Peu à peu, je me laissais me détendre par Heatosse, je commençais vraiment à lui faire confiance, même si j’avais des doutes sur le fait qu’il était une ombre, et qu’il poussait les gens au suicide. Je ne connaissais pas beaucoup les personnes qui étaient des ombres, je ne connaissais pas la même en elle-même. Le jeune homme répondit à ma question sur le lien du destin, il me disait que si l’un des deux disparaissait, l’autre le ressentirait directement. Je tournais la tête, avec un air triste mais sérieux à la fois. Que devrais-je faire pour empêcher cela ? Je ne savais pas quoi faire, mais si le jour où Arizar devait mourir, il faudrait que j’aille voir l’Orishala, c’est-à-dire Cocoon, en personne. Puis, Heatosse me prit dans ces bras doucement et me disait que je devais survivre et que je manquerais à beaucoup de personne et à lui aussi ! Cela me surprit qu’il me dise comme cela, mais je souris doucement et je compris qu’il était aussi inquiète que moi, même si il ne le montrait pas, même s’il voulait à tout prix le garder pour soi. Il s’écarta rapidement et rougit un peu et je ris entre mes mains, c’était drôle de le voir comme cela !

-Tu sais, je te dis cela, car je veux être honnête avec toi… Mais, je vais te dire la vérité… Ce pouvoir est un peu dangereux quand même. Si l’un de deux meurt, ou disparait subitement, ou bien encore si l’un des deux ne veut plus ce lien, nous pourrions nous mourir à cause de cela. Et cela me fait peur, quand même, car je n’ai pas de nouvelle de cette personne … Enfin, bref, je ne vais pas m’apitoyer encore une fois. Nous verrons bien ce que le destin me réserve demain et dans les jours avenirs.

Puis, je me rassis sur la chaise, car je n’étais plus triste, j’allais beaucoup mieux bizarrement. Je me sentais moins triste, moins désespérée sur le coup. Je souris tristement quand même, mais j’allais bien. Puis, je répondis à la question du jeune homme sur le fait qu’il n’arrivait pas à s’adapter dans ce monde. Tiens ? Je m’étais posée plusieurs fois cette question. Mais cela faisait longtemps que je n’étais plus posée cette question, et cela me faisait du bien de ne plus penser à cela. Je lui répondis avec une honnêteté extrême :

-Alors cette question ! Je ne pourrais pas trop répondre, c’est une question que tout le monde se pose, je pense. Mais, je peux te donner un conseil. Il faut que tu continues à chercher ce que tu veux réellement, il faut que tu te trouves un but dans la vie, un projet pour t’y accrocher, et c’est à ce moment-là, que tu sauras si tu es à ta place dans ce monde. De plus, quand j’étais une jeune élémental de l’eau, une imprégnée, je me sentais perdue dans ce monde, je ne comprenais pas ce que je devais faire et ce que je devenais venir, mais au fil du temps, j’ai su ce que je voulais être en parcourant le monde du Yin&Yang. Il faut que tu rencontres plus de personnes, à les connaitre, à parcourir le monde. Voilà mon conseil, j’espère que cela t’aidera un peu dans ta vie.

Je le regardais attentivement pour voir les expressions de son visage. Mais je me demandais pourquoi il me posait une question aussi imprécise, aussi complexe pour voir. Le jeune homme avait-il peur de quelque chose ? Je me demandais ce qu’il se passait dans sa tête, ou bien entendre ces pensées parfois, cela pourrait être intéressant.

Anwen n'avait pas compris le sens de ma question, elle m'expliqua plutôt des choses sur ma place en ce monde. Mais je ne lui en voulait pas, j'avais l'habitude d'être incompris, à mon plus grands regrets. Je souris tristement et émis un petit rire résigné, puis, sans raison apparente. Je m'assis au sol et pris la parole doucement.

