Circë inspira. Elle apparut dans un endroit lugubre mais n’eut pas le temps de s’y appesantir. Quelque chose tira un peu brusquement sur sa robe. Celle-ci n’était pas très solide et craqua au niveau de la taille, laissant apercevoir son nombril et l’os de sa hanche, du côté droit. L’Ygdraë l’avait fabriquée elle-même avec un tissu blanc et léger. Elle avait cousu les morceaux, qu’elle avait découpé en s’inspirant du patron, entre eux mais n’était pas très douée dans cet exercice. À vrai dire, elle ne s’en formalisa pas, son regard rencontrant la petite chose responsable du trépas de son vêtement. C’était une enfant. La Fugitive s’accroupit rapidement afin de venir en aide à la petite fille. « Est-ce que tout va bien ? » demanda-t-elle en langage commun. L’autre répondit en Hyriël. « Non, j’ai perdu mon chat ! » Et elle se mit à pleurer. « Tu t’es fait mal ? » insista l’Elfe en s’adaptant. Ça lui paraissait si étrange de s’exprimer dans cette langue-ci. C’était la sienne, celle de son peuple. Pourtant, Circë n’avait jamais réellement vécu à Melohorë ; quelques années, après la fin de la Guerre des Dieux, mais elle s’en était échappée et, compte tenu de la durée de sa vie, ce n’était qu’une goutte d’eau dans un océan bien plus vaste. Comme la petite continuait de pleurer, l’Ygdraë souleva le tissu de son pantalon. Elle avait deux belles égratignures aux genoux ainsi qu’un mince filet de sang qui s’écoulait de son coude. « Tu veux que je te soigne ? » demanda-t-elle ensuite. « Non ! Je veux Polochon ! » Elle ne pleurait presque plus. « Polochon ? C’est ton chat ? » « Voui ! » « Et tu t’appelles comment, toi ? » « Aryæ ! » « D’accord. Moi c’est Saphir. » Elle avait du mal à utiliser son réel prénom. « Enfin, tu peux choisir. Soit Saphir, soit Circë. » Elle l’aida à se relever et lui tendit la main. « Tu viens avec moi chercher ton chat ? » demanda-t-elle, attendant que l’enfant daigne la suivre. « Ils sont où tes parents, Aryæ ? » « Hum… Ma maman elle est à Melohorë ! Et mon papa, je ne sais pas trop… Il est toujours en voyage. Parfois je crois qu’il ne m’aime pas… mais ma maman elle dit que ce n’est pas vrai. » « Elle a forcément raison. » confirma l’Ygdraë. « Ton papa t’aime forcément. Il doit simplement avoir des responsabilités. Je suis sûre qu’il préférerait rester avec toi pour jouer. » « Tu as des enfants, toi ? » « Oui. » avoua-t-elle en essayant de garder un air enjoué. « J’ai deux filles mais elles sont plus grandes que toi. Quand elles étaient petites, elles couraient après les papillons. Tu aimes bien faire ça ? » « Oui ! »

Ce fut à ce moment précis que la voix se mit à parler. Aryæ fit un mouvement qui la rapprocha des jambes de Circë. Elle se cacha presque dans sa robe, apeurée. « Ne t’inquiète pas, ce n’est rien. » fit la plus grande en essayant d’avoir une voix assurée. Elle écouta les informations avant de baisser les yeux pour expliquer ce qu’elles allaient faire à l’enfant. « Aryæ… Nous allons retrouver Polochon et ensuite je te ramènerai à la porte rouge pour que tu puisses rentrer chez toi, d’accord ? » « Voui… » « Bien. Tu sais par où il est parti ? » La gamine fit non de la tête. « Hum… Tu veux voir quelque chose de drôle ? » demanda-t-elle. « Oui ! » « Bien ! » Elle s’arrêta, essayant de faire fi de l’ambiance générale. Elle n’était pas rassurée elle-même, jeune femme frêle dans un endroit étrange, mais elle devait tenir le coup pour cette petite. Y mettant un peu de mise en scène, elle montra ses mains à Aryæ et bougea frénétiquement ses doigts avant de les tourner vers le sol. Là, deux petits souliers apparurent. Les yeux de la brune s’agrandirent alors qu’une exclamation sortait de sa bouche. Circë sourit, s’adressant aux chaussures. « Aryæ et moi cherchons son chat. Pourriez-vous nous guider ? » Quelques secondes s’écoulèrent avant que la paire se mette à bouger, les guidant vers une porte en particulier, à côté de laquelle était couché Polochon. Aryæ sauta presque sur le matou qui semblait aussi peu farouche que lorsqu’elle l’avait trouvée, un peu plus tôt. Circë leva les yeux vers la porte, frissonnant en voyant une main tirer les ficelles de plusieurs pantins. Cela ne lui disait rien qui vaille. Sans faire exprès, en reculant de quelques pas, elle bouscula un homme aux cheveux bruns. « Excusez-moi. » souffla-t-elle à l’attention de ce qu’elle ignorait être un Vampire. Il avait quelque chose d'envoûtant, de mystérieux et peut-être un peu effrayant.

