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 [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès

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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3873
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Mar 08 Juin 2021, 19:31



Unknown

Les Portes ; Première pièce

En groupe | Dastan



Bien envoyé, songea Dastan lorsque son amie attaqua Za sur ses nouveaux vêtements. Honnêtement, on n’avait plus qu’à la découper en tranches et à la servir autour d’une bonne bière pour qu’elle remplît toutes les fonctions d’un saucisson. « Rasé la chatte ? T’as plus de poils ? » s’insurgea-t-il en même temps que Sól. Il grimaça d’horreur. Il n’avait jamais vraiment vu de « chatte » – pas en détails, en tout cas – et ne possédait lui-même aucune toison pubienne, mais il avait déjà bien intégré à quel point cela était important – et celle de Za était même sujette à des légendes. Il attendait avec impatience le jour où il découvrirait son premier poil. Il ne manquerait pas de payer son coup à tout le village. Ce jour-là, il ne serait plus un petit garçon, mais un homme : il pourrait casser du Goled et inspecter des « chattes » de bien plus près que cela n’était possible au détour d’une rivière. Une aubaine.

Il fit la moue, croisa les bras et haussa un sourcil. Il glissa une œillade à son amie. « Bah, lui il a rien demandé non plus. Puis si tu voulais pas être en cloque, t’avais qu’à pas t’empaler dessus. Comme dit mon père, ça t’apprendra à réfléchir avec ton cul ! » Il ne connaissait pas beaucoup Priam mais, contrairement à Freyja, il avait été agréable avec lui et leurs parents. Et il n’avait pas rejoint les putains d’emplumés de sa pleine volonté. Surtout, il n’était pas marié à cette saloperie d’Empereur Noir. Imaginer ce vieux shnock culbuter le sosie de l’Impératrice des deux Rives lui donnait envie de vomir. Tous ces éléments amenaient Dastan à penser que Za était bien plus une traîtresse que son frère. Elle avait directement pactisé avec l’ennemi. En fait, Sól et lui auraient dû essayer de la tuer, pour venger l’affront qu’elle avait fait à son peuple et à sa reine. C’était vraiment la pire des façons de cracher dans la soupe. Elle ne méritait même pas que les deux enfants de Lumnaar’Yuvon lui précisassent l’état de leur contrée. Elle appartenait désormais à l’adversité, à l’étranger, aux autres. Ils n’avaient plus aucun compte à lui rendre. Pire : dès lors, il fallait se méfier de Za. Si elle ne partageait pas ce qu’elle savait aux Sorciers, peut-être qu’ils chercheraient à lui extorquer des informations. Les pensées du rouquin n’allaient pas jusque-là, mais il comprenait bien qu’il faisait désormais face à une étrangère.

Il plissa les yeux, pas tant à cause de Za que parce que le sol s’ornait de filaments d’or. Il fronça les sourcils. « C’est quoi encore cette sorcellerie ? » grogna-t-il dans sa non-barbe. Peu à peu, une boule se forma, jusqu’à devenir un œuf. De celui-ci sortit un chat ailé. Comme lui, il était roux. L’animal miaula et Dastan se demanda s’il devait lui planter son couteau entre les deux yeux, l’éventrer ou le laisser faire sa vie. Son nez se retroussa. Le félin s’éloigna et se plaça devant l’une des portes – celle qu’ils avaient passée plus tôt, avec Sól. Il lui répondit, venimeux : « Laisse, les putains de lettrés savent se servir que de leur tête. Les livres, ça les rassure. » Puis, à sa proposition, il s’exclama : « Oh ! Ouais ! Du Goled ! » Un peu plus et il trépignait d’impatience. Pourtant, il écouta attentivement ce que dit l’espèce de bourgeois à longs cheveux blonds. Il faisait indéniablement partie de ces personnes que l’on ne peut éviter de contempler et d’écouter – ce qui ne voulait pas dire grand-chose en soi, car cela concernait tant les héros que les trous du cul, les premiers suscitant l’admiration et les autres une fascination stupéfaite.

Le petit Réprouvé regarda les tablettes, puis les symboles sur le mur, l’attroupement de chats et de personnes, et enfin Za et Sól. « En vrai, je crois qu’on va être obligés de retourner là-bas. Y’a peut-être des armes cachées dans cette pièce ? Y’en a plein dans celle d’à côté… » Comme si elles avaient pu traverser les murs. Dastan fit la moue et croisa les bras. Il n’aimait pas devoir coopérer avec cette bande de péteux, mais il voulait pouvoir rentrer chez lui. Pour cela, il semblait qu’il n’eut pas véritablement le choix. D’un pas mesuré, il s’approcha des chercheurs, le menton fièrement levé. Hors de question qu’il parût quémander de l’aide. Il n’avait pas besoin d’eux pour se débrouiller. Ses oreilles, pourtant, traînaient : grâce aux Zaahin, il entendit l’hypothèse de l’emplumée blonde. Des correspondances dans la pièce… Les pupilles étrécies, le Bipolaire scruta les murs et les objets. Il avait noté la présence d’un symbole de chat. C’était facile de s’en rappeler, parce qu’il y avait des chats partout. À Sól et Za, il déclara – non sans fierté : « Il faut qu’on trouve le symbole qui va avec celui du chat. Après, on prend la tablette correspondante, et on la met là-bas. » De l’index, il leur montra le mur. Aussitôt après, il commença à chercher.



Message IV – 843 mots

Résumé : Dastan est avec Sol et Za. Il cherche le symbole qui correspond à celui du chat (troisième ligne, premier symbole).

Spécialités :
- Agilité : 9
- Force : 12
- Charisme : 7
- Intelligence : 10
- Magie : 8




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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
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◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Sam 12 Juin 2021, 14:39



Première pièce


« Pancréas. » répétai-je, tout en m’imaginant que ce chat pourrait servir mes noirs desseins. Il était mignon, bien plus que je ne l’étais moi-même. Il pourrait me servir à attirer les femmes, les boniches du château ou celles qui servaient le Maître. Je doutais qu’Eméliana y fût sensible mais peut-être. On lui avait formellement interdit d’adopter des animaux de compagnie, à cause du fait qu’elle les tuait dès qu’ils manquaient d’intérêt pour elle. Le mien, à son égard, était puissant. Je m’étonnais de son refus. J’allais l’apprivoiser, jusqu’à ce qu’elle dît oui ou jusqu’à ce que ma patience disparût. Dans ce dernier cas, elle crierait de grands non déchirants. Mais personne ne viendrait l’aider. Mon sourire fut désireux et macabre. J’adorais forcer les femmes de chambre à subir mes baisers, coller leur corps et les sentir contre moi. Si elles s’étaient données, je n’y aurais trouvé aucun intérêt. Mon jeu consistait en fait à ne pas avoir leur autorisation et à voir leur visage apeuré, contracté entre leur volonté de se débattre et le risque que me refuser quoi que ce fût comportait. J’étais le Prince Noir, pas un vulgaire Sorcier aux idées noires. J’aimais alimenter l’idée de mon pouvoir, même si je n’en possédais aucun. Si l’Empereur Noir devait me réprimander, je voulais que ce fût pour une bonne raison alors autant faire fort avant de subir le courroux paternel.

Je me redressai lorsqu’un homme vint me parler. Ses longues oreilles laissaient supposer qu’il appartenait au peuple de Drosera ou à celui de Melohorë. Son air hautain parlait pourtant bien mieux que ses traits physiologiques. Je lui souris. J’avais assisté au conseil des Archimages, caché sous la table selon les instructions d’oncle Cyrius. Je me rappelais vaguement quelque chose à propos des Sorciers et des Alfars. « Hum. » émis-je, avec une mine boudeuse et contrariée qui donnait un effet étrange sur le visage d’un adulte. Tous ici me tutoyaient. Pour qui se prenaient-ils ? Je leur ferais regretter, ça et l’offense de la flûte. « Les chats sont intéressants je trouve. » répondis-je. « Ils vont me permettre de forcer les boniches. » Je souris, soudainement bien plus décontracté. Je le fixai. « Enchanté, je suis Érasme Salvatore, Prince Noir. Et toi ? » demandai-je, avant d’ajouter d’un ton léger. « Mon père va se marier avec Èibhlin Mèinn, tu ne la connaîtrais pas par hasard ? J’attends avec impatience d’avoir des petites sœurs. » Pour en faire quoi ? C’était une bonne question. Personne ne voulait connaître la réponse.

« Je vais trouver la solution à cette énigme. » murmurai-je, en m’approchant un peu de l’homme. Ce que j’aimais particulièrement, par-dessus tout, c’était mettre les autres mal à l’aise. Est-ce qu’il se laisserait intimider ? C’était la raison pour laquelle je forçais les servantes. J’adorais les voir regarder ailleurs ou essayer de temporiser, comme si la solution se trouvait dans les mots ou la fuite. Pour l'instant, on ne parlait que de baisers et de proximité. Plus tard, ce serait bien plus que ça. « Tu peux venir avec moi si tu veux. Je te jouerai une autre mélodie plus tard. Oncle Cyrius dit qu’on peut utiliser des boyaux humains pour faire des cordes pour les instruments. Tu le crois ? Il a dit qu’il me montrerait quand je serai plus grand. » Je ricanai, attrapai Pancréas sous les pattes avant et me dirigeai vers l’un des murs afin d’en étudier les parois. Dans un meuble, il y avait plusieurs objets. Je lâchai le chat et en pris un au hasard et l’observai. Rien qui pût me servir. Mon regard se fit minutieux et mes doigts saisirent plusieurs bibelots, jusqu’à ce que mon œil trouvât quelque chose. C’était la plume.

Je tendis l’objet à mon nouvel assistant aux longues oreilles, avant de me diriger vers le mur. Je cherchai les tablettes dans le meuble et les disposai correctement. Nous avancions mais relativement doucement. « Le dernier à trouver un symbole aura la langue coupée, hein Pancréas ? » dis-je, à voix haute, mécontent du peu de travail des autres. J’étais un Prince. Je n’allais pas tout faire non plus. Il fallait punir les fainéants. Je fixai l’Alfar. « Ce sera toi qui lui couperas la langue. » Parce que je l’avais décidé.


Ce Clauswitz Eorgor commençait à me plaire avec ses « malencontreusement ». Je lui souris. Il fallait que je le convainquisse de m’aider à faire tomber lesdites nobles femmes, celles qui n’avaient rien à faire aux côtés d’Elias. En les faisant disparaître une par une, le plan pourrait fonctionner. À moins que le regard du Vampire pût les séduire et, ainsi, les condamner ? L’infidélité était gravement punie lorsqu’elle n’était pas précisément prévue. Tromper l’Empereur Noir, c’était rencontrer la mort. Même si je savais qu’Elias avait des accords avec certaines de ses épouses, le monde, lui, ne le savait pas. Mon sourire s’étira, pas uniquement pour le mordant de l’épouse du blond. « Vous avez raison. » dis-je, en regardant le chat ailé qui me suivait. D’abord sortir d’ici puis, ensuite, débarrasser le Roi des parasites qui l’entouraient et empêchaient son talent de s’exprimer. Les autres étaient de trop. Moi seul lui étais indispensable et nous le savions tous les deux. Je ferais de lui le plus grand Souverain que le peuple ait connu et je formerais Érasme à prendre sa suite.

