Résumé:

Résumé post 1:

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Résumé post 1 / Shams:

Une apparition. Il lui avait suffi d’une seule apparition pour perturber l'équilibre du monde. On pouvait le lyncher ou le traiter de tous les noms, mais il était indéniable qu’il avait une certaine prédisposition pour faire des ravages. Pour ou contre l’originel, le sujet des religions poussait n’importe qui à sortir les crocs. Devant le démon se dessinait l’aboutissement de ce qui s’était déroulé lors la soirée qui succédait à la coupe des nations. Les temples étaient saccagés, mais plus qu’une édification, ce sont les convictions qui étaient mises en déroute par ceux qui soutenaient becs et ongles leurs dieux. Zane ne pouvait s’empêcher de trouver ça malheureux. Pour quelques entités paresseuses, voilà ce qui se passait. Dans ce même village qui était en train d’être anéanti par les pro-sympans, le démon y était parvenu par le plus grand des hasards. Il était revenu de la guerre anges/démons avec quelques plaies qu’il n’avait pas pris le temps de traiter. En s’approchant d’un bourg, il constata sans trop de surprises la violence qui animait les lieux. Des menaces volaient en éclats, menés par des assauts justifiés au nom du créateur. Les soldats — eux-mêmes dressés pour l’occasion — semblaient connaitre quelques complications à gérer cette crise. Obnubilé par ce qui se passait, le tentateur en manqua presque de rester sur ses gardes. De justesse, il s'inclina vers l’arrière afin de se dérober à un coup de massue. Retournant brusquement son crâne contre la tête de ce dernier, il logea un couteau dans le mur qui tarauda sa main telle une broche. Le cri agonisant du mécréant cessa à la seconde d’après, lorsque sa nuque se brisa sans équivoque. Il devait faire plus attention. Ses capacités physiques n’étaient pas restituées ; l’un de ses bras — fortement compromis — ne lui permettait pas de l’utiliser à son plein régime, et sans doute que sa vigueur précédant la guerre ne lui était pas totalement revenue. Cependant, il ne pouvait pas non plus reculer en si bon chemin, même si cela envisageait de prendre des risques inconsidérés. Survivre auprès des anges et mourir aux mains d’inconditionnels un peu trop impétueux, c’était trop peu admissible pour que ce scénario se manifeste. Plus loin, il continua son cheminement en s’insérant entre les multiples zones. Des groupes étaient déjà amassés en petits comités autour d’une tente. Ils attendaient visiblement quelqu’un. Ce « quelqu’un » ne tarda pas à se déclarer sous la silhouette d’une jeune femme.

Des gardes se trouvaient disséminées un peu partout pour maintenir une certaine cohésion. Sans passer par l’entrée principale, le démon contourna le périmètre pour s’introduire dans la partie la moins renforcée. Par curiosité, il s’approcha tranquillement des autres personnes, visiblement attentives aux paroles de l’instigatrice. Se mettant davantage à l’écart de la troupe, Zane croisa les bras en se blottissant contre les remparts. Ainsi donc, le dernier temple en vigueur allait lui aussi être pris d’assaut si aucune riposte ne se faisait sentir. Personnellement, il ne connaissait rien qui puisse leur apporter l’aide nécessaire. Il ne connaissait pas bien la configuration des lieux — se trouvant souvent à un endroit en particulier après s’être perdu — et les temples faisaient encore moins partie de sa spécialité. Tout ce qu’il pouvait leur offrir, c’était ses muscles. Tôt ou tard, ils allaient en avoir besoin. Attentif à la moindre participation qui pouvait avoir lieu, il observa chaque intervenant en demeurant aussi silencieux qu’un mort. Certains avançaient des démarches intéressantes, d’autres non, mais au moins tout le monde était là pour porter sa pierre à l’édifice. Enfin, presque tous. Le diable se présentait pour défendre son camp lors de futures attaques, et pour ça il n’hésiterait pas à faire preuve de virulence envers les croyants opposés.

Post I + Résumé:

Un bruit sourd résonna dans les airs. Un silence résonna dans ses oreilles, comme un bourdonnement après un tumulte effroyable. Aspirant à la sérénité, cet instant était suspendu dans le temps. Et une explosion aveuglante de magie fit hurler de douleur ceux qui se tenaient dans les cieux, brûlant leurs corps en un instant. Comme si une main divine balayait les cieux, las des conflits sanglants des mortels. Tous chutèrent dans des bruits mats et la déflagration souffla les survivants qui demeuraient au sol. Propulsant loin leurs corps désarticulés, coupant net leurs souffles. C'était si soudain et si violent que, durant quelques minutes, le monde s'était arrêté de tourner. En se redressant, le visage poisseux de sang, il prit conscience que son visage se trouvait dans un abdomen éventré. L'homme était si secoué qu'il ne savait pas s'il devait être choqué ou vomir. C'était atroce. Expiation. C'était insoutenable. Expiation. Quand cela prendrait-il fin ? EXPIATION ! Neah se réveilla en sursaut, repoussant de son bras sur sa camarade ayant mis une torche au-dessus de son visage pour voir si tout allait bien. Prenant conscience d'être en sécurité, l'Ange se détendit instantanément en reprenant son souffle. Son songe était si réaliste...