799 mots

Points de spécialité et choses utiles:

Résumé:

« Je pense que tu n’as pas le choix et que tu dois y aller. » fit Anya dans un calme étrange. Hans recula. Il fut propulsé dans le halo par la petite fille. Elle fixa la lumière disparaître et s’assit à-même le sol, en tailleur. Le pigeonnier retrouva peu à peu son calme. D’un geste de la main, elle attira son sac à elle et, après avoir fouillé quelques secondes dedans, en sortit plusieurs objets à la fois magiques et mystérieux. Une vieille poupée représentait Mertle Boffin et lui avait été envoyée ici, à Basphel, sans que l’enfant ne sache ni par qui, ni pourquoi. En l’observant un moment, celle-ci se mit à parler d’une voix quasi-insupportable de vieille Sorcière rabougrie. Elle ne disait pas grand-chose d’intéressant en temps normal mais cela permettait à Anya d’être tout de même au courant de ce qu’il se passait chez les Sorciers. Elle avait compris qu’elle avait un chat, chat qu’elle préférait d’ailleurs à son mari. Aujourd’hui, cependant, les choses furent différentes. Elle ne tarda pas à entendre Mertle s’époumoner sur quelque chose d’anormal. « Hum… » Anya se releva et se dirigea vers l’une des ouvertures de l’édifice. Il y avait d’autres halos. La petite fille retourna à son sac et en sortit un ouvrage à la couverture étrange qu’elle emmena avec elle dans la plus grande bibliothèque de Basphel, laissant le reste de ses affaires ici. Elle se mit à chercher des correspondances, essayant de gommer au mieux la moindre de ses émotions.

Hans, lui, s’était de justesse rattrapé à ce qui semblait être un bain, retourné, en sale état. Le Magicien regarda autour de lui après avoir repris son souffle. Il essaya de réfléchir un peu mais son cerveau s’était comme liquéfié afin de donner plus d’énergie à ses pieds, en cas de besoin de fuite imminente. Il maudit presque Anya de l’avoir envoyé ici, priant pour ne pas être en Enfer et pour ne pas tomber sur son père. Il se trouvait stupide d’avoir cru que celui-ci pourrait le reconnaître comme son fils, qu’il y aurait pu y avoir un semblant d’amour entre eux. Maintenant, il se sentait juste orphelin et craignait leur prochaine rencontre comme la peste. Cependant, les propos de la voix l’interpellèrent. Il n’était pas forcément de ceux à vouloir toutes ces choses ainsi promises, mais… Peut-être qu’il pourrait en savoir plus sur ses origines, rencontrer l’Impératrice Blanche une nouvelle fois et… Oui, peut-être. Il serra les poings et se mit à avancer, restant proche des murs afin de ne pas être bousculé par les individus qui se trouvaient ici aussi.

Anya ne trouvait rien. Elle avait beau parcourir les pages des livres les plus anciens, nuls ne faisaient mention d’un halo semblable. Il lui apparut soudain très clairement que Basphel ne devait pas détenir d’informations sur le sujet, ou dans le bureau de la directrice, peut-être. Son regard se porta de nouveau sur l’ouvrage intitulé Le conte du sapin. Elle l’avait déjà ouvert plusieurs fois, constatant que c’était toujours le même garçon qui apparaissait. Elle l’avait observé en silence, comprenant rapidement qu’il ne la voyait pas plus qu’il ne l’entendait. Elle n’avait jamais essayé de le toucher, cependant. Il était en train de parcourir quelque chose de vertical, les yeux émerveillés. Elle sourit, posant ses doigts à elle dans le creux de sa main à lui juste avant que le sortilège ne s’estompe.

« Elle est à vous, cette chèvre ? » demanda le Magicien à un vieillard quand il arriva près d’une porte neutre. Il n’était pas seul ici mais trouvait ça plus facile de commencer une conversation en prenant un élément légèrement atypique.

