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 [Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 16

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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Jun Taiji
Mar 19 Jan 2021, 13:35


Image par Eva Sophie

Les Portes III - Pièce 16



Pas de rp.

Explications


Rps précédents :
- Depuis la pièce n°1 | Lien
- Depuis le couloir entre la pièce n°9 et la pièce n°16 | Lien
- Depuis le couloir entre la pièce n°10 et la pièce n°16 | Lien
- Depuis le couloir entre la pièce n°15 et la pièce n°16 | Non encore ouvert

Départ : Voici le plan : >> ICI <<. Votre personnage était précédemment soit dans la pièce 1, soit dans le couloir entre la pièce 9 et la pièce 16, soit dans le couloir entre la pièce 10 et la pièce 16. Il est sorti d'une de ces pièces et a débouché sur les couloirs, avant de rencontrer >> le chat <<. Afin d'ouvrir la pièce 16, il faut prendre l'une des armes dans le couloir, découper les canalisations en or et façonner un bijou. Ce dernier doit être donné au chat, comme une offrande. Il ouvre alors la porte quelques minutes, avant que celle-ci ne se referme. Il est donc possible pour ceux n'ayant pas résolu l'énigme de passer.
Il pouvait aussi venir du couloir entre la pièce 15 et la pièce 16 | Pour le moment non encore découvert.

Pièce 16 : votre personnage arrive dans la >> pièce n°16 << (image par Kujo Yitaro). C'est globalement une salle en ruines, octogonale. Plusieurs pylônes sont tombés ou menacent de tomber. Des écritures recouvrent les murs et deux énormes statues de chat semblent observer les visiteurs d'un œil sévère. Dans un coin de la pièce, il y a >> ce vase <<.

Après la fermeture de la porte : Une fois que la porte menant vers le couloir de la pièce n°15 ou l'autre porte se ferme, les choses vont drastiquement changer dans la pièce. Les ruines feront place à quelque chose de beaucoup plus neuf, comme si le temps n'avait eu aucun impact sur la pièce. Les murs ne sont plus effrités, les pylônes sont remis en place et... les statues n'en sont plus. À la place, il y a deux félins d'environ deux mètres de haut, qui fixent votre personnage d'un air tout sauf sympathique. >> Félin n°1 << >> Félin n°2 <<. Leur queue se termine en queue de scorpion. Si votre personnage se fait piquer ou griffer, il se retrouve empoisonné (le poison aura néanmoins un effet lent donc les signes ne devraient pas apparaître tout de suite). Les deux chats ont des spécialités égales à environ 10 partout chacun. Il ne semble pas posséder de magie autre que le poison. Leur corps est momifié. Cette musique retentit.

Objets et illustrations plus spécifiques présents dans la pièce : Tout d'abord, sur à peu près tous les murs, entre les hiéroglyphes, il y a des représentations d'hommes et de femmes prosternés devant les chats. Il y a également plusieurs fresques qui représentent des individus portant des masques de chat, de chien/coyote noir, de paon, de corbeau ou de colombe. Ils se font face sans que rien ne se passe de particulier. Enfin, il y a >> ce dessin << qui représente deux bâtons différents.

Réussir l'épreuve :
- Combat gagné par les spécialités : Votre personnage a des points de spécialité supérieurs à ceux des chats. Il gagne le combat ainsi.
- Combat gagné par prosternation : Eu égard aux fresques présentes dans la salle, votre personnage peut finir par comprendre que les chats attendent qu'il se soumette à eux. S'il se met à genoux et étale son buste au sol dans une position de soumission, le combat sera gagné.
- Combat gagné par équivalence : Si votre personnage possède l'un des masques représentés dans la pièce et le met sur son visage, les chats ne l'attaqueront pas. | En l'état du rp, seul le masque de coyote/chien noir peut être trouvé, dans la pièce n°1, puisqu'il sert à l'ouverture  du couloir entre la porte n°1 et la porte n°4.
- Combat gagné par bâtons du maître : Les deux bâtons représentés sur la fresque, croisés entre eux, arrêtent le combat et soumettent les chats. | En l'état actuel du rp, seul le bâton tenu par la main à gauche peut avoir été récupéré, puisque l'un d'eux sert à l'ouverture du couloir entre la porte n°1 et la porte n°4. Il est dans la pièce n°1 (sauf si quelqu'un l'a pris).

Conséquences de l'épreuve : La pièce redevient des ruines.
- Mort des chats : Aucune porte ne s'ouvre. Votre personnage est coincé dans la pièce et affublé de marques noirâtres et douloureuses sur le corps, signe de son irrespect envers les Dieux de la Trinité, pour avoir tué des animaux sacrés. Il devra attendre que quelqu'un d'autre rentre dans la pièce pour pouvoir en sortir (ça peut être un PNJ), après avoir refait le combat sans tuer les chats.
- Soumission des combattants : La soumission des combattants entraîne la fin du combat. Les portes s'ouvrent, leur permettant de sortir.
- Équivalence : Idem
- Spécialités supérieures : Que cela amène l'immobilisme des chats ou leur abandon, c'est idem : les portes s'ouvrent et les combattants peuvent sortir.
- Soumission des chats : Par les bâtons du maître. Dans ce cas, les chats disparaîtront. Le sol s'ouvrira et >> plusieurs statues << apparaîtront. Rien ne peut être pris, sauf le collier qu'elles portent, le Symbole d'Amsès. Après quelques minutes, les statues disparaîtront. Une observation fine des statues laissera supposer qu'elles n'en sont pas vraiment. Quelque chose est étrange chez elles, bien qu'elles soient immobiles.

Échec de l'épreuve :
- La mort : Votre personnage se fait déchiqueter par les chats, il meurt et retourne dans la pièce n°1. Ses veines deviennent apparentes et se teintent de marron, symbole de honte (le symbole de la honte ne sera compris que par les Chamans). Avec le temps, ses veines redeviendront normales.

Gains


Gain de la première pièce - les gains sont accessibles qu'une fois :
- Le titre d’Élu ou d’Élue des Portes
- Un compagnon animalier >> chat <<
- La création de l'or pour les races magiques ou un placers alluviaux dont votre personnage acquerra la propriété. Des métaux lourds - et en particulier de l'or - peuvent y être extraits. | Ce troisième gain est uniquement pour la personne qui a fabriqué le bijou qui a été donné au chat.

