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 [Rp dirigé] - Les Portes II

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Jeu 18 Juin 2020, 17:49


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Les Portes II
Leleïth - Pocahontas

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Je soufflais un bon coup, me libérant un temps soit peu de l'anxiété qui n'arrêtait pas de faire des siennes. C'est également pour me recentrer que j'ai fait cela. Après tout l'homme qui été devant moi venait de m'adresser la parole. Bon finalement j'aurai peut être du m'abstenir de l'écouter. Il était très … bizarre, fort bien étrange cet homme là. De plus il était particulièrement hideux. Mais j'y pense ! Si on met de côté que je suis Pocahontas dans le corps de Quasimodo, en gros faire comme si c'était vraiment Quasimodo dans ce corps affreux, cela fait un regroupement d'hommes hideux ! Un magnifique duel en perspective ! Qui d'eux deux gagnera le corps le plus moche des trois royaumes ? Aller, je prends tous les paris ! Moi je pari sur … Quasimerdo ! Il est vraiment affreux à regarder, surtout qu'il est tout difforme et sans aucun tact ni de bienséance … Mais il est vrai que son homologue n'est pas mal non plus ! Enfin, je ne veux pas dire qu'il est beau en disant cela, mais d'un point de vu mocheté … Bien en faite … Il n'est pas loin du bossu, pour ne pas dire qu'il est a égalité. J'espère que je vais vite retrouver mon corps d'origine, mon si beau corps avec une jolie paire de seins parfaitement formés.

La seule chose que j'ai retenu dans ses paroles c'est lorsqu'il remarqua que mon corps était en faite celui d'un homme. J'étais tellement désespérée de la situation que je me suis mise à avoir des paroles complètement incohérentes. « Non ! Je suis une femme ! Enfin non ! Un homme ! Enfin vous ne voyez pas la différence ? Je suis une femme dans un corps d'homme ! Franchement vous n'avez pas l'oeil ! Vous n'êtes qu'un bon à rien en faite. » Le pauvre, toute la rage et la frustration que j'ai accumulais se déversaient contre lui … Le pauvre. Dans tout les cas, je me suis retrouvée d'un coup expédiée dans un autre corps. J'ai cru à une mauvaise blague, mais lorsque j'ai senti que je me trouvais enfin dans mon vrai corps, je poussais un profond soupir de soulagement. Je regardais la personne devant moi, elle était très belle. Tellement belle que mon cœur, pour une raison que j'ignore, battait à la chamade. Je commençais à avoir le souffle court et le rouge commençait à monter au niveau de mes joues. Cependant la jeune femme se transforma en magnifique cygne blanc avant de s'envoler loin de moi. Je secouais ma tête avant de me donner quelques gifles pour me raisonner. Il fallait que je me sorte son doux visage de la tête.

Je décidais de me lever après avoir entendu les dires de la Reine de Coeur. Je ne voulais pas rester une minute de plus ici. J'ai remarqué que j'ai beaucoup aimé me faire kidnapper par Frollo la dernière fois. Peut être que je pourrais payer des gens pour qu'ils me kidnappent et que je vienne me faire sauver encore et encore ! C'est vrai que cela pourrait être bien amusant après tout. Je vais tester de faire ça maintenant et de voir si je le referais éventuellement. Pourquoi une telle décision ? Tout simplement parce que j'ai aimé la sensation que j'ai éprouvé en étant secourue par Kocoum et de revoir le jour. Je n'avais jamais ressentie une telle intensité pour la liberté. Il faut absolument que j'organise cela. Je sortis de cet aire de pique-nique pour pouvoir organiser mon enlèvement. Je me trouvais, je ne sais pas où, mais en tout cas, c'était un village un peu plus évolué qu'à Hou-hou. Je décidais de converser avec quelqu'un en donnant le maximum d'indications sur mon enlèvement, de la manière dont ils devront procéder. Bref, tout cela me mènera sur un destin que je n'aurais pu prévoir, mais cela, je n'en savais rien encore. Quelqu'un d'extérieur à mes plans prendra part à mon enlèvement et m'amènera vers une destinée toute autre. Cependant je trouverais une nouvelle liberté, une dont je n'aurais jamais soupçonner son existence, mais qui me changera du tout au tout.



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◊ 734 mots ◊
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Ven 19 Juin 2020, 14:19


by Hosney Qanadelo
Les Portes II
[Blanche-Neige]


Kocoum (Raiponce) + Hercule (Juliette) + Hadès (Blanche-Neige)

Je regardais le cygne picorer avant que celui-ci ne fasse un mouvement en retrait. Je hochais tristement la tête, pensant qu’il était, tout comme moi, indigné par le fait que j’étais dans ce corps d’homme à la calvitie flamboyante. Les nains me disaient souvent que je donnais trop de sentiments humains aux bêtes, et que ce n’était pas bien. D’après eux, les animaux ne ressentaient pas la même chose nous. Je trouvais cela stupide, car une fois, mon regard s’était posé sur une maman oiseau qui avait rejoint le corps sans vie de son petit bébé tombé du nid, le suppliant de se relever. Son souhait n'avait jamais été exaucé et ce spectacle m’avait attristée. Cependant, il m'avait encore plus convaincue que les animaux – d’ailleurs nous, humains, en étions aussi – ressentaient la joie, la tristesse, la colère, l’embarras, la gratitude, ou même, la tendresse…

Je soupirais en posant le sandwich à mes côtés, sur la rive. Toute cette histoire me faisait penser à mes parents. Avais-je, moi aussi, une mère qui avait pleuré suite à ma disparition ? Ou, au contraire et comme tout le monde semblait le penser, elle m’avait abandonné dans la forêt, avec mon seul couffin pour compagnie ? Si monsieur Seguin, un jeune berger qui cherchait sa chèvre égarée, n’était pas passée par là, à ce moment, peut-être aurais-je finis dans le ventre d’un gros méchant loup… Par la suite, j’avais été placée dans un orphelinat détestable jusqu’à ce que je fugue, utilisant mon corps pour obtenir de quoi me nourrir. Au cours de mon errance, j’avais fini par trouver asile chez mes petits nains bizarres. Me cherchaient-ils à présent ? Je n’osais le croire. Je n’avais d’importance pour personne… Même pas pour le Prince Adam, pensais-je tristement.

Heureusement, la voix d’un autre homme m’interpella, cessant ma chute dans la dépression. Je tournais mon visage vers lui et écarquillais les yeux, surprise de voir un homme complètement nu – mais drôlement bien taillé. J’eus un demi-sourire, tout en détournant les yeux puisque l’homme semblait visiblement gêné. Il expliqua d’ailleurs pourquoi. Lui aussi  avait été touché par le sortilège. En était-il de même pour l’ensemble des royaumes ? Je me redressais, doucement, pour ne pas effrayer le cygne et me tournais vers la femme prisonnière de ce corps de guerrier. « Oh ! Ce n’est pas grave. Je comprends tout à fait ; je subis le même sortilège que vous, en vérité. Je suis une femme du royaume Hi-Hi-Hi. » J’oubliais de préciser mon prénom et je m’avançais vers elle.

Quand elle m’invita à m’asseoir, je m’exécutais. J’avais besoin de réfléchir à autre chose. « Une tasse de thé, merci. Je me méfie un peu des jus de fruits. » Je souriais alors qu’elle me versait le même thé qu’elle avait choisi. Quand ce fut fait, j’en bus une gorgée et picora dans une petite salade. J’avais un appétit d’oiseau mais je n’aurais pas trouvé cela poli de la laisser manger seule. « Oh ! C’est très bien d’avoir une passion ! Vous devez être très douée maintenant ! Et puis, si elle vous a permis de vous occuper l’esprit durant la période de votre séquestration… C’est vraiment affreux ce qu’il vous est arrivé ! Cette Mary Popins est une vile sorcière ! Sait-elle que vous vous êtes évadée ? J’habite dans une petite chaumière au cœur de la forêt. Vous pourriez vous y cacher ? » La proposition était véritable. C’était étrange. Je ne me connaissais pas particulièrement généreuse. C’était même plutôt l’inverse. Pourtant, une soudaine tendresse me poussait à la protéger.

Alors qu’elle se levait dans son corps d’homme musclé, j’hésitais à lui dire qu’elle risquait de polluer l’étang avec son savon. Cependant, son enthousiasme m’en empêcha. Je la regardais faire, ne cherchant pas à l’aider pour ne pas abîmer ou salir mes mains douces… Enfin… Je n’avais plus vraiment mes mains maintenant. Je réfléchissais, alors presque scandalisée, si l’individu qui avait pris possession de mon corps en prenait soin. Cependant, ma réflexion n’alla pas très loin et le guerrier revint. Les mots qui sortirent de sa bouche me laissèrent alors pantoise. Je restais interdite et me leva de mon assise.

Doucement, je lui pris les mains. J’avais souvent dû faire face à des clients me révélant leur amour. Il fallait alors les éconduire en douceur, afin qu’ils comprennent sans être vexés. Ils étaient mes sources de revenus après tout. « Raiponce. Je te prie de me pardonner aussi mais je ne peux pas accepter tes sentiments. Après tout, ce n’est pas mon corps et ce serait impoli de faire quoique ce soit de romantique avec. Tu es une fille adorable, comme il n’y en a peu. Je te souhaite de trouver, de tout cœur, ton prince charmant. » Je lui pressais les mains. « Je m’appelle Blanche-Neige, au fait. J'étais au bal avant tout cela. » Je lui souris doucement. Cependant, l’instant d’après, le décor se flouta et ma conscience repris place dans son véritable corps.


Anna & Blanche-Neige

La langue d’une demoiselle dont le visage ne m’était pas inconnue était sur ma bouche. Je me reculais avec vivacité. Mon visage était barré par l’embarras. « Princesse Anna ?! Je… » Les mots me manquaient tant ils ne me semblaient pas suffisant pour exprimer mon incrédulité. Comment mon corps en était arrivé à une pareil situation ? Était-ce la faute de celui dont j’avais emprunté les traits avant cela ? Non mais QUEL GOUJAT ! Il avait osé se servir de mon corps ainsi ?! J’étais parfaitement scandalisée. Heureusement, l’apparition de la Reine de Cœur me détournait de la situation – même si je rougissais affreusement. Je peinais à me remettre de mes émotions et fuyais du regard la princesse. Je ne savais même si je devais m’excuser ou s’il était préférable de ne rien dire. Était-elle gênée, elle-aussi ? La situation ne me plaisait pas. Je pouvais embrasser tout un tas de personnes, sans éprouver le moindre embarras. Cependant, avoir la langue de la princesse de son royaume sur la bouche était tout autre. Je me mordais la lèvre inférieure, goûtant par mégarde au parfum d’Anna, tout en écoutant la Reine qui proposait différentes alternatives.

A la fin du discours, étant toujours aussi troublée, rougissante et ne sachant pas quoi faire de mes bras, je décidais de reposer ces derniers sur le sol, cherchant à asseoir mes points d’appui pour m’aider à m’ancrer dans la réalité. Cependant, je posais par maladresse ma main sur une parcelle de peau de la princesse Anna. « Oh ! Je suis confuse. Toutes mes excuses. » disais-je en retirant prestement ma main. « Hum… Avez-vous… hum… Quels sont vos plans concernant la Reine de Cœur, votre Altesse ? » demandais-je cherchant à désamorcer la situation gênante. Je me saisis par la même occasion d’un chocolat en forme de cœur pour le manger. J’aurais voulu me transformer en petite souris.

