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 Entre les mâchoires humides des Montagnes Blanches - Solo

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Lun 12 Déc 2016 - 2:08

Le froid...

Ta peau... mordue par les éclats de glace venant se frotter à ta peau. Ils te lacéraient, sans relâche, avec un sadisme des plus glacial. Le monde semblait s'éterniser devant toi, tes pas s'élançaient dans un écho identique d'un bout à l'autre. Plus rien ne te rappelait le monde que tu avais connu, tout ce perdait dans une seule et même vision, qui s'imprégnait en toi comme unique image gravée sur tes yeux.

Tu ne déplorais plus ta situation, depuis longtemps tes pensées s'étaient frigorifiaient dans une seule et même unique réflexion. Celle de résister à cet effroi du Nord. Tes ailes étaient inutilisables dans de telle circonstance et malgré le vent particulièrement fort, tu n'aurais su gérer tes déplacements et te serait inévitablement écraser contre une côte escarpée et acérée ne demandant qu'à lécher un peu de ton sang d'ange.

Ta route à travers les paysages de toutes les époques n'avait pas cessé. Tu avais des choses... oh oui beaucoup de chose. Ta conaissance sur le monde qui t'entourait n'avait jamais été aussi importante. Tu avais pu connaitre, absorber des cultures d'autres races que tu ne soupçonnais d'exister qu'à travers des récits que tu avais lu dans la petite bibliothèque de la citadelle.

Tu t'étais sortie grandie de tout cela. Ton esprit avait murît lui aussi, en bien ou en mal, tu n'aurais su saisir la nature de l'expérience dans laquelle tu t'étais épanouie. Tu avais vécu des choses formidables, des paysages spectaculaires s'étaient offerts à toi, pour ton simple plaisir. Et de ces lieux mythiques que tu n'allais jamais oublier, tu accordais aussi un zeste de noirceur. Le sang, avait coulé, parfois le tiens, parfois celui d'innocente victime. Tu avais de ton mieux dans ta route de tout les périples, mais bien souvent, ton mieux n'avait été guère pesant dans la balance. Tu n'étais qu'une ange après tout, ayant fait un petit bout de chemin dans sa hiérarchie sans avoir su mêler une quelconque ambition à sa vie.

Exténuée, ce n'était après tout pas le moment de regarder derrière toi pour voir ce que tu avais fait et ce que tu n'avais pas pu faire. Un coup de mou en cet instant t'aurais été autant fatale qu'une lame d'acier plantée directement dans ton cœur encore doté d'innocence. Alors ton corps avançait machinalement, soulevant bien plus qu'une mer de neige à chacun de tes mètres gagnés sur ton objectif. Ton souffle expiré paraissait ce frigorifiait à l'instant où il était expédiée de ta bouche tellement l'ambiance était au plus bas.

Tu aurais certainement dû t'armer davantage contre cet ennemi insoupçonné. La simple aura de tes vertus était apparemment incapable de subvenir à tes besoins les plus primaires. Tu t'étais jetée dans la gueule béante d'une montage qui n'avait que pour seul volonté, être ton tombeau. Les dieux n'étaient même plus avec toi de toute manière, les prier ne serait que jeter de l'huile le feu de ton impuissance.

Dans un autre effort douloureux, tu fut suffisamment forte pour relever ta tête et voir un léger enfoncement dans la roche qui te paraissait être l'abri rédempteur. Animée par cette volonté de ne plus être fouettée par les lanières sanglantes du froid, tu t'armas même de tes bras pour avancer sur ce terrain dangereux et difficile de mouvement.

Une fois ta tête passée dans cette sorte de grotte atypique, tu passas le reste de ton corps plus aisément. La chaleur n'était toujours pas à ton rendez-vous mais au moins, tu n'avais plus à subir les assauts incessants des dirigeants de cette montagne blanche. Tout ton corps était ensevelit en dessous de la neige, tu en avais jusqu'à dans tes vêtements, et tu n'osais même pas te dévêtir d'un peu par peur de te figer sur place.

