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Jeu 20 Déc 2012, 16:16

Cocoon avait eu peu de répit depuis un moment, et il essayait de se reposer chaque nuit, de manière à guérir de ses blessures suite à l'attaque des derniers vampires, mais Hasnna veillait au grain. Elle venait le réveiller à l'aube, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, il dormait après l'avoir porté à l'école. Il repensa parfois à Lison, parfois à Oëna, rien n'était vraiment calé dans sa tête, et son esprit était encore pas mal embrumé.
Un matin, la voix d'Hasnna retentit dans la demeure :

-PAPAAA ! COURRIEEEER !


Il se crispa dans son lit, ne s'entendant pas à autant de bruit dès que le soleil fut levé. Qu'avait-il fait hier déjà ? Ah oui, il avait dormi toute la journée et toute la nuit. Hum...
La tête totalement dans les nuages -à défaut d'ailleurs-, il descendit les escaliers en sous vêtements. Il aperçut Hasnna, qui tenait une enveloppe, toute fière. La prenant, il regarda l'enveloppe blanche, avec son nom et son adresse. A l'intérieur une belle carte ornementée de dorures était destinée à... Lison. Il frotta ses yeux puis la lu. Ainsi c'était une invitation au mariage d'une grande famille de vampire, et sa supérieure en chef était convoquée. Mais pourquoi lui avoir envoyé la carte avec le nom de son chef ? Pourtant ce n'était pas une erreur d'adresse vu qu'il y avait bien son nom sur l'enveloppe immaculée. Mais lorsqu'il retourna le carton, il vit un mot manuscrit lui qui lui était destinée. L'orishala lui avait demandé de se joindre à elle. Il allait l'accompagner ? Cocoon se mit à sourire, posant tous les papiers sur une table, et attendit le jour J avec une certaine impatience.


L'évènement était arrivé, la cérémonie allait commencer, et il se devait d'être là. Se préparant, il se vêtit seulement de son débardeur, son pantalon et ses chaussures noires, ne prenant pas la peine d'arnacher ses armes, ni même ses gants. Il préférait d'ailleurs ne pas vraiment les avoir, s'il devait à nouveau entrer en contact avec Lison, d'une quelconque manière. La rejoignant à un endroit particulier, ils allèrent ensemble au grand château, en silence, ne parlant pas -du moins pas avec des mots-. Une fois les grilles passées, Cocoon admira la bâtisse, les jardins, bref, la magnificence des lieux qui se profilait devant lui. Ses pas le dirigèrent à un endroit, automatiquement, comme s'il connaissait le lieu depuis toujours. Inconsciemment -ou peut être pas-, lui et la jeune femme marchait côte à côte, dans une infime proximité, dans une certaine complicité, toujours silencieuse, seulement coupé de regards entendus. C'était comme ça. Ils n'étaient pas bavards entre eux, mais se comprenaient tellement bien autrement.

Lorsque le discours du type fut fini, les filles devaient se séparer des garçons. Ainsi ils entreraient séparément dans le labyrinthe... Il l'observa un instant, constatant qu'elle avait l'air torturé et mal à l'aise. Mais celle-ci se hissa sur la pointe des pieds, alors qu'il se baissa, collant leur joue l'une à l'autre. Les mots de Lison eu l'effet d'une brise glaciale, se transformant en une onde de chaleur, qui parcouru son corps. L'orisha se mordit la lèvre inférieure, lança un regard sur la droite, regrettant tout à coup de ne pas être seul avec elle, lui faisant comprendre que si ça ne tenait que de lui, il ne s'arrêterait pas à un baiser. Se reprenant, il la vit partir vers l'entrée, alors qu'il resta là avec les autres gars. Ils n'étaient pas nombreux par rapport aux femmes, alors il trouverait peut être une charmante jeune femme à qui faire plaisir.

Une fois entré dans le dédale, il se demanda si seulement il pourrait en sortir un jour. Même s'ils n'étaient que peu de gars, il croisa ses confrères quelque fois, sans pour autant s'arrêter pour leur parler. Mais lui il voulait trouver une jeune femme, il ne savait pas laquelle, il n'en connaissait surement aucune de celles qui étaient là, alors après tout laissons faire le destin ?

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Jeu 20 Déc 2012, 16:20

    - Un mariage ? C'est une blague ? Dis moi que c'est une blague Yurei...


Il ne me le dit pas. Ce n'en était pas une. Je ne savais pas qui de nous deu allait le plus s'amuser, mais il fallait bien que je lui fasse plaisir de temps en temps. Ainsi, je pris cette fois un costume pour rester plus classique. Il me seyait à merveille et je ne pus m'empêcher de me regarder dans la glace. Mon corps était parfait pour ces quelques pièces de tissus simplement superposées. Il y avait un pantalon noir classique avec des chaussures de couleur semblable. Quant au haut, une chemise blanche, une cravate qui tirait sur le violet et un veston noir me paraient. Mon écharpe violette n'avait pas encore rejoint le placard et venait poser la touche finale sur cette tenue. Une passe de la main et une fleur vint s'attacher à ma poche, j'étais fin prêt. Yurei me regarda et me sourit :

    - Mais quelle élégance ! Tu vois que tu peux faire un effort quand tu veux, on va s'amuser je te dis !


Je ne pris pas la peine de lui répondre, mais m'en allai quand même. Après tout cela aurait pu être amusant.

La réception devait avoir lieu au château Malkavian au jour descendant, j'avais donc le temps de trouver un moyen de m'y rendre. Je pris la résolution de déposer mon réceptacle dans une charrette qui s'en allait vers la ville entourant ma destination. Le trajet me parut long, mais il n'en était rien. Peut-être était-ce parce que Yurei devenait agaçant. Ce petit bonhomme m'avait quand même empêché de longues soirées de solitude. En effet, lorsque je vivais seul, sans mon frère ni ma fiancée, je ne parlais pas souvent aux gens lors de la nuit venue si je me décidais à dormir. Il m'avait donc fait rire, pleurer de rire ou rire de pleurer. Il avait été ma petite soupape qui m'avait empêché de sombrer dans la dépression ou dans la folie, chose que je n'imaginais même plus à l'heure actuelle ! Grâce à qui ? Grâce à ceux qui m'aimaient maintenant. Je n'avais pas prévenue Céles pour ce mariage, mais ce n'était pas méchant. Je ne voulais pas lui imposer toutes les réunions auquel je commençai à m'amuser, elle n'allait pas forcément apprécier cela.

J'arrivai au crépuscule aux abords de la ville du château et sous le regard ébahi du conducteur, je sortis tranquillement pour m'en aller à la réception.

Je vis alors un homme qui était apparemment un haut dirigeant vampire. Ce dernier nous expliqua les tenants et les aboutissants de sa fête qui était...spéciale malgré tout ! Lorsque j'appris cela, je trouvai ce jeu amusant et, sans volonté de blesser mon orine, je me dis que cela était un jeu et non une coucherie ou autre adultère volontaire. C'est ainsi qu'après une dizaine de minutes je fus lâché dans le labyrinthe. En tant que chasseur.

Ce labyrinthe était inquiétant, en fait il était entre le sombre et le clair, entre le beau et le décrépi et j'avais bien du mal à le définir correctement ! Lorsque je marchais vers un endroit qui m'inspirait il me bloquait le passage et lorsque j'essayais de le forcer, il m'entourait de feuille pendant de longues minutes comme pour se moquer de moi.


    * Reprend toi Kazu ! Ce n'est qu'un labyrinthe, il ne peut rien te faire, il n'est pas vivant.

Soudainement j'entendis un craquement, une branche qui craquait. Sans réfléchir je me précipitai dans la direction de ce bruit, mais ne vis qu'une forme détaler dans un angle. Je me dépêchai, allongeant légèrement les jambes pour rattraper cette possible proie et victoire. J'entendis alors une voix, une voix de défi, une voix de menace presque, puis à peine quelques secondes après, j'entendis des pas précipités. Ma proie était repartie. Je la poursuivis encore et encore, tournant le plus vite possible jusqu'à ce que je prenne la décision de me transformer en un loup pour me mouvoir plus rapidement. Un loup était discret et agile, ce serait parfait. Ainsi je me dépêchai pour finalement la voir se rapprocher. Je lui sautai dessus en prenant soin de remplacer mon corps animal par le mien puis lui dis :

    - Je vous ai eu ma belle. M'offrez-vous ce baiser ?


Elle était assez fine et aux cheveux ébènes. Avais-je gagné ?

