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 Attrape moi si tu peux... [Rp pour tous]

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Mer 26 Déc 2012, 10:41

Spoiler:

La jeune femme avait bien sur semblée surprise quand je l’avais appelée part son prénom, mais après tout, c’étais la ma grande qualité, observée sans être vu. Si elle ne semblait pas être sur ses gardes, ce n’étais pas vraiment le cas de son compagnon, une panthère tout simplement horrible, il n’y avait que ces races qui pouvaient ce baladée avec des choses aussi moche, néanmoins, je ne montrais rien et surtout, je n’y prêtais pas attention. J’avais beau être en territoire ennemi, je savais que je ne risquais rien. Je doutais que quelqu’un veulent déclenchée des soucis un si beau jour pour un chef de clan.

Mais qu’elle pipelette par conte. Alors que j’attendais un phrase, elle m’avait sortit tout une histoire, expliquant qu’elle ne me connaissait pas, logique , qu’elle voulait effectivement être trouvée, je ne suis pas stupide et qu’elle voulait rappeler au autre qu’une proie pouvait toujours ce défendre, c’était des discutions de vampire ca , j’en avais pas vraiment grand-chose à faire. Je me demandais si elle était aussi bavarde avec Nydelia tien ? enfin connaissant ce dernier elle se serait intéressée à tout sans exception. Pour finir elle me disait qu’elle avait remarqué que certaine personne ne participait pas gaiement. C’était mon cas, mais si tombé sur elle était plutôt une chance. Elle fini par me demandé ce que préférais suite aux règles du jeu et en même temps elle me demanda mon prénom.

-Je me nome Kahel Asteria, je suis le bras droit de l’actuelle Elue des cieux, que vous connaisse d’ailleurs, c’est pourquoi je sais qui vous êtes, étant chargée de sa protection. Quand au baisée au à la faveur, je vous laisse décidée.

Seulement, qu’elle comprenne bien qu’elle ne toucherait pas mes lèvres, heureusement, j’avais croisé des personnes qu’un simple baisé sur le joue avait suffit à libérée le chemin. Donc sur ce point j’étais rassurée. Autre chose qui me plaisait assez, c’est qu’en l’emmenant avec moi, elle ne pourrait plus ennuyer les autre conçurent. Ca devait être celle la que Nydelia avait défendu bec et ongle, la petit fille qui jouait encore de tout. Mais malgré tout, je sentais qu’il y avait quelque chose de différent, alors je préférais continuée à en savoir plus sur elle. J’attendais donc impatiemment sa réponse, sans la moindre idée de ce que je pourrais demander si elle choisissait la faveur, qu’est ce que je pourrais demander à un vampire après tout ? de ne pas me marché sur les pieds lors du bal ?
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Mer 26 Déc 2012, 14:12

Un service. Imaginez cela étant une aubaine. Valkan souriait, ce n’était plus par amusement, mais tout simplement parce que la force que dégageait la reine était engageante. Il avait oublié tant de choses depuis sa vie avec Amy. Il ne regrettait rien, c’était simplement que vivre en fuite continuelle n’était pas une vie et il se rendait compte à présent des sacrifices qu’ils avaient dus faire l’un et l’autre.

Ce n’est pas forcément que je crois quoi que ce soit. Je suis simplement intrigué. Beaucoup d’ignorants hurle au monstre lorsqu’on parle de certaines choses, tu sembles…Comment dirais-je…Puissante et enjouée. Deux termes assez antagonistes d’ailleurs, mais je dois dire que tu me fais penser à beaucoup de choses.

Laissant le mystère de ces mots en suspens, il gardait ses réflexions pour lui. Ces vieux réflexes étaient là. Il aimait se laisser aller à la discussion, malgré ça il gardait toujours une certaine distance. Le sentiment qui commençait à germer le déstabilisait en soit. Il se souvenait de tous ces souvenirs malsains, ce sentiment de vouloir protéger ce qui lui était cher revenait à la charge. Kitsune lui rappelait à quel point il était facile de perdre ce qui faisait de nous ce que nous étions. Dans une lointaine époque Valkan avait été bon, cependant face à la subjectivité de ce qu’était les notions du bien et du mal, il semblait qu’il est basculé du mauvais côté. La reine lui rappelait cette force dormante et cette innocence qui la masquait. C’est ce qu’il avait éprouvé plus jeune. Aujourd’hui les choses étaient tellement différentes que tout semblait l’amener dans un chemin qui était plus sombre qu’il n’osait le croire. Alors que son regard semblait lointain, le sorcier perdu dans ces idées, il revenu se fixer sur la bélua.

Un service, tu dis ? Hum…Ne crois-tu pas qu’il est mieux pour toi de ne rien devoir à un sorcier ? Je pourrais te demander des choses folles excentriques, non ?

Marquant une pause, il s’approcha de la jeune reine. Il marchait lentement et se trouva bientôt en face de la bélua. A cause de sa taille le sorcier, s’abaissa légèrement pour venir coller son visage contre le sien. On aurait pu croire beaucoup de choses, mais l’expression profondément sérieuse de son visage laissait entendre qu’aucun baiser ou autres seraient en jeu. La main du sorcier vint saisir du bout des doigts le menton délicat de la jeune reine, il était très doux dans ses mouvements. La tête de Valkan se pencha légèrement pour que sa bouche atteigne l’oreille de Kitsune. Elle sentait son souffle chaud danser sur sa peau.

Si tu veux que je te demande un service, je t’en dois un aussi. Réfléchis-y, ô reine des Béluas. A notre prochaine rencontre, je te demanderais quelque chose et je te donnerais quelque chose en retour.

Il avait murmuré ses paroles, d’un air léger et suave. Le sorcier ne voulait pas charmer la bélua, il avait dit ça avec une telle force dans ses mots que c’en était troublant. Il s’écarta lentement, relâchant le menton de la reine et fit quelques pas en arrière pour revenir s’appuyer sur la haie. Tout sérieux avait disparu de son visage, il avait retrouvé ce sourire amusé.

A présent, comment faisons-nous pour sortir d’ici ? Tu brûles le labyrinthe…Un peu extrême peut être…
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Mer 26 Déc 2012, 16:11

L'approbation du jeune homme quant à sa demande fit sourire la demoiselle. Elle le vit s'approcher doucement de son visage et profita des yeux clos du Rehla pour toiser la petite fée qui l'accompagner. Elle allait gagner, c'était certain maintenant... Il était tellement naïf... Jack était tout proche maintenant. Sa main sur la peau de Hope la fit légèrement frémir et sentit une vague de chaleur envahir son corps. Son sourire se perdit. Que lui arrivait-il ? Elle n'eut pas le temps d'y songer plus longtemps, déjà les lèvres du vagabond s'approchait de sa bouche entrouverte. Elle ferma les yeux, attendant le moment crucial... que ne vint jamais. La jeune femme sentit le souffle chaud de son compagnon dans son cou, près de son oreille. Sans ses mots, elle aurait compris malgré tout. Il n'était pas naïf du tout. C'était elle. Il avait compris son manège depuis le début et lui avait renvoyé la pareille. En sommes, elle venait de se faire lamentablement avoir par un pauvre Enfant des Présages. Rien, pas même un maigre doute. Elle pensait gagner sans soucis, il semblait si manipulable. Mais le problème résidait dans cela justement... Il semblait...

Lorsque Jack recula en riant, se moquant de ce qu'il venait de faire – et sans doute de la tête qu'elle faisait – Hope sentit une étrange sensation lui nouer la poitrine. Des larmes de colère lui montèrent aux yeux. Ou étaient-ce des larmes de honte ? Bientôt, les traîtresses vinrent tracer des sillons sur ses joues et entoura ses épaules de ses bras, de sachant que dire, ni que faire. Elle aurait dû lui sauter à la gorge, lui faire payer son infamie. Mais elle était incapable de bouger, accablée par sa bêtise. Elle méritait peut-être son sort après tout.
Ce que son confrère lui dit la marqua à peine. Ses mots ne l'atteignaient pas. Ni même son ton moqueur et triomphal. Elle ne voyait que ses yeux près d'elle, ses lèvres à quelques millimètres de la délivrer. Et rien. Hope releva la tête du sol qu'elle fixait depuis quelques minutes déjà. Jack vint lui déposer une fleur sur l'oreille, elle se laissa faire sans broncher. Il proposa alors un jeu, avec une assurance qui ne plut pas du tout à la Lectrice d'Étoiles. Ce fut son regard malicieux qui la fit retrouver son courage.

Il proposait un jeu... Quelle sorte, il n'avait pas précisé... Hope sourit intérieurement. Pourquoi pas s'amuser un peu, aller dans son sens. Elle décroisa ses bras et le regarda en souriant pour de bon. « Vous avez raison, je suis une pauvre naïve et vous avez gagné avec honneur. J'accepte votre jeu. Je m'offre le droit de commencer. » A peine avait-elle prononcé ces mots que la demoiselle n'existait plus aux yeux du Rehla. Elle avait mit de longues années à maîtriser à la perfection ce pouvoir, mais à force d'entraînement, elle réussissait enfin à s'en servir presque sans complication. Hope se trouvait être invisible et seul quelqu'un ayant la capacité de détecter les auras pouvait à présent la voir. Elle devait reconnaître que la chose était plus qu'amusante ! Elle eut un petit rire, observant la tête de Jack face à ce nouveau défi qu'elle lui lançait. Arriverait-il à la trouver ? Elle savait qu'il n'avait pas de moyen de la détecter, mais elle ne se cacherait pas. Non, elle resterait toute proche de lui, histoire de le faire rager.

