Pluie de Sang et Vents de Braises [RP pour Tous - Évent - Aetheri]

Mer 11 Mai 2016, 12:35

Comment ses gens ont-ils osés faire ça ?! S'en prendre à un temple d'un Aether. Ils n'ont vraiment aucun respect ! Surtout un temple dédié à Edel ! Le dieu de la vie ! Et eux, ils ne pensent qu'à une seule chose, y faire un carnage, y menacer des gens et les tuer. C'est une honte ! Ils vont sentir le châtiment des Dieux s'abattre sur eux à travers les autres et moi. Ils ne méritent que cela. Salir ainsi le nom et le culte d'un Ultime ! Surtout au nom du Père de tous les Ultimes. Comment peut-il laisser faire ça ?! D'accord, ils sont en guerre mais quand même ! Et dire qu'en plus, il reste toujours planqué pendant que les autres agissent pour lui. Ils ne méritent aucune pitié … Enfin, si j'arrive à trouver ce foutu campement des réfugiés. Parce que là, j'ai l'impression de tourner en rond depuis tous à l'heure. Et dire que j'ai envoyé Yrrah et Nasha en repérage. Quelle idée m'a prit de les envoyer tous les deux en même temps. Maintenant, je me retrouve tout seul dans la mouise sans même savoir où je vais. Encore, s'il y avait des chemins à suivre. Mais non, même pas. Ils se sont installés là où aucune voie ne mène !

Raaaaah, ça m'énerve !!!

Oh, tiens, des voix ! Serais-je pas loin en faite ? Les Aetheri m'auraient-ils guidés sur la bonne voie, même dans ma perdition ? Cela se pourrait bien. Après tout, je suis à leur service, je suis la main par laquelle ils peuvent agir ici bas, la voix par laquelle ils peuvent transmettre leur parole, les yeux par lesquels ils peuvent observer le monde. Même s'ils ne se montrent pas, ils sont toujours là et veillent sur nous d'une façon ou d'une autre … Enfin, je dirai que ça dépend vraiment desquels, y'en a certains ils s'amuseraient plutôt à jouer avec nous à et à nous envoyer des épreuves sans arrêt. Mais en même temps, sans mort, pas de vie, sans malheur, pas de bonheur. L'Equilibre du monde, c'est ce qu'il a besoin pour continuer à tourner, à vivre et à se développer, si je puis penser ainsi. D'ailleurs, il serait peut être temps que j'arrête de penser et que j'agisse un peu. Maintenant que j'ai enfin réussi à les trouver, je vais pouvoir proposer mon aide ou je ne sais pas quoi d'autres pour libérer ses pauvres ères coincés dans le temple et tout faire pour éviter qu'ils ne rejoignent Ezéchyel avant l'heure …. En même temps, s'ils meurent, c'était que le temps était venu pour eux … Mais je ne peux pas laisser passer le fait que les Pro-Sympan saccagent le culte d'un Aether, quel qu'il soit. Si on meurt, c'est qu'on le devait. Mais la mise à sac n'est pas acceptable.

Des nouvelles de ce qui se passe?

[i]Tiens … Des râles. Se seraient-ils battu avant que je n'arrive ? Cela a l'air vraiment récent en plus, avec ce que j'entends … Des prisonniers ? Ils ont fait des prisonniers ? Mais qu'attendent-ils donc pour les faire parler ? Plus on attend, plus on perd de temps, et plus cela leur en donne, à ceux qui sont encore à Raska, pour commettre des actes irréparables vis-à-vis des Aetheri. Là … Cette femme .. Elle est en train de leur parler … Ca façon d'être … Je serai presque prêt à parier qu'elle fait partie de mon peuple … Je peux peut être l'aider pour le coup. Je ne sais pas ce qu'elle a en tête, mais à deux, ça peut être plus rapide qu'à un seul.

Si je peux faire quoique ce soit pour te faciliter la tâche, ma sœur, n'hésite pas à me le dire. Je suis certain que les Aetheri nous donnerons toute l'imagination et l'innovation nécessaire pour faire connaître l'avant goût de la mort à nos hôtes sans même les amener au trépas.

Si elle n'est pas une chamane, elle va certainement me prendre pour une folle, mais tant pis. De toute façon, si mon petit discours fait son effet face aux prisonniers, cela sera déjà bien, un bon début.

Mots + résumé:

Mer 11 Mai 2016, 20:26

-Tenter le coup serait plus que déconseillé. Dit-elle sur un ton un peu plus tranchant.

   Lui plonger la tête dans l’eau… Ca n’aurait plus été une question de force ou de puissance pour le tuer.

   -Et changer de camp pour quoi ? Ressembler à ces abrutis ?

   Le sourire qu’il afficha ne lui fit aucun effet. Ou du moins, elle fit comme si, car penser à l’eau la repoussait déjà. Du reste, elle n’avait rien à craindre ; elle n’avait nullement l’intention de retourner sa veste.

   Son entrée dans la forêt fut… presque enjouée. Voilà qu’ils passaient aux choses sérieuses. Elle avait l’intention de n’épargner aucun fuyard. Il leur restait peut-être un brin d’humanité pour avoir un instinct de survie, et c’était honorable, mais lorsqu’on faisait une erreur, il fallait l’assumer jusqu’au bout ! Voilà la raison qu’avait trouvé Djinshee pour les pourchasser. Elle courait, se faufilait entre les arbres. Elle aperçut un premier ennemi. Le bras tendu, elle l’attira vers elle avec sa télékinésie. Il tomba à la renverse et elle fonça. Elle l’attrapa par les cheveux, prit son poignard et l’éventra. Elle le laissa se vider de son sang pour partir chercher une nouvelle proie.

   Marcher sur ce terrain les ralentissait tous considérablement. Les pro-Sympan, pour la plupart n’avaient donc pas eu le temps d’aller bien loin. Quelques-uns, sachant qu’ils se feraient tuer s’ils ne se contentaient que de fuir, puisqu’ils étaient à découvert, s’étaient cachés dans les arbres. Un homme qu’elle n’avait pas vu lui sauta dessus. Djinshee s’écroula sous son poids, lâcha un râle. Une migraine l’assaillit. Elle tenta de reprendre sa respiration. Elle prit un coup dans la tête. Son instinct la relaya. Elle s’enflamma, et l’homme sur elle poussa un cri terrible. La végétation autour d’eux sécha et se consuma à son tour. Il n’avait plus d’endroit où poser le pied sereinement. Elle se releva, poignarda d’un coup sec une partie de son corps au hasard, tant il gesticulait. Elle lui en asséna trois, et il finit par crever. Haletante, elle fit lentement un tour sur elle-même. Elle profitait de vérifier que le feu ne se proliférait pas pour reprendre ses esprits. Elle éteignit les quelques braises qui restaient en récupérant leur chaleur.

   Cette enflure l’avait bien fatiguée. Il avait failli l’assommer. Maintenant, sa tête tournait ! Ce n’était jamais bon signe. Mais elle n’allait tout de même pas s’arrêter là ! Elle venait tout juste de commencer ! Elle resta un moment debout, immobile, appuyée à la cime d’un arbre, le temps que ses sens retrouvent leur place. Un court instant, elle laissa ses cheveux s’embraser. Cela faisait parfois passer les maux de tête, surtout lorsqu’il s’agissait d’accumuler de la pression.

   Elle se remit ensuite en marche. Sans le vouloir, elle avait perdu Kain. Elle le retrouverait plus tard…

   Elle discerna un mouvement entre les arbres, un peu plus loin. Elle s’arrêta, et posa sa main sur le manche de son épée. Un homme surgit. Enfin, il s’éloignait. Elle courut du mieux qu’elle put, voulut encore une fois le faire tomber par magie, mais rata. Elle ne devait pas s’être complètement remise du choc. Elle accéléra, retenta le coup, réussit à le faire trébucher. Vite, elle se jeta sur lui avant qu’il ne reprenne de la vitesse. Oubliant le choc de cette nouvelle chute, elle planta sa lame dans son dos. Il hurla à la mort. Ca tombait bien, c’était ce qui l’attendait. Elle attendit qu’il meure, reprit son souffle. Elle sentait qu’elle n’allait pas pouvoir aller plus loin sans risquer trop gros. A regret, elle décida de faire demi-tour. Elle marcha seule durant quelques minutes, puis leva les yeux lorsqu’elle reconnut la silhouette du guerrier.

   -Lève la tête, il y a parfois des singes, qui tombent des arbres.

   Elle sourit un peu. Elle se moquait, n’empêche qu’il l’avait bien eue.