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« Aria, laisse le y aller. » Son mari était apparu dans son dos, ses longs cheveux caressant sa peau. Ses doigts se posèrent sur ses reins, l’air de rien, provoquant un long frisson chez la Démone. Elle ne se laissa néanmoins pas faire, se retournant vivement après avoir attrapé la main invasive. « Excuse-moi ? » demanda-t-elle d’un air belliqueux. Il se pencha sur elle, conquérant, avant de sourire légèrement. « Il doit y aller. Ça lui fera du bien. Promis, il reviendra en un seul morceau. » « Comment le sais-tu ? » Ses yeux pétillaient d’une lueur vive. Il était intelligent, prévoyant et savant. « Je ne risquerais pas la vie de notre fils à la légère. » Ça la convainquit. Il avait attendu de longues années avant qu’elle daigne lui consentir un enfant et elle savait que son mari avait des projets. Il voulait façonner une nouvelle lignée de Taiji. Il ne permettrait pas la mort de Kahel. L’Orisha observait ses parents d’un air attendri, ne comprenant pas tout. Son père le regarda après avoir libéré sa main qu’il replaça exactement au même endroit. Il ne savait pas ce qu’elle avait prévu aujourd’hui mais il ne comptait pas la laisser filer à ses occupations. « Vas-y, Kahel. » dit-il d’un ton confiant qui obtint une obéissance pleine et entière.

Quelques temps plus tard, après l’intervention de la voix, Kahel était grimpé avec difficulté sur une espèce de table. Il regarda les alentours et essaya de s’adresser à la foule. « Bonjour ! » clama-t-il. « Je m’appelle Kahel et je pense que ce serait plus intéressant si nous procédions à un vote, non ? Comme nous devons être ensemble d’après ce que j’ai compris, on pourrait discuter sur les différents choix et… » Le problème c’est que personne ne l’écoutait vraiment. Son sourire était toujours inerte. Il ne se décourageait pas. Ses parents étaient des modèles pour lui et, à vrai dire, quand l’un des deux ouvrait la bouche, généralement, tous écoutaient. Il n’était pas encore à ce niveau là…

956 mots

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Résumé:

LEMOOOOOOOOOONNN

Le cri de la Lumia résonna autour d'elle, se répercutant entre les murs de l'immense salle dans laquelle le halo l'avait recraché. Elle entendit hennir des chevaux, entraînés eux aussi par la lumière, qui, paniqués par ce qui venait de leur arriver, se mirent à courir dans tous les sens, s'éparpillant dans les couloirs. La voix impérieuse qui expliqua les règles du jeu – ou en partie – ne fit qu'accentuer l'affolement des bêtes. Certains se prirent même des objets éjectés des halos, ce qui ne fit rien pour arranger le tout. Mais en fait Tyliane ne s'en souciait pas vraiment pour le moment. Ce qui lui importait le plus, outre rester en vie, c'était de retrouver le bébé. Mais pour le moment, cela était mal parti. Lorsque la petite être était apparue ici, la force centrifuge qui avait sévi dans le halo l'avait projetée contre un mur. Pas assez fort pour la tuer ou bien lui causer des dommages irréparables, mais suffisamment toutefois pour la sonner quelque peu. Ainsi, elle voyait trente six chevaux caracoler autour d'elle et entendait en même le son des cloches ding donguer dans ses oreilles.

Même si l'entrée en matière de la Lumia s'était faite quelque peu brusquement, il n'en était pas de même pour tout le monde, comme par exemple le bébé humain. Comme si le halo avait sa propre conscience et un peu de jugeote, le bambin avait atterri tout en douceur sur le sol, comme porté par un léger souffle d'air. Autour de lui, les objets tombaient, planches de bois, bibelots, briques, tuiles, morceaux de verres … Mais aucun n'atteignit une seul fois le nourrisson. Cela aurait pu donner l'impression qu'une bulle de protection l'entourait. Ce n'était nullement le cas pour son Etoile du Matin. Elle était obligée de louvoyer en tout sens pour ne pas se faire écraser, ce qui aurait été probablement mortel pour elle, vis-à-vis de sa taille et de celle des objets en face. Elle se retrouva même un moment prise entre les jambes d'un équidé lancé au galop. Tout éviter lui était impossible. Elle n'était pas assez agile ni assez rapide pour cela. Juste assez pour ne rien avoir de grave et ne pas mourir. D'ailleurs, bien vite, elle se retrouva pleine de bleus et d'égratignures.

Lémon, lui, crapahutait déjà à quatre pattes comme si rien de tout ce  qu'il venait de vivre ne s'était produit. Son visage était joyeux, ou en tout cas, n'affichait plus cet air de peur qu'il portait plus tôt. Les larmes avaient séchés, laissant des traînées poussiéreuses sur ses joues. Il semblait avide de partir à la découverte de ce qui l'entourait. Attiré par les chevaux, c'est en premier lieu vers eux qu'il se dirigea mais ces dernières se dispersèrent rapidement. Quand l'un d'eux se cabra devant lui, il tendit la main dans sa direction, redressant légèrement son buste en poussant un petit cri, pour attirer son attention et le faire venir à lui. Il ne voyait nullement le danger qu'il pouvait y avoir. Un coup de sabot, même non intentionnel, pouvait si vite arriver. Heureusement, pour le moment, la chance semblait être du côté de l'enfant. Lorsque la Lumia cria une nouvelle fois son nom, il stoppa sa vadrouille, tournant sur lui même en poussant des sons curieux et joyeux.