Au lieu de cela, un individu arriva pour nous transmettre à chacune de nous une invitation pour un grand mariage. Je dépliais en silence le carton et les noms des différents mariés me glaçaient le sang. Un en particulier. Eric ? Le Prince allait se marier ? Je papillonnais des yeux, ne comprenant pas pourquoi la nouvelle me touchait autant. N’étais-je pas folle amoureuse du Prince Adam ? Soudain, deux révélations me heurtaient. La première était que la fille de mon ancien amant venait de me lécher la bouche. La deuxième était que mon amour pour Adam n’avait été que tromperie et créé par un filtre d’amour que La Bête m’avait fait sciemment boire. Sans aucun scrupule. Ma peau déjà blanche devint livide. J’allais le tuer.

Je commençais à bouillonner. Aussi, j’enfournais un second chocolat dans ma bouche. Il semblait amoindrir mes envies meurtrières. Je commençais à réfléchir à un plan. Et si… « Votre Altesse. » Je me penchais en avant, lui offrant une révérence respectueuse, signe d’un au revoir. « J’espère que nous nous reverrons. » Je me levais, prenant par la même occasion la boite de chocolat dans les mains – ils étaient succulents et étaient un véritable baume au cœur. Il était temps pour moi de repartir au bal, dans l’espoir de retrouver le Prince Adam… Ou plutôt le Roi Adam. Je quittais les lieux. Si mon Prince ne venait pas à moi, alors je viendrais à lui.


Post VII | 1374 mots

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L'auberge:
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Kitoe
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Kitoe
Sam 20 Juin 2020, 21:56

Kitoe815 mots
Les portes II
Il donna son plus beau sourire à la jeune femme. Il était le reflet de sa gratitude et surtout d’une profonde envie de la charmer un peu plus. Il n’avait pas la moindre idée de quel départ pouvait bien parler l’inconnue, ni de quel frère, ni de quel sauvetage qu’il avait pourtant vécu, mais il s’en fichait. Il ne voulait pas gâcher ce moment. Quasimodo avait envie de l’embrasser, de la toucher et… bien plus. Cela se fit sans attendre, accroissant encore l’excitation qui s’était pointée depuis qu’il avait posé ses yeux sur elle. C’était donc ça le coup de foudre ? Bon sang. Il avait vraiment bien fait de tuer cette chèvre. Comme quoi, la gargouille avait eu l’œil. Il avait dû en choisir une sacrée à ce prix-là !

Quasimodo trouva la roulade, bien que maladroite, particulièrement romantique. Il ne disait rien, se laissant embrasser et embrassant la blonde en retour. Ses mains parcouraient son dos.

-Quel père ? On s’en fiche. Et tutoie-moi.

Quasimodo la poussa pour passer au-dessus d’elle. Il avait tellement envie de… faire plein de choses avec elle. Le seul problème, c’était qu’il n’y connaissait rien aux femmes. Encore moins ce qui concernait les relations homosexuelles. Il supposait qu’il allait devoir improviser.

*

Ce fut là que son rêve prit fin. Lorsque Quasimodo retrouva son corps, il était toujours en train de bouffer. En soit, c’était bien. Le changement de décors, lui, lui plut moins. Il observa ses mains.

-Oh merde.

Oh non. Il avait retrouvé son corps initial.

-Putain.

Il leva les yeux vers l’autre homme en face de lui.

-Putain !

Il n’y avait pas de mot pour définir la chute émotionnelle monumentale qu’il venait de subir. Il avait été arraché des bras d’une superbe femme, extirpé d’un superbe corps pour retrouver l’affreux original et il était en compagnie d’un homme qu’il ne pouvait pas rendre moche ! Pour compléter le tout, il n’avait même pas ses gargouilles pour lui remonter un peu le moral ! Il gémit.

-T’es qui toi ?

Est-ce que c’était quelqu’un qu’il avait rendu moche par le passé ? Il n’en était pas certain. Ça ne changeait rien. Dans tous les cas, ce type avait l’air d’un connard. Celui-ci devait certainement se demander pourquoi son interlocuteur s’exprimait ainsi. Peut-être avait-il remarqué un changement de comportement entre le Quasimodo sans son âme habituelle, et Quasimodo. Oui, peut-être. Mais puisque ce type avait une gueule de connard et que lui-même avait retrouvé son humeur de connard, et bien, tel un connard, il n’avait aucune envie de lui donner la moindre piste.

Furieux et frustré, Quasimodo s’empara d’un pain entier et en arracha le quignon. De l’autre main il prit de quoi tartiner ainsi que du beurre, de la confiture, du pâté, et tout ce qui pouvait se tartiner. Il tartina et mangea.

-Foutu destin de merde !

La vie qu’il avait brièvement connue avait été trop belle pour être vraie. Il le savait. Il aurait dû faire un sacrifice plus tôt. Quel con.

-Dis, t’aurais pas vu une chèvre dans le coin par hasard ?

Il marqua une pause, le temps de considérer l’homme à nouveau. En fait… en fait il lui faisait presque surmonter sa frustration. En fait il n’avait pas une gueule de connard, il s’était trompé. Sa voix s’adoucit soudainement :

-Ou une vierge ? Il parîat que ça marche aussi avec les vierges, mais j’ai jamais essayé.

Il aurait pu tenter avec cette femme dont il était tombé amoureux, mais justement, il en était tombé amoureux. Tout comme cet homme… ? Il se mordit la lèvre.

-Pardon. Désolé pour tout à l’heure, je me suis emporté. Mais j’avais changé de corps, et je peux te dire que le précédent était sensationnel. Tout me souriait. Alors que là je suis moche… Enfin, ça nous fait un point commun donc finalement, c’est peut-être pas si mal. Tu t’appelles comment ?

Oh que oui, ils avaient un point commun non négligeable. Ne disait-on pas « qui se ressemble s’assemble » ? Ils étaient faits l’un pour l’autre à n’en pas douter. Même si deux coups de foudre en cinq minutes, c’était quand-même un peu louche. Quant à son nom, il voulait le connaître pour ne pas l’oublier, contrairement à cette femme juste avant...

Quasimodo n’eut cependant pas le temps de faire des avances comme il avait pu le faire avec sa précédente conquête. La Reine de Cœur venait de se présenter à son balcon. Il l’écouta tout en continuant de manger. Quand elle eut terminé, il se tourna vers son partenaire de pique-nique. Il hésitait. D’un côté, devenir roi l’attirait vraiment. C’était la meilleure chose à faire pour que la vie lui sourît enfin pour de vrai et pour longtemps. D’un autre côté… et bien il aimait ce type. C’était difficile de résister à l’amour.

-Tu crois qu’elle peut marier deux rois ?


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Bijin
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Sam 20 Juin 2020, 23:38

Djinshee
La Porte des Contes
Djinshee haussa les sourcils. Elle s’était attendue à tout sauf à ça. Plus exactement, elle ne s’était pas attendue à ce que les paroles de cette femme, qu’elle avait d’abord cru être d’une langue étrangère – du Zul’Dov admettons – étaient en fait du patois. Elle était déjà coutumière aux patois Lyrienns, mais celui-ci était nettement plus poussé. Faire cette réalisation lui avait déjà valu de louper plusieurs phrases alors elle dût se concentrer pour raccrocher et tenter de comprendre de reste.

-Je viens de… Hi-Hi-Hi.

Pourquoi est-ce qu’elle disait ça ? Parce qu’elle était fatiguée d’avance à l’idée de discuter de ses problèmes avec une femme qu’elle comprenait à peine. Alors autant lui dire des trucs, comme ça cette femme n’aurait plus rien à lui demander et si par malheur Djinshee ne comprenait pas ce qu’on lui demandait, eh bien... elle pourrait improviser. C’était certainement la pire idée qu’elle ait pu avoir, mais soit. Elle ne voulait plus chercher.

-Je suis la sœur de la Méchante Reine. Qui n’est plus reine d’ailleurs. Je suis venue prendre la relève parce qu’elle n’est apparemment pas capable de garder ne serait-ce que son titre. Et son château a brûlé.

Elle ne faisait qu’exploiter ce qu’elle avait vu et entendu dernièrement. De toute manière, elle n’était même pas sûre que cette inconnue sache de quoi elle parlait. Son récit terminé, elle se reconcentra sur ce que l’autre avait à dire. Elle réussit à comprendre qu’elle lui parlait de trois frères, probablement les siens, puis d’oursons, sans être certaine de percevoir le lien entre les deux sujets de ses phrases. Ses frères étaient des oursons ? Ça n’avait pas de sens, mais elle ne se fatigua pas à lui demander de répéter. Ça ne l’intéressait pas vraiment.

-Euh… Non. Répondit-elle à sa question.

Il n’y avait pas de doute, cette femme avait aussi était victime d’un changement de corps. Les styles vestimentaire et comportemental étaient trop diamétralement opposés pour correspondre. Cependant, ce qui la troublait le plus était leur ressemblance à elles deux. L’une devait prendre l’apparence de l’autre, non ? Mais dans ce cas… laquelle ? Tout en réfléchissant, Djinshee regardait l’inconnue manger. Pour l’instant, cette dernière semblait être en bonne santé. Tant mieux. L’atmosphère, qui à la base aurait dû être romantique, devint un peu moins oppressante à ses yeux. Elle se détendit. La rustre, elle, lui tendit une chope et elle la prit tout en affichant un sourire poli.

-Merci mais… ça ira.

Un concours. Et puis quoi encore ? Cela lui donna presque envie de rire. Djinshee aurait aussi aimé fermer les yeux quelques minutes mais avec cette femme en face d’elle, non. Elle avait l’impression qu’elle devait la surveiller, comme un enfant en bas âge, et pourtant elle désirait plus que tout au monde fuir cette stupide compétition.

Ses désirs furent des ordres. La seconde d’après, ses lèvres étaient collées à quelque chose de chaud et… charnu. Sans trop savoir pourquoi – la vie sexuelle de Djinshee n’avait rien d’incroyable, elle préférait la baston – elle reconnut aussitôt de quoi il s’agissait. Prise de panique, elle recula. La gifle qu’elle donna à l’homme partit sans même qu’elle ne l’ait commandé. Elle-même en resta bouche bée. Elle n’y était pas allée de main morte.

-Désolée.

Elle se releva pour s’éloigner encore et surtout quitter cette position embarrassante. Elle avait retrouvé son corps, mais elle se sentait étrange. Était-ce la gêne de l’avoir embrassé, à califourchon sur lui ? Mise à part ça, qu’avait fait l’autre garce avec son corps ? Elle détourna le regard pour les poser sur une tierce personne, assise sur un banc et dans un piteux état. Celle-ci aussi s’était empiffrée de nourriture, de ce qu’elle voyait. Et elle-même avait dû manger. Elle avait un goût de biscuit dans la bouche.

-Qu’est-ce qu’on fait là ?

C’était certainement stupide comme question, mais elle n’avait pas su quoi dire d’autre pour tenter d’échapper à l’embarras de la situation. Ce ne fut pas très efficace. L’apparition d’une quatrième personne en revanche, le fut beaucoup plus. D’un point de vue parfaitement rationnel, ce que la Reine de Cœur leur proposait n’intéressait en rien Djinshee. Néanmoins, puisqu’elle perdait progressivement patience à être menée d’un bout à l’autre de ce monde bizarre sans avoir son mot à dire, elle songea qu’un peu de pouvoir ne lui ferait peut-être pas de mal. Avoir la main mise sur une armée de carte – elle n’était pas sûre de vouloir le prendre au pied de la lettre, trop effrayée qu’on puisse encore se foutre d’elle en lui proposant une partie de bataille ou de président dans l’hypothèse d’une victoire – lui permettrait-il de rentrer chez elle ? Hm… Franchement pas sûr. Mais ne rien faire n’en ferait pas plus, par définition. Ça pourrait même être pire. Elle soupira et considéra ses deux partenaires de pique-nique.