~638 mots~

Résumé post 5 - Djinshee:

Mer 11 Mai 2016, 21:44

Pluie de Sang et Vents de Braises

feat. Jaagd

Voilà maintenant quelques heures que la jeune femme avait sombré dans les limbes du sommeil, étant fiévreuse elle délirait quelques peu, tournant sa tête de droite à gauche de manière aussi frénétique que lente. Elle tremblait alors que son corps, sa peau, était bouillante. Durant son sommeil, la bélua cru entendre une voix s’élever au sein du temple, peut être même plusieurs. Cependant, les paroles prononcées restaient bien inaudibles, et elle n'avait pas vraiment la force de poursuivre ce qui pourrait tout aussi être des chimères. Ses mains ne maintenaient plus aucun emprise, ses forces l'avaient quittée depuis un long moment maintenant, pourtant sa conscience revenait pour s'effacer d'autant plus par la suite. Ce manque de maîtrise l'agaçait au plus haut point. Par moment, la lancière essayait de se plonger dans ses pensées, espérant que cette démarche la ramènerait, la tirerait de cet état d'inconscience. Hélas, au vu de la migraine qu'elle traînait, tel un marteau frappant l'enclume dans sa tête, elle ne risquait pas de parvenir à réfléchir correctement. Au moins avait-elle le mérite d'essayer, en vain. Il fallait dire que son état de fatigue avancé, sans compter sa plaie dont ce liquide macabre s'échappait, ne l'aidait pas vraiment non plus à se maintenir éveillée. Cela dit, la douleur la ramenait parfois, c'est à ce moment là que souvent, elle pouvait entendre les voix des réfugiés.

Soudain, sans trop comprendre pourquoi, elle se mit à s'étouffer frénétiquement avant d'essayer d'ouvrir, bien que difficilement, ses paupières qui dissimulaient ses mirettes écarlates. Sa vision étant trouble, Jaagd se sentit prise au dépourvu, voir bête, d'avoir effectué une telle tentative, aussi futile soit-elle. Bon nombre de personnes commençaient à suffoquer au sein du temps. Il y avait forcément une raison à cela, et à dire vrai, cela ne présageait rien de bon. Certains se levaient brusquement avant de se précipiter vers la porte du bâtiment, probablement pour jeter un coup d’œil à ce qu'il se passait dehors. La jeune femme qui était encore dans le coaltar, légèrement sonnée, cherchait du regard une potentielle source de lumière, de chaleur. Ne pouvant plus penser avec logique ou rationnellement au vu de son état, elle devait probablement croire qu'un feu avait été allumé dans la petite pièce qui se révélait être leur prison, et peut-être leur future tombe, qui sait ? Puis, tandis qu'elle abandonnait ses recherches inutiles, elle entendu une voix, bien moins intense que les précédentes. Là encore, la bélua ne pu comprendre les propos dont il était question. Les voix résonnaient tant dans sa tête qu'elle ne parvenait plus vraiment à discerner ne serait-ce que leurs provenances.

A nouveau cette voix, mais cette fois, elle était bien plus forte. La lancière ouvrit ses yeux, bien qu'à moitié fermés, elle essayait de scrutait les alentours cherchant la source de cette voix qui l'avait sortie en partie de ce sommeil ardent, empli de délires fiévreux. Jaagd ne sentait désormais plus ce poids sur ses jambes, probablement la seule chose dont elle était parvenue à garder la sensation, venait de s'estomper, de disparaître à l'instant. C'était la seule chose familière dont elle se souvenait avant d'avoir sombré dans les limbes. Pour ce qui était de tout ce qui s'était passé avant cela, elle ne parvenait pas à s'en souvenir correctement, ses pensées étaient telles de la brume hivernale, épaisse... Obstruant tout sur son passage. La jeune femme peinait à maintenir sa conscience tandis que certains des réfugiés montraient des signes d'agitation. Elle éprouvait d'ores et déjà des difficultés à respirer au vu de son état, mais cette fumée qui envahissait progressivement le temps ne l'aidait pas. La bélua ne parvenait même pas à distinguer la réalité du reste. Cette fumée était-elle réelle, ou était-ce le fruit de son imagination ? Le contraire l'aurait grandement étonnée. Pendant un long moment, elle baladait faiblement son regard dans toute l'étendue de la pièce. Passant du visage d'un tel, à un autre, puis un autre...

La lancière essayant d'exercer une quelconque pression sur ses membres, espérant parvenir à se mouvoir. Elle posait lentement sa main contre le mur tandis qu'elle essayait de faire pivoter son corps sur le coté afin de s'appuyer contre celui-ci pour se relever. Rapidement, cette sensation de tête qui tourne, de vertiges, se saisissait à nouveau d'elle, l'amputant du peu d'équilibre qu'elle s’efforçait à restaurer. Elle laissa son corps glisser contre le mur avant d'atteindre le sol. Encore une fois, les forces de la Bélua l'abandonnaient, ne laissant place qu'au néant, à l'impuissance dans l'attente.

Mots:

Post V résumé:

made by guerlain for epicode

Jeu 12 Mai 2016, 13:42

Un, deux, trois, quatre… et cinq. Seul contre les cinq mousquetaires, ça aurait pu être pire. Ils avaient déféré la plus mauvaise décision de leurs vies : intenter à la sienne. Zane était quelqu’un de compréhensible qui ne cherchait des noises que quand il n’avait plus rien à faire. En revanche, il respectait plus ou moins les arrangements et les rassemblements qui servaient ses intérêts sans enchevêtrer ses propres plans. En l’occurrence, courir après les pro-Sympans ne lui apportait pas énormément hormis la reconnaissance — spirituelle et discrète — des autres dieux. Qu’on se dresse contre lui pour des raisons aussi dérisoires que la vengeance infantile de son appartenance aux démons, il n’en avait littéralement rien à foutre. Ses doigts se sanglèrent sur la garde bandée de son katana, prédisant une attaque imminente de ses chers amis. Ils étaient assez finauds pour ne pas tous lui sauter à la gorge en même temps. Ils disposaient de suffisamment de réserves méthodiques pour tenter une approche plus précautionneuse, se séparant individuellement afin d’essayer de le prendre par tous les angles possibles.

Ils avançaient tous en même temps, leurs armes braquées en une position défensive, digne d’une pantomime répétée avec soin. hm, il semblerait que même les idiots ne le soient pas tant que ça. La vigilance de son regard eut de plus en plus de mal à tous les garder dans son champ de vision, alors pour compenser à cette complication, il recula d’un pas, puis d’un autre… sans voir qu’un arbre l’empêchait d’en faire plus. Ce n’est que le sifflement étouffé d’un feuillage qui lui diffusa l’alerte. Sans savoir exactement par quelle perspective venait la menace, il se baissa subitement, échappant alors à un carreau d’arbalète qui s’enfonça dans l’écorce du tronc. Larguant habilement un couteau de lancer, lui ne rata pas sa cible puisqu’il la logea profondément dans son œil droit. L’épaisse lame d’un couperet traversa ensuite l’omoplate du démon, mais là encore, il ne s’agissait que d’une fausse image titularisée par ses illusions. Se trouvant d’ores et déjà dans le dos de l’agresseur, il lui ôta la vie en lui brisant simplement la nuque. Pas décontenancé pour autant, un autre balaya horizontalement son cimeterre pour le découper, mais Zane parvint à le bloquer avec son bras, ne subissant qu’une infime incision comparée à l’imposante épée. Alourdissant son poing de magie, il lui fracassa la partie inférieure de la mâchoire, le transmuant au plus vite en une poupée de chiffon dépourvue d’âme. Manifestement privés de leurs intrépidités, les deux hommes renoncèrent — effrayés — en se retirant dans la direction opposée. Avec son sang qu’il coagula, il expulsa une longue aiguille effilée qui cribla le cœur de l’un d’entre eux. En revanche, l’autre avait réussi à s’enfuir ; sans doute pressé de relater cette histoire au camp.

En tournant la tête, il remarqua tardivement un autre groupe de mercenaires présents, en train de l’observer entre hantise et embarras. Ceux-ci étaient bien pour Sympan par contre. « Tu… pourquoi as-tu tué les hommes de ton propre camp ? » C’était peut-être l’occasion idéale pour en profiter. Qu’ils aient vu son acharnement en action n’aurait pas pu mieux le contenter. Replaçant son katana au côté gauche de son flanc, il arracha une partie de sa tenue pour la tisser autour de son biceps. « Je suis un Démon. Je retourne facilement ma veste, c’est tout. » Les trois intrus bavassèrent entre eux, mais il ne parvenait pas à en saisir le sens avec le boucan qu’il entendait au loin. L’un d’entre eux fut amené à être le porte-parole, poussé par les deux autres. « Ça te dirait de te battre à nos côtés en échange d’une grosse somme d’argent ? » « Je suppose que l’Aetheri de la richesse et celui des traitres entendront mon choix. Bien sûr que j’accepte. » Il escalada la petite pente qui amenait à rejoindre la petite troupe. Il baissa ses yeux sur celui qu’il soutenait être le chef. « Amenez-moi à vos détenus. Je vais vous montrer ce qu’est capable de faire un vrai Démon. » Se fixant tous avec une goutte de sueur perlant sur leurs fronts, ils acquiescèrent en silence, lui faisant signe de le suivre. Bien, toute cette histoire commençait à bien se roder.