La grotte bien que grossière dans ses aspects les plus visibles paraissait à tes yeux comme l'un des plus édifices de la nature. Elle t'avait sauvé la vie et tes neurones étaient encore bien trop frais pour relativiser sur ce qui t'entourait. Pour le moment tu avais survécu, mais pour combien de temps. Tu avais perdu ton sac dans la neige durant l'escapade, sans avoir eu la possibilité de le retrouver. Dedans s'étaient cachés une carte et des vivres, tant de chose dont tu ne disposais désormais plus.

Tu aurais put te maudire, et tu aurais même du le faire car même si cela aurait été provoqué par un sentiment négatif. Cela t'aurait poussé à l'action, et dans un tel lieu, la moindre once d'animation était disposée à te faire survivre pendant encore quelques minutes de plus. Mais tu te contentas de laisser serpenter quelques mauvaises pensées dans ta caboche pour regarder vers l'intérieur de la grotte qui semblait s'enfoncer encore plus loin. Tu ne te serais jamais avancée davantage là dedans si tu n'en avais pas été contrainte, mais pour le coup, le choix t'avait été prit comme un enfant dans les bras de sa mère.

De plus, la grotte était faite d'une pierre bien étrange, brillant de mille éclat à la moindre petite source de soleil envoyée sur sa surface. Ainsi, miroitant d'un bleu enchanteur, ton chemin était guidé naturellement par le soleil extérieur quand bien même tu pouvais t'enfoncer sur plusieurs mètres voir kilomètres. Toussant pour repositionner tes bronches congelées, tu te relevas difficilement bien décidée à ne pas t'éterniser ici.

Ton but ? Un village, protégé par les massifs montagneux lui donnant un climat froid mais doux à la fois. Un véritable refuge face à l'austérité flagrante de ces lieux. Peu de monde avait pu voir de ses propres yeux pareil village et tu voulais agrandir cette série de découverte par ce lieu qui te paraissait presque inconcevable. Et celui-ci t paraissait être une chimère de plus en plus menaçante lorsque tu te rendais compte à quel point il était dur de ne serait-ce que survivre dans cette montagne.

Mais bon, quand bien même tu aurais réussi ton aventure, ce n'était que la première étape d'une quête bien plus grande. Une traversée qui allait te faire découvrir encore mille et un écosystème. Une flore et une faune allaient toutes deux s'offrir à toi sans que tu le ne savais par avance. Tu l'espérais juste, et comme l'espoir coulait dans tes veines, il ne t'en fallait pas plus pour évoluer malgré les difficultés.

Au moins, il n'y avait pas âme qui semblait pouvoir t'accompagner dans ta péripétie qui avait prit une tournure bien particulière. Tu avais troqué le blizzard dévastateur de la montagne pour une ambiance presque glauque d'une grotte qui t'avait pourtant paru salvatrice au départ. Le souci étant, tu ne savais pas où elle allait te mener, tu pouvais néanmoins sentir un vent contraire te caresser le visage, d'une manière bien moins virulente que le précédent.

Cela ne pouvait t'indiquer néanmoins qu'une chose, que tu marchais bien vers une sortie. Ce tunnel en était bien un et pas juste un cul de sac malencontreux te dévorant tes dernières forces. Tu lâchas un petit rare, tantôt animé par une véritable joie de comprendre ce que tu venais de réaliser mais aussi par un zeste de folie émergeant de ta fatigue des plus flagrantes.

Tes vêtements eux aussi n'en pouvaient plus, malgré les multiples couches rembourrées de laine afin de te protéger au mieux, ils ne pouvaient pas résister éternellement un vent aussi coupant. Tu avais besoin d'autres vêtement et d'un repas chaud, car jusqu'à preuve du contraire, tu marchais le ventre vide depuis plusieurs heures déjà. Et cela, malgré ta force qui avait largement augmenté au fil des mois, ne pouvait que te faire tomber si près du but.

Tu déglutis néanmoins plusieurs fois en réalisant que tu avais bien progressé et que tu ne faisais pas cela pour rien. Entre les diverses embrouilles que tu avais pu vivre, ton corps s'était musclé naturellement et ton esprit s'était lui aussi aguerrit. Il y avait quelques mois, tu aurais sans doute tout laissé tombé, en implorant le pardon des dieux, persuadée que tu n'aurais plus la force de faire quoi que ce soit.

