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 [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
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◈ YinYanisé(e) le : 20/12/2016
Aliénor Vaughan
Dim 20 Juin 2021, 12:12


Image par Isabela Homitchi


Première pièce


Za tourna son visage vers le nouveau venu. Un sourire intéressé se dessina sur ses lèvres. Sexuellement, ça faisait trop longtemps qu’elle était au pain sec et à l’eau. Le Déchu était attractif et il semblait pouvoir rivaliser de force avec un bon nombre de Réprouvés. Au lit, ça devait être quelque chose, même si ce n’était pas le moment d’y penser. Elle savait qu’elle n’avait pas le droit de coucher, ce qui lui posait quelques problèmes. Il ne lui restait plus que la parole pour exprimer aux autres ses envies mais Dastan ne semblait pas enclin à discuter avec elle de sexe. C’était dommage parce qu’elle aurait pu lui filer des tuyaux. Elle doutait sincèrement que Priam s’y collerait. Il s’y connaissait moins qu’elle. Elle fit la moue. En fait, c’était elle la première fois de l’Ange. Peut-être que, depuis, il avait trempé de nouveau son vermicelle dans la soupe. La soupe de qui ? Elle ne savait pas. Elle était un peu éloignée des rumeurs. En tout cas, les Sorcières du château n’avaient pas l’air de vouloir partager quoi que ce fût avec elle. Elle devrait trouver une autre source d’informations. Ici, peut-être qu’elle pourrait apprendre des choses, faute de Goleds à abattre. Cet Adam Pendragon avait peut-être quelques pépites à communiquer.

La Réprouvée suivit Dastan dans le couloir. Elle aurait bien aimé mettre sa misère au Prince Noir mais elle aurait d’autres occasions à l’avenir, elle n’en doutait pas. Éliminer l’ennemi restait sa priorité. Au fond d’elle, elle savait qu’elle n’arriverait à rien, en tout cas pas avant un long moment. S’en prendre aux enfants royaux serait lâche, même si celui-ci en particulier - elle ne connaissait pas les autres - avait une salle petite tête de fouine. Plus tard. Vraiment plus tard. « Ah tu connais Laëth ? Quelle emmerdeuse celle-là. J’aurais pu coucher avec Priam cinquante fois si elle n’était pas intervenue avec ses yeux d’Angelotte remplis de grands principes. » Parce que l’Aile d’Acier était ainsi, à l’époque. Elle tenait à son plumage immaculé et était très versée dans les vertus. Heureusement, Sòl n’avait pas tourné comme elle, ni Priam d’ailleurs, même s’il avait rejoint les culs gelés quand même. Elle en voulait à Laëth d’avoir arraché le Petit Pigeon à ses racines. S’il était resté à Bouton d’Or, ils auraient pu continuer leur vie comme avant. Il aurait renoncé à sa part angélique pour embrasser pleinement les valeurs réprouvées et ils auraient pu s’envoyer en l’air entre deux plantations et deux combats. Paradoxalement, si Za avait su la situation dans laquelle se trouvait la douce Ange immaculée, elle n’aurait su comment se positionner. Entre le rire et le « Ah bah, super ! Ils sont où tes grands principes ? Sale traîtresse amoureuse du Roi des Sorciers. ». Bon. Elle ne pouvait pas vraiment lui cracher dessus, même si elle n’était pas amoureuse du Grand Chaos elle. Elle allait lui trancher la tête à la première occasion, pas lui ouvrir grand son sœur et ses cuisses. La vraie traîtresse, c’était Laëth. Heureusement, Za n’en savait rien. C’était mieux ainsi.

La Bipolaire porta son attention sur le couloir. Il y avait des miroirs qui reflétaient leurs silhouettes de façon plus ou moins fidèles. Elle aurait aimé ne pas constater qu’elle avait pris du poids. À force de rester enfermée dans ce maudit château, forcément. Elle allait demander à faire du sport en rentrant. Ça n’allait pas pouvoir continuer comme ça. Elle voulait bien faire semblant d’être une Dame Noire - parce qu’elle n’avait pas le choix - mais il était hors de question qu’elle s’entassât et devînt molle. Avant, elle mangeait beaucoup mais la nourriture qu’elle engouffrait était compensée par le travail aux champs et les entraînements. Maintenant… elle ingurgitait toujours énormément mais passait son temps à tourner en rond. Faire des abdominaux toute seule dans son coin allait bien cinq minutes. Ce qu’elle voulait, c’était de la sueur et des putains de mâles musclés pour la motiver ! Elle soupira. Il fallait qu’elle élaborât un plan pour pouvoir se battre, s’entraîner et coucher. Pas avec un Sorcier. Ils ressemblaient tous à des asperges. Elle était sûre qu’aucun ne serait capable de l’abattre sauvagement contre un mur ou de l’étaler sur une table. Elle les briserait. Puis, en plus, elle était certaine qu’ils en avaient une petite.

Dans une pensée imbécile, elle se dit que les oiseaux ça volait et que du coup le symbole devait se situer dans le ciel. Il n’y avait pas de ciel ici. Un ricanement lui échappa et elle monta les yeux vers le plafond, comme pour constater son existence. « Ah bah… » L’oiseau était bien là, accompagné de son compagnon. « Hé regardez ! Il est là-haut ! » Finalement, elle n’était pas si bête que ça.

800 mots
Za trouve l’oiseau sur le plafond.


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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

~ Rehla ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 20/04/2015
Babelda
Dim 20 Juin 2021, 14:09


Images par Karmen Loh
Les portes ; Première pièce
Babelda
Babelda avançait dans le couloir, en compagnie de ses deux partenaires. Plongée dans son mutisme habituel, elle scannait l'endroit des yeux. Son regard transperçait d'une concentration presque religieuse. Il semblait que rien au monde ne pourrait la détourner de sa tâche - ni le drôle de garçon qui s'était amusé à brûlé de l'encens en psalmodiant, ni l'altercation entre son pair et le médiocre joueur de pipeau, encore moins la discussion qu'avaient eut les deux Anges un peu plus tôt. Sa mission à elle était de trouver la sortie de ce piège souterrain. C'était tout ce qui l'intéressait, le reste était sans importance : elle n'avait pas à intervenir. Ce n'était pas sa place, pas son Destin. Peut-être l'aurait-elle fait si on le lui avait expressément demandé, mais puisque ça n'avait pas été le cas, elle s'était murée dans ses préoccupations et avait ignoré tout le reste, se contentant de chercher les combinaisons pour résoudre l'énigme qui leur permettrait d'atteindre la bibliothèque. Finalement, lorsque l'ailée lui avait demandé à demi-mots de l'accompagner pour suivre le chat, elle avait accepté silencieusement, suivant docilement le félin ainsi que la jeune femme aux longues oreilles qui les avait rejoint un peu plus tôt, en leur indiquant le symbole qu'elles s'étaient mises à chercher.

La Caeli s'immobilisa pour observer le comportement étonnant du matou qui les avait conduit dans le couloir. Lentement, elle releva à son tour la tête vers le plafond. Le symbole lui arracha une grimace. Les sceptres. Les mêmes que ceux représentés sur la fresque du temple de la mort, ceux capables de soumettre les momies félines. Babelda se mordit l'intérieur des joues. Sa gorge se noua douloureusement et ses doigts se refermèrent sur les pans de son pantalon. Un soudain élan de culpabilité l'étreignit. Pourquoi ces symboles revenaient-ils de façon récurrente ? Les tablettes étaient-elles un indice sur le contenu des livres de la bibliothèque ? Cela signifiait-il que des réponses sur la pièce dans laquelle elle s'était aventurée avec Grendel avaient en réalité été à sa portée tout du long ? Cela signifiait-il qu'elle aurait pu éviter une peine inutile à l'enfant ? Prise de nausées, la jeune femme rebaissa la tête, inspirant profondément pour essayer de garder son calme. C'est trop tard, tu ne peux plus rien faire pour Grendel, se sermonna-t-elle. Ses deux camarades, ravies d'avoir trouvé une pièce supplémentaire du puzzle, avaient déjà commencé à quitter le couloir pour positionner la tablette. Traînant des pieds, la brune essaya de les suivre mais se figea, fronçant les sourcils. Quelque chose la retenait ici. L'étrange impression qu'il lui manquait quelque chose ne se détachait plus d'elle. Ses poings se serrèrent avec plus de fermeté encore, faisant blanchir ses phalanges. « Je vous rejoins dans un instant. » prévint-elle ses camarades pour ne pas les retarder. Elle ne voulait pas les retenir inutilement. Et puis, elle n'avait aucune explication à leur fournir : difficile de leur demander de l'accompagner sans aucune raison.

Babelda soupira. Elle sentait son angoisse croître dans sa poitrine, ses membres trembler légèrement. Elle n'avait pas envie de rester seule. Elle craignait qu'un autre danger se cache ici où là... Finalement, ses ongles s'enfoncèrent dans ses paumes, la douleur semblant lui éclaircir légèrement l'esprit : elle s'était déjà vue en train d'accomplir d'autres missions, cela signifiait que le Destin ne placerait rien d'infranchissable sur sa route. Se répétant cela jusqu'à y croire, la Rehla se remit en marche. Ses yeux survolaient les nombreux tiroirs du couloir, qui montaient jusqu'au plafond. Elle s'enfonça sur plusieurs mètres, arrivant presque jusqu'à la première salle à laquelle menait ce couloir étrange. Elle s'arrêta en percevant le symbole d'un oiseau sur son perchoir : l'une des réponses à l'énigme. La caissette en bois était cependant bien trop en hauteur pour qu'elle puisse l'atteindre... Tournant la tête pour appréhender son environnement, l'inventrice remarqua une échelle qu'elle déplaça pour lui permettre d'atteindre le tiroir. Elle grimpa les barreaux avec une prudence extrême - elle n'avait jamais été à l'aise à l'idée de devoir grimper en hauteur - puis, se maintenant en enroulant son bras autour de l'un des crans, elle passa son index dans l'ouverture du tiroir. L'intérieur était rempli de sable. La jeune femme tira donc jusqu'à libérer la caisse et en vida le contenu par terre. Une fois fait, elle inspecta le fond du tiroir : la réponse y avait été gravée.

La brune revint dans la salle principale, sa trouvaille encore en main. Elle fronça les sourcils en réalisant que Yüna était en train de séparer deux adolescents qui s'étaient bagarrés. Les ignorant, elle se dirigea directement vers l'armoire contenant les tablettes.

830 mots.
Babelda est avec Helsinki & Juvelian. Elle les suit dans le couloir menant aux pièces 14 & 15. Au lieu de repartir avec elle, elle s'aventure plus loin dans le couloir et trouve le 1er symbole de la 2ème ligne.
Yüna a séparé Erasme et Tekoa. Tu peux la jouer pour l'illustrer.
Spé : A: 12 ; F : 13 ; C : 12 ; I : 19 ; M : 20


Merci Kyra nastae

Avatar : NIXEU
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Invité
Invité

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Dim 20 Juin 2021, 16:48


Image par Len-Yan

Les Portes III  - Première Pièce



Llewel DéléisCet individu était l’instrument des Ténèbres. Il était manifestement dépourvu de toute empathie et se complaisait dans la violence et la peur. Il était le mal incarné, sa personnification à l’état pur. Je m’étonnai qu’un tel être ait réussi à survivre aussi longtemps ; il répandait le désespoir et la peur sur son passage, et nombreux devaient être ceux qui rêvaient de sa mort. Il était totalement dérangé. Je savais la sombre folie des sorciers, mais il surpassait tout ceux que j’avais rencontré.

Quand l’Innocence rencontra la Cruauté, les muscles de mon corps se tendirent, guettant le signal de la fuite. La douce voix de l’ingénu attisa la malsanité tapie dans le regard du Prince. Ses yeux dégageaient une aura meurtrière. Je luttai pour conserver un semblant de dignité mais, en réalité, j’étais tétanisé. Mon instinct me susurrait qu’il était en mesure de disposer de moi comme d’une marionnette.

