Partenaire : Moi
Intrigue/Objectif : Omos et d'autres apprentis vont apprendre à se battre dans l'eau, contre des petites créatures logeant dans le lac des profondeurs. Cela permettra aussi à Omos de commencer à créer des liens avec les autres apprentis, avec qui il partage son quotidien.

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DING DING DING


- Debout bande de feignasse !


Avec un grognement commun, les jeunes Corbeaux à en devenir se levèrent difficilement, encore fatigués de leur entraînement nocturne dans la Forêt des Hauteurs. l'Ondin enfila avec peine sa chemise et son pantalon de laine noire, il tenta à plusieurs reprises de mettre ses chaussures, mais ses pieds passés à coté, enfin, il prit l'épée que lui avait donné par Azrina lors de son entrée à l'Althiass, son mentor lui avait dit d'en prendre bien soin, apparemment cela avait été sa première épée lors de son entrée à la Confrérie qui avait été donné par son mentor à elle, la Chasseuse voyait ça comme un passage de flambeau à la prochaine génération . Bien que cela faisait cinq mois qu’il était un Apprenti à l’Althiass, Omos arrivé à peine à se faire au rythme horaire, à force il avait commencé à créer un début de chanson qu’il fredonnait de temps à autre le matin, faisait rire les plus proches et les plus éveillés.


- La tête dans le cul, le cul dans le brouillard  … Haaaaa. Le bâillement que poussa l’Ondin se transmit à tous les apprentis à proximité.


- Putain ! Omos ! T’abuses.


- J’y suis pour rien moi, allez essayer de négocier de meilleurs horaires et qu’on nous fasse lever plus tard.


La porte claqua et l’intendant du dortoir apparut en trombe. Il s'agissait d’un vieil homme qui faisait partie des Corneilles. De ce qu’Omos avait pu apprendre, c’était un Chasseur de la Confrérie à la retraite qui avait décidé de continuer à travailler au sein de l’Althiass. L’homme, que tout le monde appelait simplement l'Intendant, fit régner par sa simple présence le silence parmi la vingtaine d’apprentis présent.


- Vous n'êtes pas encore prêt ? Vous êtes attendus au bord du Lac des Profondeur dans un peu moins d’une heure et vous n’êtes pas encore tous changés, le dortoir est un dépotoir et vous avez encore rien avalé pour prendre des forces. Alors guillez-vous … Votre petit-déjeuner vous attends.


Aussitôt dit, Aussitôt fait comme dit le proverbe. Tout le dortoir se transforma d’un coup, tout le monde courait de partout, s’habillant aussi vite qu’il le pouvait, rangeant leur affaires et leur lit, se bousculant pour attraper une chaussette qui par terre. Les apprentis se ruèrent dans la petite pièce qui servait de réfectoire du matin pour avaler rapidement leur petit déjeuner. Alors qu’Omos son petit plat, il remarqua qu’un de ses collègues lisait le journal de la vieille.


- Je peux te l'emprunter ?


- Mmmm. répondit tout simplement l'intéressé qui ne pouvait pas répondre car une immense miche de pain était dans sa bouche, ce dernier le lui tendit.

Il n’y avait rien d'intéressant, rien qui sortait de l’ordinaire, la seule information notable était les spécialistes politiques qui soulevaient que l’absence sur la scène mondiale du Monarque Démoniaque était étrange, voir préoccupante. L’Ondin haussa les épaules, toutes ses histoires de politiques était loin pour lui. La dernière page le fit rire, il s’agissait d’une publicité pour une boutique de farces et attrapes magiques, l’article faisait la promotion d’une potion censée faire tomber amoureux la personne qui la buvait.


“ Je t’aime une fois, je t’aime deux fois, je t’aime plus que le riz et les petits pois. Cette formule magique ne marche pas ? Utiliser notre Potion : Amour pour la Vie. Succès garantis ! Alors n’attendez-plus ! Et venez à Avalon, dans notre boutique pour la prendre et l’élu de votre cœur sera bientôt à vous “ Plus bas, en tout petit, Omos lut “ Attention, les effets secondaires peuvent aller de : baisse de libido temporaire à évanouissement si vous faites trop boire de la potion à la personne choisit. “ et encore tout petit qu’Omos dut plisser des yeux et rapprocher le journal des yeux “ Ne fonctionne que deux semaines, faite des réserves : Fiole vendu séparément”