HRP : En gros, je suis arrivé, entré, trouvé Ophalee et l'ai attrapé ^^ Ophalee dis moi si tu trouves que j'ai été trop dirigiste ^^'
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Jeu 20 Déc 2012, 17:29



¤¤
« Je voulais juste te dire ces trois mots maudits... »


Edelwyn marchait dans le labyrinthe, le connaissant sur le bout des doigts, ne se sentant pas le moins du monde perdue dans cet endroit qu'elle avait parcouru des centaines de fois depuis qu'elle était arrivée au château Malkavian. Elle avait aimé se perdre dans ce dernier et ceci était justement la clef de tout. Lorsque le danger attaquait l'esprit, celui-ci paniquait, mais lorsque le plaisir était au rendez vous, alors peu importe le temps, peu importe le lieu, de nouveaux horizons s'ouvraient. Et, ici, entre ces murs de végétation, elle s'était toujours sentie en sécurité, seule, perdue sans l'être vraiment. Pourtant, ce soir, tout était différent et quelqu'un finirait par la trouver. Lui. Elle l'espérait en réalité et plus elle pensait à ce rêve, plus ses yeux pétillaient. Oh, elle avait imaginé tant de fois l'instant où elle se retrouverait en face de lui à visage découvert, l'instant où ses yeux rencontreraient les siens, où il prendrait pleine connaissance de son identité. Il était son plus grand fantasme, justement de par le fait qu'il était insaisissable, justement par le fait qu'elle avait promis de ne pas le toucher, de ne pas essayer. Et elle haïssait Mitsuko pour lui avoir susurrer la réponse de la question qu'elle lui avait posé au repère des magiciens. Elle aurait préféré que jamais elle ne lui avoue cette chose, jamais. Mais elle avait promis, et l'interdit n'en devenait que plus exquis. Jamais Edelwyn ne refusait de rêver, d'imaginer les mains de cet homme sur elle, ou tout simplement un jeu de regard, ses lèvres bougeant pour s'adresser à elle une première fois. Elle n'avait peur de rien, surtout pas de ce qu'elle ressentait.

Restant immobile, elle ferma les yeux, essayant de ressentir sa présence. Il avait dit qu'il viendrait, elle l'attendait donc. Et elle avait conscience que peu importe son mariage, peu importe les hommes qu'elle désirait, peu importe le reste, il était son unique rêve, l'homme qu'elle ne cesserait jamais d'aimer, bien malgré elle. Pourtant, elle ne lui demanderait jamais rien et elle aimait cette douce douleur qu'il faisait naître en elle sans le savoir. Il était comme un mirage, s'éloignant de plus en plus à chaque pas, mais apparaissant quand on s'y attendait le moins. Elle le ressentait, étrangement, comme s'il était ancré en elle, comme si, à force de l'observer, il avait fini par faire partie de son environnement. Elle sourit.
« Trouvée ». Ce n'était qu'un souffle, un murmure, mais ça suffit à la faire frissonner. C'était un rêve qui devenait réalité et ce moment était si précieux qu'elle ne souhaitait le gâcher pour rien au monde. Elle se retourna lentement, posant ses yeux dans les siens, lui faisant face comme s'il était un vieil ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Pourtant, elle sentit son cœur battre dans sa poitrine dès qu'elle le contempla.

« J'ai dans l'idée que peu importe la femme mariée qui se trouve en face de toi, tu prendras toujours un malin plaisir à aller à l'encontre des conventions. Et je ne te cache pas que ça m'arrange. »


Elle sourit, simplement, un brin de malice passant dans son regard. Edelwyn savait très bien que c'était peut-être la première et la dernière fois qu'ils se retrouvaient ainsi et elle préférait savoir être la cause de sa fuite plutôt que de chercher la raison de sa disparition future. Alors, elle finit par murmurer :


« Je t'aime. »


Elle rit, s'approchant un peu de lui tout en lui faisant signe de se taire. Il n'avait rien à répondre, elle se fichait de ce qu'il avait à dire de toute façon. La jeune mariée était loin d'être naïve, elle savait qu'elle se trouvait dans une impasse, elle savait que lui dire ça le ferait sans doute fuir. Mais peu lui importait puisqu'elle avait osé lui avouer ce que son reflet jamais ne murmurerait. Lui non plus. Elle finit par reprendre la parole :


« D'après les règles, deux choix s'offrent à toi à présent. Soit tu choisis le baiser, soit le service. Néanmoins, si tu optes pour le premier choix, je te préviens qu'il ne s'agira pas simplement de m'effleurer les lèvres, je veux un vrai baiser. Quant au deuxième choix, puisque je pense que tu le feras, saches que je ferai ce que tu voudras. »


A vrai dire, son regard en disait bien plus long que ses mots sur ce qu'elle pensait qu'il choisirait. Elle se recula légèrement, comme pour lui montrer que s'il l'avait trouvé, il ne l'avait en rien attrapé. Et, bien qu'elle ne le souhaite nullement, elle pouvait très partir en courant pour le semer.

Situation des participants :
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Jeu 20 Déc 2012, 21:19

Résumé:

Une forme se mouvait non loin d'elle alors elle fit en sorte d'optimiser la vitesse de sa course. Trop tard, on la rattrapa et pour l'individu ce fut de justesse puisque la fille avait failli prendre un autre détour et il l'aurait pu ainsi la perdre. Cette dite forme se changea, elle le sentit bien que cela fut brève. Le coup fut peut-être un peu trop léger pour que la bélua puisse être arrêtée par l'homme (ou la femme - elle ne savait pas encore). Néanmoins elle se retourna tout de même et vit un homme, à son plus grand malheur. Il portait une tenue bien élégante quoiqu'un peu froissée après une course. Un baiser ? Se demanda-t-elle. Non ! Elle allait faire mieux que ça bien que cela ne lui plaisait pas vraiment. L'homme put le voir lorsqu'il lui posa la question car elle avait un pli sur le front signe duquel elle ne savait pas vraiment quoi faire.

Comme d'un salut sans voix, elle inclina un peu la tête et subitement vint à tirer l'écharpe violette de l'homme. C'était contre ses principes, mais quand même ! Ce fut ainsi qu'elle déposa ses lèvres à la commissure de celle de cet homme. Ce baiser, ou plutôt bisous, ne dura pas plus de deux secondes car elle fit vite pour se retourner.

« J'avais bien trop peur qu'un souhait étrange me soit donné, j'espère que tu te contenteras de cela, homme ! »

Elle accentua sa phrase sur le dernier mot, lui rappelant qu'il n'était pour l'instant qu'un étranger. Ophalee avait toujours l'écharpe en main, le regardant dans les yeux comme si elle tentait de percer une couche épaisse qui parviendrait certainement à se ficeler. Les pupilles de la femme bougeaient rapidement sur ce fond bleu. Enfin elle le relâcha :

« J'espère pour toi que tu n'as pas un pied malhabile, je ne sais pas danser. »

Un soupir s'enfuit de sa bouche au moment où elle regarda le ciel étoilé ainsi que sa Lune.

« Elle est magnifique ce soir n'est ce pas ? »

Si il ne savait pas de quoi elle parlait, elle lui indiquait du bout de son nez et ses yeux reflétaient la forme généreuse de Phoebe.

« J'ai une autre question à te poser, qui es-tu ? »

Cette fois-ci, son regard se posa de nouveau sur ce visage de blondinet.

« Il est rare de voir un Soleil se promener sous la Lune. » Elle faisait bien sûr référence à sa chevelure. « Tu n'as donc pas l'air dans une bonne posture ! Me tromperai-je ? » À voir son visage, il ne devait pas non plus connaître les mariés et encore moins l'endroit !

Ophalee inclina sa tête sur le côté sans bouger et le regard toujours fixé. La pupille de ses yeux était encrée dans la vue de l'homme et cela pouvait devenir gênant car elle ne se souciait pas réellement d'un dérangement, non, Ophalee n'était pas comme ça. Elle aimait percer les secrets, les mystères et en particulier des personnes qui l'abordaient subitement. C'était peut-être précipité mais elle avait de quoi s'en faire puisqu'elle possédait des capacités que l'homme ignorait.

Comme si elle voulut lui couper toute initiative de prendre la parole, elle fit soudainement un volte-face :

« Désormais, Nous » elle prononça ce mot bien fort « devons trouver la sortie à ce maudit labyrinthe. Je n'ai jamais été très friande des casse-têtes. » Elle marchait et rajouta « Ah! Au fait, ne m'appelle plus "Ma belle" sinon je crains que tu ne doives subir durant le bal quelques coups de pied. Je ne suis pas de nature méchante mais énervée et je crains fort que ce lieu m'indispose. Garde donc tes politesses pour toi et ta femme. Je ne suis que ta future cavalière. » Son ton était un peu sec mais, même si l'on ne pouvait le voir, un sourire s'était glissé sur son visage.

