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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3849
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Mar 14 Sep 2021, 08:40




Le Bal des Masques

En groupe | Laëth



L’amour est éternel. Là où les mots d’Elias frappaient sévèrement l’enclume de la vérité, les pensées de Freyja se lovaient dans les draps de belles illusions. S’il mourait, l’amour le suivrait dans le trépas. Le chagrin, la colère et la détresse gouverneraient à leur tour sur le cœur de l’Ange. Elle ne ferait de place à personne d’autre. Adam compterait, bien sûr. Même si elle refusait de l’admettre, elle l’aimerait. Mais elle était persuadée que cet amour serait différent. Il serait orchestré, forcé, démystifié. Il n’aurait jamais le panache des émois qui naissent au creux d’un regard ou sous le timbre d’une voix. Il n’aurait jamais la spontanéité qui lui avait arraché le cœur, malgré ses rejets, ses fuites et ses peurs. Elle était tombée amoureuse de Kaahl aussi naturellement et inévitablement que les secondes se transforment en années, que le soleil et la lune se partagent le ciel, que l’eau s’infiltre par tous les interstices. C’était un raz-de-marée qui l’avait emportée ; et désormais, elle se laissait voguer sur cet océan imprévisible. Parfois, le tonnerre rugissait entre des vagues monstrueuses, mais cela n’avait aucune importance. Elle ne quitterait jamais ces eaux-là. Et si l’océan s’asséchait, elle serait asphyxiée. « Ce n’était pas une requête. » protesta-t-elle sur le même ton. Un frisson d’appréhension l’avait parcourue lorsqu’il avait formulé son refus, mais elle s’y était attendue. Dans quel monde aurait-il souhaité qu’elle, une Ange, fût présente à Amestris ? Dans quel monde aurait-il souhaité que la femme qu’il aimait le vît endurer la torture ? Elle avait peur d’y aller, cependant, elle craignait plus encore son impuissance.

Freyja haussa des sourcils franchement surpris, avant de les froncer. Elle ne s’était pas attendue à cet argument. Son prisme de réflexion ne lui permettait même pas d’envisager la situation sous cet angle. Plus facile de savoir à quoi s’attendre ? Elle n’avait pas peur d’Adam. Elle avait peur de tout le reste. Des autres, et de tout le reste. De tout ce que ça impliquait, pour elle, dans ses fonctions et dans sa vie. Elle secoua la tête. Ce qu’il disait, elle l’avait compris depuis bien longtemps, depuis qu’elle savait qu’il endossait le rôle de l’Empereur Noir et qu’elle avait accepté de poursuivre sa relation avec lui. Il ne pouvait pas être exclusif. Elle l’aurait pu. Elle aurait préféré l’être plutôt que de se lier à Adam. Mais il ne l’écoutait pas. Il n’entendait pas sa révolte. Il rejetait sa douleur. Il rationalisait ce qu’elle ressentait, et à cet instant-là, elle n’était pas capable d’entendre ce discours. Elle ne voulait pas de discours. Elle ne demandait pas de l’affection – ils ne pouvaient pas se le permettre. Elle voulait juste un semblant de compréhension. Un peu d’empathie. L’Aile d’Acier serra les dents et sous les doigts d’Elias, ses muscles se raidirent. Peut-être était-ce parce qu’ils étaient trop tendus qu’ils tressautèrent à sa question ? Son regard, qu’une lueur interloquée avait percé comme un rayon de soleil s’invite entre les nuages noir, s’assombrit de nouveau. Son attitude avait éveillé en elle sa fibre réprouvée. Son interrogation l’avait renforcée. « Tes espions ne peuvent pas te le dire ? » Elle savait bien que non. Jun était un Dieu. S’épargner le voyeurisme de quelques sbires devait ressembler à un jeu d’enfants pour lui. Elle haussa les épaules. « Ça aurait vraiment de l’importance, puisque je ne suis plus exclusive non plus, maintenant ? » Bien sûr, que ça en avait. S’il se passait quelque chose, il mettrait sans doute fin à leur relation. Elle ne voulait pas le perdre. Elle soupira, et malgré elle, siffla : « Je ne sais pas ce qui te fait dire ça. Il n’y a rien. » Son palpitant se serra. Il n’y avait rien, et pourtant, elle avait déjà l’impression de le trahir.

Dès qu’elle eût prononcé sa phrase, elle se sentit tirée de côté. Surprise, elle suivit le mouvement. Son regard croisa deux yeux céruléens et des volutes bleues. « Aimé ? » eut-elle le temps de laisser échapper avant de se retrouver dans les bras d’un nouveau partenaire. Sa présence la stupéfia un moment, puis elle tourna la tête pour vérifier son hypothèse. Une femme dansait avec le Roi Noir. Pourtant, elle était certaine d’avoir reconnu ses iris et la marque de sa magie. Ils s’étaient imprégnés en elle pour ne jamais repartir. Ses pas s’imbriquaient dans ceux du danseur. Sa tête pivota vers lui. « Le titre, peut-être, l’étoffe, je ne suis pas sûre. » répondit-elle spontanément. Sa prestance était différente de celles d’Aimé et d’Elias, d’abord dans sa forme, mais aussi dans son intensité. « Et après ce que vous venez de faire, je ne sais pas si vous aurez un jour l’occasion de prétendre à un tel titre. » Ses iris s’arrimèrent aux siens. Trous noirs vers l’infini, les prunelles de l’inconnu happèrent des battements de son cœur. Une impression diffuse, similaire à celle qu’elle avait ressenti entre les bras du Magicien – et cependant moins exaltante et troublante –, la traversa. Ces masques étaient décidément trop trompeurs. Mais sa voix… Elle lutta contre des réminiscences. Ces derniers temps, elle avait beaucoup rêvé. Le sable du Désert avait fouetté son visage, griffé ses mains et étouffé ses poumons. Elle s’y perdait, inlassablement. Vaillante, elle cherchait sans relâche un monde qui n’existait plus. Tous ses proches avaient disparu, comme happés par la mouvance des dunes. Il ne demeurait qu’une figure, une haute silhouette aux muscles qu’on aurait dit taillés dans le roc. Un phare dans la nuit, qu’elle finissait toujours par délaisser pour ne goûter qu’à une solitude absolue. Léto.

Impossible. L’Ange frissonna et ses doigts se crispèrent autour des vêtements de l’homme. La note finale s’essouffla : son emprise se desserra et elle recula d’un pas, comme pour mieux voir qui lui faisait face. Elle sentait son trouble. Il se répercutait contre le sien et le décuplait. Les songes qu’elle faisait s’apparentaient à des cauchemars. À chaque réveil, elle avait l’impression qu’ils traduisaient son angoisse vis-à-vis de son Lien avec Adam : elle y vivait chez les Humains, séparée de tous ceux qu’elle aimait et, en dépit de ses intenses recherches, elle ne les retrouvait jamais. À ses yeux, la présence de la Souriante avait été synonyme d’espoir et de combativité et avait fait figure d’idéal guerrier. Cependant, l’attitude de son cavalier – qui aurait dû être une cavalière – l’amenait au doute. Et si l’onirisme, encore une fois, avait fracassé la glace qui le séparait du réalisme ? Et si dans ce monde-là, l’âme de Léto avait véritablement rencontré la sienne ? Elle avait rêvé d’Adam bien avant de lui adresser la parole. Elle avait appris à connaître Stanislav bien plus en dormant que dans cette bibliothèque d’Amestris. Parfois, ses songes avaient paru plus lucides que la réalité elle-même.

Ses iris verts se plantèrent dans ceux du danseur. Son palpitant s’affola. Si elle avait encore pu hésiter sur l’identité de l’homme, ses mots achevaient tout doute. « Elle l’est par chez moi. » Son titre reflétait sa performance à la Coupe des Nations Réprouvée. À l’époque, Freyja vivait déjà aux Jardins. Des échos de la prestation lui étaient parvenus, sous forme de récits ou de spectacles de rue, et elle avait commencé à admirer cette audacieuse guerrière. Avec Priam, ils avaient même reçu un colis à son effigie – une mystérieuse affaire, qu’ils expliquaient difficilement. L’Ailée pâlit. Elle se rappelait avoir déjà entendu que Léto était un homme. S’il avait été clair, lors de la Coupe des Nations, qu’il s’agissait d’une femme, ce soir, la frontière redevenait floue. « Alors je vous connais, mais je… » La situation lui faisait complètement oublié le pincement au cœur qu’avait suscité sa séparation forcée d’avec l’Empereur Noir. Jamais elle n’avait imaginé que sa rencontre avec l’Edmund’Faasnu ressemblerait à cela. « On ne s’est jamais rencontrées. Juste croisées, quelques fois. » Elle la scruta. Léto avait prononcé son prénom ; un lambeau de ce qu’il en demeurait. Si elles avaient été de totales étrangères, elle aurait dit autre chose et autrement. « En rêve, peut-être. » Un sourire glissa sur ses lèvres, aussi gêné qu’interrogateur. Impossible d’affirmer quoi que ce fût, au risque de passer pour une folle. « Et je croyais que vous étiez une femme. » reprit-elle avec plus de vivacité dans la voix. Elle se tourna à demi, juste pour entr’apercevoir le Bleu et le Noir valser ensemble. « Mais je croyais que lui était un homme… » Elle n’était pas stupide. Il avait changé d’apparence, juste pour la ravir au monarque. Mais pourquoi l’avoir poussée dans les bras de Léto, alors ? Elle pivota à nouveau vers celui-ci. Un jeu du Destin, peut-être. Elle avait si souvent pensé à cette rencontre, elle avait si souvent parlé d’elle, elle avait si souvent rêvé d’elle… « Je n’ai jamais imaginé qu’on se rencontrerait de cette façon. Je vous avoue que ça me perturbe un peu. Mais je… j’ai beaucoup d’admiration pour vous, pour, euh, vos talents guerriers. » Il était toujours intimidant de se retrouver face à ses modèles. Elle se tut et l’étudia. Dans le Désert, des perles ornaient ses cheveux. L’Ailée les y avait placées.



