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 [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mar 29 Juin 2021, 22:07




" … "

Durant le discours de Clauswitz, une présence suffocante flotta au-dessus de leurs têtes, une sorte de pression qui prenait de plus en plus d'ampleur en un point bien précis. La source même de ce phénomène ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Être à la fois là ou pas là lui remémorait une époque très lointaine, une ère qu'elle crût estomper depuis sa disparition. Elle lévitait, invisible et impalpable. C'était comme se réveiller d'un long rêve et de prendre conscience de son espace-temps… À la différence que pour Léto Sùlfr, ce songe fut considéré comme une réalité implacable. Son cauchemar devint son quotidien, son errance se termina vers l'oasis d'une nouvelle vie, la naissance de camaraderies et d'idylles, l'abandon d'un titre pour le repos éternel. Ce ne pouvait être que la solution, tant la Porte demeurait close, le faisceau éteint, l'espoir détruit. Les Ætheri avaient pourtant cessé de lui parler… jusqu'à aujourd'hui.

En un clignement d'œil, la Titanide apparut dans la bibliothèque et le choc thermique – sans parler de la téléportation en elle-même – eut raison de ses barrières naturelles. Son réflexe premier fut de se raccrocher à la première prise à portée de main, n'importe laquelle, ainsi sa poigne rencontra l'épaule de la clone Stark et ne servit, finalement, qu'à entraîner leurs chutes respectives. Le mur adjacent écourta celle de la colosse, le froid de la pierre éveilla davantage ses sens et lui permit de se redresser, plus ou moins. Sa main sur son visage, le mal de tête persista et brouilla sa vue. L'or et le rubis cherchèrent un indice auquel s'agripper pour comprendre ce qu'il lui arrivait ; il y avait à peine quelques secondes, elle était au sein du campement, en train de regarder la chair de sa chair jouer. Cet endroit ne ressemblait même pas aux ruines avoisinantes, il était tout autre et gorgé d'un spiritisme trop longtemps négligé.


" … Que… "

Sa vision s'affirma et lui offrit les premiers traits. Léto avait disloqué l'épaule d'Erza ; dans un tout autre contexte, elle s'en serait gaussée. Mais pour l'heure, la confusion et l'effroi alimentaient tout le flot de ses pensées. De façade, elle paraissait au mieux étonnée, au pire totalement déconnectée. Pour autant, plonger dans ses iris bicolores servait de preuve au tintamarre de sa jugeote. Il ne restait plus que quelques secondes avant que son enveloppe charnelle ne s'activât, prête à faire front à ce sacrilège.

" Tahar ? Sa voix se montrait surprenamment forte malgré sa détresse. Sans réponse, elle se focalisa sur la sortie. Poussez-vous. Siffla-t-elle en écartant la personne qui lui barrait le passage, sans ménagement. Sa main effleura la porte scellée, la sensation à son contact lui rappela petit à petit des souvenirs. Tahar, tu es là ? " En se retournant, sa nouvelle tentative démontra autant de peine que d'impatience.

Où pouvait bien être son mari ? Et Alix ? Où était Alix ?! Sans un mot, sans ne serait-ce que même tenir compte de toute adresse à son égard, Léto erra dans la pièce, à la recherche de la toge typique de Tahar, de l'éclat de ses yeux et de ses bras musclés qui l'enserrèrent tant de fois lors de ses torpeurs. Par moments, ses yeux cherchèrent comme sous ses pieds le tendre visage de leur fille, son rire chaud et sa petite voix si mignonne. Et encore d'autres fois, ses yeux s'élevèrent au plafond pour trouver l'étincelle de Jeriel, ne serait-ce qu'un léger rayon qui viendrait réchauffer sa peau nue en ces souterrains obscurs…

Malgré tous ses espoirs, la chimère ne la recueillit point. Bientôt, Léto finira par comprendre ce qu'il lui était arrivé depuis l'attaque des Vers et du Dragon, de ce maudit couloir qui l'avait plongée dans un mensonge aux apparats infinis. Juste quelques secondes, encore quelques pas à errer dans l'ignorance, jusqu'à cette figure soudainement familière. Crispée, la Chamane imperméable aux Dieux observa l'Ange affairée à l'étude d'écrits. Ce visage si innocent dévoilait la vérité, pan par pan. Cette vérité qu'on refusait d'admettre.


" Vous… Helsinki. Vous êtes en vie ? " Pourtant, les Vers… La tempête…

Vorace à l'idée de comprendre une bonne fois pour toute, son attention vira sur un jeune homme plus loin, dont l'attitude ne pouvait pas laisser indifférente ; après tout, il était comme elle. Malgré tout le temps écoulé – et subi – Tekoa était encore jeune, à l'identique de ses souvenirs. Entre le Chaman et l'Ange, le puzzle se formait sans interruption, elle-même abasourdie. Alors, cela voulait dire que… toutes ces années dans ce désert… ne furent qu'un mirage ?



803 mots ~
Léto est de retour et apparait dans la pièce 2. En arrivant, elle renverse Za, pousse quelqu'un (qui veut) en voulant rejoindre la porte, et interagit avec Helsinki ; elle remarque Tekoa aussi. Elle porte des vêtements typiquement Humains, sa peau est plus hâlée, ses cheveux très longs et noués en une natte. Elle ne sert strictement à rien.

Avec Laëth - elle confirmera si jamais *sbam* - nous avons convenu qu'avec l'échec de l'épreuve du couloir (ICI), nos personnages se retrouvent à errer trèèès longtemps dans le désert :
Errer indéfiniment:
Laëth et Léto ont donc passé des années auprès des Humains, ont entamé une nouvelle vie avec eux, et finissent par revenir dans le jeu sans le désirer, d'où le traumatisme de Léto /o

Spécialités :
- Agilité : 32
- Force : 63
- Charisme : 50
- Intelligence : 26
- Magie : 35



By Jil ♪
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Kitoe
~ Démon ~ Niveau II ~

~ Démon ~ Niveau II ~
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◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Kitoe
Mer 30 Juin 2021, 23:15

Helsinki
Les Portes III
C’était incompréhensible. Ses yeux rivés sur le papier cherchaient désespérément un signe, une lettre qu’elle pourrait déchiffrer. Mais rien ne faisait sens, les lignes ne restaient pour elle que des lignes, des motifs vides d’interprétation.

-Je ne sais pas… Murmura-t-elle à mi-voix à sa compagne.

Une langue Humaine, peut-être ? Elle ne s’y connaissait pas très bien, mais il lui semblait que le style était similaire, si ce n’était pas tout bonnement celui-ci. C’était frustrant. Leurs efforts avaient-ils été vains ? Quel était le but de cette pièce ? Ce savoir ne pouvait pas leur rester inaccessible de la sorte, ce serait trop… angoissant. L’Ange se redressa, balayant brièvement l’assemblée des yeux. Y’avait-il quelqu’un capable de lire ces textes, parmi eux ? Une exclamation attira son attention. Une seconde, et elle sentit le rouge lui monter aux joues et son cœur s’emballer à nouveau tandis qu’une blonde la pointait indiscrètement du doigt. Automatiquement, elle baissa les yeux, se replongea dans les écrits qu’elle ne comprenait pas. Il y avait l’homme avec elle. Que lui voulaient-ils ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? Ou bien comptaient-ils… ? Helsinki pivota pour leur tourner le dos. Elle ne voulait pas le savoir. Qu’on la laisse tranquille, c’était tout ce qu’elle demandait.

A côté d’elle, sa compagne alfar avait été abordée par un nouvel individu, dans une autre langue. Ne souhaitant pas les importuner, elle s’écarta, plus symboliquement qu’autre chose, d’un pas. Elle s’était mise à parcourir d’autres documents, dans l’espoir d’en trouver un qu’elle pourrait finalement lire. Sans succès. Il y avait pourtant une solution au problème : elle venait d’être énoncée à voix haute et avait fait blêmir l’Ange. Boire de son sang contre ces informations ? Non. C’était peut-être égoïste, mais elle ne s’en sentait pas capable. Que cet homme effrayant la touche, soit aussi proche d’elle, pose ses lèvres sur son cou, la morde et se nourrisse d’une partie d’elle la dérangeait profondément. De plus, qui savait s’il disait la vérité ? Il semblait dire la vérité. Une part de son être bataillait pour se dévouer et accepter le marché, mais… non. Elle ne voulait pas ressentir ça, cette douleur, ni même ce plaisir s’il y en avait. Dans tous les cas, c’était malsain. Autant que le lien qu’elle craignait de créer en s’offrant à lui. Elle ne voulait pas être quelque chose pour lui. L’idée lui donnait des frissons violents. Avant qu’elle ne replonge tête la première dans ses idées noires, Helsinki fut de nouveau interpelée.

-Vous… Répondit-elle, comme en miroir.

Une grande blonde comme celle-là, il n’y en avait qu’une. Confuse pourtant, l’Ange fronça les sourcils. Si elle n’avait pas eu ce physique si remarquable, elle ne l’aurait probablement pas reconnue. En un rien de temps, la femme avait changé. Complètement. Intimidée, Helsinki s’approcha néanmoins.

-Vous êtes revenue…

Elle n’en croyait pas ses yeux, même si le dire rendait la chose plus vraie. Elle ne comprenait pas ce qu’il s’était passé. Pourquoi était-elle si différente ? Helsinki s’accrocha à son bras. Elle la connaissait à peine, mais elle était tellement soulagée de la revoir qu’elle était à deux doigts de l’enlacer, comme elle l’aurait fait avec une vieille amie perdue de vue depuis des années.

-Vous allez bien ? Que vous est-il arrivé ? Que s’est-il passé ? Avez-vous vu les autres ? Comment vont-ils ?

Et Shanxi ? Elle se mordit la lèvre. Helsinki voulait la bombarder de questions. Elle voulait des réponses, comprendre pourquoi tout cela leur arrivait, comme si cette femme était la solution à tout. Mais l’Ange se rendait compte que son comportement était impoli. Reprenant son souffle, elle s’éclaircit la gorge et rajouta.

-Merci pour tout à l’heure. Elle ne savait plus si elle le lui avait dit. Sans vous…

Elle serait morte. Ces mots ne traversèrent pas ses lèvres car ils la terrifièrent.

-Merci.

Elle se sentait d’autant plus mal alors qu’une partie de leurs compagnons avaient disparu. Elle ne méritait pas qu’on la sauve, de s’en sortir aussi facilement alors que d’autres étaient tellement plus légitimes. En fait, personne d’autre n’aurait dû disparaitre. Qui en avait décidé ainsi ? Pourquoi ? C’était si injuste. Progressivement, l’Ange se mettait à regretter de ne pas être retournée dans ce couloir. Elle aurait pu retrouver les autres et les aider à sortir de ce pétrin, d’une manière ou d’une autre. Mais non, elle était tellement lâche et pathétique qu’elle avait choisi de ne rien y pouvoir. Un peu comme avec ce Vampire : elle avait peur de cette morsure. Helsinki scruta les étagères, celles derrière lesquelles il s’était logé pour boire leur sang.

-Il a dit que les textes dans cette pièce sont importants. Vous sauriez les lire ?

Probablement pas, mais on ne savait jamais. En réalité, elle souhaitait sortir d’ici. Le contenu de ces textes, à l’heure actuelle, était la dernière chose qui lui importait, mais elle avait le sentiment que se plier à la règle était leur meilleur moyen d’avancer. Ils ne coopéreraient pas tous tant que ça ne serait pas fait.