« C’est une idée fort réjouissante. » murmurai-je, d’une voix aussi basse que la sienne. « Ce qui ne veut pas dire que les Mages Noirs renonceront à leur alliance avec les Mages Blancs. L’Empereur Noir a de grands projets pour les deux peuples. » Je ris. « Que les mauvaises langues s’agitent tant qu’elles le peuvent. » Ma voix s'était faite bien plus sérieuse et profonde. Le reflet d’une certaine folie était même passé dans mes iris. « Vous pourriez. Cela faciliterait les échanges. » Même si Ethelba haïssait les autres peuples. Certains avaient beau l’adorer, les légendes contaient qu’elle ne s’abaissait jamais au niveau de ceux qui étaient, à ses yeux, des rebus de la grandeur. « Vous savez ce qui résulterait d’une politique pleine et entière d’échanges menée par les Sorciers ? » demandai-je, n’attendant pas l’analyse fine de l’Eorgor pour répondre. « Le Chaos. Personne ne comprendrait. » Et tous soupçonneraient le voisin de fomenter avec les Mages Noirs dans l'objectif d'une nouvelle attaque généralisée. Avec le temps, chaque mouvement des Sorciers était devenu matière à soupçons. Il valait mieux, parce que nous avions toujours su entreprendre de véritables apocalypses l’air de rien. Une alliance économique cachait peut-être une alliance militaire. Nous aimions les faux-semblants et les petites fourberies mortelles. Certains historiens pensaient d’ailleurs qu’à force d’observer de trop près les élus d’Ethelba, la communauté mondiale en avait oublié d’être attentive à d’autres peuples, comme les Démons, par exemple. Je ne savais qu’en penser. Je n’étais qu’un chef d’orchestre, après tout. Ces théories ne m’intéressaient pas. « Il faudra remédier à cela. L’Empereur Noir n’a, malheureusement, pas la fibre musicale mais je suis certain que vous vous entendriez sur beaucoup de sujets. » Comme le fait de boire le sang des autres. « Je pourrais vous servir d’intermédiaire. »

1171 mots
Erasme est avec Llewel et a trouvé la plume.
Cyrius parle à Clauswitz.

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Sól
~ Réprouvé ~ Niveau II ~

~ Réprouvé ~ Niveau II ~
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Sól
Sam 12 Juin 2021, 23:36


Les portes ; Première Pièce.
Sól


Sól esquissa un sourire narquois, tournant sur elle-même comme pour jauger de la direction la plus prometteuse pour tomber sur un Goled bien répugnant à dégommer. L'enthousiasme du rouquin n'avait fait que la motiver davantage et il lui semblait désormais impensable de retourner vers la bibliothèque. Pourtant, sa résolution vacilla dès lors que l'adulte s'adressa à la foule. Incertaine, elle esquissa un pas en direction de l'un des couloirs qui se trouvaient sur sa gauche, puis se ravisa, tanguant entre un point et l'autre. Elle n'avait aucunement envie de s'emmerder à essayer de lire - et puis, elle ne pouvais pas le montrer ouvertement devant Dastan, elle ne voulait surtout pas qu'il la prisse pour une péteuse de Keizaal. Pourtant, essayer de se la jouer solo ne les avait mené à rien, tout à l'heure. Au contraire : à force de s'entêter en refoulant ses sentiments envers l'Ange, elle avait fini par se retrouver dans cet endroit de malheur... A croire que les Zaahin tenaient à ce qu'ils y aillent. Peut-être était-ce le châtiment qu'ils lui réservaient pour son trop plein d'orgueil. Ou peut-être était-ce simplement du fait de ces lâches qui, comme l'avait dit le Belegad, trouvaient plus de réconfort dans les pages fébriles d'un bouquin plutôt que dans la poignée d'une arme robuste. Pff. Vraiment, elle ne comprenait pas ces gens. Finalement, puisque le rouquin proposa d'y retourner, la blonde finit par soupirer avant de hausser les épaules. "Mouais, on a qu'à faire ça..." répondit-elle d'un air nonchalant en se dirigeant vers la meute de cervelles en ébullition, traînant le pas comme si elle se rendait jusqu'à une prison.

Arrivée devant le mur de glace, la Zaam fut distraite par le matou qui avait éclot de l’œuf devant elle. "Fait gaffe, si tu veux pas terminer dans mon assiette, toi..." le menaça-t-elle en fronçant les sourcils. En règle générale, l'agricultrice éprouvait une tendresse naturelle envers les animaux, résultat du bétail qui avoisinait ses champs. La région de Lumnaar'Yvon comportait autant de bêtes que de Bipolaires, et il était donc instinctif de développer une affection pour eux. Pourtant, ici, les règles semblaient changer. Ou plutôt, les particularités de la bestiole mettaient la fille de Réprouvés mal à l'aise. Des ailes. Ce n'était pas un attribut que l'on retrouvait sur les chats de sa région. Peut-être était-ce le cas pour ceux qui côtoyaient les magots, mais pas chez eux ! Alors, forcément, lorsqu'elle avait fait le rapprochement avec la magie, la méfiance s'était installée envers le félin. Bien loin d'être farouche, l'animal lui miaula dessus, comme pour la réprimander d'avoir tant tarder à ramener son cul jusqu'à lui. "Pff, cause toujours. Si tu me saoules, j'te fais rôtir au dîner." dit-elle finalement avant de s'intéresser aux tablettes qui préoccupaient tous les autres péquenauds.

"Bah alors, tu deviens l'un des leurs, à user de tes méninges ?" se moqua affectueusement Sól lorsque l'enfant leur expliqua ce qu'ils devaient faire. Elle lui ébouriffa les cheveux - elle en profitait tant qu'elle le pouvait encore, dans quelques temps, elle partirait pour Gona'Halv et lorsqu'elle aurait terminé son service militaire, le Kiir’Sahqon serait sans doute devenu bien trop imposant pour qu'elle puisse continuer à le taquiner de la sorte. "Bon allez, Mal'Gogil, on va le trouver, ton putain de chat." fit l'agricultrice tout en s'approchant de la vitre, bousculant son voisin au passage sans prendre la peine de s'excuser. "Mmh... Tu pourrais pas m'dire où il est, ce putain de chat ?" questionna-t-elle l'animal qui était venu se frotter à ses jambes. Comme s'il avait compris l'interrogation, l'ailé posa ses pattes avant contre le verre, élongeant son cou, ses yeux fixés dans une direction. "Hein ?" fit la blonde, surprise. "Eh mais ! T'as raison ! Bien joué ! T'es pas si inutile que ça, finalement... D'accord, t'as gagné, j'te mangerai pas ce soir." promit Sól, gratifiant l'animal d'une caresse brusque. "Eh, regardez ! C'est à ça que correspond le chat !" fit la blonde en s'adressant aux deux autres réprouvés, indiquant l'indice du bout du doigt.
725 mots.
Sol suit Dastan jusqu'à la porte. Elle bouscule quelqu'un sans s'excuser, ça peut être n'importe qui. Son chat trouve la correspondance avec le symbole du chat (troisième ligne, premier symbole).
A : 15 | F : 18 | C : 6 | I : 11 | M : 9
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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
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Aliénor Vaughan
Dim 13 Juin 2021, 07:21


Image par Isabela Homitchi


Première pièce


Za hocha la tête lorsque Sòl parla de sa toison d’or. Oui, ils avaient osé, ces bouffons dégénérés. Et elle ne comprenait pas. Au début, elle avait pensé que c’était uniquement pour l’humilier. Néanmoins, elle avait fini par se poser quelques questions supplémentaires, en s’enlevant de l’équation. Alors certes, les Mages Noirs avaient sans doute fait ça pour des raisons maléfiques mais il y avait anguille sous roche à ses yeux. La Réprouvée pensait maintenant que c’était par vengeance : les femmes et les hommes appartenant au peuple des Sorciers n’avaient jamais vraiment connu la puberté ! C’était ça, la solution. Ils étaient tous imberbes et n’avaient pas supporté de voir ses magnifiques touffes de poils blonds. Ils s’étaient sentis diminués devant la perfection de son travail. Ça lui avait pris des années avant de pouvoir se tresser les poils du pubis ! Elle avait appliqué de l’huile, les avait coiffés et chouchoutés. Elle avait été fière de montrer ça à Priam et elle était certaine que c’était parce qu’il avait vu ses poils qu’il était tombé amoureux d’elle cette nuit-là. « Ouais, plus de poils. » confirma-t-elle à Dastan.

« Bah… » Elle laissa son « bah » en suspension, avant de répondre franchement. « Y a des trucs sur lesquels on est obligé de s’empaler. » Elle sourit. « Mais tu verras, quand tu seras grand. Toi aussi tu en empaleras plusieurs ! Et tu penseras avec ton cul ! » Elle ricana. « Là tu me fais la morale parce que t’es un gamin mais quand ça va commencer à grossir là-dessous, je voudrais pas être la croupe qui passera à côté ! » C’était tout en finesse, à l’image des Réprouvés. Le sexe pouvait être tendre et aimant quand la partie bénéfique prenait le dessus mais, généralement, quand tout s’équilibrait ou que le Démon apparaissait, ça devenait presque un combat d’hormones, dans la sueur et la bière, dans les fourrures ou les champs. Il n’y avait pas de règles, seules celles du désir. « Ouais… » souffla-t-elle, seule parole concernant sa fille. Elle n’avait pas envie d’en parler. « Puis toi aussi tu tomberas en cloque. Et p’têtre même d’un putain d’angelot. » dit-elle, à l’adresse de Sòl, un sourire carnassier sur les lèvres.

« Si j’avais encore ma hache, j’aurais déjà buté la moitié d’Amestris. » Absolument pas, parce qu’on avait beau dire : sans magie, elle était cuite. Néanmoins, c’était toujours bien de l’affirmer, comme si les choses allaient finir par arriver. Elle avait cru parvenir à cette fin au début mais elle avait vite déchanté. Les Sorciers étaient nombreux et, surtout, ils avaient cette arme qu’elle n’avait pas. Elle détestait la magie et les fillettes qui l’utilisaient mais elle commençait à prendre conscience de sa bêtise malgré elle. Les haches, c’était bien pour combattre les Goleds quoi, mais ça restait limité.

