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Dim 20 Jan 2013, 22:58

    Le génie demeura là à l’écouter, planté comme un pommier qui attendait la pluie pour s’accroitre, un sourire gravé, immuable, la fin du monde n’aurait pu l’effacer de ce visage presque démoniaque qu’il arborait dès qu’il posait ses iris sur la vampire, objet d’un désire inconditionnel. Et lorsqu’elle entama sa tirade de lionne, le génie ne l’apprécia que bien plus, il ne l’avait jamais soupçonné un clone de Mitsuko et il était à sa place bien installé pour savoir que l’apparence n’était qu’une donnée interchangeable, tout comme le fond quelque part mais beaucoup moins, ou en tout cas pour beaucoup moins de personnes. Car le désir du génie bleu n’était alimenté que par le fond et rarement par la forme sauf si celle-ci desservait l’interprétation du fond, ce qui n’était pas le cas pour Edelwyn. Peut-être avait-elle été créée à un point précis de la courbe du temps de Mitsuko mais il s’en fichait, il s’agissait d’un point précis que lui n’avait connu et depuis elle avait évolué, elle était tout autre femme, si différente, si étincelante dans sa robe de vampire, une robe qu’il aurait pu comparer à celle de Mitsuko au rocher au clair de lune, chose qu’il ne fit cependant pas, car il savait telle comparaison perdue d’avance sous un baiser glorieux dont la saveur lui restait en bouche comme un délicieux met, un baiser que ladite Mitsuko n’avait jamais voulu lui offrir audit rocher sous si symbolique lune. Lorsqu’Edelwyn fit naitre le sentiment de la jalousie au génie, celui-ci ne dit d’abord rien, se prêtant au jeu qu’elle engendrait, il laissa ces émotions l’assaillir de toute part, le saisissant aux muscles et au cerveau fumant déjà de bien horribles images qui lui revenaient. Il détourna son regard, sa gorge se serrant mais son sourire trônant toujours comme une dernière barrière infranchissable par quiconque sur cette Terre maudite. Il s’avança alors pour poser sa main sur le violon, l’obligeant à cesser telle mélodie qui pénétrait en son cœur comme un poignard indésirable. Il la regarda alors, un regard désireux d’en redemander toujours plus au vampire envoûtant, mais s’il avait envie de plus encore, c’était de lui répondre, il était homme de paroles, non pas qu’il se tenait à ce qu’il disait mais il aimait converser, il aimait jouer, il aimait et il haïssait.

    « Tu es intelligente Edelwyn, une femme très intelligente, à la hauteur de la réputation du clan dont tu es composante mais tu te méprends sur mes intentions, et je ne peux t’en vouloir pour cela mais laisse-moi t’éclairer. » s’exclama-t-il d’une voix puissante et sûre avant de prendre Edelwyn par le bras en l’invitant à marcher dans le labyrinthe.

    « Ma vie est une histoire, une histoire dont je suis le seul conteur. Je peux alors, à ce titre, en changer tout ou partie à la tyrannie de mes envies et mes mensonges, tu en conviendras, c’est un jeu très amusant, je maitrise l’illusion à la perfection, je raconte mon histoire à Mitsuko et jamais elle n’a une quelconque preuve qu’un traitre mot est vrai, elle le croit simplement car elle aime croire aux belles histoires et que j’aime en raconter. Je ne suis pas un lâche mais un conteur, c’est une façon plutôt habile de détourner une même vérité, un fait plutôt honteux de ma personne je te l’avouerai sans détour mais que veux-tu, je ne suis pas parfait. Je suis condamné certes, enchainé à mon histoire, pour le moment. » Et son regard ainsi que son sourire très expressif fut alimenté par une certaine interprétation très théâtrale de la fourberie.

    « Je porte un costume et joue mon rôle en attendant que l’on me propose une place plus avantageuse dans la petite scène politico-dramatique qui nous relie, Jun, Mitsuko, toi, moi, l’astre usurpateur du temps de Mitsuko que j’absorbai également si ça te chante, il y a de la place pour tout le monde dans mon histoire. Et alors demande-toi si la vérité me concernant n’est-elle pas qu’il n’y a pas de vérité. Troublant, non ? Je serai un être sans existence et c’est impossible, chacun à son histoire même la plus bizarre, tu en es l’exemple parfait, chacun se démarque à sa façon et joue son propre rôle mais jamais celui d’un autre, c’est triste tout de même car on ne peut jamais en changer si notre rôle nous lasse. Pourtant, on ne me conte à nul endroit dans les livres d’histoire, je suis monsieur n’importe qui si tu y repenses, je peux être tout le monde et pourtant, tout le monde me pense… différent. C’est paradoxalement jouissif. Oui, j’ai le monde à portée de bras alors pourquoi ferai-je un choix ? Pourquoi me donnerai-je à une femme alors que je pourrai toutes les avoir ? Pourquoi être possédé si je peux être tant désiré ? Tant que l’on a rien décidé, tout reste possible, une infinité d’horizons s’offrent à moi et nul destin ne se trace devant moi, je suis un électron libre, oui, libre. Je peux t’aimer aujourd’hui, te haïr demain et t’aimer à nouveau le jour suivant, sous plusieurs masques, tu m’accepteras pourtant comme si chaque masque était mon visage naturel et tu aurais bien raison car chaque rôle que je joue est mon rôle, c’est moi à chaque fois. Rien que mon prénom est un mystère, pourtant tu sais je l’ai révélé à Mitsuko une fois, je lui ai dit clairement et distinctement à haute voix mais à ce moment précis, elle n’avait pas envie de me posséder, alors elle l’a ignoré comme si ce n’était qu’un nom parmi tant d’autres. Et quand elle l’a désiré, elle s’est raccrochée à un élément lambda que je lui ai révélé, une vulgaire tombe dans son jardin que j’ai moi-même érigé, comme le décor d’un théâtre que l’on prépare avant sa représentation. » Puis sans prévenir, il replongea le cœur béant dans le coup d’Edelwyn en lui mordillant très brièvement la jugulaire pour qu’elle n’ait qu’une faible rougeur avant de se retirer et de continuer sa marche.

    « Tu es une femme intelligente Edelwyn alors tu comprendras ma logique. J’aime Mitsuko du plus profond de mon petit cœur de génie menteur tant qu’elle le désire. Et je peux t’aimer si tu veux mais tu mourras sûrement car je peux faire croire aux gens la beauté, aux plus sceptiques, sans qu’ils ne s’en aperçoivent. Je peux perdre pied, subir mes propres sentiments que je ne veux plus, comme c’est le cas en ce moment, ton clone m’a oublié et sans elle, je suis en peine, j’ai mal de vivre, ce rôle me fatigue, alors je songe à en changer mais je ne peux, ce masque me colle à la peau, car il m’a plus amusé que tous les autres, j’ai aimé ce rôle bien plus que les autres et mon âme est en sanglot à l’idée de devoir en changer. Mais ce n’est qu’un rôle, et demain je pourrai m’appeler Clauswitz, pourquoi pas, ça sonne bien. Et qu’en sais-tu, ça se trouve je suis Clauswitz, je mène une double-vie, une double personnalité depuis quelques années, soit une goutte d’eau dans l’océan de ma vie et tu n’y verrais que du feu car je suis bon acteur et tu serais actrice malgré toi. Comprends-tu ? J’ai aimé tant de femmes sans pouvoir les aimer au fil du temps, je n’en ai jamais oublié aucune et à chaque fois que j’ai changé de vie, j’ai toujours éprouvé un regret, celui de pouvoir partir en sachant pertinemment que je reviendrai. Je ne suis peut-être pas un maître du temps, un aether ou je ne sais quelle création anormale de notre système trop équilibré pour être divertissant mais je suis un point fixe dans l’univers, une lune pâle qui cache son visage dans la pénombre et ne la montre qu’aux étoiles curieuses, et la nuit suivante, je suis déjà parti. » il finit ainsi sa propre tirade, caressant aventureusement les cheveux de sa belle compagne avec qui il était fier de se promener.