La Rehla s'approcha du vagabond et posa sa main invisible sur sa joue avant d'approcher son visage au plus près du sien. Là, elle mit en place le même manège que lui avant de se détourner au dernier moment pour lui susurrer un espiègle « Attrape-moi si tu peux... » à l'oreille, riant et se plaçant dans son dos. Hope devait reconnaître qu'enfin les choses devenaient intéressantes. Pourquoi n'avait-elle pas pensé plus tôt à ce pouvoir qui semblait avoir été créé pour ce jeu... Peut-être parce qu'il lui drainait son énergie à une vitesse folle et que déjà après quelques minutes de maintient, elle sentait ses jambes flageoler. Malgré la puissance que lui offrait la Lune, elle n'était pas très endurante et bientôt, elle serait à 2-0 pour Jack. Elle ne pouvait se permettre de perdre de nouveau comme un bleu ! Il lui fallait gagner cette manche, coûte que coûte. Les règles disait, si pas de baiser, un service. Hope n'envisageait aucun des deux. Et pourtant, elle devait reconnaître qu'à choisir, elle préférait presque le baiser. Dos à elle, le Rehla était tout aussi merveilleux que de face et elle eut l'étrange et frustrante envie de l'enlacer. Elle rejeta vivement ce désir et recula de quelques pas pour se coller à la haie et fixer son compagnon. Que se passait-il donc dans sa tête ?
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Mer 26 Déc 2012, 18:22


« Wahou, alors ça c'est génial, elle a disparu ! Tu la trouveras jamais, Jack ! Minus, minus ! » fit Wendy, plus qu'enchantée par la tournure que prenait les choses.

Jack esquissait quant à lui un sourire qui se voulait bien plus franc et enjoué. Hope ne semblait pas avoir spécialement apprécié la petite farce qu'il venait de lui faire. A vrai dire, c'était un peu pour se venger d'elle. Bien que sa « supérieure hiérarchique », elle avait essayé de l'entourlouper, et cela ne s'était pas passé comme elle l'avait prévu. Jack se flattait souvent de ses talents de comédiens. A vrai dire, jouer au jeune idiot candide permettait souvent de révéler la véritable nature des gens. Et cette Demoiselle Kuhshi était joueuse. C'était tout ce qu'il lui fallait... Une petite joueuse, à mater ou à encourager, c'était selon son humeur.

Ce soir, les étoiles lui soufflaient des mots doux, il avait non seulement envie de poursuivre ces jeux mais aussi de pouvoir discuter encore un peu avec Hope. Elle était intéressante, et devait en savoir bien plus que lui sur le monde. Bien qu'il ait déjà parcouru tous les Continents, sans jamais revenir en arrière. Mais il ne devait pas rester figé dans cette idéologie du vagabond qui ne passe qu'une seul fois, car une fois qu'il aurait tout visiter, que fera-t-il ? * Qu'importe, se dit Jack, qui fermait les yeux et souriait, j'irais visiter le ciel...* Cette perspective l'enchantait, et le faisait rêver d'autant plus. Mais pour l'heure, il devait retrouver Hope, qui n'avait pas du aller bien loin. C'était là que l'action de Wendy était primordiale... Tout seul, il ne la retrouverait jamais. Et il n'avait pas envie de perdre, quel que soit son rang, et même s'il était méprisé pour cela. On disait que les Enfants des Présages portaient un regard lumineux sur le monde. C'était faux, dans le cas de Jack, qui voyait la noirceur du monde avant même d'attendre de la lire dans les étoiles. Il aurait fallu être aveugle !
La jeune Rehla s'était donc rendue invisible, et avait susurrer un malicieux « Attrape-moi, si tu peux » à l'oreille de Jack, qui se tenait debout, sur les pavés, les bras croisés et l'air concentré. Ah... Quel merveilleux don avait-elle là. Mais un simple vagabond, que tous ignoraient, n'en aurait aucune utilité. Il devait cependant apprendre à maîtriser sa capacité à disparaître aux yeux des autres. Si ce n'était déjà fait, au quel cas il n'avait plus qu'à aller se coucher.

« Hope... je ne pense pas que tu sois très loin, pas vrai ? » dit-il, d'une voix suave. Il ne remarqua pas que soudainement, il s'était mis à la tutoyer, comme si à présent elle était devenue une compagne familière. Cette pensée n'était pas déplaisante, au contraire. Hope avait un charme certain, mais ne semblait pas s'en rendre compte. C'était tout à fait attendrissant. Jack revint aux jeu : « Qu'en penses-tu Wendy ? »

Ah ! Elle l'attendait, celle-là. La petite Fée, qui s'était assise sur une feuille et qui tressait sa chevelure brune, se leva en soupirant. Elle agita brièvement ses ailes, et décolla délicatement. Cependant, elle ne voletait pas dans tous les sens comme d'ordinaire, mais elle fermait les yeux, et semblait suivre une ligne imaginaire qu'elle seule pouvait percevoir. Jack, loin de se douter que la jeune fille se cachait habilement juste derrière lui, affichait un air contrarié. Pourvu que cela marche... Sans quoi Hope serait vengée et tous deux seraient quittes. Il n'aurait plus qu'à l'embrasser pour que tous deux soient sur un pied d'égalité, comme l'heureuse conclusion d'un conte pour enfant. Le Rehla se surpris lui-même à avoir de telles pensées. Quoique, cela ne serait pas désagréable, d'embrasser une très jolie fille qui sentait bon et qui était, d'autant plus, rusée... C'était là une chose à méditer. Son attention dériva de nouveau sur Wendy, qui voletait tranquillement, et qui d'un seul coup s'immobilisa, alerte et attentive, comme si quelque chose la fascinait.

Vivement, Jack se retourna, et entoura Hope de ses bras, puisque c'était juste là, au creux de la fleur, que Wendy s'était arrêtée. On ne trompait pas l'odorat d'une Fée quand il s'agissait de chercher une fleur... C'était pour cela que Jack lui avait demandé implicitement d'intervenir. Ceci dit, quand il avait posé la fleur sur l'oreille de la jeune femme, ce n'était pas dans le but de la piéger. C'était plutôt pour mettre en valeur son joli visage.
Jack sentait son cœur battre dans sa poitrine, le contact de Hope en avait peut-être accélérer les pulsations. Il n'en était pas certain. Il baissa ses grands yeux sombres vers sa compagne, qui lorsqu'elle fut de nouveau visible, eut droit à un sourire de la part du jeune homme.

« Trouvée ! » fit-il, joyeusement, et toujours en la tenant bien contre lui. Il n'avait pas envie de la lâcher. Non pas pour l'énerver mais... c'était étrange. Wendy profita de leur échange de regard pour dérober la fleur de la Rehla, qu'elle estimait comme était sa propriété à présent. Jack reprit, humblement : « Enfin... moi je n'ai rien fais, à vrai dire. Je n'ai aucun moyen de trouver une personne invisible seul. Tu devras t'en prendre à Wendy. C'est peut-être parce que je souhaitais vraiment te retrouver, Hope. Qu'en dis-tu ? »

Face à elle, il se sentit alors un peu désarmé. En effet, elle avait toujours les yeux rougis pas les quelques larmes de colère qu'elle venait de verser. Jack ne détestait pas grand chose en ce monde, mais parmi les rares qui entraient dans cette catégorie, il détestait voir quelqu'un pleurer. Homme, femme, enfant ou adulte. Cela lui faisait de la peine. Pour autant, il n'avait pas lâcher son sourire espiègle, et ne quittait pas des yeux la jeune femme. Cela devenait troublant.
Maintenant, il ne savait plus quoi faire. Accepter la gifle qui commençait à poindre (et il l'aurait bien méritée), ou bien s'abandonner à l'envie d'embrasser la jeune Hope. C'était cette dernière chose qui le taraudait. De toute évidence, s'ils jouaient encore, il perdrait. Après tout, il n'était qu'un petit vagabond de rien du tout, et sensible aux beaux yeux d'une belle jeune femme.


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Mer 26 Déc 2012, 19:56

Il était véritablement grisant de se trouver inexistante aux yeux de tous. Un excellent moyen pour être tranquille, seul avec soit même, avec pour seule compagnons la Lune scintillante et ses enfants majestueux. Il en était beaucoup ce soir, et Hope se perdit avec sérénité dans ce ciel ténébreux et sublime, piqueté de mille étoiles. Elle sourit à la Mère céleste et la remercia en pensée, simplement d'être et de faire tellement pour elle et son peuple. La Rehla était ainsi perdue dans la contemplation de la nuit divine lorsqu'elle sentit quelque chose lui chatouiller l'oreille. Elle n'eut pas le temps de réagir que déjà Jack se dirigeait vers elle et l'enlaçait avec force. La demoiselle jura dans sa barbe ; elle s'était faite avoir par Wendy. Avoir par un être de la taille du pouce, pire que lamentable. Elle leva vaguement les yeux vers le jeune homme qui semblait ne pas vouloir la lâcher. Comme résignée et sans vraiment s'en rendre compte, elle relâcha son pouvoir d'un coup, se rendant ainsi visible de nouveau. Le contrecoups de l'énergie dépensée la fit flancher et elle grimaça de douleur. A cet instant, si Jack ne l'avait pas serrée avec autant de conviction, elle se serait écrasée au sol. Ses jambes ne la portait plus, et elle espérait que le Rehla ne remarque pas sa faiblesse.