« Je ne pensais pas vraiment à les tuer non plus… bafouillai-je maladroitement alors qu’il commençait à s’éloigner d’un pas déterminé. C’est ridicule de gaspiller des ressources, pourquoi pas plutôt les…»

Trop tard. Il ne m’écoutait déjà probablement plus - si tant est qu’il m’eût jamais écouté. La colère et la haine qui brûlaient en lui, consumaient le peu de raison dont il était doté. Ses paroles étaient teintées de dégoût et de fanatisme. D’un geste vif, il plongea ses doigts longilignes dans la crinière d’argent de sa victime. Le pauvre devait déjà s’être résigné car il ne cherchait même pas à se débattre. Le spectacle risquait d’être atroce - et j’étais bien décidé à y mettre un terme. Je redoutais la torture - mais je ne craignais pas la mort. Mon sacrifice apaiserait peut-être ses pulsions - tout comme il tairait ma douleur.

« Assez, Ton Altesse ! Tu… »

Mais un événement inattendu brisa ma détermination. Le garçon aux tatouages se rua sur le soi-disant Prince Noir. Ils s’étalèrent tout deux sur le sol pavé et entamèrent une lutte digne des tavernes les plus malfamées. Ils roulaient sur le sol en se flanquant des coups maladroits. Un maigre sourire satisfait illumina mon visage - Son Altesse méritait amplement cette vive leçon d’humilité.

Mon attention se reporta sur l’étrange énergumène. Il observait le sol d’un air hagard. La bagarre qui faisait rage à ses pieds ne l’intéressait guère. Alors même que sa vie en dépendait, il s’abstint de jeter un oeil vers la cohue, ne serait-ce que pour jauger l’issue du combat. Il ne prit pas les armes. Il n’encouragea pas son champion. Il ne leur demanda pas d’arrêter. Et lorsqu’il s’exclama enfin, c’était d’une voix enjouée. Il était simplement heureux d’avoir trouvé une tablette. Il la ramassa calmement et s’en alla la placer dans l’interstice correspondant. Il était trop simplet pour être normal - et j’en fus presque peiné pour lui. J’avais déjà rencontré des spécimens affligés de la même maladie. Il s’agissait bien souvent d’enfants qui ne vivaient pas vieux - trop affaiblis par cette tare mentale. L’affliction était plutôt répandue dans les familles qui se revendiquaient de sang pur. Elles préféraient parfois sacrifier l’un ou l’autre de leurs enfants, pour maintenir la pureté de leur physionomie. Peut-être était-ce également ce qui était arrivé à ce garçon.

J’hésitais à intervenir dans le conflit qui opposait les deux adolescents. Il était sans doute plus simple de détourner les talons ; après tout, cet Erasme me déplaisait au plus haut point. Mais cet abandon signerait la fin du semblant de sympathie qu’il semblait m’accorder. Il fallait que je fusse plus subtil pour ne pas m’en faire un ennemi. Une brève lueur malicieuse brilla dans mon regard céruléen.

« Je te laisse gérer celui-là, Ton Altesse, il me semble que Ta puissance aura facilement raison de lui. Je m’en vais sanctionner le nigaud. »

Je m’éloignai rapidement avant qu’il ait pu formuler une quelconque objection. J’espérais intérieurement que ce fût le barbare qui l’emporterait - cela simplifierait la suite des événements. Le déficient était toujours devant la fresque - et personne ne s’opposa à ce que je le rejoignisse. A dire vrai, je n’avais pas réellement envie de le punir ; ce n’était pas sa faute s’il était différent. Il n’était que victime de cette maladie débilitante de ceux dont les parents sont issues d’une même famille. Pourtant, il fallait donner le change pour le Sorcier.

« Hé toi, tu aimes les jeux ? (Je m’adressais à lui comme à un bambin à peine en âge de marcher.) J’ai besoin que tu joues avec moi, sinon le méchant qui est par terre là-bas va venir nous faire du mal. Compris ? Alors, je vais t’expliquer le jeu. Toi tu seras la victime et moi le bourreau. Je vais t’attirer dans un coin, là-bas, et je vais faire semblant de te frapper. Toi, tu vas faire semblant de crier, supplier et pleurer. D’accord ? Si tu as du maquillage, nous pourrons en mettre un peu pour faire plus réaliste. Je suis sûr qu’on va bien s’amuser ! Allez viens ! »

Sans attendre son accord, je lui saisis le bras gauche et l’attirai dans un couloir adjacent - loin des regards indiscrets.


Post IV : 845 mots

Llewel est avec Erasme lorsque Sam vient leur parler. Il assiste à la bagarre entre Erasme et Tekoa et s'éclipse - prétextant punir Sam. Il attire Sam dans un couloir à l'écart.

Note : Ce RP se déroule avant la transformation de Llewel en Ombr
e
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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1022
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Dim 20 Juin 2021, 17:34



[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 8 Gu56

Les Portes III


Dastan Belegad. L’identité de sa sœur était facile à deviner. Il parlait de Laëth. C’est vrai que je n’avais aucune idée de ce qu’il lui était arrivé. Tout s’était enchainé très vite. D’abord le désert, puis la chaleur, puis les vers et les dragons de sable. En faisant un détour par la révélation sur l’existence de notre supposée fille (c’était la sienne, je n’avais aucun doute) et par le corps de l’Ange contre le mien, on arrivait au moment où je m’étais retrouvé de nouveau dans la première pièce, sur les fesses. J’avais enfin réussi à enlever ma bague et la suite comportait une érection et une éjaculation. J’avais fait peur à une femme entre les deux et m’étais fait mâter la main sur l’engin par un chat ailé, ce qui ne m’avait pas déconcentré pour autant.

« Ouais, Laëth… longue histoire… »

Généralement, lorsqu’on me faisait remarquer que j’étais parti avec une femme dans une autre pièce, ce n’était pas avec sérieux mais plus dans l’optique d’avoir des détails croustillants sur l’acte. Honnêtement, je n’étais jamais avare d’anecdotes. Je m’adaptais à l’interlocuteur. Parfois, en racontant ce qu’il s’était passé, j’avais de nouveau envie et, mon auditeur, émoustillé, finissait sur mes genoux.

« J’étais avec elle, c’est vrai. »

En tout bien tout honneur, malheureusement. En Humain aussi. Je n’étais pas certain de vouloir me remémorer ce moment. L’impuissance que j’avais ressenti était étrangement nouvelle. Quand j’avais compris que je n’avais plus d’ailes, ça m’avait fait un drôle d’effet.

« Il y a un couloir qui téléporte dans le désert. Là-bas, notre groupe a dû affronter des dragons et des vers de sable. Il faisait chaud et une enfant est arrivée de ne je sais où pour m’annoncer qu’elle était la fille de ta sœur et la mienne. Mais promis, je ne l’ai jamais… »

Merde, c’était un gamin. Je ne pouvais pas employer des termes comme « baiser » ou « tringler » en parlant de sa grande sœur.

« Enfin, ce que je veux dire c’est que ce n’est juste pas possible. Ça doit être la magie de cet endroit qui a créé cette enfant. »

Il valait mieux passer à la suite de l’histoire.

« Ensuite ta sœur a fait n’importe quoi en prétextant vouloir me sauver et elle a atterri sur moi. »

Comme deux aimants.

« Ensuite je l’ai virée parce que bon, elle est lourde… Et je me suis retrouvé là. »

À y réfléchir, j’aurais dû la garder sur moi. J’aurais retiré la bague et ça aurait été à elle que j’aurais fait peur. Elle semblait être dotée d’une plus grande capacité de résistance que l’Ange qui avait tenté de me soigner. Elle m’aurait sans doute même fait débander à la seule force de sa mauvaise foi. J’en doutais mais je préférais le croire.

Je ris à la remarque de la blonde et me baissai pour attraper mon chat et le caresser.

« D’un autre côté, les emmerdeuses, je trouve ça vraiment… »

J’avais encore oublié Dastan.

« … amusant. »

Je baissai les yeux vers le roux. Son interrogation me semblait nouvelle. À Avalon, personne ne se posait la question. La Mue était un phénomène que tout le monde connaissait.

« Les Déchus sont obligés de muer. Nos plumes tombent et de nouvelles poussent ensuite. C’est l’occasion d’être quelqu’un de nouveau, même si le processus met de mauvaise humeur. C’est un peu comme être malade pendant quelques jours si tu veux, avec de la fièvre parfois. »

Je m’interrompis un instant puis repris.

« Pourquoi ne pas changer d’apparence si tu en as l’opportunité ? C’est un processus qui permet de tester différentes choses. Je pourrais même être une femme si j’en avais envie. Si j’ai envie d’être roux demain, je peux. Si j’ai envie d’être plus musclé, je peux aussi. Je peux être ce que je veux. C’est la liberté. »

Je ris.

« La liberté d’être moche, la liberté d’être beau. On dit souvent que les Anges sont tous beaux mais, à mon avis, il n’y a rien de plus beau qu’un Déchu parce qu’il peut incarner la beauté qu’il désire. »

Je le fixai.

« En plus, les Anges sont ennuyeux. Ce qui n’est pas le cas des Déchus. Si tu veux, quand tu auras pris quelques années, je t’amènerai à Avalon. On ne demandera pas à Laëth sinon elle dira non, mais je te ferai découvrir mes endroits préférés. »

Je tournai les yeux vers l’amie de Dastan.

« Vous pourrez venir aussi si vous voulez. »

Je fixai Za, à présent. Je savais qu’elle avait épousé Elias.

« Je vous aurais bien proposé mais… »

Après avoir marché dans le couloir un certain temps et discuté de choses et d’autres, la Dame Noire indiqua le plafond. Je levai les yeux à mon tour.

« Plus qu’à retourner dans la pièce principale pour compléter l’énigme. »

Je passai ma main dans la tignasse de l’enfant.

« Et ne t’en fais pas, je suis sûr que ta sœur s’en sort très bien toute seule. Les emmerdeuses sont toujours hyper résistantes. »

J’espérais, sinon nous aurions un léger souci d’ordre Eliastique.

851 mots:



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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Dim 20 Juin 2021, 20:09

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 8 Awnl
Image par Eva Sophie
Les Portes - Partie III
Pièce n°2



« Je n’y manquerai pas. » articula Clauswitz. À quel point pouvait-il faire pencher la balance en sa faveur ? C’était une folie d’y penser mais la diplomatie était une partie d’échec. Tout se monnayait. Que serait-il prêt à mettre dans la balance pour obtenir la possibilité de transformer le blond ? Il avait très envie de jouer avec lui et de faire des choses terribles en sa compagnie. Bien sûr, dans l’idéal, il désirait surtout le séduire. À la longue, il était pratiquement certain d’y parvenir. En préparant son jeu avec minutie, il construirait un piège grandeur nature pour le Duc Windsor. À la fin, comme tous ceux qu’il avait voulu avec violence, il le supplierait de le transformer.

Lorsqu’il apparut que les dernières tablettes étaient sur le point d’être apposées, Clauswitz invita Cyrius à rejoindre l’ouverture en sa compagnie. Lorsque la barrière magique céda, il fut l’un des premiers à pénétrer les lieux. Ce n’était pas une question de rang, c’était une question de sécurité. Il croyait se souvenir que certaines pièces étaient piégées. Monstres, poison ou gaz, cet endroit était un vrai hymne à la mort. La Trinité était partout mais le Vampire se rappelait surtout l’histoire entre Amsès et Ezechyel. C’était une forme d’amour vache. Je t’aime, moi non plus. Certaines légendes comptaient un triangle amoureux. Il n’allait pas forcément dans le sens attendu. C’était une autre époque que celle où le monde parlait des histoires entre Amsès, Ezechyel et Edel. Amsès s’était perdu et l’Enfant de la Nuit était à peu près certain que personne ici ne savait de qui il s’agissait. Il attendrait le bon moment pour leur faire part de ses connaissances. En tout cas, il n’y avait nul poison ou gaz mortel ici. Il s’écarta de la porte, murmurant à Cyrius. « Cela aurait été bête de mourir si proche de la case départ. » Il allait laisser les autres découvrir l’endroit. C’était une salle de connaissance. Lui saurait lire ce qui était écrit. Aurait-il envie de partager l’information, c’était une autre affaire. Contre un peu de sang, il pourrait. Il le proposerait très bientôt, dès qu’ils seraient tous dans la pièce.




« Recueil de légendes sur la Trinité.

