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 [Rp dirigé] - Les Portes II

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Shanxi
~ Ange ~ Niveau II ~

~ Ange ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 873
◈ YinYanisé(e) le : 06/01/2019
◈ Âme(s) Soeur(s) : Qui ?
◈ Activité : Architecte [Rang II]
Shanxi
Lun 22 Juin 2020, 22:15


Anna & Blanche-neige


Le sourire radieux de la princesse s’effaçait aussitôt que le paysage qu’elle regardait aux côtés du monarque fou avait changé. Elle aurait probablement exprimé son mécontentement de vive voix si sa proximité avec une jeune inconnue ne l’avait autant troublée. Celle-ci semblait d’ailleurs tout aussi gênée. Les questions fusaient dans l’esprit d’Anna et si les réponses qu’elle avait pu imaginer ne lui étaient d’aucun réconfort, retrouver l’environnement familier de son vrai corps était un véritable soulagement. Elle n’arrivait toujours pas à comprendre la nature de ce phénomène, mais elle était heureuse de le voir enfin aboutir. En soi, la princesse n’avait pas détesté tous les aspects de ses mésaventures. Elle avait réellement apprécié la compagnie du roi du royaume de GRRAAAA. La jeune femme aurait voulut que ce moment dure un peu plus longtemps. Voilà que la princesse se retrouvait seule à nouveau. Elle retint un soupir devant cet horrible constat, ne désirant surtout pas froisser son interlocutrice. Car Anna avait beau se sentir ainsi, elle n’était pas tout à fait seule à vrai dire. La jeune femme profitait de cette accalmie pour parcourir l’inconnue du regard. Chaque détail sur lequel la princesse s’attardait bien malgré elle, attisait le feu qui la dévorait. Pourtant, son embarras ne suffisait pas à lui faire tourner la tête, et sans l’intervention de la Reine de Cœur, Anna aurait très probablement continué ce manège indécent.


L’annonce de la souveraine laissait la princesse perplexe. Plusieurs activités avaient été proposées, et Anna avait beau avoir l’embarras du choix, elle ne savait toujours pas quoi faire. Si elle pensait essayer de retrouver la bonne fae dont le fou lui avait parlé, se retrouver de nouveau livrée à elle-même avait quelques peu sapé son courage. La princesse réalisait à peine à quel point la présence d’Olaf lui avait été indispensable. Il ne l’avait jamais quittée, même après que sa sœur les ait abandonnés. La jeune femme s’apprêtait à entourer de ses bras ses genoux repliés contre son torse et eut un léger sursaut lorsqu’elle sentit son interlocutrice effleurer sa main. « Oh, ce n’est rien… Ne vous en faites pas. » Son embarras habitait sa voix, en plus d’enflammer ses joues. « Je ne suis pas sûre de savoir quoi faire, je vous avoue. » soupira-t-elle finalement. Les prunelles de la princesse alternaient entre celles de sa compagne, et ses lèvres rosées qui engloutissaient ces biscuits savoureux. Puis, réalisant soudainement la nature de son comportement étrange, Anna reportait toute son attention sur la nourriture et se mit à imiter son interlocutrice après lui avoir retourné sa question.


Alors que la jeune femme désespérait de trouver un moyen de se sortir de cette situation, un homme se présenta, des invitations en main. Anna parcourait aussitôt la liste de noms des heureux élus, un sourcil arqué. Elle ne savait pas si elle devait s’en réjouir, mais sa sœur ne semblait pas y figurer. « Ils ont bien de la chance. » commentait-elle tout bas, en se tournant vers sa compagne, qui ne semblait pas autant se réjouir de cette nouvelle. « Tout va b...- » La jeune femme s’interrompit pour la laisser parler. « Oh, euh... Moi de même. » lui retourna-t-elle alors, un peu perdue. Ses épaules s’affaissaient alors que le silence gagnait son environnement. Cette fois-ci, elle était vraiment seule. Anna poussait un long soupir tandis qu’elle se redressait lentement. Elle se mit à marcher sous l’ombre protectrice des arbres qui l’entouraient, slalomant entre leurs troncs. La princesse n’avait pas de destination précise en tête. Son cœur balançait entre sa famille et la lassitude. Elle voulait les retrouver plus que tout, mais ne trouvait pas la force de quitter cet endroit. La difficulté ne lui avait jamais fait peur. Peut-être qu’elle lui avait simplement suffisamment compliqué la tâche pour que l’idée de lâcher prise puisse s’immiscer doucement dans son esprit. Une part d’elle ne pouvait se résoudre à abandonner son rêve, tandis que pour une autre, cet unique choix lui semblait salvateur. Il existait tant de manière d’aborder un problème, et parfois, cesser de lui donner de l’importance était le seul moyen de trouver la paix. Anna n’était pas certaine d’être prête à en payer le prix. Elle en venait à se demander ce que ses aimés lui diraient, s’ils pouvaient connaître le fond de sa pensée. Peut-être l’encourageraient-ils à emprunter le chemin de l’oubli, pour leur propre confort.


731 mots.
Résumé:


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Bellada Ward
~ Magicien ~ Niveau I ~

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Bellada Ward
Lun 22 Juin 2020, 22:36


Image de Andrea Savchenko #
La porte des contes


Le Chapelier cligna des yeux. Il était à nouveau dans son corps. Son vrai corps. Plus petit. Plus faible. Beaucoup moins éclatant que celui dans lequel il avait pu s'amuser plus tôt. Sans doute aurait-il dû se lamenter en constatant ce triste retour à la réalité - qui de sain d'esprit désirerait retourner dans un corps de vieillard et tout courbaturé ? - ou bien s'étonner des caprices de la magie en cours - une personne lucide se serait aperçu de ces bizarreries et aurait réagi à la chose. Mais non. Le petit homme resta tout à fait placide face à la situation. L'explication était d'une simplicité effrayante : il n'était ni lucide, ni sain d'esprit. Quoi que, son cœur était grand et suffisait souvent à remplacer les quelques cases qui lui manquaient. D'ailleurs, le vieillard eu une vague pensée pour Anna, se disant qu'il était triste d'avoir perdu sa partenaire de jeu. Elle était tout à fait coopérative et il aurait adoré pouvoir continuer à s'amuser avec elle. Il espérait pouvoir la revoir, bientôt. Ou pas. Il ne savait pas trop. Il n'était pas très physionomiste et avait souvent du mal à reconnaître les visages. S'il la revoyait dans une mer d'inconnus, il ne l'a reconnaîtrait probablement pas. C'était triste, mais vrai. Boarf. Il se ferait d'autres amis. Ou bien elle le retrouverait. Oui, voilà, ce serait elle qui viendrait à lui si elle avait de nouveau besoin de son aide.

« Mmh... Vous vous êtes déjà demandé ce que ressentaient les brocolis ? » lâcha le Chapelier. Il s'intéressait soudainement à la figure qui lui faisait face. Elle lui semblait vaguement familière. Comme s'il l'avait déjà vu, un jour. Quelque part. Où ? Bonne question. Pas très intéressante, néanmoins. Il l’oublia donc très rapidement pour se concentrer sur sa pensée initiale. « Non parce qu'on les mange. Mais rendez-vous compte ! Ils ont sans doute une famille qui les attend ! » Il avait l'air tout à fait offusqué, malgré la bouchée de gâteau qu'il avait engouffré et qu'il mâchouillait désormais bruyamment. « On parle toujours des chats, qui se font écorcher vifs et qui souffrent le martyre ! Mais les vraies victimes, ce sont les brocolis ! Moi je vous le dit ! Et puis les carottes, aussi ! De toute façon, ce sont toujours les âmes silencieuses qui sont le plus oubliées ! Forcément. Pas de bouche, pas de... C'était quoi déjà, la suite ? Enfin bref. Je suis certain qu'ils ne sont pas heureux de se faire ébouillanter. Eux aussi doivent beaucoup souffrir ! Quoi que. Si on les mange cru, ça règle le problème. Comment vous les mangez, vous ? » voulu savoir le petit vieux. Il était tout à fait sérieux. « Le plus simple serait sans doute de leur demander directement. » Il se mit à quatre pattes et commença à farfouiller dans le pique-nique. « J'espère que vous parlez le légume couramment. Le mien est un peu rouillé, depuis le temps. Mais je suis certain qu'à deux nous pourrons... AH ! DU CITRON ! » Le citron, il adorait ça. Ça faisait pétiller la langue. Ouai. Un peu trop même. Non, finalement, il n'aimait pas ça. Contrarié d'avoir le fruit en main, il le jeta en direction de son interlocuteur, pour s'en débarrasser. « Avez-vous vu mon tablier ? Je suis certain d'y avoir laissé quelque chose de très important, dedans. Dans la poche. Du sucre peut-être. »

L'arrivée d'une troisième Fae, plus grande que les précédentes, stoppa le fou dans son délire. Il écouta attentivement ses paroles. Lorsqu'il s'empara de la missive, il la tourna a l'envers pour mieux la comprendre. Tout était toujours plus logique, dans ce sens. « Mmh... Un Mariage ! » articula-t-il malgré sa bouche pleine. « Ça veut dire qu'il y aura du gâteau. » conclut-il. « Et du thé. » ajouta-t-il en se retournant vers le rouquin. « Vous aimez ça, vous ? » Le chapelier exécuta une cabriole pour se remettre sur ses pieds. « Dans ce cas, je vous invite à mon mariage ! » proposa-t-il d'un air guilleret. A vrai dire, il le trouvait très beau et il n'était pas contre l'idée d'avoir un témoin aussi charmant. « Je sens que ça va être une très bonne journée de non anniversaires. Et puis sinon, on mangera les chats pour se venger. » Une drôle de dame fit alors son apparition. « Mmh. J'ai déjà joué au croquet. Et j'ai les pieds qui puent. » précisa-t-il. Comme si la femme pouvait l'entendre à son tour. « Allez Capucine ! Allons rencontrer mon buffet de mariage ! » Impatient, il s'en alla.

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Lun 22 Juin 2020, 23:37



Les Portes II




Gaston se retint difficilement d’égorger l’homme – ou la femme, il ne savait toujours pas – qu’il avait en face de lui. Il pensa un instant à lui cracher au visage pour son insolence mais ne bougea pas. Il y avait quelque chose de pas net dans son regard. Il n’aurait su dire quoi exactement. C’était un mélange de désir – forcément, oui, il était beau et toutes les femelles du Royaume voulaient lui sauter dessus – et de mépris pur. Il ne comprenait pas. Si c’était une femme, elle n’aurait pu le mépriser. Si c’était un homme... Erk. Il n’avait pas envie d’entrer dans ce genre de choses. Les mœurs de Hi-Hi-Hi étaient plus tolérantes que celles de GRRAAAA mais jamais aucun homme ne le mettrait dans une position de femelle ! JAMAIS ! Et il n’allait pas non plus entrer dans ce genre de tunnel là, enfin, pas dans celui d'un mâle en tout cas. Y penser le dégoûtait profondément – il avait la tolérance atrophiée, contrairement à son égo. La question demeurait : qu’était cette personne ? Un homme ? Une femme ? Une créature mythique ou un fou sorti de l’asile ayant des problèmes émotionnels ? Gaston l’ignorait et, généralement, ce qu’il ignorait finissait soit détruit soit rangé dans la case des choses sans importance. La lecture… Peuh ! Il ne s’en remettrait jamais. Un livre de cuisine, encore… S’il était magnanime, il permettrait peut-être à Belle d’en posséder quelques-uns. Elle lui ferait de bons petits plats, rien que pour lui, et le nourrirait avec amour à la suite d’un long massage des pieds pour le détendre correctement. Après une rude journée de chasse, il s’empresserait de retrouver sa petite femme. Il l’imaginait déjà, ayant tout préparé pour lui. Une fois le repas fini, il lui donnerait ce qu’elle désirerait ardemment à ce moment-là : lui. « Je suis… Quoi ? » Charmant ? Non mais… Il se prenait pour qui celui-là ? On ne lui avait jamais dit une chose pareille. Il était fort, viril, musclé, parfait, avait le corps d’un Dieu, des épaules d’acier, un menton digne d’une statue de Héros mais… Charmant ? Mignon pendant qu’il y était aussi ! Joli, pourquoi pas, comme les petites fleurs ! Il n’était pas une fleur ! Il était un homme, avec des poils sur le torse et une carrure de taureau enragé, et cet agaçant personnage allait mourir, quel que fût son sexe, pour avoir osé !