Za grimaça comme les deux autres lorsque Clauswitz parla. Elle aurait bien aimé aller défoncer du Goled - même si elle se disait qu’il n’y aurait probablement aucun entre ces murs. Ça lui aurait permis d’essayer de se rapprocher des deux autres et d’en savoir plus sur Lumnaar’Yuvon. Il fallait néanmoins se rendre à l’évidence : ils s’en sortiraient mieux en groupe. À trois, ils pouvaient avancer mais si un danger survenait, ils se feraient vite balayer. Elle leva les yeux au ciel à deux ou trois moments, avant de les poser sur un type, assis par terre après que l’Ange-Réprouvée eût trouvé la bonne combinaison. « Tiens, et sur lui là-bas, tu ne voudrais pas t’empaler toi ? » demanda-t-elle, avec un sourire qui en disait long sur ce qu’elle en pensait. C’était des histoires de filles. Dastan était trop jeune, sinon elle lui aurait proposé quelqu’un aussi. De son âge, il n’y en avait pas mais elle aurait pu le faire rêver sur les courbes de deux ou trois étrangères plus mûres, même s’il fallait quand même être réaliste : les torchons ne vont pas avec les serviettes. Après… même si les histoires d’amour mixtes étaient presque impensables à Lumnaar’Yuvon, Za n’était pas dupe : quand ils partaient chasser le Goled, il arrivait que des coïts eussent lieu dans les campagnes, avec des étrangers. C’était juste histoire de tirer un coup et c’était assez facile parce que l’arsenal des hommes Réprouvés était légendaire, au même titre que le savoir-faire des femmes qui les accompagnaient. Malgré les nombreuses critiques, ils n’en restaient moins objet de désirs et de fantasmes inavoués.

Lorsque la Réprouvée s’approcha du mur, pour mettre en œuvre les indications de Sòl, elle entendit le commentaire du Sorcier. Elle tourna le visage vers lui et son acolyte. Ses pulsions lui criaient de lui envoyer que s’il ne se la fermait pas, c’était à lui qu’elle allait arracher la langue, et pas que la langue, pour éviter qu’il pût se reproduire à l’avenir. Pourtant, comme si elle avait acquis une certaine sagesse à côtoyer les intellos, elle se retint. Le mieux serait d’attendre qu’ils fussent seuls tous les deux dans un coin. Là, elle l’égorgerait ni vu ni connu. « Bon, on va en trouver un deuxième, nous. » Elle avait intentionnellement accentué le « nous », comme pour signaler à ce péteux de Prince Noir qu’ils travaillaient plus que lui et qu’il était bien plus limité qu’eux. Comprendrait-il ? Elle n’en savait rien.

Elle se mit à marcher d’un pas décidé après avoir retenu un nouveau symbole. Elle avait volontairement pris un bonhomme qui avait l’air stupide, les deux bras en l’air comme s’il essayait de porter un Bicorne invisible. Puis c’était quoi cette manie d’être de profil ? C’était moche. « Humpf. » fit-elle, en y pensant encore, tout en cherchant partout. Elle souleva des objets, observa les murs et finit par se rapprocher du sol, ce qui la fit repenser à cet étranger qui y était assis plus tôt. Ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas fait. Les Sorciers étaient tous coincés et même si elle s’était touchée depuis, c’était pas pareil. « Le type avec les bras en l’air… » se centra-t-elle, avant de voir que son chat était en train de se frotter intensément sur un pot, d’un air satisfait. « T’as l’air de prendre ton pied toi au moins. C’est pas le cas de tout le monde ici. » Mais elle remarqua un détail. Deux mains s’élevaient au-dessus du chat, comme si un bonhomme souhaitait faire savoir au monde qu’il était en train de clamser, étouffé par des poils. Elle en avait connu, des bonhommes comme ça, étouffés par sa toison d'or. « Mais oui c’est ça ! Oh ! Les gens ! J’ai le symbole du… type là, qui est en train de crever. » Parce qu’elle ne savait pas comment le décrire autrement qu’en faisant une phrase hyper longue et que ça la gavait d'essayer. Ils n’auraient pas pu mettre des symboles simples ces bouffons ?

1136 mots

Résumé :


[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 7 Wmln
[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 7 3298876942 :
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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
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Adam Pendragon
Dim 13 Juin 2021, 10:29



[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 7 Gu56

Les Portes III


Je la fixai s'éloigner. Enfin, je fixai une partie d’elle pour être précis. L’envie ne voulait plus me lâcher et je pensai un instant qu’il n’était pas encore trop tard pour la rattraper, coller mon bassin à ses fesses et m’emparer d’elle. Je me vis le faire, ce qui ne présageait rien de bon. C’était la phase juste avant l’action. J’allais la forcer. Elle finirait bien par aimer ça malgré son air apeuré. Elle n’avait pas dit non.

Heureusement, les chats sont têtus et face à mon manque de réactivité, le mien me griffa plus violement. La morsure qui suivit me fit quitter l’Ange des yeux, sans pour autant éteindre mon désir. J’avais l’impression d’être de nouveau un Corvus, incapable de passer à autre chose. C’était insupportable. Mon cœur battait à tout rompre. Je me sentais plus animal qu’homme.

« Espèce de… ! »

Le félin déguerpit vers l’un des couloirs avec un air malin. Je fixai la zone. Il n’y avait personne par là-bas. Et s’il y avait quelqu’un que les galeries abritaient, il regretterait sans doute d’avoir croisé ma route. Je devais régler mon problème et vite.

J’entendis les instructions du blond mais mon cerveau ne les analysa pas. Mon sexe était plus important que n’importe quelle énigme. Je n’aurais pas pu réfléchir de toute façon. L’envie était au-delà de tout. Je pouvais seulement me retenir de violer quelqu’un, ce qui était déjà pas mal. Heureusement que l’Ange était partie d’elle-même. Si elle était restée, je n’étais pas sûr que mon éducation aurait été suffisante. À Avalon, on ne violait pas les gens. Il y avait des structures pour accompagner les Luxurieux. Il n’y avait pas de structures ici en revanche.

Je me levai, le bas-ventre toujours torturé. Mes pas me conduisirent dans les couloirs plus loin. Il n’y avait personne. Si quelqu’un venait, il repartirait, sauf à croiser un Luxurieux comme moi qui en profiterait pour me rejoindre ou m’aider.

Je m’adossai au mur et fis mon affaire vite et bien. La libération me clarifia les idées mais je me sentis cruellement pitoyable face à ma dépendance.

Je trouvai de quoi m’essuyer sur un meuble qui ressemblait à un atelier d’herboriste ou d’alchimiste et me laissai tomber contre le mur. Mon bras se posa sur mon genou et je me mis à fixer le mur d’en face. C’était désagréable. Je n’étais pas regardant sur ma maîtrise des situations. Je laissais même plutôt les événements arriver sans chercher à les modeler. Pourtant, j’aurais aimé avoir la force nécessaire pour résister à l’appel du désir. Je l’avais en temps normal. Là, ça avait été différent. Je l’avais voulu si fortement que j’aurais été prêt à tout si elle n’était pas partie, en se sauvant elle-même.

Je ne compris que quelques minutes plus tôt que j’avais sous les yeux l’un des symboles de la porte. Je l’avais examinée avant d’aller dans le désert, tout à l’heure. C’était le même symbole qui était tatoué dans mon dos, le signe qui me faisait aussi voir les Esprits et qui me conférait les dons des Chamans.

Je me relevai, nouai mon pantalon et me rendis de nouveau dans la salle. Je cherchai d’abord l’Ange des yeux. Elle était accompagnée de deux autres femmes. Je m’approchai. Elle ne pourrait pas me rater. Je m’arrêtai à un bon mètre et la fixai.

« Je vous présente mes excuses pour tout à l’heure. »

J’avais encore un peu de sang sous le nez mais rien de trop voyant.

« Merci d’avoir voulu m’aider. »

Je ne dis rien de plus et partis vers le mur pour comprendre le système. C’était assez simple, une forme de puzzle.

En voyant le symbole qui figurait sur mon dos, je pris la correspondance en autant de tablettes qu’il existait et je les fis entrer dans les trous.

Je fixai Cyrius Windsor et Clauswitz Eorgor. Je n’allais pas… Oh que si.

Je m’approchai d’eux et m’appuyai sur leurs épaules, dans une accolade fraternelle. Au milieu des deux hommes, un grand sourire éclaira mon visage.

« Je sais qu’aucun de vous deux ne comble de trous en temps normal mais vous pourriez aider au lieu d’ordonner. »

Je fuis avant que le Vampire ait l’idée de me faire deux trous au niveau de la carotide. Le sourire sur mes lèvres était pourtant porteur d’une certaine fraîcheur. Peut-être que j’avais envie qu’il boive mon sang. Le projet que je nourrissais avec ces suceurs n’en serait que plus porteur. Quand à Cyrius, il me rendait curieux. J’ignorais sa relation avec Kaahl. J’avais envie de le séduire juste pour comprendre ce qu’il lui trouvait.

Je m’approchai du groupe de Réprouvés.

« Vous avancez ? »

Oui, à en croire la déclaration du sosie d’Erza.

« Voyons… Il reste quoi ? »

Je regardai les symboles.

« On pourrait essayer de chercher l’espèce d’oiseau là… J’ai trouvé l’un des symboles dans les couloirs aux alentours. Peut-être qu’il y en a d’autres en dehors de la pièce. »

Je marquai un temps.

« Je suis Adam Pendragon au fait. C’est pas forcément évident de le savoir à ma tête. »

Parce que je n'avais pas mon apparence habituelle.

J’étais connu chez les Réprouvés, pour être un Kendov do Silus. En plus, j’avais déjà effectué plusieurs voyages à Lumnaar’Yuvon pour discuter du sort des Déchus et des Réprouvés dans la nouvelle politique angélique.

880 mots:



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Première pièce


Une fois mes doutes confirmés, mon regard balaya la pièce. Si c’était une épreuve des Ætheri alors je devais faire bien plus que jouer du tambour. Il fallait honorer les Dieux pour qu’ils nous donnent l’intelligence nécessaire à nos trouvailles. Ils devaient nous bénir et rendre faste notre recherche. Mes yeux cherchèrent donc le nécessaire à l’élaboration d’un autel. Très jeune, on nous apprenait à remarquer les signes divins, les symboles. Je n’étais pas encore un adulte mais mes connaissances du Divin étaient peut-être plus importantes que celles de ceux qui se trouvaient ici. « Viens minou. » dis-je, au chat. J’avais beau être un chasseur, je respectais la vie et toutes ses formes. On m’enseignait le respect et les remerciements à adresser à la Nature pour ses offrandes. Grâce à la faune et à la flore, nous pouvions exister. Il fallait trouver une harmonie pour ne pas dérégler le cycle et permettre à chacun de mener une existence paisible. Je pris donc ma mission à cœur, cherchant coupelles et encens, réunissant les symboliques au centre de la pièce alors que tout le monde autour de moi vaquait à ses occupations. Par mes actions, je leur permettrais de trouver les correspondances. Ils avaient beau être des hérétiques, ils répondaient quand même aux volontés des Dieux et s’ils m’avaient placé ici, c’était probablement pour que je les guidasse vers les réponses. Je me sentais honoré.

