Nocturne à Basphel

Musique

« C’est ta sœur… » murmura Læn, tout sauf ravi. Il avait envie de frapper cette pimbêche à chaque fois qu’il la voyait ; de la frapper mais pas seulement, ce qui l’agaçait d’autant plus. Il évitait soigneusement de se retrouver dans les mêmes couloirs et salles de cours qu’elle. Il l’évitait comme la peste. « Je vois ça. » sourit Adriæn, en la regardant sans s’en cacher. Il la trouvait belle. Il aimait qu’ils fussent à la surface. Ici, il avait les mêmes droits qu’elle, si ce n’était plus chez certains peuples. Ça ferait comprendre à sa jumelle qu’elle était très loin d’être une reine et, lui, très loin d’être son esclave. Sur un pied d’égalité du seul fait de leur présence à Basphel, il jouissait d’une considération qu’un homme n’aurait jamais eu sous la surface. Il ne doutait pas que sa physionomie pourrait également lui servir à la dominer. Il en tirait un certain plaisir même si, pour le moment, il était tout ce qu’il y a de plus correct avec elle. Il était heureux de leur rencontre et de leur réunion, même s’il s’avérait que sa sœur fût dotée d’un certain nombre d’épines. Il sourit, salua les deux femmes mais attarda son regard plus longtemps sur Kiara, à dessein. Ses prunelles rejoignirent ensuite celles de Lana. « En thon, comme toi ! » clama Læn, en le coupant dans son élan. L’Ondin-Vampire envoya une œillade glacée à son ami, sans rien lui dire pour autant. En réalité, ça l’amusait beaucoup. Plus il y avait des tensions et plus il pourrait tirer le maximum de chacun. « Oui, très. Mais ça ne m’étonne pas. Nous n’étions qu’un au début. » Et il avait bien envie de refaire qu’un avec elle. « C’est amusant le contraste entre vous deux, entre toi qui te nourris de ténèbres et Kiara qui étincelle. » Il avait rejoint la Rehla des yeux et lui fit un petit sourire. Sans la quitter du regard, il parla à Lana. « Je suis content que tu ais une amie si fidèle. » Il adorait les imaginer, toutes les deux, ensemble.

Læn fronça les sourcils au claquement de langue et tourna la tête. « Fais attention espèce de sale… » C’était une fille qui devait être plus jeune que lui mais ce n’était pas si simple, avec le maquillage. « … » Il se sentit étrangement attiré par elle, ce qui le renfrogna. Ses cheveux bleus lui disaient réellement quelque chose et, après un léger temps, il se rappela la chaudasse de son rêve. Ça avait été sa première éjaculation nocturne et ça le rendait honteux, surtout qu’il était passé à deux doigts de se faire choper, tout collant entre les draps, par Adriæn. S’il avait su la vérité, il aurait été peut-être plus en colère que gêné mais il ne le saurait probablement jamais. Il laissa donc tomber et ouvrit la paume de sa main. Son regard tomba sur Lana et un sourire satisfait étira ses lèvres. Il espérait qu’elle serait chassée. Il allait se faire un plaisir de l’attraper. Il ne se rendit pas compte que son désir était voué par autre chose que sa simple détestation de la jeune femme. Adriæn, lui, leva la main en l’air, ses doigts tenant le papier de couleur noir. Il devait trouver son binôme. « Ne te fais pas dévorer par lui. » murmura-t-il, à l’adresse de Kiara, en comprenant que son ami était chasseur. Il ne savait pas encore qu'elle aussi. Quant à Lana, il était convaincu qu'elle n’avait pas besoin de conseils.