Résumé:
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Jeu 20 Déc 2012, 21:57

    Le garçon dans lequel Kitsune avait foncé par mégarde avait l'air plus ou moins à l'aise, à en juger par sa mine quelque peu froissée mais qui se voulait souriante. La jeune femme laissa alors son visage fondre en une expression intriguée et surprise à la fois. C'était un peu comme s'il avait avalé quelque chose de dégoûtant à un dîner auquel il aurait été invité. Kitsune fut prise par une terrible envie de rire, aussi elle fit un très large sourire heureux à l'inconnu. Qu'est-ce qu'il avait pour tiere une tête pareille ?

    S'ensuivit un petit discours énoncé à voix très basse de la part de cet homme blond un peu étrange. Il prononçait chaque mot avec un tel soin qu'on aurait cru qu'il avait peut de les abîmer. La jeune Bélua l'écoutait attentivement, fort heureuse de s'être cognée contre un tel énergumène. Il déclara donc, qu'en vertu de son caractère, il n'était pas porté sur les baisers, et ne souhaitait pas agir de la sorte avec une très jeune fille. Il commença alors à présenter des excuses tandis que Kitsune lançais un regard curieux à Kota. Ce dernier dévisageait l'inconnu, et sa maîtresse vit à son comportement qu'il se méfiait. Ah, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose...

    Changement d'attitude : le jeune homme devint franchement bourru, et expéditif, sous les yeux plutôt passifs de Kitsune, qui attendait son tour pour en placer une. Il expliqua à la Renarde qu'il n'avait pas souhaité se retrouver dans ce labyrinthe, qu'il ne connaissait personne à part le Roi des Réprouvés -rien que cela ! Se dit Kitsune- et que le fait d'être tombé sur une adolescente en plus de ne pas aimer les jeux était chose désagréable pour lui. La question était : qu'allaient-ils faire à présent ?
    La jeune Reine s'approcha de lui, et leva vivement la main pour lui flanquer une pichenette sèche entre les deux yeux. Elle y avait ajouté une toute petite flamme pour que le tout soit plus chaleureux. Toujours positionnée telle les plus grands combattants (un bras en l'air et les jambes fléchies) elle afficha une mine au comble du vexé.

    « Une adolescente ? Sachez Monsieur que j'ai vingt ans ! Je ne suis pas si petite ! »

    Reprenant un semblant de dignité, elle se redressa subitement, et rejeta sa tresse rousse derrière son dos d'un geste large. Alors, récapitulons... Si Kota était dans une position de neutralité trop totale pour être infondée, cela signifiait qu'il était en proie à la méfiance. Conclusion, cet homme devait appartenir aux races Maléfiques des Terres du Yin et du Yang. Kitsune était au cœur de ce qui était Bénéfique, mais elle préférait constater par elle-même si ce râleur était foncièrement mauvais ou non. Elle faisait partie d'une communauté de personnes qui pensait que si les clichés et les racontars cessaient d'être aveuglément écoutés, grand nombre de conflits seraient résolus.

    « Mais rassurez-vous, fit-elle, d'une voix posée et gaie à la fois, je n'ai pas l'intention de vous réclamer un bisou non plus. Je n'ai jamais embrassé personne, et si cela devait arriver autant que cela se fasse avec un type que je connais déjà ! »

    Sur ces mots, elle tendit la main à son interlocuteur, poliment :

    « Et pour vous répondre, pourquoi ne pas se présenter ? Moi, c'est Kitsune Kiyushu. M.Clauswitz a eu la gentillesse de m'inviter, alors que je ne le connais ni d’Ève ni d'Adam moi non plus... Puis-je vous demander votre nom ? »

    Elle ponctua ses paroles d'un aimable sourire, et une fois qu'ils se furent serré la main, elle se gratta doucement la nuque, et se mit en quête de la réponse à cette énigme : comment sortir d'ici ?
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Jeu 20 Déc 2012, 22:07

Apparemment je n'étais pas tombée sur la plus facile, mais aujourd'hui je dictais les règles. Elle n'allait pas pouvoir faire tout ce qu'elle voulait. Elle me fit un bisou sur le coin de la lèvre, mais elle ne devait pas comprendre le mot baiser. Puis tout s'enchaîna sans vraiment me laisser le temps de réagir. Tout s'enchaîna. Elle me posa des questions, me montra la lune puis me parla de mon nom, de ma chevelure. Non je n'étais pas tombée sur la plus docile. Soudainement, alors qu'elle s'gitait pour trouver la sortie je mis mon doigt face à ses lèvres à la verticale. Mon doigt ne les touchait pas, ce plaisir réservé à Céles, mais elle lui intimait de se taire. Je m'appuyai contre un mur du labyrinthe en me levant et en m'époussetant. Je dis à ma nouvelle "amie" :

    - Ola ola, du calme ma belle !

    - Femme, tu ne connais donc pas le sens du mot baiser ? Je ne voulais pas de tes lèvres de toutes façons, elles sont réservées à quelqu'un qui te dépassent mille fois, mais tu es maintenant ma cavalière et tu me dois donc un service. Considère ce bisou comme un cadeau que tu m'as fait. Nous allons aller danser, mais sache que je n'oublie jamais une créance. Je saurai te retrouver, tu me dois quelque chose !


Je lui souris franchement et éclatai d'un rire cristallin. Puis le sujet de la danse fut abordé. Elle voulait que je sache danser, premier voeu. Nous allions savoir danser, mais pour cela tout le monde allait la voir. Je prendrai même le soin d'augmenter mon aura. A l'heure actuelle je pris même soin de faire de mon aura quelque chose de séduisant, d'intriguant et d'inquiétant à la fois. Ce fut la lune qu'elle me montra ensuite. Sans transition.

    - Magnifique en effet. Magnifique, mais elle n'est rien face à ce que chacun va devenir.

Je lui souris, toujours mystérieusement. Elle avait continué et je devais chaque fois m'imposer pour répondre à ses questions. Je pus rattraper son rythme.


    - Qui suis-je ? Tu me demandes qui je suis. On ne demande pas le prénom de quelqu'un avant d'avoir donné le sien. Question d'étiquette vois-tu ? Ainsi j'attends ta réponse. Quel est ton nom femme ? Quant au soleil, il se balade en même temps que la nuit noire. Paradoxe ?


Je la regardai dans les yeux en faisant référence à ses cheveux d'ébène. Tu ne veux pas que je t'appelle ma belle et bien soit.

Premier voeu, pensais-je tranquillement en moi. Elle ne le savait pas, mais le contrat était maintenant signé par les deux parties. Je ne l'appellerai plus ma belle, mais femme alors. Elle m'avait appelé homme comme en me le crachant dans la face et je ne l'avais pas apprécié. Elle avait quitté mon regard pour se retourner et chercher la sortie. Je lui souris encore pour dire :

    - Non non non. Tu dois d'abord me promettre un service. Te rappelles-tu des paroles de notre hôte ? Lorsque le baiser aura été faite ou le service rendu - voire promis - le chemin doré apparaîtra.

J'attendis encore.

HRP : Kazu discute et provoque Ophalee. Il attend son servie ou sa promesse de service pour que le chemin apparaisse.
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Jeu 20 Déc 2012, 22:27

Attrape moi si tu peux... [Rp pour tous] - Page 3 597833Sanstitre1

Avançant calmement, je finis par entendre quelqu’un jurer dans une des allées voisines. Visiblement quelqu’un ne semblait pas content de ce qui lui était arrivé. J’avais alors tenté l’oreille pour essayer d’en savoir un peu plus, mais malheureusement, après qu’une voix féminine s’était fait entendre, l’homme semblait avoir commencé une course poursuite vu les bruits de pas que j’entendais. Ce qui n’était pas malin dans un labyrinthe. Mais bon, si j’avais bien compris, il c’était fait avoir pas une fille. Rares était les hommes qui aimait se retrouver dans de telle situation en faite.

Bon, ce n’était pas tout ça, mais si je voulais sortir d’ici, il fallait donc que je devienne un chasseur et pour trouver ma proie, il fallait donc que j’évite de rester sur place, ce qui diminuerait fortement mes chances. Essayant alors d’être attentif au moindre bruit, j’avoue avoir pensée un instant modifier mon apparence, ainsi les femmes ne se méfieront pas et ne fuiyeront pas en me voyant, mais les hommes non, plus, c’était une très mauvaise idée en fin de conte. Sinon j’avais aussi pensé prendre la voix des airs, mais quelque chose me disait que le labyrinthe ne m’aurait pas laissé sortir aussi facilement. Dommage, j’aurais pu rapidement trouvée une sortie. Mais il allait bien falloir jouer le jeu, surtout maintenant que j’y étais entrée.

Après quelque instant de marche, je fini pas croisée un couple, certainement fraichement formé, une jeune femme aux cheveux noirs et un homme aux cheveux blonds était en train de discutée, mais visiblement, la jeune fille ne semblait pas vraiment ravie de son partenaire. Bah en même temps c’était le jeu. Ne ne voulant pas les dérangées, je leur fis un signe de tête poli en en ayant murmurée un bien joué au jeune homme blond, avant de reprendre ma cour d’un pas beaucoup plus rapide, il ne fallait quand même pas que toutes les femmes sois prise quand même. Il fallait donc que je me dépêche.