Je mis donc toute mon énergie à réunir le matériel adéquat, à allumer l’encens et à préparer l’autel pour une offrande. Je fis le tour de la pièce en marchant lentement avec mon bâton fumant à la main sans me préoccuper des autres. Il commença à embaumer l’air et à créer une légère brume. Je priais en chantant, me laissant porter par les musiques que je connaissais. Aucun instrument ne m’accompagnait mais j’étais le seul Chaman ici. Malgré les nombreuses imperfections de mon rituel, je devais m’y prêter. Les Ætheri comprendraient, puisqu’eux seuls m’avaient placé dans cette position compliquée, avec des non-initiés.

Une fois mon tour réalisé plusieurs fois, je retournai m’asseoir près de mon autel. Je sortis une dague et regardai ma paume quelques secondes. Parfois, des Chamans acceptaient de se sacrifier et de se livrer à la mort et au tourment éternel. D’autres fois, les animaux étaient nos alliés dans le remerciement aux Dieux. Aujourd’hui, je ne ferais couler qu’un peu de mon sang, sur l’autel de Raanu. Elle nous guiderait vers la Connaissance. Je taillai ma chair, la douleur remplissait mes yeux de larmes. J’étais malhabile et, surtout, j’avais peur d’outrager les Ætheri de cet endroit en ignorant tout d’eux. Dans mes chants, je les incluais sans les détailler. Le sang perla dans la coupelle. J’étais persuadé que c’était le seul moyen de trouver quelque chose, d’être porté par un élan de savoir. Sans la prière, nous n’étions que des aveugles en quête de sens. C’était eux qui éclairaient nos destins et nous donnaient la force de les comprendre et de les exécuter. Tout en me balançant, je pensai à A’Hawé. Elle n’avait jamais vu de sacrifice, ni payé le tribut du sang. J’aurais voulu qu’elle fût ici. Je trempai mon index et mon majeur dans la coupelle et les amenai sous mes yeux. Je traçai des traits de sang là, avant de recommencer pour faire de ma bouche une croix composée de mes lèvres et du trait rougeoyant. Je posai ma main blessée sur mes pectoraux, tout en chantant pour la Déesse de la Connaissance. Je levai les bras autour de moi, paumes en l’air. Je me sentais fébrile, presque en transe malgré l’absence de drogue. Fiévreux, je fermai les yeux quelques instants, me laissant envahir par les images qui s’imposaient à mon esprit. A’Hawé, les ours, l’enseignement du tannage de la peau, mes idoles, les symboles, cette pièce.

Le collier de la dent d'ours que je portais autour du cou profita de ma magie pour agir sur mes pensées. Je cherchais le savoir et la connaissance, je cherchais les symboles. Il allait me montrer le chemin vers l’un d’eux. Le chat, à côté de moi, miaula. J’ouvris les paupières et me levai. Je fus pris d’un vertige qui ne dura pas et suivis le félin qui s’était élancé, comme comprenant les desseins du sort de localisation que j’avais activé sans faire exprès. « C’est ça… » susurrai-je devant un masque qui reprenait exactement la figure de l’homme à tête de chien ou de fennec. À côté de lui, un autre symbole se trouvait. Je pris l’objet et me dirigeai vers le mur et le meuble où étaient rangées les plaquettes. J’en trouvai une correspondante, puis deux, puis trois. J'étudiai leur emplacement et les emboîtai, heureux que la voix des Divins ait pu pénétrer mon esprit pour le rendre clairvoyant.

Je tournai les yeux vers le Prince de la Pureté et ceux qui étaient avec lui.

788 mots
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Jun Taiji
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Jun Taiji
Dim 13 Juin 2021, 15:45

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 7 8l0a
Image par Re°
Première pièce



Le monde de Sam semblait être fait de silence. Avec ses yeux, semblables à ses cheveux, il observait les autres sans parler. Là où certains s’exclamaient et où d’autres s’affolaient, lui restait là, à vivre une existence faite de sensations et de questionnements. Son visage portait la douceur des gâteaux dont raffolait son père. Les Grands donnèrent confirmation. La solution se trouvait dans cette pièce et il faudrait la découvrir. Ses doigts fins se promenèrent sur les murs, à la recherche d’une cachette secrète. Il avait un goût prononcé pour les mystères et pour ce qui demeurait invisible. Sans comprendre pourquoi, il eut une vision, une vision dans laquelle il tournoyait dans une robe simple mais splendide. Le tissu, coupé sur la longueur de sa jambe, reprenait pleinement ses droits à mi-cuisse. Son intimité était ainsi préservée. C’était sans doute orgueilleux mais il se trouvait beau en robe. Il aimait bien la forme du tissu, sa légèreté, le jeu du vent dans les plis. Pourquoi pensait-il à ça maintenant ? Au milieu d’une pièce remplie de monde ? Au milieu d’une épreuve de laquelle il n’était pas certain de sortir vivant ? Il avait pourtant cette sensation, la sensation d’un mouvement et d’une caresse sur sa taille et son épaule.

Dans son mutisme, il se mit à rougir, comme s’il avait eu soudainement peur que quelqu’un pût lire ses pensées et le prendre sur le fait. Il essaya de se concentrer et d’oublier ce que ses idées lui avaient fait ressentir de délicieux. Tout le monde marchait-il comme ça ? À se laisser prendre au piège par des pensées qui semblaient si réelles ? Ou n'était-ce qu'une caractéristique propre aux Rehlas ? L’apparition de ses dons ? Il devrait peut-être en parler à son père dès qu’il rentrerait.

Ses ongles reprirent leur mouvement sur la pierre. Son chat le fixait d’un air curieux jusqu’à finir par miauler quand il passa sur un pavé en particulier. « Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Sam d’une voix intéressée. Le chat s’assit et fixa son doigt. Sam tapa. Un son creux lui revint. « Oh… » Il appuya, ce qui propulsa ce qui était en fait une boîte hors du mur. Il la retira précautionneusement. Ce fut à ce moment précis qu’il vit l’un des garçons les plus jeunes tourner autour de la salle, un bâton d’encens dans la main. Sam le fixa, lui et sa dent accrochée au cou. Il semblait déterminé, ce qui l’ébranla. Lui, à côté, était fragile et hésitant. Qu’allait-il faire ? Pourquoi se prêtait-il à ce chant ? Qu’espérait-il ?

Le miaulement du chat le tira de ses réflexions, bien qu’il continuât à observer l’inconnu quelques secondes par ci par là, en même temps qu’il étudiait sa boîte. À l’intérieur, il y avait un papier enroulé sur lui-même. Il s’accroupit, posa le contenant au sol et déroula le contenu. Deux symboles, l’un à côté de l’autre. Un scarabée ? Il n’en avait jamais vu mais quelque chose en lui murmurait qu’il s’agissait du même motif que sur certains pans des murs de cette pièce. Un scarabée, oui. Il se releva, en abandonnant sa boîte après l’avoir mise contre le mur pour éviter que quelqu’un ne marchât dessus. Il étudia le mur et écouta le Sorcier et ses paroles acerbes. Il plaça les tablettes correctement après avoir réalisé que le scarabée se trouvait là, lui et son symbole jumeau. « Vous ne devriez pas être si méchant. » murmura-t-il, en se tournant vers Érasme. Un long frisson remonta son échine à le contempler. Il se sentit attiré aussi, attiré par cette noirceur qu’il ne connaissait pas.

La venue du Chaman, elle, le troubla davantage. Il saignait. Son sang maculait sa peau à différents endroits. Ça rendit Sam triste pour une raison qui n’avait sans doute pas lieu d’être. Il le fixa de ses yeux semblant faits d’eau, même si lui ne le regardait pas. Il se déplaça pour entrer dans son champ de vision avant de l’enlacer. Il releva la tête, conscient que le sang sur le torse du Chaman allait tacher ses vêtements. Ça ne l’arrêta pas. Ses lèvres vinrent se poser sous l’œil droit de Tekoa. Le sang encore frais teinta sa bouche. « Je partage ton sacrifice. » murmura-t-il, empli d’un sentiment indescriptible. Ce n’était pas du désir, ce n’était pas de l’amour, c’était simplement l’émotion des grands moments, lorsqu’on sait que ce que l’on fait est juste. Ces instants, il ne les contrôlait pas. C’était comme une certitude. « Cherchons encore. » dit-il, en souriant tendrement.

762 mots
Samounet a trouvé le scarabée 8D
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Dim 13 Juin 2021, 18:55


Image par Len-Yan

Les Portes III  - Première Pièce



Llewel DéléisLe visage ténébreux de l’adolescent se contracta en une mine boudeuse. Son regard sombre, cependant, resta aussi dur et froid que la glace. Je ne pouvais que constater ce que j’avais imaginé en l’écoutant jouer : ce garçon était dangereux et son coeur voué aux ténèbres. Mais je ne tenais pas suffisamment à la vie pour craindre le danger. Peut-être même était-ce la raison qui m’avait incité à l’accoster lui parmi tous les autres.

« Erasme Salvatore, rien que ça ? » répétai-je d’un ton amusé.

Une lueur malicieuse s’illumina dans mon regard à l’entente de l’éhonté mensonge de l’individu : il ne pouvait pas être celui qu’il prétendait être. Erasme Salvatore n’était qu’un enfant âgé de cinq ans - sept tout au plus. Il était rigoureusement impossible qu’il ait grandi aussi rapidement - à moins qu’il eut été victime d’une magie particulièrement puissante. Cependant, j’étais convaincu qu’il devait être suffisamment bien gardé pour éviter qu’il fût victime d’une telle malédiction. L’imposteur manquait visiblement de renseignements sur l’identité qu’il empruntait - ou peut-être était-il trop stupide pour se rendre compte de l’incohérence ?

« Je suis Llewel Déléis, ravi de faire ta connaissance. » repris-je après une courte pause.

Sa voix empruntait des intonations de badineries, mais leurs échos sonnaient comme le glas.

« Eibhlin ? Jamais entendu parler. Pourquoi ? Je devrais la connaître ? J’ignorai que ton père allait se marier. C’est une nouvelle idée de l’Empereur Noir ? »

En observant à nouveau les individus présents, je notai la présence d’une de mes congénères. Était-ce celle dont l’homme venait de me parler ? Je l’ignorai. Je ne l’avais même jamais croisée. Sans doute était-elle issue d’un plateau inférieur. Je me notai de l’approcher un peu plus tard pour en avoir le coeur net.

« Résous cette énigme si tu le souhaites, je ne suis pas pressé de rentrer chez moi. Cette téléportation impromptue est arrivée au moment opportun - ce qui m’a permis de me soustraire à certaines obligations déplaisantes.»

Je n’avais pas réellement envie de rentrer chez moi pour entendre le discours de mon père. Tant que j’étais ici, il ne pouvait m’atteindre. Et ce sentiment de liberté était plus qu’agréable.