842 mots
Helsinki a peur de Clauswitz, Za et Adam. Elle répond à Juju et va voir Léto.

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Bijin
nastae:
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Élise Iranor
~ Orisha ~ Niveau I ~

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◈ YinYanisé(e) le : 05/06/2021
◈ Âme(s) Soeur(s) : Sur un chemin confus et illusoire
◈ Activité : Étudiante en Médecine
Élise Iranor
Jeu 01 Juil 2021, 19:42


Illustration - Brandon Hix
Les Portes
Troisième Partie

Continuant de s'interroger sur le langage contenu dans ces rouleaux, Juvelian prenait conscience que son empressement et son agacement augmentait la sensation désagréable de la chaleur de cet endroit. Ce n'était pas très pratique de conserver autant d'objets de savoir dans un tel endroit, risquant de les abîmer, par absence de tout, comme de présence de la race responsable de sa construction. Pourquoi cet abandon ? Peut-être une extermi ... Une injonction à son encontre la ramenait les pieds sous terre, manquant de sursauter idiotement, elle se contentait de redresser son dos droit, mais la concernée n'avait pas écouté le moins du monde, se contentant de rester là, déconcerté, tandis que l'homme à ses côtés lui répondait, ainsi que celle qui la suivait - et non qu'elle avait suivie, évidemment. Ça ne devait donc pas être une langue relativement connue, mais d'où et pourquoi ?

N'ayez crainte, nous trouverons, c'est certain, dit-elle sans relever ses yeux de ce qu'elle lisait. Il doit sûrement y avoir quelque chose pour nous dire de quoi il s'agit.

Combien de temps cela leur demanderait ? C'était une autre histoire, surtout que le Temps, pour une raison qui lui échappait, semblait causer une pression sur certains d'entre eux. Entre ses oreilles, gracieusement, se glissait du Llandreri, la seule à même de redresser ses mires vers le responsable.

Ai-je l'air de ressembler à une Dame Noire, selon vous ?

En vérité, elle se serait bien amusée à usurper l'identité de cette dernière, uniquement pour s'amuser, tout en lui adressant un certain éclat, celui qui ne serait probablement plus le sien lorsqu'elle serait l'épouse d'un Empereur. Un mariage prestigieux, mais qu'est-ce qu'elle devait s'ennuyer d'attendre l'accord de quelqu'un pour respirer ... Néanmoins, il s'agissait d'un pari risqué et idiot, surtout en présence d'un Prince Noir, sans être réellement certaine de son identité, Juvelian ne voulait prendre aucun risque s'il s'avérait connaître la Dame Mèinn.

Juvelian Eraishah.

S'il s'avérait détenir quelques neurones entre ce qui lui servait de boîte crânienne, l'inconnu saurait qui elle était, mais vu ses manières dans la précédente salle, autant ne rien attendre de ce dernier, même son nom ne l'intéressait guère ... ou peut-être simplement pour avoir le plaisir de ne jamais le recroiser à Drosera, encore qu'il devait être du Premier Plateau, là d'où viennent de bons domestiques. Un serviteur, quelle bonne idée. Son regard perçant et son sourire, très moqueur, sur le visage, s'interrompirent dans ses pensées assassines et hasardeuses. L'homme élégant et rayonnant intervint dans leurs conversations emmêlées, il avait réellement le don d'attirer l'attention sur lui. Juvelian aimerait être ainsi, à l'avenir et elle le serait certainement. Un savoir que l'on veut nous communiquer. Évidemment, pourquoi en serait-il autrement ? De l'Alikir, c'était donc le dialecte des Enfants de Sympan ... Ils n'avaient rien réaliser de concret ces dernières décennies, alors pourquoi est-ce que ça serait leur langue ? L'Alfar mis sa main sur le menton, dans une intense réflexion. Lire le passage concerné en échange de sang ... Malgré sa grimace de malaise, son cerveau connectait ces informations entre elles. Donc, un Vampire. Ceci expliquait cela. Ah, oui, évidemment, des Secrets. Des choses que personne ne savait. Est-ce que, réellement, des Secrets avaient été dissimulés à sa Dynastie après des ères de travail ? Elle en doutait, mais chaque âge avait ses particularités, alors ... Peut-être ?

Louée soit Dothasi, mais autant lui rendre hommage en implorant également sa pitié. Cet homme n'avait pas besoin de lui faire du discours sur le pouvoir de la connaissance, elle savait très bien tout cela. Tous les Eraishah le savait. Avait-elle réellement envie de ... ? Peut-être qu'il mentait ? On ne dirait pas vraiment. Son regard était suspicieux, mais la demoiselle allait engagée son pas vers cet homme, quand soudain ... Soudain, le plafond leur tombât sur la tête ? Du moins, sur une personne, l'autre, celle qui l'avait pointé du doigt au préalable en avait même été blessée. Ah, ça ... lever sa main vers plus haut que soit apportait souvent ce genre de désagrément. Juvelian eu un sourire mesquin, avant d'observer sa mascarade. Dieux, elle était folle. C'était ce qui lui passait par l'esprit, avant de voir sa partenaire se diriger vers la nouvelle arrivante. Donc, elles se connaissaient. Curieux, non ? Elles ne semblaient avoir rien en commun tant l'éclat émanant de l'autre était écrasant, laissant l'Alfar stoïque devant sa prestance, comme si un éternuement de sa part l'enverrait contre le mur. D'un autre côté ...

Nous sommes tous coincés ici, débuta-t-elle pour reprendre depuis le départ et remettre de l'ordre dans les idées. Par volonté des Dieux, ou la volonté d'une tierce personne ... Des énigmes nous permettant de passer de salle en salle, aucune eau, aucune nourriture et un immense savoir indéchiffrable à portée de main, voilà notre situation, en plus de quelques personnages qui apparaissent subitement, dans votre cas.

Combien de temps ça allait durer ? Peut-être étaient-elles importantes pour la suite des événements ? Ça l'arrangeait si elle était en mesure de lire les textes de manière gratuite, mais, dans un sens ... Une idée la prit. Et si elle recopiait les parchemins dans son carnet ? Elle pourrait toujours trouver un traducteur plus tard. Et vérifier la véracité des choses, car pour l'heure, elle était relativement impatiente.

Quelqu'un nous propose de les lire ... Il faut donner de sa personne pour obtenir ce que l'on veut !

Post IV - 910 mots
Joker - 02 | 10

Résumé:


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3853
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Ven 02 Juil 2021, 16:39



Unknown

Les Portes ; Première pièce

En groupe | Dastan



Dastan fusilla Za du regard. « Je porte ma hache tous les jours ! » répliqua-t-il, piqué. « Puis c’est votre gamine, pas la mienne. Moi, mes gamins, ils vivront à Lumnaar’Yuvon. » Mais si personne n’allait la récupérer, il irait. Il lui prouverait, à cette traîtresse, qu’il valait mieux qu’elle et son frère. Il mettrait tellement de déculottées aux Sorciers que ceux-ci n’oseraient plus proférer ne serait-ce qu’un début de malédiction. Ils resteraient terrés chez eux comme des proies terrifiées par un prédateur. Ils seraient des proies. À Avalon, Dastan se ferait des alliés, c’était décidé. Il reporta toute son attention sur Adam. « Ah ouais ? Pourquoi y’a des sosies de ma sœur chez les Déchus ? Et mon frère ? » Il n’avait aucune idée de ce dont parlait l’Aile Noire. Tout au plus, il s’imaginait des répliques qui serviraient à moquer les Immaculés. Les deux aînés Belegad jouissaient d’une petite notoriété. Peut-être que les Pécheurs s’amusaient à les tourner en ridicule ? Ce n’était pas impossible, puisque leurs nations étaient en tension. Il jeta un coup d’œil à Sól. « Ouais, depuis que je suis né. » Il avait l’air d’avoir une dizaine d’années, mais ils se connaissaient peut-être deux fois moins de temps. Il laissa l’intéressée compléter ses propos ou s’exprimer plus largement sur ses relations avec Laëth si elle le souhaitait. Les deux Anges avaient été très proches. Les rapports qu’elles avaient entretenus avaient eu la saveur des échanges sororaux. Et puis, l’Aile d’Acier était partie. Il ricana. « Ça c’est possible. Maman a dit qu’elle comprenait pas comment un Magicien pouvait avoir envie de se taper une furie pareille. » Un sourire amusé courbait ses lèvres. Asha avait prononcé ces mots avec la fureur de la colère. Elle aurait préféré avoir à dire qu’elle comprenait parfaitement que sa fille n’eût aucune envie d’être séduite ou de séduire un Mage Blanc – cependant, il semblait que depuis qu’elle était partie, elle mettait un point d’honneur à décevoir les espoirs de ses parents. Parfois, ça énervait aussi Dastan, parce que quand ils étaient énervés, c’était souvent lui qui prenait. Il passa machinalement une main sur le bleu qui colorait sa pommette. Ce n’était pas très juste. La condition manichéenne n’avait rien de juste. « Si, mais moi, quand je me bats, je gagne. » Ce qui n’était pas toujours vrai, mais Sól aurait peut-être la grâce de ne pas démentir. Dans le fond, peu importait. Plus tard, il gagnerait toujours. Il regarda le Prince Noir rougir sous les probables remontrances de son garde du corps. Il ne le savait pas encore, mais sa défaite au combat n’était qu’un avant-goût de ce qui l’attendait dans le futur.

Dans la salle, le petit Réprouvé demeura près de son amie d’enfance. « J’imagine que t’as pas appris à lire entre temps… » hasarda-t-il, plus pour discuter que par réel espoir – quoi que. Aucun des deux ne l’admettrait, mais ce coup-ci, savoir lire les aurait bien arrangés. La question de Za lui fit hausser les sourcils, et sa proposition activa un mécanisme qui ouvrit sa bouche en grand. Durant une seconde, il demeura ainsi, avant de secouer vigoureusement la tête. « Nan mais t’as vu Paaz Kiin’Din ou quoi ! » Il croisa les bras sur son torse. « C’est ça, demande à l’espèce de truc là-bas, parce que moi, je suis pas ton esclave ! » Et puis quoi, encore ? Avait-il une tête à monter la garde pendant qu’elle montait le Déchu ? Sûrement pas. Il avait autre chose à faire, comme, par exemple : vivre une grande aventure. Et sortir d’ici. Ouais, surtout sortir d’ici. Il fronça le nez et attrapa Sól par le poignet. Peut-être qu’à deux, ils pourraient essayer de casser un mur, non ?