L’on dit que lorsque la magie du Sympan cessa de créer les fondements du Monde, trois entités apparurent du Temps. Il fallait alors sauvegarder la vie. Edel réussit à façonner l’Esprit qu’elle modela afin de fournir aux êtres une personnalité qui se construirait au fur et à mesure de leur existence. Pourtant, l’Esprit ne tenait pas dans le corps. Impalpable, il s’en échappait et errait dans le Monde jusqu’à créer lui-même sa perte. De son suicide, il renaissait Dies Irae. Amsès, amoureux du travail d’Edel et de la Déesse elle-même, décida de vouer son existence à trouver un réceptacle pour les Esprits. Il travailla sur différentes théories et fit de multiples essais avant de tourner le regard vers les Étoiles. À partir de la matière de certaines, il façonna une sphère aussi blanche que la lumière qu’elles reflétaient. L’Esprit fut déposé en son sein et placé à l’intérieur du corps. La vie naquit ainsi, n’ayant alors plus besoin de la magie du Sympan. Edel, conquise, se rapprocha d’Amsès qui, en contrepartie, s’attira les foudres d’Ezechyel. Ce dernier décida que la vie ne pourrait pas être éternelle et trouva le moyen, avec la complicité du Temps et du Destin, d’arracher les Esprits à leur réceptacle. »


_

« De la relation entre le Corps, l’Âme et l’Esprit.

La plupart des chercheurs s’accordent sur la relation qui existe entre le Corps, l’Âme et l’Esprit. Le Corps serait la partie la plus éphémère qui compose un être, voué à disparaître. L’Âme serait ce qui permet au corps de s’animer. Elle serait le lien entre le Corps et l’Esprit. Elle fixerait ce dernier au premier et serait située au niveau de la cage thoracique. Invisible et impalpable, des individus seraient néanmoins capables de la visualiser par magie. Des Humains seraient également aptes à la sentir, par un instinct inexplicable. L’Esprit, à l’intérieur de l’Âme, façonnerait l’individu. Il serait ôté de l’Âme à la mort et continuerait une vie, différente, ailleurs, sans que plus rien ne puisse l’altérer. »


_

« Théories sur le voyage de l’Âme et les Phoenix.

L’Âme, après avoir été retirée du Corps, est, d’après ce que nous savons, nettoyée de l’Esprit et replacée dans le corps d’une femme afin de permettre le développement de l’Esprit de son enfant à naître. Notre théorie sur la question, si le postulat de départ s’avère juste, et qu’il y aurait des liens entre les individus depuis la création du système Vie-Mort par la Trinité. Une Âme passerait d’un individu à l’autre, à la mort du premier, sans jamais se renouveler. Nous ne savons pas si les Âmes pourraient s’user ou disparaître mais il semble y avoir un lien entre les Dies Irae et les Âmes puisque les rares à avoir croisé de telles créatures ont ressenti un malaise palpable et l’horreur d’une sensation pire que la mort, comme si l’existence d’une partie du monde s’effritait. Néanmoins, les Dies Irae ne semblent pas survivre dans les conditions de l’Ère actuelle et sont vouées à disparaître d’après les légendes. Quoi qu’il en soit, il nous paraît probable qu’un individu suffisamment entraîné et sensibilisé à l’existence de son Âme pourrait arriver à entrer en communion avec les Esprits de ceux qui l’ont portée avant lui, d’une façon ou d’une autre. Des phénomènes de déjà-vu ont déjà été repérés, sans que l’on ne puisse être certains qu’ils soient liés à ce phénomène.

(…)

Nous devons également attirer l’attention de nos lecteurs sur un phénomène particulier, qui ne pourrait s’opérer que sur certaines Âmes. En effet, il semble qu’une forme de bénédiction (ou de malédiction) ait été offerte à certains individus, appelés les Phoenix, ceux possédant les dons du Phoenix ou encore les Paons de Feu. Plusieurs appellations circulent mais ces êtres ne pourraient pas véritablement mourir. L’Esprit, à l’intérieur de l’Âme, ne pourrait jamais s’en dissocier, bien que pouvant changer d’une « vie » à l’autre. De même, il semble que le corps soit éternellement reformé à chacun de ses décès, à l’identique ou non, d’une essence ou d’une autre. Plusieurs éléments varient sans qu’aucune logique n’ait encore été trouvée. La croissance est tantôt rapide, tantôt bien plus lente que la moyenne. D’après les écrits du Recueil des légendes sur la Trinité, ce phénomène aurait fait son apparition après l’union d’Ezechyel et d’Amsès, les deux Dieux finissant par s’aimer après la guerre froide qu’ils se livrèrent pour les faveurs d’Edel. Rien ne le confirme mais rien n’indique le contraire non plus. Le phénomène est observable à l’œil nu dans certains cas, un énorme phénix enflammé jaillissant du corps décédé pour en emporter les cendres vers le lointain. Néanmoins, ce n’est pas toujours le cas. Quant à savoir pourquoi certains se seraient vus attribués cette faveur particulière (ou ce tourment éternel), les théories sont aussi variées que non vérifiées. »


_

« La famille Eorgor, recherche sur une famille faite de la même matière que les rêves.

Les Eorgor sont un mythe plus qu’une réalité mais ont une particularité, selon les légendes qui les entourent : à savoir une Âme dorée, qui est la conséquence des pouvoirs qu’ils possèdent. Ils sont, en effet, capables de choisir de se réincarner à volonté ou de morceler leur Âme afin de créer un nouvel être, quelque part dans le Temps et l’Espace. Toujours d’après les mythes, l’Âme divisée reste liée à l’Âme première, ce qui permettrait au détenteur de celle-ci de contrôler l’Esprit et le Corps de ses divisions. Ces dernières ignoreraient bien souvent leur origine, appartenant à une généalogie propre, éloignée de celle des Eorgor et ne possédant pas le même matériel génétique. La naissance des Eorgor en eux-mêmes, portant le nom véritable de la famille, au courant de son existence et possédant une Âme encore non divisée, est un fait rare. Les enfants vont toujours par paires et sont le fruit de l'union d'une paire précédente. Ce sont des jumeaux. La mission de l’un est de protéger l’autre et de visualiser le Monde à travers le Temps, en s’accommodant du chant des Étoiles. La mission de l’autre est de répondre aux prévisions de l’un, en changeant ce qui peut l’être dans l’intérêt de la famille et de ses desseins. Les hommes naîtraient capables d’entrer en communion avec les Étoiles. Les femmes seraient dépourvues de ce don. Dans les récits, quelques femmes sont liées à un Æther en particulier. Le rôle des Oracles y est prédominant. Les Oracles, au sens eorgorien du terme, signifie des êtres capables de choisir les Élus des Dieux, en les identifiant et en les nommant. La mort d’une des âmes anéantiraient tous ceux porteurs d’un de ces morceaux, d’où l’impératif pour tous de devenir un Paon de Feu. »


_

« Du Paradis.

D’après les récentes recherches sur la formation des Esprits et l’apparition des Dies Irae au cœur du Recueil des légendes sur la Trinité, il semblerait qu’il y ait un monde avant la Vie dans un corps matériel, niché au creux du Monde des Rêves. Ce lieu est communément appelé Paradis et ne serait pas accessible à ceux ayant déjà reçu la Vie ou ayant rencontré la Mort. Néanmoins, la phrase « De mon Enfer, je te regarderai te rendre au Paradis » revient souvent dans les légendes. Il semble que l’Enfer désigne un au-delà, le Monde après la vie au sein d’un corps. L’appellation du lieu démoniaque doit provenir de là, bien que rien ne soit sûr à ce sujet. Il peut très bien s’agir d’un hasard. Le Recueil des légendes sur la Trinité ne mentionne pas ce qu’il se déroulerait au Paradis, simplement que celui-ci serait le point de départ de la formation des Esprits. La phrase en question est généralement prononcée par Ezechyel, à destination d'Amsès ou d'Edel. »


_

« L’Au-Delà ou l’Enfer.

L’appellation Au-Delà, comme lieu se situant au-delà de la Vie et dans la Mort, revient souvent au sein du Recueil des légendes sur la Trinité. Il semble que l’endroit ait pour synonyme Enfer. L’Ombre du Cœur est également désigné mais ne semble pas être la même chose. L’Au-Delà serait une deuxième vie ou, plutôt, la continuité de la vie dans un autre espace. Il appartiendrait à Ezechyel, qui verrait son culte augmenter à chaque trépas, les Esprits lui devenant alors dévoués à lui, et non à Edel, leur mère, ou Amsès, celui qui les a maintenus en sécurité et leur a permis de se développer. L’Au-Delà ne serait pas accessible aux Vivants à l’exception de ses Gardiens, ces derniers ayant pour mission d’empêcher les Esprits de revenir dans le monde matériel. »


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« De la formation du Néant.

Dans le Recueil des légendes sur la Trinité, il semble qu’un endroit particulier existe, sans pour autant exister. Là est son paradoxe. Il serait le lieu de destination des Esprits qui ont été maintenus en vie alors même que le Destin ne les y avait pas autorisé. Cette destination est, cependant, inconnue et inexistante. Elle aspire l’Âme et l’Esprit qui cessent d’exister en tant qu’objets. Le Néant serait le point de friction entre les Ætheri de la Trinité et le Dieu du Destin, lorsque le dernier ordonne et que l’un des trois autres ne se plie pas à ses volontés. Amsès est celui des trois qui a le plus tenu tête au Destin selon les histoires. De nombreux êtres vivants ont été sauvés de leur destinée par celui qui façonne les Âmes, Edel et Ezechyel soutenant Amsès contre Bétrâm, la divinité du Destin. Dans les Prophéties Divines, il semble qu’Amsès et Bétrâm soient condamnés à disparaître ensemble, après s’être confrontés. »


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« Des enfants nés en même temps.

Un phénomène singulier se produit lors de la naissance de jumeaux. Nous parlerons de jumeaux par facilité mais cela est le cas avec tous les enfants nés de la même mère, en même temps. En plus du lien très particulier qui unit ces individus, de la vie de l’un dépend la vie de l’autre. En effet, si l’un d’eux meurt, l’autre aussi. La chose a été observée plusieurs fois et n’admet aucune exception ou presque. Il semble, en effet, que certains liens sauvent de la mort celui qui n’est pas touché par celle-ci directement. »


1651 mots + 360 mots

Les spécialités la la la:

Explications


Helloooooooo !! =D

TOUR CINQ 8D C'est partie pour la pièce n°2 ! Je pense que ça ira assez vite pour celle-ci, étant donné que le seul qui peut traduire c'est Clauswitz x) Mais faut aussi pouvoir sortir de là ^^

Pour l'instant, je vous laisse amener vos personnages dans la pièce.

Pour le tour d'après (donc du 28 au 4), je pensais faire en sorte qu'il propose à vos personnages de leur lire un passage contre un peu de sang. En gros, vous choisirez le passage que vous voulez en HRP (chaque passage étant délimité par un titre) et après qu'il ait proposé le deal, vos personnages iront le voir pour savoir (ou n'iront pas le voir). Moi dans ma réponse PNJ (le 4), je ferai la morsure de Clauswitz + le passage qu'il lit. Par la suite, si vos personnages veulent plus d'informations, il faudra qu'ils parlent entre eux et échangent 8D

Mais bref, pour l'instant, découvrez la pièce, je vous tiendrai au jus dimanche prochain ^^

Pièce précédente :
- La pièce n°1

Départ : Voici le plan : >> ICI <<. Votre personnage était précédemment dans la pièce n°1. Il a réussi l'énigme du mur. Pour rappel, >> ces symboles << étaient contenus dans des phrases situés sur le mur à côté de la porte menant à la pièce n°2. En dessous, de petits espaces étaient dessinés, de la bonne dimension pour entrer des tablettes dans le mur. Les tablettes en question étaient rangées dans un meuble, à côté. Afin de trouver les correspondances, il fallait les chercher dans la pièce. Ouvrir la porte = compléter les correspondances sur le mur, en insérant les tablettes sous les bons symboles.