Tyliane poussa à son tour un cri de joie mâtiné de soulagement quand elle entendit le bébé. Il était vivant ! Pendant de longues minutes, elle avait eu l'angoisse de l'avoir perdu, d'avoir échoué dans sa mission et d'avoir fait en sorte – involontairement – que ça soit par sa faute qu'il aurait péri. Elle réussit enfin à le rejoindre et l'observa de partout pour être sûre et certaine qu'il n'avait rien de grave. Et quand ce fut fait, elle recommença, par précaution. Elle se devait d'être à cent pour cent sûre. Cela la rassurait. Elle ne savait pas dans quelle aventure ils étaient à présent tous les deux et le seul but qu'elle devait se fixer à présent, c'était ramener le petit bout sain et sauf à Avalon. Elle n'avait pas vraiment écouté les directives de la voix, trop concentrée sur sa survie et sur le fait de retrouver le bébé mais maintenant, elle s'en mordait un peu les doigts. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire. Elle avait entendu d'autres voix, ils n'étaient donc pas seuls … Peut être que si elle arrivait à faire en sorte qu'un adulte aperçoive le bébé, ça irait beaucoup mieux. Avec de la chance.

résumé:

récap':

Hmm tient … Bah vous êtes passé où les filles ?

Il y avait bien encore quelques fourmis devant lui, mais elles semblaient aussi perdues que le Magicien. La plupart avaient disparu. En fait, maintenant qu'il y prenait attention et qu'il relevait le bout de son nez, Jersey se rendait compte qu'il n'était plus du tout dans son jardin. Cela ne parut pas le traumatiser plus que ça outre mesure. Il n'était plus chez lui, soit. Mais ce lieu en valait bien un autre après tout. Lorsque la voix retentit pour la seconde fois, il se mit doucement, à sa vitesse, en marche. L'Elu des portes ? Ca sonnait plutôt bien, il fallait le reconnaître. La gloire, la richesse et la connaissance … Pourquoi pas mais ce n'était pas vraiment ce à quoi il ambitionnait dans la vie. En même temps, à son âge, il considérait qu'il avait déjà eut tout ce dont il avait besoin. Mais après tout, qui disait que les personnes âgées n'avaient pas le droit, elles aussi, de participer de temps à autres à de grandes aventures ? Personne. Alors il n'y avait aucune raison pour qu'il s'en prive.

Je suis sûr que tu es du même avis que moi Séraphine et que l'on va bien s'amuser !

Il se mit en route, secondé par sa canne. Le lieu, bien qu'étrange, lui convenait parfaitement. Il manquait toutefois un peu de verdure. Ainsi, quand il trouva un peu de terre sur son chemin, usa-t-il de sa magie pour faire pousser quelques plantes. Il ne savait pas si elles auraient assez de lumière ici, mais quelque chose lui disait qu'il n'avait pas à s'en faire. Lorsqu'il passa devant la statue imposante, il la salua d'un signe de la tête comme si c'était un vieille ami qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps. Il ne s'arrêta toutefois pas. Il était bien partie dans sa lancée, avançant d'un bon pas, aussi rapide qu'un escargot shooté aux champignons. Etant totalement incapable de se repérer dans ce labyrinthe, et ne cherchant même pas à le faire, il préférait laisser le hasard faire les choses. En fait, il n'y réfléchissait pas vraiment. Il vit un cheval affolé le doubler à toute vitesse et décida tout simplement de le suivre. Après tout, des portes, il y en avait partout et il ne savait pas laquelle choisir. Ainsi donc, quand il vit quelques personnes devant une porte surmontée d'un scarabée, il s'arrêta. Il commençait quelque peu à fatiguer, du coup, ici ou ailleurs …

C'est une bien belle bête … J'en ai jamais vu des comme ça dans notre jardin, Séraphine …

Quelques secondes passèrent tandis qu'il observait  la sculpture.

Oh ! Quelque malotru je fais, tu as raison !

Il se tourna vers les personnes présentes.

Excusez moi de vous avoir ainsi ignoré, mais ce scarabée est vraiment magnifique … Je m'appelle Jerseygandalbus Cypher et voici ma femme, Séraphine.

********************

Waouh !

