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 [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès

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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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Adam Pendragon
Dim 30 Mai 2021, 17:54



[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 6 Gu56

Les Portes III


Je fronçai les sourcils à mon tour, essoufflé. Le poids de l’Ange sur moi m’empêchait presque de respirer.

« T’es lourde. »

Et placée au mauvais endroit.

Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours que ça se termine comme ça, avec elle ? C’était une malédiction. J’avais beau me dire qu’il valait mieux l’éviter, et c’était vraiment ce que je m’étais dit au début, nous finissions toujours dans ce genre de configuration. Elle avait de la chance : je n’étais actuellement pas un Déchu. Si ça avait été le cas, peu importe la situation, notre position aurait provoqué une érection qu’elle n’aurait pu faire autrement que de sentir.

« Et si on nous voyait ? »

J’y pensai, tout en tournant la tête sur le côté où reposait le cadavre immobile. Pour une fois, je n’étais pour rien dans ce qu’il venait de se passer. C’était elle qui m’avait sauté dessus, bras écartés.

« Il dirait quoi, l’Honorable Magicien qui partage ta vie ? »

Peut-être m’avait-elle sauvé la vie. À vrai dire, je n’en savais rien. Tout s’était enchaîné tellement vite que je n’avais aucune conscience véritable de ce qu’il venait de se passer. Sans magie, j’avais paniqué et je n’étais pas sûr de m’être totalement remis de mes émotions. Seulement voilà : j’avais une Ange, cuisses écartées, positionnée sur moi. Cette Ange en particulier, comme par hasard, était justement celle avec laquelle je ne devais rien avoir à faire. En parlait-on de cette gamine qui m’accusait d’être son père ? Je n’aimais pas les enfants et depuis Ikaar je faisais extrêmement attention. Me séparer de lui m’avait brisé le cœur sur le coup mais je m’en étais remis relativement vite. Je n’avais pas la fibre paternelle. Je ne voulais pas être responsable d’un autre être vivant. C’était trop pour moi. J’étais bien trop changeant. Je n’avais aucun rythme. J’étais peut-être une mauvaise personne même.

Le sable était chaud et je le sentais bien. Enfoncé dedans, si je n’avais pas eu mes vêtements, j’aurais souffert. La sensation n’était pas agréable. Mais elle…

Mes yeux constatèrent la position de ses jambes et remontèrent lentement jusqu’à ses yeux.

« Tu essayes de me séduire ? Ambiance cadavre de ver géant, on ne me l’avait jamais faite. C’est bien, tu innoves. »

Je souris.

« En tout cas, pour notre fille, je refuse la garde, je te préviens. Tu la prendras avec toi. J’ai déjà sa mère à m’occuper à chaque fois qu’on se croise. Si c’est pour avoir un mini-toi, non merci. »

Si je remettais totalement en cause les dires de la fillette concernant ma paternité, il était évident que sa mère se tenait devant moi. C’était la même, en version miniature. Il n’y avait aucun doute. De mon côté, je pouvais nier. C’était d’ailleurs toujours ce que je faisais quand on me posait la question, sauf quand la mère était une Ondine prête à me tuer si je ne gardais pas l’enfant. Enfin, c’était un problème que je n’avais plus depuis longtemps maintenant.

« Je préfère t’avoir toi. »

D’une façon ou d’une autre. Je ne savais pas trop comment. Ça dépendait des jours. À la poêle ou dans mon lit, parfois les deux.

Je finis par me redresser pour la dégager. Une fois assis par terre, je me rendis compte que je n’étais plus dans le sable. Le sol en dessous de moi était froid. La pièce en elle-même était d’ailleurs bien plus froide. Perplexe, mon nez se mit à saigner, comme témoin sur changement brutal de température que j’étais en train de vivre. J’avais tout juste eu le temps de voir Laëth se casser la figure sur le côté avant d’arriver ici. Cette vision suffit à me faire sourire. J’aimais bien quand il lui arrivait ce genre de choses. J’aimais bien son air furibond aussi, même si je ne l’aimais pas, elle.

« Super… »

Je passai le dos de ma main sur mon nez, un geste qui ne changea rien. Mon sang s’étala en trainée sur mon avant-bras et ma narine continua de couler.

Je relevai les yeux, tout en maintenant ma main au niveau de l’écoulement, avant d’enlever ce que j’avais sur la tête pour m’en servir de mouchoir. Je remarquai rapidement le Sorcier : Cyrius Windsor, l’homme qui partageait une partie de la vie de Kaahl et dont il ne me parlait jamais, comme s’il y avait quelques secrets honteux entre eux, impossibles à confier. Pour ne pas oser m’en parler, il fallait que ce soit très particulier.  

752 mots:



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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Dim 30 Mai 2021, 19:49

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 6 Awnl
Image par Eva Sophie
Les Portes - Partie III



Clauswitz se tenait debout, contre un mur. L’Iskahrin Zul Thanos reconnaissait cet endroit. Il n’était pas l’un des plus vieux Vampire de la création pour rien. Surtout, c’était un homme de science qui parlait des langues qui avaient été oubliées de tous depuis des millénaires. Il n’aimait cependant pas l’ambiance qui se dégageait de cet endroit.

Il était l’un des seuls Eorgor à ne pas cacher son appartenance à cette famille. Le Monde ne la connaissait pas vraiment. De façon générale, évoquer les Eorgor provoquait des grimaces de dégoût instinctives. Non seulement personne ne savait réellement ce qu’il se tramait dans leurs nombreuses propriétés mais, en plus, ils étaient tous réputés consanguins et avoir de nombreuses tares. L’ambiance dépeinte était macabre et malaisante. C’était souvent un long frisson de dégoût injustifié qui prenait le corps de ceux qui étaient confrontés à une conversation sur ces derniers, comme si ce frisson venait du plus profond d’eux-mêmes, ou qu’il avait été implanté là patiemment. Ce réflexe, semblant insignifiant, prouvait à quel point les Eorgor cachés avaient conditionné le monde à les éviter et à ne pas mettre le nez dans leurs affaires. Clauswitz, lui, s’était détaché de sa famille au moment même où il avait été transformé en Vampire. Il était une injure pour elle, un homme dont on ne préférait pas parler, quelqu’un qui avait totalement mis de côté sa mission première et qui avait honteusement profité d’une opportunité pour la saisir dans son seul intérêt. Sa jumelle ? Personne ne savait où elle était. Il était surtout connu pour être un Vampire puissant, ayant gouverné la race en l’absence d’Empereur de la Nuit. Il était, depuis la nuit des temps, Iskahrin. Sa deuxième particularité était d’être un virtuose prodigieux. Il jouait du violon avec une justesse que seuls les siècles avaient rendue possible. Enfin, ses crises de folie étaient craintes par ses sujets. Il s’enfermait lui-même lorsqu’il les sentait arriver.

Alors qu’il était appuyé contre ce fameux mur, un son désagréable retentit. Il fronça ses fins sourcils blonds. Le pipeau éclata en mille morceaux quelques minutes plus tard. Cet objet avait été bafoué par un être visiblement dépourvu de bon sens et ne pouvait donc plus exister. Ce n’étaient pas des erreurs de débutant. C’était une insulte. L’air de rien, il regarda ailleurs. Lui ? Non.

« Tiens… » chuchota-t-il, en se rendant compte que la surface contre laquelle il se tenait était en train de subir quelques changements. En effet, les joints entre les énormes pierres prenaient peu à peu une couleur dorée et brillante, comme si un étrange liquide s’écoulait là progressivement. Les dorures se réunirent en bas des murs et s’étalèrent sur le sol. Chaque trait arriva près d’un des protagonistes. Une forme sortit du sol. L’on aurait dit un œuf d’or. Il se stabilisa puis, doucement, il se fendilla. Un bruit de carillon en sortit et la coquille disparut, faisant place à un chat. Un chat chacun. Un chat ailé, avec un petit grelot autour du cou, attaché là par un collier magique. « Bonjour le casse-croute. » dit Clauswitz, avec un sourire étrangement carnassier et un regard de prédateur. Il ne mangeait pas les chats, il voulait simplement savoir si l’animal était impressionné ou non. Absolument pas, puisque celui-ci s’assit, lécha sa patte et la passa derrière son oreille. Puis, après quelques temps, le chat, comme ses semblables, se dirigea vers une porte et commença à miauler, tandis-que d’autres grattaient le mur d’à-côté. Ils étaient insistants.

Le Vampire regarda ceux qui se trouvaient proches de lui, sans pour autant ne parler qu’à eux. Il s’adressait en réalité à tout le monde. Il avait passé bien trop de temps à diriger un clan vampirique pour être encore ignorant sur certaines questions. Dans un groupe, il fallait de la discipline et quelqu’un pour décider. Il n’avait pas spécialement envie d’être celui-ci mais puisque personne n’avait encore pris le rôle, il avait décidé de l’incarner, au moins au début. Il n’avait aucune idée de ce qui les attendait mais il n’avait pas l’intention de rester moisir au même endroit pendant cinq siècles. « Ils ont l’air sûrs d’eux. Nous devrions nous intéresser à cette porte avant les autres, puisqu’il semble évident que quelqu’un a décidé de jouer avec nous. » Lui aussi, aimait joué.

Les spécialités la la la:

Explications


Coucou <3

Si je mets les deadlines à 18H le dimanche c'est pour que je puisse éventuellement poster pour rythmer un peu le Rp. Là je joue Clauswitz Eorgor, un Niveau V vampirique, parce qu'il sera utile pour la pièce n°2 (vu qu'on va dans celle-ci ^o^) mais je changerai pour faire un petit tour de quelques grandes figures entre les pièces. Bon, imaginez Clauswitz en plein désert... Voilà voilà... Même si, du coup, lui, il a soutenu la construction d'Utopia et s'est fait tacler par la Reine de l'époque pour ça 8D Mais Clauswitz est un libre penseur et n'a aucune forme de respect pour les Empereurs et Impératrices de la Nuit qui se sont succédés. Il fait ce qu'il veut et l'a toujours fait. C'est avant tout un scientifique et il est très joueur (les premiers labyrinthes sanglants je les ai faits avec lui il y a pfiou... C'était en 2011 peut-être ^^). Il adore la musique. Il est violoniste. Je l'ai aussi pris pour ça 8D

Bref. Au niveau de la pièce en elle-même, un rayonnement doré se propage petit à petit entre les pierres, jusqu'à atteindre le sol et se rendre devant chacun de vos personnages. Là, une sorte d'œuf sort et se brise au son d'un carillon. Des chats ailés apparaissent. Ils seront des guides pour vos personnages et leur porteront chance autant que possible. Ils se dirigent tous vers la pièce n°2 et donc ça :

- Partie du mur entourant la porte pour la pièce 2 : Sur le mur, il y a >> plusieurs symboles dont quinze différents << (Image par Nikita Yashukov). Il semblerait qu'ils forment des phrases. Néanmoins, ils sont trop peu nombreux pour que les phrases puissent avoir du sens malgré leur répétition. En dessous de chaque phrase, il y a un petit espace permettant d'insérer quelque chose de carré. Sur le côté droit, il y a un meuble. Dedans se trouvent des petites tablettes carrées, autant que de symboles tracés sur le mur. Elles rentrent pile poil dans les cases. Aucune ne correspond à l'un des symboles déjà présent sur le mur. En observant un peu la pièce, le personnage pourra se rendre compte qu'il y a des correspondances entre les symboles sur le mur et les symboles sur les tablettes ici et là. Ils sont toujours regroupés par deux. Chacun des quinze symboles présents sur le mur, a une correspondance avec l'un des quinze symboles des tablettes.

