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 [Événement|Rp pour filles] - Soirée pyjama

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Mar 08 Oct 2019, 23:27


C'est juste pour émoustiller les hommes 8D

Soirée pyjama


Circë remua légèrement. Elle sentait la chaleur sous son corps ; sur son corps aussi. Son visage enfoui dans un oreiller bien plus confortable que tout ce qui lui avait été donné de tester dans sa longue vie, elle sentait le contact d’un autre objet, doux, sur sa joue. Quand elle ouvrit les yeux, dans un sourire apaisé, elle tomba nez-à-nez avec une peluche représentant un dragon immaculé. Ses yeux bleus la troublèrent un instant mais elle finit par l’enlacer un peu plus, refermant ses paupières, les lèvres contre le tissu ouaté. Elle se sentait juste bien. Il n’y avait plus de considérations extérieures, juste ce sommeil apaisant, cette sensation de chaleur qu’elle ne voulait pas quitter. Elle voulait rester là, enveloppée dans ce drap. L’Ygdraë finit cependant par bouger de nouveau, enroulant le drap autour de sa jambe nue. Elle ressentait un bien-être certain et se plaisait, dans son demi-sommeil, à imaginer ce qu’elle désirait. Elle n’en dirait rien. Sa main libre parcourut le matelas pour attraper un crocodile aux yeux verts qu’elle amena à elle, aussi. Elle se sentait rassurée en l'ayant près d’elle, tout comme sa peluche cerf qui était blottie tout contre son ventre. Elle poussa un petit gémissement, preuve qu’elle ne tarderait pas à s’éveiller complètement. Son petit corps était à présent sur le côté, ses jambes légèrement repliées contre son buste. Ses trois peluches trouvèrent une place confortable entre ses bras. Elles étaient chaudes, elles aussi.

Il fallut encore quelques minutes à Circë pour se tirer de ses rêves. Il y avait des chuchotements, non loin d’elle. C’était comme un après-midi d’été, en revenant de la sieste. Elle se rappelait quelques journées ensoleillées qu’elle avait passé à Liluvel, avec les petites, autour d’elle, qui essayaient de ne pas la réveiller. Parfois, quelques gloussements résonnaient. C’était plaisant de quitter l’inconscience dans un tel contexte, réconfortant et doux. Les dangers semblaient écartés. Elle sourit de nouveau, ses mains effleurant les draps. Ils étaient décidément agréables.

Finalement, les cheveux un peu ébouriffés elle se redressa. Ses doigts passèrent dans sa tignasse délicatement pour essayer de la remettre en place. Ses yeux parcoururent ce qui semblait être une salle. Il n’y avait pas de porte mais cela ne l’inquiétait pas. L’Ygdraë avait l’impression que l’on était le matin mais rien dans cet environnement ne pouvait le lui laisser deviner. Autour d’elle, il y avait d’autres femmes, certaines possédant des peluches, d’autres non. Certaines dormaient encore, d’autres semblaient éveillées depuis un certain temps. Elles étaient toutes habillées de façon différente mais chacune portait un pyjama. Lentement, Circë baissa les yeux sur son propre corps. Elle portait une sorte de nuisette blanche. Le tissu laissait parfois la place à quelques trous dans lesquels passaient de petits rubans bleus qui se terminaient en nœuds papillons à des endroits stratégiques. La nuisette lui arrivait à mi-cuisse et elle devina qu’elle portait une culotte de la même couleur, sans doute pourvue, elle aussi, d’un petit nœud. Elle en avait aussi dans les cheveux. Elle semblait bien plus mignonne que séduisante. Son anatomie gracile lui donnait presque des airs enfantins. Elle sourit, réunissant ses peluches entre ses jambes en tailleur.

Le décor lui plaisait assez. Il y avait de gros oreillers qui bordaient les murs et, ici et là, étaient cachés des petits ballottins aux couleurs fruitées qui, elle en était sûre, cachaient des sucreries. Elle tendit la main vers l’un d’eux, l’ouvrit en tirant sur un ruban et découvrit des pâtes de fruits. « Oh… » Elle adorait ça. C’était sucré. Elle en goûta une et fut heureuse presque instantanément. Ce nouveau monde, sécurisé, lui plaisait.

Circë finit par se redresser, sans délaisser ses peluches. Elle était certaine que si elle sautait sur le sol, elle rebondirait sans mal. Les murs semblaient faits de façon à ce que personne ne se blesse. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle faisait là mais quand ses yeux se posèrent sur une palette qui contenait de nombreuses peintures et les accessoires qui allaient avec, elle ne put s’empêcher de penser aux Chamans et aux quelques cours qu’elle avait entrepris de suivre. Peut-être s’était-elle améliorée depuis qu’elle avait peinturluré le corps du Suprême de l’Au-Delà ? Au moins, elle ne risquait plus de faire des erreurs aussi grotesques que le recouvrir de rose à présent. À cette pensée, elle se mit à rire, légèrement espiègle. Sans regarder à qui elle parlait, elle se confia d’une voix amusée : « Vous savez, une fois j’ai peint le corps d’un homme important en rose. Il se trouve que dans sa culture c’est la couleur de l’érotisme. Je l'ignorais. » Finalement, peut-être qu’elle avait envie de peindre ce mur en rose, juste parce qu’elle doutait que ledit mur le lui reproche.

Déroulement


Coucou les filles !  [Événement|Rp pour filles] - Soirée pyjama  1515 (Hé ouais, les garçons, on vous aime PAS ! Bwahahaha !)

Voici le rp soirée pyjama ! Comme vous avez pu le constater avec mon propre message, vous n'allez pas à proprement parler en ce lieu, vous vous réveillez là. Votre personnage ne sait pas où il se trouve mais la question ne se pose pas du tout. Pareil, les problèmes géopolitiques semblent un peu loin même s'il est possible d'en parler quand même sous un aspect plus disons... frivole et croustillant. Quant à la chronologie, globalement, on s'en fout un peu. Chacun peut prendre sa propre chronologie, comme ça l'arrange. Je précise que ce rp n'est pas un rêve. Ça se passe vraiment. Simplement, votre personnage est détendu, plus à-même de parler devant des étrangères, plus confiant et bienveillant. C'est une soirée pyjama et c'est clairement Girl Powa. Vous pouvez donc cracher sur les hommes autant que vous voulez, personne ne vous en tiendra rigueur ou ne pas en parler du tout 8D

Au fur et à mesure du rp, il y aura des activités. Pour le moment, votre personnage se réveille tranquillement dans une salle assez cosy, remplie de coussins, d'oreillers, de plaids. Le sol c'est un matelas géant, il y a des peluches, des bonbons dans des petits sachets trop mignons, de l'huile de massage et de la peinture pour dessiner sur les murs et sur la peau. Encore une chose importante à savoir : votre personnage a un pyjama qui, globalement, va avec sa personnalité. Circë j'ai choisi du léger et du délicat parce qu'elle est comme ça mais si j'avais amener Za ça aurait été un pyjama avec des lions dessinés dessus qui font "Graa" avec des haches entre les pattes /sbaf Donc faites vous plaisir là-dessus. Héléna ce sera drôle son pyjama 8D Si vous parlez de votre pyjama et des peluches qui vont avec (si vous en voulez), votre personnage repartira avec le tout, qui sera doté d'un pouvoir particulier que je vous révélerai quand je posterai pour les activités suivantes ^^

Aria est l'hôtesse de la soirée mais je ne sais pas encore si je la ramènerai physiquement ou non. En tout cas, elle gère les activités avec une petite touche à la ??? (son mari pour celles/ceux qui ne savent pas xD). Je vous laisse arriver =)

Je ne sais pas quand le rp se finira. On verra =) Comme d'habitude, chaque message doit faire 720 mots minimum =)

Gains


1 point de spécialité tous les 3 messages + Quelques petits gains mystères au fil des activités 8D

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11258
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mer 09 Oct 2019, 00:57

Mancinia remuait, se tournant vers la gauche pour se redresser, passant sa main sur ses yeux pour s'éveiller correctement. C'était vraiment une bonne sieste après une matinée si harassante, entre les cartographies des routes prisent par les navires et prévisions des futures transactions vers Qaixopia. Un véritable ennui, gênant presque. Quelque chose encombrait son côté lors de son éveil et elle posait bien vite le regard sur le coupable. La Fille du Soleil saisi la vachette en peluche dans ses mains, souriante, en la regardant sous toutes les coutures avec amusement et une infinie précaution.

Coucou, Marguerite.

Ce devait être son nom. Pour quelle raison ? Pourquoi pas. L'Humaine remarquait être vêtue d'un léger vêtement de nuit, fait d'un pantalon et d'une veste, mêlant chacune le blanc crème et le rouge vermeil. C'était un bel ensemble, il lui portait agréablement chaud. Par les Aetheri, que ces cheveux étaient en pagaille. Ce n'était pas convenable. Elle saisi une pince miraculeusement posé près de son corps pour attacher sommairement son indomptable chevelure bouclée, bien trop longue à son goût pour s'amuser. Elle était certainement là pour cette raison. Peu importait qu'ils soient en bataille, nombreuse étaient ses partenaires à avoir une fière allure sans coiffure adéquate. Se redressant, savourant presque ses pieds s'enfoncer dans le sol moelleux comme ils l'auraient faits dans du sable, elle se promenait un peu avec son animal de compagnie improvisé. Elle voulait tellement le garder. Est-ce qu'elle pourrait ? Est-ce que c'était convenable qu'une femme de son âge ait de l'attachement pour une peluche ? En même temps, ce n'était pas n'importe quelle peluche, c'était Marguerite ! Oh. Un buffet avec mille douceurs se trouvait là. Mancinia saisi goulûment un carré au chocolat, un met très rare dans l'ardeur du Désert et succès garanti en soirée à ses yeux. Les Sirènes avaient de la chance. Autant en profiter, elle perdrait quelques kilos dans ses futurs entraînements. Un claquement de langue, signe de plaisir des papilles et les paupières mi-closes tandis qu'elle avançait encore un peu. Une douce voix atterrit à ses oreilles et l'Humaine redressa son regard vers la personne qui venait de lui adresser la parole : une femme ravissante se dessinait devant elle. Charmante et agréable à regarder.

Vraiment ? sourit Mancinia. C'est amusant comme quiproquo ! Je suis vraiment curieuse de savoir ce qu'il s'est passé ensuite.

