-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 [Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Jeu 24 Oct 2019, 16:34





« Wom'Zaïkam'Yé Hofdingi, Suprême de l'Au-Delà, Fumeur Macabre, Prince de la Démence, Orphelin de la Mort...» Devaraj sourit d'un air moqueur. Il avait fait exprès de ne donner que son nom chamanique, probablement imprononçable pour la majorité des personnes ici présentes. L'annonciateur avait d'ailleurs pâlit en voyant ce qu'il devait s'apprêter à prononcer. Enfin, le Souverain n'était pas vraiment venu ici pour contempler la frimousse des mages bleus et noirs, non. Il arborait pourtant une tenue éclatante pour les normes de ce pays et qui d'ailleurs, ne lui appartenait pas. Ses longues cheveux blonds toujours en partie indisciplinés descendaient en cascade sur ses épaules, entourant sa peau brunie et débordant sur son long veston bleu brodé d'or et barré d'une étoffe écarlate. Sous cet accoutrement, le Chaman n'en était pas un aux yeux du monde tellement il avait abandonné tout attribut sauvage normalement attribué à son peuple.

Ses yeux ne continuaient pas moins de voir le monde des Morts se superposer au dessus de celui des Vivants. C'était le premier qu'il sondait de ses yeux fantomatiques, anormalement pâles. Il cherchait quelqu'un. Toutefois cela ne l'empêcha pas de voir Erza en robe à froufrous et de devoir user de tout son contrôle mental pour ne pas ricaner comme une hyène malade. Il aurait pu arborer le sourire des malades mentaux devant cette scène, sans compter qu'il aperçut ensuite Vanille, elle aussi en robe à froufrous. Mais il gardait son perpétuel demi-sourire décidément bien hérité de son père. Ce dernier était présent lui aussi, décidément c'était une réunion de famille. Heureusement qu'aucun membre de son peuple n'avait à subir cette vue, car aucun habitant de l'île Maudite ne comprendra jamais pourquoi une femme -belle de surcroit- devrait se serrer dans un corsage ridiculement inconfortable et s'encombrer de jupons énormes qui les empêchaient à la fois de courir voire même de passer les portes. Et pour couronner le tout, la robe à crinoline était aussi difficile à enlever qu'à mettre. La vue était si grotesque qu'on arrivait même plus à en rire. Pour les hommes, la chose était moins pire et beaucoup plus vivable, quoiqu'à en voir certains, on se posait des questions.

Devaraj prit une coupe de vin tout en prenant soin de se tenir éloigné de toutes les personnes qu'il pouvait connaître. Ce n'était pas difficile avec la foule... Il vida sa coupe, en prit une seconde et agrandit un instant son sourire, en pensant au cadeau qu'il avait fait à Caleb récemment. Peut-être que son ami amateur d'alcool serait là aujourd'hui. Cela ne serait pas de refus d'avoir cet homme pour lui tenir compagnie, parce-que la soirée s'annonçait d'un ennui à mourir. Les Magiciens n'avaient aucun goût pour se divertir, décidément. Si seulement cette Démone rousse pouvait les décoincer un peu... Il porta la coupe à ses lèvres. « Bonjour, Devaraj. » La voix venait de derrière lui. Contre le mur se tenait un Esprit particulièrement charismatique qu'il ne connaissait pas. Pas tout à fait. Il avait pu constater ses pouvoirs de Conservateur il y a quelques temps, sans avoir l'occasion de lui parler. L'homme avait des traits elfiques à n'en point douter. Ils se ressemblaient beaucoup à vrai dire, sauf que l'un avait l'air d'un sage immortel et l'autre d'un fou. « Hum. » Ils se dévisagèrent longuement, jaugeant leurs puissances respectives. Devaraj ne répondit rien, il devait avouer aimer être impoli et faire le contraire de ce qu'on attendait de lui. « C'est vous qui avez laissé cette note avec ces habits sur mon lit ? » dit-il enfin. La note disait que l'écrivain et son lecteur devaient se retrouver ici, au bal des douze trucmuches dont il se branlait et avait déjà oublié le nom. « Non. Moi aussi je ne suis là que pour observer. » L'Esprit ne semblait pas bavard, ni très volontaire pour lui tenir la conversation. Il était simplement venu se présenter à lui tout en laissant comprendre au Chaman qu'il n'était pas encore temps pour eux d'apprendre à mieux se connaître. « Ah bon. » Le Chaman se détourna. De loin on aurait simplement dit qu'il était en pleine observation d'un des tableaux qui décoraient le mur en question et que ses lèvres bougeaient dans un murmure.

759 mots, post 1
Dev arrive et parle à Goldamîr, un Esprit. Vous pouvez l'aborder ^^

Tenue de Dev (sans la cape et l'épée):
Revenir en haut Aller en bas
Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3863
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Jeu 24 Oct 2019, 22:53


Les trois jeunes gens avançaient vers la porte. Anthéa portait une robe à crinoline bleu ciel et Ulrich avait opté pour un costume gris clair. Priam avait l'impression d'étouffer. Il était habitué aux vêtements amples et sobres. Celui-ci arborait un bleu sombre, mais ses amis avaient insisté pour qu'il fût rehaussé de quelques dorures discrètes, sur le col, les manches et les boutons - ce n'était pas intrinsèquement laid mais ce n'était pas lui. Il ceignait sa taille, et la largeur relative des épaules le forçait à se tenir droit. Il avait peur que, s'il faisait un pas trop grand ou se penchait trop brusquement, le tissu ne craquât. Quant aux chaussures, quoiqu'elles fussent à sa pointure, elles lui compressaient le pied, et il était certain qu'il aurait des ampoules. Peut-être qu'il finirait la soirée pieds nus. Ou entièrement nu, d'ailleurs. C'était, évidemment, sans compter sur l'étiquette magicienne, qui contraignait son attitude. En outre, les deux Magiciens gardaient un œil sur le fils de Réprouvés - ils n'avaient eu aucun mal à comprendre qu'il était bien plus Bipolaire qu'Ange. Anthéa avait insisté pour qu'il s'attachât les cheveux. Elle aurait préféré une queue de cheval, plus classique et adaptée, mais il avait fait une tresse et refusé de la nouer par un des rubans qu'elle lui avait proposé. Il se trouvait suffisamment ridicule comme cela. Elle avait conclu par un « tu sais, les cheveux courts t'iraient très bien, j'en suis sûre ». Pour toute réponse, elle n'avait reçu qu'un regard noir, signe qu'elle ne verrait pas disparaître cette tignasse brune dans les jours à venir. Coincé dans son costume noir, l'Ailé croisa les bras et renifla avec mépris. Ulrich lui donna un coup de coude amical : « Tu vas voir, ce sera marrant ! En plus, on va assister à un événement historique. C'est la première réapparition de l'Impératrice Blanche depuis son empoisonnement. » - « Elle est voilée, comment tu peux être sûr que c'est elle ? » Il y avait probablement des dizaines de moyen pour vérifier son identité, cependant, la mauvaise foi de Priam dominait sa rationalité. De surcroît, il trouvait extrêmement lâche et hautain de la part d'une souveraine de masquer son visage. C'était dresser un mur entre elle et son peuple. « Ben... euh... c'est évident, non ? » - « Mouais. » Silence. « Quand je te vois comme ça, je me demande ce que la Reine trouve aux Anges... Si vous faîtes tous autant la gueule, ça doit pas être hyper joyeux. » Anthéa gloussa en portant sa main devant sa bouche. « Vu le surnom de Raeden Liddell, j'en doute ! » - « Arrête, c'est des rumeurs ! Un Ange pourrait pas faire ça. » La jeune fille lui lança un regard équivoque. « Quand on est si puissant, tu sais... En tout cas, Isiode Yüerell... il paraît qu'il est plutôt dans ce genre-là, très froid et distant. C'est peut-être ça qui charme la Reine... ce parfum d'inaccessible. » fit-elle, rêveuse. Priam les dévisageait tour à tour, apparemment impassible, mais le nom du jumeau Yüerell le fit tiquer. Il était parti pour les expéditions angéliques. Comme Laëth. Elle lui manquait. Il aurait aimé qu'elle fût là, coincée dans une robe à crinoline, une grimace réprimée sur le visage. Il l'imaginait justifier cette situation pour le convaincre du bien-fondé de son idée de venir, quand sa posture indiquerait le malaise qu'elle ressentait à être limitée par son accoutrement. Un bref sourire éclaira son visage.

