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 [LDG - Corvus Aeris] Double-jeu

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Lun 01 Aoû 2016, 15:07


Hédas - L'école des Corbeaux


Les temps sont sombres et le futur incertain. Les Corbeaux le vois eux aussi, ils le ressentent. Les gens ne sont plus aussi ouverts qu’avant. Ils se méfies de tout. Ils sont écrasés par la peur. Dans ce moment noir de l’histoire des terres du yin et du yang, les trois grands maitres des Corvus Aeris -Zavros, Tania et Ashar- prirent une décision. Décision difficile qui ne fut malheureusement pas du gout de tout le monde. Dans cette guerre des Dieux, après avoir réfléchit encore et encore, les maitres décidèrent de donner leurs soutiens au grand Dieu Originel Sympan. Dans la maison du partage, le lieu où aucune discorde n’existe entre race, richesses ou pouvoir, cette fois l’harmonie fut mise sous rude épreuve. Les tensions naquirent. Jamais dans l’histoire de l’institution on avait vu autant d’agitation au sain du Hédas. Certains étant favorable à d’autres idées que celle de soutenir Sympan, de nombreuses et violentes disputent éclatèrent jusqu’à ce que Maitre Ashar y mette fin en menacent chacun d’être bannis, des Corvus Aeris, s’ils n’étaient pas capables d’accepté les choix des autres. C’était une très grande décision, et les maitres savaient que peut être cela briserait pour toujours l’équilibre de son école.

La colère gronda, et petit à petit certain Corbeau se rassemblèrent entre eux pour discuter d’un moyen de défendre leurs propres convictions, sans être réprimander par le grand maitre. Une conspiration naquit bientôt avec un plan.  De puis de nombreuses années, les Spécialistes et Alchimistes Corbeaux enfermaient des créatures pour les étudier dans les sous-sol du Hédas. Une vraie armée était juste là, sous leurs pieds. Elle n’attendait cas sortir. La collection était devenue importante, assez pour que s’ils devaient être libéré, les créatures feraient un vrai carnage sur le Hédas et même sur le quartier résidentiel en sa totalité. Après plusieurs jours à organiser leur stratégie, un groupe de Corbeaux mit à exécution le plan une nuit de pleine lune. Rajoutant à certaine créature plus de pouvoir encore, en cette nuit bien choisi. Les montres étaient majoritairement des bêtes sauvages n’ayant pas très bien vécu leurs captivités. Désire de vengeance, assoiffé de sang ou simplement de nature maléfique, leur libération fut rapide et le carnage ne tarda pas à commencer. La nuit calme du Hédas fut très vite briser par les cries d’horreur et de stupeurs des résidants, et les hurlements des créatures.

Si tout le monde ne se réveilla pas au son des attaques, bientôt l’alarme fut donnée. Chaque Corbeau prit ses armes. Les Traqueurs lâchèrent les chiens. Les Spécialistes décidèrent d’un plan pour posé leurs pièges. Les Alchimistes courraient dans tout les sens pour fournir les bonnes potions aux Chasseurs. Chasseurs, qui pour leur part n’avait jamais eu autant de monstre à combattre en même temps. Ils n’étaient pas gigantesques, mais nombreux, dangereux et déchainer. Ce fut la cohue dans le manoir, dans le jardin. Cela ressemblait à une bataille de guerre. Les apprentis les plus jeunes devaient être protéger par les plus âgés, en attendant de trouver un lieu pour les mettre à labrit. Mais, le plus crucial était d’empêcher les créatures de sortir de l’enceinte du Hédas, car si les monstres déferlaient sur les quartiers résidentiels cela serait une terrible catastrophe.

Bien sur, bien la moitié des Corbeaux étaient de mèche. La moitié faisait semblant de se battre contre les monstres mais en réalité essayé de les aidées à sortir de l’enceinte du manoir. Un stratagème délicat et tout aussi dangereux que de combattes ces animaux, qui ne faisait aucune différence entre ami et ennemi. Bien sur, laisser les créatures libres était un choix terrible, loin des serments qu’un Corbeaux faisait en devenant un membre de cette grande famille. Certains de leurs camarades seraient blesser, voir même mortellement. Ils ne voulaient pas que cela arrive, ça n’était pas leur souhait, mais pour nombreux d’entre eux cela était vue comme un sacrifice nécessaire. Les temps étaient sombres après tout, il n’y avait plu a ce posé de question, c’était leur futur qui était en jeux, tans pis s’ils devaient y perdre des amis. De toute façon les Corbeaux avait confiance en leur capacité, si le plus fort ne survivait pas à cette épreuve eh bien, on aurait cas dire que c’était la sélection naturelle.

Le maitre Ashar fit allumer toute les torches autour du manoir. Il était impensable pour lui de laisser passer une quelconque créature. Il envoya le plus d’homme et de femme possible pour repousser les monstres. N’étant pas stupide, Ashar savait également très bien comment cette tragédie était survenus et il ce mit a douté de la loyauté de chacun de ses corbeaux. Dans la folie de cette situation il était impossible de discerné ceux qui cherchait à éteindre le feu, et ceux qui l’attisait. N’ayant plus le temps d’être diplomate, le grand homme cria à travers la bataille. « Que ceux qui participe à ce fléau soit maudit ! Pour les autres, trouvez ces vauriens et enfermez-les avec les bêtes ! » Chaque Corbeau se mit à craindre son partenaire. Tout ce qui faisait la gloire des Corvus Aeris semblait s’être soudain envoler. Briser en mile éclat. Maitre Zavros et Dame Tania étaient eux aussi sur tout les fronts, cherchant au sain des leurs les traitres, puisque Ashar n’avait pas le temps pour ça.


Explications


Welcome les pustules !  nastae

Le Hédas c’est placer en faveur de Sympan, ce qui n’est pas le cas de tout les membres du groupe. Ceux pro-Atheri on organiser une rébellion et ont libéré les créatures enfermer dans les sous-sols.

Le but des pro-Atheri : Vous êtes au courant de ce qui ce passe, ou on vous préviens et vous décidé de soutenir vôtre cause au coté des autres rebelles. Libéré le plus de créatures possible, faire en sorte de les faire sortir de l’enceinte du Hédas pour qu’ils ce déchaine dans les rues des quartiers résidentiels, et nuise à la réputation des maitres. Faites attention à ne pas vous faire repéré, essayé d’être discret, ou alors si vous y êtes forcée, faite en sorte que ce soit ceux qui vous ont vue qui soit… discret.

Le but des pro-Sympan : Réveiller en pleine nuit, vous ne comprenez pas tout de suite ce qui se passe. Vous faites vôtres possible pour défendre le Hédas. Protéger les enfants. Empêcher les monstres de sortir du Hédas et de déferler sur le quartier résidentiel. Il faut que vous les enfermer. Grace au maitre Ashar vous savez que vous ne pouvez pas faire confidence a tout vos camarades, il se pourrait très bien que vous arrêtiez aussi des traitres.

N’oubliez pas :
- Les spécialistes connaissent très biens les bêtes et savent comment les manipuler, ou alors les capturés grâce aux pièges. (attrapez les tous /o)
- Les alchimistes son des healers, ils sont là en soutient pour soigner et aider les autres Corbeaux. Ils peuvent également mettre des bâtons dans les roues sans qu’on ne s’en aperçoivent. (oups une potion de brume c’est briser… mince alors /o)
- Les Traqueurs on des chiens pour se défendre et trouver les bêtes, ils son capable de les traquer pour les signaler aux chasseurs. Ils sont aussi capables d’effacer les traces si, a l’inverse, ils ne veulent pas qu’on les trouve…
- Les chasseurs son là pour arrêté de frond les bêtes, les capturé et faire en sorte que tout le monde s’en sorte sain et sauf. Ils peuvent tout aussi bien faire semblant et ouvrir la voix au créatures plutôt que de les stopper.

Les monstres : Ils peuvent êtres des Achromentules, des Wendigo, des loup-géants, des petits troll, bref des choses simples pas forcément puissant mais nombreux et monstrueux.

Pour ceux qui participe au LDG pour intégrer le groupe, vous jouer en temps qu'apprenti, là de puis peut ou de puis un certain temps c'est comme vous désirez. Vous avez un mentor ou pas encore, mais vous faites partie de l'école.

Fin du LDG le 1 septembre.

Gains


900 mots : 1 point de spécialité
450 mots : 1 point supplémentaire

Pour les pro-Sympan vous avez le droit de donner +1 à Sympan ou -1 aux Aetheri.
Pour les pro-Aetheri vous avez le droit de donner +1 aux Aetheri ou -1 à Sympan.

Pour ceux qui ne sont pas Corbeaux bravo vous l'êtes devenus :D /o (En temps qu'apprenti bien sur)
Pour les apprentis : Un niveau corbeau accomplit.
Pour les Corbeaux : Le trophée "Double-jeu."