Dragonifer observait autour de lui avait des yeux écarquillés de surprise et d'émerveillement. Il se tordait même le coup pour tenter d'apercevoir le plus possible le plafond. Ses tentacules frétillaient de curiosité et d'impatience. Il n'avait pas forcément tout compris à ce qu'avait dit la voix mais ce n'était pas grave. Ce qu'il avait retenu, c'était qu'il pouvait prendre une grande porte rouge s'il voulait s'en allait mais qu s'il faisait ça, il ne pourrait pas faire l'aventure. Et puis, il était un élu et peut être que quelqu'un le guiderait comme lui-même serait amené, possiblement un jour, à guider un élu pour accomplir son destin. Pour le moment, il n'en savait rien et il n'avait pas les capacités de penser aussi loin sans se donner des maux de tête. Il se mit donc en route, trottinant gentiment sur ses petites pattes, devant parfois escalader des monticules d'objets venus d'il ne savait pas où. Il n'était pas seul ici, il le savait. La voix l'avait dit et puis, il avait entendu bien d'autres personnes. Peut être que l'un ou l'une d'entre eux était l'être qui allait l'embrasser … Mais la question était : est-ce que lui le voudrait ? Il ne pouvait pas y répondre.

Au lieu de cela, il trouvait plus marrant de faire des bruits et de pousser des appels pour entendre l'écho faire son effet. Lorsqu'il vit une porte en particulier, il sauta sur place et s'y précipita le plus rapidement possible. Il était bien trop petit pour pouvoir apposer sa main sur la sculpture alors il dévorait le tout du regard, mordillant l'une de ses tentacules entre ses dents cachées. Il se tourna vers les personnes présentes, faisant fi des discussions qu'elles pouvaient avoir, leur coupant la parole si besoin était. Ce n'était pas par méchanceté ni orgueil. Juste de l'impatience et surtout de l'excitation.

Regardez ! C'est moi en plus grand ! Vous croyez que je vais devenir comme ça un jour ? C'est trop beau.

résumé:

Récap':

Aurore s’appuya contre le premier mur venu. Sa poitrine se soulevait à rythme irrégulier, rapide. Ses yeux parcouraient la foule d’un air perdu. Elle devait réussir à se calmer. Elle avait peur de se retrouver de nouveau prisonnière des Démons. Elle ferma les yeux, les sourcils froncés malgré elle. Elle se remémorait trop bien le Diable. Un long moment, elle resta immobile, comme si ne rien voir la rendrait invisible également aux yeux du monde. De la sueur coulait doucement de ses tempes et elle se retenait de pleurer à grand peine. Que devait-elle faire ? Elle se laissa glisser jusqu’à ce que ses fesses touchent le sol. Que voulait-elle si ce n’était voir la tête de la Bête tomber ? Ses doigts étaient crispés, comme chaque partie de son anatomie. Elle resta un instant sans voix. Elle devait trouver en elle la force de se battre. Elle devait arrêter d’hésiter. Elle déglutit et chercha le sol de ses mains. Elle y prit appui et se redressa avec difficulté. Le passé devait rester là où il était. Elle n’était plus prisonnière. Elle était libre à présent. Elle pouvait faire ce qu’elle désirait. Elle pourrait aller rencontrer l’Impératrice Blanche et la convaincre de l’écouter. Elle pourrait essayer de la persuader d’attaquer les Démons, de faire tomber leur Roi pour qu’un homme ou une femme moins stratège prenne le trône. Il suffisait d’un pantin, non ? Si tous les Souverains tombaient d’accord, peut-être y avait-il un espoir. Aurore connaissait les rumeurs. Elle ne les croyait pas. Elle haïssait bien trop cet homme pour penser qu’une autre version d’elle-même puisse lui consentir ses faveurs. Peut-être avait-elle tort.

Une fois debout, elle passa ses mains dans ses cheveux, pour les remettre en place. Elle était habillée d’un pyjama blanc qui avait le mérite de couvrir son corps dans son ensemble. Un pantalon et une chemise, voilà ce qu’elle portait. « Sylbille ! » fit Aurore en reconnaissant la femme de Raeden. Elle en sentit une forme de soulagement, un soulagement qui apaisa quelque peu son envie de vengeance. « Ça va. » répondit-elle simplement. Avec les femmes, ça allait. Les hommes lui posaient un peu plus de difficultés, surtout lorsqu’ils avaient la corpulence du Vil. Raeden lui avait fait quelques frayeurs au début. « Oui allons-y. » dit-elle en souriant et en prenant la main de la jeune femme. Celle-ci était beaucoup plus dénudée qu’elle. Elle espérait qu’elles ne tomberaient pas sur un Démon. À deux, cependant, elles seraient plus fortes. Lorsque la voix retentit, Aurore sursauta. Elle l’écouta cependant, tout en se laissant guider par l’Orisha. Elle demeura silencieuse, même lorsqu’elles eurent trouvé Raeden, regardant Sylbille partir, un peu perdue. « Hum… » Elle ne savait pas trop quoi dire à l'Ange en réalité. La situation la gênait légèrement. Elle lui avait très peu adressé la parole jusqu’ici. Elle se demandait ce qu’il pensait d’elle. Aussi, elle se concentra sur l’adolescent, priant pour que Sylbille revienne le plus vite possible. Lorsque ses prières furent exaucées, elle la suivit sans demander son reste.