Elle mit sa main devant sa bouche maladroite.

Oh, non ! Ne me dites pas qu'il l'a prit pour une invitation ?

Catastrophe ? ...Peut-être pas, au final. Elle ôtait son air terrifié pour partir en franche rigolade.

Quoi que, peut-être était-ce votre subconscient qui vous disait quoi faire ?

Dire que la guerrière avait été coincée sur cette question durant bien des années, essayant de se réserver pour un homme bon. Et quand elle le trouvait enfin, en crevait d'envie, lui, il lui disait non. Heureusement qu'il avait des cheveux roux, un charisme renversant et des fesses à se damner. Son regard se posait sur la palette colorée, à son tour.

Je me souviens qu'on m'avait offert un cadeau similaire lors de festivités sur un navire. C'est moi qui avait été peinte en vue d'une entre adeptes des Dieux. C'était hyper stressant. J'avais peur de perdre.

Elle se mit à rire à se vague souvenir. Être nue, son intimité recouvert d'un pagne, tandis qu'elle essayait de dissimuler sa poitrine pudiquement. Il y avait des gens qu'elle connaissait, quelqu'un à éliminer aussi. L'Imprévisible ne se souvenait plus vraiment, un voile recouvrait ses souvenirs. Sans doute ces dix ans de sommeil. Kamiya avait lui aussi été peint de ces étranges sigles et couleurs. Mancinia saisit l'un des pinceau entre ses doigts, saisi délicatement le poignet de la demoiselle pour dessiner des vagues bleues.

La Douceur de l'Espérance. Cela vous sied bien.

L'Humaine lui tendit le pinceau, l'invitant à la peindre à son tour avec un large sourire.

Érina serrait dans ses bras une peluche en forme d'hibou aux yeux clairs, elle reposait à ses côtés lorsqu'elle s'était redressée et l'avait immédiatement saisi. Elle l'a trouvait si mignonne et si douce. Assise, sa tenue alliant le bleu pastel et le blanc, agrémentés de fleurs roses, lui donnait un air d'enfant candide. Elle se sentait bien dans cette position que rien au monde ne lui aurait donner envie de bouger le petit doigt. Frotter sa joue contre la matière de cette peluche lui était vraiment agréable, un vrai bébé. Seulement, elle était bien une adulte, à sa manière. Érina remit quelques mèches de manière à ce que cela soit le plus naturel possible en s'accordant un sourire. Intriguée, la demoiselle regardait les autres filles. Certaines discutaient, d'autres mangeaient, les dernières riaient. Cela faisait tellement de bien. Des minces, des rondes, des blondes, des brunes, des rousses, des jeunes et des moins jeunes. Elle était tellement mignonnes et l'Ange avait tellement hâte de se faire de nouvelles amies. Elle en vit quelques unes tressaillir sans savoir la raison, d'autres parler des garçons qui leur plaisaient de part chez elle. Dommage que la seule femme dont elle avait envie était absente de ce tableau, mais elle ne devait pas se laisser aller. Elle lui avait promis de vivre pleinement et elle comptait bien honorer cette promesse. L'Ange se relevait, marchant un peu avec sa peluche dans les bras, apostrophant la première personne qui se trouvait un peu seule dans son coin.

Bonsoir !



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[Événement|Rp pour filles] - Soirée pyjama  Chriss10
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http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
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Mer 09 Oct 2019, 12:03

Spécialités :
- Agilité : 12
- Force : 7
- Charisme : 6
- Intelligence : 11
- Anti-Magie : 6

Physique : Elle porte une grande robe blanche, qui est trop petite maintenant puisqu'elle la portait avant de s'endormir dans la grande pyramide. Elle porte aussi aussi une veste en laine, trouée un peu de partout. Elle porte toujours ses souliers blancs mais trop petit aussi. Elle possède de longs cheveux argenté, avec des yeux bleus comme l'océan. Elle possède encore quelques bijoux : un collier et des boucles d'oreilles. Sur elle, elle a un petit sac en cuir mais qui semble être vide, malheureusement.

Pouvoirs :
- Ne possède pas de pouvoirs, puisqu'elle est humaine !

Armes:
-Une épée longue / Une dague aiguisée /  Des couteaux de lancer / Une faux / Un arc




« Et voilà, c’est le dernier ! Vous pouvez vous reposer maintenant. » Amanda en avait fini avec les blessés sur le nouveau royaume des Humains : Alaitihad. La jeune femme aida toujours les blessés pendant que les autres continuaient à réaliser les rites funèbres. Elle fit du bon travail dans la tente des blessés. Il fallait dire que sa grande sœur l’avait instruite à donner les premiers soins. Elle avait gardé quelque reste, mais sans plus. Elle essaya au mieux d’aider les autres, après tout ce carnage. Amanda avait bien mérité une bonne nuit de sommeil réparateur. Elle s’allongea sur son camp de fortune assez éloignée de la foule. La jeune femme ne pouvait pas dormir s’il n’avait pas trop de bruits et de lumière dans les parages. La jeune humaine était dans une tente faite à la va-vite. Il n'y avait qu’une couverture et un oreiller fait avec un manteau. Ce n’était pas grand-chose, mais pour l’instant, la cité n’était pas encore construite. C’était plutôt un champ de bataille qu’une cité ! Mais les choses s’arrangeraient avec le temps, elle savait que tous les Humains viendraient les aider à établir leur nouvelle colonie, dans ce continent non souillé par les êtres remplis de vices. Amanda s’endormit aussitôt. La journée fut rude et longue. Une bonne nuit de sommeil serait parfaite pour reprendre des forces. Ses yeux se fermèrent et elle tomba dans les bras de Morphée.

Soudain, Amanda se réveilla. Son sommeil avait fortement perturbé au niveau de la température. Elle avait été habituée à dormir dans le froid, avec des rafales de vent. Maintenant, elle se trouva dans une endroit plus chaleureux, calme et sans bruit, à part quelques murmures non loin d’elle. Elle sursauta et se réveilla dans un autre environnement. « Où suis-je ? » Amanda mit du temps à comprendre qu’elle n’était plus à Alaitihad. Mais que s’était-il passé au juste ? Étais-elle dans un rêve ? Amanda se pinça la joue et elle comprit qu’elle était bien dans la réalité. La jeune humaine se mit sur ces genoux afin d’observer le nouvel environnement : le sol était en forme de matelas, donc bien moelleux et doux. Autour d’elle, il y avait des dizaines de coussins douillé et de toutes les formes et couleurs. Ses mains rencontrèrent des sachets de bonbons et de chocolat. Puis, ses yeux virent de la peinture, de l’huile et d’autres choses pour s’amuser. C’était la première fois qu’elle voyait un monde aussi doux, confortable et reposant. Un sourire s’afficha sur son visage. Cela lui changeait d’autrefois, où elle devait rester dans sa chambre sombre et sans croisée personne pendant des jours. Ses jours-ci étaient lugubres, et sans amusement. Elle n’avait jamais compris pourquoi elle n’avait pas le droit de jouer avec les autres enfants. Cependant, il semblait qu’elle avait droit une seconde chance, de retomber dans l’amusement, au moins juste pour ce temps-ci.

Elle se leva et découvrit que même ses vêtements avaient changé. Elle portait un pyjama blanc et gris, avec des pandas qui mangeaient des bambous. « Wouah, super le pyjama ! J’adore ! » Puis, elle découvrit qu’elle n’était pas seule dans cette grande pièce magique. Il y avait d’autres jeunes femmes qui formaient un petit cercle. Amanda décida de les rejoindre afin de partager le bonheur d’être ici. Au passage, elle prit une peluche, un ourson bleu, dans ses bras. La jeune femme s’approcha d’elle, tout en faisant attention à ne pas marcher sur les autres jeunes femmes qui dormaient encore au sol. Ce n’était pas facile, il y avait du monde ! Soudain, Amanda se prit les pieds dans les jambes d’une jeune inconnue et tomba par terre dans un grand fracas sans nom. Elle se fit une bosse sur son front, même si la chute était minime. Amanda se releva doucement afin de s’excuser envers la personne : « Oh pardon ! Je suis terriblement désolée de vous avoir fait du mal ! J’espère que vous allez bien ! » L’inconnue semblait juste de se réveiller. Elle resta près de la jeune femme, pour voir si tout allait bien de son côté aussi. Amanda était une simple humaine, maladroite et très indécise sur les choix qu’elle doit prendre dans la vie. Ce n’était pas simple tous les jours, mais elle arrivait à s’en sortir pas à pas. La jeune humaine prit un bonbon au hasard et le tendit à l’autre jeune femme pour la calmer. « Tiens pour toi ! »

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Mer 09 Oct 2019, 13:45


Cela avait été l'une des journées les plus éreintantes que l'adolescente avait pu vivre. Enfin, tout est relatif, puisque les journées de plantations étaient parfois très longues et difficiles au Comté, alors que cette fois-ci, il s'agissait plutôt de pression psychologique et de travail de l'esprit. Levée aux aurores pour travailler en amont, un cours assez difficile à maitriser par la Magicienne, elle n'avait pas réussi. Ni avant, ni pendant, ni après le cours, puisque, frustrée, elle avait passé une bonne partie de la journée à tenter de réussir ce sort de malheur. Beaucoup d'autres n'avaient pas eu de mal, alors pourquoi était-elle à la traine ? Cela avait ruiné son humeur de la matinée. Et l'après-midi ne l'avait pas épargné non plus, puisqu'elle s'était souvenue à la dernière minute d'un devoir rédigé à rendre pour le lendemain, sur lequel elle avait passé tout son temps libre ainsi qu'une grande partie de la nuit. C'est avec un plaisir incommensurable qu'elle s'était glissée dans ses draps ce soir-là, pour recevoir enfin du repos bien mérité.


~

                                                                                                                                                                                                 
Syrianne flottait dans les airs, comme au ralenti. Un immense sourire s'épanouissait sur son visage, alors qu'elle entamait une descente vers le sol, rebondissant. La Magicienne était dans un univers merveilleux, fait de nuage et de cotons blanc, duveteux, moelleux… Elle sautait de nuages en nuages, éclatant de rire pendant de cours moments d'extases purs. Elle se sentait si bien !