Gains de la pièce n°16 une fois l'épreuve réussie - les gains ne sont valables qu'une fois :
- Un compagnon animal chat momifié - à noter que le compagnon prendra votre personnage de haut et le considérera comme son fidèle/esclave.
- 1 point de spécialité au choix (à déterminer en fonction de la résolution de l'épreuve)

Pour les gains généraux du RD :
Ça marche comme les gains de quêtes.
- Soit vous choisissez de considérer l'ensemble du RD comme une seule quête et vous déclarerez tous vos messages une fois votre personnage sorti définitivement.
- Soit vous considérez chaque sujet comme une quête unique et déclarez à chaque fois que vous changez de sujet.

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Astriid
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Astriid
Jeu 21 Jan 2021, 19:40

[Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 16 8ve1
Les Portes III
Pièce 16






Une claque sèche sur le postérieur eut tôt fait de faire cesser mes braillements. Ce n'était pas la première, ni certainement la dernière, mais l'humiliation était toujours aussi cuisante. L'efficacité d'une punition aussi simple ne cessait de m'émouvoir et je retins les larmes qui montaient cruellement. Machinalement, je remis mon masque sur la caboche pour cacher ces sentiments dégoûtants. J'étais forte, je n'allais quand même pas pleurer parce qu'un vieux pervers avait posé sa vieille main sur moi. Non. J'allais lui botter les fesses à ce vieux, puis j'allais l'écorcher pour faire un manteau avec sa peau. Il avait la peau dure, ça se voyait, ça serait utile quand il y aurait de grosses pluies. Mais j'étais un peu fatiguée alors je me contentais de renifler en observant le géant. Pendant une seconde, je fus traversée par la pensée que j'avais peut-être exagérer et que les gens bien éduqués respectaient les vieux. Quelle blague. Les vieux, c'était les pires. Des gros radoteurs avec la cervelle aussi ramollie qu'une branche de céleri qui aurait vu trop de soupe. En plus ils puaient. Je le toisais d'un sale oeil alors qu'il ramassait les débris de canalisation. C'était la femme de ménage ou quoi ? J'étais tentée de poser une pêche pour vérifier mon hypothèse mais j'avais peur qu'il en profite ce sale violeur. Avec méfiance et plusieurs pas d'écart, je suivis le ridé alors qu'il rejoignait cette catin de Daisy. Inutile et éplorée, elle était toujours à terre et reniflait dramatiquement en recevant la babiole. Y avait-il moyen de persuader monsieur ménage que la Magicienne était en fait une serpillère et qu'on pouvait s'en servir pour terminer son travail ? Probablement pas.
Je sursautais quand la boule de poil qui accompagnait le croulant revint à la vie - moi qui croyait que c'était un doudou et qui comptait le voler - et nous insulta abondamment. J'approuvais avec le plus grand sérieux. Je n'avais pas compris mais j'aimais bien sa manière de parler. Nul doute qu'il pourrait m'apprendre des nouveaux mots. J'allais aborder l'animal roux quand un crissement se fit entendre. Je sentais les extrémités de mes doigts vibrer. C'était désagréable. J'aurais presque juré voir le chat qui gardait la porte nous sourire mais c'était impossible. En tout cas, je n'aimais pas la lueur sournoise dans ses prunelles. Devais-je le tuer ? Juste au cas où. Lentement, la porte qui était jusque là close s'ouvrait devant nous. C'était le moment de prouver mon courage. Sans réfléchir, je piquais un sprint et bousculait le vieux et Daisy en couinant comme cette bonne vieille Mireille : «Nanananèreuh je suis preums bande de nuls avec un super n majuscule !» D'un bond, je franchissait l'embrasure de la porte et un nuage de poussière m'enveloppa quand mes pieds touchèrent le sol. Plongée dans la pénombre, les toiles d'araignée étaient à peine visibles. J'avançais rapidement pour laisser passer mes compagnons. Oubliant mes querelles avec ces derniers, je contemplais le lieu où nous nous trouvions. Une sorte de cave qui semblait aussi vieille que l'autre ridé. Tout était cassé et je me tenais loin des statues effritées qui menaçaient de s'effondrer. Je lançais un regard désapprobateur vers le vieux. Il aurait pu nettoyer ici aussi non ? Gros feignant. Il y en avait qui méritaient qu'on leur sucre leur retraite. Dans mon dos, j'entendais Daisy jacasser. «Comment vous vous appelez ? Moi je m'appelle Daisy ! Et celui qui crie beaucoup, c'est Grendel. Le mieux, c'est de ne pas faire attention à lui. Merci beaucoup pour le bijou, ça me touche beaucoup. Vous êtes une bonne personne.» Je songeais brièvement à lui faire avaler la poussière qui étouffait le bruit de nos pas. «Vous êtes un Humain non ? Je l'ai senti tout de suite, c'est à peine si je peux créer l'illusion d'un petit objet. C'est que je suis illusionniste vous savez ? Peut-être que si vous vous écartiez de moi, je pourrais vous montrer ?» «Tu vas la boucler oui ?» Crachais-je avec mauvaise humeur. Je détestais les Magiciens et surtout elle. Ils piaillaient et piaillaient comme si c'était le moment de prendre le thé. Quelle plaie. Le décor était franchement douteux. Il y avait des références à des chats partout. L'esprit de Mildred persistait à me hanter même lorsque j'étais loin de lui. J'avais un mauvais pressentiment.