Alors que Gaston allait enfoncer son épée, il nota un changement. Le ton de la voix était différent, la manière de parler aussi. Entre Scar et Mulan, il y avait tout un Royaume. Il se stoppa, commençant à sentir sa patience fondre et ses facultés mentales – déjà pas bien grandes – disparaître. Un peu plus et il allait craquer. Il le sentait. Cette situation lui déplaisait. Elle n’était pas faite pour lui. Se faire trimballer à droite et à gauche avait de quoi l’enrager ! L’individu non identifié parlait et le chasseur l’entendait sans vraiment l’écouter. C’était une sensation très bizarre. Il se dit juste qu’il ferait mieux de le tuer sans chercher à comprendre plus loin. C’est ce qu’il se dit, jusqu’à ce qu’il sentît la caresse de sa main sur la sienne. Il la dévisagea – parce qu’il ne faisait plus aucun doute qu’il s’agissait d’une femme à présent. Peut-être qu’il pourrait profiter de cette proximité pour aller voir ce qu’il y avait sous ses vêtements ? Si elle le caressait, c’était sans doute qu’elle le voulait, non ? Sinon pourquoi ?

Sa réflexion s’arrêta là. Elle fut interrompue par l’arrivée de la Reine de Cœur. Les yeux de Gaston fixèrent sa bouche avec envie avant de se plonger dans le décolleté de la femme sans vergogne. Il avait envie de laisser glisser ses lèvres entre ses seins, et pas que ses lèvres – ouais. Ce qu’elle proposait était d’ailleurs plus qu’alléchant. Gagner le concours de croquet ferait de lui un Roi, à la tête d’une armée bien plus grande et intéressante que les seuls villageois du Royaume de Hi-Hi-Hi. Le Royaume des Merveilles semblait grand et sa Reine lui plaisait. Peut-être serait-elle favorable au fait qu’il prît plusieurs femmes ? Après tout, un bel étalon comme lui le méritait bien !

Les paroles de l’homme-femme lui firent de nouveau baisser la tête. Elle commençait à l’agacer à parler. Il avait bien une idée en tête pour la faire taire mais, elle avait raison : lui aussi devait concourir pour la main de la Reine de Cœur. Il retira son épée. Il n’aimait pas se battre à la loyale ou, du moins, s’il aimait le faire croire, Gaston était un être fourbe et opportuniste. S’il pouvait mettre des bâtons dans les roues à ses adversaires pour pouvoir gagner allégrement, il n’hésitait jamais. Néanmoins, contre toute attente, il ne fit rien. « Je te laisse partir mais tu m’en devras une. » Une fellation. Il pensait à ça, et rien d’autre, même si sa phrase ne serait sans doute pas prise ainsi. « Allons concourir pour la main de la Reine. Tu vas perdre, je te préviens. » Parce qu’il gagnait toujours. C’était lui le plus beau, le plus grand et le plus fort ! Il prit du saucisson, croqua dedans d'un coup sec, et se mit en route.

859 mots


Résumé:

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Astriid
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Astriid
Mar 23 Juin 2020, 09:59

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Les Portes II
KUZCO + GARRETT + ELSA





Kuzco n'était pas une personne foncièrement méchante. Il avait des défauts mais rien qui ne fût réellement problématique. Vouloir se sentir à l'aise sans l'entrave des vêtements et sentir le vent sur sa peau nue n'était pas un crime, n'est-ce pas ? C'est pourquoi c'était sans perfidie qu'il avait dénudé le corps de la jeune femme qui allait se marier. C'était aussi sans malice qu'il avait cherché à embrasser leur compagnon de pique-nique. Après tout il était séduisant et Kuzco n'était pas homme à se poser des questions avant d'agir. Il avait tout naturellement répondu à l'appel d'un instinct ancien comme le monde, aussi étrange soit son attirance. Plein de confiance, il fut empli de confusion lorsque l'inconnu le rejeta. D'abord la jeune femme dans son corps, maintenant le beau jeune homme. Confusion était un faible mot et l'ex-empereur prit sa réaction comme une seconde gifle tout aussi cuisante et il se recroquevilla en arrière, les yeux brillant de larmes, la lèvre inférieure tremblant avec violence alors que le jeune homme tente de retenir des sanglots qui montent irrésistiblement. La jeune mariée se montra insultante et, comme une vague qui s'écrase sur la rive, ses sentiments éclatèrent en de grosses larmes et il se mit à pleurer bruyamment, malheureux comme les pierres. Pourquoi sont-ils si odieux alors qu'il ne veut que le bien ? Il prit une serviette et se moucha avec un petit bruit de trompette. La voix chevrotante, il s'excusa platement auprès de la jeune femme qui lui lança une œillade meurtrière en retour mais cette fois, elle accepta la tarte aux myrtilles qu'il lui tendit et croqua une fois dedans avant de la reposer en regardant Kuzco avec curiosité, ne sachant plus vraiment comment réagir face à l'énergumène. Dans son malheur, Kuzco trouve le moyen de dévorer du regard son profil qu'il trouve toujours aussi attrayant, comment a-t-il pu passer à côté de sa propre perfection ? Il observe avec une ardeur renaissante les arabesques des peintures sur sa clavicule, le reste des dessins dissimulés par la chemise ample, au grand regret de l'ex-empereur. De la même manière, l'inconnu revêche à l'étrange regard possède un éclat, une aura qui laisse Kuzco un peu rêveur et lui fait oublier ses déceptions, il reprend la parole sur un ton enjoué pour répondre à ses questions. «T'as l'air perdu mon beau canard, c'est tes vrais yeux ou ? On dirait que t'y vois pas très bien. Si j'entretenais encore de bonnes relations avec Izma, elle aurait peut-être pu te trouver une solution. » Il se saisit d'une brioche fourrée aux pépites de chocolat et en prit un morceau qu'il enfourna dans sa bouche. «Chon Partache ?» Il toussa, déglutit et reprit : «Pardon, on partage ? J'adore la brioche, elle est pas trop sucrée en plus. Pour répondre à tes questions, nos corps avec la demoiselle ont bien été échangés. Ca ne me dérange pas particulièrement bien que Kuzcobis et Pacha, c'est mes potes, me manquent. Elle, ça la dérange car elle se marie aujourd'hui et du coup... Bref t'inquiètes ma belle, je vais t'arranger le coup. Ooooh du jus d'hibiscus!» Il se saisit des chopes en bois qu'il remplit avant de les donner à ses deux compagnons. Il but avec gourmandise avant de soupirer avec satisfaction et se gratta distraitement sous un sein. Il ignora la dénommée Elsa qui s'étouffait de colère et s'adressa à Garrett : «C'est la seconde fois que j'entend parler d'un bal aujourd'hui, tous les royaumes s'y retrouvent ? Moi aussi j'y allais avec le mari d'Elsa mais eh attend!» Il se leva aussi pour retenir Garrett d'une main légère sur son bras. Il répéta :«Attends, je peux peut-être t'aider à retrouver tes amis, je serai tes yeux si tu veux.»
Il ressentit soudain un vertige et un frisson traversa son corps, sa vision se brouilla et il se retrouva de nouveau dans son corps, de nouveau assis sur la nappe et en face de lui, Elsa de retour dans son corps semblait avoir oublié ses complexes sur sa nudité forcée car elle minaudait avec force, accrochée au bras de Garrett. Le jeune homme gloussa et lança un sifflement avec un air entendu : «C'est bien, faites l'amour, pas la guerre. Ma proposition tient toujours malgré tout Garrett.» Son désir pour ses amis de pique-nique avait disparu mais il restait altruiste, prêt à aider le jeune homme qui semblait en avoir bien besoin. Il sursauta au soudain bruit de trompettes et se tourna vers la silhouette d'une femme vêtue de somptueux vêtements aussi écarlates de ses cheveux. Il écouta son discours, le labyrinthe semblait être une aventure amusante, en revanche, un mariage avec une reine ne l'intéressait pas, le mariage tout court ne l'intéressait pas. On lui proposait toujours des brochettes de jeunes filles à marier du temps où il était empereur au point que l'idée de se marier lui donnait la nausée. Il était jeune et il avait la vie devant lui, il préférait œuvrer au bonheur des autres à la place.
Kuzco vit une grosse luciole lumineuse qui lui remit une enveloppe à son intention, comment elle arrivait à la porter, c'était une bonne question mais il avait cessé de se poser des questions depuis quelques heures. Il parcourut des yeux la lettre, il ne connaissait pas le nom des heureux élus mais il fut tout émoustillé à l'évocation de mariages, décidément, c'était la saison en ce moment dans ce pays. Il sauta sur ses pieds et interpella Garrett, il lui lut le contenu de la lettre avec excitation. Il poussa Elsa toujours agrippée à Garrett d'un déhanché et prit les mains de l'aveugle pour l'entraîna dans une farandole endiablée en chantonnant : «Aiiiiimer c'est ce qu'y a d'plus beauuuuuu, aiiiimeeer c'est monter si haaaaauuut!» Il s'arrêta enfin pour retrouver son souffle et il vit la jeune mariée se rapprocher d'eux, les yeux voilés de désir. Il la saisit dans ses bras, la fit tournoyer avant de l'embrasser à pleine bouche. Il la laissa retomber sur l'herbe comme une poupée de chiffon ivre d'amour et se tourna vers Garrett, le questionnant : «Tu veux toujours retrouver tes amis ? On peut d'abord se promener dans le labyrinthe si tu veux ou bien repartir d'où on vient. Je vais définitivement aller assister aux mariages et toi ? Je t'aiderai quoi que tu décides.»
888 mots

Résumé:




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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3865
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Mar 23 Juin 2020, 13:37



Trouvé sur Giphy

Les Portes II

En groupe


Alan Menken – Prologue

ERIC (Belle) & FACILIER

Belle rougit. « Non, je ne… je suis arrivée, c’était déjà… Ils avaient… enfin, voilà. » Elle se tut, gênée. Elle resserra contre elle le drap ensanglanté, stigmate de la perte d’une virginité qui n’était pas la sienne. La douleur entre ses jambes persistait. Certains mouvements lui arrachaient des grimaces de souffrance. Même marcher était pénible. Jamais elle ne s’était figuré que l’acte sexuel pouvait être la source de tant de maux. Ne devait-ce pas être un moment de plaisir partagé ? Même pour une première fois… Toute envie de recommencer aurait pu être annihilée par la réalité qui lacérait son entre-jambe. Malgré elle, elle lui rappelait celle de son cœur. Plus elle repensait à la scène de la chambre, plus son palpitant s’effritait. Elle était tombée amoureuse d’une illusion. Elle se sentait trahie par ses propres idées. Le mensonge rongeait ses sentiments ; et pourtant, il avait été si charmant, pendant si longtemps. Elle avait tant rêvé de s’échapper du Château de la Bête pour retrouver le Prince. Elle avait tant voulu l’aimer, vivre avec lui, parcourir le monde à ses côtés.