    « Tu as désiré dans tes lettres, prétendre à me connaitre. Mais peut-être que pour me connaitre, il faille m’oublier. Et peut-être est-ce là la plus habile stratégie de l’aether de la justice. Je n’en sais rien, personne n’est capable de me donner les motivations de son oubli, personne. Mais je ne cherche pas à le savoir plus que cela car elle a choisi de jouer un autre rôle, avec Zéleph, William, et je ne sais qui encore, sans moi, certes, et c’est fâcheux mais seulement pour moi car je me retrouve presque au chômage. Seulement vu qu’elle m’a oublié, son omniscience ne peut plus lui révéler mon plus grand secret, sur ma véritable identité, qui je suis vraiment et ça, vraiment, personne ne peut l’imaginer. Alors bon, tu vas me dire, quel intérêt, face aux désirs des fidèles de tout un monde, que valent les pathétiques secrets d’un vieux génie énigmatique qui se croit le centre du monde. Et bien peut-être qu’un jour, il sera nécessaire pour certains de les découvrir car sinon, ceci pourrait leur être fatal. Il n’y a pire tort que l’ignorance Edelwyn, toi qui est du clan de l’intelligence, de la connaissance, tu ne peux démentir, la plus grande erreur de la déesse est de m’avoir oublié sauf qu’elle l’ignore encore, et à force de tout ignorer, on ne contrôle plus rien, on n’est qu’une victime de ceux qui savent. »

    Il lâcha ensuite sa belle pour se mettre en face d’elle, bien disposé à lui dire : « Qui est le plus lâche de toi à moi, Edelwyn ? Celui qui se cantonne à son seul destin ou celui qui n’a pas peur d’en vivre des milliers ? Je miroite ce que veut l’autre pour être plus efficace et lorsque je disparais, seule la frustration naît du nuage de fumée qui suit mon départ. J’aime cela, rester dans les mémoires sans jamais apparaître concrètement. Quel souvenir laisseras-tu à cette Terre lorsque tu mourras, car immortalité ou non, tu mourras un jour ou l’autre et ce jour-là, qu’auras-tu fait de censé, de plus concret, de plus réel que je ne l’aurait fait avant toi ? Rien de plus et c’est là la réponse à ta question. » Il revient à elle, la prenant par la taille puisqu’il aimait ça sans se justifier.

    « Oui, j’attendrai qu’elle me revienne et elle me reviendra car elle se lassera de la réalité comme je m'en suis lassé lorsque j'étais comme elle, prête à croire à toutes les promesses. En attendant son retour, je mets un autre masque et j’avance dans de nouvelles intrigues. Je garde ce masque que Mitsuko aime tant de côté, au chaud pour quand tout ça lui reviendra et lorsque cela lui reviendra, alors plus rien ne sera pareil mais elle sera toujours à moi tout comme tu seras à moi s’il me prend l’envie de te posséder et cette envie, tu ne peux que la ressentir, car je mettrai n’importe quel masque pour satisfaire tes pulsions destructrices. » Sur le bord arrondi d’une fontaine en plein air, il proposa à Edelwyn de s’asseoir.

    « Avoue au moins que j’ai le talent pour répondre aux questions sans y donner satisfaction. Te voilà en connaissance de faits que tout le monde ignore et tu serais incapable de t’en servir, c’est voulu mais tu seras assez intelligente pour les interpréter en temps et en heure, lorsque tout te paraîtra clair et censé, si cela arrive bien entendu. Bon, parlons d'autre chose ? C'est du sérieux avec ton mari ? Parce que, entre nous, ça sent le mariage arrangé. Moi je pense que tu as besoin de rêve, et je pense que tu ne trouveras pas meilleur que moi pour te faire rêver. Ton clauclau, il doit être si terre-à-terre, c'est si fatiguant de toujours être rationnel, et c'est surtout très ennuyeux. Au moins avec moi, tu ne t’ennuieras jamais. » il disait ceci en riant, moqueur comme à son habitude avant de lui chuchoter à l'oreille :

    « Ne crois pas que je dis ça à toutes les femmes mariées, de toutes, c’est toi ma préférée. » en clignant de l'oeil comme s'il s'agissait d'un secret.
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Lun 21 Jan 2013, 00:10


Chaque race avait son désavantage en fin de conte. Personellement, je ne me plaignais pas des contraintes de la mienne, mais ne plus sentir de saveur, je trouverais ça bien dommage malgré tout. Enfin, en même temps, nous avions tous notre croix à portée et elle allait bien devoir s'y faire. Enfin je supposais qu'elle c'était déjà faite à cette idée, le contraire aurait être stupide.
Par conte ce n’était vraiment pas juste, car certains aliments n'était pas à mon gout et enfin de conte je ne faisais pas grand-chose, car même si je lui décrivais le mieux possible, elle ne pouvait pas non plus les savourée à moins que c’est voir ma tête qui lui plaisait. Comprenant un peut son caractère, ça ne m'étonnerait pas en faite, je commençais même a me demander si certain aliment n'avait pas été choisi exprès.
Elle était alors partie se chercher à bohr, même si je n'aimais pas trop, je ne pouvais pas commencer à rouspéter n'est-ce pas. Cependant, alors que je buvais une dernière gorger d'un assez bon vin, tout faillit me repasser par le nez. Le plus doux celui de la reine ? Elle n'avait quand même pas osez. Enfin, je veux bien que quand elle se son connue elle ne l'était pas encore, mais quand même et puis dans qu'elle condition. Décidément cette vampire me laissait bien des surprises décidément.
Après que je lui aille proposer de partir à la chasse au trésor, un homme viens prés de nous pour nous proposer une autre activité, je n'étais pas vraiment contre, même si je ne voulais pas vraiment dévoiler une partie de mon passée à ce vampire. Mais en attendant, elle refusait, donc le problème était assez rapidement réglé en fin de conte et elle voulut bien que l'on s'occupe de cette fameuse chasse au trésor. Je me demandais d'ailleurs de quoi il s'agirait, enfin les vampires allaient être certainement avantagés. J'admets, il ne fallait pas me demander d'admettre qu'il pouvait être fair-play, c'était plus fort que moi. Mais combien de fois ma méfiance ne m'avait pas sauvé la vie ?
Cependant, alors que nous avancions un peu plus loin, je me sentis soudainement observée, pourtant, il n'y avait que nous pour le moment. Alors d'où venait cette sensation ? Restant sur mes gardes, mais ne voulant pas m'inquiétée d'avantage, on continuait alors à s'avancer alors à avancer vers l'endroit ou se déroulerait la chasse. Je devais me faire des idées en faite.
Cependant, après quelque nouveau pas, j'entendis un doux rire que j'avais l'impression de connaitre alors que nous passions à cotée d'un arbre.

-Dit donc Kahel, si tu n'es pas capable de me repérer, je ne suis pas certaine que tu sois capable de veiller sur moi. Bonsoir Yulenka.

Levant alors la tête, je vis Nydelia assis tranquillement sur la branche de l'arbre, visiblement amuser pas la situation. Mais qu'est ce qu'elle faisait ici bon sang ? Elle sauta alors, s'aidant de ses ailes pour atterrir gracieusement devant nous.

-J' ai fini ce que j'avais à faire et j'étais venue voir si tout se passait bien et que tu ne m'avais pas fait un coup d'État. J'espère qu'il ne ta pas trop ennuyer Yulenka.

Préférant garder le silence, je n'en pansais pas moins, car c'était elle qui avait ennuyé tout le monde. Mais rapidement je compris qu'il y avait autre chose, il allait falloir que je rentre avec elle, dommage, j'aurais bien voulu en savoir plus sur cette vampire.

-Yulenka, j'espère que tu ne m'en veux pas, mais je dois te l'enlever, j'ai quelque chose à lui demander et ça ne peut pas vraiment attendre. J'espère te revoir bientot.
- Merci pour ces agréables moments de danse, au plaisir de vous revoir, bonne soirée.

On partit alors tous les deux dans les cieux, j'étais cependant réellement déçue de ne pas en savoir plus sur cette vampire, mais au moins j'allais pouvoir demander des explications à Nydelia.


Spoiler:
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Lun 21 Jan 2013, 02:11


¤¤
« Je voulais juste te conter la réalité.  »


Elle sourit. « Allons Naram, comment puis-je te croire après m'avoir avoué que tu n'étais qu'un excellent conteur? ». Elle planta son regard dans le sien : « Et si, moi, je n'aimais pas les histoires, qu'elles soient belles ou non? Ou tout le contraire, et si j'aimais tellement les histoires que je préférerai m'en raconter et me perdre dans les bras de ton double? Après tout, il a ce que tu n'as pas : un seul masque. ». Elle avança calmement sa main sur la joue du génie : « Que crois-tu? Que parce que je t'aime tu m'es indispensable? Certes, je haïs cet homme pour ce qu'il est, pour ce qu'il entreprend, mais si un jour je perd pieds dans ses bras, je n'aurai aucune illusion, je saurai de quoi il en retourne. Pur fantasme que de m'imaginer dans tes bras, pur délice que d'y croire quelques heures durant, un rêve sans doute. Mais il arrive un moment où le rêveur ne rêve plus et préfère sa rassurante réalité. Le matin, je me saurai seule dans ce lit, le matin, je saurai que j'aurai incarné la perfection pour lui durant la nuit comme il aurait incarné la mienne. Mais la réalité fait partie de moi, elle est mon équilibre, ma sécurité. Et quel meilleur homme que mon mari pour l'incarner? Il sait quels sont mes sentiments, il sait ce dont je suis capable pour attirer ton attention et peu lui importe car il sait à quel point je suis accrochée à ce qu'il représente. ». Elle fit une pause avant de continuer. « Et il est tout autant attaché à moi car en plus d'être intelligente, je suis séduisante. Un homme puissant l'est d'autant plus aux côtés d'une belle femme, et c'est bien dommage, mon cher, que tu n'ai su me kidnapper avant que je me marie, j'aurai été à tes côtés la plus belle ironie du sort, une farce digne de ce nom, un comble pour le Mârid en personne. Mais, visiblement, tu n'accordes que peu d'importance à ce qui pourrait me faire rire. Le plaisir charnel t'es trop lointain pour t'être encore agréable, et, en ce qui me concerne, il n'est plaisant que parce que je l'imagine ainsi. Le plaisir d'avoir une femme à toi ne t'atteint pas, et c'est bien dommage car, comme je te disais, je t'aurai suivi sans concession si tu m'avais promis d'être ta reine. »