Il y avait quelques mois, tes jambes frêles auraient cédé depuis longtemps te laissant te faire dévorer par les esprits machiavéliques de la montagne. Progressant dans ce long tunnel, celui-ci te renvoyait en écho toute la progression dont tu avais fais preuve au fil des instants. Tu n'étais plus Rubiel, l'ange un peu peureuse et timide. Tu étais Rubiel, la Séraphine qui avait montré ses preuves au sein même de son peuple. Et bien que pour le moment, tu ne pesais pas sur la balance, cette évidence n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne se règle d'elle même. Ta progression folle n'était pas vouée à s’arrêter, tu en étais la preuve en cet instant, cherchant toujours à repousser tes limites, à grandir en conaissance.

Tu ne sentais déjà plus depuis quelques minutes le vent frappait ton dos, désormais, il était bien de face alors que tu n'avais fait qu'avancer tout droit dans l'heure d'après ton arrivé dans cette grotte. Pressant le pas, tu avais encore la force de repousser ta cadence malgré les carences en énergie flagrante.

Finalement, tu vis de nouveau ce qu'il fallait voir...

Posant tes mains sur les parois de la sortie, tu fis bien attention à regarder en bas avant d'avancer davantage. Tu espérais ne pas t'appuyer malencontreusement sur un sol instable et t’effondrer en même temps que lui vers les abysses de la terre.

Mais ce que tu vis t’impressionna au plus haut point. Il y avait véritablement un petit village, non loin de toi maintenant. Celui-ci suffisamment renfoncé ne pouvait pas subir les affres du vent puisqu'il ne s'aventurait jamais directement sur eux. Tu pus même voir dans un point de vu général un champ d'une certaine céréale être cultivée. Tu en avais croisé sur ta route dans cette montagne. Cette plante bien particulière semblait n'aimer que les climats très froid et il n'y avait pas meilleur endroit qu'ici. Cela répondait alors à comment ils pouvaient subvenir à leurs besoin dans cet endroit des plus dantesques.

Sortant bien plus que ta petite tête de ta grotte, il ne te restait plus grand chose à faire avant de te présenter à eux.
Mots : 1807
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Lun 12 Déc 2016 - 21:02

C'était la fin...

La fin d'un long supplice...

Alors que la température basse des montagnes se voilait encore autour de tes parcelles de chaires nues, tu te sentais revivre. Tout était bien plus clément que précédemment, tu n'avais plus à craindre ta propre fin en ces lieux. Le sourire sur tes lèvres endolories, tu t'étais présentée au village sans la moindre prétention. Celui-ci était bien développé bien que très peu peuplé comparé aux autres villes ou villages que tu avais pu visiter dans ta vie.

Il y avait quelque chose de chaleureux, peut être que cette sensation était seulement dû à la chaleur du feu qui se dégageait d'une des cheminée d'un des habitants. Celui-ci t'avais invité volontiers à partager son toit avec lui, les étrangers étant relativement rare dans ce petit patelin rongé par la monotonie. D'autant plus qu'il se dégageait chez toi une aura plaisante malgré la fatigue. On ne pouvait pas vraiment se méfier de toi, de t'accuser d'être un futur fauteur de trouble. Toi, dont l'apparence s'harmonisait parfaitement avec les neiges éternelles de l'impitoyable montagne blanche. Si tu n'avais pas été en aussi piteux état, tu aurais certainement pu te faire passer pour un de ses esprits, de ses représentants.

Mais là n'était pas vraiment ta volonté principale, alors que tu remerciais l'habitant de toute sa générosité, celui-ci se présenta à toi, un pain à la main tendu vers ta direction.

Croquant dans ce pain atypique, tu pouvais sentir une sensation s'engouffrer dans ta gorge, il n'était clairement pas constitué de la même farine atypique des pains de ton monde. Tu pouvais notamment le certifier davantage grâce à ta petite expertise de cuisinière débutante. Il était probablement fait de la même céréale que celle que tu avais vu être cultivée à foison juste avant de pénétrer dans le village. Le goût était intéressant et les effets galvanisants, ce n'était que du pain après tout, mais tu avais l'impression d'avoir à faire un festin.

