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 Retrouvailles (pv Oëna)

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Mer 22 Aoû 2012, 12:00

Après leur quête épuisante, Cocoon était rentré dans sa bicoque à Mégido et avait dormi pendant trois jours consécutifs. Tous ses muscles le faisaient souffrir et il avait chacun de ses membres endoloris. Le sommeil pu annihiler une partie de la douleur dû au non-repos, mais son corps gardait quand même des séquelles. Lorsqu'il fut à peu près remit sur pied, il décida d'utiliser son argent à bon escient. Concocter des potions c'était bien mais encore fallait-il qu'il arrive à les vendre, et ça, c'était impossible. Il avait déjà assez peu d'ingrédients pour s'en fabriquer, alors de là à les vendre... Il abandonna assez vite l'idée. Et alors il commença à prospecter dans le quartier résidentiel. La partie basse de ce quartier accueillait des maison aux belles architectures et eux intérieurs spacieux. Il eu le privilège d'en visiter quelques unes de vides et se décida sur une en particulier. Elle était engoncée dans une ruelle où les pavés étaient inégaux par rapport à l'allée principale. La nuit, il se douta fort que ce coin ne fut pas parfaitement éclairé mais il s'en fichait, car ce genre de quartier était réputé pour ne pas avoir de problème avec les voyous. Contrairement à Mégido, il y avait une sécurité omniprésente, bien que l'on ne puisse vraiment comparé avec la partie centrale et haute du quartier, là où les vrais nobles y avaient établis leur demeure, de génération en génération. Mais Cocoon n'était pas gourmand de ce côté là. Il exigeait juste une chaumière qui le protégeait des intempérie, calme, isolée et avec une pièce bien illuminée, où il pourrait poser tout son matériel d'alchimie. Bien évidemment, le niveau de vie était légèrement plus élevé que celui qu'il connaissait, alors il y avait des pièces aux quelles il ne s'attendait pas du tout : une salle d'eau, une cuisine, deux chambres. L'orisha fut agréablement surprit que la partie jour fut au rez de chaussé, et la partie nuit plus chimie était à l'étage. Mais que ferait-il de deux chambres ? En même temps, ce ne fut pas réellement la question pour le moment. Lorsqu'il parla argent, et négocia un certain prix pour cette habitation, il était très heureux d'avoir l'argent. Alors pendant quelques jours, à l'aide d'une charrette, il fit des allers retours entre le quartier résidentiel et Mégido de manière à tout débarrasser, pour mettre la maison en vente. A sa grande surprise, elle fut vendu en quelques jours. Lorsqu'il eu finit de s'installer, Cocoon prit conscience que sa nouvelle maison était baignait de la lumière du soleil, du sol au plafond. Il connaissait quelqu'un qui apprécierait cette clarté bienvenue. Alors il n'eut pas le choix que de comparer inconsciemment le avant/après de sa vie. Son rythme de vie ne changea pas forcément, juste tout se faisait dans le confort. Malgré sa grandeur, c'était bien plus agréable d'être dans ce genre d'espace aménagé que dans sa vieille bicoque grinçante et exigüe. Il avait presque honte d'y avoir invité une amie une fois, à défaut de pouvoir aller ailleurs, lorsqu'elle était partie de chez elle pour prendre son envol. L'orisha fut flatté qu'elle vienne directement chez lui, mais une légère gêne restait. Il se dit juste que cette fois, il l'inviterait à nouveau, se faisant pardonner à coup sur. Puis pourquoi pas, ce sera le début d'une nouvelle quête pour eux ! Ceci dit, il mit ses pensées de côté pour le moment, et se concentra sur le repos acquis, se prélassant paresseusement dans un grand fauteuil de velours, mou et confortable. Là aussi ça changeait de ses vieilles chaises en bois rustiques. Le mot chaises étaient un mot un peu trop élaboré, mais tabouret, était plus approprié tout de suite. Mais une fois tout le rangement fait, le déménagement effectué, une lassitude extrême s’immisça en lui. Tout ce qu'il fit c'est dormir, encore et encore. Lorsqu'il se réveilla, son corps entier souffrait. Il avait mal aux bras, aux jambes, au bassin... Cocoon pensait à une souffrance similaire à l'écartèlement. Même avec les membres repliés, il sentait qu'ils tiraient encore et encore. Exactement comme si on le torturait. Alors il ne trouva rien de mieux à faire que rester allonger, se forçant à dormir. Bien qu'il bu une potion médicinale, celle ci ne fit strictement rien à la douleur. Et ça dura pendant cinq jours. Puis à la fin, tout s'arrêta. La douleur s'apaisa pour enfin disparaitre, et ses membres le laissèrent tranquille. Lorsqu'il se mit debout, il n'avait plus cette impression de tanguer puis de perdre équilibre. Au contraire, il se sentait mieux, revitalisé, plus fort, plus structuré. Pourtant il n'avait absolument pas bouger. Et puis quand il enfila ses vêtements, il eut un problème au niveau du pantalon. C'était simplement devenue un pantacourt. En se regardant à deux fois, son débardeur aussi était différent.

-Mais que... ?

Impossible... Ca faisait longtemps que sa croissance était finit pourtant ! Mais quand l'orisha se regarda dans une glace en pied, il ne put que se laisser convaincre. Il avait grandit. Avec douleur et fièvre, mais il avait grandit. Bon sang... On lui avait dit qu'il allait encore changer pendant un moment. Les orishas étaient une race particulière qui évoluait en permanence, mais de là à grandir, il trouvait ça assez particulier. Apparemment c'était lié à ses cellules régénératrices, mais Cocoon en resta perplexe. Maintenant il atteignait quasiment les deux mètres. Que dirait Oëna lorsqu'elle le verrait ? Il ne voulais pas plus grandir, ça allait en devenir handicapant. Et puis il trouvait ça totalement loufoque de prendre une bonne dizaine de centimètres -si ce n'est plus- en quelques jours seulement. En même temps, ça expliquerait pourquoi cette souffrance atroce. Mais maintenant, il devait changer de pantalon.
Ainsi le couple avait prévu de se voir un mois après. Trente longs jours. Et seulement au bout de une semaine, cela parut une éternité à l'orisha. Mais chacun de leur côté, ils avaient des choses importantes à faire et lui avait plusieurs affaires à régler.
Le long mois finit par passer.
Ils s'étaient donné rendez vous près d'une fontaine, dans le quartier résidentiel. Il savait qu'elle l'attendrait là. Mais cette absence l'avait rendu totalement paranoïaque. Et si finalement elle ne venait pas ? Peut être était-elle retourné chez les anges, et avait-elle trouvé quelqu'un de bien plus approprié pour elle qu'un orisha dément ? Cocoon essaya de ne pas y penser en se préparant, mais cela s'avérait difficile de ne pas tomber dans la folie en se posant ce genre de question. Oëna ne pourrait jamais le trahir. Dans sa tête, la revoir, fut presque comme le premier jour. Le cœur battant, et les mêmes sensations, le même esprit vide devant cette muse. Mais cette fois ci il aura une belle maison à lui présenter, dans un quartier sain. Le soir commençait à arriver, et l'orisha se rendit sur la place d'un pas pressé. Elle devait surement être là, à attendre. Au détour d'une rue, la place se déroula devant lui. Les employés commençaient à allumer les lampes de rue, et les gens s'affairaient à rentrer chez eux pour le dîner. Et pour une fois, le jeune homme du changer sa garde robe. Gardant le débardeur noir, son vêtement fétiche, il avait troqué ses pantalons noir en toile épaisse contre d'autre fait en tissu simple, ressemblant presque à du lin. Et puis il s'était décidé à évincer ses vieilles chaussures montantes à sangles, prenant à la place des chaussures fermés, plates, ne lui maintenant pas la cheville comme les précédentes. Le pantalon tombait fluidement dessus. Enfin des vêtements à sa taille. Et ça avait était un vrai calvaire de trouver un tailleur qui avait un prix abordable, pour du tissus assez résistant. Ses cheveux argenté avaient poussé et commençaient à lui tomber aux épaules. Par commodité, il avait pris l'habitude depuis quelques temps, de les attacher par un lien de cuir noir, laissant des mèches rebelles de devant, n'en faire qu'à leur tête. Lui qui pensait que si il les avait un peu plus long que d'habitude, la couleur aux reflets originaux ne se remarquerait plus... Baliverne. Dès qu'il y avait un rayon de soleil, ou de lune, sa tignasse rangée devenait un centre d'intérêt assez... Exotique. Il avait tout gagné. Sa peau mat avait perdu la couleur foncé que le soleil vif lui avait donné. Cet espèce de teint hâlé qu'il arborait était le ton le plus clair de sa peau... Alors évidemment, ça tranchait avec ses cheveux. Mais il n'en prit pas cas. Il voulais que Oëna l'aime, peut importe ce qu'il devait faire. Si elle lui avait demandé de se couper les cheveux, ou de changer de vêtements, il l'aurait probablement fait. Depuis qu'il l'avait dans son cœur, il se fichait bien mal à quoi il pouvait ressembler. Et alors, quand il chercha vivement des yeux sa bien aimée, il la vit, caressant l'eau calme et claire de la fontaine au repos. Son cœur failli lui percer la poitrine. Elle brillait dans la pénombre naissante, et il ne vit plus qu'elle. Se dirigeant vers elle doucement, elle se leva lorsqu'elle le vit, arborant un sourire divin à en faire tomber par terre Cocoon. Elle était plus magnifique que jamais, et son apparence froide quitta totalement le corps de l'ange dès qu'elle posa ses yeux sur lui. L'orisha la prit par la taille, et là aussi leurs yeux se noyèrent les uns dans les autres, leur regard transmettait leurs émotions après ce mois d’absence, leur souffle s'emmêlait et leur nez se touchèrent presque. Puis cédant à cette tentation, à ce désir palpitant, il posa ses lèvres sur les siennes. Rien que d'un baiser, il se sentit transporté, léger, comme si des ailes avaient apparues dans son dos. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas ressentit cela. Après s'être légèrement décalé, ils laissèrent leur front collé l'un à l'autre et puis le jeune homme souffla :

-Salut toi...