Message IV | 772 mots:



[Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 16 Aoyv
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Mer 27 Jan 2021, 17:19

[Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 16 Pxgz
« Minou, minou, minou... casse toi maintenant !. »



Nom d’une paire de babouches, James resta statique devant l’ouverture de la porte. Sans les tenants et les aboutissants à portée de main, tout ce capharnaüm le laissa penser qu’il s’agissait d’un piège. Ils n’avaient rien fais de particulier pour déverrouiller son accès, sinon se comporter comme des idiots tout du long ; peu probable que ce fut la clé dont ils avaient besoin depuis le début. M’enfin bon, l’essentiel c’est qu’ils avaient désormais la possibilité d’évoluer dans la salle suivante sans se prendre la tête. Se préparant à y aller, le petit garçon fit encore des siennes en passant devant eux, manquant de le renverser lors de cet engouement propre à tous les enfants. Au moins, cela fit naitre un sourire — certes narquois — sur son visage. Du moins, c’est ce qu’il s’imaginait derrière le masque. Le vieillard resta quant à lui aux côtés de la jeune femme plus courtoise, sa voix affectait moins ses tympans que la brailleuse. « James, enchangé. Euh, enchanté. Oh oh. Ce n’est pas grand-chose, j’ai eu le temps de perfectionner mon savoir-faire grâce à toutes mes aman… mes amies. L’Aether de la dextérité les a longtemps guidés, croyez-moi. » Parmi ces expériences passées, nombreuses étaient celles qui lui avaient causé des lumbagos qui l’eurent bloqué dans des postures insolites. Lors des soirs de pleine lune, il était aussi intenable que ces mi-ours, mi-humains et remi-ours derrière. En pénétrant dans cette salle obscure, un frisson parcourra son échine. Quant au garnement, il n’y prêtait même plus attention pour l’instant, résolu à ne pas pourrir ici compte tenu de la chance obtenue jusqu’ici.

Deux énormes statues de chats se dressaient devant eux, les toisant de leur piédestal. L’homme fut tout de suite rassuré de les voir sans vie, bien que méfiant vis-à-vis de ce tour de passe-passe. Une seconde d’inattention à reluquer un fessier, et tout s’écroulerait comme un château de cartes que ça le choquerait à peine. « C’est exact, oui. J’pars en éclaireur, alors faites-vous plaisir, gente demoiselle. » Malgré l’immensité de la salle, ce dernier se voyait contraint d’avancer à tâtons à cause des limites géographiques et de l’inconnu qui engloutissait l’ensemble du paysage. Les dalles à moitié fracassées ne rassuraient que très peu le doyen, mais son courage ainsi que sa détermination l’incitèrent à grimper l’une des deux statues. Ses grosses mains s'accrochèrent facilement aux aspérités de la pierre, les prises devenant de plus en plus accessibles à mesure où il gagna le sommet de la tête. Une fois posté en haut du crâne, et bien… il ne vit rien de plus que ce qui se trouvait en bas. « La vue est géniale ! D’ici je vois des murs avec de jolies fresques, un autre gros chat à côté, des vases un peu partout. Et de magnifiques toiles d’araignées ici, sûrement fabriquées par des Atypidae ou des Idiopidae. » Le panda qui avait réussi à se tempérer en constatant leur progression miraculeuse lui donna aussitôt un coup de patte dans la tête, de nouveau sur les nerfs. « C’est toi l’idiot ! Tu vois bien que ça change que dalle, crétin. Redescends d’ici avant que je te bouffe les noix. » James lui fila une petite tape sur la tête, la morsure survenant par conséquent plus tôt que prévu.

Les deux bêtes — puisqu’elles étaient déclarées comme telles et interdits de séjours dans plusieurs cités — se querellèrent durant une bonne minute, l’homme le saisissant par la queue ou lui pinçant le nez et l’animal usant de ses griffes et de ses dents pour se défaire du géant. Aucun d’eux ne l’emporta sur l’autre, c’est pourquoi ils ne descendirent qu’après s’être mutuellement épuisés. Frottant ses deux mains, James surveilla Chucky du coin de l’œil. « Sacripan a raison sur un point. Rien de qui se trouve en haut ne peut nous aider. En revanche, j’ai l’intuition qu’il nous manque une clé pour poursuivre. Des idées ? » Toutefois, alors que la plupart d’entre eux se remuaient les méninges, la porte par laquelle ils étaient arrivés trembla de nouveau, se refermant délicatement sur leur passage. Quelque chose d’intimement lié à son esprit combattif de l’époque le fit reculer par réflexe, son corps massif se tournant intuitivement de l’autre côté. Comme si le temps remontait son cours, les ruines retrouvèrent leurs jeunesses d’antan, les piliers se redressèrent à leur tour et… les chats brisèrent leurs coquilles, désormais libres de leurs mouvements. Ça sentait le roussi, et aucun rapport avec la caisse qu’il venait de lâcher en raison du stress. Le bras de l’homme empêcha Daisy de s’approcher. « Pas un pas de plus. Ils sont hostiles à notre présence, ça ne fait aucun doute. » Il pouvait le déterminer à l’aide de ses années d’expérience dans l’élevage. « Laissons le gamin s’approcher, voire s’il canne. » Un plan judicieux. Mais non.


830 mots | Post IV:
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Astriid
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Astriid
Mer 10 Fév 2021, 14:59

[Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 16 8ve1
Les Portes III
Pièce 16