Anwen, tu ne m'a pas bien compris j'ai l'impression. Je te remercie pour tes conseil afin que je trouve une place dans ce monde mais biens que je voyage beaucoup partout où je vais je vois des gens tristes et dans la misère. Serte il y a aussi des gens heureux bien-sure mais je ne les comprends pas, j'ai oublié il y a bien longtemps ce qu'était la joie. Le bonheur est une des choses qui fait se sentir bien, mais en étant privé cela me pèse, voir dans certains cas m'énerve de ne pouvoir ressentir que la tristesse. Et puis, tu dois savoir que étant mort je n'ai aucunement besoin de mangé ou me reposé, cela peut paraître géniale mais ce n'est pas le cas. Mangé ne m'apporte rien, je ne sens plus goût et cela ne me fait pas me sentir rassasié, pareil pour le sommeil, je ne me sens pas reposé et, quand je dors ne vois que des morts, des morts, des morts et encore des morts. Au fur et à mesure que je parlai je commençais à craquer psychologiquement. Je ne fait que voir des cadavre et faire se suicider des gens encore et encore. C'est une véritable torture que l'on nous fait vivre que de devoir forcer des gens à couler dans les mêmes ténèbres que nous.

Ma respiration s’accélérait je regardais compulsivement à gauche et à droite, comme si les esprit de toutes mes victimes voulait me sauter dessus et me dévorer tel des bêtes sauvage aveugler par la rage. Je me sentait observé, j'entendais des murmures autours de moi. Les murmures devenaient de plus en plus fort et je pouvais entendre ce qu'il disait. "C'est lui. C'est lui qui nous tous forcer à devenir des monstres. C'est à cause de lui que nous sommes morts." Ils m'entouraient tous, ils me pointaient du doigts en continuant les murmures qui étaient devenus des cris. A cela se superposa les enfants de mon village natale, eux aussi disaient des choses sur moi. Ils révélaient mes secrets.

"C'est une monstre. Il a tué des gens. Il a voulue empoisonné sa mère. Il est contre-nature."

Non, arrêtez, arrêtez ! les suppliai-je la tête dans les main, au sol. Taisez-vous !

"C'est de ta faute, tout est de ta faute. Tu est maudit et tu porte malheur à tout le monde"

C'est faux ! Vous mentez tous !

" Tu sais très biens que l'on dit la vérité, tu me dis toi même : "Il n'y a pas de mort qui puisse éternellement mentir"

C'était effectivement une phrase que j'employai car tout les morts auquel j'ai parler jusqu'à présent on tous finit par me dire la vérité. Tout les petites secrets de mes victimes m'était dis par les esprits de ses ennemies mort.Je sentit quelque chose me toucher le bras, je fis un mouvement brusque pour me dégagé et recula jusqu'au fond de la pièce. On m'attrapa de nouveau mais cette fois je ne réussi pas à me dégager, j'entendis une voix lointaine, je ne compris pas ce qu'elle me disait mais je sentait que c'était ma clé de sortit de ce cauchemar. J'entendit encore quelque chose je ne compris toujours mais cela me sortit de ma transe. Je vis Anwen qui me tenait fermement les deux bras en me regardant. J'était encore terroriser et m'agrippa à l'Elementale de toutes mes forces en pleurant.

J’avais essayé de l’encourager à continuer de vivre même s’il était déjà une ombre, mais je ne voulais pas qu’il s’enfonce encore plus dans ce chemin-là. Et je ne savais pas quoi faire pour l’aider, moi-même, je ne saurais comment faire pour m’enlever de ce bazar. Il me disait qu’il ne connaissait pas la joie, ce que c’est d’être heureux dans ce monde. Pour qu’il me dise cela, son passé ne devait pas être le meilleur du monde. Je baissais des yeux doucement, mais nos passé n’était pas les mêmes, c’était bien différent et je ne pouvais mieux le comprendre aujourd’hui. L’homme voulait juste trouver un peu de bonheur dans un monde qui était sombre et paralysé par un drôle événement. Le monde avait son équilibre et personne ne pouvait pas le changer. Heatosse était une ombre, il devait faire le cycle de la mort pour prendre les âmes pour les emmener ailleurs dans un autre monde que nous ne connaissions pas. Il connaissait beaucoup de choses sur la mort et son cycle si important dans notre monde.

