Le Réprouvé semblait si perdu devant sa remarque qu'il se contenta de s'excuser, ce qui n'empêchait pas Neah de le regarder avec un regard dur. Il n'avait rien contre l'idée de mettre un peu de son exaspération de côté le temps que les choses redeviennent normales, mais l'Ange avait vraiment du mal à rester en compagnie d'un représentant de ce peuple qui avait tué tant de ces camarades il y a encore peu de temps. Ces êtres étaient aussi impurs que les Démons et la moitié qui devait leur servir de conscience était aussi souillé que pas mal de choses en ce monde. L'Ange allait renoncer à cette conversation sans fondements jusqu'à ce que ce crétin lui demande s'il ne croyait pas plutôt si c'était lui qui allait mourir. Neah eu un rire franc en le voyant tourner de l'oeil en voulant se redresser.

— Sache que ceux qui sont plus proches de la mort sont ceux incapables de se tenir debout...

Son ton était narquois, mais il n'avait pas envie de se montrer gentil avec cette créature. La demoiselle qui s'occupait de lui en voulu à l'Ange d'inviter la Mort en ce lieu avec ses paroles.

— Vous croyez ? demanda-t-il en la regardant. Je trouve au contraire que c'est un endroit tout à fait adapté. La Vie et la Mort sont une même pièce de monnaie, reste à savoir où la face retombera pour celui qui la lance.

Ce n'était pas vraiment ce qu'il aurait voulu dire, mais Neah ne pouvait rester en place lorsque les choses dégénéraient à ce point à l'extérieur. Ça le démangeait d'en coller une à quelqu'un dans cette histoire, mais après tout, cette chose était bien entourée. Haussant les épaules, l'Ange tourna les talons pour s'éloigner de toute cette ambiance malsaine qui régnait autour de ce machin inconscient. Autour de lui, des personnes chantaient en riant et d'autres discutaient. Combien de temps tiendraient-ils avant qu'une folie quelconque ne se glisse dans le coeur de quelqu'un ? Combien de temps avant que ce temple ne soit la proie des flammes... ?

---

Bien que les événements ne prêtent pas au rire ou au plaisirs, Érina n'oubliait pas la force apaisante que pouvait avoir un sourire. Son nom avait été dit et certains ne manqueraient pas de le retenir. En bien ou en mal, peu l'importait en cet instant. Dans son dos, la créature qu'elle désirait soigner et dont elle venait de prendre parti saisit l'occasion pour faire entendre sa voix. L'Ange se retourna dans sa direction lorsqu'elle l'interrogeait sur son implication dans le récent conflit. Et si elle avait perdu des êtres chers, peut-être tués par celle qui était son interlocutrice. Érina ne pouvait que répondre d'un simple constat.

— A vrai dire, nos peuples respectifs se battent depuis si longtemps l'un envers l'autre qu'on finit par se dire que c'est quelque chose de naturel. Et les Démons ne sont pas les seuls à avoir combattus, les miens ont certainement veiller à ce que la malveillance quitte le corps de certains de tes semblables.

Son sourire avait disparu durant son allocution, mais autant les paroles de la créature étaient évidentes, autant les siennes coulaient de source. Et ces choses lui semblaient si loin désormais...

— Je n'ai pas vraiment d'être chers qui m'attendent à la Citadelle Blanche. J'ai bien une amie, mais elle est bien trop forte pour se faire avoir par quelques Démons !

Un sourire réapparu sur son visage à l'évocation de Mancinia. Son amie Humaine s'en était sans doute mieux sortie que la plupart des personnages ayant participé à ce conflit. Reprenant où elle s'était arrêtée, son interlocutrice lui demandait ce qu'elle ferait si elle décidait de lui prendre la vie. Érina ne chérissait pas son existence, elle chérissait celle des autres. Et puis, dans ce lieu, la protection d'Édel était sur sa personne.

— Je suis une Ange, mais avant de l'être, c'est mon travail de guérisseuse qui m'importe. Je me dois de rester neutre. Si tu as envie de me tuer lâchement sans en tiré fierté et gloire, c'est ton essence même de combattante qui en prendra un coup.