562 mots

Nocturne à Basphel

Musique

Lupètre posa les yeux sur le nouvel arrivant et les écarquilla. Il comprenait mieux pour la partie « apocalypse » de la charade de Sym, plus tôt. « Lui c’est Lupètre. » C’était un peu comme urètre, mais différemment, pensa-t-il, en se rappelant les heures qu’il avait passé à feuilleter son gros dictionnaire. Le regard du scientifique se baissèrent sur l’entre-jambe du rouquin et il se pencha plus en avant pour examiner correctement le problème de Dastan. « Ah oui je vois… » Il passa ses doigts sur son menton. Sa main s’avança vers la zone mais, au dernier moment, il la retint. Ce n’était pas de la pudeur mais plutôt un semblant d’idée. « Les Réprouvés ne sont-ils pas réputés pour avoir de gros pénis ? Si on te demande, tu pourras toujours dire que t’en as un aussi gros qu’un Goled. » Néanmoins, l’Ygdraë en sursis ne pensait pas que quiconque l’interrogerait sur cette partie de son anatomie. « Les Réprouvés ont de… » répéta Lupètre, visiblement choqué par la déclaration. Le pauvre l’était depuis le début de la conversation. « Bon… Je vais aller trouver mon binôme. Bonne nocturne ! » dit-il, en s’éclipsant. Sympan attendit un peu avant de regarder Dastan. « Il n’est pas très résistant mais je le trouve amusant. » Il avait envie de faire plein d’expériences sur lui. « Je suis déguisée en psychopathe. » avoua-t-il enfin, tout en cherchant les autres du regard.

Il n’eut pas l’occasion de donner une quelconque réponse puisque Tekoa apparut, accompagné d’une fille. Sym sourit devant le Chaman. Ils devaient continuer leur histoire fictive. « Tu es très beau. » murmura l’Enfant de Yanna, en le dévorant faussement des yeux. À force de jouer la comédie, il risquait de se convaincre lui-même. Le fait est que le garçon n’était pas beau. Il ressemblait à un sauvage et, en plus, ils n’avaient pas du tout le même âge, ce qui rendait son commentaire presque paternaliste. « Merci, Madame la Mort. J’ai encore des choses à faire dans la vie. » Beaucoup de choses à faire. Il la regarda. Elle l’intriguait. Quelles expériences pourrait-il faire, sur la Mort ? « Érasme… Érasme… » L’Ygdraë chercha encore un peu et finit par tomber à ce qui ressemblait à Érasme. « Top, énigme : Est-ce Érasme ou est-ce Lucius ? Noir ou blanc ? Dastan… Tu préfèrerais que ce soit lequel ? » Un grand sourire étira ses lèvres. Il ne comprenait pas que les parents adoptifs des deux n’eussent pas encore compris quelque chose qui se voyait comme le nez au milieu de la figure : ils étaient frères, vraiment, voire jumeaux.

Ses yeux, quelques minutes plus tard, se posèrent sur une nouvelle arrivée. « … Eh bien. Je devrais peut-être essayer, moi aussi. » murmura-t-il, soudainement inspiré. Il s’approcha du Réprouvé et le mordit à son tour, dans le cou - parce qu’il était à la bonne hauteur, lui.

488 mots

Nous prîmes soin de ne plus nous croiser, jusqu’à ce que nos noms ne retentissent. Côte à côte, nos patronymes me firent grimacer. Je n’avais pas le désir d’être catalogué comme étant proche du Magicien. Mes yeux tombèrent sur le jaune de mon papier. Je haïssais cette couleur, comme la voix de celui qui avait articulé mon prénom, sans trace d’une quelconque déférence. Surtout, comment connaissait-il Lucius ? « … » Mon regard venait de rejoindre celui de l’autre. Comme un prolongement de moi-même, il semblait avoir des réactions similaires : chercher mes yeux lorsqu’il n’avait pas la réponse et s’avancer, tout comme moi, vers le roux et le groupe qui s’était formé autour de lui. Le temps que nous arrivâmes, le Réprouvé, aussi médiocre que son peuple dans son ensemble, avait trouvé le moyen d’initier le chaos. Pour être honnête, j’aimai ça, constater le potentiel de destruction présent chez le rouquin. Cela ne m’empêcha pas de faire claquer ma langue contre mon palais, dans un bruit de mécontentement. Je l’observai minutieusement, en m'arrêtant un instant sur le trou qui marquait son entre-jambe, avant de poser les yeux sur les autres. « Savez-vous pourquoi il n’y a aucun Réprouvé à Basphel ? » demandai-je, soudainement, avec malice. Je n’attendis pas de réponse. « La directrice est peut-être aveugle mais son odorat est toujours intact. » Un sourire mesquin ourla mes lèvres. Pour le reste, il n’y avait qu’à le regarder, crachant par terre et incapable de se contrôler. Je tournai les yeux vers la brune. « Excusez-le, il n’est pas civilisé. C’est un animal. » Mes lèvres s’étirèrent. « En tant que maître, il va me falloir l’éduq… »

« Arrête. » Je m’immobilisai et tournai lentement le visage vers Lucius. « Plaît-il ? » lui demandai-je, un rictus d’agacement pleinement visible sur mes traits. « Tu n’es pas drôle. » Le Magicien fixa Dastan. Il ne le connaissait pas ou, du moins, il ne se souvenait pas l’avoir déjà rencontré dans la réalité. Ses rêves, pourtant, avaient été ponctués par l’apparition de cet adolescent. Il ressentait une forme de tendresse à son égard. « Vous… Tu… » Voir l’idiot hésiter m’énerva. « Tu n’as pas à l’écouter. » arriva-t-il enfin à se décider. « Les Sorciers ne cherchent que le chaos et Érasme ne fait pas exception. » Mon soi-disant frère fixa les autres avec un œil bienveillant et doux. J’avais envie de lui griffer la face pour enlever cette expression de ses traits si similaires aux miens. « Je suis Lucius Paiberym, enchanté. » dit-il, à l’attention de tout le monde. « Dis voir, Lucius… » articulai-je, après avoir fixé un temps le déguisement de Tekoa et la quasi-absence de déguisement de Sympan. « Et si tu nous montrais ton papier ? » Parce qu’il n’avait rien dit et pour un Magicien, ce n’était pas normal. Ce nigaud faisait partie de ces êtres qui cherchaient toujours la compagnie d’autrui. Je dévoilais le jaune du mien et jetai un coup d’œil sur une fille qui me sembla étrange. Le Magicien resta un instant immobile avant d’avaler la distance entre nous. Il m’envoya un sourire. « Je serais toi, je me cacherais bien. » Ses yeux n’étaient plus que deux fentes reptiliennes, chose qu’il n’eut pas l’air de remarquer. « … » Mon humeur chuta drastiquement. Je m’enfoncerais de plus en plus dans le gouffre de la rage. En effet, bientôt, j’apprendrais l’identité de mon binôme.

563 mots
Erasme et Lucius ne se rappellent pas de la pièce après les bains pour l'instant  

Je plissai les yeux, devant la scène qui se déroulait devant moi. Ce groupe, plus loin, ne me disait rien qui valût. Sa composition était hétéroclite. Érasme et Lucius l’avait rejoint et s’étaient fait face. N’était-ce pas une sous-race, qui se trouvait là ? Et une autre, juste à côté ? Et qui était cette hideuse adolescente qui parlait à présent au Prince ? Je mordis l’intérieur de mes joues, tandis que Réta se délectait du spectacle. « Il faudrait peut-être intervenir ? » me proposa-t-elle, pressée d’en découdre. Elle adorait me voir toiser autrui et réclamer des explications. Lorsque je traitais mes adversaires imaginaires ou distribuais des mots empoisonnés, elle s’extasiait, telle une groupie malaisante.