- Je m’appelle Pavle, enchanté. On croise pas souvent des étrangers ici, on est pas vraiment un endroit qui attire suffisamment les visiteurs du monde pour qu'ils se mettent à franchir la montagne.


Tu le regardais, les yeux centrés sur son visage, il possédait les traits d'un homme de la nature. Un corps bourru, bien battît pour pouvoir faire rempart à lui tout seul aux assauts de la montagne lorsque celle-ci était de mauvaise humeur. Tout dans ce village était animé autour de cette entité à part qu'était la montagne. Elle n'avait pas de visage, pas de voix, mais pourtant, elle était bien plus réelle que quiconque ici.

Ses mains quant à elles étaient creusés par quelques crevasses forgées par le dur labeur d'une terre aussi froide. Habillée avec quelques vêtements faits en peau d'animaux, tu te doutais que certains animaux plus aguerris arrivés à survivre malgré les conditions extrêmes de ces lieux. La vie ici ne devait pas être simple, tu t'étais faite cette réflexion en entrant dans cette petite masure. Mais il n'hésitait pas à se montrer le plus généreux avec toi alors que tu n'avais rien d'autre à lui offrir que ta présence céleste.

Mais cela était bien suffisant pour un homme qui avait l'habitude de voir toujours les mêmes visages répétés exactement le même quotidien chaque jour. Dévorant le pain que l'on t'avait précieusement offert, tu te surpris à ne plus crier famine alors qu'auparavant, tu aurais supplié pour ne serait-ce que des miettes.

- Je m’appelle Rubiel ! Je vous remercie de m'accueillir chez vous comme cela alors que j'ai rien à vous donner en retour. Désolée d'abuser encore un peu de votre gentillesse, mais vous auriez l'amabilité de m'indiquer comme s’appelle cette céréale que vous cultivez à l'arrière de votre village ? Elle est merveilleuse ! Oh ! Et bien entendu, si je peux vous rendre un service quelconque pour vous remercier, n'hésitez surtout pas !


Tu étais une brave femme à ses yeux, emplie d'une volonté des plus bénéfiques pour les autres. A force de regard dans les abysses d'un monde glacial, il avait entrainé son esprit à percer directement la véritable essence des individus qui l'entourait. Tu n'étais pas une menace pour lui, il l'avait su facilement, comme s'il lisait en toi comme dans un livre ouvert. Livre qui par ailleurs ne semblait pas pulluler dans sa petite maison faite de bois.

Affichant alors un grand sourire à ton encontre, il ne pouvait pas certifier ce que tu étais vraiment, peut être même ne connaissait-il pas l'existence de ta race. Reclus dans ces lieux, cela ne t'aurait pas paru étonnant. Surtout que tu détestais t'affichais comme Ange, tu ne voulais pas obtenir un quelconque traitement de faveur et que les gens se voilent derrière de faux semblant en entendant cela.

- Tu n'as pas besoin de me remercier d'une quelconque manière ! C'est normal par ici, si on entretient pas des bonnes relations avec le monde extérieur, il n'y aurait alors vraiment plus aucune raison qu'on se souvienne de nous. Ha ha ! Sinon, pour répondre à ta question, c'est pas franchement quelque chose qu'on nous pose souvent mais je vais te répondre.


Sortant alors de sa réserve un épi de cette fameuse denrée, il la prit dans ses mains pour la montrer de plus près à Rubiel qui put directement relever les particularités atypiques de la chose. Celle-ci semblait comparable à du blé à la différence que chaque fibre paraissait bien plus épaisse. Un épi était comparable à deux fois celui du blé que ce soit en taille ou en largeur. Une denrée à la hauteur de la difficulté dont elle faisait fasse pour se développer. Directement, tu compris pourquoi ton ventre ne quémandait plus rien d'autre, une telle nourriture devait avoir une faculté de nutrition particulièrement hors norme.

- On appelle cela de la Frostiz, ici ça grandit à toutes les périodes de l'année puisqu'il fait tout le temps une température toujours aussi basse. Chez toi, cela devrait pousser dans les périodes de l'année ou la chaleur se fait la moins présente. Cette céréale est un peu comme nous, elle aime bien se confronter à la dure réalité de la vie pour n'être que plus resplendissante à la fois. Ha ha !