703 mots

Résumé post V:

Ven 13 Mai 2016, 23:11

Devaraj avait un comportement des plus étranges. Elle ne pouvait pas mettre le doigt sur ce qu’il n’allait pas chez le Chaman, mais il était totalement différent comparé à leur première rencontre quelques mois auparavant. Elle accompagna sa descente sur la souche de bois et continua de chanter afin d’aider ses plaies à cicatriser. Une fois qu’elle fut satisfaite de son travail et qu’elle jugea que le rafistolage tiendrait bien le coup en attendant d’avoir accès à de réels soins, elle arrêta son chant mélodieux. Afin d’effectuer cet acte de bienveillance envers un allié des Aetheri, elle avait dû puiser dans son énergie vitale, et elle le sentait de par les légers vertiges qui menaçaient de l’emporter sur le côté. Elle posa sa main sur le sol et ce qui la végétation qui l’entourait commença à devenir noire : elle attirait son énergie à elle pour se régénérer. Elle n’appréciait pas forcément le processus mais elle était très reconnaissante du résultat. « Non, il reste des fuyards. Nous devons rejoindre la ville pour les exterminer, c’est là où ils tentaient de s’enfuir. Le discours de la sirène était dur, mais elle n’avait pas peur de passer pour une fanatique assoiffée de sang, car elle ne souhaitait qu’une chose : tuer tous les adorateurs de Sympan qui les avaient attaqués dans la ville puis leur camp. Un sourire naquit sur son visage lorsque celui-ci rit sans raison particulière, pour commencer à lui parler de son loup. Il avait bonne mémoire et cela confirma à la sirène qu’il se rappelait d’elle. Il ne m’a pas accompagné. J’étais en affaire avant de me faire prendre en embuscade dans la ville. Par affaire, elle entendait qu’elle était aux prises avec des anges mais elle taisait ce genre d’information. Si elle pouvait faire confiance au chaman concernant son allégeance aux Aetheri, son positionnement quant à cette guerre pouvait être tout aussi différent.

Son attention fut attirée par la manière dont il jouait avec ses couteaux. Certains individus étaient obligés d’effectuer des mouvements avec leurs mains pour contenir n’importe quelle émotion, et le chaman devait être une de ces personnes. Très ingénieux… » Elle admira sa technique et son imagination quant à l’utilisation des herbes. Elle prit note de cette astuce pour le moment où elle serait plus avancée dans cette voie. D’un coup d’un seul, elle se redressa. Il était temps qu’ils bougent si ils souhaitaient aller tuer ces dangers en liberté dans la nature. « Terminons ce que nous avons commencé. Elle n’avait qu’à tendre l’oreille pour détecter qu’un combat se déroulait au nord de leur position. Je te suggère d’aller par là. » Elle ne pouvait pas forcer Devaraj à la suivre, mais elle avait déjà prise sa décision. Elle se mit en marche d’une manière rapide, puis au vue des cris qui s’intensifiaient, elle accéléra le pas pour arriver sur le lieu. Zane était entrain de terminer d’achever le dernier homme debout. Ce n’était pas normal : les hommes au sol faisaient partis du camp où elle se trouvait auparavant, ainsi que le démon qu’elle se souvenait avoir vu aussi sur le champ de bataille, à éliminer les pro Sympan. Et désormais, il s’attaquait aux adorateurs des Aetheri. Trois de ses ennemis avaient assisté à la scène sans s’attaquer au démon, semblant même approuver ce comportement. Ils ne feraient pas long feu. Surgissant dans leur dos, elle lança son couteau de lancer en direction de l’homme le plus près, qui vint se ficher dans son cou et tomba au sol. Dans la seconde qui suivit, elle créa une bulle d’eau qu’elle fit recouvrir la tête du second personnage afin qu’il meurt noyé. Le troisième eut le temps de réagir et de se lancer sur elle pendant qu’elle dégainait son katana afin de parer son premier coup. « Zane, qu’est-ce qui t’as pris ? » Sa question, masquant la menace qui s’ensuivrait, fut étouffée dans un grognement qu’elle émit en repoussant l’homme massif qui l’attaquait. Il ne tarderait pas à l’écraser sous son poids, elle pliait déjà face à sa force. Tentant le tout pour le tout, elle se jeta sur le côté, le déséquilibrant et le faisant plonger en avant. Elle en profita pour se relever et lui planter son katana dans le ventre puis le retirer et le ranger dans son fourreau. Elle récupéra son couteau de lancer dans le cou du premier adorateur de Sympan au sol et se tourna vers Zane, sans s’approcher. Elle connaissait sa puissance et le danger qu’il représentait. Il n’était pas dans un bel état, mais il n’en restait pas moins menaçant. « Pourquoi as-tu tué des hommes soutenant les Aetheri ? » Zane n’avait pas besoin de se faire passer pour ce qu’il n’était pas aux yeux des autres dans une éventuelle stratégie de survie, il était capable de tuer tout le monde quand il le voulait. Dans la seconde qui suivit, elle lança son couteau dans sa direction. Les shurikens empoisonnés de Devaraj auraient été de formidables atouts à ce moment là. Le couteau n’atteint pas sa cible, mais vint se planter dans l’arbre derrière le démon, en lui coupant une mèche de cheveux.

Mots: 851

Post VI

Résumé + défi réalisé:

Sam 14 Mai 2016, 10:52

Boire de l’eau n’avait jamais été aussi… Divin et désagréable à la fois. Sa bouche avait perdu l’habitude d’ingurgiter quelque chose d’aussi salvateur, d’aussi aqueux, tout simplement. Il ne savait plus quand est-ce qu’il avait bu pour la dernière fois. Il y a longtemps, sans aucun doute. Le temps était élastique, ici. Ils avaient tous passé une décennie, coincés dans ce temple. Hohnihohkaiyohos lui était encore venue en aide. Il lui avait souri, les yeux mi-clos, puis s’était un peu penché vers elle.

   -Je m’appelle Shams. Lui murmura-t-il.

   Et elle passa une main tendre dans ses cheveux… Il se pencha un peu plus. Sa tête se posa sur l’épaule de la jeune femme. Ce geste, qu’elle avait fait… était apaisant. Il apaisait ce stress, que lui apportait cette odeur de fumée, ce mauvais pressentiment. Mais il faisait aussi remonter une question, au bord de ses lèvres.

   -Vous pensez qu’on va mourir ?

   Il attendit quelques secondes, le temps pour elle de répondre. Il ne savait pas pourquoi, il avait la conviction qu’elle savait. Il redoutait de plus en plus ce moment. Il en avait peur. Il en était terrifié. Ne pas savoir le terrifiait encore plus. Autant savoir tout de suite ce qui les attendait… Même si son cœur refusait de se soumettre à cette éventualité.

   -Ca ne peut pas arriver, … Si ?

   S’imaginer mourir… impossible. Le principe le dépassait trop. Que se passait-il ensuite ? Etait-ce le noir ? Pour… l’éternité ? L’esprit n’existait plus ? Etait-il plongé dans une obscurité dont il ne pouvait plus sortir ? Dont il n’était pas conscient ? C’était horrible, toutes ces questions.

   -On sortira avant… Conclut-il. On ne peut pas mourir lorsqu’on n’a rien fait…

   Ils étaient innocents, ils n’avaient rien demandé. C’était aux adorateurs du méchant Sympan, de disparaître.

   Il tourna la tête vers la femme masquée. Elle avait tenté de se lever et avait échoué. La soulever étant trop compliqué et fatiguant, le Réprouvé fit glisser sa main jusqu’à sa manche et la tira doucement. Il chercha ses yeux, mais le masque l’en empêchait.

   -Vous avez mal… où ? Vous avez bu la fiole ?

   Son ou ses effets, il ne les connaissait toujours pas, mais il supposait qu’ils ne pouvaient être que bénéfiques…

   -Il faut que vous la buviez…

   Il n’aimait pas voir les gens souffrir. Or, elle souffrait plus que lui. Il déploya son aile blanche, l’invitant à s’y blottir si le cœur lui en disait.

   -Vous devriez… vous reposer…

   Ces simples mots lui donnaient envie de se rendormir aussi. Il avait encore soif. Cependant, il n’avait pas envie d’importuner Hohni. Toujours assis, il ne chercha pas à trouver une position confortable. Trop d’efforts à fournir, et il ne voulait pas davantage se faire mal. Il posa juste la main sur celle de la Chaman, pour s’assurer qu’elle était bel et bien là. Son aura rassurante, il n’était pas sûr de pouvoir s’en séparer. Il ouvrit son aile gauche, avec plus de difficulté.

   -Vous aussi…

   Il ferma pour sa part les yeux et quitta presque aussitôt la réalité. Il ne se rendit même pas compte qu’il était à moitié avachi sur Hohni. Il gémit. Son épaule était mal placée… Il bougea avec difficulté, puis repartit au pays des rêves.

   La jeune femme était au centre de ses préoccupations. Il ne comprenait pas sa gentillesse. Elle semblait l’apprécier… Mais qu’avait-elle à gagner à cela ? Il n’avait rien fait, mise à part la fatiguer en lui demandant des soins. Elle ne s’était pas plainte et ne lui avait rien reproché… Il aurait aimé pouvoir lui rendre service à son tour. Dans son état actuel, ce n’était pas vraiment possible… Et quoi faire ? Shams n’était pas imaginatif, lorsqu’il s’agissait d’agir dans la réalité.

   Il allait trouver. A son tour, il allait lui rendre service. A elle et à cette fille masquée.