Une légère odeur sucrée attisa sa curiosité et aussi son appétit. Son estomac se manifesta dans un grondement rauque, lui arrachant une fois de plus, un léger rire. Et si… Si elle tentait de manger cette matière soyeuse ? Après tout, ça ressemblait énormément à de la barbe à papa… Alors, Syrianne sauta une fois de plus, décélérant au maximum dans sa descente, atterrissant sur les fesses dans la surface tendre. Et puis, elle tira un petit morceau de nuage vers le haut, l'observant d'abord de tous côtés. Ce n'était pas la peine de s'empoisonner, non plus… Ce rêve était si beau ! Elle forma une petite boule blanche entre ses doigts et le porta à son nez. Quel délice ! Oui, c'était bien les nuages qui dégageait ce petit bonheur pour les narines ! Elle n'hésita plus et enfoui la boulette dans sa bouche. Le sucre se mit à fondre dans sa bouche, s'étalant sur sa langue. Syrianne émit un long râle, quel régal, vraiment ! Elle en mangea encore un peu, pour rassasier sa faim.

Et elle se remit en route. Chacun de ses sauts étaient différents, elle tenta même une pirouette aérienne. Les sensations dans son ventre la faisait rire et sa tête commençait à lui tourner. Quand soudain, alors qu'elle venait de sauter, les nuages disparurent.

~

Vous connaissez, cette sensation de tomber en plein sommeil, comme si vous regagnez subitement et brutalement votre corps après avoir dormi ? Syrianne ouvrit les yeux, l'esprit encore un peu ensommeillé. Ce rêve était si beau, pourquoi s'était-il terminé avec une telle violence ?

U ne chose était sûre, la faim n'avait pas été une invention de son esprit durant son rêve. Son estomac était bel et bien vide. Elle se releva alors, d'abord en tailleur et s'étira.
C'est à ce moment qu'elle remarqua qu'elle n'était plus dans sa chambre, à Basphel. Ce n'était pas non plus celle qu'elle occupait dans la maison de ses parents… Et elle n'était pas seule. La grande pièce dans laquelle elle se trouvait, était recouverte au sol de matelas, aussi confortable que les nuages de ses rêves. Les draps étaient chauds et doux… Les mains de l'adolescente se baladèrent à leur surface un instant. Est-ce que c'était un autre rêve, dans le précédent ? Rien que cette idée lui donnait mal à la tête. Que des réalités s'imbriquent l'une dans l'autre donnerait une migraine à n'importe qui, au réveil.

Elle décida de se mettre sur ses jambes. Elle avait vu, un peu plus loin, qu'il y avait de quoi se restaurer. Rien que des friandises… Décidément, si ce n'était pas un rêve, est-ce qu'elle était morte et qu'elle se trouvait dans un monde merveilleux pour toujours ? C'était tout de même étrange. Il n'y avait que des filles ici, de tout âge et de tout horizons. Certaines discutaient entre elles, mais la Magicienne, elle, se sentait soudain timide. Elle alla attraper une viennoiserie, dans un coin et observa les alentours. Elle mordait par automatisme dans son croissant, les bras croisait contre son torse, quand une des jeunes femmes s'approcha d'elle.

Elle était adorable, blonde et portait un pyjama fleuris, dans des tons pastels aussi doux que son visage. Elle souriait et semblait tout à fait innocente, avec une peluche en forme de hibou dans les bras. C'est vrai qu'il y en avait un peu partout, des peluches par ici. Syrianne n'en avait pas trouvé près d'elle… Elle aurait préféré que Milo soit là, en chair et en os. Elle soupira légèrement à cette pensée et maquilla ses lèvres d'un pauvre petit sourire.



    - Bonsoir ! Enfin, si c'est bien le soir… On ne saurait même pas donner d'heure, dans cet endroit. Tu sais où on est d'ailleurs ?


Premier Post :
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Mer 09 Oct 2019, 20:45


Ginna ouvrit les yeux doucement. Elle était toujours contente quand elle arrivait à prendre le contrôle du corps de ce fichu Gidéon. Il ne servait à rien, en plus. Déjà, il ne savait pas coiffer ses beaux cheveux de la bonne façon ! A chaque, elle devait passer au moins une bonne heure pour démêler tout ça ! Et sa peau ! C’était une catastrophe ! Même un masque aux algues ne suffisait pas à réhydrater son visage !

Mais aujourd’hui, elle avait le contrôle et elle allait en profiter ! « Hé, hé, hé ! »  s’exclama-t-elle. Elle savait que c’était le matin, pourtant, elle ne voyait rien. C’était assurément étrange, car Ginna ne se souvenait pas que Gidéon aimait dormir dans un terrier ! Il n’y avait pas d’autres explications quant à l’obscurité qui l’entourait. Elle remua un bras. Il était plus lourd qu’à l’accoutumé. Étrange, ça aussi ! Cependant, elle réussit après plusieurs manœuvres à l’extirper du poids qui commençait à l’incommoder. Est-ce que Gidéon lui avait fait une blague ? A moins, que ce ne soit Gid ? Non, ce n’était pas son genre … alors que Gidéon … Ginna savait qu’il ne l’aimait pas. Méchant, va !

Avec difficulté, elle se débattit jusqu’à sortir sa tête à l’air libre. Elle eut alors la surprise de constater qu’elle avait été ensevelie sous un monticule de toutes sortes de peluches : des grandes, des petites, en forme d’animaux, d’étoiles, de nuages, de bâtiments célèbres etc … Il y en avait vraiment pour tous les goûts ! Cela permit à Ginna de se rendre compte que cette farce n’était pas du fait de Gidéon : il était bien trop radin pour avoir dépenser autant d’argent dans l’achat de tant de peluches.

Elle finit par hausser les épaules. Après tout, elle s’en fichait ! Elle était entourée de peluches magnifiques ! Avec un peu de chance, elle pourrait repartir à Amestris avec quelques unes sous le bras ! Et Gidéon n’aurait rien à lui dire, parce que c’était elle qui était aux commandes ! Et Toc, dans les dents !

Elle finit après quelques secondes par sortir de sa prétendue « tanière » pour s’approcher des autres femmes qui étaient déjà en train de papoter entre elles. Ginna ne se posa pas plus de questions quant à sa nouvelle situation. Elle était bien, c’était l’essentiel. En plus, elle était vraiment très contente, parce qu’elle avait même eu le droit à un nouveau vêtement : une nuisette en soie rose bonbon, dont l’ourlet froufrouteux lui arrivait à mi-cuisse, accompagnée d’un petit serre-tête qui était positionné dans sa chevelure, rose bonbon lui aussi. Il était agrémenté d’un pompon tout aussi rose sur le côté. Et ses chaussons ! Des petites merveilles confortables : rose à pompon évidemment ! Ginna savait qu’elle était la plus belle ! Surtout lorsqu’elle portait sa couleur favorite !

Sous l’effet de la félicité qui l’empoignait, elle s’écria à la première fille qui lui passait près d’elle, en attrapant une brosse non loin d’elle : « Viens ici ma chérie ! Je vais te faire une de ces coiffures ! Tu ne voudras plus te laver les cheveux après ! »
****


Tal se réveilla en sursaut. Où était donc passé son nénuphar ? « Nénuphar ? Nénuphar ? » appela-t-elle, un peu inquiète en le cherchant du regard. Ses yeux tombèrent alors sur un environnement des plus atypiques. Elle n’était pas du tout habituée à ça. « Ouuuuuh » fit-elle la bouche en cul-de-poule. « Que c’est bôôôôôôôô ! ».

Elle fit quelques pas et tomba nez à nez avec un petit miroir. C’était la première fois qu’elle se voyait. Elle eut dans un premier temps un mouvement de recul. Mais l’autre faisait exactement la même chose. Alors, curieuse, elle s’approcha. L’autre fit de même. Décidément ! Quel copieur ! Alors, pour l’embêter, elle grogna en montrant les dents. Et Tal vit son vis-à-vis se préparer à l’attaque. Son cœur manqua alors un battement et elle se réfugia derrière ses deux mains en les mettant devant les yeux. Après quelques secondes, voyant qu’elle n’avait pas encore été touchée, elle entrouvrit les doigts et elle vit l’autre faire de même. Oh, mais il avait peur lui aussi ! Alors, pour le rassurer, elle lui fit un grand sourire auquel il répondit. Elle avait trouvé un nouvel ami ! En plus, il avait une bonne tête avec sa fourrure blanche et son bonnet à étoile jaune sur la tête. « Allez, viens ! On va manger des bonbons ! » lui dit-elle en lui faisant un signe de la main. Elle n’attendit pas de le voir approcher, car son ventre gargouillait et que devant ses yeux, sur une table pas très loin, se tenaient au moins des millions de bonbons ! Bien qu’elle ne sache pas très bien combien des millions faisaient en réalité.

Alors qu’elle sautillait gaiement vers la table ciblée, elle resta collée avec ses doigts muqueux au tapis et une jeune femme se prit les jambes dans le petit corps de la fae. Elle n’avait pas eu mal, mais elle avait eu très peur. Tellement peur, qu’elle pensait qu’elle avait vraiment mal pour de vrai, qu’elle avait été écrasée et qu’elle était morte. Elle se mit à pleurer, puis à haleter, puis dans un dernier rauque, elle ferma les yeux, attendant la mort.