Il lui souriait. D'un sourire certes triomphant mais qu'elle sentait sincère. Elle ne savait pas comment réagir. Elle se sentait humiliée, plus que jamais, mais bizarrement, cela ne la dérangeait pas forcément. Elle était presque fière de voir qu'un de ses frères de race pouvait avoir autant de répartie et de cran qu'elle en avait eu et qu'elle en avait encore. Cela prouvait que sa race n'était pas qu'une lâche qui se terre dans un coin et regarde le temps passer. Certains étaient encore capable de vivre et de se rendre utiles au monde, de montrer qu'ils existaient. Ce vagabond en faisait partie. Lorsqu'il lui annonça un petit « Trouvée » et évoqua l'aide de Wendy, lui demandant de s'en prendre à elle – la fée venait d'ailleurs de lui voler sa fleur - , Hope pensa en elle même qu'elle n'y manquerait certainement pas ! Mais pas maintenant...

Maintenant elle n'arrivait qu'à se perdre dans les yeux émeraudes reflétant la lumière de la Lune de celui qui la tenait toujours entre ses bras. Elle se sentait bizarre. Pourquoi ne la lâchait-il pas ? Avait-il peur qu'elle ne s'enfuit de nouveau ? Après tout, elle aurait pu le faire... Il lui suffisait de le repousser et elle serait libre. Mais la Rehla n'en avait étrangement aucune envie. Elle avait l'impression d'être importante pour quelqu'un, d'exister, entre les bras de Jack. Et à voir son visage, il n'était pas sans se poser des questions non plus. Hope savait qu'il ne l'embrasserait pas. C'était sa vengeance et il n'avait de toute évidence jamais prévu de le faire. La demoiselle aurait aimé se dire qu'elle s'en fichait vraiment, qu'elle trouverait un autre moyen de sortir de ce labyrinthe – une fois qu'il l'aurait lâchée – mais ce n'était pas le cas, et se l'avouer à elle-même était pire que tout. Oui, elle avait bizarrement envie qu'il lui offre ce baiser. Peut-être pour se dire qu'elle n'avait pas tout perdu dans l'histoire, retrouvé un peu de la dignité qu'il lui avait si habilement dérobée par deux fois...

Hope s'abandonna dans les yeux du Rehla qui lui faisait face. Elle sortit ses bras emprisonnés contre son torse chaud et les secoua un peu. Son regard se fit dur et elle le fixa avec force. Il n'était qu'un pauvre Enfant des Présages téméraire qui venait de se moquer de son aînée sans aucun scrupules et qui semblait y prendre plaisir. Il ne fallait cependant pas qu'il croit que tout ceci était sans conséquences... car Hope n'était pas du genre à pardonner facilement. Surtout pas lorsqu'on portait atteinte à son honneur de guerrière. Il l'avait bernée, elle s'était faite avoir comme une débutante, et il souriait de son triomphe. Elle bouillait intérieurement et n'attendait qu'à le détruire bien proprement avant d'être pleinement satisfaite. « Tu es quelqu'un de vraiment surprenant Jack le Vagabond... Je ne savais pas qu'il existait encore des gens capable de courage en ce monde. La plupart s'arrête à la facilité et abandonne au premier obstacle. Ce n'est pas ton cas, et je suis plus que surprise de voir avec quelle classe et quelle aisance tu m'humilie en me prenant à mon propre jeu... » Hope s'arrêta et eut un petit rire moqueur. Elle avait dit tout cela sur un ton ironique et plutôt acerbe. Elle lui reconnaissait des qualité mais n'était pas contente de ce qu'il avait fait et il le comprendrait parfaitement.

Souriant toujours, elle leva les bras. Puis délicatement, alors qu'il croyait sans doute qu'elle allait le frapper, elle saisit son visage entre ses mains et posa ses lèvres sur les siennes, sans même prévenir, sans savoir pourquoi. Elle se perdit un dernier instant dans ses prunelles magnifiques avant de fermer les yeux pour savourer ce baiser qui était étrangement intense. Un frisson parcourut son corps et elle remonta l'un de ses mains dans les cheveux du jeune Rehla. Hope profita quelques instants encore de la chaleur des lèvres de son amant d'un jour et inhala son parfum sucré avant de le lâcher enfin, haletante, les mains toujours sur son visage. Ses yeux furent comme happés par ceux de son partenaires et elle ne vit même pas le regard haineux que lui lança Wendy, non loin. Elle resta comme captivée par le visage de Jack et ce fut le craquement d'une branche qui la fit revenir à elle. Elle sursauta, lâcha le Rehla qui ne la tenait plus et fit un pas en arrière avant de s'effondrer, ses jambes ayant décidé de ne plus la porter du tout – détail qu'elle avait omis –. Elle eut un petit sourire timide et regarda son compagnon d'un air innocent.

« Eh bien nous n'avons plus qu'à attendre que le chemin doré apparaisse... » En vérité, elle savait que jamais cela n'arriverait pas. Les règles étant très claires : les hommes embrassent les demoiselles. Pas l'inverse. Hope avait toujours été très douée pour faire l'inverse de son devoir, en l'occurrence dans ce cas : attendre qu'un homme daigne lui offrir un baiser. Mais comme visiblement Jack ne semblait pas décidé et qu'elle n'avait aucune patience. Ah, les femmes devaient toujours tout faire elles-même ! C'en était presque décourageant...

Résumé :
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36413
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 26 Déc 2012, 20:26

Mitsuko sourit lorsque Aiichiro lui dit ceci : « Et même si ça n’était pas le cas il aurait été vraiment mal de vous le faire remarquer ». Il était mignon, mais, en réalité, dire ça n'était pas très courtois. Disons qu'elle pouvait se faire des idées. Enfin, ce ne fut pas le cas, elle savait qu'il n'avait aucune raison de lui en vouloir. Oh bien sûr, si ce qu'elle avait appris était vrai, c'est à dire qu'il rejoignait l'échiquier, il risquait de rencontrer Jun et Masha, si ça n'avait pas déjà été fait, et s'ils lui parlaient d'elle, elle passerait sans doute pour la pire des harpies. Seulement, elle avait quelque chose que les deux autres ne possédait pas : elle protégeait les réprouvés. Et eux, eh bien, ils cherchaient qu'à profiter de situations politiques qu'ils contribuaient à créer. Mais elle n'était pas ici pour dire quoi que ce soit sur leur façon de faire, chacun avait sa technique pour atteindre les sommets, certaines plus glorieuses que d'autres. Et puis, elle le trouvait réellement trop mignon, l'écoutant parler comme le petit prince qu'il était. Ce serait un baiser alors.

« Vous savez, je pense que ce baiser fera de vous l'un des hommes les plus enviés de ce monde. Beaucoup tueraient pour être à votre place, Zéleph en particulier. »

Bien sûr, elle plaisantait, n'ayant pas le mauvais goût de se vanter de quoi que ce soit. Surtout qu'il était de connaissance publique qu'elle était très dure à approcher. Enfin, l'enfant n'avait pas besoin de le savoir et elle voyait ça comme un jeu, lui faisant remarquer ô combien il avait de la chance, rendant le moment unique. Et puis, elle ne mentait pas pour le roi des réprouvés, même si, en réalité, ils s'étaient déjà embrassés. Elle le regardait, se disant qu'un jour, peut-être, ce serait lui qui se trouverait sur le trône. Bien entendu, elle préférait que Zéleph reste à sa place car plus le jeune homme avait de puissance, plus elle l'était aussi. Mais, peut-être qu'il ne voudrait pas le rester indéfiniment. Elle finit par sourire :

« Il est vrai qu'il est difficile de concilier ses promesses avec le reste. Mais, j'ai connu votre père il y a longtemps et je suis certaine qu'il aurait avant tout voulu que vous soyez heureux mon prince. Prenez le temps d'évoluer à votre rythme, il n'est jamais trop tard vous savez. Amusez vous, sinon, vous le regretterez. Un monarque n'est un bon monarque que s'il sait rester peuple. Ce n'est pas en restant dans un palais que vous apprendrez à gouverner mais bien dehors, car c'est ici que l'on découvre la vérité. »

Elle fit une pause avant de continuer :

« Vous savez, je pense que Zéleph est un bon roi, même si la façon dont il a pris le trône est quelque peu non conventionnelle. Cependant, il comprend les individus. Les réprouvés n'avaient qu'une faible économie et il a remodelé Bouton d'Or. Cela dit, je conçois qu'il ne soit pas éduqué pour être roi, mais, si je puis me permettre, vous pourriez apprendre beaucoup de lui. Votre père était un fin stratège et je pense qu'à votre place, il se serait rapprocher de cet homme, il aurait gouverné avec lui et si à ce moment précis il avait voulu l'évincer, il aurait fait en sorte de le battre en un coup, échec et mat. »

Zéleph énervait Mitsuko assez régulièrement mais elle devait admettre qu'il avait l'expérience du peuple. Quant à Aiichiro, il semblait avoir l'éducation. S'ils alliaient leurs forces, ils pourraient faire de la race des réprouvés la race la plus forte de ces terres. Mais, malheureusement, le poids de ce qu'elle disait devait être bien léger face aux volontés du réprouvé et, surtout, face aux volontés des personnes qui l'entouraient. Elle trouvait cela dommage mais elle ne pouvait s'empêcher de croire qu'en grandissant, il ne vivrait plus dans l'ombre de son père. La déesse savait que ce n'était pas la solution. Elle-même avait vécu ça, vivre selon les désirs de son ancêtre. Mais à présent qu'elle s'était élevée, elle était elle, rien qu'elle, et elle avait jamais autant apprécier les choses.