Il était tellement heureux. Trente jours, c'était bien trop long pour lui, pour elle, pour eux.
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Mer 22 Aoû 2012, 21:46

Spoiler:

Oëna avait patiemment attendu sur le rebord de la fontaine l'arrivée de Cocoon. Bien des jours les avait séparés. Elle avait fait de nouvelles connaissances, était allées à la rencontre de nouvelles missions, avait acquis de nouveaux pouvoirs, avait mûri et s'était enrichie dans son statut de séraphin, mais avait aussi changé physiquement. Ses longs cheveux d'aciers s'étaient fortement éclaircis se terminant dans une couleur argentée qui rappelait celle de la chevelure de Cocoon. Ils étaient bien longs, lui arrivant aux bas des reins. Elle ne s'était pas vraiment décidée sur ce qu'elle comptait faire d'eux et les avaient tels qu'ils étaient, se contentant de les soigner. Elle avait gardé ses généreuses forme, affichant un peau un peu plus ferme mais toujours aussi douce et souple qu'à son habitude. Elle avait investi dans de nouvelles tenues encouragée par Onisha qui savait exactement ce que l'ange aimerait. De ce fait elle était venue avec un bon nombre d'affaire qu'elle avait pu facilement ramené vu qu'elle était venue à dos de Némésis son dragon spirituel. Elle se demandait si son bien-aimé avait changé, s'il la reconnaîtrait et s'il l'aimerait toujours autant ou si le temps avait détourné son coeur. Pour elle, chaque jour passé loin de lui avait été un attente insoutenable. Bien qu'il lui fallait se concentrer, lors de ses missions, ses moments de répit étaient dévoués aux sentiments qu'elle éprouvait pour lui et aux images de leur retrouvailles qui permît de tenir le coup à chaque moment difficile. Elle avait eu peu de temps pour le repos, mise à part quelques moments où elle avait pu recourir à la méditation pour se détendre. Elle était aussi l'ange gardien d'êtres qui avaient maintenant besoin d'elle, et elle se retrouvait avec beaucoup plus de responsabilité. Mais l'heure allait être à la détente, et bien qu'elle voulait partager tout ce qu'elle avait pu vivre pendant tout ce temps, elle voulait aussi et surtout se concentrer au moment d'intimité qui leur avait été accordé.

Elle avait laissé sa demeure au bord de la plage, laissant les murs de blancs immaculés, les baies vitrées donnant sur la mer et baignant chaque pièce dans les rayons du soleil. La maison dans laquelle vivait Oëna était éloignée du monde, trônant sur la tranquillité du paysage marin. Le décor y était tout en symétrie, dans un style très épuré. Il y avait une grande cuisine ouverte sur le séjour et munis de grandes fenêtres avec des murs blancs et un ameublement dans les tons anthracites. Elle y passait le plus clair de son temps à faire des expériences plutôt qu'à cuisiner, bien qu'elle aimait s'attarder à la pâtisserie pour faire plaisir à ses invités qui n'avaient jusqu'à présent été que ses parents, quelques amies dont Onisha qui, contrairement à ce que l'on pouvait croire avait une petite maison à elle. La maison disposait de deux grandes chambres, tout aussi éclairées que le reste des pièces. Celle d'Oëna avait pour thème les couleurs Kunzite rose et blanc dans une inspiration hautement féminine et possédait une salle de bain marbrée qui conservait toute son intimité. La seconde chambre avait des murs blancs sur des tons bambous. Une seconde salle de bain plus commune se situait la porte d'à côté. Pour ce qui est du salon, il arborait des tons taupes qui allaient joliment avec la couleur opaline des murs, donnant grâce à son balcon, directement sur une vue imprenable sur la mer. Le décor très épuré prenait une allure un peu plus familiale par les quelques portraits ici et là des membres de sa famille, mais tout cela restait très discret, Oëna n'aimant guère exposer sa vie, bien qu'elle fût chez elle et en son plein droit. L'ange ne disposait pas de jardin, la plage faisant office de tour de maison. Derrière la maison, elle avait fait construire un abris de luxe pour Némésis. Bien qu'il préférait s'évaporer dans la nature, elel voulait tout de même qu'il est un endroit où il puisse se sentir chez lui et près d'elle. La demeure était en hauteur, accessible par des escaliers, et avant de partir, Oëna avait bien évidemment élevé une barrière de protection infranchissable. Elle tenait non seulement à préserver son intimité, mais surtout elle possédait des dossiers qu'elle répertoriait et qui étaient d'une importance capitale. Bien qu'eux-mêmes étaient scellés par magie, il ne fallait pas être imprudent.

La voilà qui était la à attendre Coccon, regardant les passants qui devaient se demander ce qu'une jeune femme comme elle et en plus un ange, faisait la à attendre, le regard évasif. Bien qu'elle ne se souciait guère de ce qu'ils pensaient, elle devenait de plus en plus impatiente à l'idée de le retrouver. C'est alors qu'elle le vit. Il faisait encore plus homme si on pouvait dire, qu'il ne l'était lorsqu'elle l'avait laissé. Chose étonnante, il avait comme...grandit. Oui, elle en était sure, il avait grandit d'au moins une dizaine de centimètre, son corps étant plus sculpté, ses muscles un peu plus saillant, mais il gardait une élégance sans faille. Il était élancé, son visage était encadré d'une chevelure argentée qui avait aussi pris de la longueur, laissant de jolies mèches frivoles venir gênés de temps à autre son regard bleu d'acier. Il avait ce même sourire en coin qu'elle aimait tant le voir arborer. Il était beau, elle était séduite, il lui avait manqué. Il avait aussi changé de style, ce qui lui allait vraiment bien, mettant en valeur sa silhouette sans pour autant lui donner un air prétentieux. Il avançait dans une démarche bien à lui et lorsque leur regard se croisèrent, Oëna ne pu s'empêcher de sourire, de rougir. Elle était heureuse, et voulait que ce moment dure une éternité. Pleins d'idées lui traversaient la tête, et elle avait hâte, hâte de partager son temps avec l'orisha. Il tendit des mains fermes mais tendres vers elle, la saisissant par la taille. Oëna était grande par rapport aux femmes en générale, elle faisait bien 1m75, ce qui était pour les anges une taille dans la norme, bien qu'il y en avait de plus grand. Et Cocoon faisait parti de cette norme d'anges qui mesuraient aux environs de 2 mètres. La carrure imposante de l'homme qui se tenait devant elle la faisait se sentir en sécurité, davantage protégée, comme si le simple fait qu'il soit si grand, effaçait tout les doutes qu'elle pouvait avoir. Elle se laissa faire, leur deux visage se rapprochèrent lentement et ils échangèrent un tendre et suave baiser qui lui donna des frissons tout le long de son corps.

" Salut toi " lui avait-il dit avec une once de provocation. Elle l'embrassa à nouveau, le poussant à resserrer son étreinte autour de sa taille. Elle dû se mettre légèrement sur la pointe des pieds, laissant tomber la sacoche qu'elle avait à la main, elle entoura son cou de ses mains et continua à lui donner des baisers tendres sur les lèvres puis dans le cou avant de lui répondre.
" Salut toi..tu m'avais manqué charmant jeune homme " puis elle lui sourit timidement et se dégagea doucement de son emprise. Elle n'avait aucune envie de traîner dans la rue bien qu'elle n'aurai voulu pour rien au monde se détacher de lui. Némésis n'avait pas daigner se matérialiser. Il était resté invisible et l'on ne voyait que les affaires d'Oëna qui flottaient étrangement dans les airs. Etait-ce un sentiment de jalousie de la part de Némésis qui n'avait pas encore bien fait la connaissance de Cocoon ? Elle ne le savait que trop mais se décida à faire les présentations.
" Cocoon, je te présente Némésis, mon dragon spirituel, sur le dos de qui je suis venue jusqu'à toi " dit elle en présentant le vide, Némésis n'étant pas pressé de se montrer.
" Allez Némésis, je t'en prie, révèle toi à Cocoon. C'est un orisha, celui à qui mon coeur s'est offert. " Après quelques minutes d'attente, le dragon apparût dans son immensité, levant la tête et regardant de son regard d'azur Cocoon. IL approcha sa tête et se mit à émettre des grognements. Il identifiait celui à qui il avait à faire. Estimant qu'il n'y avait pas de danger, ni de quoi s'inquiéter, il s'arrêtait et détourna la tête en guise de satisfaction. Oëna rit.
" Bien, maintenant que les présentations sont faites, pouvons nous y aller ? Je te préviens j'ai des tonnes d'affaires et il n'est pas question que Némésis les porte. "Elle éclata de rire, descendit les affaires à terre et attendit que Cocoon l'aide.
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Mer 22 Aoû 2012, 22:27

Avant de s'embrasser, Cocoon pu allègrement savourer la sensualité qui s'émmanait de ce corps dédié à lui, juste à lui. Il se trouva chanceux pour le coup d'avoir une âme sœur aussi belle qu'elle. Ses cheveux s'était bien éclaircit, et ils faisaient maintenant la paire de ce côté là, les formes de l'ange étaient alléchantes, plus que jamais, et ses vêtements montrèrent des bouts de peau, ça et là, qui incitait Cocoon à céder à la tentation du plaisir charnel. Mais l'heure était à la retenue, et bien que sa bien aimée, fut bien plus belle que jamais, il trouvait qu'elle paraissait plus femme. Mais lorsqu'elle posa ses yeux sur lui, il reconnu ce sourire, qu'il aurait pu identifier entre mille. Elle n'avait pas changé. Après avoir échangé quelques paroles et quelques baisers ardent, l'orisha se mordilla la lèvre inférieure, désireux de ne pas avoir que des baisers. Cette femme était une tentatrice. Et lorsque ses grandes mains chaudes se posèrent sur ses hanches nues, il ne put s'empêcher de caresser cette peau cristalline de ses doigts. Il se sentait tellement rustre à côté... Mais n'aimait-elle pas cette fameuse "rudesse" chez lui ? Il voulut lui raconter tout ce qu'il s'était passé mais Oëna entama des présentations invisibles. Cocoon ne sut pas réellement où regarder sur le moment, mais lorsque l'immense bête se matérialisa, il regretta d'avoir laissé ses armes aux coins du feu. "Position de défense gamin, il va te tuer là BOUUUGE !" ...mais non, il resta absolument statique. Après quelques bruits indéchiffrables, l'ange lui confirma que tout était bon entre eux. Eh bha dis donc... Son bien aimé porta ses bagages, mettant les bandoulières sur ses épaules, et les valises aux bouts de ses bras. Quand tout fut dans ses mains, et sur ses épaules, ses muscles se bandèrent de manière à supporter un certain poids.