Message VIII – 1528 mots

Laëth danse avec Elias puis change de bras pour ceux de Léto <3




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Aliénor Vaughan
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Aliénor Vaughan
Mer 15 Sep 2021, 06:18


Image réalisée par Naimly

Le Bal des Masques



Aliénor fixa le visage derrière le masque. Érasme Salvatore. Elle avait entendu parler de la croissance prodigieuse du Prince. Il évoquait les bruits de couloir la concernant mais il y en avait également beaucoup sur son compte. Puisque ses sœurs étaient de véritables commères, elle avait eu vent d’un certain nombre de rumeurs, de la plus probable à la plus folle. L’on disait qu’il égorgeait des animaux dans sa chambre afin d’invoquer des Démons pour se moquer d’eux et les torturer. L’on disait qu’il avait grandi après une expérience malheureuse où sa victime l’avait maudit, en le condamnant à ne vivre que durant quelques années. L’on disait qu’il avait rejoint Rhéa Latia et que son dos était couvert des marques des coups de fouet qu’il avait dû lui-même s’infliger. On le disait capable d’invoquer des créatures cauchemardesques. Tous les racontars, sans aucune exception, le dépeignaient violent, orgueilleux et vicieux. Beaucoup évoquaient son fond ténébreux et son futur prometteur. Néanmoins, malgré tous ces dires, l’homme qu’elle avait devant elle lui paraissait surtout désagréable et méchant. Aussi, la Dame Noire resta silencieuse au premier commentaire désobligeant. Le problème n’était pas tant de lui répondre, parce qu’elle en était physiquement et intellectuellement capable, mais bien les conséquences éventuelles. Ce n’était pas n’importe qui et, très clairement, elle aurait aimé qu’il fût un noble quelconque et pas un Prince. Parce que, ce que l’on disait de lui aussi, était qu’il jouait de son statut pour tourmenter les domestiques et le peuple à sa guise. Et personne ne lui répondait parce que la peur s’insinuait toujours dans les âmes raisonnables. Ce n’était pas tant la peur du garçon mais celle de l’homme qui se tenait sur le trône. « Bien sûr. » répondit-elle, à sa dernière question, en essayant d’ignorer la proximité qu’il venait d’instaurer. « Néanmoins, Prince Érasme, à votre avis, suis-je disposée à confier l’une de mes sœurs à un homme qui vient juste d’insinuer que j’étais laide ? » Ses lèvres s’arquèrent en un sourire railleur. « Et, entre nous, je préfère faire moi-même des expériences sur mes sœurs. C’est un plaisir que je ne laisserai à personne d’autre, même pas à un Prince. »

Elle sentait un certain déséquilibre chez lui, autant physique que mental. C’était un Mage Noir. Ses préjugés parlaient pour elle. Cependant, le Duc Lhéasse Taiji était un homme qui lui paraissait stable, sans doute parce que son essence valsait avec le bien, ou parce qu’il cachait bien son jeu. Impossible à dire. Dans les yeux bleus d’Érasme, elle voyait une once de folie. Pourtant, Aliénor avait conscience d’une chose, parce qu’elle avait un certain nombre de sœurs plus jeunes qu’elle et qu’elle en avait, de ce fait, pratiquement élevé certaines : avec les enfants, il fallait cadrer les choses dès le départ. Les limites existaient et devaient être posées. Elle voyait son cavalier de la même façon. À y réfléchir, elle supposait que son rang nobiliaire restait supérieur au sien. Elle était mariée au Roi et, lui, était un enfant adopté, ce que bon nombre de Mages Noirs abhorraient. « Vous savez ce que l’on dit sur vous dans les couloirs ? » commença-t-elle, sans attendre sa réponse. Elle le copiait, sans avoir conscience que, en se comportant d’une façon aussi puérile, elle ne faisait qu’entrer dans son jeu. « Que l’Empereur Noir vous a adopté uniquement pour vous abuser sexuellement et qu’il risque de vous jeter, maintenant que vous êtes plus âgé. » affirma-t-elle, tout en le fixant. Ses doigts tremblaient peut-être légèrement. Elle ne s’était jamais réellement prêtée à ce genre de jeu. Ça la fit culpabiliser. Aussi, le mal en lui l’attirait sans qu’elle ne le voulût. C’était comme marcher sur un sentier glissant. L’envie de se rattraper la prit. Peut-être s’était-il réellement fait abuser ? Peut-être était-elle en train de raviver un traumatisme ? « Cela étant dit, je ne prête pas beaucoup de crédit à ce qui est murmuré dans les couloirs. Souvent, il s’agit de propos faux ou partiellement faux. Je peux néanmoins vous assurer que votre père et moi aurons des enfants bientôt. » Elle n’en savait rien. C’était le point qui la rendait le plus nerveuse, parce qu’elle avait sacrifié beaucoup pour lui. Elias avait accepté mais n’avait, pour l’instant, pas fait acte de son acceptation. « Je compte donc sur vous pour les accueillir comme il se doit puisqu’ils seront vos frères et sœurs. Néanmoins, je préfère vous prévenir… » Elle se pencha vers lui, comme il l’avait fait plus tôt. « Si j’entends une seule rumeur sur un comportement inapproprié de votre part par rapport à l’un de mes enfants, je vous assure que le palais aura de quoi jacasser durant des siècles à propos de ce que je vous ferai subir. » Elle figea son regard dans le sien alors que le tango s’arrêtait.

805 mots
Aliénor danse avec Érasme sur Roxane.


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Mer 15 Sep 2021, 13:19

Alekto
Le Bal des Masques
Elle rit. Aucune idée de si elle aurait dû ou non. Oui parce que c'était faux, méchant et osé. Non parce que c'était faux, méchant et osé. Evidemment, il profitait de son anonymat et avait raison. C'était ce qui rendait ce bal distrayant et libérateurs pour ceux qui réfléchissaient à deux fois aux conséquences de leurs paroles.

-Non, il n'est pas déplorable. Rétorqua-t-elle, un sourire espiègle sur les lèvres.

Quoique l'on pouvait appliquer cet adjectif à sa vie. Mais pas à la personne. Lazarius était un type bien, dans tout ce que l'on pouvait qualifier de "bien" chez un Sorcier. En tous les cas, il s'en sortait bien compte-tenu du terreau merdique dans lequel il poussait. C’était en partie pour cette raison qu’elle l’appréciait, parce que malgré les apparences il était tenace, et qu’elle avait besoin de ce genre de personnes pour s’encourager elle-même.

-Oh !

Elle ne cacha pas son étonnement lorsqu'il lui avoua qu'il était aussi débutant. En revanche, elle espérait que rien ne trahissait sa jalousie du fait qu'il s'en sortait mieux qu'elle. Avoir fait une erreur devenait tout à coup plus grave. Parce que s’ils étaient supposément au même niveau, il était meilleur qu’elle. Ou bien elle était particulièrement mauvaise. Dans tous les cas, ça n’allait pas. S'il savait à quel point elle avait travaillé ses pas, en si peu de temps…

Alekto leva un sourcil. Dans ses contrées ? D'où venait cet homme ? D'ailleurs, qu'en était-il de sa cavalière dont il avait parlé plus tôt ? A l'entendre, celle-ci était une femme importante. La Sorcière entrouvrit la bouche, mais se ravisa. Il l'avait dit lui-même, que la curiosité pouvait être un défaut. Malheureusement, elle l'était beaucoup trop. Elle s’assombrit. Son cavalier était hautain en fait, et elle se trouvait des excuses pour justifier qu’elle n’était pas à la hauteur, comme une gamine. Alekto se concentra plus que jamais sur la chorégraphie, pour redresser la barre de son erreur précédente, même si ça n’avait pas d’utilité. Elle releva légèrement le menton. Il était plus petit qu’elle, elle pouvait au moins se réjouir de ça…

-Votre mère a très certainement raison. Commenta-t-elle avec détachement.

C'était donc ça la clef pour réussir avec autant d'aisance. Evidemment. Elle était agacée, parce qu'elle n'avait pas la chance d'avoir reçu une telle éducation. Qu'elle ignorait si ses parents étaient morts ou l'avaient abandonnée à un moment. Son passé était beaucoup trop flou pour qu'elle puisse le savoir. Quand la musique se termina, la brune lui offrit un sourire plus froid que les précédents.

-Merci à vous. Passez une bonne soirée.

La fin de sa phrase s'éteignit, parce qu'elle l'avait prononcée un peu tard et qu'il s'était déjà éloigné. Pfff. Fils de bourge. Seule sur la piste de danse, la Sorcière retrouva la foule où elle espérait revoir Lazarius. C'était comme retrouver une aiguille dans une botte de foin. Pire même, puisque tout le monde bougeait. Fatiguée, Alekto se dirigea vers un buffet et s’empara d’un verre d'alcool. Alors qu'elle sirotait sa flute de champagne, un homme se posta à ses côtés. Elle ne lui asséna pas un regard. Trop pensive. Trop blasée.

-Quelle belle soirée.

-Hm. Tout à coup, la stratégie de Lazarius lui revînt. La musique est... très belle.

En tournant la tête, elle avait compris à son costume et à sa carrure qu'il ne s'agissait absolument pas de son ami. Celui-là était plus grand et plus costaud. Et son costume n’avait rien à voir. Comme quoi, elle lui avait bien dit que son plan était foireux.

-Désolée, si c’est pour danser, je ne compte pas m’y relancer tout de suite.

-Ah ? Ça ne fait rien.

Son corps ne s’écarta pas de son champ de vision. Non, l’homme resta prestement planté là, un visage radieux, prêt à lui tenir compagnie coûte que coûte.

-Vous ne vouliez pas danser ?

-Si, mais vous n’avez pas de compagnie, et moi non plus. Je vois là un service que nous pouvons nous rendre mutuellement.

-Je suis une Sorcière.

Elle ne pensait pas engendrer un rire en disant cela. Juste l’éloigner, parce qu’elle ne voulait pas passer du temps avec un Magicien, et pour cause : sa présence risquait de l’énerver.

-Et nous sommes à un événement commun.

-… Certes…

Le reste de son verre s’écoula d’un trait jusqu’à sa bouche, puis elle croisa les bras. Ses yeux se perdirent dans la contemplation des créatures au-dessus de leurs têtes. Lazarius passait une meilleure soirée qu’elle.


~743 mots~
Alekto = seum
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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Ven 17 Sep 2021, 07:56




Le Bal des Masques

En groupe | Laëth



« Pardon, excusez-m- » Relevant la tête, elle s’interrompit. L’apparence pouvait tromper. L’aura, difficilement. Sa mémoire, qui avait entendu son nom et retenu sa tenue, encore moins. « Adam. » lâcha-t-elle du bout des lèvres. Son palpitant se mit à pulser à une vitesse folle. La panique crachait son venin dans ses veines. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, c’était lors de la création de leur Lien. Elle avait fui comme une voleuse. L’évocation des rêves l’avait terrifiée et elle avait préféré couper court à la conversation, nettement et proprement. Elle était partie, avec un prétexte douteux – ou sans, elle n’était plus très certaine de ce qu’elle avait bredouillé. Depuis, ils ne s’étaient pas revus. Elle savait qu’il avait remis la bague humaine, parce qu’elle l’avait senti. Elle avait eu connaissance de la danse qu’il devait exécuter avec l’Empereur Noir. Et c’était tout. Les dents serrées, Freyja le dévisagea. De toute évidence, les rêves étaient plus que des rêves, et il en avait conscience. Comprendre qu’il avait rêvé de posséder son corps alors qu’elle ne le lui aurait jamais offert d’elle-même la dégoûtait profondément. C’était comme s’il avait tenté de s’introduire pernicieusement dans son intimité spirituelle. À chaque fois qu’elle y pensait, elle se sentait salie. Brutalement, cela lui rappela cet épisode, à peine quelques semaines plus tôt. Lorsque c’était arrivé, elle se lavait. L’eau lui avait soudain paru chaude et, d’une certaine manière, sensuelle. Ses mouvements sur sa peau lui avaient remémoré la course de la bouche de son amant, depuis son cou, en coulant sur ses seins et jusqu’à son entre-jambe. Malgré son désir de lutter, son excitation avait gonflé. Cela arrivait, parfois, et notamment autrefois, à Lumnaar’Yuvon, lorsqu’elle laissait ses propres mains enflammer son corps ; mais le phénomène n’avait jamais cet intensité-là, au point de lui brouiller la vue et de créer des vertiges. Un « stop » soufflé du bout des lèvres, une concentration maximale, et l’effet s’était dissipé. Ce jour-là aussi, elle s’était sentie sale. Elle s’était demandé si un parasite n’essayait pas de la corrompre ou si le péché ne la gangrénait pas sournoisement. L’heure suivante, les Dieux avaient reçu ses prières. Depuis, aucun épisode similaire n’était survenu.