A l'entrée de la salle, un homme finement habillé attendait, une liste à la main. Il énonça les noms et titres des deux Mages, puis se tourna vers l'Ange. « Priam Belegad, Ange de Lumnaar'Yuvon. » annonça le serviteur. Il aurait pu donner des titres, cependant, il ne lui semblait pas approprié d'utiliser celui qui le rattachait aux Réprouvés - il vivait chez les Ailes Blanches, maintenant - et celui d’Élu des Portes, que l'on avait pu employer pour le désigner, le laissait perplexe. De toute façon, c'était sans doute trop pompeux pour lui, cette histoire de titres. L'enfant de Bipolaires parcourut la salle des yeux. Il repéra immédiatement des visages familiers, qui suscitèrent une palette d'émotions variées. L'Asmodée - un frisson descendit le long de son dos -, en compagnie de l'Empereur noir et de la Reine des Abysses et de son époux - ils rappelaient à lui son racisme réprouvé, si bien qu'il fronça le nez et se détourna rapidement. Plus loin, Aliénor Vaughan. Promise à Lord, d'après ce qu'on lui avait dit. La réputation de l'homme le précédait, et il se demandait parfois comment la jeune femme qu'il avait rencontrée avait pu se retrouver dans une telle situation - il fallait admettre que, comme à son habitude, il ne s'était pas beaucoup renseigné - et surtout comment elle évoluerait dans cette sphère nouvelle. Son monde lui était apparu si différent de celui des Sorciers... Plongé dans ses pensées, il avait machinalement suivi ses deux compagnons et attrapé le verre de vin qu'on lui avait tendu. Alors qu'il en prenait une gorgée, ses iris dorés se posèrent sur un faciès qu'il aurait reconnu entre mille. Choqué, le fils de Réprouvés avala de travers la moitié de sa boisson, et recracha le reste dans une toux puissante, couvrant son menton et sa main du liquide rouge. Ulrich réagit promptement en attrapant une serviette et en la lui tendant, tandis qu'Anthéa lui tapotait le dos pour faire passer la quinte qui lui retournait les poumons. « Qu'est-ce qui se passe ? Tu as avalé de travers ? Je croyais que vous aviez une bonne descente, chez les Réprouvés ? » fit-il avec un petit sourire amusé, une fois assuré que son ami ne souffrait pas. « Je- Erza. La Dovahkiin. » Son regard était rivé à la silhouette de celle qu'il ne pouvait s'empêcher de considérer comme sa souveraine - malgré sa stupeur, il eut la présence d'esprit de s'essuyer et retrouva rapidement une allure normale. Il ne l'avait jamais vue dans une robe à crinoline et ne savait pas si cette vision devait ajouter à sa surprise initiale ou non. Sûrement. Les deux Magiciens se tournèrent pour vérifier ce qu'il disait, et leurs yeux s'arrondirent.
Message 1 - 1067 mots

Résumé:




[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 2 1628 :


[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 2 2289842337 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34615-priam-belegad-aux-i
Invité
Invité

avatar
Dim 27 Oct 2019, 11:32


« Gidéon Paiberym, Sorcier d’Amestris de la Famille Paiberym ».

Gidéon bomba le torse et descendit doucement les marches, espérant avoir assez d’élégance pour faire des envieux parmi les convives. Il voulait faire bonne impression. Cette soirée était SA soirée ! Quand on lui avait annoncé, il y a quelques jours, qu’il avait été choisi pour tenir compagnie à la Reine Blanche, il en avait craché son verre de lait fermenté sur le porteur de ce précieux message. Il avait d’abord cru à une blague. Il avait même pensé que Ginna était passée par là. Sinon comment expliquer cette situation ? Il n’était pas ce que l’on appelle un grand sorcier, et n’avait pas non plus de talent particulier. Mais l’idée de pouvoir briller, qu’on puisse le connaître et reconnaître, il donnait des étoiles pleins les yeux. Qu’importe que ce soit parmi les Mages Blanches après tout ! Leur reine avait suffisamment d’aura pour eux deux et cela lui convenait parfaitement !

Gidéon s’était alors imaginé toutes sortes de scénarios dans lesquelles il finissait toujours couvert d’or et ayant de prestigieuses demeures. On l’inviterait alors à toutes les soirées, à tous les dîners ! Il rencontrerait du beau monde ! Le gratin absolu ! Peut-être même qu’il se ferait apprécier ! En tout cas, il s’évertuerait à saisir la moindre occasion qui lui permettrait d’embellir un peu plus sa situation financière, ainsi que sa notoriété.

Évidemment, il avait dû travailler sur lui. C’était Gidéon, et lui seul, qui devait aller à ces soirées, ces dîners et ces bals. Gyd n’était bien sûr pas le plus imposant des trois, ce qui permettait à Gidéon de se battre qu’avec un seul autre alter-égo : Ginna. Cette dernière s’en était donnée à cœur joie récemment, valant à Gidéon quelques mésaventures cocasses qu’il ne fallait absolument pas ébruiter. Non, cette soirée était celle du début de sa vie ! Pas question qu’une pimbêche écervelée fasse tout capoter ! Il avait vu son conseiller de nombreuses fois pour la placer en sourdine. Bien qu’il l’entendait lui parler dans sa tête, Gidéon savait ne pas l’écouter – même si elle l’énervait grandement – et saurait la retenir pendant ces quelques heures où il fallait faire bonne figure !