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Lhyæræ fit un mouvement rapide sur le côté, pour éviter un cheval lancé au galop. L’Ondine plissa les yeux, n’attendant pas une quelconque instruction pour se mouvoir dans cet endroit lugubre. Elle envisagea brièvement que l’un des tueurs qu’elle traquait aurait pu lui tendre un piège et cette perspective l’excita au plus haut point. Malheureusement, il lui sembla rapidement qu’ils étaient trop nombreux pour ça. Dommage. Elle fit apparaître sa faucille dans l’une de ses mains, donnant un côté bien plus macabre à la mariée qu’elle était censée incarner, ainsi vêtue. Les paroles qui résonnèrent la firent sourire. Gloire, richesse et connaissance, hum ? Elle n’avait pas besoin d’une maudite voix – masculine qui plus est – pour atteindre ce genre d’objectifs. Elle prenait simplement son temps, en faisant ce qu’il lui plaisait. Elle marchait d’un pas assuré, légèrement hautaine. Bien entendu, elle avait été étonnée de se retrouver ici. Qui ne l’aurait pas été ? Seulement, elle aimait le danger, beaucoup. Ses sens en éveil, l’inconnu l’émoustillait. Elle se plut donc à admirer et à détailler quelques portes, jusqu’à ce que ses yeux se posent sur un « truc » par terre. Elle fit une légère grimace. On aurait dit un asticot, un peu comme celui qui appartenait à Adam. Elle ne parlait pas de pénis mais bien de bébé ; elle n’avait jamais vu celui du Déchu. La Sirène s’arrêta pour regarder le petit être. Elle le prit dans ses bras après avoir écarté les obstacles et le sentit comme s’il s’agissait d’un filet mignon. Elle allait le garder. Il pourrait peut-être servir si elle se retrouvait en terrain aride. Il était assez potelé. « Salut la mocheté. » fit Lhyæræ tout en souriant à l’enfant.

Après s’être assurée que personne ne revendiquait ses droits sur la chose, elle se fraya un chemin jusqu’à un endroit peu peuplé. Une porte aux multiples possibilités se trouvait devant elle. Elle snoba ceux qui se trouvaient là, les définissant par principe sans intérêt. Elle avait aperçu Adam et Jil un peu plus tôt mais n’avait pas envie de le voir, lui. Elle sentait une tension la saisir à chaque fois qu’il apparaissait dans son champ de vision. Elle avait envie de le frapper, ou de le dévorer… peut-être les deux. « Je te préviens, tu risques de mourir petit machin. Ce n’est pas très sûr ici pour les demi-portions. »

907 mots

Points de spécialité et choses utiles:

Résumé:

Lilith serra les dents. Il ne l’entendait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait espéré, en réalité. « Dégagez ! » hurla-t-elle aux Esprits qui se trouvaient là. Ils l’insupportaient. « Dégagez ! » répéta-t-elle. Curieusement, ils obéirent, les formes cauchemardesques se dissipant soudainement pour faire place au vide. Ses yeux se mirent à regarder le halo, un air retors sur le visage. « Je ne sais pas ce que vous êtes mais… » Elle porta sa main à son ventre, ayant besoin de souffler. « … Venez… Venez prendre cet enfant… et je serai heureuse de voir votre pauvre corps mutilé… » Elle sembla soudain mauvaise, très mauvaise. Elle était effrayante, ses lèvres s’ouvrant en un sourire ignoble qui finit en un rire malsain. « Il vous fera payer… de la pire des manières. Vous ne serez plus qu’un amas de chair luisante et puante. » Oh oui. Elle, elle savait. Beaucoup de femmes se damnaient pour lui mais son père était la pire raclure que l’univers n’ait jamais porté. Elle sentait le mal en elle, celui dont il était capable. Il n’était pas sain derrière ses traits angéliques et son sourire radieux. Peut-être se mentait-il à lui-même ? Qui pouvait savoir ? Non, elle en doutait. Il savait ce qu’il faisait. Il manipulait, créait des attentes et des envies, façonnait le doute pour renforcer son emprise. Il aimait contrôler, faire croire à de doux rêves avant de les briser de la plus épouvantable manière. Elle avait cessé de lutter face à lui, face à cet enfant qui grandissait et qui serait hideux. Au lieu de ça, elle se laissait aller face à l’évidence. Elle était, tout comme son frère, un jouet pour les Divins. Elle se demandait simplement s’il y avait de la place pour eux deux. Elle aurait voulu qu’il la soutienne mais il était sourd. Tant pis. La jeune femme se téléporta dans un autre endroit.