-Bon. Je sais pas vous, mais moi je vais faire du croquet.

Elle n’avait jamais cru dire ça un jour. Troublée, elle attrapa une part de gâteau survivante du massacre qu’avait fait la jeune femme rousse et s’éloigna.


~842 mots~




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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Dim 21 Juin 2020, 09:54




SCAR (Mulan) + PRINCE ARTHUR

Je tournai la tête lorsque j’entendis du bruit. Mes yeux bleus s’ancrèrent dans ceux de l’inconnu, bruns. Je ne ressentis aucune gêne quant à mon accoutrement. En tant que Prince, promis à une royauté suprême, j’avais reçu un entraînement militaire. J’avais eu l’habitude de voir des hommes nus et d’être nu devant eux également. Je le regardai partir en silence et m’activai davantage pour finir de me laver. J’étais curieux. Son visage me disait quelque chose. N’était-ce pas Scar ? Je me rappelais les portraits que j’avais dû apprendre par cœur, afin d’étudier la situation géopolitique des différents Royaumes. Il me semblait que ce fût lui, le frère du Roi Mufasa, un frère que tous soupçonnaient de fomenter un régicide. Je ne pouvais cependant pas en être certain avant d’avoir parlé avec lui.

Tranquillement, je me hissai sur le rivage. Mon corps dégoulinait. Je passai mes mains sur ma peau, dans l’objectif d’enlever la majeure partie de l’eau présente. Je pris ensuite mes cheveux entre mes doigts et les enroulai sur eux-mêmes afin de les essorer. Je me penchai rapidement vers l’avant et ébouriffai ma tignasse, avant de me redresser. J’étendis mes vêtements et, après l’avoir fait, toujours dans mon plus simple appareil, je me mis à marcher vers le pique-nique, absolument pas complexé. Je m’assis à un bon mètre de celui qui serait visiblement mon compagnon, celui avec lequel je partagerais le pain aujourd’hui. Je le fixai un instant. Le soleil permettrait à ma peau de sécher rapidement. Mes habits mettraient plus de temps néanmoins. Ce n’était pas bien grave. « Si je ne me trompe pas, vous êtes Scar, n’est-ce pas ? Le frère du Roi Mufasa, probablement oncle de… la Princesse Aurore et du Prince Éric ? » Je marquai une pause. Je n’étais pas d’un naturel mauvais. Je ne complotais pas. J’annonçais toujours mes intentions de façon claire. « Je suis le Prince Arthur. Je règne sur Caermaloyw. Je suis venu retrouver ma femme, la Princesse Juliette, en compagnie d’un mage et d’un ami. » En parlant, j’avais fouillé dans un panier afin d’en sortir de quoi me nourrir. « Je marchais tranquillement avec mes compagnons lorsque je me suis retrouvé ici. À n’y rien comprendre. Cependant, pour rechercher activement une arme particulière, j’ai déjà vécu ce genre de choses. Les Faes sont taquines. Une fois je suis apparu dans un château, gardé par un dragon. Le fouiller n’a pas été bien compliqué mais c’est en sortir qui le fut. » J’attirai son attention vers ma cuisse. Il y avait un cercle blanchâtre, une cicatrice. « Il m’a planté une griffe dans la jambe. Deux centimètres de diamètre, ça pardonne difficilement. »

Alors que j’allais croquer dans un sandwich, la maîtresse des lieux fit son apparition. Mes yeux se portèrent sur elle, ses cheveux rougeoyants et son port altier, écoutant ce qu’elle proposait. « Vous êtes célibataire, non ? Ce serait sans doute l’occasion pour vous d’obtenir plus que ce que vous avez actuellement. J’ai entendu dire que les Trois Royaumes rencontraient quelques problèmes. Une invasion au sud ? Des colons à l’ouest ? Ce n’est pas très bon pour le commerce. » Je n’avais remarqué aucun changement chez mon interlocuteur. « Néanmoins, ce labyrinthe me paraît à la fois mystérieux et intriguant. J’aimerais y faire un tour. Vous m’y accompagneriez ? » demandai-je, alors. Je n’avais pas spécialement confiance en Scar. Sa réputation n’était pas la plus glorieuse qui fût. Néanmoins, un peu de compagnie me ferait du bien. Tout sauf Merlin.

J’allais me lever, quand, soudainement, une personne fit son apparition. Avec un air grave et officiel, elle nous annonça qu’il allait y avoir un mariage et que j’étais convié à y assister en tant qu’invité. Elle ne mentionna pas le frère du Roi de GRRAAAA, ce qui me parut étrange. Je la remerciai et me tournai vers l’intéressé, le fixant d’un air interrogatif. Je finis par me dresser et croquai dans mon sandwich, toujours aussi nu. Il fallait que j’attende encore, que mes vêtements séchassent.

Quelques longues minutes plus tard, j’étais à l’entrée du labyrinthe, correctement vêtu, mon épée à la ceinture. Il y avait plusieurs raisons qui avaient poussé mon geste. Je désirais voir de plus près l’artefact mentionné car cette histoire de coffres me rapprocherait peut-être de mon objectif. L’épée était sans doute à l’intérieur de l’un d’eux. Il n’y avait pas de hasard. Si j’étais ici, il devait bien y avoir une raison. Ensuite, j’espérais secrètement apercevoir la silhouette de ma femme. Enfin, j’avais besoin de me dégourdir les jambes.

756 mots

Le Prince Arthur est toujours dans le Royaume des Merveilles. Il finit son bain et va s'asseoir, nu, à côté de Mulan dans le corps de Scar. Il lui parle jusqu'à ce que la Reine de Cœur fasse son apparition. Il continue de bavarder sans remarquer le changement. Quelqu'un arrive pour l'inviter à un mariage. Il se redresse et mange son sandwich. J'ai fait une ellipse jusqu'à son arrivée dans le labyrinthe. Je te répondrai en fonction de ce que tu feras Priam [Rp dirigé] - Les Portes II  - Page 15 2289842337

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Dim 21 Juin 2020, 12:57


By Godfrey Escota

Les Portes II



Maléfique interrompit son mouvement lorsqu’elle entendit quelqu’un parler, dans son dos. De toute façon, ce bouseux ne répondait pas à ses baisers puisqu’il dormait toujours. Elle se releva, replaça sa robe et tourna la tête vers une rouquine à l’allure stupide. Qui possédait des cheveux aussi indomptables ? Elle devait être la fille d’un paysan du coin. Celle-ci s’était lancée dans un monologue qui ne semblait pas avoir de fin. C’était d’un ennui affligeant. Néanmoins, quelques mots attirèrent l’attention de la sorcière. D’habitude, elle était régente ? Intéressant. On n’était pas régente à temps partiel. Cette femme était étrange mais pas assez pour que Maléfique la considérât comme folle. Elle mangeait beaucoup en tout cas. « Très sincèrement, je n’ai pas le temps de prendre un moment de pause, comme vous dîtes. Je me reposerai lorsque je serai morte. » lâcha-t-elle, tout en notant qu’elle trouvait cette inconnue de plus en plus attirante au fur et à mesure qu’elle soutenait son regard. Un aphrodisiaque ? L’idée ne lui déplaisait pas forcément, tant qu’elle contrôlait ses propres pulsions. Les maîtrisait-elle seulement ? Assez. Assez pour ne pas se jeter sur ces inconnus de façon folle et passionnée. Néanmoins, la sorcière se rassit sur le brun. Elle le fixa. Il avait le sommeil profond.

Alors qu’elle s’apprêtait à le gifler pour le réveiller, la voix de l’étrangère s’éleva de nouveau. Maléfique cligna des yeux, étonnée, et tourna simplement la tête pour la dévisager. « En temps normal, je ne pratique pas le coït. Je trouve ça déplaisant à souhait. » Scar n’avait fait que la conforter dans sa position. Revoir le bassin du frère de Mufasa la pénétrer de façon mécanique lui arracha un rictus de dégoût. Peu importait. Le plus important avait été fait. Elle était enceinte à présent, ce qui signifiait que ses jours n’étaient plus comptés. « Pour tout avouer, cela m’aurait sans doute plu de réessayer si cet abruti n’était pas en train de dormir… » Elle le détailla. « Malgré son allure de paysan, il n’est pas trop mal. » Il faut dire qu’il était nu, aussi, ce qui aidait à détailler une anatomie plutôt musclée. Ses mains étaient caleuses. Il avait sans aucun doute un métier manuel. Il n’était pas un Prince. Peut-être qu’il saurait davantage s’y prendre, de ce fait. Les Princes étaient, généralement, des amants médiocres. En tout cas, c’est ce qu’elle avait toujours entendu dire. Doués pour les baisers, doués pour la danse, mais piètres amants. « Avez-vous entendu dire, vous aussi, que les Princes ne sont pas doués pour la chose ? » Peut-être était-ce faux. Maléfique n’aimait pas les rumeurs. Elle les ignorait totalement en temps normal, très loin de toutes ces fantaisies. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi, tout à coup, les histoires d’amour et de coucherie l’intéressaient. Elle baissa les yeux et se décala un peu pour admirer le pénis de l’intéressé. C’était plutôt pas mal, pour quelqu’un d’endormi, absolument pas excité. Peut-être que ça n’évoluait pas beaucoup sous l’effet du désir… peut-être. Elle n’y connaissait rien. Quoi qu’il en soit, elle lui claqua sa main sur la joue. « Réveillez-vous ! » ordonna-t-elle. « Vous n'avez qu’à venir nous rejoindre. » dit-elle en direction de la rouquine, qu’elle trouvait à présent réellement attirante. « Peut-être qu’à deux, nous arriverons à l’éveiller davantage. » Elle amena de nouveau ses lèvres sur celles du brun.

Elle n’était plus du tout sur l’homme. Maléfique prit néanmoins conscience rapidement qu’elle venait de retrouver son corps. Et si elle venait de retrouver son corps, pourquoi donc son corps, justement, se trouvait-il à quelques centimètres de là ? Elle toisa l’individu. « Vous devriez reprendre votre apparence originelle. C’est d’un très mauvais goût. »

Son discours fut interrompu par l’apparition de la Reine de Cœur. Elle n’avait pas le temps pour tout cela. Elle avait déjà un Royaume dont elle devait s’occuper depuis le mauvais tour qu’elle avait fait à la Méchante Reine. Elle devait retrouver son fils et Frollo restait tout de même dans un coin de son esprit. Elle allait partir et regagner Hi-Hi-Hi. Néanmoins, parce que les choses ne se passaient visiblement jamais comme prévu, une Fae apparut, afin de lui décerner une lettre. La sorcière fixa la petite créature avec un air ennuyé. Ces dernières n’annonçaient jamais rien de bon. Elle ouvrit l’enveloppe et lut. Ses yeux s’écarquillèrent de stupeur. « C’est une blague ? » demanda-t-elle, visiblement peu ravie par la nouvelle. « Ratcliffe ? Celui-là même qui s’est permis d’envahir Hi-Hi-Hi en mon absence comme un couard ? » À vrai dire, elle ne pouvait pas parler. Elle aurait fait la même chose. Toutes les occasions étaient belles pour asseoir son pouvoir. « Hum… » À mieux y réfléchir, ce mariage pourrait sans doute être profitable. Si son ennemi devenait son mari, ils partageraient le Royaume. Ça aurait au moins le mérite de calmer les ardeurs de cet idiot et de lui apprendre que mettre tout à feu et à sang n’avait aucun intérêt. « Excusez-moi. » dit-elle en se levant.