— Tu t'es endormi.
— Je me suis évanoui, tu veux dire.

Ce n'était même pas une question. Passant sa main sur son visage, Neah constata que son corps était perlé de sueur. S'il assumait son choix de guerrier d'être balloté de droite à gauche depuis plusieurs semaines, l'Ange ne pouvait supporter les voix psalmodiant à ses oreilles. Des chants de prières qui résonnaient du matin au soir et du soir au matin. Ces fous furieux se relayaient pour les bénir et que la grâce de Sympan les touchent. Quelle grâce ? Celle de leur repos éternel ?

— Je croyais les entendre dans mes cauchemars.
— Non, malheureusement. A croire que Sympan communique avec eux.
— C'est normal. Ils causent sans arrêt...

Se redressant pour détendre ses muscles courbaturés, l'Ange choisi de faire un tour dans le Temple. Il s'était réfugié ici un peu par hasard. Il y avait des Humains, il y avait des combattants angéliques comme lui. Et des Démons. Bien que l'envie fût intense de les envoyés de vie à trépas, il savait aussi que des cadavres pourrissant pouvait amener la maladie. Voire la folie. Neah soupira, non de résignation ou de soulagement, bien que rien ne semblait prendre de l'ampleur : aucun décès durant la nuit, des vivres qui s'amoindrissaient d'heures en heures. Une chance que des villageois ou des soldats avaient fuis : des secours devaient être en route. Si toutefois, ils avaient survécus jusque-là. Songeur, l'homme sentit une main sur son épaule. Ce n'était pas une forte emprise et surpris, il se retourna avant de voir un homme tomber sur le sol trop rapidement pour qu'il puisse réagir.

— Hey ! Tenez-le coup ! …J'ai besoin de quelqu'un ici !

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Érina était revenue sur le Continent Naturel en apprenant l'éclatement du conflit entre les siens et les Démons. Un statu quo précaire était de mise lorsqu'elle avait choisi de s'échapper de la Coterie de Bois-Lune. On l'avait bien accueillie au sein de l'Ordre après le combat sanglant dans la plaine, elle fit nerveusement le voeu d'être du côté des soigneurs lors de son intégration. Sa première bataille. Sa main levée dans le but de défendre sa vie ou les combattants mal en point face aux créatures du diable. Son alitement de plusieurs semaines dans un état catatonique, avant de sa fuite avec un besoin impérieux de réponses. On lui avait dit de revenir lorsqu'elle serait prête et elle était en route, lorsque tous ceci c'était produit. L'Ange avait fui vers un lieu morbide : le Cimetière. Elle y avait fait une rencontre si surnaturel et envoûtante que l'Ange se demandait s'il n'avait pas été un songe venant de l'autre-monde. Cet aspect de la mort faisait partie de la vie et, ayant compris ce fait, Érina avait choisi de revenir et d'aider tous ceux en ayant besoin. C'est par hasard, ou par malheur, qu'elle avait croisée le chemin des prédicateurs de Sympan lors de sa halte à Räska. C'est en aidant un combattant blessé à fuir le tumulte qu'elle était restée coincée ici avec les autres survivants du massacre, protégé par la douce Édel. Symbole de la Vie.

C'était bien l'Aether qui préservait leurs existences. Les adorateurs de Sympan ne voulaient que leur destruction : d'abord par les armes, ensuite par les flammes. Mais elle ne renoncerait pas pour autant à sauver des vies, le plus longtemps possible. Érina la vit, blottie dans son coin avec l'humeur ronchonneuse, observant d'un regard mauvais les quelques Humains emprisonnés avec eux. Elle refusait de se faire soigner et personne ne se risquerait même à le lui demander. On ne l'aimait pas, elle était un monstre. C'était ridicule. Prenant son courage à deux, la candide prenait sur elle le fait de lui demander son accord pour la guérir. Comprenant son geste, quelques hommes l'arrêtèrent avant qu'elle n'atteigne son but.

— Non. Ne fais rien.
— Je dois la soigner. Ses plaies risquent de s'infecter.
— Et pourquoi ? demanda l'autre. C'est une engeance démoniaque. Tu es une Ange ! Tu dois bien comprendre ce qu'ils ont osés faire à ces terres ! A cause d'eux, Sympan gagne du terrain dans les esprits malades et accablés par les guerres ! Par leur foutue guerre contre vous !
— Je dois le faire, c'est mon devoir.

Érina n'en démordrait pas. C'était un être vivant avant d'être une Démone. Point.