~643 mots~

Résumé post 6 - Shams:

Sam 14 Mai 2016, 22:18

Pluie de sang et vents de braise

Hohni sourit doucement devant la naïveté de Shams. Pour elle, la Mort était quelque chose de si normal et habituel qu'elle la voyait comme une simple marche à monter ou à descendre. Ce n'était pas un drame terrible à mourir de tristesse, ni un mystère ténébreux dont elle avait peur. On pouvait encore faire beaucoup de choses après la Mort, comme aller vivre dans la plus grande ville des terres du yin et du yang, Zterbiuh'Oshi, la cité où tous les esprits allaient depuis des millénaires. La chamane rêvait depuis toute petite de pouvoir y aller par elle-même un jour, avec ses propres pouvoirs, mais elle était trop faible pour cela. C'était un don réservé aux chamans de haut niveau, chose qu'elle était très loin d'être. Elle savait tout sur le Cycle et lui rien. Son devoir l'obligeait à garder le secret et à le laisser dans l'ignorance. Mais elle voulut quand même le rassurer, lui dire que c'était inutile d'en faire autant. "Il ne faut pas avoir peur de mourir. Par contre, laisser des hérétiques brûler le temple de la Vie, voilà quelque chose sur laquelle s'affliger." murmura-t-elle, baissant tristement le ton à la fin de sa phrase. Le silence retomba. Il s'était encore endormi une nouvelle fois. Hohni détourna son regard sur la jeune femme à leurs côtés. "Vous ne devriez pas essayer de bouger, ce n'est pas comme ça que vous allez réussir à éteindre le feu." Elle tourna la tête de droite à gauche. Elle non plus 'y arriverait pas toute seule, même si elle était en meilleure forme que ces deux-là. Maintenant il ne restait qu'une seule solution, prier. La prière avait dans son esprit autant de chance de réussir à détruire les hérétiques qu'une armée salvatrice ou un violent ouragan. La prière portait toujours ses fruits. Quand elle rouvrit les yeux, elle vit deux esprits entrer dans le Temple, l'espoir refit surface dans son cœur. Elle leur donna un rapide résumé de la situation ici, où il n'y avait que des blessés ou des personnes très faibles. "Dépêchez-vous. Ils vont brûler le Temple." Et eux avec, mais ce n'était qu'un détail.

"Ah ! Je suis content de voir que mes petites inventions te plaisent... Je te donnerais une fiole si tu veux, ahaha ! Nissa, c'est bien ça ton prénom ?" Devaraj se leva de la souche où il s'était assit. Tout autour de lui prenait des drôles de couleurs ou de formes, mais il était certain qu'il saurait encore reconnaître un hérétique si besoin. "Je te suis..." Il referma son shuriken dans un dernier claquement et traîna Spectrale derrière lui, la lance produisant un crissement criard en raclant le sol. Presque tout son corps, de la tête aux pieds était couvert de sang, du sien, des autres qu'il avait tué. La forte odeur qui lui remontait dans les narines l'excitait tellement qu'il se mit à sautiller à cloche-pied pour aller plus vite, s'arrêtant parfois devant un cadavre pour vérifier que s'en était bien un, ou bien regardant fébrilement de droite à gauche pour voir si des fuyards n'étaient pas cachés par là. Finalement ils tombèrent sur un groupe dont Nissa se dépêcha d'éliminer une bonne partie avec une efficacité fulgurante. Devaraj déboula sur la scène, le rire à la bouche. Il reconnut le démon en s'y prenant à trois fois, parce-que quand même sa vue était assez...déformée. "Zane ! Espèce de viex crevard, c'est dommage que tu sois toujours pas mort, je voulais voir à quoi ressemble ton esprit !" Le chaman se stoppa et observa le lancer de Nissa avant de rire à nouveau. "Alors on est ennemis cette fois-ci pas vrai ?" Il ne se posa pas vraiment plus de questions sur la prise de position de Zane, connaissant le goût du démon pour l'imprévu. "Tant mieux, tant mieux !" Le chaman lança son shuriken pour tracer une courbe parallèle au couteau de Nissa, passant de l'autre côté du visage démoniaque. "Fais attention, c'est du poison, MON poison ahahaha ! Regardes, je te montre comment ça marche bien !" Ne se rendant pas compte qu'il hurlait presque, Devaraj se retourna brusquement pour surprendre un chien de Sympan. Il lui mit un coup dans l'estomac pour le plier en deux et le mettre à terre. Puis il lui marcha dessus et effleura la peau de sa victime avec la lame de Spectrale. Le poison fit rapidement son effet, mais le chaman était si impatient qu'il cribla sa victime de coups. Sa blessure se rouvrit douloureusement, il rit, manqua de s'écrouler et enleva sa lance ensanglantée du corps à ses pieds. "Voilà." murmura-t-il simplement, un sourire rouge aux lèvres, dans un grand soupir d'exaltation.

Kewanee se releva, fixant d'un air dur les prisonniers. Se retournant en entendant qu'on lui parlait, elle fit un maigre sourire, surprise de voir un autre chaman sur les lieux. "Il faudrait les mettre à genoux et écarter leurs bras." dit-elle simplement, cherchant autour d'elle quelque chose qui pourrait ressembler de près ou de loin à une hache, ou une lame tranchante. Peut-être qu'ils n'auront pas le temps de les faire parler. Ce serait beaucoup mieux s'ils pouvaient savoir ce qu'il se passe à Raska et agir en conséquence au lieu de perdre du temps ici. Peut-être que pendant qu'ils torturaient leurs trois maigres prisonniers, un drame irréparable était en train d'arriver là-bas. L'idée de ne rien savoir la dérangeait beaucoup.

Post 6
Mots : 910

*Hohni parle à Shams et Jaagd et aux deux esprits compagnons de Toble.

*Dev, Nissa, Zane, baaaah ça part en cacahuète (comme c'est étonnant xD). Dev est drogué, il a rouvert sa blessure comme un con et je pense qu'il va pas tarder à s'écrouler par terre comme un con aussi. En attendant il est surexcité, frappe tout ce qui bouge, hurle et court de façon étrange.

*Kewanee répond à Toble, mais elle hésite finalement à torturer les prisonniers, se demandant s'il ne vaut mieux pas qu'ils aillent tous en renforts à Raska.

Ouf, ça fait beaucoup de choses xD

Dim 15 Mai 2016, 09:50

En même temps qu’il aidait ses compagnons d’armes, mais également ses ennemis, à se relever et à leur expliquer pour certains la situation, Yovan ne pouvait s’empêcher de penser à ce qu’il se passait dans la forêt. On pouvait y entendre de lointains râle. Était-ce des pro-Sympans ? Ou bien Irina et ceux qui l’avaient suivi étaient tombés dans un piège ? Peut-être que la mort frappait de nouveau dans les deux camps ? Qui sait. D’où il était, il ne pouvait faire que des suppositions. A un moment il put voir de la fumée s’échapper du bois. Ça ne dura pas longtemps. Un sort qui a mal tourné ? Un des Elémentals ? Il soupira. Il s’était mis dans bien des situations difficile. Mais jamais de ce genre-là. Jamais au point de risquer sa vie. A quel moment ça a bien pu dégénérer au point que Pro-Aetheri et pro-Sympan se vouent cette haine ?

Il avait, par chance, retrouvé son sac abandonné en début de bataille. Toujours transpercé de deux flèches, à part ce détail il était intact. Il l’ouvrit pour voir son contenu. Il se saisit de la gourde qui se trouvait à l’intérieur. « Hey ! », fit-il à un des rescapés qui ne se trouvait pas très loin. « Attrape ! ». Puis il lui jeta la gourde. « Pense à faire passer. Y en a pas six litres dedans. ». Il lui avait dit ça tout en jetant le sac au sol. Il était fichu et il n’y avait plus rien d’autres de récupérable dedans. Il jeta un regard en direction de la Chamane. Ca semblait bouger de ce côté-là. Quelqu’un l’avait rejoint. Au fond de lui, il espérait qu’ils arriveraient à faire parler ces otages. Qui sait ce qui se passe à Räska en ce moment même. Mais l’An’sarna n’eut pas le temps de plus s’interroger. Il fut interrompu dans ses pensées par un homme qui revenait de la forêt, courant comme si le diable en personne le poursuivait. Qu’a-t-il bien pu se passer là-bas pour que cette personne revienne si paniqué ? Quelqu’un d’autre lui posa la question. Et le monde s’effondra sur Yovan. Un Démon s’en était pris à lui ainsi qu’à ses compagnons. Un Démon… Evidemment. Il n’aurait pas pu en être autrement. Et par le plus grand des hasards qui donc a filé un coup de main à ce même Démon quelques minutes plus tôt ?

L’An’sarna tourna le regard vers la forêt. « Zane, hein ? ». Il aurait préféré rester ici. Rester sur le calme d’un champ de bataille en ruine et continuer à aider ceux dans le besoin. Mais il avait un Démon à rencontrer. A nouveau. Il récupéra un carquois qu’il attacha à sa ceinture avec quelques flèches, ainsi que l’arbalète qu’il avait posé juste après la fuite des fidèles à Sympan. Plus une sureté que prévu pour attaquer qui que soit. Se dirigeant vers le bois, il se saisit de sa pierre. Il n’avait pas complètement récupéré, mais cela faciliterai les recherches. Qui plus est, il y avait probablement encore des pro-Sympan. Alors même si grâce à sa magie il retrouva la trace du Démon rapidement, il jetait toujours des regards attentifs alentours. D’ailleurs, celui-ci n’était pas seul. Il n’avait pas laissé qu’un seul témoin derrière lui. C’était cette femme qui était avec les Elémentals. Mais c’est aussi elle qui avait absorbé toute l’énergie d’une zone peu avant le début de la bataille. Et ce Chaman, un autre. Tous deux semblaient connaitre le Démon vu la manière dont ils lui parlaient. Il rangeait sa pierre en continuant de se rapprocher. Cependant, en voyant la scène qui se déroulait, il ignorait à présent de qui il devait se méfier le plus. Ce Chaman avait-il perdu l’esprit ? Et avec les deux qui avaient provoqué Zane, il était peu probable que le combat soit évité. Il savait qu’il aurait dû rester au camp… Mais à présent, il était trop tard.