Après quelque nouvelle minute de marche. Il finit par apercevoir des mèches bleues au bout d’un couloir, mais alors qu’il avait commencé à se diriger vers la demoiselle, des ronces apparurent pour l’empêcher de passer. Comme si ce n’était pas assez compliqué ainsi de trouver une femme, il fallait que le labyrinthe en rajoute une couche. Franchement il avait de drôle de gout ces vampires. Quoique, après tout ce n’était qu’une chasse, alors ce devait être assez normal. Mais bordel, pourquoi est-ce que ça devait être aussi compliqué ? Je ne voulais pas rester ici pendant des lunes.

Je finit donc par prendre un autre chemin, voulant essayée de me diriger vers la jeune fille que je venais d’apercevoir, bien sûr, il y avait peu de chance pour que ça marche, vus dans quoi je me trouvais, mais peut être qu’en en cherchant une, je ne finirais pas en trouvée un autre. Il allait juste falloir que je me montre extrêmement patient. Enfin, au moins ma présence ici aura évité qu’elle ne se fasse embrasser par une parfaite inconnue. Je ne sais pas si elle se serait laissé faire, certainement pas. Mais avec cette histoire de défi j’en étais moins sur. Je continuais donc mes recherches en imaginant comment elle aurait réagi une fois entrée en ce lieu.

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Mitsu
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Mitsu
Jeu 20 Déc 2012, 22:39

* Ah...il semblerait que je sois le seul à te chercher à présent. Enfin, disons que je n'ai toujours été que le seul. *. Mitsuko commençait à en avoir marre d'entendre William et ses excentricités dans son esprit. Pour quelqu'un qui lui avait promis de ne pas user de magie, il tenait bien mal ses promesses. Pourtant, ce qu'elle ne comprenait pas c'était la raison de ses agissements, pourquoi cherchait-il à se rapprocher d'elle de la sorte? Elle était loin d'être stupide et elle doutait que cet homme la désire au point de la suivre comme un toutou bien élevé. Non, il y avait autre chose, quelque chose qui lui échappait. Il pouvait avoir ce qu'il voulait, qui il voulait, alors pourquoi elle? Et puis, cet aether était l'un des plus cruels esprits du temple, il n'allait pas lui faire croire qu'il s'était attaché à elle subitement. * Si tu veux tout savoir, tu as raison. Tu sais, je ne ferai jamais rien pour énerver un vieil ami à moi... *. Mais de quoi parlait-il? Était-il sérieux? Car ce qui était sûr c'est que cet homme avait le chic pour être ironique au mauvais moment. * En fait j'essaye d'augmenter certaines probabilités, notamment celles que tu conçoive un enfant dans les quelques centaines d'années à venir. Tu peux demander à Jun, je lui ai confié mon petit secret. Et puis, le souvenir que tu as oublié m'arrange bien, car jamais ce souvenir ne ferait ce que je veux, il n'a même pas conscience de ce qui va se passer. Quoi qu'il en soit, j'essaye de mettre toutes les chances de mon côté car, ma chère, si je devais être le père de ton enfant, je n'ose imaginer quelle femme celle-ci deviendrait. Néanmoins, le père m'importe peu du moment qu'il y a une enfant à la clef. *

Parfois, et seulement parfois, Mitsuko se demandait si William n'avait pas une deuxième personnalité totalement allumée, une sorte de schizophrénie en somme. Quoi qu'il en soit, elle avait parfois du mal à l'imaginer aussi cruel qu'on le disait, surtout quand il se plongeait dans ce genre de délire. * Ne juge pas ce que tu ne connais pas. Tu verras bien qu'à cause de ton soi-disant protecteur, l'avenir sera loin d'être rose...enfin, non, tu ne verras pas justement. Laisse moi te trouver et accepte simplement la proposition que je t'ai faite. *. « Dis toi bien que si je refuse à l'un, je n'accepterai pas pour toi non plus. ».

En réalité, ce dialogue commençait à la mettre mal à l'aise. William parlait en énigme et bien qu'il se montre plus doux que d'habitude, elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Bien entendu, elle comprenait sa demande mais elle n'avait pas l'intention de faire un enfant. * Sais-tu que je connais le futur, que je te connais bien plus que tu ne te connais toi même. Je pourrai jouer de tes sentiments, être le rêve que tu as oublié, je pourrai te tromper. Et si tu continues à refuser, tu verras ô combien je peux me montrer cruel. Je connais l'avenir, je connais les probabilités de ma réussite, et je ferai tout pour obtenir ce que je veux, quitte à me faire chasser du temple des esprits car je préfère encore cela à ce qu'il se prépare. *

Le labyrinthe forma un tunnel de végétation devant Mitsuko qui n'hésita pas une seule seconde. Parfois, elle avait l'impression que c'était Clauswitz qui cherchait à l'éloigner de l'esprit du temple, et peut-être n'avait-elle pas tord. * Bien, j'abandonne pour ce soir. Nous nous reverrons bientôt. *. Ce fut à cet instant précis que la jeune femme se retrouva nez à nez avec un chapeau haut de forme avant que ses yeux s'abaissent sur le visage de l'enfant qui se tenait ici. Aiichiro. La déesse rit, elle trouvait que tomber sur cet enfant était bien mieux que sur n'importe quel homme. Et puis, en tant que rival officiel de Zéleph, elle trouvait que le hasard faisait bien les choses. Elle lui sourit.

« Bonsoir prince Aiichiro. Il semblerait que vous m'ayez découverte et j'espère que vous n'êtes en aucun cas déçu de votre trouvaille. Quant à moi, je suis heureuse de vous voir, un homme vil me poursuivait et vous venez de me sauver. »

Elle ouvrirait donc le bal avec lui et elle ne doutait pas du fait que ceci soit amusant. Enfin, pour le moment, ils avaient la possibilité de discuter puisque le jeu ne prendrait certainement pas fin tout de suite.

« Je suppose que vous connaissez les règles n'est ce pas? Soit je vous embrasse, soit nous discutons d'un petit service que je pourrai vous rendre. Mais je me demande ce qu'un enfant aussi bien né que vous pourrait bien désirer avoir de plus que ce qu'il n'a déjà. Le trône peut-être? Hum, ce ne serait pas raisonnable, vous êtes bien trop petit et ce serait une véritable malédiction de renoncer à votre enfance. Chaque chose en son temps, peut-être vaut-il mieux profiter du temps que vous avez pour vous pour trouver une amoureuse ou rêver. »

Elle le fixait, son regard dans le sien, un regard très doux en réalité.

« Alors, que puis-je faire pour mon sauveur? »
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Jeu 20 Déc 2012, 22:48

    La jeune femme que Ruka venait de trouver était lumineuse parmi ces feuillages sombres, de part la blancheur immaculée qui l'entourait. C'était surprenant, une personne baignée de lumières dans les Ténèbres d'une bâtisse vampirique. Elle arborait une expression lasse, et semblait s'être perdue parmi les allées du labyrinthe elle aussi. Le Démon demeura quelques instants immobile, de peur d'importunée cette inconnue. Il n'avait aucune envie de lui sauter à la gorge pour réclamer ce qui, initialement selon les règles du jeu, lui était dû. Au contraire, leur rencontre était tout ce qu'il y avait de plus fortuit, il ne l'avais ni suivie ni tracée au travers de ce dédale. Il avait presque envie de lui demander par où elle était passée pour se retrouver ici, afin d'atteindre une sortie possible. Il avait en effet eu beau tenter de retourner sur ses pas, jamais il ne retrouva son entrée.

    Au grand étonnement de Ruka, la jeune femme s'approcha en silence, et tendit vers lui un frêle poignet. Ses grands yeux clairs semblaient implorer dignement sa liberté. Il était comique que cela dépende d'un homme... Le Démon aux yeux dorés approcha lui aussi, mais ne saisit pas la main offerte de la jeune femme.

    « Êtes-vous certaine de ce que vous me demandez ? »

    Certes, elle lui demandait de sortir, il l'avait parfaitement saisi, mais dans un sens elle s'offrait également à lui. Elle ignorait totalement si Ruka avait des intentions, et si tel était le cas, si elles étaient bonnes ou mauvaises.
    Sho, perché sur l'épaule de son Diable de compagnon, demeura silencieux pour l'heure -ce qui de prime abord n'avait rien d'étonnant pour un animal. Il se fichait bien du fait qu'ils soient tombés sur une femme, mais il trouvait quelque chose de très horripilant à la situation. Ce qui était la source de son agacement était le fait que cette fille se comportait comme une victime blasée, et qui avec une fausse dignité se résignait à s'offrir à un homme. En personnage principal de tragédie, elle simulait parfaitement la dérogation à des principes personnels plutôt que la privation de liberté. Ahh...Décidément, Sho détestait les créatures faibles et décevantes qu'étaient les femmes.

    Ruka, très loin de ce discours misogyne, fit un aimable sourire à cette jeune femme qui en avait assez de ce jeu ridicule. Au lieu de lui prendre le poignet, il décida de lui serrer la main, comme s'ils se saluaient pour se présenter. C'est d'ailleurs ce qu'il fit.

    « Avant toute chose, et si je dois être votre sauveur ce soir, sachez que je me nomme Ruka Tanuma, mademoiselle. Pourrais-je à mon tour connaître votre nom, s'il vous plaît ? »

    Ruka n'aimait pas l'idée d'embarquer cette jeune femme hors du labyrinthe, comme un voleur d'enfant. Les actes héroïques et passionnés, il préférait les laisser aux homes jeunes et vigoureux, pleins de fougue et d'espoir, ceux qui étaient prêt à conquérir le monde comme le cœur des amantes d'un été. Lui, bien que son apparence ne le laisse pas croire, était un homme âgé de deux cents ans, qui n'aspirait qu'à une vie tranquille et sans grand rebondissement. Cette jeune femme aurait pu rêver d'un meilleur chevalier servant pour ce soir. A moins qu'elle aussi ne soit bien dissimulée derrière une apparence angélique.

    Restait à savoir si cette jeune inconnue accepterait de répondre à son interlocuteur. Il n'avait selon lui rien d'effrayant, et même s'il parvenait à maîtriser parfaitement son aura maléfique, soit à la restreindre, un homme tout de noir vêtu à un mariage pouvait susciter de la méfiance, et des interrogations. Ruka souhaitait cependant sincèrement pouvoir converser avec cette jeune femme, pour se faire une idée des fréquentations et des goûts relationnels de ce Monsieur Clauswitz, qui avait relâché sa propre épouse dans un labyrinthe du pêché. Si cela ne poussait pas à l'adultère... Le Diable sentait que quoi qu'il puisse advenir il ne comprendrait jamais le sens de cette soirée et de ce jeu.
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Ven 21 Déc 2012, 15:16

Le sorcier avait fait tomber sa façade. La fillette réagit de manière immédiate à ses accusations sur son jeune âge et il se prit une pichenette, en toute circonstances, voir une fillette donner une pichenette à un sorcier est une chose rare. Quelques flammes émergèrent des doigts pour donner plus de poids à ce petit signe jovial de violence. Une vingtaine d’année et elle avait l’air de se prendre pour la conquérante du nouveau monde. Le sorcier pensait avoir atteint le summum, il n’avait encore rien vu. Une tension tendit les muscles de son dos au contact de la pichenette. Cette jeune fille était pour le moins étrange, il se dégagea d’elle quelque chose d’animal.
Le compagnon qui l’accompagnait était un loup ailé. Etrangement quelque chose titillait sa mémoire. Plus il essayait de se souvenir de l’information, plus toutes les pièces s’évadaient au lieu de s’assembler, renonçant, il prit sur lui. Il était un sorcier considéré comme maléfique par les ignorants, cependant beaucoup oubliaient que le mal n’a pas qu’un visage.
La fillette dégagea une certaine gaieté, elle semblait naïve et certainement trop bonne pour avoir subi les affres du temps. Elle apprendrait en temps et en heure que nous n’étions que des pions pour le jeu de puissances supérieurs. Le sorcier faisait la moue, il n’aimait pas ce genre de jeunesse folle, naïve avec une gaieté maladive. Pourtant au fond de lui, il savait que ce qu’il n’aimait c’était presque voir son reflet d’enfant qu’il avait perdu depuis longtemps. Faisant un geste de la main dans le vide, il chassa ses pensées éphémères d’un temps révolu. Il fixa de nouveau son attention sur la jeune fille.

Valkan n’avait pas fait attention à tout son discours, elle parlait trop à son gout. Serrant la main de la jeune fille par usage, il se surprit à sourire face à toute cette innocence. Cela dit il y avait cet arrière-gout, cet arrière-gout de combattante. Ça allait peut être devenir amusant finalement.

Je suis Valkan Kin’Shakor. Je suis ici parce que d’une manière ou d’une autre, Zéleph et moi ne pouvons pas nous éloigner trop loin l’un de l’autre.

Le sorcier mit ses mains dans les poches et son mal de tête avait diminué, toute son attention était sur la jeune fille. Il se posa sur la haie qui plia légèrement face au poids du sorcier. Il c’était attendu à une réaction de la part des végétaux, rien ne vint.

Je vous connais non ? Vous me faites pensez à quelqu’un. Hum…

Il réfléchissait un sourire furtif sur le visage. Il essayait de se souvenir ou il avait déjà vu le visage de la fillette. Il avait été absent longtemps, coupé du monde. Pendant leur voyage, Zéleph lui avait fait un rapide court de ce qui c’était passer pendant sa longue absence. Le réprouvé lui avait parlé des différents chefs de races, des différents éléments socio-politique ou encore des conflits. Valkan apprenait vite, l’essence même de la survie était de savoir ce qu’il y avait à savoir, juste assez pour survivre et pas trop non plus. Lorsqu’on en sait trop, les gens ont tendance à vouloir faire disparaître.
Appuyé sur la haie, le sorcier se redressa vivement et se mit à rire. Un rire sonore et amusé. Alors qu’il tentait de calmer son hilarité, il essayait de parler.

Je n’y crois pas ! Par la Barbe d’Aegis ! Kitsune Kiyushu !

Il ne cessait pas de rire et réussit à se calmer au bout de quelques secondes. Reprenant son souffle à grande goulée d’air, il reportait son regard sur la fillette. Ses yeux d’or brillaient d’une lueur espiègle.

Tu es la Reine des Béluas ! Tu es une adolescente d’une vingtaine d’année et tu diriges un peuple.

Il avait fait plusieurs fiches de mémorisations avant de connaître qui était qui sur le bout de doigts. Il avait encore quelques lacunes à identifier les intervenants immédiatement, mais il travaillait pour y arriver.

Autant ne rien te cacher, je suis un sorcier. Et avant que tu tires des conclusions hâtives, saches que personne n’est innocent. Les contes de fées n’existent pas. Je ne connais rien de toi et pour être franc tu m’as rappelé ce que j’étais quand j’étais jeune et naïf. De là je me dis que tu n’as pas encore appris grand-chose de la vie. Rien d’insultant là-dedans, c’est juste que tu m’amuse. Ne te vexes pas…Je suis plutôt éloquent et je préfère être franc et direct.

Son sourire était à présent franc, voilà qui devenait intéressant.
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Ven 21 Déc 2012, 17:47

Lison avait erré quelques minutes dans le labyrinthe avant de s'arrêter dans un coin. Elle n'avait entendu personne par ici et machinalement, elle s'était stoppé, espérant inconsciemment que personne ne la trouve. Elle n'avait plus envie de jouer et peu à peu, elle se sentait de mauvaise humeur. Si quelqu'un tentait de venir l'attraper, elle ne manquerait pas de l'envoyer paître avec des paroles cinglantes. Tout ce qu'elle voulait c'était Shizuo pour elle seule et qu'il n'aille pas trouver une autre femme en jolie robe. Évidemment, toutes ces choses qui lui passaient en tête était inconscientes. Consciemment, elle tentait vainement de se convaincre que c'était génial d'être ici et qu'elle avait hâte de voir quel homme pourrait la trouver. Elle le taquinerait et accepterait finalement son baiser. Ah ce qu'elle pouvait être menteuse avec elle même ! Elle essaya même de sourire pour se persuader, mais son expression ressemblait plus à une grimace qu'un sourire...

Puis, vint enfin le moment où elle entendit quelqu'un arriver. Un homme à n'en pas douter les pas pressés et lourds. Dans un coup de tête, elle se retourna. Elle s'était promit dene pas s'enfuir, mais elle ne pouvait pas regarder cet homme. Il fallait qu'elle se prépare. Elle ferma alors les yeux et respira une grande bouffé d'air quand l'inconnu lui attrapa le bras et prononça son prénom.

Cela ne pouvait pas être lui. C'était certainement le fruit de son imagination perverse qui tentait désespérément de calmer son manque de Shizuo, de combler son désir le plus cher que ce soit lui qui l'attrape. Maintenant qu'elle le regardait, elle était de plus en plus persuadé que tout ça été faux. Déjà que le fait que ce soit lui qui la trouve était fou, mais en plus il l'attrape en semi-tenue d'adam alors qu'il était censé être en chemise – c'était un mariage tout de même –. Cela ne pouvait être que le résultat d'une hallucination provoqué par ses fantasmes les plus dingue. Il fallait qu'elle sorte d'ici au plus vite, avant de devenir vraiment folle.