Érina se moquait de parler toute seule tandis que le Démon songeait à autre chose. Coupant la distance qui les séparait, l'Ange la regardait de plus près.

— Vos blessures ne sont pas graves, nota-t-elle. Mais une infection pourrait très bien survenir si les plaies ne sont pas refermées. Ce serait ridicule, n'est-ce pas ?

Quelques chants s'élevaient de part et d'autre du Temple.

— Voilà de quoi radoucir les rancoeurs.

Post III | 760 mots

Résumé III:

Plutôt agressif, cet homme d'église. Lui qui pensait que la plupart étaient de simples moines chétifs facilement impressionnables, ce qui était peut-être le cas, d'ailleurs, cela prouvait aussi qu'il y avait quelques fortes têtes dans le milieu. Remarquable, le monde était moins prévisible qu'il n'aurait pût l'imaginer. Peut-être qu'il allait apprendre quelque chose, au final. Ce qui n'était pas pour lui déplaire.

« Ah. Finalement. C’est à moi ? Bien, bien. Je vais vous expliquer alors. Laissez moi juste m’asseoir. »

Vylker inspecta une malle qui se trouvait dans les parages, sans doute pour y ranger diverses affaires nécessaires aux rites de ces lieux, la tira vers lui et s’assied aussitôt dessus en gardant le dos droit et en projetant son regard bien devant lui, sans flancher, vers l’extérieur pendant qu’il était sur la gauche du prêtre.

« Bénissez moi, mon père, car j’ai commis des actes impurs. Je confesse devant les divinités toutes-puissantes mes actes. Et plus encore, je confesse même que j’ai l’intention d’en effectuer encore d’avantages sur ces terres avant de passer à autre chose. »

Autant commencer par les antécédents avant de parler du reste. C’était la première fois que Vylker s’essayait à un tel exercice. Il paraissait qu’il fallait le faire au moins une fois dans sa vie, l’occasion était donc en or.

« Tout d’abord, j’ai été fait prisonnier par des hommes. J’ai été torturé puis écartelé sur la table. Quand on m’a remit sur pied et qu’on a recollé mes morceaux dispersés, j’ai ensuite renversé la situation. Quand les bourreaux ont suppliés pour la pitié dont ils ont manqués, j’ai réclamé leur sang pour les instruments de mort. Et ce fut chose faites. »

Ensuite, il fallait maintenant parler du plus important : Ce qui l’amenait ici.

« En ce jour, a l’heure où je me présente, je vais commettre d’autres actes de ce genre. J’ai passé un pacte avec des gens puissants, des gens des Aetheris, et c’est en tranchant la tête des disciples de Sympans que je vais pour quelques temps gagner ma vie. Je confesse, mon père, devant la demande de ces gens, avoir accepté de livrer du sang contre ce pacte. Pour chaque crâne que je collecte en cette époque troublée, c’est une bouche de plus de mon clan que je nourris. »

Il hocha la tête en esquissant un sourire. C’était vrai que c’était quelque chose, ce genre de confession. Même si il n’était pas venu ici pour livrer un combat honorable mais bel et bien utiliser ses talents de vautour afin de collecter les restes ou encore achever les faibles.

« Aussi, mon père, je vous demande la miséricorde ou bien la damnation pour ce que je m’apprête à faire. Car en ce jour, je vais dédier une lame à la découpe de la chair des fils et filles de Sympans. Est-ce que les divinités approuveraient ou désapprouveraient, ce comportement ? Et parvenez vous à me décelez un destin ?» demanda t-il alors.

C’était toujours quelque chose qui lui avait trotté dans la tête. Comment les choses pouvaient être conçues quand on mentionnait des ennemis directs ? Fallait t-il tuer avant d’être tué, ou bien faire preuve de magnanimité et tenter d’agir autrement ?
Vylker se redressa un peu et souffla.