« J’imagine que ça doit être possible, indiquai-je après réflexion, me focalisant sur les aspects techniques pour éviter de penser à l’horreur de la scène. Après tout, les cordes de mon violon sont réalisées en boyaux de mouton. Je ne pense pas que ce soit si différent. J’imagine que le plus dur doit être de les nettoyer… et de trouver des volontaires. »

Je ne pus retenir le frisson qui remonta le long de mon échine. Je ne pouvais pas supporter davantage le macabre de cette conversation. Le soi disant Prince Noir était un adolescent dérangé - et je regrettai presque de l’avoir approché. Je lui emboîtai le pas alors qu’il se décida à observer les symboles. Je me prêtai au jeu en silence. Bien que peu désireux de quitter l’endroit, je n’avais rien de mieux à faire. Maintenant que je savais quoi chercher - grâce à l’intervention du vampire -, il était plus facile de se confronter à l’épreuve. Il s’agissait surtout d’identifier le symbole isolé pour déterminer la tablette à insérer dans le mur. Je me perdis dans cette contemplation un instant, repérant les similitudes dans les cartouches. J’étais convaincu d’avoir résolu une partie de l’énigme - mais je gardai le résultat pour moi-même.

Erasme me tendit un objet : une plume. Je l’attrapai pour l’examiner tandis qu’il s’affairait parmi les tablettes. J’ignorai ce qu’il désirait que je fasse de sa découverte. Mais je compris assez rapidement qu’il me prenait pour son larbin. Et il était hors de question que je me rabaissasse à servir un soi-disant Prince Noir. Je m’apprêtai à me détourner de lui, lorsque le chat qui m’accompagnait me gratta la chaussure. Ses yeux semblaient me supplier de rester avec l’adolescent. Peut-être l’animal n’avait-il pas tord. L’imposteur était un gars complètement tordu ; sa psyché était si ravagée qu’il alla jusqu’à menacer l’entièreté du groupe. Pis, il s’attendait à ce que je lui obéisse. Je n’osai imaginai ce qu’il me ferait si j’osais lui tenir tête. Pourtant je ne pouvais me résoudre à le laisser prendre l’ascendant sur moi ; j’avais également un rang et un statut à faire valoir. Après un bref instant de réflexion, je finis par trouver un argument à lui opposer.

« Sauf ton respect, Ton Altesse, je ne pense pas qu’il soit bien raisonnable de proclamer de telles sanctions envers un groupe qui - manifestement - pourrait se liguer contre toi. » lui expliquai-je sur le ton de la conversation.

Mon coeur battait fort dans ma poitrine. Si j’étais convaincu que rien ne pouvais me faire souffrir davantage que les conflits qui mutilaient mon âme, mes certitudes s’envolèrent soudain. Mon compagnon me paraissait tout à fait capable de trouver une torture encore bien pire que celles que je m’infligeais moi-même. Et pour l’une des premières fois de ma vie, j’avais peur.


Post III : 818 mots
Llewel est avec Erasme.
Note : Ce RP se déroule avant la transformation de Llewel en Ombre
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Jun Taiji
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Jun Taiji
Dim 13 Juin 2021, 22:33

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 7 Awnl
Image par Eva Sophie
Les Portes - Partie III



Le visage de Clauswitz prit une expression intéressée. Quels pouvaient donc être les projets de l’Empereur Noir pour les deux races ? Son esprit affuté se perdit en suppositions. Le Duc Windsor avait-il voulu dire quelque chose de particulier ou était-ce une tournure de phrase mal maîtrisée ? Jamais il n’avait fait référence à l’Impératrice Blanche dans les fameuses perspectives. Il s’agissait sans doute d’un oubli maladroit ou d’un raccourci de langage. Pourtant, l’intelligence du Vampire aurait l’occasion, à bien des reprises, d’y réfléchir de nouveau à l’avenir. Tout ce qu’il comprenait se résumait en une intuition très juste : le Chancelier à qui il parlait était profondément dangereux. Ils étaient deux, ce qui leur faisait un point commun. Aussi, il sourit, d’un air entendu. Lui aussi aimait beaucoup faire taire les mauvaises langues et étaient mauvaises toutes celles qui n’allaient pas dans son sens sans faire preuve du moindre argument valable. « Il est vrai que les Sorciers n’ont jamais excellé en relations longues et avantageuses pour les deux camps. Vous me verriez d’ailleurs étonné si cela se produisait un jour. » Il était sincère. Les Mages Noirs étaient fourbes et il valait mieux relire convenablement chaque contrat en tentant d’en combler toutes les brèches avant que leurs juristes s’y jetassent ; lorsque ce n’étaient pas des morts-vivants qui venaient arracher la tête du cocontractant en guise de rupture unilatérale de l’accord. Les Enfants de la Nuit étaient également bons lorsqu’il s’agissait de tromper autrui, à l’instar des Alfars et des Ondins d’ailleurs. Les Démons étaient bien plus loyaux dans leurs contrats, comme un dédommagement silencieux envers les êtres par rapport au mal qu’ils causaient habituellement. Les Vils étaient néanmoins durs en affaires. « C’est un défaut que vous m’excuserez de constater chez votre Roi. Néanmoins, je me plais à penser que tous les grands penseurs ont un goût musical très prononcé. S’il ne joue pas lui-même, peut-être aime-t-il écouter ? » Clauswitz envisageait déjà de jouer pour lui, ce qu’il ferait probablement si le bal dont parlait le Windsor était effectivement organisé. « Avec plaisir. » Et s’il pouvait lui confier un peu de son sang au passage, le Vampire ne dirait pas non.

Malheureusement, leur échange fut interrompu par un homme qui se plaça entre leurs deux corps. Il avait la poigne de son rival, le Seigneur de la Lignée de Jolan. Peut-être l’intéresserait-il ? Après tout, les Vampires étaient toujours à la recherche d’Enfants talentueux. Si Cyrius n’avait pas appartenu à un Roi, sans doute aurait-il désiré le séduire pour qu’il lui appartînt à lui. Peut-être était-ce d’ailleurs ce qu’il était en train de faire actuellement, l’air de rien. L’attraction qu’exerçaient les Enfants de la Nuit sur les autres peuples n’était pas une légende. Ils étaient séduisants et leurs dons portaient l’hypnose à son paroxysme. Combien de temps mettrait le Duc Windsor pour le désirer ? Ce n’était pas le plus sage des jeux mais c’était un jeu intéressant. Il pourrait toujours cesser s’il s’avérait que ce fût trop dangereux.

La phrase qui sortit des lèvres de l’inconnu suffit à faire poindre sur le visage de Clauswitz une désapprobation. Tant de mauvaise éducation ne devrait jamais appartenir à quelqu’un d’aussi puissant. Parce qu’il sentait ces choses-là, comme il sentait aussi que leur interlocuteur n’était pas un enfant de chœur. Son sang était tout sauf pur. Il était même cruellement entaché par les vices. Un Déchu sans doute. Il ne le remettait pourtant pas. Aussi attendit-il qu’il fût parti pour tourner les yeux vers Cyrius. Si lui était un personnage public vampirique et qu’il était de notoriété publique que son peuple n’avait aucune relation sexuelle, il doutait que les tendances du Sorcier fussent dans les annales. « Un ami à vous ? » demanda-t-il, en regardant d’un œil réprobateur le trublion.

« Je suis d’avis que nous n’aidions pas. Ils se débrouillent tous très bien sans nous et notre assistance sera peut-être bien plus vitale ultérieurement. Marchons donc simplement. » proposa-t-il, dans un souffle. Il tenta de percevoir les limites magiques chez le Sorcier, en faisant courir la sienne sur lui. Il voulait lui paraître désirable mais sentit une différence significative entre eux. « Duc Windsor, votre magie est un délice. » plaça-t-il judicieusement, tout en se penchant vers un grand vase pour en contempler l’intérieur. « Vous n’avez jamais envisagé de devenir un Vampire, par hasard ? » Il lui sourit. Il fixait les autres de temps en temps, sachant qu’ils allaient bientôt finir par reconstituer l’énigme. Il se demandait quelle serait la nouvelle épreuve une fois dans la salle en question. Quelque chose lui disait qu’ils mettraient du temps avant de parcourir l’endroit de fond en comble. Des choses avaient changé depuis qu’il l’avait foulé.

783 mots

Les spécialités la la la:

Explications


Helloooooooo !! =D

TOUR QUATRE  [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 7 002  [RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 7 002

Donc, on continue tranquillement à trouver les symboles. Je vous ai fait un petit truc pour vous faciliter la vie : Les symboles déjà trouvés sont barrés. Après de tête je crois qu'il y a que l'oiseau qui a commencé à être cherché sur ceux restant. D'ailleurs, si vous voulez, vous pouvez faire des "petites épreuves" plus complexes que juste trouver les correspondances par hasard. Il peut y avoir des passages secrets ou des choses à bouger pour accéder à des cachettes ^^

À la fin de cette partie, on passera dans la prochaine pièce ^^ Dimanche j'y posterai une première fois avec le PNJ et on basculera là-bas ^^ D'ailleurs, en fait, je me demande... Vous préférez qu'on reste dans un sujet unique ou qu'on passe dans plusieurs sujets ? Vu qu'on le fait en groupe maintenant, tout regrouper ça pourrait peut-être être pas mal je me dis (?). Bon dîtes-moi \o/

Gain tour n°4


Le tatouage du tombeau d'Amsès : C'est un tatouage qui correspond à l'un des quinze symboles présents sur le mur (vous choisissez lequel). Il permet à votre personnage de prendre connaissance d'un langage codé écrit qu'il sera le seul à comprendre avec les individus qui partagent son secret et ceux qu'il initiera.

[Vous pourrez faire un rp pour initier d'autres personnages au pouvoir, en 4x720 mots chacun ; ça lui ajoutera le tatouage et le pouvoir lié]

Vous pouvez déclarer après avoir posté o/

Deadline tour n°4


Le dimanche 20 juin à 18H.

Participants PJ


- Llewel : III
- Erasme : III
- Tekoa : III
- Za : III
- Dastan : II
- Babelda : III
- Helsinki : III
- Sam : III
- Sol : III
- Adam : III
- Juvelian : I

Jokers utilisés


- Dastan : I
- Juvelian : II

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Priam et Laëth
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◈ Parchemins usagés : 3873
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Ven 18 Juin 2021, 12:37



Unknown

Les Portes ; Première pièce

En groupe | Dastan



Dastan ouvrit une jolie bouche en o, bien ronde. Il s’était demandé avec qui conversait sa sœur, plus tôt. Un Kendov do Silus ! Adam Pendragon, le Déchu déjà venu quelques fois à Lumnaar’Yuvon, pour des affaires de grandes personnes qui ne l’intéressaient pas du tout – peu de choses suscitaient son attention s’il ne s’agissait pas de combat, de bataille ou d’aventure. Les yeux plissés, il le dévisagea. Il l’avait déjà aperçu, au loin, mais il ne se rappelait pas du tout qu’il avait ce visage-là. Prêt à lâcher une énorme bêtise, il se retint à la dernière minute. Il lui semblait qu’on lui avait expliqué que les Ailes Noires pouvaient changer d’apparence. Avec mépris, il fronça le nez. Encore un abruti qui abusait de la magie. Heureusement qu’il était un Guerrier du Pardon et un Pécheur – membre d’un peuple grandement apprécié par les Bipolaires, même ceux de Lumnaar’Yuvon. Si ça n’avait pas été le cas, il lui aurait sans doute ouvert le ventre pour le vider de ses tripes. Dans ses rêves les plus fous, en tout cas. Dans la réalité, il semblait plus qu’une pichenette de la part d’Adam aurait pu le mettre hors d’état de nuire. Il préférait ne pas y penser. De toute façon, un jour, il pourrait battre n’importe qui.