Elle soupira, avant d’écouter ce que l’homme avait à lui communiquer. Le Royaume des Merveilles ? La Reine de Cœur ? La brune n’en avait jamais entendu parler. Finalement, ces informations ne l’avançaient guère plus. C’était comme être au milieu de nulle part. « D’accord, merci. » La jeune femme prit bien note des commentaires de l’inconnu, car elle préférait garder sa tête. Elle jeta un regard circulaire au paysage qui s’étendait à perte de vue. La beauté des lieux imprégnait les âmes. Elle pourrait s’élancer à travers les terres, à la recherche d’un mystère. Elle regrettait de n’avoir pas pu se rhabiller. Et Philibert était resté au Château, ainsi que Madame Samovar.

ALADDIN & BELLE

« La nourr- AH ! » Dans un réflexe salvateur, la Belle écarta vivement sa tête. Le couteau se ficha à quelques millimètres de son visage, dans l’herbe. Le souffle coupé et le cœur battant, elle dévisagea celui qui venait d’essayer d’attenter à sa vie. La Bête. Prise d’un élan de panique, elle voulut se dégager, mais constata qu’il tenait fermement ses poignets, de sorte qu’elle ne pouvait pas se défaire de son emprise. Elle était coincée sous son énorme corps d’animal poilu, musculeux, dangereux, repoussant… et terriblement excitant. Une image vive de leurs enveloppes étreintes, dans la chambre princière, lui revint inopinément. Lorsqu’elle rebaissa les yeux vers lui, il n’était plus le monstre, mais l’homme. « Encore vous ! Lâchez-moi ! » s’insurgea-t-elle. Toute cette scène n’était pas de leur fait, mais de ceux qui occupaient jusque-là leurs corps. Elle avait retrouvé le sien, ses vêtements et la tranquillité d’une intimité qui n’avait pas été déchirée ; ce ne devait plus vraiment être la personne qui l’avait prise, au palais, mais le propriétaire originel. Toutefois, c’était lui qui avait forcé son passage entre les cuisses de… peu importait. Il avait probablement causé les premières douleurs. En conclusion, mieux valait prévenir que guérir. « Et ne tentez surtout pas de me faire l’amour ! » Comme il desserrait son maintien, elle recula vivement sur les mains. « Qui êtes-vous ? Et pourquoi est-ce que vous ressemblez à… à… » L’apparence de la Bête reprit le dessus et elle se figea. Elle devenait folle, il n’y avait pas d’autres explications.

L’apparition de la Reine de Cœur détourna son attention de l’étranger. Elle dégageait quelque chose de magnétique. La clé qu’elle montra suscita immédiatement sa curiosité. Ouvrir toutes les serrures ? L’idée était rassurante. C’était peut-être l’une des séquelles de son enfermement. Il y avait, aussi, quelque chose de plus trépidant. Belle se rappelait des nombreuses pièces condamnées du Château, auxquelles elle n’avait jamais pu accéder. Elle se releva. Le mariage, en revanche, ne l’intéressait pas du tout. Elle n’avait que faire des royaumes et des armées. Le problème du labyrinthe, c’était qu’il fallait consommer de la nourriture. L’homme précédent lui avait dit de s’en méfier, sans avoir le temps de préciser pourquoi. La jeune femme se mordit la lèvre. Si elle voulait rentrer chez elle, elle devait aussi en consommer. Ce n’était pas vraiment un choix.

Une luciole apparut devant ses yeux, ce qui déclencha chez elle un mouvement de recul. La petite créature laissa tomber un carton blanc et vert entre ses mains. C’était une invitation à des mariages. Belle fronça les sourcils, puis se tourna vers son compagnon d’infortune, intriguée. Il tenait une lettre, lui aussi. Son aspect différait. « Êtes-vous aussi convié à un mariage ? » demanda-t-elle, toujours aussi méfiante vis-à-vis de lui. Cela dit, cela ne changeait pas franchement ses plans. Si elle rentrait, elle essaierait sans doute de trouver le Prince Adam. Cependant, elle ignorait où il serait. Il pouvait tout aussi bien se rendre dans le dédale. Ou concourir pour la main de la Reine. Inexplicablement, cette idée lui était désagréable. Elle fronça le nez.

Comme elle se penchait, elle attrapa quelques légumes et du chocolat, qu’elle glissa dans les poches ajustées de sa robe de bal. Elle prit aussi deux couteaux, au cas où. Si elle avait souvent la tête dans les nuages, quelque chose la poussait néanmoins à s’armer, au cas où. L’agression qu’elle venait de subir, peut-être. « Je vais aller dans le labyrinthe. » Il ressemblait toujours à la Bête. « Je serais ravie que vous ne veniez pas avec moi. » trancha-t-elle, avant de tourner les talons et de s’en aller.

Dans le dédale, Belle essayait d’avancer méthodiquement. Elle se servait de l’inclinaison de l’ombre des haies pour se repérer. Elle avait un jour lu un livre dans lequel le héros jugeait ainsi des directions. Avec une pointe de regret, elle songea que si elle avait eu un ouvrage, elle aurait pu invoquer quelques animaux qui auraient pu l’aider dans sa tâche. Une pie, par exemple, aurait pu facilement trouver un objet brillant. Parvenue à un embranchement, elle tourna la tête de tous les côtés, hésitante. Elle avait mangé les radis qu’elle avait emportés, et attrapait de temps à autre l’un des chocolats. Elle ne se sentait ni inquiète ni stressée. Elle était bien, peut-être d’humeur un peu volage. Ce devait être la période de son cycle menstru- ah, non, ça n’a rien à faire dans un conte, ça. On reprend ! Une tache blanche attira son regard : c’était un lapin, qui bondit, s’arrêta, se retourna, comme pour la regarder, avant de repartir. « Attends ! » Elle bifurqua pour le suivre.



Message VIII – 1080 mots

Résumé : Belle manque de se faire tuer par Aladdin (merci Nostra 8D). Soso, je suis partie du principe qu'il la lâchait, tu me dis si c'est pas ok pour toi =) (et j'ai casé ta phraaase 🔥) Elle décide d'aller dans le labyrinthe et donc mange (ça peut être elle qu'Adam voit, du coup, comme tu veux !). Elle voit un lapin blanc (illusion) et le suit. Elle est abordable !

Plans du Château de la Bête : Rez-de-chaussée + 1er étage.




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Daé Miirafae
~ Rehla ~ Niveau IV ~

~ Rehla ~ Niveau IV ~
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◈ YinYanisé(e) le : 29/05/2019
Daé Miirafae
Mar 23 Juin 2020, 18:24


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Les Portes II



Je ne savais pas pourquoi, mais finalement le paysan continuant de devenir de plus en plus attirant, je lui grimpai dessus et joins également mes lèvres aux siennes. Elles devaient avoir un goût salé étant donné que ma bouche était recouverte de larmes, mais je sentais une sensation que je n’avais pas eue en moi depuis longtemps. Le désir. Intense. Lancinant. Brûlant. J’avais envie de ce paysan. Ce dont je n’avais pas envie c’était de me retrouver, alors que ma langue entrait en contact avec celle du blond, devant Maléfique et en ayant retrouvé son apparence. De Maléfique donc. C’était peut-être le pire scénario possible. Ou le meilleur ?

Sa remarque, agacée, me fit sourire. Elle savait bien évidemment que j’étais une usurpation, mais elle ne savait pas qui j’étais. Je m’apprêtais à lui répondre, acerbe, mais fut interrompue par le discours de celle qui se présenta comme la Reine de Cœur. Un labyrinthe ? Se marier ? Se marier. SE MARIER ! Voilà ce que je devais faire, cela me frappa comme une évidence. Je ne voulais plus de ces jeux politiques, je ne voulais plus de ces complications et des ces intrigues qui m’avaient fait vieillir plus vite que de raison. Je repensai aux mots de la femme qui embrassait le paysan et qui me disait que les princes étaient des mauvais coups. Je connaissais un prince qui n’en était pas un, ou plus précisément, un roi. Je repris mon apparence, très rapidement. Juste assez vite pour pouvoir faire un clin d’œil à Maléfique qui disparut au même moment. On pouvait faire ça ? Formidable.

A peine le souhaitais-je que je me retrouvai au milieu de la forêt du royaume Hi-hi-hi. Je n’avais plus entendu de nouvelle ni de mon chasseur, ni de mon miroir, j’avais repris l’apparence de celle que le monde connaissait comme La Méchante Reine, mais mes cheveux étaient décoiffés, mon visage laissait couler légèrement du maquillage et pour la première fois depuis des années, cela m’était égal. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains et que j’aille retrouver quelqu’un.