Se trouvant à présent assez proche pour être vu de tous, il prit la parole espérant sincèrement ne pas avoir à faire partie d’un nouveau conflit. S’adossant à un arbre, l’arbalète sur l’épaule, il s’adressa tout d’abord au Chaman en désignant d’un signe de tête la dépouille au sol. « Un moyen plus rapide de le faire entrer au Royaume des Morts ? ». Puis il attira l’attention du Démon. « Désolé j’ai oublié l’alcool en partant. ». Même si l’An’sarna n’était pas du genre à répondre, il faisait partis de ces gens qui écoutent. Ce qui aide parfois. Maintenant par exemple. « Tu fais parler de toi avec tes exploits. En manque de reconnaissance ?». Il était certains qu’il ne se risquerait pas à s’en prendre au Démon. Il l’avait vu à l’œuvre et ses compétences au combat étaient d’un autre niveau que celles de Yovan. Et il ne voulait surement pas s’attirer de nouveaux problèmes avec les deux autres. Qui plus est, un temple était à deux doigts de prendre feu et ils n’étaient pas seuls dans cette forêt. Alors si le combat pouvait être évité ou redirigé vers les pro-Sympans, ça faciliterai la tâche à tout le monde.

Spoiler:

La fête va enfin commencer, Sortez les bouteilles, fini les ennuis

Vive les pionniers, Les rebelles et les révoltés

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Dim 15 Mai 2016, 23:23

Makara regardait le Lézard faire son affaire. Ce dernier partit en direction des portes du temple et après avoir débarrassé, tables, chaises et autre étagères, il ouvrit délicatement une porte afin de jeter un coup d’œil dehors. Le prêtre de la Justice attendit patiemment qu'il fasse son affaire, il lui annoca que effectivement, il y avait plus personne dehors. Du de personnes vivantes. Alors qu'il tourna la tête pour regarder une jeune fille s'évanouir, il sursauta quand l'homme-reptile se mit à souffler dans son cor. Il souffla trois fois de manières différentes. Avait-il sonné, pour ses compagnons, le signal d'attaque ? Il ne le savait pas et si c'était le cas, il n'allait pas tarder à le savoir si c'était le cas ...

Le lézard lui indiqua qu'il comptait explorer les environs et plus particulièrement les corps. Makara lui resta en arrière sur les escaliers du temple et le regarda faire. Quelque chose le piquait le nez ... Une odeur de brûlé planait dans l'air mais il ne vit aucune fumé dans le airs, du moins devant lui. Le mercenaire lui faisait son petit carnage morbide, coupant membres et les fourrant dans un sac. Même si le meurtre de barbares et d'adorateurs de Sympan ne le dérangeait en rien, il estimait que les morts avait quand même le droit à un respect décent. Néanmoins il repensa à ce que lui avait dit le pirate, au sujet du contrat qu'il avait passé. Si il voulait prouver qu'il avait effectué la tache demandé, il devait bien ramener des preuves. Son attention fut attirée par le Lézard qui ramenait un homme, ce dernier venait d'être ligoté et tremblait de terreur.. Alors que le tortionnaire repartit pour ramener d'autres captifs, Makara regarda le pauvre hère qui tentait de se défaire de ses membres.

- Si j'étais dans ta position, je ferai en sorte de ne pas faire de c*nn*ries. Regarde bien cet homme qui t'as ramené ... Vois-tu avec quelle aisance il décapite ces cadavres ? Très honnêtement je n'approuve pas cette manière de faire, mais pour ce qui est d'un être vivant, surtout si celui-ci tente de s'échapper, je peux faire preuve de moins de pitié. Et lui aussi. Dit-il en lui jetant un regard entendu.

L'homme, regarda le Lézard puis le prêtre. Il n'eut pas le temps de faire grand chose car le lézard revint., sur les marches du temple des personnes étaient sortis et les esprit commençaient à s'échauffer à la vue de ce massacre et des prisonniers fraîchement déposé. Le pirate fit son petit discours, afin d'intimider les hommes ligotés. Il s’apprêtait à répondre sur la façon de leurs extorquer des informations quand l'odeur de brûlé lui devenait de plus en plus désagréable. Il descendit les marches du temple et contourna le temple d'Edel et se dirigea vers une autre entrée du lieu sacrée. Au fur et à mesure qu'il avançait ses narines lui piquaient de plus en plus. Il arriva à un recoin du bâtiment adressé à la divinité de la vie, et cette fois, il entendit de l'agitation. Sur la place du temple, des gens préparaient un immense bucher. Avant de se faire remarquer, il revint sur ses pas et avertit le Lézard.

- Je sais pas ce que tu comptes faire avec eux, mais de l'autre coté du temple, des personnes s'affaires à créer un feu immense. Ce qui est le plus etonnement, c'est que ça n'a pas l'air d'être un feu pour détruire le temple. Je n'ai pas eu l'occasion de promener mon regard plus longtemps. Une idée de la marche à suivre ? A et je pense que ceux-la ne servent à rien ... On ne sait même pas dans quels ils sont.

Spoiler:

Lun 16 Mai 2016, 01:47

Neah massait sa tempe en espérant apaiser son esprit de cette manière. Cette situation le rendait d'autant plus nerveux qu'il revenait du front et que sa nature angélique réclamait à corps et à cri de savoir ce qu'il était advenu de sa Protégée dans les monts de l'Edelweiss Enneigée. D'après les rumeurs, un véritable carnage s'était déroulé là-bas, mais le guerrier ignorait quel camp avait le plus souffert. Tout n'était qu'informations disparates tant ces terres baignaient dans la confusion et ce n'était pas en restant prisonnier ici que l'Ange le saurait, à vrai dire, il commençait même à se demander s'il ne vaudrait pas mieux ouvrir les portes et foncer dans le tas d'hérétiques qui leur barrait le chemin. Se débarrasser des adorateurs d'une religion sanglante lui paraissait plus pertinent que de sourire à une mort inévitable. Car, quitte à mourir au final, autant que ce soit en se battant plutôt que d'attendre la morsure des flammes qu'ils ne cessaient de leur promettre. Mais le guerrier savait aussi d'instinct que son envie lui vaudrait des hués. Qui était prêt à sacrifié sa vie, ici ? En progressant vers l'un des côtés du Temple d'Édel, il vit une de ses camarades prendre soin des personnes l'entourant. Et pire, prendre soin des engeances démoniaques avaient qui il s'était battu voici encore peu de temps ! Cela le rendait furieux et cela se lisait sur son visage.

Pourquoi ne prenait-elle pas un poignard pour abréger efficacement la vie de cette pourriture ? Neah lui lançait un regard sombre et entendu que sa camarade lui rendit avec un air de défiance. Était-elle stupide ? Comme si la candeur de l'âge pouvait tout permettre ! Mais à quoi bon faire du grabuge ici et maintenant ? Le silence retombait dans le Temple, on n'entendait plus aucun des deux camps de fidèles. Offrant un peu de répit à ceux essayant de prendre du repos depuis les récents événements, mais ce silence ne disait rien qui vaille à l'Ange. Il ne pouvait être précurseur que d'un problème. D'un claquement de langue, Neah prit la direction de la porte en se demandant bien ce qu'ils trafiquaient. Certaines personnes regardaient au travers des petits trous qu'ils s'étaient amusés à faire pour observer de temps en temps ce qu'il se tramait. Un autre regardait à travers le judas présent pour les Prêtresses qui regardaient qui frappait à leurs portes à la nuit tombée. L'Ange fit place pour regarder les morceaux de bois que les adorateurs de Sympan apportaient sur la place.

— Ils sont en train de construire un bucher...

Certains murmurèrent, ce demandant ce qu'ils essayaient de faire. Neah le vit distinctement.

— Nom des Aetheri ! Ils sont en train de mettre quelqu'un dessus !

Son sang ne fit qu'un tour. C'en était trop.

Érina était de bonne humeur en écoutant les chants s'élevant un peu partout au sein du Temple. Son sourire ne pouvait que s'élargir et son coeur avait envie de s'unir à ceux chantant, mais elle ne connaissait aucune des paroles. L'Ange se contenta alors de fredonner dans son esprit, en espérant que ce dernier entre en osmose avec les autres et apaise l'ambiance malsaine des alentours. Pour tous ceux présents en ce lieu, elle se devait d'haïr les Démons. Certes, ils demeuraient des créatures stupides et emplies de violence, mais ils étaient tout autant des êtres vivants. C'est ainsi que son regard croisa celui d'un compatriote - un adolescent vu sa carrure. Et ce rouquin la dévisagea un long moment, alors qu'elle lui répliquait d'un regard emplit de défiance. Il finit par détourner le regard avec résignation et elle savoura sa petite victoire psychologique. Reprenant place pour soigner la demoiselle, Érina leva sa main et laissa sa magie l'envahir en se concentrant pour refermer les plaies de la Démone. Une fois sa besogne achevée. Érina reprit son souffle avant de sourire à son interlocutrice et lui demander si elle se sentait mieux, mais Sergei vint l'interrompre en lui attrapant le bras. Qu'est-ce qu'il se passait encore ? Il avait raison, les chants impies avaient cessés. Elle demeura muette un instant.