Toutefois, la prise de parole du Vampire le stoppa dans ses réflexions. Avec attention, il l’écouta. Les yeux plissés, il semblait tenter de démêler le vrai du faux. Comment croire l’une de ces saloperies de Sangsues ? Comment être certain qu’il n’essaierait pas de les croquer dès qu’ils auraient le dos tourné ? Malgré sa méfiance, le Belegad sentait qu’une part de lui-même avait envie de croire la Créature et de lui faire confiance. Surtout, il était peut-être bien le seul à pouvoir les tirer de là. Misère. « Comment ça « je vous prends un peu de sang » ? » Il pivota vers Sól, les yeux ronds. Son envie de savoir était grande – sans parler de son désir de réussir l’épreuve et de pouvoir, un jour, rentrer chez lui. Mais se faire mordre ? Passer un pacte avec cet homme ? Il allait rentrer pour retrouver sa tête au bout d’une pique ! « On fait quoi ? » De manière incontrôlable, il se tourna en direction de Za, comme s’il cherchait à obtenir son avis sur la question. Ses paupières s’écarquillèrent. « Ah ! Mais ! » Il pointa du doigt ce qui semblait être une apparition. « Elle était pas là tout à l’heure, elle ! Enfin si, mais non ! »



Message VII – 845 mots

Résumé : Dastan est avec Sol, Za et Adam, puis juste Sol. Il se tourne vers Za et voit Léto. Il n'a pas pris de décision par rapport à Clauswitz. Il fera ce que Sol fait si Nostra a le temps de répondre <3

Spécialités :
- Agilité : 10
- Force : 12
- Charisme : 7
- Intelligence : 11
- Magie : 8




[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 9 1628 :


[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 9 2289842337 :
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
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◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Sam 03 Juil 2021, 21:48



Deuxième pièces


Un petit sourire amusé se dessina sur mes lèvres, devant la mine d’Érasme. Il m’avait suffi d’un murmure pour calmer sa colère. Maintenant, il était sage comme une image. L’image représentait un psychopathe mais une image ne peut faire de mal selon certains. Des sots. D’un geste tendre, je passai la paume de ma main sur la nuque du Prince Noir. Il baissa les yeux. Normal. Heureusement pour lui, je me détournai bien vite de sa personne pour m’intéresser davantage à la pièce. Clauswitz ne semblait pas surpris. Je l’avais observé minutieusement depuis le début. Le Vampire s’amusait de cette situation, comme si un événement intéressant venait de le réveiller de la monotonie de son existence. Quel âge avait-il ? Certains cœurs devenaient fades avec le temps. J’étais pourtant certain qu’il ne manquait ni d'occupations ni de satisfactions. Je sentais sa magie à l’œuvre sur moi ou, du moins, essayer de détruire mes défenses. Si je le laissais pénétrer l’intimité de ma personne, il n’en ressortirait pas forcément indemne. La notion même d’intimité me fit penser à l’Empereur Noir. Ârès me manquait. J’avais l’impression de sentir son odeur ici, comme si les ouvrages avaient pu emprisonner son parfum pour mieux me le restituer ultérieurement. Il m’avait parlé de cet endroit. Combien de jours s'étaient-ils écoulés depuis, dans ce lieu sur lequel le temps ne semblait avoir aucune prise ? Je me questionnais tout en écoutant le discours de Clauswitz. À un moment, mon regard gravit les pierres des murs jusqu’à celles du plafond. Je pensai un instant à une éventuelle composition, sur une silhouette qui apparaîtrait de nulle part, déboussolée, quittant la paix pour vivre un drame. Curieusement, quelques secondes plus tard, un événement similaire se produisit. Mon regard caressa le visage de la perturbée avant que ma magie ne rapprochât Érasme de moi. Il y avait des figures avec lesquelles il valait mieux garder une certaine distance, surtout pour un Prince Noir bien trop orgueilleux et téméraire pour son propre bien. Qu’il attaquât un adolescent passait encore. Qu’il s’en prît à elle et les conséquences seraient bien plus désastreuses pour lui. Je devais le protéger contre lui-même lorsque l’Étoile Froide ne me l’arrachait pas injustement. J’aurais préféré qu’Elias ne cherchât pas à le détourner de la Lune Noire. Je comprenais mais Érasme était son Élu. L’arrivée resterait identique, peu importât les détours exécutés. Du moins, elle resterait semblable s’il survivait.

À la fin des propos de Clauswitz, mes lèvres s’étirèrent. Un Baiser en échange d’informations. Je n’étais pas certain de le vouloir. La morsure en elle-même m’était égale mais c’était son symbolisme. Il y avait des actes que je ne désirais effectuer qu’avec le Roi. Ils n’appartenaient qu’à nous. En réalité, si j’avais su que des Vampires l’avaient mordu, mon instabilité chronique aurait été portée à son paroxysme. L’imaginer apprécier la morsure d’un autre me déplaisait. Je voulais être le seul à pouvoir le mordre. Par notre échange de sang, nous nous lions encore davantage. « Érasme. » murmurai-je. Il ne répondit pas mais je sus qu’il m’écoutait. « Je vais te confier un ouvrage et tu vas demander au Seigneur Eorgor de bien vouloir te traduire un passage. Tu le laisseras te mordre. Dis que tu viens de ma part. » Il ne sembla pas contre l’idée, au contraire. Ça ne m’étonna pas de lui. Il aimait le sang, depuis sa plus tendre enfance. C’était un sujet de fascination pour lui, surtout lorsqu’il coulait doucement ou, au contraire, tellement fortement qu’il éclaboussait les murs.


Le visage baissé, mes yeux disparaissaient presque sous mes cils supérieurs. Je fixais les alentours avec une haine réelle, un livre entre les mains, tout en me dirigeant vers l’endroit où devait se trouver le Vampire. Le premier à se mettre sur mon chemin, je le promettais, j’allais le buter. Le flot de rage était réapparu à la seconde même où Cyrius était sorti de mon champ de vision. Il bouillonnait en moi. J’avais l’impression qu’il me rongeait les entrailles et qu’il était d’autant plus violent que mon impuissance était grande. D’un même temps, j’étais impatient de me retrouver en face du Vampire. Je voulais qu’il me fît mal. J’eus d’ailleurs, à cet instant précis, la certitude que la douleur pouvait servir à évacuer les maux. Ils sortiraient de mon corps en même temps que mon sang et j’espérais secrètement que le blond s’en retrouverait empoisonné, qu’il hurlerait et qu’il mourrait. Bien sûr, ce n’était que des fantasmes aussi irréalisables que beaucoup de ceux que mon imagination nourrissait. Je les haïssais tous, ceux qui se trouvaient dans cette pièce avec moi mais également ceux qui se trouvaient en dehors. J’avais envie qu’ils cramassent. J’avais une excellente idée de ce que sentait la chair lorsque le feu s’en prenait à elle. J’adorais. Ce n’était ni plus ni moins qu’une odeur de viande. Certaines matières puaient pourtant, comme les cheveux ou les poils. Ça gâchait le fumet. Je l’avais constaté déjà. Il fallait les enlever avec minutie, sauf à désirer empester un endroit. C’était aussi une torture, celle de l’odorat. Dans cette pièce, le contenu des étagères serait un parfait combustible. Malheureusement, il n’y avait rien pour allumer un feu de… « Oh. » Je me mis à rire et levai l’index en l’air. Une flammèche y apparut. Dire que nous étions tous enfermés ici… Quel dommage. Je m’occuperais de tout cramer après avoir obéit à Cyrius.

C’est avec un sourire mauvais sur le visage que j’apparus devant le Vampire. Sa prestance était réelle. Je détestais ceux qui étaient plus puissants que moi. « Le Chancelier Cyrius Windsor m’envoie. Il aimerait que vous me lisiez ce passage en échange de mon sang. » Est-ce que les Enfants de la Nuit craignaient le feu ? Cramaient-ils plus vite ?

947 mots
Cyrius parle avec Erasme et Erasme va voir Clauswitz. Le passage qu'il veut qu'il lise c'est : Théories sur le voyage de l’Âme et les Phoenix.

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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Sam 03 Juil 2021, 22:55


Image par Isabela Homitchi


Deuxième pièce


« Ce n’est pas avec cette mini-hache que tu vas devenir un homme. » avait lâché Za, après une inspection de l’arme. Vrai ou non, elle s’en fichait. Elle voulait juste profiter de la situation pour emmerder le gamin. Ce n’était pas chez les Sorciers qu’elle pouvait se permettre ce genre de comportement. Soit les Sorciers n’avaient aucun humour, soit aucun d’eux n’avait envie de faire de l’humour avec elle. Elle penchait quand même pour la première solution parce que vu leur tête… « Han mais ça se trouve ils ont une ficelle dans le cul en permanence ! » dit-elle, à voix haute, en se mettant à fixer toutes les silhouettes présentes. À bien y réfléchir, certains peuples s’encombraient de sous-vêtements. Ces derniers devaient être la cause de bien des problèmes, sans parler du fait que ça devait bien gratter ce merdier. Elle trouvait ça tellement nul. Elle préférait que sa fouffe respirât et être prête pour toutes les occasions ! Étonnement, en imaginant les sous-vêtements de l’Empereur Noir, elle fut forcée de constater qu’elle avait beaucoup de mal à le visualiser avec quelque chose entre les jambes. Elle voyait son corps comme une sorte d’armoire pas très large, plate et noire. Les choses seraient peut-être plus claires lorsqu’elle le rencontrerait. En tout cas, quand elle pensait au Luxurieux, ce qu’elle visualisait avait la grosseur d’une courgette bien développée. Il fallait voir les morceaux que les Réprouvés arrivaient à récolter à Lumnaar’Yuvon pour comprendre qu’elle n’était pas en train de réduire Adam à un vulgaire concombre. Certaines courgettes mesuraient bien cinquante centimètres de long, c’est pour dire. « T’es vraiment un sale morveux Dastan ! J’ai jamais eu la taille d’un morpion mais si je l’avais eu, j’aurais accepté de faire le guet si on me l’avait demandé. Sale mioche. » ajouta-t-elle, en murmurant plus qu’autre chose. « Remarque, pas besoin de guet, suffit d’éliminer les coincés du cul. » susurra-t-elle. Elle avait revu son niveau sonore à la baisse depuis qu’elle était à Amestris. Elle arrivait maintenant à chuchoter. C’était souvent sa façon de ravaler son énervement, sans risquer qu’on lui coupât la tête ou qu’on fît œuvre de magie sur elle. On ne savait jamais. Ces foutus Mages étaient capables de bien des choses. Elle ne l’admettrait sans doute jamais à voix haute mais elle le pensait.

Za grimaça lorsque le Déchu refusa ses avances. Elle savait que ça risquait d’être le cas de tous les hommes à la ronde et elle doutait que beaucoup de Sorcières eussent envie de s’amuser avec elle à touche pipi dans une lingerie ou autre pièce du même style dont elle ne pigeait pas l’utilité. Les vêtements avaient juste besoin d’un placard ou d’une malle, pas d’une pièce leur étant pleinement consacrée. Néanmoins, la suite la ravit, tellement qu’elle sentit son bas-ventre se réveiller. Parfait. Vraiment parfait. Surtout qu’elle était certaine qu’un Luxurieux lui ferait absolument tout ce qu’elle désirerait. Il faudrait bien ça avant de retourner dans son abstinence. Il ne lui manquait plus qu’à trouver une opportunité et un lieu où on ne pourrait pas les voir ni les entendre, autrement dit : pas dans cette bibliothèque. Ils pourraient se cacher derrière des étagères mais elle n’était pas vraiment discrète quand elle s’y mettait. Puis elle aimait bien que ce fût un peu violent, pas comme ce qu’elle imaginait chez les Magiciens, à se tripoter avec le petit doigt en l’air comme des débiles.