Je me rendis dans une auberge simple. Un bain, simple. Un repas simple : j’exigeai une entrée, deux plats, deux desserts et une dégustation de trois de leurs meilleurs alcools histoire de rester dans la simplicité propre aux auberges de passage et n’assassinai personne lorsqu’on m’annonça qu’iels n’avaient que deux alcools à me faire déguster. J’étais comme fière de moi. Je souris face à un miroir, qui n’était pas magique et me rendis dans un endroit que je ne pensais plus voir depuis longtemps : le Château de mon ex-mari, qu’on appelait désormais la Bête.


~~~



La clameur montait du château et je fis ce qui peut-être me sauverait ou peut-être me ferait mourir. Je n'en fis rien. Je m'avançais dans le château et assez vite compris, bien que trop tard, que les habitant·e·x·s du Royaume étaient en train de se rebeller. Je ne tuai personne, mais iels n'en firent pas cas. "C'EST LA MECHANTE REINE" entendis-je rapidement avant de me retourner et de sentir une immense douleur sur le sommet du crâne et de m'évanouir.

Je m’arrêtai pour flâner dans les jardins. Il n’y avait personne. Les jardins étaient aussi délabrés que je l’étais dans mon cœur. Je repensai au temps où le Royaume se portait à merveille, dirigé par un couple simple et fort. Qui rayonnait. Je repensai au tableau peint de mon mari et de moi-même. Je repensai à la fois où je l’avais trahi. Je pensais avoir tout gagner, mais je jouais mon dernier coup. Je jouais tout. S’il refusait de repartir ensemble, alors je mourrais. Car La Méchante Reine était déjà morte alors si je n’avais pas moyen de faire renaître l’Ancienne Reine, la Bonne Reine, la Ce-Que-Vous-Voulez Reine, alors je cesserai simplement d’exister.

Je continuai mon chemin dans le château, évitant les domestiques, puis arrivai au premier étage. Au centre de la salle de bal. Un geste de la main fit naître une musique de violon, douce et je me mis à tournoyer. Pour la première fois depuis des années, je souriai. M’en rendre compte me fit faire autre chose que je n’avais pas fait depuis des années. Alors que ma tête s’enivrait du tournis et du violon, j’étais en train de pleurer. Les larmes creusaient un sillon dans ma couche de fond de teint que même l’eau brûlante du bain n’avait pas réussie à enlever. Je hélai une domestique qui passait par là. « Allez chercher votre Maître et dites-lui qu’il est invité à danser. Qu’il mette sa plus belle tenue. Histoire que s’il me refuse, je ne sois pas venue pour rien. » Mon air sévère aurait pu être effrayant si je ne disais pas ça entre deux sanglots et avec un maquillage aussi ruiné que l’étaient les Trois Royaumes. La domestique partit et j’attendis.  

Je ne m'en rendais pas compte, mais la flaque de sang s'agrandissait autour de ma tête qui gisait à côté des marches du château. Alors que mon corps à moitié mort, souriait en s'imaginant ce qu'il voulait.

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Mar 23 Juin 2020, 19:26


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HADES (Blanche-Neige) + KOCOUM (Raiponce) + HERCULE (Juliette)

D'un côté, j'étais soulagée d'apprendre que je n'étais pas la seule à subir ce sortilège d'échanges de corps. Mais à qui donc cela pouvait-il profiter ? Au moins cette étrange aventure me permettait de rencontrer de nouvelles personnes comme cette femme elle-aussi prisonnière d'un corps d'homme.

« Je vous remercie pour votre solicitude à mon égard. Pour le moment Mary Poppins ne semble pas s'être lancée à ma poursuite mais peut-être qu'un jour je pourrais avoir besoin d'un abri... Je voyage également avec une compagnie de bandits qui ont accepté de me protéger. Ils peuvent faire peur au premier abord mais ce sont des hommes au coeur d'or en réalité. Depuis le bal et ce sortilège je les ai perdus de vue.. »

Puis ensuite cette douce sensation enveloppa mon esprit et enroula mes sens dans du coton. Mon ventre était bien rempli et ce fut comme si l'allégresse du repas me transportait d'amour en direction de mon interlocuteur qui était une interlocutrice. Je m'étais mis à débiter des mots romantiques, comme frappée par la foudre ou par une flèche d'amour. Mais elle repoussa mes avances avec gentillesse. Néanmoins, mon esprit sorti un instant des nuages quand elle déclara s'appeler Blanche Neige. Ce nom me disait quelque chose... Puis tout à coup la sensation d'être arrachée de mon enveloppe corporelle revint... Le monde se fit flou autour de moi...

++++

RAIPONCE & PRINCE CHARMANT

J'ouvrai les yeux. J'étais toujours dans cet immense et majestueux jardin, sauf que les alentours étaient différents. Je baissai la tête et mon regard s'illumina. Mes mains fines et délicates, mes petits pieds nus dans l'herbe, la jolie robe rose et surtout ma sublime chevelure dorée magie. J'étais redevenue moi-même !

 « Je suis revenue dans mon corps ! Enfin ! J'en avais tellement marre de mon gros corps d'homme ! Ouiiiii ! » Ma bonne humeur était revenue d'un coup, et je me mis à courir, sautiller et faire la roue de joie tout autour du pique-nique, créant une spirale de cheveux d'or qui montraient tout leur éclat au soleil. En parlant de ma chevelure... Celle-ci était tout emmêlée... Evidemment la personne qui avait hérité de mon corps n'en avait pas pris soin... Malheuresement il n'y avait aucune brosse en vue sur cette table de pique-nique. J'eus tout à coup une idée lumineuse : une fourchette ferait l'affaire en tant que peigne de fortune au moins en attendant de trouver mieux. Après un nouveau verre de jus de fruits, je me mis au travail en fredonnant. Il me faudrait de longues minutes pour tout brosser, j'avais donc le temps d'observer les alentours.
Un jeune homme paraissait lui aussi revenir à lui. Je lui fit un signe de la main.
« Bonjour ! Vous étiez aussi victime du sortilège ? » lui demandais-je chaleuresement. Je crois qu'il était beau... Enfin je n'avais pas vu beaucoup d'hommes dans ma vie mais celui-ci avait des traits plus agréables à regarder que la moyenne. Du moins je le pensais, j'étais loin d'être une experte dans le domaine. Mes amis voleurs étaient les premiers hommes que j'avais vu de ma vie et ils étaient loin de ce type de visage avec leurs tronches bouffies et brutes. Je n'eus pas le temps de continuer ma discussion avec l'inconnu lorsque les trompettes retentirent, annonçant l'arrivée de notre hôtesse : la Reine de Coeur.

J'écoutai son discours avec attention. Néanmoins une partie me fit tiquer. Pour moi, le mariage devait couronner un amour sincère, ici on dirait qu'il s'agissait surtout d'un contrat froid et sans âme. La reine donnait sa main en récompense d'une victoire au croquet. Même si ce jeu avait l'air amusant, c'était assez déprimant de jouer sa vie ainsi. Cruelle ironie que la Reine de Coeur ne souhaitait pas vraiment trouver l'amour...
Par contre la recherche de la clé dans le labyrinthe avait l'air amusante ! Je tenterai certainement ma chance avant de rentrer à GRRAAA.

L'étrange sensation de plaisir m'inonda le coeur alors que je terminai de brosser ma chevelure et de finir un énième verre de jus d'orange accompagné d'un petit gâteau. Le jeune homme me parla mais je n'écoutais plus. Enfin je ne comprenais pas les mots mais je savais une chose : sa voix était si séduisante et masculine. C'était plus fort que moi, je souriai jusqu'aux oreilles comme une idiote. Je tentai de lui parler mais ce ne furent que des balbutiements... Je devins très vite toute timide et rouge comme une tomate. Son visage... Les muscles de son dos si parfaits alors qu'il s'éloignait de moi... Et ses FESSES bien fermes !! Que du muscle ! Zéro graisse ! Deux globes qui se balançaient à chaque pas !!! Oh la la ! Que m'arrivait-t-il ?

« Attendez ! Je ne connais même pas votre nom ! » Je tentai de lui courir après, ma chevelure glissant derrière moi. Tout à coup j'arrivai devant l'entrée de ce fameux labyrinthe... Je n'étais pas très forte physiquement mais j'étais courageuse, ce n'est pas un labyrinthe qui allait me faire peur ! Il y avait une jolie clé cachée à l'intérieur. C'était aussi là qu'avait disparu le bel inconnu...

Mes cheveux trouvaient leur utilité dans les méandres végétales, ils me permettaient de savoir d'où je venais sur plusieurs mètres. Mais bien vite je réalisai que j'étais perdue dans son immensité labyrinthique. Je ne m'inquiétais pas encore... Au moins mon ventre était plein je n'allais pas mourir de faim si je ne trouvais pas la sortie tout de suite. Tout à coup je revis le charmant jeune homme ! « Vous êtes là ! Je vous ai retrouvé ! » Mais je pus le traverser. Ce n'était qu'une illusion, un mirage. Ce labyrinthe jouait de bien drôles de tours...


Post V | 1006 mots

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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Mar 23 Juin 2020, 20:29



[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 16 Edq3

Les Portes II


Je sentis mon corps basculer sur le côté. C’était peut-être la première fois de ma vie que je me sentais aussi faible. La femme dans le corps de laquelle je me trouvais n’avait pas beaucoup de force, comparé à la silhouette qui me faisait face. Je voyais toujours Facilier mais je me doutais qu’il s’agissait d’un change-forme. Le sourire qui trônait à présent sur son visage ne me disait rien de bon.

« Lui-même. Lâchez-moi et je serai clément quant à votre sort ! » criai-je d’une voix que j’aurais voulu bien plus grave et forte que ça.

L’inconnu semblait ne pas être très impressionné par mes tentatives. J’essayai de me débattre. Malheureusement, sans l’effet bénéfique de l’élan, mes muscles n’étaient pas suffisamment développés pour me permettre quoi que ce soit.

« Quoi ? »

J’essayai de lui envoyer mon genou dans le dos mais ce ne fut pas une grande réussite, pas plus que ma tentative de rouler de nouveau vers la droite pour inverser nos positions. Mes poignets étaient liés entre eux par sa main. Je fronçai les sourcils, ayant envie de combattre cette chose de toutes mes faibles forces. Je vis le couteau, fermai les yeux par réflexe et…

Une douleur m’enserra mais pas exactement là où je m’attendais à la ressentir. J’avais de nouveau changé de corps. Mon entre-jambe était douloureux. C’était une déchirure. Le sang avait séché, sans doute, ce qui expliquerait le tiraillement. La zone était irritée, si bien que j’avais l’impression qu’un passage aux toilettes risquait de me brûler les entrailles. Je sentais mon sang bouillonner dans mes veines. Je ne savais pas qui était cet individu mais il y avait deux coupables : Aladdin, pour m’avoir défloré sans aucune considération et l’individu qui avait pris le contrôle de son corps, brièvement. C’était quelqu’un qui me connaissait, ce qui n’était pas bien difficile à trouver, et également quelqu’un qui me voulait du mal. La question était de savoir de qui il s’agissait.