Récapitulatifs


Personnage / Lien / Gains

Dante Taiji Sparrow / Fiche / +2 magie et +1 Ætheri
Sybella [Nostradamus] / Fiche / + 4 charisme  [Compagnon - Niveau 0] et -1 Ætheri
Sylbille [Nostradamus] / Fiche / + 4 Agilités [Compagnon - Niveau 0] et - 1 Ætheri
Shapûr [Mancinia Leenhardt] / Fiche / +4 d'Agilité [Compagnon - Niveau 0] et +1 Ætheri
Miles Köerta / Fiche / + 2 magie et + 1 Sympan
Devaraj Saälm / Fiche / + 2 intelligence et + 1 Ætheri
Ethen [Zéleph S. Stark] / Fiche / + 4 force [Compagnon - Niveau 0] et + 1 Ætheri
Raphaël / Fiche / +2 en force et +1 pour Sympan

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Jeu 04 Aoû 2016, 17:20




Le Hédas, aussi connue comme étant l'école des Corvus Aeris, trônait de toute sa splendeur. Ancienne relique également d'un vampire qui avait accédé probablement à ses propres désirs, ce lieu transpirait la présence de créatures surnaturelles, mais aussi d'individus tous plus surprenants les uns que les autres. Bien qu'il n'y avait là aucune marque d'extravagance ou de surfait, ce manoir se suffisait à lui-même, beauté naturelle du coin sans être non plus la chose la plus exceptionnelle. Il avait ses propres raisons de l'être en quelque sorte. En cette nuit sombre, le ciel grisait accueillait ceux qui osait pénétrer son portail. Les détails de cet endroit frappait rapidement ceux qui y venaient pour la première fois. Et bien que ce n'était que la deuxième fois pour Dante Taiji Sparrow, cela restait un lieu qui lui laissait une forte impression. Mais cette fois-ci, le nouvel apprenti des Corvus Aeris, n'était pas venu sans raison aucune. Décidant de prendre part au plan machiavélique de ceux qui avaient décidés de prendre leur rébellion en main, le vampire était prêt à tout pour venir à bout de son idée. Avec bien des aînés et d'autres jeunes Corvus, ils se plongèrent vers les sous-sols, grâce à un plan ingénieux, celui d'empoisonner les gardes qui aurait pu faire office de gêneurs, mais pas un poisons qui tuerait: un qui endormirait ces derniers. Très vite, une bonne vingtaine d'individus ainsi que Dante, s'affairaient à libérer les cages, une à une. Certains des présents ne savaient presque pas à quoi s'attendre et quelques cris se firent entendre durant ce moment précis. Certains furent attaqués, blessés, d'autres parvinrent à orienter les puissants loups monstrueux et autres créatures redoutables, vers la sortie. Une véritable vague de monstres s'échappèrent des lieux, Dante décida de ne pas traîner et de libérer la dernière cellule, où le dernier de ces monstres résidait. A ses côtés ne restaient plus que quelques autres corbeaux, jeunes et inexpérimentés du combat. Le monstre se leva dans un râle avant d'approcher de la sortie de sa cellule, puis d'émettre un hurlement qui glaça le sang de chacun, bien que le vampire resta stoïque: il ne craignait plus ce genre de créatures depuis longtemps.

Alors que le monstre leva la patte pour tenter de trancher tout sur son passage, Dante leva la main droite en l'air, comme s'il tentait de calmer l'animal de son geste. Des cris s'ensuivirent, il savait qu'il n'avait plus le choix que de sauver ses camarades. Un bruit sourd résonna au sein du sous-sol, alors qu'il se téléportait déjà, ses lames à l'air libre, prêtes à en découdre. Mais ce qui se passa fut d'une vitesse surprenante, personne n'eut le temps de rien voir. Alors que pour les autres, il sembla ne pas avoir bougé de sa position, il rengaina ses deux sabres, sa Makoto et Mizutari, pendant que personne ne l'avait vu dégainer. Le monstre s'écroula au sol, la tête tranchée. Si tout s'était passé l'instant d'un clignement d’œil, les autres apprentis comprirent immédiatement qui en était l'auteur, de par son attitude impassible et indifférente, mais aussi car ils virent ses lames se rengainer. S'écroulant sans vie sur le sol, la tête roulant vers l'entrée, se fut son pied qui arrêta la tête monstrueuse de la bête. Sous la surprise générale, ils n'avaient pas eu le temps de remarquer qu'il avait tiré ses armes, s'était téléporté deux fois et était revenu à son emplacement initial.
« Continuons, avant que nos aînés ne nous remarquent. On devrait avancer sur le plan, avant d'être suspectés. Partons d'ici. » lança simplement Dante.

Même si un ou deux déglutirent, ils n'oublièrent pas que l'apprenti était un chasseur prometteur et un futur maître d'armes. Mais ne se décourageant pas suite à ce qui s'était passé, le contraire se passa: le courage de masse les fit s'endurcir et se préparer au pire. Comme une vague de masse, tous quittèrent le manoir pour diriger les créatures comme ils le pouvaient sous un jeu d'acteur presque parfait, vers les rues des quartiers résidentiels. C'était là leur manière, aux pro-aetheri, de réagir. S'il regardait à ce jour, Haziel serait-il ravi de ce que venait d'accomplir le brujah ? Qui sait. S'il devait faire tomber à genoux Ashar pour faire entendre ses objectifs, même Dante le ferait, il n'était pas fou pour le confronter de face, pour le moment, mais il était paré à ce genre de plans. Il n'avait aucune hésitation, la guerre le connaissait.

Enfin à l'extérieur du manoir, quelques corbeaux eurent la malchance de les attraper: ceux-là n'étaient pas ceux qui avaient connaissance du plan. Bien qu'à contre-cœur, tous se décidèrent à éliminer les témoins. D'un déplacement rapide, le vampire attaqua de concert avec quelques-uns de ses aînés, pour éliminer le risque d'être pris en flagrant délit. Ne prenant aucun plaisir à transpercer le corps d'un de leurs camarades, ils surent tous que c'était pour le bien de leur cause: s'ils mourraient, c'était juste pour nourrir leurs desseins. Malheur aux trépassés, car seuls les forts survivent. Après un échange désavantagé pour ceux qui les avaient surpris, la vague d'hommes s'éloignèrent et se dissipèrent pour simuler une attaque contre les monstres, certains allaient probablement mourir dans la tentative d'en contenir, même s'ils faisaient semblant, d'autres seraient blessés. Mais ils allaient tous donner du meilleur d'eux-mêmes, pour la réussite de leur entreprise. Dante comprit.

Le ciel allait se teinter de sang en cette nuit terrible, du sang d'amis, de camarades, devenus ennemis de fortune, de monstres et même, d'innocents. Mais aucun regret n'était permis, tous avaient fait leur choix et savaient pertinemment les conséquences d'un tel choix, ils en connaissaient les risques et étaient prêts à les assumer et ils le faisaient tous déjà. Le combat faisait rage et était terrible pour chacun. Certains virent périr des amis, durent tuer leurs anciens partenaires, voir craindre pour leur vies. Certains s'éteindraient en cette nuit fatidique. Mais Dante ne comptait pas faire partie des victimes, mais bien des vainqueurs. Il comptait faire ce double-jeu, quoi qu'il en coûte. Il comptait sortir vainqueur spirituel de cette guerre. Il n'était pas venu pour perdre, ni pour abandonner. Il était venu pour accomplir ce pour quoi il était venu, il allait voir jusqu'au bout, les effets de ce jeu de la mort.

« Il faut les arrêter ! Ne laissez passer aucune créature ! » s'écria Dante avec quelques-uns d'autres de ses joueurs, alors que d'autres Corvus les rejoignaient pour tenter de repousser les créatures, dans les rues. Ligne après ligne, les monstrueuses créatures poussaient de plus en plus la ligne de défense. Usant parfois de pouvoirs pour aider la poussée de celles-ci, chacun utilisait de son mieux ses compétences pour empêcher la défaite des créatures. Une vague infernale se déferlait, pleine de rage et de fureur. Dante lui, utilisait son aliénation pour forcer les erreurs de certains de ses anciens camarades et aînés. Il utilisait son pouvoir des ombres pour parfois prendre au piège d'autres qui s'en sortaient mieux que d'autres. Son pouvoir sur le sang pour bloquer les actions qui aurait pu massacrer quelques créatures. Comme si elles lui répondaient, ces monstruosités n'hésitait pas à déchiqueter tout sur leur passage, de nombreux Corvus tombèrent dans des cris de douleur sur le sol. D'autres perdaient des membres pour ensuite perdre la vie, certains finissaient par abandonner le désir de combattre, bien que c'était plus rare. Un nombre interminable de vaincus, de morts et de blessés commença à chiffrer.

Et pourtant, la "guerre" était loin d'être terminée. Même si de puissants combattants repoussaient les monstres, ils mettraient trop de temps à toute les annihiler et le nombre de ces victimes seraient innombrables. C'était là le plan de tout ceux qui étaient liés à ce projet. Tous liés, à un futur qu'ils souhaitaient voir, il n'y avait plus de doute permis: les rues étaient à feu et à sang, certaines créatures étaient même améliorées par la magie de certains autres de ses camarades. Alors que Dante combattait, il fut repoussé sur le toit d'une de ces résidences. Le monstre qu'il combattait fut tué par un de ses camarades. Son regard rubis se porta enfin sur le reste de ce champ de bataille. Ce qu'il y vit fut d'une beauté surprenante: la guerre pouvait avoir son charme, dansant au loin, des flammes, des cris, de la peur. L'odeur abondante de sang qui remplissait ses sens. Il n'y avait rien de plus exquis. Pour le bien des Corvus Aeris, tout était permis. Dans cette pénombre, sous ce brouillard de guerre, lui, souriait, se tenant tranquillement à une cheminée. Son sabre au clair. Il n'y avait rien qui le remplissait de plus de bonheur, au final, qu'être là, à ce moment précis.

« La guerre possède son propre charme. Même quand c'est nous qui la provoquons. » déclara-t-il pour lui-même, un sourire aux lèvres.





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Stanislav Dementiæ
~ Sorcier ~ Niveau II ~

~ Sorcier ~ Niveau II ~
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◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
◈ Activité : Mangeur officiel de chaire fraiche
Stanislav Dementiæ
Mar 09 Aoû 2016, 21:03

La silhouette toqua trois coups à la porte et attendit dans l’obscurité de la nuit. Rapidement, la grande porte du manoir s’entrouvrit, laissant apercevoir un regard bleuté. « C’est moi, Zach. » expliqua la femme avant de pousser le battant de la porte et d’entrer à l’intérieur de la bâtisse. Sans attendre le jeune homme qui refermait derrière elle, la dame se pressa dans les couloirs du Hédas. Elle n’avait pas besoin de demander son chemin, elle avait après tout vécu ici pendant six longues années, pour être formée en tant que spécialistes au sein des Corbeaux. Elle saurait se diriger entre ces murs les yeux fermés, si elle le désirait. Mais dans un souci d’efficacité, elle préféra les garder bien grand ouvert : elle ne voulait surtout pas attirer l’attention en faisant des bruits inutiles. Concentrée, elle ne prit pas le temps de regarder avec nostalgie les couloirs qu’elle avait si longtemps arpentés… Une mission l’attendait, et elle n’avait pas le temps de faire du sentimentalisme. Elle se dirigeait droit vers les cachots, déterminée.