« Mon navire est parqué à l’ouest, vers la rivière, avec mon équipage. Selon les calculs de mon timonier, son artillerie montée à une portée suffisante pour atteindre le lieu où nous nous trouvons. Que comptez vous faire, si ils rentrent dans ce lieu ? »

Pas la peine de parler de la dispersion du tir a la vue de la distance. Pas plus que des chances qu'ils avaient d'être touchés.

Résumé post 4 - Djinshee:

Spoiler:

Une seule responsabilité, un seul mot d’ordre : repousser l’ennemi. Par repousser, il fallait entendre des procédés plus expéditifs et non moins plus sujets à controverse. Vaincre ne suffisait pas à dominer les pros Sympans venus ensemencer la discorde. Seul l’anéantissement définitif pouvait encore servir à préserver un semblant de distanciation dans le camp. De toute façon, Zane se battait comme il l’avait toujours fait, en ne laissant aucune chance à quiconque se dressait sur sa route. Sentant la fatigue survenir pour ses adversaires, il amplifia toute sa puissance dans un élan dépossédé de la moindre indulgence. La lumière au bout du tunnel semblait devenir de plus en plus visible. Il suffisait de tout donner dans cette dernière ligne droite pour anéantir l’espoir adverse sans sommation. Virant dans une colère noire, le démon frappa de toutes ses forces ceux qui venaient encore s’agglutiner à son poste. Équipé de son katana, il rentra dans une furie assez importante pour repousser n’importe qui voulant le distraire. Ses ennemis finirent en sang au terme de quelques estocades toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Dépourvus par la situation, les opposants qui avaient survécus entreprirent à placer toutes leur détermination dans la fuite, visiblement conscients qu’ils allaient finir comme leurs copains s’ils insistaient trop.

Légèrement essoufflé par tout ce qu’il venait de donner, Zane se laissa lourdement tomber sur les fesses, près d’un minéral contre lequel il pouvait reposer son dos. En regardant autour de lui, il s’aperçut du nombre considérable de blessés qui gisaient un peu partout sur la piste de danse. Manifestement, les guerriers les moins adaptés au combat n’avaient pas su tenir longtemps face à la frénésie des fervents croyants. Certains avaient uniquement survécu grâce aux soutiens de leurs camarades ainsi que par le répit qu’on leur avait accordé. Ceux-ci devaient à tout prix rester en retrait afin de ne pas perturber l’opération. Aussi, ils pouvaient servir de sacrifice, ce qui n’était pas plus mal dans le fond. Crachant une gerbe de sang, l’homme se releva assez promptement en examinant son corps, notamment ses bras qui avaient été les plus exposés. Il n’avait reçu que quelques plaies, loin de pouvoir l’empêcher de se battre à nouveau. Des égratignures et quelques coupures ne relataient aucunement le souvenir de guerre qu’il avait pu rapporter du précédent conflit. Contre toute attente, deux groupes bien distincts se formèrent par la suite. Une partie devait suivre la jeune femme pour le débusquement tandis que l’autre pouvait rester au camp pour soigner ses blessures et cueillir des fleurs. D’après sa propre philosophie, le repos ne pouvait être permis qu’une fois la conclusion du combat apporté, pas avant. Pour ainsi répondre à ses intentions, il se rapprocha timidement du groupe qui partait en forêt, ceci afin de débucher et d’abattre les ennemis restants, mais aussi de se rendre au temple afin de s’assurer que tout était en règle. Serrant davantage la saisie qu’il maintenait sur la garde de son arme, le démon se tenait constamment à l’affut du moindre comportement suspect.