Pièce n°2 : La pièce n°2 ressemble à >> ça <<. Il y a des tablettes, des parchemins, des étagères, des tables d'étude et même des livres. Le tout est très ancien et il se peut que l'ouverture de l'un de ces objets amène à sa destruction pure et simple. La plupart des ouvrages traitent de la Trinité (donc d'Ezechyel le Dieu de la Mort, d'Edel la Déesse de la Vie et d'Amsès le Dieu des Âmes) et de la relation Corps, Âme et Esprit. Les ouvrages sont tous dans un langage inconnu mais qui semble quand même être une forme très ancienne d'Alikir. Les Humains pourront donc comprendre quelques mots qui n'ont pas changé depuis et même le sens s'ils passent un peu de temps à tout déchiffrer. Les Ygdraë, selon leur magie, peuvent traduire tout ou partie des textes (ou rien si la magie est faible xD). Pour rappel, le Cycle et la relation entre l'Âme, l'Esprit et le Corps ne sont pas connus du grand public, pas plus que l'existence des Ombres, des Rehlas, des Dies Irae et des Esprits. Le Monde des Rêves - hormis pour les Génies et ceux qui sont au courant - est une notion floue voire inconnue. Ce qui est contenu dans les livres ne coule pas de source. Votre personnage peut très bien ne pas y croire ou ne rien comprendre s'il arrive à lire (ou faire une crise cardiaque et mourir /sbaf).

Après la fermeture de la porte : Rien ne change dans la pièce. Elle reste telle quelle. Néanmoins, outre les livres, tablettes et parchemins, il y a quelques détails qui sortent de l'ordinaire.
- Reproduction d'une phrase similaire à celle de la Pièce n°1 au mur : Il semble que, pour sortir d'ici, la même technique que celle employée pour rentrer soit nécessaire. Cependant, ce n'est pas des tablettes qu'il y a dans le meuble à côté de la sortie mais de la peinture. Aussi, les correspondances ne se trouvent pas sur les murs ou la décoration, comme c'était le cas dans la pièce n°1. Rien n'est visible de prime abord. => Il faut chercher dans les livres et les parchemins 8D
- Fresque et crânes : La pièce est assez pauvre en décorations significatives mais une >> large fresque <<, imposante et déroutante, se trouve sur l'un des murs. Elle y représente un homme aux traits de chien (ou de coyote), regarder un crâne, pensif. Il se trouve que plusieurs crânes du même type prennent places dans la pièce, entre les étagères, ainsi qu'un masque semblable à la tête du protagoniste.

Gain tour n°5


Gain de réussite à la première pièce :
- Le titre d’Élu ou d’Élue des Portes
- Tatouage : L'un des symboles suivants au choix (ça peut être le même que celui précédemment choisi et, dans ce cas, les pouvoirs fusionnent sur le même tatouage, ou un deuxième tatouage) >> ici << apparaît sur la peau de votre personnage. Il devient capable de comprendre ceux qui se sont vus apposés l'un de ces derniers également, quelle que soit leur langue. [ça aura cours en dehors du RD du coup, vu que tout le monde se comprend actuellement]

Gain du tour n°5 :
Ce n'est pas un gain à proprement parler mais plutôt une malédiction que vous pouvez, ou non, prendre, comme d'habitude.
- Murmures de la Mort : C'est un murmure qui s'impose dans l'esprit de votre personnage. Généralement, ils ne durent que quelques secondes. Ces murmures portent sur les actualités morbides du monde. Elle annonce toujours un décès et la manière dont l'individu en question est décédé. Il est le seul à l'entendre.

De quoi refroidir un peu l'ambiance quoi 8D

Deadline tour n°5


Le dimanche 27 juin à 18H.

Participants PJ


- Llewel : IV
- Erasme : IV
- Tekoa : IV
- Za : IV
- Dastan : III
- Babelda : IV
- Helsinki : IV
- Sam : IV
- Sol : III
- Adam : IV
- Juvelian : II

Jokers utilisés


- Dastan : I
- Juvelian : II
- Sol : I
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Jeu 24 Juin 2021, 21:27



Deuxième pièces


Une grimace apparut sur mon visage. Ce n’était pas ma victime qui me donnait du fil à retordre mais bien ce garçon à la peau basanée, ce sauvage à moitié dénudé qui puait la fumée. Lorsqu’il articula une menace, je ne pensais pas qu’il la mettrait à exécution. J’était le Prince Noir. Il n’était rien. J’allais demander son exécution et il me supplierait de pardonner ses mots. Je ne l’excuserais jamais. Il n’était pas important, qu’un inconnu de plus, un être sans doute stupide et mal éduqué. Soudainement, à force de le regarder, j’eus envie de l’étrangler. Néanmoins, ce ne fut pas moi qui initia le combat. Il fut plus rapide et ça me surprit. Il était plus fort aussi, chose que je ne pourrais m’avouer. Si nous étions à présent au sol, c’était uniquement un coup de chance, une mauvaise position de ma part ou la vitesse qui lui avait prodigué une force qui ne pouvait être sienne. Je sentis son poing s’écraser sur mon visage. La violence me sonna. Personne ne m’avait jamais frappé… Peut-être mon père mais je n’en étais même pas sûr. À chaque fois que je croisais Elias, sa présence m’était tellement délétère que j’en perdais le sens de la réalité. Personne, donc, hormis peut-être l’Empereur Noir. Ses mots sonnaient toujours comme des claques à mes oreilles. Ils me détruisaient les tympans et me soumettaient par leur prégnance. Oncle Cyrius ne faisait jamais ça. Il souriait beaucoup. Mon père, lui, était un chasseur et il n’avait besoin d’aucune arme pour abattre ses proies. Il suffisait qu’il resserrât ses griffes acérées pour tuer. C’était ce que disaient certains domestiques. J’étais d’accord et prêt à reconnaître sa supériorité, pour l’instant, parce qu’un jour j’aurais des serres, moi-aussi, mais certainement pas celle de ce déchet. Furieux, je tentai de me débattre. Je n’étais pas physiquement apte. J’étais un manipulateur, qui jouissait de son statut pour soumettre les autres. Face à quelqu’un qui se fichait des convenances et n’avait pas peur des conséquences, j’étais presque démuni. Je menaçais habituellement en jouant de mon nom. Face à ce rustre qui ne devait même pas savoir qui j’étais, c’était inutile. Je le haïs pour ça, pour ignorer mon existence, pour ne pas en tenir compte. Je goûtais salement des limites à mon pouvoir : la bêtise et l’ignorance.

Le visage en sang, je fus pris d’une frénésie hystérique qui me fit manquer les dires de mon nouveau serviteur alfar. J’avais envie de tuer mon ennemi, de le massacrer, de voir sa face sans formes, rasée net. Comment serait-il s’il n’avait plus ni nez ni joue ? Mon corps se tortillait en vain et, comme si l’idée avait germé de nulle part, j’ouvris la bouche et enfonçai mes dents dans la chair de son épaule. Je refermai la mâchoire de toutes mes forces. J’allais tellement le marquer qu’il en aurait une cicatrice pour toujours, le temps pour moi de le retrouver et de le tuer. Je vais te faire souffrir. Tu m’auras toujours sur toi. Jamais tu ne pourras m’oublier. J’enroulai même mes jambes autour de lui, pour l’empêcher de se dégager, faisant fi du risque que des mauvaises langues colportassent des rumeurs sur mon homosexualité présumées.

Alors que j’allais arracher la peau de ce bouffon à force de m’acharner dessus, je sentis une force extérieure s’abattre sur moi. Je hurlai des insultes toutes plus violentes les unes que les autres à son égard, à grands coups de « ta mère ci, ton père ça, sale quelque chose, petite autre chose. ». J’avais un langage désastreux et mes précepteurs s’arrachaient les cheveux en m’entendant répéter tous les gros mots existants, comme s’il n’y avait qu’eux qui voulaient bien rester fixés dans ma cervelle, ça et ma volonté de mettre tout le monde mal à l’aise. « Je vais te tuer ! Je suis le Prince Noir ! Laisse-moi ! » Cependant, il fut bientôt clair que ça ne servait à rien. Le visage déformé par la haine, ce fut la première fois que je pensais à Llewel depuis le début. Où était-il passé celui-là ? J’étais essoufflé et à moitié déshabillé à cause de l’autre sangsue de sauvage. Impuissant, ma colère n’en décrut pas, bien au contraire. « Tu ne perds rien pour attendre. » lançai-je à mon adversaire, avant de tourner un visage insolent vers l’autre. Llewel non plus ne perdait rien pour attendre d'ailleurs. « Et toi, t’as intérêt de dormir en serrant les cuisses. » crachai-je, furieux, rouge et tremblant de la tête aux pieds, tant de rage que de peur envers celle qui nous avait séparé. Mes veines ressortaient, comme si elles avaient été sur le point d'exploser sous la pression. Je redoutais qu’elle me frappât mais je bouillais trop pour m’écraser. Beaucoup des Sorciers qui avaient l’habitude de me côtoyer avaient noté un grand manque de lucidité et de prudence chez moi. J’avais un sérieux problème et tant qu’on ne me disait pas les choses clairement et qu’on me laissait faire, je ne m’arrêtais jamais. Ceux qui n’osaient pas dire stop devenaient des victimes, quand bien même ils auraient eu les moyens de se débarrasser de moi facilement. J’étais néfaste, trop orgueilleux et sûr de moi pour mon propre bien. Un jour, j’allais avoir des problèmes, d’autant plus maintenant que je n’avais plus une apparence enfantine.

860 mots
Erasme fait une crise.
Exceptionnellement je jouerai Cyrius avec Tekoa quand Babelda aura répondu à mon mp

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Kitoe
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Kitoe
Ven 25 Juin 2021, 23:02

Helsinki
Les Portes III
Losing My Mind - Missio


Elle était retournée à la porte avec l'Alfar, après avoir lancé un regard en arrière vers sa comparse, qui avait choisi de s’aventurer davantage dans le couloir. Puis, elle avait adressé un nouveau sourire à la première afin de combler son manque quasi-abyssal d'aise, car c'était ce qu'elle avait trouvé de mieux, apparemment. Puis, son attention avait été détournée par la dispute qui avait éclaté entre les trois garçons : le blanc, le chanteur et le dernier, plus sombre. Helsinki était tiraillée entre deux émotions : l'incompréhension, pour ne pas avoir prêté attention à ce qui avait conduit à cet événement ; et le choc, causé par la violence de l’acte. Elle n'avait pas été témoin d'une telle fureur depuis longtemps. Plus exactement, c'était elle qui l'avait le plus souvent subie ; elle ne l'avait en fait que rarement vue de l'extérieur. La noirceur du plus grand l'hypnotisait, d'une certaine manière. La haine qu'il portait en lui l'effrayait. La scène lui paraissait irréelle, à peine croyable, au point qu’elle était difficilement supportable mais impossible à ignorer. L'Ange avait planté ses ongles dans ses paumes. Elle souhaitait mettre un terme à ces coups et à ces cris, à ces insultes et ces paroles acerbes. Elle avait très envie d'intervenir, de briser ce moment qui la terrorisait autant qu'il la mettait en colère. Avancer vers eux la démangeait. Pourtant, elle n'y allait pas. Instinct de survie ? Peut-être. Que le plus sombre clame être le Prince Noir y était sûrement pour quelque chose. Mais aussi, elle estimait n'avoir ni la légitimité ni l'autorité nécessaire pour gérer la situation. Helsinki s'en voulait d'être aussi lâche. Elle se répétait en boucle qu'elle avait vu pire, que cette altercation pouvait très bien n'avoir aucune conséquence. Il y avait des issues, le châtiment n'était pas la seule. Après tout, ils étaient plusieurs coincés dans ce lieu où ils étaient forcés à s'entraider et se raisonner. Certes, la cohésion de groupe était ce qui leur faisait défaut : ils étaient un groupe à la fois trop grand et trop hétéroclite pour l'être un jour. Néanmoins, l'Ange restait optimiste. Avec un peu de patience et de bonne volonté, elle était convaincue qu'ils pouvaient y arriver et au moins éviter ce genre de conflit...

Au final, Helsinki n'eut pas à faire un seul pas. La grande femme s'était occupée de leur cas et si cela la rassura en premier lieu, les mots qui lui furent crachés au visage lui glacèrent le sang. C'en était trop. Se concentrant comme elle le pouvait, l'Ange usa du Sanctuaire d'Ahena. Elle ignorait si cela fonctionnerait, car sa maitrise de la magie était faible et qu'elle n'avait généralement pas l'occasion d'utiliser ce pouvoir. Helsinki fixa ensuite un point un peu plus loin. Qu'en était-il du garçon blanc ? Il avait été écarté par une tierce personne, un jeune homme auquel elle n'avait jamais parlé. Elle avait de la peine pour lui. Peu importait ce qu'il avait fait, avait-il mérité un tel traitement ? Elle imaginait que non et espérait qu'il ne lui arriverait rien. Elle ignorait pourquoi elle s’était prise « d’affection » pour cette personne alors qu’elle ne lui avait même pas dit un mot tout à l’heure. Du peu qu’elle savait, il se rapprochait le plus de la définition qu’elle se faisait de l’innocence, et… il fallait protéger l’innocence, tant qu’elle existait encore, tant qu’il avait la chance d’en être pourvu.