Une fois arrivée, sa présence réveilla les bêtes qui sommeillaient en ces lieux sombres et lugubres. Des grincements, des halètements, des grognements… Même des voix humaines. Tout se mélangeait en un vacarme trop indiscret au gout de la dame, aussi s’empara-t-elle d’une bandière de cuir qu’elle fit claquer dans l’air. Ce bruit fit taire les créatures qui rampèrent et couinèrent au fond de leurs cellules. Un sourire satisfait, la sorcière s’approcha de l’une des cages. Un affreux gnome, au visage difforme et à la peau terreuse, était accroupi dans un coin, regardant d’un air apeuré l’arme qu’elle tenait dans sa main, mais montrant néanmoins des crocs féroces. Nouveau rictus. Il en aurait besoin, ce soir. Inspirant un grand coup, la dame savoura le silence qui régnait encore en ces lieux. Il n’en serait pas ainsi longtemps. Un sourire trahissait son excellente humeur. Ce soir, les choses changeraient pour les Corbeaux.

« Dame Gandr ? » La concernée se retourna, faisant voler sa cape de voyage derrière son dos. Elle s’approcha d’un pas lent vers le garçon qui lui avait ouvert et l’avait suivi. Déposant sa main froide sur son visage rougit, elle murmura d’une voix douce. « C’est Sùlfr, mon chaton. Mais ne le dit pas à Sylbille, ça la contrarierait. » Sybella regarda son apprenti dans les yeux. Beaucoup ne l’appréciaient pas à sa juste valeur, principalement parce qu’elle trainait la réputation d’avoir peu d’intérêt pour les vies humaines, mais Zach n’avait toujours eut d’yeux que pour elle, son maître, qu’il admirait par-dessus tout. « Désolée de ne pas être revenue plus tôt, j’ai été retenue ailleurs. » En réalité, elle avait volontairement abandonné cet endroit pour s’enfuir avec son père. Mais lorsqu’elle avait reçu une missive de son protégé lui apprenant qu’un complot aurait lieu contre la décision du Grand Maître de s’allier à Sympan, la sorcière n’avait su résister à l’envie de revenir pour semer la discorde entre ces murs. Finalement, avoir un serviteur dévoué ici n’avait pas été si inutile. « J’espère que tu as fait tes valises. Nous partirons après les hostilités. Je t’emmène en voyage. » Il fallait bien qu’elle le remercie de sa fidélité. Un stage en pleine nature lui semblait être une bonne récompense. « Les autres ne sont pas encore arrivés ? » s’inquiéta la brune en regardant derrière l’épaule de l’adolescent. « Vous êtes arrivé la première, Dame Sùlfr. »

Sybella attendit patiemment l’arrivée des autres conspirateurs, s’asseyant sur un tonneau près de la cage, demandant des nouvelles de sa jumelle à son disciple. Discret comme une sourit, il était ses yeux et ses oreilles entre ces murs. Elle l’avait en particulier chargé de garder des vues sur l’Orisha pour l’informer des moments où elle pourrait faire des apparitions en toute tranquillité au Hédas, pour ne pas éveiller les soupçons de ses autres partenaires quant à ses disparitions quotidiennes.

Finalement, des chuchotements et des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Craignant des intrus, Sybella se cacha derrière un mur, mais en reconnaissant la voix d’un de ses confrères, elle se détendit et s’avança dans la lumière du jour. « J’ai failli attendre. » les salua-t-elle. Pas d’embrassade, pas d’accolade réjouit pour des retrouvailles. Ce fut tout. La mission était plus importante qu’un simple bonjour. Ils se mirent alors tous à la tâche, libérant un à un les monstres dans le Hédas. La spécialiste, elle, attrapa son sac, dans lequel elle avait mis plusieurs pièges, puis passant une laisse autour du coup du gnome qu’elle avait observé, elle le conduisit dans la cours arrière.

Peu à peu, l’alarme s’était enclenchée. On entendait des hurlements terrorisés, en découvrant des horreurs tout juste en sortant du lit. C'était la débandade. Personne ne savait où donner de la tête dans ce chaos sans nom... Sybella, elle, savait parfaitement quel était son rôle. Jouer la comédie, mentir, voilà une chose qu'elle avait toujours su faire. Et ce soir, ces talents lui seraient tout particulièrement nécessaires. Même si elle avait gardé sa cape de voyage pour ne pas se faire repérer de sa jumelle, elle ne voulait pas donner l'impression d'être suspecte... Sans oublier que les plus anciens connaissaient déjà tous son visage. S'ils la reconnaissaient alors qu'elle faisait sortir de dangereux spécimens en plein dans le quartier résidentiel,  elle ne serait plus la bienvenue ici, et pire, elle aurait de nouveaux ennemis. Non pas que cela lui fit de la peine mais elle avait de son ancienne famille comme adversaires, inutile de se monter à dos un groupe de Corvus en colère en plus des Gandr.

Sybella courait en tout ses, posant des pièges à des endroits stratégiques, pour que les bêtes soient conduit à la sortie. Seuls ceux qui y prêtaient vraiment attention pouvaient s'en rendre compte, mais la sorcière  savait qu'ils auraient de plus gros soucis face à eux. Ils ne s'attarderaient pas sur la mise en place des pièges sensés les aider...

La brune se trouva soudain nez à nez avec un gnome. Peut être le malheureux dont elle s'était rit plus tôt. Il semblait bien plus redoutable, maintenant qu'il n'était plus enfermé dans une cellule, sans ses barreaux pour protéger les êtres humains... Sybella s'immobilisa. Ces créatures avaient une vue plutôt médiocre, si elle se faisait passer pour une statue, peut être la laisserait-elle tranquille. La chose remua son nez dans sa direction, et Sybella sut que c'était fichue. Si leurs yeux ne leur étaient pas d'un grand usage, il compensaient leur vue par l'odorat. Et elle était certaine que la bête avait eut le temps de mémoriser sa propre odeur. La gorge nouée,  Sybella dégaina un long clou qu'elle avait dans sa besace. Mais il ne lui serait pas d'un grand recours face à la puissante mâchoire du gnome. Celui-ci se jeta grossièrement sur la Sùlfr qui l'évita en sautant sur le côté, et en profita pour taillader sa chaire à l'aide se l'arme improvisée. La créature cria d'agonie.

Malheureusement la brune se trouvait de nouveau désarmée. La chose la renifla et se remit face à elle. Pas le temps de se ré-armer cette fois-ci. Alors que le monstre allait de nouveau charger, Sybella esquissa un pas en arrière mais elle était bloquée contre un mur. C'était la fin... Elle ferma les yeux, espérant que cela serait rapide. "Partez, dépêchez-vous !" Sybella, incrédule, observa sa soeur parer les coups du gnome pour la sauver... Sans doute ne l'avait-elle pas reconnu, car il n'y avait aucune raison pour expiquer pourquoi sa jumelle l'aurait sauvé. Pou la première fois de sa vie, Sybella remercia les Ætheri d'avoir donné à sa soeur ce côté chevaleresque, à vouloir defendre les gens en détresse. La sorcière ne se fit pas prier, elle déguerpit aussi vite que ses jambes le lui permirent.

Passant devant son apprenti, elle l'emmena à l'écart. "Va chercher tes affaires. On s'en va." Le temps comptait à présent. Elle ne souhaitait pas jouet avec le feu et que ça soeur se rende compte de sa présence ici.
1362 mots
4 points de charisme, et un niveau pour Syb' si c'est possible.
-1 Aetheri
Merci pour le LDG  nastae
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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mer 10 Aoû 2016, 00:57

Shapûr se grattait l'arrière du crâne, son autre main saisissant fermement sa chope d'alcool, devant le plateau vide de son repas achevé. C'était crevant comme boulot d'être ici, mais rien ne pouvait l'empêcher d'en découvrir plus sur la Nature qui les entourait. Et avec quelques coups dans le gosier, il avait été facile de le convaincre de se joindre au Corvus Aeris quelques temps plus tôt. Il ne regrettait pas trop, pour l'instant, c'était mortel en bien des points, mais assurément très instructif. Bon, allez, haut les coeurs ! Un dernier coup et il irait se lancer dans les bras de son lit, à défaut d'y mettre quelqu'un dedans. Décevant. Sa tête le trahissait, alors attablé sur l'une des nombreuses tables du Hédas. Sa nouvelle demeure. Bien qu'il n'aimait pas du tout ce terme. Sa demeure, à lui, c'était Utopia en compagnie d'Humains bien portants. Mais comme résidence secondaire, c'était plutôt un endroit sympathique quand on n'essayait pas de vous tuer avec des créatures démesurées. On l'avait mis en garde sur les dangers que cela comportait. Non, mais ils étaient sérieux ? Il était un Humain ! Le danger, il était né avec et il l'enlaçait tout le temps. Limite, il baisait le danger. Et puis, l'aventure, ne combattre qu'avec des personnes de confiance et faire des découvertes sur cette Nature qu'il aimait tant. Que demander de mieux ?

En vrai, ce qu'il l'avait attiré cette nuit-là, c'était de découvrir encore plus de choses sur l'environnement. Pas vraiment le reste, mais il était désireux de faire des efforts. Parce que bon, il voyait bien qu'être respecter, ce n'était pas courir la brune ou faire des combats à moitié bourré dans les bars. Ici, au moins, il avait le loisir de faire un peu tout ça. Pour lui qui avait vécu une partie de sa vie sur les routes, les bestiaux, ils les connaissaient bien. Mais, houlà, tous ? Non, sans doute pas. Certaines découvertes le laissaient encore pantois. Bien que peu lui importait de gravir les échelons, ça permettait d'aider des gens et de se faire un nom. Oui, Shapûr Esfan aidait des inconnus, mais contre rétribution, bien entendu, fallait pas déconner ! Pour le reste, ce n'était pas gagné, mais l'avantage était pour lui de ne pas être le seul Humain en ces lieux. Il se sentait moins isolé, surtout que toutes ces histoires de famille, c'était bien plaisant à l'oreille, mais il demandait à voir. Shapûr était un peu rebelle, rien ne comptait plus pour lui que ce en quoi il croyait. Sa patrie passait avant tout, puisque personne ne lui avait vraiment tendu la main quand il crevait la bouche grande ouverte dans la boue, mais il avait une promesse à tenir. Les promesses, c'était sacrés. Surtout avec les bonnes femmes. Si par malheur il osait faire un pas de travers, par les Saintes Miches de Drejtësi, il en avait des frissons rien que d'y penser !