Avec l’expérience, il avait appris que la sylve constituait l’un des affûts les plus hostiles, surtout quand sa contexture n’était pas maitrisée. Le démon avait préféré se mettre à l’écart des autres, cela était essentiellement dû à une question de facilité pour lui. Sans personne pour lui mettre des bâtons dans les roues, il trouvait rapidement des pistes grâce à son accoutumance de chasseur qui ne le quittait jamais véritablement. En se noyant dans un couloir boisé, il s’abaissa pour glisser ses doigts sur une empreinte de pas qu’il examina. Un fuyard était dans les parages, probablement seul. En descendant la pente et en contournant des ronces, il suivit un chemin de sang qui le mena directement devant le corps d’un homme blessé. Il était contre un arbre et vomissait visiblement ses tripes. Toutefois, quelque chose l’intriguait… et ce quelque chose vint le frapper de plein fouet au ras de la nuque, manquant de le faire tomber en plus de voir ses sens légèrement troublés. « Et m*rde… ça fait quand même deux fois. » Un nouveau comité de pro-sympans était présent pour lui faire sa fête. Du moins, c’est ce qu’il croyait au départ, mais l’accoutrement qu’ils endossaient n’allait pas dans ce sens. Ces hommes faisaient partie du camp. Malaxant ses poings pour les faire craquer, la correction n’allait pas se faire attendre. « Rien de si étonnant à ce qu’un démon soit aussi dans vos priorités. » La guerre des religions suivait le même schéma que celui des races après tout.

754 mots

Résumé Post IV:

Au cœur même de la bataille, entre les réfugier du campement et les Pro-Sympan, Kain tranchait et arrachait tout ennemis osant passer à sa portée, ce à l’aide de son immense lame. S’approchant alors d’une compatriote Elémentale, une fille du feu plus exactement, assez près pour se retrouver complètement côté à côté. Et sur ce, le mercenaire lui avait alors proposé de rejoindre la grande armée Elémentaire. Ce n’était guère certains qu’elle accepte aussi facilement, mais il le tenta. Cette dernière rigola un instant, avant d’hésiter semble t-il.
Au final, après un court temps de réflexion, la jeune femme indiqua au guerrier qu’elle allait y réfléchir. Cela ne signifiait pas un refus, n’y même une acceptation de l’offre, mais il y avait toujours moyen pour que la balance puisse pencher d’un côté ou de l’autre. Hélas, ce n’était pas à Kain de faire ceci. Seule Djinshee pouvait décider pour elle et pas un autre. Dans son cas, si on avait essayé de le convaincre, le fils du feu aurait très certainement émit un refus des plus catégorique et définitif, peu importe l’attrait du poste. Par ailleurs, Kain pouvait aisément deviner la raison pour laquelle la jeune femme hésitait dans son choix. Car même si l’armée offrait bon nombre d’action à ses soldats, il n’en fallait pas moins suivre les ordres donnés par les officiers de cette dernière. Le mercenaire avait du mal avec cela lui aussi, mais si le chef réussissait à prouver sa force, l’homme était prêts à le suivre ou qu’il aille et à le respecter comme il se doit. Mais le guerrier avait gravit assez rapidement les échelons, jusqu’à se retrouver en charge de la section d’Infanterie en entier, alors il n’avait guère de compte à rendre, ce à qui que ce soit si ce n’était au dirigeant de sa propre race.
Enfin, Kain émit un rire guttural suite aux paroles de Djinshee avant de lui répondre :

Ah ! Je préfère encore Kain que les titres à rallonge.
Puis… à part te plonger la tête sous l’eau j’vois pas comment je pourrais te convaincre de rejoindre l’armée. Mais je ne le ferai pas… sauf si tu changes subitement de camp.

Un sourire carnassier s’afficha sur son visage en dévoilant ses dents, signe qu’il ne plaisantait pas.
Et suite à cela, le combat se poursuivit, jusqu’au moment ou leurs adversaires commençaient à douter de leur victoire, et certains d’entre eux se mirent déjà à battre en retraite.

Du sang gicla d’un coup, arrosant le sol et l’armure de Kain lorsque ce dernier retira sa lame du corps de son ennemi. Le cadavre glissa sur le sol, tandis que le mercenaire se mit à scruter les environs à la recherche de sa prochaine victime. Hélas, tous avait déjà prit la fuite en direction de la citée. Le guerrier n’allait certainement pas les laisser s’échapper ainsi, et ceci était aussi dans l’idée d’Irina. Il ne fallait le lui dire deux fois.
Se tournant ensuite vers la jeune femme à ses côtés, il hocha la tête suite à l’interrogation de cette dernière, tout en répliquant à sa suite.

Bahh ! On verra bien ! Et si ça permets de tuer tous ces dégénérés je suis prêts à le faire sans hésiter.