Post I | 920 mots

Résumé I:

Le bout de papier tombait de mes doigts, finissant de se consumer à même le brasero. L'avantage avec cette guerre, c'était qu'elle servait les intérêts des uns comme des autres. Je n'avais jamais eu autant d'ordre de missions que ces jours ci, m'envoyant aux quatre coins des continents pour oeuvrer. Encore une fois, la missive fut claire sur le lieu et l'évènement. Seulement je n'aurai pas du être seul, sur cette affaire. Faire tomber des têtes, c'était dans mes cordes, mais pas quand il y avait le chaos de cette manière.
Lorsque j'avais tenté de m'introduire dans un village, une bourgade remontée, j'eu la bonne surprise de me faire intercepter dans mes mouvements. Une grosse partie des gens sur place, ainsi que moi-même, dûment être rapatriés dans le temple d'Edel. Les sympathisants du Dieu-Roi s'étaient jetés sur nous, avaient pris d'assaut le village, pour que l'on se retrouve à la fin, complètement reclus. Ce qui, du coup, avait plutôt bien marché.
Nous étions dans le monument religieux depuis deux longs jours, à entendre les autres psalmodier la vénération de l'Originel. Si certains s'étaient trouvés là par hasard, il y en avait d'autres dont la présence était moins fortuite. En quarante-huit heures, je pu aisément mettre des noms sur les visages que je côtoyais. Les gens avaient été enfermés par petits groupes et, inconsciemment, ils restaient ensemble comme pour se rassurer.

Moi je n'avais pas eu cette malchance. J'étais libre de mes choix, de mes actes et, surtout, de trouver une sortie. Seulement, le meurtre devait se faire dans le monastère. Je voyais ma cible, lui parlait de temps en temps, comprenait qu'elle était là, innocemment. Si j'arrivais à la coincer... A cette pensée, mon poing se ferma. J'étais assis dans un fauteuil de prière, inspectant les alentours, voyant les gens grouiller comme une fourmilière. Par soucis de reconnaissance, j'avais préféré revêtir mon apparence bien plus passe partout.
Cela ne faisait que peu de temps que nous étions enfermés, mais déjà des esprits s'échauffaient. Certains demandaient à sortir à tout prix, et d'autres frôlaient la crise de nerfs. Personnellement, je m'en fichais, pour le moment. L'espace était bien assez grand pour ne pas que je cède à la panique, et il n'y avait pas tant de gens que ça. De loin, je distinguais plusieurs scènes : des personnes tentant de dormir, d'autres se faisant une maigre toilette, certains discutaient... Mes yeux balayèrent la salle de manière circulaire, se posant sur chaque petits groupes, avant de porter mon attention sur un en particulier. Deux hommes, un peu rudes, discutaient avec une femme. L'un essaya de la retenir alors que, visiblement, elle ne désirait pas se laisser faire. Par curiosité, dans un premier temps, je m'approchai doucement, vaquant de groupes en groupes, avant d'entendre leur conversation « Les démons doivent mourir. Si personne ne la soigne depuis deux jours, ce n'est pas pour rien. », « Ton devoir ? Tss, vous êtes vraiment stupides vous les Anges. Ton devoir c'est de respecter ta race, et j'ai cru comprendre qu'à cause des gens comme toi, vous avez essuyé une guerre récemment. » Comme une ombre, j'apparu dans le dos de la femme, regardant les deux inconnus « Un problème messieurs ? », « D'où tu sors toi ? », « Ouais, met un peu du plomb dans la cervelle de ta copine, en lui expliquant la relation ange/démon. » Je les regardais, avant de croiser les bras « Si vous continuez, c'est dans la votre que je vais y mettre du plomb. Du vrai. » Ils n'étaient pas plus doués que moi, et je jouais en grande partie sur le bluff. Dans mon métier, il n'y avait pas le choix, il fallait impressionné, sinon nous étions dévorés.

Une femme arriva, un peu stressée « Pas de bagarre ici ! Ca fait deux jours que nous sommes là, nous avons tous un esprit un peu échauffé, c'est normal. Madame, reposez vous. Les adeptes locaux du temple vont prendre en charge la blessée. Et vous... » Elle se tourna vers les deux hommes « ...arrêtez de chercher les ennuis ! » Les deux types s'en allèrent en râlant, alors que la femme alla chercher ses acolytes. Laissant retomber mes bras, je dis à l'inconnu « Vous allez bien ? » Elle était mignonne en plus, comme une petite fille candide « Vous êtes libres de faire ce que vous souhaitez, tant que vous en assumez les conséquences. Ces hommes étaient bien mal placés pour vous apprendre quoi que ce soit... » D'un peu plus loin, une voix retentit, et je tournai la tête « Sergueï ! Sergueï ! » Un adolescent avec qui j'avais eu l'occasion de discuter récemment, arriva vers moi « Tiens, t'as reçu une lettre. C'est arrivé dans la caisse des courriers du temple. » Quoi ? Fronçant les sourcils, je pris le vélin que je rangeai immédiatement dans la poche intérieure de ma veste « Tu l'as ouverte ? », « Nan ! », « Bien, merci. » Je l'ouvrirai plus tard. Pour le moment, j'étais occupé.

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