Alors que je m’apprêtais à rejoindre ce troupeau de sauvages, je fus interrompue par une chose. Ma lèvre supérieure frémit. J’abandonnai l’opération et balayai la silhouette de la Magicienne de haut en bas, comme n’importe quel noble l’aurait fait avec un clochard se dressant sur son chemin. Je me souvenais de cette gueuse, quand bien même j’aurais préféré oublier cet épisode dans les sous-sols de l’école. Je me redressai légèrement et joignis mes mains à hauteur de ma poitrine. « Ah oui ? Je ne me rappelle pas de toi. » dis-je, en constatant que nous devrions, malheureusement, faire équipe. Au moins, son déguisement ne laissait pas tant que cela à désirer, contrairement à d’autres qui n’avaient fait aucun effort. C’était lamentable.

Lorsque Asra adressa la parole à Réta, celle-ci en éprouva une grande joie, si bien qu’elle se mit à rire d’une façon qui semblait dérangée. Je levai les yeux au ciel devant ce pitoyable spectacle et l’interrompit avant qu’elle n’eût pu dire quoi que ce fût. « Réta ! » Elle tourna de grands yeux ronds vers moi. « Va enquêter sur ce qu’il se passe là-bas. Je veux savoir qui est cette… » Je me retins de la traiter d’un nom d’oiseau. « … fille qui est avec le Prince Noir. » Je marquai une pause avant de la mettre en garde. « Et ne l’approche pas trop, lui. » ajoutai-je, en la regardant s’éloigner. Je reportai mon attention sur la Magicienne. « Je crois bien que le Prince Érasme a abusé de Réta. Dommage pour elle. » dis-je, d’une façon terriblement neutre. Je ne voyais que ça. Beaucoup étaient au courant des perversions du Sorcier. Moi-même sentais ses griffes tenter de se refermer sur moi. « Tu devrais faire attention. Mon frère adore faire du mal aux autres et il est très possessif envers moi. Il pourrait vouloir t’abîmer. » Je souris. « Je te protégerai, peut-être. » Peut-être pas. Peut-être que son joli visage innocent me donnait des envies cruelles. Que pourrais-je lui faire endurer pendant cette nocturne, telle était la question. « En tout cas, je te protégerai durant le jeu, puisque nos destins sont liés. Je ne compte pas perdre. » Mais je pourrais sans doute la torturer un peu au passage. Tout en nourrissant mes désirs viciés, je m’apprêtai à y aller mais m’arrêtai. « Ne t’inquiète pas, je tolère les Magiciens. Lucius Paiberym m’a embrassée et c’est un Magicien. Il sera Marquis chez les Sorciers, un jour. C’est un bon parti. » Même si j’avais déjà accepté la proposition d’un autre homme. « Et toi ? Il y a quelqu’un que tu aimes ? » Connaître ses ennemis était vital. Les points faibles provenaient souvent des sentiments.

Du coin de l’œil, je surveillais Réta. Elle s’était avancée vers Érasme et Lana. « Bonsoir ! Je suis un chasseur ! » déclara-t-elle, sans s’en cacher, avec un rire légèrement fou.

579 mots
Eméliana est avec Asra. Réta est allée voir Lana et Erasme.

Je plissai les yeux et croisai les bras sur mon torse. Il se passait trop de choses étranges ici, même si j’étais bien content du point de vue de Dastan, similaire au mien, concernant les filles. Cette Mort était louche. « Fais ce que tu veux. » avait-elle dit, en haussant les épaules, comme si elle ne craignait pas son courroux. Elle était la vraie Mort. Les autres pouvaient toujours revêtir son visage, ils n’avaient pas ses pouvoirs. J’étais très loin de me douter de ses pensées et heureusement. J’aurais d’autant plus crié à l’hérésie. « Ah ? » J’étais beau ? « Euh toi tu es très… toi. » dis-je, ne sachant pas exactement quel compliment faire à Sympan en retour. En soi, il n’était pas moche mais je ne regardais pas vraiment ce genre de choses. Sa question concernant Érasme et Lucius me sauva. Je tournai les yeux, incapable de savoir. Le Réprouvé, lui, semblait incollable sur la question. Il éveilla d’ailleurs ma suspicion. « Vous vous êtes vus en secret, c’est ça ? » Je n’allais pas tolérer que le groupe se réunît sans moi, en tout cas, pas sans que ses membres ne me racontassent lesdites réunions.