Moi, je n’étais qu’une élementale de l’eau qui devenait surveiller sur l’élément de la glace. Ma tâche était aussi importante par rapport à la sienne, mais ce n’était pas la même, je me sentais petite par rapport à lui, qui vivait des moments dures et compliqués aujourd’hui. Soudain, après que j’avais réfléchis à tout cela, le jeune homme perdit la tête enfin, il péta un petit câble sur le moment. Je ne comprenais pas trop ce qu’il disait, ni à qui il parlait, mais je pus le deviner rapidement. Etre un Faucheur de la mort, peut être difficile pour la capacité psychique n’était pas avec eux. Il fallait être fort pour endurer tout cela, il fallait tenir le coup pour tuer des gens, prendre leur âme pour en faire je ne sais quoi avec.

Alors je décidais de l’aider un peu, car je ne pouvais pas le laisser comme cela sans faire, il souffrait trop aujourd’hui. Je pouvais le libérer un peu donc je pris la parole avec une voix douce et apaisante pour lui :

- Heatosse, calme-toi ! Tout va bien, évite d’écouter les voix qui te reprochent tant de choses dans ta vie.

Je le pris dans mes bras doucement, je ne pouvais faire que cela pour l’aider à aller mieux aujourd’hui. Je n’étais pas forte pour ce genre de situation. Cela me rappelait des souvenirs avec Alyska, lorsqu’elle avait perdu son mentor, Luane, la sœur de la Reine des élémentals. Je l’avais vu dans l’université de magie, il y avait deux ans au moins. La jeune femme me combattait pour se défouler un peu de haine envers mon ex âme sœur, Julius. Mais après la jeune femme avait pleuré pendant des semaines entières avant de faire son deuil et de reprendre l’activité des dragons. La jeune femme s’en était bien sorti, puisqu’aujourd’hui, elle est esprit élémentaire de la foudre et elle avait eu deux enfants.

Heatosse devait faire quelque chose pour que sa vie aille mieux, mais c’était plus facile à dire qu’à faire… Je le pris dans mes bras pendant plusieurs minutes pour qu’il se calme tranquillement. Je n’avais pas l’habitude de prendre des personnes dans mes bras, c’était extrêmement rare. Puis, je repris la parole doucement :

- Ecoute Heatosse, si tu veux devenir heureux, connaitre les sentiments du bonheur, il faut que tu oublies tout ce que tu as fait dans le passé, tu dois tourner une autre page pour vivre autre chose que cela. Tu dois que tu te fixes un vrai but dans la vie, il faut que tu trouves une personne qui voudra de toi, comme tu es. Et j’en suis sure qu’une personne existe dans ce monde, pour toi !

Je le rassurais autant que je le pouvais. Je le serrais fort dans mes bras, car en même temps que je lui disais ses conseils, je me demandais si je ne devais pas les appliquer pour moi aussi. Je mis ma tête sur son épaule droite, je me sentais pas très bien, car je ne respectais forcément les conseils que je donnais aux autres.

Ma crise m'avait psychologiquement terrassé, je me dis qu'il était grand temps que cette discussion se termine. Je m'écarta d'Anwen et m'excusa.