La vue des coquelicots se brouilla et elle se retrouva de nouveau à Hi-Hi-Hi. Si les Dieux l’avaient choisie pour garantir la paix, ils devaient être aveugles et stupides. Tant mieux. Ça lui allait. Ce n’était pas comme si elle avait prévu de se marier à quelqu’un par amour, de toute façon. Quant à Frollo, elle le prendrait en amant, si elle arrivait à mettre la main sur l’homme de foi. Étant donné que le mariage se passait dans son église, elle le verrait sans doute.

« Ratcliffe,

Puisque nous avons été choisis par les Dieux, qu’il en soit ainsi. Peut-être que cela vous fera passer l’envie d’envahir mon Royaume, puisqu’il sera vôtre également ; du moins, si nous arrivons à le protéger des autres menaces existantes.

Maléfique »

972 mots

Résumé:
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
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◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Dim 21 Juin 2020, 13:10



L'homme rêve, il aime se comparer aux géants
Et voir gravé son nom sur le mur du temps
Avant que le mortier de son zèle
Ait une chance de durcir
La coupe s'éloigne de ses lèvres
Sa flamme est soudain soufflée
Et tout devient et ruines et abîme

Les Portes II



C'est en l'écoutant que tu compris que la source de son trouble était causée par tout autre chose que son appel au crime, un peu plus tôt. Ainsi tu n'avais pas été l'unique victime de ce sort ? Y avait-il encore d'autres personnes touchées par ce maléfice ? D'autant que, d'après ses dire, cette personne ne venait pas d'à côté. La magie utilisée, comme celui qui en avait fait usage, devait être bien plus puissante que tu ne l'avais envisagé. Comme tu laissais le flot de ces pensées inonder ton esprit, tu vins te noyer dans les yeux de ta compagne. Ses iris étaient d'un bleu si clair, rivalisant avec le plus pur des lac de montagne. Un rictus se glissa sur ton visage lorsqu'elle t'expliqua sa situation avant de se trouver au bal. En mission de sauvetage, une ambiance bien différente de celle dans laquelle elle avait fini par se trouver. Tu te saisis d'une baie, laissant ta vis-à-vis finir son propre récit poliment et caressant le galbe de son cou du regard. La Princesse Pocahontas s'était faite enlevée ? Décidément, ce Royaume n'était pas au meilleur de son état. Un rire t'échappa néanmoins à sa remarque. « Vous semblez pouvoir voir beaucoup de choses derrière les noms, Yoh. J'aimerai pouvoir faire de même. ». Il y avait également autre chose que tu avais bien envie de faire actuellement. Et si son nom semblait laisser à penser que ce soit un homme qui ait investi la demoiselle, cela ne changeait pas grand chose à ton désir. Toutefois, ça, c'était encore une autre histoire, et cette personne, qui qu'elle soit exactement, avait raison. Mieux valait éviter de causer du tort à celui dont tu arborais l'apparence et dont tu ignorais même l'identité, quoi que la richesse du vêtement te laissa présager que tu sois dans le corps d'un grand homme. « Mais je sais au moins le faire par les actions menés, et je suis certain que vous l'êtes vous, vaillant. ». Tu fini par t'allonger sur le dos, t'intéressant plus au ciel visible à travers les longues branches du feuillu qu'au corps qui te faisait face. « C'est de noblesse d'âme que de se lancer à la recherche d'une Princesse en détresse. ». Vraiment, c'était ridicule de désirer une personne ainsi. D'autant que ce n'était finalement qu'à son corps dénudé que tu songeais. Les paroles de l'inconnu, tout comme l'intonation que celui-ci avait employé, te firent te redresser, soudain inquiet. Tu le - la ? Voilà qui devenait difficile mais, étrangement, tu avais l'impression de t'être déjà posé ce genre de question par le passé - détailla quelques secondes avant de lui sourire gentiment. Il ne semblait pas fiévreux. Mais se retrouver dans le corps d'un autre, le corps du sexe opposé d'autant plus, était un choc certain. Toi, tu avais eu la chance d'avoir le droit aux préliminaires, aussi cette expérience avait été moins perturbante qu'agaçante. « J'ignore où on se trouve. Je me suis retrouvé ici sans comprendre comment ni pourquoi. ». Puis tu reporta ton attention sur l'azur. « Mais ce que je sais, c'est que vous n'êtes pas seul à ne pas être dans le bon corps. ».

A peine eu-tu le temps de prononcer ces paroles que le paysage qui t'entourait s'évanouit à tes yeux au profit d'un autre. En entendant le clapotis de l'eau, le premier réflexe qui te saisis fut de te lever pour voir quel nouveau tour avait été joué. Aucun. Au contraire. Tels les mots brisants un enchantement, tu te retrouvais de nouveau - et enfin - dans ton corps. Ou presque. Il manquait encore une dernière étape avant que tu ne redevienne parfaitement et officiellement "toi". A peine eus-tu le temps de jeter un regard à ton nouvel environnement, constatant alors l'absence de "Yoh" mais la présence d'une autre jeune femme - l'air candide et la chevelure plus longue qu'une traîne royale, il te sembla l'avoir aperçu au bal également - qu'une nouvelle silhouette fit son apparition. La Reine et Maîtresse en ces lieux. Cette femme était belle, ça, il n'y avait rien à dire. Plus que ta rencontre passé ? C'était incontestable. En vérité, la chose était assez étrange. Cette rencontre lui laissait le même sentiment que ces résidus de rêves au réveil. On savait qu'ils avaient eu lieu, mais on était incapable de dire de quoi il s'agissait. Dans le cas présent, cela s'appliquait plutôt aux émotions que tu avais ressentis. Tu pris le temps de réfléchir quelques secondes aux différentes voies qui t'étaient offertes. Un temps qu'utilisa une Fae pour apparaître et vous tendre à chacun une missive d'invitation aux mariages à venir. « Pour la Paix entre les Royaumes. », répétais-tu. Ce ne pouvait être que des mariages arrangés donc. Certains des "heureux" élus t'étais inconnu quand d'autres nom captèrent particulièrement ton attention. Comme tu rangeais la lettre, tu allais te saisis d'une pêche cachée dans le panier en t'adressant à la jeune fille. « Je ne vais pas m'imposer plus longtemps à vous. Je vais m'essayer à trouver cette clé en espérant qu'elle m'aide dans ma quête. ». Tu te tournais vers la jeune fille, et lui souris tendrement avant de lui offrir un baise-main. « Vous devez avoir quelqu'un qui vous attends. Nous aurons l'occasion d'échanger à ce mariage. ». ajouta-tu avec un sourire, avant de commencer à te diriger vers le dédale. Car tu irais à cette cérémonie, sans le moindre des doutes.

Tu jetais le noyaux et t'enfonçais dans le labyrinthe, une moue agacée sur le visage. Tu regrettais de ne pas avoir proposé à cette jeune fille si elle voulait également se prêter au jeu. Mais non, il valait mieux qu'elle retrouve les siens. Un regard avait suffit à te faire comprendre qu'elle n'était pas une guerrière. Hors un dédale est souvent l'épreuve qui cache le véritable obstacle. Peut-être ne craignait-elle rien, mais tu ne voulais pas prendre de risque. Aussi, pour chasser son image, tu te concentrais sur l'événement présent et restais sur le qui-vive, ton regard s'attardant sur les éléments propres au lieu. Au bout de quelques minutes tu fronçais des sourcils. C'était curieux. Comme l'empreinte d'un pied nu dans la neige, tu t'étais mis à suivre, d'abord inconsciemment, ces traces de pas ancré au sol vers une destination qui pouvait se montrer aussi fatale que salvatrice. Relevant le regard, tu aperçu au détour d'un virage l'ombre d'une silhouette disparaître furtivement. La personne qui avait laissé ces traces ? Interpellant cette dernière, tu accéléra le pas pour la rejoindre et, tandis que tu prenais à ton tour le tournant, tu ne pus qu'assister de nouveau à l'évasion de l'inconnue, ne voyant que le bout de ses boucles brunes volant derrière elle. Tu fis un premier pas, et t'arrêta. Était-ce une si bonne idée de poursuivre ainsi quelqu'un pour une question seulement ? Tu pris une profonde inspiration et repris ton chemin tout droit. La réponse, plus que de te frapper l'esprit, était viscérale. Les choses ne se seraient pas bien terminées.
Mais qu'est-ce qu'un conte, sinon une vision différente de la réalité ?

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Jämiel Arcesi
~ Alfar ~ Niveau II ~

~ Alfar ~ Niveau II ~
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Jämiel Arcesi
Dim 21 Juin 2020, 16:48

Les Portes II


A peine Jämiel posait-il un pied hors du château qu'un petit être ailé - une luciole ? - se précipitait sur l'Alfar. D'un geste de la main, il chercha à chasser la créature qui esquiva le mouvement avant de, soudainement, prendre une apparence humanoïde. Par un réflexe défensif, le Sarethi eu un mouvement de recul. Il n'eut pas même le temps de se questionner sur son identité que la personne lui tendit une lettre. « Félicitation. » ajouta-t-elle au geste, sur un ton jovial, avant de lui expliquer en détail la raison de son apparition, pour enfin s'échapper comme elle était arrivée. Ahuri, Jämiel ouvrit la missive pour révéler le message. Déjà surpris par l'apparition, il se retrouva plus encore décontenancé par ce qu'il y découvrit. Un mariage, il ne manquait plus que ça. Il prit quelques minutes pour y réfléchir cependant. Ce nouvel événement changeait les choses et il devait en tirer l'épingle de son jeu. Il était néanmoins certain de pouvoir y trouver quelque chose d'intéressant. Pour la Paix entre les Royaumes, ça par contre, il n'y avait rien de moins sûr.