Pour être honnête, je n'avais pas besoin de la décoration douteuse de la pièce pour savoir que les chats étaient des être supérieurs. Doublés de saloperies qui puaient des fesses. Mais bon personne n'était parfait. Même Mireille. C'est pourquoi j'avais laissé la garde à son père, le confondant Toast-Au-Beurre. Que devenaient-ils d'ailleurs ? Je devrais peut-être les chercher un de ces jours, vérifier qu'il n'y a pas d'inceste tout ça. Le papa était un peu dérangé mais j'avais confiance en Mireille. Elle saurait mater la bête. C'était une bonne cochonne. Elle les surpassait tous, il n'y avait aucun doute à avoir là-dessus. J'en étais d'autant plus convaincue en levant les yeux au ciel devant le spectacle de cette dinde de Daisy qui essayait d'impressionner le vieux avec ses petits tours à la noix. Magicienne de pacotille. Cette cruche avait fait apparaître des serpents translucides qui ondulaient autour d'elle. Elle ne voyait pas que ce n'était pas le moment idéal pour faire sa parade nuptiale ? Même moi je ne perdais pas de vue l'objectif qui était de sortir de ce trou.
L'autre plouc s'était lancé dans l'exploration de la salle et je le regardais d'un sale oeil. «T'es pas trop vieux pour jouer à l'aventurier, pouilleux de shnock ?» Lamentable. Le sac à puce semblait d'accord avec moi et la moutarde lui frisait les moustaches car il insulta James avec un brio qui me fascina. Finalement, je m'étais trompée tout du long. Mon âme soeur n'était pas Faustine - non ça c'était une erreur de parcours - mais c'était bien ce panda roux aux mots si doux. Ravie, j'avais joint mes mains en un remerciement à n'importe lequel de ces Aetheri (beaucoup trop nombreux, à quand un pour les gouverner tous parce que c'était plus dur à se souvenir que l'alphabet) pour m'avoir mise sur le chemin de mon nouvel amoureux. Les hommes poilus, c'était pas mon truc mais peut-être qu'en le rasant...
Mais je m'égare. On parlait de chats. Je commençais à comprendre que Mildred avait transféré son esprit chafouin et retors dans la tête de ces deux gros minous pour continuer à faire de ma vie un enfer. À force, je me disais que j'avais peut-être eu tort d'essayer de lui couper les oreilles un jour où le matou passait par là alors que j'étais dans une crise de colère. Elle avait été là au mauvais endroit au mauvais moment et j'imaginais que j'en payais le prix aujourd'hui. L'avantage, c'est que James avait enfin fait son travail et la pièce était toute belle et pimpante. Je commençais à me dire qu'il était très fort et qu'il pouvait peut-être me ravaler la façade à moi aussi. C'était rigolo d'être moche mais ça ne me plaisait pas des masses sur le long terme. Le seul hic, c'était que je ne connaissais pas le prix pour ses services. Il était exclus de le payer en nature. Je n'étais pas encore tombée si bas, même s'il est vrai que j'étais très proche du sol. Cela dit, là tout de suite, j'aurais bien aimé être encore plus petite et disparaître. Face aux monstres emballés dans leur papier cadeau un peu fade, je l'avoue, je fis dans ma culotte. Ils étaient trop grands, il y avait trop de griffes, trop de crocs et je voyais dans leurs yeux que ce n'étaient pas des papouilles qu'ils voulaient de nous. Je savais que si je tentais de leur tirer la queue, ma tête allait y passer. En fait, j'allais crever tout court même sans rien faire. Mais j'étais trop jeune pour voir ma vie défiler devant mes yeux, ça ne durerait pas assez longtemps pour me laisser le temps de maudire tous ceux que j'exécrais. Je vis Daisy hurler comme un goret et fuir jusqu'à l'autre bout de la salle, les traits déformés par la peur. À chaque fois que je pensais qu'elle ne pouvait pas être plus inutile, elle parvenait à m'exaspérer encore plus.
En théorie, je voulais brandir mon beau couteau et égorger les minous puis demander la main du panda roux et avoir beaucoup d'enfants qui seraient moches et velus. Dans la pratique, j'étais paralysée. Je réfléchissais, mes deux neurones Ka et Fai s'entrechoquant furieusement pour démêler le bazar de cette situation. Qu'est-ce que je faisais à Mildred lorsqu'il était en colère ? Pas grand chose, il suffisait d'accepter les quelques coups de griffe et elle finissait par se calmer dès qu'elle voyait dans mes yeux qu'elle pouvait ruiner ma vie. J'hésitais à tester l'idée sur eux. Il n'y avait plus d'instant à perdre pourtant. Daisy me criait de reculer et de fuir. J'aurai préféré qu'elle vienne à mes côtés, tout comme l'autre grande perche et mon fiancé. Je n'étais pas plus courageuse qu'eux. Juste plus folle. J'empoignais mon couteau qui se mit à trembler entre mes doigts mais mes yeux brillaient d'une flamme nouvelle qui ne vacillait pas. Un voile de sueur froide recouvrit mon visage et ma nuque et je ne sentais plus mes extrémités. Oh et puis zut. Je jetais ma fierté et crachais à l'attention de mon fiancé : «Sacripouille ! Distrais le gros chat pour qu'il me confonde pas avec son goûter !» Je n'aimais pas demander de l'aide mais mon intuition me disait que je pouvais compter sur le vif animal. Et peut-être que cela ferait bouger son ami en qui je n'avais qu'une confiance limitée. J'espère qu'ils avaient tous honte de laisser une enfant en première ligne.
De près, ces chats étaient vraiment trop grands. Et c'était vraiment trop pas juste pour moi. Inspirant profondément, je fis le vide dans ma tête. Hurlant de rage pour me donner la force de bouger, je me précipitais en avant, tête baissée. Je voulais profiter de ma taille pour passer entre les pattes du monstre en espérant que mes camarades sauraient occuper sa tête pour m'éviter de finir dans son ventre. Contre toute attente, j'y parvins sans même un coup de griffe. Peinant à y croire, je poussais ma chance jusqu'à tenter de donner des coups de couteau dans leurs pattes. J'espérais qu'ils compenseraient leur grande taille par la lenteur. Cependant, même les meilleurs font des erreurs de calcul et j'en fis les frais. Une mimine griffue me cueillit dans le ventre alors que le chat m'esquivait souplement et je roulais sur plusieurs mètres avant de me cogner contre un pilier. À moitié assommée, je vis des miniatures de Faust et de Mireille dansant la lambada en pépiant autour de ma tête. C'était drôle et je me mis à glousser faiblement. Ça chatouillait dans mon abdomen. Ça faisait mal. J'eu peur un instant qu'un xénomorphe surgisse d'entre mes entrailles et ne m'appelle maman mais à la place, je sentis un simple engourdissement. J'avais la tête toute légère. Je me relevais sur mes genoux avec difficulté quand je vis les mollets de Daisy se planter devant moi. Elle tremblait de tout son corps, je le voyais et son visage était blême comme Toast. Est-ce qu'elle aussi allait perdre les pédales et tuer tout le monde autour d'elle ? Mais c'était oublier que la Magicienne aimait me décevoir. Elle chevrota : «J'ai demandé à James de se tenir loin de moi pour que je puisse utiliser ma magie et nous dissimuler le temps que tu te relèves. Tu vas bien ?» Elle avait en effet levé les bras en l'air et je voyais un voile translucide flotter devant nous. J'imaginais que nous étions invisibles ainsi. Un chat tourna la tête vers nous. Ou peut-être pas finalement. Je fis mes prières.