Comme s’il cherchait quelqu’un, le gamin s’inclina sur le côté, pour regarder derrière l’homme. Les convenances auraient voulu qu’il se présentât, mais il n’en fit rien. Adam l’impressionnait et l’intriguait trop. Et puis, c’était un étranger, et Laëth n’était plus avec lui – et s’il lui avait fait du mal ? Les Déchus et les Anges n’étaient pas connus pour s’apprécier. L’idée lui fit serrer les dents. Heureusement, son innocence eut tôt fait de le rassurer : son aînée était une bonne guerrière – même si c’était une Immaculée – et le Pécheur n’avait pas l’air d’être malfaisant pour deux sous. Ce n’était pas un Sorcier. Aussi, il prit le temps de bien observer le symbole proposé par l’Aile Noire. Après quelques secondes, un sourire éclaira ses traits. « Regardez, on dirait le début d’un visage. » Il désigna les deux pattes de l’oiseau, dont les serres pouvaient former des cils. Elles surplombaient deux orbes semblables à des yeux et séparées par sa queue, similaire à la forme d’un nez. Il se redressa et regarda autour de lui. L’odeur et la fumée répandues par le garçon qui avait répondu au Sorcier le troublèrent un instant ; juste le temps pour son esprit de formuler une idée. « Peut-être que pour le trouver, on doit trouver un visage… ou un masque. J’en ai vu plusieurs, je crois. » Il ne savait plus trop où. Aléatoirement – et pour suivre les conseils du Kendov do Silus –, le jeune Réprouvé emprunta un couloir. « Vous venez ? » lança-t-il à son groupe. Son chat ailé était revenu vers lui et le suivait comme son ombre. Il lui jeta un coup d’œil suspicieux, mais ne lui dit rien. Il n’avait pas envie d’être tout seul. Plus tard, il serait un guerrier brave et fort. Pour l’heure, il espérait être brave, mais n’était surtout pas assez stupide pour s’aventurer seul dans un monde baigné par la magie, l’inconnu, et probablement le danger. Un frisson d’excitation lui chatouilla le dos.

Alors qu’il cheminait, il pivota la tête vers Adam, et chercha son regard. « Au fait, moi, c’est Dastan Belegad. » Curieux, il lança : « T’as parlé à ma sœur, tout à l’heure. » Ma sœur. Ça lui faisait toujours bizarre de dire ça. Ils n’avaient pas grandi ensemble. Ils ne partageaient aucun lien de sang. Elle était une inconnue. Pourtant, ils faisaient partie de la même famille. « T’es même parti dans une autre pièce avec elle. Elle est où, maintenant ? » L’enfant ne cherchait absolument pas à cacher sa défiance. Si Adam voulait se joindre aux Réprouvés, il devrait se montrer digne de leur compagnie. Ce n’était pas parce qu’il était d’un peuple allié, qu’on le connaissait comme un Kendov do Silus, et qu’il était venu plusieurs fois parler affaires à Lumnaar’Yuvon qu’il devait se voir accorder tous les droits. Si ? Dastan ne savait plus trop à quel point il devait être raciste. Ses pupilles s’étrécirent. « Et pourquoi t’as pas la même tête que d’habitude ? À quoi ça sert ? » Son apparence l’intriguait malgré lui. Il ne comprenait pas bien quel était l’intérêt de ressembler à autre chose, si ce n’était de tromper son monde. Sa présence le troublait au moins autant que ses deux compagnes, mais pour des raisons diablement différentes.



Message V – 766 mots

Résumé : Dastan est avec Sol, Za et Adam. Il cherche le symbole qui correspond à celui de l'oiseau (quatrième ligne, premier symbole). Il prend le couloir qui va vers la pièce 10.

Spécialités :
- Agilité : 9
- Force : 12
- Charisme : 7
- Intelligence : 10
- Magie : 8




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Kitoe
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Kitoe
Sam 19 Juin 2021, 13:51

Helsinki
Les Portes III
Helsinki s’activait. Elle écoutait à la lettre les indications de son binôme afin de se concentrer sur autre chose que ses propres tracas. Ainsi, elle s’appliqua à la disposition des tablettes. Ses yeux avaient séché, mais elle avait encore cette boule d’angoisse dans la gorge. Elle ne pouvait s’empêcher de jeter régulièrement des coups d’œil autour d’elle, comme si l’on pouvait s’en prendre à elle à tout moment. Serrées entre ses doigts, les tablettes pouvaient devenir ses armes efficaces, bien qu’elle s’imaginât plutôt se décomposer si l’on osait l’approcher. Elle analysait tout, envisageait des points de fuite, ses propres réactions et celles des autres. La brune et la grande femme n’étaient pas une menace, et il en allait de même pour celle aux oreilles pointues bien que sa proximité ne la rendît pas particulièrement à l’aise. Helsinki avait souri, pour la forme, à l’intervention de cette dernière, mais n’avait pas su lui décrocher un mot. L’enfant, qui s’appliquait à chanter et pratiquer des rituels qu’elle ne connaissait ni du Yin ni du Yang, lui faisait un peu peur. Si elle pouvait concevoir son attrait pour la musique, et un peu plus relativement celui pour l’encens – elle n’était pas claustrophobe, mais que l’on détériore la qualité de l’air de cette prison la dérangeait –, celui pour le sang l’horrifiait. Comment un être, et surtout de son âge, pouvait-il se mutiler ainsi ? Encore une fois, elle voulut apporter son aide et le soigner, mais se retint, de crainte qu’il ne lui arrive une nouvelle mésaventure. En plus, l’étrange garçon blanc l’avait rejoint et son comportement la troublait trop pour qu’elle ne cherche pas à éviter de contact visuel.

Et puis, pour finir, il y avait l’homme, celui qui avait eu une érection en sa présence. Alors qu’il s’approchait, l’Ange mit fin à ses activités et recula d’un pas. Ses narines frémissantes, les yeux écarquillés et la mâchoire serrée, sa poigne s’était raffermie sur ce qu’elle tenait dans les mains. Son cœur battait la chamade et ses jambes flageolaient de nouveau. Pour les plus observateurs, ses cheveux s’étaient dressés sur son crâne. Elle ressemblait à ces chats enragés prêts à feuler et à montrer les crocs et les griffes pour faire faire demi-tour à leurs adversaires. Helsinki ignorait ce qu’il lui voulait, s’il se montrerait insistant par rapport à tout à l’heure ou non. Elle ne voulait juste pas lui parler, supposant que c’était mieux ainsi. Le discours fut malgré tout rendu. Bref, clair, précis, il la désarçonna. L’Ange entrouvrit la bouche, mais ne trouva rien à redire. Alors elle le regarda partir, hébétée, partagée. Elle voulait lui pardonner, car elle avait vu la sincérité de ses excuses : il était venu de lui-même aborder un sujet délicat. Pourtant, elle n’y arrivait pas tout à fait : il n’avait juste… pas à faire ça. Et puis, elle était en colère, en colère contre elle-même, d’avoir été celle qui avait si mal réagi et celle à qui c’était arrivé. Prenant quelques inspirations, elle se reconcentra sur sa tâche, crispée.

-C’est ce symbole que j’ai vu plus tôt. Indiqua-t-elle en s’emparant d’une nouvelle tablette.

Il représentait un homme à genoux, présentant ses mains vers le ciel. Helsinki le plaça dans le trou correspondant. En prenant un peu de recul, elle observa la fresque. Ils avançaient bien. Elle supposait. Ils étaient plusieurs à mettre la main à la pâte, à leur manière. C’était une collaboration assez étrange. Aussi, elle se demandait quel était le sens de tout cela. Elle ne le saisissait pas. A ses pieds, le chat miaulait. L’Ange, qui faisait exprès de ne pas y prêter attention depuis plusieurs minutes, finit par céder à l’appel, un peu agacée. Dès qu’elle posa les yeux sur lui, celui-ci s’éloigna, tournant parfois la tête vers elle pour lui signifier qu’elle devait le suivre. Un frisson lui parcourut l’échine.

-Je crois qu’il y a quelque chose par là.

Elle avait posé la main sur le bras de la brune pour attirer son attention, mais s’était tout de suite résignée, pas certaine que le geste ne mette cette dernière à l’aise. Elles avaient beau être ensemble, il restait une distance entre elles. Helsinki aurait aimé l’effacer, mais ne savait pas comment. La dérangeait-elle en lui demandant implicitement de l’accompagner ? Dans le doute, elle se tourna vers l’Alfar. Lorsqu’elle eut l’approbation de l’une ou de l’autre, elle emboita finalement le pas au félin. Il les entraina dans un couloir, au milieu duquel il s’assit. La tête levée vers le ciel, il continuait de miauler comme s’il avait vu une bestiole au plafond. Interloquée, Helsinki suivit son regard.

-Là-haut.

L’élément d’intérêt représentait deux outils qui se croisaient. Elle ne savait pas ce dont il s’agissait tout à fait. Proche de l’exaltation, elle retourna à son point de départ et plaça la tablette correspondante.