Confuse quant à ce qu'elle devait à présent faire, Helsinki battit des paupières et desserra les poings. En se retournant, elle constata l’ouverture de la porte. Ce fut une source de soulagement, une échappatoire. Intimidée, Helsinki laissa d’autres entrer avant elle. Vite, elle retrouva sa place auprès de Babelda, invitant Juvelian du regard à l’accompagner si elle le désirait, ainsi que Yüna qu’elle tenait à présent en respect. Ses yeux grands ouverts détaillaient la nouvelle pièce. Celle-ci était plus large que ce qu’elle avait imaginé à travers la porte de verre. Sa richesse l’impressionna. Elle était remplie d’étagères, de tables, de secrétaires et d’autres meubles, qui eux-mêmes débordaient de parchemins et de breloques étranges. Cela semblait dater de temps anciens. Au départ, Helsinki n’osa pas trop toucher, de peur que ça lui soit interdit. Cette salle était précieuse, elle le sentait. La jeune femme observa ses congénères avant de prendre une quelconque initiative. Du bout des doigts, elle osa enfin effleurer le rebord d’une table. Le bois était recouvert de poussière. Elle frotta son index contre son pouce pour s’en débarrasser avant d’oser s’aventurer plus loin et toucher l’un de ces parchemins. Le papier était terriblement fragile. Une partie écornée s’effrita à son contact. L’Ange retira vide sa main. Elle ne voulait pas abîmer des documents pareils. Pourtant elle s’y retenta volontiers. Intérieurement, elle savait que c’était une mauvaise idée, qu’elle risquait davantage de causer des dégâts qu’autre chose… mais elle était curieuse. Avec une lenteur mesurée, elle tira sur la cordelette qui maintenait le parchemin enroulé. Elle fut tout aussi douce pour le dérouler. Des lignes se dévoilèrent à elle, un texte dense écrit à l’encre noire qui s’était éclaircie avec le temps. Intriguée, elle se pencha sur l’écriture.

859 mots
Helsinki fait une Priam et tente un Sanctuaire d'Ahena. Sauf que ses stats en magie c'est la misère, donc ça peut ne pas marcher, vous voyez xD Elle entre dans la pièce 2 et reste à côté de Babelda, éventuellement Juju et Yüna

Stats:



Bijin
nastae:
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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Sam 26 Juin 2021, 10:37



Unknown

Les Portes ; Première pièce

En groupe | Dastan



Dastan plissa les yeux, puis afficha une grimace de dégoût franc. « C’est bon, je sais comment on fait des bébés, je suis un Réprouvé, pas une Magotte de quinze ans. » bougonna-t-il, comme vexé par les précautions prises par Adam. « Vous auriez dû la tuer, si c’est de la magie. C’est pas bon. » Globalement, tout ce qui était magique puait ; ce qui était magique et vivant empestait le danger et les problèmes. Il glissa un regard vers Za, comme s’il mesurait soudainement la situation dans son ensemble. Elle n’était pas née entre les cuisses de sa mère ou les entrailles d’un Goled. Et d’ailleurs, est-ce qu’on n’était pas un peu « magique », quand on sortait des tripes d’un monstre et qu’on avait une croissance chaotique ? Il blêmit et se détourna vivement de la blonde.

Heureusement, la suite du récit d’Adam était plus désopilante. Visiblement, Freyja avait une appétence particulière pour les sauvetages en pleine bataille. D’après les récits des guerriers et guerrières de son peuple, il était parfois préférable de penser d’abord à soi, parce qu’on avait tôt fait de se retrouver empalé sur une pique pour une seule seconde d’inattention. Le rouquin ricana. « Heureusement que t’as pas eu une vraie Réprouvée sur toi alors, tu serais mort étouffé. » Son aînée, comparativement à la moyenne des femmes manichéennes, était petite et fluette. Les plus fortes d’entre elles pouvaient sans doute la soulever d’une seule main, par les cheveux – dans l’imagination de Dastan, en tout cas.

Il décocha une œillade mesquine à Za. « Pour pondre cinquante mioches à refiler à ces putains de Sorciers ? Sans doute, ouais. » Pourquoi son frère n’allait-il pas chercher sa fille ? À l’inverse de la mère, qui avait vendu son âme au diable en acceptant de rester parmi les Mages Noirs, celle-ci n’était responsable de rien. Elle aurait pu rejoindre les rangs des Réprouvés et devenir une grande guerrière. Le sang d’Erza Taiji Stark, de Paaz Kiin’Din et de Zel’Eph Shizuo Stark coulait dans ses veines. C’était une Démone, alors l’emmener chez les Anges aurait été stupide. Peut-être qu’il n’allait pas la chercher pour ça, parce qu’il ne voulait pas que les angelots apprissent qu’il avait participé à la mise au monde d’une engeance ennemie. Un sourire mauvais étira les lèvres du jeune Bipolaire, avant qu’il ne pivotât vers Adam. « Amusant ? T’es bizarre… » Il le regardait toujours comme une curiosité exotique, à mi-chemin entre la méfiance et l’intérêt. À son sens, les filles étaient suffisamment compliquées comme ça – c’était son père qui le disait, dans des relents de machisme intégré, quand sa mère lui cassait les pieds. S’il le disait, c’est que c’était vrai.

« Hum… Vous êtes un peu comme des serpents, quoi. » Cette comparaison le perturba, parce qu’il associait les serpents aux Sorciers. Öodun, celui qui gardait l’Edmund’Sdan, était le premier Mage Noir abattu par Boholt’Kein. Les Déchus étaient des alliés, mais s’ils étaient comme des reptiles… Le garçon secoua la tête pour chasser ces pensées. « Une femme ? » s’étonna-t-il. Pourquoi aurait-il voulu changer de sexe ? Si les Zaahin l’avait fait homme, c’était pour une bonne raison, non ? Il fronça le nez. Le concept même du genre lui était totalement étranger. Chez lui, on n’envisageait les choses qu’à partir du matériel, du visible, de l’anatomie. Il se contenta de lâcher, sceptique : « C’est bizarre, votre truc. » Il y réfléchirait plus tard, peut-être. « J’ai pas besoin de l’autorisation de Laëth. » intervint-il aussitôt, à la manière d’un chat sur qui on aurait jeté un seau d’eau. Il hésita. Après tout, leurs peuples entretenaient de bons rapports, et le rouquin avait survécu à son excursion à Keizaal – le pire des endroits sur terre, de son humble avis. « Et d’accord. Mais j’espère que ça pue pas autant qu’à Stenfek. » Soudainement, une étincelle joyeuse virevolta dans ses iris. « Et moi je te ferai découvrir mes endroits préférés à Lumnaar’Yuvon ! Ou à Gona’Halv, quand j’irai ! » Toute méfiance semblait avoir été balayée par son enthousiasme. Il se tourna vers son amie. « Hein, Sól, on fera ça ? »

Lorsque le Déchu passa une main dans ses cheveux, il ne chercha pas à se dégager. Après quelques tergiversations, il avait décidé qu’il était sympathique. Bizarre, mais sympathique. « Ouais. De toute façon, elle a déjà combattu des Goled. C’est pas des vers et des dragons qui vont la tuer. » Dastan, ou l’art d’envisager la réalité en tant que telle. D’un pas dynamique, il suivit son groupe qui retournait dans la première pièce. Des cris en émanaient et il accéléra le pas pour assister à la scène. Celui qui se clamait Prince Noir bataillait au sol avec le garçon qui l’avait repris sur sa musique, plus tôt. Le sang tachait leurs peaux tendues par l’effort. Une femme s’interposa entre eux. Le Sorcier proféra moult menaces à son égard. Les sourcils froncés, le Manichéen cracha : « C’est vraiment tous des merdes, ces types-là. » Son regard dériva vers le Mage aux cheveux blancs, et il frémit. Sa présence coupa nette son envie de s’enquérir du bien-être du brun dont l’épaule avait été mordue.

Sauvé par le gong. Toutes les tablettes correctement disposées, la porte s’ouvrit. Malgré la sensation désagréable qui lui tordait l’estomac, le petit Réprouvé ne put s’empêcher de ressentir une certaine fierté. Ils avaient réussi ! La seule ombre au tableau, c’était que cet endroit était empli de livres indéchiffrables pour lui. Tandis qu’il pénétrait derrière les premiers entrants, il glissa à Adam : « Tu vas voir, c’est bourré de bouquins… un cauchemar… Brrr ! » Il mima un frisson d’horreur.



Message VI – 952 mots

Résumé : Dastan est avec Sol, Za et Adam. Il entre dans la pièce.

Spécialités :
- Agilité : 9
- Force : 12
- Charisme : 7
- Intelligence : 10
- Magie : 8




[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 8 1628 :


[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 8 2289842337 :
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Jun Taiji
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Jun Taiji
Sam 26 Juin 2021, 12:22

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 8 8l0a
Image par Re°
Deuxième pièce



Sam vivait dans un autre monde. Il connaissait des jeux, bien sûr : jouer à marcher le plus longtemps sur la pointe des pieds, jouer à devenir invisible, jouer à chercher l’étoile la plus brillante dans le ciel, jouer à trouver tous les mots commençant par une lettre donnée. Cependant, il ne trouvait pas le jeu proposé très amusant. Il ne s’embarrassa d’ailleurs pas de fausseté. Il sourit à son interlocuteur. Ils semblaient être le jour et la nuit. Le Rehla était majoritairement blanc. L’Alfar était majoritairement noir. Il n’aurait su dire pourquoi mais il trouvait l’homme profondément englué dans quelque chose d’indéfinissable. Il ressentit de la tristesse, en l’observant de ses grands yeux clairs. Il semblait qu’un rien aurait pu les remplir d’eau. Parfois, lorsqu’il regardait le ciel, il lui arrivait de pleurer, c’est vrai. Il n’était pas très fort. Beaucoup de choses l’émouvaient, même s’il en ignorait d’autres, comme les silhouettes ensanglantées de l’adulte et de l’adolescent qui s’étaient battus pour lui. Il n’avait pas conscience d’être le centre du problème et, au fond, peut-être ne l’était-il pas. Sans doute les deux autres auraient-ils fini par se battre, maintenant ou plus tard. On ne trompe pas le Destin. Sam n’en avait qu’une vague notion mais il voyait celui-ci comme une danse lente, aux pas toujours précis, guidée par un son répétitif mais non dénué de beauté. « Je ne préfère pas. » murmura-t-il, d’une façon si basse que l’autre ne dut pas entendre. Au lieu de l’écouter, il le prit par le bras et l’entraîna plus loin, dans une nouvelle intimité.

Au cœur du couloir, Sam se mit à sourire de nouveau. Il n’avait pas un sourire solaire, juste un sourire calme, lunaire. « Je n’aime pas faire semblant de pleurer. Après, ça me donne envie de pleurer pour de vrai. » dit-il calmement. Il posa sa paume sur le bras de son interlocuteur, doucement, et le fixa d’un regard perdu dans le vague. Sam ressemblait peut-être à certaines représentations des fantômes. Il était pâle et semblait parfois détaché de la réalité. Pour ainsi dire, il l’était la majorité du temps, pour une raison qu’il ignorait. C’était comme si le monde autour de lui n’avançait pas au même rythme, comme s’il devait n'être que l’observateur silencieux des actions entreprises par les autres. Les sons qu’il entendait lui paraissaient parfois distordus. Les couleurs qu’il voyait lui semblaient d’autres fois étonnement pâles, voire se teinter de sépia. « En plus, nous devrions y aller, avant que les chats ne viennent nous chercher. » Il disait ça comme ça, il n’en savait rien. « Viens avec moi. » proposa-t-il, en faisant glisser ses doigts jusqu’à la main de Llewel.