Message V | 1369 mots (oui j'ai pas compris):



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Babelda
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Babelda
Dim 14 Fév 2021, 10:04


Les portes ; Pièce I
Babelda



Babelda s'avança lentement dans la salle qui venait de s'ouvrir à eux. Impressionnée par son envergure - elle se sentait vraiment minuscule, plus encore que dans la salle précédente -, la jeune femme s'immobilisa pour l'observer. Ce n'était qu'un tas de ruines, mais pas moins époustouflantes. Un puis de lumière, dans le plafond, laissait entrer une lueur mystique. La Rehla était convaincue qu'il y avait eu, ici, une histoire passionnante. Peut-être demanderait-elle aux étoiles ce qu'il s'y était déroulé, une fois qu'elle serait sortit de là. Inspirant profondément, elle se remit en marche, s'approchant des murs où étaient gravés d'étranges dessins. « Encore ces symboles... » murmura Yüna qui, comme sa disciple, s'était approché des hiéroglyphes. « Qu'est ce qu'ils signifient ? » « Ils racontent sans doute une histoire. » répondit Babelda en se tenant à ses côtés. La Lyrienne ne sursauta pas face à la soudaine réapparition de la Rehla : elle y était désormais habituée et soupçonnait qu'il s'agisse de l'une de ses capacités magiques. « Une histoire différente de celle dans le couloir ? » « Je ne sais pas. A toi de me dire : tu les a plus observé que moi... » « Mmh... Les symboles sont différents, en effet. » « C'est sans doute un indice pour nous expliquer comme accéder à la pièce suivante... » souligna la Mousse en marchant le long des fresques. Elle les observait notant quelques images récurrentes, comme les postures de soumission face à des félins, ou bien des hommes et des femmes à tête d'animaux se faisant face. Sur le mur en face duquel ils étaient entrés, au dessus des statues de chats géantes, une illustration était mise en avant : deux bâtons croisés. « Mmh... » Intriguée, Babelda pencha la tête sur le côté. L'un des bâtons lui disait quelque chose : il lui semblait l'avoir vu, entre les mains de quelqu'un, dans la grande pièce où ils s'étaient faits téléporter. Ou bien, quelque chose de similaire, à défaut d'être identiques. « Est ce que tu penses qu'il suffit de se prosterner face à ces statues pour passer à la salle suivante ? » demanda Yüna, en observant le vieillard qui se dirigeait vers les sculptures pour les escalader. « Peut-être... Mais ça me paraît trop simple. Et puis, ces deux manches au-dessus des statues me semblent plus prometteurs... Cherchons-les. Ils se trouvent sans doute cachés dans ces vases ou bien dans les ruines. » proposa Babelda, réactivant l'Umbra Ora pour ne pas être dérangée par l'Arlequin.

Tandis que le duo se séparait pour trouver une solution, la porte qui s'était ouverte précédemment se referma. Aussitôt, la magie opéra : les ruines disparurent, remplacées par un temple majestueux. Mais, surtout, les deux statues de pierres prirent vie. Babelda se figea face au danger, terrifiée. Elle était plus silencieuse que Daisy, mais pas moins horrifiée : ses cris à elle retentissaient simplement intérieurement. La vision de Grendel, se tenant effrontément face à l'un de leurs adversaires, comme prête à les affronter, glaça d'effroi la Caeli. « Mais qu'est ce que... » Un très mauvais pressentiment lui noua les entrailles. Non. Il n'allait tout de même essayer de se mesurer à eux, si ? Cet idiot était bien capable de s'y risquer, malheureusement. Ses yeux s'agrandissant de plus en plus sous la stupeur, la Tilluiel observa, impuissante, le clown foncer tête baissée vers le Félin. « Grendel, non ! » hurla la jeune femme dans un dernier espoir de dissuader le fou de passer à l'acte. Trop tard : l'arlequin s'élançait déjà. Babelda esquissa un pas pour aller dans sa direction mais en fut empêchée : la seconde statue s'interposa devant elle. Grognant, elle leva une patte et l'abattit en direction de sa cible. Bouge - dégage - fais quelque chose. Malgré ces ordres qu'elle se donnait, la jeune femme fut incapable d'esquisser le moindre geste : elle était tétanisée. « Attention  ! » Yüna, un peu plus loin, s'accroupit et plaqua ses mains à même le sol : presque instantanément, la dalle de pierre sur laquelle se trouvait Babelda s'éleva, poussée d'en-dessous par un pilier de terre. La jeune femme fut projetée dans les airs, échappant de peu à l'attaque mortelle - la patte griffue réduisit en poussière le promontoire créé par la Lyrienne. La voltigeuse s'étala au sol dans un grognement de douleur. Elle ne put se permettre, néanmoins, le temps de se plaindre : remise en mouvement, elle parvint à se relever, l'adrénaline lui faisant ignorer les courbatures qui, déjà, entravaient ses muscles. Sans réfléchir, la brune fonça vers le petit garçon qui se tenait à terre. Elle arriva quelques secondes après la magicienne, qui tentait de les protéger grâce à l'une de ses illusions. Accroupie à côté de l'énergumène, la Rehla inspecta d'un coup d’œil bref la blessure qu'il avait reçu à l'abdomen. Ce n'était qu'une égratignure : bien que douloureuse, elle ne mettrait pas la vie de l'enfant en danger. « Allez, debout Grendel ! » ordonna-t-elle, aidant l'enfant à se redresser sur ses jambes. Ils ne devaient pas rester là : déjà, l'illusion perdait de son efficacité : le chat les avait de nouveau repéré.