Gain tour n°2


Le chat ailé des occasions saisies et des peines évitées : C'est un animal qui ne tiendra pas compagnie à votre personnage dans son quotidien mais il apparaîtra régulièrement, précédé d'un bruit de carillon, pour guider celui-ci ou lui éviter des déconvenues. Il vaut mieux toujours suivre le chat quand il arrive. Si le personnage ne le fait pas, il lui arrivera un événement mauvais ou il ratera une occasion.

Vous pouvez déclarer le gain dès que vous avez posté.

Deadline tour n°2


Le dimanche 6 juin à 18H.

Participants PJ


- Llewel : I
- Erasme : I
- Tekoa : I
- Za : I
- Dastan : I
- Babelda : I
- Helsinki : I
- Sam : I
- Sol : I
- Adam : I

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
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Kaahl Paiberym
Jeu 03 Juin 2021, 13:31



Première pièce


Le bruit de mon pipeau aurait pu rendre heureux un sourd de l’être, tant le son qui en sortait était dérangeant. En tant que joueur, j’y prenais un plaisir malsain, éternellement à la recherche d’une note encore plus fausse que les précédentes. Mes yeux rejoignirent une sorte de sauvage et, pour toute réponse, je soufflai encore plus fort dans la flûte. Avec Cyrius à mes côtés, je me sentais invincible. Sans Cyrius à mes côtés, c’était aussi l’impression que j’avais, surtout depuis que j’avais pris quelques têtes supplémentaires. Les larmes qui coulaient de mes yeux dans certains cas me sortaient toujours de l’esprit. J’étais orgueilleux et convaincu d’être intouchable.

Mes yeux se tournèrent ensuite vers un rouquin. Je fis exactement la même chose, ne lui donnant pour toute réponse que mon mépris. Il avait de la chance que Niklaus ne fût plus Roi parce qu’il l’aurait sans doute fait cramer sur le bûcher de ses espoirs déçus. Il fallait que je réfléchisse à ça : mes lubies en tant que Prince Noir. Mon père écorchait les gens et violait les enfants. Je devais me trouver mes spécialités, outre celle de casser les oreilles de mon entourage. Ça, c’était juste pour rire. Je pourrais peut-être m’inspirer d’Elias et de Cyrius. Pour savoir ce que j’aimais, je devais tester. Un rictus s’invita sur mon visage soudainement, à l’attention d’une autre sauvage qui accompagnait le roux. Étaient-ils tous de sortie ? Étions-nous tombés dans un zoo de curiosités ? Est-ce qu’elle crierait si je lui arrachais la langue ? En plus, elle avait des muscles et c’était moche. Je préférais les femmes maigres, comme Eméliana. La beauté n’existait que dans la forme des os qui ressortaient et marquaient la chair. Je découvrais petit à petit que j’aimais les femmes qu’il m’était possible de briser. Elle, elle était laide, sans aucune grâce, comme la Dame Noire blonde plus loin. Il aurait fallu lui retirer quelques morceaux pour qu’elle fût agréable à regarder. Peut-être pouvais-je faire ça ? Découper des bouts ?

Alors que ce que j’envisageais me plaisait de plus en plus, mon pipeau explosa. Je me reçus un morceau qui m’arracha un cri de douleur et de peur. Je serrai les dents, à présent furieux, à la recherche de celui ou celle à l’origine de cet outrage ! Je ne vis rien, ce qui accentua ma colère au point de m’arracher quelques larmes de rage. Cyrius, à côté, releva les yeux vers Clauswitz. Il avait vu Adam mais n’avait pas l’intention d’aller lui parler. Il avait envie de le tuer et il savait que mon père serait furieux s’il tentait de le faire. Il serait obligé de composer un requiem si beau pour sa mort que Kaahl ne trouverait plus rien à y redire. C’était sa vision des choses. Malheureusement, les choses ne fonctionnaient pas forcément ainsi.  

Pendant que les murs et le sol se mettaient à briller et que je tentais de retenir les tremblements de mon menton, il fit quelques pas vers le blond. Blond et blond, ils étaient très assortis. L’un avait l’air plus maladif que l’autre. Cyrius respectait les musiciens. Ils étaient d’ailleurs les seuls individus qu’il respectait. En chemin, il avait fait apparaître quelques tambours à l’attention des Réprouvés et du Chaman, comme s’il désirait provoquer un chaos musical bien plus important. Il acquiesça aux dires du Vampire. « Après vous. » murmura-t-il. Je le fixai avec un œil curieux mais toujours mouillé. Clauswitz m’impressionnait mais jamais je ne l’aurais avoué. Au lieu de quoi, je me mis à bouder, en croisant les bras sur mon torse. « Comment se déroule les conflits avec les Evershas ? » demanda le Windsor. « À vrai dire, ça ne m’importe pas tant que ça. Je me demandais simplement si vous seriez d’accord pour composer une musique avec moi à l’occasion du bal qui se tiendra à Lagherta ? Quelque chose de macabre. » Je le vis se pencher vers l’homme. Il lui souffla des mots incompréhensibles pour les spectateurs à l’oreille. « Je connais quelques femmes vierges au cou desquelles vous pourriez vous abreuver. » Les jeunes épouses de l’Empereur Noir. Il les trouvait trop nombreuses.

Mon attention se porta sur le chat qui venait d’apparaître devant moi, de quoi me faire oublier mes émotions précédentes. Cramer les chats n’était pas dans mes objectifs, même si j’avais l’intention de faire quelques essais sur d’autres animaux. Les félins emportaient mon adhésion. Je le suivis sans faire d’histoire. Entièrement blanc, il contrastait avec la couleur de mes cheveux. Je levai les yeux vers le mur. Je n’avais pas envie de participer. Je voulais rester avec le chat. Je me baissai pour le caresser. « Tu t’appelleras Pancréas. » annonçai-je.

766 mots

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Lyz'Sahale'Erz
~ Chaman ~ Niveau I ~

~ Chaman ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 285
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Lyz'Sahale'Erz
Jeu 03 Juin 2021, 16:55



Première pièce


J’aurais froncé les sourcils s’il n’y avait pas eu le grand blond. Il valait mieux passer à autre chose. Cependant, il ne perdait rien pour attendre. Pour montrer ma détermination, je bombai le torse. Cependant, je me détournai bien vite, malgré le son qui continuait, imperturbable dans ses pérégrinations dans la pièce et jusqu’à mes tympans. Mon regard se tourna vers un duo. Ils me ressemblaient en certains aspects, bien qu’ils ne portassent pas les marques des Ætheri sur eux. Ils me firent penser à des Réprouvés, parce qu’ils étaient les seuls individus que je connaissais, avec les Faes et les Corvus Æris qui, à mon sens, était un peuple à part entière, avec quelques Chamans. Je ne comprenais pas tout mais vivre isolé sur une île n’aidait pas à avoir une vision optimale du monde extérieur. Heureusement, je n’avais aucune idée de ce qu’ils étaient, parce que depuis que j’avais appris que les Bipolaires ne croyaient pas aux Dieux, j’avais dans l’idée qu’ils étaient des hérétiques et qu’il fallait vite les exterminer. Tout ce que je savais, pour l’instant, c’est qu’ils étaient d’accord avec moi pour que l’autre fermât son clapet. Il insultait les Ætheri à jouer aussi mal. À Awaku No Hi, même un enfant de cinq ans jouait mieux que lui, croyais-je.

Je me mis à détailler les personnes présentes, jugeant que je n’allais pas m’approcher des filles parce que je ne les aimais pas. Les adultes étaient rabat-joie et les enfants filles ne me plaisaient pas. Elles faisaient toujours des trucs de filles et avaient toujours des commentaires irritants. Seule A’Hawé passait, mais parce qu’elle n’était pas vraiment une fille. C’était plus une sorte de bourgeon pas terminé. Elle était tellement petite qu’elle ne pouvait pas encore me faire des commentaires agaçants. Puis comme elle n’y voyait rien, dans le cas où elle m’aurait ennuyé, je n’aurais eu qu’à partir et la laisser toute seule disserter avec le vide.

Quand la flûte éclata à la figure de l’autre, je me mis à rire, en essayant de le cacher pour pas me faire gronder par le grand blond. Celui-ci ne semblait d’ailleurs pas se soucier du sort du plus jeune. Je n’y connaissais rien, moi, en Mage Noir. Je ne savais même pas qu’ils en étaient. Cependant, je m’aperçus qu’il y avait quelqu’un que je connaissais ici. Assis plus loin, du sang s’écoulait de ses narines. J’allai vers lui. « Prince de la Pureté ! » Il était impressionnant, si bien que je me demandai si j’avais bien fait de me diriger vers lui. Même en essayant de bomber le torse, je ressemblais à une crevette à côté du Déchu. Il était certain qu’un ours ne ferait pas le poids face à sa musculature. Il fallait vite que je trouvasse quelque chose à dire. « Le rouge comme ça, c’est la couleur de l’amour ! » déclarai-je, sans réfléchir. C’était vraiment nul. Mon index gratta mon sourcil. « Vous préférez les filles ou les garçons ? Moi je trouve que les filles c’est chiant. »

Heureusement, un événement inattendu se produisit, ce qui me permit d’essuyer ma honte. Je voulais juste approcher l’ancien mari du Fumeur Macabre et en savoir plus sur ce qu’il allait faire au sein d’Awaku No Hi, maintenant que Devaraj n’était plus là. Ce n'était pas vraiment une réussite. « Wo… » Je ne savais pas si j’étais émerveillé ou apeuré. Dans le doute, je préférai me tenir le plus loin possible des murs. Était-ce une manifestation des Ætheri ? Je reculai et allai vers l’un des tambours en courant. Je m’assis et commençai à frapper dessus pour honorer les Dieux. Si je devais mourir ici, ce ne serait pas sans avoir prié. Je me mis à chanter. « Uuuuummmmmmmmmmmmmmmm. Uummmm. Ahum. Uummmmmm. Uuuuuummmmmmmmmmm. Ahuuuuuummmmmmmmm. » Le doré rejoignit le sol, ne me laissant plus la possibilité de fuir. Je préférai me concentrer sur la paume de mes mains qui frappait la peau tendue et, ce, jusqu’à l’apparition d’un étrange œuf. Un chat apparut et mon mouvement cessa. Devais-je considérer qu’il s’agissait d’une créature divine ? « Uuuuummm... » fis-je. « Miaou. » répondit le félin, avant de se diriger vers un pan de mur. Je le suivis des yeux, lui et ses congénères. Je me relevai tout en gardant le tam-tam que je plaçai sous mon aisselle.

Sous les directives d’un blond, je m’approchai du mur. J’entrai mes doigts dans les carrés, en étudiant la forme. « On dirait qu’on peut mettre quelque chose là-dedans… » J’étais le roi de la déduction.