Et à la suite des ses paroles peu encourageantes, Kain partit à la suite de Djinshee afin de rejoindre leurs alliés, mais aussi surtout pour traquer les survivants de la bataille et ainsi finir le travail comme il se doit en leur donnant le sort qu’ils méritaient tous. La mort, purement et simplement pour tous les fidèles de Sympan.

Spoiler:

Bien que les badauds partirent, la prêtresse du temple en prit également pour son grade. Sans raison apparente, cherchant simplement à calmer l'Ange plus qu'autre chose, elle se prit un sermon d'une crise d'indépendance dans le visage. Je pensais les Anges un peu plus sage et réfléchis, mais il fallait de tout pour faire un monde. Le tempérament explosif de la blonde me surprit quelques secondes. Elle n'était que peu consciente des conséquences que pouvaient avoir ses actes mais, à vrai dire, ce n'était pas à moi de la sermonner. Elle avait un peuple, des supérieurs, peut être même des parents... Assez de monde pour parfaire son éducation. Ce qu'elle me dit en suivant me fit esquisser un sourire ironique « Je n'essaye pas de comprendre, ça ne me concerne pas. Vos actes vous appartiennent, et si vous décidez, seule, d'aider un dragon à vous dévorer, je n'ai rien à y redire. Ni moi ni personne. Dites vous simplement que j'étais au bon endroit au bon moment. Si vous observez quelques secondes les gens, vous comprendrez que ce n'est pas vraiment le lieu pour faire éclater un scandale, au risque de voir une bataille que vous ne maitriserez pas, voir le jour. » Je mis les mains dans mes poches, le visage dur, comme à mon habitude « Et j'ai autant d'intérêt que vous à rester en vie. » Inclinant doucement la tête je lui répondis alors « Sergueï. Enchanté, Erina. Ne détestez pas les Démons si vous ne le voulez pas, ils vous rappellerons bien assez tôt que vous n'êtes qu'une énième cible à abattre pour eux. » Et pour avoir assisté à plusieurs batailles entre les deux peuples, il était évident que cette petite ne survivrait pas deux minutes. Sans parler de guerre ou de conflit, rien que le fait que deux spécimens puissent se croiser... Mais comme je l'avais souligné, elle devait être bien jeune pour avoir de telles idéologies et moi, la vie m'avait assez éprouvée pour que j'en comprenne les bas-fonds. La naïveté de cette blonde me rendait un peu de joie de vivre. Une candeur abusive qu'auparavant j'aurai adoré déchoir. Les princesses sont capricieuses, peut-être en était-elle une ? « Vous avez un très joli sourire. Que la vie vous épargne pour que vous puissiez le garder. » Petite fille...

Des chants commencèrent à résonner dans le temple d'Edel. Je n'ouvris la bouche sur aucun d'entres eux. Erina et la Démone se mirent à parler comme deux vieilles amies. Je ne su pas réellement si la blonde était idiote à ce point, ou si elle avait élaborer un plan très stratégique pour tuer l'impie. Vu la spontanéité de ses mots, je doutais fortement d'un quelconque plan machiavélique. Elle me faisait penser aux petites filles dans les écoles, cherchant à être amie même avec les plus teigneux. Avant de s'en prendre une bonne. Certaines y retournaient -celles-ci faisaient rarement long feu- et d'autres comprenaient la leçon. Le discours bienveillant et mielleux d'Erina fini de parfaire mes doutes.
Cette fille allait se faire tuer.
Les Démons n'avaient pas 'fierté' de la victoire. Leur but suprême était de tuer, d'achever sans pitié les ailes blanches et quelques autres races si besoin était. L'espace d'un instant je me demandais si tous les Anges commençaient naïfs comme ça. Si c'était le cas, beaucoup devaient mourir vite et jeunes.