Il s’avança dans la salle, et aperçu les hauts dirigeants parler entre eux : Lord et Vanille d’un côté. « Qu’est-ce qu’ils font un beau couple quand même ! »  pensa Ginna. « J’aimerais avoir une histoire d’amour aussi romantique ! »  Gidéon étouffa un grognement en continuant sa procession et aperçu une autre homme charismatique accompagné d’une femme à l’air revêche et particulièrement en beauté ce soir qui passaient à côté du premier couple. Si la princesse en robe à crinoline avait été seule, Gidéon aurait peut-être tenté quelque chose. Il aimait les femmes aussi captivantes ! Et cette lueur ardente qu’il pouvoir voir dans ses yeux l’émoustillait ! « N’oublies pas pour qui tu es là bêta ! »  Bien qu’il ne l’aurait jamais admis, Ginna avait raison. Peut-être que cela aurait fait mauvais genre d’aller courtiser une autre femme que celle avec laquelle il devait danser ce soir … Sa future vie d’abondance était une ligne de mire !

Plus loin, il vit un autre couple dont la femme était particulièrement attrayante avec ses cheveux rouges ! Décidément, ce soir, tout le monde était venu accompagné ! Comment se faire une place parmi le gratin si tout le monde était en couple ? Il avait également vu Aliénor Vaughan, la future femme de Lord, qui elle aussi, était en bonne compagnie … Et puis, aurait-il était judicieux de s’approcher de cette dernière … à ses risques et périls sûrement ! Gidéon n’était pas si bête. Pendant qu’il entendait Ginna ricaner à cette pensée, il alla se chercher un verre de vin. Il se retourna vers la foule et détailla rapidement les invités : il avait l’impression d’être entourés de mages blancs et cela l’oppressait quelque peu. « Il faudra bien t’y faire, demeuré ! »

Gidéon finit par avaler son verre d’un trait et tourna la tête vers une homme aux longs cheveux blonds. Il avait une l’allure tellement raffinée ! Lui aussi devait être quelqu’un d’important ! « Qu’est-ce que tu attends ? Dépêches-toi et va-t’en faire un ami, débile ! »

Le sorcier posa son verre vide et en prit un autre, avant de se diriger lentement vers le bel homme à armure. « Bonjour »  lui dit-il, « Désolé de vous déranger. Je m’appelle Gidéon Paiberym. Je trouve votre costume très beau, où l’avez-vous acheté ? Pas à Amestris par un heureux hasard ? »  « Tu es vraiment entrain de parler chiffon, gros nul ? »
804 mots.

Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

~ Déchu ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 1019
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Dim 27 Oct 2019, 19:07

    Je furetais entre les étales à la recherche de livres rares et intéressants. Cael me changeait un peu d’Avalon mais je n’en préférais pas moins la capitale déchue, bien plus excentrique par les individus que l’on pouvait rencontrer et bien plus adaptée à des personnes comme moi. Il n’y avait pas de bordels ici et, même si j’avais arrêté de les fréquenter depuis un certain temps, je trouvais ça triste. La magie était omniprésente ici et c’était sans doute l’une des forces de la capitale magicienne. En perpétuel mouvement, la ville offrait des divertissements divers, et perdait aussi les touristes qui ne faisaient pas attention. Je m’étais égaré plusieurs fois. Lorsque la devanture des boutiques pouvait muter d’un claquement de doigt, les rues devenaient vite méconnaissables.

    Adam : « Combien pour celui-ci ? Et si je prends celui-là avec, je pourrais avoir un prix ? »

    J’attendis la réponse, hésitant à me servir du papier de Lady M. pour avoir une éventuelle réduction. Je n’en eus pas besoin, le marchand me déclarant un prix plus qu’abordable. Ces vides greniers étaient toujours intéressants.

    Adam : « Est-ce que vous pourriez me les emballer joliment ? C’est pour offrir. »

    Je fus impressionné par le tour de main. La magie de ces gens était captivante et tellement utile au quotidien. Si je possédais le pouvoir de modifier la matière, je… Mon esprit dériva vite sur le sexe, comme toujours. Je pensais néanmoins à quelqu’un en particulier, quelqu’un que j’avais décidément envie d’emballer aussi, d’une manière différente. Le cadeau était d’ailleurs pour cette personne.

    En m’écartant du stand, je me replongeai dans les rumeurs de la ville, un sourire inspiré sur le visage. Les conversations étaient toutes tournées vers le fameux bal qui aurait lieu le soir même au château. Je me plaisais à y imaginer Jil. Aucun doute, la Lyrienne y aurait fait sensation. Je ne savais pas pourquoi mais, dans mon esprit, elle était toujours la poitrine dénudée. Ce petit caprice de mon cerveau ne m’excitait même plus vraiment. C’était devenu une norme et tant que je ne pensais pas à toutes les choses intéressantes qu’une telle poitrine permettait, je restais calme et serein.

    Alors que j’allais acheter quelques légumes à cuisiner pour le soir, mes yeux tombèrent sur une jeune femme rousse. Sa silhouette gracile me fit sourire. Elle semblait bien innocente, un peu trop pour que je passe à côté sans lui adresser un mot. Je ne savais pas si elle était Magicienne ou non mais j’avais noté une certaine naïveté chez ces demoiselles qui était bien trop tentante pour un Déchu. Lorsque la naïveté était en plus accompagnée d’inexpérience… Je souris en observant les tatouages qui étaient dessinés sur son cou. J’avais envie de les effleurer du doigt mais je savais que si je me permettais maintenant, elle risquait d’être mal à l’aise. Elle avait l’air pudique. Je l’abordai néanmoins, inventant quelques problèmes ou maladresses jusqu’à pouvoir entretenir une conversation normale. Généralement, s’intéresser aux autres suffisait à créer des liens. Si j’avais bel et bien envie de laisser ma langue explorer quelques parties de son anatomie, je n’en restais pas moins réellement motivé à lui parler. J’étais beaucoup de choses pas forcément flatteuses mais on ne pouvait pas m’enlever ma sociabilité. J’aimais discuter, échanger et apprendre. Finalement, le bal entra dans la conversation et, quelques temps plus tard, je dus me résoudre au fait que je ne mangerais pas des légumes le soir-même et que j’allais devoir investir dans un costume digne de ce nom, en plus d’apprendre en quatrième vitesse la danse codée de ce genre de soirée. J’en connaissais les bases puisque je ne reculais souvent devant rien pour charmer mes futures partenaires, mais je devais approfondir le sujet. Il y avait tant de choses à approfondir.

    Nous convînmes de nous retrouver à l’intérieur de la salle, un peu plus tard. Il y avait toujours le risque qu’elle ne vienne pas mais puisqu’elle m’avait parlée d’une amie en particulier qui devait l’y rejoindre, ainsi que d’autres personnes, je me dis que tout se passerait pour le mieux. Il restait une dernière chose que j’ignorais : est-ce qu’il serait présent ?

    Serviteur : « Lord Adam Pendragon. »

    Je n’étais pas Lord du tout mais je n’avais pu empêcher la malice de s’inviter lorsque l’on m’avait demandé mes titres. Le papier de Lady M. avait appuyé mes dires.

    En me promenant dans la salle, mon regard tomba sur des personnalités diverses, de celles que je n’avais pas spécialement envie d’approcher. La possibilité de me retrouver nez à nez avec le roi des Démons après le pied-de-nez que je lui avais fait à Basphel m’empêcha de respirer normalement quelques temps, celui que je pris pour faire le tour de la salle des yeux. Il n’était pas là. Celui que je voulais voir non plus n’était pas là. Je sentis une pointe de déception naître, me consolant en me disant qu’au moins, je retrouverais la jeune Magicienne un peu plus tard.  

    824 mots

    En bref:



[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 2 Ezpg
[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 2 1844408732 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34469-adam-pendragon
Invité
Invité

avatar
Lun 28 Oct 2019, 22:50





"Bonjour." déclara le Chaman après un long moment de silence passé à dévisager sans politesse l'individu qui venait de l'accoster. Un Sorcier... décidément. Ces imbéciles étaient partout, comme les mouches qu'on essaye d'écraser pour avoir la paix. Ce n'était absolument pas comme s'il venait d'accorder la double nationalité Chamane à l'un d'entre eux, non... Il retient un grognement et replongea aussitôt dans le déni. Une armée d'Esprits surveillait Siruu sans cesse, il n'y avait aucun moyen pour que ce dernier le trahisse. Et même si cela arrivait, pas un sombre malheur, il n'aurait aucun mal à le retrouver pour le lui faire payer. Il fallait simplement qu'il se méfie de leur différence de puissance. Certains petits de ce monde devenait vite grand, il le savait puisqu'il en était un. Le blond reprit petit à petit le fil original de ses pensées. C'est vrai, on lui parlait. Et il fallait qu'il réponde. A côté de la prestance de l'Esprit, cet homme faisait pauvre mine. "Merci. Malheureusement, je ne saurais pas. vous répondre Je ne me soucie pas trop de mes vêtements voyez-vous, car je n'en porte que rarement lorsque je suis chez moi... " glissa-t-il, finalement amusé par l'effet qu'il devait faire. Il fallait bien s'amuser et il ne voyait pas comment il pouvait atteindre ce phénomène psychique en présence d'une pimbêche entassée dans trois kilos de robe immonde. Il n'y avait pas à dire, les femmes Chamanes étaient quand même les plus belles. En attendant, il n'avait pas qu'à se rabattre sur les hommes. Il n'était pas ici pour supporter le sérieux hypocrite de ce Bal. Celui qui avait glissé l'invitation écrite sur son lit ne se montrant pas pour le moment, Devaraj reportait son attention sur autre chose pour soulager son agacement. "Je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Raj." Quoi ? Ce n'était pas un mensonge. Beaucoup de ses proches découpaient son prénom pour en faire des surnoms ridicules. Le Chaman tenta son plus innocent sourire, non sans remarquer l'approche d'un serviteur portant un plateau de coupes de vin. Ou de champagne. Il n'en savait rien, il n'y connaissait pas grand chose en alcool. "Pour vous, de la part de Monsieur." dit le Magicien en lui tendant une note pliée sous une coupe, avant de s'en aller servir d'autres. Sans se départir de sa fausse bonne humeur fallacieuse, Devaraj lut le papier. Désolé je n'ai pas pu venir, j'avais piscine. Oh. L'envie de déchirer ce petit machin en mille morceaux, en hurlant, le prit à la gorge. Il but toute sa coupe pour garder son calme désormais olympien, ou presque. "Je crois que ma cavalière m'a posé un lapin. C'est malheureux, non ? Je n'ai jamais aimé les femmes, cela me fera une raison de plus."

Ignatius regarda le Sorcier en souriant. "N'est-ce-pas ? Mais votre champagne l'est aussi, ne soyez pas jaloux. Je suis un grand client !" Pour la honte de la Comtesse. Mais ça, c'était une autre histoire. Dans son ignorance, le Magicien ne savait pas qu'il avait affaire au garde privilégié d'Aliénor. Il trouvait toutefois cet homme légèrement menaçant et inquiétant, mais cela ne faisait-il pas parti du charme de leurs éternels ennemis ? Le Conte reconnut tout de suite la deuxième voix qui l’apostropha. "Syrianne ! " Quelle coïncidence ! "Vous aussi, vous êtes jolie comme tout !" Clin d'oeil appuyé. Néanmoins, il se calma bien vite, conscient que la jeune fille -ou femme à vrai dire- ne devait pas avoir l'habitude de ce genre de soirées et que l'ambiance changeait drastiquement de son cadre familial ou même du Manoir. Comme s'il lisait dans les pensées de Syrianne, il rajouta. "Prenez une coupe et buvez, cela vous détendra. Vous n'avez qu'à vous dire qu'il y a tellement de monde que personne ne remarquera un possible petit écart de conduite de votre part, n'est-ce-pas ?" Son regard dévia sur le côté pour voir si le Sorcier bizarre était toujours présent. "D'ailleurs, avez-vous trouvé un Cavalier et une Cavalière pour la première danse ? De mon côté c'est choux blanc !"

738 mots, post 2
Dev papote avec Gideon. Il est un peu au bout de sa vie xD
Ignatius papote avec le Sorcier bizarre d'Aliénor et Syrianne ^^

Tenue de Dev (sans la cape et l'épée):
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 30 Oct 2019, 23:27


Déjà au maximum de la couleur que ses joues étaient capables de prendre, Syrianne ne réagit pas tellement au compliment d’Ignatius. Pas que cela ne la touchait pas, un peu quand même, au vu des efforts fait pour l’occassion ! Mais elle ne savait tout simplement pas comment y réagir… Elle en avait déjà reçu, bien évidemment, mais de la part de votre vieil oncle, ce n’est pas la même chose que lorsque les mots sortent de la bouche d’un charmant Comte… Complètement gênée par son intervention soudaine auprès du Magicien, Syrianne remarqua enfin qu’il n’était même pas seule. Du moins, un autre homme était à ses côtés, et ils semblaient avoir discuté. Mais avant toute chose, la toute jeune adulte préféra suivre le conseil de son aîné. Elle s’empara d’une coupe posée sur le buffet juste derrière eux et en avala deux pleines gorgées. Elle remercia ensuite Ignatius pour le conseil du bout des lèvres, et se mêla à la discussion déjà engagée, timidement et d’une toute petites voix qui ne portait pas plus loin que l’homme qui se tenait le plus proche d’elle.