La suite s’accéléra et tout ce que je fis, fut d’aller d’un protagoniste à l’autre, de m’étonner et de soupirer. Je ne remarquai même pas que la Mort nous avait faussé compagnie. Les yeux de Lucius seuls m’attirèrent, éveillant en moi un instinct chasseur. Celui-ci ressortit d’autant plus lorsqu’une autre fille apparut. Mes narines reniflèrent l’air. Sa fragrance m’attira et mes yeux s’ancrèrent sur elle, me faisant oublier le combat et les railleries d’Érasme. Elle avait un papier violet, similaire au mien. Je m’approchai d’elle. J’avais envie de… De quoi avais-je envie au juste ? De l’attraper ? D’être avec elle ? De la tuer ? Je fixai son anatomie, me demandant si elle était mi-femme mi-animal ou s’il s’agissait d’un costume. Alcide me la présenta comme étant Primrose. « Primrose. » répétai-je. J’aimais les animaux et je rendais grâce aux Ætheri à chaque fois que mes dents arrachaient leur chair, pour les remercier de cette offrande. Le visage de mon binôme était celui d’un squelette. Je m’avançai, bien droit. « Je suis Tekoa. Tu es avec moi. » Je n’aimais pas les filles mais celle-ci me paraissait plus intéressante que les autres, parce qu’elle n’était peut-être pas qu’une fille. « Viens. Ne restons pas là. La clef c’est de bien repérer le terrain. » Je lui pris la main. « Normalement, c’est moi le chasseur. » précisai-je, en l’attirant vers le parc. « T’es quoi, à part une fille ? » demandai-je.

Annapantsu - Poor Unfortunate Souls

J’avais quitté ce groupe. Il n’y avait plus rien d’intéressant à me mettre sous la dent. J’étais la Mort. J’étais faite pour tuer. Préoccupée par ma mission, je passai mes doigts dans ma coiffure. Mes cheveux blancs étaient semblables à du coton ou à des toiles d’araignées. Je les avais coiffés à l’envers pour leur donner une apparence crêpue. Je plaignais les pauvres âmes infortunées qui croiseraient mon chemin. J’étais une Mort légèrement empoisonnée. Après tout, j’avais provoqué la morsure des deux autres sur la personne du roux. Il m’avait agacée, à ne pas respecter mon autorité. Il le paierait d’autant plus à l’avenir. Je l’avais maudit à vie ! Sa vie m’appartenait, à présent, et elle serait terrible. Il souffrirait, ça, je le promettais !  Pour le reste, il n’avait eu que ce qu’il méritait. Mon pouvoir l’avait touché de plein fouet. Je n’avais pas apprécié non plus les deux bruns jumeaux. Aucun des deux ne me revenaient, surtout celui aux yeux bleus. Il ne méritait pas ma miséricorde alors je les avais fait s’étriper. Pourtant, malgré mes petits tours, leur heure n’était pas encore venue. Je devais me trouver une autre victime, celle que le destin m’avait attribuée. Mes desseins, pourtant, étaient clairs : ceux qui m’avaient agacée ce soir vivraient de vraies tortures psychologiques. Les deux bruns, le roux, peut-être d’autres. Je laissai échapper un petit rire satisfait avant de m’avancer vers mon binôme. « Ploie devant la Mort, Mortel ! » déclarai-je.

679 mots
Tekoa entraîne Primrose vers le parc. Gyzyl est dans son délire et rejoint Ikar. Elle n’est pour rien dans les événements, bien sûr, mais elle en est convaincue.