Je sortis de mes pensées lorsque j’entendis mon nom. Je relevai la tête, restant immobile un temps. Il s’agissait de Facilier. Je ressentis une honte acérée me submerger. J’avais l’impression que ce qui s’était passé avec Aladdin était de ma faute et que… Je ne savais pas vraiment comment l’expliquer. J’étais perdu. Avais-je subi une agression dans cette chambre, à partir du moment où il avait continué sans se préoccuper de mon mal-être ? Je n’en étais pas certain. J’avais voulu coucher avec lui, parce que je l’aimais. Je n’étais pas sûr d’avoir souhaité la suite. J’aurais préféré des caresses et y aller plus en douceur, dans ce corps que je ne maîtrisais pas. En plus, j’étais nu sous ce drap. Je le resserrai un peu autour de moi, me demandant ce qu’il allait en penser. La nuit que nous avions passé ensemble avait été mille fois plus agréable que le moment qui s’était déroulé entre Aladdin et moi. Je m’en voulais.

Je finis par déglutir pendant le discours de la Reine de Cœur. Je ne l’écoutai pas vraiment, revoyant le couteau se diriger vers ma tête. Était-il possible que quelqu’un se soit fait tuer à ma place ? La véritable propriétaire du corps que j’avais auparavant ? Et comment le Docteur Facilier avait-il fait pour me reconnaître ? Sans doute grâce à sa magie.

« Oui, moi aussi. »

C’était le cas mais peut-être que mon ton était moins enjoué que ce que j’aurais souhaité. J’étais préoccupé et le fus encore davantage lorsqu’une missive blanche et verte me fut confiée. Je lus, plongé dans un état second qui ne me ressemblait pas du tout. Entre cette relation sexuelle, la désillusion de mon amour pour Aladdin, un possible complot contre mon père, la tentative d’assassinat contre ma personne d’un individu que je n’avais pas pu identifier, la Reine de Cœur et ce mariage, le trop plein devenait difficilement gérable.

Je relevai les yeux vers lui et demeurai silencieux. Je détournai le regard pour le plonger sur le paysage. Les montagnes enneigées au loin semblaient bien loin de toutes mes préoccupations. Là-haut, il y avait peut-être un homme qui avait décidé de s’éloigner de toutes ces choses : le sexe, l’amour, le pouvoir, l’argent, les obligations. En admirant le lac, je consentis enfin à répondre, après un soupir.

« Je viens de passer une très mauvaise journée pour être franc. Je me suis retrouvé dans ce corps, ai compris qu’Aladdin n’en valait pas la peine vu comment se sont passés nos ébats. Je crois qu’il y a un complot contre mon père. J’ai échangé de corps avec une personne inconnue qui doit être morte à l’heure actuelle puisque mon partenaire de pique-nique a failli me planter un couteau en pleine tête dès qu’il a su qui j’étais. Je ne sais pas où on est exactement. Je ne sais pas qui est cette femme plantureuse qui se prétend Reine, ni si j’ai un quelconque intérêt à participer à l’une des activités proposées. Et je viens d’apprendre que les Dieux m’ont choisi pour devenir votre époux dans le but d’instaurer la paix. »

Je pris une choppe et versai de la bière à l’intérieur.

« Donc si vous voulez bien, on se mariera quand je me serai pris une grosse murge pour faire passer tout ça. »

L'avantage c'est qu'avec ce corps féminin et plus petit, j'allais être ivre bien plus rapidement qu'en temps normal.

880 mots:


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Pulsar Verhoeven
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Mar 23 Juin 2020, 21:20

Vous êtes de l'équipe du premier degré, n'est-ce pas ? demanda-t-il en arquant un sourcil.

Son expression était sans doute assez glacial, mais intérieurement, Hadès était amusé. Il avait sans doute dépasser l'âge des émois amoureux, de la candeur et des premières fois. C'était peut-être le Dieu le moins expérimenté sur la question, mais il n'en demeurait pas un idiot. Sans doute aurait-il voulu lui attraper violemment le menton et lui montrer ce qu'embrasser quelqu'un voulait vraiment dire, mais le Dieu n'en eu pas le temps. Un simple clignement des yeux l'avait renvoyer ailleurs, devant une étendue d'eau que la personne devait observer et ... Une seconde. L'homme mis ses mains sur sa poitrine. Rien. Il avait retrouver un corps masculin et surtout, en remontant ses mains vers son visage ... Oh, oui ! Ce menton ne pouvait le tromper, c'était le sien ! Flammes bleues de plaisir parcouraient son épiderme lorsque ses yeux croisèrent sa silhouette dans le reflet de l'onde. On ne pouvait pas être mieux que chez soi, non pas qu'il soit complètement revenu d'où il était parti, mais c'était un début. Ainsi, la plaisanterie était terminée ? La demoiselle lui ayant octroyée ses précieuses lèvres, aurait-elle rompu ce sortilège ? Elle méritait d'être récompensée. Dire qu'il ne connaissait même pas son prénom. Quel idiot, il aurait dû lui demander pour pouvoir la récompenser convenablement, mais cela aurait été délicat d'être un homme dans un corps féminin. Trop d'ennuis, de rumeurs ou que savait-il encore. Il demanderait à ses hommes de la retrouver, on n'oubliait pas une personne aussi charmante.

Un problème en moins ... Et plein d'autres, désormais. Comment allait-il sortir de cet endroit puant la fleur ? Son regard parcourait les environs, il semblait y avoir d'autres personnes non loin. En se rapprochant, Hadès ressentait le calme enivrant de sa magie se changer en tempête rousse, violente. Non. C'était une blague. Ce petit Démon ... Il semblait être constamment en travers de son chemin. Mimant l'étranglement avec un sourire forcé, il se disait que tout brûler dans un lieu qui ne lui était pas vraiment connu n'était pas une bonne idée. Si cet endroit appartenait à sa soeur, c'était un homme mort. C'est vrai qu'il devait prendre le temps de vivre, avant de se tuer au travail pour faire respecter les droits fondamentaux des divinités.

Molosse le Colosse. Quel bouc te pique ?

Hercule. Cet avorton qui se prenait pour l'égal des siens. Il allait essayer de lui donner une leçon, de Dieu à Homme, cela ne pouvait qu'être très utile !

Mon nom est Hadès, Dieu des Enfers. Ça va vous ?

Le bruit des trompettes résonnait dans les environs, attirant son ouïe de manière désagréable, après l'avoir salement interrompu dans les présentations plus officielles. Intriguant, c'était le mot qui résonnait dans son esprit après cette annonce.

Par les Dieux. Je crois avoir l'impression d'être revenu à l'époque de Troie, quand on avait malencontreusement misé sur le mauvais cheval ...

Glorieux moment que de croire la victoire acquise et de voir des héros réduire en cendres une si belle cité. Le vin y était bon, cela le rendait nostalgique que d'y repenser. Et celui qui était ici, alors ? Hadès s'était assis tout en maintenant une certaine ambiance morbide dans ce lieu nauséabond dont la beauté venait heurté sa vision. Il se servait du précieux liquide rouge. C'était mignon, ce petit coin de verdure à côté, par contre ...

Excusez-moi ?

Hadès observait vers la gauche, provenance de la douce voix féminine, mais il n'y avait rien. Est-ce que la boisson lui montait à la tête après une gorgée ?

Votre Majesté ?

Il sourit, dévoilant ses grandes dents.

Tu es un peu lourde pour mon épaule, tu sais ?
Aaaah ! Je ne voulais pas, je ... !

La délicate créature battit des ailes pour s'envoler et venir se mettre à quelques centimètres de son visage. D'une couleur mêlant le bleu et le rose, elle était divine à bien des égards. Et c'était lui qui le disait, évidemment.

Je suis seulement un papillon !
Eh bien, tu es lourde pour un papillon.

Exhalant un peu de fumée et de vent qui l'envoyèrent un peu plus loin, celle-ci ne renonçait pas pour autant et revint dans sa direction, un petit air déterminé sur le visage. Sa voix était chantante, curieuse. Cette créature l'intriguait d'autant que la Souveraine de cet endroit.

Êtes-vous vraiment le Dieu des Enfers ?
Eh bien ... Ça dépend de toi.

Post VIII - 800 mots

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◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Mar 23 Juin 2020, 22:09


[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 16 86122410

les Portes II
Aiyanna - Mérida

[Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 16 77438810

Toujours la grande chope de bière à la main, je regardais les nuages dessiner de drôles de formes dans la grande voûte bleutée illuminée par un soleil radieux. Je me remémorais les paroles de la jeune dame avaient prononcés tout à l'heure. Je n'avais pas du tout remarqué que l'on avait la même apparence, mais bon ce n'est qu'un détail. Je ne sais pas pourquoi elle me raconte tout ça moi. Je m'en fou un petit peu de ce qu'il se passe ici moi. Je suis juste venue passer du bon temps et de m'amuser un peu. Je dois avouer que je suis aussi à la recherche de défit à relever, mais pour l'instant je suis surtout à la recherche de mes trois frères qu'elle n'a pas aperçut d'ailleurs. Je reportais mon attention sur mon breuvage avant de porter le grand verre à la bouche et de boire l'intégralité en une seule traite. « S'bah k'j'ai une ch'bonne d'cente mwè ! » Je posais violemment la chope à terre dans un bruit d'éclat de verre … « Bah t'zut là, s'cusez mwà ! S'marrive t'lou temps ça kwé ! » Je suis toujours un peu maladroite après avoir bu une bonne bière, je sens plus ma force.

Tout à coup, je me suis retrouvée dans un autre endroit. Bizarrement je me sentais beaucoup plus à l'aise. Je me levais d'un coup, tournant sur moi même pour observer mon corps. J'ai enfin retrouvé ma véritable chair ! Surtout ma magnifique chevelure rousse toute frisée. Je suis tellement contente ! Mais soudain j'entendis un grand bruit. Je posais mon regard vers les deux individus se trouvant sur une nappe de pique nique. La jeune femme avait l'air d'être super en colère et l'homme … comment dire … il avait une grosse marque rouge en forme de main sur l'une de ses joues. Je me retenais de rire, mais l'envie fut plus forte que la raison surtout quand j'entendis le petite râle de douleur de l'homme. Je me suis donc mise à éclater de rire, sans discontinuer. Ce dernier dura un petit moment avant que je ne retrouve mes esprits. « Bah quoi ? S'trop d'lirant ça ! Z'et prit une t'sé truc vous ! » Je continuais de rire un peu avant de sécher mes larmes d'hilarité avant que ma crise d'euphorie de reprenne de plus belle en remarquant que l'homme était tout nu et qu'il avait un petit service trois pièce comparé à ceux des hommes d'Ecossia. Je vous jure ils ont de ces paquets là bas, c'est fou ! L'homme venait de prendre la nappe pour se la mettre autour de la taille en guise de vêtement. La scène est tellement hilarante à regarder, en plus je suis au première loge alors je ne vous raconte pas comment c'est trop génial ! Je n'en pouvais plus de rire comme cela, j'en avais tellement mal au ventre que je m'écroulais à terre riant comme une demeurée avec les bras croisés et moi pliée en deux, voire trois, peut être même quatre vu le comique de la situation.