« Et, malheureusement, vous faire grandir n'est pas en mon pouvoir, bien que, si ça avait été le cas, jamais je ne l'aurai fait. Néanmoins, je ne vais pas me priver de vous embrasser. Et puis, entre nous, j'ai toujours eu un faible pour ce qui est paradoxal, et je suppose que les réprouvés en font partie. »

Elle disait vrai, elle-même l'était, mais quand on savait qu'elle était née d'un inceste très éloigné entre le descendant de la reine du bien et la descendante de la reine du mal, il n'y avait plus rien à ajouter. Finalement, elle était aussi une sorte de réprouvé, une enfant née de deux camps totalement opposés il y a des années lumière de cela. Elle s'avança donc lentement vers le jeune garçon, le regardant en souriant avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Elle se retira avant de déclarer d'un air amusé :

« Et voilà ma part du contrat accomplie mon seigneur. »
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Mer 26 Déc 2012, 21:18

    ‘Youhou ! je suis là, trouvez-moi !’
    Voilà ce qu’avait envie de hurler Loumen à cet instant précis. Elle se contenta pourtant d’une mine renfrognée et pressa le pas. Si elle avait commencé le jeu avec l’idée en tête de corser la chasse aux participants, elle n’avait maintenant plus qu’une envie, celle de se faire enfin remarquer. Jusque là, elle n’avait encore croisé le chemin de personne, homme ou femme. Les présences qu’elle détectait autour d’elle se dérobaient aussitôt à sa portée et les bruits qui surgissaient parfois des fourrés étaient bien trop lointains pour qu’elle puisse profiter d’un peu d’action. Elle avait ainsi erré de longues minutes – qui lui avaient semblé des heures -, dans le silence le plus complet, perdant peu à peu l’espoir de découvrir quelqu’un au détour d’un virage. Cette solitude lui pesait. C’est qu’il faut l’occuper notre Loumen ! Non pas qu’elle n’aimait pas les cache-cache, mais celui-là était bien trop insipide à son goût. Car pas de bruit, pas de suspense… pas de jeu. Elle avait songé à faire demi-tour, mais elle s’était enfoncée trop loin dans le labyrinthe et malgré son sens de l’orientation exceptionnel n’avait aucune idée d’où elle se trouvait. Elle ne pouvait que continuer sa route. Quelqu’un finirait bien par se montrer…
    Il y avait bien cette aura sombre qui apparaissait de temps en temps et qui paraissait même la suivre. Elle l’avait d’abord associée à la présence des vampires, mais il lui semblait qu’elle appartenait à une seule et même personne. Un hasard ? Un tour de son esprit ennuyé ? Ou était-elle vraiment traquée par un de ces suceurs de sang ? Si c’était le cas, il tardait à se manifester. A l’ instant où elle émit cette hypothèse, l’aura avait disparu pour laisser place à un calme plat – une fois de plus.

    Un bruit sourd retentit soudain de la haie d’à côté, suivi par un grognement agacé. La jeune fille stoppa net. C’était la présence. Elle ne l’avait jamais ressenti d’aussi près. Il, ou elle, était là, à quelques mètres seulement. Elle fonça dans l’épais mur végétal comme si elle voulait le traverser, et fut violemment repoussée en arrière par des branches belliqueuses. Un juron ou deux s’échappèrent de ses lèvres. Ce fichu rempart l’empêchait d’accéder à l’action qu’elle méritait !
    Cependant, la bélua se calma bien vite. Maintenant qu’elle savait où il (ou elle, après tout elle n’avait aucune connaissance du propriétaire de cette aura) était, elle pouvait le suivre… et si lui aussi l’avait pris en chasse, elle avait moyen de le faire tourner un peu en rond.

    La personne de l’autre côté de la haie s’était mise à courir. La furette bondit aussitôt, ses pieds nus foulant avec force le sol terreux. Elle était plus rapide que lui et le sentit bientôt à la traîne. Elle se mit à piétiner sur place, mains sur les hanches. Pas de doutes, il la suivait à la trace. Maintenant qu’elle en avait la certitude, elle n’allait pas le laisser la trouver si facilement. Prenant une longueur d’avance afin de ne pas être surprise par les virages du labyrinthe, elle se mit à trottiner d’un pas tranquille. Il était aisé de le semer. Elle s’amusait parfois à s’éloigner le plus possible qu’elle pouvait se le permettre, avant de se rapprocher dangereusement et de s’échapper à nouveau. Il devait être fou de rage de la voir lui glisser entre les doigts aussi simplement. Grisée par l’excitation, elle prit le risque de rejoindre l’aura jusqu’à la frôler. Ils n’avaient jamais été aussi proches l’un de l’autre. Elle pouvait presque entendre ses pas marteler le sol avec violence ; mais elle maîtrisait la situation. Légère comme un oiseau, souffle discret et mesuré, elle ne faisait aucun bruit et savait qu’il avait peu de chances de remarquer sa présence. Elle aimait cette impression d’être insaisissable, intouchable…

    Des doigts glacés s’enroulèrent brutalement autour de son poignet. Elle manqua de trébucher. L’homme l’avait pris par surprise, surgissant derrière elle à une intersection qu’aveuglée par son propre enthousiasme elle n’avait pas remarqué. Elle s’était laissé prendre à son propre jeu et maintenant il la tenait.
    C’était, indubitablement, un bel homme. D’une hauteur remarquable, il dominait notre bélua d’une bonne tête. A l’instar de Loumen, il possédait un charme sauvage ; des cheveux hirsutes cassaient les lignes régulières de son beau visage, et son torse était à découvert, laissant par la même occasion apparaître un torse joliment dessiné. Pourtant, contrairement à la demoiselle, il émanait de lui une bestialité plus sombre. Tout en son être respirait la violence et les vices. Brûlant d’impatience. Vorace. Comme un animal affamé que l’on aurait gardé trop longtemps en cage et libéré ensuite en pleine nature.

    « Donne-moi ton sang! »

    Il lui avait craché cette phrase à la figure, dangereusement penché sur la demoiselle. Elle ne s’était donc pas trompée sur son identité ; il était un vampire. Un vampire qui ne rêvait que du fluide vital qui lui coulait dans les veines.
    La jeune fille n’avait pas bougé d’un cil. Elle semblait sur le point de tourner l’œil. Son visage, qui était devenu cramoisi à cause de la course, tourna au livide et elle sembla se fondre presque dans sa robe. Dans ses grands yeux écarquillés s’agitait une terreur indicible, d’une de ces peurs propres aux proies acculées, tandis que sa bouche restait stupidement entrouverte. Elle fixait ces deux rubis rivés sur elle. Elle pouvait y lire tout le désir et l’avidité qu’il canalisait sur elle à ce moment même, et qu’il ne comptait sûrement pas garder scellés au fond de ses prunelles.
    Ils étaient seuls entre ces murailles de lierre ; s’il lui prenait l’envie de la vider de son sang, personne n’entendrait ses appels à l’aide et elle n’était pas certaine de pouvoir l’en empêcher elle-même. Elle se demanda si le cache-cache n’avait pas été qu’un prétexte pour régaler le clan Malkavian au grand complet. Le labyrinthe constituait en effet un piège idéal… et tout mariage ne nécessite-t-il pas un buffet ? En l’occurrence, c’était les invités, gracieusement amenés par leur chef, qui faisaient office de mises en bouche. Brillante idée, elle devait le reconnaître.

    Ce concept était excitant. Terriblement excitant.

    Un grand sourire naquit sur ses lèvres roses, dévoilant ses propres crocs. La course n’avait été qu’un délicieux prélude, qu’il avait gagné. Maintenant, le véritable jeu pouvait enfin commencer – et elle ne comptait pas lui offrir la victoire sur un plateau d’argent.

    « - Eh bien petit vampire ? Mon sang de jeune vierge te tenterait-il ? Tee hee…»

    D’un geste, elle se libéra de l’étau de chair qui la maintenait. Il ne lui opposa que peu de résistance ; soit il ne s’attendait pas à ce qu’elle résiste, soit il était étonnamment faible. En une demi-seconde, l’attitude de la jeune fille avait changé du tout au tout ; de celui de princesse en détresse, elle était passée au statut de petite chipie. Ses joues avaient repris des couleurs et sa frimousse affichait à présent un air espiègle. Il y avait bien longtemps qu’elle n’était plus une proie…

    Sa chevelure avait été sciemment repoussée sur le côté, découvrant au vampire son cou blanc.

    « - Si tu le veux… il te faudra le mériter ! »

    Elle minaudait, jouant avec ses mèches d’albâtre, sautillant d’un pas aérien à bonne distance de l’homme. Le défier ainsi avait de bonnes chances de le rendre fou ; mais noyée dans son insouciance, elle n’y prêtait aucune attention. Elle poussa la provocation jusqu’à anticiper sa colère :

    « - Avant de t’emporter, écoute-moi bien… un sang d’une telle qualité ne se trouve pas à tous les coins de rue, tu es d’accord ? Il serait dommage, dans ton empressement, d’en gâcher une seule goutte… il n’est même pas certain que tu puisses profiter pleinement de sa saveur ! Alors, réfléchis bien avant de te jeter sur moi… »

    Elle jouait avec le feu, et cela la menait au comble de la jouissance.
    Quoiqu’il fasse, elle se savait capable de s’en sortir par une pirouette ; après tout, ne l’avait-elle pas mené par le bout du nez jusqu’à maintenant ?


Résumé de la situation:
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Mer 26 Déc 2012, 22:06

Cocoon se faisait chier. Alors non, pas totalement, mais ce jeu lancé par la maison Malkavian ne l'amusait que moyennement. Il savait d'avance qu'il allait sortir aussi seul qu'il était entré dans le labyrinthe. En même temps il ne cherchait pas non plus à courser les femmes présentent. Avec son empathie, il pouvait relativement bien savoir qui se cachait derrière tel ou tel sentiment, alors c'était facile pour lui d'éviter la gent féminine. Mais devait-il réellement rester seul ? Il y avait surement bien plus de femmes que d'hommes au final, avec les retardataires certain, alors pourquoi se torturer à ne vouloir trouver personne ? S'il avait pu, il serait sortie quasiment aussitôt du labyrinthe, mais une petite promenade dans ce dédale était de mise, et ne lui ferait pas de mal. Et au pire, s'il n'y avait pas un toit psychique, il s'envolerait, et trouverait la sortie par les airs. Au moins, personne ne pourrait l'embêter. Et encore moins le trouver. Hum... Quel homme charmant ! Cocoon était un anti-social de compétition, et encore il allait mieux.