Edelwyn se leva, passant doucement l'une de ses mains sur sa jugulaire, riant : « Pour un homme qui n'apprécie que très peu les vampires, il me semble que tu en as pourtant toutes les qualités. ». La vampire se mit à genoux devant le génie, sa robe s'étalant sur le sol. Elle lui sourit, plantant ses coudes dans ses cuisses avant de lever un peu plus son visage vers le sien. « Oh mon cher, puisque tu ne veux pas le savoir, je vais te le dire. Elle a choisi de t'oublier contre un petit renseignement sur ses ancêtres, un simple pacte avec William. Elle en a conscience, elle sait ce qu'elle a oublié, simplement, elle ne peut savoir qui, et, bien entendu, ce ne sera pas moi qui lui soufflerai la réponse. Je veux voir ce que l'avenir lui réserve loin de tes manipulations et puisque je te veux, ne serai-je pas en totale contradiction avec mes désirs si je lui révélais pareille chose? Suis-je une garce? Sans doute, mais je ne m'en cache pas. Et donc, cela nous amène au clou du spectacle, l'étonnante révélation. Deux pour être exacte. La première, et tu en riras sans doute avec moi, c'est que si la mère de ton Aether est la descendante de Mitsuko, son père quant à lui, est celui de Kazuki. Intéressant n'est ce pas? ». Elle se releva doucement, ses mains à présent sur les cuisses de Naram alors que ses lèvres étaient si proches des siennes. « La deuxième est que si ton Aether le désirait, elle pourrait faire revenir son ancêtre à la vie. Parce que la dame a eu la présence d'esprit de conclure un pacte avec le grand Lucifer afin que ses jours ne s'éteignent jamais. La naissance de la deuxième Mitsuko : un suicide car elle savait à l'avance qu'elle mourrait en couche, elle l'avait prémédité. Il ne manque plus qu'à associer de nouveau esprit et corps. Quelle plaie que cette femme qui semble plus immortelle que les Aetheri eux-mêmes, n'est ce pas? ». La vampire plaça alors ses mains sur les épaules de l'homme, le fixant intensément avant de lui chuchoter d'une manière étonnement sensuelle : « Si tu savais comme j'ai envi de te pousser dans cette fontaine... ». Elle s'écarta, lui tournant le dos. « Mais qui pousserait le roi des génies en personne dans l'eau? Ce serait indécent et très décevant au final, car, tu en ressortirais sans doute totalement sec. ». Edelwyn tourna de nouveau la tête vers lui, un petit air désespéré sur le visage : « N'y a-t-il rien qui puisse te faire vibrer hormis les illusions et les rêves, si tant est que ces deux mirages soient différents? ». Elle sourit. « Après cette soirée, je me donnerai à mon mari, et je te trouve bien cruel de me chuchoter cette chance impossible qu'il puisse n'être que l'un de tes masques. S'il te fallait bien endosser un masque, alors c'est celui-ci qui m'aurait plu. » Une pause. « Tu ne peux me satisfaire Naram. ». Elle lui fit signe de la suivre, recommençant à marcher dans le labyrinthe sans ajouter un mot de plus. Et en quelques secondes ils arrivèrent à la sortie, accueillis par les membres du clan qui félicitèrent l'homme chanceux qui avait trouvé la mariée. Chanceux, ou peut-être pas, tout dépendait du point de vue.

La vampire se tourna vers le génie, lui prenant le bras
« Je souhaite danser mon maudit génie. ». Elle sourit. « En plus, le clan Malkavian fait l'honneur aux cavaliers de les laisser choisir la musique de leur choix, une musique qui peut sortir tout droit de leur imagination. Ô Naram, je sais combien tu te montreras à la hauteur de mes attentes. N'es-tu pas mien ce soir après tout? Et je compte bien profiter du fait qu'elle n'est plus tienne pour m'approprier sa place. Peu importe les masques que tu porteras, peu importe que tu n'en choisisses qu'un ou que tu en choisisses plusieurs, je n'en porterai jamais avec toi. Je souhaite que tu me mentes si cela peut te faire plaisir et c'est sans doute ce qui me rend bien plus intouchable que tu ne le penses. ».
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Lun 21 Jan 2013, 14:21

Yuli n'avait pas plus réprimer un petit sourire lorsqu'elle avait vu son partenaire ange manquer de s'étouffer lorsqu'elle lui annonça avoir déjà goûter le sang de sa reine. Encore un peu et il allait en faire une syncope ! Elle aurait bien voulu le faire tourner en bourrique encore un peu avec cela, mais elle craignait qu'il ne le prenne mal et qu'il se mette en colère. Ce qui aurait été plutôt déplaisant et inconvenant dans ce genre de cadre. Mais elle se consola en se disant qu'elle aurait tout loisir de l'enquiquiner le reste de la soirée. Après tout la nuit était encore jeune et les occasions de mettre Kahel en boîte ne manqueraient pas. De toute manière, en cas de pénurie de possibilité à la chamaillerie, elle savait très bien créer les occasions toute seule et forcer la chance sur ce point là, il n'y avait pas à s'en faire.

-Je me demande ce que les mariés nous ont préparé...


Chess qui les suivait toujours en disparaissant et réapparaissant dans les airs, se mit à sentir quelque chose. Une odeur qu'il connaissait.... Il prit davantage de hauteur et observa plus attentivement les alentours. Et il finit par trouver ce qu'il cherchait. Il sourit plus que d'habitude, et fut rassuré de voir de qui il s'agissait. Il prit tout de même soin d'avertir sa jeune protégée de la présence de quelqu'un, qu'elle ne se sente pas prise au dépourvue. Ainsi il disparu une fois encore pour ne faire réapparaître que ses yeux et son sourire devant sa maîtresse. Sans savoir de qui il s'agissait, Yuli comprit néanmoins qu'il y avait qu'un qui était là en plus d'eux, et vu le comportement serein de Chess, quelqu'un de non hostile. Elle sourit donc légèrement à son tour, laissant Chess reprendre ses positions, et continua sa promenade avec Kahel l'air de rien. Du moins jusqu'à l'apparition de Nydelia.

-Hi hi en même temps tu étais bien caché, Chess à eu du mal à te repérer. Bonsoir Nydelia.


Nydelia qui mettait gentiment Kahel en boîte dès le départ, aux yeux de Yuli, ça commençait plutôt bien, car si elle avait l'opportunité d'embêter un peu Kahel à deux, elle ne dirait pas non. Nydelia vint se poser devant eux et continuer de chamailler un peu son second.


-Hi hi ne t'en fait pas, il a été très charmant et un excellent partenaire de danse, je me suis bien amusée avec lui. Et il a été très sage, je doute que les mariés se plaignent de lui sois sans crainte.

Cependant les réjouissances furent hélas de courte durée, car Nydelia lui annonça qu'ils devaient partir. Bien sûr Yuli était déçue de ne pas pouvoir en profiter davantage, mais elle ne pouvait pas les retenir non plus.


-Quel dommage.... Enfin, je suppose que ce n'est que partie remise. A une prochaine fois vous deux.


Elle les observa s'éloigner en poussant un soupire. Puis elle se retourna vers la fête. Elle se retrouvait sans cavalier et partenaire de jeux.... La majorité des invités avaient déjà trouvé leur compagnon pour la nuit, et elle n'avait de toute manière pas envie de se lancer à la recherche de quelqu'un d'autre. Elle poussa un second soupir. Il semblerait que pour elle, la fête soit déjà finie. Elle revint donc sur ses pas, délaissant la chasse aux trésors pour retourner près des buffets. Elle prit une dernière coupe de sang pour la route et entreprit de quitter les lieux, suivit par Chess bien entendu.
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Mer 23 Jan 2013, 22:36

Nous nous dirigions tous deux vers la piste de danse, le labyrinthe s’ouvrait sous notre passage, les haies se séparaient au fur et à mesure… Nous laissant passer sans mal. Un vampire vint à notre rencontre, je le regardais un instant, écoutant ce qu’il avait à nous dire avant de hocher la tête et d’emboiter le pas de Mitsuko. On arriva dans une grande salle, ou plusieurs couples dansaient déjà. Je souris doucement à la jeune femme. J’étais content de l’avoir attrapée ce jour là. Ça m’avais permis de faire un peu plus connaissance avec cette femme si mystérieuse et intrigante. Mon regard Azure se posa une nouvelle fois sur elle, la détaillant soigneusement. Elle était incroyablement belle, mais quelque chose semblait la recouvrir, ce n’était pas réellement voyant, mais c’était mon impression.
On se mis tous deux à danser sur une musique que j’avais soigneusement choisis. La musique n’était pas trop lente, sans être non plus digne de farandoles. Tout comme moi, elle se situait entre deux style. J’étais écarté entre deux mondes, j’avais l’impression de n’appartenir à aucun des deux. Je regardais la femme dans les yeux, suivant ses pas sans mal. Papa m’avais appris à danser depuis longtemps, je savais bien des choses, mais rien ne m’aidais à prendre une décision… Rien. En quoi le protocole, les lois ou même la danse pouvait m’aider ? Mes livres non plus ne m’étaient pas utiles. Mon sourire se fit mélancolique. Quand ma vie avait-elle glissé vers cette situation inconfortable ? Je n’aurais sus le dire.

« Vous ne devriez pas vous demander ce que les autres pensent de vos actions et plutôt faire en sorte de faire ce que vous avez envi. Si une alliance avec Zéleph vous semble une bonne idée, alors personne ne devrait pouvoir vous le reprocher, pas même le fantôme de votre père. Vous savez, je vois les fantômes, je peux leur parler et, même si je n'ai pas cherché à connaître cela, je suis certaine que quoi que vous fassiez mon seigneur, cela sera le bon choix tant qu'il est le votre. Et puis, qui vous dit que l'actuel seigneur des deux rives n'attend pas qu'une personne digne du trône pour le lui céder? Qui vous dit qu'il est celui qui vous a été décrit? Lui parler serait sans doute le meilleur moyen d'écarter tous vos doutes, de voir la vérité parmi les mensonges. »


Elle m’avait soufflé ces quelques mots. Je haussais un sourcil avant de hocher la tête. Ho on m’avais peint Zeleph comme un égoïste profond, sans cœur. Mais quand je voyais tout ce qu’il avait accomplis… Je me disais que ce n’était pas si mal. Ce n’était pas un mauvais roi, et il avait cherché à donner une terre et des ressources à notre peuple. Je voulais me faire ma propre opinion ! Je me méfiais de tous autour de moi, j’avais été trop souvent blessé par des abus de confiances. Mais ce que Mitsuko disait là… N’était que pur et limpide vérité.

« Ne vous rattachez pas à toutes les mains qui vous sont tendues car certaines ne manqueront pas d'être empoisonnées. Vous n'êtes qu'un enfant mais vous représentez beaucoup. Mais arrêtons donc de parler de cela. Je vais vous dire ce qu'un enfant peut faire. »


Je savais que beaucoup avaient un cœur aussi noir que le charbon… Je le savais, mais je me sentais incapable de faire quoi que ce soit sans quelqu’un pour me soutenir, je me sentais un peu empoté… Incapable d’assurer ma propre défense… Mais alors que je m’apprêtais à lui répondre Il se produit deux choses. Mitsuko me lança un sourire malicieux alors que son apparence changeait, il s’agissait d’une petite fille dont les cheveux étaient aussi dorés que les miens. La danse continuait cependant, c’était plus facile une fois qu’on était à la même auteur, les gens avaient un peu moins l’impression que Mtsuko dansait avec moi par pitié. Mais je me fichais bien de ce que les autres disaient à cet instant, je dus avoir une tête plus que surprise.

« Un enfant peut apporter beaucoup de bonheur et rendre chaque instant magique, merveilleux.»


Je haussais un sourcil alors que mes souvenirs me ramenaient en arrière, Moi, Papa, voulant me présenter quelqu’un, je l’avais reconnue tout de suite, pour moi, ma mère était la plus belle femme du monde.. En fait je pense que c’était ce que pensait tous les enfants de leur mère, la mienne avait finit par revenir vers moi, elle m’avait prit dans ses bras, je me souvenais de cette époque heureuse ou bien des sourires étaient plaqué sur des lèvres.

« Ce n’est plus mon cas je pense ma Dame… Je ne fais plus illusion du moins ne le fera plus tant que ce chagrin qui me hante n’aura pas été chassé de mes yeux. »

J’étais passé par plusieurs stades, le déni, la tristesse, la colère puis… Il ne me restait plus que l’acceptation. Elle me murmura de ne pas grandir trop vite, avant de reprendre son apparence habituelle, mais… J’étais de nouveau à sa hauteur, un coup d’œil vers mes mains m’indiqua que j’étais moi aussi devenu « adulte » mais sans doute n’était-ce qu’une illusion. Toujours est-il que je lui offrit un sourire charmeur, continuant notre valse douce et magique.

« Un jour vous serez grand et fort, beau et regardé par toutes les femmes de ces terres, un jour, si votre destin le veut, alors vous régnerez sur les réprouvés. Mais en attendant, profitez. »


Ce qu’elle me dit avant de disparaître continua de retentir longtemps après son départ. De même que le souvenir fantomatique de son baiser sur mes lèvres, je repris bien vite mon corps d’enfant, effleurant doucement ma bouche de mes doigts avant de sourire doucement avec malice. Une vie de tristesse et de désespoir… Pourquoi avoir choisit ce chemin ? Mais il était toujours possible de reculer, afin de mieux bondir.

« Oui ce jour arrivera bien un jour… Et ce trône finira par être à moi. Mais… Je peux bien laisser Zeleph sur le trône un moment… il n’est pas un mauvais roi. »


A cet instant cette solution me semblait plus supportable, moins susceptible de me détruire. Je m’approchais des tableaux qui avaient été peint, admirant ces souvenirs d’un instant passé en compagnie d’une femme clairvoyante, de bon conseil et incroyablement troublante. Notre duo, bien que dépareillé au début était en parfaite harmonie sur les deux autres tableaux. Je pris les trois toiles, avant de me décider. Plus rien ne me retenais ici, non ?

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Dim 27 Jan 2013, 21:50

Il n'avait pas totalement tord. En lui demandant de n'être que celle de son rêve, il avait marqué un point, car bien que cette femme rêvée vivait au fond d'elle, elle ne laissait jamais voir tout ceci au grand jour. La reine qui vivait en ce monde, cette femme imperturbable voir insensible face au monde, toutes deux semblaient si différentes. Mais ce n'était qu'un masque, et il semblerait que dans ce fabuleux rêve qu'ils aient partagés, les masques soient tombés des deux côtés. Elle ne pouvait lui en vouloir de ne pas être attaché à l'image froide qu'elle renvoyait bien souvent du haut de son trône, car bien qu'elle le sache, elle ne cherchait pas à ce qu'il en soit autrement. Il fallait sans cesse jouer , être actrice de sa propre vie, prendre les choses en main et ne jamais laisser les autres comprendre un mal qui pourrait la ronger. Elle ne devait jamais laisser ses faiblesses se lire sur son visage, ne jamais laisser la douleur défaire son apparence parfaite, trop peut être. Bien que la beauté soit surement le meilleur atout pour approcher une quelconque personne sans être repoussé, la glace qui saisissait son âme rendait cette beauté trop froide pour être appréciée à sa juste valeur. Heureusement encore que son corps sache réchauffer les cœurs à sa façon, mais il reste là aussi un comportement prouvant son mal être intérieur. Le besoin de contact et d'amour, même le plus bref, le plus facile à oublier, le plus malsain.

Elle ne pourrait l'oublier c'était certain. Et bien qu'il le lui avait demandé, elle ne pourrait donner une parole qu'elle ne saurait tenir. Bien evidemment, elle ne garderait que le meilleur, acceptant de le voir comme l'homme parfait, l'homme de ses rêves. Parfois il est surement mieux de rêver et de croire en l'impossible, une façon de s'échapper et de s'offrir la possibilité d'espérer. l'espoir manque bien trop en ce monde , trop peu de gens se laissent aller, de peur de finir fou, emporté par la tristesse et la déception de s'être trop brutalement réveillé. Non, elle ne l'oublierait jamais... Aya ne se contenterait pas d'y penser, elle tenterait surement de forcer le destin, priant chaque nuits pour rêver à nouveau de lui. Elle espérerait surement pendant quelque temps puis après plusieurs rêves pâles et tristes, elle finirait par se faire à l'idée que les plus beaux rêves demeurent bien souvent uniques. Le laissant s'éloigner, après cette danse pleine de grâce, elle prit à son tour le chemin qui lui était destiné. Retrouvant la sortie, elle passa un instant devant les magnifiques jardins du château, avant de finalement se lasser de toute cette beauté. Déployant ses immenses ailes sombres, elle prit son envole et retrouva bien vite la route qui la mènerait à Avalon.

Résumé:
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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Jun Taiji
Mer 30 Jan 2013, 13:04

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Je devais avouer que sa manière d'être si sûre d'elle était une qualité à mes yeux. Une femme qui préférait chasser au lieu d'être chassée. Intéressant, car la plupart du temps c'était tout le contraire. Mais ces deux manières de procéder étaient semblables à mes yeux. J'aimais particulièrement « chasser » moi aussi, bien que le terme soit sans doute un peu excessif. Non, j'aimais séduire, voilà, sans vraiment chercher à conclure. Non, c'était plus simplement un jeu du chat et de la souris et, souvent, les femmes que j'approchais pouvaient m'apporter quelque chose d'autre que leur corps qui m'intéressait que moyennement. Mais ce que je préférai chez ce genre de femmes, c'était celles comme Lily-Lune qui semblaient effrayées par les hommes. Ensuite, j'aimais bien les femmes de caractère, celles qui essayaient de s'imposer comme dominantes. C'était toujours amusant d'essayer de leur faire admettre le contraire. « Se faire chasser de temps en temps est agréable. Vous savez, je pense que la femme parfaite est celle qui fait croire à l'homme qu'il est le chasseur alors que ce n'est pas le cas, alors que c'est elle qui le séduit et lui laisse des indices pour la retrouver. La fierté de l'homme s'en trouve décuplée et son estime de soi également, si bien qu'il est facile de le tromper ensuite. ». Oui, un petit mélange entre les deux, un paradoxe. C'était d'ailleurs pour cette raison que j'avais été si dépendant de Mitsuko longtemps, et encore aujourd'hui même si ce n'était pas de ma volonté. J'avais été créé pour elle, je ne pouvais me détacher. Elle m'embrassa et je me laissai faire tout en prenant part à ce petit plaisir, œuvre des volontés de Clauswitz. Une fois fini, je compris le sens de ses sous entendus. Je lui souris.

« Maintenant je comprend pourquoi c'est vous le chasseur. Mais vous devriez faire attention ma demoiselle, je pourrai avoir tendance à vouloir inverser la tendance. ». Mon sourire s'élargit. « Au moins, vous pouvez vous vanter d'embrasser mieux que la reine des orines. ». En même temps, ce n'était pas bien dur. Je me penchais un peu vers elle avant de cueillir de nouveau ses lèvres. Je trouvais la situation amusante et je n'allais pas me priver et puis, en réalité, je ne faisais que respecter les règles. Une fois que j'eus fini mon office, je m'écartai d'elle, voyant apparaître le chemin vers la sortie du labyrinthe avant d'ajouter à son attention : « C'est l'homme qui devait embrasser la femme, pas l'inverse. ». Je plaisantais bien entendu, bien que ce que j'énonçais soit exact. « Vous embrassez bien. ». Je lui avais murmuré tout simplement. Prenant de l'avance, je commençai à marcher vers la sortie et, une fois celle-ci atteinte je me tournai de nouveau vers elle. Je la contemplai un instant comme si j'avais envi de fixer les traits de son visage dans mon esprit pour toujours. Quelle créature divine, semblable à tous ceux de sa race en réalité. J'étais plutôt joueur aujourd'hui, Lily-Lune en avait fait les frais, aussi, je lui dis simplement : « Je ne vais pas rester ici plus longtemps, je suis quelqu'un d'occuper. Néanmoins, si un jour nos chemins se croisent de nouveau, je vous laisserai boire mon sang directement dans mon cou. Maintenant, à vous de décider si vous voulez laisser le hasard faire les choses ou si vous préférez revêtir le masque du chasseur. Je doute que vous réussissiez à me retrouver mais, après tout, sait-on jamais. Je tiendrai ma promesse. ». Je lui fis un clin d'oeil avant d'ouvrir mes ailes immaculés. Elle pouvait me prendre pour un ange ainsi même si je n'en étais pas un. Quoi qu'il en soit, je rejoins le portail pour me retrouver dans la montagne. J'avais encore beaucoup à faire. Edelwyn était mariée à présent, c'était amusant. Bientôt, ce serait mon tour, à croire que dès que le mariage touchait une personne, celui-ci s'attaquait également à tout son entourage. Enfin, je savais que la vampire se mariait par arrangement, par raison avec Clauswitz, ce qui n'était pas forcément mon cas avec Masha. La relation que l'on entretenait elle et moi était complexe, tout simplement.

Je quittai donc le château Malkavian, devant me concentrer sur mon accès au trône des sorciers et sur la façon dont j'allais berner Zélia.

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Sam 02 Fév 2013, 19:26

    Le génie en rit un instant, de toutes ces contradictions qu’elle mettait les unes derrières les autres comme l’illogisme orchestré par son esprit, cette femme était de toute évidence perdue et quoi qu’elle en dise à Naram, ce dernier ne pouvait que penser que derrière son visage, elle-même s’interrogeait.

    « Cesse de lancer à tort et à travers des questions auxquelles tu n’as pas toi-même les réponse. J’aurai été humain ou vampire, tout aurait été sûrement différent mais je suis un génie, cette race n’a pas fait que m’adopter, elle a révélé ma nature, je m’identifie à elle car elle correspond à ce que j’aime être. Qui es-tu pour juger de ce que j’aime ? Il est certain que vivre de sang et de sexe doit être plus divertissant que ma propre vie. Tu me déçois. » lançait-il quelque peu hérité de ce qu’il prenait pour un manque de respect envers lui alors qu’elle effleurait ses lèvres, lui parlant du pacte entre William et elle.

    « Tu te dis différente d’elle, pourtant tu as ses tics. Elle qui ne faisait qu’effleurer mes lèvres sans les embrasser. Chassez le naturel et il revient au galop. Ta beauté est envoûtante à n’en plus douter et je saurai à jamais vous différencier mais tu oublies mon attrait pour le détail, j’interprète tous tes gestes et lorsqu’ils me conduisent à vous confondre, alors je te sais toi-même des plus confuses, dans une lutte perpétuelle contre ta nature » répliqua-t-il alors qu’il se leva brusquement du rebord de la fontaine sur lequel il s’était assis quelques minutes plus tôt. Son ton devenait cadencé, presque énervé, il semblait que les dialogues de sa compagne du jour venaient de l’irriter au plus haut point.

    « Je ne suis pas capable de savoir ce que tu veux, comme je suis incapable de savoir ce que je veux. C’est ainsi. Tu me troubles, ça m’énerve. Tu profites de ma peine envers Mitsuko, tu profites de ma faiblesse pour m’attirer à toi et je le sais, je le vois, je le comprends et pourtant je ne résiste pas, entre le besoin et l’envie, il n’y a qu’un pas après tout. Je crois que si je pouvais faire un vœu à cet instant, ce serait d’échanger ma vie avec celle d’un idiot. Je n’aurais alors plus rien à penser, je ne réfléchirai pas plus loin que le bout de mon nez et me contenterai de prendre ce qu’on me donne. Alors là nous pourrions être ensemble. Mais ce n’est pas le cas. Tu ne cesses de me reprocher que je ne saurai te satisfaire. Mais je ne suis pas un gigolo, Edelwyn, qui a dit que tu avais ce droit sur moi ? Tu ne me connais pas et tu penses pouvoir conclure que je ne te satisferai pas. Et ne t’es-tu jamais demandé si le problème n’était pas ailleurs peut-être ? Pourrais-tu me satisfaire ainsi faite, ainsi pensante ? Ta création, ton parcours, cet homme qui se fiche que tu forniques à tout horizon tant que tu es là pour le souper sanguinaire et qu’il n’en sache, ni lui, ni ses pairs, un traitre mot. Il se dit intelligent mais se complet dans l’ignorance pour passer tes pulsions et être sûr qu’il t’aura toujours à tes côtés. Ne comprend-t-il pas. Ne comprends-tu pas. Aujourd’hui, vous vous plaisez dans vos étranges mensonges que vous vous dites pourtant clairement mais que vous n’écoutez pas vraiment de la bouche de l’autre et c’est moi le mirage ? Je rêve, effectivement, je rêve. Tu finiras malheureuse Edelwyn et je suis persuadé que tu en as conscience. Ce qui me rend dingue, c’est que tu ais accordé ce mariage, ne sais-tu donc pas ce que tel rituel représente pour une âme ? Une décision que tu penses si facile vraisemblablement. Si tu m’aimais réellement, tu n’aurais pas attendu tous ces mois. Tu serais venue à ma rencontre, tu aurais désiré m’accompagner dans toutes ces épreuves, tu aurais été à mes côtés pour mon couronnement et alors nos épousailles auraient été sincères. Mais de sincérité, tu n’en es pas plus capable que moi alors cesse ce jeu ridicule car à tout niveau, nous sommes à égalité sauf que moi, je conserve toutes les possibilités alors que toi, Malkavian sera ton tombeau, aussi magnifique sois-tu, dans ton corps comme dans ta tête, tu me déçois dès que j’y pense. Vous me décevez tous, tous les Taiji, tous les esprits du temple, Mitsuko et toute sa lignée, vous me dégoutez d’ainsi penser que tout vous appartient, que tout sera toujours comme le voulez. Qu’on peut m’oublier, m’embrasser et ensuite me traiter d’illusion assassine. Alors que vous n’êtes tous, rien de plus que moi, et tu vois Edelwyn, ça me dégoûte que vous vous en sortiez toujours aussi bien alors que moi » et il se montrait furieusement du doigt : « moi, je dois me taire et accepter vos caprices, à tous. Ce n’est pas juste. Parce que je ne suis qu’un homme en quête d’émerveillement. Et que personne n’a jamais cherché à le comprendre. » Puis il jugea que sa petite crise était passée et reprit une voix des plus calme, son teint redevint paisible comme à son habitude, un sourire même refit surface après la haine comme un rayon de soleil après l’orage qui avait grondé.