Se retrouvant au campement, il rejoint la tente du Gouverneur - la sienne - et fit signe à l'un des colons de le suivre à l'intérieur, puis se saisit de quoi noter. « Combien de pertes ? ». Il fallu quelques secondes au colon pour comprendre de quoi celui-ci parlait. « Pas beaucoup. » - « Et chez les villageois ? ». L'homme hésita. « Euh... Pareil. Ils se sont enfuis rapidement en fait. Ils courent vite ces salopiaud. ». Ou plutôt avaient-ils eux aussi répondu à l'appel du sang. « Et pourquoi avoir continué à tout mettre à feu s'il n'y avait personne ? » enchaîna l'Alfar tandis qu'il glissait un petit morceau de papier sous la fiole délicatement rangée dans un coffret. « Parce que vous nous l'avez demandé. », rétorqua alors l'homme comme s'il se fût s'agit d'une évidence. Des idiots irréfléchis, voilà donc de quoi était composé ses troupes. « Je vois, vous préférez donc manger et dormir dans la boue et la poussière, c'est bien cela ? » lâcha lestement Jämiel, continuant de griffer quelques notes sur un papier vierge. Le colon ne sut que répliquer. Alors l'Alfar posa la plume et réfléchit un instant avant de reprendre l'interrogatoire. « Est-ce qu'on a plus d'informations sur l'armée qui a investi Hou-Hou ? » - « Heu, oui. Peter attendez votre retour justement, je vais le chercher. ». Le colon quitta la tente précipitamment pour revenir avec l'homme en question. « Gouverneur Ratfcliffe ! Vous m'avez demandé ? » - « J'ai surtout demandé des informations sur Shan Yu et ses hommes, peu importe qui les possède. » - « Oh, euh.  Et bien leur chef est un géant assez effrayant. » - « Oui, j'ai eu l'occasion de le croiser. ». Le colon, se mura en un silence interdit avant de continuer son compte-rendu. « Et, il est suivit d'une armée de barbare innombrable. » - « Innombrable, c'est à dire ? » - « Beaucoup ? ». Jämiel haussa un sourcil. Cet homme se moquait de lui ? Assurément non. Il ne chercha pas plus, se doutant qu'il n'obtiendrai pas la réponse à sa question. « Une partie est déjà sur Hi-Hi-Hi. » - « Et évidemment tu n'aurai pas pu commencer par ça ? » fit l'Alfar d'un ton cinglant en se levant d'un bond, plaquant violemment ses mains sur le bois de la table dans un bruit sourd, fixant le colon avec irritation.

Il se pinça l'arrête du nez et prit quelques secondes. Ces hommes étaient bon à rien, il était incapable d'utiliser quelques magies, ses informations arrivaient avec beaucoup trop de retard et... Il fit claquer la langue sur son palais en y songeant, puis prit une profonde inspiration qu'il exhala de même en se rasseyant. Il n'y avait pas besoin d'être grand stratège pour évaluer la situation actuelle. Une armée supplémentaire - une véritable armée - ne serait pas de refus. « Gouverneur ? ». L'intéressé se tourna vers le nouveau venu. « Hum ? » - « Un messager est arrivé. C'est pour vous. ». Avec un soupir, il se saisit de la missive et d'un coupe-papier avant d'accueillir avec un bref rire cynique les trois amères lignes qui lui étaient adressées. « Gouverneur ? ». L'interrogation se lisait dans le regard de ses hommes, ce pouvait se comprendre. Une idée vint alors s'imposer à lui. Il avait été idiot de ne pas y avoir songé. « Est-ce que vous savez pourquoi les soldats de Shan Yu présents sur Hi-Hi-Hi sont si peu agressifs ? ». Bien que présents, c'était pourtant comme s'ils étaient encore hors de ce territoire. Et il n'imaginait pas que cela soit dut au simple fait qu'il ne s'agisse que d'une portion de l'armée de l'envahisseur. « Euh... Non. Peut-être parce qu'ils veulent éviter de tuer la fille par inadvertance. » - « La fille ? ». Face à l'intérêt soudain que purent ressentir les colons dans le ton qu'employât leur supérieur, l'homme continua ses explications. « Bah, apparemment pour avoir la paix la princesse de royaume a été offerte au Barr-Bahr. Mais comme elle s'est faite enlevée par un type du coin apparemment. » - « Ils sont venus la chercher. » compléta l'Alfar. Un nouveau silence vin ponctuer sa phrase avant qu'il ne se lève attraper la carte de la région. « Messieurs, je veux que vous me trouviez cette princesse et que vous vous saisissiez d'elle. » - « Qu'on l'enlève à notre tour quoi. » - « Exactement. Mais ne la ramenez pas ici. Au lieu de ça vous vous dirigerai vers GRRAAAA. Ici il y a une forêt épaisse. Vous laisserez d'ailleurs le moindre signe distinctif qui pourrai trahir votre identité ici. » - « Pourquoi ça ? Quelle différence entre Hi-Hi-Hi et GRRAAAA ? » - « Elle est grande. On en a fini avec Hi-Hi-Hi. Il est donc temps de voir ailleurs. » - « Fini ? ». Jämiel ne répondit rien, se contentant de les renvoyer d'un geste de la main. La main de la fille pour la prospérité. Un rictus se dessina sur ses lèvres. Un couple de plus ou de moins dans cette cérémonie, est-ce que cela changerai grand chose ?
:copyright: ASHLING POUR EPICODE




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Bellada Ward
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Bellada Ward
Dim 21 Juin 2020, 20:45


Image de Dobleu Amet # et #
La porte des Contes

On faisait difficilement plus clair, comme réponse : la demoiselle n'était de toute évidence plus disposée à repasser à la casserole. Pourquoi donc ? Celui à qui appartenait ce corps était-il si mauvais entre les draps ? Ou bien s'était-il imposé à elle ? Non probablement pas. Si ça avait été le cas, la demoiselle ne se serait probablement pas donné la peine de retourner auprès de son agresseur, encore moins avec cet air outré sur le visage lorsqu'elle l'avait aperçu en compagnie d'une autre. Enfin, façon de parler. Toujours était-il que son désir s'était totalement volatilisé, en même temps que la gifle qui avait claqué sur sa joue, lui déboîtant la mâchoire et quelques cervicales au passage. « Hmm ! » grogna l'homme en portant sa main à sa joue meurtrie. « Le prince Éric ? » répéta la sorcière, dubitative. Elle aurait sans doute émis quelques doutes - aux dernières nouvelles, le Prince était un homme et ni elle ni celle qui se faisait appeler Belle n'était de ce sexe - mais les mains qui se refermèrent sur son coup l'empêchèrent de réfléchir trop longuement à tout ce qui s'était dit. D'abord surpris, l'homme se laissa mettre à terre. Néanmoins, il n'aimait pas être celui qui se faisait ainsi prendre au piège dans un interrogatoire. « Ce qu'il se passe... Une puissante magie est à l'œuvre, de toute évidence. C'est tout ce que je peux dire. » Usant de son poids, il inversa les rôles et bloqua la demoiselle sous lui. « Voici donc le fameux Prince, hum ? » Un sourire cruel se dessina sur sa face. « J'avais hâte de vous rencontrer. Vous êtes un peu trop dérangeant pour moi. Le plus simple est de vous faire disparaître, ici et maintenant. » L'héritier au trône constituait une menace. Si elle parvenait à se débarrasser de Mufasa, le peuple choisirait encore de se rallier à son fils plutôt qu'à elle. C'était inadmissible. Mais s'il ne mentait pas sur son identité... Alors elle avait tout intérêt à se débarrasser de lui, maintenant et tout de suite. « J'ai été ravie de faire votre connaissance, mon Prince. » Ursula maintint les deux mains de sa victime avec l'une des siennes - sous leurs apparences respectives, elle était bien plus large et plus puissante que son adversaire. De sa main libre, elle attrapa la première arme qui lui tomba sous la main - un couteau à pain tranchant. Elle leva la main et l'abattit, visant la tête.

Ursula fut soudainement téléportée ailleurs, encore. Un grognement rageur franchit ses lèvres. Elle était lasse de tout ces jeux agaçants. Elle réalisa rapidement qu'elle avait retrouvé son corps, ce qui n'était pas, en soit, une mauvaise chose. Bien au contraire. Elle lâcha ce qu'elle avait en main puis s'écarta de l'individu. Un autre était là également. Elle les observa un instant, la mine contrariée et passablement énervée. Elle ne savait pas si elle était parvenue à tuer Éric. Elle n'avait pas la moindre idée d'où elle se trouvait, ni d'où lui était mais si elle avait retrouvé son corps, cela voulait sans doute dire qu'il en était de même pour le Prince. « Bon, à qui ai-je l'honneur, cette fois-ci ? » voulait-elle savoir. Elle attendit les réponses et en profita pour retrouver une apparence qui lui convenait mieux.

Après cela, une Fae arriva. « Bonjour Ursula. Bonjour Frollo. » La sorcière des Mers eu un mouvement de recul en s'apercevant de la présence de la messagère. « Les Dieux Dhelrin et Thornas vous ont désigné pour assurer la paix entre les Royaumes. C'est une noble tâche, à laquelle vous ne pouvez échapper... Tous les renseignements sont dans ces missives. » Elle distribua les enveloppes. « Vous aurez sans doute beaucoup de questions. Nous reviendrons vers vous plus tard, afin de répondre à toutes vos interrogations, s'il y en a encore après votre discussion. » Puis elle s'éclipsa. Ursula fronça les sourcils et décacheta la lettre pour prendre connaissance de son contenu. Un mariage. Avec cet homme, Frollo. La Reine des Océans pensa d'abord à refuser l'offre. Elle ne croyait pas en ces déités qu'adoraient les bipèdes. Elle ne craignait donc pas de les fâcher. Et puis, elle n'avait aucunement l'intention de servir la paix ! Au contraire, elle désirait répandre le Chaos afin de mieux s'approprier ces terres. Cependant, ses plans n'avaient pas autant avancé que ce qu'elle avait espéré. Un peu d'aide lui serait peut être bénéfique. Un allier qui ne pourrait pas la trahir... Elle toisa celui qu'on lui avait destiné avec dédain. « Qu'avez-vous à m'apporter, si je vous épouse ? »

Elle n'eut pas le temps d'entendre la réponse : une autre proposition alléchante venait de lui être proposée sur un plateau. « Je suppose que nous nous reverrons au mariage. Peut-être. » La sorcière des mers se dirigea vers le labyrinthe.

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Dim 21 Juin 2020, 21:17



Les Portes II



S’il n’avait pas été réveillé par une claque, il aurait pu dormir encore quelques heures. Néanmoins, le tout fut plutôt aigre-doux. La gifle était l’aigre, le baiser le doux. Malheureusement, le doux vira de nouveau à l’aigre, lorsque la rousse le frappa une deuxième fois. Il n’était pas un homme violent mais c’était énervant, à force. « Mais aïe ! » fit-il, avec humeur, les sourcils froncés, en la regardant se relever. Cette femme était une étrange petite créature. Elle le giflait, l’embrassait sans lui demander son avis et le giflait de nouveau. Il n’avait aucune expérience amoureuse mais ça… c’était fort quand même. Il passa sa main sur sa joue, afin de la frotter un peu. Il rencontra sa barbe. Il aurait échangé davantage si la maîtresse des lieux n’avait pas fait son apparition, en haut de son balcon. Encore un peu endormi, malgré les mauvais traitements qu’il venait de subir, Kristoff écouta patiemment. Ses cheveux étaient toujours humides. Heureusement, il faisait beau, ce qui l’empêcherait d’attraper froid. Un rhume ou une autre maladie plus grave n’était jamais une bonne chose pour un agriculteur. Il ne pouvait pas se permettre d’être malade car il avait toute son exploitation à faire tourner. Le vieux Hans lui devait bien quelques jours, où il l’avait, justement, aidé lorsqu’il s’était fait une entorse au poignet, mais il n’avait pas envie d’abuser. Il était trop âgé et avait déjà bien des choses à faire avec ses vaches et ses moutons.