-Dis moi, si tous les vêtements que tu as prit sont similaires aux petits voiles que tu portes sur toi... Je suppose qu'il doit y en avoir un sacré paquet pour remplir tous ces sacs !

Bon dieu oui ! Il se félicita de ne l'avoir jamais emmené à Mégido. Et puis il la taquina :

-Tu sais que mon épée est moins lourde que tout cela ?

Il émit un petit rire bref et discret. Ce n'était pas dans sa nature, et cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas rit. Alors on pouvait dire qu'il avait presque oublié. Et puis ils entrèrent dans la demeure. Là aussi il pria pour que sa bien aimée aime, bien que ce soit totalement différent de sa cabane sur la plage. Il trouva ça plutôt étonnant sur le moment que lui, l'espèce d'introvertie se soit acheté une chaumière dans un quartier où la foule était plutôt dense, contrairement à Oëna qui ne détestait pas parler avec les gens et qui avait le contact facile à première vue, qui était isolée sur une plage. Malgré tout il monta ses affaires à la chambre. Ce n'était pas un lit de princesse, mais le cadre en bois clair ciré était très ouvragé. Des bas reliefs étaient sculptés tout autour, montrant un motif répétitif. L'armoire était assortie à cette ambiance "bois ciré", ainsi qu'une coiffeuse. Le planché était en noyé, bien plus foncé, ciré, mais froid comme tout. Une salle d'eau spacieuse était raccordée à la chambre. Lorsqu'il déposa tout au milieu de la pièce, il montra d'un signe de tête la coiffeuse et dit :

-Je l'ai acheté pour toi, alors tu peux t'en servir à ta guise.

Il ne savait pas si quelque chose comme ça allait faire plaisir à son ange, mais si elle n'aimait pas, il savait d'office qu'il allait la recouvrir de ses potions instables, et ses expériences ratés. Or, entre nous, ça aurait été du gâchis. Et puis il s'approcha d'elle, alors qu'elle scrutait la pièce :

-Tu m'as tellement manqué...

Sa voix rauque était empreinte de désir, ça se sentait à des kilomètres, mais il avait des choses importantes à lui dire et il fallait qu'il se retienne. Alors qu'il jouait dangeureusement, avec les petits bouts de voiles de buste, il sentit la jalousie monter subitement. Elle était en train de l'attendre dans cette tenue, dans la rue ? Mais... Et puis se baissant, il enfoui sa tête dans ses cheveux. Doucement, sans agressivité, il murmura :

-Tu n'as pas peur de sortir comme ça belle créature ? C'est si... léger.

Et puis se redressant il afficha un sourire en coin :

-Peut être que tu aimerais que je sorte torse nu, avec simplement un short après tout.

Même s'il l'embêtait, et qu'il ne lui demanderait pas de changer de tenue, il ne put s'empêcher de s'inquiéter, cachant ses émotions derrière la plaisanterie. Ici, les gens n'étaient pas du genre regardant, mais peut être qu'ailleurs elle... "pourrait s'attirer des ennuis ? Je ne te le fais pas dire mon vieux, même moi j'ai du mal à..." Il se mit une gifle mentalement. Quel abrutit. Et puis il la laissa explorer toutes les pièces à sa guise, avant de descendre au rez de chaussé. Ensemble et en un souffle, ils prirent place dans un grand divan à dossier, devant la cheminée éteinte. L'ange glissa sur l'assise, venant se coller à l'homme, qui passa un bras autour d'elle. Et puis il voulut dire quelque chose mais s'arrêta, mettant une de ses mains sur sa bouche. Lorsqu'il tenta à nouveau aucun son ne sortir. Mais pourquoi ? Il n'y avait rien de terrible à dire quelque chose comme ça mais, il avait tellement peur du... refus et de... l'échec, qu'il se résigna malgré lui. Mais le visage interrogateur de sa douce se fit insistant, et il se morigéna d'être aussi bête. Alors pour se justifier, Cocoon lança :

-C'est pas quelque chose de... Facile à demander. Mais... quelques secondes s'écoulèrent puis il le dit d'un trait. Si tu veux venir vivre ici tu peux.

ARGH ! Il savait pertinnement qu'elle dirait non, elle avait sa vie sa maison et peut être n'avait elle pas besoin de lui comme lui avait besoin d'elle. Même si ce mois d'absence les avait indéniablement rapprochés, peut être que le fait de se voir tout le temps leur causerait des soucis ? Mais Cocoon savait qu'ils n'étaient pas ce genre de couple, mais inconsciemment, des millions d'excuses lui vint à l'esprit... Quel idiot.
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Mer 22 Aoû 2012, 23:58

0ëna éclata de rire aux taquineries de Cocoon. Il est vrai qu'elle avait emmené des tonnes d'affaires, mais elle voulait être sure d'avoir tout, de pouvoir être belle à chaque instant qu'il ne se lasse jamais de la regarder. Ils marchèrent tranquillement vers la demeure de Cocoon. Les cheveux dans la douce brise, elle laissa de l'espace à l'orisha qui avait déjà les bras bien chargés et le suivit tout en regardant autour de lui les rues et les passants, se demandant si le lendemain elle reconnaîtrait les lieux car la pénombre commençait à les surprendre. Ce qui était surprenant, c'est que son amour vienne s'installer dans un endroit aussi dense et "exposé", mais cela ne lui déplaisait pas bien au contraire. Oëna était telle une petite fille qu'on emmenait vers une surprise géante qu'elle était impatiente de découvrir, et quelques minutes plus tard ils arrivèrent dans la fameuse demeure de Cocoon. C'était une jolie maison, très soignée et plutôt sophistiquée si gardant de sa modestie. L'ange leva grand les yeux pour admirer cet endroit dont elle allait pouvoir s'approprier les lieux dans quelques instants. Ils avancèrent une brève allée et pénétrèrent à l'intérieur.

Le décor rappelait le côté rustique que donnait Cocoon lorsqu'il était en mission. La demeure était bien plus chaleureuse par les tons qui la composait, que l'intérieur de la maison d'Oëna qui était dans un style bien moins familiale et bien plus épuré. Elle aimait cette particularité et trouvait que cela dévoilait le côté tendre de Cocoon associé à son côté un peu brusque. Il lui fit visiter toutes les pièces. Oëna les parcourut pas à pas, regardant chaque détail dans une curiosité dont elle n'avait pas l'habitude. Elle avait tellement envie de tout connaître de Cocoon, qu'elle arborait un regard invasif qu'elle n'arrivait à réprimer. Puis il lui montra une belle coiffeuse qu'il avait acheté à son intention. Elle était touchée.
" C'est magnifique Cocoon, je te remercie pour ton geste. Je dois dire qu'avec tout ces épisodes... "
Elle avait certes profité pour acheter de nouvelles tenues, mais elle n'avait pas pensé acheter un meuble de ce genre, symbole de féminité, pour sa propre demeure.

Elle alla s'asseoir devant la coiffeuse, se regarda dans le miroir qui se trouvait face à elle, caressa lentement chaque parois, puis se releva lentement pour poser sa tête sur le torse de Cocoon en guise remerciement. Elle fût très touchée par son geste, n'ayant pas vraiment l'habitude qu'on lui offre des cadeaux et que l'on se soucie d'elle plutôt que de la personne qu'elle devait devenir en son statut d'ange. Il l'a complété elle en était certaine. Elle trouvait en lui ce qu'aucun autre ne pourrait lui apporté, elle le croyait fermement. Il était à la fois son amour, son protecteur, partageait son intimité et demandait à être à chaque instant son confident, l'épaule sur laquelle elle pouvait s'appuyer. Et elle demandait la même chose, et dans chaque parcelle de son corps vibrait une part de lui. Elle enfouit son visage contre lui, comme si elle voulait échapper à son regard timide et en même temps comme si elle pouvait être encore plus près qu'il ne l'était possible.
"Merci infiniment..."

Puis elle se détacha de lui, alla caresser les draps du lit, soigneusement faits, en faisant le tour. Elle sentait le regard interrogateur de Cocoon. Avait-il besoin d'être rassuré, elle le supposait.
" Ne t'en fais, je me plais déjà beaucoup ici. J'aime ce qu'il se dégage de ta maison. C'est comme si chaque pièce avait pris ton empreinte. Je m'y sent bien "
Lui dit-elle d'une voix chaleureuse et affective. Puis après l'avoir laissé un moment prendre ses repères, il lui posa une série d'interrogation concernant ses vêtements. Il est vrai qu'Oëna n'étais pas du genre pudique. Non pas qu'elle aimait exhiber ses formes généreuses et involontairement aguicheuse, mais elle aimait la beauté de tout ce qui était épuré, et adoré la simplicité et la praticité de sa tenue qui n'empêchait aucun mouvement. Etait-il emprunt de jalousie ? Peut-être bien. Elle connaissait ce sentiment à travers Oëna mais venant d'un homme, elle ne l'avait jamais connue et était flattée.