La Reine de Coeur venait de convier les gens qui pique niquaient, donc moi incluse, à jouer à deux jeux. Soit retrouver une clef soit faire une partie de croquet. Le croquet ? C'est quoi le croquet ? « Owè bah k'vé v'nir mé s'ba tché pas sksé koi s'ba l'chtruc là ! Le skraquai lé ? » Mais au faite, je ne me suis pas présentée ! J'arrêtais l'avancée de la jeune femme et de l'homme pour me présenter. « S'mé pas pr'zenté mwè ! Mérida ! Bah k'la normal ch'dois voir té ba genre s'trois frères d'genre s'taille là bah z'vou t'zavé  pas s't'on où s'par'zar ? Genre bah sont chti quoi et s'pis ba s'ont des oursons là d'genre brun vek'genre s'trop scrak'hante pwat'là ! » Tout à coup, j'entendis un hennissement que je connaissais bien. « Angus ! » dis-je en voyant mon fidèle destrier arriver vers moi. Il était très imposant avec une musculature de rêve. Soudain, je vis trois boule de poils sur le dos de mon cheval. « J'vou disé ! Bah v'là mes ch'ti frères là tarb'nak ! V'là Harris, s'pis lui ch'ba Hubert, et v'là ch'ti dernier là, Hamish ! S'trop mignon là v'lec leur ch'ti tronche là quoi ! »  Ils descendirent du haut d'Angus pour se jeter dans mes bras et me faire tomber à la renverse. Hamish, le plus coquin des trois regardait avec un air d'angelot Kristoff, il posa une patte trop mignonne la nappe transformée en pagne avant de la saisir fermement et de partir avec, suivit par ses deux autres frères. Le pauvre homme, il se retrouva une nouvelle fois sans rien à se mettre pour cacher son petit service d'homme. Je partais de nouveau dans un fou rire tentant de proposer mon aide à ce pauvre homme. « Sont cok'hein l'trois là ! Ah ! Ah ! Ah ! S'voulez j'peu p'têtre v'zaidé ! Ah ! Ah ! Ah ! D'genre j'vou stranform s'ten ours ! Ah ! Ba k'la p'être vou s'ré t'jour à pouwal mais s'ba s'micro ch'truc s'ra kché lo kwè ! Ah ! Ah ! Ah ! » expliquais-je en montrant ses trucs qui pendouillaient entre ses jambes. Je n'en pouvais vraiment plus là, je n'arrêtais pas de rire ! Mais quand même le pauvre. Je finis par reprendre mon souffle avant de m'excuser.




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◊ 970 mots ◊
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Mar 23 Juin 2020, 22:12



Livre de Contes

LA PORTE DES CONTES



URSULA (Aladdin) + CHAT POTTE (Frollo) + FROLLO (Potté)

Aladdin Ma main se crispa davantage à l’énonciation du nom de ce rustre, de ce primaire. La rage continuait de me brûler les veines. Je haïssais cet homme qui avait massacré les miens. Je détestais cet imbécile qui leur avait ôté leur liberté. Je réussis néanmoins à trouver quelque réconfort dans les paroles du religieux. Je n’étais pas le seul à souhaiter que le balourd soit châtié pour ses fautes. Pourtant, ce fut la colère qui l’emporta.

« C’pas un chasseur orgueilleux, wesh ! C’t’un sale bâtard d’meurtrier ! Il a fait la hagra aux miens ! Ce boloss a tué ceux qu’ont pas voulu l’suivre ! C’t’enculé de sa mère a rotca leur seul bien : la liberté ! J’vais lui déchiqueter sa race ! »

Je détournai la tête pour cracher sur le sol avant de reprendre, plongeant mes yeux au plus profond de ceux du croyant.

« Et vos Dieux y ont rien fait ! J’pensais qu’tous les meskine c’tai ses gosses, wesh, mais il en a rien à foutre ! Les bannis ont droit d’amour mais tout l’monde s’en balek ! Les grands d’ce monde se mettent bien et les dieux restent sourds à nos suppliques ! Vous trouvez ça normal qu’le gueux qu’a faim y doive mendier son pain ?! »




ALADDIN + BELLE

Aladdin
Alors que ses mots m’avaient calmé, je fulminais désormais face à l’injustice du sort de mon peuple. L’homme disparut aussitôt. Mes doigts entouraient fermement le manche d’un poignard aiguisé. L’élan me projeta vers l’avant. L’image de Gaston étendu devant moi effleura brièvement mon esprit. La lame s’approcha à toute allure de la gorge de la victime. Reprenant mes esprits, je notai le visage d’ange de la douce jeune femme allongée sous moi. D’un geste vif, je détournai l’arme vers le sol et la plantai avec violence dans l’herbe.

« Zy va là ! Qu’est-ce qui s’passe encore p’tain ! C’quoi ce dawa ! »

Je lâchai la demoiselle et me relevai en époussetant mes vêtements.

« J’suis Aladdin et toi ? »

Je détaillai mon interlocutrice d’un oeil lubrique. C’était vraiment l’une des plus belles femmes que j’avais jamais vues. Malgré l’énervement, mon sexe répondit à l’appel de son corps sur le mien. Il se gonfla, sculptant une bosse au niveau de mon entrejambe. Pourtant, pour la première fois depuis longtemps, je ne cédai pas à mes pulsions. Lorsque je me penchai vers elle, ce fût uniquement pour récupérer mon poignard. Je le rangeai à ma ceinture avec flegme.

« T’es un peu chaudasse, nan ? J’suis désolé d’te décevoir bichette mais même si t’es un peu bonasse j’ai autre chose à foutre que d’m’enjailler pour l’moment. T’inquiète, j’ai l’barreau mais là j’ai pas l’temps d’te bouillaver. J’dois mettre sa mère à ce shlague de Gaston. Une autre fois p’tet ? »

Je me détournai de ma compagne de pique-nique avec la ferme intention de quitter ces lieux lorsque, soudain, une silhouette apparut à quelques mètres de là. Il s’agissait de la Dame de Coeur. La souveraine dégageait un je-ne-sais quoi qui m’attira immédiatement. Son corps sulfureux embrasa ma passion. Je la voulais. Je la désirai. Ce sentiment fût encore plus exacerbé lorsqu’elle promit d’offrir une armée à son prétendant. Il fallait que je sois l’élu de son coeur ; j’avais besoin de cette armée pour éradiquer la menace qui pesait sur mon peuple. La Confrérie des Voleurs était puissante mais je ne rechignai devant aucune aide pour anéantir ces barr-barrs une bonne fois pour toute.

La reine avait à peine fini sa tirade qu’une luciole glissa une enveloppe entre mes mains avant de disparaître. Je la regardai avec curiosité avant de l’ouvrir. J’y découvris une lettre dont les arabesques esquissaient des formes voluptueuses. La qualité du papier m’indiqua que le contenu de la missive devait être important sans que j’y accordasse davantage d’intérêt : je n’avais jamais appris à déchiffrer ces symboles ésotériques. La lecture n’avait jamais été l’un de mes centres d’intérêt.

« J’sais pas. J’comprends rien » avouai-je sans honte en jetant le message dédaigneusement sur le sol.

La jeune femme ne répondit pas. Elle se contenta de fouiller le panier et d’en sortir quelques couteaux qu’elle plongea dans les poches de sa robe bleue. Je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire ; elle n’irait pas très loin avec des couteaux à beurre pour se défendre. Je tirai l’une de mes dagues de son fourreau et la lançai vers elle de manière inoffensive.

« Prends ça, chérie, ça t’sera plus utile que des ustensiles de cuisine.»

Le ton de ma voix s’était apaisé suite à l’intervention de la reine. Je fis davantage attention à mon langage même si j’étais convaincu d’avoir déjà trahi mes pitoyables origines.

« Ah ton truc c’est de faire la femme inaccessible, c’est ça ? J’avoue que c’est pas mal excitant. Mais je suis vraiment désolé, trésor, je peux pas venir jouer au garde du corps avec toi, j’ai une bataille à mener. Une autre fois, peut-être ? »

Elle s’en alla et je décidai de faire de même pour rejoindre le château de la Reine. Je ne savais pas vraiment ce qu’était le croquet mais j’étais déterminé à conquérir le coeur de la belle. Alors que je franchissais le pont-levis, je fus accueilli par des gardes.

« Que faites-vous ici ?

— Je viens pour la partie de croquet organisée par la Reine.

— Très bien, suivez-moi.»


Post VIII | 868 mots | Résumé:
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Jil
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Jil
Mar 23 Juin 2020, 22:38

Les menus contacts, les odeurs, la sensation de chaleur qui se dégageait du corps de sa fille ; plus que tout, sa présence, et la conscience nette d’avoir enfin raccroché les anneaux défaits d’une chaine. Son cœur battait la chamade dans son épaisse poitrine, marquant le rythme comme les trompettes et les tambours qu’il rêvait de lui faire un jour écouter, en rentrant au palais. En se redressant un peu, il croisa son regard, pour ce qui était peut-être la deuxième fois de sa vie. Elle avait les traits de sa mère ; ses cheveux, son nez, son front et ses yeux. Une boule le pris à la gorge, tendit qu’il sentait ses yeux s’embuer. Il aurait voulu la garder là, contre lui, pour l’éternité. Loin de la saleté et de l’accrêté de ce monde, de ce royaume dont il avait la garde et des autres contrées qui ne souhaitaient que leur annihilation. Pendant ce court instant où l’endroit, l’heure ou la raison n’avaient pas d’importance, il la regardait avec amour, souriant sincèrement pour la première fois depuis des années. Quand la Reine de Cœur fit son apparition, il pivota vivement pour se placer entre elle et son enfant ; lorsqu’il comprit qu’il s’agissait là d’une illusion, il se détendit un peu, en restant sur ses gardes. Encore une maniaque du contrôle qui s’était pensée si maligne en déchainant aveuglément sa magie sur n’importe qui ; sans accorder de valeur à son discours, il prenait note des mots qu’elle employait, des tournures de phrase qu’elle choisissait. Il avait passé des heures entières à étudier auprès de ses meilleurs mages et de ses plus fins stratèges : il était prêt pour ce genre d’évènement. Une main glaciale se saisit pourtant de ses entrailles lorsqu’elle termina son discours en menaçant ses « invités » de décapitation. A bonne distance d’eux, il pouvait en effet apercevoir certains des infâmes soldats de la Reine poser sur lui un regard sadique et amusé. Il se tourna vers sa fille quand elle le questionna, et il passa sa main dans sa barbe, pensif. Mufasa n’avait pas l’intention de participer à quoi que ce soit, et encore moins de laisser Aurore lui échapper à nouveau. Il ne doutait pas de pouvoir désarmer un garde et d’en embrocher quelques autres, mais le jardin était sans aucun doute enchanté, il n’en discernait même pas les limites.

« Je vais trouver une solution. D’abord, rapidement : où étais-tu avant d’arriver ici ? Chez tes marraines ? Chez les Faes ? »

Il n’avait pas terminé sa phrase qu’un membre de la race féérique faisait son apparition, déclamant une série d’absurdités qui le mirent dans une rage noire. Non, sa fille n’irait pas se marier à n’importe quel crétin pour « la paix entre les royaumes ». La paix n’existait pas et n’existerai jamais tant que les trois royaumes existeraient. Elle disparut avant qu’il n’ait le temps de lui soutirer davantage d’informations ; et il fut satisfait de voir sa fille ne pas prêter à la lettre plus d’attention qu’elle n’en méritait. Quand elle lui posa quelques questions, d’un ton hésitant, presque maladroit, il se fendit de nouveau d’un sourire chaud, sa colère s’éteignant brusquement, comme un fer rouge plongé dans l’eau. Elle ne le connaissait pas vraiment, comme elle ne connaissait plus son frère, ou son oncle. Apprendre qu’elle avait été contrainte de voir celui-ci s’encanailler avec sa pire ennemie lui donnait des envies de meurtre qu’il se promit d’assouvir, un jour ou l’autre. Il répondit toutefois avec application :

« Ton frère va bien. Il se prépare doucement pour la succession inévitable à laquelle il devra faire face, mais il n’est pas encore tout à fait prêt. Je suis certain qui sera fou de joie de te revoir ; Scar… C’est une autre histoire. J’essaye en ce moment-même de faire la paix avec lui. Notre famille a vécu suffisamment de dissension comme ça. Moi, je fais de mon mieux pour diriger le royaume. Ce que je ressens n’a que peu d’importance face à la tâche, mais sache que te revoir me comble de bonheur, un bonheur auquel je ne pensais plus avoir le droit. Nous allons sortir de là, Aurore, et nous allons en sortir ensemble ; je vais trouver un moyen… »