À l’intérieur de la pièce qu’il avait pu entrapercevoir plus tôt, il sentit son corps être irrémédiablement attiré par le contenu des étagères. Il ressentait une envie plus forte que tout, plus forte que les conflits, plus forte que la peur, plus forte que la raison. Il s’avança de plusieurs pas et saisit un livre. Il le porta à son visage et le renifla, comme un drogué en manque, mais avec bien plus de délicatesse. L’odeur lui plut tellement qu’il en ferma les yeux, comme pris dans un rêve éveillé. Ce ne fut qu’après quelques longues secondes que son regard se posa sur le contenu. Il en fut tout troublé. Il avait beau regarder, essayer de s’abreuver des connaissances étalées devant lui, il ne comprenait rien. Le langage semblait bien plus dessiné qu’écrit. Lui parlait surtout le commun. Il ne s’était jamais posé la question de la barrière linguistique. C’était un souci qu’il n’avait jamais envisagé, comme s’il avait cru jusqu’ici qu’il pourrait toujours communiquer avec tout le monde. Il fut pris d’un vertige. Il avait soudain l’impression de se situer en haut d’une tour et de regarder en bas. Le monde n’était peut-être pas aussi facile qu’il ne l’avait d’abord cru. Il repensa au combat un instant, au sang, à la morsure de l’un sur le corps de l’autre. Pourquoi devaient-ils être aussi cruel ? Le temps sembla passer, encore et encore, anesthésiant ses sens. Il se sentait mal, absolument pas prêt pour la réalité. Il aurait préféré rester chez lui, à jouer avec son père à des jeux amusants. Envisager tout ce savoir indéchiffrable était trop. C’était douloureux, d’autant plus qu’il était persuadé que c’était capital. Oui, il se sentait mal. Ses yeux se remplirent d’eau, comme un miroir brouillé, et il se mit à pleurer silencieusement.

742 mots
Sam pleure, pauvre bouchon /sbaf
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Élise Iranor
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Élise Iranor
Sam 26 Juin 2021, 15:13


Illustration - Brandon Hix
Les Portes
Troisième Partie

Observant le combat d'un air blasé, Juvelian ne comprenait pas ses gamineries purement masculines. C'était, de toute manière, moins élégant que les véritables combats dans les Arènes de Drosera. Pourquoi se battaient-ils, déjà ? Cela n'avait aucun intérêt, vu leur situation. Pourtant, malgré leurs claires différences, cette demoiselle aux cheveux clairs devait en être la cause, visiblement blessée par les actes de l'un, qui avait engendré la colère de l'autre. Décidément, dès que les hommes voyaient une charmante immaculée, ils en perdaient la raison. Un sourire en coin illuminait ses traits, cela gonflait son ego. L'Alfar, qui avait la peau claire parmi les autres femmes de sa race, dont la peau basanée, voire sombre, se voyait comme une perle rare, prisée par les plus Grands ... Ça promettait pour son avenir. Juste avant d'inciter sa partenaire à poursuivre leur route en les ignorants, une autre personne vint les séparer pour apporter une conclusion à ce tintamarre. Calmant les ardeurs, malgré la violence de l'un hurlant des menaces et ... des insultes qu'elle ne comprenait pas vraiment. Juvelian avait un bon parler, dû à sa position et sa dynastie, mais sans doute les comprendraient-elles, le moment venu. Son comparse racial, lui, emmenait la demoiselle dans une autre lieu, dans un élan chevaleresque de la protéger de ce spectacle affligeant. Un moyen comme un autre de se tirer des emmerdes, une réflexion intelligente.

La demoiselle paru étonnée lorsqu'on mentionnât la Dynastie Salvatore. Prince Noir, ça ? Est-ce que les enfants du monarque n'étaient pas censés être plus jeunes ? Peut-être était-il un frère, ou un adopté ? Auquel cas, ce n'était pas vraiment important, si elle ne le connaissait pas, cette personne n'avait pas de valeur. Cependant, à peine l'idée émise dans son fort intérieur, l'Alfar eut un mouvement de recul, mal à l'aise, n'ayant aucunement l'intention de le lui demander dans le vain espoir d'apaiser la situation auquel elle ne comprenait rien. Mieux valait l'usage de son intellect que de la violence et les indicateurs l'orientaient vers son devoir de remettre ces tablettes à leur place, lui offrant des perspectives plus réjouissantes et réconfortantes. Soudainement, elle se sentit mieux à cette pensée, sans prendre conscience d'être sous l'effet d'une magie bénéfique. Elle avait raison, tout simplement. Puis, quand le spectacle cessât, soupirant, elles retournaient d'où elles venaient, voir si les choses avaient progressées, ou non. Quelques recherches supplémentaires avaient été nécessaires, certains usant de stratagèmes, d'autres d'une chance insolente, mais progressivement, ils y arrivaient sans autres incidents. Toutefois, le fait qu'ils trouvassent des idées plus vite qu'elle ne lui convenait pas, augmentant sa morosité et son agacement.

Oh, elle s'est ouverte ! dit-elle, enjouée.

Devant ce succès, elle en avait oublié la bienséance. Malgré la chaleur qui ne manquait pas d'étouffer les esprits, ils avaient réussis. Comment ? Avec quelques êtres à l'intelligence élevée, c'était certain. C'était donc bien cela, la résolution de l'énigme ! Simplement de mettre les tablettes correspondantes sur le mur, même si cela avait été plus compliqué que prévu, dans la mesure où elles n'avaient pas été simples à trouver dans cette vaste pièce et ses couloirs attenants. En entrant en compagnie de la personne à l'aura immaculée dont elle ignorait encore le nom, mais qui ne l'intéressait guère pour l'instant, les yeux de Juvelian s'illuminèrent. C'était un endroit dix mille fois mieux que la librairie dans laquelle elle se trouvait avant ... tout ça ! Essayant de dissimuler son excitation à grand peine, elle se dirigeait en sifflotant, les mains dans le dos, près des vastes étagères. Son regard était cela dit captivé par l'immense fresque, qui dominait de toute sa splendeur cette nouvelle salle. Était-ce une sorte de chien géant ? Peut-être un membre du peuple des animaux dont elle avait oublié le nom ? Cette créature observait un crâne, pensif. Sûrement une de ses victimes, une allégorie à ce que représentait la vie et la mort. Avec ces tablettes, parchemins, livres ... Bref, tous les types de supports envisageable, l'Alfar se sentait dans son élément.

Tant de savoirs, si peu de temps ...

Son regard avait été attiré devant la représentation d'un crâne, sur une étagère. Est-ce que cela avait un rapport ? Aucun ? Est-ce que ce qui se trouvait à ses côtés était plus important ? Dans tous les cas, l'idée l'attirait. Peut-être devrait-elle lire ce parchemin pour comprendre la signification de tout ceci ? Hum, elle prenait le risque de détruire des années de savoir par inadvertance. Certains étaient fragiles, cela se voyait devant la maladresse de sa compagne, dont elle se contentât d'élever les yeux au ciel malgré son envie de lui arracher les yeux. Juvelian n'avait guère envie de se faire remarquer par le Prince Noir. Non, une tablette serait plus sûre, tant que personne ne l'éclatait au sol. Donc, c'était ... une véritable incompréhension du langage tenu dans ses ouvrages. Ses mains se crispaient, mélange d'une colère dû à sa non-connaissance, mais également de tristesse de ne pas comprendre, malgré quelques essais sur trois autres d'entre eux.

Je me demande en quelle langue c'est écrit, vous en avez une idée ?

Une chose était certaine, ce n'était ni du commun, ni du Llandreri.

Post III - 865 mots
Joker - 02 | 10

Résumé:


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Dim 27 Juin 2021, 12:11


Image par Isabela Homitchi


Première pièce


Za écoutait Adam et Dastan parler. Les précautions du Déchu la faisait marrer. Ce n’était pas la peine. Dastan avait dû entendre parler de chattes et de nichons au moins cent-mille fois plus que n’importe quel coincé du cul d’Amestris. Elle envoya néanmoins un regard noir en direction du rouquin lorsqu’il commenta sa grossesse. « Fais gaffe, je pourrais être tentée de botter ton sale cul de mioche et d’arracher ta nouille pour être certaine qu’on n’en fasse plus, des comme toi. » Les enfants n’étaient pas épargnés chez les Bipolaires. Ils subissaient souvent les violences de leurs parents lorsqu’ils entraient en crise. C’était quelque chose que la communauté essayait de prendre en charge mais il n’y avait pas un garde dans chaque foyer. Quand les voisins entendaient des cris et des bruits – lorsqu’ils les entendaient – ils accouraient immédiatement mais parfois la partie démoniaque s’était déjà atténuée au profit de la partie angélique qui demandait pardon avec de réels remords. L’intervention des voisins aurait pu paraître étrange à un autre peuple mais chez les Réprouvés, elle était parfois vitale. Il n’y avait pas de secrets ni de honte, parce que chacun s’était déjà retrouvé dans la position de l’agresseur mais également dans celle de la victime. C’était un cercle vicieux et seule une véritable force morale et une intelligence affûtée pouvait permettre de limiter les dégâts. Certains enfants mouraient sous les coups de leur père ou de leur mère, souvent pour des broutilles. C’était la raison pour laquelle, à Bouton d’Or, il y avait souvent des amis qui venaient aider dans les fermes éloignées et restaient dormir. Il y avait aussi souvent des caves et des dépendances qui permettaient de se cacher en attendant que passât l’orage.

La Bipolaire ressentait des sentiments assez partagés. Ce rejet des siens n’était pas pour faciliter sa vie. Pour l’instant, elle ne le ressentait pas tant que ça mais peut-être que, plus tard, il pencherait beaucoup dans la balance. Elle ne se croyait pas capable de trahir les Réprouvés, sincèrement, mais serait-ce toujours le cas si une brèche s’ouvrait dans son cœur et que des mains habiles l’utilisaient ? Elle n’y pensait pas, bien sûr, mais il y avait déjà là quelques prémices de blessure. « Puis t’as qu’à y aller, toi, chercher ma fille. T’es son oncle, assume un peu au lieu de bouder comme un sale morveux incapable de porter une hache. C’est facile de dire. Un peu moins de faire. » Elle ne prenait pas de gants et s’il continuait à la chauffer, elle allait vraiment lui botter son petit cul de péteux.

Quand ils arrivèrent de nouveau dans la salle, elle perdit espoir de se taper le Déchu dans un coin sombre. En revanche, la bataille en cours entre le Prince Noir et un type qu’elle ne connaissait pas mais qui ne manquait vraisemblablement pas de panache la ravit. C’était osé de se battre avec le Sorcier, même si elle n’avait pas la moindre idée de qui avait commencé au juste. Elle n’arriva pas non plus à déterminer qui avait le dessus et une rabat-joie vint les séparer, mettant fin à ses pronostics. « Putain… Il a pas mis sa langue dans du beurre de Cerfeuil avant de parler lui. » À croire que des gènes de Réprouvé coulaient par ci par là. En l’imaginant, Za ne put s’empêcher d’en ricaner, puis elle pensa à sa fille et redevint sérieuse. Ça la soûlait.

Lorsqu’elle entra dans la pièce, elle croisa les bras sur sa poitrine. Il y avait tout un tas de trucs ici : des livres, des parchemins, des tablettes. Il sembla à Za qu’une deuxième énigme se trouvait sur le mur, identique à celle qu’ils avaient eu à réaliser pour avoir accès à cette sorte de bureau bibliothèque. Elle sentait que sa partie démoniaque se promenait trop proche de la surface. Elle respira, en se disant qu’elle pourrait toujours tenter sa chance avec le Déchu entre deux rayons de livres. « Ça te dirait de coucher avec moi ? » demanda-t-elle de but en blanc. Si elle comprenait qu’il ne voulait pas l’inviter à Avalon, s’ils baisaient en cachette ici, elle doutait que ça finît par sortir de l’endroit. Il suffirait d’éloigner les Sorciers et de demander à Dastan de faire le guet. S’il voyait quelque chose, ça l’instruirait d’autant plus sur la question. Ça ne serait pas perdu en somme. Et si jamais ça venait à se savoir, ils pourraient toujours dire qu’ils avaient eu peur de mourir et que le sexe avait paru être une évidence. « Dastan fera le guet. Ou la fille là-bas ! » dit-elle, en montrant Helsinki du doigt avec autant de discrétion qu’un bicorne en rut. « Ou elle. » ajouta-t-elle, en décalant son bras légèrement jusqu’à Juvelian.