Babelda, tenant fermement le poignet de l'enfant, s'empara également de celui de l'illusionniste puis se mit à courir. « YÜNA ! » appela-t-elle à l'aide. L'inventrice, de l'autre côté de la salle, s'était alliée à l'Humain pour essayer de venir à bout du second ennemi. Pourtant, en entendant la voix de sa protégée, elle ne put rester de marbre. Se mettant elle-même en danger, elle usa de nouveau de sa magie élémentaire pour, cette fois-ci, créer un mur de terre pour barrer la vue du chasseur : il n'était pas bien haut - sa magie étant impactée par le Ma’Ahid de son allié - mais suffisamment pour réussir à les dissimuler. C'était tout ce dont la Rehla avait besoin. « Fais leur croire qu'on part de l'autre côté ! » ordonna-t-elle à Daisy en courant se réfugier derrière l'un des piliers. La directive n'était pas précise mais elle espérait que la magicienne comprenne qu'elle lui demandait de créer une illusion d'eux trois en train de s'enfuir ailleurs, pour que la bête ne les poursuive pas.

1065 mots
Babelda et Yüna commencent par inspecter les hiéroglyphes. La porte se referme lorsqu'elles commencent à chercher les deux bâtons. Yüna sauve les miches de Babel puis va aider James. Elle aide à nouveau Babelda+Grendel+Daisy qui vont se cacher derrière un pilier.
James : tu peux jouer Yüna comme tu veux. Tu peux dire qu'elle se fait blesser / qu'elle meurt en se déconcentrant pour aider les autres.
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Ven 05 Mar 2021, 22:09

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« Minou, minou, minou... casse toi maintenant !. »



Le gnome partait pour faire chier son monde, mais il possédait au moins les qualités d’un leurre exemplaire. Audacieux, ce petit bonhomme prenait des risques inconsidérés pour entreprendre de porter un coup au félin. Cette manière d’être pour protéger les siens — dorénavant devenus sa nouvelle famille — chamboulait le vieillard. Il agissait comme un homme, comme un vrai. Brandissant son poing en l’air, James encouragea le luron d’un cri de guerre assaillant. Il avait l’intuition qu’il allait y arriver. S’il se plaçait bien et qu’il frappait de toutes ses forces dans l’abdomen du matou, ils avaient une infime chance de s’en sortir victorieux. Attentif à la charge du petit Grendel, l’homme resta immobile, trop pantois par rapport à ce suspense insoutenable qui se solda par… l’un des fails les plus audacieux de l’histoire. Le soufflet retomba aussitôt. Non, ça n’était pas fameux du tout. Du gros caca même. Plaquant sa main contre son front, le colosse secoua la tête, dépité par la perte inconsidérée d’un camarade dont ils auraient pu se servir autrement que comme griffoir. Quelle mort atroce. Il allait leur manquer, un tout petit peu. James joignit ses paumes l’une contre l’autre, le visage ainsi que les paupières fermées.

« Latum. »

Il accordait une prière afin de donner du courage à ceux qui allaient désormais devoir l’accueillir. Ils en auraient grand besoin. Son sacrifice avait au moins servi à… éviter toute confrontation superficielle en plus de le soulager d’un lumbago.

« Tu as été vaillant, mon garçon. Repose en paix. »

Finalement, il n’était pas complètement mort, mais il n’allait surement pas tarder à fermer ses petits yeux. Par respect pour lui, il valait mieux ne pas ôter son masque. Même les gens hideux avaient le droit d’être honorés en ne freinant pas l’arrivée de la mort. Quoiqu’il en soit, celle qui se faisait appeler Daisy vola à sa rescousse avant de disparaitre peu de temps après. Il appréciait l’initiative. De ce fait, il ne restait plus que lui, les deux autres jeunes femmes ainsi que Sacripan. Autrement dit, pas de quoi changer le cours du combat, à moins d’un miracle. Dans un premier temps, James ne fit pas grand-chose, sinon de se tenir à l’écart des deux chats. Il ne servait à rien de fondre sur eux sans en connaitre les tenants et les aboutissants, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils étaient tenaces. Les deux princesses semblèrent utiliser la magie à merveille, mais malgré ça ils restaient bien supérieurs à elles en termes de puissance. En dépit des menaces, il partit cependant au front lorsqu’il comprit qu’il était de son devoir de couvrir celles qui soulageaient les blessures du gamin. Se retrouvant aux côtés de Jade, l’Humain porta ses bras devant son torse quand une rafale de rugissement souffla dans sa direction. Même son poids pourtant considérable ne supporta pas le léger recul que ce dernier engendra.

« Hmpf. Sont coriaces, les bougres. Restez à distance autant que possible. J’suis p’têtre un peu rouillé, mais un Miller ne reste jamais les bras croisés. Continuez de les distraire avec votre magie, moi j’me charge de les soulever. »

Il ne possédait pas autant d’armes que les autres, et il ne brillait pas non plus par la finesse de son esprit, un brin oblitéré depuis qu’il se relaxait dans sa demeure familiale. Cependant, son courage ne s’était pas émoussé lui. Il résonnerait d’un éclat inaltérable jusqu’à son dernier souffle. Le Massif se jeta sous la patte de l’un des deux félins, contenant toute sa puissance dans ses muscles dans le but de ralentir son intervention tonitruante. Son visage rubicond fit jaillir des veines sur sa tempe. Concentrant tous ses efforts pour endiguer la progression de son adversaire, des ondes se formèrent sous ses pieds, causant la désintégration du sol qui soumettait le vieillard au principe de la gravité. Son corps pencha vers l’arrière, perdant crescendo du terrain sur le membre qui l’écrasait. Visiblement irrité de cette résistance, le chat planta ses griffes dans sa cuisse, en conséquence de quoi il perdit le duel. Il en fut de même pour Jade qui se fit violemment projeter contre un mur.

« Sacripan ! Maintenant ! »

Soulevant un énorme fragment du pilier réduit en miettes, James balança celui-ci vers le gros minet. Pas de chance, la pierre parcourut à peine deux mètres.

« Mortadelle. »

Sacripan de son côté, invoqua une technique qui semblait redoutable, des éclairs jaillissant autour de lui. Après quelques secondes de préparations, des Chamallows fusèrent sur la tête du chat qui paraissait plus déconcertée par la singularité de l’affront plutôt que par ses effets inexistants. La gueule défaite par l’indignation et la peur, le panda se prosterna subitement.