L’Ondin reposa le journal, les gens étaient prêts à tout pour se faire de l’argent se dit-il en se levant de table et en rejoignant les autres apprentis à la sortie de la pièce. Dehors l’air était bon, la saison de l’Odlasin venait de commencer et une légère brise pas désagréable se fit sentir. Le temps de traverser l’Althiass et d’arriver tout au à l’Est de la zone, le soleil éclairait déjà l’immense Lac des Profondeurs. Omos s’y était déjà promené sans pour autant y plonger, non pas qu’il ne souhaitait pas dévoiler sa condition d’Ondin, mais parce qu’il ne savait pas si c’était autorisé pour un apprentis d’y aller, même pour s’y baigner car apparemment, le lac était peuplé des petites créatures suffisamment peureuses pour ne peut pas s’attaquer aux embarcations liées à la pêche, mais assez déterminées pour s’en prendre aux nageurs trop sûr d'eux. Néanmoins, l’excitation d’Omos commençait à monter, se rendre au Lac des Profondeurs ne pouvait signifier qu’une chose : Ils allaient nager, apprendre les bases du combat en milieu aquatique, enfin une activité dans laquelle il allait pouvoir se détendre.


Une fois arrivé à devant le ponton principale, ils firent une femme et il l’a reconnurent aussitôt : Dame Elandia. Il s’agissait d’une Corbeau qui s’occupait avec un autre membre de la Confrérie, d’enseigner les déplacements en milieu hostile. Omos se souvenait du premier cour qu’il avait eu dans la Forêt des Hauteurs, ils s’étaient entraînés à sauter de lianes. A ce souvenir, Omos repensa aux douleurs du aux chutes, ce qui lui arracha un sourire. Dame Elandia attendit que tout le monde soient silencieux.


- Bien. Je suis heureuse de vous voir. Nous allons commencer les bases du combats en milieu aquatique. Vous voyez les bouts de bois qui flottent, il s’agit de zones qui est délimitée par un filet, dans cette zone là derrière moi, il n’y a pas de monstres, je veux juste m’assurer que tout le monde sait nager, puis on passera à la seconde qui est peuplée de petites créatures qui au pire peuvent vous infliger de petites égratignure, on fera cette activité en deux groupes. Bon ! Pour commencer on va se faire des échauffements et on ira se faire un tour du lac en trottinant. Oui Omos ?


- Mais Madame … faire le tour du lac … ça va nous prendre une bonne heure.


- Oui. Un sourire apparut sur son visage. Et je te conseille de ne pas broncher si tu ne veux pas faire un deuxième tour. Seul.


Omos eut le droit à des moqueries, rien de bien de méchant. Le genre de rires qui se produit quand un élève se fait recadrer par un prof. Cela le changeait, des institutions scolaires de Mynayiænis ou tout était si sérieux, si droit, si élitiste. Même si les Corbeaux en charge de leur enseigner les bases étaient sévères, ils étaient aussi très pédagogues et savait rendre les sessions intéressantes. Après tout, ils n’avaient pas trop le choix, car ils étaient entrain de former de futurs Corbeau qui iraient avec eux risquer leur vie, ils devaient donc leurs assimiler correctement les bases. Afin d’être à l’aise et vu qu’ils n’allaient pas tout de suite se battre, ils enlevèrent la jaque légère, car ils allaient rapidement transpirer. Ils firent donc plusieurs échauffements afin de ne pas risquer des déchirures et autres désagréments qui signifierait du coup, un aller simple à l'infirmerie pour une durée indéterminée. Ils s’attaquèrent ensuite au tour du lac. Motivé comme jamais à faire ses preuves et surtout impatient de frimer devant les autres, Omos forca donc sur ses ressources pour se démarquer du groupe qui restèrent groupé un peu à l’arrière.


- Tu vas te fatiguer Omos ! Crièrent certain


- C’est vous qui êtes trop lent ! ha ha ha !


Omos arriva cinq minutes à l’avance sur le groupe, essoufflé, mais heureux d’avoir réussi. Une fois les autres apprentis arriver. Dame Elandia les laissa reprendre leur souffle, se changer dans une tenue plus adaptée et leur indiqua de se rendre dans l’eau.


- Tu attends une invitation Omos ?


- Non Madame ! Je prépare mon entrée !