Il avait cet air qu'avait ton entraineur parmi les anges. Celui qui t'avait appris à plus ou moins manier les armes et à ne plus pleurer à chaque difficulté de la vie. Leurs apparences étaient bien contraires mais ils avaient ce même rictus significatif de la personne. Il ne t'en fallait pas plus pour te sentir confiante auprès de ce Pavle que tu ne connaissais que depuis une heure tout au plus. Intriguée par ce Frostiz, tu n'aurais pas refusé d'en emporter quelques échantillons avec toi. Peut être que chez toi, tu allais pouvoir en cultiver un petit peu. C'était ton chef qui aurait été surpris de voir un ingrédient qu'il n'avait certainement jamais savouré. Tu t'imaginais déjà sa tête.

Après tout, c'était pour cela que tu avais fais ce voyage. Découvrir des choses qui te seraient restés inconnus si tu t'étais campée sur tes positions d'antan, dans ton petit chez toi douillet. Rien que pour cette petit découverte, tu ne regrettais pas d'avoir risqué la mort tantôt. Enfin, cela était facile maintenant que tu avais chaleur et nourriture à volonté. Tu savais que tu n'aurais pas tiré le même discours si encore maintenant, tu étais toujours entrain de lutter contre le blizzard infernal de ce monde atypique.

Alors que tu contemplais cette trouvaille qui t'émerveillait au plus haut point, il t'interrompit avec un toussotement significatif pour ne pas trop te brusquer.

- En réalité, il y a bien un truc que tu pourrais essayer de faire. Je ne t'oblige en rien mais tu vois... Il y a une vielle amie qui habite à quelques maisons d'ici, elle a perdu son mari tantôt, celui-ci s'étant aventuré trop loin parmi les montagnes alors que la période ne s'y prêtait vraiment pas. Elle en est encore très souffrante, on a tous essayé de la réconforter à notre manière mais hormis pour cultiver, nous ne sommes pas vraiment doués. Alors, si tu pouvais tenter d'aller la voir pour... Je ne sais pas ? Lui changer les idées, comprendre sa situation ? Peut être que tu pourrais lui enlever cette épine qui meurtrie son cœur depuis plusieurs semaines déjà.


Alors même ici, les malheurs du monde avaient une place... Tu ne pouvais que compatir face à sa situation. Créature d'empathie, sans savoir ta véritable nature, il avait su qu'en toi, il pouvait demander de l'aide. Était-ce pas ton unique fonction dans ce monde que de répondre le bien ? Cela faisait depuis bien longtemps que cela te paraissait une évidence et si même dans ces lieux, tu pouvais faire parler de ta présence pour aider une personne en souffrance, alors il ne t'en fallait pas plus pour agir. Instinctivement tu avais déjà prévu d'aller aider cette pauvre femme avant même qu'il n'est terminé son petit discours à ton encontre.

D'une voix néanmoins rongée par la fatigue, tu t’apprêtais à te relever pour partir à son encontre et l'aider du mieux que possible. La présence d'un ange ne pouvait que l'aider à accélérer sa guérison spirituelle.

- Bien entendu, si je peux aider, je n'hésiterais pas ! Encore moins après tout ce que vous avez fait pour moi Pavle. Indiquez moi sa maison précisément et je verrais ce que je peux faire. Je ne vous promet rien mais je promet d'essayer de faire de mon mieux.  


Il affichait un grand sourire, cela était reposant de ne pas avoir à supplier quelqu'un ou à marchander ses services. Tu avais accepté immédiatement et cela faisait sa plus grande joie, néanmoins, tu faisais pâle figure et tes traits indiqués une fatigue écrasante. Tu ne pouvais pas l'aider en t'affichant dans un pareil état. Songeur, il t’arrêta dans ton élan de bonté.

- Je te remercie Rubiel ! Mais ce n'est pas précis, tu pourras aller la voir d'ici quelques heures quand tu te seras bien reposé. Dans cet état, tu lui semblerais bien plus en détresse qu'elle ne l'est de son coté. Je t'avoue que comme première approche il y a mieux.


Acceptant du regard, il te montra un lit dans lequel tu pouvais pleinement t'allonger.
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