Elle rouvrit cependant les yeux grâce à l’odeur alléchante du bonbon que la jeune femme lui tendit. « Merci ! » lui dit-elle. « Tu es très belle tu sais ? Est-ce que tu crois que tu pourrais me faire un bisou ? » La fae lui montra alors toutes ses dents.
Post I -  1094 mots:
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Mer 09 Oct 2019, 23:32




La Chamane se réveilla lentement, sans aucun bruit, attentive en silence aux sons divers qui parvenaient à ses oreilles, aux mouvements qui s'opéraient autour d'elle. Elle avait apprit à être attentive et prudente, souvent victime de sa propre naïveté et de sa misère. Combien de fois s'était-elle réveillée dans de mauvaises situations, aux mains d'inconnus aux intentions abjectes ? Le hasard l'avait préservée de devenir esclave ou d'être tuée, mais certains souvenirs qu'elle avait vécu lui donnait quand même toujours froid dans le dos. Et que penser de ce magicien qui l'avait prit sous sa protection et qui la poursuivait de ses regards mielleux partout où elle voulait bien aller ? Il était gentil mais ses intentions semblaient différentes. Néanmoins aujourd'hui, rien ne laissait présager de malheureux. D'ailleurs l'homme ne semblait pas être ici. Où était-elle ? L'atmosphère était très douce et rassurante. Hohni découvrit avec étonnement un environnement coloré dans lequel évoluait toutes sortes de femmes en vêtements de nuit. Pas un seul homme à l'horizon. Elle même était vêtue d'une tunique beige transparente, aux perles dorées et aux broderies pailletées. La richesse du vêtement était belle à ses yeux. Elle qui n'avait porté que des haillons pendant des années... L'habit épousait parfaitement son corps. Rien ne cachait vraiment ses formes arrondies et sa peau brune, peinte de divers symboles géométriques dans une harmonie qui poussait le regard vers ses seins et ses cuisses. Il faut dire que son peuple ne connaissait pas vraiment le concept d'habit, alors de là à parler de pyjama... Hohni se regarda longuement dans une glace. Elle aurait voulu remercier celui ou celle qui lui avait donné un aussi bel habit, en plus de la peindre et de la maquiller comme elle avait l'habitude de le faire lorsque sa vie avait encore un sens. Des peluches étaient abandonnées un peu partout. Sa main se dirigea automatiquement vers celle qui représentait une tortue rouge, de taille exagérée, qui ressemblait beaucoup à Espérance. Elle serra le faux animal contre elle et poussa un léger soupir de satisfaction.

L'exilée se releva doucement, emportant avec elle ce qui semblait être une couverture aux motifs bariolés et aux couleurs chaudes, tout comme la douce laine qui en formait le tissu. Cette couette improvisée lui servira de veste au cas où elle aurait froid, dans sa grande frilosité. Elle regarda alors autour d'elle, ne résistant pas à l'odeur du chocolat brûlant. Le liquide enflamma ses papilles. C'était indécent. Depuis quand n'avait-elle pas gouté quelque chose d'aussi bon ? Cela faisait des années qu'elle se nourrissait seulement des fruits de la misère en mendiant aux coins des rues.... Ce plaisir soudain lui fit monter les larmes aux yeux. Émotive, elle manqua alors de s'étrangler en remarquant des pots de peinture et des pinceaux, devant le spectacle d'une jeune femme en train de peindre soigneusement la peau d'une autre femme. C'était une scène tout à fait banale sur l'île Maudite, chez les Chamans. Mais cela faisait plus de vingt ans qu'elle n'avait pas vu l'un des siens, ni quoique ce soit en rapport avec son peuple. Partager sa culture si chère à ses yeux lui manquait cruellement. Elle allait s'élancer vers les deux femmes lorsqu'une main se posa sur son épaule et qu'on l'apostropha au sujet de sa coiffure. Était-ce un homme ? Ou une femme très androgyne. Hohni ouvrit la bouche pour protester sans toutefois vouloir vexer la personne. "Chérie ? M-ma coiffure ? Mais enfin... Je suis déjà coiffée." En effet, elle portait un chignon relevé agrémenté de plumes et de perles, le tout surmonté d'un ruban qui entourait son front, composé de perles en argent gravé et de tissu. Elle porta la main à ses yeux humides et ses joues mouillées, incertaine du comportement à adopter. Cela faisait un bout de temps qu'elle n'avait pas eu de relations sociales, ni d'occasions pour parler à quelqu'un, tout simplement. "Euh... Que diriez-vous plutôt d'un massage ?" rajouta-t-elle rapidement en avisant les huiles posées sur une étagère, reconnaissable pour un œil aguerri. Elle avait besoin de retrouver les gestes quotidiens de sa culture.

725 mots  | Post 1
Hohni se réveille et répond à Ginna :3 Elle est habillée en chamane, c'est à dire avec une nuisette transparente, les peinture et la coiffure. XD Elle porte aussi un plaid sur les épaules et une peluche tortue rouge.

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Bellada Ward
~ Magicien ~ Niveau I ~

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Bellada Ward
Jeu 10 Oct 2019, 11:13


Bellada se sentit sourire, sans vraiment savoir pourquoi. Mais y avait-il vraiment besoin d'une raison pour avoir envie de sourire ? Non, sans doute pas. Exprimer et communiquer la joie que l'on avait au cœur, voilà qui semblait suffisant à la magicienne. Elle était profondément plongée dans cet entre-deux délicieux, celui où les rêves flânent encore dans l'esprit, dans un coin de la tête, mais où l'on prend peu à peu conscience du monde qui nous entoure. Pour ce qui était des rêves, la mamie aux cheveux gris avait vu défiler de drôles de sujets, celui des pâtisseries et des petits enfants étant néanmoins récurrents. Elle avait maintenant envie de se mettre aux fourneaux avec eux pour leur apprendre ses recettes traditionnelles. Pour le reste, la dame blanche entendait des rires et des conversations innocentes. Cela la plongea immédiatement en enfance, lorsqu'elle invitait ses amies à dormir à la maison et que toutes ensemble, elles passaient des heures à discuter des derniers potins : qui avait embrassé qui, ce que l'on disait sur untel et ce qu'unetelle avait fait... Doux souvenirs. Oui, sans doute était-ce le fait de reconnaître cette ambiance ingénue qui lui avait donné du baume au cœur et lui avait aussitôt donné envie de sourire. Lentement, la vieille dame étira ses jambes et son bras libre, émettant un léger gémissement pour accompagner son geste. Elle s'essuya les yeux puis les ouvrit. A taton, elle trouva ses lunettes posées à quelques centimètres d'elle, sur un oreiller. Elle les monta immédiatement sur ses yeux et un décor adorable se révéla à elle. Son bras droit était enroulé autour d'une peluche en forme de chat roux, avec un petit nœud rose autour du coup. « Oh, tu est tout bonnement adorable, Citrouille ! » murmura ma magicienne à son doudou. Avec précaution, elle se mit debout et pu observer plus attentivement le pyjama dans lequel elle s'était réveillée. Il s'agissait d'une chemise et d'un pantalon en coton, épais et doux, le genre de tenue dans laquelle on se sent immédiatement à l'aise. D'un coloris jaune, des motifs de bonbons roses et d'étoiles bleues bariolaient le tissus. « Hum... Je le prendrait bien pour le ramener chez moi, celui-là. » dit-elle à voix haute tout en continuant à sourire. Bellada n'était en effet pas chez elle, et elle n'avait aucune idée de là où elle pouvait se trouver. Mais cela ne l'inquiétait aucunement : elle se sentait bien, ici, et n'avait aucunement l'intention de partir. En secouant légèrement la tête, la mamie se rendit compte que sa chevelure argentée ondulait puis retombait dans son dos, totalement libres. C'était plutôt rare, elle qui les attachait bien souvent en chignon ou en tresse, mais elle appréciait tout autant leur contact sur sa nuque. Serrant Citrouille contre elle, la magicienne s'approcha d'un duo de jeunes femmes. « Est-ce vraiment important, de connaître l'heure ? Je pense plutôt qu'il faut se concentrer sur l'instant présent, et sur ce qu'il peut nous apporter : en l’occurrence, un agréable moment de détente en compagnie de nouvelles rencontres. Détendez-vous mon enfant. Si c'est l'heure du dîner qui vous inquiètes, j'ai vu des sucreries ici et là. En cas de petit-creux, nous pourront toujours satisfaire notre estomac. » La grand-mère se fendit d'un sourire pour essayer de rassurer celle qui avait l'air angoissée. « Enfin bon, en parlant de nouvelles rencontres : je suis Bellada Ward, mais vous pouvez m'appeler Bella. Et vous, comment vous appelez-vous mesdemoiselles ? »

Cela faisait bien longtemps depuis la dernière fois que Mertle s'était réveillée d'aussi bonne humeur. Elle qui était grognon au réveil et à qui il était impossible de parler avait qu'elle ait bu ses trois tasses de café matinales et engloutit une demi baguette de pain tartiné à la confiture, se sentait ce matin d'humeur taquine et joueuse. Fait extraordinaire : elle s'était éveillée le sourire aux lèvres et avait même ricané en voyant le décor enfantin dans lequel elle était apparu, sans ce sentir agressée ou grognon. Elle avait accordé un câlin à la peluche sous son ventre -un adorable chat au pelage noir- et s'était blottie sous sa couverture, au même motifs que son pyjama : une chemisette noire avec un imprimé de toiles araignée, où étaient coincées des peau de bananes et des petits fantômes qui pleuraient. Elle s'était ensuite étirée puis avait trottiné jusqu'à une mine de bonbons dont elle avait chapardé trois grosses poignées pour remplir ses poches. Puis, assis discrètement qu'elle le pu, elle s'empara de l'un des bonbons qu'elle lança sur un groupuscule de filles avant de partir se cacher en ricanant.  

Post I | 800 mots:


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Maximilien Eraël
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Maximilien Eraël
Jeu 10 Oct 2019, 23:07

Soirée pyjama
Comme chaque soir Melissandre avait craint de fermer les yeux. Mais chaque soir, après de longues minutes de luttes intensives, le sommeil la rattrapai, sombre et terrifiant. Et chaque soir, au milieu de la nuit elle rouvrait les yeux, le cœur palpitant, le souffle court. Elle se roulai alors sur elle-même, tel un fœtus, serrant ce qu'elle croyait être son oreiller contre son visage. C'est à cet instant qu'elle remarquai qu'il ne s'agissait pas d'un oreiller. Elle ouvrit les yeux et observai l'objet. Un sourire se dessinai sur le visage de l'adolescente alors qu'elle serrai la peluche contre elle.

« En vrai si tu le serrais pareil ça donnerai plus l'effet d'une souris qui enlace un ours... »
- Laisse-moi... Au moins celui-là il s'enfuit pas., ajoutai l'albinos sans se défaire de son étreinte.
« T'as remarqué au moins qu'on avait changé d'endroit ? »
- Hum ?