« AAAAaaah. Épargnez-moi, êtres supérieurs. Pardonnez mes offenses comme j'ai pardonné votre mère. J'ai péché wesh, mais j'y peux rien ! Ces salauds m’ont forcé. Déglinguez-les, ils le méritent, mais pas moi. »

L’affreux, il ne reculait jamais devant la fourberie pour arriver à ses fins. Toutefois, dans sa couardise, James remarqua un détail intriguant dans l’attitude de ces félins. Haussant le ton à l’adresse de ses partenaires, il venait de comprendre comment se dépêtrer de ce joyeux bordel.

« Plus un geste ! Sacripan à vu juste. Ils ne cherchent pas à nous tuer à tout prix, ils attendent vraisemblablement que nous nous soumettions. Pas de chichi et tous en cœur ! »

L’homme imita son ami en s'inclinant. Dès lors que tous se plièrent à cette volonté, les chats devinrent plus dociles. Et puis…



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Astriid
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Astriid
Sam 27 Mar 2021, 18:40

[Rp Dirigé] - Les Portes III - Pièce 16 8ve1
Les Portes III
Pièce 16





Une voix familière s'éleva, aussi douce à mes oreilles qu'un oreiller en soie fine qu'on trouvait chez les Orines prout prout - d'ailleurs Orine moi ça me faisais penser à orifice et je trouvais ça extrêmement drôle - et j'entrouvris les paupières. Je rencontrais le regard inquiet de Jane. Je l'avais cru partie, m'abandonnant aux mains d'un lubrique barbu. Je m'en voulu d'avoir pensé qu'elle puisse être si cruelle, Jane était une bonne personne. Malgré mon âme crasseuse, je n'octroyais mon affection qu'à ceux en qui je pensais pouvoir faire confiance, comme elle ou Faust qui s'était révélé d'une aide précieuse malgré quelques ratés. Mon jugement ne se basait que sur mon intuition mais jusque là, elle ne m'avait jamais fait défaut.
Profitant d'avoir capté brièvement l'attention de la jeune femme, je renforçais aussitôt mon numéro de tragédienne en gémissant bruyamment, plaquant ma paume sur mon abdomen. Entre mes yeux mi-clos, je surveillais sa réaction. J'espérais obtenir ses faveurs, un petit bisou magique, un câlin ou au moins une petite gâterie pour ma peine. C'était oublier le caractère égal et froid qu'elle préférait opposer à moi - et peut-être aussi n'étais-je pas aussi bonne actrice que j'aimasse à le croire - et elle m'ordonna de me lever à la place. Je ne lui en voulu pas, j'aimais bien quand elle faisait celle qui ne se laissait pas avoir facilement. L'Enfant de Yanna pouvait bien prétendre l'indifférence, je n'étais pas dupe et j'avais bel et bien discerné son cri angoissé quand je m'étais jetée devant les félins momifiés. Ce n'était pas autant que je l'espérais mais je devrais m'en contenter pour le moment car la magie de Daisy faiblissait, attirant l'attention d'un de ces chats mal léchés - moi qui pensais qu'ils étaient partis la sieste après tant d'inactivité, c'était un zéro pointé.
Mes jambes étaient en coton quand je me redressais et j'en profitais pour m'accrocher au bras de Jane en exhalant un râle de douleur suffisamment fort pour m'assurer qu'elle l'entende. Si ce fut le cas, elle n'y prêta pas attention et me tira derrière elle pour se réfugier derrière un pilier tandis que Daisy, le visage emperlé de sueur invoquait des silhouettes vacillantes. Intéressé, le chat dressa les oreilles et hésita un court instant avant de partir à la poursuite des illusions, sa queue hérissée d'une pointe balayant l'air dangereusement. La Magicienne se dépêcha de nous rejoindre et comme Jane avant elle, elle inspecta ma blessure. L'impudente croyait disposer des mêmes droits que Jane sur ma personne. D'une claque sèche sur la main, je la repoussais et crachais d'une voix chargée de venin : «Pas touche ou je te ravale la minouche.» Le visage de Daisy se ferma et je vis que je l'avais blessée. Peuh. Comme si ça allait m'empêchait de dormir ce soir. Si ça ne lui plaisait pas, qu'elle retourne vivre avec ses Magiciens, le Cirque n'avait pas besoin d'elle. Visiblement trop épuisée par son sortilège pour me faire un sermon, elle s'appuya contre le mur et préféra m'ignorer pour parler à Jane. Ça m'horripilait de la voir me voler quelques secondes du temps précieux avec la brune mais je me sentais lasse soudainement et je fermais les yeux pour calmer la migraine qui rongeait mes neurones. La plaie, bien que superficielle, brûlait mon flanc comme si on y avait apposé un fer rouge. J'avais exagéré la douleur ressentie plus tôt mais je ne me sentais pas non plus dans mon état normal. L'adrénaline ressentie en me dressant face aux gardiens de la pièce s'était estompée et je me sentais prête à m'évanouir d'une seconde à l'autre.
J'entendis comme de très loin Daisy s'exclamer soudain : «Regardez !» Est-ce qu'elle ne pouvait pas se taire une minute, les minous allaient nous retrouver si elle continuait à brailler ainsi, mais que faisait la police ? Malgré tout, je plissais les yeux et vis mon petit panda roux prosterné devant les bestioles et le vieux croûton faire de même. Et moi qui pensais être la folle du groupe. Perplexe, la Magicienne ajouta : «Mais ça fonctionne ! Ils ne les attaquent plus !» «Merci, on n'est pas aveugles.» Rétorquais-je avant d'être prise d'un violent frisson. Sacrebleu, qui avait baissé le chauffage ? À bout de force, j'allais glisser à terre quand Daisy me rattrapa et passa mon bras sur sa nuque. Je protestais faiblement mais elle me traîna de notre cachette sans m'écouter. Elle voulut me mettre à genoux mais je la repoussais pour me rapprocher de Jane et me prosterner à ses côtés. «Je ne me sens pas très bien.» Confessais-je en réprimant un nouveau spasme. Mon front était couvert de sueur sous mon masque et mes paupières papillonnaient sous l'effet de la concentration que je m'imposais pour rester consciente. «Tu ne m'en veux pas si je m'appuie contre toi, juste le temps de me reposer un peu ?» J'en oubliais même de faire des rimes et me laissais aller contre l'enfant de Yanna en respirant lourdement. Elle sentait bon la soupe de grand-mère, c'était réconfortant. Je sentis mon corps se raidir et les battements de mon coeur ralentir. C'était donc ça ce virus dont ils nous rabâchaient les oreilles depuis quelques temps ? Ben c'était moche. J'aurais voulu parler plus longtemps avec la jolie Jane, lui dire que j'étais désolée de l'agacer autant et que pour elle, j'aurai accepté de devenir une princesse qui pète des paillettes. J'aurais aussi voulu déclarer mes vrais sentiments à Faust. Car savez-vous ce que je ressens réellement pour ce grand idiot ? Ben moi non plus. Oh, je me sens partir pour de vrai de vrai alors vite, je vous fait des bisous, je penserai à vous (mdr pas du tout, vous y avez cru ? C'était la dernière blagounette pour la route.)
Je rouvris les yeux subitement. J'étais étendue par terre. En promenant mon regard autour de moi, je compris que j'étais de retour dans la pièce où j'avais été téléportée au départ. «Bordel ça recommence.» Je laissais retomber ma tête sur le sol en lançant un regard furieux au plafond comme s'il était responsable de cette vaste plaisanterie. Ce cauchemar allait-il seulement prendre fin un jour ? Sur qui fallait-il cracher pour avoir la paix nom d'une Mireille ?