751 mots

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Babelda
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~ Rehla ~ Niveau III ~
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Babelda
Sam 05 Juin 2021, 07:48


Images par Karmen Loh
Les portes ; Première pièce
Babelda

Babelda fronça les sourcils en écoutant le récit de l'Ange, son regard s'attardant sur le tic nerveux que son interlocutrice faisait subir à son bras tout en parlant. La salle que décrivait la vertueuse semblait tout aussi dangereuse et mortelle que celle dans laquelle elle s'était aventurée, peut-être même plus périlleuse encore - à moins qu'il ne s'agisse que d'une impression due au ressenti traumatisant de la blonde. La rescapée était dans un piètre état - sa tenue était recouverte de saletés et sa peau avait été malmenée par un soleil brûlant, plus violent encore que celui du Désert dans lequel la brune pensait se trouver. Sa propre tenue n'était guère mieux : son altercation avec les statues félines avait causé quelques égratignures et des trous dans ses vêtements. Inconsciemment, elle tira nerveusement sur le tissu et celui-ci, imbibé de sa magie, commença à se défriper tout seul, comme pour essayer de donner à sa propriétaire une apparence moins débraillée, ou peut-être pour effacer les souvenirs douloureux des événements passés - l'animiste n'aurait pas su dire quelle explication était la bonne, cette tenue était neuve et elle ne s'était pas suffisamment familiarisée avec pour en déduire son caractère. La magie de la Rehla se répercuta également sur les vêtements de l'Ange, qui commencèrent à onduler pour se défaire du sable tenace - les mouvements étaient fluides, discrets, presque naturels, si bien que la jeune femme ne s'en aperçut même pas, continuant à décrire ses camarades disparus à la Caeli. Cette dernière secoua lentement la tête dans un signe négatif. « Non, je ne les ai pas revu. » répondit-elle. Instinctivement, elle s'était remise à balayer du regard les visages présents dans la pièce. Son esprit s'accrochait vaguement aux traits dépeints par la blonde et au souvenir qu'elle avait des précédents participants. En réalité, elle scrutait les mines dans l'espoir vain de retrouver celui de Grendel ou de Daisy. En vain.

« Je ne pense pas qu'ils soient encore là-bas. » répondit Babelda. Elle se força à décrocher son regard des silhouettes des deux blonds charismatiques, pour essayer de se reconcentrer sur son interlocutrice. « Mes coéquipiers ne sont pas revenus ici non plus... Si nous avons été expulsés des salles, je pense que c'est également leurs cas - simplement, ils n'ont pas été renvoyés au même endroit que nous... » fit-elle, se parlant davantage à elle-même qu'à la blonde. Son raisonnement était caduc, motivé par la crainte de ce que le contraire signifiait - de nouveau, elle imagina le corps de l'enfant sans vie, allongé sur les dalles froides du temple en ruine, et son estomac se serra douloureusement. Elle secoua la tête vigoureusement pour chasser cette image. « Une seconde porte s'est ouverte sur notre passage mais, à seulement trois, je doute qu'ils parviennent à continuer longtemps... » confia-t-elle d'une voix tendue, se contredisant elle-même. Réalisant la détresse dans laquelle se trouvait l'Ange à l'idée d'être incapable de venir en aide à ses camarades, la Caeli cligna des yeux, ne sachant comment se comporter. Finalement, elle tendit maladroitement le bras et tapota succinctement l'épaule de l'apeurée. « Il ne sert à rien de se mettre inutilement en danger. Mieux vaut essayer de trouver la sortie et de trouver du secours, capable de leur venir en aide sans se mettre eux-même en danger. » essaya-t-elle de la réconforter. Lorsque les émotions étaient trop fougueuses, trop accablantes, l'Inventrice se murait dans un raisonnement froid et implacable, détaché. Elle trouvait cela réconfortant, mais savait que d'autres n'y trouvaient pas autant de libération.

Babelda releva le visage vers la jeune personne qui venait de s'avancer et à laquelle elle n'avait pas fait attention avant qu'elle ne se mette à parler. De nouveau, elle fronça les sourcils en le détaillant. « Eh bien, on dirait que vous avez choisi la bonne porte. » Il y avait dans sa voix une certaine tension, comme un ressentiment amer. Elle était d'une certaine façon jalouse de la chance dont avait bénéficié le blond. C'était idiot, et totalement irrationnel. Le blond ne l'avait pas envoyé dans cette pièce et il n'avait pas su ce qui l'attendait derrière sa propre porte... Quoi que... Babelda écarquilla les yeux. Il dégageait une aura familière, une aura qu'elle avait appris à assimiler et à reconnaître comme étant propre à celles et ceux de son peuple. Sans pouvoir l'expliquer, elle fut persuadée d'avoir trouvé l'un des siens. Peut-être avait-il ressentit un instinct de survie qui l'aurait poussé vers cette autre porte... Dans ce cas, son propre instinct de survie semblait défectueux. La Rehla grimaça et, alors qu'elle allait expliquer ce qu'elle avait dû endurer derrière sa propre porte, un phénomène inattendu la coupa dans son élan et attira son attention.

Le cœur battant, la Mousse observa les murs puis le sol qui s'illuminaient d'une lueur dorée. Puis elle baissa la tête vers la coquille lorsque le bruit de carillon retentit. Un chat. Encore un. Il semblait à la fille de Yanna qu'elle avait vu assez de félins pour le reste de son existence. Sa gorge se noua et, discrètement, elle esquissa un pas en arrière. Comme si la vile créature avait sentit son aversion, elle s'approcha en trottinant et se mit à se frotter à ses jambes tout en ronronnant. « Sale bête. » pensa la brune. Elle lorgna sur les deux autres félins qui étaient apparus aux côtés de ses camarades. Lorsque les trois animaux se mirent à courir vers l'une des autres portes, Babelda releva la tête vers le jeune garçon. Comme s'ils se comprenaient - ils étaient envahis par les mêmes instincts - elle acquiesça la tête. « Il faut les suivre. » indiqua-t-elle à l'Ange. Elle s'exécuta et s'avança jusqu'à la porte vitrée. La vue des livres la détendit aussitôt. Oui, cette salle lui semblait être un choix parfait. Écoutant le blond charismatique qu'elle avait déjà dévisagé plus tôt, elle entreprit de chercher comment ouvrir cette vitrine. Son regard se posa sur le meuble sur lequel avait sauté son propre chat, et duquel il avait fait tomber une étrange tablette. Un symbole y était gravé. Curieuse et tenant l'objet qu'elle avait ramassée, elle s'approcha de l'un des enfants qu'elle avait remarqué plus tôt. Elle tendit la tablette devant elle et la plaça devant l'un des renfoncements qu'avait évoqué le gamin. La taille semblait parfaite pour rentrer dedans. « Tu as raison. Ces "quelques choses" semblent être ces tablettes... » fit-elle, tout en parcourant du regard les lignes de symboles trônant au dessus des trous. Elle cherchait un hiéroglyphe semblable à celui qu'elle tenait entre ses mains mais, étrangement, n'en trouva aucun. « Mmh... » fit-elle, contrariée. Son attention se reporta vers l'attroupements de chats qui continuaient à se presser contre la vitre transparente. Elle releva la tête vers l'intérieur de la bibliothèque, cherchant des indices supplémentaires.

1193 mots
Babelda est avec Kitoe et Sam. Puis elle va vers la salle 2, prend en main une tablette que son chat a fait tomber, et essaye de trouver où est ce qu'elle doit aller.


Merci Kyra nastae

Avatar : NIXEU
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Sam 05 Juin 2021, 18:23

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 6 8l0a
Image par Re°
Première pièce



Sam ne remarqua pas la tension dans la voix de son interlocutrice. Il venait d’un monde - la maison de son père, qu’il lui avait léguée - où le ressentiment n’existait pas. Jun savait qu’il souffrirait et, jusqu’ici, il avait choisi de le maintenir dans un cocon de tendresse. Le Rehla était ainsi. Sa peau avait la douceur de l’innocence et la texture d’une pêche qui n’avait pas encore été croquée. Cela viendrait. Il voulait simplement se faire des amis et exister. Personne ne lui avait donné le mode d’emploi de la vie. Il s’était fait la réflexion, un jour où le temps était gris et où il s’était demandé pourquoi est-ce que la pluie devait exister. Son père s’était placé à côté de lui et avait souri, avant de lui proposer une promenade sous l’averse. L’odeur avait séduit le Rehla, ainsi que le contraste qui existait entre les champs rouges et le ciel gris. Sans pluie, il n’y avait pas de fleurs. Sans fleurs, le monde perdait de sa splendeur.

Lorsque les murs s’éclairèrent, la lueur dans les yeux de Sam suivit le même schéma. Surpris, il n’avait pas encore côtoyé l’horreur. Il ne savait pas, lui, qu’il risquait sa vie. De son point de vue, tout était nouveau. Il n’avait jamais connu l’enfance, ce qui l’avait empêché de s’habituer à son environnement. « C’est tellement beau ! » s’exclama-t-il. La pièce dans laquelle il était entré plus tôt était également extraordinaire. C’était la présence des autres qui l’avait troublé. Sans eux, ils auraient pu passer des heures à étudier les reliefs, à les détailler et à passer ses doigts dessus, à la recherche de passages secrets et autres énigmes. Il en aurait peut-être trouvés, par hasard, au détour d’un chemin. Ou bien il serait mort.

Sam était doué d’une grande délicatesse. Il n’avait pour ainsi dire pas de muscles et ne faisait pas de bruit. Il était une sorte de mirage, sans aucun charisme, un fantôme. Il se pencha vers l’espèce d’œuf et passa ses doigts dessus. Lorsqu’un chat en sortit, il sourit. Le pelage du félin le ravi, ainsi que les ronronnements qui firent honneur à ses attentions. Ses phalanges entre les poils, il goûtait à la sensualité de l’animal. Il le trouvait beau. Le chat était blanc, comme lui. Un petit collier entourait son cou et un carillon y était attaché. Comme la bête se mouvait avec grâce vers le mur d’en face, Sam le suivit, oubliant presque la présence des autres et les directives données. Bien sûr, il était impressionné, mais il était aussi très étourdi.

Sa boule de poils resta un moment contre le mur, à miauler avec ses congénères, avant de rebrousser chemin et de commencer à déambuler dans la salle. Sam avait entendu la conversation, celle qui lui avait fait comprendre que les tablettes allaient sans doute dans les carrés creusés, en-dessous des symboles. Pourtant, le Rehla n’était pas un être de réflexion. Il le deviendrait peut-être mais, actuellement, c’étaient surtout ses sensations qui primaient sur le reste. Il déambulait dans la vie tel un aveugle, tout en croyant fortement que celle-ci lui sourirait toujours. Il avait une foi immense dans l’avenir. Alors il se contenta de marcher dans les pas du chat, restant derrière lui comme s’ils faisaient partie d’un groupe d’inséparables.

En regardant les murs, le blanc vit plusieurs décorations. Elles l’attiraient, l’appelaient. C’était comme si quelque chose de spécifique devait se trouver là. C’était un pressentiment, une sensation contre laquelle il ne pouvait pas lutter. Il songea un instant, sans comprendre ce que ses sens lui dictaient. Son esprit, même en éveil, avait du mal à relier les choses entre elles. Il n’était pas complètement idiot non plus, mais il lui fallait plus de temps. Alors il observa les formes, les couleurs, essayant de trouver une méthode d’approche. Qu’aurait fait son père ? Bonne question. Il le voyait souvent pensif, à regarder les plaines rougeoyantes par la fenêtre de cette fameuse maison. C’était un visage de l’homme que peu connaissaient. Lorsqu’il ne parlait pas et ne bougeait pas de façon frénétique, lorsqu’il n’amusait pas la galerie, l’Æther redevenait le Rehla qu’il avait été, à se perdre dans des pensées qui concernaient le passé, le présent et le futur. Par mimétisme, le visage de Sam s’apaisa. Il prit un air mystérieux, contemplatif. Il laissa ses idées vagabonder sans essayer de les forcer. Les choses devaient se faire de façon fluide. Il n’était rien face au Destin. Chacun avait sa place. S’il était ici, c’était pour une raison. « Peut-être que la solution se trouve dans cette pièce… » murmura-t-il, un ersatz de solution sur le bord des lèvres.

778 mots
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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Sam 05 Juin 2021, 22:51


Image par Isabela Homitchi


Première pièce


« Ce serait tellement une bonne idée ! » La Réprouvée envoya son coude dans les côtes de l’inconnu aux longues oreilles, d’un air jovial. Elle ne voyait tellement personne à part les Gourdasses Noires qu’elle ne pouvait pas gâcher une telle occasion. Cet étranger allait devenir son ami, qu’il le voulût ou non. Elle le collerait et lui apprendrait à manier la matraque. « Tu es mon fan numéro un. Je t’offrirai des nuits de folie lorsque mes poils auront repoussé. Là c’est trop moche. Tu ne voudrais pas y mettre le pif, c’est moi qui te le dis. » Et elle rigola une nouvelle fois, avant que les ennuis ne commençassent.

Outre les Sorciers, il y avait des Réprouvés ici. Le rouquin la désigna. Dastan Belegad. Ils se connaissaient tous à Lumnaar’Yuvon. Tout le monde savait que Priam et elle avaient batifolé dans une rivière. En réalité, les bruits couraient vite. Les histoires de cul faisaient rire tout le monde. Les Bipolaires en parlaient sans trop de jugement, de façon assez décomplexée. Parfois, ça donnait lieu à quelques bagarres, quand il s’avérait que quelques tromperies revenaient aux oreilles des concernés. D’autres fois, c’était simplement de la jalousie malvenue, dans une relation purement libre, ou un coup de colère à cause de la partie démoniaque. Au fond, il n’y avait que le mariage qui engageait vraiment. Sinon, chacun était libre de faire ce qu’il voulait. C’était facile de déraper dans une taverne, après avoir bu un coup de trop. Za savait de quoi elle parlait. Elle avait avalé de la bière comme un trou à de nombreuses reprises, et pas que de la bière. Mais bon, les Anges étaient toujours des ramollis du bulbe. Priam en faisant partie et elle n’avait rien pu obtenir de lui avant cette unique nuit qui l’avait mise en cloque. Dastan lui rappelait Priam, parce qu’ils étaient de la même famille. Ça la gavait.

La blonde n’avait pas l’intention de se battre, surtout parce qu’elle était contente dans le fond, de voir que Lumnaar’Yuvon existait toujours et que les enfants grandissaient. Sol était née Ange mais elle avait évolué vers le mieux. « M’en parle pas. Ils m’ont même rasé la chatte. » déclara-t-elle, sans aucune pudeur. Oreilles prudes s’abstenir. « J’ai hâte de pouvoir me barrer de là. Si Priam m’avait pas foutue enceinte… » Elle s’interrompit, pour deux raisons. Déjà, elle savait que sa grossesse n’était pas la cause de son statut actuel. C’était elle qui avait cherché. Elle n’avait pas réfléchi. Elle s’était crue plus maline que les institutions sorcières et elle en payait le prix. Ensuite, elle prenait conscience que même si l’Ange lui adressait la parole, celle-ci faisait maintenant partie de son passé. Jamais elle ne pourrait remettre les pieds chez elle. Jamais elle ne pourrait fouler de nouveau les champs dorés. Personne ne l’accepterait, parce qu’elle était mariée avec l’ennemi. Elle aurait dû préférer se tuer. Les Zaahin lui avaient très certainement tourné le dos. Il ne lui restait plus que son déni pour rester debout. Finalement, elle faisait exprès de ne pas penser à sa condition, de ne pas ressentir la tristesse et la réalité de ce qu’elle vivait. Elle préférait rester stupide et ignorante, s’agiter, rugir et rire à gorge déployée en prétextant se foutre de tout. C’était plus confortable de faire semblant d’aller bien. Mais elle savait, au fond. Elle savait qu’il y avait sa fille dans la balance. Elle savait qu’elle était une Dame Noire esclave. Elle savait qu’elle devrait obéir ou mourir. Et Za ne voulait pas mourir, par lâcheté peut-être. Ce n’était pas très Réprouvé mais c’était ainsi. Elle n’avait pas le courage ni de se supprimer ni de dépasser les limites de façon irréversible. Elle voulait vivre. « Bref. » conclut-elle, en observant les murs se teindre de doré. C’était quoi encore, cette merde ? « Comment ça se passe à Lumnaar’Yuvon ? » demanda-t-elle, sans quitter l’étrange phénomène des yeux.

Quand un chat apparut, sorti d’un œuf, elle se questionna sur la logique du processus. Les chats ne sortaient pas des œufs, normalement. Puis bon, qu’est-ce qu’elle en avait à faire, elle, d’un matou qui miaulait ? « Bon, les mioches, on bouge ou on se regarde dans le blancs des yeux ? J’ai pas que ça à foutre. Je m’ennuie tellement chez les Sorciers que j’ai envie de me dégourdir les jambes. Ils sont où les ennemis, bordel ? » demanda-t-elle, d’une voix forte, sans aucune grâce. Elle avait vu Clauswitz. Elle le connaissait mal mais Erza lui avait déjà parlé. Il était marié à un clone de sa mère. Le monde était petit et, elle, pas très patiente, ni même utile pour toutes les tâches intellectuelles. Elle brillerait sans doute plus lors des combats, si elle tenait jusque-là.

797 mots


[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 6 Wmln
[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 6 3298876942 :
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Kitoe
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Kitoe
Sam 05 Juin 2021, 22:55

Helsinki
Les Portes III
Les yeux dans le vague, Helsinki écoutait les réponses de la jeune femme. Elle s’efforçait d’intégrer ses phrases les plus rassurantes, admettant qu’elle avait probablement raison bien que l’Ange n’eût aucune raison de lui faire confiance. Elle ne comprenait pas l’entièreté de son raisonnement, notamment lorsqu’il s’agissait de deviner où et pourquoi leurs coéquipiers auraient été téléportés autre part, mais… soit. Puisqu’ils n’avaient pas le pouvoir sur leur sort, il était moins lourd de penser qu’ils allaient tous bien, d’une façon ou d’une autre. Helsinki fit quelques efforts pour accueillir la main sur son épaule. Il y avait certains contacts physiques qu’elle n’aimait pas, notamment lorsqu’elle ne les contrôlait pas ou lorsqu’ils provenaient d’inconnus.

-Oui, vous avez raison.

Elle n’ajouta rien au commentaire du nouveau venu, un garçon blond et frêle. Elle resta un moment fascinée par son caractère… immaculé, puis se souvint que fixer les gens les rendait souvent mal à l’aise, si ce n’était pas considéré comme impoli. Ses joues s’empourprèrent légèrement, tandis qu’elle s’apprêtait à s’excuser, mais le garçon ne parut pas s’en préoccuper. Au même moment, les lieux s’illuminèrent d’or et quelque chose frotta sa jambe. Helsinki fit un bond en arrière, avant de réaliser que ce n’était qu’un chat. Ces bêtes n’étaient pas méchantes. Elle le savait parce qu’il y en avait aux Jardins de Jhen, qu’on les laissait paisiblement vivre leur vie et que dans la rue certains passants s’arrêtaient même pour leur donner quelques grattouilles ou de la nourriture. Helsinki n’en était pas phobique. Depuis la fois où elle avait failli lancer tout le mobilier de l’infirmerie sur l’énorme félin ailé de Lyfaëlle, elle avait compris que ces espèces n’étaient pas nécessairement mauvaises. Néanmoins elle avait toujours un problème avec les animaux en général. Elle ne savait pas comment se comporter avec eux. Elle éprouvait déjà des difficultés à comprendre et entretenir des relations humaines, alors établir des liens avec d’autres espèces était hors de sa portée. Méryl n’avait pas d’animal de compagnie, mais elle déposait de temps en temps un bol de lait au pas de la porte pour nourrir le chat du voisin. Helsinki l’avait déjà caressé, la Magicienne lui avait expliqué que celui-ci avait le poil un peu rêche parce qu’il passait son temps dehors. Elle n’avait pas su quoi faire de cette information. Le problème était que maintenant, elle y repensait à chaque fois. Et à vue de nez, ces chats-là étaient doux.

Helsinki acquiesça timidement puis emboita le pas de sa nouvelle partenaire. Comme elle ne savait toujours pas quoi faire, elle observait, tantôt les chats, tantôt les symboles qui entouraient l’étrange porte vitrée – dont elle se méfiait de la transparence, car après ce qu’elle avait vécu, cela lui paraissait trop simple. La jeune femme se concentra sur les tablettes, puis, hésitante, imita le garçon blanc et s’éloigna un peu. Ils étaient déjà assez à s’affairer autour de la porte, et ils auraient été trop avec elle en plus. Elle préférait chercher des indices ailleurs, comme elle avait cru voir d’autres faire la première fois qu’elle avait atterri dans cette pièce. Naturellement, elle restait éloignée de certaines personnes. Elle en profita aussi pour s’approcher d’une autre. Bien qu’il la mît mal à l’aise, pour une raison ou pour une autre, le devoir l’obligeait à le faire.

-Excusez-moi… Nous étions ensemble dans le désert. Vous avez des nouvelles des autres ? Je ne sais pas où ils sont.

Elle ne pourrait pas passer à autre chose sans avoir tout fait pour s’assurer de la sécurité des disparus. Considérant son interlocuteur de la tête aux pieds, elle pencha légèrement la tête sur le côté.

-Vous allez bien ?

Il saignait. Ce n’était peut-être pas très grave – elle ne savait pas évaluer la gravité de la chose, une blessure était une blessure – mais elle voulait l’aider. L’Ange s’agenouilla près de lui, mais se rappela soudain son faible niveau de magie et sa maitrise catastrophique qui ne lui permettrait pas d'aller très loin. Elle se sentit stupide.

-Je… Maintenant qu’elle était par terre pour aucune raison, elle cherchait quelque chose pour se justifier. Ils cherchent à mettre les tablettes correctement pour ouvrir la porte. Mais j’ose espérer qu’il y a quelques indices pour nous éclairer.

Son regard longea le mur avant qu’elle ne pointe quelque chose, une petite inscription au pied de celui-ci.

-Comme ces inscriptions là-bas. Elle avait cru voir le même dessin, un personnage, sur le mur près de la porte. Je reviens.

Elle allait prévenir la brune.

748 mots
Helsinki est avec Babelda et Sam, puis avec Adam

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Bijin
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Dim 06 Juin 2021, 11:51


Image par Len-Yan

Les Portes III  - Première Pièce



Llewel Déléis« Dissonante cacophonie » articulai-je d’un ton détaché.

Les mots s’étaient échappés de mes lèvres, portés par l’évidence initiée par ce chaos musical. Je portais une attention particulière à ce jeune homme s’évertuant à rechercher les notes les plus détestables qu’avaient à offrir cet instrument pourtant si mélodieux. Les sons perçants se mêlaient en une mélopée désharmonieuse vouée à assaillir l’ouïe des auditeurs. A travers cette musicalité néfaste, je percevais les échos d’un coeur noir et haineux. Sa complaisance à offrir ce qu’il y avait de pire reflétait la noirceur de son âme. Je ne pouvais m’empêcher de m’interroger sur les événements qui l’avaient façonnés. Ce mal qui s’exprimait à travers lui avait dû le ronger jusqu’à la moelle pour en faire la marionnette de ses desseins - tout comme le désespoir avait fait de moi une poupée vide de sens. Les protestations des sauvageons ne semblaient pas l’atteindre. Pire, il s’enorgueillissait de leurs réactions. Et il accentua sa prise sur la flûte, révélant encore davantage son atroce savoir-faire… jusqu’à ce que l’instrument disparût dans un nuage de sciure.

La musique avait toujours été pour moi un exutoire nécessaire, et ses vertus apaisantes - presque anesthésiantes - sur mon malaise en avait fait une drogue délectable au même titre que les autres. Avec le temps, mes habitudes avaient dépassées le domaine du modérément raisonnable, et je m’adonnai à des pratiques de plus en plus dangereuses. L’alcool et l’opium étaient de ces substances qui m’offraient un sommeil paisible - mais elles n’étaient que les plus faciles à se procurer parmi celles que je consommais régulièrement.

Interpréter une symphonie aussi perfide était loin des principes qui m’animaient et je condamnai un être profanant ainsi l’Art. Pourtant, c’était celui qui avait mis un terme à la cacophonie, celui qui avait détruit l’instrument, qui fut la cible de mon courroux. Mais face à l’aura de sa prestance, je me contentai de détourner le regard.

Je me tournai avec nonchalance vers celle qui m’avait adressé la parole. Mes yeux dévisagèrent sa figure et ses vêtements. Le noir lui allait bien au teint - mais ses habits ne paraissaient pas adaptés pour accueillir tant de musculature.

« L’Art de l’humour ne semble plus avoir aucun secret pour vous à ce que je vois. Je crois que vous devriez vous lancer dans une carrière de comique, vous feriez fureur. »

Mon ton insouciant - à la limite du condescendant - contrastait avec son rire gras. Si mon éducation m’avait appris à haïr les étrangers, c’était surtout la futilité de leur personnalité qui avait fini de me convaincre. J’étais persuadé que le monde se porterait mieux sans ces imbéciles ou - tout du moins - je ne souhaitais pas partager mon monde avec ce genre d’individus. Je profitais de l’intervention d’une jeune fille auprès de la blonde pour m’éclipser.

La pièce s’était remplie depuis mon arrivée sans que je ne reconnusse aucune des personnes qui m’entouraient. Je fouillai du regard la foule à la recherche d’un des miens - ou mieux - un individu à qui porter un semblant d’intérêt. Il y avait cependant bien peu de candidats - et il y en avait d’autant moins que nous étions en public ;  je ne pouvais pas me permettre d’être aperçu en présence de n’importe qui. Je soupirai. D’un geste un peu trop familier, je sortis une petite flasque d’argent et la portai à ma bouche. J’avalai une longue gorgée de son liquide épicé, me délectant de la sensation de chaleur qui accompagnait sa descente. Avec les années, les effets de ce genre de boisson avaient fini par s’estomper, mais le feu dévorant qui les caractérisaient demeurait malgré tout. Les pensées se bousculaient dans mon esprit : où étais-je ? comment étais-je arrivé en ces lieux ? qu'attendait-on de moi ? J’ignorai chacune des réponses à ses questions. Certaines personnes autour de moi paraissaient moins perdues que je ne l’étais - mais j’étais trop orgueilleux pour faire appel à leur savoir. J’étais résolu à découvrir les choses par moi-même. J’identifiai cette nouvelle épreuve comme la manifestation de la volonté de Dothasi, et ses voies étaient impénétrables.

J’écoutai malgré moi la musique du sauvageon - mais il n’y avait nulle vie dans son interprétation. Sa cacophonie était liée à l’inexpérience - non à sa seule volonté propre. Sa mélodie n’était pas intéressante. Et je me détournai de lui lorsque le sol se mit soudain à trembler. Je reportai mon attention sur les coulées d’or qui suintaient des parois de roche et s’étalaient sur le sol dallé. Des amas brillants commencèrent à germer là où le fluide achevait sa route, se solidifiant peu à peu en une masse ovale. J’observai le phénomène avec intérêt ; je n’avais jamais vu un spectacle de la sorte. Et lorsque le revêtement d’or commença à se fissurer, je restai sur mes gardes.

Un chaton noir aux ailes d’argent émergea du monticule le plus proche. Il s’avança d’une démarche féline et se frotta langoureusement à mes jambes pour réclamer une totale attention. Je le regardai avec étonnement. La boule de poils débordait de mignonnerie et je me fis violence pour ne pas la prendre au creux de mes bras. Je n’étais pas censé éprouver ce genre de sentiments en public, c’était indécent. Mais malgré mes efforts pour les chasser, je me retrouvai inévitablement confronter à eux. Je croisais les bras contre mon torse pour m’empêcher de céder à la tentation.

« Qu’est-ce que tu me veux ? »

La créature répondit par un miaulement suraigu et me désigna une porte d’un mouvement de la tête. Elle s’avança dans la direction et se retourna pour s’assurer que je la suivais. Je lui emboîtai le pas.

Il y avait face à moi plusieurs symboles étranges dont je ne connaissais pas la signification. Je me perdis dans leur contemplation un instant, tentant d’en déchiffrer le sens. Sous ces derniers, une série de cavité semblaient attendre qu’on y insérât un objet - probablement l’une des nombreuses tablettes posées sur un meuble non loin de là. Le problème n’était pas tant le manque d’intérêt pour cette énigme, que le fait que je n’y comprenais rien. Je me dégageai de la zone pour laisser la place à qui le souhaitait.

« Bon courage pour la traduction » lançai-je d’une voix blanche à la cantonade, tandis que je me détournai du mur

J’en profitai pour m’approcher du jeune homme aux cheveux d’ébène qui nous avait gratifié de sa discordante musicalité.

« Dommage pour ta flûte. Ton récital était probablement la chose la moins inintéréssante de cet endroit. »


Post II : 1070 mots
Note : Ce RP se déroule avant la transformation de Llewel en Ombre
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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Dim 06 Juin 2021, 14:38



[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 6 Gu56

Les Portes III


Le sang ruisselait toujours, si bien que je devais avoir un air passablement blasé. À chaque fois que j’enlevais le tissu, ça coulait de nouveau. J’avais essayé de souffler mais rien n’y faisait. Je ne pensais pas à ce moment-là que ça puisse être l’une des conséquences du port de la Bague. C’était pourtant le cas. La différence de température n’était pas en cause.

Je relevai les yeux vers un adolescent qui venait de m’appeler par mon titre chamanique. Tiens donc. Visiblement, je l’impressionnais. J’avais participé à quelques orgies sur Awaku No Hi entre deux voyages. C’était ma mission : purifier le sang des Chamans. J’écartai pourtant la possibilité qu’il puisse me connaître par ce biais-là. Il n’avait pas l’air si jeune que ça mais n’était pas encore tout à fait développé. Il devait avoir quoi ? Douze-treize ans ? Sa jeunesse supposait son inexpérience. Une claque l’aurait collé par terre et, s’il ne ressentait pas les effets du Ma’Ahid, c’est que sa magie n’avait rien d’extraordinaire, bien au contraire.

Je souris à ses phrases maladroites. Je n’avais aucune patience pour m’occuper des mioches mais il avait l’air de tenir à me parler. En Humain, j’étais peut-être dans de meilleures dispositions avec les enfants. En Déchu, je voyais souvent l’avenir et ça me foutait mal à l’aise. Si je n’avais pas porté ma Bague, j’aurais spéculé sur sa version adulte future. Je le faisais de moins en moins mais, quelques décennies en arrière, ça avait été une vraie obsession. Quelques siècles en arrière j’aurais d’ailleurs couché avec n’importe qui et n’importe quoi. Encore un peu et cet adolescent deviendrait un homme, c’était ce que j’aurais pensé si j’avais eu mes ailes noires. Lorsque l’on est éternel, tout ne devient qu’une question de patience. Mais je penserais à son corps lorsqu’il aurait l’âge, pas avant.

« Je connais une fille très chiante mais elles ne sont pas toutes comme ça. »

J’avais répondu en pensant à Laëth, tout en maintenant mon tissu sur mon nez, avant qu’il ne file. J’avais mal à la tête maintenant.

La pièce autour de moi changeait et ça ne me disait rien qui vaille. Pourtant, y avait-il réellement quelque chose de pire que de se retrouver en plein cagnard à fuir des Vers et des Dragons des sables ? Tant que le plafond ne s’écroulait pas sur ma tête, j’allais m’en remettre.

Un chat apparut. Malgré moi, je pensai à Kaahl. Il ne semblait plus être là. Heureusement parce qu’il n’aurait probablement pas survécu à cet assaut félin. Je souris malgré les coups du marteau imaginaire sur mon crâne. C’est à ce moment que je commençai à me poser quelques questions sur la Bague et ses effets.

Ma réflexion fut coupée par l’arrivée d’une blonde. Je la fixai un moment. C’est vrai. Beaucoup n’étaient pas arrivés ici avec nous.

« Je n’en sais pas plus que vous. »

Je laissai tomber mon mouchoir improvisé dans l’objectif d’enlever l’anneau autour de mon doigt, s’il voulait bien.

« J’ai affreusement mal au crâne et je fais une hémorragie nasale. »

Je souris. Je n’avais aucune idée de la véracité de mes termes. Hémorragie nasale… Je trouvais ça amusant.

En l’écoutant, mon pouce et mon index saisirent la Bague et je l’ôtai sans difficulté. Forcément. Quand j’en avais eu besoin, plus tôt, l’artefact m’avait opposé un gros non et, maintenant, il ne me résistait plus.

Je me sentis instantanément mieux. Le sang cessa son écoulement. Ma tête fut de nouveau saine. Le seul problème…

« Non, restez avec moi ! »

Je l’avais dit en attrapant sa main. Mon regard avait sans doute pris des nuances plus intenses. Je sentais la pureté de cette femme. Ses ailes devaient être immaculées et moi j’avais un léger souci au niveau de la ceinture. Redevenir Luxurieux sans transition m’avait collé une érection presque douloureuse. Ce n’était pas que physique. J’avais vraiment envie de le faire, maintenant, avec elle.

Je pris à peine conscience de la lourdeur de ma respiration. J’étais excité par tous les pores de ma peau et, comme un Démon, j’avais envie de la faire chuter. J’en tremblais légèrement, obsédé par des pensées tout sauf sages. Je voyais très clairement ses cheveux s’étaler sur un oreiller ou rencontrer la dureté d’un mur quelconque. J’avais conscience qu’il serait très facile pour moi de la porter et d’en faire ce que je voulais.

Pendant un temps indéfini, je restai dans cet état. Mon cerveau était parti se réfugier dans mes orteils, laissant place à une envie brûlante de lui arracher ses vêtements.

Ce fut une douleur à la cheville qui me libéra de mon état second. Le chat venait de me mordre, dans une tentative d’attirer mon attention pour jouer ou autre. Je lâchai la main d’Helsinki et fronçai les sourcils.

« Euh… Allez-y oui. »

Je devais me calmer, avant de violer quelqu’un.

808 mots:



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Sól
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Sól
Dim 06 Juin 2021, 17:56


Les portes ; Première Pièce.
Sól

L’obscénité des propos tenus par Za ne surprirent aucunement la Zaam. Elle n'en fut pas plus dérangée ou offusquée, bien au contraire : elle trouvait cela presque réconfortant. La copie d'Erza avait beau être à la botte de ces putains de mages noirs, une traître à son sang et une honte pour les siens, la retrouver avec son mordant habituel avait quelque chose de rassurant. Si elle se montrait tout aussi teigneuse et désagréable avec ces coincés du cul, on pouvait s'imaginer qu'elle ne se laisserait jamais totalement dominée par ces enflures. Du moins, c'est ce que se plaisait à imaginer la Tynath'thuk en cet instant, un rictus sarcastique se dessinant sur ses lèvres. "Quoi ? Ils ont osé toucher à ta toison d'or ? Quelle bande de barbares." Les tresses blondes de la Dame Noire étaient connues au travers des champs dorés de Lumnaar'Yuvon. Beaucoup en parlaient encore, comme un souvenir nostalgique qu'ils ne pourraient plus jamais retrouver. Comme s'ils avaient perdu leur mascotte. Souvent, on l'évoquait avec un mélange de déception et d'amusement quoiqu'une pointe d'amertume perçât à chaque fois ; parfois, la haine vouée à ceux que Za avait rejoint prenait le dessus et elle récoltait le fruit de cette alliance, son nom étant insulté de toutes les façons possibles et imaginables. "Mmh..." A l'évocation de l’aîné Belegad, Sól baissa le regard vers la tignasse rousse de son ami, se demandant comment il réagirait. Il ne portait pas spécialement d'attachement envers ses frères et sœurs, pour la simple et bonne raison qu'il avait grandit sans les connaître - il avait été bercé par le fantôme de leur présence, mais cela n'avait pas suffit à forger un lien suffisamment puissant comme celui qui aurait dû exister entre les enfants d'une même fratrie. Pourtant, accepterait-il qu'une tahrodiis insulte l'un d'eux impunément ? "Ah bah ça... T'as réussi à lui presser le jus et à tomber en cloque d'un putain d'Angelot... Maintenant, faut assumer vos conneries." finit-elle par dire. Renier son enfant n'était jamais quelque chose de pris à la légère, pour leur peuple. Le rejet des Anges et des Démons avait marqué leur histoire communautaire et on cherchait à tout prix à ne pas répéter leurs injustices. Où était passé son mioche, d'ailleurs ? se demanda l'ancienne Ange en posant les yeux sur le ventre plat de la bipolaire. L'avait-elle laissé aux mauvais soins de ces faiseurs de merde ?

"Ca se passe." répondit simplement la blonde, son sourire goguenard s'effaçant totalement. Ce n'était pas simplement qu'elle avait repéré le phénomène magique et qu'elle s'en méfiait. Il y avait également une envie de maintenir à l'écart de leurs affaires cette traîtresse qui avait accepté d'épouser l'espèce d'asperge qui dirigeait les Sorciers. Elle n'avait plus le droit d'exiger de s'intégrer, elle ne faisait plus partie des leurs et n'en ferait plus jamais partie. Dans d'autres circonstances, Sól lui aurait sans doute réservé un accueil aussi dédaigneux que celui destiné aux étrangers - peut-être se serait-elle même montrée plus virulente encore, car elle était une déserteuse - pire encore que ceux qui s'en allaient pour rejoindre les Vils ou les Vertueux. Ici, cependant, elle était devenue la figure la plus rassurante, elle apportait cette touche familière qui tranquillisait l'agricultrice. Elle échappait donc aux insultes, mais ne se voyait pas témoignée de privilèges.

La blonde éclata de rire en entendant la tirade de la guerrière en tutu. "Tu ne devrais pas t'ennuyer, pourtant ! Par chez toi, tu es entourée d'ennemis à buter ! Des putains sorciers qui grouillent de partout : qu'est ce que tu attends pour prendre ta hache et leur trancher la tête, hein ?" provoqua-t-elle, comme si l'inaction de la blonde était un outrage à ses racines. A sa place, la fille de Réprouvés s'imaginait luter pour se délivrer, pour retrouver sa liberté ! Elle couperait la tête de tous ceux qui oseraient l'empêcher de retourner chez elle et, surtout, elle écraserait la tête du con qui les dirigeait tous - il était simple, loin du danger, de critiquer et de penser être capable de mieux que les autres. Le souvenir d'Elias Salvatore et de son aura menaçante la fit légèrement grimacer mais sa mauvaise foi lui fit maintenir qu'elle aurait été capable de l'arrêter et de ramener son cadavre chez eux, pour qu'ils puissent l'exhiber fièrement sur une pique, au bord de leurs frontières : le meilleur de tous les épouvantails.

Sól observa la foule qui s'était formée devant la pièce que Dastan et elle avaient quittés quelques instants auparavant. Elle claqua la langue contre son palais tout en passant une main dans ses cheveux en bataille. "Qu'est ce qu'ils ont tous, avec ces putains de livres ? Ils ont pas encore compris que c'est pas avec des bouquins qu'on va pouvoir se casser de cet endroit ?" pesta-t-elle. L'adolescente lorgna sur la déserteuse. "Mmh, mouais, t'as raison. On a qu'à aller chercher un Goled ou une autre saloperie du genre à cogner." fit elle.
882.
Sol parle avec Za.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Dim 06 Juin 2021, 21:00

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 6 Awnl
Image par Eva Sophie
Les Portes - Partie III



L’effluve du Windsor était venu aux narines de Clauswitz avant même qu’il ne décidât de s’approcher du Vampire. Il n’était pas le seul à avoir une senteur exquise. Heureusement, l’Eorgor n’était plus un jeune Suceur de Sang. Il pouvait se retenir. Le voulait-il ? Sa trop grande intelligence était un atout autant qu’un handicap. Elle l’empêchait trop souvent de profiter du moment présent. Néanmoins, puisqu’il ne manquerait pas d’être un atout dans ce jeu grandeur nature, il pourrait confortablement profiter du sang des individus présents. Il lui suffirait de leur demander poliment, en échange de quelques informations ou d’une aide précieuse. Il avait beau sembler éduqué et bien sous tous les aspects, il n’en restait pas moins un Enfant de la Nuit. Sans doute s'entendrait-il bien avec le représentant de la Lune Noire. Entre animaux nocturnes, il y avait une complémentarité. Surtout, ils étaient tous les deux musiciens. Cyrius devenait automatiquement célèbre pour quiconque commençait à s’intéresser aux spectacles macabres. Aussi, instinctivement, Clauswitz ne répondit pas à la question du Mage Noir sur le conflit en cours avec les Evershas. Si les Sorciers s’étaient intéressés à ce dernier, cela se serait su. Il ne leur en voulait pas. Il s’agissait d’une question territoriale sur une terre qui ne concernait qu’eux. D’autres peuples se prêtaient au jeu mais lui, s’il laissait parler son côté tactique, ce serait abstenu. Il valait mieux traiter, ensuite, avec le vainqueur ou continuer de traiter avec les deux dans la plus totale indifférence. Peut-être que les millénaires d’existences du blond l’avaient légèrement détaché de ces choses, même s’il adorait jouer à se faire la guerre avec son rival de toujours : l’Iskahrin Zul Jolan. Dire que tout avait commencé des siècles et des siècles plus tôt, bien avant eux en réalité, pour une simple histoire d’épouse volée. Alors Clauswitz surveillait Edelwyn et ses trahisons potentielles, tout en ressentant une certaine excitation à l’idée de raviver les flammes des anciennes querelles. Il lorgnait sans vergogne sur la femme du Seigneur Jolan, espérant qu’à force d’habiles tactiques, il finirait par boire son sang et la faire sienne - à la manière des Vampires, bien sûr.

« Ce serait avec plaisir, Chancelier Windsor. Si vous êtes renseigné sur mon compte, vous devez savoir que j’aime particulièrement les bals. Ils sont toujours, en effet, l’occasion de planter malencontreusement une canine dans la gorge d’une noble femme. » Finalement, chacun voulait obtenir son dû et tout était toujours une question de séduction. Ce Cyrius Windsor dégageait un fumet particulier. Dommage qu’il fût maléfique. Il aurait été d’autant plus appréciable si la pureté avait coulé dans ses veines. Néanmoins, c’était un excellent violoniste et croquer d’autres musiciens demandait du temps. La perfection était une question de patience. « C’est de cette façon que j’ai rencontré mon épouse, Edelwyn Taiji, une femme délicieuse qui est aussi musicienne. Vous aurez probablement l’occasion de la rencontrer si nous coopérons à l’avenir. Elle a beaucoup de mordant. » Comme tous les Vampires. Le chat miaula. Il fallait toujours quelqu’un pour rappeler les passionnés à l’ordre. « Mais occupons-nous d’abord de notre petit problème. » Au moins, ses remarques avaient-elles eu le mérite de faire bouger le groupe. Il y avait toujours quelques brebis galeuses mais celles-ci étaient aussi souvent les premières à se faire tuer. Un groupe ne s’encombre pas de ceux qui ne servent à rien quand il est plongé dans une situation critique.

Il s’approcha du mur, en faisant signe à son interlocuteur de le suivre. Il réfléchissait à plusieurs choses en même temps. « Croyez-vous que ce bal soit une bonne occasion pour présenter nos Souverains l’un à l’autre ? Le bruit court qu’à trop fréquenter les Magiciens, les Sorciers pourraient les rejoindre dans les rangs bénéfiques. Nous pourrions peut-être envisager de faire taire ces mauvaises langues par quelques alliances ponctuelles ? » Clauswitz baissa drastiquement la voix. « Et puis, s’il advenait que nous perdions la guerre, le Roi devrait malencontreusement - c’était son mot de prédilection - trouver une fin tragique. J’ai dans l’idée que si nos ententes s’avèrent florissantes à ce moment-là, nous pourrions envisager de placer quelqu’un de plus favorable à Ethelba sur le trône. » Il tendait une perche. Il verrait si elle serait saisie et comment. Le sourire qui flottait sur ses lèvres en disait long sur son pouvoir réel. Il n’était pas inquiet pour sa propre place. Les Rois tombent plus facilement que leurs « conseillers », surtout chez les Vampires où les Seigneurs détestaient par principe la tête couronnée et préféraient de loin guerroyer entre eux pour le trône sans avoir l'Empereur actuel dans les pattes. La puissance de ce dernier avait été renforcée par la fin de la Guerre des Dieux - pour une raison mystérieuse puisqu’ils avaient perdu ladite guerre - mais il y avait toujours moyen de passer outre la soi-disant omnipotence royale. Aussi, comme Clauswitz ne voulait pas du trône, il perdurait dans le temps. De sa place d’Iskahrin, il contrôlait bien des rouages dans l’ombre. Il ne voulait pas aller à la lumière. C’était précisément là que se situaient tous les dangers. Pourtant, l'homme n'était pas dénué de faiblesses. Il en avait, qu'il essayait de palier de façon stratégique. S'il n'avait pas les bras pour se battre, il ordonnait à ses Enfants de se battre à sa place.