Elle devait avoir noté ça dans un coin de sa mémoire. Mais la découverte de cette version miniaturisée et mignonisée de son Ange Gardien avait complètement détournée son attention de tout ce qui pouvait l'entourer. Alors, pour la première fois depuis qu'elle était sortie des griffes d'Elzédor, elle ouvrai les yeux et relevai son torse pour s'asseoir en tailleur, mini-Lothar tenu contre elle dans le creux des jambes. L'adolescente posai un regard circulaire sur sur la salle. Elle n'était pas seul, ou plutôt, elle n'était plus avec les même personnes. En détaillant un peu elle pouvait remarquer qu'il n'y avait de présent que des femmes. Pas des adolescentes, comme elle. Il y en avait de tout les âges, toutes en pyjama, comme elle. Enfin pas tout à fait comme elle. Le sien était aussi différent de celui des autres. Il s'agissait d'un débardeur dont la teinte dégradait du gris clair à un gris agate tandis que les ourlets ressortaient par leur vive couleur rubis. Le shorty qui lui servait de bas avait ses couleurs inversé. Aussi il était coloré de ce rouge si particulier de façon uniforme tandis que la ceinture et ses ourlets brillaient par la teinte argenté qu'ils arboraient. Néanmoins, qu'il s'agisse du haut comme du bas, on pouvait voir des arabesques d'un noir de jais se dessiner sur tout le côté gauche du vêtement.

« Regarde ! Là-bas ! »

Oui, elle l'avait vu aussi. Mais elle semblait déjà bien occupée avec une autre femme. Oreille pointue... Une Elfe ?

- Nan, j'ai vu dans un livre comment ils se faisaient appeler..., fit-elle en tournant mini-Lothar vers elle pour jouer avec ses petites mains duveteuses.
« Je sais plus... Ça ressemblait au nom d'un monstre, non ? Hydra ? »
- Non, je crois pas..., fit alors l'Humaine en levant les yeux au plafond à la recherche de ce nom, après avoir jeté un regard à la peluche en forme de hyène.
« IRMA ! »
- Quoi ?
« C'est pas ça ? »
- Non, ça a rien a voir !, avait-elle rétorqué à la seconde, représentant un chien, un de ces gros comparable aux ours.

De loin la situation semblait telle qu'elle paraissait tenir la conversation à l'Ange miniature. Il y avait un peu de vrai là-dedans. Melissandre fini par lâcher un grognement en signe de capitulation. Elle ne retrouverai pas ce mot. Elle restai assise là encore quelques minutes à observer ce qu'il se faisait autour d'elle, intriguée et curieuse, un paquet de bonbon à ses côtés qu'elle avait déjà presque vidé, jouant avec sa longue tresse blanche. Quand soudain... Elle mit la main dans ses cheveux, mais n'y trouva rien. Pourtant elle était persuadée d'avoir sentie quelque chose lui tomber dessus. Elle haussa alors des épaules, prête à se relever pour rejoindre un groupe ou une personne isolée, elle ne savait pas encore. Seulement elle senti de nouveau quelque chose atterrir sur sa tête.

- Mais...

Se retournant, elle pu voir des bonbons abandonnés sur le coussin derrière elle. Elle s'en saisit puis détournai le regard avant de voir du coin de l'oeil un nouveau bonbon être catapulté vers elle. Elle fronçai alors des sourcils, cherchant des yeux son agresseur, et ne tardai pas à la trouver.

« La vieille là... »
«  Elle croit vraiment pouvoir rivaliser ? »
- Elle sait pas qui elle a choisi comme cible..., rétorquait-elle en se retournant alternativement vers la hyène puis le chien, un sourire carnassier aux lèvres.
« Et on va lui montrer qu'elle a choisi la mauvaise ! »

Elle rapprocha Bertrand de Sélène et y déposa délicatement mini-Lothar entre les deux.

- Je vous laisse ici. Vous faites bien attention à lui.
« Oui, chef ! »

L'albinos leur souris puis sauta sur ses jambes, scrutant rapidement le sol du regard en même temps qu'elle sautillait vers la grand-mère, un grand sourire aux lèvres. Cette dernière avait dû remarquer et comprendre qu'elle avait été débusqué – ce qui n'avait pas été compliqué – puisque Melissandre ne recevait plus de projectile sucré depuis qu'elle avait commencé sa marche. Peu importe. Elle était certaine d'avoir fait bien plus de partie de cache-cache que cette mamie au vu de sa discrétion. Alors, en trois bonds elle parcouru les derniers mètres, attrapai la première peluche qui lui venait sous la main – qui s'avérait être une autruche – et sautait sur la grand-mère. L'élan aidant, elle plaquai ainsi la vieille au sol et la chevauchait d'un air victorieux, la menaçant de la peluche comme on menacerait d'une arme.

- Haha ! Voilà ce qui arrive quand on ose s'en prendre à nous !, lâchait-elle après un rire en appuyant sur le nez de la grand-mère avec le bec de l'animal.
ASHLING POUR EPICODE



Post I (on va voir si je me perds pas dans les comptes cette fois 8D) | Mots 971:


We were never welcome here ~ Night time or morning time, we're going strong

Don't you tell me what you think that I can be

[Événement|Rp pour filles] - Soirée pyjama  3881576816 Vous avez deux nouveaux messages [Événement|Rp pour filles] - Soirée pyjama  3881576816 :


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Sam 12 Oct 2019, 18:59




La jeune enfant bondit hors du coussin dans lequel elle venait d'atterrir. Le brusque changement d'environnement aurait dû la paniquer, mais elle garda un sang-froid étonnant, comme si la magie bienfaitrice du lieu la gardait de bonne humeur. Zeli'Am'Ya portait une robe longue légère, bleu, aux manches courtes et aux motifs de petits fantômes, ainsi que deux mocassins en cuir joliment brodé. Elle s'habillait toujours ainsi avant d'aller se coucher, car le tissu de la robe était doux et les mocassins étaient fourrés pour protéger ses petits pieds. La Princesse portait deux nattes brunes parfaitement parallèles, qui se terminaient par deux chouchous en perles et plumes. Une pince portant une grande plume peinte trônait en haut de sa tête. Dans ses bras : une peluche qui représentait le souverain des Chamans et qui faisait approximativement la taille de la petite fille, si bien qu'elle avait du mal à contenir l'objet dans ses maigres bras. Du haut de ses un mètre-quarante, elle ne voyait pas grand chose de la salle. La peluche lui bloquait même la vue, mais elle redoutait de poser l'effigie de Devaraj par terre dans la poussière. Il s'agissait donc de retrouver son frangin parmi toutes ses personnes qu'elle ne connaissait pas, en utulisant la peluche comme bouclier pour de possibles altercations. Sans aucun doute, la vue du souverain la sauverait de toute attaque et ferait peur aux hérétiques ! Elle serra donc bien fort la peluche contre son torse.

Le petite Chamane se mit donc à marcher sans trop voir où elle allait. Elle remarqua des bonbons posés dans une panière, et fit une pause stratégique pour s'en emparer. De la panière. Cela devenait de plus en plus compliqué à porter, mais temps pis ! Elle ne s'arrêta qu'après avoir fait le tour de la pièce, énervée. Aucune trace de son jumeau ! Pourtant il était forcément ici, ils n'étaient jamais séparés. Cet imbécile devait être en faire une bêtise et à cause de lui, ils se feront tous les deux gronder. Quelle injustice ! Pourquoi Raanu ne lui avait pas donné un frère plus intelligent et fort ! C'était honteux.

Elle engouffra plusieurs bonbons dans sa bouche pour se calmer, remarquant la présence de Cïrce. L'elfe était connue de tout le peuple chamanique, mais elle n'osa pas l'approcher. Elle semblait occupée dans une séance de peinture, de plus. Elle remarqua aussi une autre Chamane, qui parlait à un drôle de bonhomme tout rose avec son froufrou. Pfrrr, qu'est-ce-qu'il avait l'air ridicule ! Elle détourna le regard. Ce n'était pas bien de se moquer des autres, sauf si c'est un hérétique, lui avait dit Devaraj, un jour. Il n'y avait pas d'autres enfants dans la salle, mais cela ne lui sapa pas le moral pour autant. Quant à la demie-nudité de certains, elle ne s'attardait pas même dessus, ayant vu des centaines et des centaines de corps nus depuis sa naissance. La petite fille décida fermement d'apostropher la première personne venue, qui serait en mesure de lui répondre. "Bonjour Madame ! Excusez-moi, vous n'auriez pas vu mon frère ? Il -" Zut ! Comment disait-on ressembler en langage commun déjà ? Sa mère le lui avait apprit plein de fois mais elle oubliait tout le temps. On aurait dit que sa mémoire était sélective... Le langage commun, c'était nul et moche ! Elle ne ressentait aucune attirance pour l'apprendre et le retenir. "Il est comme moi mais en garçon ! " finit-elle par déclarer. "Idiot ! Lui se perdre tout le temps ! Je m'inquiète parce-que lui." gronda-t-elle, ne maîtrisant pas tout à fait son vocabulaire. Elle parlait couramment l'Odeleggy mais avait bien du mal à s'exprimer dans une langue autre que son parlé natal. Cependant, on lui avait bien apprit qu'il était strictement interdit de parler Odeleggy devant des étrangers. Obéissante, elle ne prononça donc pas un seul mot du précieux langage sacré. On voyait bien à ses sourcils froncés et son air courroucé qu'elle était en colère contre le coupable. "C'est du chocolat ? Je peux avoir du chocolat ? Je suis trop petite pour me servir." rajouta-t-elle en pointant du doigt la fontaine posée sur une grande table.

727 mots  | Post 1
ALORS. Za' porte une robe pyjama bleue avec des motifs de petits fantômes, et des mocassins en cuir fourré. Elle se trimballe avec une peluche de DEVARAJ qui fait sa taille presque, ainsi qu'une panière de bonbons. Elle cherche son jumeau et apostrophe quelqu'un à ce sujet. Puis elle lui demande l'accès à la fontaine au chocolat 8D


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Latone
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Latone
Dim 13 Oct 2019, 15:48

Léto ou Latone ? Ah, cela en devenait superflu à force. Restons sur "Léto", il était après tout question de son enveloppe et Latone ne faisait qu’un avec elle spirituellement parlant ; une subtilité qui leur échappera, avec leurs yeux déconnectés du plan spectral. Cela n’en sera que plus aisé pour autrui. Bref, Léto se sentait divinement bien. Peut-être que ce trop plein de béatitude devrait lui mettre la puce à l’oreille, mais en l’état, elle n’en avait cure. A vrai dire, aucune fille présente dans cette pièce aux couleurs féminines ne se préoccupait du pourquoi et du comment. Parfois, il fallait simplement accepter ce qu’on nous offrait, et ne réfléchir que bien plus tard. Tant qu’il n’y avait pas de maux, il n’y avait point de mal. La Chamane sous fusion jouait en rythme avec les oreilles pendantes du kigurumi, une sorte de pyjama-costume qui lui donnait l’apparence d’une lapine. Intégralement blanche, à l’exception de minimes touches orangées, l’épaisseur de la tenue lui rappelait les énormes fourrures des ursidés du Voile Blanc. Le confort y était, mais l’aspect inoffensif de la bestiole représentée lui donna un air quasiment mignon, un contraste remarquable avec son charme naturel. La coalescence ne pouvait pas niée que Latone lui apportait une pincée d’aigreur, de par son coloris de cheveux noircis – hormis les pointes qui sauvaient le blond cendré de Léto. Sans le sourire équivoque de cette dernière et ses iris tendant vers le cyan et le violacé, jamais on n’oserait s’approcher de cette grande dame.