804 mots
J'ai supposé que Babelda ou Juvelian venait avec elle, mais vous n'êtes pas obligées xD

Et sinon, elle a trouvé le 3ème symbole de la 4ème ligne, et celui du milieu

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Kaahl Paiberym
Sam 19 Juin 2021, 20:32



Première pièce


Je ne connaissais pas les Déléis. Ils devaient n’avoir aucune importance. Vu l’étrange spécimen qui m’accompagnait, ça ne m’aurait pas étonné. Comment pouvait-il ignorer le mariage de l’Empereur Noir ? Il n’y avait pas qu’à Amestris que ce dernier avait fait couler beaucoup d’encre, étant donné la portée géopolitique de ce dernier. Oncle Cyrius détestait ces femmes et sa haine s’était répercutée dans mon cœur dans un écho total. Elles méritaient que je les corrigeasse pour penser être dignes de la place de Dame Noire. J’espérais qu’elles mourraient à l’avenir. Je voulais qu’elles criassent et qu’elles suppliassent. J’adorerais les tuer, les écarteler, leur montrer qu’on ne s’allie pas aux Sorciers comme ça, que les choses ne sont pas si faciles. Je désirais sentir leur chair rouler sous mes doigts, se pincer, s’écraser, jusqu’à ce que le sang perlât. J’avais hâte d’avoir des frères et sœurs, c’était une certitude. J’allais leur arracher les yeux pour que jamais ils ne pussent s’approcher du trône sacré de mon père. Je les ferais tremper dans leur fange et leur arracherai les entrailles, comme j’avais vu sur le livre d’images du Chancelier Elzagan. J’aimais beaucoup les livres de Val’Aimé. Il en avait plein. « Tu es musicien ? Oncle Cyrius aime bien les musiciens. » Je faisais presque tout comme Cyrius. Si le Chancelier Merlfide était surnommé l’Ombre de l’Empereur, parce qu’il semblait toujours avec lui, j’étais surnommé l’Ombre de Son Ombre. J’avais d’autres appellations moins reluisantes mais seuls les plus audacieux osaient, ceux qui pensaient que jamais je ne serais en mesure de leur couper la langue. Ceux-là, je leur couperai tout, pas que la langue, en petits morceaux bien symétriques. Le fait est que je suivais effectivement Cyrius partout dès que j’étais sur le territoire des Sorciers, toujours accompagné de mon pipeau. « Pas besoin de volontaires. » dis-je, d’un ton macabre. « C’est mieux s’ils ne le sont pas d’ailleurs. S’ils crient à n’en plus finir, ça rendra la matière plus souple… » Un fin sourire pensif se dessina sur mes lèvres. Et si j’offrais au blond des instruments fabriqués à base de Dames, de Princes et de Princesses Noirs ? J’étais sûr qu’il serait heureux.

Je tournai les yeux vers l'Alfar sans répondre à sa remarque. Je devais réfléchir, réflexion qui fut interrompue par le commentaire d’un jeune homme blanc. Un rictus se forma sur mes lèvres. Pour quoi me prenait-il ? Un abruti de Magicien ? J’étais né pour faire le mal. Je ne dis rien et les choses auraient pu s’arrêter là s’il ne s’était pas approché de l’adolescent sanguinolent pour embrasser sa paupière. Un homosexuel. Mon mépris monta en flèche. « Tu as raison, Llewel, il vaut mieux les tuer un par un, en commençant par les anomalies et les aberrations. » Je fis quelques pas en direction de l’être fait de blanc. Mes doigts s’ancrèrent dans ses cheveux et je les tirai en arrière. « Tu me dégoûtes. » lui soufflai-je avec un air macabre. « Tu mérites une punition. » Peut-être pourrais-je faire ça aussi : la chasse aux homosexuels, jusqu’à les dégoûter de leur déviance et les réhabiliter de force. Il suffisait de détruire la source du plaisir, comme j’avais, encore, vu dans les livres de l’Elzagan. « Qu’est-ce que tu en penses Llewel ? » Mon orgueil masquait légèrement mon incompétence. Tant que personne ne me mettait de barrière, je continuais. C'était ainsi que je vivais.


« Oui. Il sait écouter. » murmurai-je, comme une confidence. Dire que le Grand Chaos ne pratiquait pas la musique m’écorchait déjà bien assez la langue. Je ne pouvais pas faire plus, au risque de faire une crise d’urticaire.

Mon visage se décomposa lorsque je sentis un contact non désiré. Le corps de l’autre était bien trop proche du mien. Je pouvais sentir son odeur, à la fois boisée et… Je grimaçai, réprimant un haut le cœur désagréable. J’en aurais eu un s’il était resté Humain. Ce n’était pas la question. C’était Adam Pendragon. Dans mon esprit, son corps était relié à celui de l’Empereur Noir et l’image qui me venait en tête m’épouvantait. Je désirais le tuer. Le sexe était une chose répugnante à mes yeux. Le seul corps que j’aimais sentir était celui d’Elias, et pas de la façon que se plaisaient à imaginer quelques commères malades, séniles et folles. J’aimais partager mais pas dans ce domaine-là. J’ouvris la bouche pour lui répondre mais me rendis compte que j’allais donner une explication bien trop sérieuse. Parfois j’en avais conscience, d’autres fois non. L’humour m’était une chose presque inconnue. Il fallait se méfier avec moi, parce que j’avais tendance à prendre les plaisanteries pour une réalité. Lorsque j’avais l’air de rigoler, je ne rigolais pas vraiment. J’envisageais des possibilités. Depuis ce fameux dîner, j’étais hanté par l’idée de répandre une épidémie quelque part. J’enverrais alors une lettre à la Marquise Leenhardt pour lui dire que c’était le moment d’intervenir. Ce qui me retenait était simplement la seule perspective de devoir demander l'autorisation du conseil des Archimages. Elias ne m'approuverait probablement pas. Peut-être que si. Je testerais.

J’eus rapidement envie de me laver pour enlever la marque du contact. Imaginer que cet homme eût pu s’adonner au sexe avant de me toucher me donnait envie de vomir. Paniqué, je dus faire de nombreux efforts pour ne pas alerter mon interlocuteur sur mon état. « Non. » répondis-je, incapable de placer un trait d’esprit. Il me glaçait le sang. Je ne comprenais pas ce qu’Elias lui trouvait. Il était vulgaire et puait la concupiscence. J’étais certain que le Déchu n’y connaissait rien en musique.

J’acquiesçai, tout en surveillant Érasme de temps en temps. S’il gardait ce caractère sans devenir plus puissant, il allait avoir quelques ennuis. J’en avais eu de nombreux, enfant, tout ça parce que j’étais différent. Pourtant, ça m’avait servi à comprendre certaines choses. J’étais convaincu qu’en tombant, en échouant et en souffrant, il deviendrait un meilleur représentant de la Lune Noire. Il fallait pourtant que je le protégeasse, afin qu’il ne mourût pas. « La vôtre est curieuse. » répondis-je au Vampire. Je l’avais sentie. Que cherchait-il à faire ? La question me fit sourire. « Si je n’étais pas un fervent adepte d’Ethelba, la transformation m’aurait ravi. Malheureusement, j’appartiens à l’Empereur Noir. » Ou l’Empereur Noir m’appartenait. Les deux. « Demandez-lui son avis, si vous y tenez vraiment. » soufflai-je, en m’illustrant la réaction d’Elias. Oserait-il ? Sorcier ou Vampire, je doutais que la différence se ressentît sur mon mode de vie. Il n’y avait que la Lune Noire qui me retenait. Je devais être un Mage Noir. C’était écrit. Mon objectif était le Chaos.

1090 mots
Erasme est avec Llewel, Sam et Tekoa.
Cyrius parle à Clauswitz.

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Sam 19 Juin 2021, 22:55



Première pièce


Mon regard se posa sur l’homme à la peau pâle. Dans le reflet de ses yeux, il y avait une tristesse que je ne comprenais pas. Je n’aurais pas pu. J’avais mal mais c’était un honneur pour moi de sacrifier mon sang pour obtenir la bénédiction des Ætheri. Sans savoir pourquoi, je me dis qu’il ressemblait légèrement à un Esprit, effacé du monde comme ça. Pourtant je le voyais et j’étais sûr qu’il n’était pas mort. La suite me l’apprit avec plus de force. Je sentis son corps, après ses paroles. En voulant partager le sacrifice avec moi, il devenait un allié. Avait-il entendu les volontés des Dieux ? J’en doutais parce qu’il était un étranger mais peut-être les divins parlaient-ils par sa bouche ? Je ne pouvais pas me permettre de rejeter ses mots. Ils avaient une importance. Raanu me l’envoyait peut-être, ou Oni. Si je ne l’acceptais pas, ce serait un outrage. J’avais entendu beaucoup d’histoires sur la possession d’hommes et de femmes par les Ætheri, pour tester la foi. Awaku No Hi regorgeait de légendes. Les manifestations de ceux qui nous priions avec ferveur étaient partout. Aucun doute n’était possible.

Son corps contre le mien m’électrisa d’une manière étrange. Peut-être était-ce simplement cette pensée persistante concernant une possible identité cachée ou un présent offert contre mon sacrifice ? Peut-être qu’un Dieu venait de m’embrasser sous l’œil et que mon sang l’avait touché ? Si un jour j’en obtenais la preuve alors mon cœur se gonflerait de reconnaissance d’avoir été choisi. « Oui, cherchons. » répétai-je. Sa peau était si blanche que le sang ressortait d’autant plus.

Je m’apprêtais à lui proposer de venir avec moi chercher de nouveaux symboles dans les couloirs quand je vis la silhouette du joueur de flûte se dessiner derrière lui. Le geste fut aussi déplacé que mon regard fut noir. On ne bafoue pas le divin. On me l’avait expliqué un nombre incalculable de fois. Quand j’étais petit, j’avais tendance à manger ce qui était adressé aux Ætheri. J’avais tout le temps faim. Je courais partout et mes nourrices devaient me surveiller avec minutie. J’aurais pu me faire dévorer par une bête à la lisière de la forêt. J’étais alors déjà résolu à rivaliser avec un ours et à devenir le plus grand chasseur d’Awaku No Hi. Je disais à qui voulait bien l’entendre que je pourrais, à moi tout seul, ramener de la viande pour toute l’île et que je vivrais dans une caverne, et non plus dans un tipi. Mon corps serait dur comme la pierre et je n’aurais pas de femme parce que j’appartiendrais à la nature. Il avait fallu réfréner certains de mes comportements, parce que je n’avais pas les moyens de mes prétentions. Je ne les avais toujours pas, même si je ne cessais jamais d’espérer en finir avec le tannage de la peau et être enfin prêt à fusionner. Je connaissais les carcasses d’animaux que je devrais ramener à ma tribu pour réussir mon test de passage. Personne ne me jugeait encore apte. Ça m’enrageait parfois. Avec le temps j’étais pourtant devenu bien plus patient, même si ça ne se voyait pas du tout, et, surtout, j’avais arrêté de manger les offrandes. J’avais appris à respecter les Dieux, à croire en eux, à les honorer et à être attentif à leurs signes. Alors qu’un hérétique s’en prît comme ça à ce que je voyais comme un messager d’un Æther fit bondir mon cœur dans ma poitrine. « Lâche-le ! » dis-je, en le fusillant d’un regard bestial. D’un point de vue extérieur, pour ceux qui étaient puissants, ça ne devait être là que des disputes d’adolescents. Intérieurement, je bouillais. La colère est un sentiment traître. Il rend totalement fou. Plus je fixais les yeux sur le visage de l’autre, plus j’avais envie qu’il brûlât sur le bûcher des impies et des païens. Il ne connaissait rien. Rien à rien. Les symboles à trouver me semblaient soudain secondaires face à la protection du divin. Il aurait craché sur un autel que ça n’aurait pas été différent à mes yeux.