Désolé mais je vais écourté cette discussion car j'ai des devoir dus à mon statut dans ma race, il faut que j'aille m'occuper d'un riche marchand déchu de l'avarice. Il vas falloir que j'aille lui apprendre que ça femme le trompe avec tout ce qu'elle peut, tel sont les risques de se marier avec une nymphomane de la luxure. Ce n'est pas que je t'aime pas, contrairement à avant que l'on discute, mais si je ne le fait pas je devrais faire le déprime à la chaîne. Mais avant que je te quitte je pense qu'il est bon que l'on établissent quelques règles. Premièrement aucun de nous deux ne devra parler à personne de cette rencontre et surtout pas à Erine, si nous revoyons alors que nous sommes ensemble il faudra que l'on se comporte comme pendant le sauvetage. Tu comprends j ne suis pas sensé parler du cycle à une personne non Ombre, si l'on me prends la main dans le sac je me ferais sûrement punir, la politique d'ouverture commence à être levé et nous devrons nous faire oublier de la mémoire collective. Deuxièmement nous nous engageons à ne révéler à personne les informations sur la vie de l'autre, et je pense que cette règle nous sera profitable à tout les deux. Et enfin dernièrement tu t'engage à suivre tes conseil autant que moi, est-ce clair ? En disant cela je la regardais droit dans les yeux, après tout elle était encore vivante, jeune, et plutôt belle. Elle ne devait pas finir vieille fille.
Si l'un de nous venais à rompre ce pacte une sentence tombera en fonction de de la gravité, je me réserve le droit de choisir la sentence. Au maximum pour toi je m'autoriserai à te tourmenter comme mes victimes, je fit une pause dans mon discoure pour lui faire comprendre que j'étai sérieux. En contrepartie, étant mort et ne possédant rien si je brise une règle ma liberté relative sera tienne, je ne serais plus une âme damnée mais ton esclave condamné à te servir pour l'éternité même après ta mort et te suivant dans chaque réincarnations. Mes conditions te conviennes, Anwen Worthington esprit élémentaire de la glace ?

J'attendit sa réponse et ses conditions pour sceller notre contrat, en ce moment même j'avais l'impression d'être un démon attendant que son contractant lui vende son âme. Même si dans le cas présent nous vendions notre âme l'un à l'autre.

Alors que j’avais le jeune homme dans mes bras, je me sentais à mon tour perdue dans mes pensées. Je ne savais pas quoi faire maintenant, je ne pouvais pas l’abandonner comme cela, ce n’était pas juste. En ce moment, je n’étais pas si bien que cela, je réfléchissais à beaucoup de choses, trop de choses mêmes. Cela devenait énervant pour moi et ma conscience. Cela avait commencé avec le sauvetage du père d’Erine, lorsque j’avais rencontré Heatosse aussi, j’avais repensé sans le faire exprès à ma petite sœur… Et alors que je savais que je ne devais pas penser à cette famille, qui m’avait abandonné, il y avait 3 ans maintenant. J’avais tourné la page aujourd’hui, mais je n’étais pas sûre aujourd’hui. J’aurais aimé savoir ce qu’elle était devenue aujourd’hui, à quoi pouvait elle ressembler, si elle ressemblait plus à ma mère qu’à mon père, ou inversement…

Mais parfois, je n’avais pas envie de penser à cela, je voulais oublier cette vie, que j’avais réussie à le faire pendant trois ans mais aujourd’hui, j’avais envie de voir ce qu’elle était devenue aujourd’hui. J’avais hâte de le savoir, mais je ne pourrais pas le faire avec mes parents dans le coin. Oui, je venais d’un petit village qui était proche de l’antre des marais. Je voulais faire un petit tour dans le coin pour savoir ce qu’elle était devenue aujourd’hui. Je souris mais je devais faire attention à ce que je pensais… Puis, l’ombre se reprit rapidement et pris la parole en quelques secondes avec une voix grave et sérieuse. Je ne le compris pas sur le coup, mais bon, je devais l’écouter avec sérieux.

Il me disait qu’on devait faire un pacte pour respecter des engagements… Quoi ? Je ne devais pas parler du cycle de la mort, qu’on ne devait pas parler à Erine qu’on s’était revue et qu’on ne devait pas divulguer des informations sur nos passé. Pour l’instant, cela ne me dérangeait pas du tout, j’étais plutôt d’accord avec lui sur ces points qui devaient rester confidentiel jusqu’au bout de notre vie. Et je le laissais continuer la fin de ces conditions, sinon on devait briser l’une de ses règles qu’on s’était fixé :

-D’accord cela ne me dérange pas pour cela, je veux bien suivre tes conditions, j’accepte. Mais tu es sur pour la conséquence si on brise l’une des règles, moi cela ne me dérange pas… Mais, je veux que tu sois sur de ton choix et de ce que tu dis .