Imprévisible comme elle était, Mancinia était sûrement un Démon dans sa précédente existence. Il se souvenait encore de sa tête lorsqu'ils s'étaient rencontrés en pleine organisation de la défense de la Capitale face aux Démons. Ça n'était qu'une femme à ses yeux, rien de plus, mais tout ce temps à récupérer dans un hospice et à faire sa vie dans son coin avait été du temps perdu. Entretemps, sa camarade avait fait ses propres faits d'armes, obtenu des titres, des terres et on disait même que la petite pauvresse était sur le point d'être anoblie. Il était autant fier que ça lui foutait les nerfs. Au fond, ce n'était que Justice pour elle. Il allait finir par vraiment croire que Drejtësi les soutenaient, ou peut-être allait-il se mettre à croire en Sympan ? ...Naaaan, plutôt crevé ! Ça, c'était un sacré problème, par contre. Parce que ce nouveau groupe qui lui plaisait bien, il avait choisi de soutenir Sympan. Ce n'était pas du tout à son goût, puisque ce pseudo-Dieu Unique faisait boire des litres de sang à ceux qui partageaient ses croyances.

Hey, Shapûr !
...J'suis là.

Son esprit ne cessait de lui souffler d'être agréable, mais il était rustre de nature. C'était trop compliqué de discuter avec certaines races qui le débectaient. Néanmoins, Shapûr voulait bien essayer d'y mettre un peu de volonté tant qu'on le respectait. Un des gars vient s'asseoir à côté de lui et clairement, certains autres regardaient de loin. Ce n'était pas bon signe, ça. Est-ce qu'il avait fait une c*nn*rie ?

T'es un Humain, donc t'es pour les Aetheri ?

Woh, bordel. Dans quel bourbier il c'était encore foutu ? Pas question d'aller sur le terrain des questions-réponses alors qu'ils savaient tout deux d'avance ce qui adviendrait.

Qu'est-ce que tu me veux ?
Sois pas sur la défensive comme ça ! Tu sais bien que si on m*rde, on sera banni de cet endroit.
Mouais. Ce serait dommage vu que c'est un endroit plaisant, mais, perso, j'aurais qu'à retourner d'où je viens.

Clairement, ce n'était pas ce qui m'émouvait le plus, surtout qu'il n'avait pas encore eu le temps de se lié avec qui que ce soit vu que cela ne faisait que quelques jours que l'Humain traînait dans le coin. Il parut surprit un instant, mais se ressaisit bien vite de sa remarque.

En fait, avec les autres, ont réfléchissaient un peu à comment se faire entendre. J'veux dire...On est une famille, mais ne pas rester neutre dans ce conflit, c'est un peu comme enfoncer une porte où tu sais qu'un Dragon se cache derrière.
Arrête de faire des phrases alambiquées et viens-en aux faits.

Son camarade cessa de sourire et prit un air sérieux, impassible. Shapûr était sur ses gardes, mais il ressentait bien que le corps en face de lui n'était que pondéré.

Tu sais bien que de nombreux bestiaux dorment, là, en bas. On pensait les libérer et voir la réaction de Sympan.

Shapûr le dévisagea avant de finir sa chope d'une traite.

Mais pourquoi on ferait ça ? Non, moi, les pro-Sympan, ils peuvent bien crever, mais t'as songé qu'on sera dans la même m*rde et qu'on risquait de se faire trouer ?

Il y eu un silence entre les deux hommes, le reste de la salle poursuivant la cacophonie.

C'n'est pas un bon plan. Et les civils, t'as pensé aux civils ? Tu l'as dit, j'suis Humain et ma dose d'innocents tuer, y'en a eu assez durant la guerre.

L'Humain se redressa.

Dans les familles, on se tabasse un peu, mais on ne s'entretue pas.

Ptain. Il venait de faire de l'esprit là ? A coup sûr, Mancinia déteignait sur lui. C'était peut-être pas plus mal. D'ailleurs, on ne l'embêta pas plus sur la question, pas plus qu'il n'alla prévenir les Maîtres de ce qu'il se tramait sous leurs nez. Ça ne lui disait rien de balancer ses compagnons - c'était bien une valeur familiale, nan ? Autant que s'ils le faisaient vraiment, cela arrangeraient ses affaires. Lui aussi était croyant. Si certains Aetheri pouvaient disparaître sans l'émouvoir, d'autres étaient plus compréhensifs à son sort. L'Humain cru que ces hommes et femmes feraient le coup dans la nuit, mais rien ne troubla son sommeil. Ce ne fût que le lendemain soir que ce plan hasardeux et inconscient fût mit à exécution. Les murmures dans le couloir attirèrent son attention lorsqu'il revint d'avoir soulagé sa vessie. Il comprit d'instinct en voyant le rassemblement et certains dégainèrent leurs armes pour l'empêcher d'alerter qui que ce soit. Sa mort serait mise sur le compte des animaux, il le savait. Et pourtant.

Vous allez le faire ? demanda-t-il simplement.
Si tu ne veux pas nous aider, soit, mais ne nous arrête pas.
Comme disait Perry l'Ornithorynque...J'étais venu voir si vous aviez besoin d'un coup de main, en fait.
T'as changer d'avis ?

Shapûr acquiesça et sans plus de questions, il suivit ses compagnons dans les tréfonds du Hédas. Ce n'était pas la vérité, mais sur le moment, sa décision lui parut avisée. Il garda l'un des couloirs pendant que quelques-uns de ses aînés libéraient les Démons Souterrains de leurs chaînes. Et la Nuit de Cendre débuta. Ça courrait dans tous les sens, l'alerte résonna et on mit les armes au clair. Dans ce tumulte, l'Humain essayait de rester discret et de ne pas faire face lorsque près des abords de leur territoire, une des immenses créatures chercha à s'échapper devant lui. Devait-il la laissé s'enfuir et risquer de tuer quelqu'un ? Non, ça, non. On ne tuait pas quelqu'un dans son lit. Saisissant son arme, il essaya d'abattre le bestiau à lui seul, mais ce n'était évidemment pas possible. Quelqu'un vint l'aider, blessant la sournoise créature à la gorge avant qu'elle ne détale où d'autres Corbeaux l'achevèrent. Leurs regards complices se croisent.

Quel bordel, hein, le nouveau ?
Ouais ! Y'en a qui connaisse pas le repos du guerrier !

Et peut-être que certains allaient connaître le repos éternel. M'enfin, la loi de la nature était immuable et seuls les plus forts survivaient. Cette petite purge aurait aussi le mérite de voir qui des deux camps demeuraient inébranlable.

1 517 mots

4 Points d'Agilité pour Shapûr [Compagnon - Niveau 0]
+1 Aetheri
Adhésion au Groupe - en tant que Traqueur
Merci Zéleph, c'était trop chouette nastae

Défi ○ Citer Perry l'Ornithorynque dans un RP


[LDG - Corvus Aeris] Double-jeu Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
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Miles Köerta
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Miles Köerta
Dim 14 Aoû 2016, 17:40

Double-jeu
« Quand hostilité rime avec déloyauté »

Les Corvus Æris…
Vraiment, je ne me serais jamais attendu à ce qu’un idiot de service comme Rakim ait pu réussir à intégrer un tel groupe! Oui, d’accord, il était particulièrement agile et il possédait une vivacité d’esprit qui pourrait vraiment – mais alors vraiment – en surprendre plusieurs, mais au point d’avoir fait de lui un Corbeau… Peut-être qu’il ne fait que jouer la comédie et qu’en vérité, il a toujours deux ou trois coups d’avance sur nous… Lentement, je me tournais vers le principal intéressé, qui dormait en ronflant, à poing fermé, bienheureux dans son lit superposé. Mais plus je le regardais et plus cette idée que j’avais laissé s’insinuer dans mon esprit me paraissait grotesque. Rapidement, je ramenais mes yeux vers le plafond, gratifiant ma propre bêtise d’un léger sourire. Non, non… Pas Rakim… Il est juste perspicace et ça s’arrête là! Lentement je fermais les yeux, mais pendant cette même seconde, un éclair fulgurant et douloureux me traversa l’ensemble du corps. Je grimaçais, amenant l’une de mes mains au niveau de ma tempe tout en me redressant doucement. Le mal se répandait dans chacun de mes muscles, empoisonnait chaque cellule de mon corps. J’inspirais et expirais difficilement, mes yeux se brouillant momentanément alors que je tentais de rattraper ma respiration, qui venait de partir en vrille. P-Pas encore… Marmonnais-je intérieurement en songeant aux expériences qui avaient été mené sur mon corps pour que je puisse devenir un véritable Traqueur. Toutes ses sensations étaient nouvelles pour moi, incroyablement déstabilisantes, mais je les encaissais sans rechigner, me disant que j’allais bientôt – sûrement bientôt – m’adapter à tous ces changements. C’était un mal nécessaire; c’était un mal nécessaire pour entrer chez les Corbeaux. Alors endure et apprend à maîtriser ces nouvelles habiletés, vociférais-je à moi-même pour m’ordonner de déployer toute la force que je possédais dans cet unique but. Rakim m’avait averti, tout son groupe m’avait informé de ce qui m’attendrait une fois ma voie choisie et je l’avais accepté, sans un détour. J’avais suffisamment confiance en moi pour ne pas baisser aussi facilement les bras et laisser quelques douleurs prendre le dessus sur mon esprit. C’est pourquoi, après un moment de lutte acharnée que je réussis à gagner, je parvins à rétablir le rythme de ma respiration, m’apaisant doucement au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient dans les ténèbres du dortoir. Lentement, mais sûrement, la pression qu’exerçait la douleur sur mon crâne s’envolait. Je ne savais pas combien de temps je resterais ici, sachant qu’une maison, qu’une drôle de famille m’attendait sur un autre continent, mais pour les jours et les nuits où j’obligerais mes camarades à endurer ma compagnie, je devrais me faire discret, histoire de ne pas les embêter avec mes problèmes alors qu’ils tentaient de s’évanouir dans les bras de Morphée.

« Ça doit faire mal, hein… » Entendis-je juste en dessous de moi.

Je laissais échapper un soupir, m’écrasant sur mon lit tout en passant mes bras derrière ma tête.

« Tu ne dors pas encore, Skha? Chuchotais-je à l’Apprenti Chasseur.

- Nan… Disons que je suis… insomniaque, laissa-t-il tomber d’une voix platonique, ce qui me fit sourire légèrement.

- On est deux… » Fis-je avant de bâiller comme un lion fatigué, dévoilant bien rapidement mon mensonge à mon camarade.

À ce constat, Skha échappa un gloussement, plaquant sa main contre sa bouche pour l’étouffer et éviter de déranger les autres qui somnolaient.

« Je crois que je suis le seul finalement.

- Oui, hahaha! Désolé! » Murmurais-je en fermant les yeux, la douleur me picorant toujours la peau, mais elle s’était amenuisée, à mon plus grand plaisir.

- Eh Miles…

- Hum? »

L’Apprenti se tut et ce fut seulement après plusieurs secondes qu’il choisit de reprendre la parole:

« Non… Laisse tomber, je ne vais pas te déranger plus longtemps. Dors bien.

- Ouais, ouais. Bonne nuit à toi aussi! » Marmonnais-je en enfonçant ma tête dans l’oreiller, me laissant peu à peu gagner par le sommeil.

Si j’avais été plus attentif, peut-être aurais-je perçu toute l’hésitation et le trouble qui s’étaient mêlés à la voix de Skha…

Seulement, c’est quand les premiers cris d’alarme résonnèrent à travers le Hédas que je fis grand cas de cette étrange conversation que j’avais eu avec l’Apprenti Chasseur. Mais pas le temps d’y penser, ni même le temps de retrouver Skha parmi cette foule où l’on pouvait tout aussi bien retrouver des bêtes que des hommes. C’était un véritable bordel sans nom, les cris des monstres se mélangeant à ceux des êtres humains qui tentaient soit de fuir, soit de se battre. J’avais voulu retrouver mon ami dans toute cette zizanie, mais je croisais plutôt Rakim qui, avec grande habileté, défendait un autre Apprenti des crocs d’un monstre. Aussitôt, je voulus courir dans sa direction pour lui prêter main-forte et l’assister le temps qu’un Chasseur se pointe pour achever la bestiole. Ma besace, toujours en bandoulière de part et d’autre de mon torse, contenait mon maigre armement et je n’eus qu’à réfléchir aux armes que je souhaitais avoir en main pour qu’elles apparaissent dans le creux de celles-ci. Mes kunais… Je les utilisais peu, mais je m’étais rendu compte, récemment, que ma précision dans les tirs et les lancers s’était de beaucoup améliorée. Alors, d’un geste confiant, je m’armais d’un premier kunai avant de le jeter en direction de la créature, qui le reçu droit dans l’œil. Un hurlement déchira sa gorge tandis que, d’un coup de patte, il voulut balayer le plancher des insectes que nous devions représenter à ses yeux. Je rejoignis Rakim qui, d’un rapide coup d’œil, s’était placé entre l’Apprenti et le monstre. Il me fit un signe de la tête, m’annonçant qu’il était en mesure de le tenir à l’écart pour le moment et qu’il faudrait mieux que j’aille m’occuper de ce jeune garçon. Je lui coulais un regard en coin, notant immédiatement la blessure qui barrait son bras. Mes dents se serrèrent à cette vue, mais au lieu de laisser éclater ma colère, j’attrapais le garçon, l’aidant à se tenir debout sur mon épaule avant de commencer à nous frayer un chemin dans tout ce bordel.

« Mais qu’est-ce qui se passe, bon sang! Pestais-je en nous évitant la ruée folle d’un minotaure qui avait pris pour une cible un groupe de Chasseurs. D’où elles viennent, toutes ces bêtes?! »

Le garçon que j’aidais me fixa, surpris.

« Tu n’es pas au courant?

- Au courant de quoi?

- Disons qu’il y a quelques tensions dans le groupe depuis que les Maîtres corbeaux ont annoncé suivre le camp du Dieu-Unique… »

À entendant cela, je me paralysais.

« Encore ces guerres de religion?! Et ces imbéciles ne croient pas qu’il y a déjà eu assez de morts comme ça?! »

Cela m’enrageait. Je n’en pouvais plus. J’étais écœuré de ces idiots, écœuré de leurs actions qui n’arrangeaient absolument RIEN à cette situation! Même au sein de ce groupe, qui m’avait semblé si fraternel, si solide, il ne pouvait subsister un semblant de tolérance?! Bien sûr que non, ces fichus pro-Ætheri ne faisaient que ça après tout: foutre le bordel là où ils passaient! Refoulant ma rage dans une inspiration profonde, j’ajustais l’appui que j’offrais au jeune homme, braquant mon regard dans ses yeux.

« Je vais t’amener auprès d’un Alchimiste de confiance. Byeil ne te fera jamais de mal. »

Un sourire flotta sur les lèvres du jeune homme et je me mis à le traîner à travers le Hédas en panique, espérant tomber rapidement sur le Bélua. Mais à peine venions-nous de faire quelques mètres que, devant moi, je vis Skha, épée à la main, tentant vaillamment de tuer la bête contre laquelle il s’opposait. Cette dernière était une chimère, bien petite comparativement à celle que j’avais vu dans l’Eorishaze, il y a bien longtemps de ça… Je contemplais mon ami d’un regard incertain, ne sachant s’il jouait la comédie en faisant son pseudo-héros ou s’il n’était pas impliqué dans ce complot… Il m’aperçut alors et, dans un grand cri, il me demanda de l’assister. Je ne bougeais pas la première seconde, mais le garçon dont je supportais le poids me poussa rapidement vers l’avant.

« Va l’aider! Il est en danger! La guerre de religion, tout ça, on s’en fout! Ce sont nos amis! Et nous sommes des Corbeaux! Alors va l’aider! »

Je ne pris même pas le temps de réfléchir, fonçant vers Skha suite à cet ordre impérieux, tirant de ma sacoche quelques kunais que je me mis à jeter sur la chimère. La bête, immédiatement, se tourna dans ma direction et voulut m’attraper pour me hacher menu fretin. Mais j’étais agile, bien plus vif que je ne l’étais à l’époque et je pus aisément esquiver son coup tout en me rapprochant de mon partenaire Chasseur. Je le jugeais rapidement du regard, ne sachant quoi penser, mais finalement, je ne me prononçais que par ces mots:

« Je me fous de savoir à quel camp tu appartiens mon gars et même si je vous trouve parfaitement STUPIDES d’avoir fait ça, je viens te filer un coup de main parce que c’est vraiment dommage qu’une simple histoire de religion scinde ainsi en deux le groupe des Corvus! »

À son tour, Skha me considéra avant d’esquisser un maigre sourire.

« Miles… Je suis ni pour les Ætheri, ni pour Sympan en ce moment: tout ce que je veux, c’est que ces horreurs cessent définitivement. »


1580 mots
Gains: Un niveau de Corbeau accompli (le mentor de Miles se nomme Rakim [Orisha]) + 2 points de Magie
+ 1% pour Sympan

Enfin chez vous ♥_♥
Merci pour ce LDG Zéleph!



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Stanislav Dementiæ
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Stanislav Dementiæ
Jeu 18 Aoû 2016, 18:32

Sylbille rêvait. Lorsqu'elle se réveillerait, elle ne se souviendrait plus de ce qu'il s'y passait mais une chose était sûre : ce devait être un rêve particulièrement agréable car elle mit longtemps à émerger de son songe, malgré le bruit assourdissant qui résonnait dans les dortoirs. Lorsque finalement son cerveau prit conscience de l'agitation inhabituelle, et de la voix de son protéger qui la suppliait de se réveiller, l'orisha finit par ouvrir les yeux, à contre coeur. Elle analysa ce qu'il se passait autour d'eux : ses collègues courraient en tous sens, s'armant ou hurlant des ordres. Quelque chose se passait, et à en croire les regards effrayés de ses frères d'arme, c'était quelque chose de grave. "Qu'est ce qu'il se passe, Dirk !" Sylbille sauta du lit tandis qu'elle réclamait des explications. "Le Hédas est attaqué !  Les bêtes retenues dans les cachots se sont échappées et réduisent le quartier général en ruine ! Pire, les corbeaux craignent qu'ils n'envahissent les rues du quartier résidentiel !" La brune pesta et fit claquer sa langue. Tandis que son apprenti lui faisait son rapport, elle avait eut le temps de passer une armure en cuir par dessus sa tenue de nuit, et d'attraper ses armes. "Pourquoi ne m'as tu pas réveillé plus tôt !" Accusa-t-elle son disciple. Celui-ci, indigné, lui fit remarqué qu'il avait essayé de longues minutes avant qu'elle ne daigne ouvrir un oeil.