La suite ne lui donna pourtant pas l’occasion de réchauffer davantage son entre-cuisses. Le Vampire parla du savoir contenu dans cette pièce. Za n’avait qu’une idée en tête : en finir avec la connaissance pour pouvoir aller tirer son coup. Elle était prête à tout pour ça. Se faire mordre par un Suceur de Sang en faisait pleinement partie. Elle voulait juste sortir d’ici rapidement, avant d’exploser et d’attraper le Déchu par le col pour le supplier de faire ça dans la salle, devant tout le monde s’il le fallait. Cependant, contre toute attente, une lancinante douleur lui vrilla l’épaule. Elle poussa un cri avant de basculer sur la femme qui venait d’apparaître. Croiser son regard, malgré son articulation endolorie, lui donna immédiatement envie de lui sauter dessus et de frotter son bassin contre le sien. Elle était trop en chien pour que quoi que ce soit ne l’arrêtât. Avec les deux bras en moins elle l’aurait fait mais, putain de merde, qu’est-ce que ça faisait mal quand même ! Elle s’écarta juste à temps pour que la Colosse ne la bute pas dans un déplacement malheureux et resta assise, le cul par terre, à se demander si elle avait le bras cassé. C’était comme une lame qui lui aurait traversé les muscles. Elle en avait les larmes aux yeux, même si son instinct réprouvé refusait de la laisser pleurer. « Putain ! » lâcha-t-elle, incapable de se mettre sur pieds pour aller voir Clauswitz. Forcément, elle ne répondit pas non plus à la question de Dastan.

820 mots
Za parle avec les gens et se prend Lardon xD


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Jun Taiji
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Jun Taiji
Dim 04 Juil 2021, 09:54

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Image par Re°
Deuxième pièce



Les yeux embués de Sam se levèrent vers un homme à la peau foncée. Il avait de longs cheveux argentés, légèrement semblables aux siens. Il ne ressentait rien le concernant, rien qui eût pu lui indiquer qu’ils étaient identiques. Pourtant, il était spécial. Il l’attirait de la même façon que le Vampire blond. Il y avait quelque chose de solaire chez lui, quelque chose de libre. S’il voulait un câlin ? Bien sûr qu’il en désirait un. Il voulait oublier la tristesse qu’il ressentait de ne pouvoir lire ces livres. Il n’arrivait pas à le formuler correctement ou même à conscientiser mais peut-être était-il en train de se dire que sa génération était bien trop ignorante des choses anciennes. Comment comprendre sans avoir les bons outils du passé ? Il trouvait ça malheureux qu’une langue se fût perdue – ou quelque chose comme ça. Ses sentiments étaient très flous. C’était comme jouer à cache-cache pour de vrai et être incapable de trouver celui qui s’était caché. Ça voulait dire chercher pendant des heures, des jours, et le perdre à jamais. Alors, il remonta ses yeux remplis d’eau vers le Déchu et hocha la tête. « Moui. » murmura-t-il avec une douceur qui lui appartenait bien. Il passa ses bras de chaque côté du torse du Déchu et l’enlaça sans aucun a priori et sans aucune méfiance. Son corps était bien plus imposant et chaud que le sien. Son odeur l’engloba et il se sentit bien. C’était un peu comme faire un câlin à son père, même si Adam semblait plus large parce que le Rehla devait tirer davantage sur ses bras. Niché là, il ne voulut plus le quitter. Il resta même sur son torse durant le discours du Clauswitz Eorgor, après avoir exprimé son envie. « J’aimerais qu’on reste comme ça. Je suis bien dans vos bras. Ça me rassure. »

« De l’Alikir ancien… » murmura Sam. Il ignorait ce qu’était l’Alikir pas ancien. Il ignorait beaucoup de choses. Son esprit était encore vierge et ne demandait qu’à apprendre. Souvent, il repensait aux herbes rouges qui s’élevaient autour de sa maison de Lua Eyael. Ils les imaginaient balayées par le vent et, comme son père avant lui, ce paysage suffisait à l’apaiser. « Vous avez entendu ? » dit-il, en remontant les yeux vers le visage d’Adam, plus haut que le sien. « Il sait le lire. » Il était émerveillé. Ses yeux devaient briller. « Cela signifie que ce n’est pas perdu pour toujours ! » Il avait envie de lui demander s’il savait jouer à cache-cache mais se retint. Il ne voulait pas que d’autres mots vinssent diminuer son bonheur. Le fait que ce fût payant le heurta légèrement. La notion de la valeur des choses lui était encore compliquée à appréhender. Il ne comprenait pas pourquoi tout ne pouvait pas être gratuit. Si chacun donnait à chacun alors il n’y avait pas besoin d’une valeur intermédiaire, si ? Dans l’esprit de Sam, l’importance d’une chose dépendait surtout de l’importance que lui accordait celui qui en bénéficiait. En accordant de l’importance à chaque objet ou service, alors tout devenait un trésor et on était forcément heureux d’en bénéficier. « Je suis content que vous me fassiez un câlin. » dit-il. Il ne fallait pas oublier de remercier.

Le Rehla se mit à réfléchir. « Je vais aller donner un peu de mon sang à celui qui connaît le langage. J’aimerais savoir ce qu’il y a dans les parchemins. » Il se détacha légèrement, la chaleur s’éloignant de lui. Il aurait voulu serrer dans ses bras cet homme pour toujours. Il avait d’ailleurs du mal à s’en éloigner, comme si sa prestance l’attirait inéluctablement contre lui. Néanmoins, ce fut aussi à cette occasion qu’il remarqua la nouvelle arrivée. Il lui sourit timidement. Elle devait être aussi chaude que le Déchu. « Vous venez ? » demanda-t-il à Adam, en lui attrapant la main. Il ne voulait plus rompre le contact. Il fut pourtant bien obligé pour choisir un ouvrage. Ses doigts glissèrent doucement sur la paume du Luxurieux lorsqu’il chercha dans les rayons. Il finit par prendre un livre qu’il « sentait » bien et par se diriger vers la cachette de l’Enfant de la Nuit. Il s’approcha de lui et le regarda. « Vous aussi, vous êtes comme le soleil. » murmura-t-il en lui tendant l’ouvrage et en lui désignant un passage. « Mon papa, lui, il ressemble à la lune. Il est souvent triste et ça se voit encore plus lorsqu’il la regarde. » Il se demandait… « Est-ce que j’ai l’air triste, moi aussi ? »

770 mots
Sam est avec Adam (<3) puis va voir Clauswitz après avoir vu Lardon. Il demande le passage sureuh... Le Paradis allez o/

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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Dim 04 Juil 2021, 13:12



[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 9 Gu56

Les Portes III


« Parce que certains ont envie de se les taper et que c’est difficile d’avoir les vrais vu que ce sont des Anges. On est obligé de recourir à de la contrefaçon. »

J’avais répondu avec la franchise propre à ma condition. J’avais appris à mettre un peu d’eau dans mon vin pour la diplomatie mais j’étais persuadé qu’un discours honnête et direct valait mieux que cent discours à demi-mots et détournés.

Je me mis à rire lorsqu’il me parla des propos tenus par sa mère. J’avais retrouvé mon humeur pécheresse, même si la présence de Laëth aux côtés de Kaahl me posait toujours quelques difficultés. En Déchu, j’avais plus envie de faire un plan à trois que d’enfermer l’Ange dans un donjon impénétrable. C’était elle que je voulais pénétrer.

Je souris, passant une main dans mes cheveux d’un air pensif.

« Les Magiciens sont souvent calmes, ça doit compenser. Je les imagine bien tiens, elle à lui foncer dans le lard et lui à tempérer. Si c’est pareil au lit alors elle doit être drôlement frustrée ta sœur. »

J’espérais qu’elle l’était, même si je ne souffrais d’aucun problème de confiance en moi en matière de cul. C’était mon domaine. J’étais né pour lui. Simplement, elle serait plus facile à convaincre si elle n’était pas pleinement satisfaite. Je pensais d’ailleurs que le sexe n’avait rien à voir avec l’amour. Je ne comprenais pas qu’on puisse lier les deux si facilement. On n’aimait pas quelqu’un pour son corps mais pour des qualités d’esprit. Ils pouvaient être liés mais ce n’était pas toujours le cas. Le désir était bref et changeant, capable de multiplicité. L’amour était plus durable et moins fréquent. Les deux notions n’étaient pas imperméables puisque parfois l’amour donnait au désir un souffle plus long et le désir pouvait créer l’amour mais, dans la plupart des cas, l’un finissait toujours par prendre le pas sur l’autre, quand les deux n’entraient pas directement en conflit.

J’avais déjà discuté longuement avec mes amants. Certaines femmes avaient du mal à se prendre au jeu du désir avec leur époux parce qu’elles étaient mères et qu’elles ne voulaient pas passer pour des catins. Certains hommes avaient également du mal à demander des choses à leur partenaire, soit par peur de passer pour déviants, soit par peur que leur partenaire y voit un manque de respect. C’est pour ça que je n’aimais pas l’amour. Il mettait un frein au désir, tôt ou tard, même si, au fond du fond, je n'étais pas partisan du fait de nommer vraiment les ressentis ou de me prendre la tête dessus.

Je plaignais un peu Laëth, de vouloir une vie de famille avec un homme qu’elle ne connaissait pas tant que ça. J’étais sûr qu’il se lasserait d’elle et elle de lui. Je n’étais pas certain qu’un Sorcier régnant ait envie de gérer les soucis du quotidien et les sautes d’humeur de son épouse, comme je n’étais pas certain qu’une Ange élevée chez les Réprouvés puisse faire face aux non-dits et aux absences de son époux. Ni l’un ni l’autre ne me semblaient aptes à vivre ensemble. À partir de là, je n’aurais qu’à attendre que ça leur passe.

« Et si tu perds tu oublies c’est ça ? Bonne technique. »

Je souris, avec l’air de quelqu’un qui l’avait eu. Je plaisantais, bien sûr, mais je n’avais pas pu m’empêcher de l’enquiquiner face à l’assurance qui le tenait alors.

« Si tu n’échoues jamais, tu n’apprendras jamais. »

Après m’être éloigné et avoir proposé un câlin au corps androgyne qui me faisait face, je fus bien obligé de constater que je ne m’attendais pas à tant d’acceptation. Ça semblait inconditionnel et teinté de mystères qui n’étaient pas à ma portée. Pourtant, la silhouette ne payait pas de mine. Je la sentis à peine lorsqu’elle fut contre moi. La pureté qui s’en dégageait me fit penser que si je devais mettre cet homme dans mon lit, j’allais le salir mentalement et le briser physiquement. Mes pensées avaient un côté excitant, même si j’étais actuellement plus focalisé sur l’idée de ne pas lui faire de mal. Mes paumes dans son dos caressèrent ses vêtements, jusqu’à ce que l’une d’elles remonte dans ses cheveux. J’étais tactile. Si quelqu’un se plaçait à côté de moi, mes mains avaient tôt fait de rejoindre son corps, que ce soit innocemment ou pas. Toucher les autres me détendait et m’occupait.

« … »

Rassurant ? Ce n’était pas vraiment le terme que d’autres auraient choisi. Ça me fit rire. Est-ce que je serais toujours rassurant lorsque ma main descendrait sous sa ceinture ?

J’inspirai pour tenter de penser à autre chose, tout en continuant de le serrer contre moi. J’écoutais d’un même temps le Vampire. Il m’excita davantage. J’avais très envie qu’il me suce. La possibilité de connaître les mystères de l’univers ne m’enjouait pas autant que celui que je tenais dans mes bras. J’étais certain que moins j’en connaîtrais et mieux je me porterais. J’en savais déjà un peu trop à mon goût.