Je pris une grande respiration. En faisant de ce pacte comme si nous étions des démons, je me disais que ma vie allait prendre un nouveau tournant, une nouvelle page, que cela me ferait du bien. J’étais le genre de personne qui n’avait pas peur des conséquences suites à de mauvais choix que j’avais fait dans le passé. Je lui souris, mais j’avais confiance en lui. Mais je ne comprenais pas pourquoi il devait être mon esclave jusqu’à l’éternite s’il venait à détruire l’une de ses règles… Je ne cherchais pas à comprendre ses intentions aujourd’hui.

Maintenant, je cherchais à garder des informations sérieuses et importante dans ma mémoire durant la vie qu’il me restait. Le regard que j’avais sur lui avait bien changé maintenant, je commençais vraiment à l’apprécier ce qu’il était et je pouvais dire qu’il était une sorte d’ami pour moi, mais un ami spécial… Je repris la parole avec un petit sourire et une lueur dans les yeux :

-Moi, Anwen Worthington, esprit élémentaire de la glace, j’accepte les conditions ainsi que toutes les conséquences si je venais à briser l’une des règles instaurées aujourd’hui.

Je restais là à le regarder dans les blancs des yeux, à me dire ce qu’il voulait vraiment de moi. Je me demandais si j’avais pris la bonne décision, déjà que j’étais liée à mon âme sœur Orisha, avec le lien du destin. Maintenant, j’avais une autre chaine qui venait à s’ajouter à mon corps, celui que jamais dit ce qu’il s’était passé aujourd’hui, dans l’antre des marais… Jamais… A personne dans ce monde jusqu’à ma mort… Erine ne devait jamais savoir ce que nous avions conclue aujourd’hui…

Anwen me demanda si j'était sûre de ce que je voulais, si je ne regretterai pas ma décision. Je n'avais rien à perdre personnellement, si je venais à briser notre pacte la seul qui changerai pour moi serai mon maître et mon rôle. Bien que connaissant peu Anwen je savais qu'elle ne briserais pas le contrat, et puis après tout un personne comme elle tiens trop à la vie pour se suicider. Pour arriver à ce stade je devrais la torturé mentalement à un point tel que je finirai par m'en dégoûté moi même. Je souffla en espérant que Anwen n'en parlerai jamais. J'attendit un moment puis elle jura, laissant ainsi son âme sur la corde raide et ceux jusqu'à ça mort. Je regarda en l'air puis fit serment à mon tour.

Moi, Heatosse Enden, jure sur mon ombre de ne jamais enfreindre les règles énoncer ici et ceux jusqu'à ce que mon âme repose en paix sous peine de devoir sacrifier mon âme à la tienne et ceux quelque que soit le corps qu'elle loge à ce moment là.

Je pris un morceau de glace qui pendait encore du plafond depuis qu'elle avait commencé à givré la maison et cristallisa approximativement son ombre. Je confia le fragment d'ombre durci à ma contractante et garda la morceau de glace avec moi en me disant que je le ferais percer pour m'en faire un pendentif. Je ne savais pas ce qu'Anwen ferait du cristal d'ombre mais je pensai qu'elle avait bien compris que c'était un élément symbolique. A défaut de pouvoir vraiment lier nos âmes ou nous les échangés, peut-être était-ce possible pour une personne comme l'esprit de la mort mais ce serait briser le pacte que de lui en parler et j'avais des doute sur le faîte que c'était un bonne idée.

Ce jour là dans le petit village fantôme de Dyre, ce furent deux enfant querelleurs qui entrèrent dans la sixième maison à droite mais les quatre-cent quatre-vingt dix-neuf bestioles virent ressortir deux adultes liés par une amitié compliqué et un pacte qui régirait leurs existences jusqu'à ce que les deux contractants meurent. Chacun d'entres eux avait enfin tourné la page, je ne sais pas ce qui avait changé dans la vie de Anwen mais moi je commençais à me dire que bien que tout veut me faire croire que je n'avais aucune place dans ce monde quelqu'un ou quelque chose avait besoin de moi quelque part. Comme quoi ce monde avait finalement besoin des Ombres, je crois que j'avais enfin trouver ma voie. Personne ne devait faire un départ si catastrophique après le suicide, j'allais éduquer mes compères nouvellement suicider afin qu'il ne sois pas perdu comme je l'avais été. Si un jour je venais à rencontrer l'Esprit de la mort je lui ferai part de mon souhait.