Sans plus faire attention au garçon, Sylbille sauta dans ses chaussures et quitta la chambre commune. A peine eut-elle le temps de faire trois pas dans le couloir qu'une créature tomba juste devant elle. Il s'agissait d'une sorte de troll miniature, avec des poils et des boutons partout sur le corps. Les trolls, que savait-elle sur eux ? Ils se déplaçaient généralement en groupes ou en duo, bien que leur hiérarchie soit quelque peu chaotique, et que leur fâcheuse tendance à s'entretuer pour des territoires en ait fait une espèce menacée. De ce fait, ils étaient plus vulnérable lorsqu'ils étaient seuls. Leur intelligence frôlait le néant, ce qui permettait de leur tendre facilement des pièges, mais ils avaient une force dévastatrice dès leurs plus jeunes âge, sans oublier que leur taille leur donnait un avantage au combat. Celui-ci devait être un jeune adolescent, pas plus grand qu'elle mais sans doute plus fort, sans oublier que sa rage devait le rendre plus dangereux encore. Le monstre se retourna face à elle, et montra les crocs en grognant. Il chargea dans sa direction. Sylbille fi un saut de côté pour l'éviter, après avoir pousser Dirk dans une autre direction pour être certaine qu'il ne soit pas blessé. Tandis que le troll passait à sa hauteur, la chasseuse en profita pour abaisser sa lame juste sur sa jambe, créant une large entaille sur son membre. Cette blessure le déséquilibra et il fonça dans le mur, s'assomant par la même occasion. Sylbille s'approcha de lui. Certains curieux regardaient par la porte des dortoirs ce qu'il venait de se passer. "Bougez-vous au lieu de me regarder, il reste plein d'autres monstres à remettre en cage !" sermona-t-elle. Il s'agissait sans doute de novices, des Corbeaux aguerri ne resteraient jamais plantés là. Mais dans ce cas, leur place était aux côtés de leurs mentors.

La Gandr se retourna face à la créature qu'elle avait neutralisé. La blessure qu'elle lui avait infligé ne devait pas être agréable mais elle n'était pas dangereuse, il n'en mourrait pas. Son travail de chasseuse consistait justement à arrêter les monstres, et elle répugnait à devoir les blesser mortellement... Après tout, elle appréciait les créatures qu'elle affrontait au quotidien, en être continuellement entouré lui avait fait développé une certaine fascination pour eux, et à moins que la situation n'en soit absolument nécessaire, elle se débrouillait toujours pour les faire souffrir le moins possible. Elle était donc rassurée de voir qu'il s'en remettrait en restant calmement dans sa cage.

Sylbille s'approcha du corps inconscient et se pencha pour attraper un de ses bras. Elle tira dessus de toutes ses forces mais ne parvint à le bouger que de quelques centimètres. Elle ne parviendrait jamais à le ramener dans sa cage seule. "Dirk, va chercher deux autres personnes pour nous aider à déplacer ce troll. On va le descendre dans les cachots." Le garçon acquiesça et, encore tremblant de ce qu'il venait de se passer sous ses yeux, se dépêcha d'aller trouver de l'aide. Sa mentor passa la tête par dessus la balustrade. En bas, des Corbeaux se battaient ou alors manipulaient les animaux pour les faire rentrer de là où ils s'étaient échappés. Ce n'était pas normal... qu'une ou deux de ces bêtes ait réussi à sortir, passe encore, mais à voir la population qui semait la terreur en bas, plus de la moitié devait être en liberté... elle savait que certaines créatures pouvaient avoir l'intelligence d'humains, mais les maitres avaient veillé à les mettre dans des cages à part, et avec des sorts pour être certains qu'ils ne puissent pas s'échapper... Il était vraiment étrange de penser que tous ces monstres aient pu se retrouver dehors d'un seul coup...

Dirk revint accompagné, coupant la jeune femme dans sa réflexion. Ils se mirent à déplacer le troll. Il fallait se dépêcher, il pouvait reprendre ses esprits d'un instant à l'autre. Sylbille avait eut de la chance de le batte aussi facilement, ce ne serait peut être pas le cas de tous. Le groupe se hâta donc de l'emmener au sous-sols pour l'enfermer : ces bêtes là, elles étaient mieux à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ils s'arrêtaient  parfois pour aider des personnes en difficultés avec leurs propres ennemis, ou simplement pour se défendre quand d'autres prisonniers s'en prenaient à eux. Ils parvinrent finalement jusqu'aux cachots et y enfermèrent le troll.

Sylbille soupira et s'appuya contre le mur. Ça n'avait pas été de tout repos, et pourtant, ce n'était toujours pas fini. Toutes les cages aux alentours étaient vides. L'orisha s'approcha de son apprenti et posa une main sur son épaule. "Tu t'es bien défendu, tour à l'heure. Je suis fière de toi" le félicita-t-elle. Dirk avait toujours été un garçon hésitant, qui manquait cruellement de confiance en lui, ce qui l'en travail dans son apprentissage. Pourtant ce soir, il s'était montré bien plus habile que d'habitude, comme si la brune avait eut sous ses yeux un tout autre personnage. Elle avait donc jugé nécessaire de lui faire ce compliment. Son disciple allait répondre lorsqu'une voix les interrompu. "Que faites-vous là tous les quatre ?" Le ton était accusateur, suspicieux. Sylbille, n'ayant pas encore eut vent de cette théorie du complot, ne comprit pas pourquoi le corbeau se montrait aussi désagréable. "Nous sommes venus remettre un pensionnaire en cage." se justifia-t-elle. L'homme regarda le troll assommé. Puis, se rapprochant, il se pencha vers l'oreille de sa collègue. "Maître Ashar nous incite à la prudence... Il paraitrait que tout ceci soit l'oeuvre des pro-ætheri. Ils auraient libéré les monstre pour se venger de la décision des Corvus." Il est vrai que la décision de soutenir le Créateur n'avait pas été vue d'un très bon oeil par tout le monde, pourtant la jeune femme était profondément choquée que ses frères et soeurs aient pu faire une telle chose... Elle avait toujours considéré les Corvus Aeris comme sa famille. Cela ne rendait la trahison que plus douloureuse.

Pourtant, il n'était pas le moment de se préoccuper de cela, les maitres régleraient ce problème interne une fois que les monstres auront tous été maîtrisés. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était justement arrêter le plus de monstres possibles avant qu'il n'y ait trop de blessés. Sylbille se força à se ressaisir et poussa son apprenti devant elle. "Viens Dirk, allons aider les autres." Ils se dirigèrent vers la cour. Là, ce fut le chaos. Partout où se posait le regard, les combats faisait rage. On se croyait sur un champ de bataille... Ce qu'était en fait devenu le Hédas : une guerre opposant les monstres cherchant leur liberté perdue, et les hommes voulant les maintenir ici.

Une femme était justement en danger. Sylbille ne la reconnu pas, elle portait un capuchon.  Mais peut importait son identité, elle devait la sauver. Se dépêchant, elle courut dans la direction de l'inconnue, criant à son subordonné : "Reste près de moi et ne t'attaque pas seul à un monstre !" Puis elle se jeta ente le gnome et la voyageuse. L'orisha lui ordonna de prendre la fuite puis se débrouillas pour mettre le monstre à terre.

La nuit s'annonçait longue.
1510 mots
4 points d'Agilités, et un niveau pour Sylbille s'il te plaît ♡
-1 Ætheri
Encore une fois, c'était trop cool  nastae
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Lun 29 Aoû 2016, 14:26


"Tu as encore confondu Celasum et Artémisium ! Nom d'un chien ! Tu me sers à rien ! " Le chaman grimaça au son aigri de la voix de la vieille herboriste. Il reposa précipitamment les ingrédients sur la table en bois et essaya de supporter une nouvelle fois les cris qui résonnaient dans la pièce. Igrid le regarda comme s'il était la pire erreur de la nature et lui arracha la fiole qu'il tenait dans ses mains d'un geste brutal. "Disparais." siffla-t-elle. "Et ne reviens qu'avec un cerveau en bon état. Le tiens est déjà trop enfumé pour agir intelligemment..." Devaraj grinça des dents et ne se fit pas prier pour sortir de la petite pièce qui constituait l'herboristerie du Hédas. Il claqua colériquement la porte et arpenta au hasard les couloirs du bâtiment, outré qu'elle ose même insulter les coutumes chamaniques. Il fumait beaucoup certes, mais cela ne le rendait pas stupide et permettait au contraire de communiquer avec les entités supérieures, comme les Dieux. Mais elle ne pouvait certainement pas comprendre cette vérité ! Igrid se fichait d'ailleurs de comprendre la personnalité du chaman dans son ensemble. Pour elle, il n'était qu'un petit nouveau parmi tant d'autre et pour le moment, il n'avait pas servi  à grand chose à part lui faire perdre son temps...

Comme Isabelle était trop débordée en ce moment avec la boutique pour s'occuper de son apprenti à plein temps, le chaman avait décidé de se tourner vers les Corvus Aeris rencontrés dans la montagne. C'était l'occasion de nouer des liens avec les herboristes et alchimistes de l'organisation, ainsi que de visiter cette grande école dont il était curieux de connaître les secrets. Seulement, Igrid qu'on désigna pour être son mentor au sein du groupe, était une vieille femme au caractère si désagréable que Devaraj se demandait encore comment avait-il trouvé la patience pour ne pas colorier les murs avec son sang. Chaque jour ils se disputaient au moins une vingtaine de fois et Devaraj n'arrivait finalement pas à apprendre ou retenir quoique ce soit tant son agacement était envahissant et fort. Sa mauvaise humeur mettait plusieurs heures à s'évaporer et il en devenait improductif, accomplissant des bêtises qu'il n'aurait jamais été capable de faire dans son état normal. Cependant, il n'avait toujours pas abandonné l'idée de prouver à Igrid qu'il avait quelques connaissances et pouvait parfois se montrer utile. Le chaman était incroyablement têtu et maintenant qu'il s'était accroché à cette idée comme une moule à sa coquille, il ne risquait pas de lever l'ancre avant d'avoir touché son but. Aujourd'hui néanmoins, la crise de nerf qu'il traversait lui intima de faire une pause temporaire sans quoi il prenait le risque de commettre des choses irréparables. Le chaman se balada donc dans les différentes ailes du Hédas, trouvant encore des pièces à découvrir bien qu'il ai apprit à connaître la majorité du bâtiment depuis son arrivée. Il faut dire que le domaine des Corvus Aeris était immense et riches en découvertes. Le chaman longeait les murs, se fondant dans le décor. Il aimait utiliser sa magie pour se dissimuler car cela lui permettait de mieux observer les alentours et de ne pas être dérangé. Et si parfois son agilité lui faisait défaut, il s'amusait comme un gosse à ne pas se faire repérer et s'enfuir ailleurs. Après plusieurs heures il se sentait diverti, reposé et pouvait donc retourner travailler calmement.