La délicatesse du blanc aurait dû m’attendrir mais mes pensées étaient tout sauf chastes. Elles s’évaporèrent lorsque Léto réapparut et qu’un cri retentit. Je souris, mon imagination reprenant ses droits tout de suite après. Que ferait celui qui me tenait actuellement la main, pris entre la guerrière et moi ? Il finirait écrasé de plaisir dans un premier temps, puis écrasé tout court dans un second. Je ris. Dire que je m’étais masturbé quelques minutes plus tôt. À croire qu’être dans un environnement nouveau provoquait un regain de Luxure en moi.

Plus tard, j’arrivai devant Clauswitz. Je le fixai un instant avant de faire glisser mon haut. Torse nu, un sourire carnassier apparut sur mes lèvres. Je déposai un parchemin devant lui.

« Dîtes voir, il y a quelque chose qui me turlupine. Vous ne pouvez pas faire l’amour, ça, j’ai bien compris. »

En cela, j’étais désolé. Ce handicap ne devait pas être évident à porter.

« Mais est-ce qu’on peut vous faire l’amour ? Parce que j’ai connu un Vampire qui se laissait facilement convaincre de servir de réceptacle en échange d’un peu de sang. S’il s’avère que je préfère vous donner mon sang en échange d’autre chose que ce qu’il y a dans ce rouleau, seriez-vous partant quand même ? »

Je souris. Bien sûr que je le provoquais mais c’était en osant qu’on obtenait. Le Vampire avait un corps extrêmement attirant.

1052 mots:



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Lyz'Sahale'Erz
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Lyz'Sahale'Erz
Dim 04 Juil 2021, 15:26



Deuxième pièce


Lorsque j’entrai dans la pièce, je fus bien plus attiré par les crânes que par les livres. La tradition chez les Chamans était avant tout orale. Sur les murs, il y avait des symboles similaires à ceux que nous avions précédemment dû chercher mais ce qui me troubla fut une sensation. Mes yeux parcoururent mon corps, comme s’ils étaient à la recherche d’une mouche ou d'un moustique énervant. J’avais mal à l’épaule et c’était sous le prisme de la douleur que j’agissais. J’étais plus agacé que curieux. Sur mon pectoral droit, je vis un symbole. L’encre noire dessinait une plume. Je fronçai les sourcils, mouillai mon index avec ma langue et essayai d’enlever le dessin sans succès. Il était ancré dans ma chair, de la même manière qu’un autre motif en bas de mon dos. Celui-ci, je ne pouvais que l’imaginer parce que mon regard ne pouvait aller jusqu’à lui. J’avais beau essayer de me tortiller, je ne voyais rien. Était-ce à cause du combat ? Je mis une main sur mon épaule et poussai un gémissement. Maintenant que l’adrénaline était retombée, je sentais bien la morsure. Je la regardai. Les dents du Sorcier marquaient ma chair. Si j’étais convaincu que les Dieux lui feraient payer, j’étais déçu qu’ils ne s’occupassent pas de son cas maintenant. Je soupirai, entre douleur, curiosité, fond de colère et incompréhension sur les symboles qui recouvraient maintenant mon corps. La plume me plaisait bien, parce qu’elle me rappelait de grands oiseaux. J’aimais bien les observer, même si ma discrétion laissait à désirer. Je n’arrivais que très rarement à me rapprocher. Quant à celui que j’avais derrière le dos…

Je m’approchai du rouquin et l’admirai un temps, comme si j’essayais de savoir si je devais le questionner lui ou non. « Tu peux me dire ce que j’ai en bas du dos ? » Hors de question que je demandasse ça à une fille. Il y avait un symbole en forme de croix ou d’aiguille dans laquelle un fil passait. C’était selon l’imagination de chacun. Je me retournai, pour le laisser voir mon dos et retirai d’un geste sec les cheveux qui y reposaient. Ils ne gênaient pas vraiment la vision du bas pour un autre que moi mais les mèches regroupées entre elles, agrémentées de babioles diverses, avaient obstrué ma propre vision lorsque j’avais essayé. Par réflexe, je les avais donc bougées pour lui. Le sang de ma plaie coagulait petit à petit mais il avait coulé jusqu’à mon pagne, tâchant le tissu de rouge foncé. Rien que pour pouvoir me venger, j’étais à deux doigts de changer de tribu. Une fois chez Zawa’Kar, j’attaquerais l’endroit où il vivait et je ferais un scalp du Prince Noir que je disposerais dans ma tente comme trophée de guerre. Il avait de la chance que j’aimasse bien trop les ours.

Mon regard se tourna ensuite vers le Vampire. Je me dis que dès que les Dieux me parleraient, je n’aurais pas besoin de savoir lire. En plus, les Esprits étaient un puits de connaissance. C’est ce que j’avais entendu dire, bien qu’ils ne voulussent pas m’instruire plus que ça depuis ma naissance. Était-ce faux ? Comme les paroles de ceux qui affirmaient que les Dieux n’existaient pas ? Je me tournai vers Dastan. « Tu es un hérétique, pas vrai ? » lui demandai-je, plutôt sûr de moi. S’il croyait que les Ætheri existaient, à tous les coups, il ne les priait pas correctement. Plus je voyageais, plus je constatais que les autres peuples ne savaient pas comment s’y prendre. « Sache que tu dois donner ton sang à Raanu parce qu’elle doit parler à travers ce Vampire. Elle lui a donné la connaissance du langage et il doit nous la transmettre pour honorer l’Æther. » J’étais sûr de mes théories, et l’apparition de la Reine ne me fit pas changer d’avis, bien au contraire. Si elle était là, malgré son comportement bizarre, c’était parce que nous étions sur le droit chemin de la volonté divine.

Je fronçai les sourcils et allai chercher un livre. Le poing libre serré, je m’avançai vers la Hǫfðingi. Je me plantai devant elle et, en regroupant tout le courage et la détermination dont j’étais capable, je déclarai : « Je vais donner mon sang pour Raanu ! » Puis, je fis demi-tour et partis à la recherche de celui qui n’améliorerait probablement pas l’état de mon corps. Avec la même motivation, je lui tins à peu près ce discours : « Je suis Tekoa ! Je viens donner mon sang pour Raanu ! Tu dois m’instruire vieux sage ! » Pour que je puisse devenir grand et fort, pour que je puisse vaincre un ours et pour que je punir le Sorcier.

777 mots
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Jun Taiji
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Jun Taiji
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Image par Eva Sophie
Les Portes - Partie III
Pièce n°2


« Vraiment ? » Clauswitz regarda le Prince Noir de la tête aux pieds. Une fois arrivé à ses chaussures, il fit lentement remonter son regard vers sa tête. Il ne semblait pas trembler devant lui. Pouvait-il lui en vouloir, étant donné ceux qu’il avait l’habitude de côtoyer ? Il paraissait assez âgé mais avait le comportement d’un sale gosse pourri gâté. Clauswitz n’avait plus d’enfants naturels et, avec le temps, il avait fini par les oublier presque entièrement. Il n’avait que des Enfants, ceux nés de son Baiser. Certains lui donnaient du fil à retordre mais, globalement, il les avait bien éduqués. Jamais sa progéniture n’aurait agi de la sorte. En cela, il était curieux de rencontrer l’Empereur Noir. Était-il au courant du comportement de son fils ? D’ailleurs, c’était très amusant, parce qu’il lui rappelait quelqu’un. « Dîtes-moi, Prince Noir, auriez-vous un quelconque lien de parenté avec son Altesse Jun Taiji ? » Parce que, vraiment, plus il le regardait et plus les traits du « Taiji » lui apparaissaient, derrière cette vilaine bouille de bandit des bacs à sable. Clauswitz savait certaines choses. Les femmes Eorgor étaient souvent des Oracles ; du moins, celles qui n’étaient pas occupées à essayer de diriger le monde en profitant des visions colorées de leur jumeau. Alors ce gamin… Peut-être… « Hum. » Il n’était sans doute pas temps de réfléchir sur la question. Il se renseignerait ultérieurement. Dans tous les cas, il était agréablement surpris de constater que le Duc Windsor ne s’était pas livré à lui. « Je vais me payer d’abord. Je vous livrerai les secrets ensuite. » De toute façon, Érasme n’aurait pas d’autres alternatives. « Ne bougez pas, ça vous ferait de très vilains trous. » s’amusa le Vampire, en s’approchant. Il sentit la chair du Mage Noir doucement. Étonnant qu’il fût puceau à son âge. Ça le fit sourire puis, tranquillement, il croqua sa peau, atteignant rapidement le sang tant convoité. Le goût le surprit. Il avait l’impression d’avaler les Ténèbres. Cela ne faisait aucun doute : il était le fils de la sœur de… Quel était son nom déjà ? Et Jun n'était pas son père. Mais Jun avait eu un fils du Chaos. Elias Salvatore l'était-il ?

Quand il eut terminé, il lut le passage demandé. « Dîtes au Chancelier que j’apprécie son geste. »




Le protagoniste suivant laissa Clauswitz perplexe. Il avait l’impression que le sang d’Ezechyel coulait dans trop de silhouettes dans cette pièce. Il n’y avait pas prêté attention auparavant, parce que certains individus n’étaient pas remarquables. Celui-ci était un Rehla, sans aucun doute. Il l’avait été aussi, jadis. La Lune s’était détournée de lui et, puisqu’il avait songé à la métaphore de la Lune et du Soleil plus tôt, il fut surpris des termes employés par le jeune homme. Il ne le montra néanmoins pas. « Votre père ne serait pas Jun Taiji, par le plus grand des hasards ? » Ezechyel Eorgor mais il n’utilisait ce nom qu’en de très rares occasions. Les Enfants de la Lune savaient, cependant. Néanmoins, quand il voyait Jun, Clauswitz ne pensait pas à la Lune en premier. Il était le bon élève qui se faisait passer pour un truand. Voilà ce qu’il pensait de l’homme : un faux délinquant, qui avait toujours d’excellentes notes et faisait toujours ce qu’on lui demandait de faire avant de froncer les sourcils et de ronchonner. « Vous avez l’air… transparent. » répondit-il franchement. Ni triste ni rien, juste insignifiant et transparent. « Venez. » lui fit-il. « Je vais vous mordre. » Doucement, pour ne pas tuer le Rehla. Qui était la mère ? Il ne ressemblait pas à son père, bien que cela se discutât.

