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 Pluie de Sang et Vents de Braises [RP pour Tous - Évent - Aetheri]

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Mer 13 Avr 2016, 14:59

Demeurant en retrait, Zane prêtait attention aux intervenants sur ce qu’ils prévoyaient de faire pour éconduire la menace. Alors que bon nombre d’entre eux venaient à peine d’essuyer une guerre longue et éprouvante, voilà que tous semblaient enthousiasmés pour brûler les impies. Le représentant des péchés aurait pu se sentir dans son élément si seulement il n’avait pas à faire face à autant d’hypocrisie. Il exécrait les prétextes fallacieux qui justifiaient de se dresser contre telle personne ou tel peuple par delà des fables convenues. Il était amené à penser que la plupart des individus impliqués étaient simplement comblés de recourir à leurs armes contre quelqu’un, sans vraiment apporter de dimension à l’identité des victimes. Selon son opinion, il pensait que détruire ceux qui s’opposaient à une forme de religion n’était pas forcément le plus adapté pour subvertir les positions.

Tuer servait uniquement à se débarrasser d’une épine compliquée à extraire, c’est pourquoi il préférait rester muet et se contenter de baigner dans un poste qu’il savait mener à bien mieux que quiconque : le crime crapuleux. Comme toute audience qui avait lieu dans une période de climat hostile, le moment où tout dégénérait était toujours un moment fort attendu. La recette ne fonctionnait pas bien sans recourir à cet élément perturbateur, qui dans ce cas précis s’imageait à l’aide de cette flèche qui vint se planter dans le bras de la prédicatrice. Les cris relatant ce fait avaient au moins le mérite de le sortir de sa somnolence. Enfin, les tournures intéressantes commençaient à pointer le bout de leur nez. Ce n’était pas trop tôt. Faufilant habilement sa main sur la garde de son sabre, le démon se rendait attentif de ce qu’il advenait. Le groupe de protecteurs s’était lui mit aussi en garde, et comme il le pensait, le sourire de certains était symptomatique de cette envie irrépressible de tuer au plus vite.

Jetant un coup d’œil aux ennemis qui éclatèrent de la forêt, le démon s’empressa de forcer le passage en rudoyant les autres à le laisser passer. Les adorateurs de Sympan avaient au moins rapidement agi en songeant qu’il était souhaitable de se rendre sur le front pour assiéger le moindre campement. Celui qui les dirigeait avait au moins cette faculté de les surprendre au meilleur moment. Ils étaient nombreux et bien structurés, leurs formations n’étant pas aussi inconscientes et ébranlées qu’il aurait pu le parier. Renversant sa lame sur le premier pourfendeur, celui-ci coinça le rythme du métal en élevant judicieusement son arbalète devant lui. Pour lui répondre, Zane fit valser son pied dans l’armature de son genou, terrassant celui-ci au sol avant de le saigner en toute hâte. Aucun droit de baisser la garde n’était en prévision puisque immédiatement après cette mort primitive, c’est deux autres oppresseurs qui se précipitèrent sur lui, cette fois-ci munis d’un gourdin et d’un goupillon ; des arsenaux aussi lourds qu’indéchiffrables à la lecture.

À deux contre un, l’équilibre bascula sans tarder dans un engagement où relâcher un seul instant son attention lui couterait la vie. Dans un premier temps, il esquiva la mêlée en caracolant sur le côté, mais c’était sans prédire la version améliorée du fléau dont les énormes boules se secouèrent dans sa direction. S’il parvint à dévier l’une d’entre elles avec le plat de son katana, ce n’était pas la même affaire avec la seconde qui le flagella de plein fouet au niveau des vertèbres, envahissant le diable d’une douleur barbare. Se redressant tout aussi promptement, il faucha l’air en objectant un pied vers l’avant. Résultat escompté : il trancha la chaine qui raccordait les boules en plus balafrer le torse de celui qui possédait l’arme. Toutefois, l’autre avait réussi à passer entre les mailles du filet pour lui asséner un furieux retour de gourdin sur la clavicule. Rugissant une nouvelle fois, il fut décontenancé trop longtemps, si bien que ce même agresseur évoqua une brusque bourrasque. Par conséquent, le corps du bellâtre se retrouva propulsé au loin, s’écroulant contre une énorme souche, son échine se crispant à l’impact. Ce type arrivait dans sa direction, alors en attendant le dernier moment, il cracha un faisceau de magie noire pour le blesser lui aussi au niveau du bas ventre. Néanmoins, alors qu’il souhaitait se relever pour y mettre un terme définitif, deux flèches vinrent séjourner de chaque côté de ses omoplates. Trois guerriers de longue distance l'encerclaient. Décidément, il n’avait pas de chance.

731 mots


Résumé post II:
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Jeu 14 Avr 2016, 10:40

Pluie de Sang et Vents de Braises

Jaagd


La jeune femme attendait, appuyée contre le mur, en gardant sa lance près d'elle. Elle frissonnait, la fatigue et la migraine la gagnaient. La bélua tenait son épaule. Rester trop longtemps debout commençait à l'user, et la douleur l'assaillait de toute part à présent. Des sueurs froides coulaient le long de son visage, caché sous son masque. Elle espérait que ce ne soit pas les premiers maux de la fièvre, ce qui pourrait être plausible, au vu de sa plaie. Jaagd respirait respirait fortement, elle essayer d'adoucir sa respiration, et se laissa glisser dos au mur. Cette situation ridicule qui s'éternisait la fatiguait au plus haut point. Si elle avait été en état de se battre, cela ne serait pas arrivé. Mais il était futile de penser à tout cela, elle ne pouvait changer le passé. Ses bras perdaient toutes leurs forces, il devenait de plus en plus difficile pour la lancière de se maintenir, ainsi que sa lance. Elle essaya de la poser délicatement au sol, chose qui n'était pas aisé étant donné le poids de cette arme colossale. Une fois que c'était fait, elle soufflait à nouveau. Mais à présent, c'était le sommeil qui venait perturber la jeune femme, contre lequel elle s'acharnait à lutter. Elle ne voulait pas s'endormir, et encore moins ici, dans cette pièce remplie de réfugiés blessés. Qui sait d'où pouvait venir le danger ?


Ses paupières se fermaient, tandis qu'elle les rouvrait aussitôt. Il fallait qu'elle s'occupe, ainsi elle n'y penserait plus. Alors que la jeune femme se battait contre ses démons, elle entendit le son d'une voix résonner, ou plutôt un chant. Toute cette mise en scène ne l'aidait pas vraiment à se maintenir, très vite, elle n'y fit guère plus attention et persévéra dans son combat contre les songes. Tandis qu'elle cherchait un moyen d'occuper ses mains et de garder conscience, ses mirettes rouges dissimulées sous son masque venaient se poser à nouveau sur ce jeune réprouvé, à sa gauche. Il semblait se tordre de douleur, ce que la bélua ne manqua pas de remarquer. Qu'est-ce qu'il a ? Aurait-il mal au ventre ?, se demandait-elle tandis qu'elle tentait de se redresser. Les mains de Jaagd se baladaient sur sa ceinture. Elle cherchait quelque chose. Au bout de quelques instants, elle se saisissait d'une flasque remplie d'un liquide coloré. C'était une infusion qu'elle avait préparée au préalable, il y a quelques jours de cela. Elle se composait de Nymphéa qu'elle avait acheté lors de sa dernière visite sur le continent du matin calme, ainsi que d'autres petites plantes qui étaient utilisées pour le sommeil. Pendant un moment, la bélua fixait la petite fiole. Elle ne savait pas si c'était une bonne chose de lui apporter son aide, encore une fois. Elle arrivait au bout de sa réflexion, qui ne l'aidait pas à se maintenir éveillée. Jaagd aperçu une femme qui s'approcha du jeune réprouvé. Elle gardait un œil sur leurs faites et gestes. La mystérieuse femme improvisait un bandage pour venir en aide à ce malheureux et le prit dans ses bras. La lancière ne comprenait vraiment pas cet acte. Que signifiait-il ? Une étreinte dénuée de sens, c'est tout ce qu'elle pouvait y voir. Elle était lasse de ne pouvoir comprendre ce qui représentait la simplicité pour d'autres.


Pourquoi ne comprenait-elle pas ? Elle pensait aussitôt à son passé. Mais elle ne voulait pas s'attarder ni sur celui-ci, ni sur cette incompréhension. Après tout, elle vivait très bien sans. Elle attendu que la femme se retire. La lancière se reprit et essaya de se lever, avec difficultés. Ses jambes tremblaient, ses pas n'étaient pas sereins. La jeune femme gardait une main sur le mur afin de combler le manque de force dans ses jambes par l'équilibre. Elle exerçait une pression de son bras droit sur sa lance afin de la garder près d'elle tandis qu'elle tenait le récipient au creux de sa main. Il lui fallut quelques instants pour arriver auprès du jeune homme. Aussitôt arrivée, elle s'accroupissait, et lui tendu la flasque que renfermait sa petite main recouverte d'un gant sombre.
« Tenez, ça vous aidera à dormir. » annonçait-elle tandis qu'elle posait le récipient directement dans la main du jeune réprouvé. Elle regardait l'expression que le jeune homme affichait. La jeune femme avait beau être méfiante de nature, elle ne sentait pas de danger ou de violence provenant du réprouvé. Mais elle ne devait pas faire d'exception. Elle restait tout de même sur ses gardes. La bélua s'était déjà aperçue du jeune âge de cet être ailé, mais en étant près de lui, cela devenait évident. Même si elle n'arrivait toujours pas à estimer son âge, du fait qu'elle même ne s'était jamais regardée grandir et ignorait donc la façon dont les choses évoluaient. Elle manquait cruellement de repères. Soudain, la jeune femme se releva et commença à se tourner pour partir.



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Post III résumé:

made by guerlain for epicode
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4733
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Sam 16 Avr 2016, 05:28



La bataille faisait rage depuis quelques minutes seulement, mais on pouvait déjà compter les morts par dizaine des deux côtés des rangs et deux fois plus de blessés qui pourtant s'acharnaient dans ce combat. Yovan en faisait parti, bien que ça ne l'enchante guère. Généralement il faisait parti des civils qui restent en retrait ou règlent ça de façon diplomatique, plutôt que des gros bras qui foncent tête baissé au combat. Un peu comme celui-là la-bas qui n'a pas hésité une seconde à brandir son arme en hurlant le nom de Taleörn. C'est en le voyant s'enflammer, au sens propre du terme, que l'An'sarna fût pendant un instant soulagé de ne pas être contre lui. Bien que de se placer trop près risquerai d'être dangereux également pour ses alliés. Ils risqueraient d'y perdre un bras tant ses coup d'épée sont aléatoire, ou de finir brûler, tant ses flammes sont voraces de ce qui les entoures. Mais à trop observer il faillit recevoir un coup qui aurait très bien pu lui être fatal. Il fallait qu'il reste concentré sur ce qui l'entourait lui, ou il ne sortirait jamais vivant de ce camps.

Il évita de justesse une masse en reculant de trois pas. Son agresseur réitéra son coup, de la même manière que Yovan le ré-esquiva mais avec un peu plus de facilité, maintenant qu'il se focalisait sur son environnement. Et pourtant c'était un grand sourire qui se dessinait aux lèvres de ce "fidèle". Par crainte, ou par réflexe, peut-être même les deux, il se retourna et de son unique œil vit la raison du sourire malsain de l'homme. Il était acculé, aucune échappatoire possible sauf s'il fonçait droit sur lui. Du pur suicide. Après s'il restait là il allait forcement y passer également. Alors que l'autre levait sa masse pour l'abattre sur l'An'sarna, celui-ci plongeât en avant, bousculant l'homme qui perdit l'équilibre et lui laissa un espace suffisant pour s'échapper. Un hurlement lui vint alors de derrière lui. Cet homme, dont il ignorait même les origines et la cause de sa rage, mis à part éventuellement qu'il se refuser à croire en un Dieu qui se prétendait "Unique", avait bien décidé d'en finir avec lui. La suite se passa trop rapidement aux yeux du jeune An'sarna. Il voyait la masse qui s'écroulait sur lui, prête à lui fendre le crâne. Mais à présent c'était un homme hurlant de douleur, se tenant un bras ligaturé et baignant dans son propre sang qui se trouvait là. Il sait qu'une autre personne l'aurait achevé. Il sait que cet homme lui-même n'avait pas un instant hésité à brandir son arme pour l'éliminer. Mais il n'était pas un tueur. Et il ne s'en prendrait pas à une personne sans défense. Il regarda sa propre cuisse, ensanglanté par le morceau de flèche resté à l'intérieur. Elle lui déchirait le muscle et le faisait atrocement souffrir. Mais cette petite voix dans sa tête qui lui criait "Ne reste pas planté là! Défend toi! Survit!" lui permettait d'oublier cette insupportable douleur. Un oeil vague sur le champ de bataille en feu et en sang lui remis cette même question en tête : comment pouvait-on faire ça pour un Dieu dont on ignorait même l'existence jusqu'à peu? La seule réponse qu'il eut fût un homme fonçant droit sur lui, épée à la main, et pourtant ni en garde, ni tout à fait sur l'attaque. Yovan attrapa en vitesse sa pierre pour à nouveau connaitre quelle magie régnait dans les environs. Savoir si cet homme était capable de plus qu'un simple coup de lame. Et il aperçut une rivière chez cette homme. Il pouvait créer l'eau. Pas à un niveau très élevé, mais suffisamment pour le mettre à terre et l'achever ensuite d'un coup d'épée. A nouveau il entendit cette voix. "Survit!". Alors sans réfléchir il se précipita sur son assaillant qui s'arrêta devant ce geste imprévu. Et alors qu'il commençait à formuler de quoi se défendre, il se retrouvait un couteau dans l'abdomen, incapable de finir sa phrase. L'An'sarna ne laissa rien transparaître, mais au fond de lui c'était un flot de questions sans réponses, et de toutes sortes d'émotions qui se mirent à le traverser. Pour lui, c'était bien l'une des dernières choses qu'il pensait réaliser dans ce monde.

Il entendit un cri pas très loin qui le poussa à se remettre en garde, tant bien que mal. Seulement cette fois-ci c'était un cri de douleur. Quand il regarda dans la direction il vit une ombre entourer cette personne. Et plus que ça... Seulement s'il savait une chose c'est que les Démons n'étaient pas pro-Sympan. Et en ce moment ils avaient besoin du plus de bras possible pour se défendre de ces nouveaux croyants près à tous les égorger. Il se précipita vers lui pour l'aider. Deux autres hommes les avaient aussi rejoint... Mais ils ne semblaient pas être dans l'optique de lui venir en aide eux. Couteau à la main, il souffla un coup pour se donner toute la volonté dont il avait besoin. Aujourd'hui ce ne sera ni la première, ni la dernière fois qu'il portera un coup fatal à un homme... Evidemment ils semblaient ignorer son alignement. Une chance pour lui. Au moment où les deux s'y attendaient le moins, Yovan planta son couteau dans le ventre de celui qui était le plus proche de lui. Le second ayant déjà eu le réflexe de lever son arme en voyant son compagnon tomber, Yovan opta pour une autre approche. Il lui décocha un coup de point dans la face pour le déstabiliser. Mais au même moment l'homme avait eu le temps de lui acener un coup dans les côtes qui lui arracha un râle de douleur. Cependant il profita de ce moment où son adversaire se remettait juste en position d'attaque pour l'achever en lui lacérant la gorge. Essoufflé du coup qu'il avait reçu, et de l'utilisation en continu de sa magie, il s'adressa à cet inconnu qu'il avait aidé juste parce qu'il n'était pas un de ses fous qui les avait attaqués. Cela lui laissa un goût amer qui se ressentit dans le ton employé "Lève-toi. C'est pas le moment de crever.". Il lui tendis la main pour l'aider, plus un geste symbolique qu'autre chose. Il doutait largement que le Démon la saisirait. Cependant il savait ce que c'était que de se prendre une flèche. Alors deux ça devait être bien plus douloureux.
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Sam 16 Avr 2016, 22:58

Ces parjures croyaient pouvoir s’en réchapper sans objection ? À quatre contre lui, ils avaient opté pour la complaisance en essayant d’éliminer une grosse bête dès l'ouverture de la chasse. C’était une belle approche, mais qui comprenait malheureusement certains risques, à commencer par l’intervention d’un tiers qui pouvait sans encombre se fondre parmi eux pour leur asséner une attaque-surprise. S’il était à deux doigts de succomber, Zane s’apprêtait malgré tout à mettre en œuvre une technique pour se détacher de ce mauvais pas. Néanmoins, il n’eut pas le besoin de dilapider sa magie vainement. En effet, un jeune homme se précipita à sa rescousse, ou du moins à la liquidation des archers qui se dérobaient sur les toits. Avec toute la dissonance qui se dressait aux environs, il n’aurait pas espéré voir un quelconque individu entrer en scène. Dégageant à toute vitesse les morceaux de bois qui s’étaient couchés dans sa chair, Zane profita du sang qui s’en était prélevé pour le durcir et le jeter sur les autres adversaires. D’une manière générale, il était content de pouvoir s'appuyer sur quelqu’un, mais ce n’est pas pour autant qu’il admettrait d’être assisté jusqu’à la fin. L’homme passa outre la main du jeune homme et se releva par ses propres moyens, plus par amour-propre que par arrogance. Il remua la tête avant de porter l'intérieur de sa main sur sa plaie. Pour la première fois depuis qu’il combattait, il eut recours à un sort de soin qu’il avait dérobé par la copie en ayant décomposé sa propriété par l’un des individus du camp. Il trouvait cette sensation particulièrement désagréable et promettait de ne plus jamais s’en resservir. Le démon haïssait la magie blanche, et plus encore celle qui suspendait le mal. C’était pour lui davantage de l'antijeu qu’autre chose. Son visage de dégout montrait à quel point il méprisait ce qu’il venait de faire. Il se tourna ensuite vers le jeune homme qui l’avait indirectement sauvé. Il admira ce dernier de la tête au pied avant d'activement se mouvoir dans sa direction pour semer les deux flèches brisées -qu’il tenait toujours dans ses mains- dans le crâne d’un ennemi sur le point de l’abattre. « Hey ! C’est pas d’une main dont j’ai besoin, mais d’un bon pichet d’alcool ! » Il le réclamait comme une revendication personnelle, réalisant tout de même qu’il ne trouverait rien de tel dans le contexte.

Les combats continuaient de se dérouler, c’est pourquoi il était impensable de ne pas relâcher son attention. Maintenant qu’il savait à quoi s’en tenir, il refusait de se faire avoir une nouvelle fois. Pour remercier le jeune homme, il lui confia une soudaine tape dans le dos. « Comment tu t’appelles, gamin ? J’aime bien ta pétulance ! » Il méritait bien un peu d’attention, ne serait-ce que pour avoir secondé un démon sans aucune réticence. Peu de monde l’aurait fait, et d’ailleurs personne ne l’avait fait à part lui. Faisant craquer ses articulations, l’homme attrapa l’arme qu’il avait égarée sur le sol, puis afin de se remettre dans le bain assez vite, il sortit une arme de jet pour la projeter sur un pro-Sympan qui se ruait dans leurs directions. Ce dernier dévia le couteau avec le plat de sa lame ; un long cimeterre. Il n’était pas seul puisqu’il était accompagné d’une femme. En revanche, il ne distinguait pas l’arme qu’elle possédait, alors peut-être se défendait-elle très bien au combat rapproché. « Mh. Je crois qu’on nous a à l’œil. Tu peux t’en charger ? » Drôle de question. Elle supputait un partenariat alors qu’ils étaient simplement tous censés s’entraider dans la joie et les cris. Quoi qu’il en soit, le démon se déporta vers l’avant pour faire s’entrechoquer les deux métaux vigoureusement, générant des étincelles à leur frottement continuel. Le barbu qui se confrontait à lui relâcha une onde de choc qui le souffla distraitement. Zane ne commit pas deux fois la même fausse note et cloua ses pieds ancrés dans le sol pour pouvoir repartir de plus belle. Il attribua une succession de frappes virulentes, cependant, ce dernier employait des feintes redoutables. Qui plus est, il maintenait une certaine cadence qu’il était ardu de suivre sans se faire accabler par une vile sournoiserie. Les deux hommes ne prenaient jamais le dessus sur l’autre. Il allait devoir faire preuve d’astuce pour le renverser.


723 mots


Résumé post III:
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Sam 16 Avr 2016, 23:53






Pluie de Sang et Vents de Braises



J'avais les yeux fermer, essayant d'oublier l'endroit ou je me trouvais et surtout la douleur qui me lançais dans tout mon corps. L'aubergiste m'avait jeter quelque regard pour voir si j'étais toujours vivante sans doute. Peut être croyait il que j'allais lui payer sa note, après tout comme on avaient du fuir, j'avais toujours pas payer ma chambre. Mais s'il croyait que j'allais le faire après qu'il m'aille traîner jusqu'ici, il pouvait vraiment rêver.

Cependant mon attention fus rapidement accaparée par une jeune fille, visiblement elle et d'autre personne n'était pas vraiment d'accord. Cette jeune demoiselle semblait vouloir me soignée. Je me retiens alors d'éclater de rire. Est ce qu'elle était sérieuse cette demoiselle ? Ou elle ce qu'elle était complètement folle.
Par compte, ils ne semblaient pas beaucoup renseignée. De notre faute Sympan gagnais du terrain, mais oui c'est connu que nous luis léchions les bottes à celui là, c'est d’ailleurs pour ça que je me retrouvais enfermer avec eux, j'avais rien de mieux à faire que de jouer les infiltrée. Sur le coup, je voulu vraiment rire, mais la douleur que je ressentais dans mes côtes me fis rapidement retrouver mon calme. J'avoue que si je n'étais pas aussi têtue, j'aurais sans doute laissée cette jeune fille s'approcher de moi. Mais ces hommes avais raison et je ne voulais prendre aucun risque.
Un autre homme viens se joindre à la petite troupe, du cotée de l'ange pour une fois. Quelque part j'avais d’ailleurs été étonnée qu'elle soit toute seul. En même temps ça décision était complètement stupide. La tête contre les briques froides, j'écoutais le nouveau venu congédier les deux autres tout en expliquant que la femme devait faire ce qu'elle voulait. Mais est ce qu'une jeune femme comme elle serait vraiment capable d'assumer les conséquences ?

Toujours en m'appuyant sur le mur, je regardais la jeune ange, elle venait de se disputer pour venir me soignée, je pouvais bien avoir la… politesse de lui dire quelque mot non ?  «Dit moi Erina, est ce que tu a vu ce qui c'est passée, à tu seulement participer à ces combats qui on coûtée la vie à plusieurs des tiens et des miens ? Est ce que tu tes seulement dit que j'avais peut être enlevée la vie à quelqu'un que tu connaissais, que tu aimais et ce sans aucune once de remord ou de pitiés ?» qu'est ce que je cherchais vraiment en lui disant tout ça ? Pas grand-chose en faite. Peut être simplement le faite qu'elle était stupide à vouloir me soignée à tout pris alors que si j'étais affaiblie ma vie n'était pas en danger.  « Et puis qui te dis qu'au moment même ou est ce que tu sera en train de me soignée, il ne me prendrait pas l'idée de d’enlevée cette vie que tu dois temps chérir. Tu crois qu'ils auront le temps de te protéger de moi ? Après les avoir envoyer balader comme tu la fait, ce n'est même pas dit qu'ils y fassent attention.» Oh oui la tuer me tentait vraiment, mais je n'étais pas folle, j'avais beau avoir dit qu'ils ne bougeraient certainement pas, je me doutais que ce ne serais certainement pas le cas. Si je venais à faire ça trois solution me semblait plus probable. La premier je servirais de distraction au illuminer extérieur pour qu'ils puissent tous s'enfuir. La suivante, il me tuerait eux même. Au encore je serais rapidement faite prisonnier. En gros rien de vraiment réjouissant.
 «Enfin maintenant tu veux me soignée en toute connaissance vas y, je crois que je suis toute manière trop énerver par ce qui ce passe dehors pour te faire quoi que ce soit… pour le moment.»
En faite a bien y réfléchir, il serait sans doute bon que je récupère mes forces le plus rapidement possible. Je voulais sortir d'ici et de préférence pas les pieds devant. Et pour ça il fallait que je sois le plus en forme possible et connaissant les risques, je savais pertinemment que je ne lui ferais rien. Mais elle, avec tout ce que je venais de lui dire, est ce qu'elle allait aussi vraiment passée cette mince ligne de l'inconscience pur ?

Mais soudain des chants retentir dans le temple, je reconnaissais certaine chanson, quelque une avait le don de apaisée. Ou peut être était ce seulement du au fait que grâce à ça je n'entendais plus les prière qui me cassais les oreilles depuis mon arrivée ici.

© Jawilsia sur Never Utopia



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Lun 18 Avr 2016, 12:15

Tu te fais intercepter par un homme qui fait deux fois ta taille. Au début, tu ne penses pas écouter ce qu'il te dis, obsédée par le fait de faire quelque chose, de partir à l'assaut. Mais il finit par t'interpeller avec ses histoires de suicide et de terrain inconnu. Ce qu'il dit est une vérité très difficile à avaler. Non, tu ne sais rien sur eux et oui, si tu y vas seule comme ça, ça s'apparente... à un suicide inutile. Mais il n'empêche que le fait d'attendre ne les aide pas non plus ! Ici, il y a des gens blessés et des gens qui hésitent. Tu veux voir autre chose. Tu piétines nerveusement sans savoir quoi faire, à moitié convaincue par les phrases de ce grand homme... et puis il te propose une solution pour vous occuper : empoisonner tes flèches. Observateur, il a remarqué ton carquois sur ton dos. Intelligent et intimidant ? Il ne t'en faut pas plus pour être convaincue.

ETINCELLE : Oh... d'accord... merci beaucoup.

Le chaman semble satisfait. Alors qu'il s'assoit et qu'il porte ses lèvres à sa pipe, tu l'observes avec curiosité. Tu ne pensais pas un jour croiser un chaman loin de sa tribu, mêlé aux autres... comme quoi, même après avoir autant voyagé, le monde te réserve encore plein de surprises. Tu as toujours eu peur des chamans, avec leurs grosses fourrures et leurs peintures au symbole inconnu... mais rencontrer une personne comme cela, c'est rassurant. Il ne t'en faut pas plus pour te revigorer. Tes ailes s'illuminent un peu alors que tu te détends au milieu de la verdure environnante. Tu finis par l'accompagner dans son mouvement et il te propose... de fumer aussi, sans oublier de te rassurer un peu. Cet homme est un ange ! Tu n'as jamais fumé quoi que ce soit et ça ne t'intéresse pas mais tu ne te vois pas refuser non plus. Alors tu hoches la tête simplement et il te tend l'objet en bois. Tu inspires et en sentant la fumée traverser ta gorge, une sensation complètement nouvelle t'envahit. Cette découverte t'amuses et te fait complètement oublier la détresse dans laquelle tu te trouvais juste avant. Il faut dire que son coup a marché dans tous les cas. Il est tellement détendu ! Comment fait-il pour garder la tête froide comme ça ?

ETINCELLE : Waouh ! C'est une bonne euh... herbe.

Il faudrait que tu penses à planter ce genre de plantes dans ton jardin, ou au moins, te renseigner sur tout ça. Comme d'habitude, tes pensées convergent vers ton petit coin de paradis et pendant un moment, tu oublies même les gens qui t'entourent. Mais soudain, des voix te ramènent à la dure réalité, et une en particulier : un homme s'est avancée vers la femme qui vous a rassemblés et propose une orientation de plan pour prendre les affreux par surprise. Il est encore plus impressionnant que le chaman et tu te relèves, animée par la fougue qu'il a montré. Ce dernier va dans son coin en attendant la réaction des autres et une femme le rejoint; visiblement, tu n'as pas été la seule à te sentir concernée par lui. D'ailleurs, quelqu'un d'autre encore les rejoint et ils forment comme une bulle de fortes têtes. Tu sens que les choses vont bientôt se débloquer et tu regrettes désormais ton accès de folie. C'est alors que la femme reprend la parole et tout le monde se tourne vers elle. Elle demande à quelqu'un de dessiner un plan, comme si elle répondait aux questions du chaman de tout à l'heure. Les choses s'organisent et commence à avancer... mais finalement, ce sont les ennemis qui ont été plus rapides que vous. Cette dernière est touchée par une flèche, heureusement pas mortelle. Tu attrapes aussitôt ton arc et tu reprends ton carquois. Le chaman a eu le temps d'empoisonner des flèches et cela va s'avérer utile bien plus tôt que prévu !

Le terrain de repos devient aussitôt un terrain de bataille. Un homme surgit des arbres et d'autres suivent. Les personnes à tes côtés attrapent leur arme ou canalisent leur magie. Pour ta part, tu entreprends de tirer des flèches jusqu'à ce qu'ils arrivent au corps à corps, où tu devras te servir de ta dague enchantée par les Aetheri et de ta magie. Tu encoches les flèches le plus rapidement possible et tires un peu partout. La moitié seulement de tes flèches touchent les ennemis et aucun n'en a pris dans le cœur, mais au moins, tu as ralenti leur progression... près de toi, les gens crient et se battent vaillamment. L'homme qui était impulsif a créé une aura de feu tout autour de lui et semble être pourvu d'une défense complètement inébranlable. Alors que les ennemis s'approchent, ta peur grandit en conséquence et tu lâches ton arc d'un coup, les mains tremblantes. À côté, le chaman... eh bien, tu ne sais pas ce qu'il a fait, mais il vient de changer complètement de comportement et il semble envahi d'une rage mystique. Le voir lui et les autres se battre avec autant de courage t'en donne aussi et tu dégaines ta dague. Tu décides de protéger les autres : c'est là que ton regard se porte vers quelqu'un qui vient de se prendre des flèches. Il semble puissant et attire les hérétiques comme des mouches, se faisant petit à petit dépasser par le nombre des ennemis. Tu invoques ton essence naturelle pour pousser l'herbe à grandir et à entourer les pieds de deux ennemis. Ces derniers sont immobilisés et tu en profites pour te glisser derrière l'un d'eux et lui asséner plusieurs coups de dague.

Malheureusement, tu n'as pas été assez rapide et des ennemis t'ont vue approcher ; tu te prends une flèche en haut de l'épaule et une épée te frôle, venant de nulle part. Heureusement, d'autres personnes viennent vous aider et tu arrives à te faufiler plus loin. Tu ne sais plus quoi faire : tu voles d'une direction à l'autre, ciblée par tel ou tel ennemi, jamais tranquille. Mais si tu t'arrêtes et que tu te retournes, tu seras dominée par la force de l'ennemi et ciblée par quelqu'un d'autre.  C'est alors qu'une idée te vient à l'esprit : tout cela se passe au sol. Tu cours chercher l'arc que tu avais laissé tomber et tu t'envoles plusieurs mètres au-dessus de tout le monde. Tu as le temps de tirer plusieurs flèches avant que quelqu'un te remarque, ton rythme étant ralenti par ton épaule douloureuse. Néanmoins, dès que tu es remarquée, l'ennemi te pourchasse dans les airs et une course poursuite commence entre vous, à part du groupe au sol. Ils vont vraiment réussir à te tuer ! Tu es déjà blessée de parts et d'autres à force d'être tombée ou de t'être pris des projectiles divers. C'est là que tu es poussée à bout : tu paniques et tu te réduis en taille de fae, devenant aussi grande qu'un papillon et tu fuis jusqu'à la femme qui avait fait son discours, t'accrochant à son oreille. Tu es transie par la peur mais, devenue minuscule, tu peux te concentrer sur ton pouvoir de contrôle des plantes et tu protèges un peu cette dernière contre les coups qu'elle recevrait en essayant encore d'immobiliser ses ennemis les plus proches.  
Mots: 1 257

Post II:
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Lun 18 Avr 2016, 19:57

A bataille faisait rage entre ceux du camp de réfugier et les adeptes de Sympan. De son immense lame, Kain tranchant, frappait et déchirait le moindre de ses ennemis qui osait s’approcher trop près de lui, les autres, eux, finissaient complètement desséchés et carboniser sous les flammes de l’Elémental. Le guerrier fut comme une véritable bête enragée et assoiffée de sang dans la ferveur du combat qui se déroulait actuellement. L’excitation était au rendez-vous pour ce dernier, il n’y avait rien de mieux que des ennemis à combattre pour le rendre heureux, encore plus quand ces derniers méritaient une mort certaine, ceci étant comme un véritable drogue pour lui. Drogue à laquelle il ne pouvait se passer, ayant alors besoin d’une dose régulière pour se sentir bien et complet, vivant. Il continua donc le massacre parmi le rang des ennemis, sans ce soucier de sa propre santé ainsi que celle de ses alliées, mais ceux-ci semblaient éviter de se trouver trop près du mercenaire apparemment. Tous, sauf une qui vint se tenir comme une fleur à ses côtés, sans aucunement se soucier des flammes que l’homme faisait apparaître inconsciemment et de la chaleur extrême qui se dégageait de son corps ardent. Les yeux rougeoyant d’un feu mauvais et le visage ensanglanté par sa tuerie, le regard de Kain se posa immédiatement sur cette folle qui osait se tenir auprès de lui. Ami ou ennemi ? Si cela avait été une autre, le guerrier n’aurait certainement fait aucune différence au vue de son état actuel, mais il reconnut immédiatement cette femme à la peau noire et aux cheveux semblable à propre élément qui était le feu. Un large sourire des plus carnassier se dessina alors sur son visage, suivit d’un petit rire grinçant.

Une fille du feu. J’en étais sûr, mon instinct ne me trompait pas alors.
Et sert toi donc, profites en pendant qu’il y en a encore, je suis plutôt de bonne humeur aujourd’hui.


Et aussitôt requinquée par ses soins, la jeune repartit aussitôt au cœur du combat. Le fils du feu, quant à lui, en fit de même, son épée n’étant pas encore rassasier du sang de ces hérétiques vénérant Sympan.

Ayant, peu de temps après le départ de Djinshhe, stoppé son aura de flamme afin d’économiser son énergie qui se consumait peu à peu, ce étant en majeure partie dû à l’approche de sa semblable, qui lui fit remettre un pied dans la réalité et le calma dans son ardeur, le guerrier fonça ensuite dans la mêlée, son arme pointée en avant. Rigolant de joie, le mercenaire paraît, attaquait et contre attaquait ses ennemis tout en prenant un plaisir certains à s’amuser avec eux avant de les achever d’un coup sec de sa lame qui, le plus souvent, les trancha littéralement en deux, laissant viscères, sang, et tout autres organes se déverser sur la terre déjà entièrement gorgée de ces derniers.
Entre temps, Kain se rapprocha de la fille du feu, jusqu’à se retrouver à combattre à ses côtés. L’homme l’observa face à ses opposants, avant d’un petit sourire ne vienne barrer son visage. S’approchant encore un peu plus, jusqu’à se coller contre l’épaule de la jeune femme, le mercenaire lui dit alors, tout en continuant de se battre.


Tu te défends ma grande. Ça te dirais pas de rejoindre notre armée ? j’uis sur que tu ferais un bon soldat et ferais des massacres chez ceux qui oseront se frotter à nous Élémentals.


Il continuait de sourire, bien que connaissant le tempérament des fils et filles du feu, cette dernière risquait fort de ne pas accepter sa proposition. Mais peu importait, Kain aura au moins essayé.

Résumé:
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Lun 18 Avr 2016, 23:27

Voilà maintenant depuis un certain temps qu’il était cloitré dans ce temple. La faim lui agrippait le ventre telle une sangsue. Il n’avait pas que son ventre qui lui faisait mal, tous ses membres et plus particulièrement son épaule droite. Avant de fuir dans le temple, il s’était pris une lance envoyé par un pauvre fou. Il avait pu faire un bandage de fortune mais rien de bien miraculeux, dès que la situation sera propice, il fera en sorte que la justice soit rendue, ces fou à lier se rendront bien vite compte que changer sa veste ne serai pas impuni. Ah oui …  Les fous. Des hérétiques, pensait Makara, des infidèles, des traites … La dernière fois qu’il avait ressenti une haine aussi profonde, était envers les personnes qui avaient gâché sa vie, il y a de cela, des années. L’humain secoua la tête. Il ne souhaitait pas penser à son passé.
Pour être tranquille, Il s’était posé derrière ce qu’il semblait être un autel. Il avait pu ainsi, enlever sa robe jusqu’à la taille, se mettant ainsi la partie supérieur à nu et de ce fait, il s’était fait ce fameux bandage. Après l’avoir fini, il se rhabilla et mit son capuchon sur sa tête. Il se mit en tailleur et ferma les yeux, priant l’aetheri de la justice.

Au bout d’un moment, il fut tiré de sa solitude, les autres personnes qui étaient avec lui dans le temple faisaient du bruit. Bon, depuis le début il y avait eu du bruit, les gens parlaient entre eux, pour essayer de ne pas penser aux paroles incessantes des pro-Sympan, qui étaient de l’autre côté des battants des portes du lieu sacré, il y avait aussi, ceux qui gémissaient, parce qu’ils avaient : soit mal à différents membres de leurs corps, soit, parce que, comme lui, ils avaient faim. Et, il y avait un petit groupe de personnages qui se détachait du reste. Une démone, une ange, un réprouvé qui avait l’air plutôt mal en point, un homme qu’il identifia comme étant un elfe ? Non … Un alfar. Il y avait une personne, il ne sut pas à quelle race il se rattachait. Avec son visage à demi caché par sa capuche, il observa le petit manège qu’ils proposaient : Une ange qui soignait un démon ? C’était marrant à voir, d’ailleurs,  quelqu’un tenta de lui en dissuader, mais l’être ailé ne démordit pas et fit ce qu’elle avait à faire. D’un autre côté, le réprouvé blessé, s’étant fait soigner par un autre ange, semblait perdu dans ses pensées. Une femme ou une jeune fille s’était approchée de lui, et était repartit vers son point d’origine. Vers la porte du temple, un homme chanté une chanson paillarde, suivie bientôt par plusieurs personnes. Cela permettait de se changer les idées, et d’oublier la menace grandissante d’une foule d’hérétiques à l’extérieur.

Makara décida de se lever de son coin, la faim qui le tenaillait lui rendait impossible l’immobilité. Autant essayer de rendre service, du mieux qu’il le pouvait. Prenant le soin d’éviter le groupe d’énergumènes, il se déplaça comme un fantôme, ceux à quoi il ressemblait avec sa longue robe et son capuchon, vers une pauvre femme qui était elle aussi à l’écart, elle semblait tenir ses cotes. Il s’approcha d’elle et lui fit comprendre qu’ils étaient tous dans le même bateau. Elle soupira et accepta de montrer sa blessure. Makara lui demanda d’enlever sa robe afin qu’il puisse arrêter l’hémorragie. Il fit vite car la demoiselle était gênée de montrer à ce point, sa poitrine à un étranger. Il prit un tissu qu’il tenait et lui fit un bandage. Après l’avoir remercié, la femme entreprit de rhabiller. Ne trouvant rien d’autre à faire, il demanda à la personne qu’il venait de grossièrement soigner, si elle priait Drejtësi. Après qu’elle est opiné du chef, il lui prit sa main en s’agenouilla devant elle, récitant différents préceptes.


Spoiler:
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Mer 20 Avr 2016, 21:51

Du coin de l’œil, la sirène remarqua que les deux individus avec qui elle se trouvait juste avant l’attaque étaient tous les deux des élémentals, et taillés dans le même élément. Voilà pourquoi Kain semblait interessée par Djinshee. Elle n’eut pas le temps de s’attarder davantage sur le binôme qui faisait des ravages plus loin. De son katana, elle trancha le tendon se trouvant à la cheville d’un des fanatiques de Sympan : elle était là pour cela, tuer ses ennemis et les ennemis des Aetheri. Un des humains la poussa et la renversa contre le sol. Son anti-magie l’atteignait fortement. Elle lui attrapa la cheville et concentra toute sa puissance magique dans l’objectif d’absorber son énergie et de le faire tomber dans les vapes. Il n’était pas aussi puissant qu’elle, mais le processus fut plus long et il eut le temps de lui assener un coup entre les épaules. Un craquement désagréable et inquiétant se fit entendre en provenance de ses vertèbres, ces dernières le lui feraient payées lorsque l’adrénaline serait redescendue. Celui-ci finit par mettre les genoux à terre, et elle en profita pour lui trancher la gorge avec son petit couteau.

La jeune femme examina les lieux autour d’elle et remarqua qu’une adolescente se trouvait dans le champ de bataille et venait de se faire blesser. Nissa pouvait la guérir. Son courage, malgré son jeune âge avait impressionné la sirène. D’un coup d’un seul, celle-ci disparut totalement du paysage. C’était-elle téléportée ? La jeune femme se dirigea à l’endroit où cette dernière c’était trouvée quelques secondes auparavant, puis remarqua qu’un bourdonnement vibrait dans l’air. C’était une luciole ! Nissa allait se retrouver dans le noir lorsqu’ils attaqueraient le temple empli d’otages et de traîtres aux Aetheri. Elle ne voyait pas dans la pénombre et souhaitait faire une entrée plus discrète que si elle se servait de Kain ou Djinshee comme torche humaine pour s’éclairer. Cette petite bestiole serait idéale pour lui apporter la lumière dont elle aurait besoin dans le noir. Le combat semblait se calmer et les combattants occupaient bien les attaquants. C’était l’occasion, elle allait l’enfermer. La luciole se dirigeait vers Irina. Nissa s’avança donc vers celle-ci « Excusez moi, vous avez quelque chose sur l’épaule, je vous en débarrasse. » D’un mouvement rapide et agile des mains, elle attrapa la luciole dans ses mains. Elle était plus grosse que ce qu’elle s’imaginait, et elle sentait qu’elle remuait fort entre ses mains. Elle fit une petite ouverture, suffisante pour qu’elle voit l’insecte, et se rendit compte avec un grand étonnement que celle-ci n’était autre que la jeune fille qui avait été blessée sur le champ de bataille. Elle la relâcha immédiatement. Elle n’avait jamais rencontrée de Fae auparavant. « Excuse moi ! Je n’avais pas devinée que tu n’étais pas un animal… Je t’ai vue te battre, tu es très courageuse. Tu souffres encore de tes blessures ? Je peux te guérir. » Grâce à la capacité que lui offrait sa perle enchanteresse qui la reliait à l’océan, elle était capable de guérir les blessures superficielles par le simple son de sa voix, ou bien d’infliger d’atroces souffrances, mais pour celle qu’elle tenait entre ses mains, elle userait de son pouvoir pour la guérir. Cela la fatiguerait, mais avec l’énergie qu’elle avait absorbé de l’adorateur de Sympan, elle en avait assez en réserver pour tenir le coup et revenir sur le champ de bataille par la suite, si ses alliés lui en laissaient un peu pour la suite.


Sans attendre le consentement de l'adolescente, elle se mit à chanter. Elle ne s'imaginait que celle-ci ait pu lui répondre qu'elle préférait rester blessée. De ses lèvres, un son mélodieux s’échappa, qu’elle imprégna de douce magie de guérison, permettant à la Fae de guérir de l’attaque qu’elle avait reçue. Elle sentait que celle-ci avait la rage de combattre. « Si tu veux, tu peux te joindre à moi pour les combats. » Lorsqu’il s’agissait d’hommes ou d’humains, la sirène ne s’en souciait guère, mais lorsqu’il s’agissait d’alliés permettant d’assurer le culte des Aetheri et d’éliminer celui de Sympan, ou bien de combattants courageux, Nissa le reconnaissait et trouvait agréable de combattre à leurs côtés et de leur apporter son soutien. Chaque bras était une arme en plus pour le bien commun. Elle ne proposait pas à la Fae de la protéger, mais elle pourrait la soutenir si elle se retrouvait en difficulté dans un futur très proche, car elles ne manqueraient pas d'y être de nouveau plongées.

Mots: 751
Post IV
Résumé + défi:
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Jeu 21 Avr 2016, 12:07

   Shams était parvenu à se rassoir correctement. La jeune femme qui avait proposé de chanter avait voulu improviser un bandage avec du tissu. Il se concentrait sur son visage, autant parce qu’il ne voulait pas bouger durant l’opération que parce qu’il n’avait jamais été aussi près de fermer les yeux. Il se mordait la lèvre inférieure. Il ne mettait plus de sens sur les mots qu’il entendait. Il les comprenait et les différenciaient, mais pour lui les phrases n’avaient plus rien de constructif. Il écoutait sans écouter. Il aimait bien la voix de la femme. Elle était douce et rassurante. Non, il l’aimait bien. Elle était gentille. Elle ne le détestait pas, comme l’homme, ou du moins, elle ne le montrait pas. Ca lui faisait chaud au cœur.

   Lorsqu’elle s’approcha il sembla se réveiller. Il ne saisit pas tout de suite. Il lâcha un gémissement. Rien que ça lui faisait mal. Mais son geste ressemblait de plus en plus à une étreinte. Elle le serrait contre elle. Shams était… Il ne savait pas quoi dire. Il l’entoura de son bras valide et posa sa tête sur son épaule. Il la serrait fort – des forces qu’il lui restait – et s’accrochait à elle comme s’il s’agissait de sa vie. Pourquoi faisait-elle cela ? Il n’en avait aucune idée. Mais il l’avait tant souhaité, ce câlin… C’était un cadeau divin. Il n’avait pas pu le refuser. Il ne l’aurait fait pour rien au monde. Un sourire rassuré de dessina sur son visage, et ses traits devinrent plus doux.

   -Comment vous appelez-vous ? Murmura-t-il à son oreille.

   Il était si bien. Il aurait voulu ne jamais la lâcher. Il aurait voulu l’étreindre pour toujours. Malheureusement, il fallait bien qu’il la libère un moment où un autre. La fraîcheur de l’air revînt prendre sa place entre eux. Il baissa la tête.

   -Vous allez être tachée de sang… Désolé… Je ne voulais pas…

   Et si elle avait peur du sang ? Ca arrivait, certaines personnes ne supportaient pas cela – noterez la réflexion approfondie sur la question. Si c’était le cas, il s’en voudrait pendant longtemps. Il la regardait, craintif, jusqu’à ce qu’il remarque un mouvement à sa droite. C’était la jeune femme qu’il n’avait pas pu remercier. Elle semblait faible. Il fronça les sourcils. Sa tête tomba en avant et il la rattrapa. Elle lui donna un objet. Les mots, il ne les retint pas plus que les fois précédentes. La raison pour laquelle elle lui confiait cette fiole restait pour lui un mystère. Il leva ses yeux fatigués vers son visage. Sauf qu’elle n’avait pas de visage. Cependant, sa posture trahissait un mal dont elle était prise.

   -Vous êtes blessée…

   Ses vertiges revinrent de plus belle. Il se tourna vers l’autre femme.

   -Vous pouvez la soigner…

   C’était plus une affirmation qu’une question. Il ne comprenait pas. Pourquoi lui donnait-elle cela alors qu’elle était dans le même état que lui ? Il tendit lentement le bras vers la fille au masque, tremblant, et lui rendit sa flasque. Ses membres devenaient lourds. Les lever lui était un effort monstre. Ses muscles étaient raides et douloureux.

   -Merci… Mais vous en avez bes…


   Son bras cessa de répondre à ses commandes, comme tous ses membres. Son cou ne maintint pas plus longtemps sa tête, son corps tout entier pencha sur le côté droit avant de toucher le sol et de s’y affaisser. Sa voix s’éteint, et ses paupières remportèrent le duel acharné qu’il menait depuis trop longtemps pour qu’il n’en supporte davantage.

~583 mots~

Résumé post 4 - Shams:
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Jeu 21 Avr 2016, 13:38



Bigre… En voici, une bande de sauvages avec leurs plastrons. C’est que l’on ne pouvait presque ne plus s’entendre penser, avec tout ce qui se passait dehors! L’impolitesse de ces zélés de Sympans était tout à fait inconvenue. Mais bon, quand on manifestait pour de telles opinions, il était évident que tôt ou tard, la poudrière finissait pas s’enflammer. Cela confirmait aussi le propre avis de Vylker : Mieux valait se comporter en homme libre et se battre pour ce que l’on désirait que de rester asservi sous l’égide de dieux faussement indifférents. Mais dans tout les cas, ce n’était pas ce qui l’intéressait ici. On récompensait la mort de bonne gens de Sympans ? A la bonne heure, cela lui convenait. Bien entendu, ce n’était nullement une question d’affaire personnelle ou simplement d’un engagement politique. Non, il avait simplement vendu des armes aux offres intéressantes. Et à service rendu : faiseur de guerre  et espèce sonnante et trébuchante cédés.

Vylker était assis sur un banc, proche d’un mur du temple, sous couvert de guenilles et d’une capuche pour lui donner un air de moine. Et ce malgré le fait qu’il était autant moine que dirigeant du royaume ou encore maître des airs. En fait, l’intégralité de sa tâche se déroulait ainsi : il patientait. Patienter. Encore et toujours. Tranquillement. En pensant à autre chose.

« Ils en mettent du temps. Ce n’est pourtant pas une affaire de patience, de fendre des crânes... » gargouilla t-il pour lui même.
Oh, sapristi. Voilà maintenant que même les personnes présentes dans le temple se mettaient elles aussi à faire du boucan. C’était beau de se rassurer, mais si c’était pour faire encore plus de vacarme que ceux qui se trouvaient dehors…

Tant pis. Il allait avorter son attente et agir plus tôt que prévu. Vylker se leva tranquillement de son banc, retire sa capuche puis, par la force des choses, retira le reste de ses habits. Le bouclier-carapace bien dans le dos, par dessus ses paires d’yeux supplémentaires, il épousseta son pagne large de fourrure, en le redressant un peu sur ses hanches et libéra sa queue qu’il avait alors enroulée autour de sa taille, comme une ceinture. La pointe de lance située au bout de cette dernière raya un peu le sol. Vylker vérifia ensuite que sa hachette était toujours présente, tout comme son cor  qu’il avait prit soin d’emporter avec lui avant de venir sur le lieu.

« Bon… Assez d’attendre, voyons comment cela se passe a l’extérieur. »

Il se dirigea de manière nonchalante vers un espace qui servait de fenêtre au temple, un peu en sur-hauteur et observa la pagaille en bas. Bigre, ce n’était pas encore fini ? Il ne pouvait délibérément pas se permettre de sortir. Ou bien d’utiliser son cor.

Le Geobukseon était parqué a la large rivière, se déplaçant aux rames, a quelques kilomètres d’ici. Selon Zun, les pièces d’artillerie qu’ils portaient avaient une portée maximum d’environs quatre milles mètres. Il pouvait donc atteindre les alentours du lieu, mais une salve de tir aurait une telle dispersion ici que le temple et probablement tout le reste du village risquait d’être amoché.

En conclusion ? Il n’utiliserait le cor qu’en cas de dernier recours. D’ici là, il allait falloir compter sur les autres dehors. Il s’adossa contre le mur et remarqua non loin de lui un prêtre occupé à entonner des litanies ou autres chants de religieux. N’ayant définitivement pas la patience nécessaire pour continuer d’attendre bêtement sans rien faire. Il décida finalement d’approcher et de lancer une question.

« Oyé, mon père. Est-ce que vous faites dans la confession ? J’aurais quelques pêchés a faire absoudre. » dit-il.

Après tout, il n’était jamais trop tard !


~630 mots

Résumé : Post I

En retard ! Vylker a tout juste brisé sa couverture et est sorti de l'ombre. Il a jugé la situation est a décidé de ne pas intervenir pour l'instant. Comme il se refuse d'attendre plus longtemps, il décide de passer un peu le temps en allant voir Makara.
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Jeu 21 Avr 2016, 17:02

Une guerre venait à peine de finir qu'une autre commençait, dégénérant bien plus rapidement que la première. Et cette fois-ci, elle impliquait tout le monde, le moindre habitant des Terres du Yin et du Yang, même ceux qui habitaient dans les coins les plus reculés. Et cette fois-ci, des puissances biens supérieures à eux rentraient en ligne de compte. Celles des Dieux, des Ultimes. Il était impensable de se dire qu'ils pouvaient faire quoi que ce soit et pourtant ... n'était-ce pas grâce à eux et à leur fois que ces êtres pouvaient survivre? Quoiqu'il en soit, ils avaient assurément besoin de tous les fervents pour réussir. Ainsi, quand le Bélua avait entendu dire qu'un village avait été pris d'assaut par des Pro-Sympan et qu'ils menaçaient de mettre fin à la vie des gens réfugiés dans un temple, il s'était tout de suite mis en route, malgré les séquelles pas encore guéries que la guerre contre les Vils lui avait laissé.

Sans répit, se reposant juste une heure par ci par là quand ses forces l'abandonnaient, il avait volé jusqu'à l'endroit. Il n'avait pas réellement prit le temps de réfléchir à ce qu'il allait faire une fois sur place, ni même prévenu quiconque de son départ. Il se doutait qu'une résistance avait du être mise en place et que d'autres personnes devaient tenter quelque chose pour contrer cette attaque. Si cela se trouvait, il faisait tout ce déplacement pour rien. Mais quelque chose lui disait qu'il ne serait pas de trop. C'était certainement idiot, mais c'était ainsi. Et puis de toute façon, même si tout avait été réglé à son arrivée, il pourrait toujours donner un coup de main pour soigner les blessés ou pour rebâtir ce qui avait été saccagé et détruit. Et puis, de toute façon, il était trop tard pour faire demi-tour. Il était presque arrivé donc autant aller jusqu'au bout, au mieux pour se rassurer, au pire pour devoir se battre de nouveau.

Malheureusement, avant même de voir le camp de réfugié, il entendit les cris et les bruits caractéristiques d'un combat, d'une bataille. Il grogna, accélérant le battement de ses ailes. Cela ne finirait-il jamais? Pourquoi devait-il toujours y avoir du sang, des morts, des râles et de la souffrance? A croire que le monde n'arrivait à vivre qu'à travers la mort. L'Homme-ours savait très bien qu'il ne pouvait y avoir l'un sans l'autre mais quand même ... Extrayant son épée de son fourreau, le Forgeron fonda soudain en piquet vers le sol, tel un aigle ayant repéré une proie. Il ne savait pas si les gens s'attendaient à être attaqué par un ennemi venu du ciel mais il comptait bien profité de ce léger avantage qu'il avait pour le moment. Si cela lui permettait de gagner quelques secondes ou au moins que mettre quelques adversaires à terre avant qu'il n'y ait une réaction, c'était toujours cela de pris. Il répéta la manoeuvre plusieurs fois de suite, abattant son épée à chaque fois qu'il piquait vers le sol, fauchant autant de personne qui criaient "A Sympan" qu'il le pouvait. Cela n'avait absolument rien de glorieux, bien au contraire même. La guerre n'était qu'une succession de massacres, de tripes à l'air et de coup vaches. Les jeunes qui s'engageaient dans les armées en pensant qu'ils en récolteraient la gloire déchantaient rapidement malheureusement, s'ils réussissaient à en revenir.


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Ven 22 Avr 2016, 10:41

Pluie de Sang et Vents de Braises

Jaagd


La jeune femme lui tendait la fiole, mais le jeune réprouvé refusait de la prendre clamant qu'elle aussi en avait besoin. Jaagd ne comprenait toujours pas. Pourquoi refusait-il de se soigner ? La bélua ne pensait tout bonnement pas en avoir besoin, sa blessure était en phase de guérison, mais le choc qu'elle avait encaissé plus tôt l'avait certes bien secouée. Elle ne pouvait qu’espérer qu'il n'y ait pas de récidive. Alors que le garçon prononçait quelques mots à la limite d'être inaudibles, il s'écroula sous le regard de la lancière qui aussitôt qu'elle le vu vaciller, essaya d'amortir sa chute. Une douleur insoutenable s'emparait d'elle lorsqu'elle sentit le poids du jeune homme s'appuyer sur ses bras. Alors qu'elle posa sa tête délicatement au sol, elle sentit une chaleur provenant de son épaule. Elle pouvait sentir le phénomène s'étendre sur son dos. C'était la même sensation que lorsqu'elle fut blessée par ce villageois en colère, ce liquide qui s'écoulait lentement sur sa peau. Ses vêtements bordeaux s’entachaient progressivement de cette même couleur, qui fonçait le tissu. La jeune femme leva la tête vers la mystérieuse femme qui était venue en aide à ce pauvre garçon, qui gisait à présent au sol. Elle ne savait que dire dans telle situation.


Son regard vint se poser sur la flasque que le réprouvé tenait au creux de sa main, l'on ne sentait plus aucune pression au bout de ses doigts. Jaagd se saisissait du petit récipient en faisait attention à ne pas toucher la peau du jeune homme. Elle fixait le liquide qui se trouvait entre ses mains. La bélua ne savait plus vraiment ce qu'elle devait en faire. Devait-elle essayer de le faire ingurgiter au pauvre bougre ? Cela favoriserait son rétablissement, et l'aurait aidé à dormir sans trop ressentir de douleur, mais à présent il dormait. L'infusion venait de perdre l'une de ses utilités. La lancière s'installa jambes pliées à côté du réprouvé et souleva avec précaution sa tête pour venir la soutenir à l'aide de ses mains, appuyées contre ses cuisses. Ainsi, il pourrait au moins jouir du confort dans son sommeil. Jaagd gardait la fiole près d'elle, et attendait qu'il se réveille afin de la lui donner. De nouveau, le temps et l'attente dominaient, et la jeune femme fut rapidement en proie à la fatigue. Ses paupière s'ouvraient et se fermaient à maintes reprises, la lutte reprenait à peine.


La bélua frissonnait et transpirait. Elle avait l'impression de perdre peu à peu conscience de ce qui l'entourait. Tout cela n'avait rien d'étonnant. A force de conserver une blessure infectée, et de ne pas la ménager, tout en étant enfermée en ce lieu empli d'humidité, la fièvre finirait par la gagner. C'était exactement ce qui était en train de se passer, mais elle ne parvenait plus à penser ou réfléchir clairement. Son souffle était saccadé, sa respiration douloureuse et difficile. La migraine et la chaleur s'emparaient d'elle. La lancière essayait de rester éveillée et consciente, mais ses forces la quittaient, et bientôt, elle appuyait son corps de tout son poids contre le mur. La fraîcheur de celui-ci la soulageait un court instant, mais il finissait lui aussi par s'adapter à la température corporelle de Jaagd. Elle tâtait sa ceinture de ses fines mains, à la recherche de sa gourde. La jeune femme perdait très vite toute rationalité et l'envie de vider tout son eau sur son visage l'assaillait de toute part. Au bout de quelques instants, toutes ses forces mentales et physiques l'ayant abandonnée, elle cessait de bouger. Ses yeux, à peines visible se fermaient et elle tombait au fin fond des limbes, qui lui paraissaient être en feu, telle la chaleur était à son comble. Sa conscience s’effaçait peu à peu, pour enfin cesser d'exister.


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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Dim 24 Avr 2016, 05:22

Comme il s’en doutait, le Démon était bien trop fier pour accepter son aide et se releva par ses propres moyens. Lorsqu’il le vit utiliser la magie blanche pour soigner ses blessures, il ne put s’empêcher de retenir un rictus. Un Démon utiliser la magie blanche, la magie réparatrice, c’est peu commun pour un être qui s’évertue à répandre le Mal. Lorsque celui-ci se précipita vers Yovan, les deux flèches dans les mains, il se remit immédiatement en garde. Peut-être était-ce une erreur de lui avoir porté secours finalement. Mais c’est dans le crâne d’un homme derrière lui que les flèches terminèrent. Au moins à présent il ne lui est plus redevable de rien. Se retournant pour voir l’agresseur, il n’écoutait qu’à moitié la remarque sur la main qu’il avait tendue plus tôt. D’ailleurs il ne comptait pas s’attarder. Certes il cherchait quelqu’un sur qui il pouvait s’appuyer, quelqu’un avec qui il pouvait se défendre et attaquer car seul c’était la mort assuré. Cependant tout deux n’avaient pas exactement la même philosophie. Mais il allait devoir rester semble-t-il. Le Démon s’adressant à lui avec une tape dans le dos. « Yovan. », lui répondit simplement l’An’sarna d’un ton sec. Il ne lui retourna pas la question, ne songeant pas le rencontrer à nouveau cette bataille passée. Du moins s’ils s’en sortaient, bien que le Démon sembla avoir plus de facilité au combat que lui. Qui plus est, il n’a jamais été partisan des phrases à rallonge et des présentations de courtoisie. Disons plutôt qu’il n’a jamais vécu avec ces principes- là.

A la dernière question du Démon, il haussa un sourcil. « Mh. Je crois qu’on nous a à l’œil. Tu peux t’en charger ? » . En effet deux personnes – un homme et une femme – se dirigeaient droit sur eux et non sans haine et rage de vaincre dans le regard. Cependant lui demander s’il pouvait se « charger » de la Magicienne – du moins ce qu’il en déduisit en voyant la source de magie qui coulait en elle – le laissa une seconde perplexe. Et puis de toute manière… « Est-ce que j’ai le choix ? ». Le Démon avait déjà pris les devants fonçant sur l’homme mais sa coéquipière ne s’était pas arrêtée pour autant. Il pouvait discerner la magie de chacune des personnes ici présente… Cependant il aurait également apprécié pouvoir discerner quel type d’arme elles possédaient car elle ne semblait pas en porter. Cependant certaines sont petites et facile à cacher. Il espérait également qu’elle n’ait pas la même capacité que cette femme qui a aspiré l’énergie vitale de toute une zone. Il se concentra sur sa nouvelle adversaire, ignorant de quoi elle était capable réellement et à son tour il se précipita sur elle jusqu’à ce qu’elle fasse des signes avec sa mains tout en murmurant quelque chose qui précédèrent une gerbe de flamme. Yovan plongea sur le côté pour éviter l’attaque. Il se releva immédiatement pour éviter de lui laisser une occasion de l’achever d’une autre manière. Mais elle continuait de jouer de ses sorts le maintenant ainsi à distance. Et bien que l’adrénaline fût présente, la fatigue due aux blessures et à la magie commençait à le consommer et à le rendre bien moins rapide. Il le sentait. Il n’était pas un guerrier comme la plupart de ceux se trouvant ici. Il n’y avait qu’à voir. Sa magie était limité et son arme était ridicule – prise à quelqu’un qui plus est. Evitant à nouveau un de ces sorts, il se retrouva à côté d’une arbalète déjà chargé. Rangeant à la hâte son couteau, il la saisi et tira en direction de la Mage. Contrairement à lui, elle n’eut pas le temps d’esquiver et la flèche la traversa de part en part. Essoufflé, il se permit quelques secondes de relâchement, le temps de récupérer une flèche et de recharger l’arme. Il regarda la petite pierre qu’il avait gardé dans sa main. Intact et luisante, il la rangea dans sa poche intérieure. Fini la magie pour le moment, sauf s’il désirait absolument tomber dans les pommes. De plus, il ne voulait pas risquer de la perdre ou de la briser. L'arme chargée, il était à nouveau prêt pour un nouvel assaut, avec l'espoir que ce massacre cesse le plus tôt possible.

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Dim 24 Avr 2016, 16:16

Makara n'aimait pas être dérangé quand il priait, surtout quand s'était pour des bêtises. Un jour, alors qu'une fièvre l'avait cloué sur place, dans sa petite chapelle, un homme qui venait que rarement écouter les chants et les prières du culte de la Drejtësi, l'interrompue pour une absurdité. Le prêtre dut prendre sur lui-même pour éviter de tuer l'homme, ça aurait put se passer ainsi, si Pandore, cachée dans l'ombre du lieu dédié à la déesse de la Justice, n'avait pas agit sur ses sentiments. Il avait alors écouter ce que l'homme gardait sur le cœur. Makara le guida alors dehors. Derrière la battisse, il y avait un bassin d'une eau bleu ciel qui semblait être épargné par l'environnement. En effet, le sable du désert formé un cercle parfait autour de l'eau. l'homme se déshabilla et s'immergea entièrement avant de ressortir pour se sécher. Il repartit dans l’église et pria silencieusement Drejtësi de lui venir en aide.

Or là, alors qui aider cette femme à se trouver, entendit des bruits pas s’approchaient de lui. Une coïncidence peut-être ? Il le pensa jusqu'à voir apparaître du coin de l’œil, une chose étrange : Ce qu'il ressemblait à un pied mais entièrement recouvert d'écailles. La personne à qui appartenait ce membre parla. Lui parla. N'ayant pas la marionnette à ses cotés, il dut faire d'une grande maîtrise de soit pour ne pas éconduire l'homme. Toujours sans bouger, il s'adressa à lui, sa voix était grave et se voulait autoritaire sans être menaçante.


- Je m'occuperais de vous dans quelques minutes. Je n'ai pas fini avec cette femme. Et je ne peux pas vous absoudre de vos méfaits, néanmoins, si vous croyait en la déesse de la Justice, je vous écouterais. En attendant, asseyez-vous.

Replongeant dans le silence. Il ferma les yeux. Dehors, le vacarme était de plus en plus assourdissant , ça aurai put être supportable si ceux déjà présent dans le temple ne faisait pas autant de bruit. Au bout de plusieurs minutes, il se leva et s'adressa à la femme.

- Bien. Je vais vous laisser, j'aurai souhaité faire ça dans les règles mais il n'y a aucune étendue d'eau ou même un petit bassin. Sinon on n'aurait fait ça dans les règles et vous auriez put priait comme il se doit.


- Merci monsieur. Murmura la jeune femme.

Elle se portait mieux maintenant, que quand il avait abordé pour la soigner un peu plus tôt. Elle ressemblait à une femme qu'il avait connut. Et avec qui il avait passé surement les plus belles années de sa vie, le sommet de son bonheur fut quand elle lui donna la chose la plus merveilleuse qu'un homme et qu'une femme pouvaient souhaiter quand il étaient ensemble : Un enfant. Une petite fille. Makara était tellement heureux ce jour-là qu'il pleura pendant une bonne partie de la journée. Mais ces jours là étaient du passé aujourd'hui. Il se tourna et chercha la personne qu'il lui avait adressé la parole. Il ne mit pas longtemps car c'était difficile de le manquer. Un homme, si on pouvait encore considérer un humain, entièrement recouvert d’écailles avec un visage plus que dérangeant.

- Bon. Je vous écoute. Il s'était adressé à lui d'un ton normal


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Pluie de Sang et Vents de Braises [RP pour Tous - Évent - Aetheri]

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