    « Je peux aussi te jouer le mélodramatique mais vu que tu as cessé de jouer du violon, ça ferait moins réaliste. » et son rire devint presque moqueur, il se demandait si elle y avait cru. Edelwyn devait sûrement le prendre pour fou, bipolaire, voir complètement schizophrène mais il en avait marre d'être si sérieux. Il voulait juste lui monter comme il lui était facile de simuler une émotion, avec ou sans instriument magique pour l'épauler.

    « Enfin j’en ai pensé chaque mot. Mais je vivrai avec ça sur la conscience. » Et il ria de plus belle, s’étouffant presque dans une dernière intonation.

    « Bon que faisons-nous ? Nous n’allons pas rester là à nous regarder dans les yeux jusqu’à la fin des jours. Tu as une idée ? » Puis, ne laissant pas à la demoiselle le temps de répliquer, il leva brusquement la main comme s’il voulait la bonne réponse à une question posée par une maitresse d’école.

    « Moi, moi, moi. On pourrait s’enfuir. Tu diras que tu t’es fait kidnappée, on s’en va loin d’ici sur une magnifique plage ou sur une île déserte inexplorée. J’ai dans mon corps une recharge infinie de sang et de bien d’autres qualités que je te vanterai sur place. »

    Mais Edelwyn semblait avoir une autre idée et attira le génie vers la sortie du labyrinthe, il s’y consigna, comme s’il devait aller au coin, il pétait relativement les plombs aujourd’hui, trainant des pieds, la mine boudeuse que son idée n’ait plut à sa belle alors que lui en avait très envie. On le félicita pour sa trouvaille et il ne démentit un seul instant sur son contentement car il n’aurait eu plus délicieux cadeau en ce jour. Il aurait sûrement eu mille raisons d’être gêné de la situation dans un tout autre contexte mais en l’état, il s’en fichait cordialement. Edelwyn le tirait par le bras et il était plutôt fier que ce soit au sien et non à celui de Clauclau qu’elle se tenait.

    Ils arrivèrent à la salle du bal peu de temps après accompagné de tous les autres invités. Evidemment le génie ne manqua pas de faire remarquer à sa cavalière à quel point un décorateur tel que la reine des déchues s’en était payé pour son propre mariage aurait été efficace en ce lieu, se faisant ainsi un compliment à peine voilé, volontairement évidemment, il savait qu’avec elle, il pouvait parler au second degré et puis de toute façon, le génie n’était pas très humble par nature. Arrivé sur la piste, sa belle vampire se mit à lui reparler des masques et lui expliquer le principe de la chanson choisie. Elle ne se cachait pas d’être l’ersatz de Mitsuko et exigeait presque de Naram qu’il la prenne pour sa copie originelle, chose qu’il refusa par un regard bien centré sur le sien, de ses mains, il les posa sur ses joues des deux côtés, prenant une voix étonnement chaleureuse.

    « Tout n’a pas à toujours être comme il devrait être. Si en cette soirée j’ai envie de ne porter aucun masque, de ne pas te mentir, c’est mon bon droit. Je ne cherche pas à te prendre pour une autre. » Il reprit même en approchant son visage de celui de cette femme : « Je suis tien ce soir et cela me fait divinement plaisir qu’il en soit ainsi et pas autrement. » Avant de soumettre à son esprit une chanson qui collerait à ses yeux à la situation.


    « Qui conduit la danse, princesse ? » lui demanda-t-il, ses yeux de diamant bleu à la rareté inestimable se reflétant avec amour dans ceux de la vampire pour qui il semblait éprouver une étrange fascination.
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Lun 04 Fév 2013, 14:36


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« Je voulais juste devenir un mirage.  »


« Oh je pourrai bien entendu embrasser réellement tes lèvres, mais je ne voudrai en aucun cas porter atteinte à ta pudeur mon cher. De plus, si je commence, je ne suis pas certaine de pouvoir me contenter d'un simple baiser. ». Edelwyn soutenait son regard, un petit sourire en coin sur le visage, ses yeux verts plantés dans les siens. Elle se moquait de lui ouvertement d'une voix envoûtante, pratiquement brisée dans un chuchotement. Seulement, n'était-ce pas plutôt flatteur envers sa personne également? Elle savait bien qu'il n'en avait sans doute que faire mais elle le voyait aussi comme un homme, pas uniquement comme un homme fait de rêve, se complaisant dans l'immatérialité, dans le rêve. « Tu es un bel homme Naram, c'est dommage que tu ne te livres pas plus facilement. Quoi que, peut-être que cela briserait le merveilleux qui s'attache à ta personne. Seulement, si un jour tu le désires, rien qu'une fois, je t'ouvrirai mes bras et on fera comme si de rien n'était par la suite. ». Parlait-elle de l'acte charnel ou de bien autre chose? Peut-être était-ce la seconde solution. Après tout, il risquait d'avoir besoin de réconfort d'ici peu, peut-être en avait-il d'ailleurs déjà besoin? « Je dois t'avouer qu'avoir le rôle de maîtresse de ton désespoir et de ta peine me semble un rôle splendide. Malheureusement, je le laisse à ma jumelle. On ne peut être désespéré que parce que l'on perd ce que l'on aime, on ne peut être triste que parce qu'une personne a de l'importance. Et tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenu quand ce jour arrivera. Aussi, je t'ouvrirai mes bras, je serai là pour toi. ». Elle fit un pas vers lui, commençant à danser. « Voyons mon cher, c'est toujours moi qui mène le bal, tu l'as dit toi même, tu dois te taire et accepter tous nos caprices, et nous pensons toujours tout posséder chez les Taiji. Et le seul fait que tu puisses penser à moi montre que je te possède. Je suis certaine que tu songeras à moi les jours à venir, les semaines à venir. Je te hanterai parce qu'elle te hantera. Peux-tu vraiment nous différencier? ».

Elle sourit, le guidant sur la piste d'une manière fort délicate. Il pouvait essayer de reprendre ses droits de cavaliers s'il le souhaitait mais elle le feinterait toujours. Et puis, elle savait que l'harmonie, le beau, lui plaisait. Gâcher une danse pour un stupide jeu de rivalité était sans nul doute bien stupide. Usant de sa maîtrise des parfums, elle s'amusa au petit jeu qu'elle avait joué avec Zéleph, recréant le parfum exact de Mitsuko, celui là même qui avait tant troublé les sens du roi.
« C'est moi qui ait fait en sorte qu'il prenne conscience de son désir pour elle. ». Était-ce un aveu de culpabilité? Peut-être. Mais comment savoir au juste? Cherchait-elle à l'énerver sur quelque chose qui avait à peine commencer ou cherchait-elle à le provoquer, analyser ses réactions? « Mais, j'espère pour toi que tu n'es pas assez sot pour ignorer ce que ce parfum t'inspire. ». Elle sourit à Clauswitz qui la regardait, reportant ensuite son attention sur Naram. « Quant au reste, je te retournerai simplement ta remarque. Tu ne sais pas ce que je veux. Oh bien sûr je te veux toi, je ne cherche pas à te le cacher, mais hormis ceci, qu'en sais-tu? Et que sais-tu d'elle au juste? De ses fantasmes? De ses rêves? Crois-tu que tu peux réellement entrer dans ses songes, crois tu la connaître si bien que cela? Moi je la connais, moi je sais ce qu'elle ressent. Et, crois moi, si je ne t'aimais pas, tu aurais des soucis à te faire. Mais qui a dit que l'on ne pouvait aimer qu'une personne? Si tu restes à l'écart, crois tu réellement que des rapaces ne viendront pas tourner autour de ta précieuse? Ils tournent déjà remarque. ».

Elle se tut un instant, se contentant de danser avec un étrange sourire aux lèvres. Clauswitz et Mitsuko avaient également été proches à une époque, bien que leur relation ne s'était bornée qu'à un partage vibrant de connaissances. Elle rit, son mari semblant sans doute aussi platonique qu'un certain autre homme mais, il disait vrai, elle n'en savait rien, bien qu'elle l'aurait bien voulu.
« Si je t'aimais vraiment as-tu dit? En doute-tu réellement? Es-tu aveugle ou tout simplement borné? ». Elle plongea son regard dans ses yeux, légèrement agacée. Peut-être jouait-elle la comédie? Pourtant, elle rapprocha ses lèvres des siennes, les glissant cependant au dernier moment jusqu'à l'une de ses oreilles, arrêtant leur danse. « Tant pis pour toi, tu ne joueras pas aux preux chevaliers enlevant une jeune mariée à son destin tragique aujourd'hui... ». Elle rit : « Peut-être une autre fois... ». Elle se dégagea de son emprise en reculant simplement. « Il est l'heure pour moi de partir consommer mon mariage à présent. ». Avec un sourire mystérieux, elle tourna les talons, partant rejoindre son époux en laissant le génie là sans rien dire de plus, se retournant pour le regarder une dernière fois pour la forme.
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Lun 04 Fév 2013, 17:44

Je regardais l’homme d’un air perplexe, réfléchissant à ses paroles. Il avait sans doute raison, même si cela voulait dire que je n’étais pas la femme parfaite, car au fond, je me fichais d’être la femme parfaite. J’étais moi, j’étais un vampire, et je me fichais bien de ce qu’un inconnu pouvait penser de moi. Je décidai pourtant de lui répondre.