794 mots
Za parle avec Adam, Dastan et Sol :3 Puis elle montre Helsinki et Juvelian du doigt xD


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Lyz'Sahale'Erz
Dim 27 Juin 2021, 16:03



Première pièce


Je fus surpris par l’affaissement du corps de l’homme. Ça m’encouragea à continuer. Les Dieux étaient avec moi. Ils avaient fait faiblir ses jambes et l’avaient fait plier sous ma propre force. Cet hérétique allait regretter de s’en être pris au messager des Ætheri. Je n’étais pourtant pas non plus un grand guerrier. Je m’étais déjà battu mais les nourrices avaient tôt fait de séparer les combattants en herbe, en rigolant de nos petits corps frêles qu’elles arrivaient à manier avec leur poigne ferme de vieilles Chamans sans problème. Seulement, là, c’était différent. Ce n’était pas un débile qui disait que j’étais amoureux de je ne sais pas qui ou que je passerais ma vie à tanner des peaux parce que j’étais trop nul pour aller à la chasse. C’était… lui. Il méritait que je l’écrasasse. Mon cœur pulsait dans ma poitrine. J’avais l’impression de renouer avec une part sauvage que j’avais perdue en recevant les conseils et l’éducation de mes nourrices. L’adrénaline courait dans mes veines, me maintenant alerte. Sur lui, je me redressai légèrement pour le frapper, jusqu’à ce que j’entendisse la voix de celui que je voulais protéger. Ça me déconcentra, ce son fluide et léger qui semblait ne se soucier ni du temps ni de l’espace, qui nous félicitait d’avoir trouvé un indice alors même que nous étions en train d’en découdre. Je relâchai la pression, jusqu’à sentir une douleur vive. L’inconnu était déjà parti. Je devais rester là, pour lui permettre d’obéir aux volontés des Dieux. Le mal me frappa d’un coup et ne fit que s’intensifier. Il me mordait et plus je me débattais en criant pour l’arracher à moi, plus il serrait fort. Je lui envoyai mon poing dans les côtes et tentai d’écraser son entre-jambe de tout mon poids pour qu’il souffrît. Je sentis sa peau se coincer sous certains de mes ongles à la suite d’une griffure plus virulente qu’une autre et je continuai à le lacérer. S’il voulait me marquer, je n’étais pas non plus en reste. Je voulais qu’il fût souillé de l’infamie d’avoir offensé les Dieux. Je désirais que son corps fût recouvert de la peinture marron de la honte pour toujours. C’était la première fois que je haïssais quelqu’un avec autant de force. Les Réprouvés me paraissaient être des païens, des fous qui ne croyaient pas aux véritables divinités de ce monde, mais lui… lui c’était différent.

Quand j’entendis celui qui était avec lui lancer qu’il allait s’occuper de mon protégé, je fronçai les sourcils. Je relevai la tête vers lui malgré la douleur. « Les Ætheri te maudiront ! Ton Esprit sera condamné par la puissance du Hǫfðingi ! » Je devais avoir l’air convaincant. J’avais presque le même air fou que les Zawa’Kar en plein combat. J’étais convaincu d’agir pour une cause juste.

Alors que j’essayais toujours de me défaire des dents du Sorcier, je sentis une force me tirer en arrière. Cette même force l’obligea à me lâcher et nous nous retrouvâmes face à face. Des deux, je devais être le plus calme. Je ne l’étais pourtant pas tant que ça. La détestation que je ressentais pour lui avait quelque chose d’instinctif mais elle était silencieuse. Seule ma respiration et mon regard trahissaient mon état. Tenu par la femme, j’étais prêt à me jeter de nouveau sur lui au moindre relâchement. Lui était totalement effrayant. On aurait dit un monstre. Il était rouge et ses veines étaient gonflées, comme celles des hommes après un effort conséquent. Les menaces qui sortaient de sa bouche me firent grimacer de plus en plus mais je sentis aussi quelque chose d'étrange m'apaiser l'esprit. « Les Dieux sont avec moi. Je n’ai pas peur de toi. » dis-je à sa réplique, après m’être redressé un peu tout en essayant de cacher ma douleur à l'épaule. J’étais inconscient des risques. Je ne voyais qu’un type un peu plus âgé que moi qui méritait une bonne correction. Il m’intimidait plus par son état que par son titre. Je ne savais pas ce qu'était un Prince Noir. Je ne connaissais que le Prince de la Pureté et je doutais sérieusement que les deux fussent liés.

Sans savoir pourquoi, mon regard se détourna de lui pour se poser sur le blond qui l’accompagnait au début. Celui-ci nous observait. Il était de dos, légèrement tourné pour permettre à ses yeux de nous fixer. Il leva l’un de ses avant-bras et son index et son majeur firent un mouvement. Je crus qu’il allait me tuer pendant dix longues secondes, avant que je ne comprisse ce qu’il venait de faire. Le corps du Prince Noir parcourut la salle jusqu’à lui, en lévitant au-dessus du sol. Je vis les lèvres du plus âgé murmurer quelque chose que je ne pus entendre au plus jeune qui devint blanc comme un linge. Je me détournai pour regarder la femme qui était intervenue. Je ne savais pas si je devais la fusiller du regard pour avoir interrompu la volonté divine ou la remercier. Je réfléchis. Il était hors de question que je me comportasse comme l’autre tâche et je me sentais mieux. « Merci de me donner l’occasion de m’entraîner pour être sûr de l’avoir la prochaine fois. » J’étais déterminé mais je comprenais aussi que nous devions nous diriger vers la porte qui s’était ouverte. Il y avait à présent comme un vent de maturité en moi. « Allons-y. » dis-je, avant de me mettre en marche et d’emprunter exactement le même chemin que le Prince Noir.

888 mots
 
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Adam Pendragon
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Dim 27 Juin 2021, 17:57



[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 8 Gu56

Les Portes III


« Tant mieux parce que je n’aurais pas pu tenir longtemps. »

C’était l’une des raisons pour lesquelles je n’aimais pas les enfants, cette retenue presque maladive qu’il fallait avoir en leur présence, comme si le sexe était sale et tabou. Ça n’aurait tenu qu’à moi, j’aurais toujours parlé librement. Cependant, j’avais eu trop d’amantes particulièrement regardantes. Elles trompaient leur mari avec moi et, ensuite, s’opposaient farouchement à ce que les oreilles de leurs enfants entendent le mot vagin, alors même que c’était de là dont ils sortaient.

« T’es bien un Réprouvé toi. »

Je me dis qu’une étude sociologique sur pourquoi les Réprouvés n’aimaient pas la magie serait intéressante. Je me demandais si les Humains étaient dans le même cas. Il y avait une différence entre être dépourvu de magie et la haïr.

« Des serpents, oui. Des gros serpents. »

Je souris parce que je ne parlais pas du tout de l’animal mais je doutais qu’il comprenne le sous-entendu. Les habitants de Lumnaar’Yuvon n’étaient pas franchement réputés pour leur subtilité.

Il n’arrêtait pas de me dévisager. J’avais du mal à savoir ce qu’il pensait de moi. On lui aurait mis un plat qu’il ne connaissait pas devant le nez qu’il aurait sans doute eu la même tête, un mélange d’attirance et de répulsion. Il continuait pourtant à me parler, sans hésiter à me faire part de ses observations. Celles-ci étaient parfois étonnantes. Il avait un côté effronté, avec une liberté de paroles qui me rappelait un peu l’enfant que j’avais été. Il devait souvent se recevoir des claques derrière le crâne.

« D’accord. Ça a intérêt à être intéressant. Je te préviens : Avalon c’est la meilleure ville au monde. Tu peux trouver tout ce que tu veux là-bas, même des sosies de ta sœur. »

Des prostituées en fait. Je ne m’en lassais pas. Payer pour voir une réplique de Laëth être mise sens dessus-dessous par une réplique de Kaahl ou d’Elias, ça avait un goût délicieux. Je m’amusais d’autant plus en imaginant la tête de l’Ange si elle venait à apprendre ce que je faisais.

« Sól. Et vous vous connaissez depuis longtemps ? »

Je posai la question dans l’espoir de faire parler la concernée. Je me doutais qu’ils devaient vivre ensemble et se côtoyer depuis la naissance de l’un ou de l’autre mais comme Za et Dastan semblaient à moitié en froid, ça leur permettrait de discuter sans se soucier de nous. Je savais que Kaahl la faisait chanter mais il ne m’avait pas expliqué tous les détails. Dès que ses machinations touchaient les enfants, il était peu bavard.

« Oui puis nous étions accompagnés d’une grande guerrière. »

Je parlais de Léto que j’avais été heureux de rencontrer, trop brièvement malheureusement. Je ne m'en souviendrais malheureusement pas la prochaine fois que je me rendrais sur l’Île Maudite. J’aurais pu lui remémorer ses exploits dans le désert, entre les vers des sables et les dragons, à cette occasion.

« Mais ta sœur est tellement une emmerdeuse qu’elle a dû faire fuir toutes les créatures qu’il y avait là-bas. »

Heureusement que Kaahl était un genre de serpent lui-aussi. Pas parce qu’il changeait de peau, même si ça se discutait, mais plus parce qu’il savait garder son sang-froid. Face aux émotions de Laëth, je n’étais pas sûr d’être bien patient. Ça se voyait à chaque fois que nous étions ensemble. Le ballet des taquineries commençait, entre plaisanterie et ressentiment. Même si nous venions à devenir amis, j’avais la certitude que l’un de nous irait toujours trop loin et blesserait l’autre. Ce serait en dents de scie.

En retournant dans la pièce principale, j’esquissai un sourire au commentaire de la blonde. Je n’avais jamais rencontré Érasme plus de quelques secondes. Il ressemblait à son père mais n’était clairement pas une bête à sang-froid. Il ressemblait plus à un taureau enragé et, à force d’y penser, ça me mit mal à l’aise. Pas parce qu’il était contrarié mais parce que je trouvais que voir un reflet de Kaahl dans cet état était particulièrement excitant. Je savais qu’une interdiction pesait sur ses enfants, ce que je ne comprenais qu’à moitié d’ailleurs. Si je n’avais déjà pas eu le droit de coucher avec son frère, je n’allais pas avoir celui de coucher avec ses fils et ses filles, même en âge de le faire. Pour l’instant, la question ne se posait pas. Cet Érasme devait être un éjaculateur précoce tant la frustration se lisait sur son visage. Je savais aussi que malgré les apparences, il n’était pas tout à fait adulte.

L’autre combattant était le Chaman que j’avais déjà croisé plus tôt. Lui non plus n’était pas en âge de faire des cochonneries mais ça viendrait et j’étais certain que ça donnerait quelque chose de bien plus divertissant que le Sorcier.

« Tu ne te bats jamais toi ? »

Je l’avais demandé en entrant dans la pièce. C’était une bibliothèque et Dastan avait raison : elle regorgeait de livres.

Je m’approchai tranquillement d’une étagère, ouvris un volume et pris un air perplexe. Au même moment, une jeune femme posa la question qui était justement en train de me trotter dans la tête.

« Pas la moindre. »

Je retournai auprès de mon groupe à temps pour entendre une proposition que je ne refusais jamais en temps normal.

« Ça aurait été avec plaisir si votre mari avait été un homme lambda. Mais je vais devoir refuser pour éviter de mourir d’un cancer de la prostate. »

Je me penchai vers elle pour lui murmurer le fond de ma pensée.

« Mais j’aime le risque alors… ne perdez pas espoir. »

Je souris, amusé, avant de m’éloigner un peu pour découvrir la pièce. Tout ce que je vis de compréhensible fut un jeune homme en pleurs. Il était délicat, presque invisible en fait. À moins que ce ne soit une fille ? Il avait du rouge séché sur les lèvres.

« Il ne faut pas pleurer. Un câlin te plairait-il ? »

Encore une fois, je n’étais pas fait pour être parent. J’avais simplement envie de savoir s’il avait quelque chose entre les jambes ou pas. Serrer les autres me plaisait toujours en plus de ça.