La première note d’une nouvelle danse sonna. Ses yeux verts sondèrent le Déchu. Après avoir pris congé de Léto, elle avait voulu retrouver Aimé. Elle aurait pu saluer Adam et s’éloigner, cependant, une petite voix lui soufflait qu’elle devait rester là. Elle ne pouvait pas fuir indéfiniment. La réalité rattraperait toujours ses illusions et son déni. « On devrait faire ce tango. » déclara-t-elle simplement, avant d’entamer les premiers pas. Ses mains se positionnèrent sur lui, dans cette posture droite et tonique propre à la danse. Du regard, elle chercha Elias. Il était parti. Un frisson courut dans son dos. En dépit de son apparente acceptation, elle se demandait ce qu’il penserait de leurs deux corps se répondant avec fièvre. Le reste du monde ignorait tout. Peut-être que ça ferait sourire, peut-être que ça ferait parler. Aucune importance. Ses iris bondirent d’invité en invité, mais elle ne trouva pas non plus Adriel ou Priam. Qu’en diraient-ils ? Sans doute pas grand-chose. Le blond se débrouillait souvent pour esquiver le sujet. Son frère attendait qu’elle eût envie d’en discuter pour formuler sa pensée. Ses prunelles revinrent à l’Ange Noir et se plantèrent dans les siennes. « J’ai rêvé de Léto Sùlfr, dernièrement. J’ai aussi déjà rêvé de l’Empereur Noir. » En l’occurrence, il faisait aussi partie de ce cauchemar, et ce n’était pas tant Elias Salvatore que Kaahl Paiberym qui y tenait un rôle. « Et d’autres personnes. » Elle parlait de songes qui n’appartenaient pas uniquement à l’onirisme. « J’ai aussi rêvé de toi, plusieurs fois. » Un joli pigment cramoisi colora ses joues. Elle espérait que grâce au masque, ce n’était pas trop visible. « Et je crois que tu as fait certains de ces rêves aussi. Parfois, avant même qu’on se connaisse véritablement. » Le premier, au moins. Cette histoire de bûche au coin d’un feu moins brûlant que leurs peaux s’effleurant. Elle se souvenait très nettement de s’être réveillée pour aller vomir par-dessus le bastingage du bateau qui la conduisait jusqu’à Iyora. « J’ai repensé à un truc que tu as dit au sujet des Ætheri et je me suis dit que… » Elle s’interrompit. Longtemps, elle avait refusé de le voir. Lors de sa discussion avec Léto, cette possibilité l’avait frappée si clairement qu’elle ne pouvait plus l’ignorer. Elle était détestable parce qu’elle s’embarrassait de contraintes puissantes, toutefois, elle soulageait sa culpabilité et apportait à la situation un sens dont elle manquait cruellement, aux yeux de l’Ange. « Peut-être que le Lien n’est qu’une traduction, dans la réalité, de ceux qu’on créait inconsciemment en rêve. Peut-être que le hasard n’existe pas. » Sa jambe nouée autour de sa cuisse et le buste renversé en arrière, soutenu par une main de son cavalier et par son propre bras derrière son cou, elle ne le quittait pas des yeux. Leurs visages étaient si proches que Freyja aurait pu se croire dans l’un de ces songes, à la seconde avant qu’ils ne s’embrassassent. Non, il n’y avait pas de hasard. Elle inspira. Sans le savoir, elle frôlait du bout des doigts des vérités qu’elle aurait préféré ignorer.



Message IX – 883 mots

Après sa danse avec Léto (j'ai fait une ellipse, on a parfaitement le temps de terminer tranquillement, Léto <3), Laëth danse avec Adam.




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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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Eerah
Ven 17 Sep 2021, 13:32

Cela faisait bien longtemps que Khor n’avait pas été en compagnie de mortels. Il les surveillait, les protégeait parfois, et dans de rares cas, il leur apparaissait pour passer un message ; mais la dernière fois qu’il avait pris le temps de discuter vraiment avec l’un d’entre eux devait remonter à son aventure avec sa protégée, la petite Fae qui parcourait maintenant le monde en posant des questions à propos du Protecteur des Etoiles. Mais elle était pour lui un cas à part, et l’innocence d’Odile tenait davantage de l’exception que de la norme. Leigh n’était pas innocente ; elle était même à l’opposé du spectre en la matière. Et pourtant elle n’était pas malveillante, ni hypocrite, mais plutôt directe et franche. Honnête, peut-être pas entièrement, mais ils dansaient depuis quelques minutes à présent, et elle ne lui avait pas donné envie de l’envoyer dans les Prés Célestes – en compagnie des mauvais bergers à qui il apprenait une leçon. En fait, c’était plutôt l’inverse, elle était… divertissante ? Ou a minima, distrayante. Preuve en était qu’il continuait d’accompagner ses pas.

— « Je le connais. Au moins de nom, en tout cas, ajouta-t-il avec un sourire. Difficile de passer inaperçu avec ce genre de palmarès. »

Alors qu’ils étaient proches, il pouvait sentir l’odeur de ses cheveux, et voir toutes les fragrances pour ce qu’elles étaient : des témoins éphémères des endroits où elle était passée, des soins qu’elle utilisait pour les entretenir et des choses qu’elle avait mangés. Il savait en effet beaucoup de choses, y compris la question qui s’apprêtait à tomber.

— « Un très mauvais espion, si c’est le cas ! Et je ne fais plus partie d’aucun gouvernement depuis longtemps. J’ai assez donné dans la politique. » Il marqua une pause et un sourire poli. « Je sais beaucoup de choses à votre sujet, Lysistrate, mais on peut dire que c’est un peu mon métier, de savoir. »

Ce qui s’approchait le plus de l’hésitation que pouvait ressentir un Æther le parcourut. Il n’était pas supposé laisser d’indice de sa présence. Mais il était loin d’être le premier divin à ne pas suivre à la lettre les règles ; il glissa un œil en direction de Jun. Et elle était amusante. Ils continuèrent à danser un instant, avant qu’il ne poursuive :

— « Je sais que vous n’êtes pas un ange, loin de là. » Ses lèvres muèrent en une moue mutine. « Que sous cette charmante persona s’abrite un caractère trempé, avec un amour aveugle pour les frissons de la chair. »

Il fit passer dans son dos la feuille glaciale et brûlante d’une lame invisible, une sensation que l’on pourrait facilement prendre pour une subite crampe, aussi vite arrivée que repartie, si la situation ne s’y prêtait pas aussi bien. Il ne forçait rien, il ne faisait que suivre le cheminement de pensée de l’inconscient de la Démone, et offrait un peu de sa magie en cadeau.

— « Vous allez bien ? Vous semblez avoir fléchi, un instant. », dit-il sans prendre la peine de revêtir le visage de quelqu’un d’inquiet. Il rebondit immédiatement sur son idée : « Ma foi pourquoi pas ! Voilà longtemps que nous n’avons pas échangé quelques mots. »

Malheureusement, ce n’était pas avec la vraie Edwina que Leigh l’invitait à danser. Il aurait probablement été fort peu convenable qu’il propose une danse à la vraie. En outre il n’avait pas d’inimité particulière avec Beth, mais elle n’était pas la femme qui l’avait aidé à reconstruire Avalon, et à sculpter les lignes du Plateau. Il se morigéna en silence. Quelques minutes passées en compagnie des mortels, et il se remettait à penser comme Eerah. Il rit :

— « C’est promis. Je saurai me tenir à carreau. Auriez-vous peur que je vous fasse honte, si tôt dans la soirée ? Il faudra attendre encore un peu pour cela. »

Et alors que l’orchestre enchainait sur un nouveau morceau, il se plaça de manière à entamer une nouvelle danse, à deux pas de sa compagne de danse, la paume tournée vers elle.

— « Qu’en dites-vous ? Encore une avant d’aller nous chercher quelque chose à boire ? »

Résumé :


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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Ven 17 Sep 2021, 13:40



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Le Bal des Masques


Mes yeux s’accrochèrent à une silhouette que je connaissais bien. Laëth. Comme si j’avais été pris d’un quelconque doute, je choisis de la détailler longuement, les sourcils légèrement froncés derrière mon masque. Je devais sembler surpris, assez pour qu’elle ne trouve rien à redire à mon regard. Néanmoins, je n’étais pas bon comédien et, finalement, dans un élan contradictoire, je me mis à sourire, tout en continuant de regarder sa poitrine, son cou et ses lèvres. Je faisais bien ce que je voulais et personne ne me reprocherait d’utiliser quelques-uns de mes dons pour effacer les tissus qu’elle portait de ma vue. Je descendis sur son ventre puis plus bas. Mon sourire s’agrandit et je rejoignis de nouveau son visage.

« Freyja. »

Je me repris.

« À moins que tu préfères rester sur Laëth ? »

J’étais toujours ambivalent la concernant. L’Humain aurait aimé que je sois sérieux mais ce n’était pas dans mon caractère. J’avais besoin de l’asticoter, même si ça revenait à jouer avec le feu. Kaahl avait eu beau m’assurer qu’il accepterait le lien, je n’étais pas convaincu. Enfin… Si, mais je me demandais surtout ce qu’il avait derrière la tête. Si je n’avais pas besoin de sa bénédiction pour faire ce que j’avais envie, je redoutais celle qu’il m’avait donnée. Soit il pensait réellement mourir, soit il s’était fait une raison face à l’inéluctable, soit il avait une idée.

« Ah oui ? C’est drôle parce que j’étais convaincu que tu préférais me fuir. »

Je lui souris, sachant pertinemment que ce n’était que le début de notre conversation.

« Mais d’accord, dansons. »

Je m’approchai pour la saisir. Un tango n’était pas la meilleure des idées, ni pour elle, ni pour moi. Je n’avais pas l’intention de la sauvegarder de la Luxure qui m’entourait mais, en la séduisant, je savais que ma propre envie gonflerait aussi. C’était le jeu de cette danse, un jeu de frottements et de frôlements, de soupirs et d’inspirations retenus.

« Je suis heureux de le savoir. »

Je l’avais dit sur un ton hautement détaché. Pourquoi me parlait-elle de ses rêves avec d’autres ? Voulait-elle que je lui raconte la fois où j’avais rêvé d’une vieille dame qui me donnait un coup de canne à chaque fois que je prononçais un mot comportant la lettre « e » ?

« Oui je vois. Intéressant. »

Je me moquais ouvertement d’elle, moquerie qui s’atténua légèrement quand elle en vint enfin au cœur du sujet. Fallait-il une si longue introduction pour qu’elle avoue enfin rêver de moi ? Mes lèvres s’étirèrent en un sourire qui se termina dans un rire.

« Han han. »

J’étais toujours amusé.

« Tu penses à moi quand je ne suis pas avec toi ? C’est mignon. Évite de le dire à ton Magicien par contre. »

Mes yeux la scrutèrent. Penché sur elle, je n’aurais eu qu’à avancer légèrement mon visage pour m’emparer de ses lèvres. Je détournai pourtant le regard et longeai son corps jusqu’à sa cuisse. Ma main libre s’y faufila, caressant le tissu de sa robe avec fermeté et empressement. Je relevai les yeux.