— Et pourquoi je devrais vous suivre, exactement ?

De temps en temps, elle avait des éclairs de génie. Ou pas. A dire vrai, Érina qui s'était faite une image colorée du monde avait vu le sang se répandre dans les plaines et, sûrement dans un avenir proche, allait bientôt recouvrir le sol et les illusions enfantines de ces terres risquaient fort de se brisées définitivement...

Post IV | 750 mots

Résumé IV:

Pluie de Sang et Vents de Braises [RP pour Tous - Évent - Aetheri] - Page 5 Chriss10

Art by Chrissabug

Meuh:

Lun 16 Mai 2016, 15:47

Pluie de Sang et Vents de Braises

Elle était naïves, idiote même. Comment des personnes comme elle pouvait survivent dans ce monde ne serais ce que plus d'une décennie. Cependant je n'avais pas fini par me dire que c'était quelque chose de naturelle. C'est tout simplement le cas. Le seul cas d’amitié d'ange/démon que j'avais pu entendre n'avais servit qu'à mieux tromper l'autre pour un but bien plus ambitieux que le simple massacre. «Et malgré le faite de ces années de conflit vous continuer a vouloir me soignée, je me demande ce qui ne tourne pas rond chez vous.» néanmoins, ce n'étais pas ça qui m'avait le plus fait rire dans ce qu'elle m'avait dit. «Par compte, entendre dire que l'on veut nous enlever la malveillance, non mais sans blague. Ce n'est pas une part de nous, c'est ce que nous somme, il n'y a rien de bon en nous, c'est comme si on disaient que l'ont allaient vous enlever vos principes là, bontés et toute autre niaiserie. Oh, mais je suis bête, les déchus sont bien la preuve que c'est possible, hors, je n'ai jamais entendu parler du cas inverse.» A mes yeux les déchus étaient la plus belle preuve que les anges étaient faibles. J'avais jamais entendu parler d'un démon devenu bon et je crois que si c'était arriver, tout le monde en aurait entendu parler.

Je l'avais écouter sans vraiment faire attention. L'entendre dire qu'elle avait une amie aussi fort m'avais arracher un sourire. Ça me faisait mal de l'admette, mais tout le monde avait quelqu'un de plus puissant que lui, peut importe la force de l'individu. «Et tu crois vraiment qu'elle est imbattable ? Que personne ne pourrais jamais lui faire du mal ? Et puis si elle est aussi stupide que toi, la trompée ne devrais pas être compliquer. Il serais amusant que tu la perte, rien que pour voir tes certitudes effondrée. »
Elle avait cependant vu juste, je n'aimais pas les simples mises à mort, du coup elle avait toucher un point sensible en quelque sorte en disant que c'était mon honneur qui serais toucher. Mais je ne montrais rien. «Un démon avec de l'honneur, tu en a encore beaucoup des comme ça ?»

Elle fini alors pas passer à l'acte et je sentis mes plaies se renfermer. Au moins je ne risquais plus de mourir bêtement, ça m'aurais assez fait chier autant l'admette. Une fois ça tâche finie, je me relevais pendant qu'elle me demandait si tout allait bien, chose que je ne répondais pas. L'homme qui etait rester à ses cotée interviens alors et je lui adressais un regard sombre quand il eu le malheur de prononcée le mot amie. J'en avais déjà pratiquement pas, par choix, mais alors un ange, faut pas déconner.
Mais ce qu'il lui disait était juste, occuper avec cette femme je n'avais pas vraiment fait attention, tant ces chants c'étaient imprégnée dans mon cerveau. Mais maintenant tout était silencieux et en regardant à l’extérieur je voyais ce qu'ils étaient en train de dressée. Mais pourquoi, pour qui ?
Je n'étais pas rassurée, je voulais absolument sortir d'ici avant de finir en cendre, même si j'avais l'intuition que l'ont allaient plutôt venir nous cueillir ici en faite, mais ce n'étais pas mieux. Nous avions donc deux choix qui s’offrait à nous, soit nous sortions et nous essayons une percée, voir une extermination de nos adversaires, soit nous restions ici et nous leur tendions un piège. Pour le coup, le fait qu'elle m'aille soignée était plutôt une bonne nouvelle, j'étais maintenant rétablie et même si je manquait un peu d’énergie, il ne serais malgré tout pas facile de exécutée. «Pour le coup, il à raison, à moins que finir en saucisse griller pour nous ''sauvée'' tous serais votre nouvelle objectif ?» Je me mordais la lèvres, je n'étais pas folle et essayer de m'en sortir seul serais suicidaire, mais leur faire confiance, surtout à elle et à son compatriote que j'avais vu un peu plus loin, ce serais au dessus de mes forces. Non, j'allais devoir prendre sur moi et attendre le moment opportun pour me tirer de ce mauvais pas. Reste à savoir s'il valait mieux prendre les devants ou les attendre, mais après tout peut être qu'un de ceux ici allait avoir une idée brillante.

767 mots.

Spoiler:

Mar 17 Mai 2016, 18:29

Même lorsqu’il avait en tête de filer librement sans soulever plus de vagues, de présumés alliés débarquaient de nulle part pour lui faire la morale sur ses prises de position et ses agissements condamnables. Légèrement dépité quant à cette part d'imprévu, l’homme promena longuement son regard dans ceux de Nissa ; une ancienne partenaire. Sirène de son état, il était au fait de ses capacités aquatiques. Si l’océan regorgeait de ces créatures, les forêts rendaient leur présence assez peu commune. Tout en se tenant immobile, il resta inactif à l’assassinat de ses ennemis-alliés — même lui ne savait plus exactement — rapidement terrasser par cette dernière. Quel triste sentiment que de les voir s’engloutir à ses pieds ! Au moins maintenant, il en était sûr, ni les fidèles de Sympan ni ceux des Aetheri n’étaient relativement forts. Ils étaient en fait assez pathétiques dans l’ensemble. Avec une pointe de déception, il ne perdit pas le nord et fouilla toutefois dans les poches des cadavres afin de faire la cueillette de quelques piécettes. Redressant l’échine, il annexa son trésor à l’intérieur de sa propre bourse. Les affaires étant ce qu’elles étaient avec les temps qui courent, chaque adéquation était bonne à prendre, davantage encore lorsque celle-ci impliquait une guerre ethnique.

La jeune femme était visiblement en forme, probablement apte à enchainer d’autres combats à la suite si on l’y contraignait. Souriant à son observation, il engagea quelques pas dans sa direction, d’une démarche lente et assurée. « L’appât du gain, pour quelle raison un Démon changerait de camp ? » Il disait ça comme une évidence qu’elle aurait pu élucider par ses propres moyens. Zane était-il un compagnon de confiance ? Bien entendu que non. Cette confiance s’achetait par divers intérêts et par rien d’autre. Il était impensable que les Dieux se sentent offensés par un tel choix. Ces êtres transcendants avaient bien mieux à faire que de s’occuper d’un mortel de son espèce. « Leurs têtes ne me revenaient vraiment pas. La laideur m’est parfois insupportable. » Il ironisait, mais ce qu’il tendait à lui dire c’est que ce n’était pas ses affaires. Il aurait probablement pu continuer longtemps à s’approcher avec cette même cadence, mais l’interruption d’un autre familier le fit s’arrêter. Devaraj accompagnait Nissa… amusant. Le chaman semblait toutefois voguer dans un état psychique peu rassurant, du moins pour ceux qui ignoraient ses pratiques aussi controversées qu’osées. La démonstration qu’il lui exhiba était digne de sa folie ; brutale et cruelle. C’est avec une profonde perplexité qu’il lui fit part de sa remarque. « Oui… enfin, tu l’as surtout découpé comme un boucher là. » Le festival des associés anonymes se liguant contre la menace des beaux mecs se poursuivit avec l’entrée du jeune homme qui l’avait sorti d’un mauvais pas un peu plus tôt.

Si ses souvenirs s’avéraient juste, il s’agissait d’Yovan. À sa remarque, il ferma les paupières, le rictus toujours visible. « C’est dommage, je commençais à avoir la bouche pâteuse. » Il glissa sa main jusqu’à la garde de son katana qu’il débloqua du fourreau au moyen de son pouce. « J’ai manqué de vigilance. Ma proie a décampé beaucoup trop vite pour moi. » Un peu comme pour trancher avec ce concept de mollesse, le démon projeta à une allure ahurissante deux couteaux de lancés sur Devaraj et Nissa. Puisqu’il était persuadé que les deux phénomènes parviendraient à s’en défaire d’une façon ou d’une autre, il se retira en toute hâte dans la végétation, soulignant l’affolement des feuilles et des branches qui ne permettaient pas de le déloger avec précision. Ce n’est qu’un peu plus tard qu’il ressurgit dans l’ombre de la sirène, le tranchant de sa lame s'appuyant doucement contre sa gorge. Avec son autre main, il balaya sa chevelure de jais. « Tout affront doit se faire payer. » Claquant une corde qu’il venait de récupérer sur sa propre tenue, il entrava ses poignets avant de ficeler l’ensemble de son corps à l’arbre qui se trouvait derrière eux. Fier de son travail, il se frotta les mains, acheminant un message aux deux autres hommes. « Je vous déconseille de tenter de la libérer si vous tenez autant à ce que je vous prête main-forte. J’attends simplement ses sincères excuses, ensuite je la relâcherais. » Elle pouvait s’estimer heureuse, au moins elle s’en sortait très bien compte tenu des condamnations qu’il réservait d’ordinaire. Puisqu’ils avaient tué les pro-Sympans, autant retourner sa veste une nouvelle fois.