Comme il le pensait, il croisa plusieurs hommes, certains bien plus emballés que lui par ce petit jeu. Jouant de ses pouvoirs, il prit certaines directions en fonction de qui il y avait, ou non. Il vit des cheveux des plusieurs couleurs tourner rapidement d'un coin à un autre, des rires cristallins retentirent aussi par ci par là, mais lui, il ne trouva absolument rien. Il ne rencontre personne, mis à part des couples, ou même encore des hommes. N'ayant entendu le discours que d'une demi oreille, il ne savait même pas si les futurs mariés allaient seulement participer. Ce serait marrant de trouver la mariée, et de l'embrasser. Mais jusqu'à maintenant, les vampires n'étaient pas franchement ses copains. D'ailleurs oui, pourquoi Lison avait-elle été invité chez eux ? C'était pas un peu louche ? Mais arrivé à un croisement, il sentit une présence qu'il ne connaissait que trop bien. Une présence qu'il aurait simplement voulu éliminer. Restant en retrait, il vit un ange bien connu lui passer sous le nez, pour aller rejoindre une fille bien plus loin. Alors lui aussi était là ? Alors il y avait peut être Nydelia ? Il ne savait pas vraiment mais avait l'esprit trop embrouiller pour s'y attarder. Le laissant passer, il reprit lui même sa route.

Un peu plus loin, il rencontra deux autres personnes. Là aussi il resta dans l'ombre, car la tension était plus que palpable. Enfin surtout du côté de la jeune femme. Il pu lire en elle comme dans un livre ouvert. Lison était avec un type qu'elle avait l'air d'affectionner plus que de raison, alors que lui même était là, content de la voir. Hum... Tout va bien... Quand Cocoon pu voir son visage, il essaya de se rappeler où il l'avait déjà vu. Repartant dans le sens opposé, sans bruit, les laissant en paix, il trouva un énième coin où se poser un instant. Ce type, non mais c'était qui déjà ? Il aurait du fouiller dans la tête à Lison pour savoir exactement qui il était. Lâchant l'affaire, il s'appuya au mur, se reposant un peu. Bon sang, c'était une superbe idée. La prochaine fois que quelqu'un lui demandera de l'accompagner, il y réfléchira à deux fois. Oh oui ! Les gens aimaient les êtres grognons ! Soupirant, il finit par se remettre à marcher, le pas lent, les mains dans les poches. Il ne s'occupa plus de savoir qui il pouvait croiser, se disant qu'après tout, tout l'intérêt du jeu était là : ne pas savoir sur qui on allait tomber. Alors tout pouvait être possible à ce moment là. Il se demanda seulement si même en se laissant aller, il allait être capable de tomber sur quelqu'un. Déjà étape un, qu'elle ne fuit pas, ce serait pas mal, et étape deux, qu'ils s'entendent assez, pour procéder à un échange de flux buccaux. Il mit sa main sur son front, totalement désespéré de lui même. C'était perdu d'avance. Il était bien trop pessimiste, mais en même temps, l'orisha n'avait jamais eu de chance aux jeux. Alors pourquoi maintenant ? Sa chance tournerait-elle ? Il ne savait pas, et ne voulait pas y réfléchir. Il pouvait y avoir tout le monde et personne à la fois. Ca allait s'avérer compliqué tout ça...

Spoiler:
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Mer 26 Déc 2012, 23:16

    La douceur du soir était à son comble, et Valkan dans cette duveteuse atmosphère faisait des remarques sur l'attitude le la jeune Reine, qui l'écoutait en cillant par moment, ses grands yeux rouges braise ne se détachant pas une minute du Sorcier. Il était bizarre. Sympa certes, mais très très très bizarre. C'était rare qu'un type à l'allure jeune lui parle comme s'il était un vieux papy de cent ans. Elle avait la très forte impression qu'il la prenait pour une gamine, et même si effectivement elle était jeune, elle ne pouvait s'empêcher de ne pas apprécier d'être prise de haut, même gentiment. Tout ce qu'elle était, elle l'avait construit seule. Et lui, il venait lui faire la leçon sur qui était bon ou mauvais, ce qu'elle devait croire ou dénigrer... C'était assez agaçant à la longue. Cependant, la Déesse Totem avait bon caractère, et se dit que si Valkan agissait de la sorte c'était sans doute parce qu'il en éprouvait le besoin. Elle ne le contraria donc pas...

    Mais derrière ces leçons, le Sorcier faisait un compliment à Kitsune. Si sa jeunesse et sa candeur ne faisait aucun doute, sa puissance et son enthousiasme non plus. A cela, elle répondit par un très large sourire satisfait, et posa une main sur sa hanche. Elle avait l'impression d'être de nouveau cette petite voleuse vagabonde, d'il y avait un an. Celle qu'elle avait toujours été, à vrai dire... C'était peut-être ce côté un peu détaché du lendemain qui lui était resté, qui faisait songer Valkan. Mais cela, Kitsune n'aurait su le dire exactement. Pour l'heure, elle se demandait pourquoi ce Sorcier, qui semblait ne pas avoir une haute opinion de sa propre race, se montrait aussi aimable avec elle. C'était à croire qu'il se sentait obligé de suivre des conventions dictées par des créateurs vénérés, mais qui n'existent pas.
    Valkan, qui fixait le vague, revint poser son regard bleu sur la jeune Renarde, qui s'était approchée un peu de lui, en croisant les bras. Lui, il lui faisait songer un peu à Vivaldus, son oncle. Lui aussi déblatérait des discours auxquels elle ne comprenait de prime abord rien. Mais ses mots prenaient tous leur sens par la suite, avec une prise de recule. Est-ce qu'il en serait ainsi pour les paroles avenantes de Valkan ? Kitsune l'espérait. Silencieusement, mais elle était sincère. Le Sorcier lui confia, d'un air sérieux, qu'il ne valait mieux pas pour elle de devoir quoi que ce fut à un Sorcier.

    « Ohla... fit Kitsune, faussement résignée. Vous me sous-estimez, cela va finir par me chagriner. Sérieusement, Valkan : j'ai déjà eu des chats à fouetter, et croyez-moi, des biens plus gros que vous ! »

    Comme s'il était terrifiant. La Renarde ne craignait absolument pas ce Sorcier. Il était tellement différent de ce que tous avaient connu quand Orion sévissait, avant d'être exécuté. Quelle horreur c'était à cette époque. L'air puait la mort, partout sur les terres. Ce jeune Shakor, il n'était pas de la même trempe. C'était certain.
    Le jeune homme s'approcha de Kitsune, et ne la quittant pas des yeux, il saisit doucement son menton, comme pour être certain qu'elle allait rester bien sage, à l'écouter. La Bélua afficha un air étonné, mais ne bougea pas. Son compagnon lui chuchotait des mots étranges au creux de l'oreille, des mots d'échanges déroutants...

    « Si tu veux que je te demande un service, je t’en dois un aussi. Réfléchis-y, ô Reine des Béluas. A notre prochaine rencontre, je te demanderai quelque chose et je te donnerai quelque chose en retour. »

    La jeune femme ne sut que répondre... Elle resta immobile, et Valkan la relâcha doucement. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait un commun accord avec quelqu'un qu'elle connaissait à peine, mais cette fois-ci, ces paroles avaient un écho tout particulier. Cela lui faisait extrêmement plaisir. Elle éclata de rire quand son compagnon, qui avait retrouver sa malice, lui demanda comment sortir d'ici et lui proposa de brûler tout le labyrinthe. Quelle idée !

    « Hahaha, non, je refuse de brûler des plantes ! » dit-elle, d'une voix humble. « Mais la seule solution, c'est que j'accomplisse quelque chose pour vous, et nous serons libre d'emprunter un petit sentier doré ! »

    Ne perdant pas de vue ce qu'il venait de lui raconter, elle le pointa de son index, et l'air fier comme un coq, elle ajouta d'un ton impérieux :

    « Et j'ai entendu ce que vous venez de me dire, mais on n'a pas le choix ! Courage Valkan, je suis même prête à vous appeler ''Maître'' rien que pour ce soir. Et pour ce faire, Kitsune Kiyushu, la Bélua Renard que je suis, vous demande de lui accorder une danse une fois que nous seront sortis de ce joli labyrinthe ! »

    Voilà qui était dit. Kitsune était certaine que cela allait être amusant, et tant pis s'il lui demandait quelque chose d'étrange. Elle avait du répondant, et était malicieuse. Ainsi, ils respectaient leur petit contrat, et tout était bien qui finissait bien.

    « Mais si vous y tenez vraiment, on y va par la force, et je demande à mon loup de nous sortir de là, sur son dos ! »

    Et oui, ce brave Kota s'était assis, et ne bougeait plus. Bien sagement, comme un fidèle ami. Kitsune, à le voir si mignon ne pu s'empêcher d'aller lui serrer le cou de ses bras agiles. Le loup faisait environ sa taille... c'était pratique. Pas besoin de se baisser. Le labyrinthe saurait cependant se montrer capricieux, s'ils empruntaient la voie des airs !
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Jeu 27 Déc 2012, 00:30

La jeune fille arqua un sourcil. Elle réfléchit un instant à qui pouvait bien être cette élue des cieux qui pourrait la connaître puis la réponse se fit connaître. En même temps il n'y avait pas cinquante anges qu'elle connaissait, mais ce qu'elle apprit la surprit.