« Oh, un Cavalier… Pour tout vous dire, je n’ai pas osé aborder qui que ce soit d’autre pour le moment. » 



Tant bien que mal, elle tenta de ne pas laisser de grimaces s’affichait sur son visage. Ce que ça pouvait lui piquait la gorge ! Évidemment, Syrianne n’était pas une habituée de la consommation de vin, et même celui-ci qui devait être un des meilleurs, agressait ses papilles encore vierges d’alcool. Elle attendait, à présent, et surtout espérait que les vertus de ce breuvage fasse effet, si possible le plus rapidement. 

Un peu plus détendue à présent, sans doute pas la présence d’une personne familière qui lui rappelait la douceur et la chaleur de son foyer, Syrianne se mit à sourire plus sincèrement, avec toujours cette candeur dans les traits, comme si l’enfant qui sommeillait en elle refusait de quitter ses pommettes encore rondes. Le coeur gonflé d’un peu plus de confiance, elle se tourna alors vers l’autre interlocuteur d’Ignatius pour le saluer. Lui non plus ne semblait pas seule, d’ailleurs.

C’est d’abord la femme à ses côtés qui attira le regard de Syrianne. Elle avait une prestance que la jeune femme ne voyait pas chez les gens simples comme ceux qu'elle pouvait croiser chez elle. Elle savait d’ailleurs que lors de cette soirée, beaucoup d’invités prestigieux étaient conviés et elle avait entendu vaguement des titres êtres annoncés depuis son arrivée. Il lui semblait même avoir perçu l’arrivée d’Empereurs, mais trop enlisait dans son angoisse, elle n’y avait prêtait que peu d’attention. 

La femme en question était aussi belle qu’une reine. Ce n’était sans doute pas la Souveraine des Magicienne évidemment, puisque cette dernière avait le visage cachée en permanence. Tout chez elle ne pouvait qu’impressionnait Syrianne, du moindre de ses bijoux, en passant par et ses cheveux parfaitement coiffés et bien sûr, sa robe. Rien que le tissu utilisé pour la confectionner devait valoir une grande partie de ce que ses parents possédaient… En revanche, elle ne semblait pas aussi émerveillée par ce qui se passait que l’adolescente. Était-ce parce qu’elle en avait pris l’habitude, ou parce que l’homme à qui elle tenait le bras semblait dégager un air… Étrangement mauvais ?

L’aura toute entière de celui avec qui Ignatius discutait, dégageait quelque chose qui ne donnait pas du tout envie à Syrianne de l’approchait. Quelque chose dans son regard… Et ses vilaines cicatrices qui lui barrait le visage ! Durant le bal, il n’y avait évidemment pas que des représentants de la race Magicienne. Cet homme là ne provenait pas d’une race bénéfique, pour sûr. Ça ne l’étonnerait pas qu’il soit un Sorcier… Syrianne eut un frisson en pensant à ces êtres, leur opposés et leur ennemis par nature. Enfants, elle avait entendu tant de contes et de légendes horribles à leur sujet qu’en voir un en vrai la mettait encore plus mal à l’aise. Aussi préféra-t-elle laisser les deux hommes discuter de boisson, sujet pour lequel elle n’avait aucun intérêt, et s’adressa directement à la jolie jeune femme…

« Bonjour… Je m’appelle Syrianne Hydrangea. »

Bien-sûr, encore jeune et ignorante, Syrianne ne savait absolument pas qu’elle s’adressait à l’une des épouses de l’Empereur Noir en personne. Elle n’avait pas la moindre idée de l’importance de cette femme, ni de son titre de noblesse d’ailleurs… Toute cette soirée était une grande aventure pour elle. Sa toute première…
Post III :
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 03 Nov 2019, 21:24


Le bal des douze Cycles Lunaires
[Valentine S. Debereth]

Valentine se pinça les pommettes devant un humble miroir du dortoir, au Domaine Qisar. Elle tourna ensuite sa tête pour observer ses deux profils, avant de porter les mains à son chignon. Elle s’assura ainsi qu’il était bien en place et que ses boucles rousses ne se rebellaient pas contre son gré. « Tu penses que cela suffira ? » Valentine se retournait vers la petite femme brune derrière elle qui hochait la tête. Il s’agissait de Fantine, une autre femme de ménage. Elles s’étaient rencontrées lors de leur entretien d’embauche afin de servir la Marquise de Nylmord.

Voilà presque deux semaines que la rousse y travaillait d’arrache-pied. Elle avait déjà gagné quelques jolies pièces. Ces dernières avaient été données à l’avance afin que les employées du Domaine Qisar puisse s’acheter de belles tenues pour le bal des douze cycles lunaires qui allait avoir lieu. C’était un évènement important et essentiel. Monika, la nouvelle camériste, avait fait la promotion de ce bal et Valentine lui avait dit qu’elle irait. Elles n’étaient pas encore amies – seulement de vagues connaissances – mais Valentine avait pensé que l’occasion était parfaite pour faire plus ample connaissance. Aussi, dans la journée, elle était sortie au marché avec Fantine. Celle-ci s’était égarée devant un stand d’attrape-touristes alors Valentine s’était un peu éloignée. C’est là qu’elle avait rencontré ce bel homme. Un peu trop vieux pour son âge mais vraiment désirable. Ou du moins c’est ce qu’elle avait ressenti lorsqu’ils avaient échangé des banalités. Sans doute était-ce dû à son empathie non maîtrisée. Mais quoiqu’il en soit, cette conversation avait rapidement dérivé sur un rendez-vous donné pour le bal. Valentine avait donc filé en quatrième vitesse pour s’acheter une robe en crinoline digne de ce nom. Avec l’aide de Fantine, elles avaient erré dans les boutiques jusqu’à ce qu’elle trouve la bonne tenue. Une robe blanche aux motifs floraux possédant un agréable nœud vert canard noué à la taille. Fantine l’avait aidé à payer cette tenue puisqu’elle dépassait encore son budget mais Valentine lui avait promis de la rembourser dès qu’elle en aurait l’occasion.

C’était donc habillée de cette robe que Valentine s’analysa sous toutes les coutures. Elle laissa ses mains glisser le long de sa taille affinée par un corset de faible budget. Celui-là avait complètement laissé le confort de côté afin d’axer toutes ses qualités sur la beauté. « Cela ne m’étonnerait même pas que je syncope durant la soirée. » « Dix pièces d’argent que tu y survis. » Valentine gloussa en hochant la tête. « Je me demande encore comment je vais réussir à danser avec ça sur le dos. C’est tellement imposant ! » Elle effectua de légères rotations avec son bassin pour donner du mouvement à sa robe. « C’est tellement insensé… Cela ne me ressemble pas d’avoir rendez-vous avec un inconnu. » « Surtout qu’il est plus vieux que toi, à ce que tu m’as dit. » Valentine grimaça, en proie au doute. « Mais diablement sexy, aussi ! … Enfin, je ne fais que te répéter. » Valentine se détendit en lui offrant un grand sourire. « C’est vrai, je te l’ai dit. » Elle jeta un nouveau coup d’œil dans le miroir derrière elle. « Ne t’inquiète pas. Tu es absolument exquise. » Valentine se mordit la lèvre inférieure, sous l'emprise du stress. « Je crois que je suis prête alors. » Fantine hocha la tête. « Je le pense aussi. » « Tu es certaine que tu ne veux pas venir ? » Valentine n’avait pas l’habitude des bals ou toutes autres réceptions organisées dans l’opulence. Elle aurait bien aimé une épaule sur laquelle s’appuyer. Et puis, se retrouver seule avec un homme… Elle soupira, elle devait se détendre. Elle ne serait pas seule, elle devait aussi rejoindre Monika à ce bal. « J'en suis certaine. Allez, file ou tu seras en retard. » Valentine lâcha sa lèvre inférieure, légèrement plus pulpeuse à cause de l’afflux sanguin. « Oui, tu as raison ! Un conseil ? » Le visage de Fantine s’était alors composé d’un grand sourire malicieux. « Ne perds pas des yeux ta vertu ! Il est difficile de se marier sans. » C’étaient donc sur ces mots, et sur un rire extrêmement faux de la part de la rousse, que Valentine s’enfuit du domaine pour rejoindre le Palais Royal, lieu du bal.

Elle n’était arrivée qu’un peu plus tard. Ses premiers pas dans la bâtisse avaient été arrêtés par un serviteur chargé d’annoncer les dénominations de chacun. « Valentine Solange Debereth, Fille de Nicolas et de Séraphine Debereth, magicienne des Terres du Lac Bleu. » Valentine n’avait pas une nature de grande stressée. Pourtant, elle déglutit quand le serviteur l’annonça. Elle se détendit ensuite bien assez vite en se rendant compte que son nom n’intéressait que peu de monde. Elle se mit ensuite à errer dans la salle, à la recherche d’une tête connue ou de son cavalier. Était-il déjà là ? Il y avait tellement de monde ici-bas. Son empathie était alors poussée à bout. Elle se sentait contaminée par des émotions complexes et paradoxales, sans queue ni tête. Il lui tardait de discuter avec une personne et de cesser d’errer sans but. Il était vrai que son empathie l’ennuyait moins lorsqu’elle était occupée à faire la conversation. Cela lui permettait de se concentrer sur la personne qu’elle avait en face d’elle et non plus sur les milliards d’émotions qui passaient près d’elle. Et, enfin, elle le vit. Il était là, comme un beau prince charmant venue la secourir de cette tempête de sentiments.

« Bonsoir. » fit-elle en arrivant à sa droite pour attirer son attention. Elle fronça les sourcils sentant une pointe de … Qu’était-ce ? De la tristesse ? Du chagrin ? De la déception ? Elle n’arrivait pas à mettre un mot dessus. Son empathie avait cet autre côté gênant : si elle arrivait à sentir une émotion qui l’incommodait, la plupart du temps ce n’était qu’un sentiment confus et inexplicable. « Je vous dérange ? » demanda-t-elle aussitôt en faisant un vague mouvement de recul. Était-il déçu de la voir ? Attendait-il quelqu’un d’autre ? Voulait-il la voir en même temps que Monika, puisqu’elle lui en avait parlé ? La trouvait-il laide dans cette robe ? Son esprit commença à s’envahir de questions. Avait-elle fait quelque chose de mal ? « Je pensais que vous m’attendiez alors… » commença-t-elle à se justifier. « Alors je suis venue vous voir et… » Elle regardait ses pieds. « Et… et la suite vous la connaissez… » Rougissante, elle osa le regarder. Il était beau dans son costume. Elle avait si peu l’habitude de ce genre de choses. Elle se sentait maladroite et espérait secrètement que Monika sera là d’une seconde à l’autre pour la sauver, si vraiment elle avait dérangé ce bel homme. Et puis cette robe l'étouffait déjà.

Post I | 1112 mots
Résumé:

Revenir en haut Aller en bas
Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4742
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Lun 04 Nov 2019, 13:33


Cela faisait déjà quelques jours qu'Oriane se trouvait à Cael. Ce n'était pas un lieu qu’elle avait pour habitude de fréquenter et sa dernière – et unique – fois devait remonter à Basphel, lors d’un voyage d’étude. Cependant elle avait entendu parler de ce fameux bal se tenant au cœur du Château de la Reine Blanche et qui, cette fois-ci, ne serait pas exclusif à la noblesse. Une aubaine qu’elle ne pouvait se permettre de manquer. Elle ne pouvait cacher avoir un certain amusement à aller dans ce genre d’événement. Était-ce à cause de la fébrilité des invités, le besoin de se retrouver en couple – pour obéir aux normes sociales des galas et pouvoir suivre la soirée dans les règles évidemment – ou ces jeux de séductions qui suivent ces rencontres que les jeunes âmes n'assument que rarement ? En fait non, s'il devait y avoir un peu de tout ça, il s'agissait surtout de l'inconnu. Elle connaissait Avalon, savait où aller et qui trouver pour obtenir ce qu’elle cherchait. Un bal, à moins de faire parti des hautes sphères ou d'être proche de l'organisateur, on ignore qui est invité et qui s'invitera. Les convenances force à une certaine maintenue obligeant un jeu bien plus subtil et discret pour séduire une cible que l'on n'aura pas choisi à l'avance et dont on ne connaît rien. C'était pour ces raisons qu’elle aimait à se rendre dans ces événements quand elle le pouvait et allait ainsi pleinement profiter de celui-ci, d’autant qu’il était sensé être ouvert par une reine disparue, si elle n’était pas morte sur certaines lèvres pessimistes, ce qui la rendait en plus de cela des plus curieuses. Elle avait donc abandonnée le temps de quelques jours la cité des plaisirs et ses responsabilités – Rajiv, ce dernier bien trop intenable actuellement pour participer à un tel événement – pour apprendre les règles strictes et nombreuses de la bienséance et des danses qui avaient cours dans ce bal en attendant le jour J. Entre temps, elle avait passé commande chez le premier couturier qu’elle avait trouvée pour pouvoir avoir une de ces pompeuse et imposante robe dites à crinoline. Tandis qu’elle retournait chez ce dernier peu de temps avant la cérémonie, elle ne put cependant qu'admettre que la couche supérieure avait un rendu d'une qualité extrêmement fine. Néanmoins, parler de ''couche'' lui donnait l'impression de se comparer à un oignon, ce qui n'avait rien de très gratifiant même avec un vêtement de qualité. Toutefois il y avait bien une chose qu'elle ne pouvait nier, même une fois toutes les couches superposées – surtout une fois que la tenue était complète d'ailleurs – c'était que les courbes et les galbes de son anatomie étaient drôlement bien mis en valeur. Certes on étouffait dans ce bustier trop serré et elle ne songeait qu’à une chose : que la première personne qui passe ne le lui arrache. Mais une fois le vêtement de torture enfilé même la femme la moins bien formée pourrait paraître être taillée des mains de Velouria, avec une douce poitrine rebondie et une fine taille accentuant des hanches bien dessinées. A l’évidence, la population magicienne était bien moins sage qu’elle ne voulait le laisser paraître, avait songé l'Abjecto avec un sourire en coin en regardant la couturière d'un œil malicieux tandis que cette dernière effectuait les derniers ajustements de sa robe.