Le Vampire lut le passage demandé. « Vous saluerez votre père pour moi. »




Le protagoniste suivant agaça Clauswitz de sa simple présence. Adam Pendragon était séduisant mais lui n’avait que faire des torses musclés. Il recherchait de la matière grise. « Jun Taiji ne serait pas votre père, par hasard ? » demanda-t-il, plus pour plaisanter avec lui-même que par réelle recherche de la vérité. Puisqu’il avait posé une question similaire aux deux d’avant, il n’avait pu s’empêcher de réitérer. Cela dit, avec les Déchus, on ne pouvait jamais savoir. Ce n’était pas au physique que le lien de parenté s’établissait. Il y avait d’autres méthodes pour ça, plus efficaces que simplement se laisser guider par le goût du sang. Il avait d’ailleurs hautement apprécié celui du Rehla. Il était certain de ne pas ressentir la même chose avec le Luxurieux. Toujours est-il que le supposé père aurait très bien pu lui poser ce genre de questions pour le taquiner, par pure provocation. Il ne serait néanmoins pas allé aussi loin, pas d’après le Vampire. « Il me faudrait bien plus que votre sang pour que j’accepte de placer mes fesses à votre disposition. Car c’est bien de cela dont il s’agit, non ? Vous ne prendriez pas le risque de me demander mes lèvres, en sachant que je dispose d’aiguilles capables de déchiqueter n’importe quoi dans la bouche, n’est-ce pas ? » Le blond sourit. « Pour l’outrage, je pourrais être tenté de vous ponctionner du sang sans vous donner les informations demandées. Mais je me sens d’humeur magnanime alors je respecterai notre marché d’origine sans chercher à vous arracher le sexe. » Il s’approcha. « J’espère que vous souffrirez de la morsure. » Il en doutait.

Clauswitz but Adam d’une manière indécente. Il avala bien plus de sang qu’il n’aurait dû, par plaisir de le détruire de cette façon. Il serait plus faible et moins apte à lui faire des avances ainsi. « Vous étiez délicieux. » lui murmura-t-il d’une voix envoûtante en se retirant. Jouer à la séduction avec un Vampire avait un petit côté dangereux. Il lui lut le passage.




L’arrivant suivant l’amusa grandement. C’était l’adolescent qui s’était battu avec le Prince Noir. Il ne lui posa pas la question sur Jun Taiji, estimant que les meilleures plaisanteries étaient les plus courtes. Vieux sage. Le terme en lui-même traduisait la jeunesse de son interlocuteur. Soit il le trouvait vraiment vieux physiquement – ce qui était possible puisque lorsque l’on a treize ans, les vingtenaires paraissent âgés – soit il avait compris que sa silhouette ne reflétait pas son âge réel. « Raanu ? » Encore une Eorgor. Le monde était si petit que ça en devenait vite irritant aux yeux du Vampire. Plus il fuyait sa famille, plus elle lui courait après. S’il savait qui avait été Raanu de sa Mortalité, il ne la vénérerait pas avec les yeux de la déférence. Il se souvenait des jurons qui s’échappaient des lèvres de la jeune femme comme si c’était hier. Quand il l’avait connue, c’était une guerrière mal lunée avec une arme qui devait faire sa taille. Luci était le seul à avoir su l’apprivoiser dans ses précédentes réincarnations mais lorsqu’il avait été transformé en Génie et avait commencé à se détacher d’elle pour déchoir les Anges, elle avait mal tournée. Aux yeux de l’Enfant de la Nuit, elle n’avait rien de sage. « Je vais t’instruire, petit homme mais, avant, je vais prendre ton sang. » Il s’approcha. Il avait déjà bien bu et se contenta de lui en prendre une petite quantité. Le sang que le Chaman avait sur le torse témoignait de sa bagarre précédente. Ça ne servait à rien de l’affaiblir davantage.

Une fois qu’il eut terminé, il lui lut le passage. « Que Raanu éclaire ta voie. » dit-il avec sérieux. Intérieurement, il s’amusait bien.

1244 mots

Les spécialités la la la:

Explications


Coucouuuuu !  [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 9 442

C'est parti pour le tour n°7 ! =D

Alors, comme tout le monde n'est pas venu (mais qu'il y en a qui vont sans doute le faire de ce que j'ai lu), je vous laisse Clauswitz dans son coin et il vous attend encore ce tour-ci ^^

Les autres, je vous laisse essayer de trouver des correspondances aux symboles pour sortir (de la même manière que pour l'entrée. Ce sont les mêmes symboles de base, simplement les correspondances sont différentes. Pour rappel :
- Reproduction d'une phrase similaire à celle de la Pièce n°1 au mur : Il semble que, pour sortir d'ici, la même technique que celle employée pour rentrer soit nécessaire. Cependant, ce n'est pas des tablettes qu'il y a dans le meuble à côté de la sortie mais de la peinture. Aussi, les correspondances ne se trouvent pas sur les murs ou la décoration, comme c'était le cas dans la pièce n°1. Rien n'est visible de prime abord. => Il faut chercher dans les livres et les parchemins 8D

Il y a toujours ça à étudier pour ceux qui le voudraient ^^
- Fresque et crânes : La pièce est assez pauvre en décorations significatives mais une >> large fresque <<, imposante et déroutante, se trouve sur l'un des murs. Elle y représente un homme aux traits de chien (ou de coyote), regarder un crâne, pensif. Il se trouve que plusieurs crânes du même type prennent place dans la pièce, entre les étagères, ainsi qu'un masque semblable à la tête du protagoniste.

Aussi, un meuble étrange contenant des livres apparaît dans la pièce. Sur chacun d'eux, le prénom de votre personnage est inscrit en langage commun. La couverture est propre à chacun. Vos chats sont naturellement attirés par lui. Cf le gain.

Gain tour n°7


Le livre menteur : [Vous devez décrire la couverture ; elle doit avoir un rapport quelconque avec votre personnage] Il s'agit d'un livre qui sert à étayer les propos des menteurs. Il suffit qu'il parle d'un sujet faux avant de le faire apparaître ou de l'ouvrir pour qu'il se change en manuel défendant sa thèse avec des preuves à l'appui.

Deadline tour n°7


Le dimanche 11 juillet à 18H.

Participants PJ


- Llewel : V
- Erasme : VI
- Tekoa : VI
- Za : VI
- Dastan : V
- Babelda : IV
- Helsinki : VI
- Sam : VI
- Sol : III
- Adam : VI
- Juvelian : IV
- Léto : I

Jokers utilisés


- Dastan : I
- Juvelian : II
- Sol : III
- Babelda : II
- Llewel : I
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Latone
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Lun 05 Juil 2021, 22:10




Paralysée, la Sùlfr scruta l'Ange qui la couvrait d'interrogations. La Chamane en avait tout autant, voire plus. Le toucher d'Helsinki sur sa peau lui instilla un semblant de réconfort, même si celui-ci devait être plus à but de soulager son interlocutrice. Les Ailées Immaculés possédaient un toucher singulier qui ne la laissait point indifférente ; surtout depuis son "périple" chez les Humains. "Tout à l'heure" ? Léto n'arrivait même plus à aligner ses mots tant la révélation la bouleversa. Vieille de plusieurs ères, elle savait déjà que le Temps se tordait de différentes manières selon la géographie. Mais l'écart entre ce qu'affirmait Helsinki et ce qu'avait vécu Léto s'avérait bien trop important pour être explicable par les lois de la Nature. Des dizaines de jurons lui passèrent par la tête tant la situation lui dépassait. Malgré tout, on ne connaissait guère la Souriante pour ses pertes de moyen. Sa réalité annihilée ; puisqu'elle n'arrivait même plus à entendre son environnement, elle se contenta de répliquer par un long soupir bien audible. Elle rouvrit les yeux. Elle ne souriait pas, ce qui en dirait long sur ses intentions. Nonchalante, la Reine – l'était-elle donc encore selon leur chronologie ? – analysa le texte intriguant de l'Ange.

" C'est de l'Alikir… plus ou moins ? Elle ne savait pas le lire. Tahar et les autres lui enseignèrent quelques mots, mais guère plus ; de par son sang, elle privilégiait bien plus le savoir oral. En parlant de sang, il y aurait donc un marché à passer. Soit. Vous veniez de la pièce avec le sarcophage ? Sa mémoire absolue lui fit remettre en place les pièces du puzzle. Où nous trouvons-nous par rapport à cette salle ? " Elle s'adressait autant à l'Ange qu'à l'Alfar, et espérait de franches réponses. Elle avait une bonne idée de ses prochains pas, mais la configuration du lieu lui échappait.

La Sùlfr ne s'attendit pas à être abordée de la sorte par Tekoa. Il était aussi énergétique et plein d'espoirs que le jour où elle erra. C'était comme si tous les signes du monde la rappelaient à l'ordre, comme si les Ætheri eux-mêmes avaient fini par la ramener, alors qu'ils furent si silencieux depuis tout ce temps. Au début, elle accusait la mauvaise influence du Ma'Ahid, puis le temps et la méditation lui intimèrent de ne plus se tourner vers les Dieux. Du moins, pour un temps. À croire qu'il fallait se comporter comme une femme au foyer délaissée avec eux : leur tourner le dos pour mieux les attirer. Quoi qu'il en soit, la foi du jeune Chaman lui donna un regain d'adrénaline et lui fit tendre la main jusqu'au crâne de l'Ange.


" J'ignore ce qui est arrivé aux autres. Mais sous ma garde, il ne t'arrivera rien. " Un demi-sourire parvint enfin à se dessiner sur ses lèvres.

Après lui avoir confié son intention de réaliser l'échange sanguinolent – histoire qu'elle n'ait pas l'impression d'être abandonnée aussi tôt – Léto laissa Helsinki aux bons soins de l'Alfar. Hmm, rien de très étonnant dans cette phrase. La Chamane ne passa guère longtemps à choisir l'ouvrage, puisqu'elle laissait le hasard pleinement aux Ætheri. S'ils apprenaient les rudiments de la cuisine des squatteurs de pyramide, cela ne leur sera pas moins utile. Après avoir croisé Tekoa – elle gardera un œil sur lui, aussi – la Hǫfðingi rejoignit le fameux Vampire dans ce coin éloigné de la pièce. Clauswitz lui inspirait une entité antique, comme s'ils auraient pu se croiser des ères antérieures, bien avant l'avènement des Ridere. Qu'importe.

" Sucez-moi. Ce ne serait pas la première fois pour elle, à ses yeux il ne serait qu'un laquais. Faites en sorte de ne pas me ménager : je suis solide. " Peut-être qu'elle lui abîmera les canines.

Son marché accompli, la Sùlfr ne sut se décider sur la marche à suivre, d'autant plus qu'elle n'était qu'une nouvelle pièce de l'échiquier ; perdue et encore sacrifiable. Le groupe devait avoir une petite idée des énigmes pour être arrivé jusqu'ici. Ce genre d'épreuves ne mettait point en valeur son fort, de toute façon. Ainsi, avant de rejoindre une tête familière, la blonde scruta ses pots cassés : eh ben, cette Réprouvée n'avait pas apprécié son franc geste de camaraderie. Léto n'en rajouta point pour autant, elle savait que sa force pouvait s'avérer incontrôlable, des fois. Gênée, surtout vis-à-vis d'une femme ressemblant beaucoup à Erza Stark – même trop, cela en devenait troublant – la Sùlfr s'accroupit à sa hauteur. Du sang serpentait le long de son cou, vestige de Clauswitz.


" Calme-toi, s'il te plait. Elle passa sa main sur la fameuse morsure, le sang s'étala au sein de sa paume. Elle observa les dégâts de son sillage. J'imagine que t'en auras encore besoin, alors… Elle agrippa le muscle touché et lui offrit un beau sourire. Serre les dents. D'un coup sec, tant que ça ne faisait pas trop "crac", c'était une réussite ! Un peu de magie du sang en supplément et Léto vainquit cette vilaine luxation de l'épaule. Et voilà, toute neuve et prête à être mordue. Peut-être ? "


800 mots ~
Léto est avec Helsinki et Juvelian. Elle va se faire mordre contre une traduction et revient pour soigner Za (elle utilise les deux sorts suivants).