Elle soupira, ne pouvant décemment pas se déplacer debout. Elle était lourde, trop lourde. L’enfant bougeait et prenait une place démente. Elle laissa sa tête tomber en arrière, la posant contre un tronc. Le silence l’apaisa un peu mais il ne fut que de courte durée. Elle entendit un bruit se rapprocher. Elle n’en savait rien mais le halo l’avait suivie, aspirant sans répit tout ce qui se trouvait sur sa route. Lilith fronça les sourcils, se téléportant à nouveau, plus loin. Identiquement, elle ne put se reposer que durant quelques minutes. Le bruit se rapprocha de nouveau. Elle commençait à comprendre : cette chose la voulait, elle, et ni Devaraj ni Jun n’y feraient rien. Le Destin ? Elle serra les dents, agacée, fixant d’un regard noir la lumière se rapprocher. Elle avait contribué à refaire le portrait à la chère île de son ancien époux, faute de le lui refaire à lui pour ses silences. Elle n’avait pas fait exprès mais l’idée lui plaisait quand même.

Lilith se retrouva dans un endroit qui ne l’inspira pas. Incapable de bouger, elle était à la merci de n’importe quel prédateur qui passerait par là ; en théorie. La pratique était bien différente et Ragnar en faisait les frais régulièrement. Celui-ci courut vers elle dès qu’il la vit. Il s’accroupit à côté d’elle, essayant de l’aider à se lever. Le peu de muscles qu’il possédait se contracta mais il resta incapable de la porter. Elle n’était pas lourde en temps normal mais elle semblait clouée au sol par une volonté divine. Il faudrait quelqu’un de fort pour la déplacer, pas que physiquement. Elle était entourée d’un climat de terreurs, un climat cauchemardesque. Elle était semblable à la mort, puait la guerre et, surtout, incarnait les monstres que chaque enfant croit apercevoir dans sa chambre, le soir venu. Il n’était pas bon de se tenir trop près d’elle. Ragnar essayait de résister à l’attrait qu’elle lui inspirait, un attrait qu’il savait trompeur car dès qu’il restait trop à proximité, il se sentait défaillir, mourir, meurtri. Il était pris de pulsions morbides. Depuis qu’il était arrivé ici, l’homme essayait de savoir ce qu’il en était. Un message des Ætheri annonçant la fin de la grossesse de la jeune femme ? Lorsqu’il humidifiait son corps avec de l’eau, il pouvait voir les veines de ses seins, comme des chemins menant à un temple. Il secoua la tête, empli de visions qu’il ne voulait pas avoir. Comment faire pour trouver quelqu’un ? Il ne parlait pas le commun. Personne ne le comprendrait. En prenant garde de ne pas rester à son contact trop longtemps, il l’aida à trouver une position confortable, plaçant derrière son dos des éléments qui avaient été aspirés plus tôt. « J’ai chaud… » fit-elle. « Oui… » Il hésita un peu, pris d’un certain malaise. Son peuple n’était pas pudique mais devant ces étrangers… Il n’était pas très sûr que l’exposer soit une bonne idée. Il regarda autour de lui, réfléchissant à une solution. Un corps était étalé sur le sol. Vu le sang qui avait coulé autour, la personne était morte. Elle ne devait pas être une Élue. Elle portait une sorte de vêtement léger, une pièce, qui s’attachait à la taille par une ceinture.

Après une courte prière, Ragnar lui ôta son vêtement pour se diriger vers Lilith. Il la déshabilla, défaisant les peaux et la fourrure qu’elle portait en essayant de regarder ailleurs et de rester lucide et lui plaça le tissu autour des épaules, l’aidant du mieux qu’il le pouvait. Son ventre dépassait de beaucoup. Il enleva son haut, le plaçant sur son bassin en essayant de calmer son attirance. « Ça va aller. » fit-il, plus pour lui que pour elle. Elle se mit à rire et lui empoigna soudainement les cheveux pour plaquer son oreille contre son ventre. Il poussa un cri de terreur.

969 mots

Points de spécialité et choses utiles:

Résumé:

Rosée du Matin se dandinait devant la porte scarabée marmonnant quelques chants pour faire passer le temps. Des hommes s’approchèrent alors, optant pour la même porte. Elle les entendait discuter dans une langue méconnue et agita ses oreilles pointues en tentant malgré tout de faire une traduction ; sans réelle succès. Puis, l’un deux lui parla, heureusement dans une langue connue. La petite rouquine lui adressa un large sourire en lui rendant son bonjour, les yeux pétillants, ravie de se faire des amis aussi rapidement. Toutefois, elle ne put répondre de suite à la question qui lui était posé qu’une femme s’incrusta déjà dans la conversation. La petite fae la détailla de haut en bas, quelque peu jalouse sur cette intervenante non désirée. D’autant plus pour simplement répondre « qui sait »… Qu’était-ce donc comme réponse ça ? La fae secoua la tête avant de remettre ses mèches enflammées en place. Il était vrai qu’elle n’était pas coquette en ce jour, une raison qui expliquait probablement que cette inconnue ait pris ainsi sa place dans la discussion. Il lui fallait remettre les choses en place.