-Vous m’en voyez bien désolé. Je ne suis pas la femme parfaite. Je ne suis pas une proie, et encore moins pour un homme.

Et finalement, je décidai de laisser une porte ouverte, car après tout, on ne savait pas ce que l’avenir pouvait nous réserver.

-Même si l’on n’est pas à l’abri des surprises et qu’un jour, peut-être, un homme saura me chasser comme il le faut pour m’avoir…

Bien entendu, le mot chasser avait ici un autre sens. Pour moi la chasse et la séduction se ressemblait beaucoup, le but restait le même : réussir à attraper sa proie. Le compliment dont il me gratifia m’arracha un sourire. Je ne connaissais pas cette reine des orines, mais c’était toujours valorisant d’avoir une qualité qu’un roi n’avait pas.
Roi, reine… j’avais de plus en plus envie de m’immiscer dans ces jeux de pouvoirs. Je n’étais pas encore totalement décidée, mais le désir m’envahissant de plus en plus, et n’ayant pas pour habitude de résister à la tentation, il était vraiment probable que je finisse par essayer d’atteindre les sommets.

Il vint de nouveau chercher un baiser, ce qui me fit penser qu’il n’avait pas menti, et je le laissais totalement faire cette fois, me contentant de le lui rendre, jugeant qu’il méritait bien une petite victoire. Il me fit un nouveau compliment en affirmant que j’embrassais bien, mais je ne sus qu’en penser. Le mot « bien » me paraissait trop faible, et je me dis que je devais avoir perdu ma maitrise de cet art, et d’un autre côté, cet homme me semblait plutôt avare de compliment et de gentillesse, alors peut-être que ce simple « bien » valait en réalité beaucoup plus.

Il finit par se détacher de moi et s’en alla, bien qu’il prenne le temps de me faire une offre plutôt alléchante. J’étais plutôt contente, j’avais bien choisi ma proie ce soir, cet homme était joueur et cela me plaisait beaucoup. Moi qui voulais m’amuser, j’étais servie.

-Eh bien, si un jour l’envie m’en prends, je viendrais vous trouver, je pense que cela ne sera pas trop difficile…

En effet, au premier regard j’avais vu qu’il n’était pas qu’un sombre inconnu. Il avait une certaine prestance, il devait être quelqu’un de relativement important, et les gens importants restaient toujours les plus faciles à trouver. Lorsqu’il déploya ses ailes, j’en fus réellement surprise. Des ailes blanches, telles celles des anges, alors que j’étais persuadés qu’il n’en était pas un, il dégageait quelque chose de bien trop sombre –ce qui m’avait d’ailleurs attiré chez lui- pour en être un. Pourtant, seuls les anges avaient des ailes comme celles-là dans mon souvenir. C’est donc en me demandant ce qu’il était, qui il était, intriguée au possible par cet étranger avec qui j’avais échangé deux baisers délicieux, que je m’enfuis dans les ombres de ce manoir. Il fut le seul à savoir que j’étais présente à ce mariage, j’avais perdu tout attrait pour la raison qui m’avait poussé à y venir. Cependant, ma préoccupation s’en alla bien vite car à peine fus-je sortie du château que la soif m'assailli de nouveau, certainement attisée par toutes ses émotions, et je partis donc en chasse.


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Ven 08 Fév 2013, 23:38

    « Vérifie bien que c’est effectivement ton mari qui sera ce soir dans ton lit et non un génie qui copie qui il voit. » lui souffla-t-il à l’oreille tout en regardant fixement le maître du clan Malkavian avant de mordiller quelque peu son oreille tout en chuchotant avec sensualité : « s’il est moins mou que d’habitude, tu sauras pourquoi. » un rire bref accompagna cette parole avant qu’ils ne dansent, corps contre l’autre, l’adversité était tombé pour laisser place à un peu de poésie, le génie aimait beaucoup cette musique qu’il trouvait délicate et irrésistible à l’oreille qui avait l’habitude de ce genre de sonorités.

    Elle lui dévoila toute la supercherie concernant Zéleph, le pourquoi de l’évolution entre ces deux personnes, le comment de cet astre qui a éclipsé la lune sans qu’elle n’agisse, en réalité je ne pouvais plus agir : « Tu sais Edelwyn, un jour tu comprends que l’amour, la haine, la jalousie, tout ça, c’est de la poudre aux yeux et alors tu te demandes que peut-il y avoir de véritable pour nous prouver que nous sommes aimés. La promesse prétend à aimer. Et je lui ai promis que si elle m’éloignait d’une quelconque manière d’elle, de son propre et libre arbitre, alors je ne chercherai jamais à la revoir, car c’est son choix et que je ne m’abaisserai pas à lui courir comme un toutou renifleur de jupes. Je veille au loin et je respecte. Je n’ignore pas, ni son parfum, ni son souvenir, je ne déshonore pas nôtre amour, je le garde au creux de la paume de ma main, comme un nourrisson qui a besoin de chaleur pour vivre, je n’en suis pas capable mais je fais tout pour essayer et ça vaut bien plus que tout ceux qui délirent avec de belles paroles romanesques qui me laissent pensif, qu’elle me revienne un jour ou non au final, ça n’a aucune importance, tant qu’elle a trouvé ce qu’elle cherchait, de mon côté je peux bien chercher tout seul, un jour je trouverai. »

    Il aurait pu crier, il en aurait eu sûrement envie mais il n’aurait jamais désiré montrer sa faiblesse devant Edelwyn qui n’attendait que ça, il ne voulait pas lui faire ce plaisir. Chaque jour, chaque seconde, chaque bouffée d’air qu’il prenait, il y pensait avec douleur. Oui, il repensait à ses journées sans soleil mais il avait choisi l’inaction car il ne voulait pas être celui qui détruisit le bonheur d’une femme sous prétexte qu’il ne pourrait le partager.

    « Je la connais, c’est tout, crois-le ou non. Parce qu’elle m’a montré de quoi elle était capable et qu’un vieil homme comme moi n’oublie jamais les promesses. » Son regard était triste entre les tumultes de leur valse amoureuse qu’ils simulaient tous deux, sûrement l’un plus que l’autre. Le génie était complétement perdu, son cerveau se brouillait dès que ses pensées s’entrechoquaient avec les souvenirs de ce rêve fabuleux. Au final, il n’y avait rien de plus réel qu’un souvenir, peu importe où il avait été créé, pour peu qu’on puisse justement se le remémorer dans ces sombres évènements.

    Enfin, la danse se termina. Le génie avait déjà l’esprit ailleurs mais Edelwyn lui remit vite les idées en place en lui faisant savoir qu’elle allait consommer son mariage. Le génie lui baisa la main avec tendresse, levant ses yeux vers elle, ceux-ci transmettaient à la demoiselle ben des sentiments qu’il ne lui avouerait pas maintenant. Puis, lorsqu’elle s’éloigna, il se mit à rire, profitant de son pouvoir d’illusion pour prendre l’apparence Clauswitz et que Clauswitz prenne l’apparence du génie, seulement aux yeux d’Edelwyn vu qu’il ne s’agissait que d’une illusion qui se dissiperait une fois le génie sorti du château. S’avançant vers la sortie, il admira les deux époux s’éloigner, main dans la main car au final, il n’y avait que Naram qui dormirait seul ce soir, enfin il ne dormirait pas mais il passerait la nuit où il voudrait, peut-être boirait-il ce soir, ça l’amuserait de rire un peu, sans se soucier de son image, il prendrait l’apparence d’un jeune étourdi qui voudrait tester ses limites. Chuchotant un dernier : « A bientôt, peut-être. » sachant pertinemment qu’elle ne l’entendrait pas, il fit sa révérence habituelle avant de s’en aller, comme s’il n’était jamais venu, un vent qui aurait tourné d’une étrange façon.