Mais bien sûr, elle n'en eu pas le temps. Ses fantasmes étaient plus fort qu'elle. Voilà qu'ils poussait le faux Zélèph à la prendre dans ses bras. Elle était maintenant piégée dans ses magnifique bras large et protecteur. doux et ferme. Mouillé, mais si chaud. Ça y est, elle était folle et n'avait plus la moindre envie de sortir de là. Ses fantasmes, même s'ils étaient faux étaient tellement mieux que la réalité, pourquoi partir ? Le réprouvé prononça des paroles si belles, qu'il n'aurait sûrement pas prononcé en temps normal : « Heureusement que tu es là » Shizuo n'avait jamais dit ça, bien au contraire. Il lui râlait si souvent dessus. Un sourire niais – soit très inhabituelle pour Lison – étira les lèvres de l'orishala. Elle respira son odeur et se blottit un peu plus contre lui.

Le seigneur des deux rives finit par repousser doucement la jeune femme encore sur son nuage. C'est alors qu'elle constata que Zélèph n'avait pas l'air dans son état normal. En fait, si c'était son état normal. Rare étaient les fois où elle l'avait trouvé sans égratignures et sans vêtements sales ou abîmés. Elle l'avait même trouvé saoul une fois... A cette fois là... Bref. Peut être que tout cela était vrai finalement. Sans vraiment écouter attentivement la dernière phrase de son ami, Lison se pinça sans ménagement le bras, sans s'embêter à savoir s'il trouvait cela bizarre.

    « Aïe » fit elle discrètement.

OK, donc c'était réel tout ça. Shizuo était bien là en train de lui dire les plus belles déclarations qu'il n'avait jamais fait, montrant son magnifique torse à la fille qui était amoureuse de lui en cachette. Il est vrai que le réprouvé avait changé. Il râlait moins et il était moi froid... elle le savait ça. Mais quand même, de là à dire qu'il était plus qu'heureux de la croiser... c'était étrange. Une soudaine envie de le gifler prit Lison qui dû cette fois se mordre la langue pour calmer ses pulsions. Elle faisait tout pour l'oublier, enfin... oublier ses sentiments pour lui et voilà qu'il lui disait de telles choses ! Comment diable pouvait elle s'en remettre maintenant ? Elle allait se faire des films, s'imaginer qu'il avait aussi des sentiments pour elle... et que savait elle encore. Ainsi, à défaut d'une gifle, elle le foudroya du regard et ne pu se retenir de lui pincer le ventre à son tour.

    « Avant de dire de telles chose mon Shizuo » Elle ne cesserait jamais de l'appeler comme ça, un point c'est tout. « N'oublie jamais que je suis la plus chiante, la plus têtu et la plus doué pour te faire tourner en bourrique ! Alors ne soit pas si heureux de me voir... Sinon je vais me faire des films !... » Annonça-t-elle d'un ton faussement menaçant. En fait, elle s'efforçait de ne pas paraître trop sérieuse, mais elle l'était totalement. Au fond d'elle, elle était persuadé que son ami ne voyait que ses défauts et que c'était en vérité pour cela que le réprouvé ne pouvait pas tombé amoureuse d'elle. Mais bien sûr, l'amour est bien plus compliqué que cela... En fait, elle préférait croire qu'il voyait trop ses défauts, plutôt que de savoir qu'il n'était simplement pas amoureux d'elle. Cette hypothèse là était bien plus douce à supporter que la vérité.

Finalement, l'expression de Lison se radoucit, et un petit sourire amusé apparut sur son visage à la vue du piètre état dans lequel était encore son ami. Mouillé, sale et les traits encore tirés de s'être fait maltraité par des femmes... sûrement.

    « Bon, j'avoue qu'elles ont fait fort cette fois ci » concéda-t-elle en se comparant aux autres femmes du labyrinthe « Mais j'ai quand même fait pire... »

Délicatement, elle approcha sa main du torse de son ami, elle la posa délicatement. Comme elle l'avait fait la fois où l'avait vu lui et Aaron. Son cœur de fille transit d'amour se mit à battre fort dans sa poitrine, mais l'orisha l'ignora. Il fallait qu'elle se maîtrise un peu, même si elle n'avait pas pu s'empêcher de toucher le magnifique corps de son ami. Après cela, elle usa de son contrôle des sensations pour lui insuffler une douce chaleur et lui donna une petite quantité d'énergie positive pour « soigner » tout cela. Pendant ce temps, elle le regardait, fasciné, tout en essayant de sourire pour ne pas paraître trop à l'ouest et niaise. Lui aussi ne devait pas se faire de film à propos des sentiments de l'orisha.
    « Tu auras toujours besoin de moi on dirait... » dit elle d'une voix lointaine et douce, en ayant pas encore enlevé sa main du torse de son ami. « même le hasard te pousse tout le temps vers moi dans les mauvais moments »

Le cœur de Lison s'emballait toujours autant. Pire encore encore, ses hormones venaient toquer à la porte pour lui dire combien elle désirait cet homme. Elle devait certainement être en train de rougir à l'heure actuelle. C'était tellement déboussolant qu'elle insuffla, sans le faire exprès, cette même sensation de désir à Zélèph, qui devait sûrement avoir envie de Lison maintenant. Toutefois, quand elle s'en rendit compte, elle retira vivement sa main, comme s'il elle venait de se brûler, et elle ne manqua pas de reculer d'une pas, soit la distance suffisante pour ne pas céder à ses envie et se jeter sur lui.
    « Oups, pardon... » s'excusa-t-elle de ce mauvais transfert de sensation. Elle se gratta la joue rapidement en signe de gêne et fit mine de changer de sujet. « Bon, c'est pas tout, mais je crois que tu me dois un bisou, nan ? »
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Ven 21 Déc 2012, 19:10

(Je passe à la première personne, j'espère que ça ne dérangera pas trop!)

Je le fixais intensément. Voulait-il faire son bonhomme ? C'est ce que nous allions voir ! Alors je le laissais parler jusqu'à ce qu'il eut fini car j'étais polie, enfin, du moins ... Il me rétorqua plus d'une fois et le sourire qui m'était apparue plutôt avait alors totalement disparu. Mes bras étaient croisés et on lisait dans mon regard un in-intéressement bien que cette impression ne soit pas totale;

« " je ne voulais pas de tes lèvres de toute façon " » Je repris ce morceau de phrase pour me moquer de lui. « " quelqu'un qui me dépasse mille fois " » Je me mis à rire. « Voyons voyons, homme étrange que tu es, ne fais pas le malin, tu perdrais bien vite à ce jeu. Tu ne penses tout de même pas ce que tu as dis, hein? Voudrais-tu que je te rappelle une de tes phrases ? Ta mémoire te joue des tours, jeune homme, et de vilains ! » Alors je repris la fameuse phrase. « " M'offrez-vous ce baiser ? " » Je me mis à sautiller sur un pied. « Tu te contredis donc ! » Je m'approchais soudain de lui. « Ne serais-tu pas un tout petit peu vexé ? Non, pas un tout petit peu ? Ravale donc ta salive, homme ! Tu me fais jubiler. J'apprécie, j'apprécie. Malheureusement pour toi. » Je m'inclinais face à lui. « Malheureusement pour toi donc, un baiser est un baiser. L'hôte ne nous a pas dit comment faire et pour moi cela est déjà de trop. » Je lui tendis ma main. « Si tu poses tes lèvres sur ma main, cela ne se nommerait pas un baiser par hasard ? » Jouer sur les mots faisait parti de mon domaine. Je repliais mon bras au cas où il tenterait quelque chose avec. « Évites de te moquer de plus malin que toi. Tu t'y perdrais bien vite car c'est moi, et non toi, qui impose les conditions. » Je me mis à rire de nouveau. « M'entends-tu? Mes conditions ! En outre, si un jour tu viens de nouveau à me trouver, je ne te devrais ... Rien ? Pour tout avouer, j'ai horreur des crédits ! Et ce n'est pas avec un inconnu que j'en aurais. »

Je me reculais d'un pas.

« Voilà que tu te fais mystérieux et arrogant, mon Cavalier! » J'approchais ma main de ce corps moins émincé que le mien. « Je persiste à dire que tu es quelqu'un d'étrange. Néanmoins ... » Je fis une pause. « Quelqu'un d'amusant. Tu me plais mon petit Malin ! » Je rajoutais des possessifs bien que je ne le considérais pas vraiment si ce n'est tel un Cavalier désormais.