J'allais sortir de la pièce mais me retourna et dis.

Aurevoir ... et merci ... maman, j'avais hésité à dire ce dernier mot mais il finit par sortir de lui même. A peine avais-je dis ça que je m'évanouie dans la brume de la tourbière éclairer par la lumière orangé du crépuscule, laissant l'élémentale digérer ce simple mot qui représentait ce que je pensais d'elle. Une personne avec qui on a des différents, avec qui on se dispute mais que malgré tout on aime quand même.

Alors que j’avais accepté ce pacte avec l’ombre, Heatosse, il me promit à son tour de respecter ce pacte que nous avions fait aujourd’hui. Il prit un morceau de glace qui était resté dans les murs lorsque j’étais entrée dans sa maison. Il me donna un morceau de glace sombre où il avait une partie de son ombre, je le pris avec un petit sourire. Je trouvais le morceau assez beau sur le coup, mais je gardais la réflexion pour moi. Je le pris et je devrais le percer pour mettre une chaine autour de mon cou pour garder à l’esprit que je ne devais pas trahir ce pacte.

Quelque chose de nouveau s’était passé dans ma vie, j’avais l’impression de porter quelque chose de lourd sur mes épaules. J’avais l’impression que j’avais aidé une personne aujourd’hui, enfin c’est ce que je croyais. Je regardais encore une fois le cristal d’ombre et je le mis dans ma poche intérieure pour que je ne le perde pas. Je devais rentrer à Aeden maintenant, pour ne pas inquiéter la Reine et les autres élémentals que je n’avais en chargé aujourd’hui. Je devais aller à l’hôpital pour soigner quelques patients qui m’attendaient. Le jeune homme était parti quelque secondes après m’avoir donné ce cristal, je me retrouvais seule dans la maison poreuse, miteuse avec pleins d’insectes autour de moi. Moi aussi, je devais partir de la maison… Peut-être cet événement allait changer quelque chose dans ma vie, mais je ne savais pas quoi aujourd’hui. Je devais attendre pour le savoir.

Je sortis à mon tour de la maison doucement, en poussant la porte en bois qui ne tenait presque plus. Je respirais un bon coup en sortant de la maison, je me sentais mieux sur le coup. Je marchais quelques pas avant de me retourner vers la maison d’Heatosse, et je souris avec un visage paisible. Je me retournais doucement pour continuer mon chemin pour rentrer à Aeden, j’étais heureuse de rentrer, j’avais besoin de reposer maintenant. Mais, cela me fit du bien de parler à cette homme, notre amitié était compliqué certes, mais je l’aimais bien. J’avais trouvé un certain lien avec Heatosse, je commençais beaucoup à l’apprécier, mais nous n’étions pas encore en bon terme, nous n’étions pas encore de très bon ami. Pour moi, c’était une certitude, je devais le rencontrer encore une fois, mais pas maintenant, pour qu’il comprenne qu’il devait encore évoluer dans le monde du Yin&Yang.

Je continuais mon chemin et je sortis contre moi le cristal d’ombre contre mes côtes. Ce cristal était une valeur symbolique pour notre contrat… Tiens, en parlant de cela et de ce pacte, je me demandais ce que faisait Erine en ce moment. J’avais envie de la voir pour lui parler de certaines choses, de l’inviter à aider d’autres personnes en difficulté et l’inviter au restaurant à Aeden. Erine était une vraie petite sœur pour moi, je l’aimais beaucoup.

-Emndel, il faut rentrer maintenant… Je n’avais pas envie de me téléporter maintenant, j’avais envie de marcher pour réfléchir un peu à ce que je veux maintenant. Allez viens !

Mon loup vient auprès de moi rapidement et se frotta contre moi doucement pour m’encourager à marcher dans l’antre des marais. Je commençais bien à aimer de ce lieu aussi. Ce n’était pas si lugubre que cela au final. Je continuais de marcher encore et encore jusqu’à que j’arrive à une cime étrange et mystérieuse. Je vis quelque chose de lumineuse à l’intérieur …