" Je t'en prie Cocoon, tu n'as vraiment pas d'inquiétude à avoir. Je suis une grande fille, je sais me défendre. Je suis bien plus à l'aise dans ces tenues et peu importe les regards qui croiseront ma silhouette, il n'y a que le tien qui compte. C'est la première fois que je te vois aussi sarcastique. Je suis à toi alors arrête..."
lui dit Oëna d'un ton à la fois taquin et se voulant rassurant. Elle aimait plaisanter, elle n'avait pas eu de grandes occasions de le faire, et elle allait pouvoir découvrir "l'humain" qui se cachait derrière le guerrier. On avait tous des défauts et des qualités et à présent ils allaient être amenés à se fréquenter dans un contexte hors mission, beaucoup plus personnel. Leur caractère devrait se faire face et se tester à chaque instant. Elle savourait cet intense moment. Seraient-ils en désaccord ? Quand viendrait leur premier dispute ? Ils allaient être livrés à leur propre intimité dès à présent.

Il alla s'installer dans un divan à l'allure très accueillante, adoptant une attitude décontractée comme un vrai maître des lieux. Il avait une apparence de dominateur, un homme dans sa forteresse. Mais Cocoon était différent de ceux à l’ego sur-dimensionné. Il en avait évidemment comme tout les hommes, mais avec Oëna il incarnait la tendresse et le respect, la mettant en avant dans chacun de ses actes. Elle s'invita à ses côtés, une mine boudeuse, lui reprochant de s'être ainsi éloignée d'elle. Puis elle se colla à lui, penchant sa tête sur son torse, puis tournant son regard vers lui d'un air interrogateur. Il avait une envie irrépressible de lui dire quelque chose, mais il ne se décidait pas. Elle prolongea son regard comme par persuasion, attendant qu'il finisse par lui dire ce qui n'allait pas et il se lança.


" C'est pas quelque chose de... Facile à demander. Mais... Si tu veux venir vivre ici tu peux. "

L'information était pourtant claire, précise, allant droit au but, mais elle remonta très très lentement dans le cerveau d'Oëna. Cette dernière se redressa lentement, puis se leva, détournant d'abord son regard. Elle était perdue dans des pensées qu'elle -même ne maîtrisait pas. Machinalement, elle vint s'asseoir au pied de Cocoon, sur le tapis qui recouvrait le sol. Elle croisa les jambes comme une petite fille, n'ayant toujours pas regardé Cocoon. Le silence se faisait pesant, atrocement long, mais les mots lui échappaient. Enfin du moins pendant un instant. Puis elle se ressaisit, se rendant compte du malaise que son attitude avait pu amené et elle parla d'une voix chamboulée.

" Mais que ferais-tu de moi ici ? Tu viens de t'installer et semble avoir tout juste pris tes repères. Et si tu ne me supportais pas ? Si la vie commune ne te convenait plus... Toi qui est si solitaire, te sentirais-tu réellement à ta place, si je venais envahir ton espace ? Je suis loin d'être la Oëna officielle et pleine de convenance lorsque je suis chez moi. Je ne suis pas aussi extravertie que certaines pourraient l'être, mais je suis expressive, ma présence se ressent dans une maison. Et ne sera t-il pas trop dur de supporter mon absence les jours où je devrais m'en aller ? D'ailleurs je dis ça, mais la question vaut aussi pour moi... Je ne veux pas que quoi que se soit soit gâché entre nous. Notre histoire est magnifique, et je serai la plus heureuse de partager ma vie avec toi. Bien que selon notre coutume, pour qu'une femme puisse intégrer la maison de son bien-aimé..ils doivent.... enfin tu comprends.... se lier par une cérémonie....
"
Oëna n'arrivait pas à mettre les mots tellement elle était gênée. Il scrutait une tout autre intimité qui forgeait les fondations même de leur couple.

Elle avait bien évidemment envie de dire oui à Cocoon, mais elle avait peur de le déranger dans son univers, de le brusquer plus qu'autre chose et qu'il finisse par regretter son choix et elle ne le voulait pas. Elle était pourtant facile à vivre, joueuse à ses heures perdues, ou dans la méditation, mais elle craignait de briser le confort qu'avait trouvé Cocoon dans la solitude qu'il menait. Et elle pensait à ses parents, très impliqués, qui n'allaient pas comprendre s'ils décidaient de'habiter ensemble sans s'unir devant une cérémonie officielle. Mais elle ne pouvait en aucun demandé cela à Cocoon, elle n'avait pas le droit, il n'était certainement pas près, même s'il lui avait demandé de vivre avec elle, tout de même, c'était une question à laquelle il fallait mûrement réfléchir. Elle rougit en sachant aps où se mettre, n'étant pas sure d'avoir donné les bonnes réponses, mais ayant peur d'avoir posé trop de questions.
Elle attendit la réaction de Cocoon, se demandant ce qu'il allait bien pouvoir lui dire. Au fond d'elle elle voulait rassuré, lui dire que tout serait formidable et qu'ils vivraient heureux. Mais était-ce si facile ? le penserait-il d'ailleurs... bien évidemment rien ne serait totalement facile, mais était il prêt à prendre le risque?
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Jeu 23 Aoû 2012, 00:38

Lorsque Oëna lui répondit, le malaise dans la salle était palpable. Appuyé au dossier du divan, les jambes légèrement écartées, en position masculine mais non officielle, il se maudit d'avoir posé cette question. Une main sur ses yeux, il attendit qu'elle finisse de parler. Mais dès qu'elle eut fini, il ne su quoi répondre...
Au bout d'un moment de réflexion, il se pencha en avant, appuyant ses coudes sur ses genoux, et prenant une des mains de son ange :

-J'ai pris cette maison pour toi, car il était hors de question que je t'emmène à Mégido. Mais je ne voulais pas t'effrayer, sache juste que tu seras ici chez toi, n'importe quand, et à n'importe qu'elle heure du jour ou de la nuit.

C'était sur, il ne répondait à aucun des doutes ou des questions que son ange avait bien pu poser, mais son regard sincère, lié à son caractère franc, faisait de lui une personne de bonne foi. Même si le tact lui faisait défaut la plupart du temps, ici et maintenant ça avait l'air d'être son point fort. Mais tout était vrai. Il l'aimait et il voulait la combler et la chérir. Mais tout cela était bien trop tôt, même si ça partait d'une bonne intention.

-Et puis tes coutumes ne sont pas les miennes, mais je ferai un maximum pour m'y adapter. Mais... Cette cérémonie d'union dont tu parle, il y a la même chez les humains. Je n'y ai jamais pensé, on va dire que c'est contre les principes orisha qui prônent la liberté mais...


Il leva les yeux vers elle et porta une main à sa joue, la caressa tendrement.

-Prenons notre temps. Nous sommes deux mondes opposés, il nous faudra du temps pour nous accorder sur tout les sujets. J'espère juste te satisfaire, et te rendre heureuse...

"Wow mec... Qu'est ce qu'il t'arrive ?" ...tais toi foutu conscience. Même si à ce moment là il avait subit un échec pour une quelconque raison, il reprit courage, car Oëna lui fit sentir que c'était juste trop tôt, mais que rien n'était encore abîmé. Cocoon, malgré son apparence de loup solitaire, voulait montrer au visage innocent de sa douce, tout son amour, et l'amplitude de son affection. Mais même si elle était prête à en recevoir une partie, il devait se contenter de garder le reste pour lui, et le libérer petit à petit avec le temps. L'orisha finit par la faire venir sur lui :

-Tu vas attraper froid si tu reste en bas...

Une fois sur ses genoux, il mit ses mains sur les hanches de sa douce, la regardant dans les yeux. Il pu sentir à travers son pantalon la fraîcheur des fesses de sa muse, évitant d'y mettre ses mains pour les réchauffer, pensant juste que ses jambes le feraient pour lui. Et puis il reprit, un peu plus en joie :

-Je ne savais pas que tu avais une famille... Sont ils comme toi ? Ils sont aux cieux ? J'aimerai bien voir à quoi ils ressemblent. Moi mes parents sont morts quand j'avais un ou deux ans, d'un assassina. On m'en embarqué lors de la fuite, sinon je serais probablement mort. Mais je ne m'en rappelle pas alors ça n'a pas vraiment d'importance pour moi, je n'ai juste jamais connu l'amour maternel.

Il fit rebondir son doigt sur sa tempe.

-Ca explique peut être l'apparition de l'Autre d'ailleurs...

Puis il caressa les bras nu de sa compagne. Profitant de ce doux contact et de son odeur succulente. Elle était différente de d'habitude, mais tout aussi exquise. Se remémorant ce qu'il lui avait dit plus tôt, il renchérit :

-Tu connais nos croyances et nos principes ?


Après tout, avaient-ils eu réellement le temps d'en parler ? Pas vraiment. Il pensa que c'était important de connaitre comment leur deux peuples pensait. La voix rauque de Cocoon termina sa phrase, laissant la question en suspend, comme s'il allait enchaîner à nouveau. Maintenant qu'ils étaient là, dans le calme, à deux... Autant qu'ils prennent le temps de se connaitre et de connaitre leurs univers.
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Jeu 23 Aoû 2012, 02:26

Cocoon s'était dépêché de clôturer la discussion, la rassurant sur le fait qu'il voulait toujours d'elle, même si elle n'avait pas eu une réponse courte et claire. Elle avait évoqué le désir de répondre positivement à son souhait mais n'avait osé dire un oui franc trop envahie par toutes ces incertitudes. Le calme se rétablit peu à peu, l'attirant sur ses genoux, gagnant ainsi en proximité et en intimité. L'heure était aux confidences. Ils devaient s'appréhender l'un et l'autre et au travers de discussions qu'ils abordaient pour la première fois. Cocoon fut preuve de franchir et alla sur le terrain personnel en toute simplicité, ce qui surprit agréablement Oëna qui ne savait souvent pas comment aborder ce genre de sujet avec lui. Il lui posa premièrement des questions sur sa famille, ce qui l'enchanta car Oëna adorait sa famille.