Une petite Fae, minuscule perle de lumière bleue, virevolta par-dessus son épaule, et s’y posa doucement. Alors qu’il tournait la tête pour la chasser, il arrêta sa main, tandis qu’elle lui susurrait quelques mots à l’oreille. Quand elle eut finit, elle s’envola de nouveau, pour disparaitre derrière un coquelicot solitaire, un peu plus loin. Une détermination renouvelée soulignait les traits de son visage lorsqu’il prit son enfant par les épaules :

« Nous ne sommes pas dans un vrai endroit, ma fille. Hé, vous ! lança-t-il à destination de l’un des gardes.
— Oui, sire ?
— Que se passerait-il si je refusais de participer à quoi que ce soit ?
— Je serai obligé de séparer votre tête royale de vos épaules princières, sire.
— Et après ? »

Le garde lui lança un regard de travers, échangea un coup d’œil avec l’un de ses semblables, avant de hausser les épaules :

« Et vous seriez renvoyé de là où vous venez.
— Parfait. Aurore ; si tu étais au palais avant d’arriver, tu devrais y retourner après ça. Retrouve-moi haut des marches. Je t’y attendrai, d’accord ? Ne parle à personne, ne t’arrête pas. Nous avons encore beaucoup de choses à nous dire, et beaucoup de temps à rattraper, ma fille. »

Sur son visage cerclé d’une crinière rousse, un large sourire trônait, comme jamais on en avait vu de mémoire d’homme.

Résumé :


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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Mar 23 Juin 2020, 23:39



Provenance inconnue

Les Portes II

En groupe


Bryan White – I stand alone

ELSA (Kuzco) + KUZCO (Elsa) + GARRETT

Il lui fallait retrouver Juliette, d’autant plus maintenant qu’elle avait accepté de le suivre jusqu’à Caermaloyw. Son accord soudain l’avait étonné mais pourquoi pas, après tout ? Peut-être avait-elle changé d’avis ? Il n’allait pas s’en plaindre. Cette mission menée à bien, il pourrait rester un peu pour veiller au bon maintien de la paix, puis retourner dans sa forêt. Les passions brûlantes des hommes n’étaient pas pour lui. Pourtant, quand l’inconnue éclata en sanglots, un  malaise insidieux pénétra son cœur. Garrett pinça les lèvres. Il ne manquait plus que cela. Gêné au possible, l’aveugle tapota son bâton de ses doigts. Il avait vécu trop longtemps loin des hommes. Si la compassion ne lui faisait pas défaut, il avait oublié trop de choses de l’art du réconfort. Il se racla la gorge en l’entendant se moucher bruyamment. Heureusement, elle sembla se remettre de ses émotions. Enfin, « heureusement » n’était peut-être pas le bon mot. La bouche du solitaire ne forma plus qu’un pli désabusé. « Je suis aveugle. » lâcha-t-il. « Et personne n’y peut rien. » Ses parents avaient convoqué bien des médecins, dans sa jeunesse. Il avait perdu la vue très tôt. Peut-être ne l’avait-il même jamais eue ; les circonstances de l’apparition de sa cécité demeuraient assez troubles. Aucun traitement n’avait su devenir un remède ; faute d’accepter son handicap, voire de le transformer en atout comme il avait fini par le faire, ses parents l’avaient mis à l’écart. L’enfant n’avait jamais compris cette injustice ; l’adulte savait que les pires horreurs fleurissaient dans les cœurs des adultes.

« Non, merci, je n’ai pas faim, mais profit- » Garrett s’arrêta. S’il refusait encore, se remettrait-il à pleurer ? « En fait, si. Merci. » Il attrapa la brioche. Entre ses doigts, elle était moelleuse, et il sentait monter jusqu’à ses narines son odeur sucrée. Il écouta le reste du monologue de Kuzco sans l’interrompre. Lui aussi avait perdu ses comparses dans le processus. En un sens, c’était rassurant. Ils devaient tous être restés au bal. Le contact d’une main sur son bras lui fit tourner la tête. « Je n’ai pas besoin de… » En fait, si. Dans sa forêt, il maîtrisait l’environnement. Il connaissait par cœur chaque branche, chaque rocher, chaque son. Au milieu d’un château, il était perdu. L’ensemble chaotique des bruits perturbaient son ouïe et la nature n’était pas présente pour le guider. Il allait accepter lorsqu’il sentit des caresses sur son torse et d’autres dans son dos. Aussitôt, une branche d’arbre se tordit jusqu’à Elsa, lui saisit les poignets et l’immobilisa. La femme hurla et Garrett rajusta sa chemise. « Ne refaites pas ça. » Il la reposa et, blessée dans son orgueil, elle croisa les bras. L’arbre reprit sa forme initiale. Malheureusement pour lui, quelques minutes plus tard, la femme reprendrait son manège, agrippée à son bras.

« C’est d’accord. » dit-il à Kuzco, qui avait retrouvé son corps. « Peut-être pourra-t-on retrouver vos amis au passage ? » Les trompettes retentissantes le firent pivoter vers la source du bruit. La voix suave de la femme lui parvint nettement. Concentré, il fronça les sourcils pour l’écouter. Un mariage ou une clé ? Le jeune homme secoua la tête. Rien de tout cela ne l’intéressait. Les épousailles auraient peut-être pu lui permettre d’apporter la paix grâce à l’armée de la Reine ; cependant, il était un homme de l’ombre. Il n’aspirait pas à la lumière, tout comme il n’envisageait pas d’épouser une femme qu’il n’aimait pas. Incapable de livrer son cœur à Juliette, il l’avait dévoué à sa précieuse forêt. Il secoua le bras pour se défaire d’Elsa. Elle lui était de plus en plus désagréable.

Lorsque les enveloppes furent distribuées à Elsa et Kuzco, il n’en reçut pas. Il n’avait pas besoin d’être informé de ce qu’il avait fait. Son partenaire de pique-nique, en revanche, paraissait ravi et s’empressa de lui lire le contenu de la lettre. Comme il l’entraînait dans une danse de la joie, Garrett, trop surpris, suivit le mouvement comme il le put. Quoi qu’il maîtrisât remarquablement ses déplacements pour un aveugle, évoluer de la sorte n’avait rien d’aisé. Lorsque la danse s’arrêta, il en fut extrêmement soulagé. « L’amour est douloureux. » grogna-t-il en tâtonnant pour récupérer son bâton qu’il avait laissé tomber d’étonnement. Aux langoureux bruits de succions, il devina que ses deux compagnons s’embrassaient, et leva les yeux au ciel. Il ne pouvait pas voir les Dieux, mais si eux le regardaient, ils devaient comprendre son désespoir. « Non, je dois y aller, je n’ai pas le temps d’aller dans le labyrinthe. » Il se redressa et fit la moue. « Il faut qu’on mange, pour ça. » Il n’aimait pas l’importance accordé à cette nourriture. C’était louche. Toutefois, mener une mission à bien requérait parfois des sacrifices. Étrangement, la brioche n’avait pas fini sur le sol. Il la déchira en deux et en tendit une moitié à Kuzco. « Tenez. » Il croqua dans sa part et souhaita disparaître.

Comme il ne sentait plus ni brise ni parfums bucoliques mais entendait des bruits de conversation, l’aveugle déduisit qu’il était de retour dans la salle de bal. « Kuzco ? » Lorsque celui-ci lui eut répondu, il se tourna en sa direction. « Je cherche trois personnes. Enfin, quatre. Trois et demi. Devon et Cornouailles, deux dragons qui partagent le même corps. Juliette, une jeune femme blonde. » Il réfléchit. « Avec les yeux verts, je crois. Les gens ont tendance à dire qu’elle est belle. Il est possible qu’elle ne soit pas là. Elle a peut-être été envoyée au pique-nique, elle aussi, je ne sais pas. Et la troisième, c’est Kayley. Elle est… » Il n’en savait rien. « Bruyante et enthousiaste. Probablement pas très grande. » Il se gratta la nuque. « Et vos amis ? Ils ne sont pas ici, j’imagine ? Où les avez-vous laissés ? » Il se sentait étrange, comme si… Il serra les dents. Il n’avait pas le temps pour ça.



Message III – 1003 mots

Résumé : Garrett part du pique-nique avec Kuzco. Tu peux jouer Kayley, Devon et Cornouailles au besoin <3

Rappel : « Il peut lier les individus entre eux, dans un lien de vie et de mort [une fois par tour]. Ainsi, si l'un des liés meurt, l'autre aussi, ce qui pousse ceux-ci à la coopération. » Le but de Garrett, c'est la paix, mais le lien qu'il crée pousse seulement à la coopération. Les deux personnages entendent une phrase (que j'écris en italique) et ont le sentiment d'être liés à l'autre.





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Mancinia Leenhardt
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Mancinia Leenhardt
Mar 23 Juin 2020, 23:57

Samuel Kim Music - I'll Make A Man out of You

Étonnamment, cet échange ne cessait de lui plaire. Sans doute était-ce pour cette raison que Shang éprouvait une certaine culpabilité vis-à-vis de son interlocuteur ? Pourquoi lui avait-il menti sur son identité, surtout qu'il y avait peu de chance de le revoir et qu'ils ne savaient pas à quoi ils ressemblaient réellement, l'un et l'autre ? Sans doute pour éviter l'embarras d'une rencontre ultérieure, où ce dernier se remémorerait qu'il avait provisoirement été une demoiselle. C'était une pensée délicate ... Ce n'était pas désagréable, après tout, même s'il trouvait que leur place était dans la demeure familiale à s'occuper de la future génération, pour qu'elle soit instruite et forte, elles avaient la lourde tâche de préserver l'Honneur et de donner la vie. Shang sourit au mot vaillant. Un sourire crispé, peu convaincu. Seulement, Charmant était une source d'informations intéressantes. Il avait un peu chaud à le regarder et réfléchissait à l'idée d'essayer de l'embrasser sous cette forme. Sa maîtrise de lui et le fait de mordre sa joue intérieurement lui permettait de se préserver, mais à peine eut-il comprit que le sortilège ne le frappait pas uniquement qu'il y eu un énième changement de décors. Corne de bouc, quand cessera donc cet amusement sans queue ni tête ? Le Général n'était pas au bout de ses peines. L'illustre inconnu qui se trouvait devant lui était une énergumène plus que ... Fou. Dieux. Qu'est-ce qu'il pouvait parler !

Pourquoi ne pas fonder le mouvement du Cri de la Carotte, messire ? Je pense que nombreux seront ceux désireux de creuser un trou pour y mettre leur tête et ne plus voir ce qui les entoure.

N'était-il pas ainsi, lui aussi ? Avait-il prit les bonnes décisions ? Au début, c'était une certitude. Quoi de plus noble que de protéger son peuple et son pays ? Hou-Hou avait été les premiers à leur tendre la main, mais lorsque ceux-ci avaient été assaillis, certes, rapidement, Shang avait été éberlué de voir le peu d'intérêt que les autres avaient les uns envers les autres, se moquant bien qu'un voisin était envahi, se moquant bien du sort d'un peuple au bord de la famine ... C'était épuisant et rageant. Shan Yu était certainement un ennemi et; probablement, que jamais son pardon ne serait accordé. D'un autre côté ... Il était prudent et s'assurait de maintenir le pays conquis dans un bon état. Sans doute était-ce lui qui était le plus sérieux parmi tous ces dirigeants. Parfois, il fallait savoir tendre l'autre joue pour mieux préparer ses coups. Le bruit des trompettes résonnait dans les environs, Shang tendait l'oreille de manière attentive. Aurait-il la raison de sa présence en ces lieux ? Certainement, mais d'un autre côté ... Devenir Roi. Diriger une Armée de Cartes. Repousser les ennemis de sa nation et écraser les autres par revanche. Ce serait si intéressant. Ce n'était qu'une main à marier. Non. Il n'y avait qu'une seule femme qui comptait pour lui, celle avec des yeux bleus aux cheveux bruns bouclés et ... Shang papillonnait des yeux, observant les alentours déserts. Non, ce n'était pas une femme. C'était un homme. Ping. Comment allait-il ? Avait-il réussi sa mission ?