731 mots

Résumé post VI + défi:

Mer 18 Mai 2016, 00:47

Pluie de Sang et Vents de Braises
RP Pour Tous - Évent - Aetheri

Irina avait le coeur agité, mais elle était apaisée de voir que de nombreux volontaires préféraient la suivre. Soit par vengeance envers ceux ayant abattu leurs compagnons, soit par envie d'éviter le plus de dégâts possibles. Sans attendre plus longtemps, la Prêtresse suivit les fuyards dans la sombre forêt environnante, les arbres touffus cachant une partie des rayons solaires. Les couards étaient dispersés et fuyaient comme des volées de moineaux devant les charges de ceux qu'ils avaient crus écrasés. Dans son dos, certains exultaient, comme galvanisés par la soudaine débâcle de leurs adversaires et combattaient avec ardeur ces hérétiques sournois. Irina voulait maintenir un semblant de cohésion en laissant à ces personnes leur libre arbitre pour faire un choix, aussi choisit-elle de les laisser faire des groupements et traqués ceux qui fuyaient des dans directions différentes. Ils se retrouveraient au campement en cas de besoin, l'essentiel était d'éliminer les intrus avant qu'ils ne donnent l'alerte ! Sa blessure picotait dans ses chairs et engourdissait son bras, un des soldats essaya de lui faire un garrot plus convenable, empêchant le sang de s'écouler de manière efficace, tandis qu'ils se séparaient pour couvrir un plus large terrain. Une minorité resta en sa compagnie, ce n'était guère étonnant...

L'antimagie ambiante réduisait les chances de chacun d'utiliser la magie et signalait leur position à ceux qui était dans à une vingtaine de mètres. Au fond, se séparer avait été plus riche puisque ces impies ne s'attendaient sans doute pas à être attaquer à plusieurs endroits. A moins qu'ils ne soient stupides, ce qu'assurément ils étaient. Voyant le groupe ennemi réduit d'une moitié de son effectif, certains d'entre eux resté en arrière pour les ralentir ne se firent pas prier pour fondre sur eux et leur régler leur compte. La foi qu'ils avaient tous était admirable, bien plus que celle de certains croyant envers les Aetheri, mais pourquoi devaient-ils vénérer à Dieu-Roi qui se construisait un trône d'os et de sang ? Voulait-il gouverner un monde en cendres ? Ôtant son arme pour la pointé sur leurs adversaires en poussant un cri, Irina invitait ses compagnons d'armes au combat. Si ce Dieu-Roi voulait la guerre, il l'aurait ! Une dizaine de minutes furent nécessaire, mais la déroute était totale. Irina affronta avec son groupe quelques courageux qui n'avaient pas encore déserté en hurlant, puis soudain le silence tomba dans les environs : l'assaut était terminé. Quelqu'un lança un cri de victoire qui fut reprit par tous les combattants. Passés les instants d'allégresse, on se rendit compte que certains manquaient à l'appel, mais qu'aucun de leurs corps ne souillaient les lieux.

Qu'importe pour l'instant s'ils avaient fuis ou poursuivit le combat un peu plus loin. Irina et sa bande de lurons étaient bien avancer dans la forêt. Est-ce que cela voulait dire qu'on pouvait atteindre Räska d'ici, sans passer par la route principale sur laquelle ils avaient établis leur campement ? Ou bien était-ce une perte de temps ? D'un signe de tête, la Prêtresse reprit la marche pour voir les alentours immédiats du lieu du combat. Vu qu'aucun renfort n'était venu à la rescousse, sans doute que le village était trop loin. Un bruit attira son attention, comme celui d'un cor qui résonnait au loin et elle demanda le silence. S'ensuivit un choc sourd, comme un tronc d'arbre choyant au sol. Ça venait de l'est. Dans un silence religieux, les guerriers prirent la direction des sons qui leurs parvenaient de manière distinctes. Il faisait de plus en plus clair et la végétation devint moins dense. Et c'est là, aux abords de la forêt, qu'ils virent ce qu'il se produisait : ils avaient atteint Räska, se terrant dans les buissons comme leurs assaillants avant eux. Un immense bûcher était en train d'être dressé sur la place, devant le Temple qu'Irina reconnu comme celui appartenant à Édel, l'Aether de la Vie. Dans ce Temple où étaient réfugiés les otages.

— Je crois que nous ne pouvons plus attendre, mais nous ne sommes pas assez nombreux contre cette foule, même si des guerriers courageux sortent du Temple pour nous aider, on ne peut être certain qu'ils le feront.

Sa voix n'était qu'un murmure et les bruits lugubres dominaient cet endroit.

— J'ai besoin que l'un d'entre vous retourne au campement et revienne au plus vite avec des renforts, tandis qu'un autre ira quérir ceux encore présents dans la forêt. S'ils ne trouvent pas d'eux-mêmes Räska. Nous allons attendre un moment, voir ce qu'ils font. Nous interviendrons au besoin, mais nous ne pouvons le faire seuls.

Deux hommes acceptèrent et eurent tôt fait de suivre ses directives en disparaissant de là où ils venaient en veillant à ne pas se faire repérer. Irina ravala sa salive en voyant le nombre d'adversaires...

— J'espère qu'ils parviendront à arracher des informations intéressantes aux captifs si nous mourrons tous ici...

Post IV | 810 mots

Déroulement
du RP

En traquant les survivants de l'assaut du campement, vous vous êtes rapproché de Räska - selon ce que vous faites - et vous voyez les adorateurs de Sympan dresser un bûcher. Vous demeurez discret le temps de reprendre votre souffle et d'évaluer la situation, mais Irina envoie deux messagers : un vers le campement provisoire, où sont soignés les autres et un dans la forêt, pour prévenir de ce qu'il se passe. Il est évident désormais que les mots ne sont plus utiles et Irina va mener l'assaut, en espérant que les renforts arrivent à temps...

Pour ceux se trouvant dans le Temple, ceux désireux de sortir sont arrêtés par d'autres personnes, affaiblies nerveusement. Je vous laisse choisir entre le bain de sang et l'apaisement par les paroles, vous ne savez pas, dans un premier temps, que des renforts ne sont pas loin. Quand Irina passera à l'action, faites comme vous le sentez entre fuir pour vous mettre à l'abri ou combattre !

Si vous avez une question ou une hésitation, n'hésitez pas à me MP !

Ce RP se termine le 31 Mai, en même temps que celui d'Edoudou.

A vos claviers

Art by Chrissabug

Meuh:

Jeu 19 Mai 2016, 21:52

C’était vraiment le bazar et il y en avait dans tous les sens. Si Nissa s’attendait à ce que Zane se jette dans la seconde qui s’ensuivit son attaque sur elle, elle fut distraite par le comportement de Devaraj. Ce chaman s’exposait trop facilement au danger et faisait tout sauf des actes cohérents pour survivre. C’était comme si son instinct de survie avait complètement déserté son corps et qu’il exécutait tout ce qu’il lui passait par la tête. Il fallait avouer, que malgré son état secondaire et ses multiples blessures, il ne manquait pas de dextérité. Elle ne put s’empêche de se baisser lorsque ce dernier envoya une de ses armes empoisonnée vers le démon : elle craignait qu’il ne la touche malgré le fait qu’elle ne se trouvait pas sur sa trajectoire. Alors que Zane n’avait pas grand mal, la blessure du chaman s’ouvrit une nouvelle fois. Bouger de cette manière avec une blessure de cette ampleur qu’elle avait raccommodé comme elle l’avait pu, c’était de l’automutilation, tout simplement, et cela l’énervait « Devaraj, je ne t’ai pas guéri pour que tu fasses n’importe quoi ! » Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, elle n’était même pas sûr qu’il l’entendait.

Lorsqu’il se mit à chanceler, elle voulut se diriger vers lui pour le soutenir et l’empêcher de tomber. Dans son état, il ne se relèverait pas et se laisserait peut-être mourir en se vidant de son sang sur le sol tout en observant la beauté de la flore. Le démon l’en empêcha en leur envoyant un couteau de lancé, chacun dans leur direction. Dans une belle esquive, Nissa sauta sur le côté et s’affala sur le sol. Elle l’avait échappée de peu, son attention retenue par autre chose que le démon, et c’était une grosse erreur. Elle se releva, massant son épaule endolorie qui avait amorti le choc. Où était donc passé Zane ? Il avait disparu ! A peine eut-elle le temps de supposer qu’il avait peut-être simplement évité le combat, elle sentit un courant d’air dans son dos, puis une lame sur son cou. Effectivement, c’était plus plausible. Elle ne pouvait pas le contrer, il ne lui restait plus qu’à mourir.
La réaction du démon la surprit, au lieu de l’éliminer pour la coupure d’une mèche de ses cheveux, il la traina contre un arbre où il l’y ficela. Elle aurait pu se sentir humiliée, mais elle était trop heureuse d’être encore en vie pour le moment et avec Devaraj et un homme qu’elle ne connaissait pas comme spectateurs, elle n’avait pas honte. Connaissant une partie de l’esprit du démon, un sourire s’étira sur ses lèvres « Quoi, en pleine forêt ? Tu aurais pu seulement me plaquer contre un arbre sans m’attacher. Je préfère être en pleine possession de mes mouvements. La présence de la corde lui faisait penser à une toute autre chose qu’un bâillonnement dans l’optique d’en faire une prisonnière, plutôt un objet de plaisir car il ne manquait jamais une allusion lubrique.