« Peut-être. »

Un sourire joueur se dessina de nouveau sur mes lèvres et je l’embrassai, aussi soudainement que vivement. Le baiser ne dura pas longtemps, juste assez pour qu’elle n’ait pas l’impression d’avoir rêvé. Je la redressai, durement, et la collai à moi pour continuer la danse, tout en me justifiant d’un air malin.

« Le hasard n’existe pas. Finalement, je n’y suis pour rien, et toi non plus. Ce sont les Ætheri qui voulaient que je t’embrasse. Tu lui expliqueras ça s’il te pose des questions. »

Il n’était pas là. Je ne risquais rien. Je la retournai et m’invitai dans son dos, les lèvres contre son oreille. Je laissai mon souffle s’égarer dans son cou sans chercher à le retenir. Je n’en avais pas envie. Elle m’agaçait autant qu’elle m’amusait. Je la désirais aussi, tout en sachant très bien qu’elle ne me laisserait pas faire parce qu’elle était éprise du grand méchant loup. Le grand méchant loup était mon amant et, outre la jalousie étrange que je ressentais, l’Ange me faisait aussi de la peine.

« Donc… Tu rêves de moi ? Et il se passe quoi dans ces rêves ? »

Je pensais le savoir. Sans parler du fait que je rêvais d’elle aussi, la couleur de ses joues l’avait trahie.

« Je vais te confier un secret. »

Je la retournai et mes mains se posèrent dans son dos avant de glisser vers sa chute de reins.

« Je rêve beaucoup du Baron Paiberym aussi. »

Mon ton était plutôt clair sur la teneur de mes rêves.

784 mots:


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Priam et Laëth
Ven 17 Sep 2021, 15:53




Le Bal des Masques

En groupe | Laëth



De toutes les marques d’irrespect dont il avait pu faire preuve depuis le début de leur interaction – qu’elle avait toutes pardonnées, en songeant que, peut-être, il lui faisait payer sa fuite de la dernière fois –, celle-ci acheva de la mettre en colère. Sans cette danse, elle lui aurait écrasé son poing au milieu de la figure. Elle retint un coup de tête et se contenta de serrer sa main dans la sienne, avec la volonté claire et nette de la broyer. « Et ce seront les Ætheri qui voudront que je t’arrache la tête pour la planter sur une pique. » siffla-t-elle en dardant sur lui un regard noir. Les murmures des rumeurs lui parvenaient déjà. « Le baron est venu avec Mirabelle Vaughan… c’est étrange, non ? » - « Il a peut-être rompu ses fiançailles avec Laëth Belegad ? » - « Nooon, impossible ! » - « Tu n’as pas entendu ? Il paraît qu’Adam Pendragon l’a embrassée. » - « Quoi ? Une Ange ne s’acoquinerait jamais d’un Déchu ! Surtout pas avec les relations diplomatiques actuelles. » - « Il l’a peut-être corrompue. La Déchéance n’existe plus vraiment, et il faut dire qu’il est… » - « Tu crois ? Et c’est pour ça que le Baron l’aurait quittée ? Le pauvre homme… » - « Ou l’inverse ! Peut-être qu’il a commencé à courtiser Mirabelle Vaughan et que l’Aile d’Acier l’a appris. À sa place, qui n’aurait pas été folle de chagrin ? Elle s’est peut-être jetée dans les premiers bras qu’elle a trouvés ? » - « Alors, elle porte bien mal son titre… » - « Seules les ailes sont d’acier, pas le cœur. » Les mâchoires de Freyja se crispèrent. Elle allait tuer Adam et Ârès. Son regard glissa jusqu’à la manche de son cavalier. Elle se rappelait qu’il devait l’embrasser, depuis le Fessetival de la Charité. S’il l’avait fait, il serait sans doute mort ; pourtant, une part d’elle songeait que les deux hommes s’entendraient à merveille s’ils devaient s’allier pour lui gâcher la vie. Et cependant, elle continua à se lover dans la danse, avec une lascivité imprégnée de sa colère ; sauvage et piquée.

« Je t’y tue parce que tu es insupportable. » C’était faux. Il le savait. Mais s’il voulait jouer au plus con, il ne devrait jamais oublier qu’elle avait été éduquée par des Réprouvés de Lumnaar’Yuvon et qu’elle avait grandi en les voyant user, dans leurs meilleurs jours, de plus de mauvaise foi que le Dēśadrōhi. Face à lui, elle laissa ses mains courir sur son torse, avant de ficher ses iris dans les siens, tels des couteaux au centre d’une cible. Un semblant de rictus tordit ses lèvres. Un semblant d’agacement, de jalousie, de douleur et de peur ; le reflet de l’écho d’un cauchemar. « C’est amusant, parce que même dans la réalité, tu n’as pas l’air de vouloir sauver ta peau. » Ses deux paumes se plaquèrent sur son torse et elle le poussa pour le faire reculer de quelques pas. Comme elle se déhanchait jusqu’à lui, elle railla : « Tu sais quoi ? Tu es si énervant que je suis certaine que tu as engendré plus de Déchus de la Colère que de la Luxure. » Elle pouvait le provoquer, elle aussi. Ce n’était pas parce qu’elle était une Ange qu’elle devait se tenir en retrait, subir ses assauts et juste résister à ses vices. Elle n’imaginait pas une seule seconde qu’elle n’en paierait pas les conséquences, mais puisqu’il semblait déterminé à la tourmenter quoi qu’il advînt, elle ne prenait pas beaucoup plus de risques qu’en poursuivant le tango avec lui. « Dommage qu’aucun d’entre eux n’ait eu l’idée de te casser la figure et de te jeter dans un trou. » Devant lui, elle glissa son corps contre le sien et remonta doucement ses mains le long de son corps, l’une de sa ceinture jusqu’à sa main, et l’autre du bas de son dos jusqu’à sa nuque, la bouche dirigée vers son cou. Une de ses jambes s’insinua entre les siennes. Il pouvait bien s’amuser avec ses sens.  Elle pouvait en faire autant, pour lui jeter un seau d’eau glacé la seconde suivante. La Luxure représentait aussi bien un atout qu’une faiblesse chez l’Aile Noir. Comme un troisième partenaire de danse, le Sanctuaire d’Ahena, pourfendeur de péchés et exhausteur de vertus, les engloba. « Désolée, mais puisque tu es mon Humain, et même si ça m’embête profondément, je dois remplir ma mission et faire mon possible pour que tu ne fasses pas de bêtises. » Elle ne savait pas trop quel effet le pouvoir avait sur Adam. Jamais elle ne l’avait utilisé à pleine puissance en sa présence. D’un même coup, elle se préservait. Il n’était pas question d’outrepasser la limite. « Même quand tu te balades en Déchu. » Ses doigts remontèrent jusqu’à ses cheveux et s’y agrippèrent. Il voulait être une plaie pour elle ? Elle ferait de son mieux pour en être une pour lui.



Message X – 841 mots

Toujours dans le futur /sbaf Laëth se bat dans la boue danse avec Adam (pardon, c'est de la faute de la musique 8D).




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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Ven 17 Sep 2021, 17:10



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Le Bal des Masques


« Peut-être, même si ce serait totalement disproportionné par rapport à mon tout petit bisou. Il ne doit pas beaucoup t’embrasser pour que ça te mette dans des états pareils. »

Je savais parfaitement que ce n’était pas le problème. J’aurais pu faire preuve de fermeture d’esprit en décrétant que ce n’était rien, ce que je faisais haut et fort afin de l’emmerder, mais je savais que ce que je considérais comme un acte banal et sans engagement, était vécu par d’autres comme une violation horrible et honteuse de leur intimité.

« Et puis… Tu es ma Gardienne. Tu ne peux pas me tuer. »

Je ricanai, un sourire éclatant sur les lèvres. J’aimais provoquer son ire. C’était comme un cadeau qu’elle me faisait. À force, peut-être finirais-je même par la tirer vers Avalon, en la faisant quitter les sentiers plats et ennuyeux de sa condition d’Ange.

Les rumeurs ne m’affectèrent pas. J’étais celui qui n’avait rien à perdre. J’étais libre, sans aucun autre engagement que ceux auxquels je voulais bien me plier. Je savais que c’était mal, terriblement bas, mais je voulais que Kaahl et Laëth rompent. De mon point de vue, ils n’avaient rien à faire l’un avec l’autre. Elle aimait un homme qui n’était pas bon pour elle, qui lui mentait, qui était faux avec elle. Il aimait une femme qui lui compliquait grandement l’existence, le forçait à prendre des gants et à revoir ses plans. Ils n’étaient pas bons l’un pour l’autre. Les choses n’étaient pas naturelles. Elles n’étaient qu’artifices. Les sentiments étaient véridiques mais le reste n’était qu’une jolie illusion. Je voulais qu’elle en sorte parce que ce serait après que les choses sérieuses commenceraient. Si elle continuait de l’aimer, malgré le fait qu’il était un Sorcier, malgré le fait qu’il gémissait dans mes bras, malgré tout le reste, alors ce serait différent. Là, elle et moi pourrions discuter pour de vrai. Mon avantage cesserait en même temps que ma légitimité s’imposerait.

« C’est vrai que j’ai tendance à t’enfoncer mon épée dans le corps la nuit. »

Je souris. C’était évident qu’il s’agissait d’une métaphore. Dans mes rêves, je lui faisais l’amour extrêmement souvent. Mes mains s’agrippaient à ses hanches avec passion ou tendresse. Tout dépendait du contexte.

« Mais c’est drôle parce que t’as plutôt l’air d’aimer ça. Masochiste sans doute ? En tout cas, on ne doit pas faire les mêmes rêves parce que je ne t’ai jamais vue me tuer. »

Je ris.

« Non c’est vrai, j’ai tendance à prendre quelques risques. »

La vie sans risque n’était rien et, puisqu’elle continuait de se déhancher pour moi, je n’allais pas changer d’avis sur la question. Je me demandai si elle avait conscience de mon attrait pour son corps. Essayait-elle de me tenter, à continuer sur ce chemin ? Ne voyait-elle pas le danger poindre, à m’exciter ainsi ?

« Sans doute mais je ne m’intéresse pas à ce que j’engendre. »

À une exception près mais je n’étais pas un modèle de paternité réussie. On me l’avait imposé, je l’avais pris. Je l’aimais mais j’étais incapable de m’en occuper. En plus, il n’était pas Colérique.

« Je me jette tout seul dans assez de trous comme ça. J’ai pas besoin d’aide si tu veux tout savoir. »

Je lui fis un clin d’œil. Elle cherchait aussi. Mon amusement répondait à son agacement. Je voulais la faire tourner en bourrique et qu’elle abandonne l’idée folle de me défier.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

J’avais fini par poser la question. Je trouvais qu’elle se donnait trop dans cette danse. Elle n’aurait pas dû. Son corps était agile et ses mouvements faisaient réagir le mien d’une façon qui aurait paru indécente aux yeux de la plupart des convives. Je lui répondais pourtant, caressant sa silhouette au-delà de ce qui était attendu et sans réellement m’en rendre compte. Quand j’avais quelque chose entre les doigts, je ne pouvais m’empêcher de toucher et de manipuler.