D’une voix forte, il confirma les dires de certains, les petits malins qui avaient commencé à réfléchir et à trouver un semblant de solution. « Il semblerait que des puissances supérieures jouent avec nous et mettent au défi notre intellect. Montrons-leur que nous sommes dignes d’intérêt. La solution semble claire : il nous faut trouver les symboles correspondant aux dessins dans cette salle et placer correctement les tablettes. Nous devrions pouvoir y arriver. » Il l’espérait parce que ce serait navrant, sinon. Il n’avait pas dans l’idée de faire tout le travail. Il tourna les yeux de nouveau vers Cyrius. « Je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de rencontrer l’Empereur Noir. » dit-il, l’air de rien, en jetant un coup d’œil dans la pièce. Des parchemins côtoyaient des livres et des tablettes plus anciennes. Le savoir contenu dedans devait être précieux.

979 mots

Les spécialités la la la:

Explications


Coucou ! Bienvenue au tour n°3 ! Hé hé o/

L'objectif est de commencer à trouver les indices dans la salle et à placer les tablettes sur le mur (si on réussit à ouvrir la porte au tour n°3 ce serait bien mais sinon on fera ça le tour prochain ^^ Pas de pression o/ L'important c'est d'arriver à avancer tout en liant vos personnages entre eux  nastae )

Gain tour n°3


1 point d'intelligence si votre personnage cherche les correspondances entre les symboles du mur et les symboles des tablettes dans la salle et/ou place au moins une tablette au bon endroit.

Vous pouvez déclarer après avoir posté o/

Deadline tour n°3


Le dimanche 13 juin à 18H.

Participants PJ


- Llewel : II
- Erasme : II
- Tekoa : II
- Za : II
- Dastan : I
- Babelda : II
- Helsinki : II
- Sam : II
- Sol : II
- Adam : II

Jokers utilisés


- Dastan : I
- Daé : II

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Kitoe
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Kitoe
Dim 06 Juin 2021, 23:44

Helsinki
Les Portes III
Ca parle d'abus sexuel


Dans un sursaut, Helsinki s’immobilisa. Elle ne s’était clairement pas attendue à ce qu’il lui prenne la main. Elle ne comprenait pas pourquoi il tenait tant à ce qu’elle reste. Pour qu’elle le soigne ? Dans ce cas, elle préférait demander l’aide de quelqu’un de plus expérimenté. L’Ange pivota vivement en prêtant attention à ne pas soustraire sa main au contact, de peur de le vexer. Il ne lui fallut pas deux secondes pour remarquer que l’homme avait changé. Perturbée, elle le détailla de nouveau de la tête aux p-… non. De la tête au bas ventre. Ce fut là que ses yeux s’arrêtèrent malencontreusement. Cette fois-ci, il lui fallut plus de temps, après quoi elle se détourna en écarquillant les yeux. L’Ange avait viré aussi pâle qu’un linge. Les lèvres pincées, elle essayait de se concentrer sur autre chose pour calmer sa respiration précipitée. Son cœur battait à tout rompre comme si elle venait de frôler la mort. La gorge douloureuse tant celle-ci était nouée, elle n’osait plus parler. Le danger la paralysait. Comme prise au piège, la jeune femme attendait que lui fasse quelque chose afin de mettre fin au supplice ou d’abréger ses souffrances. Il avait le choix, il était le maitre. Il n’avait qu’à la plaquer par terre ou contre un mur pour faire ce qu’il voulait d’elle, et elle ne se débattrait pas car elle en était incapable. Avec le temps, elle avait appris à se détacher de son corps et du monde, le temps que l’acte passe. Ses pupilles s’éloignèrent encore du Déchu. Elle cherchait, néanmoins, une issue. Il y avait des témoins. Cela changerait-il quelque chose ? Ce n’étaient pas des Anges, alors elle n’était pas sûre. Peut-être que pour certains, ce ne serait pas choquant… Toutefois, le calvaire prit soudainement fin lorsqu’il interrompit le contact physique. Incertaine, Helsinki resta une seconde immobile.

-… Merci. Souffla-t-elle.

C’était tout ce qu’elle avait trouvé à répondre, sans savoir si c’était approprié ou non. Elle était juste soulagée qu’aucun sort ne lui fût réservé. Fébrile, elle s’éloigna du Luxurieux. Ses pas la ramenèrent automatiquement à Babelda. Elle s’éclaircit la voix, remit ses idées en place.

-Il y a… il y a des symboles semblables plus loin. Peut-être que les associations sont cachées dans la pièce et que nous devons les retrouver.

L’Ange continuait de trembler de tous ses membres et elle était à peine audible pour ceux qui se situaient trop loin. Peu rassurée, elle s’était presque collée à la brune pour venir lui parler. Ses yeux brillaient de larmes. Consciente qu’elle devait avoir une mine déplorable, elle les essuya du revers de sa manche.

-Ne faites pas attention, tout va bien. Pardon.

Elle ne voulait pas qu’on lui demande ou qu’on s’attarde sur son cas. Elle ne devait pas pleurer pour cette raison précise. Il y avait plus important que ses états d’âme ridicules. Il ne s’était rien passé.

Helsinki avait peur des hommes, parfois. Pas tous, pas systématiquement, mais parfois. Etrangement, même si Leigh avait aussi eu l’occasion de jouer avec elle, elle ne ressentait pas cette même crainte envers les femmes. Sa relation avec l’ancienne Sorcière avait été différente. Elle n’avait pas eu autant le temps de s’y attacher, puis de la craindre juste après. La Vile n’avait pas abusé d’elle de la même manière qu’Asborn. En tous les cas, il lui était généralement plus difficile de communiquer avec la gent opposée, et elle lui accordait assez peu sa confiance. Par exemple, les médecins hommes qui l’avaient traitée avaient eu davantage de fil à retordre avec son cas ; Léonce, le fils de Méryl, avait mis du temps avant de lui décrocher un mot. Rares étaient ceux qui lui avaient fait une bonne impression au premier regard.

Helsinki avait aussi un problème avec le sexe. Asborn l’avait violée des centaines de fois. Il l’avait humiliée, lui avait fait mal, l’avait contrainte à des positions et des pratiques qui l’avaient traumatisée. Encore aujourd’hui, elle en faisait des cauchemars : celui où un inconnu, un homme, entrait dans sa chambre la nuit pour l’aimer alors qu’elle ne l’aimait pas, pour l’embrasser, l’exciter, la soumettre, s’introduire en elle, lui faire mal et la tourmenter. Elle ne voyait jamais son visage et n’entendait que sa voix, grave, posée, chuchotée, auprès de son oreille. Elle se retrouvait alors contrainte, ses mains et ses pieds liés à chaque coin de son lit par une sorte de serpent lisse et froid qui glissait contre sa peau. C’était un rêve récurrent dont elle ne parvenait jamais à se réveiller seule. Parfois, lorsqu’elle se mettait à crier, Méryl accourait. Les autres fois, elle était forcée de vivre le supplice jusqu’au bout. Dans ces cas-là, elle se réveillait épuisée. Les images monopolisaient son esprit toute la journée qui suivait, la plongeant dans un état d’angoisse constante. Ces jours-là, elle ne parlait et ne mangeait presque pas.

-Est-ce que je peux rester près de vous ? Certaines personnes… me font peur.

Le Luxurieux était une chose, mais ils étaient plusieurs à l’intimider, à commencer par les deux blonds qui discutaient non loin. Et puis il y avait trop de chats, ça la stressait. En comparaison, cette femme semblait être une valeur sûre, un rocher en pleine mer auquel elle pourrait temporairement s’accrocher le temps de reprendre des forces. En secret, elle espérait toujours voir apparaitre Shanxi.

-Nous devrions explorer la pièce et trouver les autres symboles.

Être moteur ? Oui, elle voulait bien. Elle avait failli l’être, mais avec ce qu’elle venait de vivre, toutes ses forces l’avaient abandonnée. Helsinki n’aimait pas l’admettre, mais son utilité dans le groupe dépendrait surtout de sa nouvelle comparse. Si celle-ci voulait bien, elle lui en serait reconnaissante. En attendant, l’Ange faisait fonctionner ses méninges comme elle pouvait. Elle qui souhaitait déjà fort quitter cet endroit, l’envie n’avait jamais été aussi vive.

974 mots

Helsinki fuit Adam et demande à Babelda si elle peut remplacer Shanxi en tant que porte-greffe. Elle évolue, perd quelques point d'innocence et devient capable de lancer des objets contre tous ceux qui s'approcheront trop et qu'elle jugera dangereux /sbaf/
Vous pouvez utiliser Helsinki (enfin, surtout Babelda j'imagine xD) comme trouveuse de symboles si vous le souhaitez

Stats:



Bijin
nastae:
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Babelda
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Babelda
Lun 07 Juin 2021, 07:17


Images par Karmen Loh
Les portes ; Première pièce
Babelda

Babelda reporta son attention sur les tablettes. Contrairement au blond qui s'était adressé à eux, sans doute dans un effort de motivation, elle n'éprouvait aucun besoin de prouver à la puissance supérieure qui les avait amené ici qu'ils étaient meilleurs. La jeune femme avait compris que ce n'était pas son cas, avec la pièce précédente. Cette expérience la poussait à l'humilité. Il n'en demeurait pas moins qu'elle désirait, comme le Vampire, parvenir à ouvrir cette porte. Elle craignait d'être renvoyée vers une destination aussi dangereuse que son temple en ruine ou la salle à laquelle avait échappé l'Ange, et s'accrochait à l'espoir de s'échapper d'ici en ne s'aventurant que dans des zones telles que cette bibliothèque ou encore la salle décrite par le second Rehla. Elle savait ses chances maigres, mais à défaut d'y renoncer sans même essayer, elle pouvait repousser le moment fatidique au plus tard possible. La Caeli se concentra sur l'énigme. Elle avait essayé de décoder les inscriptions sur le mur, avait fait quelques allers-retours entre l'armoire et les creux, mais n'avait rien trouvé de probant. Elle avait essayé de compter le nombre de fois que chaque symbole était répété pour les comparer avec les tablettes présentes dans l'armoire mais rien ne concordait - chaque tablette était répétée trop de fois pour que l'on puisse en déduire quoi que ce fut.