La Souriante dégageait pourtant une aura agréable, une plénitude qui donnait presque envie de se blottir contre elle, comme avec une peluche géante. D’ailleurs, allongée sur le côté ainsi, elle serrait contre elle l’une des innombrables représentations duveteuses qui envahissaient leur espace. Pour sa part, ses doigts serrèrent la nuque d’un chiot albinos ; qui, à ses yeux, ne pouvait bien lui rappeler qu’une unique personne : son Juishi (Amour). Évidemment, la fusion éprouvait des sentiments contraires, mais sa main ne cessait de caresser tendrement la peluche, avec une attention toute particulière portée sur le contrôle de sa force. Tendre et précautionneuse à la fois. Cette distraction ne l’empêchât pas pour autant de s’adonner à la gourmandise, ses doigts libres enchaînèrent la prise et le naufrage de différents mets chocolatés dans sa bouche. Ils étaient tous si bons, délicieux, raffinés. L’entraînement attendra, pour l’heure elle ne se souciait que du bien-être de sa gourmandise.

Alors que la titanide s’empiffrait ainsi, son regard disparate s’élança à l’observation. Des filles de tout horizon et de tout âge jonchaient son périmètre visuel, des voix de tout timbre assaillirent ses tympans, rires comme émerveillements se mêlèrent dans une cacophonie épicurienne. La félicité de ses camarades la baignait davantage dans cette sérénité qui lui faisait tant défaut. Les notes délicates d’une harpe lui parvinrent : elle pencha la tête en rythme, de droite à gauche, les longues oreilles du lapin suivirent sa petite danse. La musique l’extirpa de son petit monde et lui fit reconnaître quelques visages familiers. Ah, mais elle était si loin d’eux, et si proches d’autres… Venait-elle juste de voir une mamie se faire plaquer à la Réprouvée par une ado ? Léto ne tenait guère à se lever, cependant jamais elle ne se présentera comme inaccessible. Son sourire s’étira, à la lueur d’une soudaine idée. Elle tourna sur elle-même, fouillant dans tout ce bric-à-brac autour d’elle. Son dos dévoila l’arrière du kugurumi avec la phrase suivante : "Personne ne craque pour moi : je suis incraquable." L’objet de sa convoitise en main, elle retourna à sa position initiale et plongea le bidule dans le machin. Un souffleur de bulles devrait être le terme exact, néanmoins la fusion se doutait que bon nombre d’entre eux ne saurait définir avec justesse cette invention pour enfant. Armée d’une baguette ornée d’un cercle et d’un récipient tubulaire contenant de l’eau savonneuse, elle souffla sur le liquide récolté par la tige : une multitude de bulles volèrent dans l’air, entre les convives, parfois s’écrasant sur elle. Amusée, la Chamane deux en une réitéra le processus pour toucher d’autres invités qui passèrent par-là, feignant l’innocence lorsqu’on la remarquât.
" Je ne bulle pas ! " Et elle recommençait. Une vraie teigne, une véritable duelliste qui n’en finirait pas d’atteindre ses cibles.


760 mots ~
C'est Léto en fusion avec Latone qui débarque (son apparence et stats sont donc légèrement différentes ♪), elle est affalée avec une peluche en forme de chiot albinos. Elle porte son kugurumi lapin et s'amuse à faire des bulles (avec ces jouets pour faire bulles là, dont j'ignore le vrai nom /o) sur les gens autour d'elle, ça peut être vous, voilà ♫



By Jil ♪
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Dim 13 Oct 2019, 22:50

« Arrête de bouger. » murmura l’Apakan à l’adresse de l’Impératrice Blanche d’une voix douce. Il comprenait qu’elle puisse se sentir gênée mais il était certain qu’elle savait parfaitement qu’elle ne risquait rien en sa présence. Ce n’était pas lui le souci mais plutôt ce qui trottait dans l’esprit de la jeune femme. Ses mains parcouraient son corps. Elle ne portait que le strict minimum, de quoi permettre un massage efficace sans s’encombrer de tissus superflus. « Tu t’es bien battue. » lui dit-il sur le même ton. « J’ai un maître de qualité. » lui répondit-elle. « Ce n’était pas si facile. J’aurais pu te faire bien plus mal. » Elle se redressa, le fixant un instant. « J’espère que tu ne m’as jamais épargnée jusqu’ici, Erwan. » « Tu sais bien ce que je veux dire. » Il avait usé d’un artefact tout particulier. Une fois transformé en Démon, il ne contrôlait plus ses pulsions destructrices et une Ange dans son champ de vision lui avait fait un effet certain. Seulement, elle s’était montrée efficace. Elle comprenait mieux que quiconque que porter un tel objet était éprouvant et avait profité de ses faiblesses pour le coincer. Il avait ressenti une telle colère qu’il avait du mal à s’en remettre. À la suite du duel, ils s’étaient mutuellement soignés et, à présent, il la massait pour éviter les courbatures. C’était un instant à eux, qu’ils aimaient partager. Ils en profitaient souvent pour discuter de stratégie. Il lui soulevait ses failles, la conseillait pour qu’elle puisse les combler et elle en faisait de même à propos de ce qu’elle lui enseignait. « Qu’est-ce qui te trouble, Cassandre ? » finit-il par lui demander. « Mon côté démoniaque ou autre chose ? » Ce n’était pas le côté démoniaque, bien qu’elle en ait été surprise de prime abord. « À qui penses-tu pendant que je te masse, hum ? » fit-il de façon plus spécifique. Il n’était pas dupe. Il avait changé ses langes et l’avait élevée. Ce n’était pas la première fois. Au début, il avait cru qu’elle songeait au Diable, ce qui ne lui aurait certainement pas plu, mais il savait parfaitement qu’il avait réussi son conditionnement. Il était prêt à parier qu’elle désirerait le tuer si elle le croisait de nouveau. Tant mieux. « Tu n’es pas prêt à entendre la réponse, papa. » répondit-elle en souriant, un brin moqueuse. Ses lèvres s’étirèrent à son tour. Ils aimaient bien plaisanter sur leur hypothétique lien de parenté. C’était un peu plus complexe que cela mais ça leur allait. « Allez, au lit, vilaine fille. » Il lui fit signe de se déplacer un peu pour lui faire de la place. Ils avaient pris l’habitude de dormir ensemble, même si ce n’était pas automatique. Seuls sur ce navire, ils en étaient venus à tisser un lien particulièrement fort. Ils étaient tout l’un pour l’autre. Ils s’aimaient d’une façon saine d’un amour qui en aurait surpris plus d’un. Pourtant, cet amour n’était pas celui qui conduisait au mariage et à sa consommation. C’était quelque chose de pur qui n’appelait aucun désir. Il l’embrassa sur le front quand elle vint se coller à lui. « Bonne nuit. » « Bonne nuit. » murmura-t-elle, se sentant déjà engourdie par les signes d’un sommeil prochain.

Cassandre se redressa, ses cheveux roux en bataille. Elle se sentit vite déstabilisée. L’environnement était bien trop stable. Elle n’en avait plus l’habitude. Le navire volait toujours dans les cieux, parfois soumis aux caprices du vent. Ici, rien ne bougeait. Le bruit des courants était également absent, à l’image de l’Apakan qu’elle chercha d’un coup d’œil rapide. Dans son dos, ses ailes immaculées reposaient doucement sur le matelas, quelques plumes froissées. Elle s’était endormie avec la Couronne des Cieux. Erwan tenait à ce qu’elle la garde le plus longtemps possible pour ne plus être sujette aux effets secondaires de l’artefact. Il avait raison. Son regard rencontra alors la forme sur laquelle elle était appuyée quelques secondes plus tôt. Ses yeux s’agrandirent comme deux soucoupes et d’un geste précis, ses fesses vinrent aplatir la tête de la peluche grandeur nature d’un Ange particulier. Il n’y avait que des femmes ici mais elle n’était pas forcément prête à être trouvée en possession d’un tel objet. Dire qu’elle pensait à lui la veille… Était-ce bien la veille ? Elle n’en était pas sûre. Seulement, elle s’était laissée aller à penser que les mains d’Isiode à la place de celles d’Erwan auraient très certainement été plus plaisantes. Était-elle dans un rêve, infligé par l’Apakan pour la punir de ses pensées ? Elle émit un petit soupir. Elle avait beau avoir réduit au maximum ses émotions, il lui arrivait toujours de penser à lui. Elle avait pourtant pris une décision ferme et définitive à son endroit. Il était un homme de terrain. Son cœur appartenait à ses idéaux et à rien d’autre. Certainement pas à elle. Elle ne pouvait ne serait-ce qu’envisager une telle chose. C’était vain. Et puis, à vrai dire, elle n’était pas certaine de savoir comment s’y prendre. L’amour avait quelque chose de nouveau et d’effrayant. Il valait mieux qu’elle continue de l’étouffer, comme la tête de cette peluche.

Quelques secondes plus tard, son regard se porta sur son propre corps. Elle portait un bas de pyjama vert clair sur lequel étaient dessinés plusieurs petits dragons. Son haut, de la même couleur, était uni, à l’exception du motif central qui ressemblait à Lindorië ou Daenara. Ça la troubla légèrement. Comme elle n’avait pas encore trouvé de solution pour la peluche, elle décida qu’il valait mieux ne pas bouger et se contenter d’observer. Pourtant, ses doigts ne tardèrent pas à glisser sur des friandises qu’elle mit dans sa bouche sans se faire prier. Elle était certaine qu’il y avait des individus qu’elle connaissait, Mancinia notamment, mais tout ce monde provoquait une drôle de sensation en elle. Elle n’avait plus l’habitude. Les voix lui semblaient étonnement bruyantes. Celle d’Erwan était bien plus basse et calme.

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Mar 15 Oct 2019, 23:20

Jeanne ouvrit les yeux. Elle s'était assoupie peu de temps après le dîner, épuiser par de longues sessions d'études. Elle se démenait corps et âme en ce qui concerne l'étude de diverses techniques de cuisinerie, essayant de réfléchir à l'avenir. Il était devenu évident qu'elle ne pouvait plus vraiment progresser seule et qu'il lui fallait s'unir à d'autres, apprendre aux côtés des Maîtres de leur art culinaire. C'était délicat. Elle n'aimait pas qu'on lui dise quoi faire ou comment le faire, avoir l'idée même de la contredire la renfrognait. Pourtant, la Déchue se devait de grandir sur ce point, ne serais-ce que pour guider ses enfants. Oh, elle avait eu de quoi les surprendre en étant choisie pour représenter les Déchus à la Coupe des Nations. Était-ce un hasard ? Une erreur ? Elle n'avait jamais réellement accomplie de grands choses pour sa race, malgré sa volonté de bien faire. Est-ce que quelqu'un l'avait remarquée ? Cela demeurait un mystère, mais dans tous les cas, l'histoire s'était bien conclue. En remportant l'Épreuve des Ygdraë, son nom était devenu connu et cette soudaine célébrité ne lui déplaisait pas vraiment. Cela lui ouvrait même des possibilités, encore fallait-il qu'elle les saisisse, quitte à devoir ravaler un peu sa fierté. Jeanne ne devait devenir vaniteuse. Elle devait continuer à faire de son mieux pour guider ses enfants, à les rendre fiers. Béatrice. C'est la première chose qu'elle vit en se tournant vers la gauche. Sa fille était assoupie à ses côtés. Sa descendante n'aurait pas dû naître, Cédric ne souhaitait pas d'enfants.

Et, au crépuscule de la Guerre des Dieux, elle s'était découverte enceinte. Une surprise imprévue. Un bonheur pour elle, une angoisse pour son époux. Avait-il crainte d'être un mauvais père ? Il était si exemplaire et Faust, dont les Griffendél avait choisi de s'occuper, les appréciaient tant. Cédric avait choisi de rester à ses côtés, mais sa grossesse avait été source de tracas. Sa naissance, cependant, était une joie sans commune mesure. Et son compagnon, malgré ses craintes, fût un parent formidable et l'ombre sombre de son âme s'estompa au fil des ans. En l'observant ainsi endormie, innocente, son coeur de mère battait se mis à battre plus fort. De fierté, mais aussi de nostalgie au souvenir de sa petite bouille enfantine. Elle était désormais adolescente. Curieusement, elle était née Avare où ses parents étaient Gourmands. Cela n'avait pas été facile, mais ils s'en étaient tous bien sortis. Elle était si belle et si brillante. La demoiselle ouvrit les yeux, loin d'être surprise de voir sa mère et sourit.

Bien reposée, ma chérie ?
Oui et toi ?

Jeanne hochait la tête positivement. Béatrice bailla avant de se redresser à sa suite. Elles risquaient d'être en retard. La soirée avait bien commencée. D'un regard balayant la salle, l'Avare avait repérée quelques têtes connues, elle ne se sentait plus autant perdue que l'heure précédente où elle se demandait où orienter ses études pour que ce soit le plus profitable à son avenir. Elle pouvait ainsi se détendre et, peut-être, profiter d'une soirée mère-fille loin de son père ou de son frère. Ça lui ferait un bien fou ! Il y avait pas mal de monde, certaines moins habillées que d'autres, les dernières ayant des tenues ravissantes. Oh, ce serait tellement plaisant de les collectionner. Un peu comme cette peluche dans sa main, en forme de serpent, qu'elle mit sur son cou et s'y épousait vraiment. Elle était vêtue d'une robe de nuit courte, en dentelle noire aux contours dorés, contrastant avec sa chevelure de craie. Ravissant. Elle s'autorisait une oeillade vers sa mère, dont la tenue était semblable. On aurait presque dit deux soeurs, cela l'amusait grandement. L'adolescente avait beaucoup de mal à rester en place, pétillante. Mais que faisaient-elles en ces lieux exactement ? Elles ne savaient pas. Sur un des côtés de cette salle aux proportions imposantes et remplie des invitées qui seraient membres de ces festivités. Le bourdonnement des conversations les entouraient toutes deux et animaient la soirée. Béatrice prit également la peluche de sa mère en main, une petite vache toute mignonne. Béatrice hochait la tête, essayant de résister à son envie d'accumuler. En étant raisonnable, sans doute pouvait-elle se permettre de prendre les deux. Peut-être plus ? Ce serait beau dans sa collection.

Sa mère ne souhaitait pas qu'elles se séparent, pour l'instant et elle l'attirait vers un lieu qui la ravissait, même si elle soupçonnait cette dernière d'avoir envie de goûter quelques spécialités étrangères pour satisfaire son appétit et son palais.

Bien le bonsoir. Puis-je ?

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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

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◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Mer 16 Oct 2019, 13:13


Oriane s'étirait de tout son long, passant ses bras au-dessus de sa tête et tendant ses jambes jusqu'à la pointe de ses orteils dans une posture rappelant celle des plongeurs. Puis, ramenant doucement ses membres vers elle, elle se saisit d'un objet se trouvant sur la route de sa main. Doux, mou, long... Elle ouvrait finalement les yeux, découvrant le plafond chaleureux bien différend de celui couvrant celui de son petit appartement, puis se laissa rouler sur le ventre, reposant sa tête sur ce qu'elle avait récupéré à son réveil. Une peluche représentant une pieuvre aux couleurs vives. Elle en souris. Les mains croisées sous le menton, les mollets relevés se balançant d'avant en arrière, elle observait attentivement les lieux et les personnes s'y trouvant. Elle ne connaissait pas l'endroit, néanmoins elle s'y sentait bien. Une étrange sensation d'apaisement qui lui était familière. « Où était-ce ? ». Quand aux personnes, si certaines lui étaient parfaitement inconnus, il y avait également des personnalités et, si elle tenait à rester dans sa bulle de tranquillité, il y en avait qu'il lui valait mieux éviter. Oh, elle n'avait rien de particulier contre elle. Au contraire, cette femme avait réussie à s'élever bien au-delà des espérances de la plupart des êtres en ce monde. Par contre, ce qu'elle dégageait, ça c'était une toute autre histoire.

Elle entendit soudain une voix l'apostropher. Avant même qu'elle n'ait à se retourner, la Déchue eu compris qu'il s'agissait là d'une enfant. Une petite fille, plus exactement. Elle s'installait alors sur les genoux tout en se tournant en direction de la jeune Chamane, exhibant par la même pour la première fois son vêtement de nuit. Une nuisette dont le bustier, rouge avec un lacet de soie noir qui décorait la partie se situant entre chacun de ses seins, maintenait fermement sa poitrine, la mettant de la même manière en valeur. A sa base, un fin voile noir venait couvrir son buste dans une coupe asymétrique, dévoilant ainsi son bas-ventre tandis que le tissu descendait dans son dos jusqu'à mi-hauteur de ses fesses. Sa culotte, d'un même colorie obscur, était taillée dans une coupe juste suffisante pour cacher son intimité, laquelle était elle aussi agrémentée d'un lacet de soie rouge.

La petite parlait le commun d'un étrange accent et avec bien des difficultés, chacun des mots qu'elle prononçait semblant être crachés du plus profond de son esprit. L'Abjecto se demandait alors quelles pouvait bien être les origines de l'enfant. « Je suis désolée, je n'ai pas vu ton frère et je ne suis pas certaine que tu puisse le trouver ici. », dit-elle d'une voix lente de façon à ce que la petite Chamane assimile et comprenne ce qu'elle venait de lui répondre. Puis elle ajoutait après quelques secondes, « Mais je me trompe peut-être. ». Après tout, il était de sa famille. Un élément que les Luxurieux avait tendance à négliger parfois. La Déchue attardait quelques secondes son regard sur la peluche. Elle lui rappelait quelqu'un. « Très bien, je vais t'en rapporter. Tu m'attends ici ? ». Oriane se levai et se dirigeai vers la grande fontaine de chocolat, en profitant pour déployer ses ailes de geai. Quitte à être à l'aise, autant l'être totalement.

Des bolets de cristal, disposés à proximité de la structure, n'attendaient qu'a être utilisés. Aussi se saisit-elle de deux d'entre eux – un pour la petite et un pour elle – qu'elle remplit intégralement. Pas de place pour la demi-mesure en ces lieux. Puis elle revint vers l'enfant et s'agenouillait afin d'être à sa hauteur. « Moi je m'appelle Oriane. Et toi, comment tu t'appelles ? », ajoutait-elle en lui tendant une des deux coupelles. « Tu sais quoi ? Quand j'étais petite une amie me préparait toujours une gourmandise à base de chocolat quand la saison froide arrivait. ». Elle trempait son index dans son propre récipient et le porta à sa bouche, nostalgique de ce temps où on lui cédait bien trop de choses. Si la vie d'adulte lui permettait ce qui lui était prohibait durant son enfance, cela avait également mit un terme à bien des faveurs de la part " des grands ". « Ce qu'elle faisait, elle chauffait du chocolat. Puis, quand il était bien liquide, comme celui-là, elle trempait des fruits ou des bonbons dedans. », continuait-elle en imitant l'action avec une guimauve qu'elle avait prise dans le panier plein de sucrerie de la petite. « Ensuite elle les laissait quelques minutes sécher sur une pique. Elle nous servait ces chocolats fourrés dans un grand saladier décoré. », conclut-elle après avoir avalé la guimauve enrobé de chocolat. Avec un sourire, elle ajoutait, « Tes parents te préparent aussi des sucreries comme ça ? ».