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Ven 08 Fév 2013, 23:46

    « Lily-Lune, vous êtes divine!» La Vénus se raidit. Elle ne connaissait que trop ces intonations déplaisantes et grinçantes, cette voix grave et acerbe de fumeur. Lentement, elle se retourna pour faire face à cet étrange démon qui s'évertuait à la traquer où qu'elle aille depuis peu. A moins qu'il ne le fasse à visage découvert que récemment, puisqu'il aimait à dire qu'il était aux côtés de l'Orine depuis bien plus longtemps qu'elle s'en doutait, sous des formes évidemment différentes. Voir cet homme ne ravissait que peu la jeune femme. Il était la goutte d'eau de trop. Dans un soupire, elle tourna les talons avec la ferme intention de s'en aller, mais une main se posa fermement sur son épaule pour l'attirer. Le démon, un sourire aux lèvres, la plaqua contre lui, levant la main pour tenir entre ses doigts le menton de Lily-Lune. « Voyons ma douce. Ce ne sont guère des manières. Je vous ai trouver dans ce labyrinthe.» - « En effet.» Elle se dégagea d'un coup de coude pour lui faire face dans une envolée de soie claire, ses grands yeux noirs posés sur lui avec sévérité. « Oserais-je vous rappeler que ce n'est qu'un jeu ? Magnifique, vous m'avez devant vous. Cela ne signifie pas que je vous appartiens.» Il fit passer une mèche de cheveux noirs dans sa main, les portant à son nez pour en sentir cette douce fragrance de rose et de cerisier. « Pas encore. Mais vous me devez un baiser ou un service.» Il avait ajouté la dernière phrase précipitamment, sûrement pour couper les quelques mots qu'allaient prononcé la jeune femme. « Je n'ai guère envie de vous accorder l'un ou l'autre.» - « Même si je ne vous demande que de m'accompagner au château ?» Sans réponse, il continua: « Ne faites pas de scandale. Vous vous êtes si bien contenue tout à l'heure.» Il sourit, fier de son sous-entendu, alors que les joues de Lily-Lune devenaient subitement rouges, de honte ou de colère, c'était bien dur à dire. Quelques secondes s'écoulèrent, durant lesquelles Lily-Lune semblait hésiter, se mordant délicatement la lèvre inférieure sans lâcher du regard le démon. « Soit.» Ravi, il tendit son bras. De mauvais grâce, la souveraine posa sa paume et avança avec elle.

    « Je suppose que vous ne voulez toujours pas savoir comment je me nomme?» - « En effet. Mais si jamais je vous le demandais, seriez-vous moins borné? Me laisserez-vous un peu en paix?» - « Possible. Vous auriez un nom à mettre sur mon visage, et vous pourriez mieux penser à moi.» - « N'espérez pas trop.» - « Je ferais pourtant tout pour que mon souvenir vous hante. Pourquoi êtes vous là? » - « Pardon ?» - « Ma question n'a pourtant rien d’offensante. Ce genre de cérémonie ne vous scie guère. Et je m'interrogeais des véritables raisons de votre présence ici. Vous deviez avoir quelque chose d'important à faire, à dire, ou quelqu'un à rencontrer.» - « Cela ne vous regarde pas. Et il est de mon devoir que de venir saluer la mariée.» - « Soit, je me contenterais de cette réponse. Pour le moment. Car je vous surveille ma belle, et j'ai entendu de bien vilaines choses à votre sujet, cela ne me plaît que d'apprendre ce genre de choses.» - « Plaît-il? » - « Vous savez très bien, Ma Dame, j'en suis persuadé. Mais j'aime vos airs innocents, alors ..» Il rit, mais Lily-Lune sentait qu'il serrait son bras, comme pour qu'elle ne s'échappe pas. « Mon nom est Jack Hart. Souvenez-vous en.»

    Doucement, Lily-Lune effleura du bout des doigts les pierres du balcon sur lequel elle se trouvait. «Merci.» murmura-t-elle à l'intention du démon qui rapportait deux verres, en tendant un à la jeune femme. Elle contempla quelques instants le breuvage, méfiante. « Vous craignez quelque chose? Si cela peut vous rassurez, vous empoissonner n'ai pas dans mes projets immédiat. Vous m'êtes précieuse.» Lily-Lune haussa les sourcils, perplexe, avant de porter à ses lèvres ensanglantées la coupe. « Il faudrait que vous pensez à m'expliquer un jour.» - « Pas encore. Pour votre part, expliquez moi donc qui est cet homme.» Lily-Lune leva les yeux pour voir arriver Caleb, au loin. Elle sourit. « La raison de ma présence ici. Passez une bonne soirée.» Et elle abandonna Jack, laissant son verre près de lui, avec ce goût amer de déception. Il la suivit du regard, mauvais.

    « Caleb..» Le jeune homme avait l'air inquiet. Avait-il tant craint sa réponse? Lily-Lune s'en voulait de s'être montrée si froide et distante avec elle. Doucement, elle glissa ses mains dans les siennes pour serrer ses doigts. « Simplement oui.» Et lui aussi sourit. « Partons. Nous avons à parler.» Sans ajouter un mot, elle enleva de son cou le pendentif qu'elle aimait tant, celui que Jun avait ramassé il y a peu, pour le glisser à Caleb. Il prit sa main et l'embrassa, tendrement.


Spoiler:

Fin des derniers comptes

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Dim 17 Fév 2013, 13:12


¤¤
« Je voulais juste que tu entendes mes gémissements. »


Un petit sourire apparut sur les lèvres d'Edelwyn alors qu'elle voyait son « mari » partir. Rejoignant le véritable, elle le regarda sans doute d'une manière bien étrange, ce dernier ayant les traits de Naram. Si seulement l'illusion pouvait rester ainsi. « Mon tendre époux, allons nous adonner à chose bien plus divertissante voulez vous? ». Clauswitz lui sourit, simplement. Ils savaient tous les deux que l'acte charnel ne serait pas ce qui ponctuerait leur mariage mais la jeune femme l'avait épousé en connaissance de cause, de même que lui savait parfaitement qu'il se mariait à une femme qui en aimait et désirait un autre. Seulement, ils seraient bien ensembles, ils avaient cette intelligence remarquable, une intelligence qui le préservait de la jalousie et de toute idée de possession, une intelligence qui la projetterait vers des sommets. Ils étaient tous les deux charismatiques, ils avaient les mêmes loisirs, il était son père, son professeur et bien plus. Et, au final, peu importe que l'amour ou le désir les lie, il y avait tellement d'autres facteurs qui entraient en ligne de compte. La vampire lui souffla alors : « Vous savez, Naram vous a donné son apparence. » « Et vous souhaitez que l'illusion perdure une fois dans la chambre n'est ce pas? ». Il lui sourit, plongeant son regard dans le sien, montrant qu'il était disposé à modifier sa propre apparence si cela pouvait faire plaisir à son épouse. Après tout, il savait qu'il la comblerait quel que soit le visage qu'il emprunterait. Peu importe les illusions, peu importe qu'il prenne le corps d'un autre, c'était lui qui ressentirait les sensations, lui qui consommerait leur mariage aux côtés de cette femme. « Oui, j'aimerai. ». Le maître du clan fit alors apparaître dans sa main un tableau. « Ceci est un tableau du lien, liant deux personnes. Si vous choisissez de nommer Naram comme votre interlocuteur du lien, alors, vous pourrez l'observer parfois, et même lui parler. ». Il lui prit une mains. « Votre bonheur fera le mien. Je ne suis pas homme à pouvoir vous aimer de la manière traditionnelle et je pense que lui non plus, mais puisque vous semblez être attaché à cet homme, rien ne vous empêche de fantasmer autant que vous le voudrez Edelwyn. Le rêve aide à l'éveil de l'esprit, aide à avoir des objectifs, à connaître une motivation sans faille. Ne voyez aucun vice mal placé dans ce que je vais vous proposer à présent mais... ». « Vous souhaitez que j'utilise le tableau du lien une fois dans la chambre n'est ce pas? ».

Ce n'était pas dur à comprendre et, à vrai dire, elle avait pensé la même chose dès qu'il lui avait expliqué à quoi servait l'objet. Petit vengeance sans doute pour le fait qu'il ne l'ait pas enlevé en ce jour. Comme s'il avait lu dans ses pensées, le maître s'approcha de son oreille :
« Montrons à cet homme qu'à force de s'effacer dans l'ombre, il risque bien de s'y perdre. ». Doucement, il fit glisser sa main sur le bras de sa femme, l'entraînant doucement vers un endroit plus privatif, laissant la foule à son amusement. Une fois dans leurs appartements, il l'amena dans leur chambre, une chambre qu'ils partageraient juste le temps d'une nuit. Après tout, il s'agissait bien d'un mariage arrangé, nulle vie commune n'était exigée, du moins, pas plus que nécessaire. La vampire posa le tableau du lien sur la table de chevet, jouissant déjà du tourment qu'elle allait infliger à son génie adoré. Peut-être que cela l'aiderait un peu pour l'avenir car, après tout, ayant la même voix que Mitsuko, elle se disait que la sentence serait double. Bien sûr, il comprendrait que cela venait d'elle au bout d'un moment, mais il ne pourrait se soustraire à ses gémissements de plaisir. Certains hommes auraient sans doute penser que Clauswitz était trop tolérant, pervers ou juste stupide mais ce n'était pas le cas. Il partageait en partie l'avis de sa femme. S'approchant d'elle avec douceur, reprenant les traits de Naram sans que la magie du génie y soit pour quoi que ce soit, il lui murmura avec la voix de cet homme qu'elle aimait tant : « Oui, montrons lui... ».Posant ses lèvres doucement sur la peau de la vampire, cette nuit, il allait faire d'elle une femme et être la cause d'une petite plaisanterie qu'il trouvait à son goût. Et il ne doutait pas non plus que la vampire se donnerait corps et âme dans leur petite représentation vocale. Quant à lui, il ferait en sorte que ça dure longtemps, l'image du Mârid torturé par son propre esprit étant bien trop savoureuse pour faire ça brièvement.

FIN
Merci tout le monde d'avoir participé ;)
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