L'Enfant de Yanna releva la tête vers la blonde, qui était revenue à ses côtés et avait lancé une hypothèse probante. Elle semblait bouleversée, très contrariée. La brune l'observa en silence, le visage impassible. « D'accord. » se contenta de répondre la Tilluiel lorsque l'autre lui assura que tout allait bien. Elle mentait, c'était évident. Mais l'inventrice en herbe n'insisterait pas pour découvrir ce qui avait pu la mettre dans cet état. Peut-être prêterait-elle une oreille attentive à ses complaintes, si la malheureuse ressentait le besoin de partager sa peine. Elle ne provoquerait pas cette scène, en tout cas. Se replongeant dans ses recherches, elle balaya du regard l'intérieur de la bibliothèque. La tablette qu'elle tenait entre ses mains représentaient une sorte d’œil étrange, avec de longs cils du bas. Où pouvait-on retrouver un tel symbole ? Sur les statues ? Espérant presque le voir remplacer les yeux des bustes taillés, elle dévisagea quelques statues, sans résultat. Alors quoi ? Quelle pouvait être la signification de ce hiéroglyphe ? Son sens pourrait sans soute l'aider à deviner où trouver la solution... « Mmh ? » Babelda leva une fois de plus la tête vers l'Ange. « Oh... Oui. » accepta-t-elle en haussant les épaules. Elle ne voyait aucun problème à ce qu'elles restent ensemble - à moins, bien sûr, que la timide ne cesse de l'interrompre sans arrêt comme elle avait commencé à le faire. La brune jeta un coup d’œil aux deux hommes blonds qui s'entretenaient ensemble, se sentant légèrement agacée de constater que celui s'étant adressé à eux préférait discuter plutôt que de se pencher sur l'énigme. Cela lui donnait la désagréable impression d'être son esclave et de faire sa sale besogne. Ça n'avait pas vraiment d'importance. L'Isemssith planta son regard sur la silhouette chétive de l'Ange. « Oui, tu as raison. Continuons. » approuva-t-elle.

L’œil. L’œil. Où se cachait ce satané œil ? Étaient-ils en train de chercher en vain à l'intérieur de la salle ? Les indices se trouvaient-ils en dehors de la salle ? Fallait-il s'intéresser aux autres grandes fresques présentes dans la salle qu'ils occupaient actuellement ? Désespérant de plus en plus de ne pas trouver ce qu'elle cherchait, la brune s'obstina néanmoins : sans pouvoir l'expliquer de façon rationnelle, elle avait l'impression de devoir s'accrocher, qu'elle était sur la bonne voie... Quelques secondes à peine après s'être fait cette réflexion, elle aperçut le symbole sur le dos d'une chaise. Il surmontait un second hiéroglyphe que la brune reconnu aussitôt, pour l'avoir observé sur les phrases du mur. « Là ! » s'exclama-t-elle. L'excitation faisait bouillir son sang, mais il était difficile de s'en apercevoir : ses traits n'avaient absolument pas changés. Se rapprochant du mur, elle inséra la première tablette, le cœur battant. Rien ne se produisit - pas de murs ou de sol qui brillent, pas de grand bruit retentissant, rien. Quelques chats miaulèrent, comme pour la féliciter de sa réussite. C'était sans doute un début. La jeune femme compta le nombre de répétitions sur le code. « Neuf. » Elle se retourna vers l'ailée. « Il nous faut neuf autres tablettes avec l’œil. » prévint-elle sa camarade, lui demandant implicitement de l'aider. Babelda récupéra les plaquettes - caressant derrière l'oreille le chat qui était apparut devant elle, plus tôt - puis boucha les trous correspondants avec l'aide de la peureuse.

« Bien, maintenant... » Son regard émeraude toisa l'intérieur de la bibliothèque, cherchant désormais à décrypter le hiéroglyphe associé à la plume. « Celui-ci correspond à la drôle de fleur. » déclara Yüna en désignant un symbole sur le mur, s'adressant au petit garçon qui s'était approché en premier de la salle.
876 mots
Babelda continue à chercher les indices et trouve celui de l'oeil d'Horus.[2ème symbole, première ligne] Elle est avec Helsinki. Après avoir trouvé la correspondance, elle cherche l'espèce de plume/plante [2ème symbole, 4ème ligne].
Yüna a trouvé le symbole du troisième symbole, 1ère ligne et le dit à Tekoa.
Spé : A: 12 ; F : 13 ; C : 12 ; I : 19 ; M : 20


Merci Kyra nastae

Avatar : NIXEU
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Élise Iranor
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◈ YinYanisé(e) le : 05/06/2021
◈ Âme(s) Soeur(s) : Sur un chemin confus et illusoire
◈ Activité : Étudiante en Médecine
Élise Iranor
Lun 07 Juin 2021, 14:22


Illustration - Brandon Hix
Les Portes
Troisième Partie

Juvelian avait ouvert la rideau menant vers l'arrière de la boutique, mais quelque chose dans son esprit lui avait dit s'être fait avoir au moment où un éclat blanc recouvrait son corps en l'aveuglant. La chaleur qui régnait désormais n'avait rien de comparable à celle de la Majestueuse et, sans doute, serait-elle tombée malade si des vêtements légers ne recouvraient pas son corps. Que s'était-il passé ? Était-ce une téléportation servant à piéger les voleurs et qui n'avait pas été désactivée ? Où se trouvait-elle ? Pour autant, cet endroit semblait bien plus captivant que ce dont elle s'était attendue. Une erreur, certes, que Juvelian ne manquerait pas de rendre au centuple, mais qui grignotait sa présente curiosité, laissant ses idées de revanches infantiles sur le côté. Il y avait dans cet endroit des énigmes qui ne manquaient que d'être comprises, quelque chose de captivant pour quelqu'un de son sang ! La moindre fibre des Eraishah s'insinuaient elle et voulaient assouvir leur curiosité. Quels trésors pouvaient bien receler ces pièces ? Mains croisées contre le dos, ses boucles se balançant au rythme de son arrivée, elle observait avec curiosité les détails, essayant d'en retenir un maximum, même s'il lui était compliqué de tout remettre dans l'ordre et de choisir quelle pièce serait la plus adaptée à la découverte tant tout lui faisait envie ... Ce n'en serait que plus beau si ses oreilles n'étaient soumises à une torture monstrueuse.

Mais qui diable jouait aussi mal mal ? Elle ne manquait pas de le maudire, intérieurement, sur plusieurs générations, tout en lui lançant un regard noir, n'étant pas complètement idiote pour lui crier de cesser ce vacarme. C'était le genre de personnes à empirer les choses ensuite, le mieux était de l'ignorer, même difficilement. Ces étrangers ... étaient-ils aussi incapables ? Sa Famille lui avait pourtant dit que certains d'entre eux étaient remarquables, mais plus le temps passait, son écoute discrète lui permettait de se dire qu'ils étaient ... L'Elfe Noire n'avait pas réellement de mots réellement décrivant. Entre l'idiote blonde à robe noire, qui avait un langage de péripatéticienne en manque et l'homme au visage malade, on ressentait clairement une différence de haut niveau, sans mentionner celui qui avait prit les devants devant leur regroupement mal organisé. Elle avait éclaté d'un petit rire, trois doigts élégamment posé sur la bouche, lorsqu'il avait mis un terme à la douleur sonore incarnée par ce pipeau dissonant. Que Dothasi lui en soit reconnaissant. Son attention avait été détournée de son expertise par un sol brillant, ainsi que ... Des chats. Une race noble, mais très instable. Et pourquoi ses ailes ? En progressant, elle regardait d'un oeil méprisant ce mammifère qui ne cessait de feuler à son encontre, alors qu'elle saisi une sorte de tablette qui la laissait circonspecte quant à sa représentation. Une plante ? Non, une plume, oui. Comment aurait-elle pu comprendre immédiatement ? Elle ne voyait  pas le vert foncé et la forme pennée ne pouvait pas trahir la provenance ...

Un dernier ajustement demandait sa pleine concentration, car il serait déterminant quant à la suive des événements ; devait-elle aller vers les autres ? Seule, elle devait le reconnaître, ce serait délicat de progresser. Quelque chose dans ses tripes lui disait de ne pas s'écarter, malgré l'évidence de l'échec d'autrui et du mépris qui en résulterait. Au pire, elle serait leur sauveuse. On lui avait enseigner la reconnaissance des étrangers prometteurs, capables de l'aider dans ses quêtes en extérieur : nouer un réseau et l'entretenir était primordial. Si elle ne rejoindrait pas l'Ordre de la Coalition des Ombres, il suffirait d'abandonner ce dernier au profit de plus grands investissements, mais dans le cas contraire, c'était une opportunité à saisir. Comment savoir ? ... Certains abandonnaient rapidement, sans même essayé, ne manquant pas de le crier aux autres. Juvelian levait ses yeux en l'air, surtout en constatant que l'énergumène appartenait à la même espèce. Un Alfar de rang inférieur, certainement, qui ne manquerait pas de devenir un Näg sous peu, avec un tel comportement. Elle l'écartait de la liste des alliés potentiels au moment où l'un des blonds se mis à parler à voix égale, mais haute, confirmant ses pensées. Elle n'était plus à Drosera, il y avait quelque chose en action. Si Dothasi l'avait choisie comme représentante en raison de son intelligence, c'était un honneur et elle se devait de lui donner raison. Si elle devait chercher un moyen de faire correspondre son symbole avec un autre, cela voulait sûrement dire quelque chose, dans une langue que, à sa grande honte, elle ne maîtrisait pas. Dans ce cas ... Ce serait cette fille, là-bas.

Elle avait l'air plus maligne que les autres, ne rechignant par au travail, ce qui se révélait naturellement intéressant. Ses recherches la conduisaient à retrouver quelques tablettes. À ses côtés se tenait une Ange, en d'autres temps, cela lui aurait hérissé les poils, mais c'était une Aile Blanche qui avait remporté leur Épreuve lors de la Coupe des Nations, ce qui les rendaient soudainement dignes d'intérêt, à l'image des bêtes curieuses. Imaginer si elle parvenait de faire de l'En Lyn Irrinol un allié ... Ce serait détonnant. C'est à cet instant qu'elle eu une sorte de déclic, ses yeux ne retombant sur le symbole dans sa main. Les Gardiens. Maintenant qu'elle l'observait de plus près, Juvelian reconnu la teneur de ce dernier. Du kaloupilé. Elle se souvenait d'avoir vu cette plante dans les ouvrages de son ancêtre, où elle était très rare à l'étranger, mais très utilisée chez les Humains. Une épice. Un hasard aussi évident ne devait pas exister.

C'est le symbole que vous cherchez ?

Juvelian n'eu aucune honte à se mettre à leurs côtés, après s'être approchée sans dissimuler sa venue, se penchant en douceur pour obtenir satisfaction sous ses airs de politesse, tout en observant ce qu'elles avaient réalisées.

Je l'ai, sourit-elle, victorieuse.

L'Alfar le montrait dans sa main, coincé entre deux doigts, à hauteur de son visage. Lire de vieux ouvrages n'en avait été que plus intéressant, au point de l'aider en cet instant. Dans une certaine tentative, elle l'insérait là où ce dernier serait utile ...

Post I - 1027 mots
Joker - 02 | 10

Résumé:


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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