Son attention fut attirée par la montée d’une fumée noirâtre dans l’atmosphère. L’épaisse couche commençait à recouvrir le ciel, signe d’un feu important près d’eux. Cette dernière provenait de la ville de Raska, où les adorateurs de Sympan c’étaient rendus. Revenant au pourquoi de sa présence dans ses bois, elle laissa tomber ses taquineries et arrêta de faire la maligne. Si elle souhaitait aider Dev et aller éliminer les pro-Sympans, elle devait s’excuser auprès du démon. Ce dernier n’était pas pour l’un des deux camps, il était simplement dans celui qui l’avantageait le plus. Il semblait à la sirène que le démon avait encore retourné sa veste, et elle se doutait qu’il la retournerait encore. Je m’excuse Zane, pour t’avoir coupé une mèche de cheveux. Ça ne se voyait même pas, elle trouvait sa réaction exagérée. Mais cela ne te prive en rien de ton charme démoniaque. » Sans le brosser dans le sens du poil, elle était sincère. Sa voix était posée et le ton taquin qu’elle avait employé précédemment l’avait quittée.

Mots: 667
Post VII

Résumé:

Lun 23 Mai 2016, 16:29

Vylker ne tarda pas à comprendre qu’il avait tiré des conclusions bien trop rapides. En réalité, les cultistes de Sympans autour du Temple n’avaient guère été vaincus comme il le supposait a première vue, ce qui l’avait encouragé à sortir et à collecter des trophées. Ils s’étaient simplement rassemblés sur l’autre coté de l’édifice. Depuis le début, le silence était en réalité un signe en leur défaveur. Le Béluas monstre grimaça grandement en regardant Makara.

« Malédiction ! Je pensais que nous en avions finis ici, mais il semblerait que ce ne soit que le début. J’ai appelé mes hommes en pensant qu’ils couperaient la route d’éventuels fuyards, mais la seule chose qu’ils vont rencontrer, c’est soi notre propres forces, soi ils vont arriver directement ici. Enfin… Pour peu que nous ayons encore des forces qui viennent nous tirer de ce lieu. »

Il se colla contre la paroi du Temple et regarda autour de lui en inspectant les prisonniers. Aussitôt, il s’empressa de les bâillonner en constatant qu’il suffisait que l’un d’entre eux hurle pour que ses petits amis débarquent et se débarrassent de lui et de Makara.

« Mon père, j’ai bien peur que nous soyons dans de beaux draps. Ces prisonniers nous sont effectivement inutiles. Misère, que faire ? Mes hommes sont en marche, mais tout ce qu’ils risquent de faire si ils rencontrent d’éventuels renforts, c’est de les attaquer. J’ai peut-être déclenché une attaque fratricide sans le vouloir… Que faire… » dit-il.

Vylker se mit à réfléchir à toute allure. Il venait sans doute d’envenimer la situation. Ses pirates n’avaient aucun briefing sinon « tuez ceux de Sympans ». Hors, ils ignoraient leurs apparences ou leurs localisations. Son ignorance de la situation allait coûter possiblement cher, très cher…

« Makara ? Je crains que nous n’aillons guère le choix. Il va nous falloir gagner du temps en espérant que quelqu’un vienne nous tirer de cette situation. Mon cor me permettra au mieux de réclamer un tir de longue portée des pièces d’artillerie de mon navire sur la position. Hélas, cela touchera les environs et risque de faire pas mal de tir ami. Mais ça sèmera la confusion ici bas. Le Temple devrait être assez costaud pour tenir et limiter la casse… »

Il inspecta son instrument et se mit à suer en se demandant si il faisait le bon choix. Aussitôt, sans plus attendre, il prit une grande inspiration et libéra son souffle dans son cor de guerre.

Le son résonna longuement dans toute la ville et ses alentours.

« Que l’on me pardonne ce que je viens de faire. »

- - -

Quand bien même la moitié de l’équipage était débarquée et en marche vers le lieu du premier coup de cor, il restait assez de monde à bord pour savoir ce que cela signifiait. Zun le premier.

« Un énième coup de cor ? Alors les choses sont pires qu’on ne le pensait. Nous n’avons plus le choix. En l’absence du capitaine Vylker et du maître d’équipage Tarkan partit à bord, c’est à moi de prendre les responsabilités ! Tout le monde aux postes d’artillerie ! Il nous faut charger les pièces montées et préparer un tir de longue portée sur Räska ! »

Sans plus attendre, les matelots du Geobukseon ne se firent pas prier. Ils rejoignirent l’étage réservé aux armes et s’empressèrent de charger les pièces. Zun, de son coté, s’aidant d’une carte ainsi que de ses divers instruments de mesure se chargea d’établir précisément l’angle de tir nécessaire pour toucher la cible.
Sabin, la vigie, l’aida précieusement en lui fournissant ses propres estimations de distance, grâce a la fumée montante que l’on pouvait apercevoir au loin.

Quand tout fût fin prêt, Zun ordonna la mise en angle des canons, grimpa sur le pont et souffla un grand coup.

« A mon commandement… Faites tremblez la terre ! »

Simultanément, les vingts pièces de tir du Geobukseon détonèrent dans un fracas assourdissant. Le tir fut en ce point violent de par sa synchronisation que le navire lui même tangua violemment sur le coté, envoyant plusieurs marins en arrière alors qu’une fumée proprement dantesque s’éleva des suites de la frappe. Ce n’était ni des mortiers, ni des onagres, ni des trébuchets, et pourtant, l’accumulation des pièces légères suffit à déplacer le navire sur plusieurs mètres en arrière.

Ce qui était fait était fait.

- - - -

La détonation du tir du Geobukseon se fit entendre jusqu’à Räska, et en particulier aux oreilles de Vylker. De toutes les manières, maintenant qu’il avait soufflé dans son cor, ils étaient de toutes les façons repérés. La première fois, on aurait pût penser qu’il s’agissait de troupes ennemies qui se rassemblaient simplement, ou bien de fuyards qui annonçait une retraite. Désormais, il n’y avait plus aucun doute sur le fait que Vylker et Makara étaient sortis du Temple et se cachaient à coté.

« Désolé, mon père. Mais il est d’ordre de gagner du temps. Vous feriez mieux de rester collé contre le mur, au mieux a terre. Cela risque de secouer. »

Au moment où il précisa ses dires, quelques hommes en armes vinrent les trouver de l’autre coté de l’édifice. Les repérant, ils levèrent les mains vers eux et se mirent à crier.

« Ici ! Ici ! Il y a des infidèles qui sont cachés ! »

Un sifflement se fit alors entendre, et l’attention de Vylker fut portée vers le ciel. Aussitôt que ce bruit fut suffisamment audible, il se jeta au sol.
Une colonne de poussière et d’éclats de terre s’éleva dans les airs quand le premier projectile du Geobukseon toucha terre, soufflant au passage ceux qui venaient de les retrouver.
Le tir fut autrement fratricide, puisque rapidement, des portions de chaumières volèrent en éclats, des cheminées furent pulvérisées en éclats de briques tandis que des monticules de terre se retournaient dans un chaos exemplaire.

Vylker prit le risque de contourner le mur en tentant d’ignorer le tremblement de terre et en manquant de trébucher à chaque fois. Il parvint à rejoindre l’entrée principale du Temple, là où l’on faisait sortir progressivement les otages, et hurla.

« Restez dans le temple ! Restez dans le temple ! Au sol ! »

Le Temple fut touché également, certains de ses vitraux volèrent en éclats, des pierres furent arrachés de sa structure. En dépit de ces dommages, l’édifice ne s’écroula pas.

Sur la place du bûcher, d’autres colonnes s’élevèrent, et redescendaient. Le barrage fut bref et ne dura qu’une bonne vingtaine de secondes, mais réclamer un tir d’artillerie sur une ville ne se faisait pas sans conséquence.

Tout ce que Vylker espérait, c’était que cela déstabilise et provoque une confusion assez épaisse pour laisser le temps à d’éventuels renforts de montrer leur bout de son nez.
Dans le pire des cas ? Mieux valait tenter le coup, car au final, ils auraient tout de même été condamnées. A mourir dans le bûcher ou par le canon, mieux valait prendre l’option qui allait embêter un maximum les adversaires.

Post IV
Mots : 1135
Résumé :

Après s'être rendu compte de son erreur et qu'il venait accidentellement de potentiellement sérieusement envenimer la situation, Vylker décide finalement d'utiliser son cor afin de réclamer un tir de longue portée de son navire.

Le Geobukseon s'exécute et bombarde alors la ville, le temple et la place du bûcher de manière brève mais dense, avec une précision très relative, quitte à faire du tir allié sur les bâtiments.

Vylker espère ainsi que les otages du Temple ne seront que touchés de manière mineure, afin de répandre confusion et chaos dans la place du bûcher, pour retarder les pro-sympans dans leur action à défaut de tous les éliminer.

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