- Bain de sang Si Léto est recouverte de sang (celui de ses ennemis ou alliés), son corps commence à se régénérer lentement ; la vitesse de régénération dépend de la quantité de sang la recouvrant. Si des alliés se trouvent autour d'elle, ils bénéficieront également de la régénération, mais de manière moindre.
- S’il te plaît : À chaque fois que Léto formule ce qu’elle désire en finissant sa phrase par « S’il te plaît », un étrange phénomène se produit, poussant les individus en question à vouloir s’exécuter dans la joie et la bonne humeur, peu importe ce dont il s’agit. Si le pouvoir dépend des spécialités en temps normal, ce n’est pas le cas avec Za. Il marche toujours sur elle.

Traduction désirée : La famille Eorgor, recherche sur une famille faite de la même matière que les rêves.

Spécialités :
- Agilité : 32
- Force : 63
- Charisme : 50
- Intelligence : 26
- Magie : 35



By Jil ♪
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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Ven 09 Juil 2021, 00:01



Unknown

Les Portes ; Première pièce

En groupe | Dastan



Laëth allait-elle réapparaître à son tour ? Les yeux écarquillés, il dévisageait la femme. Les poils de ses bras se hérissèrent. Ce lieu était décidément baigné de magie, ce qui ne lui plaisait pas du tout. Soudain, il eut très envie de rentrer chez lui et de courir se réfugier dans les bras de ses parents. À l’instant même où cette pensée l’effleura, il se reprit. Non. Il était brave. Il n’allait certainement pas se laisser intimider par un peu de sorcellerie. Il jeta un coup d’œil à Za. Elle était vivante, mais a priori pas en état de prendre une décision dans l’immédiat ; et, déjà, certains allaient se faire mordre. Dastan leva le nez vers Sól. Leurs regards se croisèrent et il sut que, comme lui, elle hésitait. Elle grogna quelque chose à propos du fait qu’elle ne se considérait pas comme un buffet à volonté. Il acquiesça vigoureusement. « Ouais ! On n’est pas des fûts de sang ! » Mieux valait mourir enfermé que de se faire croquer par cette grosse sangsue. Il croisa les bras sur son petit torse, avant d’écouter la suite des propos de la blonde. Le doute se refléta sur ses prunelles et il desserra légèrement ses bras. Les lèvres pincées, il regarda alternativement ceux qui revenaient de se faire mordre – tous vivants – et ses acolytes réprouvés. « Ouais, c’est vrai que sans ça, on risque de pas pouvoir sortir d’ici… » Il plissa les yeux. Le fils de l’Empereur Noir avait accepté le marché. Le temps d’un instant, le jeune Bipolaire s’imagina qu’on glorifiât son courage pour mieux lui reprocher sa couardise. Tu n’as même pas été capable de faire ce qu’a fait cette fiente de Sorcier ! La honte colora ses joues et la colère fit battre son cœur. En se redressant, il renifla bruyamment. « Tu sais quoi ? » Ses iris bruns se plantèrent dans ceux de la blonde. « Toi et moi, on n’est pas des trouillards. On va le faire. Si en rentrant, on nous embête avec cette histoire, on n’aura qu’à leur dire la vérité : que pour sortir de là, on n’avait pas le choix. J’aimerais bien les voir à notre place, tiens, surtout le vieux Daz, lui c’est sûr qu’il va nous faire des réflexions, s’il apprend ça… » Il s’interrompit, un feu brûlant dans ses pupilles. « Et si ce snob de suceur essaie de profiter de nous, on lui fera sa fête ! Pas vrai, Za ? » demanda-t-il en lui adressant un regard par-dessus son épaule. C’était une traîtresse, mais face à l’adversité, les trahisons pouvaient être mises de côté. « On fera des pendentifs avec ses canines ! » Il leva le poing vers le ciel et s’avança en direction de la cachette du Vampire. Pour se donner encore plus de courage, il clama : « Fus, ro, dah ! »

Parvenu devant Clauswitz Eorgor, le petit Belegad fanfaronnait moins que devant ses amies. Il se dit qu’essayer de lui arracher ses canines lui coûteraient sans doute la vie. Du moins, s’il essayait maintenant. Dans quelques années, peut-être… Il fronça le nez. Dans quelques années, c’était trop loin. Parfois, le souvenir de son rêve excitait son impatience. Avoir goûté à tous ces succès oniriques le laissait dans un état proche du manque. Il en voulait encore. Il en voulait en vrai. « Bonjour, monsieur le Vampire. » fit-il, avec autant de défiance qu’il était possible d’en exprimer. « Ça laisse des marques, votre truc ? La morsure, là. » Il venait d’y songer et espérait que ça n’en laissait aucune. Il n’avait aucune envie de se balader avec de telles traces. Il aurait trop l’impression d’être une bête de somme, marquée au fer rouge. « Bon, je veux bien me faire mordre, mais c’est vraiment parce qu’on n’a pas le choix, sauf si on est le dernier des lâches, et moi je suis un Réprouvé, alors je, euh… » Pour la première fois, il venait d’ancrer son regard dans celui de l’homme. Au même instant, la parole semblait lui avoir été ôtée. Il déglutit, fébrile, puis tourna la tête. « Bref. » Il pointa un paragraphe au hasard sur la feuille parcheminée. « Je veux que vous lisiez ce passage-là. S’il vous plaît. » Une pensée horrible le traversa : et si, pendant la morsure, il faisait pipi dans son pantalon ?



Message VIII – 727 mots

Résumé : J'ai vu avec Nostra pour la réaction de Sol (encore merci nastae). Du coup, Dastan va voir Clauswitz. Le passage, ce sera « L’Au-Delà ou l’Enfer », s'il te plaît.

Spécialités :
- Agilité : 10
- Force : 12
- Charisme : 7
- Intelligence : 11
- Magie : 8




[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 9 1628 :


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Élise Iranor
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Élise Iranor
Ven 09 Juil 2021, 16:23


Illustration - Brandon Hix
Les Portes
Troisième Partie

De l'Alikir. Ça, Juvelian savait qu'il s'agissait du nom de la langue des Humains, ce n'était donc pas une race éteinte. Du moins, pour l'instant. Si elle conservait des notes, il lui resterait possible de traduire les textes, soit en l'apprenant elle-même, soit en embauchant quelqu'un, ce n'était pas comme si les moyens lui manquaient. Seulement, comment savoir ce qui était le plus intéressant ? Peut-être que rien ne l'était, elle n'avait aucune garantie à ce propos. C'était aussi grisant que frustrant. L'Alfar ​était un être têtu et arrogant, mais on lui avait apprit à écouter et à tirer avantage de la situation, si elle avait les compétences nécessaires pour se mettre en avant. Ce n'était pas toujours le cas, mais les échecs étaient parties intégrantes de l'apprentissage, mais jamais, ô grand jamais, on ne devait les admettre, tout en faisant en sorte que les autres ne soient jamais au courant. Un univers de tromperies qui se devaient d'être solides, où tout s'écroulerait, s'entraînant soi-même dans une chute, souvent mortelle. Pour éviter les échecs devant autrui, il restait le silence à l'apparaître, être comme plongé dans des réflexions intenses donnait cette sensation d'être intelligent tout en étant très idiot. Certains étaient idiots de nature, c'est évident, tant leur paraître allait de paire avec l'abîme du néant abyssal dans leurs regards. Et les autres avaient un éclat, cette lueur qui vous faisait comprendre qu'ils étaient plus malins que vous, cela se voyait au travers d'une prestance qui vous donnait envie de répondre à la moindre de leurs questions ...

Nous sommes à côté de ladite salle, déclara-t-elle, en réponse. Nous n'avons pas été très loin depuis votre départ ...

Curieusement, elle avait l'impression de prendre le chariot en marche, ce qui lui déplaisait assez. Comment était-ce possible ? Ses sourcils se froncèrent doucement, plus devant son incapacité à rassembler les morceaux de ses souvenirs que de suspicion. Non, elle était certaine que cette femme n'avait pas été avec eux lors de sa venue dans cet endroit et ce, même si personne ne semblait vraiment être surpris de son ... arrivée renversante. D'accord, ils devaient suivre des directives et avaient peu de marge de manoeuvre, mais tout de même !

Je ne me souviens pas vous avoir vue ..., souffla-t-elle. Il y avait d'autres personnes ? Où sont-elles ? Vous vous êtes séparés en plusieurs groupes ?

Pour Juvelian, l'idée que ce soit le cas augmentait son impression de déroute. Pourquoi certains d'entre eux étaient arrivés avant les autres ?

Vous savez que comme on ne sait pas où on est, il aurait mieux valu tout mettre en commun ? On ne sait pas ce qu'il va nous arriver ici. Si ça se trouve, ils ont compléter l'absence des personnes disparues avec nous.

Et par disparues, elle voulait dire morts, mais elle ne désirait pas choquer les âmes sensibles qui allaient se mettre en boule et chouiner. Pour autant, cette idée mettait mal à l'aise son esprit et, en aucun cas, cet aspect de son idée lui plaisait. Il n'était pas question de disparaître dans un endroit obscur, loin de toute lumière du succès. Pourtant, l'Alfar était mal placée pour donner des leçons de morale, car si elle avait pu continuer seule, aucun doute qu'elle l'aurait fait. Néanmoins, se balader dans un endroit avec des Portes et des énigmes où il fallait être plusieurs, c'était un pari risqué. Que se serait-il passé en étant solitaire dans une salle où il fallait être deux ? ... Poussée dans ses réflexions qui lui donnait le tournis sous l'effet de la chaleur et de sa gorge sec, un miaulement attirait ton attention. Plusieurs mêmes, les chats étaient intenables auprès de leurs partenaires, essayant de les guider vers un meuble.

C'était là, ça, avant ? ... demanda-t-elle en arquant un sourcil.



Juvelian n'en prenait pas conscience et, si c'était le cas, ne l'aurait jamais admis, mais son corps tremblait. Elle était aussi impressionnée de son audace que de la personne se dressant devant elle. De près, ça n'avait pas toujours le même effet que de loin, mais ce n'était pas étonnant qu'ils aient plus ou moins désigner cet homme comme leur Chef. Personne n'aurait osez sourciller, vu comment ils lui obéissaient tous. Elle avait laissé quelques uns prendre sa place devant pendant que des questions existentielles prenaient d'assaut son être, mais il n'était pas question de se défiler soudainement, surtout pas après avoir vu des gamins réaliser la chose. Au sein de sa Dynastie, tout le monde était prêt pour ce genre de sacrifices, alors, c'était naturellement qu'elle devait suivre l'exemple de ses aînés. C'est ce dont elle essayait de se convaincre pour ne pas avoir peur, aussi ridicule que ce soit.

Je souhaiterais que vous me traduisiez ceci, s'il vous plaît.