Alors que la rouquine allait partir, il se releva. Il s’étira bruyamment et se dirigea vers elle à grandes enjambées. Il faisait deux mètres, ce qui n’était pas le cas du tout de cette femme. Elle faisait bien vingt ou trente centimètres de moins que lui. « Non, je ne suis pas d’accord ! » dit-il. « Vous ne pouvez pas partir comme ça, sans aucune explication. Sinon quoi ? Moi je… » Il ne sut pas trop pourquoi mais fut inspiré et copia son comportement précédent. Il la prit par l’épaule, l’attira à lui et l’embrassa. Son autre main remonta jusqu’à ses cheveux qu’il caressa un peu maladroitement. S’il avait eu envie de la gifler à son tour, il perdit toute volonté. Il s’écarta juste d’elle. « Euh… Voilà ! Moi aussi je peux embrasser les gens sans raison ! » se justifia-t-il, plus honteux qu’il ne l’aurait cru au préalable. « Hum… Désolé. » finit-il par dire, en passant ses doigts dans ses propres cheveux. Son regard chercha un point d’ancrage et ce fut l’autre rouquine, celle qui semblait avoir pleuré, pendant qu’il était en train de roupiller. « En fait… Je ne voulais pas franchement faire ça. C’est juste que je dormais, que vous m’avez giflé puis embrassé puis giflé de nouveau et euh… ça ne se fait pas d’agir comme ça avec les gens ! Surtout que je ne vous connais pas moi, hein, nom d’une biquette ! Quelle idée de monter à califourchon sur un homme nu qui fait la sieste. Vous avez des problèmes ? »

Il aurait continué à s’enfoncer davantage si une personne n’était pas intervenue afin de remettre des invitations pour un mariage. Voilà autre chose ! « Comment ça, je suis invité ? » Il observa la liste des mariés. « Mais je ne connais personne personnellement. On invite à son mariage les gens que l’on connaît, normalement… » Il se gratta de nouveau le cuir chevelu. « Puis je suis agriculteur moi. Je ne suis pas sûr qu’un Prince ou assimilé ait très envie de me voir là-bas. Si c’est la volonté des Dieux, je veux bien mais… Enfin… Puis j’ai mes récoltes. Ça ne va pas se faire tout seul. » « Vous venez si vous le souhaitez. » dit le domestique, embarrassé par le débit de paroles de l’homme. « Je vois… Mais si je ne viens pas, j’espère qu’il n’y aura pas de représailles… » « Non. » « D’accord. Je vais y réfléchir alors. » « C’est ça. » Kristoff fixa de nouveau l’invitation. Il se rappelait le mariage d’une de ses amies. Ils s’étaient perdus de vue après ça. Elle avait épousé un commerçant qui l’avait amenée dans un autre Royaume. Elle était tombée enceinte ensuite et sa vie de mère au foyer, couplée à son propre emploi du temps à lui, ne leur avait pas permis de se revoir. C’était dommage. « Je vais aller jouer au croquet avec vous je pense… » dit-il à l’attention de Djinshee. « Je m’appelle Kristoff au fait, au cas où ça vous intéresserait. » Il se tourna vers l’autre rousse. « Vous venez ? » demanda-t-il, en se dirigeant vers l’un des bancs en pierre. Il fouilla dans un panier et se dégotta une nappe. Il entoura sa taille avec afin d’être plus présentable. « Désolé. Ça n’a pas dû être agréable à voir. Je crois… »

814 mots

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Lun 22 Juin 2020, 01:00


Crédits : Armando savoia
Cendrillon battait des cils. Elle se sentait plus légère. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que son apparence originelle lui avait été remise. Cela impliquait que le général avait lui aussi repris possession de son corps, si tant est qu’il existât vraiment et que cette histoire n’était pas simplement un immense délire hallucinatoire. La princesse en devenir sourit à cette idée, pensant à la désertion qu’elle avait commise, avant sa téléportation dans ces jardins. Les soldats devaient encore attendre leur général, à l’heure qu’il était. Oh oui, elle avait évité de ne pas lui faire outrage.

En face d’elle se trouvait un homme différent du dernier. Elle n’aurait pas été surprise d’apprendre que, cinq minutes plus tôt, celui qui possédait ce corps s’appelait Charmant. L’inconnu portait sur lui une sorte d’aura magnétique, qui donnait à Cendrillon l’envie de le connaître de plus ample manière. Elle n’arrivait pas exactement à mettre le doigt sur le sentiment qui s’emparait d’elle. Et pour cause : son rôle était tout de même joué par un garçon de onze ans, qui avait déjà bien du mal à attirer l’attention de son propre reflet. Cependant, qu'elle veuille se l'avouer ou non, la jeune femme aurait préféré être autrement plus intime avec l’étranger qui lui faisait face.

Bon, on arrête les bêtises. Vous n’avez pas honte, de vouloir voir à l’intérieur de ma tête ? Regardez-vous dans un miroir, nom de Dhelrin et Thornas ! C’est malsain, de chercher à scanner les gens à travers une description omnisciente. Donc, afin de préserver mon intégrité, j’ai décidé de reprendre les rênes de cette narration. J’espère que vous aimez la première personne du singulier. Je suis Cendrillon, et jamais je ne fondrais face à un petit visage ; aussi avenant, mignon et craquant soit-il. D’ailleurs, je ne le connaissais pas. On n’avait pas encore échangé le moindre mot. Je me dois d’admettre que ce que je ressentais – et qui n’était pas de l’attirance comme on l’a établi plus tôt – me perturbait au plus haut point. Autrement dit, la vue de ce serpent d’homme m’était douloureuse : il devait certainement chercher à me séduire. C'était la seule explication qui me paraissait rationnelle.

Malgré cela, je pris mon mal en patience et décida de commencer la conversation, comme toute bonne héroïne. « Je vous prie de m’excuser… vous êtes ? » Sordidement beau. « Je vous ai croisé au bal, non ? » Je n'en savais rien, mais avais pris le risque. « Ou alors je me trompe. Désolée si c’est le cas, c’est que… je crains qu’une sorcière ne me joue un tour. » J’ajustais mes cheveux dans un mouvement qui ne se voulait pas enjôleur, mais qui devait paraître comme tel puisque je suis irrésistible. « J’ai changé de corps pendant un moment, et je me retrouve ici. La magie est fourbe. Ils doivent vouloir empêcher que je révèle le complot contre Sa Majesté Mufasa. » Je m’accrochais fermement à ce mensonge, comme ma marâtre avec le testament de mon père. D’ailleurs, à ce sujet, je comptais bien la faire tuer et récupérer ce qui me revenait de droit. Malheureusement, cela nécessitait une adresse et des contacts que je ne possédais pas à cette époque. Néanmoins, quand l’heure viendra à la revanche, ne soyez pas surpris si vous me voyez jouer au croquet sur la tombe de ma belle-famille. « Je m’appelle Cendrillon de Trémaire. » Je grinçais des dents en prononçant ce nom de famille. Je reniais ma catin de belle-maman et mon idiot de père. C’était de sa faute, s’il était mort. Comme pour ma mère avant lui. Je me suis retrouvée à souffrir des années durant, à cause de deux pitoyables imbéciles qui étaient incapables de rester en vie. L’incompétence engendre bien plus de désastres qu’on ne le pense.

La Reine de Coeur fit une allocution. Sa proposition – partager le pouvoir avec elle – m’attirait. Cependant, il y avait un problème : c’était une femme. Et non, ça n’a rien à voir avec le fait que ce type d’alliances soit interdit dans mon royaume natal. Pour parler franchement, je pourrais très bien me torcher avec les mœurs de Grraaaa si ça augmentait mon profit. Le problème de ce petit concours résidait donc dans le fait que cette potentielle future partenaire n’avait pas de testicules et, par conséquent, l’influencer me semblait plus difficile. Oh, loin de moi l’idée de dire que les individus de sexe féminin sont absolument incapables d’être manipulés. Il existe certainement des femmes agissant contrairement à leur nature. Des sottes qui préfèrent encaisser et absorber au lieu de bouleverser et de contrôler. Des avortons, en somme. Néanmoins, l’on pouvait constater du premier regard que cette reine-là n’était pas stupide. Elle avait la prestance d’une Dame, et je pariais que son Coeur était inaccessible – chose ironique compte tenu de son titre –.

« Vous pensez faire quelque chose en particulier ? » Je regardais mon comparse. Son opinion m’intéressait vraiment, pour une raison que j’ignorais. Je dégustai des myrtilles, essayant tant bien  que mal de paraître distinguée et élégante. « Vous avez mangé ? Nous pourrions partir, si c’est le cas. » Il n’y avait pas vraiment de "nous" qui tenait, mais c’est le premier mot qui m’était venu à la bouche. « Pour ma part, je vais peut-être aller au labyrinthe… ou alors quitter cet endroit. » Je n’étais pas aussi intimidante que ma marâtre. Je n’avais pas la magie de la Méchante. Je ne possédais pas non plus la gargantuesque poitrine de la Reine de Coeur. Toutefois, il y a bien quelque chose que j’ai toujours eu pour moi : une idée derrière la tête. Et, en l’occurrence, l’éclair de génie qui m’avait traversé l’esprit voulait que je me rende à Hi-Hi-Hi.



950 mots environ.
Résumé:
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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Lun 22 Juin 2020, 15:00



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Les Portes II

En groupe


Hans Zimmer – Battle for Pride Rock

SCAR DANS LE CORPS DE MULAN

Si Scar avait su l’effet de la nourriture qu’il ingurgitait, il n’y aurait probablement pas touché. L’amour combattait trop la raison pour qu’il pût s’y adonner. Si Priam avait été lui-même, il n’aurait sans doute pas mangé non plus, parce qu’il était d’un naturel méfiant. À moins que je n’eusse trouvé une idée plus ou moins tiré par les cheveux pour le justifier, idée qui l’aurait une fois de plus conduit à sa perte. Un petit traumatisme de plus ou de moins n’a jamais tué personne, et il paraît qu’aimer rend heureux. Ah, sa sœur me hurle dans l’oreillette que je me fourvoie. Je coupe la communication sinon je ne vais jamais pouvoir écrire. Vous savez, c’est un peu le même type de gêne que lorsqu’une mouche vous tourne autour de la tête alors que vous essayez de dormir ? Le problème, c’est que cette mouche-là, je ne peux pas l’éclater contre le mur d’un grand coup de tapette. À vous les studios.

Le trompeur mangea tant que lorsqu’un individu apparut pour le menacer de son épée, il songea qu’il aurait préféré voir pointer vers lui un tout autre type d’épée. Il cligna des yeux. Qu’est-ce que c’était que ça ? Du désir ? C’était nouveau. Jusqu’à présent, son attirail avait fonctionné de façon si mécanique qu’il se pensait dépourvu de toutes les passions luxurieuses qui enivrent les humains. C’était peut-être dû au corps de cette femme. Peut-être avait-elle des réactions plus primaires que les siennes ; et peut-être que c’était sa propre attirance sexuelle qui faisait chauffer son bas-ventre à la vue de l’étalon. Oui, sans doute – dans les moments de désespoir, on se rassure comme on peut. « La seule bête que je vois, elle est devant moi. » rétorqua-t-il avec mépris. Plus il sentait la lame sous sa gorge, plus il avait envie de lui sauter dessus, tant pour l’étriper que pour satisfaire des passions qui n’avaient pas lieu d’être. Il aurait bien aimé qu’il lui tînt les cheveux comme il le faisait mais dans d’autres circonstances – et cela le répugnait. Il n’aimait ni les hommes, ni les femmes, ni le sexe. La seule chose qui l’attirait, c’était le pouvoir. Il était pouvoir-sexuel. Pourtant, il y avait aussi autre chose. Un sentiment, qui grattait avec douceur aux portes de son cœur dans l’espoir de s’y graver. Quelque chose de suave et d’euphorique, mais qui aurait pu devenir tyrannique. « Vous êtes charmant, mais vous le serez d’autant plus lorsque vous m’aurez lâché. Je n’ai aucune idée de la raison de notre présence ici. Quant à la Bête, je crois qu- » Il ne put jamais finir sa phrase.