Mon peu de muscles se contracta. Je sentis comme un chatouillement au niveau de mes pieds. Bien ancrés dans le sol, ils me démangeaient. Mon sang afflua vers mes mollets et, sous la rage, je finis par me jeter sur lui, bien déterminé à écraser cet infidèle. Le mouvement dut le surprendre parce qu’il n’y eut pas de résistance. Nous nous étalâmes par terre comme les deux morveux que nous étions. Mon poing s’abattit dans sa face. Je ne remarquai même pas ce qui était gravé sur le sol, juste à côté de nous. Une tête de profil se détachait faiblement des pavés, accompagnée d’une forme triangulaire. J’étais juste aveuglé par cet incroyant qui osait bafouer les Dieux.

789 mots
À côté de Tekoa et d'Erasme il y a la tête de profil, le 3ème symbole de la 2ème ligne
 
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Élise Iranor
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Dim 20 Juin 2021, 01:57


Illustration - Brandon Hix
Les Portes
Troisième Partie

Résoudre des énigmes, réussir là où les autres échouaient ... C'était une vocation. L'Eraishah avait un sourire en coin, démontant se sentir ravie de la situation. Cela devait être puéril, mais c'était un moyen de ne pas laisser cette étrange situation avoir le dessus. Dans tous les cas, ils n'avaient pas le choix de surmonter cette épreuve ensemble et l'Alfar avait bien l'intention de mettre les chances de son côté. Son regard était attiré ensuite par l'exclamation soudaine d'une blonde au langage primaire. Juvelian l'observait, sourcils rehaussés, étonnée de la voir incapable de comprendre ce qu'elle voyait, s'en voulant presque d'avoir été distraite et de lui accorder une oeillade non-mérité devant son peu d'intellect, s'interrogeant par là-même quant à l'espèce dont elle était issue. Elle ne s'y connaissait pas encore assez pour le savoir au premier regard, mais quelque chose lui disait que personne ne voulait savoir la provenance d'autrui, laissant sa curiosité ronger sa bouche. Ils y avaient des membres représentant les deux sexes, de tout âges et visiblement, de catégories sociales variées. Pourquoi autant de diversité ? Sans doute devait-elle éludée ces questions, pour l'instant. Entre elles, ces curieuses personnages plus loin et l'étrange garçon en train de parcourir cet endroit avec de l'encens, autant dire que les étrangers lui paraissaient particuliers, si ce n'est complètement déphasé avec la réalité.

Jamais elle ne l'admettrait, mais ses gestes l'intriguait. Est-ce qu'il était idiot, cinglé ou simplement coordonné ? Il semblait mettre mal à l'aise certains intervenants, ce qui la contraignait à croire qu'il n'était pas très net dans sa manière de procéder. Cela dit, chacune des races avaient ses coutumes, c'était son devoir de les connaître pour mieux intégrer des groupes intéressants, accompagner leurs recherches et en tirer le plus de mérite possible. Ça marchait ainsi, c'était ce qu'on lui avait appris. Pourquoi se blesser, chanter et s'amuser avec son sang ? Qu'est-ce que cela apportait ? Était-ce une sorte de rituel pour tous les maudire ? Juvelian eu un froncement de sourcils, se voulant sévère et effrayante, mais n'étant qu'une simple moue désapprobatrice, ce serait bien le moment ! Se détournant de cette masse qui lui donnait le tournis par son étrangeté, elle se rattachait à ses acolytes dans l'espoir de ne pas être réduite à devenir sénile avant l'heure en leur compagnie.

Il doit certainement y avoir d'autres symboles dissimulés dans des cachettes. Voudriez-vous essayer ? demanda-t-elle avec une voix malicieuse, mais loin d'être aussi mauvaise qu'elle le croyait.

Un moyen de les voir prendre des risques à sa place, également. Visiblement contrariée par la venue d'un homme à leur rencontre, sa nouvelle partenaire improvisée dont elle ignorait le nom, déclama avoir vu un autre des symboles. Juvelian eu une moue mécontente, tout le monde pouvait voir ses symboles, mais elle s'en voulait de ne pas avoir été l'une des premières. La vérité étant qu'elle aussi aurait aimée en voir d'autres, s'en vanter et être admirée par sa chance insolente. L'Alfar ignorait le chat qui grondait à son encontre, comme quasiment tout le monde, en vérité. Elle n'avait pas le temps d'essayer de s'adapter aux habitudes d'un animal récalcitrant, à moins que ce dernier n'ait une chose intéressante à lui donner. C'était avant d'être appelée dans un geste par celle à ses côtés, également une demoiselle aux cheveux blonds, dont elle ignorait le nom. Par réflexe, Juvelian acquiesçait dans signe d'acceptation, avant de se maudire. Elle aurait dû lui demander au moins trois fois avant qu'elle ne daigne la suivre, mais non ... Fichues habitudes ! Une seconde. Étaient-elles en train de suivre un chat ? L'Eraishah arquait un sourcil, était-elle sérieuse ? Pendant un instant, elle la cru sotte, mais la suite allait lui démontrée le contraire. Finalement, cela n'avait pas demandé tant de temps que cela ... Encore un peu et la déception marquerait ses traits. Ils avaient de la chance que les recherches soient relativement simples, souvent, ce genre d'endroits étaient composés de pièges mortels, ou particulièrement retors.

Sans doute était-là le danger, celui de croire que tout irait bien et que ces tests abracadabrants étaient une épreuve de leurs races respectives, quelque chose dont personne ne parlait, mais qui advenait. Parce qu'elle ignorait tout de cet endroit et que de se croire en sécurité était mieux que de succomber à la peur qui, pourtant, nouait son estomac. Comment était-elle arrivée ici ? Comment allait-elle s'en aller ? Suivre ces personnes restait sa meilleur option. Elles avaient l'air un peu plus malignes, enfin ... Vu comment certains se battaient pour des raisons qui la dépassaient, ils n'étaient pas sortis de l'auberge.

Quel est le but, que nous parions sur l'un ou l'autre pour résoudre une énigme ? demanda-t-elle, l'air blasé.

Peut-être que le danger, finalement, c'était les autres ...

Post II - 800 mots
Joker - 02 | 10

Résumé:


◊ DC de Mancinia Leenhardt ◊
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Dim 20 Juin 2021, 10:16

[RP Dirigé] - Les Portes III - Le Tombeau d'Amsès - Page 7 8l0a
Image par Re°
Première pièce



Un sourire ravi éclaira le visage du Rehla. Il était heureux que l'adolescent eût compris. Il n’avait pas la certitude que ce fût le cas mais le Chaman n’avait pas cherché à le rejeter. Il n’avait posé aucune question. Peut-être que Sam ne savait pas lui-même ce qui avait poussé son acte mais il avait cette certitude nébuleuse qu’il devait être fait. Sa langue passa sur ses lèvres. Le goût âpre du sang marqua ses papilles. Il l’avait déjà éprouvé une ou deux fois, lorsqu’il s’était éraflé après une mauvaise chute. Comme un réflexe venu d’une autre vie, il avait alors porté la plaie à sa bouche et aspiré ce qui s’en échappait. Cela faisait-il de lui quelqu’un de bizarre ? Cette fois, ce n’était pas son propre sang. C’était celui de quelqu’un d’autre. Est-ce que ça les liait d’une quelconque manière ? Est-ce qu’il le reverrait, en dehors de cette pièce particulière ? Est-ce que… « Aïe ! » Sa tête bascula en arrière. Cette violence aurait pu paraître dérisoire à certains. Pour l’Enfant des Étoiles, ce fut différent. Elle sembla se répercuter dans un autre monde, empli d’eau et de carillons. Comme un noyau de cerise lancé à vive allure, le geste heurta les instruments de musique, créant un son déplaisant à l’intérieur de lui, avant de se noyer dans le flou que la présence aqueuse créait toujours. L’eau éteint le bruit. La phrase prononcée le transperça. Il le dégoûtait. Pourquoi ? Qu’avait-il donc fait qui suscitât chez lui tant de haine ? Était-ce un comportement ou simplement sa simple existence ? « N… Non ? » Son père ne l’avait jamais puni. Il le trouvait très sage. Il n’était même pas sûr de comprendre ce que le terme « punition » signifiait exactement pour lui. Encore une fois, la noirceur du Mage Noir s’agrippa à son cœur. Il avait déjà eu la même sensation plus tôt, comme si des griffes se resserraient autour de lui, sans lui laisser d’échappatoire. Ses yeux se tournèrent vers lui et il sut qu’il n’était que noirceur. Ça l’effrayait mais ça l’attirait aussi. D’aucun aurait affirmé que son instinct de survie frôlait le néant. Il ne bougeait pas, ni ne protestait d’ailleurs. Comme un pantin, il le laissait tirer son cuir chevelu. Il aurait pu répliquer. Ils n’étaient pas si différents. Il n’avait pas une puissance qui aurait pu le réduire au silence. Pourtant, il se sentait hors de son corps, comme manipulé par cette main.

La voix de celui dont il avait goûté le sang lui parvint ensuite. Un mouvement brusque arracha le Sorcier à son corps et il se retrouva debout, à contempler deux silhouettes affalées par terre, un air surpris sur le visage. Sam se fit une réflexion vague. Il n’en comprit pas tout le sens mais, à peu de chose près, il lui sembla que la violence du Chaman était bien plus franche et brute que celle du Sorcier, lui étant plus sournois et narquois. Ils n’allaient pas au même endroit, comme si un pont détruit les séparait. Un instant, il ne ressentit rien de spécial, comme s’il n’était pas vraiment là. Ses yeux détaillaient ; ses émotions étaient étouffées. Puis, son regard dévia, comme si la chose avait toujours été une évidence. Sur le sol, il y avait une correspondance. La certitude le prit à la gorge. Sa réaction fusa alors, décalée, incompréhensible. Ce n’était pas la première fois, et ce ne serait pas la dernière. « Bravo ! Vous avez trouvé un symbole ! » Il souriait, d’un sourire extrêmement franc et pur. Ce n’était pas un sourire réservé, comme ceux dont il avait l’habitude. Souvent effacé, il ne laissait que peu de place à des comportements si visibles en public. Avec son père, c’était différent. Il s’extasiait sur énormément de choses. Toutes les couleurs étaient sujettes à contemplation et à extase. Il avait un tempérament timide mais lorsqu’il était en confiance, il se métamorphosait. « Regardez ! Il est juste à côté de vous ! » Le Rehla s’approcha, regarda les deux dessins et se dirigea vers le mur, sans chercher à aider ni l’un ni l’autre. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Ça ne lui paraissait pas primordial, comme s’ils devaient se battre et qu’il n’y pourrait rien. Dans les faits, il n’aurait certainement pas pu les séparer. Il était bien trop effacé pour ça. Sa masse musculaire n’était pas développée et il n’avait pas la passion de la bataille. Il n’était qu’une guimauve.

Doucement, il prit les tablettes et les plaça correctement dans les trous. La phrase était presque complète maintenant. « Et voilà ! »

763 mots
Sam met en place les tablettes du troisième symbole sur la deuxième ligne.
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