Le Général n'en doutait pas vraiment, un sourire naquit à la commissure de ses lèvres en l'imaginant convaincre un Dieu. Sans doute devrait-il essayer de le retrouver ? S'assurer avant tout de la stabilisation de Hou-Hou en retrouvant Pocahontas, certainement perdue au milieu dont ne sait où, à s'amuser pendant que les siens souffraient. Mieux valait un envahisseur sérieux qu'une héritière stupide. Un soupir s'arrachait de ses lèvres, tandis qu'il demeurait assis, cheveux au vent. Les choses prenaient une drôle de tournure, les déceptions s'accumulaient, sa rage augmentait. Où était passé celui qui était si sérieux, traditionaliste et confiant ? Perdu au milieu de ce monde corrompu, trahi et loin de chez lui. Rentrer serait sans doute mieux que de rester de ce côté de la ligne. Qui sait si l'ennemi d'hier ne serait pas l'allié de demain pour vaincre le vrai Mal courant ici bas ? Ainsi, il devait manger pour sortir d'ici ? Très bien. Il allait se pendre un bon repas, retrouver une Princesse qui ne méritait pas son titre et, sans doute, ensuite ... Trouver un moyen de ramener les leurs chez eux. Et de détruire ceux qui étaient aveugles.

Post VIII - 760 mots

Résumé:


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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Mer 24 Juin 2020, 22:01


Image réalisée par Armando savoia

Les Portes II



Aurore se pinça les lèvres. C’était étrange de voir l’émotion percer les yeux de son père. Ça la ravissait autant que ça la gênait, étant donné qu’ils n’avaient jamais vécu ensemble. Elle ne savait pas comment faire, ni comment est-ce que ça faisait d’avoir un vrai père. Elle le vouvoyait mais n’était pas certaine qu’elle dût le faire. Aussi, elle attendit que la Reine de Cœur ait fini de parler pour répondre à ses questions. « Non… Pour tout avouer… » Elle hésita. Peut-être qu’il allait se fâcher et la ramener dans la maison des Faes. D’un autre côté, elle ne pouvait pas décemment mentir à son père. « Je me suis enfuie. Je n’en pouvais plus d’être enfermée. Je voulais vous revoir, tous… » Et Scar aussi. Sa malédiction était ainsi faite, elle n’y pouvait rien, même si l’épisode avec Maléfique l’avait ébranlée dans l’amour qu’elle lui portait. Elle ne savait plus vraiment. Tout était mélangé. Elle n’avait aucune véritable expérience en la matière. Elle ne faisait que rêver en regardant par la fenêtre de sa chambre. Elle n’avait d’ailleurs jamais été élevée de façon à comprendre quoi que ce fût à la politique et à la stratégie. Elle était inculte, une Princesse bonne à marier, certes, mais à pas grand-chose d’autre. Peut-être que si on lui apprenait les bases, elle serait plus efficace que son frère ? Néanmoins, la Couronne n’avait jamais été féminine. C’était presque impensable. Le peuple ne comprendrait pas. « Et je savais que les Bonnes Faes ne me laisseraient pas faire. Une Fae plus petite, je crois, m’a montrée le chemin. Alors je suis partie et je l’ai suivie. Elle m’a amenée jusqu’au château. C’est là que j’ai vu Scar et Maléfique. J'ai su que c’était lui parce que des hyènes se trouvaient avec moi. Elles m’ont interceptée sur le chemin. » Elle se pinça de nouveau les lèvres. « Je ne sais pas ce qu’il faisait avec elle mais… Enfin, cette femme a tué Mère et… Comment ose-t-il ? » Ses mots se perdirent dans sa gorge. Ça la mettait en colère pour différentes raisons, dont une qu’elle n’avait pas envie d’avouer.

Par la suite, elle l’écouta répondre à ses propres questions. « Il a dû tellement grandir… J’espère ne pas l’avoir croisé au bal sans le reconnaître. Je ne crois pas qu’il m’en tiendrait rigueur mais on ne sait jamais. » Elle fut surprise par la suite. « Faire la paix ? Il y a eu des disputes ? Je ne savais pas… » Ceci expliquait peut-être pourquoi il était si proche de Maléfique. Avait-il… Avait-il contribué à l’assassinat de sa mère ? Non. Elle ne pouvait pas accepter une telle possibilité. Ses marraines lui avaient toujours dit que Scar était un affreux personnage mais jamais elles ne lui avaient dit pourquoi. « Ce que vous ressentez… » Pourquoi parlait-il ainsi ? Il ne pouvait pas mettre ses propres sentiments de côté de la sorte. « Père… Je suis aussi heureuse de vous revoir et je vais vous aider autant que je le peux. Mais… » Elle hésita un peu, se disant que c’était peut-être déplacé. Néanmoins, cela lui sembla plus important qu’un quelconque protocole dont elle ne connaissait que très peu de choses. « … j’aimerais réellement ne plus vous entendre dire ce genre de choses à l’avenir. Je suis sûre que votre peuple souhaite que vous soyez heureux. Vos proches également. » Elle lui sourit, passant une main dans sa propre chevelure. « Nous allons nous en sortir, ensemble. Et vous verrez, nous serons heureux à nouveau, tous les trois réunis. » dit-elle.

Quelques temps plus tard, elle se retrouva au château du Royaume de GRRAAAA. Comme elle avait déjà mangé au préalable, elle n’eut pas besoin de se voir séparer de sa propre tête. Elle fixa l’endroit. Il était toujours bondé. Elle leva les yeux vers un cygne blanc. Que faisait un cygne au beau milieu d’une salle de bal ? C’était étrange. Pourtant, elle n’eut pas le temps de s’occuper de son cas. L’animal disparut par l’une des fenêtres alors que la Princesse se dirigeait vers le point de rendez-vous fixé par son père. Elle n’avait aucune idée de ce qu’ils allaient faire maintenant. Le Roi avait paru avoir une idée. Il ne lui en avait pas fait part avant qu’ils ne se quittassent. « Père ! » l’appela-t-elle, afin d’attirer son attention. Elle était toujours pieds nus, dans une robe toute simple qui ne convenait pas à la réception. Elle regarda autour d’elle, à la recherche de Scar ou d’Éric – même si elle ne savait toujours pas comment était ce dernier. Peut-être pourrait-elle retrouver cette femme qu’elle avait croisé au pique-nique aussi ? Elle verrait plus tard. Mufasa lui avait bien dit de ne parler à personne.

765 mots

Résumé:

Déroulement


Coucou ♫

Les sujets importants :

Carte : >> ICI <<

Rôles : >> ICI <<

Artefacts et Événements : >> ICI <<

Tour n°9.

- Au niveau du pique-nique, qui continue pour certains personnages, voici donc les dispositions revisitées :
Qui est avec qui ?:

- Anna se promène seule.

- Les personnages qui sont dans le labyrinthe sont susceptibles de se croiser. Après tirage au sort, c'est Belle qui remportera la clef. Quoi qu'il en soit, dans votre prochain message, décrivez les illusions et tout ça ^o^ Vous pouvez ensuite sortir du labyrinthe (ou y rester si ça vous dit) pour aller participer au concours de croquet, retourner pique-niquer avec les personnes de votre choix ou sortir du Royaume des Merveilles.
Labyrinthe:

- Les personnages qui se sont dirigés vers le concours de croquet vont donc arriver devant le château. J'ai fait la liste de qui il y a pour le moment mais elle pourrait changer si ceux qui pique-niquent ou sont dans le labyrinthe décident de venir ^^ Vous allez vous apercevoir que les maillets sont en forme de flamand rose et que les boules sont des lapins roulés en boule (8D). Bref, chacun a son parcours et il y a un jury, composé de 10 Alices identiques qui vous regardent et commentent tout ce que vous faites de façon désobligeante. Elles peuvent même commenter votre tenue et rire de vous. C'est pour vous déstabiliser 8D
Croquet:
Jouez ce tour-ci (de même pour les gens qui étaient avant dans le labyrinthe ^^)

- Le reste des personnages est retourné dans les Trois Royaumes, à savoir, si je n'oublie personne
Trois Royaumes:

- L'événement Mariage a été déclenché par Garrett dans ce rp. Il y a toutes les explications dans le sujet.
Ceux qui vont se marier, you-piiii:
Pour ce tour-ci, le mariage se prépare doucement mais rien de particulier. On le débutera le tour prochain, donc le tour n°10 pour que tous ceux qui le désirent puissent y participer ^^

Voilà  nastae

Personnages liés à la vie à la mort par Garrett
- Scar et Mufasa

- Y a toujours la malédiction de Maléfique qui transforme ceux qui attaquent Hi-Hi-Hi en chats.

Règles générales


- Vous devez noter votre nombre de mots en bas de votre message. Celui-ci doit faire au minimum 720 mots.
- Il est souhaitable que vous fassiez un résumé de votre messages, avec vos choix s'il y en a à faire.
- Points importants : Les points de spécialité ne comptent pas. les pouvoirs sont ceux du personnage (donc s'il n'en a pas, le vôtre n'en a pas non plus). J'attends cependant du Fair-Play (si vous avez un doute sur une action, mp le joueur pour savoir s'il est d'accord). La langue de base n'est pas prise en compte. Tout le monde se comprend sans aucune difficulté. Aussi, votre personnage perd sa race momentanément. Il se fond au rôle ^^ Vous pouvez vous déplacer librement dans la map.

- Vous avez jusqu'au 06 juillet 23h59, heure française, pour poster votre message.

Comptes


Il n'y aura pas d'éliminations. Par contre, si vous ne postez pas, ça ne vous comptera pas un message, bien sûr. Vous perdrez aussi le gain du tour s'il y en a un. Au bout de deux tours sans poster, les autres joueurs pourront prendre votre personnage et le jouer en PNJ s'ils en ont besoin. Vous devrez ensuite vous adapter à ce qu'il s'est passé si vous souhaitez reposter par la suite =)

Comptes:

Gains


Gain du tour n°8 :
- Place au personnage | Votre personnage peut, en dehors du conte, laisser la place à l'identité qu'il avait dans le conte. Il changera alors d'apparence si le personnage a des particularités physiques et de caractère. Il perdra ses pouvoirs à l'exception de ceux du personnage du conte et des artefacts qu'il a récupéré dans le conte. Il se souviendra de ce qu'il a fait pendant ce temps qu'après coup. Pour les individus qui ont une faible force, le personnage du conte peut s'imposer de lui-même.

Du coup Nicolae, Caleb, Samuel et Stan n'ont pas les gains ce tour-ci

Au niveau des nouveaux arrivants, vous obtenez le titre d'Élu(e) des Portes. Pour les gains de tour, vous pouvez choisir entre celui du tour n°8 (cf plus haut) ou l'un de ceux-ci, comme vous préférez (pareil pour ceux qui ont loupé des tours) :
- Ouverture du Monde des Contes : Ce pouvoir permet à votre personnage de se téléporter (lui et ceux qu'ils désirent) dans le Monde des Contes. Il y rencontrera alors une Fae qui lui proposera de l'intégrer à la construction de son Conte.
- Le titre de votre personnage (vous pouvez précéder le nom propre de "Le" "La" si vous voulez)
- Personnage : Celui qui possède ce pouvoir peut faire apparaître l'un des personnages du conte dans la réalité. Celui-ci possédera la magie qu'il a dans le conte qui sera fonction des spécialités de celui qui l'invoque. Chamboulé, le personnage se trouvera un objectif similaire à celui qu'il avait dans le conte, qui peut être plus ou moins guidé par un invocateur intelligent*. Au bout d'un temps, il disparaîtra. S'il se fait tuer, il disparaîtra en plusieurs feuilles de conte.
- Popularité nationale | Fae

Les gains sont à déclarer dans les déclarations de gains d'intrigues et d'événement au plus tard un mois après ce jour ^^


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