« Argh. »

Je grimaçai, en sentant l’effet de sa magie. L’apaisement caractéristique des Anges me hérissait. Comment pouvait-il vivre dans une zone de paix si dérangeante ? Ce n’était qu’un moyen de retarder l’inévitable. Parfois, la colère était bonne. Parfois, la guerre était la meilleure option.

« Tu es juste lâche, c’est tout. Et ça ne m’étonne pas venant d’une Ange. »

Je venais de le décréter, mon humeur de moins en moins bonne malgré le Sanctuaire. Ça m’enrageait de sentir sa magie angélique sur moi et je ne pouvais faire autrement que d’y résister, mon être tout entier souhaitant rejeter cette zone de paix. Je n’avais jamais été Vertueux et je n’avais pas l’intention de le devenir.

« Arrête, sinon… »

En fait, je ne voulais pas la menacer. Puisque c’était ce qu’elle voulait alors nous allions nous confronter. Le Sanctuaire d’Ahena contre le Souffle du Nephilim. Je déployai ma magie sur elle, tout en essayant de faire barrière à la sienne.

« Arrête. »

Je réitérai, ma main gauche tenant fermement l’Ange contre moi, campée dans son dos. La droite s’était frayée un chemin dans ses cheveux, comme la symétrie parfaite de sa propre position. Je me demandais quelles étaient les Vertus qui pouvaient toucher mon cœur : la Justice ? L’Espérance ? La Force ?

« Tu es pénible. »

Ma voix n’était plus qu’un chuchotement. J’espérais presque qu’elle paniquerait sous mon étreinte, comme le jour où elle avait formé le Lien.

908 mots:


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Mancinia Leenhardt
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Mancinia Leenhardt
Ven 17 Sep 2021, 20:16


Illustration - Suwan Cancedda

Le Bal des Masques


Ils étaient vraiment la cible de nombreux regards, autant des envieux que des méprisants. Ils allaient si bien ensemble qu'ils étaient mignons aux yeux des uns, répugnants aux yeux des autres. Une Humaine et un Ange aussi heureux avait de quoi rendre malade les Mages Noirs, raison pour laquelle les Écuyers de l'Aurore savouraient d'autant plus l'événement. Ils avaient eu quelques tracas de le caser dans leur emploi du temps, ayant réalisés de concessions, surtout Mancinia, en raison de son surmenage soudain. Pourtant, elle n'aurait pas manqué ce Bal. C'était important pour Ihsan. Et même s'il ne dansait pas aujourd'hui, il devait être présent pour tout un tas de raisons que l'Enfant des Cieux ne comprenait pas encore. D'un dernier regard sensuel, partagé entre les danseurs, la danse se conclu. Si quelques danseurs étaient essoufflés, tout en essayant de ne pas le montrer, ils se sentaient relativement tranquille, comme s'il n'avait s'agit que d'un simple échauffement. Lui, qui n'était pas un danseur, avait vu les bras de Mancinia l'entraîner et y avait trouvé, dans la pratique, un véritable plaisir. Ils s'étaient écartés de la piste, pour laisser d'autres couples, certains improbables, briller à leur tour, mais avant même de regagner leur table, ils furent interrompus par une femme au langage particulier, qui fût sauvée d'affaire par son cavalier, probablement un proche. En tout cas, oui, elle n'avait rien d'une princesse, en même temps le Capitaine ne pouvait que la comparer à la Reine à ses cotés. À l'écoute de leur conversation, ils en déduisirent qu'ils avaient à faire à des Evershas.

Ravis de vous rencontrer. Capitaine Neah Katzuta, voici ma fiancée, la Marquise Mancinia Leenhardt.

Il ne voulait pas vraiment perdre son temps à énoncer leurs autres titres. Ces derniers étaient plus que suffisants, étant les plus hauts qu'ils possédassent. À sa demande, l'Ange eu envie de décliner poliment, avant de se raviser intérieurement et de se pencher vers son Humaine, de sorte à l'avertir.

Je vais danser avec elle. Essaie de retrouver le petit plaisantin. Je me sentirais mieux quand ce sera fait et j'aurai un oeil sur toi depuis la piste.

L'Humaine inclinait la tête, avant de sourire et de se retirer. Neah l'observait partir avant de reporter son attention sur sa nouvelle cavalière, engoncer dans sa tenue bleue, qui semblait la mettre mal à l'aise. Encore une grande. Heureusement que son cou avait l'habitude. Il tendit sa main vers elle.

Eh bien, Princesse Loveblood, si vous voulez bien m'accorder cette valse.

De son côté, Mancinia n'avait aucun mal à repérer Adam Pendragon au milieu de sa danse. Il n'avait aucune magie l'entourant, d'autant plus que sa tenue semblait presque s'accordée avec la sienne, ce qui la rendait suspicieuse en repensant à cette lettre. Comment savoir si c'était une coïncidence, ou simplement une plaisanterie ? Au moins en discutant. Ça tombe bien, l'Humaine avait des choses à lui dire. Il surpassait de nombreux autres dans le domaine de la danse, c'était indéniable et il s'était amélioré depuis la dernière fois, même si sa partenaire peinait à suivre sa cadence. Elle n'allait évidemment pas l'interrompre, attendant un moment avant de s'imposer vers eux.

Devâdary dā Sipāhī Pendragon ... Cela faisait longtemps.

Entre son Ma'Ahid, ce titre et sa robe rouge, il n'y avait aucune raison pour qu'il ne la reconnaisse pas. Puis, son regard se posait sur sa partenaire, son visage paru surprit de la reconnaître, maintenant que le Kan'Ghar l'entourant s'était dissipée.

Astriid ?



Lancinia écoutait distraitement la conversation entre Mithra et Maximilien. Elle-même était une réserviste de l'Armée, depuis quelques mois, entraînée par Shapûr pour avoir une condition adéquate avec ses ambitions, de quoi savoir tenir une arme et assurer sa survie, car elle ne manquait pas d'ennemis, moins que Mancinia, certes, mais ce n'était pas négligeable non plus, ces derniers temps. Son regard croisait celui de Monika, qui lui souriait après avoir été découverte. Elle semblait perdue dans ses pensées, ayant sûrement envie de danser avec Leon, ce que ce dernier ne manquât pas de lui demander, de son côté, l'Issemsith l'encourageait du regard, scellant la promesse de garder un oeil sur les enfants. Mithra était occupée, maintenant que les deux Magiciens s'étaient levés, Rakshan se retrouvait seul et l'Humaine saisi Idril dans ses bras.

Tu veux un peu de gâteau, Idril ?
Voui ! Z'ai été zage !
Estomac sur pattes, marmonna son aîné avec taquinerie.

Désormais habituée, elle saisi un morceau dans l'assiette devant eux et en donnait un à l'Enfant des Dieux, qui le dévorait goulument. De son côté, Mithra avait des étoiles dans les yeux, de la gêne aussi, lorsque son interlocuteur disait que ses parents devaient être fiers d'elle.

Je l'espère ... Papa, peut-être, il m'a donné son nom !

Cette nouvelle avait eu un certain écho, de part l'importance du Lien unissant les Écuyers de l'Aurore. Les Anges avaient approuver autant que les Humains avaient trouvés l'idée correcte. Presque quatre ans qu'ils étaient fiancés et, avec cette adoption, ils imaginaient un mariage rapide, maintenant que le plus dur semblait derrière eux. La jeune Humaine secouait la tête.

Papa est vraiment trop fort ! reprit-elle. Maman l'est aussi, mais il est d'un tout autre niveau ! Mais c'est normal, je crois, parce qu'il est Capitaine de la Nith-Haiah !

Sa réaction admirative manquait d'arracher un rire à Lancinia, qui se contentait de le transmettre par un sourire. C'était normal, après tout, un membre de l'Armée n'avait pas le même niveau qu'une Réserviste. Les compétences de Mancinia était nées avec la guerre, elle avait beau les entretenir, ce n'était pas comparable à la rigueur de l'Armée Céleste. Tout n'était qu'une question d'habitude. Sans doute est-ce pour cette raison qu'elle vit son trouble plus distinctement que l'enfant. Port Diraella, cela n'avait pas dû être simple de secourir toute une Cité ... Elle avait entendu les rumeurs.

Ils sont comment, les Zihaags ? On dit qu'ils sont très grands, mais ... comment ? Plus qu'une maison ?

Lorsqu'on lui mentionnait la dureté des apprentissages militaires, Mithra se contentait de soupirer plus bruyamment qu'autre chose.

Je sais que ce n'est pas facile, dit-elle en croisant les bras, en pleine réflexion. Je dois paraître toute jeune, mais si j'avais grandis normalement, j'aurai vingt-trois ans !

Presque l'âge de Mancinia quand elles s'étaient rencontrées.

J'ai subi le Rexhnou. J'ai vu la Bataille d'Utopia.

Puis, elle paru nettement surprise.

Lui demander ? demanda-t-elle en clignant des yeux. Elle va me gifler en me criant dessus !

Non pas parce qu'elle s'était trompée, mais parce qu'elle était Humaine. Lancinia eu à son tour une mine mélangeant l'étonnement et la sévérité de la chose. Ce n'était pas ... évident.

Post III - 1110 mots
Mancinia va voir Adam et Astriid [poursuivez votre RP tranquilloû <3]. Neah danse avec Kate. Lancinia est avec Maximilien. Je suis aux alentours de la Danse III en ce qui les concerne. Je peux accélérer à partir de maintenant, dans tous les cas.

! IMPORTANT !:


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Ven 17 Sep 2021, 23:57


Illustration - Satchely

Le Bal des Masques


Monika observait Lancinia, de manière assez directe, tandis que celle-ci demeurait silencieuse à écouté la conversation à ses côtés, un air relativement triste dépeint sur son visage. Elle s'étonnait encore de la ressemblance troublante entre l'Issemsith et la Marquise, malgré les ans passé en leur compagnie, la Camériste demeurait d'autant sceptique. Est-ce que leurs parents se ressemblaient autant pour engendrer deux enfants que l'on aurait mis devant l'autre, tel l'exact reflet d'un miroir ? Bien sûr, la première manquait d'assurance et de charisme, là où Mancinia avait tout, mais si elles s'avéraient être plus, pourquoi sa supérieure et amie lui cacherait l'existence d'une soeur ? Ça n'avait aucun sens. L'Humaine la vit et lui sourit en réponse, ce que la Magicienne lui rendit. Elle bu une gorgée de vin, ensuite. Heureusement que ce n'était pas boire pour oublier.

Accepteriez-vous une danse avec moi ?

D'abord étonnée de la demande, la Magicienne hésitait un instant en se mordant la lèvre. Son rôle était surtout de veiller sur les héritiers du Capitaine en son absence, mais Lancinia l'encourageait du regard, assurant cette tâche le temps d'une valse en compagnie des aînés et de Maximilien, qui s'était retrouvé à converser des Vils, remémorant un passé sombre qu'ils étaient nombreux à avoir enfouis dans les tréfonds.

J'accepte.

Finalement, c'était une chance d'avoir assez de temps libre pour ce permettre une valse dans un si bel endroit et son enthousiasme à tout de même rendre la pareil à Leon la ravissait, alors elle prit la main tendue et se redressait pour se rendre vers la piste de danse.