SCAR 2.0, LE RETOUR, LE RENOUVEAU, YOUPI IL EST AVEC LUI-MÊME

Il sut immédiatement qu’il avait retrouvé son corps. Le problème, c’était que le désir ne s’était pas évanoui du tout. Le souvenir des muscles saillants et de la voix chaude de l’homme qui l’avait menacé diffusa dans son entre-jambe des délices inconnues. Pourtant, plus encore, ce fût la vue de celui qui se tenait nu devant lui qui le subjugua. Son cœur, qui avait l’aridité de ceux qui ne connaissent pas l’amour, se gonfla d’un sentiment plus puissant que précédemment. Il se crispa, se tordit, se contusionna, s’emballa. C’était comme si la vie revenait l’envelopper, brutalement. La main du traître se resserra autour des chocolats qu’il s’apprêtait à engloutir. Le Prince Arthur. Scar oscillait entre des pensées machiavéliques, qui lui dictaient de trouver une façon d’utiliser le blond pour parvenir à ses fins, et une envie irrépressible de tout envoyer paître et de se jeter dans ses bras. Il étriperait sa femme, il l’épouserait – envers et contre toutes les coutumes de GRRAAAA –, ils règneraient ensemble sur Caermaloyw et ils mèneraient une guerre dévorante contre les autres royaumes. Non. Il le tuerait aussi. Il serait roi, mais seul.

Il baissa les yeux sur sa cuisse. Le parjuré dut lutter pour résister à l’infâme envie qui lui dictait de se rapprocher et d’effleurer la chair blanche marquée de l’ancienne blessure. S’il avait écouté ses instincts les plus profonds et les plus bas, il l’aurait fait basculer sur le dos et aurait déposé mille baisers sur cette cuisse offerte. Il l’aurait fait soupirer et gémir. Il serait remonté jusqu’à ses lèvres, les aurait prises et ne les aurait plus jamais lâchées, au risque de l’asphyxier.

Scar fut tiré de sa contemplation par l’intervention de la Reine de Cœur. Ce fut elle qu’il eut envie d’étouffer, mais sciemment, cette fois. Pourtant, ses propositions ne se dépourvoyaient pas d’intérêt. Avec son appui et le contrôle de l’armée des cartes, il pourrait peut-être prendre GRRAAAA, puis tout le reste. Même Arthur. Surtout Arthur. « Les Royaumes ont connu quelques déconvenues, récemment. » se contenta-t-il de dire. Ses yeux noisette revinrent sur l’homme ; son cœur trembla. « Non. » En réalité, il n’avait pas la moindre envie de le laisser partir. « Si. Peut-être. » Il grogna. « Laissez-moi réfléchir. » Cependant, il n’en eut guère le temps.

Après l’apparition d’un individu annonçant la tenue d’un mariage, une luciole colorée s’invita sous leurs yeux. Elle tenait une enveloppe, qu’elle laissa tomber devant l’esseulé. Les yeux plissés, il la prit et la décacheta. L’insecte se volatilisa.

« Cher Scar,

Afin d’assurer la paix au sein des trois royaumes, Dhelrin et Thornas vous ont désigné pour vous unir par le mariage avec Aladdin. »

En toutes petites lettres, les conditions désastreuses d’un refus étaient inscrites. Elles ne donnaient pas envie d’essayer de se dérober. Une colère froide enfla dans les veines du futur époux. « L’ironie de la vie a un goût de plus en plus amer. » D’un geste de la main, il froissa le papier et le jeta dans la rivière, avant de se relever. « Dommage pour la Reine de Cœur, mais il semble que quelqu’un d’autre s’apprête à bénéficier de mon illustre compagnie. » maugréa-t-il de sa voix traînante. Aladdin. Il ne savait même pas de qui il s’agissait. Le nom avait des sonorités masculines. Les mariages homosexuels étaient interdits, à GRRAAAA. Malgré les bouleversements récents qu’il ressentait, Scar n’échappait pas à une morale populaire qui se plaisait à calomnier les relations entre personnes du même sexe et à y percevoir une déviance qui n’avait d’autre réalité que celle de leurs esprits atrophiés. « Nous allons donc pouvoir faire cette petite balade bucolique ensemble. J’espère que vous êtes prêts pour la chance de votre vie. » Peut-être pourrait-il le garder coincé à tout jamais entre les hautes haies ? C’était une idée. Il l’adorait et la détestait.

L’entrée du labyrinthe s’offrait à eux. Même s’il ne servait pas directement ses intérêts, l’artefact pourrait lui être utile. D’autres le désireraient sans doute. Il coula une œillade vers le Prince Arthur, repensant à ce qu’il lui avait dit plus tôt. « L’artefact que vous cherchez… vous ne savez pas où il a été vu pour la dernière fois, n’est-ce pas ? » Il le scruta. Il avait les yeux si bleus qu’il en aurait fait rougir l’océan. « Je pourrais peut-être vous aider. » Tout pouvait se marchander.



Message VIII – 1173 mots

Résumé : D'abord, sachez que j'ai dormi 4h30, donc j'ai mis le mode automatique pour écrire : j'espère ne pas avoir fait d'incohérence ! (sinon vous m'attrapez par la peau du cou et j'édite, on peut toujours s'arranger /sbam) Scar (corps de Mulan) commence à répondre à Gaston puis retrouve son corps. S'il a eu le béguin pour Gaston, il tombe carrément amoureux d'Arthur (je sais pas si ce sera ma victime du gage parce que je pense aux conséquences et au concours des bonnes résolutions et euh je vous fais pas de dessin XDD). Il est énervé par l'affaire du mariage avec Aladdin. Comme il ne peut pas s'y soustraire, il abandonne l'idée d'épouser la Reine de Cœur et accepte d'aller dans le labyrinthe avec Arthur - il n'a pas du tout envie qu'il lui échappe 8D

Habitat : Scar vit dans une maison à moitié délabrée dans un coin très ensoleillé. Pas d'étage, juste un rez-de chaussée. Il y a une pile d'os bien propres dans la salle à manger.

Bonus du gâteau : Une Fae va commencer à suivre discrètement votre personnage dans le conte afin de l'aider pour de petits éléments. Elle pourra le mettre sur la voie d'un artefact par exemple ou lui faire rencontrer quelqu'un d'utile [je l'ai pas précisé mais il y a d'autres personnages dans le conte, des PNJ que vous pouvez créer ^^].





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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Lun 22 Juin 2020, 18:40



Ma langue claqua contre mon palais. Je fixai l’individu, une femme. J’avais retenu comme je pouvais toute grimace due à notre position. J’étais un juge et un prêtre. Je ne savais pas pour qui se prenait cette folle mais si elle n’enlevait pas sa sale main de sur moi, j’allais la faire cramer, elle et le reste de sa famille. J’expirai pour essayer d’éteindre ce feu qui brûlait en moi. « Ce ne sont pas les miennes, de toute façon. » lâchai-je. C’était la vérité. Bien que mes mots fussent justes, je compris rapidement qu’il valait mieux me calmer. Brûler les gens ne se faisait pas. Ce n’était pas correct. Ce n’était pas ce que véhiculait la religion liée à Dhelrin et Thornas. Le corps était faible. Pourtant, et bien malgré moi, quelque chose au fond de mon cœur avait envie de la tuer pour avoir osé me toucher. « Calmez-vous. » dis-je, en essayant de rester maître de la situation. « Je suis un religieux. Vous risquez d’avoir des problèmes avec les Dieux si vous continuez à vous comporter ainsi. » Je n’en savais rien. Les déités étaient bien silencieuses, malgré mes sacrifices. Peut-être m’avaient-elles quitté, abandonné, à cause de mes trop nombreux écarts dans la Foi ? Je voulais être un homme bon, servir la cause et répandre les idées de Dhelrin et Thornas. Néanmoins, malgré mon expérience de plus en plus grande, il me suffisait de penser à Pocahontas pour entrer en érection, ce qui serait une très mauvaise idée actuellement. « Lâchez-moi. Vous ne gagnerez rien à m’accabler, surtout de maux qui n’ont rien à voir avec moi. » J’inspirai de nouveau. « Je vous ai entendu crier après Gaston. » continuai-je, pour changer de sujet. Qui ne l’avait pas entendu ? Mon interlocutrice semblait d’ailleurs faire une fixette sur les appareils génitaux, vu son langage et ses gestes. « Je le connais, un pêcheur égaré. Cela fait longtemps qu’il ne vient plus prier. À croire que la chasse est la seule chose qui l’intéresse. Répandre ainsi la mort pour le plaisir de voir gonfler son égo est une chose inadmissible. Je veillerai personnellement à ce qu’il soit condamné pour ses agissements honteux. »

À peine ma phrase finie, je me retrouvai quelques centimètres plus loin, de nouveau dans mon corps. Je grimaçai en baissant les yeux sur mes vêtements. C’était inadmissible. Si j’étais ici, qui était là-bas ? Dans le corps que j’avais emprunté plus tôt ? De toute façon, je ne pouvais rester accoutré de la sorte. J’enlevai ces vêtements de l’Enfer. Je préférais assumer ma pleine nudité. C’était ainsi que Dhelrin et Thornas m’avaient fait. Je n’avais rien à cacher. C’était à mon entourage de se parer de pureté, une notion qui échappait à un grand nombre des citoyens de Hi-Hi-Hi, malheureusement. « Je suis Frollo, prêtre et juge du Royaume de Hi-Hi-Hi. » dis-je sèchement à mon ancien agresseur. Cette histoire devait être un test des Dieux afin d'éprouver mes Vertus. Je ne voyais rien d’autre. La suite ne fit que me le confirmer. Je pris la lettre qui m’était adressée et la lus. Un sourire étrange étira mes lèvres. Si je ne pouvais rien refuser aux Dieux, je compris que cette femme n’était personne d’autre qu’Ursula, la Sorcière des Mers. Pourquoi ? Si certaines voies étaient impénétrables, certaines l’étaient bien plus que d’autres. Je ne comprenais pas. Pour la paix ? Mais cette femme était un démon, une vile pécheresse, une tentatrice qui trompait les mortels de ses habiles manipulations afin de les faire tomber sous son joug. Devais-je la convaincre de renoncer à ce mode de vie empli de concupiscence ? Mais… Comment ? Elle abusait de cet abject rebut de l’humanité, ces imbéciles égarés, mélangés dans un chaos de stupre et d’alcool.

J’allais répondre mais fut coupé par l’intervention de la maîtresse des lieux. Cette femme était sans nul doute une sorcière, également. Son décolleté incarnait les tentations les plus infâmes. Que faire ? Je n’allais pas épouser cette dernière, bien entendu, puisque Dhelrin et Thornas m’avaient guidé sur la voie du mariage avec la cruelle Ursula. Le labyrinthe n’avait que très peu d’utilité. Je n’étais pas un fouilleur de coffres. Il fallait que je retournasse à mon office avant le mariage qui plus est. Hi-hi-hi avait subi de nombreuses déconvenues et il devait y avoir des êtres à juger. Je serais expéditif. On ne traitait pas avec les terroristes qui essayaient de mettre à feu et à sang un Royaume entier sans aucun respect pour la population locale. Des têtes seraient tranchées dès mon retour. Pour cela, je devais néanmoins manger. Je pris de la tapenade et en tartinai sur un morceau de pain. Mon jeûne recommencerait ensuite, lorsque je retrouverais des habits décents. Une fois une bouchée avalée, je demandai à partir.