J'haussais les épaules. Ca ne me regardais pas. Dehors, les cris païens finirent par se tarir doucement. Ce n'était pas bon signe. Ils avaient du changer de plan. Je m'approchais alors d'Erina et lui saisit le bras « Au lieu de taper la bavette avec ta vieille amie, écoute dehors. Il n'y a plus rien. Nous risquons de faire de ce temple notre tombeau si nous n'arrivons pas à rassembler les gens pour les faire bouger. Soigne ta copine et viens avec moi. » Mon but était de monter sur une estrade, rassembler des gens, et que les prêtresses expliquent la situation rapidement et les hypothèses. Il fallait agir si nous voulions ressortir de là vivants.

Mots : 709

Résumé:

Post V + Résumé:

Résumé post 5 - Shams:

« Il est vrai que tout semble bien calme dehors. Je pense qu’il est tout à fait le moment pour jeter un œil et le bon... » dit-il.

Il pivota sur lui même et se dirigea vers la porte avant de débarrée et de l’ouvrir tout doucement, afin d’observer. Dehors, il ne vit que des armes et armures brisées, corps en pagailles et traces de combat. Il finit par ouvrir doucement la porte pour constater que sur ce terrain, la bataille était finie.

« C’est terminé. Ils se sont repliés ici. Mais cela peut signifier qu’ils se sont peut-être rabattus ailleurs. Je vais immédiatement... » commença t-il sans prendre la peine de continuer.

Il alla chercher à sa taille son cor et se mit à souffler dedans a plusieurs reprises. Le puissant son résonna dans les airs et les environs sur trois tonalités, a intervalle régulière. Ce n’était pas le signal de frappe d’artillerie, mais de débarquement.

« Bon… J’espère que mes camarades auront compris le message. Ils vont débarquer, passer par la forêt et couperons la route à ceux qui désirent fuir les environs. Mais cherchons tout d’abord en ce lieu des survivants. »

Ainsi, Vylker se mit à fouiller les recoins des environs à la recherche de quelques survivants. Il retourna les cadavres, s’assura qu’ils étaient bels et bien décédés, coupait des doigts ou des têtes afin de les rassembler dans un sac et piétinait les restes de la bataille. De manière aléatoire, il finit par mettre le pied sur un corps qui émit un souffle. Vylker abaissa son regard, fit un sourire en tirant sa hache et la plaça juste au dessus du crâne de celui qui feintait la mort.

« Il semblerait que nous allons avoir une petite discussion, mon cher ami. » dit-il.

Il fouilla un peu encore, ligota le prisonnier, et alla le placer devant l’entrée du temple. Il finit de cette manière par mettre la main sur quatre survivants, qu’il fit prisonnier pour les exposer devant l’édifice. Le tout était d’empêcher les cultistes Aetheris de lyncher sur ces places ces hommes.

« Allons, calmons nous, mes amis. Il serait idiot de faire passer la colère de nos esprits sur des prisonniers qui sont sources d’informations. »

Il finit par s’asseoir sur une marche du temple, bien en face des prisonniers, et pencha la tête sur le coté.

« Faire parler les prisonniers est une tâche ingrate. Il est presque impossible d’y parvenir sans planter quelques lames dans la chair. Ce n’est pas très agréable pour moi, vous savez ? Mais cela risque de l’être encore plus pour vous. »

Il tourna sa tête vers le prêtre de tout à l’heure. Vylker se doutait bien qu’il n’allait pas rester indifférent a ce rassemblement de prisonnier.

« Alors, mon père ? Avez vous quelque chose à dire a ces prisonniers ? Pensez vous pouvoir extraire des informations sur leurs activités par la parole ? Ou bien devons nous arracher ce savoir de leur chair ? »

- - -

Lorsque les coups de cor avaient été perçus, l’équipage du Geobukseon sût comment réagir. On laissa une moitié d’équipage a bord, alors que l’autre, guidée par le fort Tarkan, posait pied à terre et se mettait en route en traversant les bois et les sentiers.
En chemin, ils se doutaient qu’ils n’allaient pas être seuls et qu’ils allaient sans doute croiser fuyards ou bien embusqués en recherche d’une cible plus facile à attaquer.

Mais le contrat était signé : Des têtes contre de l’or. Autant que ce groupe soit la guillotine qui viendra assurer leur prosperité.

Spoiler:

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