Je ne sais pas très bien danser, admit-elle. [color=#0099cc]J'ai peur que ça aille trop vite pour moi.
Laissez-moi vous guider.

D'une inclinaison de la tête, Monika acceptait et avec douceur, Leon l'entraînait à sa suite.



Une dernière note et les danseurs cessaient de se mouvoir, d'une inclinaison de son buste, relevant délicatement un pan de sa robe, Candice saluait son partenaire temporaire. Sa main contre sa poitrine ressentait son coeur battre tel un tambour sous ses efforts. Elle avait la nette impression d'avoir couru sur une longue distance, mais était assez satisfaite de sa performance, même si aucun sourire ne trahissait ses traits. Alexandra lui avait bien appris les choses. Quelques pas la ramenèrent vers Laderque, qui avait applaudis la conclusion de leur échange en douceur.

Je ne m'attendais pas à ça, admit-il. J'espérais tout autre chose.
Une chute ? demanda-t-elle sans détour.
Peut-être, mais pas la tienne.

Un sourire malicieux naquit à la commissure de ses lèvres. La Sorcière se souvenait de quand sa soeur lui avait demandée si elle avait choisi son épreuve. Elle avait relevé les yeux vers celle-ci, se contentant de rester vague tout en lui montrant le parchemin sur lequel se trouvait plusieurs idées, allant de la compétition sportive aux épreuves intellectuelles, rien de bien nouveau, de palpitant ou de réellement chaotique. Au départ, elle ne désirait rien de pleinement complexe, n'étant pas certaine que l'on se battrait en son honneur. Candice devant admettre n'être qu'une personne comme une autre, loin de la beauté ou des attraits remarquables de son aînée, mais Alexandra ne lui aurait pas permise de dire ses vérités à voix haute. Il y avait une guerre fraternelle entre elles, mais l'Honneur de la Famille passait avant tout. Que cela ne tienne, cela lui avait permis d'avoir le partenaire idéal. Prenant une pause, celle-ci se permit de lui octroyé un cours improvisé sur quelques herbes endémiques de Lagherta, tout en buvant tranquillement. Quelque part, sur le chemin, se trouvait un individu avec une aura claire, presque abominable, alors la Sorcière penchait délicatement son verre dans sa main, le rendant un peu instable, sans doute autant que ses yeux qui négligèrent son chemin pour le heurter, sans réelle violence.

Oh, veuillez m'excusez ! dit-elle en mettant sa main devant ses lèvres. Je ne vous avais pas vu !

Menteuse.



Jeanne était revenue chancelante auprès de son mari, relativement blême également, ayant du mal à se remettre de cette rencontre impressionnante. Elle avait eu l'opportunité d'avoir de nombreux membres charismatiques dans son restaurant, mais quelque chose d'aussi perturbant, c'était une première. Cédric s'était montré inquiet et prévenant, l'écartant des des personnes désireuses d'en savoir plus sur l'Issemsith, ainsi que sur sa danse en compagnie de l'Empereur Noir. De quoi avait-il bien pu parler ? La Déchue n'était pas la meilleure des partenaires du Souverain, ce soir, mais elle s'était correctement défendue. Pour lui permettre de se remettre d'aplomb, sa cadette avait été chercher une coupe de champagne et des mignardises. Beaucoup. Le Sorcier qui l'avait servie avait eu un froncement de sourcils en la voyant repartir, mais avait compris de lui-même qu'elle pouvait être qu'une Déchue de Gourmandise. On n'arrêtait pas ces bestiaux. Reconnaissante, l'Aile Noire en mangeait tout en reprenant des couleurs. Son mari l'encourageait de quelques paroles et de sourires réconfortants. Elle avait réussi son épreuve, une véritable preuve de courage à ses yeux ! Béatrice observait la situation de sa mère avec amusement, au moins, dans cet histoire, elle avait obtenu une rare Fève de la Galette. Une pièce rare dans sa collection. Tout en admirant les tenues somptueuses des autres danseurs, dont certaines parures, avec envie, elle restait auprès de son frère qui dévorait une part de sandwich au fromage.

Tu as vu cette femme à la robe rouge là-bas ? demanda la Déchue. Elle est incroyable !
Son cavalier est tout petit, comme moi ! commenta Faust.
Ouais, mais c'est un Ange, ça se voit !

Son aîné - ce qui était amusant compte tenu de leur taille et apparences respectives - eu un mouvement vers l'avant pour essayer de mieux le voir. Comment Béatrice pouvait-elle le savoir ? Il est clair qu'il avait une aura particulière, mais sa manière de danser et de tenir sa partenaire étaient un peu ...

Je préfère Adam Pendragon.
Alors pourquoi tu la regardes ?
J'adore ses bijoux.

C'était indéniable, ces derniers venaient d'un excellent Joaillier.

J'aimerai bien en avoir un comme ça !
Tu devrais donner tout ce que tu possèdes pour en avoir un.

Amusé, il vit celle-ci se décomposée rien que devant l'idée de devoir céder quelque chose pour obtenir une contrepartie à la hauteur. Peut-être devrait-elle demander à ses parents ? Ou tout du moins, leur faire les yeux doux ?

Post IV - 1050 mots
Monika va danser. Candice danse avec son cavalier et renverse du vin sur Lucius - mince, dis donc 8D - Jeanne est avec sa Famille. Je suis aux alentours de la Danse V en ce qui concerne Candice et Jeanne. Kaahl, avec Lucius, tu me réponds quand tu veux, fais tes autres danses à ton aise o/ - Monika est aux alentours de la Danse III pour garder une cohérence avec le reste. Voilà, c'est pour moi 8D


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Astriid
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Astriid
Sam 18 Sep 2021, 18:01

| Le Bal des Masques | - Page 6 Xr60
Le bal des masques
Astriid




«Ah ?» Fit Astriid d'une voix proche du couinement de souris. Son vocabulaire se réduisait considérablement au fur et à mesure de la danse ; les rapprochements initiés par le Déchu coupaient efficacement la langue habituellement bien pendue de l'Elfe, un pouvoir miraculeux qui aurait certainement intéressé Raïm. Un air égaré hantant ses prunelles vertes, elle se sentit perdre pied, littéralement comme au figuré, lorsqu'il la plaqua contre lui, lui rendant impossible de ne pas constater l'état de son cavalier. Mais ce dernier détail, pourtant conséquent, s'effaça de son esprit au profit d'une peur plus ancienne qui fit naître un bloc de glace dans son estomac. La dernière fois qu'elle avait été si proche physiquement de quelqu'un avec une présence aussi magnétique, elle avait fini la gorge en sang et le coeur prêt à se rompre de frayeur dans les ruelles d'Avalon. Maintenant comme alors, elle aspirait à s'enfuir tout en s'en sentant aussi incapable que si on avait enchaîné des poids à ses pieds. Pressentant la venue imminente d'une crise d'angoisse, l'Ygdraë laissa sa magie se diffuser en elle pour tempérer l'affolement qui la gagnait et délier les nœuds de tension qui avaient raidi son corps. Les prochains mots de son partenaire eurent presque autant de succès dans cette entreprise et elle cligna des yeux à plusieurs reprises avant qu'un gloussement nerveux lui échappe malgré elle. «Ce n'est donc pas un mythe que les Luxurieux ramènent tout au sexe.» Désormais plus détendue, elle s'autorisa un sourire vacillant. Mieux valait un Déchu entreprenant que les crocs d'un Vampire plantés en elle. Au pire des cas, elle finissait mal à l'aise à la fin de cette danse. Et mal à l'aise, elle l'était déjà. Sa robe l'étouffait. Inutile à contrer les mains de son cavalier, elle compressait son corps comme une prison de tissu. Son souffle court peinait à franchir ses lèvres et ses doigts s'accrochaient au Déchu comme à un rocher en plein ouragan. «Doux Sympan.» S'entendit-elle haleter d'une voix éthérée à la fin de la danse. Ses leçons de danse avaient finalement peu payé et elle se savait avoir été médiocre dans l'exercice du tango.
Écarlate du bout de ses oreilles jusqu'à la naissance de sa poitrine, l'Elfe se tourna dans la direction de la voix qui l'avait appelée. «Mancinia ?» Brusquement, ses iris se chargèrent d'étoiles. «Mancinia !» Pour un peu, Astriid était presque heureuse de sentir les effets nauséeux du Ma'Ahid de l'Humaine lui retourner l'estomac. «Comment allez-vous ? Sif est ici aussi ? Le Capitaine Katzuta ? Oh il faut que j'aille les saluer ! Votre robe est magnifique !» Comme les notes de la prochaine danse débutaient, l'Ygdraë s'effaça de la piste après avoir salué Adam d'un bafouillage incompréhensible sans parvenir à croiser son regard.

«Un petit four, Mademoiselle ?» L'interrogea aimablement un serveur en apparaissant habilement à ses côtés. La rousse déclina l'offre d'un hochement de la tête, persuadée que la moindre bouchée serait réduite en cendres par le brasier qui habitait encore ses sens. Elle récupéra toutefois un verre d'eau, jugeant qu'un nouveau verre de ce vin pétillant n'allait pas arranger ses rougeurs, et l'avala d'un trait. Ayant repéré l'Ygdraë adoptée par les Ecuyers de l'Aurore parmi les autres membres de sa famille, ses pas la menèrent joyeusement vers eux. Arrivée au niveau de la petite fille, elle s'inclina devant elle avant de recueillir galamment sur le bout de ses doigts la quenotte potelée de Sif : «Vous êtes exquise ce soir Mademoiselle Sif. Me feriez-vous l'honneur de m'accorder cette danse ?» Un sourire jouant sur ses lèvres, elle prit la petite dans ses bras après en avoir obtenu la permission et tout en restant auprès d'eux, elle se mit à tournoyer sur elle-même en berçant Sif au rythme de la mélodie. «Tu as encore grandi, petite fleur. Tu auras de beaux cheveux roux, comme ton papa ! Oh regarde !» Astriid s'arrêta de danser le temps de montrer du doigt un banc de tortues marines aux carapaces indigo valsant entre les nuages mauves. Profitant que son attention était ailleurs, l'Ygdraë chatouilla les côtes de l'Elfette jusqu'à lui arracher des éclats de rire. Les enfants pouvaient être épuisants mais dans ce cas précis, Sif lui offrait un moment de repos non négligeable qui lui permettait de redevenir maîtresse d'elle-même après s'être liquéfiée sur place avec le Déchu.


Message IV | 773 mots
Astriid est une espèce de flan après avoir dansé avec Adam sur Roxane puis elle salue Mancinia et part rejoindre Sif.
Chronologiquement pour le bal, Astriid est avec Sif au moment où il y a la danse n°III, la valse de la Belle et la Bête.

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Sam 18 Sep 2021, 23:32


« Rien qui vous regarde. »

Tamina regrettait d’avoir réalisé cette épreuve. Elle ne cesserait jamais de regretter. Son frère avait pris un plaisir immense sous le baiser de Dorian et elle craignait de perdre son statut vis-à-vis de lui. Elle ne désirait pas qu’il la détrône. Pire, son semblable s’était aventuré au-delà du cou du garçon. Il l’avait mordu sur le torse, sur le sein. Rien que d’y penser, ses dents se serraient dans sa bouche.