C'est ainsi qu'il découvrit l'endroit où était gardées les bêtes dans les sous-sols. Il y avait là tant de spécimens étranges sur lesquels il se retrouvait incapable de poser un nom qu'il en fut complétement fasciné. Il s'assit dans le noir contre un coin de mur et fixa un à un les monstres pendant plusieurs heures. On l'arracha de sa contemplation méditative quand plusieurs hommes débarquèrent dans la pièce, chuchotant entre eux. Tous étaient visiblement très nerveux et s'apprêtait à faire une action qui ne semblait pas plaire à tout le groupe.  Personne n'avait remarqué Devaraj soigneusement replié dans un coin. "Qu'est-ce-que vous faites ?" finit par demander ce dernier lorsqu'un des hommes s'apprêta à ouvrir une des cages. Il se leva pour se montrer à la lumière et les regarda d'un air suspicieux. On le dévisagea avec prudence et un visible mécontentement. Sa présence ici semblait imprévue et compromettante. "C'est un chaman, il devrait nous comprendre... Sinon on peut toujours se déba-". "Comprendre quoi ?" le coupa Devaraj, très mécontent qu'on ne lui réponde pas directement. Il s'avança encore d'un pas et les fixa tour à tour. "Les Chefs ont prit la décision de rejoindre Sympan dans la guerre." Le chaman pencha la tête, un peu assommé par cette déclaration. Comme il ne parlait que rarement aux autres -excepté Igrid-, qu'il ne prêtait pas oreille aux bavardages et qu'il n'était pas ici depuis longtemps, il n'était pas au courant de l'histoire et de la grande nouvelle. Il grogna. Dans son fort intérieur, il avait prié pour que l'organisation reste sage et se déclare neutre et en dehors des déchirements religieux. Le chaman se voyait déjà assez privé de ressources par la prise de positions de certaines peuplades, villes et boutiques. Il n'avait pas envie d'être contraint à rester avec sa tribu pour survivre. Même s'il portait un amour inconditionnel pour ses confrères, il avait besoin de matériaux, d'informations et de services qui n'étaient disponibles qu'ailleurs dans le monde. La guerre avait déjà assez entravée ses voyages et son commerce. Il commençait à prier pour que la chute de Delta et Sympan ainsi que de tout leurs serviteurs se fasse rapidement. "Nous voulons faire comprendre que cela était la mauvaise décision à prendre. Les Aetheri sont en colère !" Le mot Aetheri suffit à rallier Devaraj à leur cause, bien qu'il apprécia très moyennement le fait de libérer les bêtes et gâcher ainsi le travail acharné des alchimistes.

Alors tour à tour ils ouvrirent les cages. Il fallait faire vite car certains monstres étaient peu enclin à la discussion et ne voyait en eux que chair fraiche et sanglante. D'ailleurs, un des hommes se fit déchiqueter la jambe et traîné en arrière par la créature. Le pauvre demande une aide que personne ne lui donna. C'était un martyr, un sacrifice nécessaire. Manquant de se faire mordre le bras jusqu'à l'os, le chaman sursauta et se rendit invisible pour plus de sureté. "Profitez bien mes mignons..." souffla-t-il en voyant la cohue sauvage se précipiter dans les couloirs, puis dehors autour du Hédas. Il eut encore un pincement au cœur en repensant aux évadés. Leur capture et la réparation des dégâts sera longue et incertaine. La probable mort de certains membres du groupe ne lui faisait ni chaud ni froid car il n'avait pas peur de la Faucheuse mais par contre le désordre qui allait régner le troublait un peu. Plus question d'aller retourner voir Igrid qui allait être surbouquée et refusera sûrement de prêter attention au pseudo-apprenti qu'il était... Donc l'occasion d'en apprendre plus sur les ingrédients que connaissait l'herboriste était gâchée. Il venait de contribuer à mettre ses propres projets à l'eau ! Un soupir s'échappa de ses lèvres. Si cela pouvait au moins faire comprendre à certains que se mettre à dos les Aetheri était une mauvaise idée, alors son sacrifice ne sera pas inutile. Ou du moins, il l'espérait.

Le chaman longea à nouveau les murs, prenant cette fois-ci grand soin de rester invisible. C'était l'anarchie complète parmi les Corbeaux et certains se battaient même entre eux. Le chaman n'avait pas envie qu'on le soupçonne et comptait bien disparaître sans remous. Après avoir enjambé les différents cadavres qui jonglaient les sols, évité des coups perdus, le chaman sortit du quartier en courant, sans se retourner.


nastae Mots : 1365 | Gains : +1 Aetheri et +2 en intelligence pour Dev | Merci pour ce LDG !  nastae
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Mer 31 Aoû 2016, 02:32



Elle détestait cette idée. Elle détestait devoir ça. Trahir sa parole. Une parole sacret pour elle. C’était comme contre nature. Bien que la nature humaine avait un fond mauvais, elle aimer croire qu’elle était différente. Faux. Apparemment, elle était comme tous les autres humains. Une menteuse. Une manipulatrice. Une tricheuse sans parole, lâche et hypocrite. Bien sûr c’était pour une bonne cause. Du moins, c’était pour une cause qui était celle de son peuple et donc directement la sienne. Il n’y avait pas de conflit d’intérêt là-dedans. C’était pour les réprouvés. C’était pour les humains. Tant pis pour les Corvus, elle ne pouvait pas sacrifier sa fidélité aux pris de ses valeurs. Elle avait une priorité, c’était ses origines et rien ne pouvais changer ça. Alors elle avait accepté le plan. Elle avait gardé le secret, comme tous les autres qui était de mèche. La nuit venue, elle c’était lever et c’était glisser dans l’ombre avec les complices de ces crimes hors des murs de l’écoles. En bonne apprentie, elle avait suivi le mouvement. Comme un mouton. Elle haïssait cette idée, mais pieds et poings liées, elle ne pouvait faire autrement, ça n’était pas sa place. Alors bouche fermer, elle avait obéi aux ordre. Comme un bon soldat. Elle avait fait ce qu’on lui avait demander de façon directe et efficace. Elle ignoré si le fait que tout se soit bien dérouler soi une bonne ou une mauvaise chose. Elle avait du mal à se détacher du fait que peut être elle participé à un crime plus grave que ce qu’on lui avait dit. Des gens aller peut-être mourir. Etre blesser en tous les cas, c’était une certitude et elle détestait cette idée.

Pourtant, elle réussit à fermer son cœur a tout sentiment de ce genre. La froideur l’envahit rapidement, son visage semblant figer tel le marbre. Détacher de toute émotions qui viendrait faire obstacle au bon déroulement du plan. Rien ne devait entraver ses ambitions ou celles qui devait soutenir le but des humains et des réprouvés. Pour soutenir les Aetheri il fallait faire des sacrifices. Des sacrifices utile et Ethen était prête à le faire. Elle pourrait regarder son âme bruler s’il le fallait, si on lui demander et que cela avait pour but de sauver sa race. Ni peur, ni regret ne devin un obstacle pour elle. Tout n’était pas facile, mais c’était plu simple d’agir lors ce que l’on penser de cette façon.

Dans la nuit noire, les créatures avaient donc été libéré. Partout, elles envahissaient la cour, puis bientôt toute l’écoles fut infester par la terreur, l’agonie et l’épouvante. Une odeur de sang, humain ou non, écœurante se souleva. Des cris, de peur, d’épouvante, de douleur résonner en échos, accompagner par les hurlements des créatures enfin libre et désireuse de vengeance. C’était terrible à voir. Autant d’énergie perdus. Autant de chaos. La guerre des Dieux avait provoqué ça. Tout n’était qu’histoire de divinité et avait renversé le monde. Ethen n’était qu’une victime de plus qui participé à ce malheur.

Courant à travers l’enceinte de l’école, elle participé à ce jeu stupide mais nécessaire. Il fallait être malin pour ne pas être pris à son propre jeu. L’humaine n’avait aucune envie d’être accuser de traitrise et d’être punie pour cela, même si c’était vrais, elle n’avait pas envie de mourir pour ça. Parce qu’elle avait était forcé de sacrifier sa dignité au prix de la victoire. Alors il fallait être subtile, aider les créatures à ce libéré, faire un carnage, sans être blesser car celle-ci- stupide comme elles étaient ne reconnaissaient pas leurs alliées de leurs ennemies, sans ce faire repérer par les pro-sympan. C’était une mascarade bien mener. Les grands maitres corbeaux c’étaient fait avoir comme les autres. Tout était si flou. Bien sûr il étaient évidant que les monstres des sous-sols ne c’éteint pas libéré seuls. C’était impossible. Il y avait des traitres, et le jeu étaient de faire en sorte que personne ne sache de qui il s’agissait. L’ambiance entre les Corbeaux ne seraient certainement plus jamais là même après ça. Tout le monde suspecterait tous les autres. Comment garder la confiance en sain de l’école après un telle acte de trahison ? Comment savoir qui était responsable et qui ne l’était pas ? C’était là tout le génie de cette mutinerie. Les grands maitres ne seraient jamais capables de déceler le vrais du faux. Les corbeaux assez malins pour jouer leur jeu subtilement avait toute les chances de ne jamais ce faire suspecter, même si on connaissait le penchant de leur race sur la question de cette guerre. Normalement, il était de bonne entente que la loyauté des Corbeaux aille au Corvus Aeris. Personne ne pouvait accuser librement un Corbeaux d’être un traitre et de ne pas vouer sa fidélité à la grande famille des Corvus. C’était impensable, c’était même considéré comme une insulte. Ethen le savait, et elle préféra d’ailleurs directement aller protéger les petits apprentis et ne pas se mêler a ceux qui devaient aider les créatures à sortir, car c’était une situation bien plus mauvaise. Elle avait simplement aidé à évacuer les enfants et les plus jeunes apprenties dans une salle où normalement il était d’ententes que les collègue aides à protéger les lieux pour qu’il n’y ai pas de victime inutile. Jamais l’humaine ne pourrait se pardonner si c’était le cas. Elle n’avait aucun mal à se dire qu’un petit sacrifice était utile pour sauver le plus grand nombre ou une cause plus juste, mais les enfants, du fait de leurs vulnérabilités, elle n’était pas capable de les laisser sans défense. C’était injuste et jamais elle n’aurait pu laisser faire ça. Alors, durant l’attaque elle s’attela à protéger les plus faible.