- De quoi …

Omos courut et fit un plongeon par le pont, sous le regard incrédule de ses coéquipiers. Le contact ne fut pas brutale, il fut presque jouissif. Il s’enfonça profondément et aperçue le filet de cordes, qui devaient être sûrement enchanté, pour éloigner les créatures du lac. L’Ondin sentit son pantalon et ses protections jambières glissaient sur les écailles de sa nageoire. Il resta tranquille, immobile pendant quelques instants et avec plusieurs coups d’impulsions, il remonta à la surface. Omos avait mis tellement de force dans son mouvement qu’il sortit de l’eau passa au-dessus d’un apprenti avant de replonger et se stabiliser à la surface, regardant tout sourire et tout fier le groupe ainsi que la Corbeau.


- Ah bah aussi ! S’exclama un apprenti.


- C’était nécessaire Omos ? souffla Dame Elandia


- Oh allez ! D’accord on doit être sérieux, mais laissez-moi m’amuser. Vous n’êtes pas drôles.


- Bon, passons. Récupère ton pantalon et tes autres affaires qui flottent à la surface et va les mettre à sécher sur le ponton et puis ...  eh bien tu peux nager tranquillement. Je t'appellerai quand on passera à la suite. Tu sais te battre sous l’eau ?


- J’ai des notions. contre tout ce qui n’est pas monstres en tout cas.


- Donc tu n’as jamais affronté de créatures sous-marines ?


Soudainement. Le visage d’Omos s’assombrit. Oh que oui, il avait déjà affronté une créature des abysses et pas de plus agréables.


- On va dire que si, mais que j’étais pas prêt.


Dame Elandia ne chercha pas à en savoir davantage, pas plus que les autres qui sentirent qu’il ne fallait pas s'étendre sur le sujet. Au bout d’un quart d’heure, ils changèrent de zone pour aller dans celle qui contenait les petites créatures marines. Afin de ne pas sortirent totalement de l’eau, Omos s’installa, avec la permission de la Corbeau, sur le ponton et attendit les instructions


- Bien. Les créatures présentes ici sont nommés en langage commun : Une Wyrm des Marais. Appelé ainsi car on les trouve en grande quantité dans les marais, mais ils peuvent vivre dans toute types de milieu marin dans laquelle se trouvent de la flore aquatique en abondances. les adultes peuvent atteindre les soixante centimètres maximum. Comme je l’ai suggérer plutôt, ils sont relativement inoffensifs. Ils griffent, mordent, mais rien de bien méchant, il ne sécrètent aucun poisson. Je vais jeter des cadavres de grenouilles, mets dont ils raffolent et dont ils sont les principaux prédateurs dans les marais. Une fois qu’ils auront mangé, ils seront engourdis et là vous en profiterez pour les attraper et essayer de le tuer. Ne vous inquiétez pas, on remplit régulièrement le lac.


- Mais Madame, nous on peut pas respirer sous l’eau nous ...


- Je sais Jezabel. A l’exception d’Omos vous êtes handicapés, autant pour la respiration que pour les mouvements, mais n’oubliez pas qu’un combat aquatique n’est pas fait pour durer ! Ça doit être fait en une attaque éclair et généralement on utilise soit des harpons, soit des tridents. Tout ce qui ressemblent de près ou de loin à une lance pour être facilement maniable. Vous devez tuer ou neutraliser en un coup lorsque vous êtes dans l’eau. On va débuter avec une lance.


Dame Elandia apporta elle même la lance à Omos qui l’a prit sans un mot. L'entraînement fût rude, même pour Omos. Les Wyrm des Marais, bien qu’en pleine digestion des rats qu’avaient  jeté la Corbeau, restaient vivaces. L’Ondin assez habitué à manier un trident sous l’eau, ne fût pas déstabiliser par son combat, comparé à ses comparses. Il s’en tira avec quand même une des morsures aux bras, fort heureusement les écailles de sa nageoire l’avaient bien protégé des petits crocs et les protections du torse avaient correctement rempli leur office. Omos pût aider par la suite ses camarades en leur prodiguant des conseils, sur comment bien tenir son arme sous l’eau, ce qui lui valut un sourire de l’instructrice. Bien que la matinée avait été épuisante, il n’eurent pas le droit à un temps de repris, après le déjeuner, ils avaient un cours direct après, sur la pose des pièges. L’Ondin allait encore bien dormir cette nuit.

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Mots + image des Wyrms de Marais.: