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 Pluie de Sang et Vents de Braises [RP pour Tous - Évent - Aetheri]

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4718
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Jeu 07 Avr 2016, 14:55


Il n'avait pas souvent de dispute avec Kyra. Quasiment jamais même. C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle il restait à Avalon : elle est la seule personne avec qui il s'est vraiment entendue
depuis longtemps. Cela dit il y a bien un sujet sur lequel ils ne s'entendaient pas. Et en ce moment c'était pire qu'autre chose. L'existence de Sympan. C'est étrange parce qu'au début, ils n'avaient aucunes divergence là-dessus. C'est pour cette raison qu'il est parti. En rentrant de la bibliothèque elle a remis le sujet sur le tapis. "Tu sais, les fidèles à Sympan sont toujours plus nombreux. On ne peut plus nier son existence.". Il n'a pas voulu en entendre plus. Pas qu'il soit fermé d'esprit, mais il sait qu'au fil de la discussion le sujet allait s'envenimer et le ton n'allait plus être le même. Il a donc pris cette décision d'aller au temple de Drejtësi, le plus proche. Il est à quelques jours de marche, mais en ces temps où les Aetheris sont remis en cause, ce n'est pas le plus important.
Et c'est avec un sac chargé de provision et d'eau qu'il prit la route. Il suivait les indications des passants, ou des communautés qu'il croisait pour trouver son chemin. Il ne connaissait pas vraiment cette partie des Terres d'Emeraudes. Probablement il a déjà dû passer par là, mais retrouver le chemin, ça, il en serait totalement incapable. Ce qui a ses côtés positifs. Il découvre à nouveau cette région. Au fur et à mesure de son avancé, il remarquais quelque chose chez les personnes. Tantôt leur réaction était agréable et ils indiquaient la direction demandé... Tantôt il fallait leur arracher un sourire, ils donnaient une mauvaise direction, ou ne répondaient simplement pas. Un soir en voulant coucher dans une auberge, il sentait une ambiance électrique qui régnait dans la salle. "Dites-moi, l'ambiance est toujours aussi joviale ici?", demanda-t-il au patron ironique. Sur un soupir, celui-ci regarda un couple entrer. "Ces derniers jours la relation est conflictuelle dans le voisinage.". Il n'en dit pas plus. Prenant les clefs de sa chambre Yovan monta se coucher, jetant une dernière fois un regard inquiet sur cette salle si tendue. Pourquoi inquiet? Qu'y avait-il d'inquiétant ici? Il s'effondra sur le lit et n'eu pas le temps de réfléchir à la question, sombrant rapidement dans le sommeil.
Le soleil était à peine levé quand il entendit d'immense fracas dans la rue. Pas que dans la rue. Il se leva de son lit et passait la tête par la porte. Il n'était pas le seul ayant dormi ici et s'étant fait réveiller par ce brouhaha du tonnerre. Un groupe d'individu armée, bien que ce ne soit pas des armes de gros calibres, arriva dans le couloir. C'est là que Yovan compris que quoiqu'il se passe, ça se terminerai mal à un moment ou à un autre. Son sac n'étant pas très loin, il l'attrapa d'une main pour être prêt à toutes éventualité. "Nous sommes ici pour la Gloire de l'Originel! Ceux avec nous faites vous connaitre!". Immédiatement, plusieurs personnes, il ignora si certaines ce fut seulement par crainte ou si leur croyance était réelle, rejoignirent le groupe peu commode. Le plus fort, celui qui semblait être le meneur du petit groupe, attendit quelques secondes avant de reprendre la parole. Puis, avec un air grave il hurla aux quelques personnes qui étaient restés dans, ou devant leur chambre. "Maintenant c'est à vous que je m'adresse. Soumettez-vous, ou vous périrez!". "Soumettez-vous". Se soumettre. Voilà un verbe que Yovan haïssait plus que tout. Un verbe qui ne vous laisse aucun libre-arbitre. Un verbe qui vous réduit en esclavage. Si la soumission est l'objectif de ce Dieu, alors sa foi envers les Aetheris ne fera que croître. Evidemment, à la menace de ces hommes certains hésitèrent. D'autant qu'ils bloquaient l'unique sortie. Discrètement il ferma la porte. Il fallait qu'il sorte de là. La question c'est comment? Il est tout simplement hors de question qu'il se range du côté de ce soi-disant "Dieu-Roi". Et rien dans la chambre ne permettait de se faire une cachette convenable. La fenêtre? "Tu rêve mon pauvre ami... Tu vas te casser quelque chose en essayant d'escalader ça...". Entendant les bruits de pas approcher dangeureusement il se colla au mur de la porte. S'il ne pouvait pas sortir subtilement alors... La porte s'ouvrit en grand laissant entrer un homme de taille moyenne. C'était une des personnes qui s'étaient rangées à la première annonce du géant. Il devait avoir à peine dépassé la vingtaine. Parfait! Au moins il ne serais pas trop fort pour le jeune An'sarna. Aussi le garçon eu à peine le temps de passer le palier de la porte que Yovan lui décocha un coup de point dans la figure. Le garçon se pris à la fois le point de l'An'sarna dans la face et le coin de la porte à l'arrière du crâne, ce qui eu pour effet de l’assommer net. "Navré...". Ce n'était pas dans ses habitudes de cogner quelqu'un. Elles pouvaient se compter sur une main les fois où s'était arrivé. Il vit un simple couteau de chasse à la ceinture du jeune homme qu'il récupéra en vitesse avant de filer vers la sortie. Le couteau pourrait lui être utile si toute la ville était dans cette état. Et les autres doivent déjà avoir remarqué la chute de leur collègue. "Attrapez-le!". C'en était un autre qui avait hurlé ça en voyant Yovan traverser le couloir en courant. Mais il était déjà trop tard. Et de la même manière il ne s'attarda pas dans ce village en voyant dans sa course folle les ravages qui se faisaient dans certaines maisons. On pouvait en voir quelques une en feu. Tout le village allait probablement finir ainsi... Lui suivait d'autres habitants fuyant la folie de ces nouveaux fidèles.
Lorsque enfin il put reprendre son souffle et respirer tranquillement, il observait autour de lui. Il s'était retrouvé dans une sorte de campement de fortune. Et finalement ils étaient nombreux à être rescapé de ces fous. Qui plus est, il n'y a pas que des humains dans cette charmante assemblée. Une jeune femmes avait pris la parole. "Ce groupe a ensuite pris d'assaut Räska, incendiant ce[...]". Räska. Voilà donc le nom du village qui a failli mettre fin aux jours de l'An'sarna. Finalement, peut-être aurait-il dû supporter cette nouvelle dispute avec Kyra. Ça au moins ça ne fini jamais en bain de sang et de flammes. Le discours terminé, certains allaient s'entretenir avec la Prédicatrice. D'autres, une Fae plus particulièrement, étaient motivés pour repartir au combat. Yovan lui s'installa sur une souche. Il avait besoin de souffler un peu et il n'avait pas grand chose à proposer. Récupérant la pierre bleutée qu'il gardait bien précieusement dans la poche intérieur de sa veste, il la fixa du regard. L'abondante présence humaine atténuait son éclat, mais elle restait toujours aussi précieuse, magnifique et réconfortante à ses yeux. D'un coup il se sentit mieux... Apaisé.
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Jeu 07 Avr 2016, 20:24

   Combien de temps avait-il fermé les yeux ? Pas très longtemps… Il y avait quelques personnes autour de lui. Il plissa les yeux. Deux hommes et une femme… étrange… Il avait chaud et froid en même temps. Son visage était glacé et son épaule brûlante, pesante et douloureuse. Elle lui donnait une crampe car elle le crispait et qu’il ne pouvait pas se détendre sans se faire mal. Elle le paralysait. Il respirait vite. Il était affamé et assoiffé. Ses paupières étaient lourdes. Il les referma. Au moins, sa migraine s’était atténuée. Une voix douce et féminine parvînt à ses oreilles. Plus elle allait, moins elle était forte… Plus son esprit essayait de partir… loin…

   Non. Il devait rester éveillé. Il ne voulait pas mourir. Il avait trop peur de cela. Son cerveau intercepta un mot : chanter. Chanter ? Chanter ! Oui, c’était bien de chanter ! Il tenta de rouvrir les yeux. La tâche lui semblait surhumaine.

   -Vous savez chanter ? Demanda-t-il avec innocence.

   Sa gorge était sèche et sa voix inaudible. Elle ne devait pas avoir entendu, surtout avec les incantations affreuses de leurs assaillants, dehors. Il abandonna sa lutte infernale contre ses paupières. Elles gagnaient toujours, peu importaient les circonstances.

   Il lui arrivait de chanter, quand il était seul. Il fredonnait. Il aimait bien. Ca lui permettait de penser à autre chose qu’à sa misérable existence. C’était un moyen de s’enfermer dans sa bulle, de s’échapper de ce monde aussi cruel fut-il, et d’échapper à lui-même, à sa nature. Il adorait sa bulle, et s’il avait pu, il y serait resté pour l’éternité. Le problème était qu’il ne pouvait pas, car pour qu’elle existe, il fallait déjà qu’il vive dans le monde réel.

   Son esprit émergea de nouveau, puis ce fut au tour de ses sens. Il inspira profondément. Il avait l’impression qu’il était resté en apnée pendant plusieurs minutes. Il tourna doucement la tête pour apercevoir… des… de la nourriture. Il fit un faible signe de négation. Il chercha la personne la plus proche du regard.

   -Juste un bandage…

   Juste de quoi survivre. Il n’avait besoin de rien d’autre. Il ne voulait pas les déranger. Il ne méritait pas leur attention. Pourquoi perdaient-ils leur temps avec lui, à vouloir le nourrir ? Il était un monstre, une vermine. Une erreur de la nature. Et il y avait plein d’autres blessés qu’il fallait aider. Des blessés qui valaient largement mieux que lui. Il voulait juste un bandage, pour ensuite les laisser tranquille. Il retournerait dans son coin en silence et ça serait mieux pour tout le monde. Il se redressa, prenant appui sur son coude valide. Il s’arracha une plainte.

   -C’est bon…

   Son dos rencontra le mur. C’était beaucoup mieux. Mais il avait usé de toutes ses forces et voilà qu’il tremblait fortement. Faire abstraction de la douleur était impossible.

   -C’est pas grave, c’est bon… Merci…

   Des trois, il ne s’adressait à personne en particulier. Il ne pouvait que leur être reconnaissant de lui avoir prêté quelques instants d’attention. Des minutes, des heures peut-être. Il allait leur poser la question lorsqu’il fut pris de vertiges. Que se passait-il ? Ca le rendait malade. Comme s’il n’était pas fiévreux à la base. Il prit l’arête de son nez entre ses doigts. Fixer un point fixe. Fixer un point fixe, il devait faire ça. Il se concentra sur ses pieds. C’en était presque devenu sa nouvelle raison de vivre. Il fallait qu’il s’accroche à la réalité. Il ne devait pas tomber, ou il mourrait. Il en était persuadé. Ses efforts ne l’empêchaient pas de vaciller de façon inquiétante. Sa tête pencha sur le côté. Il en reprit brutalement le contrôle et se mordit la lèvre inférieure. Quelques larmes lui montèrent aux yeux. Il n’avait pas le droit.

~629 mots~

Résumé post 2 - Shams:
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Ven 08 Avr 2016, 21:48

Pluie de Sang et Vents de Braises

Jaagd


La jeune femme fut tirée hors de ses pensées par les voix provenant de dehors. Il n'était pas la peine de se poser une quelconque question, tout le monde savait à qui appartenaient ses voix. Puisqu'elle ne pouvait plus réfléchir tranquillement, la bélua scrutait la pièce dans laquelle elle était entassée avec ces réfugiés. Ses yeux se baladait et passait sur tous les individus présents. Une femme qui semblait de très mauvaise humeur, et il y avait de quoi. Un homme qui semblait plutôt calme au vu des circonstances. Il y avait aussi un jeune homme doté d'ailes blanche et noire. Et enfin, ses yeux finirent par s'arrêter sur un homme encapuchonné, qu'elle ne manqua pas de reconnaître. C'était encore cet homme masqué qui lui avait créé tant d'ennuis. La lancière restait calme et ne bougeait pas de son mur, sa lance à la main. Elle évitait de bouger afin de limiter la douleur que lui procurait sa blessure. L'altercation avec le croyant qui avait essayé de la forcer à prier Sympan n'avait pas arrangé les choses. Jaagd ne laissait d'ores et déjà jamais le temps à ses blessures de guérir mais si par dessus cela, elle les rouvrait à chaque fois, elle n'en finirait jamais.


La bélua avait remarqué que le jeune homme ailé, qui se trouvait sur sa gauche, somnolait depuis un long moment déjà. Il semblait se battre contre le sommeil lui-même, ne voulant probablement pas s'endormir. Et il n'avait pas tort. Dormir dans une situation pareille était synonyme de mort. Lui aussi était blessé, comme tant d'autres en ce lieu. Quand quelqu'un s'approchait de lui pour lui proposer de la nourriture, il la refusait. La jeune femme ne saisissait pas vraiment ce comportement. S'il voulait survivre, alors pourquoi ne mangeait-il pas ? Alors que la lancière fixait le jeune homme du coin de l’œil, elle sentait gigoter dans ses vêtements. Elle baissa sa tête pour apercevoir la petite tête bleue qui sortait de son col. C'était son oiseau. Jaagd l'avait mit dans ses vêtements pour le protéger de tout danger durant son exploration de Räska. La jeune femme touchait la tête de l'oiseau du bout de son doigt, tandis que celui-ci saisissait son index entre son bec. Il la pinçait gentiment, affectueusement. « Je n'ai rien pour toi... » murmura-t-elle. La bélua était tout aussi affamée que son oiseau, mais il ne lui restait que peu de nourriture, elle devait donc la rationner et s'en servir intelligemment.


Soudain, la jeune femme se fit interrompre par un bruit sourds. Elle tourna brusquement la tête en direction de la source de ce fameux bruit. C'était encore ce jeune réprouvé. Il venait tout juste de s'appuyer contre le mur, et son dos l'avait percuté. Jaagd soupira et retourna à ses occupations, seulement, l'oiseau s'était réfugié dans ses vêtements, probablement de peur. Elle dirigeait donc à nouveau son regard vers le jeune homme. Il semblait bien plus jeune que les personnes retenue en ce lieu. Mais elle avait du mal à estimer l'âge des gens, alors la bélua ne s'y tenta pas. Cependant, elle était très capable de desceller les gens mal en point. La lancière le voyait vaciller. Elle ne savait pas trop comment elle devait réagir. La jeune femme se souvenait de la réaction de cet homme aux cheveux gris, qui avait porté secours à ce jeune réprouvé. Dans tous les cas, même si elle essayait à son tour de l'aider, elle ne saurait pas quoi faire. Ce concept d'altruisme lui échappait encore. Pourquoi certaines personnes s'entraidaient ? Pourquoi d'autres pas ? Elle avait bien compris que chaque être était en quelques sortes unique. Mais elle ne comprenait pas en quoi, ni pourquoi.


Ses pensées furent interrompues par une femme qui lui tendait de la nourriture. Pendant un instant, Jaagd resta immobile. Ici aussi, elle ne savait pas comment réagir. Ce jeune homme semblait s'accrocher à la vie tout en refusant la nourriture, denrée nécessaire à la survie de tout être. Il fallait absolument qu'il mange. Elle redirigea son regard vers la femme qui lui tendait toujours la nourriture. « Vous lui en avez proposé ? Pourquoi refuse-t-il de se nourrir ? » demandait-elle calmement. La femme fit un signe de tête en retour, car elle non plus ne savait pas. Puisque cette femme ignorait la réponse, le seul moyen de le savoir était de s'adresser directement au concerné. Seulement, cela posait problème à la bélua. Il n'était pas dans ses habitudes d'approcher quiconque, et encore moins de lui adresser la parole. Soit elle devait prendre ses jambes à cou et y aller, soit elle devrait l'abandonner à son sort. La lancière prit une grande inspiration, et se saisissait du morceau que lui tendait la femme. Elle s'approchait avec précautions du jeune réprouvé, puis, lui prit sa main afin d'y déposer directement la nourriture à l’intérieur. « Manger n'enlèvera pas votre douleur, mais au moins vous ne ressentirez pas la douleur que procure la faim. » annonçait-elle avant de tourner les talons et de retourner à son emplacement initial. La jeune femme s'appuya contre le mur et tâcha de faire le calme dans son esprit. Ce qu'elle venait de faire lui avait demandé une quantité colossale d’efforts et d'énergie. A présent, elle pouvait retourner à ses pensées sans se préoccuper ni des prières incessantes, ou de quoi que ce soit d'autre.


Mots:
Post II résumé:

made by guerlain for epicode
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Ven 08 Avr 2016, 22:14


Un léger soupir de satisfaction s’échappa d’entres les lèvres du mercenaire adossé contre un arbre épargné par la guerre, ce dernier le protégeant des rayons du soleil à son zénith en ce tout début d’après midi. A l’ombre du grand chêne, bouche entre ouverte, son armure cabossé, ses vêtements déchirés à certains endroit et la plat de sa lame délicatement posée sur son épaule, Kain observait fixement les feuilles s’agiter sous la fine brise, amenant par la même une fraicheur printanière qui glissa sur la peau maculé de sang du mercenaire. Celui-ci en avait bien besoin, après la guerre face aux Anges et à leurs alliés, durant l’assaut mené au cœur de Stenfek, l’épuisement et les blessures s’étaient au emparés de lui  au bout du compte après des heures et des heures de confrontations il ne pouvait y échapper, l’homme n’était pas sans limite malgré sa force et son extrême vigueur. Rejetant sa tête en arrière, un air passa soudainement sur les traits son visage, entre la fatigue et l’extase. Malgré les coups et malgré la douleur, il était des plus comblé, heureux d’avoir put participer à un événement aussi grandiose que puisse l’être un affrontement à mort entre deux camps, la guerre dans toute sa splendeur et telle que Kain la désirait.
Un grognement se fit entendre de la part du guerrier qui tenta de se relever. S’appuyant sur son immense épée, il finit par se remettre sur pieds avant de se commencer à observer les environs. Au loin il voyait les ravages causé par la bataille entre les deux camps, une terre brûlée et labourer, semées de cadavres et arrosé de leur sang. Fort heureusement, il restait quelques zones de verdures, sinon les Terres d’Emeraude allaient bientôt devoir trouver une autre pierre précieuse pour se décrire. Ce fut donc pour cela, que le mercenaire n’avait aucune intention de s’attarder plus longtemps dans ce lieu, car l’odeur de la mort risquait fortement d’attirer des charognards en tout genre, profitant de la situation en s’emparant des biens que possédaient les défunts afin de s’enrichir. D’autres encore pouvaient très bien profiter de la faiblesse des survivants tel que l’Elémental pour les dépouiller de leurs équipement, ou pire, en faire des otages. Ainsi, le guerrier se mit en route aussi rapidement que possible, désireux de retrouver un lieu ou il pourrait se reposer, mais plus important encore, ou il pourrait se remplir le ventre. Depuis le début de l’affrontement entre Anges et Démons, il n’avait encore rien mangé depuis lors.

Marchant à travers les plaines verdoyantes, Kain finit par atteindre ce qui semblait être une ville ou un village, mais ce dernier était en proie aux flammes, une épaisse fumée noire s’échappant d’entre ses  murs. Était-ce là une autre œuvre des Démons ? Il ne pouvait en être certains, mais ce n’était certainement pas celle des Anges. Qui alors ? Le guerrier s’avança, bien qu’il resta prudent et attentif à la moindre menace.
Et finalement, il finit par atteindre une sorte de camp de réfugier. Il en eut la confirmation, ainsi que plusieurs détails, lorsqu’une jeune femme fit un discours parmi la foule réunie autour de celle-ci. Apparemment un groupe de ses déments vénérant Sympan venaient de saccager la ville de Räska, prenant des villageois en otages et massacrant le reste qui ne voulait pas se soumettre à leurs idéaux. Un reniflement dédaigneux se fit de la part du mercenaire. Seuls les Aetheri savaient à quel point il détestait ses types. Kain n’était pas un adepte de Drejtësi, préférant largement Taleörn, mais s’il pouvait remettre à leur place quelques adeptes de Sympan, il n’hésitera pas à servir l’Aether de la Justice.
Soudain les gens commencèrent à se disperser, certains allèrent attendre dans un coin en attendant l’élaboration d’un plan par d’autres, en compagnie d’Irina. Le fils du feu resta un instant sur place, avant de se décider et à se mettre à avancer en direction de la jeune Prédicatrice. Une autre personne était déjà avec elle, mais Kain n’y fit guère attention et alla se planter devant la servante de Drejtësi et s’adressa à cette dernière de sa voix grave.


Rassemblez donc autant de combattants que vous le pouvez et mènez donc l’assaut sur cette bande de chiens ils ne s’attendront pas à une offensive aussi rapide. Encerclez-les, prenez-les par surprise, tous ce que voulez, mais allons les tuer.
Et sinon… bah sinon démerdez-vous. Moi j’vais aller me trouver à bouffer en attendant que vous soyez décidée à partir.


Et sur ses mots, il tourna le dos à la Prédicatrice et alla s’installer dans un coin, non sans avoir piqué ce qu’il pouvait en nourriture.  En chemin, son regard alla vers une inconnue à la peau sombre et aux cheveux semblable à un brasier, un brin de curiosité dans le reagard. Il la fixa un instant, assez pour que ce soit dérangeant et s’en alla.

813 mots

Résumé:
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Siruu Belhades
~ Sorcier ~ Niveau III ~

~ Sorcier ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 2336
◈ YinYanisé(e) le : 06/12/2015
Siruu Belhades
Sam 09 Avr 2016, 18:21

Attendre... C’est tout ce que les captifs pouvaient faire. Attendre avec la faim au ventre. Cet appétit qu'il calma d'un grand bout de pain ramenait d’ailleurs à la réalité le jeune sorcier qui divaguait depuis une dizaine de minutes alors qu’il aurait dû surveiller cet homme aux oreilles pointues qui semblait garder de la nourriture. S’il conservait réellement de quoi se sustenter, il fallait l’observer. Mais il n’était apparemment plus dans le champ de vision du jeune homme. Heureusement que la salle dans laquelle les otages nichaient n’était pas bien grande, car Siruu localisa bien vite cet étrange personnage... Il avait déposé à manger aux pieds d’un réprouvé et s’apprêtait à repartir là où il était. L’adepte brumeux le suivait du coin de l’œil, car il regardait en même temps cette jeune femme masquée qu’il avait déjà croisée. Elle ne l’avait pas attaqué donc, apparemment, elle n’était pas très rancunière — et pourtant, le sorcier l’avait piégé plus d’une fois. Mais c’était une question de survie donc il était excusé. Siruu n’allait pas lui parler, car elle semblait étrange, nerveuse... Peut-être que la concentration d’humains la gênait ? Dans tous les cas, elle venait de parler à ce réprouvé mal-en-point qui, décidément, attirait le centre de l’attention. L’adepte brumeux faillit encore s’endormir à cause ses pensées — enfin "s’endormir" est un grand mot, car à cause des prières incessantes de ces fanatiques, il ne pouvait que somnoler brièvement sans jamais toucher réellement le sommeil —, mais il se força à se relever pour s’approcher de l’homme qui gardait avarement dans le plus grand des secrets des provisions. En fait, le sorcier n’en était pas sûr, mais au pire, s’il lançait des accusations contre quelqu’un, le cocktail fatigue, faim et enfermement qui agissait sur chaque personne présente contraindraient celles-ci a tuer le concerné par instinct de survie et ils mangeraient le cadavre. Siruu ne voulait pas en arriver jusqu’au cannibalisme, mais si les adeptes des aetheri ne se pressaient pas et que le temple allait brûler et tuer tout le monde, autant mourir le ventre plein. Mais il fallait qu’il chasse ses idées noires et établisse un dialogue avec cet elfe ou cet alfar.
- De ce que je vois, vous avez des rations... Intéressant. Vous m’en donnez ou je dis tout cela aux autres qui ne se gêneront pas de vous tuer ? Murmura le sorcier qui était à côté de cet homme aux habits riches.
C'était une menace ? Eh bien... Non. En fait, l’adepte brumeux conseillait cet homme qui risquait de se faire surprendre. Un conseil dit certes sur un ton railleur, mais c’en était bien un. Et même s’il était facile de se méprendre sur cette admonition, c’était loin d’être quelque chose de sérieux, car cet avare était loin d’être le seul à garder des provisions pour lui et que, ce qui risquait de tuer ces captifs était plus le feu qu’autre chose. Le sorcier allait suivre cet homme pour discuter un peu : un peu de compagnies et une bonne discussion ne seraient pas de refus pour couvrir le bruit des plaintes, des cris et des prières. En fait l’ennui dépassait le désespoir dans l’esprit de Siruu qui pensait que, quitte à mourir carbonisé, autant s’amuser un peu.
Mais que faire ? Attaquer des gens ? Non, ce serait suicidaire et douloureux. Tenter une percée ? Pourquoi pas, mais il fallait jeter les guerriers au casse-pipe pour essayer de préserver un maximum de personnes. En fait, il n’y avait rien à quoi ils pouvaient s’affairer. Il n’était pas possible pour eux de savourer la brise du vent, contempler une magnifique vue ou préparer une décoction à l’air libre, car ils étaient enfermés et ils ne pouvaient que mourir dans la sueur et le sang, comme des guerriers qu’ils n’étaient pas.

Mots & Résumé Post II:
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Dim 10 Avr 2016, 08:21

Petit à petit, l’attroupement autour de l’oratrice gonflait. Il y avait beaucoup de réfugiés du village, mais aussi des survivants de l’affrontement qui avait opposé les anges et les démons. Elle en reconnaissait certains qui c’étaient battus à ses côtés. Pour le moment, elle n’apercevait pas d’opposants du camp adverse, ce qui la rassurait. Elle n’était pas sûr que créer une esclandre dans ce climat lui soit très profitable. Qui plus est, elle n’aurait pas de soutien. Tout comme elle, ils se fondaient dans la population, l’état de leur vêtement, ainsi que leur état passant inaperçu dans ce paysage de délabrement qu’ils offraient tous comme spectacle.



La main au sol, elle aspira l’énergie que la terre pouvait lui apporter afin de se régénérer. Le sol autour d’elle devint noir, l’herbe s’assécha et s’affaissa au sol. Lorsqu’elle se releva, elle était au centre d’une étendue morte, ce qui ne permettait pas de mettre les gens autour d’elle, en confiance. Elle s’en éloigna afin d’avoir à éviter de se justifier. Si à bien un moment, elle aurait détesté jouer à la socialisation et à communiquer avec des idiots, c’était bien en ce moment. D’ailleurs cela avait eu pour effet de lui permettre de se relever et de chasser la fatigue accumulée longuement. Le tout était de tenir jusqu’au moment où son corps pourrait bel et bien se reposer et non supporter cette alternative. De plus, les évènements étaient trop excitants, et il tardait à la sirène d’aller au temple pour se battre. Elle aperçut Djinshee dans la foule, répondit à son salut silencieux et se dirigea vers l’oratrice afin de tenter d’avoir des informations sur le moment où ils se mettraient tous en mouvements. Elle arriva à l’instant ou un homme de haute stature proposait un plan. Il n’y allait pas par quatre chemins et cela lui plaisait. Son sang commençait à bouillonner. Elle ne put s’empêcher de commenter, la tête derrière son épaule , en s’adressant à Irina. « Simple et efficace, je vote pour ce plan, la partie tuer étant la plus importante. Il faut que l’on se mette en mouvement, sinon cela leur donnera, à eux aussi, le temps de s’organiser et d’améliorer  leur ligne de défense, et de poser davantage de pièges à notre encontre. Ne rendez pas la situation plus compliquée qu’elle ne l’est déjà pour ceux qui se jetteront dans la bataille. » Nissa faisait partie de l’armée ondine, et l’élaboration de stratégie de combat était un de ses points faibles. Elle était davantage tête brûlée, à laisser ses sentiments la guider, plutôt que réfléchie. Ses supérieurs le lui reprochaient souvent, mais elle avait toujours réussi ses missions jusqu’à maintenant. Lorsque l’homme évoqua l’idée de manger, son estomac réagit immédiatement à ce mot et déploya des remous fantastiques afin de rappeler à sa propriétaire qu’elle ne c’était pas alimentée depuis bien trop longtemps car elle ne s’en rappelait même plus. Elle partit donc à sa suite, piochant elle aussi la nourriture dont elle avait besoin. Elle aurait préféré en prendre davantage, mais les stocks devaient être limités car elle ne préleva pas autant que ce que son estomac désirait, pas à cause du fait qu’elle se restreignait, bien au contraire, plutôt parce que ceux à qui on avait confié l’organisation du ravitaillement contrôlaient scrupuleusement les quantités données aux survivants. La sirène vint se caler contre le même appui que le stratège en grognant. « Être trop nourri empêche de pouvoir être compétent sur le terrain, j’entends bien, mais là, je ne sais pas dans quelle réserve je vais tirer pour pouvoir lever mon sabre… Elle remarqua qu’il fixait Djinshee du regard et la héla afin qu’elle les rejoigne. Un sourire naquit sur son visage en imaginant les carnages que cette dernière pourrait faire dans le temple. Elle n’avait jamais rencontré une personnalité aussi inflammable que cette dernière. Je suis Nissa. Vous étiez au village lorsqu'il a été attaqué?»


Mots: 650
Post II
Résumé:
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Dim 10 Avr 2016, 13:17

Djinshee ne savait pas en quoi elle pouvait se rendre utile. En attendant l’illumination, elle écoutait les différentes propositions des personnes autour d’elle. Les gens, qui, comme elle, voulaient faire quelque chose. Elle écoutait plutôt les stratégies que certains pouvaient proposer. Elles étaient plus ou moins intéressantes, certaines stupides à son goût. Evidemment, elle trouvait le bourrinage tout bonnement minable. Mais bon… Elle soupira. Un homme à la carrure imposante, plus grand qu’elle. Les cheveux noirs, le visage sombre, pour ainsi dire. Ce n’était pas avec ce genre de personne qu’on aimait se confronter, sauf si son rêve le plus cher était de voir à quoi ressemblait le sol de plus près. Il venait de clamer haut et fort sa stratégie digne des plus grands – c’était bien sûr de l’ironie – consistant à la baston à l’état pur. Elle put même voir Nissa se rallier à lui.

   -Il faudrait être un minimum organisé. On évite plus facilement un énorme rocher qu’une pluie de gravier.

   Elle n’était pas un grand stratège, loin de là, mais ça lui semblait être la base de la logique. Quant à comment s’organiser, elle devait encore y réfléchir. Son intervention avait plus servi à faire raisonner ces deux têtes-brûlées – car elle était la mieux placée pour le dire – d’une autre façon. Elle se tourna vers l’homme, qui s’éloignait avec l’Ondine. Il la regardait d’un air curieux. Qu’est-ce qu’il lui voulait ?

   Ses cheveux s’étaient enflammés ? Elle avait une tache sur la joue ? Elle était noire et rousse à la fois ? Il la connaissait ? Pas elle en tout cas. Fouiller plus loin dans sa mémoire était inutile.

   Elle hésita un peu avant de se décider à les suivre. Elle n’avait rien à perdre. Sauf, peut-être, si elle était censée avoir une dent contre lui, ou autre chose. Mais bon, comme il venait d’en parler, elle venait de se rappeler qu’elle avait faim. Elle ne se pressa pas pour les rattraper. Elle marchait tranquillement en leur direction.

   -Il y a un problème ? Demanda-t-elle à l’homme en réponse à son regard, tentant de chasser sa froideur.

   Elle était un peu trop impulsive. Surtout qu’elle sortait d’un combat à propos d’un conflit qui l’énervait particulièrement. Le moindre incident était prétexte à perdre patience ou à devenir susceptible.

   Elle se servit, optant pour des aliments plutôt secs, fidèle à ses habitudes. Nissa se plaignait de leurs petites rations. Elle, s’en fichait. Les personnes coincées dans le temple devaient être dans un bien pire état. Et puis, elle n’était pas un ventre. Elle lui tendit une pomme, qu’on lui avait donnée, quasiment contre son gré.

   -Ca ne nourrit pas des masses, mais si ça peut te faire plaisir, je te la cède…

   Pour elle, ce n’était pas une pomme en moins qui allait l’empêcher d’aller décapiter quelques partisans de Sympan. Ils ne payaient rien pour attendre, ces enflures débiles qui croyaient que c’était en tuant qu’ils allaient réussir à produire quelque chose de constructif sur le long terme. S’ils croyaient que c’était le nombre d’ « hérétiques » morts qui allaient prouver leur foi à ce dieu venu de nulle part… Et m*rde, c’était un dieu venu de nulle part, qu’ils vénéraient !

   Elle avait un peu de mal à s’avouer qu’elle était à côté de l’Ondine, de son plein gré. Elle avala la portion de pain qu’on lui avait donnée, puis but une gorgée d’eau. Son visage se crispa un peu, comme si cette dernière avait un goût immonde. Elle détestait sentir ce liquide froid descendre jusqu’à son estomac. Ca lui donnait des frissons. Ce n’était qu’un mauvais moment à passer… Sa température corporelle haussa légèrement.

   -Je te donne même mon eau. Vous pouvez partager.

   Elle montra sa nouvelle gourde, aussi fournie par le camp. La porter à sa ceinture la dérangerait plus qu’autre chose, que ce soit par crainte ou dans ses mouvements. Elle pourrait se passer de boire pendant de nombreuses heures, à présent.

   Sa main rencontra le manche de son poignard. Elle réfléchissait toujours à une tactique, bien qu’elle sache qu’elle n’arriverait pas à grand-chose, faute d’expérience. Il lui tardait d’aller empaler l’ennemi.

~689 mots~

Résumé post 2 - Djinshee:
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Mancinia Leenhardt
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Mancinia Leenhardt
Dim 10 Avr 2016, 14:00

Neah empêcha le plus gros de la chute en retenant l'homme dans ses bras, suivant son corps lourd pour l'empêcher de se heurter le sol complètement. Il eut une grimace en reconnaissant un Réprouvé, mais choisi de se concentrer sur l'idée qu'il pourrait être plus utile que mort. A peine eu-t-il demander une aide que l'Ange vit une demoiselle, fort éprouvée des événements, venir en sa direction en courant, le questionnant sur le problème qu'il rencontrait. Pourquoi, un gars qui venait de s'effondrer n'était pas assez évident ? Mais elle répondit d'elle-même à sa stupide question en lui demandant s'il pouvait l'allonger sur sa couchette de fortune. Bon, il pouvait aisément le faire et en prime, ce gars n'aurait pas le sol froid en guide de matelas, mais quelques vêtements de fortune que quelques personnes avaient acceptés de lui prêter. C'était avant qu'un homme ne vienne l'asperger d'eau en lui disant de tenir le coup ou un autre qui vint partager sa nourriture personnel. Comme s'il était le seul à en cacher en attendant leur funeste dernier repas. Restant dans son coin, Neah laissa ces inconnus aux autour de lui procéder à des soins, un domaine où il n'avait aucune connaissance. Lorsque la demoiselle émit l'idée de chanter pour répliquer envers les adorateurs de Sympan, l'autre ne fût as de son avis. Comme réponse à la remarque de cet homme, un autre éleva la voix sous le rire de son compagnon.

C'est la Mère Micelle qui a perdu son chat pelée !

Certaines personnes relevèrent leurs visages dans sa direction, celle de cet homme bourru d'une quarantaine d'années qui avait pris appuis contre la porte, souriant en poursuivant sa mélodie lorsqu'il fût rejoint par quelques autres voix des habitants du village de Räska. Neah mit sa main contre son menton, il sentait bien sa peau rugueuse et mal rasé de plusieurs jours.

Répondre à des prières religieuses par des chansons moins formelles, c'est une idée plutôt intéressante, sourit l'Ange.

Songeur sur ce qu'il risquait d'advenir si les hommes de Sympan décidaient de les réchauffer un peu en mettant à exécution leurs plans, Neah fût interrompu lorsque le Réprouvé voulu se montrer plus fort que ce qu'il pouvait réellement. Bien qu'il demeure debout dans son coin, le guerrier n'avait pas peur d'hausser le ton pour se faire entendre.

Tu vas rester tranquille, l'intima-t-il. Si tu veux mourir, fais-le au moins intelligemment.



Pourquoi les Démons devaient-ils mourir ? Ce n'était peut-être pas les meilleures créatures du monde - dans ce cas-ci, elles battaient tous les records en termes de monstruosité - mais en aucun cas, le meurtre ou l'abandon ne seraient des réponses adéquates. Érina en était convaincue. Peu importe les préceptes de la Coterie, ou l'avis de ces hommes. Ils parlaient mal en raison de la fatigue, de la colère, voire de la peur qui embrumaient leurs esprits. Cet aspect de l'âme, la demoiselle le comprenait tout autant. On eut beau vouloir la raisonner ou la mettre devant le fait accomplit du conflit ayant eu lieu récemment, rien n'y faisant. Elle demeurait sourcils plisser avec son regard bleuté plus frustré que menaçant. L'Ange remarqua à peine la présence de quelqu'un derrière elle et, à vrai dire, s'en moquait un peu tant l'agacement la gagnait. Une menace bien sentie suffit à rendre muet ses interlocuteurs un peu mordant avant qu'ils ne décident à battre en retraite lorsqu'une dame plus âgée vint à sa rescousse, mais la sommant de ne pas faire de vagues plus que de raison. Ce dernier point suffit à lui faire grincer des dents.

Je n'ai aucun commentaire à recevoir de vous ! répliqua l'Ange. Je suis peut-être une apprentie guérisseuse, mais c'est mon devoir de soigner les blessés ! Et je soigne qui je veux !

Sa dernière phrase avait été poussée un peu plus fort. L'Ange si avenante semblait être plus provocatrice que d'habitude. La dame lâcha un soupir avant de lui dire de faire comme bon lui semblait et de retourner d'où elle venait. Son visage se radouci aux paroles de celui qui l'avait aidée : au moins, cet homme comprenait !

Je vais bien. Je vous remercie de votre soutien, au moins quelqu'un qui essaie de comprendre ! Je suis une Ange, mais cela ne change rien au fait qu'il m'est impossible de détester les Démons.

Un petit garçon vint lui remettre un vélin. Comment cela était-il possible ? Érina n'en avait aucune idée, mais vu qu'elle avait eu entendu son nom, il lui parut impoli de ne pas lui révéler le sien en retour.

Je m'appelle Érina, lui dit-elle dans un sourire.

Post II | 770 mots

Résumé II:


Pluie de Sang et Vents de Braises [RP pour Tous - Évent - Aetheri] - Page 2 Chriss10
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Mancinia Leenhardt
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Mancinia Leenhardt
Dim 10 Avr 2016, 15:00


Pluie de Sang et Vents de Braises
RP Pour Tous - Évent - Aetheri

Son discours avait fait forte impression chez une partie des personnes ayant choisi de se mettre sous la bannière de la raison. Bien que la Prédicatrice ait tendance à savoir diriger son auditoire et à le mettre à l'écoute concernant sa foi et les préceptes de Drejtësi, il ne s'agissait plus ici de promouvoir une Justice selon les moeurs, mais une Justice logique et naturelle. Certains ne semblaient pas conscient des menaces pesant sur les otages, ce qui les fit réagir on ne plus prestement quant à la mise en place d'un plan de secours. Certains approuvaient, d'autres pas vraiment. Conversant un peu sur tout et sur rien, une certaine cacophonie s'empara du campement et Irina essayait de percevoir des choses intéressantes ci et là, silencieuse. C'est alors qu'une Fae s'exclame qu'il faut impérativement sauver les otages, un point sur lequel la Prédicatrice est d'accord. Elle l'entend, elle la voit s'engager vers le chemin de terre sinueux avant d'être arrêté par ce qu'elle jugeait être un Chaman : elle reconnaissait les peintures rituels de ce peuple étrange. Les choses menaçaient de prendre une autre tournure si elle ne calmait pas la foule, c'est alors qu'une femme fit alors entendre sa voix au-dessus du tumulte qui se calma un peu, faisant part de sa connaissance des lieux. Un éclat passa dans le visage de l'Humaine. Tapant dans ses mains pour faire taire les dernières personnes et sans attendre, elle éleva la voix ;

Vous ! dit-elle d'une voix ferme. Est-ce que vous seriez dessiné un plan du Temple d'Édel, que nous puissions voir sa structure ? Ou même si l'un d'entre vous savait comment atteindre Räska sans passer par la place principale ?

Le hameau n'était pas resté sans défenses, de crainte que les Démons ne les attaques au cours de leur campagne militaire. Ils avaient dressés des murs et des piques pour éviter d'être surpris en étant encerclé et faisant de sorte que les attaques ne pouvaient provenir que de la place principale. Ce qui lui semblait être un militaire suggérait un plan allant dans le sens d'un combat frontal, avant de la laisser sur des mots et de s'en aller manger un morceau pour reprendre des forces. Irina était consciente que l'idéal serait d'aller au plus vite au Temple d'Édel et de renverser les dissidents de cet Originel sanguinaire en fonçant dans le tas, mais ils risquaient de se faire tuer sans le moindre plan cohérent. Une torche et les rescapés étaient morts. Sans doute exagérait-elle la situation, mais mieux valait prévoir toutes les éventualités. Pouvaient-ils espérer s'introduire dans le lieu de culte à l'aide d'une porte dérobée et méconnue des assaillants ? Non. Sans doute que les prédicateurs des Aetheri l'aurait fait depuis longtemps. Alors quoi ? Que devait-elle attendre ? N'était-elle pas résolue quelques instants auparavant à mener l'assaut ? Son hésitation ferait sans doute plus de dégâts. Si des combattants mourraient lors de la reprise de Räska : ce serait par choix. Ceux qui étaient prisonniers n'avaient pas eu la chance de le faire.

Tandis qu'elle invitait la Chaman près d'elle sur ce qu'il convenait de faire, son regard se perdit dans le lointain de la forêt arrière. Quelque chose semblait se mouvoir et son regard se plissa. Irina était certaine d'avoir vu un serpent se faufiler dans l'ombre des lieux. Que les Aetheri les gardent. Ça fuse en sa direction et elle a le temps de se penché sur le côté : la flèche se plante dans son bras plutôt que son coeur. Tous sursautent en la voyant tombée au sol avec du sang qui commençait à imprégner son vêtement.

Tuons les impies !

Ce cri venait de surgir de nulle part, en même temps qu'un homme se redressa dans l'ombre de la forêt arrière et que des cris de guerre envahirent le lieu, faisant s'abattre une pluie de flèches vers ceux qui étaient trop près. Certains furent blessés, d'autres tombèrent morts. Une cinquantaine de personnes environ faisait face au groupe, armes dégainées.

Tuez-les ! Tuez-les pour Sympan !
Pour Sympan !

Irina se moquait ouvertement de sa blessure, mains consciente que mal l'extraire lui provoquerait une hémorragie, elle se contenta de casser un morceau de bois et de laisser sa blessure ainsi. Ce serait elle qui dirigerait les troupes avec la protection de l'Aether de la Justice. Dégainant son épée de sa main valide, la Prédicatrice se redressa sur ses jambes en pointant ses ennemis de sa pointe ;

Pour Drejtësi !
Pour les Aetheri ! reprirent en coeur d'autres fidèles.

Les combats n'avaient pas attendus que l'un ou l'autre dans le campement se décide : ils étaient venus d'eux-mêmes affronter leurs ennemis.

Post II | 780 mots

Déroulement
du RP

Ça commence à devenir électrique au niveau du campement lorsqu'une partie de vos ennemis débarquent de la sylve environnante et tente d'assassiner Irina avec l'aide d'une flèche. Vaine tentative, mais vous voici face à une cinquantaine d'ennemis qui ne songent qu'à vous faire la peau ! Vous êtes blessés, fatigués ou affaiblis. Rare sont ceux en bonne forme, faites en sorte que vos combats soient un peu durs et douloureux. Et essayez d'en ressortir vivant. Bon courage !

Au Temple d'Édel, ont choisi de chanter des chansons connues ou totalement inventées pour couvrir les prières des adorateurs de Sympan ! L'ambiance générale remonte, car bonne humeur est communicative o/

Si vous avez une question ou une hésitation, n'hésitez pas à me MP !

A vos claviers nastae



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Kyra Lemingway
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Kyra Lemingway
Dim 10 Avr 2016, 16:57



Après quelques minutes tout le monde avait pu faire ses propositions. Certains proposaient leurs connaissances du terrain. D'autres optaient pour une manière plus radicale de résoudre la chose. Autrement dit "On tape d'abord, on voit ce que ça donne après!". Yovan se relevait de sa souche fort peu confortable. Il en profita pour observer plus en détail ce beau monde venu trouver refuge dans ce camp de fortune. Evidemment, des groupes s'étaient formés. Il parait que l'être humain n'aime pas la solitude. Lui ne devait pas avoir acquis ce gène. De plus, tous ici étaient venus chercher l'asile, un refuge contre ses nouveaux croyants. Il ne comprenait pas. Le monde tournait très bien avant. Quelqu'un annonce l'arrivé d'un nouveau Dieu, dit le Dieu Originel, rien que ça, et l'on devrai y croire. Alors que ce soit-disant Dieu ne s'est jamais manifesté des siècles durant. Et au moment où il décide de se montrer c'est pour déclarer la guerre.

Au milieu de ces pensées son estomac le rappela à l'ordre. Depuis la veille il n'avait rien manger. Rangeant sa précieuse pierre dans sa poche intérieur, il chercha dans son sac de quoi se nourrir. Il y avait encore une pomme en bon état. Il la pris et croqua dedans. C'est à ce moment seulement qu'il remarqua cet immense parcelle noir au sol. Toute l'herbe était séchée, comme brûlée sur une surface circulaire parfaite. Evidemment il n'en était rien. S'il y avait vraiment eu le feu, tout le monde aurait été sur le qui-vive et la moitié des personnes présentes auraient fuit. Et puis faire un cercle aussi parfait ça demanderai un sacré travail. Il se dirigea vers cette zone qui avait attiré son attention et s'agenouilla devant. Il laissa sa pomme à côté de son sac et posa sa main sur le cercle. Il voulait savoir qu'est-ce qui avait pu causer une telle chose. Et qui éventuellement. Il sentit que la zone était vide de vie... Et enfin il sentit qui l'avait vidé. Récupérant ses affaires, il se leva avec un sourire aux lèvres satisfait de lui... Mais également fatigué. La concentration élevé d'Humains diminuait sa magie. Et sa maîtrise n'étant pas parfaite, il lui arrivait souvent de puiser plus qu'il ne le fallait dans ses réserves. Seulement, c'était un bien mauvais moment pour ne pas être en forme.

Un sifflement dans l'air. Et une flèche plantée dans le bras de la Prédicatrice."Tuons les impies !". Et s'ensuivirent une volée de flèche qui toute s'abattirent sur le camp. Il eu juste le temps d'attraper son sac pour se protéger le haut du corps. Mais un sac en toile n'empêchait pas les flèches de traverser. Aussi il se retrouva avec quelques blessures mais également une flèches dans la cuisse qui le fit s'écrouler sous la douleur. Ces hérétiques revenaient armes au point, bien décidés à décimer le moindre fidèle aux Aetheri. Une voix s'éleva alors de l'autre côté, forte et décidée. "Pour Drejtësi !". Oui. "Pour Drejtësi...", répéta-t-il en se relevant tant bien que mal, et en brisant la flèche logée dans sa cuisse. Il n'avait qu'un couteau, sa foi envers Drejtësi et sa volonté. Et c'est avec ces trois maigres armes qu'il parti avec les autres personnes présentes, défendre le nom des Aetheri. Finalement, on va peut-être bien adopter le plan du grand gabarit...
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Dim 10 Avr 2016, 19:39


Ayant alors proposé son plan à Irina, et tandis qu’il s’apprêtait à repartir, une tierce personne vint l’appuyer sur sa stratégie qui était de foncer sur l’ennemis sans perdre de temps et espérer les surprendre par une telle manœuvre. Hochant la tête, le guerrier rajouta à l’attention de l’inconnue.

C’est exactement ça.

Il lorgna un instant sur la jeune femme, s’attendant certainement à une personne plus imposante physiquement que cette personne menue qu’il avait sous les yeux. Enfin, sans rien ajouter d’autre, le mercenaire alla s’installer dans un coin, non sans avoir rivé son regard sur une autre inconnue cette fois-ci.

S’asseyant lourdement sur le sol, accompagné de nombreux cliquetis que fit son armure, Kain commença à se restaurer avec se qu’il avait put trouver sur le campement. Ce n’était pas grand chose, malheureusement, mais assez du moins pour lui faire oublier sa faim. Mordant avidement dans un guignon de pain, son frugale repas fut soudainement interrompue par l’arrivée de cette même inconnue qu’il avait croisé précédemment, et qui, cette dernière, se plaignit du manque de nourriture tout en se demandant s’il elle allait avoir assez de force pour manier son arme. Sans même un regard, tout en finissant sa bouchée, l’homme lui fournit une réponse digne du guerrier qu’il était.


La colère, la rage, la volonté de survivre, de protéger quelqu’un ou quelque chose.
Ou tout simplement l’envie de tuer le plus grands nombre de ces types et leur foutu Sympan. Voilà autant de réserve ou puiser pour lever ton arme.


Reprenant un autre morceau, mâchant tranquillement ce dernier, Kain espérait que cela allait motiver la jeune femme à ses côtés. Ce seul point pouvait grandement changer le cours d’un combat, et ils allaient grandement en avoir besoin si jamais un assaut devait être lancé sur le temple.
Entre temps, l’inconnue héla la fille à la peau noire et aux cheveux roux qu’il avait dévisagé il y a à peine quelques minutes. L’Elémental avait eut une étrange impression en posant ses yeux sur cette dernière, comme s’il reconnaissait quelque chose qui lui était familier chez-elle. Mais il ne savait dire quoi exactement. Et tandis qu’elle se rapprochait d’eux, la brune, qui était déjà installée, commença à se présenter tout en lui demandant s’il venait du village. S’essuyant la bouche, Kain lui fournit une réponse des plus brève sur un ton assez froid.


Kain. J’arrive de Stenfek…

Nul besoin de préciser qu’il sortait tout juste du conflit qui venait d’opposer Anges et Démons, mais aussi, accessoirement, les Réprouvés dans leur citée. La nouvelle avait déjà du se répandre un peu partout et Nissa devait être au courant elle aussi.
Ensuite, la seconde inconnue vint les rejoindre et aussitôt cette dernière apostropha le mercenaire qui, cette fois-ci, daigna leva les yeux pour la regarder, contrairement à l’Ondine. Il fronça les sourcils, la dévisageant un instant, avant de lui répondre avec une certaine neutralité dans la voix.


Mmmh… Non, juste une impression de déjà vu je pense…
‘fin bref.


Et l’homme baissa la tête, gardant le silence, laissant les deux femmes discuter entres-elles, car ces dernières avaient l’air de se connaître.

Le regard rivé sur le centre du campement, l’Elémental attendait patiemment qu’une décision soit prise par les dirigeants du lieu, hélas rien ne vint de leur part. Mais ce fut sans compter sur une soudaine flèche, venue de nulle part, qui vint mettre Irina à terre. Le guerrier se redressa aussitôt et agrippa sa gigantesque lame plantée à côté de lui. Et sans hésitation, celui-ci fonça sur les premiers adversaires qui commencèrent déjà à sortir de la forêt. Évitant la pluie de flèche grâce à ses pouvoirs, Kain fut alors parmi les premiers à rejoindre le front, accompagné des quelques soldats encore en état de combattre.
Les cris de guerre résonnèrent dans les deux camps et le fils du feu en fit de même alors qu’il faisait tournoyer sous épée, fauchant et déchiquetant tous ceux qui osaient s’approcher de lui.


Pour la gloire de Taleörn.

Se battant comme un dément malgré la fatigue qui le tiraillait, Kain ne laissait aucun répit à ses ennemis tandis qu’il fit se déchainer son élément tout autour de lui, s’entourant alors d’une aura flamme aussi brûlante que le cœur même d’un volcan, au risque de se consumer lui même par cette dépense d’énergie aussi significative.


725 mots
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Lun 11 Avr 2016, 20:08

Kain, qui déclara se prénommer ainsi, lui répondit que la force de ses sentiments suffiraient à soulever son épée. Il était vrai que l’adrénaline pouvait amener à ce genre d’action héroïque lorsqu’on se croyait à bout de souffle, mais malheureusement, ce n’était pas des choses que l’on ressentait à l’avance, c’était une découverte de soi que l’on faisait sur le moment de l’action. On ne pouvait pas compter sur cette incertitude. Néanmoins, c’était un discours empreint d’une touche guerrière et inspirante qu’il venait de lui faire. Lorsqu’il lui déclara qu’il arrivait de Stenfek, elle ne dit rien pendant quelques secondes. Etait-il du côté des anges ou des démons lors de la bataille ? Elle était presque persuadée l’avoir aperçu lorsqu’ils c’étaient tous rejoints puis dirigés vers le champ de bataille où ils avaient rencontré les anges, c’était pourquoi il lui semblait si familier. Peut-être son armure, ou sa carrure, ou bien un mélange des deux.
« J’y étais aussi… »

Ils n’eurent pas l’occasion de s’étendre plus longtemps là-dessus car l’élémental de feu arrivait déjà vers eux.  Djinshee les rejoint. Malgré leurs quelques rencontres, celle-ci était toujours tendue lorsqu’elle se trouvait à ses côtés, et elle savait pourquoi : tout d’abord son habitat naturel était l’eau, puis elle la contrôlait et était donc son ennemie presque naturel, quoiqu’un élémental d’eau était peut-être plus menaçant pour elle… A moins qu’ils ne s’attaquent pas entre individu de la même race, dans ce cas ,  elle était une des plus grandes menaces potentielles. Si elle ne se retenait pas, l’attitude taquine de Nissa l’aurait poussée à jouer avec de l’eau devant les yeux de cette dernière, mais l’endroit et les circonstances ne s’y prêtaient pas. D’ailleurs son attention était focalisée sur son environnement.

« Je te remercie Djinshee, ça me sera utile pour les prochains évènements qui arrivent. Tu es là depuis longtemps ? Qu’est-ce qui t’amènes ici ? » Qu’elle et Kain se soient retrouvés là s’expliquaient lorsqu’on savait d’où ils venaient mais elle ne se souvenait pas d’avoir vu la jeune femme volcanique dans la mêlée. A ce moment là, des cris s’élevèrent dans le camp. L’homme à ses côtés réagit à la seconde même en s’élançant à une vitesse fulgurante vers l’extérieur du camp. Nissa mit quelques secondes de plus à réaliser que la prédicatrice avait une flèche plantée dans le bras et que celle-ci provenait des bois où des partisans de Sympan sortaient pour se diriger vers le camp de fortune. Nissa laissa tomber ce qu’elle avait dans les mains et s’élança à son tour. Elle ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs de sirène ici, sinon ses alliés seraient aussi touchés par ses manipulations mentales. Elle sortit son katana de son fourreau pendant sa course et lança son couteau en avant de son autre main lorsqu’elle fut assez près du premier ennemi. Celui-ci vint se planter à la base de son cou et il tomba au sol. Les adorateurs de Sympan allaient amèrement regretter leurs actions. Elle n’était pas contre les adorateurs d’autres dieux que les siens, mais que l’on puisse tenter d’imposer sa volonté, d’une manière aussi violente était une bonne raison de les éliminer. Elle avait besoin de moins que cela en règle générale. Elle s’arrêta une seconde dans sa course afin de récuperer son couteau et de le suspendre à sa place : au niveau de sa ceinture, puis elle leva son arme en hauteur pour parer le coup d’un adversaire. De sa main libre, elle lui envoya un jet d’eau dans le ventre qui le mit à terre, puis elle l’acheva avec son arme. Kain avait raison, sa haine contre les croyants extrêmes vénérant le soi-disant créateur du monde lui redonnait la force de lever son arme et de la planter là où était sa place : dans le corps de ses ennemis. A chaque nouvelle tête tombée, c’était un risque en moins pour les Aetheri.

Mots: 649
Post III

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Lun 11 Avr 2016, 23:57

Kain n’avait donc aucun problème avec elle. Une impression de déjà-vu… S’il l’avait connue Alfar, c’était possible… Enfin bon, elle s’en fichait. Cela l’aurait embêtée s’il avait clamé haut et fort qu’il la connaissait, alors qu’elle, pas du tout. Quoique son nom lui disait quelque chose… Ce n’était pas celui de l’Esprit Elémentaire du Feu, à Aeden ? Si. Elle sourit légèrement. Si c’était bel et bien lui, ils risquaient de bien s’entendre.

   Nissa lui demanda ce qu’elle faisait ici. Son présent avait été accepté à bras ouverts.

   -Hm, j’ai entendu parlé de ce village qu’on avait pris d’assaut, et, connaissant quelqu’un, il est fort possible qu’il se trouve coincé en ce moment-même dans le temple. Je suis arrivée aujourd’hui.

   Elle le connaissait encore peu, mais ça lui était suffisant pour savoir que Shams errait souvent autour de Stenfek à la recherche de paix. Il aimait cet endroit pour son calme et sa faible population, et il était toujours à proximité de sa capitale en cas de besoin. Aussi, son comportement en disait long sur la chance que les Aetheri lui donnaient au quotidien, c’est-à-dire autour du zéro.

   Ils commençaient à attendre depuis quelques temps et il ne se passait toujours rien. Elle se demandait ce que faisaient les organisateurs du camp. Avaient-ils bientôt fini ? Pourraient-ils avoir des nouvelles sur ce qu’il se passait et ce qui allait se passer ? Elle fut réveillée de sa rêverie lorsque le guerrier à côté d’elle se leva. Elle suivit son regard avant de faire de même. Irina était à terre. Du sang se répandait sur le tissu de ses habits. Elle dégaina son épée et s’avança vers elle, ses pupilles pivotant dans toutes les directions à la recherche du tireur. Ses questions trouvèrent toutes une réponse lorsqu’elle vit surgir leurs agresseurs de la forêt. Elle suivit Kain. Il faisait dégager toutes les flèches qui s’abattaient sur eux. Elle en stoppa quelques-unes elle aussi grâce à sa télékinésie, mais ce n’était rien par rapport à ce qu’il faisait. C’était un véritable titan. Elle prêtait tout de même attention à ne pas trop s’approcher. Autrement, il aurait rapidement fait de la découper involontairement – sauf dans l’optique où il comptait la tuer.

   Elle ne put cacher sa satisfaction lorsqu’il fit apparaître une aura de feu autour de lui. Leurs ennemis s’écartaient ou brûlaient. Il y avait quelque chose de plaisant. Elle aimait voir qu’elle était l’une des personnes ayant le privilège de ne pas craindre cet élément destructeur. Elle décapita un homme, éventra une femme et abrégea plus ou moins ses souffrances en l’attrapant par le cou avec sa main aussi rouge que la braise. Et elle continua ainsi de longues minutes. Ils étaient nombreux, dans le camp adverse. C’était dire qu’ils avaient tué bon nombre de personnes avec leur pluie de flèches. Ils allaient regretter d’être nés ! Sa colère l’invitait à raser tout ce qui se trouvait autour d’elle avec son élément. Si seulement il n’y avait pas eu d’alliés… Elle l’aurait fait volontiers. Elle brûla deux hérétiques à sa droite, et en propulsa un dans les airs, pour le simple plaisir de le voir retomber comme un vulgaire chiffon. Malgré sa détermination à les éliminer jusqu’au dernier, elle commençait à fatiguer. C’était qu’elle avait déjà combattu un peu plus tôt et qu’elle n’était pas la femme la plus puissante qui soit. Elle s’approcha de Kain jusqu’à se trouver dans son aura de feu.

   -Tu permets ?

   Aussitôt dit, elle repartait en pleine forme, prête à en découdre une bonne fois pour toutes.

~591 mots~

Résumé post 3 - Djinshee:
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Mar 12 Avr 2016, 00:20


   Ses yeux mi-clos pivotèrent d’eux-mêmes pour se poser sur une nouvelle personne. Nouvelle ? Oui, nouvelle. Il doutait de sa mémoire alors qu’il était persuadé de ne l’avoir encore jamais vue. Une jeune femme… Il sursauta et son attention se baissa sur sa main. A manger, encore… Elle lui donnait à manger. Il passa consécutivement du visage de son interlocutrice à la nourriture qui l’attendait au creux de sa paume. Il la ferma. La femme repartit aussitôt. Il tendit le bras droit – le valide – pour la rattraper mais ne parvînt qu’à effleurer un pan de son vêtement. Cela ne plut pas à ses vertiges qui s’emportèrent. Il posa sa main fermée sur le côté et s’y pencha. Il eut un haut-le-cœur, puis un autre, suivi d’un troisième. Evidemment, rien ne sortit. Cela ne lui procura que des douleurs atroces. Il prit une grande inspiration et éclata en sanglots. Il aurait voulu lui dire merci, à cette femme. Mais il n’avait pas réussi. Il aurait voulu la prendre dans ses bras pour l’étreindre. Il aurait aimé le faire avec tous ceux qui se trouvaient autour de lui. En revanche, eux, pourquoi le feraient-ils ? Ils ne le feraient jamais. Il était pitoyable… Pitoyable… Ce mot se répétait inlassablement dans sa tête, se répercutait dans sa boîte crânienne et envahissait son esprit, si bien qu’il croyait l’entendre, parmi tous ces chants qui s’élevaient.

   -Je suis désolé… Hoqueta-t-il.

   Il était désolé d’être un fardeau, de leur faire perdre leur temps malgré leurs efforts admirables. Il était désolé de s’être blessé, comme un moins que rien et d’avoir demandé leur aide. Il était désolé d’être là. Désolé d’exister. La voix de l’homme dont il avait demandé l’aide surpassa les autres qui résonnaient dans tout le bâtiment. Il retînt sa respiration quelques secondes. Qu’avait-il dit ? Il sentit ses cheveux se hérisser sur sa tête et il serra les dents.

   -Qui te dit que ce n’est pas toi qui va mourir ? S’entendit-il dire en ricanant.

   Il ne prit conscience de ses propos qu’après. Qu’avait-il dit ? Ce n’était… Ce ne pouvait pas être lui, il n’avait pas dit cela… Si ? Tremblant, le visage trempé de larmes, il leva les yeux vers le rouquin. S’il en avait eu le mérite, il l’aurait traité d’idiot. Cet homme venait de donner une clef au Démon qui dormait dans sa cage, le réveillant au passage. Le parti de l’Ange tendait le bras à travers les barreaux. Il faisait de son mieux pour reprendre la clef. Il en avait mal à l’épaule. Il devait la sortir de là avant de son ennemi et colocataire ne s’en empare. Les entremêlements de chants sonnaient comme un compte-à-rebours dans son esprit.

   -Si je voulais mourir, je l’aurais déjà fait depuis longtemps…

   « Mais j’ai attendu ce moment rien que pour te faire ch*er ! S’esclaffa de diable. Il écrasa la main de l’Ange, qui venait d’attraper la clef Tais-toi et laisse-la-moi ! Cria-t-il. Sérieusement, tu vas le laisser faire ? Tu vas te soumettre à lui ? A ce pauvre idiot ? Il n’est même pas foutu de t’apporter de l’aide alors que tu agonises depuis tout à l’heure ! Il rit – Il a bien raison. S’il te voyait… Fais attention à ce que tu dis, petit, ta haine envers moi pourrait bien te perdre en divaguant, comme les Anges peuvent devenir Déchus… Tu ne voudrais pas sombrer dans la folie… ? Alors laisse-moi faire mon boulot, c’est l’heure de ta pause. Laisse-moi cette clef. Tiens-tu vraiment à me laisser pourrir dans cette cellule ? Tiens-tu à ce qu’on te crache ainsi dessus ? … Tu aimes… ? Pour ce que nous formons, on ne nous doit pas mieux. Il n’a pas à mourir, et de toute façon, dans cet état on ne peut rien. Tu as peur de mourir… Toi aussi, il me semble. Il sourit poliment à son clone sombre, qui retira son pied. Il lui lança un regard noir et recula au fond de sa cage. Je ne serai pas aussi conciliant la prochaine fois. »

   -J’ai seulement besoin d’un bandage. Je ne voulais pas vous déranger…

   « P*tain… Soupira le côté démoniaque avant d’éclater de rire. T’es sérieux ? T’es sérieux ?! Tout ça pour ça ?! L’Ange leva les yeux au ciel. Vas finir ta sieste, avant de perdre ta bonne humeur… »

   La gorge du Réprouvé se noua. Ses larmes reprirent.

   -Pourquoi avez-vous voulu m’aider, si vous souhaitez ma mort ?

   Il ne comprenait pas lui-même ses pensées. Recevoir la haine en face lui faisait toujours plus mal que quand il l’imaginait.

~768 mots~

Résumé post 3 - Shams:
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Mar 12 Avr 2016, 22:52



Pluie de Sang et Vents de Braises [RP pour Tous - Évent - Aetheri] - Page 2 128004c4bfd1e8640dd872d2edc48e3ce9ce87copie


Pluie de sang et vents de braise





L'attente était...terminée. Devaraj regarda la flèche se planter dans la chair de la prêtresse. Il eut l'air surpris, quelques secondes. Puis il se mit à rire et se retourna vers les attaquants. Enfin, ce moment tant attendu, ce moment où il pouvait saigner pour ses propres croyances et librement écraser ceux qui leur crachaient dessus depuis des mois. Le chaman se fichait de l'issue qu'aura cette guerre. Il voulait simplement y participer, pour son honneur, pour celui de ses dieux, pour sa race. Dans un mouvement fluide, il fusionna avec Slanguen et laissa la force et la magie du défunt envahir son propre corps et son esprit. C'était si facile que cela en devenait inquiétant. Malheureusement, le chaman ne s'en rendait pas compte. Toutes ses pensées étaient focalisées sur un seul et unique objectif, celui de répandre la chose qu'il admirait le plus au monde, la Mort. Il agissait par réflexe et c'était bien là tout le danger d'un tel laisser-aller. A chaque nouvelle fusion, Slanguen grignotait un petit quelque chose en plus, une petite place toujours plus confortable, plus...envahissante. L'ancien sorcier s'était habitué au corps du chaman, ainsi qu'à son esprit. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne s'empare des deux à la fois pour les écraser. Dans un soupir exalté qui n'avait plus rien de réfléchi ou de conscient, le chaman s'élança sur le côté, près à tuer.

Il n'était pas fort, mais avait remédié depuis longtemps à cette caractéristique propre. Un coup bien placé était tout aussi efficace qu'un marteau écraseur de tête. Le chaman était devenu plus rapide et toutes ses armes étaient conçues pour s'accorder avec son agilité. Cela dit, des contretemps venaient toujours gâcher ses stratégies. Le poison soigneusement disposé sur chaque lame de ses shurikens ne faisait pas effet immédiatement. Parfois, il était compliqué d'esquiver tous les coups ou d'en placer au bon moment, même s'il disposait de son deuxième esprit compagnon comme paire de yeux supplémentaire. Courant sans aucune logique, Devaraj distribuait des coups là où il pouvait en placer. Il était blessé à l'épaule et à la hanche, mais l'adrénaline avait eut raison de son esprit. Dans un soubresaut, il plongea sa main dans son propre sang et la passa sur son visage, laissant de grandes marques rouges. Des corps tombaient dans les deux camps. Le chaman aurait voulu faire un sacrifice en bonne et due forme pour chaque hérétique, mais c'était un peu compliqué. Il aurait fallu tous les capturer pour les tuer un par un... Déçu, il s'enfonça un peu plus dans la masse combattante, peu conscient du danger.

"Vous préférez peut-être continuer à les écouter hurler ?" La chamane leva ses yeux bleus vers l'alfar. "Merci. Mais je crains de ne pas mériter de compliments." Hohni étira ses lèvres pour former un doux sourire. Elle n'aidait pas que les blessés que par pitié et compassion. C'était surtout parce-qu'elle jugeait que la Vie était un don à ne pas jeter inutilement et encore moins dans un Temple d'Edel. Pour elle, c'était un simple devoir, il n'y avait aucun besoin d'être remercié ni admiré pour ces actes. Elle attrapa la nourriture que lui tendait l'homme et la déposa à côté du blessé. "Même si vous n'aimez pas la chanson, je suis sûre que l'Aether de la Vie saura vous récompenser de votre générosité." continua-t-elle en le regardant partir. Ses yeux se baissèrent sur le blessé dont les lèvres venaient de prononcer quelque chose de quasiment inaudible. "Oui, ça m'arrive de chanter." murmura-t-elle, posant sa main sur le front de l'homme. Elle ne s'étala pas sur les détails. Les chants sacrés chamaniques qu'elle avait l'habitude de prononcer rentraient dans un contexte bien précis qu'elle se sentait incapable d'imaginer ou de décrire. La fatigue prenait le dessus, petit à petit. En vain, elle essaya de faire manger le blessé, avant de se résigner à abandonner. Par chance, une jeune femme arriva à la rescousse.

Observant le réprouvé d'un air inquiet, Hohni chercha de quoi faire un bandage. Autour d'eux, des otages commençait peu à peu à chantonner une sourdine de fond qui couvrait un peu les cris des hérétiques. Une bien maigre consolation pour la misère dans laquelle ils étaient tous plongés... Elle dénicha un morceau de tissu déchiré et s'apprêta à le donner à l'homme, mais se ravisa en voyant des larmes couler sur ses joues. "Ce n'est pas un endroit pour parler de Mort. Arrêtez." déclara-t-elle fermement. Même si cette dernière n'était finalement qu'une autre forme de Vie, Hohni ne voulait pas sentir la présence de la faucheuse, pas ici. Prise de court, elle ne trouva rien de mieux à faire que de prendre le réprouvé dans ses bras pour lui offrir quelque chose qu'elle espérait être un réconfort.



Post 3
Mots : 720+

Bon, HUG TIME pour Hohni au Temple xD Et il faut chanter aussi ~

Devaraj entre en transe et tue des gens, faites attention il pourrait vous confondre avec un hérétique vous avez le droit de l'assommer pour le calmer !

Kewanee reste en arrière (je la jouerais dans mon prochain post)

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Pluie de Sang et Vents de Braises [RP pour Tous - Évent - Aetheri]

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