1034 mots:



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Dim 27 Juin 2021, 18:49


Image par Len-Yan

Les Portes III  - Première Pièce



Llewel DéléisImbéciles. Je suivais l’attroupement à distance alors qu’ils pénétraient la salle qui venait de s’ouvrir. Mon visage s’était contracté en une expression peu affable. Je ruminais les événements récents sans pouvoir m’empêcher d’insulter intérieurement les protagonistes de ce stupide scénario.

Il y avait tout d’abord ce petit effronté plein d’orgueil, celui qui se prenait pour un Prince Noir. Un véritable fou furieux, comme je n’en avais encore jamais rencontré. Il n’avait rien trouvé de plus intéressant que de menacer l’assistance – et de brutaliser un pauvre type. Mais ce n’était qu’un avorton ridicule, aussi grande gueule soit-il. Il s’était fait ridiculiser en moins de temps qu’il ne fallait à l’extrait de belladone pour arracher le dernier soupir de sa victime. Il me faisait pitié. S’il devait posséder ne serait-ce qu’une once de sang d’une lignée royale, ce serait celle des idiots et des dérangés.

Vint ensuite ce sauvage dénué de tout bon sens. Il s’était élancé dans une lutte qui ne le regardait pas – sans réfléchir une seule seconde aux conséquences de ses actes. L’écume aux lèvres – comme un chien enragé – il m’avait invectivé de ses promesses de malédiction au nom de je-ne-sais quelle divinité mineure. Il criait fort, n’avait aucune manière et puait le bouc. Ce stupide individu n’était qu’aucun intérêt.

Mais le pire sans doute, c’était le demeuré. Je m’étais attiré les foudres de deux individus pour lui offrir une aide précieuse ; j’avais tenté de le secourir à ma manière. Ma solution était parfaite. Elle permettait de donner le change à Son Orgueilleuse Altesse ; il gagnait sa liberté et sa survie, je préservai mon image et la sympathie de cet Erasme Salvatore. Mais il avait décliné mon offre sans même faire mine de l’envisager. Comment osait-il ? Il se complaisait dans sa crédule naïveté. Il n’avait pas voulu crier, il n’avait pas voulu pleurer, il n’avait pas même voulu que je l’ensanglante. Je m’étais retenu de justesse de ne pas véritablement l’écorcher. Il se jouait de moi. Je le détestai. Et, pourtant, j’étais certain qu’il était trop niais pour se rendre compte de la portée de ses actions.

Alors, je m’étais muré dans un silence solitaire, me contentant de suivre le mouvement.

La porte donnait sur une bibliothèque imposante où s’entassaient une myriade d’ouvrages. Je me faufilai vers l’une des étagères pour en sortir un volume au hasard. Une épaisse couche de poussière s’étalait sur la couverture de cuir. Sans grande précaution, j’entrepris de l’ouvrir. Comme j’aurais dû m’y attendre, les pages étaient couvertes de cette écriture étrange qui m’était étrangère. Je tournai quelques pages dans l’espoir d’y trouver une traduction : en vain. Résigné, je le refermai et le reposai à sa place. Cet endroit était vraiment inintéressant. Face à ce constat, je lâchai un soupir.

Mon œil fût attiré par une peinture à l’autre bout de la salle. Je contournai le pleurnichard et m’approchai d’une fresque où une sorte de loup bipède tenait dans sa main un étrange crâne de cristal. J’avais aperçu des objets similaires dans la pièce, j’avais même remarqué un masque similaire à celui de la créature représentée sur cette œuvre. Mais c’était surtout les crânes qui avaient retenu mon attention. Je rebroussai chemin jusqu’à l’un des ossements et l’examinai avec précaution. Il me paraissait bien trop régulier pour être autre chose qu’une sculpture. C’était un objet lisse, transparent et de belle manufacture qui devait servir de décoration pour une ancienne civilisation. J’étais convaincu de pouvoir acquérir davantage d’informations sur cette culture en m’intéressant à l’Art de cet ancien peuple. Aussi, décidai-je de ranger un exemplaire de ces crânes dans ma besace. Je le ferai examiner par des experts lors de mon retour à Drosera dans l’espoir d’en tirer quelque chose. De toute façon, cette chose ne risquait pas de manquer à quelqu’un.

Ayant déterminé qu’il n’y avait plus rien d’intéressant à faire dans cet endroit, je décidai de faire la connaissance de cette autre Alfar qui parcourrait les lieux. Je ne la connaissais pas mais je la savais déjà hautaine et méprisante – c’était une jeune femme après tout. Je la cherchai un long moment du regard et, lorsque je l’eus trouvé, je m’en rapprochai sans discrétion.

« Salutations Ma Dame, l’interpelai-je dans la langue qui était la nôtre. Je constate que je ne suis pas le seul à avoir malencontreusement quitté La Majestueuse. Seriez-vous celle qui répond au nom de Èibhlin Mèinn, par hasard ?


Post V : 734 mots

Llewel suit le groupe dans la bibliothèque. Il prend un livre au hasard mais n'y comprend rien, alors il le repose. Il va voir la fresque et examine un crâne avant d'en subtiliser un. Finalement, comme il n'a rien à faire, il va parler à Juvelian

Note : Ce RP se déroule avant la transformation de Llewel en Ombr
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Dim 27 Juin 2021, 21:45

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Image par Eva Sophie
Les Portes - Partie III
Pièce n°2



Clauswitz regarda un instant le fameux Prince Noir mais ne s’y attarda pas. Ce qu’il pensa, il ne le murmura pas. Son chat ailé le suivait. Il se méfiait de ces animaux. Personne ne savait ce qui pouvait se cacher derrière leurs yeux. D’autres Yeux, ceux de la famille qu’il avait décidé de fuir. Pourtant, il était ici aujourd’hui, comme si, peu importât ses efforts, chaque pas le ramenait inévitablement vers elle. « Voyons… » souffla-t-il, en contournant Cyrius. Le sang du Sorcier commençait à l’appeler avec délice. C’était une douce torture qu’il appréciait à sa juste valeur. Il le voulait et ce désir devrait le hanter durant plusieurs nuits. Ses doigts longèrent un livre avant de l’attraper. Il l’ouvrit, constatant qu’il s’agissait bien du même langage ancien qu’il avait déjà été amené à étudier par le passé. Ici, il avait même rencontré un homme du nom de Jezekael dont il se souvenait avec une précision que le temps n’avait su altérer. Une peau dorée, de grands yeux à damner le plus fou des Mortels et, surtout, un professionnalisme hors du commun qui ne s’embarrassait que très rarement de sentiments. Il avait compris leur parentalité lorsqu’il l’avait vu esquisser un sourire en coin à l’une de ses remarques. Il y avait chez Jezekael et Clauswitz une beauté solaire. Le Destin s’était détourné d’eux, ainsi que la Lune Blanche et ils avaient perdu leur capacité à entendre le langage des Étoiles. Et pendant que l’un officiait dans ce Temple en temps que thanatopracteur, l’autre menait des études en linguistique. Renier les Eorgor, c’était passer d’une beauté lunaire à une beauté solaire, comme si la pâleur devenait éclat et que la solitude du Savoir disparaissait au profit d’une véritable existence.

Le Vampire se déplaça jusqu’à une table. Dessus, il y avait plusieurs parchemins à la résistance douteuse qu’il ôta avec soin par télékinésie. Il tira la chaise et s’assit après avoir vérifié qu’elle n’allait pas se réduire en cendres à la seconde même où elle entrerait en contact avec lui. Droit, le dos non appuyé sur le dossier, il avança ses bras sur la surface plane et posa ses paumes dessus. Il s’éclaircit la gorge pour avoir l’attention de tous. « Bien. Comme vous l’avez probablement tous compris, cet endroit est une énigme qu’il nous faut résoudre. Le passage s’est refermé et si nous ne voulons pas tous mourir ici de faim, il faudra trouver le moyen de sortir. Néanmoins, cette pièce n’est pas là pour rien. Elle renferme un savoir qu’on veut nous communiquer. » Il se tut un instant. Il devait peser ses mots. Il connaissait le thème qui entourait cet endroit mais ne voulait pas en dire trop. Personne ici ne pouvait être certain de l’épreuve à laquelle ils étaient tous confrontés. Clauswitz n’éloignait pas le risque d’une élimination progressive des candidats ou même d’une compétition qui conduirait les perdants droit à la mort. « Cet endroit est millénaire et il apparaît que la langue qui se trouve dans ces ouvrages est une version très ancienne de l’Alikir actuel. Certains mots ont des symboliques semblables et d’autres, bien plus vieux, sont dessinés d’une façon totalement différente. » Il sourit. « Heureusement, j’ai étudié beaucoup de langages et de dialectes durant ma jeunesse. » Ce qu’il avait continué de faire depuis d’ailleurs. « Je peux donc lire le contenu. » Il prit une inspiration. « Néanmoins… » Un temps passa. « Je préfère être franc : ça ne sera pas gratuit. Je commence à avoir soif et je vous assure que personne n’a envie de me voir assoiffé. » Parce qu’il lui serait très facile de choisir une proie et de la vider de son sang entièrement. « Je vous propose donc un marché que je juge équitable : je vous lis le passage du support que vous désirez et, en échange, je vous prends un peu de sang. Pas de quoi affaiblir qui que ce soit si chacun y met du sien. » Il se laissa aller dans le dossier cette fois, sa posture restant pourtant noble. « Quant aux informations contenues dans ces ouvrages, elles sont de la plus haute importance. Il s’agit de secrets qui, normalement, n’ont pas vocation à sortir d’un cercle restreint. J’imagine cependant que si une entité supérieure nous a amené ici, c’est pour que tout le monde puisse en prendre connaissance. » Quant à savoir où les mènerait leurs découvertes, l’Enfant de la Nuit ne le savait pas encore. Il émettait des hypothèses. « Bien sûr, rien ne vous oblige à accéder à ce savoir. Parfois, la connaissance est une malédiction. » Mais elle pouvait également être source de pouvoir.

Clauswitz tourna le visage vers Cyrius. Il avait envie de le dévorer maintenant mais, en même temps, il préférait ne pas le faire. Attendre était aussi insupportable que jouissif. Il s’imaginait sans mal caresser la peau de son cou, en sentir la fragrance et titiller son épiderme avant de s’enfoncer lentement à l’intérieur de lui. Il lui donnerait peut-être les informations gratuitement. Il voulait le séduire avant toute chose et cela prendrait du temps. « Je vais me placer derrière les rangées de livre, au fond de la pièce, à l’abris des regards indiscrets. Le Baiser peut être aussi désagréable qu’agréable et c’est un acte que j’ai toujours considéré comme étant intime. Bien sûr, je soignerai vos plaies. » Joignant le geste à la parole, il se leva et marcha tranquillement dans la pièce, jusqu’à disparaître entre les rangées de livres.

919 mots

Les spécialités la la la:

Explications


Coucouuuuu !

C'est parti pour le tour n°6 ! =D

Donc, j'en avais déjà parlé mais Clauswitz propose un deal, à savoir du sang contre la lecture d'un passage o/ Vous pouvez choisir le passage (avec les titres des paragraphes de mon précédent message PNJ - mettez le titre en bas de votre rp). Vous n'êtes bien sûr pas obligé de dealer avec lui et vous pouvez faire autre chose.

Si vous le désirez, je vous laisse vous diriger vers lui pendant votre post et finir sur ce que vous allez lui dire/lui tendre comme support. Dans mon prochain post, je jouerai sa réponse à chacun d'entre vous + la morsure + la lecture de la partie. Le tour prochain, je vous laisserai réagir à ça et voilà ^^ Ensuite, on cherchera un moyen de sortir de la pièce et de passer en revue ses énigmes pour bien tout trouver <3

Voilààà ! Bonne semaine et bon jeu  nastae

Gain tour n°6


Un point de spécialité en fonction de ce que votre personnage fait/ressent.

Deadline tour n°6


Le dimanche 04 juillet à 18H.

Participants PJ


- Llewel : V
- Erasme : V
- Tekoa : V
- Za : V
- Dastan : IV
- Babelda : IV
- Helsinki : V
- Sam : V
- Sol : III
- Adam : V
- Juvelian : III

Jokers utilisés


- Dastan : I
- Juvelian : II
- Sol : II
- Babelda : I
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http://yinandyangpower.forumactif.com/t34795-jun-taiji#679068
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