« Et bien moi, je sais ! fit-elle alors en battant des ailes pour prendre de la hauteur et montrer ainsi sa présence. Elle avait été trop souvent considérée comme un insecte et balayer d’un revers de main pour se laisser faire sans rien dire.  Les scarabées sont gentils, il ne peut y avoir que quelque chose de bien derrière cette porte, répondit-elle, sûre d’elle. La petite fae avait déjà croisé des scarabées et si certains avaient tendance à mordiller ses fesses, dans l’ensemble, ces insectes n’étaient pas dangereux… Enfin, sauf si elle se servait de son arme pour les appeler. Enfin, sauf si je leur dis de mordre les fesses des gens, mais je suis gentille… » compléta-t-elle non sans un certain sous-entendu à l’attention de la femme indélicate. Toutefois sa gentillesse l’empêchait de déjà faire appel à ses amis à six pattes. Peut-être que la femme ne l’avait vraiment pas vue après tout. Puis, curieuse, elle ne put s’empêcher de s’intéresser à l’arbuste que l’autre homme portait dans ses mains.

« Il est mignon ton arbuste. Moi dans mon jardin, j’ai un buisson. C’est mon buissounichou d’amour » raconta-t-elle pour entamer une discussion avant l’arrivée d’une autre personne. Celui-ci analysa longuement la porte, intriguant aussitôt la petite fée. Allait-il leur faire une révélation importante ? Non, pas vraiment. Il se présenta soudainement avec un nom rallonge qui surpris aussitôt Rosée.

« Jers.. jerey…Qué ?» bégéga-t-elle en tentant de prononcer le nom du vieil homme, heureusement sa femme avait un prénom plus simple à retenir. Toutefois, elle ne le vit pas. Elle se pencha sur le côté, cherchant à l’apercevoir cacher derrière le dos de son mari, mais elle ne vit rien. Etrange. Cependant, elle n’eut pas le temps de le questionner à ce sujet qu’une voix s’éleva à nouveau. La statue reprenait la parole, indiquant que temps était écoulé.

« C’est beau… » fit-elle lorsque le paysage se changea progressivement pour faire place à une campagne ensoleillé. Celui donnait envie de chanter et de danser pour rendre hommage à la beauté du lieu, mais la voix de la statue repris son discours. Il conta alors une histoire d’ange et de démon. La petite fae écouta, intéressé par cette histoire de démon vivant loin de tout. Si celle-ci semblait paisible, la présence de ses deux races sur cette terre avait provoqué une guerre. Quel triste monde… Sa battre, encore et toujours. Elle comprenait mieux maintenant la signification de cette porte qui l’avait fait changer de choix. La fae n’aimait pas la violence et elle restait certaine que la porte scarabée aurait offert un meilleur monde. Toutefois, ses oreilles s’agitèrent lorsque le sujet porta sur une légende et d’un masque ayant la capacité de mettre un terme à cette guerre. Un masque de paix. Les yeux de Rosée s’écarquillèrent aussitôt et fut ravi de recevoir une carte indiquant la localisation de cette objet mystique.

« La position du masque est marquée sur la carte, c’est chouette ça ! fit-elle en observant le parchemin. Cela lui éviterait de devoir parcourir des régions interminables. Finalement, la statue était bien sympathique. C’est possible d’avoir à manger ? Je ne sais pas vous, mais moi l’aventure ça me donne toujours un peu faim. » demanda-t-elle alors naïvement à l’attention de la statue généreuse, persuadée qu’il suffisait de demander pour être exaucé. Rosée vivait perpétuellement dans le monde des fées. En tout cas, son choix était fait, elle ne devait même pas réfléchir. Un artefact amenant la paix ou prendre part au combat, sa décision était simple. D’ailleurs, elle le clama aussitôt au petit groupe qui s’était formé à ses côtés.

« Partons à la recherche de ce masque ! S’il vous plait, ce n’est pas bien de se battre » supplia-t-elle alors de ses petits yeux ambrés en espérant les voir se joindre à sa cause. J’veux pas partir toute seule à l’aventure… Gâteau ? prononça-t-elle alors soudainement en entendant une voix s’élever au-dessus de la foule qui les invitait à venir se rendre chez elle. Je viendrai avec plaisir ! Répondit-elle alors à la veille dame lorsqu’elle la localisa du regard. Elle fila alors comme une guêpe sur un fruit mûr pour s’approcher de la dame aux gâteaux.

« Rosée du Matin. Enchanté » se présenta-t-elle, polie malgré son agitation. « J’aime beaucoup les gâteaux, surtout s’il y a des fruits. Je pourrai inviter Fruits des Bois, c’est mon ami souris papillon, il adore manger et il est très gentil. Il est tout petit, il ne prend pas de place », précisa-t-elle guillerette.

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