797 mots

Frollo est avec Aladdin dans le corps d'Ursula. Il essaye de le calmer et lui parle de Gaston. Il change de corps. Il répond à Ursula et demande ensuite à partir.

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Kyra Lemingway
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Kyra Lemingway
Lun 22 Juin 2020, 21:13



L'homme rêve, il aime se comparer aux géants
Et voir gravé son nom sur le mur du temps
Avant que le mortier de son zèle
Ait une chance de durcir
La coupe s'éloigne de ses lèvres
Sa flamme est soudain soufflée
Et tout devient et ruines et abîme

Les Portes II



Il fallut que je me mette des claques pour, d'abord, arrêter de piocher ainsi dans les plats - un peu et je vidais le panier à moi seule - mais également pour me redonner une certaine contenance. Sérieusement, j'avais réussie à me fondre au sein de l'armée impériale et y passer inaperçue, à parler, agir et réagir comme ses soldats, et je me trahirai pour la seule vue de l'appareil d'un de ces hommes dont je me réclame quotidiennement depuis un temps que je ne calcul même plus ? C'était ridicule. Aussi, je pris une profonde inspiration quand je l'entendis s'approcher, prête à faire face. Ou presque. « Hum, oui, c'est ça. », répondis-je rapidement tandis que, par réflexe, je détournais le regard lorsqu'il se posta face à moi. Je m'insultais alors mentalement face à cette réaction. « Mulan, sérieusement, tu es capable d'occire quelqu'un en le regardant dans les yeux mais observer la nudité d'un inconnu que tu ne reverras sans doute jamais, ça, c'est au-dessus de tes forces ? ». C'était aussi ridicule que risible, quoi que je sus à présent qu'il n'était pas si inconnu que ça. Alors ce fut une autre forme de gêne qui s'emparât de moi. Mais je ne pouvais décemment pas rester le dos tourner à cet homme toute la journée, aussi je me tournais vers lui qui avait prit place à son tour. Il était beau, vraiment. Je pensais à Shang. C'était différent. J'aimais Shang, d'un amour qui ne verra probablement jamais le jour. Ce Prince, c'était plutôt une forme de désir, comme l'envie de connaître la saveur de ses lèvres et la douceur de sa peau. Je suivais sa main et dû me faire force pour ne pas laisser mes doigts courir sur la cicatrice.

Sans réellement savoir pourquoi ni même comment, je me trouvais ailleurs, ou plutôt sur une autre nappe, avec une autre personne. Je ne pus retenir un râle de douleur face à la violence qui me saisissait soudainement, bien loin de l'ambiance dans laquelle je me trouvais jusqu'alors. Les cheveux tirées et la lame sous la gorge, mon regard s'ancra dans celui éprit de colère de celui qui me menaçait. Pourquoi donc ? Qu'avais-je bien pu faire ? Ou plutôt, qu'est-ce que celui qui avait prit ma place avait bien pu faire ? J'étais désemparée. Je ne pouvais pas mourir. Pas ici. C'était insensé. Mes pensées allèrent vers mes camarades que j'avais perdu dans la demeure du dieu de la montagne. Puis une nouvelle fois vers Shang. Alors mon cœur se serra. Je vins poser une main sur l'épée, l'autre allant chercher sa main. Un frisson glissa sur ma peau au même instant. Je pris une profonde inspiration avant de m'adresser à l'homme. « J'ignore ce qui a put se passer pour que vous vous retrouviez dans cet état. » commençais-je d'une voix assurée. Involontairement - ou peut-être un peu tout de même ? - ma main se mit à caresser celle de cet inconnu. Le désir n'avait pas disparu, c'était vrai. Il s'était juste transposer sur cette personne et sa stature comme ses muscle saillants échauffaient mon être plus que je ne le voulais. « Mais si je vous ai fais offense au point de devoir me mettre à mort, alors je vous demande seulement de m'éclairer ce qui a put porter atteinte à votre dignité. ». Bien sûr que je craignais la mort. Seul un fou, ne serai pas effrayé à cette idée. Je voulais toutefois savoir ce qu'il s'était passé, comment en étions-nous venu à cette situation, et, éventuellement, avoir quelques secondes supplémentaires pour retourner la situation, quitte à prendre le risque.

Toutefois, à peine avais-je posée ma question qu'une nouvelle silhouette fit son apparition. Je me serai bien inclinée pour la Reine de ce royaume si ma position n'était pas si inconvenante. Le regard toujours rivé sur mon assaillant, détaillant le dessin de sa musculature, j'écoutais le discours de la Reine avec attention. Alors mon esprit entra dans un conflit terrible. Un conflit qui se résolu de lui-même après quelques secondes de réflexions tandis qu'une Fae vint à notre rencontre nous remettre les invitations à un mariage. Sitôt celle-ci disparue, je fis pars de ce qui traversait mon esprit à mon vis-à-vis. « Je dois concourir pour la main de la Reine. », fis-je alors en me plongeant dans les prunelles bestiales de l'homme. Ce n'était pas simplement une intention. Sans être agressive pour autant, c'était une véritable injonction. Ce ne serai ni ici, ni aujourd'hui que je périrai.
Mais qu'est-ce qu'un conte, sinon une vision différente de la réalité ?

Codé par Heaven sur Epicode



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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Lun 22 Juin 2020, 21:59


Alors que j’étais allongé, je sentis un léger changement. Je me redressai et observai le décor. Je n’étais plus au même endroit et… « Oh. » J’étais de nouveau dans mon corps. Par réflexe, je me touchai un peu partout, comme si ma vue n’était pas suffisante pour que j’y crusse. J’étais dans une prairie, assis sur une nappe claire. Autour de moi, il y avait plusieurs bols. La nourriture qui s’y trouvait avait l’air délicieuse. Un étang prenait place non loin. Le bruit d’un poisson me l’indiqua très clairement, même si cela faisait bien longtemps que je n’étais plus allé pêcher. Je me mis à sourire, en admirant les branches du saule pleureur qui nous entourait, ma partenaire et moi-même. Sa présence s’était imposée après une légère observation et, curieusement, je n’avais éprouvé aucune méfiance à son égard. Au contraire, je trouvais que la jeune femme se mariait parfaitement avec le décor. J’avais envie de lui parler. Ce fut néanmoins la blonde qui m’adressa la parole en premier. Toutes ces années, enfermé dans mon château, avec un personnel jamais renouvelé, me rendait peut-être un peu inadapté face à la nouveauté. Je n’en avais aucune idée. Je désirais simplement en savoir plus sur elle. Ses cheveux me rappelaient ceux de Ravenna. J’avais envie de passer mes doigts dedans afin d’en déterminer la texture. Cette femme avait l’air de prendre soin d’elle. Mon sourire s’agrandit. « Je… » Je n’eus pas le temps de répondre qu’elle fit déjà une supposition. « C’est vrai, j’y étais, plus tôt. » Je ne me souvenais pas de l’avoir croisée. Je n’avais dansé avec personne, trop occupé à rechercher mon ancienne épouse. Heureusement, je ne l’avais pas trouvée. Je n’avais pas réfléchi à ce qu’il se passerait lorsque je l’aurais devant les yeux. Mes démons me hantaient. Une envie de vengeance m’enserrait mais, d’un autre côté, je n’arrivais pas à cesser d’être attaché à elle, malgré sa trahison. Je doutais néanmoins que notre relation connaîtrait une fin heureuse.

Je ne manquai pas le mouvement de la chevelure de ma compagne mais pris conscience que trop regarder la jeune femme finirait sans doute par l’effrayer. Je baissai les yeux sur l’un des bols et attrapai une tomate-cerise. Je pensai rapidement que c’était assez étonnant, comme expérience. Normalement, les imprudents, qui se frayaient un chemin vers mon château et m’apercevaient, finissaient par partir en courant, terrorisés. Plus maintenant. Je songeai à Belle en regardant le fruit. Je l’amenai à ma bouche et croquai dedans. Le jus me ravit. C’était rafraîchissant. « Je crains d’être victime d’un sortilège, moi-aussi. » murmurai-je, en remontant le regard. « Un complot ? » répétai-je, incertain. Maintenant qu’elle en parlait, il me semblait avoir entendu quelques rumeurs à ce sujet. Je n’étais pas sûr de devoir m’en occuper. Il fallait déjà que je regagnasse ma propre couronne, ce qui ne serait pas aisé face à Maléfique. « Enchanté. Je suis… »

Je fus soudainement interrompu par les paroles de la Reine de Cœur. Peut-être que… Non, ce n’était pas une bonne idée. Légalement, j’étais toujours marié à celle que tous appelaient la Méchante Reine et… utiliser une femme pour prendre possession d’un Royaume et d’une armée me semblait contraire à mes principes. J’avais épousé Ravenna par amour. Il était hors de question que je me départisse de mes valeurs. Je récupérerai Hi-Hi-Hi dans l’honneur. Sinon, quel genre de Roi serais-je ? Bien piètre. Mes yeux ne se baissèrent jamais en dessous du visage de la Reine et, juste après qu’elle eût terminé son discours, je reportai mon attention sur Cendrillon. « Eh bien… Je peux vous accompagner. Qu’en dîtes-vous ? » Je repris une tomate-cerise, en signe affirmatif, et me levai. Là, je lui proposai mon bras.

« Avec tout ça, je ne me suis toujours pas présenté. Excusez-moi. Il faut dire que cela fait longtemps que je n’ai pas eu d’interactions sociales. » C’était délicat à formuler. « Je suis le Prince Adam, ancien Roi du Royaume de Hi-Hi-Hi. » Je n’étais même pas sûr qu’elle me connût. Je n’étais que très peu sorti de mon château. Elle avait l’air d’être jeune et cela faisait quelques années que les choses s’étaient produites. Ma jeunesse avait été conservée, par miracle. Je n’avais pas changé. « Ma femme, Ravenna, m’a maudit et transformé en bête avant de prendre le contrôle du Royaume. J’ai retrouvé une forme humaine depuis peu et compte bien récupérer Hi-Hi-Hi des griffes de Maléfique avant que celui-ci ne tombe en ruines. » Nous étions à l’entrée du labyrinthe. « Il vaut peut-être mieux que nous restions ensemble… » Je la regardai. « Ça va vous paraître étrange, de la part d’un inconnu, mais je vous trouve ravissante. Je vous le dis sans arrière-pensée. » Je lui souris et fis un léger signe de la main afin de l’inviter à passer devant si elle le désirait.

Après quelques pas, il me sembla apercevoir Belle au loin. Je fronçai les sourcils, me rappelant de notre dernière entrevue. Dans le corps d’une autre, elle… Je serrai les dents, pris d’une sensation désagréable. Avait-elle eu un rapport avec cet homme ? Un rapport consenti ? Non consenti ? Je n’espérais pas. Elle m’avait reconnu, en plus de cela. Comment avait-elle fait ? « Vous avez vu cette femme, devant ? » Elle avait disparu à l’angle d’un couloir. Peut-être était-ce une hallucination mais j’avais envie de vérifier. Cette scène me rappelait quelque chose.

899 mots

Adam parle avec Cendrillon, qu'il trouve belle. Il décide de l'accompagner au labyrinthe (si c'était pas ce que tu voulais faire dis moi) et a une hallucination (peut-être) de Belle.

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