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Mer 31 Aoû 2016, 23:01


Pour une fois, Raphaël avait décidé de dormir au Hédas. Il y était rarement en fait, trop occupé avec beaucoup de choses. Ce qu’il avait voulu comme une activité régulière et amusante, n’était quasiment jamais pratiqué. Entre son affranchissement, dont il devait encore trouver un moyen de disparaitre pour éviter les foudres de son peuple, et la guerre avec les Dieux, il ne savait plus où donner de la tête. Et puis, il y avait son apprentissage chez les Maîtres du temps qu’il devait encore continuer. Il n’était qu’au début, et avait encore tellement de chose à apprendre. Il ne savait pas encore combien d’étapes il lui restait, mais elles allaient être certainement toutes aussi éprouvantes que les autres. Heureusement, pour son entraînement en tant que Corvus, il n’avait pas besoin d’autant de temps que d’autres. En une nuit, il avait pu lire tout le bestiaire, et retenir chaque détail sur chaque animaux. Quant aux pièges, il lui restait encore pas mal de choses à apprendre, mais il suffisait qu’on lui montre une seule fois les choses pour retenir et appliquer. Un avantage que les autres n’ont pas.

L’Elémental était dans une petite couchette en hauteur qu’on lui avait attribuée. Il avait accroché ses affaires au pied, pendante dans le vide. Cela lui faisait toujours aussi étrange de dormir avec d’autres personnes. C’était presque dérangeant tellement il n’y était pas habitué. A tel point qu’il avait un peu de mal à dormir. Lui qui ne dormait jamais sur deux oreilles, entendre les ronflements et autres bruits d’un endroit aussi agité, ne faisait que le maintenir éveillé. Une chance qu’il n’ait pas besoin de dormir bien longtemps. Mais, au final, il avait réussi à s’endormir. Un sommeil léger, certes, mais sommeil quand même. Il ne fit aucun rêve cette nuit, et aucun cauchemar. Une bonne chose. Ces derniers temps il ne cessait de penser aux différents effets dévastateurs que pouvaient provoquer ses actions s’il ratait ses missions lorsqu’il allait dans le passé. La dernière fois, cela aurait pu provoquer la fin du monde s’il avait échoué, de quoi en effrayé plus d’un. La plupart des gens ne se rendaient pas compte du poids que cela pouvait représentés. Après tout, dans les livres ça paraissait presque facile à supporter. Mais ce n’était que des mots sur un papier.

Alors que le jeune homme dormait tranquillement, il se réveilla soudain. Il observa tout autour de lui, se demandant ce qui avait bien pu le réveiller. Puis il entendit un cri. Réagissant aussitôt, il rejeta la couverture, et sauta au sol, en caleçon. Il attrapa ses vêtements qu’il enfila rapidement, manquant de s’étaler au sol lorsqu’il mit ses bottes en sautillant sur place. « Eh réveillez-vous ! ». Cria-t-il dans le dortoir, courant secouer quelques épaules. Les personnes se réveillèrent en grognant, se demandant ce qui se passait. Raphaël ne savait pas encore quoi, mais il savait que c’était grave, alors il se dépêchait. Sans plus chercher à réveiller les autres, il sortit en trombe du dortoir. A ce moment, fut sonnée l’alarme, réveillant tous ceux qui n’avaient pas encore bondi de leur lit en entendant les cris des gens, mêlés à ceux des bêtes. Des bêtes ? Mais c’était impossible. Elles étaient enfermées au sous-sol, bien trop loin pour les entendre, alors qu’est-ce qui se passait ? Elles avaient été libérées ? Raphaël utilisa alors sa vision dans le passé pour voir ce qui s’était passé. Lorsqu’il reconnut des membres des Corbeaux ouvraient les cages, il se stoppa net. Pourquoi est-ce qu’ils faisaient ça ? Le but de ce lieu n’était-il pas d’être un peu comme une grande famille ? Raphaël abattit son poing contre le mur en serrant les dents. Encore cette foutue histoire avec les Aetheri. Tout ça parce que les Corvus s’étaient placés du côté de Sympan, et tout partait en vrille.

Secouant la tête, il se dépêcha de rejoindre les Spécialistes. Il n’était peut-être qu’un simple apprenti, mais il pouvait peut-être servi à quelque chose. Les créatures libres n’étaient pas les plus puissantes, mais elles étaient nombreuses, et dangereuses malgré tout. Il fallait les maîtriser rapidement, sinon elles pourraient faire beaucoup de dégâts, et pas seulement dans le Hédas si elles s’échappaient. L’Elémental se téléporta vers l’un des portails. Les traitres voulaient les faire sortir, il devait les en empêcher. Et il avait un avantage, il savait qui était un traire ou pas. Se servant de son contrôle du métal, il installa des pièges assez simples, mais plus ou moins efficace.  Cela ne suffirait pas à tous les maintenir à l’extérieur. Ensuite, il se téléporta à une autre porte, et la bloqua également. Il en posa également sur le chemin, à différents endroits. Difficile de prévoir où se dirigeraient les créatures, mais il faisait son possible pour prévoir leur mouvement, ainsi que ceux des traitres. Une fois qu’il eut fini ce qu’il avait en tête, Raphaël rejoint le groupe qui l’avait envoyé faire ses pièges, observant chacun d’entre eux. Aussitôt, il  repéra deux traitres. Sur les cinq qu’ils étaient, c’était déjà pas mal. Il suivit le groupe, essayant de pousser les créatures dans ses pièges. Ils réussirent à en avoir plusieurs comme ça, mais certains de ses pièges se déclenchèrent avant que la créature ne s’y aventure. Comme aucun n’avait le temps de s’y attarder, ils laissèrent se détail de côté, bien que, dans l’esprit de presque tous, flottait le fait que c’était l’inexpérience de Raphaël qui avait provoqué cela. Ce dernier savait parfaitement que ce n’était pas le cas. Il avait peut-être  posé rapidement ses pièges, et ils étaient simples, certes. Mais il faisait toujours attention. Non, lui avait vu ce qui s’était passé. Les traitres avaient déclenché les pièges.

Quelque peu agacé par leur comportement, Raphaël décida d’y remédier. Il devait arrêter les traitres pour qu’ils arrêtent de leur mettre des bâtons dans les roues. Ils étaient déjà sur les nerfs à se méfier de tout le monde, se demandant si l’Elémental n’avait pas fait exprès de faire des pièges trop faibles pour arrêter les monstres. Raphaël leur tendit donc un piège. Il les saisit par les bras, les arrêtant. « Eh les gars, je crois qu’on devrait aller par-là ! Je crois qu’un Wendigo est sur le point de passer la barrière ! ». Les deux Corbeaux, des Chasseurs, se lancèrent un regard, puis hochèrent la tête, et suivirent le jeune homme, sûrement dans l’intention de l’empêcher de faire ce qu’il voulait. Effectivement, des créatures se trouvaient non loin, et furent attirées par leur odeur. Sans hésiter, elles leur foncèrent dessus, les crocs brillant sous la lune. Raphaël se mit en retrait, étant plus un soutient en tant que Spécialiste. Oh, il était sûrement assez puissant pour les assommés, mais ce n’était pas son but pour le moment. Il laissa les Chasseurs commencer à se battre contre les créatures, sans grande conviction. Ils se défendaient juste, et n’attendaient que le moyen de prendre la fuite, et peut-être assommé Raphaël au passage. Ce dernier avait une idée derrière la tête pour empêcher cela. Ils étaient sous des arbres, et plus exactement, sous ses pièges. Maintenant il ne restait plus qu’à les déclencher.

S’approchant des arbres, il sortit les lames cachées de son bâton, faisant semblant de s’intéresser au combat, prêt à s’en mêler si nécessaire. Puis il trancha une corde. Corde qui était relié à une cage grossièrement fabriquée. Facile lorsqu’il pouvait créer de l’acier. La cage s’effondra autour des deux hommes. Le bout était pointu, et, entraîné par le poids et la vitesse de la chute, elle s’enfonça profondément dans le sol, bloquant les hommes. N’attendant pas plus longtemps, l’Elémental créa de l’eau, et forma une bulle autour de la tête des deux créatures. Ces dernières commencèrent à se débattre contre cet ennemi invisible, et invincible. Ils essayèrent de déloger l’eau, mais elle ne bougea pas. Rapidement les créatures commencèrent à se noyer, et elles finirent par perdre connaissance. Retirant l’eau, Raphaël créa des piques d’aciers autour d’eux, bloquant leur patte, les empêchant de faire le moindre mouvement.

« Eh mec ! Qu’est-ce que tu fous ! » S’exclama l’un des traitres, en secouant les barreaux de fortune, incapable de s’en défaire. Raphaël se tourna vers eux, ne sachant quel genre d’émotion afficher. Il ne se sentait pas réellement trahit, n’étant pas encore assez proche des Corvus pour ressentir un tel sentiment. Presque inexpressif, il leur répondit. « J’empêche des traitres de faire plus de mal. Le chef verra ce qu’on fera de vous et des autres » « Quoi ?! Mais qu’est-ce tu racontes ! On est pas des traitres ! Laisse-nous sortir, si des créatures arrivent, ils vont nous tuer ! » « Vous en faites pas les gars, la cage est solide, tant que vous vous approchez pas trop des barreaux, rien ne pourra vous faire de mal » Sans plus attendre, le jeune homme fit demi-tour, et repartit pour trouver des créatures, et d’autres traitres également. Il ne comptait pas les tuer, après tout, ils agissaient seulement pour leur conviction. Tout ce qu’il voulait s’est arrêté le massacre en évitant de faire trop de victimes.



1513 mots
+2 en force et +1 pour Sympan

Merci pour ce Ldg <3
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