Un regard vers le vampire lui apprit, encore une fois, qu’elle pouvait difficilement rivaliser avec lui. Elle se fichait qu’ils dansent d’une façon peu élégante. L’égard qu’il avait à son endroit, ou le manque d’égard, ne lui importait pas. Elle voulait que ses sales pattes ne touchent plus jamais Dimitri. Cette volonté, pourtant, ne trouva aucun écho chez lui. Pire, il lui garantit le contraire. Maintenant qu’elle lui avait interdit de l’approcher, il en avait envie. Elle espérait qu’il oublierait ce désir.

« Je suis sûre qu’un homme tel que vous a bien d’autres choses à faire que sauter au cou des adolescents qu’il croise. Vous l’oublierez. »

Tamina ne savait pas si elle essayait de le convaincre lui ou de se convaincre elle-même. Son orgueil était piqué à vif par la présence de cet homme. Il était entré dans sa vie et elle n’espérait qu’une chose : qu’il en sorte, vite. D’un autre côté…

« Vous devriez me laisser mordre une personne qui vous est chère pour réparer vos torts. Déshabiller mon frère ne faisait pas partie de l’épreuve. Vous auriez dû vous contenter de le mordre au cou, comme les autres. »

Elle avait eu vent de quelques racontars. On disait même que le vampire s’était placé à califourchon sur son frère. Ça ne faisait que titiller davantage sa jalousie. Il n’y avait qu’elle qui le coinçait sous elle ainsi. Pour qui se prenait ce Dorian Lang à la fin ? Le grand soupir qu’elle émit ne suffit pas à la calmer. Elle voulait se venger. Elle ne pourrait certainement pas ce soir mais, un jour, elle ferait en sorte de lui faire regretter d’avoir plu à Dimitri.

« Nous sommes comme des aimants. Parfois, il tente de m’échapper mais je sais très bien qu’il me reviendra toujours. Sinon, je le tuerai. Et, surtout, je tuerai tous ceux qui se placeront entre lui et moi. »

Peut-être que sa position était extrême mais elle voulait l’avertir. S’il commençait à hausser le ton, elle savait qu’elle risquait de s’écraser mais, pour l’instant, il ne faisait rien de tout ça. Sa présence au côté de la jeune fille créait chez elle un sentiment équivoque. Elle sourit, prise d’une idée folle.

« En fait, c’est vous que je devrais mordre. Ça vous ferait peut-être passer l’envie de chercher mon frère. »

Il l’énervait, sans conteste, et elle fut heureuse que la danse se termine.

« Ce soir ? »

Elle fixa ses yeux dans les siens. Il n’y avait pas de « ce soir » qui tienne. Il ne le toucherait plus jamais.

« Qu’importe. Merci pour cette danse. Je pense qu’il vaut mieux que nos chemins se séparent ici et qu’ils ne se recroisent plus. »

Parce qu’elle allait l’embrocher s’il continuait à se moquer d’elle. Elle était à deux doigts de supplier sa créatrice de lui régler son compte. Malheureusement, elle n’aurait probablement rien à faire de ses états d’âme. Surtout, Tamina ne connaissait pas l’homme ou la femme à l’origine de Dorian. Rosalyn ne voudrait peut-être pas se confronter à un vampire supérieur à elle. Quoi qu’elle ferait à l’avenir, elle devrait probablement se débrouiller seule.

Dimitri, de son côté, dansait gauchement une valse avec sa cavalière. Il craignait que Tamina ne les trouve et soit désagréable avec elle. Il l’aimait bien. Sa compagnie lui plaisait, aussi parce qu’elle aimait beaucoup les animaux, comme lui.

« C’est vrai que tu t’es fait mordre par un vampire ? le questionna-t-elle, à un moment.
- Oui. »

En y pensant, il frissonna. Dorian. Il n’était pas près d’oublier son nom, ni ce qu’il avait entrepris sur lui. C’était la première fois que quelqu’un autre que sa sœur ou lui-même le déshabillait. Les lèvres du vampire sur sa chair dénudée avaient éveillé son corps bien avant qu’il ne le morde. Il se rappelait même avoir douté un instant qu’il soit véritablement comme sa sœur et qu’il appartienne à la nuit. Ça l’avait un peu effrayé, croyant d’abord à une plaisanterie de son interlocuteur. Finalement, ses crocs s’étaient plantés et son plaisir avait décuplé. Comme avec Tamina, le désir était monté en lui et il avait voulu plus. Il en ressentait de la honte, autant avec sa sœur qu’avec l’homme. Il aurait préféré oublier mais ses nuits étaient remplies de rêves dans lesquels Dorian venait de nouveau se servir de son sang, parfois accompagné de sa sœur.  

811 mots
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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Mer 22 Sep 2021, 07:21




Le Bal des Masques

En groupe | Laëth



« Les Anges sont lâches ? » Un sourire railleur barra ses lèvres. « Je vois que tu as une grande connaissance de mon peuple. » Ils ne pouvaient pas être lâches. Ils pouvaient avoir des moments de faiblesse, comme tout le monde. Ils demeuraient des êtres vivants, moraux et sensibles. On ne pouvait pas exiger d’eux une conduite parfaite, sans faute ni faille, d’une linéarité extasiante. Parfois, leurs épaules s’affaissaient, leurs têtes se baissaient, leurs genoux tremblaient. Mais ils n’avaient pas le droit d’être lâches ; car ils combattaient ceux qui se pavanaient sans bravoure. Ils luttaient contre l’apologie du découragement et de la veulerie. Freyja avait fui plus d’une fois ; elle avait fui devant le Lien, mais elle était revenue. Et c’était sans doute la première fois qu’elle affrontait véritablement Adam. Longtemps, ils avaient joué au chat et à la souris. Les lancers de piques avaient émaillé leurs rencontres, sans qu’ils ne parvinssent jamais à un dépassement du statu quo. Ils avaient poursuivi le chemin d’une détestation mutuelle, virulente dans les sentiments et tranquille dans les actes, sans troubler le reste. Peut-être que cette époque-là devait être révolue et peut-être qu’elle devait prendre fin ce soir, au cœur des jardins de Lagherta. « Sinon quoi ? » le défia-t-elle. « Tu vas crier et te rouler par terre ? J’aimerais bien voir ç- » Le déferlement magique qui la heurta lui coupa le souffle.

Ses mains se crispèrent dans les cheveux et sur le corps de l’homme. Son regard se planta dans le sien, vif et acéré, criblé d’une colère qu’excitait sa magie. Instinctivement, ses défenses se mirent en place. Des volutes blanches apparurent par intermittence pour danser contre sa peau. Elle ne voulait pas de son ire – c’était pourtant elle qui l’empêchait de céder à la panique. Elle ne voulait pas des pensées qui tentaient de s’insinuer en elle par le contact de ses doigts dans ses mèches brunes, dans son dos, et par la sensation de son bassin contre le sien. Elle ne voulait pas de cette perversion qu’il essayait de forcer en elle. C’était viscéral. Lorsqu’elle y repenserait, Freyja ne serait même pas certaine d’avoir agi de son propre chef. Sa magie avait peut-être pris le pas sur sa raison. Comment son essence angélique aurait-elle pu supporter une agression pareille ? Son ascendance et son éducation lui avaient permis d’accepter bien des vices dans la mesure où elle les contemplait à l’extérieur d’elle-même ; désormais qu’ils cherchaient à s’imposer, tout son organisme se défendait contre eux. Un poids comprimait sa poitrine et son estomac tanguait.

« Je m’adapte à mon interlocuteur. » siffla-t-elle entre ses dents. « Je viens vers toi pour essayer d’établir un dialogue, et regarde où on en arrive. Et c’est moi qui suis pénible ? » C’était de sa faute. Il avait préféré se moquer plutôt que de communiquer sereinement. Elle avait fait un effort et il l’avait anéanti d’un sourire narquois. Agacée, elle souffla. « Je ne savais pas que mon départ précipité t’avait à ce point blessé. » L’ironie courbait son intonation. « En revanche, je pensais que tu étais d’accord pour « aller de l’avant », essayer de « mieux nous comprendre », et tout le baratin que tu as sorti ce jour-là. Belle démonstration. » L’Ange ne savait plus. Préférait-elle ne jamais lui adresser la parole ou tenter de passer un peu de temps avec lui pour le connaître ? Ses préférences avaient-elles seulement de l’importance ? Il remettrait la bague. Ils étaient Liés. Bientôt, tout le monde saurait la vérité. Rien n’altérerait ces trois réalités, sinon la mort et l’oubli. Existait-il un autre choix que celui d’apprendre à coopérer ? Elle le toisa et lâcha : « Tu sais quoi, Adam ? Tu n’es qu’un imbécile doublé d’un connard. » Le corps de l’Immaculée tremblait. La magie du Déchu recelait plus de puissance que la sienne. Son intensité la poussait dans ses retranchements et, au-delà de sa réaction émotionnelle, c’était toute son enveloppe charnelle qui en pâtissait. Résister lui coûtait de plus en plus. La frustration devenait un faible mot ; elle enrageait de se sentir plier devant lui. Ses phalanges relâchèrent leur emprise sur sa chevelure et elle pivota pour coller son dos à son torse, ses mains sur ses hanches. « Et je suis presque certaine que si je te tue tant que tu es un Déchu, ça n’aura aucun effet sur moi. » Presque certaine. Presque. Assez pour que l’option demeurât tentante, surtout quand les Péchés chuchotaient dans le creux de son oreille. « Mais je vais te laisser une dernière chance d’utiliser ton cerveau lobotomisé par le sexe. » Le tango la fit brutalement s’écarter de lui. Après un dernier regard assassin, elle tomba dans les bras d’un autre cavalier.

Sa magie roula sur elle, douce et apaisante, avant de s’éteindre. Elle eut l’impression de pouvoir à nouveau respirer : une grande inspiration enfla ses poumons. Ses yeux verts remontèrent vers le faciès de son partenaire. « Bonsoir. » Il était grand – autant qu’Adam. Le masque cachait partiellement son visage, mais dévoilait des traits assez juvéniles. Il devait avoir moins d’une vingtaine d’années. Sa posture indiquait sa maladresse et il suffit de quelques pas seulement pour que l’Ailée comprît qu’il débutait. Cette danse n’aurait rien à voir avec celle qu’elle avait partagée avec Adam, et tant mieux. Elle n’avait aucune envie que quelqu’un d’autre se permît de la toucher comme il l’avait fait. À cette pensée, une sensation de salissure s’agglutina encore sur sa peau, en même temps que cet horrible désir qu’il avait su éveiller dans son bas-ventre – sa magie les chassa d’une salve précise. Il valait mieux un inconnu. Néanmoins, l’apparente banalité du jeune brun l’interpelait. Il avait quelque chose de familier. Comme elle tournait autour de lui, elle le détailla. Plus elle le regardait, moins il ressemblait à un inconnu. C’était sans doute son esprit qui lui jouait des tours, sa suspicion attisée par ses rencontres précédentes. « C’est votre premier bal ? » demanda-t-elle en se rapprochant de lui. Elle se souvenait parfaitement du sien. C’était là que tout avait commencé.