Le jour du bal vint enfin. Elle demanda l’aide de sa logeuse pour pouvoir s’habiller. En retour, elle aida également cette dernière à mettre sa propre robe. Elle irait également au bal, peut-être se rencontreront-elles ? Si la Mage Blanche semblait le souhaiter, ce n’était pas dans les projets de la Déchue. Cette dernière, une fois de nouveau seule, s’installa à la coiffeuse de la chambre et fit ses derniers ajustements coiffure et maquillage. Alors seulement elle se dirigeai en direction du château de la Belle. Devant la grandeur du bâtiment, ses yeux s'illuminèrent, ralentissant le pas afin de prendre le temps d’apprécier l'architecture des lieux. Puis elle s’avançait enfin à l'intérieur dans le hall et, guidée par le personnel, montai les marches menant à la salle de bal. Alors son visage s'éclaira d'un large sourire à l'annonce de son arrivée. Lorsqu'elle dû donner le nom et le Titre qui devait être annoncé, joueuse, elle eut un moment d'hésitation où elle manqua donner une fausse identité avec un Titre qu’elle ne possédait absolument pas, juste pour s’amuser de l’annonciateur. Après un regard panoramique sur le monde déjà présent dans la salle, elle se dit que ce fut une bonne idée d'avoir été correcte. Trop de têtes couronnées et de grandes puissances étaient déjà présentes, et pas que des bénéfiques. Un petit rire lui échappa même. Le monde semble bien petit. Elle poussa alors un soupir résigné avant de continuer son avancée, se demandant vers qui se diriger. Faire connaissance avec un inconnu ? Où retrouver une personne déjà rencontrée par le passé, directement ou indirectement ? Un sourire malicieux se posa sur ses lèvres en voyant un garçon, seul comme perdu au milieu de la salle. Elle songea alors qu'une conversation avec lui serai sûrement des plus originale tandis qu'elle le rejoignait d’un pas léger avant de l’interpeller d’un geste doux sur l’épaule et d’un sourire équivalent. « Bonsoir. Vous êtes venu seul ? Que je sache si je m'apprête à ennuyer un cavalier ayant déjà une partenaire. Quoi que, plus on est de fous, plus on rit, n'est-ce pas ? Je suis Oriane Natey,  enchantée. », avait-elle conclue-avec une légère révérence et l’air attentive.

Post I | Mots 962:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34243-kyra-lemingway-la-p
Invité
Invité

avatar
Lun 04 Nov 2019, 16:27


Le bal des douze Cycles Lunaires
[Aylivæ & Karsath]

« Aimée Waterford, Fille du marin Hector Waterford. » La blonde souriait innocemment avant de regarder l’homme qui l’accompagnait. « Et son frère : Conrad Waterford. » L’homme, tout aussi blond qu’elle, lui présenta son bras. La femme apposa doucement sa main sur son costume bleu. De son autre main, elle saisit un pan de sa robe avant de la soulever délicatement, facilitant ainsi sa descente dans le somptueux escalier. Elle sentait quelques regards s’accrocher à elle. Tous deux avaient beau être dans des tenues bleues et accordées, elle volait complètement la vedette à celui qui était supposément son frère. A vrai dire, il paraissait presque invisible à ses côtés. « Fille de marin ? Sérieusement ? Vous n’avez pas trouvé mieux ? » murmura l’homme en se penchant vers l’épaule dénudée de la femme. Celle-ci riait faiblement. Pour des yeux étrangers, cette scène témoignait de la douce affection qui naissait des liens fraternels. « Allons, allons, Karsath. Où est donc passé ton sens de l’humour ? » « Je ne comprends pas quel est l’intérêt de ce petit jeu, Aylivæ. » Ils arrivaient au bas de l’escalier. La voix de la blonde se fit encore plus discrète. « Il n’y en a aucun. De la curiosité, ni plus ni moins. J’aimerais savoir si je peux réussir à tenir cette apparence. C’est la première fois pour moi que je vais si loin avec cette magie trompeuse. » Karsath, alias Conrad, ne souriait pas pour le moins du monde. Aimée soupira. « Écoute : vois cela comme un entraînement. Je ne compte pas me tuer ou porter préjudice à ma famille. Je souhaite simplement voir si je peux tromper ceux que je veux. C’est tout. » Conrad plissa les yeux. « Très bien. » Leur descente prit fin. Aimée souriait innocemment à la foule tout en observant quelques visages. Sa robe bleu saphir était magnifique. Parsemée de petites perles blanches venant orner la dentelle décorative, elle était néanmoins moins imposante que certaines robes. Pourtant ses drapées de satins témoignaient de la richesse de celle qui la portait. Étrange pour une fille de marin. D’autant plus que le haut bustier et les manches en dentelle affirmaient cette idée de richesse. A vrai dire, Aylivæ – ou Aimée, peu importe – n’avait pas pris le temps de choisir une robe plus dans les moyens d’une fille de marin et avait directement pioché dans sa garde-robe. Il fallait dire qu’elle s’était décidée à l’instant à venir à ce bal. Cela n’avait pas enchanté Karsath mais il avait tenu à l’accompagner tout de même.