" Et bien oui effectivement j'ai une famille. Je suis née dans une famille d'archanges. Je suis donc née ange, je ne le suis pas devenue. Ma mère s'appelle Diiora et mon père se prénomme Aristénène. C'est eux qui m'ont enseigné l'art de la magie blanche, du soin et du combat. Ma mère m'a particulièrement enseigné l'art de manier la lance, mon arme de prédilection. Ils vivent dans au Paradis, et leur position exceptionnelle d'archange leur permet de faire des aller-retour entre ce monde et le Paradis. Moi je ne peux pas encore. Une fois le Paradis quitté, car c'est la-bas que j'ai grandi, j'ai l'autorisation de franchir à nouveaux ses portes que pour des cas exceptionnelles, telle que mon passage au statut d'ange Séraphin. Pendant ces longs jours qui nous ont séparé j'ai donc passé de brefs jours la-bas. J'ai aussi pu faire la connaissance de la petite soeur, dont j'ai appris la future existence au moment de partir du Paradis pour la première fois. Elle a bien grandit lorsque je l'ai vu pour la première fois. Nélestaë c'est son prénom. Elle a les cheveux d'argent et les yeux de la même pureté. "

Oëna en parla avec le sourire. Le Paradis lui manquait tout de même, même si pour rien au monde, elle n'aurait voulu changer ce qu'elle vivait. Elle avait bien trop à apprendre, et avait eu la chance de faire de si belles rencontres qu'elle ne pouvait se refuser à toutes ces belles choses qui lui avaient été accordées.

" Tu les rencontreras surement un jour, tu les adoreras ! Il sont formidables et très ouverts. Mise à part ma petite famille, j'ai aussi revu un ancien ami d'enfance. Un né ange avec qui j'avais grandi. Lui aussi est passé séraphin. Nous sommes revenus sur l'île ensemble, pour lui c'était sa première fois, mais il tenait à faire ses débuts seuls, alors nos chemins se sont séparés. Nous nous retrouverons sûrement au détour d'une mission. Il s'appelle Icaïrès. J'ai revu quelques têtes que je connaissais mais sans plus "

Oëna conta son récit, agitant sa tête légèrement de gauche à droite. Elle regardait Cocoon, leur regard fusionnant et exprimant diverses émotions.

" Je ne savais pas que tu avais perdu tes parents dans d'aussi tragiques circonstances. Bien que tu étais jeune lorsque cela est arrivé, tu dois te sentir profondément bouleversé. Je peux comprendre pourquoi tu peux paraître si méfiant des fois. Je ne t'en veux pas rassures toi, mais tu apprendras au fil du temps à faire un travail sur toi même afin de faire un réel deuil de ton passé. Et puis, même si évidemment rien ni personne ne pourra les remplacer, un jour peut-être que toi aussi tu fonderas une famille "

Oëna avait dit ça en toute sincérité, sans même se douter de l'importance de ses mots, ni l'impact qu'ils pouvaient avoir. Elle avait dit ça avec une telle spontanéité qu'elle n'avait émis l'hypothèse que la jeune femme avec qui Cocoon pouvait fonder une famille, si un jour cela lui traversait l'esprit aurait pu être elle. Elle ne s'en douta pas une seconde, tellement elle était dans le conseil et dans le réconfort et ne pensait à ce moment à une seule chose, au bien-être unique de Cocoon.

" Si tu n'as pas réellement connu tes parents, alors qui as-tu été élevé ? Est-ce cette personne qui t'a mané à emprunter ce chemin de solitude, ou est-ce venu de toi même ? Je pose peut-être trop de questions indiscrètes mon amour... "
Lui dit elle le regard plein de sincérité et d'attention.
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Jeu 23 Aoû 2012, 11:24

Il écouta sereinement sa belle lui parler d'elle et de sa famille. Ils avaient l'air tellement heureux, et une famille si bien que Cocoon se sentit mal à l'aise. Il sortait avec une ange... A part elle, tout lui était inconnu. Les noms de ses parents avaient des consonances divines tout comme son nom à elle. Cocoon se sentait à part, et c'était difficile pour lui de se dire qu'un type comme lui, pouvait finir ses jours avec quelqu'un comme elle. Elle avait énormément de responsabilité et c'était une envoyé du ciel. Malheureusement, sa retraite n'était pas pour bientôt. Il soupira à cette pensée, reposant son dos contre le dossier du divan, une main sur ses yeux. Il continua de l'écouter malgré tout lorsqu'elle annonça que s'il les rencontrait il les adorerait. Enlevant sa main, la posant sur l'accoudoir, il scruta son visage. Elle était tellement heureuse de lui parler d'elle, de sa famille et des ses proches. Comment lui dire... ? Il lui prit doucement ses poignets l'arrêtant de parler une minute. Sa voix rauque était calme mais empreinte de doutes :

-Tu sais... Je t'aime plus que personne, en toute sincérité, mais je ne pense pas que tes proches verraient d'un bon œil ma présence à tes côtés... Je ne suis pas un bel ange aux actions pures. J'ai fais des erreurs dans ma vie, qui m'ont coûtaient cher...

Il attira doucement sa main vers son torse, lui faisant toucher à travers son débardeur la grand cicatrice qui coupait son corps en deux.

-...qui ont couté cher à d'autre aussi. J'ai vu des gens mourir, des innocents, des tyrans, et j'ai un jour fais partie de ces démons qui profitent du malheur des autres pour leur propre bonheur. Bien que j'ai changé, les archanges doivent surement déceler les cœurs purs ou quelque chose comme ça... Je ne sais pas si ils ne penseraient pas plutôt que je suis une tâche dans le tableau de ta vie.

Et puis il l'entoura de ses bras, la plaqua contre lui, voulant fusionner avec elle.

-Je veux que personne ne nous sépare, je veux être près de toi chaque jours, que tu te sente aimé, et que tu te sente à ta place où que tu sois, tan que je suis là, je t'acceille à bras ouvert, chaque fois que je te vois et je réfléchis à deux fois à toutes tes demandes si elles ne sont pas forcément en accord avec mes principes. Mais vu comment tu en parle, ta famille et tes proches ont l'air d'avoir de l'importance pour toi, et s'ils en viennent à nous séparer... Je deviendrai une Ombre.

Tout le monde savait ce que cela faisait de mettre fin à sa vie par ses propres moyens. Cela glaça le sang de Cocoon de savoir qu'un jour ils pourraient se séparer, à cause des autres. Il voulait que tout arrive sauf ça. Que tout se passe, sauf ça. Il fallait qu'elle le rassure, qu'elle lui dise la vérité. Quelles personnes étaient-elles assez ouverte pour dire "oui" à un orisha dont les mains ont déjà été lavée du sang des autres, dans la vie d'un ange, être pur et divin. Il ne la serra que plus fort, ne lui faisant pas mal mais son emprise était là. Lutter serait vain, il ne voulait tellement pas la perdre. Ce serait si douloureux pour lui... Et puis quand il fut calmé, elle continua de lui parler :

Citation :
" Je ne savais pas que tu avais perdu tes parents dans d'aussi tragiques circonstances. Bien que tu étais jeune lorsque cela est arrivé, tu dois te sentir profondément bouleversé. Je peux comprendre pourquoi tu peux paraître si méfiant des fois. Je ne t'en veux pas rassures toi, mais tu apprendras au fil du temps à faire un travail sur toi même afin de faire un réel deuil de ton passé. Et puis, même si évidemment rien ni personne ne pourra les remplacer, un jour peut-être que toi aussi tu fonderas une famille "

Il répéta machinalement, ses pupille dilatées par l'incompréhension :

-...un jour peut être toi aussi tu fonderas une famille ?

Il arqua un sourcil, se détendant légèrement :

-Si tu ne veux pas d'enfants ne t'inquiète pas, je ne t'en ferai pas. Je ne suis pas difficile de se côté là...

Le visage poupon et innocent de son ange lui fit réaliser qu'elle avait mis inconsciemment les pieds dans le plat. Alors il émit un petit rire bref. Après avoir reprit un peu plus son sérieux, il rajouta :

-Je n'ai jamais vraiment réfléchis à qui je serai devenu si j'avais eu des parents, alors si je suis bouleversé, je n'en n'ai jamais ressentis les moindres effets. Je n'ai pas connu ça c'est tout. Si ils avaient été tué lorsque j'avais dix ans, là oui, un choc traumatique aurait opéré, mais à un an... Je ne me souviens d'absolument rien tu sais. C'est pas plus mal d'un côté, c'est un tourment de moins dans ma vie quotidienne.

Et puis elle renchérit avec d'autres questions auxquelles l'orisha répondit sans ciller :

-J'ai été balloté de famille en famille, aucun amour, aucune pitié. Et puis j'ai fugué encore et encore. Au fil du temps je me suis aperçu que finalement, la famille était un fardeau. Je n'avais pas besoin de personne me disant quoi faire, ou comment être, pour vivre. Alors vers treize ans je suis partit du village où j'étais. De toute façon, les miens m'évitaient, me laissant constamment seul. J'ai rencontré un mage démoniaque qui m'a entraîné à de lourdes épreuves de forces, et qui m'a toujours dis que mon pire ennemis, c'était moi-même. Il ne me félicitait jamais, et n'hésitait pas à me rabaissait pour ne pas m'attendrir. Il me haïssait, je le haïssais. Il disait que c'était le seul sentiment qu'une personne comme moi pouvait ressentir, tout au long de sa vie : la haine en puissance. J'ai appris à différencier la notion du bien et du mal seul et bien plus tard, car à cause de lui, j'étais un le mal en personne. On va dire que j'ai commencé à réfléchir sur cette éducation quand j'ai eu un premier amour... Bien qu'elle soit morte. Et puis j'ai rencontré mes premiers amis... Mais au cours d'une aventure à plusieurs, nous n'étions au final que trois survivants. Puis quand je suis revenue dans le village où je suis allé de famille en famille, ils étaient tous réduit en esclavages, comme avant Antarès. Des tyrans avaient reprit les brides des orishas, et mon village fut le premier touché.
Il haussa les épaules mais garda un sourire sincère sur ses lèvres, ne voulant inquiété Oëna. On va juste dire que la vie a été un peu dure avec moi... Et je ne veux pas te faire subir mon passé et mes échecs.

Cocoon leva les yeux vers elle. Il ne savait pas trop si elle compatissait ou quoi, mais il était heureux de l'avoir. Mettant ses mains sur sa taille, il finit par dire :

-Partout où je suis je sème la mort et la souffrance, comme si ça me collait à la peau. Mais je te promet que je ferai tout pour te protéger... De ce fardeau que je traîne.

Comme elle avait dit avant, c'était une grande fille, physiquement il ne s'inquiétait pas de ses défenses envers les ennemis, mais nos meilleurs amis, sont nos meilleurs ennemies non ? Alors l'orisha ne voulait lui montrer qu'une face de lui. Bien qu'au début de leur relation il lui avait dit qu'il la blesserait surement, il se savait passivement dangereux en traînant cette espèce de poisse derrière lui. Mais après tout c'était un ange, et même si elle était étroitement lié avec la notion de mort, le contexte devait être différent pour elle. Malgré tout, il mettait tout en œuvre pour prévenir un quelconque danger imminent et jusqu'à là, ça avait plutôt porté ses fruits. Il l'avait soigné, porté, aimé, couvé, protégé. Là où il se détendait réellement, était quand ils étaient tous les deux, comme maintenant. Où ils ne risquaient rien. En même temps, ce n'était pas réellement Cocoon le danger, c'était ce qu'il trainait derrière lui depuis tout petit. Il était un être tourmenté, enchaîné à ses tourments, malgré la Liberté qu'il prônait. Alors il fallait lui pardonner s'il avait parfois peur de tout perdre d'un coup, comme avant.

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Jeu 23 Aoû 2012, 16:07

Oëna écouta attentivement Cocoon, puis elle le regarda sans sourciller une seule fois et lui dit ceci.

" Tu es constamment dans la peur d'être rejeté Cocoon, tu crois sans cesse que tes mauvaises actions te définissent et tu penses que l'on ne peut rien voir d'autres que le malheur et le chaos en ton âme. Comment crois-tu que mon coeur s'est épris de toi ? Suis-je attiré par le mal ? est-ce les crimes, les manipulations ou les horreurs que tu as pu commettre qui te condamne dans la peau d'un éternel être maléfique ? Et bien non. Vois-tu, tu es intransigeant avec toi-même. Tu as toujours cette manie de vouloir te punir.
Mais nous les anges, contrairement à ce que tu crois, même si nous luttons contre le Mal, nous n'agissons pas pour le détruire mais pour l'amener à accepter la Lumière qui se révèle à lui et à se convertir à la Lumière. Un coeur pur n'est pas nécessairement celui qui n'a pas commis de crime. Un coeur pur peut-être celui d'un être qui a commis un ou plusieurs crimes mais qui par la suite a su se repentir et désir ardemment ouvrir son coeur à la Lumière. En reconnaissant que tu as agis par le Mal et ouvrant ton coeur à un être de Lumière, tu as déjà effectué un premier travail vers la conversion de ton âme. Mes parents sont des archanges véritables, alors oui, ils mènent un combat effréné dans lutte contre le Mal depuis bien avant mon existence, tout comme ceux qui les précéder, mais ne te trompe pas sur la mission du Bien et sur la manière dont on décèle un coeur pur. Je leur fais entièrement confiance, ils sauront voir en toi ce que j'ai su percevoir, car au-delà de ce que tu crois, tu es capable de bonté, et rien que cela, fait de toi un être pas si mauvais que ce que tu crois. Laisse toi une chance d'être quelqu'un de meilleur... devenir bon ne fera pas de toi quelqu'un d'autre, mais un être accompli, révélé.
"

Dans ses paroles pleins de sincérité et se voulant le plus en accord avec ses propres enseignements, Oëna avait dit ce qu'elle pensait, sans évincer un lot ni une parole, mais restant fidèle à elle-même. Elle caressa les cheveux de Cocoon, puis glissa ses doigts le long de son cou, comme pour sentir les pulsations de son coeur. Elle ferma un instant les yeux puis ouvrit à nouveau.

" Personne ne nous séparera...."

Puis après quelques échanges verbaux, elle rebondit sur ce qu'il lui dit par rapport au fait de fonder une famille. Elle avait été maladroite dans ses propos et ne s'était pas rendue compte du détachement qu'elle avait eu, tout simplement parce qu'elle n'avait jamais pensé réellement fonder sa propre famille. Non pas qu'elle ne voulait pas, au contraire, mais tout simplement parce qu'elle n'avait jamais aimé aussi fort qu'à présent, pour pouvoir laisser se désir naître en elle. Et maintenant qu'elle y pensait, elle ne pu s'empêcher de rougir. Evoquer ce genre de sujet, qu'elle ne maîtrisait vraiment pas, comme s'ils étaient trop intime ou adulte, elle n'en savait trop rien, lui avait procuré une grande sensation de timidité et d'intimidation face à Cocoon. Néanmoins, elle tenait tout de même à lui répondre à ce sujet.

" Pour ce qui est de fonder une famille, je n'y ai jamais pensé parce qu'au final, je n'ai jamais été aussi proche d'un homme, aussi amoureuse. Je n'ai pas réellement eu le temps de me pencher sur ce désir, voilà pourquoi je ne me suis pas inclue dedans.. mais l'idée ne me déplairait pas je pense, tu ne m'obliges à rien "
répondit Oëna avec timidité, tout en regardant ailleurs pour éviter de croiser le regard moqueur de son bien-aimé. Puis elle l'écouta raconter le périple de sa vie, une enfance rude, loin du cocon et de la passion dans laquelle Oëna avait grandit. Elle avait sans cesse été entourée, épaulée, sollicitée. Ses souvenirs n'étaient fait que d'éclats de rire, de promesses tenues, d'amour au grand jour. Elle aurait aimé qu'il connaisse ça, qu'il puisse savoir ce que c'est que d'être rempli de cette joie. Et elle avait égoïstement envie que se soit aujourd'hui elle qui puisse lui apporter tout ce dont il avait manqué pendant ces années. Elle l'aimait et savait qu'elle pouvait lui apporter quelque chose de bien. Peut-être que ce ne serait pas suffisant, elle n'en savait rien, mais elle était persuadée qu'elle y mettrait tout son âme. On ne vivait pas les choses par hasard, tout était fait pour arriver à un dénouement, et au final s'il avait été différent, avait vécu des choses différentes, peut-être qu'ils ne se seraient jamais rencontrée, ni aimés. Peut-être qu'il aurait trouvé une autre à qui il aurait donné son coeur. Cette idée lui était difficile à accepté, mais c'était ainsi. Elle pensa à cette jeune femme qu'il avait dit avoir aimé. Elle eut un pincement au coeur. Non pas dû à de la jalousie, mais surtout parce qu'elle se demandait, si elle avait été encore vie, peut-être que Cocoon aurait été plus heureux qu'il ne l'était avec elle aujourd'hui et elle faillit culpabiliser de ne peut-être pas lui donner tout ce qu'il fallait. Elle s'enleva ses idées de la tête et revînt à la réalité.

" Je suis bien contente que l'on ait parlé de tout ça. Mais maintenant j'aimerai qu'on laisse un peu tout ça de côté. Je ne t'ai pas vu depuis des semaines, nous venons à peine d'arriver et nos retrouvailles tournant bien trop à une épopée tragique. J'ai envie de toi dès à présent. De chaque souffle, chaque vibration, chaque émulsion que ton corps pourrait exprimer... embrasses moi "
Et c'est ainsi qu'Oëna, assise de face sur les genoux de l'orishas, resserra son étreinte sur lui et plongea un regard ardent dans celui de ce dernier.
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Jeu 23 Aoû 2012, 17:34

Tout le flot de parole que débita sa tendre bien aimée lui fit d'abord un peu peur, car elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, mais derrière il n'en fut que plus rassuré, car il avait confiance en elle et il s'était bêtement dévalorisé. Elle avait raison sur le fait qu'elle n'avait pas été attirée vers les ténèbres qui régissaient son cœur, mais par ce qu'elle pouvait réellement voir au delà. Et ça lui permettait de reprendre un peu plus confiance en lui. Elle était son essence et lui procurait un bien être sans faille. Mais malgré ça elle lui confirma qu'après tout, rien ni personne ne les séparera. Et même s'il s'était mis avec elle et avait accepté le peu de Lumière qu'elle lui apportait, il n'était pas sur d'adhérer entièrement à ses enseignements. Mais ceci était plus une question de tolérance qu'autre chose. Quand bien même, il n'évoqua pas le sujet pour l'instant, se laissant penser à d'autre chose. Oêna se transforma en petite créature timide lorsqu'elle évoqua le fait d'avoir une famille avec l'être qui se tenait en face d'elle. Bien qu'elle eu le regard fuyant, elle répondit à ses interrogations. Pas aussi proche d'un homme ? Il la fit alors glisser un peu plus contre lui, collant leur torse, avant de dire près de ses lèvres :

-Proche ? Proche comme ça... ?


Il se voulait provocateur. Au final elle finit par succomber, lui demandant de l'embrasser, et qu'elle avait envie de lui plus que jamais. Cocoon était assez sensible lorsqu'il s'agissait d'Oëna et à peine lui avait-elle soufflé sa phrase ardente, qu'elle pu sentir contre elle, son désir monter. L'orisha la fit basculer sur le divan, se retrouvant sur elle, et plaqua ses lèvres des siennes, partageant enfin ce plaisir intime tan attendu. Lorsqu'il fit glisser ses lèvres sur sa machoire, jusque dans son cou, il eu le vilain réflexe d'attraper violemment les voiles de la jeune femme. Mais ceux ci étant plutôt résistant, il fut soulagé de n'avoir rien déchiré d'aussi joli. Quand bien même il voulut se relever, Cocoon prit plutôt mal ses appuis et finit par tomber sur le côté. Ce fut rapide et net. A terre il lança :

-Je suis pour tester le lit...

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Jeu 23 Aoû 2012, 18:28

Elle l'avait provoqué, l'entraînant dans un tourbillon de désir qui fit jurer à son corps d'accomplir son devoir charnel. Il l'embrassa, suscita l'envie irrépressible de s'abandonner à lui, puis il bascula maladroitement par terre. Le divan n'était pas vraiment ce qu'il y avait de plus spacieux pour eux, et Oëna répondit par un rire moqueur, avant de se laisser entraîner dans la chambre qu'il lui avait fait visiter quelques heures plus tôt.

Spoiler:
ATTENTION A LA SENSIBILITÉ DES PLUS JEUNES, MESSAGE ÉROTIQUE SOUS SPOILER !!!

Ils retombèrent en harmonie, Oëna sur le torse de l'orisha. Elle avait le corps perlé de sueur, ainsi que le jeune homme. Sa respiration se fit d'abord saccadée, tremblant encore du plaisir qu'il lui avait généreusement procuré. Elle gémit encore une fois, laissant peu à peu la fatigue l'emporter. Quelques heures s'étaient écoulées, et bien qu'elle en aurait voulu encore, elle savait qu'il n'était pas sage, et profita de son répit. Ses yeux brûlaient, sans doute à cause de l'effusion et de la chaleur qu'ils avaient crée dans la pièce. De la buée apparût sur les fenêtres, ce qui déclencha un sourire gêné à Oëna. Elle bascula la tête sur l'épaule de Cocoon afin de pouvoir le regarder une dernière fois si elle s'endormait. Elle se sentait tellement bien dans ses bras, tellement bien ici. Elle se demandait si finalement, elle ne donnera pas un oui définitif à sa proposition de rester ici. Ils avaient tout le confort dont ils voulaient, et toute l'intimité que le dehors ne pouvait forcément leur conférer. Pas besoin d'aller à l'autre bout du monde, ils se retrouverait ici, chez eux et s'accorderaient un moment de répit ici dans ce lit qu'ils venaient d'honorer. Ses enfouies dans ses pensées qu'elle lui dit un dernier mot avant de s'endormir timidement dans les bras de son tendre amant.

" Je t'aime tellement.... "
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Jeu 23 Aoû 2012, 23:05

Comme à chaque fois, l'orisha ne fut pas surprit que sa belle s'endorme après leurs ébats. Il resta un moment près d'elle, la cajolant un moment, puis quand elle fut totalement endormie, il la recouvrit du drap laissé aux pieds du lit, et tira les épais rideau foncé, plongeant la chambre dans une semi pénombre, qui ressemblait étrangement à une ambiance tamisée. Il était tellement heureux d'être avec elle, mais malheureusement, ils étaient que la fin d'après midi, et des affaires l'attendaient. Cocoon savait pertinemment qu'elle serait en sécurité dans cette maison, aussi grande qu'elle fut. Alors il sortit. Quelle erreur.
Il du retourner à Mégido.
Là bas, il y avait laissé toutes ses mauvaises magouilles, et toutes ses affaires sous la table. Il se détestait rien qu'à l'idée de quitter le quartier résidentiel pour aller dans ce quartier de pouilleux. Le problème, s'il ne voulait pas avoir de poursuites par des bandits, là où il habitait maintenant, et pour ne pas mettre en danger Oëna, il se devait donc de mettre un terme à tout cela. Alors l'orisha se dépêcha, ses sens en alerte, de manière à ce qu'il termine le travail et vite. Une fois dans l'auberge, il rencontra ses contacts. A leur vue, il voulait simplement leur ôter la vie, mais le visage de sa douce revint, ainsi que ses propos au sujet de la Lumière. Agitant une main gantée devant lui, il chassa ses pensées et s'assit à leur table. Les négociations durèrent une heure, et il arriva à tabler sur une somme non négligeable pour qu'ils le lâchent. Alors il paya. Peut importait le prix de sa liberté, de leur liberté. Il voulait être serein, et ne pas avoir peur de se faire envahir de voyous la nuit, de dormir avec son épée, ou même de ne pas dormir du tout. Les tourments devaient s'arrêter et pour commencer, il devait rayé de sa vie le passage à Mégido, ainsi que tous ses contacts. Une fois finit, il se dépêcha de rentrer, en courant au petit trot. Une fois dedans, il souffla, sa douce dormait toujours, et à point fermé. Si elle avait voyagé à dos du dragon qu'il avait vu précédemment ça ne l'étonnait guère qu'elle soit épuisée. Ça devait être agaçant de rester juché là haut et d'être stable pendant un long trajet... Puis se déchaussant, il monta dans la chambre, et elle était là, dormant paisiblement, toujours sous le drap. Après tout, il pouvait bien s'accorder un petit temps de repos maintenant non ? Restant en sous vêtements, il se glissa près d'elle. Il remarqua qu'elle s'agitait légèrement, finissant plus par se coller à lui qu'autre chose. Il sourit à cette vision et chuchota, presque inaudiblement :

-Si tu continue à te coller comme ça, je ne pourrais pas me retenir bien longtemps...

Bon sang, elle était le désir et la tentation à l'état pur. Lorsqu'il repensa à tout ce qu'elle lui avait dit plutôt, il décortica chaque parole, se disant qu'elle avait raison sur toute la ligne pour certaine chose. Leur croyances étaient diverses et variées, mais en quels cas ne pouvaient-ils pas s'accorder ensemble ? Aucun. Ils allaient par-fai-te-ment bien ensemble. Mieux que si elle avait était avec un ange. Oui, c'était ça. "Oh faite, tu te rappelle ce type qu'on détestait quand t'étais gosse, toujours trop antipathique, mais toujours trop beau, trop si trop ça... Il se la racontait un peu, tu vois ?" ...oui, eh bien ? "Bha c'était un ange." ...sérieusement ? Comme elle ? "Exactement. Une espèce de crétin qui nous prenait pour des moins que rien... T'imagine comment il peut y avoir des dégénérés chez elle aussi, finalement, ils sont pas aussi géniaux qu'elle peut le croire..." ...ouais, mais elle est heureuse, alors je m'en fous.
Et c'était vrai, tan qu'elle était heureuse... D'ailleurs, il fut content qu'elle n'ait connu aucune galère comme il avait pu vivre. Elle ne l'aurait pas mérité, et à aucun moment. C'était quelqu'un qui était près à se sacrifier pour autrui, contrairement à lui. Alors lui n'avait eu que la monnaie de sa pièce, alors que elle... Elle... le laissait si rêveur. Son bien être le touchait profondément, et il ne voulait qu'elle ne découvre jamais le malheur de la perte d'un être cher, ni la douleur de se sentir seul et délaisser. En même temps, il n'y aurait eu aucune raison, vu que ce n'était pas le chemin qu'on lui avait fait emprunté. L'orisha soupira, mettant ses mains derrière la tête, en faisant attention de ne pas réveiller sa belle. Il scruta le plafond, se laissant porté par ses idées, jusqu'à ce que lui aussi tombe de sommeil, faute de mieux.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, la soirée était déjà bien avancée et, bien qu'il ne fasse pas du tout chaud dans la chambre, il était en nage. "Encore un cauchemar... Quand s'arrêteront-ils ?". Cocoon était perplexe, pourtant il était heureux, en plein bonheur... Malgré tout, il n'avait pas abordé le sujet avec sa douce. Lorsqu'il descendit il alla immédiatement s'asseoir sur le divan, prenant un fruit dans ses mains au passage. L'âtre de la cheminée était totalement vide, et ça lui créa un frisson le long de sa colonne vertébrale. Il ne faisait pas chaud la nuit, et il était bon vivre d'allumer un feu. Il ne se fit pas attendre. Puis quelques minutes plus tard, le feu finit par prendre. Il alluma quelques bougies, manière de ne pas être dans le noir total et s'allongea de tout son long sur l'assise, pensant encore et encore. Ils devaient s'unir par une cérémonie officielle, pour qu'elle vienne chez lui. Mais après tout était-ce si terrible ? D'un côté, ça ne l'arrangeait pas. Il était heureux de sa liberté, et bien que pour lui, il n'appartenait que à Oëna, et lui appartiendrait surement jusqu'à la mort, il ne pouvait pas se résoudre à concrétisé ça. A l'officialiser. C'était se lier à elle, et ils seraient enchainés. Et même pour elle ça ne devrait pas être confortable... Il ne savait que trop pensé. Mais avant qu'il pu se torturer deux fois plus le cerveau, il entendit de petit pas fragile, et une petite voix endormie prononcé son nom. L'homme se releva de sa couche, et il vit son ange, les yeux totalement endormis, enrouler du drap.

-Je t'ai réveillé ? Excuse moi mon amour...

L'orisha se dirigea vers elle, et heureusement. La jeune femme se rata une marche et atterrit simplement dans ses bras. Cocoon lança en souriant et parlant doucement :

-Hé, où tu vas comme ça ma beauté ?

Mais il ne pu se résoudre à la laisser se trainer, et la porta jusque devant le feu, l'asseyant en amazone contre lui. Elle reposa son joli visage contre son épaule, se laissant aller à l'éveil. Cocoon entourait son corps de ses bras et puis après quelques minutes il dit :

-Demain matin nous allons chez le tailleur. Je ne te l'ai pas dis, mais j'ai un ami qui s'unit à sa femme. Un peu comme chez toi finalement, et nous y sommes convié. C'est un humain, mais tu vas voir, il est simplement génial. Enfin, si on pourra l'approcher, car il parait que la cérémonie sera grandiose.

Il ne savait pas comment elle allait prendre cela, mais il pensait dur comme fer que ça n'allait pas la déranger. Mais il renchérit :

-Je ne t'ai pas vraiment tout dis non plus...

L'orisha mit sa main au niveau du ventre de sa bien aimée, puis hésita :

-Au moins dans le monument religieux, il faudra que tu cache ton joli ventre... Je ne sais pas comment dire mais on m'a dit que c'était plus correct d'être habillé dans ce genre de lieux. Et je n'aimerai pas créer de mouvement de foule pour une règle mal comprise.

Malgré tout il se détendit. Il savait sa belle compréhensive, et il ne voyait pas pourquoi elle s'opposerait à ce genre de règle bénigne. Et puis il embrassa son visage. Ils parlèrent encore un peu, et Cocoon finit par se lever, l'invitant à le suivre dans la chambre pour replonger dans un sommeil profond.
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Ven 24 Aoû 2012, 00:47

Après l'après-midi passionné qu'ils avaient eux tout les deux, elle avait bel et bien sombré dans un profond sommeil. Avait-elle rêvé, elle ne s'en souvenait guère. Elle avait cédé à l'épuisement, cumulant aussi la fatigue du voyage. Elle avait senti à un moment l'absence de Cocoon, mais elle se disait qu'il n'y avait rien d'anormal. Et puis de toute manière elle était tellement épuisée et tellement bien lovée dans ses draps, que tant qu'elle ne sentait son bien-aimé en danger, elle resterait la à profiter du sommeil qui la berçait. C'est alors qu'elle finit par se réveiller. Du moins partiellement. Les yeux à moitié fermés, le corps lourd et engourdi, elle chercha d'abord de sa main Cocoon. Mais il n'était pas la. Elle fit une moue boudeuse, et par instinct se dirigea dans les escaliers qui la menèrent au rez-de-chaussée. La, elle prononça fébrilement le nom de son amour, puis dans un moment de trouble manqua de se retrouver par terre, mais elle se sentit soulevé par les bras réconfortants de celui qu'elle cherchait vainement. Elle n'avait pas entièrement conscience de ce qui se passait autour d'elle.

Elle sentit une douce chaleur apaisante, comme un feu de cheminée. Puis elle vint se blottir dans les bras de Cocoon, sans poser de questions, mais profitant de la douceur et de la tendresse de ses gestes envers elle. Il lui parla mais elle n'avait pas envie de se réveiller totalement. Cet état de transition apportait un certain confort, la faisant se sentir dans un cocon dont elle ne voulait sortir. Etat qu'elle découvrait apparemment et prenait plaisir à occuper. Puis elle l'entendit lui parler du mariage de son ami. Un humain d'après ce qu'elle entendait. C'est à ce moment la qu'elle s'efforça de se réveiller, et ouvrit lentement les yeux sur la lumière dansante qui leur faisait face. Cela lui prit du temps, mais elle finit par les ouvrir complètement. Elle émit un petit gémissement pour montrer qu'elle l'écoutait et qu'elle était assez réveillée pour comprendre ce qu'il disait. Il lui parla d'une cérémonie grandiose, qui lui plairait surement. Evidemment, cela lui rappela leur conversation de quand ils venaient d'arriver. Elle chassa cette image de la tête, et se concentra sur ses paroles.

Puis il en vînt à lui parler d'une exigence vestimentaire. Elle devrait aller avec lui pour choisir une tenue de circonstances, car selon ce qu'elle comprenait des sous-entendus de Cocoon, ses tenues étaient trop dénudées. Elle grimaça, mais ayant l'habitude des exigences, elle ne tenta pas une seule seconde de protester. Il lui caressait les cheveux, comme pour l'adoucir. Et elle finit par se redresser, toujours assise à califourchon sur Cocoon, puis sourit dévisageant le regard de se dernier. Elle lui déposa un baiser sur le coin de la lèvre et lui dit tout simplement qu'elle était d'accord. Puis elle se souvint vaguement qu'il la porta, pour retourner prolonger la nuit qu'ils avaient déjà commencé. Mais alors que Cocoon dormait, Oëna se réveilla en sursaut... Qu'est-ce qui l'avait réveillé, elle n'en savait trop rien. elle sortit du lit, et alla se mettre à la fenêtre dont les rideaux étaient tirés. Elle observa la nuit, les rues presque désertes, à quelques exceptions prêts. Elle s'assit au bord de la fenêtre et contempler les demeures aux alentours. Elle se sentait un peu fébrile et décida d'aller se rafraîchir. Elle resta dans son bain peut-être une demi-heure, avant de retourner dans le lit une fois bien séchée. Mais juste avant cela, ne voulant pas réveiller Cocoon par sa peau rafraîchit, elle descendu d'abord se réchauffer près de la cheminée avant de remonter.

Le matin vînt assez rapidement et elle fût la première levée. Elle était restée la à contempler son ange gardien à elle, car c'est ainsi qu'elle le voyait, bien que cela pu paraître ironique, endormi, le visage quelque peu détendu, bien qu'elle se doutait qu'il avait dû se réveiller car parfois dans la nuit, elle avait pu le sentir tourmentée. Elle lui caressait toujours les cheveux, puis parcourant des ses doigts fins son visage, elle l'incita tendrement à se réveiller. Elle aurait préféré ne pas le faire, le laissant se reposer au mieux, mais il avait dit qu'ils devaient avoir une journée chargée, alors elle avait pris les devant pensant bien faire, et le réveilla tendrement. Entre temps, elle s'était discrètement levée, pour aller faire quelques petits achats, et préparer un bon repas pour le matin, qu'elle avait déposé sur un plateau près de lui. Elle l'avait entouré de son bras, pour éviter qu'il ne se réveille et fasse tout basculer par terre. Elle l'appela d'une voix féline, l'embrassa délicatement dans le cou, afin qu'il revienne à elle.
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Ven 24 Aoû 2012, 13:02

Cocoon dormit d'un sommeil reposant et relaxant. Il ne sentait pas les barreaux du sommier lui torturé le dos, ni les vieux ressorts du matelas lui faire des plaies dans les reins. Quel confort bon sang ! Pour une fois, ses cauchemars ne le tourmentèrent pas et il pu savourer sa nuit. Et alors il sentit une caresse sur son visage, qui finit sur ses cheveux détachés. Son corps était lourds et encore bien ensuqué. Bien qu'il voulu porter une main sur cette caresse, il ne put rien en faire. Cocoon bougea légèrement, et finit par ouvrir les paupières. Il frotta ses yeux mal réveillés, et vit Oëna, près de lui, un petit déjeuné de roi l'attendait. Là aussi il eu du mal à ouvrir la bouche, prenant la main de sa belle, il y déposa de petits baisers succins. Il se mit en position assise, levant d'un doigt les draps sous lesquels ils étaient enfouis, voyant le corps malheureusement habillé de sa douce. Et alors il se lécha les lèvres de se festin. Embrassant Oëna avant de commencer, ils partagèrent ce déjeuné, et Cocoon fut particulièrement bavard :

-Chez nous, celui que l'on considère comme notre Dieu, était un chef de guerre. En fait, avant nous étions un peuple esclave et nous étions connu seulement pour cela. Mais un grand chef de guerre du nom d'Antarès nous a délivré de nos chaînes. Alors depuis, nous le vénérons en continuant d'être libre et en gardant cette liberté. C'est étrange tu trouve pas ?

Il parlait de ça pour on ne savait quelle raison et dès qu'il eut fini de manger, il déplaça le plateau, et se jeta sur Oëna pour la couvrir de baiser à la confiture. De la marmelade lui avait laissé les lèvres collantes. Et puis il se mit à rire. Euh... "t'as pété un boulon ou quoi ?" Il était HEU-REUX. Il se réveillait à côté de sa bien aimée, sans être pressé par une quête quelconque, avec un déjeuné d'enfer. Finissant par être sérieux, il alla se laver et s'habilla. Lorsqu'ils sortirent, il lui dit :

-J'ai déjà commandé ma tenue et ça change... Tu n'aimeras surement pas, c'est pas ce que j'ai l'habitude de porter...

Malheureusement, il n'avait pas le choix, c'était un peu une règle. Son ami avait pris le temps de lui expliquer que les invités se devaient d'être habillé tous de la même couleur, et qu'il n'y aura que lui dont la couleur changera. C'était quelque chose de très officiel alors il se devait de respecter les règles. Une fois chez le tailleur, il le salua, et lui demanda une robe pour Oëna. Elle la choisira en conséquence car Cocoon ne voulait rien lui imposer. Lui, il passa dans la pièce à l'arrière pour faire les dernières retouches. Son ange pu donc flâner entre les rayons de vêtements en l'attendant. Mais l'orisha avait vraiment peur de faire mauvaise impression. Lorsqu'il fut habillé, le maitre tailleur se félicita de son propre travail, et Cocoon franchit le rideau le séparant de sa douce. Lorsqu'il apparu dans la pièce, il portait une chemise blanche ornée de fins motif blanc aussi, mais de velours, boutonnée jusqu'en haut, avec une chaine par dessus. Une veste ajustée à sa taille et à ses épaules, lui faisant ressortir sa silhouette et sublimant légèrement ses formes, descandant en coupe carré au milieu de ses fesses. Un pantalon blanc en tissu très fin, tombant fluidement sur des chaussures banches élégantes à souhait. Toute sa tenue contrasté avec sa peau, faisant ressortir son teint mat, sa peau lisse et ses yeux vairons. Il se risqua un timide :

-A-Alors ?

Pourvu qu'elle aime... Il laissa ses cheveux détachés. Et renchérit comme pour se justifier :

-Les invités doivent tous être en blanc... Il y a juste lui qui est en noir et blanc, c'est très... Particulier.


Il eu tout à coup un doute sur lui même. Le regard de Oëna comptait beaucoup pour lui et il faisait la moitié des choses, en fonction d'elle. Quand il n'était pas sur, c'était son avis qui comptait, or ici, il ne l'avait pas attendu, se pliant à la règle d'office, puis finit par douter, comme à son habitude. Mais après tout, le blanc tranchait avec sa peau, il le savait, et il était assez tape-à-l'œil, et c'était quelque chose dont il n'avait pas l'habitude.
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Retrouvailles (pv Oëna)

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