Message XI – 1024 mots

Laëth danse avec Adam son petit Protégé préféré d'amour qu'elle aime fort fort fort (:^^:) Puis elle se retrouve dans les bras de Laen pour la deuxième partie de la danse (ou quand ta vie est une succession d'improbabilités au point que ça ne peut pas être des hasards 8D).




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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Mer 22 Sep 2021, 13:35



C'est toujours un rp de Luxurieux
| Le Bal des Masques | - Page 6 20yx

Le Bal des Masques


À combattre sans péril, on triomphe sans gloire. Peut-être bien, je n’en savais rien. Ce qui était sûr, c’est que j’étais le moins touché par la situation qui nous liait. Je me fichais qu’elle soit ma gardienne ou la prostituée du coin. Elle était la seule à porter le poids de ces événements. Ce qui m’inquiétait était secondaire. Je n’avais pas l’intention de tomber amoureux une deuxième fois, surtout pas d’une Ange aussi chiante. C’était tout, et encore, ça me permettrait sans doute, à termes, de la foutre une bonne fois pour toute dans mon lit et de lui clouer le bec d’une façon bien plus plaisante qu’en utilisant le Souffle du Nephilim.

« Quoi ? Tu ne croyais tout de même pas que t’allais m’attaquer gratuitement ? »

Elle avait beau me faire ces yeux là, c’était elle qui avait commencé à user de magie sur moi. Le fait de sentir ma respiration tenter de se calmer à cause du sortilège m’énervait. Le Sanctuaire d’Ahena cherchait les Vertus en moi. Y en avait-il seulement et, surtout, y en avait-il seulement qui aideraient à calmer le jeu ? J’avais beau être relativement charitable, à quoi bon exacerber ce trait de caractère ? La seule Vertu qui aurait pu aider était la Foi. Avais-je Foi en une relation pacifiée entre elle et moi ? Peut-être.

La magie de l’Ange finit par agir sur moi comme un voile de calme qui se serait abattu sur mes épaules. J’avais envie de rétorquer à ses propos mais les mots ne quittaient pas mes lèvres. Ils restaient enfermés, avec la seule pensée que si je lui disais ce à quoi je songeais, la situation s’envenimerait, jusqu’à dépasser un point de non-retour, et qu’il était préférable que ça ne se produise pas.

Que voulait-elle que je lui dise ? Que, oui, j’avais essayé de la consoler ce jour-là, de trouver une solution pour qu’elle évite de sauter du haut d’une falaise en oubliant d’ouvrir ses ailes ? Que j’avais pensé à Kaahl lorsqu’il l’apprendrait, de sa bouche ou de la mienne ? Que j’avais songé qu’il serait mieux pour elle d’entendre des paroles réconfortantes plutôt que des mots qui la conduiraient tout droit à l’Agbara et, par là-même, à la torture ? Que, oui, j’étais un connard mais que je ne m’étais jamais présenté comme quelqu’un de bien ?

Que croyait-elle ? Le fait que je ne sois pas bon était un avantage qu’elle n’avait pas l’air de saisir. Parce que j’appartenais à un peuple qui connaissait les vices et, surtout, ne les jugeait pas, j’avais acquis la confiance et les confidences de Kaahl, plus que tout ce qu’elle ne pourrait jamais espérer de son côté. Je l’avais vu triste, haineux, destructeur, dévasté, hésitant même parfois. En temps normal, je savais ce qu’il faisait, avec qui et quand. Je connaissais ses rêves et ses aspirations. Elle, pouvait-elle en dire autant ?

Mes mains agrippèrent sa taille. Je relevais ce qu’elle disait mais je ne répliquais toujours pas. Ça n’aurait pas été juste, étant donné qu’elle subissait ma magie. Ce qu’elle prononçait, je ne pouvais être certain qu’elle l’aurait articulé en temps normal. Ses propos devaient avoir un fond de vérité, comme une pensée profonde qu’on n’ose pas cracher par peur de blesser l’autre, mais elle n’était pas dans son état normal. Et moi non plus.

La Luxure s’était calmée elle-aussi, si bien que toucher son corps me paraissait être dénué d’intérêts. Cette danse s’éternisait et m’ennuyait. Je n’avais pas envie de continuer à me disputer avec elle, surtout sur des choses qui, à mes yeux, n’en valaient pas la peine. Qu’elle le veuille ou non, nous étions liés. Quant à me tuer, elle pouvait toujours essayer. Elle serait sans aucun doute surprise de perdre bien plus que notre Lien si elle y parvenait un jour.

Plus je la regardais, plus je voyais une gamine à la recherche de l’approbation et de l’amour d’autrui. Plus le sentiment s’installait, plus je me sentais triste de ne pas pouvoir lui offrir ce qu’elle cherchait. Parce que je ne l’aimais pas et que je ne pourrais probablement jamais être d’accord avec elle pour tout un tas de raisons qui faisaient que nous n’étions pas faits de la même matière.

« J’y penserai peut-être. »

Je l’avais dit d’une voix calme, sans aucune animosité ni dans le ton, ni dans le regard. Elle était la seule de nous deux à ressentir la colère actuellement.

Lorsque nous nous séparâmes, la pensée que boire de l’alcool, pour oublier les failles de cette chieuse, serait une bonne idée s’imposa d’elle-même. Je me fis également la réflexion qu’il ne servait à rien pour moi de trop m’engager dans cette relation. Ce n’était pas à moi de la consoler. Ce n’était pas non plus à moi de régler ses problèmes. Je ne changerais donc rien à mes habitudes et elle s'adapterait. C'était elle la Gardienne.

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Kyra Lemingway
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Kyra Lemingway
Jeu 23 Sep 2021, 19:59


Le bal des masques

Jalousement gardé, hein. « Ah oui ? En voilà une idée. ». Cette simple affirmation avait de quoi titiller ton intérêt, même s'il s'agissait moins de ta curiosité quant à son identité ou de la raison pour laquelle on l'eut tenu captive, que l'idée d'offrir une raison réelle à cette personne d'avoir maintenu ce bout de femme enfermé. « Ce gardien ne sait donc pas que plus l'oiseau reste en cage, plus il rêve de liberté ? ». Quel que soit l'oiseau ; quelle que soit la liberté cherchée. Qu'il s'agisse d'une liberté de l'esprit comme celle du corps. Celle que tu préférais peut-être. C'était du moins là ta vision d'être affranchi de toute chaîne. Un sourire s'esquisse sur tes lèvres, malicieux et licencieux, malgré le sérieux du sujet initial alors qu'elle te questionne à son tour. Dommage que cet événement se déroule en extérieur. Derrière un rideau, ou une porte, vous auriez pu vous dérober aux yeux de tous pour discuter plus intimement et faire plus amplement connaissance, oui. Oh, il y avait toujours le labyrinthe si vous vouliez être discret, certes. Tu en avais cependant vu plusieurs les devancer et s'y diriger. Autrement dit, la discrétion n'était pas si assurée que ça. Pas que le monde te dérange. Tu n'étais cependant pas certain que ces coincés de Sorciers le prennent tout à fait bien, eux, que certains des invités se lancent dans une partie de saute-mouton. Ce qui était bien bête selon toi. Tu étais certain que ça pourrait les détendre de participer. « Pourquoi pas. J'ai l'impression que ça pourrait être enrichissant et... Intéressant. Quelqu'un comme vous qui a vécu sous la surveillance des autres a forcément des choses à partager. » souris-tu. Tu la fais tourner sur elle-même de sorte à la rapprocher de toi, son dos contre ton torse. Tes pensées s'évadèrent un instant en un autre lieu, en un autre moment ; songeant une même position dans une toute autre situation ; son corps brûlant de passions sous tes mains à subir les assauts répétés de ton bassin ; ses lèvres à bout de souffle et gémir péniblement la fièvre qui l'emporte. Peut-être valait-il mieux abandonner cette posture avant que l'envie de croquer ses habits, les déchiqueter à belles dents et les recracher en confettis ne te saisisse à n'en plus pouvoir. Un œil se glissant de la nuque à la gorge de l'Elfe, tu la libères de l'étreinte d'un nouveau mouvement sur elle-même. « Enchanté Saphir. Avec un nom comme ça, ce n'est pas si étonnant d'avoir été conservé du reste du monde. Il peut se montrer bien sauvage pour posséder quelque chose de rare. » ironises-tu. Pourtant ça n'en demeurait pas moins vrai et tu n'avais pas besoin d'aller loin pour en avoir la preuve. Certains Avares, à Avalon, pouvaient se montrer affreusement autoritaire et terribles gardiens vis à vis de leurs biens, plus encore lorsqu'ils étaient précieux. Une autre expression prit place sur ton visage lorsque Saphir évoqua la suite de la soirée. L'agacement de ne pas savoir où se trouvait Nymeria après l'avoir vu dans les bras de Pendragon. L'amusement également, et malgré tout, d'imaginer ce qu'il pourrait se passer si tu la retrouvais. Toutefois, ce qu'elle ajouta t'étonnas, t'arrachant une expression de surprise. « Je voulais rejoindre une amie, mais je l'ai perdu dans la foule. Ce qui est un comble étant donné qu'elle fait partie des quelques démasqués de l'événement. Alors pour l'instant je n'ai absolument rien de particulier de prévu et je suis la fête au fil des musiques. » commences-tu avec légèreté. « Cela étant, ce n'est pas courant qu'on me dise que je fais meilleur effet qu'un autre. » avoues-tu avec un large sourire amusé. Généralement, on te critiquait pour tes manières ou tes paroles déplacées, ou encore à cause de tes façons d'être et de faire loin des convenances. Tu devais bien admettre toutefois que, par un étrange miracle, tu t'étais possiblement montré moins entreprenant ce soir. Sauf pendant le tango peut-être. En même temps, c'était cherché. « Je vais donc tâcher de répondre à vos attentes et être ce prince que vous désiriez plus tôt... » ajoutes-tu sans te départir de ton humeur. « Je me présente, votre serviteur, le Prince Charmant. » t'annonces-tu dans une révérence théâtrale et sur un ton pompeux à l'excès. Moqueur ? Si peu. Tu ne pus retenir un rire bref d'ailleurs. « J'espère que vous n'attendez pas trop non plus. » ajoutes-tu, rieur. Bienheureux celui capable de rire de soi, tu l'avais compris depuis quelques temps déjà et probablement était-ce ce qui te différenciait de ta mentor. Si elle était sans gêne, toi tu n'étais que peu gêné. Tu reprends un peu de contenance et remis le pied à la danse pour relever, avec plus de sérieux afin d'honorer le titre dont il s'était paré « Dites-moi, vous m'avez demandé ce dont ma soirée serait faite mais n'avez rien dit quant à vos projets. Est-ce parce que vous vous trouvez tout aussi dépourvu que moi ? ». Dans ce cas il pouvait lui proposer de continuer en tête à tête. Ailleurs. « Ou préférez-vous les garder secrets pour quelques raisons obscures qui terrifieraient la moins sensible des âmes ? ». Avec un rictus en coin, il la fit tourner entièrement sur elle-même. « À moins que d'autres mains aient prévues de s'emparer de ce petit bijou ? ». Les possibilités étaient vastes. « Alors ? Qu'en est-il ? ». Pour un peu il oublierait presque la raison première qui l'avait mené ici. Un nœud dans son estomac qui ne lui appartenait pas le lui rappelait régulièrement.
©gotheim pour epicode



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