« Une remarque que j'aurai à ajouter avant de tenter de trouver un chemin digne de ce nom. Lorsque je pose une question, on répond avant de me la rétorquer, c'est plus poli et un tant soit peu gentleman ! N'aborde pas cet air indifférent car tu as pourtant l'air de connaître les conventions bien mieux que moi, n'est ce pas ? J'ai beau avoir l'air d'une guignol habillée d'une robe salie, je sais reconnaître les gens malpolis ! » Je souris. « Ne me dis pas que je le suis aussi, si ? Noooon ! C'est bien faux ! Je suis juste un peu plus directe que la normale et sans doute moins cordiale. Aussi un peu agressive, oui je n'en doute pas, mais je n'ai pas non plus cette habitude de ... » Je butais sur ce mot. « De. De rien du tout, laisse tomber. »

Je me retournais une fois de plus vers le dit chemin.

« C'est vrai qu'il n'y a pas de chemin doré ici. » Je fronçais les sourcils ! « C'est étrange, j'ai oublié ce détail. Avec cette chasse à la femme, j'en ai sûrement oublié une partie de ce que l'homme avait dit. » Il avait sans doute raison, il fallait que je m'agenouille face à sa promesse. « J'hésite sérieusement. On m'a poussé ici, enfin presque. C'est alors qu'après une situation comme tel, je dois une promesse ? Un homme qui m'a attrapé et fait de moi sa prisonnière ... »

Je soupirai.

« Avant que je ne te promette quoique ce soit car je suis pour ainsi dite capable de nous laisser tous les deux ici, réponds avant tout à ma question. Qui es-tu ? Si le chemin doré - comme tu dis - apparaît après que je t'ai promis une chose dont j'ignore, je te dévoilerai à mon tour mon nom, Soleil de Minuit. » Je mis bien sûr une condition de plus. « Tu auras intérêt à me demander une chose utile pour toi et non une futilité qui me ferait perdre mon temps qui est bien plus que précieux. Vois-tu, je n'ai pas tout mon temps devant moi. » Lorsqu'un loup promettait, la promesse ne pouvait être annulée car la fierté sommeillait en nous et l'honneur aussi.

Phoebe nous regardait et me fixait sans doute d'un air étonné. Je n'avais jamais été sous ses yeux un tant soi peu comme cela, elle devrait s'y habituer pourtant car l'homme, que ce soit lui ou un autre, j'avais plutôt tendance à les rebuter qu'à les apprécier ou bien même les aimer. Un qui échappa à cette règle fut bien Axel, lui je l'appréciais ! Mais le blondinet en face de moi ne m'avait rien prouvé, ni même quelqu'un d'autre quel qu'il soit. Bien que cet homme eut l'air intelligent et un fort caractère mystérieux, dégageant un charme qui aurait fait fané plus d'une Rose, je me méfiais. On avait beau avoir l'air d'être un mignon pigeon, un rapace pouvait se cacher en-dessous.

« Dis, si tu devais être un oiseau, que serais-tu ? »

Mes yeux brillaient de plus belle alors que la lune était à son apogée. Mon oeil gauche se mit soudainement à resplendir plus que l'autre, c'était sans doute le fait qu'il soit le plus exposer à la lumière, qui sait ...
Il était rare que je parle autant mais là le rôle que j'accordais à ce bavardage était purement déstabilisant.

Résumé:
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Ven 21 Déc 2012, 21:09

« On joue à chat ?! Tu es la souris et moi… Je suis le fromage ?! »


C’était simple… J’avais l’impression d’être Alice et de poursuivre mon lapin blanc dans le labyrinthe de la reine rouge. Cette histoire m’avait marqué. Un genre de récit loufoque ou on ne comprenait pas grand-chose mais qu’on prenait plaisir à lire ! Je m’aventurais dans un tunnel de plantes, de roses. Un immense sourire sur le visage. C’est alors que je faillis rentrer dans une femme. Je levais les yeux. Mon lapin blanc se retrouvait devant moi… Je m’attendais presque à la voir sortir une joli montre comme par magie. Je secouais la tête avant de voir avec grand plaisir qu’elle ne me fuyait pas. Certes la perspective d’une course poursuite me plaisait, mais la perdre si proche du but…
Mais le pire c’était que ce n’était pas la première fois que je voyais cette femme. Je devais la regarder avec de gros yeux avant de murmurer.

« Mais… C’est vous… »


Je l’avais croisée au mariage de ma mère avec Koal… Et je me rappelais très bien de cette femme à la beauté qui attirait le regard, Et comment oublier. Elle rit en me voyant, et je lui sourit en retour, le regard pétillant de joie. J’avais... Comment dire… Je m’étais retrouvé ! j’avais de nouveau droit à gouter à l’enfance ! Et même si c’était l’espace d’un cour instant j’en profitais comme jamais.

« Bonsoir prince Aiichiro. Il semblerait que vous m'ayez découverte et j'espère que vous n'êtes en aucun cas déçu de votre trouvaille. Quant à moi, je suis heureuse de vous voir, un homme vil me poursuivait et vous venez de me sauver. »


J’avais l’impression de tenir le rôle d’un preux chevalier. J’en étais fière. Je pris mon chapeau, le retirant de ma tête avant d’offrir une révérence en guise de salut à la demoiselle. Et de lui répondre d’une voix douce et amusée.

« Ho Dame Mitsuko ! Je suis réellement heureux de vous avoir attrapé ! Et même si ça n’était pas le cas il aurait été vraiment mal de vous le faire remarquer, du moins c’est comme ça qu’on m’a éduqué. C’est toujours un plaisir de rendre service. J’espère qu’il ne vous a pas trop embêté. »


Je n’en revenais pas. Je venais d’attraper Mitsuko. Le peu qu’on puisse dire c’est que cette femme avait à de nombreuses reprises fait parler d’elle, et elle restait un mystère pour moi. J’ignorais comment me comporter avec elle et opta pour le naturel. Je savais que j’allais danser avec elle.

« Je suppose que vous connaissez les règles n'est ce pas? Soit je vous embrasse, soit nous discutons d'un petit service que je pourrai vous rendre. Mais je me demande ce qu'un enfant aussi bien né que vous pourrait bien désirer avoir de plus que ce qu'il n'a déjà. Le trône peut-être? Hum, ce ne serait pas raisonnable, vous êtes bien trop petit et ce serait une véritable malédiction de renoncer à votre enfance. Chaque chose en son temps, peut-être vaut-il mieux profiter du temps que vous avez pour vous pour trouver une amoureuse ou rêver. »


Je pris soin de regarder honteusement mes pieds. Renoncer à mon enfance ? ho j’y avais déjà renoncé. Je n’avais pas pris beaucoup de temps à réfléchir et prendre ma décision mais maintenant j’en souffrais, je n’étais pas trop… Heureux… Pour ce qui était de l’amoureuse… Un nom s’imposait à moi de lui-même.

*La petite chose exécrable bien entendus… Tu ne parle que de cette fille…*


Je posais la main sur la tête du renard blanc qui était affalé autour de mon cou avant de sourire à la jeune femme. Décidant de vider mon sac, après tout qu’est-ce que je risquais.

« Je doute que me donner un baiser engage à quelque chose, et je ne vois en effet pas quel service vous demander. Vouloir un trône sans être prêt serait de la folie. Bien que je ne… M’entende pas avec mon roi en ce moment… Disons qu’il est plus à même que moi pour gouverner, pour le moment. Je préfère reprendre ce trône par moi-même. Je veux prouver aux autres et à moi-même que j’en suis capable. Pour ce qui est de l’enfance… Je… J’ai décidé de larguer mon innocence en vol. Je dois grandir le plus vite possible, même si ça fait mal. Comme quoi les enfants nés avec une cuillère en argent dans la bouche n’ont pas forcément une enfance facile et heureuse. Je pourrais l’avoir si je voulais… Mais j’ai… Je dois quelque chose à mon père. Je dois récupérer son trône. Je ne suis pas mon père. Et ne le serais jamais. Allez savoir, ma dame si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Je pense qu’à moins que vous me proposiez de me faire grandir… Il n’y a rien qui me vienne en tête alors vous vous en tirerez avec une modeste bise. »


J’avais peiné à finir mes phrases quand la douleur était forte. Ma gorge se serrait doucement, ma voix se brisait alors. J’avais toujours été élevé par mon père, il était le seul à s’occuper de moi. Puis ma mère est revenue. Je me disais que… Nous serions à nouveau ensemble ! Mais mon père s’était sacrifié, et je me retrouvais chez ma mère. Je ne la voyais que très rarement. Et j’en souffrais. J’avais l’impression d’être un élément instable prêt à exploser à tout moment. Mais on m’avais souvent dis que la vie de réprouvé était dur… Je le comprenais quand je surprenais le regard des gens… Leur regard froid et tranchant. Ou alors remplis d’une pitié dégoulinante de mépris. Cuillère en argent ne rimait pas avec cœur d’or. Ça c’était sûr

« Alors, que puis-je faire pour mon sauveur? »


Je ris un instant, glissant ma main dans la sienne, mon chapeau dans la main, lui lançant un regard remplis d’une note de défi. Allait-elle le faire ?