Post V - 800 mots
Joker - 02 | 10

Résumé:


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Babelda
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Babelda
Sam 10 Juil 2021, 06:17


Images par Karmen Loh
Les portes ; Seconde pièce
Babelda


« Alors ? » demanda Yüna en s'approchant de sa camarade, qui s'était naturellement isolée des autres pour se plonger dans une lecture inintelligible. « Est ce que tu arrives à comprendre quelque chose de cet Alikir ? » demanda la Lyrienne. Babelda ne lui répondit pas immédiatement, ses yeux parcourant les lignes avec frénésie. La jeune femme éprouvait un besoin viscéral de comprendre les secrets que gardaient ces pages. Elle s'était laissée envahir par son instinct, celui dicté par la Magie - comme si les étoiles lui avaient murmuré quels livres prendre entre ses mains et essayer de décrypter. Son échec n'avait qu'un goût d'autant plus amer qu'elle avait pensé être capable de comprendre le sens caché de ces arabesques. Lorsque ses yeux n'étaient pas parvenus à décrypter les textes, elle avait essayé de lire avec ses mains, de se laisser submerger par l'histoire des objets qu'elle touchait, d'essayer d'en percer les mystères... Ce fut sans plus de résultat. Elle était face à un mur infranchissable, une barrière qu'elle ne savait comment percer... Enfin si. La réponse l'attendait, entre les crocs du buveur de sang... Mais l'idée la répugnait tant qu'elle s'était obstinée dans son coin, continuant à fixer ces hiéroglyphes, comme si en les apprivoisant, les découvrant, cela lui permettrait soudainement de les comprendre. La conclusion naturelle s'imposait lentement à elle : elle n'avait pas d'autre choix que de passer entre les mains de ce prédateur. Agacée, la lectrice referma l'ouvrage qu'elle tenait entre les mains d'un geste sec. « Non. Je n'ai rien découvert. Et toi ? » La géante secoua légèrement la tête en signe de négation. « Rien non plus. » Les deux inventrices s'observèrent quelques secondes avant de soupirer bruyamment de façon synchrone. « Quel livre veux-tu lui demander de traduire ? » demanda Yüna, déchiffrant sans peine la mine sombre qu'arborait sa subordonnée en glissant un regard vers la rangé de livres derrière laquelle s'était réfugié l'enfant de la nuit. « Je... Celui-là ? » Babelda soupesa un premier livre, puis se ravisa, se mordant les lèvres et fronçant les sourcils. « Non, plutôt celui-ci... » La Mousse retint un soupir supplémentaire. Son instinct l'avait guidé vers deux ouvrages en particuliers. Des ouvrages qui lui seraient utiles par la suite... Ils ne lui serviraient pas directement, mais grâce à leur contenu, elle parviendrait à exécuter la volonté du Destin, en guidant à son tour celui qu'elle devrait surveiller à l'avenir. Les deux détenaient des informations cruciales. Elle était face à un choix qu'elle ne parvenait pas à faire. La brune ria légèrement. « Donne-moi ça, va. Peu m'importe le passage que je lui ferai révéler. Toi, en revanche, tu sembles tenir à ces deux là... » La nouvelle recrue esquissa un sourire de remerciement et hocha lentement la tête, cédant l'un des deux ouvrages qu'elle tenait.

Babelda déglutit. La présence du Vampire la mettait extrêmement mal à l'aise. Son essence le lui rendait antipathique, mais sa prestance générait une sorte de fascination étrange, qu'elle tentait d'enfouir au plus profond d'elle-même. Elle n'y parvint pas. Elle le fixa un instant avant de s'approcher, inspirant profondément - jusqu'à ce que sa cage thoracique devienne douloureuse. « Je voudrais connaître le contenu de ce texte, s'il vous plaît. » demanda-t-elle en tendant le manuscrit.

« Tu as l'air un peu palote mais en un seul morceau. » constata Yüna en apercevant sa disciple émerger d'entre les rayonnages de livres. La concernée grimaça, portant sa main à son cou, là où la douleur marquait encore sa chaire. Ça avait été un moment particulièrement désagréable. Elle s'y était attendu, mais cela n'avait pas rendu l'acte plus simple. « Tiens, regarde. Il y a ton nom, dessus. » continua la musclée tout en fourrant dans les mains de sa comparse un nouvel ouvrage - ce dernier semblait en bien meilleur état que les parchemins qu'elles avaient parcourus plus tôt. La couverture montrait un miroir où se reflétait un visage sans traits. La brune fronça les sourcils en constatant que son nom d'emprunt était gravé dessus. « Bien, c'est à mon tour. Souhaite moi bonne chance. » fit la plus grande en tapotant l'épaule de celle qui revenait de sa séance de torture. La tête légèrement embrumée, Babelda flâna quelques instants, avant que ses yeux se posent sur l'imposante fresque représentant un homme au visage de canidé observer un crâne bleuâtre. Le masque. Aussitôt, la Rehla se remémora la fresque dans la salle qu'elle avait exploré avec Grendel. Et comme un écho du passé, elle ressentit le besoin de retrouver cet objet.
785 mots.
Babelda est avec Yüna puis va voir Clauswitz. Lorsqu'elle revient, Yüna lui donne son livre, puis elle observe la fresque et part à la recherche du masque.
Yüna demande à lire De la relation entre le Corps, l’Âme et l’Esprit et Babelda Théories sur le voyage de l’Âme et les Phoenix s'il te plaît. ^^
Spé : A: 12 ; F : 13 ; C : 12 ; I : 19 ; M : 20


Merci Kyra nastae

Avatar : NIXEU
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Kitoe
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Kitoe
Sam 10 Juil 2021, 10:38

Helsinki
Les Portes III
Elle restait aussi proche de la Titanide qu’elle le pouvait, tout en s’efforçant de lui accorder son espace vital. Cette femme l’impressionnait et l’intimidait. En d’autres circonstances, peut-être l’aurait-elle laissée tranquille après d’être enquise de son état. Mais là, son besoin de sécurité ne dégrossissait pas, lors tous les moyens étaient bons pour l’assouvir. Car autrement, elle ne tiendrait pas.

-Nous sommes en face du couloir qui nous a mené dans le désert… Ajouta-t-elle après l’intervention de l’Elfe Noire.

L’apparition du garçon, celui-ci même qui s’était tranché la paume de la main puis s’était battu avec un autre, la fit sursauter. Helsinki ramena ses bras contre sa poitrine, mais sa garde se baissa rapidement lorsqu’elle comprit qu’elle n’était pas sa cible. Elle sourit à Léto, ses joues se colorant de rouge.

-Merci.

Son implication la touchait. Son ignorance de l’état des autres l’inquiétait. Aucun des « survivants » de son groupe n’avait une idée. Et s’ils finissaient par réapparaitre, comme son interlocutrice une minute plus tôt ? Cette hypothèse regonfla son cœur d’espoir, qui, au final, lui était beaucoup plus concevable qu’une simple et brève mort. Espoir qui s’envola dès lors que l’Alfar émit son hypothèse, sur le remplacement des « participants » disparus par de nouvelles personnes. Elle blêmit. Elle aurait souhaité que ses phrases n’atteignent jamais ses oreilles.

-Ne dites pas ça s’il-vous-plait.

Les coups de massue s’enchainaient sur sa tête depuis son arrivée et elle saturait. Elle se sentit encore déchanter lorsque la blonde lui révéla ses intentions quant au prélèvement de son sang.

-Etes-vous sûre que… ?

Elle avait voulu retenir la géante, en vain. L’Ange laissa retomber ses bras le long de son corps. Après tout, que pouvait-elle faire ? Chacun était libre de procéder à l’échange. Mais Helsinki supportait mal l’idée que qui que ce fut fût blessé. Encore plus volontairement. Venant d’une jeune femme qui s’était plusieurs fois scarifiée, suite à son retour de la Terre Blanche, cela sonnait comme un paradoxe, mais elle ne voulait pas que quiconque vive ce cauchemar. C’était pourtant aussi la volonté de Juvelian ainsi que d’autres participants. Helsinki sentit sa gorge se nouer sous le coup de la culpabilité. Ils étaient courageux ; elle était lâche. Finalement, peut-être pouvait-elle essayer de franchir le pas et… Non. Elle s’était avancée d’un mètre vers l’emplacement du Vampire mais n’avait pu faire davantage. Elle en était désolée, désolée d’être terrifiée.

-Je vais chercher comment sortir d’ici… Murmura-t-elle plus à elle-même que pour qui que ce fut d’autre.

Incertaine, l’Ange effectua un tour sur elle-même. Si elle ne pouvait pas se rendre utile en demandant une traduction, peut-être pouvait-elle avancer sur la piste suivante. L’unique porte de la pièce, et donc l’unique issue, était surmontée de symboles, à peu près comme de l’autre côté de celle-ci lorsqu’ils avaient voulu y entrer. La réponse était donc de chercher ces symboles, de nouveau ? Se plongeant complètement dans sa nouvelle activité, Helsinki s’intéressa d’abord aux murs, au sol, au plafond, puis se rabattit sur le mobilier. Sa recherche vaine, elle continua en examinant les bibelots, puis les tablettes, les parchemins et les ouvrages. Mais elle ne trouvait rien. Elle avait le sentiment que ses efforts étaient inutiles. Surtout lorsque les parchemins s’effritaient sous ses doigts. L’Ange cessa rapidement d’y toucher, concentrant ses efforts sur les supports plus solides. Puis soudainement, au centre d’une tablette d’argile, entourée de texte, un dessin. Elle leva les yeux vers la porte. Un oiseau. Soulagée, elle s’y avança, commença à effectuer la première correspondance. Helsinki n’était pas très sûre d’elle, parce que le matériel et les correspondances – du moins, cette première – étaient différentes. Un peu paniquée, elle exécuta tout de même sa tâche. En partant à la recherche du symbole suivant, elle se rapprocha de son binôme précédent.

-Tout va bien ? Voulut-elle s’assurer, timide néanmoins.

Ses yeux se posèrent naturellement sur son cou perforé. La blonde n’en dit rien, même si cela lui arracha un frisson. Elle lui indiqua plutôt qu’elle cherchait à faire rouvrir la porte, puis demanda s’il en était de même pour elle. Helsinki sentit soudain quelque chose se frotter contre sa jambe. Une nouvelle fois, elle sursauta. Il s’agissait du chat, encore, qui réclamait son attention. L’Ange se baissa, main tendue vers lui pour lui accorder la gratouille qu’il demandait, mais il s’en alla avant qu’elle n’ait pu le toucher, s’armant de miaulements sonores pour qu’elle le suive. Puisqu’il l’avait aidée plus tôt, elle décida d’obtempérer.

Elle ne se souvenait pas avoir vu cette étagère auparavant. Elle ressemblait aux autres, mais les livres qu’elle contenait attirèrent son œil. « Helsinki ». L’Ange s’empressa d’extirper celui-ci. Le cœur battant, elle jeta un œil autour d’elle, comme si c’était ici qu’elle pourrait trouver le responsable de cette blague. Comment ce livre portait-il son nom ? La première de couverture était sombre et sobre. Il n’y avait aucune fioriture, seulement, au centre, une silhouette blanche, celle d’une femme. L’ouvrir ne lui apporta rien. Aucune explication. Il n’avait pas de contenu. Ce livre lui rappelait celui qu’elle avait déjà, et qui décrivait tout ce qu’il se passait autour d’elle. Malgré son piteux état, elle le gardait aussi précieusement qu’un trésor, caché sous son matelas, dans sa chambre. Celui-ci serait donc son deuxième. Le maintenant fermement contre sa poitrine, Helsinki repartit à ses recherches.

886 mots
Helsinki est avec Léto et Juju, puis va chercher les symboles pour ouvrir la porte (elle trouve l'oiseau). Ensuite, elle va voir Babelda.

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