La Déchue attardait une nouvelle fois son regard sur la peluche de l'enfant. « C'est une grande peluche que tu as là. Tu l'aimes ? Moi j'ai trouvé celle-là. Elle est toute petite à côté ! », fit-elle en attrapant la pieuvre pour la poser sur ses genoux. Alors, du coin de l'oeil, elle aperçut deux ailes blanches, immobiles. La peluche entre les bras, Oriane tendis la main à la petite Chamane. « Est-ce que tu as déjà vu un Ange ? Tu vas voir, les Anges sont gentils. Peut-être qu'elle saura te dire où ton frère se trouve ? »

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~ Magicien ~ Niveau II ~

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◈ Activité : Organisateur de Soirées [Rang II]
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Lun 18 Nov 2019, 19:07

June n'avait plus aussi bien dormi depuis longtemps. Ces rêves avaient été troublés pendant tellement de semaines qu'elle avait l'impression d'immerger d'un long, vraiment très long moment au creux des draps. Peu importait quele monde avait tourné sans sa présence, peu importait également que des décennies soient passées, elle était tout simplement bien. La chaleur des draps, la douceur de leur matière, la lumière agréable. Tout cela contribuait à créer un environnement qu'elle adorait. Elle ouvrait et refermait sa bouche pâteuse, tout en se redressant. Se rendant bien compte de ne pas être dans sa demeure, mais elle s'en moquait un peu, cela lui changerait des interminables obligations du à son rang. Au moins pour cette fois, surtout qu'elle se sentait terriblement bien. La première chose qu'elle vit était une peluche en forme de méduse, mélangeant le rose et le mauve dans un accord parfait. Elle avait des yeux fermés et une bouche qui semblait avoir envie de l'embrasser. Cela la fit doucement rire. Ce serait bien le genre de Pulsar de lui offrir un tel cadeau. Ah, ce que son cher et tendre pouvait lui manquer. Elle aimerait bien en profiter plus que quelques minutes éparses. Le temps ne lui permettait plus vraiment d'être patiente, alors, June serrait sa peluche dans ses bras, enfouissant son regard dedans pour savourer sa douceur, avant de relever le regard et voir où elle se trouvait. La Hautbourg l'ignorait, mais il ne semblait y avoir que des femmes dans cette festivité plus qu'agréable et visiblement amusant, pas de quoi s'inquiéter ou inquiéter ses parents, si jamais ils savaient où elle était. Oh. Elle s'en moquait au final. Elle était une adulte, maintenant, ils pouvaient bien lui faire confiance. Se redressant après avoir écarté ses draps, elle s'arrêtait un instant, un sourire illuminant ses traits.

Monika !

Monika s'était éveillée dans cet étrange endroit, encore sous l'effet de sa longue soirée. Elle avait longuement travaillé en compagnie des autres domestiques du domaine, avant de discuter d'une commande avec la Marquise concernant du mobilier. L'heure s'était avancée et cette dernière lui avait offert un thé, avant de l'inviter à s'asseoir à ses côtés, dans un petit canapé. Elles avaient une relation privilégiée et la Fille du Soleil était toujours soucieuse de l'état de santé de son personnel, la Magicienne était toujours impressionnée lorsqu'elle nommait ses subalternes par leurs noms, essayant de savoir si la fièvre d'Angeline était retombée, si le fils de Bob avait apprécié un ouvrage offert. L'Archimage Nylmord lui avait laissé un marquisat en parfaite santé financière, avec des terres agréables et un personnel compétent. Au fil des semaines, beaucoup disait qu'elle devait avoir hérité de son esprit en plus de son titre et de ses biens, pour faire preuve de tant d'intérêt et de professionnalisme. Son charme et ses compétences faisaient oublier son antimagie. On la servait avec plaisir et dévotion, les réfractaires à sa nomination et déranger par sa nature raciale étaient partis et le domaine Qisar ne pouvait que prospérer sous ses ordres et son efficacité en tant que gestionnaire. Monika était d'ailleurs surprise de ne pas avoir pris plus de remontrances, son inexpérience et sa maladresse ne semblait pas la gêner et elle la reprenait toujours avec douceur, arguant qu'apprendre était aussi synonyme de quelques couacs. La Marquise était si douce, qui ne pouvait pas sombrer sous son charme ? Si toutes les Humaines étaient aussi belles et agréables, elle concurrencerait sûrement les Orines.

Exagérait-elle ? Probablement. Elle rit en se redressant, saisissant entre ses mains un animal qu'elle n'avait jamais vu en vrai, mais surtout dans des ouvrages traitant de la faune et de la flore marine. Une oeuvre écrite par une Sirène, qui devait certainement être la précision même. Le nom de la créature était une raie-manta. Monika avait toujours trouvé ces créatures majestueuses rien qu'à la description et aux dessins les accompagnants. Elle espérait en voir en vrai, au moins une fois dans sa vie. La Magicienne remarquait ne ressentir aucune courbatures, ni fatigue d'aucune sorte, malgré sa persuasion d'avoir très peu dormi. Était-ce un coup de Dame Leenhardt ? Sans doute y avait-elle glissée quelques plantes médicinales pour l'aider à dormir et faire de beaux rêves. Cette attention la touchait énormément et elle rougissait un peu en embrassant la peluche. C'est alors que quelqu'un l'interrompit en l'appelant. La Magicienne se retournait vers la source de la voix, encore un peu sous l'effet de son éveil étonnant. Elle sourit en reconnaissant sa cousine.

June !

Et June vint à sa rencontre en courant, se moquant bien de l'étiquette, pour la prendre dans ses bras. Elles riaient forts, heureuses de se voir loin des carcans de leur Famille qui ne les autorisait pas à être aussi proche qu'elles l'auraient voulu.

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Ven 22 Nov 2019, 16:03

Spécialités :
- Agilité : 12
- Force : 7
- Charisme : 6
- Intelligence : 11
- Anti-Magie : 6

Physique : Elle porte une grande robe blanche, qui est trop petite maintenant puisqu'elle la portait avant de s'endormir dans la grande pyramide. Elle porte aussi aussi une veste en laine, trouée un peu de partout. Elle porte toujours ses souliers blancs mais trop petit aussi. Elle possède de longs cheveux argenté, avec des yeux bleus comme l'océan. Elle possède encore quelques bijoux : un collier et des boucles d'oreilles. Sur elle, elle a un petit sac en cuir mais qui semble être vide, malheureusement.

Pouvoirs :
- Ne possède pas de pouvoirs, puisqu'elle est humaine !

Armes:
-Une épée longue / Une dague aiguisée /  Des couteaux de lancer / Une faux / Un arc






Amanda était surprise d’être dans ce genre d’endroit, tellement magique et irréel. Elle n’avait pas du tout été élevée dans ce genre d’environnement. La jeune femme n’avait jamais eu de poupées, ni de peluche ou même de pouvoir jouer avec la peinture et de manger des bonbons. Elle n’avait jamais connu la chaleur humaine, ni l’amour de ses parents. Ce fut avec émotion qu’elle arrivait dans ce lieu avec d’autres personnes, que des femmes autour d’elle. Peut-être qu’elle arriverait à se faire des amis, et pouvoir s’épanouir correctement. Ce n’était pas facile d’être une humaine, loin de son royaume et de ces proches. Alors qu’elle était dans ces pensées, elle trébucha sur quelque chose d’assez petit. Elle tomba au beau milieu de plusieurs dizaines de cousins afin de ne pas se faire mal. Elle se retourna rapidement pour voir ce qu’il s’était passé et aussi pour s’excuser envers la personne. Amanda n’est pas une méchante femme, elle était calme, douce mais très timide ainsi qu’indécise sur ces décisions à prendre. La pression n’était pas quelque chose dont elle aimait. Prendre son temps et être dans un calme absolu étaient nécessaires pour qu’elle sache prendre la bonne décision, même si elle mettait plusieurs heures avant de conclure. Mais avec le temps, elle avait réussi à surmonter ce problème majeur. Elle savait prendre des décisions personnelles, mais pour d’autres décisions plus compliquées, ce n’était pas encore tout à fait résolu.

C’était une petite boule de poils… Elle n’en avait jamais vu. Un animal ? Non pas du tout. Cependant, elle ne sut pas identifier la petite chose qui était devant elle. Elle était mignonne mais aussi affreuse à regarder plus de quelques secondes. Amanda ne savait pas en quoi en penser, mais elle lui tendit la main pour s’excuser et pour lui offrir un petit bonbon. La petite chose accepta le bonbon et lui demanda d’aller venir manger des bonbons ensemble. La jeune femme souffla avec un petit sourire avant de lui répondre : « Oui, bien sûr avec plaisir ! Cela fait tellement longtemps que je n’en ai pas mangé ! J’espère que je n’aurais pas mal au ventre. » Malheureusement, Amanda souffrait de grave maux de ventre lorsqu’elle mangeait trop gras, trop sucré ou bien en trop grande quantité pour son pauvre estomac. Amanda en mangea un, bien lentement pour ne pas avoir de souci de digestion. Puis, la petite chose indéfinissable lui demanda un bisou… « Euh, si tu veux, cela ne me dérange pas. » Amanda se baissa vers elle, et lui fit un bisou sur sa petite joue assez douce curieusement.

La jeune femme lui sourit doucement avant de voir qu’il y avait de plus en plus de personnes dans cette grande salle. Une jeune s’amusait à faire des bulles, d’autres s’étaient jetés des bonbons entre eux et une femme avait plaqué à terre une autre femme. Amanda sentit l’amusement montée d’un cran et la tension monta aussi. Elle essaya de s’isoler dans un coin de la pièce, en serrant une grande peluche dans ces bras. Amanda n’était pas une grande extravertie, elle était calme, mais elle n’aimait pas avoir autant de personnes dans une pièce. Il y avait trop de voix, trop bruit, cela lui faisait tourner la tête. La jeune femme commença à faire une crise de panique, sans le vouloir. Pourquoi une personne l’avait fait venir dans cet endroit contre son consentement ? À quoi servait réellement cet endroit ? Amanda se posa tellement de questions, qu’elle sera toujours plus l’ours en peluche. Elle s’approcha d’un pot de peinture, elle commença à dessiner le mur blanc avec la peinture de toutes les couleurs. Elle essaya de créer une grande fresque de la nature, même si ses talents de peinture étaient vraiment nullissimes. Cela lui faisait du bien de se concentrer sur autre chose, au lieu d’entendre toutes ces voix autour d’elle. Elle n’était vraiment pas à l’aise avec autant de monde, elle avait besoin de se renfermer et de se calmer, avant de rejoindre les autres jeunes femmes. Amanda savait très bien qu’elle ne devait pas rester dans son coin, toute seule, ce n’était pas une bonne idée. Ce n’était pas comme ça, qu’elle ferait des amis. Donc, elle devait se décoincer un bon coup maintenant, car sinon, elle resterait seule pour le restant de sa vie.

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[Événement|Rp pour filles] - Soirée pyjama

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