« Bien… Embrassez moi Mitsuko, ce sera là ma seule demande. »


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Ven 21 Déc 2012, 21:32

    Ce type s'appelait Valkan Kin'machin chose. Kitsune devait bien avoué qu'elle n'avait pas complètement compris le nom du jeune homme, un petit peu tiré par les cheveux. Sa mère ne lui avait pas fait de cadeau. Elle se demanda s'il était facile à écrire... A cause de ces réflexions, elle n'entendis pas la raison de sa présence ici. Quelle importance après tout, ils étaient là face à face, et n'avaient plus qu'à se connaître davantage.

    Lorsqu'il s'adossa nonchalamment sur la haie, il se mit à observer Kitsune d'un air perturbé. La jeune femme préféra alors garder ses distances. Qu'est-ce qui lui prenait, de la regarder comme cela ? Elle avait du noir sur la figure ? Valkan avoua qu'elle lui faisait songer à quelqu'un qu'il connaissait... Elle sursauta quand il éclata de rire, à s'en tordre en deux. Eh bien, qu'est-ce qui lui arrivait cette fois ? Kitsune lui fit un sourire immense, à la fois intrigué et amusé. Il était marrant ce gugusse grognon.
    Valkan finit par se calmer, et lâcha dans un cri du cœur qu'il la connaissait : Kitsune Kiyushu, Reine des Béluas d'à peine vingt ans. Kitsune se sentit rougir, et écarquilla des grands yeux surpris :

    « Ça alors ! Vous me connaissez ? C'est dingue ! Je ne pensais pas que d'autres personnes que les Béluas me connaissaient en tant que Reine ! »

    Cela lui faisait grand plaisir, car elle n'avait pas souvenir d'avoir déjà rencontré ce Valkan. Peut-être l'avait-il connue par le biais du Roi des Réprouvés, Zéleph ? Mais là non plus, elle ne comprenait pas, car Zéleph n'avait jamais dû rencontrer la Déesse Totem, même au temps où elle ne devait être qu'une jeune Réceptacle. Sa notoriété semblait se développer peu à peu, et même si Kitsune n'y accordait que très peu d'importance, savoir qu'elle commençait à se faire connaître la rendait très heureuse. Cela changeait tellement de l'époque où elle était dénigrée, à cause de sa pauvreté, de sa condition de sans domicile fixe et de petite voleuse à étalage.

    Ce Valkan était bien sympathique. Il décida de lui faire des aveux, que Kitsune n'avait nullement demandé, mais elle l'écouta attentivement. Valkan lui dévoila sa nature de Sorcier, et lui dit que les contes de fées n'existaient pas, que personne n'était innocent. Cependant, elle lui rappelait sa jeunesse, et cela semblait lui réchauffer le cœur.
    La jeune Reine s'approcha se lui, et colla son air espiègle juste sous le nez de ce Sorcier, qui effectivement ne connaissait pas grand chose d'elle. Mais elle comprenait à présent la méfiance de Kota, qui ne craignait que la magie noire.

    « Mais je le sais bien, Valkan. » Elle lui tira la langue gentiment « Vous pensez que je suis devenue Reine en croyant au Père Noël ? »

    Puis elle se mit à rire doucement. Valkan était amusé par Kitsune, et cela ne la dérangeait pas. Mais il y avait bon nombre de personnes dans le monde qui ne la trouvait pas du tout amusante. Plutôt terrifiante à vrai dire. Pas à cause de ses talents de tortionnaires ni de maître des Ténèbres, mais plutôt parce qu'elle avait une force monumentale plutôt bien dissimulée, et ce bien inconsciemment.
    La jeune Bélua trouvait que ce Sorcier était bien aimable avec elle. Sur ce, elle décida de faire évoluer la situation :

    « Alors, si j'ai bien entendu tout à l'heure, je vous dois un service -puisqu'on veut pas de bisou ni vous ni moi. Et j'insiste, parce que vous m'êtes sympathique. »

    Kitsune savait se montrer bonne joueuse. Elle ne considérait d'ailleurs pas le fait d'être tombée sur Valkan comme un échec d'ailleurs. C'était marrant, tout simplement !
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Jun Taiji
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Jun Taiji
Sam 22 Déc 2012, 04:22

    Je souris au contact des lèvres de cette chère Vénus qui, visiblement, ne m'avait pas totalement compris. Mais je me devais d'être galant, aussi, je fis apparaître la dague du temps avant de l'activer, me retrouvant quelques instants en arrière, juste avant qu'elle n'avance ses lèvres vers moi mais juste après son petit discours. Posant mon doigt sur ses délicieuses lèvres, je fis un signe négatif de la tête, positionnant la main qui tenait le médaillon dans mon dos :

    « Non ma chère, c'est à moi de vous embrasser. Laissez vous faire, simplement. Comme ceci, vous pourrez m'accuser d'avoir violer vos lèvres. Je vous laisserai même me gifler en temps normal pour sauver les apparences mais pas ce soir, je me dois d'être à mon avantage pour attraper la mariée. A moins qu'effectivement, je décide finalement de vous courir après. Qui sait? Mais, en attendant...  »

    Mon regard se fit bien plus profond, comme si j'étais hypnotisé par cette femme sublime, que tout ce que je désirai le plus au monde était ses lèvres. Je la fixais un instant, faisant naître le silence avant de passer ma main de ses lèvres à sa joue, la caressant avec la plus grande douceur. Mes doigts continuèrent leur trajet, se glissant dans les cheveux noirs de la demoiselle. Tout était partie pour que cet instant paraisse romantique aux yeux des individus qui nous entouraient, mais c'était sans compter cette flamme qui brûlait en moi, la flamme d'un être démoniaque que la douceur irritait. Alors, posant la main qui tenait la chaîne du médaillon sur les reins de Lily-Lune, je l'attirai à moi d'un mouvement brusque, suffisamment pour créer la surprise, pas assez pour lui faire mal. Puis, je posai mes lèvres sur les siennes, glissant ma langue dans sa bouche avec une délicatesse retrouvée en même temps que ma main posée sur ses reins descendait un peu plus bas. Restant un instant ainsi, prêt à user de ma force si nécessaire, je finis par m'écarter d'elle après lui avoir mordillé la lèvre inférieure avec délice. Je passais la chaîne autour de son cou, accrochant le pendentif à l'endroit où il devait se trouver avant de sourire.

    « La prochaine fois que je vous recroiserai, sans parler de cette histoire de labyrinthe, je serai sans doute roi. Vous vous doutez bien que mes demandes seront alors de nature différente. Mais si jamais mes baisers vous manquent, pas besoin de faire de nouveau tomber votre pendentif, il vous suffira de demander. »

    Je semblais amusé par la tournure des évènements et, en réalité, je l'étais vraiment. Finalement, je me vengeais de ces années d'abstinence pour les beaux yeux d'une femme qui ne m'avait jamais donné ce que je souhaitais. Et, à présent, je prenais ce que je désirais, une équation simple et efficace. Je finis tout de même par lui murmurer :

    « Néanmoins, en ce qui concerne ce démon, j'étais sérieux. Je ne demanderai rien en retour, je respecte toujours ce que je promet. Plus ou moins...il ne faut pas oublier la race à laquelle j'appartiens. Mais puisque vos lèvres sont si délicieuses, je peux bien faire une entorse à la traitrise des sorciers. Sur ce, à très bientôt peut-être... »

    Je ris doucement en partant, un sourire ornant mon visage. Ce petit échange avait été bien constructif. Je savais à présent que j'allais écarter les orines de mon plan machiavélique. Je me fis une réflexion plutôt intéressante en me positionnant parmi les hommes, ne regardant plus du tout Lily-Lune, comme si je l'avais oublié. En réalité, le peuple que cette femme gouvernait avait d'importantes ressources. Les souverains des terres du Yin et du Yang ne cessaient de mettre en place des politiques afin d'infiltrer les membres de leur race chez les autres peuples, mais la Vénus n'avait pas à s'en soucier vu que c'était les individus qui se battaient presque pour posséder une orine. Oui, c'était très intéressant.

    Quand le départ fut donné, j'entrai dans le labyrinthe, ne cherchant pas spécialement à tomber sur une femme en particulier. En réalité, je pensais à une stratégie, une tactique pour l'échiquier. Nous devions trouver un moyen d'être aussi efficaces que ces créatures rêvées par bon nombre d'hommes. Une chose était certaine : jamais je n'aurai d'orine ou alors si... mais pas n'importe laquelle, et je ferai en sorte que jamais elle ne souffle un mot à mon sujet à sa charmante reine. Je me méfiais de l'eau qui semblait dormir.
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