-Ho ? Hé bien ça alors, ainsi Nydelia serait la reine de tout les petits chérubins ? Qui l'eut cru.... Quand je pense que quand je l'ai connu, elle chassait les garçonnets démoniaques pour en faire offrande à ses supérieurs.... Comme le temps passe !

Il faudra que la jeune fille fasse attention à la tournure de ses phrase selon l'interlocuteur auquel elle s'adressait. Car si pour une personne à la moralité ou moeurs souple, cela pouvait passer aisément, pour un ange qui est donc axé sur le bien, il pouvait parfaitement croire que Yulenka disait que Nydelia braconnait les enfants démons pour les sacrifier pour on ne sait quel dieu. C'est fou comme les mots peuvent donner un tout autre sens à une même pensée. Et en parlant de pensées, celles de Yulenka était toutes tournées sur Kahel. Qu'il était curieux cet homme là. On lui offrait le choix que n'importe quel homme aurait aimé avoir et pourtant il laissait la jeune demoiselle. Et puis quelque chose la chiffonnait.... Nydelia avait parlé d'elle à Kahel, mais elle n'avait rien dit à Yuli de ce même bonhomme ! C'était injuste, elle commençait avec un désavantage ! Ou pas..... Car après tout rien ne pouvait certifier à Kahel que Nydelia ne s'était pas montrée bavarde également avec elle. C'était le moment de le faire tourner en bourrique en tentant un prodigieux coup de bluff !

-Ainsi c'est donc vous le fameux Kahel dont Nydelia parlait si souvent depuis quelques temps.... C'est drôle, je ne vous aurez jamais imaginé ainsi.... Je vous aurez vu plus.... âgé.... Un peu comme ces vieux professeurs d'histoire, Vous savez ? Le genre si sérieux que ça finit par se lire sur leur visage et leurs rides, au point de faire croire aux enfants qu'ils ne savent pas ce qu'est le rire.

Si Yulenka savait ce qu'il en était vraiment, elle ne croirait pas si bien dire.... Et Nydelia aurait peut-être même sourit à cette description ! Bien qu'en réalité Kahel savait tout à fait rire, surtout quand la fille de Nydelia disputait sa maman entre autre. Mais notre vampirette à poils bleus n'en savait rien, et en fait, elle se basait sur une tout autre base pour dire cela. Les hommes et les femmes se ressemblaient sur un point. Ils n'aimaient que très rarement qu'on les vieillissent.... Et si en plus on ajoutait à cela le fait qu'ils étaient pince sans rire, c'était généralement le carton plein ! Yuli ne regrettait qu'une chose en cet instant.... C'est que si jamais son coup de poker marchait, elle ne serait pas là pour voir le moment où Kahel irait demander des comptes à Nydelia, et que cette dernière lui apprendrait alors qu'il s'est fait avoir par la jeune vampire ! Sur ce, après lui avoir laissé à peine quelques seconde pour assimiler la nouvelle, elle enchaîna.

-Loin de moi l'idée de sous-entendre que vous êtes repoussant, mais je ne suis pas très friande des baisers donnés sans conviction..... Et qui plus est, je suis sûr que cela ne vous dérangera pas, surtout vis à vis de votre femme. Ce serait idiot de briser un couple pour un jeu. Je suis donc disposée à vous accordez une faveur, pour peu que vous restiez dans le réalisable à mon niveau.


Yuli n'avait pas loupé l'alliance que Kahel portait. Ainsi cet homme était marié, cela pouvait expliqué pourquoi il n'avait pas céder à son charisme et la tentation qu'elle représentait. Bon d'accord, elle ne s'était pas non plus foulée pour le séduire, mais en même temps elle n'en avait pas envie pour l'instant. Chess lui semblait plutôt satisfait. Déjà cet homme était une connaissance d'une connaissance de sa jeune maîtresse, ensuite il ne semblait pas hostile, et surtout il ne réclamait pas le baiser. A partir de là, pour le moment le gardien félin n'en demandait pas plus. Pendant ce temps, Yulenka fixait Kahel droit dans les yeux, scrutait son regard et ses réactions de ses iris saphirs. La moindre réaction de sa part, même aussi insignifiante soit-elle serait observée et analysée pour essayer d'en apprendre plus sur lui. Surtout qu'après y avoir réfléchit, il ne devait pas savoir grand chose sur, puisque Nydelia elle même n'en savait pas tellement sur son compte. En tout cas, il ne pouvait pas en savoir plus que sa reine.
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Jeu 27 Déc 2012, 01:39


Hope, confinée dans les bras de Jack, parvint à dégager ses mains, et souriait d'un air amer. Et oui, elle était tombée sur un bien vilain petit vagabond, qui prenait plaisir à la rendre chèvre ce soir. Ceci dit, il ne tenait plus à l’embarrasser davantage, car il était en proie à l'hésitation. Cette fille, prisonnière de sa douce mais ferme étreinte, au visage angélique offert, n'avait-il pas envie, finalement, de l'embrasser comme il se devait ?
Hope débita une tirade qui valut à Jack de se concentrer sur autre chose un instant. Elle disait le trouver incroyable -c'était bien la première fois qu'on lui disait une chose pareille, il en était presque flatté. Presque, car à en juger par l'air dépassé de la jeune Rehla, ce n'était pas exactement ce que l'on appelait communément un compliment. Mais elle admirait son zèle à l'humilier en la prenant à son propre jeu. Jack ferma les yeux, et étouffa un rire dans un souffle discret. Lui, humilier cette Lectrice d’Étoiles ? Elle devait être fière d'elle, et peut-être un peu orgueilleuse. Elle avait raison : sans ces deux traits de caractère, comment avoir de la crédibilité aux yeux des autres ? Mademoiselle Hope Kuhshi commençait à lui plaire sévèrement.

Puis le silence s'installa entre eux, pour n'en plus bouger. Aucun son ne parvenait plus aux oreilles de Jack. Il devait avoir un coup de mou, mais à l'évidence quelque chose clochait. Il se sentait comme happé par le regard si poignant et profond de sa victime, qu'il n'avait toujours pas relâché. Voilà que c'était lui qui se faisait avoir à présent ? Quelque part en lui, une voix lui insufflait de se pencher, et de faire ce qu'il n'avait pas fait il y avait de cela quelques instants à peine. Cette petite voix n'était cependant certainement pas celle de Wendy, qui jurait dans son coin, outrée par l'attitude de Jack, et de cette fille.
Cette fille... Elle était douce et amère à la fois. Comme du café fraîchement moulu, qui brûle la gorge le matin, mais qui maintient éveillé toute la journée, et permet de garder la tête haute. Qui dégage une odeur familière, et rassurante, aux arômes délicats et variés. Hope évoquait tout ce panel à l'humble vagabond qui avait perdu alors toute sa verve. A cet instant précis, elle souriait chaleureusement, son expression en était toute changée.

Elle l'embrassa. Sans crier gare, les mains simplement posées sur le visage d'albâtre du blondin. Lui, fut fort agréablement surpris, et s'abandonna à cette étreinte qu'il n'avait plus connu depuis quelques années. Cela lui parut si doux, et si soudain, qu'il en laissa retomber ses bras autour des hanches de la jeune femme. Elle, s'accrochait à sa chevelure blonde mal coiffée. Ils s'enlaçaient, et s'embrassaient doucement sous la noirceur du ciel, au cœur d'un discret labyrinthe. On aurait dit un jeune couple timoré, qui s'ébattait en silence à l'abri des regards indiscrets. Jack se sentait totalement désarmé sous cette charmante initiative de Hope, et ne boudait pas son plaisir. Pour l'heure, il s'agissait d'un simple baiser bien sage. Y aurait-il une suite ? Il l'ignorait, mais son cœur battait douloureusement dans sa poitrine. C'était une sensation nouvelle pour lui. Comme si une petite fleur naissait, quelque part... et qu'elle portait le nom de Hope.

Ils se séparèrent doucement, comme s'il était convenu que cela arrive en cet instant là uniquement, et d'un commun accord. Hope tremblait un peu, et Jack ne savait plus où se mettre. Il était beaucoup moins triomphal qu'auparavant... C'était dérisoire. Un craquement sec retentit, Hope recula vivement et tomba sur le sol. Jack leva les yeux, et vit Wendy avec les deux morceaux de brindille dans les bras. Elle faisait un grand sourire faussement gêné. La petite garce, elle l'avait fait exprès. Hope déclara qu'il n'y avait plus qu'à attendre que le chemin doré fasse son apparition... Ah oui, il l'avait oubliée, cette histoire-là. Jack s'éclaircit la gorge, et tendit sa main vers Hope, pour l'aider à se relever. Voilà, il n'y avait en effet plus qu'à attendre le chemin de la sortie. Il se gratta la nuque, en regardant le ciel d'un air distrait. Le pauvre vagabond avait été désarmé par cette jolie Rehla, en une minute à peine. Wendy riait jaune, de son côté.

Jack attendit pendant trente secondes, puis pendant deux minutes... Et rien ne se produisit. La gêné véritable commençait à le gagner. Que se passait-il ? Pourquoi ce stupide chemin doré n'apparaissait-il pas ? Le labyrinthe ne pouvait tout de même pas connaître de dysfonctionnement, et ils n'avaient pas fait semblant de s'embrasser. Qu'est-ce qui arrivait ? Il jeta un œil vers Wendy, qui haussa les épaules, d'un air un peu dépassé. Jack soupira, et retourna face à Hope, après avoir fait quelques pas, en avant, en arrière, comme un homme stressé par un futur entretien d'embauche. Il se plongea de nouveau dans ses yeux, et affichait toute l'incompréhension du monde. Ce maître de maison aurait-il menti en énonçant les règles de son jeu ?