Message VI | 1124 mots:



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Babelda
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Babelda
Mer 26 Mai 2021, 13:33


Les portes ; Pièce I
Babelda

Alertée par l'injonction de Daisy, Babelda glissa un regard en direction du vieillard et de son acolyte. Si elle fut d'abord surprise de les voir dans une telle posture, la scène qui se déroulait sous ses yeux fit écho aux peintures qu'elle avait observé sur les murs, en entrant dans les ruines. Yüna sembla s'en rappeler également car elle se tourna dans la direction des fresques, avant d'imiter l'Humain et le panda. C'était ça, la solution. Leur montrer leur dévotion, une soumission sans faille ? La Rehla fronça les sourcils. Ça lui avait semblé trop simpliste lorsque la Capitaine avait évoqué cette possibilité, mais force était de constater qu'elle avait eu tort. L'endroit ne leur voulait pas que du mal : toutes les informations dont ils avaient eu besoin avaient été juste sous leurs yeux, il suffisait d'y être attentif. La fille aux cheveux châtains avait simplement refusé d'y croire, dans un élan de sottise. Contrariée par ce constat - elle aurait pu éviter un combat inutile, et la frayeur de voir Grendel se faire déchiqueter par les griffes de son opposant - la brune se mordit férocement la lèvre, resserrant sa poigne sur la main de l'enfant sans s'en rendre compte.

C'est à ce moment là que l'Arlequin vacilla, rongé par un mal que la Caeli avait été trop prompte à ignorer. Une fois certaine que la magicienne était en mesure d'épauler leur petite canaille, la jeune femme sortit de leur cachette pour se prosterner à son tour. Les deux chats étaient, après tout, la menace la plus urgente à neutraliser - la seule sur laquelle Babelda focalisait ses pensées, ce qui lui causerait bientôt des tourments. « Quoi ? » chuchota la soumise en entendant l'avertissement de l'enfant de cirque. « Qu'est ce qui ne va pas ? » murmura-t-elle tout bas, essayant de se rapprocher discrètement du blessé tout en restant soigneusement face contre terre pour ne pas contrarier leurs ennemis. Inquiète, la jeune femme passa un bras par dessus le dos du minot, le frottant doucement en signe de réconfort - elle avait beau ne pas être douée avec les personnes en bas âge, il demeurait qu'elle éprouvait une certaine sensibilité à l'égard de ce spécimen-ci, un attendrissement non naturel qui l'inquiétait instinctivement. « Est-ce que c'est ta blessure, qui te fait encore mal ? » voulut savoir l'adulte. Elle ne pouvait deviner la sueur qui perlait sur la peau de l'enfant, derrière le masque, ni même le papillonnement de ses paupières. Toutefois, la jeune femme remarqua enfin les frissonnements incontrôlables qui faisaient trembler le corps du gamin, ainsi que la détresse dans sa voix lorsqu'il lui demanda de s'appuyer contre elle. Réprimant l'envie de lui interdire ce confort - elle craignait encore que les félins s'en prennent à eux s'ils quittaient cette position - la brune acquiesça. « Oui, bien sûr. » accorda-t-elle dans un filet de voix tendu. « Grendel ? » demanda-t-elle, inquiète, réalisant que le garçon s'était davantage avachi sur elle et qu'il ne bougeait plus du tout. « Grendel ?! » répéta-t-elle, sentant la panique monter en elle - désormais, elle ne se souciait plus des félins, qui étaient retournés à l'état de statue en même temps que la porte suivante s'était ouverte pour les laisser quitter le palais en ruine.

« Qu'est ce qu'il se passe ? » La Lyrienne s'était redressé, constatant la fin des hostilités, et s'était rapproché de sa disciple et du petit garçon, qui gisait immobile entre ses bras, quand bien même la Mousse essayait de le secouer légèrement pour le réveiller. « Grendel réveille-toi. S'il te plait, ce n'est pas le moment de jouer. Il faut te réveiller, aller ! C'est dangereux. » implora-t-elle d'une voix tremblante d'émotions. « Il est blessé ? » demanda la titane en analysant son corps. Il n'y avait pas de traces abondantes de sang, aucune blessure qui justifierait son soudain mal-être. « Il s'est fait griffer par l'un des chats. » couina l'illusionniste, qui s'était également rapprochée pour voir ce qui clochait avec son collègue. Babelda remarqua qu'elle avait l'air légèrement malade, comme si elle se retenait de vomir. La Rehla se sentait nauséeuse également. « Laissez-moi regarder. » fit la maîtresse de la Terre. Tremblant des pieds à la tête, la Tilluiel posa une main sur le masque de l'arlequin, commençant lentement à retirer l'accessoire. Elle réalisait soudainement qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce à quoi pouvait ressembler l'enfant.

774 mots


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