« Je ne saisis pas, Hope... » dit-il simplement.

Sur ces mots, Jack s'empara doucement du menton de la jeune fille, et vint l'embrasser de nouveau. Il en avait terriblement envie, et le fait d'agir lui procurait une remarquable sensation d'envol. Cependant, il ne s'agissait pas cette fois-ci d'un baiser semblable à une caresse éphémère. Ce baiser se voulait passionné, et franc, signe du désir que Jack éprouvait en cet instant. Oui, Hope était ce qui l'attirait, depuis le début de cette soirée étrange. N'était-il pas en train de rêver d'ailleurs ? Qu'importait, c'était tout bonnement divin. Il aimait ce contact, plus que tout ce qu'il avait bien pu tenter les dernières fois... Un baiser si langoureux éveillait en lui de plus en plus cette petite fleur qui semblait lui nouer la poitrine. Jack enlaçait de nouveau sa compagne par la taille, mais l'une de ses mains était monté dans le creux de la nuque de sa belle de nuit. Il en oublia presque jusqu'à son nom, l'endroit où il se trouvait, et qui l'accompagnait. Ne comptait plus que cette ravissante Rehla qu'il prenait un plaisir fou à embrasser. Il révélait une âme passionnée, d'amoureux furtif qui jamais ne s'était dévoilée.

Au bout de ces quelques instants de pur plaisir, il relâcha Hope en douceur... Et remarquait à peine la route dorée qui se dessinait derrière lui.

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Jeu 27 Déc 2012, 13:58

Niahm ne connaissait rien à l'amour et aux sentiments amoureux. Sa quête l'avait coupé de tout cela et depuis elle n'y avait pas repensé. Elle avait autre chose à faire et batifoler n'était pas vraiment son objectif. Néanmoins la jeune femme pouvait comprendre qu'un baiser était quelque chose d'important pour les autres. Elle était capable de saisir cette émotion, de l'analyser et de l'intégrer. Même si elle ne la ressentait pas elle même et qu'elle se trouvait très détaché de cela elle pouvait comprendre. Ce qu'elle comprenait à l'instant c'est que le jeune homme en face d'elle y attachait de l'importance, une réelle signification bien trop profonde pour que l'on puisse jouer avec si facilement. Oui elle pouvait comprendre mais pas ressentir. Bien elle savait donc ce qu'il lui fallait répondre.

"Vous semblez être un romantique Ruka Tanuma."

Oui en effet c'est ce que semblait être cet inconnu. Un romantique tout vêtu de noir et cherchant à la préserver. Une telle galanterie était plaisante, même pour la jeune femme qui l'interprétait comme une marque de sympathie, une invitation à ne pas avoir peur de lui. Jamais elle ne serait aller plus loin dans son interprétation elle était devenu aveugle à ce genre d'émotion et d'élucubration. Ses rêves de jeune fille de trouver le grand amour était loin derrière elle, enfouit avec cette part de sa personnalité qui était morte cette nuit là, la nuit ou elle avait décidé de changer de vie.

"Je n'ai point de préférence. Vous me flattez en me traitant ainsi et je vous en suis reconnaissante. Il me semble que nous n'accordons pas la même importance à ce geste qui vous semble à vous si intime et pour moi si pragmatique."

Oui c'était certainement là que ce plaçait la divergence entre les deux. D'un côté la jeune femme que tout romantisme avait quitté et de l'autre un jeune l'homme qui semblait l'incarner par sa douceur et sa prévenance. Un débat entre les deux sur le sujet aurait certainement été intéressant et surtout très long. Mais pour le moment Niahm voulait simplement sortir d'ici et non pas pousser plus loin la causette avec un inconnu, aussi poli soit-il.

"De votre côté Ruka Tanuma ne vous dénigrez pas non plus en vous pensant indigne de recevoir un baiser de ma part ? Cependant je vois bien que tout cela vous tient à coeur. Cela vous soulagerait il que je garde mes lèvres pour moi et un service pour vous ?"

Voila il s'agissait certainement de la meilleure solution. Décidant de lui sourire pour lui montrer que toute cette histoire ne lui tenait pas vraiment à coeur, Niahm passa à la problématique suivante, celle de la danse.

"Je vous dois la première danse il me semble. Sachez que je suis une piètre danseuse et que je compterai sur vous pour me guider. Ensuite je vous laisserai tranquille et libre de vous amuser avec les autres convives, Ruka... De votre côté vous pouvez m'appeler Niahm"

La chamane comptait pas importuner cet homme bien longtemps, aussi aimable et de bonne compagnie fut il. Juste le temps de remplir ses obligations et elle le laisserait pour ensuite continuer son enquête. Après tout, c'était bien pour cela qu'elle était ici non ? Hésitant un moment à interroger le jeune homme, elle décida de se taire. Elle aurait tout le temps pour cela durant la danse.

De son côté Caleb s'ennuyait ferme. Toujours juché sur les remparts du château il n'avait pas bougé depuis le début du jeu. Observant les convives sans se faire voir d'eux, le démon commençait à perdre patience. La seule chose qui l'empêchait d'intervenir et d'aller mettre un peu d'ambiance dans la fête c'était la présence de temps de vampire. Beurk, il n'aimait décidément pas les vampires. Il n'entrerait dans leur demeure que si sa chamane l'appelait, alors seulement à cet instant il consentirait à poser un pied spectrale dans cette immonde résidence. Néanmoins en ce moment sa curiosité le démangeait. Il sentait que quelque chose se passait tout près de Niahm, mais quoi il n'en n'avait pas la moindre idée. Dommage, il aurait bien aimé savoir...
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Jeu 27 Déc 2012, 16:51

Absynthe sautillait partout en riant. Zarig, dans sa tête, ne cessait de lui répéter de se calmer. « On va se faire repérer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire si tu n'arrête pas de jouer à l'enfant ! » La jeune femme l'ignorait – comme toujours – royalement et continuait à courir dans tous les sens. Le petit fenec abandonna rapidement la partie, se contentant d'indiquer à son amie la marche à suivre. La sirène était surexcitée et ne rêvait que de se faire trouver, mais dès qu'un homme apparaissait dans son champ de vision, elle éclatait de rire et se cachait contre la haie la plus proche. Ce jeu était tout bonnement extraordinaire. Le marié avait eut là une idée de génie et Absynthe se trouvait dans son élément à parcourir le labyrinthe en long et en large. Son côté enfantin ressortait dans ces moments et sa curiosité devenait maladive. Elle qui avait vécu de longues années sous l'océan s'émerveillait de choses totalement futiles et simples sur la terre ferme. Certains trouvaient cela adorable et honorable et partageaient avec joie leur savoir avec cette jeune fille tellement souriante. D'autres la jugeaient trop excentrique et ne comprenaient pas sa soif de connaissance d'un monde qu'ils considéraient comme trop sombre. Certes, la sirène avait déjà eut à combattre les ténèbres mais pour elle le Mal n'était qu'une infime partie de ce monde.

Absynthe termina sa course dans une haie qui sa matérialisa devant elle. Elle récolta quelques égratignures mais n'y prêta aucune attention, se concentrant pour rester invisible aux yeux des curieux encore libres qui traînaient dans les environs. Elle avait un désavantage sur les autres, ne pouvant pas les entendre arriver. Seuls les mots paniqués ou exaspérés de son ami à poils lui parvenaient toutes les minutes dans la tête. La jeune femme ne s'énervait pas facilement, mais lorsque c'était le cas, Zarig se taisait et la suivait la queue entre les pattes, penaud. Et c'était le moment. Après s'être mangé plusieurs haies surprises, les nerfs de la sirène étaient à bout et elle profita d'une bourrasque puissante pour se retourner et hurler à son fenec « de se taire immédiatement sinon elle l'étripait sur place »... D'abord surpris et choqué, le petit animal finit par devenir aussi muet que sa maîtresse et trottina docilement derrière elle en silence.

Le Jeu prenait une tournure de plus en plus stressante... Aby croisait de nombreux couples, certains heureux de s'être trouvés, d'autres beaucoup moins. La jeune femme commençait à se dire qu'elle finirait complétement seule... Elle s'affala dans un coin et fit la moue. Zarig, qui pour une fois se montra protecteur et câlin, vint se blottir tout contre en couinant avant de lui lécher le visage. « Heureusement que tu es là mon petit Zarig... L'homme de ma vie » Elle pouffa et l'animal lui envoya un autre baiser. Il savait combien sa maîtresse avait besoin d'amour... Elle avait déjà tant souffert... Il ne voulait plus la voir peinée et ferait tout pour que cela n'arrive plus...
La nuit était fraîche et les bras nus de la demoiselle lui arrachèrent un frisson. Elle s'enroula sur elle-même et grelotta un moment. Sans s'en rendre compte, elle ferma les yeux et se perdit dans son silence permanent. Ainsi, plus rien n'existait que le noir. Un monde d'ombres qu'elle supportait depuis toujours... mais qui parfois était si difficile à vivre. Aucun son, juste son, aucun mot. Juste le noir, si profond. Le néant. Absynthe l'aimait par moment. Il lui permettait de rêver, de tout imaginer, ce qu'elle désirait, sans contrainte, sans aucune influence extérieur. Mais en cet instant, elle ne voulait que de retrouver ce que la Vie lui avait volé.

Des larmes coulaient sur ses joues, traçant des sillons de lumière reflétant les rayons de l'astre nocturne. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, son regard – la seule chose qu'il lui restait pour palper ce monde – se posa sur les prunelles divines. Le Soleil et la Lune se tenaient devant elle. La sirène pencha la tête sur le côté comme pour observer sous un autre angle cette étrange vision. La voix de Zarig résonna alors dans sa tête, chuchotant. « Absynthe, que fais-tu ? C'est un homme ! Tu viens d'être trouvée ! Relève toi au lieu de le regarder comme un idiot ! » La jeune femme ouvrit de grands yeux et un large sourire se dessina sur son visage. Elle se leva en un instant et la minute d'après, elle se trouvait pendue au coup du jeune galant qui venait de lui offrir la joie de se voir découverte.

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Jeu 27 Déc 2012, 20:47

Zéleph sourit gentiment, Lison avait raison, c’était l’emmerdeuse la plus insupportable qu’il n’avait jamais croisé dans sa vie, et c’était peut dire, mais elle était pourtant son amie la plus proche, lui le plus râleurs de tous les hommes. Peut-être c’était-ils bien trouver au fond. Il la supportait et elle aussi. Même si il l’avait souvent fuit durant leurs longs années d’amitié, mais elle lui avait pourtant belle et bien manquer. Elle était le dernier lien qui le tenait à son amour perdu et même si cela le faisait souffrir, il en était égalent étrangement heureux. C’était comme si ses cauchemar ne devenait que de simple souvenir, comme si son ancienne vie arrêter de s’effacer avec le temps, comme si il pouvait retourner en arrière. Le plus douloureux était quand il réaliser que tout cela n’était qu’un vulgaire mirage et qu’il ne ferait que sentir que plus la douleur l’abattre. Peu importait, le réprouvé posa sa main sur celle de Lison, poser sur sa poitrine. Lison et ses drôle de façons, l’avait toujours amusé, ou bien renfermer, mais après ce qu’il venait de vivre elle pouvait bien l’embêter avec sa manière bien à elle de lui montrer son affection, il s’en fichait.
« Tu auras toujours besoin de moi on dirait... »
Le roi fronça légèrement les sourcils. Elle avait l’air bien pensive. Bien sûr elle avait raison, il avait si souvent dérivé et elle lui était souvent apparut comme son ange gardien, stoppant la tempête pour lui permettre de retourner naviguer sur une mer calme.
« même le hasard te pousse tout le temps vers moi dans les mauvais moments »
Des penser bien négative. Est-ce qu’elle allait bien ? Cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas vue, pas même depuis qu’il était roi. C’était à peine si ils c’étaient écrit et pourtant c’était comme si ils ne c’étaient jamais quitter, du moins c’était ce qu’il ressentait.
« Je préfère ça que l’inverse. »
C’était vrais, il préférait lui être malheureux que voir son amie venir un jour as a pore car il lui était arrivé un malheur. Elle l’avait déjà fait une fois et d’ailleurs il l’avait accompagné rencontré son frère. Il serait toujours là pour l’orisha. Elle était spéciale pour le réprouvé. Ce fut à ce moment qu’il senti une légère chaleur et l’étrange désir de la serré plus fort contre lui. Son regard baissa, effleurant quelque seconde ses lèvres. Elle avait était son amante, c’était aussi vrais, mais il ne se souvenait pas l’avoir désiré de puis tout ce temps, peut être que la distance le lui avait fait oublier ? Non impossible, ce désiré tait bien trop fort et soudain. Lison ce recula brusquement. Le froid de la nuit le gagna alors à nouveau, ne laissant le désir s’évaporé comme il était venu.
« Oups, pardon... »
C’était elle ? Zéleph la fixa étrangement avant de sourire amuser. Il avait toujours su qu’il lui faisait un certain effet. Lison n’était pas une femme fidèle et elle aimer les hommes, lui en particulier. En réalité leurs relations avaient débuté comme cela, d’une façon assez naturel pour dire vrais, mais avec le temps Zéleph avait réalisé que ce genre d’amitié améliorait ne serait que nocif pour eux, cela les détruirait et il tenait bien trop à elle pour céder sur quoi que ce soit de ce genre, a part si elle tricher avec son pouvoir, bien sûr …
« Bon, c'est pas tout, mais je crois que tu me dois un bisou, nan ? »
« Tu ne perds pas le nord toi. »
Zéleph ce moqua gentiment. C’était un baiser ou un service, mais il ne voyait pas ce qu’il pouvait bien demander à Lison comme service. Puis si elle choisissait le baiser, il s’en fichait, ce n’était pas comme si il ne l’avait jamais embrassé, cela leurs rappellerait de bons souvenirs. S’aprochant d’elle pour réduire l’écart qui exister entre eux, il était prêt à exaucé son veux quand il réalisa soudain.
« Attend ! On va devoir danser. »
Ce fut comme une révélation, un coup de massue. Le visage du roi ce tordit en une grimace qui montré son plaisir à ce montré dans ce genre de posture. Ce fut à ce moment que son esprit rusa cette règle du jeu. S’il trichait un peu ça ne serait que justice vue ce que ce labyrinthe lui avait fait subir.
« Si je te demande un service cela t’irait ? Je ne veux pas danser, je ne sais même pas comment on fait. »
Impatient comme il était, il n’avait jamais pu trouver le sang-froid d’apprendre et puis c’était quelque chose de bien trop féminin pour lui. Oui cela lui avait plu au mariage des déchus, mais c’était bien diffèrent puise que grâce à leurs masque il avait su danser comme si il avait appris a le faire avant même de savoir marcher. Zéleph prit alors le partit de faire du chantage, il était sûr que ça marcherait.
« Si on ne danse pas, je t’embrasserait. »
C’était sa seul condition et il était dur en affaire.

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Ven 28 Déc 2012, 00:57

Cocoon commençait sérieusement à s'énerver, tout seul dans ce fichu dédale. D'accord, voler était de l'anti-jeu, mais si ça ne tenait qu'à lui, il aurait déjà déployé ses ailes durement acquises. Mais il ne pouvait pas, et ne voulait pas. C'était le jeu.
Soupirant, il se gratta l'arrière de la tête, et continua son parcours, espérant trouver la sortie à chaque coin de haie. Il croisa alors d'autres couple, s'apercevant au fur et à mesure que le ciel s'assombrissait un peu. Un énorme brouhaha s'élevait de toute façon de tous ces murs, mais aucune voix n'était assez distincte, pour pouvoir s'en approcher le plus possible. Des fois, quelques rires s'en détachaient, sans plus.

Continuant encore sur quelques mètres, il sentit le vent s'engouffrer dans ses vêtements, accompagné d'une voix. Mais celle ci se tut rapidement. Avait-il seulement rêvé ? Pourtant, la voix était belle et bien présente, en même temps que le bruit du vent. Haussant les épaules, et essayant d'avoir l'air moins maussade, mais il commençait à ne plus croiser personne. Peut être était-ce la sortie ? Pressant le pas, il s'aperçut que la dite sortie ne soit qu'en fait un carrefour, d'où il arriva à capter une présence. Une petite présence faible, en boule quelque part plus loin. Il ne savait pas si c'était un être humain ou un animal -il n'avait pas franchement cherché à le savoir-, il suivait juste le chemin qui le menait vers cette âme. Dans sa tête, cela pouvait être tout sauf une femme. Mais quand il se présenta, la présence semblait avoir les cheveux longs, le corps fin, la peau blanche, les mains allongées, soignées... D'un coup d'œil alors très observateur, il en conclu qu'il avait -enfin- trouvé une personne du sexe opposé. Alors qu'il l'observait, de manière à l'évaluer, celle ci releva rapidement la tête. Ne s'y attendant pas, il ne pu s'empêcher de continuer à la fixer.

La jeune femme se leva rapidement, un sourire large comme une tranche de pastèque, greffé à son visage. Il n'eut pas le temps de souffler trois mots, que cette dernière se jeta sur lui, s'accrochant à son cou, visiblement heureuse d'avoir trouvé un homme. Par réflexe, il l'attrapa par la taille, et de ce fait la souleva légèrement du sol. D'accord, il n'était pas du genre très tact, mais là, dans son cas précis, il était difficile de faire autrement, alors elle avait de bonnes raisons maintenant de s'accrocher à lui. Etrangement il la trouvait minuscule, mais ça ne le dérangea nullement.
Une fois tout ce petit monde calmé, sa voix rauque se fit entendre :

-Eh bien, je ne pensais pas trouver quelqu'un de si tôt... Moi qui cherchait la sortie.


Oui, il était très bien tombé. Il préférait cette femme à la sortie. C'est qu'elle avait son petit charme la demoiselle...
Passant une main dans ses cheveux il rajouta :

-Je m'appelle Cocoon. Alors, un baiser ou un service ?


D'après ce qu'il avait compris au discours, ils avaient droit à l'un des deux, officiellement. Officieusement, Cocoon se doutait qu'il pouvait bien se passer ce qu'ils voulaient. Il essaya alors de ne pas être trop abrupt dans ses paroles, ou ses phrases, se demandant si son ton n'allait pas être mal interprété. En même temps, vu son attitude sereine, ça aurait malvenu de croire qu'il était nuisible ce soir là. D'ailleurs, en observant la jeune femme, il se rendit compte que son sourire l'avait mit rapidement en confiance, et il ne se sentit pas mal à l'aise. Mais peut être allait-elle seulement l'embrasser et partir en courant ? Car après tout, rien n'était précisé sur le fait qu'ils doivent repartir ensemble... Si ?
L'orisha n'avait encore pas dû écouter, et il regrettait tout à coup Lison. Au moins elle, elle aurait pu lui répetter les règles. Evacuant tout cela de se tête, il se concentra un instant sur le vent.
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