« Voilà la Dame des Abysses, votre Reine. » Aimée porta sa main à son collier aussi simple que la pluie. Il s’agissait d’une chaine d’argent dont le pendentif était une perle nacrée de bleu. Aylivæ n’avait pas totalement fait une croix sur sa véritable apparence. Ses yeux bleus et sa perle la trahissaient légèrement. « En charmante compagnie du Grand Sorcier. » Un infâme rat, pensa automatiquement la blonde. Ses mires bleutées détaillaient l’attroupement de puissants. Cela lui rappelait un homme et un songe. Sa peau se teinta de frissons. Elle chassa ce Jun de ses pensées. « Ne nous approchons pas. Ce rassemblement ne prévoit rien de bon, si tu veux mon avis. » Ils firent quelques pas à travers la pièce. « L’Ultimage n’est pas là ? » Aimée regarda son frère. « La dernière fois que je l’ai aperçu, elle s’était faite empoisonnée. Elle est peut-être morte à l’heure qu’il est. Si nous la voyons arriver, il peut tout simplement s’agir d’une doublure. Avec son voile sur la figure, ce ne serait pas étonnant, crois-moi. » Aimée s’arrêta soudainement avant de changer précipitamment de direction. « Qu’y a-t-il ? » « Rien d’important. » dit-elle sur la réserve. Son cœur, lui, battait à un rythme affriolant et ses joues s’étaient teintes de rose. Conrad n’était pas dupe. Il voyait bien qu’elle avait vu quelque chose qui l’avait troublé. Cependant, il n’insista pas. De son côté, Aylivæ, sous la couverture d’Aimée, s’éloignait à toute vitesse de son Prince des Cauchemars, toujours aussi séduisant.

« Il est temps de nous séparer, Conrad. » L’homme fronçait les sourcils. « Ce n’était pas prévu, j’étais censé vous accompagner. » « Et tu l’as fait. » Aimée lâcha le bras de son frère. « Mais, à présent, j’aimerais que nous tissions des liens avec d’autres personnes. Il serait triste de rester entre nous, ne penses-tu pas ? » Elle souriait. « Regarde là-bas, le Comte Ignatius Worth. En charmante compagnie, à ce que je vois. » Une légère jalousie s’insinua dans son cœur. Aylivæ n’aimait pas partager ses jouets. « Va donc. » Sous son ton enjoué se cachait un ordre dissimulé. Karsath hocha respectueusement sa tête et obtempéra.

En quelques enjambées, il rejoignait le petit groupe qui s’était formé. « Mesdames. » Il inclina son buste. « Vous êtes sublimes. » dit-il en se redressant. Conrad sourit poliment. « Messieurs. C’est un plaisir. » Son sourire se retournait vers la gent masculine. « Monsieur le Comte… » Ses yeux, presque violets, s’ancrèrent dans ceux du moustachu. « La Marquise Aylivæ Song vous salue. » Il plaça ses deux mains dans son dos, comme le gentilhomme qu’il n’était pas. « Je me présente : Conrad Waterford, un ami de la Marquise. » Ses yeux s’attardèrent davantage sur les autres personnages. « Ce serait un enchantement de pouvoir mettre un nom sur vos charmantes frimousses, mesdemoiselles et vous, monsieur. » Celui-là ne lui paraissait pas très sympathique. Aussi, il avait l’air d’accaparer la femme aux cheveux châtains. Conrad évita donc de s’approcher de celle-ci et préféra sourire plus amplement à celle possédant une chevelure blond platine.

Aimée, elle, prit une coupe de champagne et s’approcha d’un individu qu’elle connaissait vaguement. Elle avait de nombreuses fois croisé son visage sans faire plus ample connaissance. Il était en compagnie de deux magiciens et avait recraché dignement le contenu de son verre. « Quelle élégance ! » Elle s’approcha des trois individus aux yeux ronds et regarda ce qui avait attiré leur attention : La Dovahkiin en robe à crinoline, accompagnée de celui dont elle avait soigneusement évité de croiser le chemin. Sa respiration s’accéléra mais elle ne bougeait pas. Ils étaient tous deux en charmante compagnie donc il ne la verrait sans doute pas. Et s’il la voyait, sans doute ne s’embêtera-t-il pas à venir à leur rencontre. Elle se demanda rapidement quelle était la raison de sa présence ici mais ne chercha pas bien longtemps. Aimée approcha ses lèvres rouges de sa coupe qu’elle sirota délicatement. « Je pensais qu’elle avait disparu… » Elle regarda le brun. « Tu la connais ? » Pour une raison étrange, elle insista sur le tutoiement. En réalité, la sirène qui se cachait sous cette apparence se souvenait allègrement de l’absence de vouvoiement du jeune ange, lorsque tous deux avaient été téléportés sur l’île d’Omi’Ake. Ce n’était qu’un juste retour à l’envoyeur. Même si elle se doutait que le vouvoiement ou le tutoiement, il s’en foutait carrément.

Post I | 1115 mots
Résumé:

Revenir en haut Aller en bas
Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4742
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Lun 04 Nov 2019, 17:13


« Dis, tu écoutes ce que je suis en train de te dire au moins ? ». Antonija avait ses deux prunelles levées à la recherche de celles de Maximilien, un air courroucé gravé sur le visage. « Plus ou moins… », rétorqua alors ce dernier sans avoir l’air gêné de sa réponse. La vérité étant qu’elle avait abordée un sujet dont il connaissait déjà la réponse. Il attendait seulement qu’elle ait fini son développement pour la lui donner. « T'exagères quand même, tu le sais j'espère. », fit-elle, boudeuse. Il poussa un soupir avant d'ajouter. « C’est juste que je suis pas intéressé par ce genre de choses. Je vais pas t’empêcher d’y aller hein. Mais je vois pas pourquoi tu veux m’y emmener. ». Elle resta silencieuse quelques longues secondes détaillant son Protégé en le caressant d’un œil doux. « Pour te changer les idées, voilà pourquoi. ». Le Kaahi fronça des sourcils à cette annonce, plongeant son regard d’émeraude dans celui de jade de sa Gardienne à la recherche de détails. Elle se décala légèrement afin de pouvoir lui faire face sur le banc taillé à même la pierre sur lequel ils s'étaient installés pour discuter. « Je m'inquiète pour toi. Depuis ton retour, d'on ne sait où d’ailleurs, tu es distrait. Et comme tu refuses de parler de ce qu’il s’est passé je ne peux rien faire pour t’aider, sinon t'aider à te changer les idées. ». Il la fixa, étonné par ses propos. « Allons, ne me prends pas pour une idiote. J’ai bien compris que tu ne m’avais pas tout dis. ». Il lui offrit un sourire crispé en guise de réponse. C’était vrai. Il avait omis le labyrinthe et ce qu’il s’y était passé, du début à la fin. Surtout la fin. Un frisson dont il lui fut impossible de décrire la nature exacte le traversa en y repensant. « S’il te plaît… » - « Fffff, sérieux… », lâcha-t-il en passant un main dans ses cheveux avant de finalement plier sous le regard suppliant de la Wun. « Raah, c’est bon ! Je vais t'accompagner à ton bal. ». La satisfaction illumina le visage de l'Ange tandis qu’elle saisie celui de Maximilien entre ses mains en se levant pour y déposer un baiser sur la joue avant de filer en trottinant. « Où tu vas comme ça maintenant ? » - « Prévenir Hasan et Ra'ad de ton départ et absence prolongée. » - « Prolongée ? » - « Oui, le temps d’y aller, de se préparer… ». Un soupir échappa des lèvres entrouvertes du rouquin. La prochaine fois ce sera la première chose à laquelle il s’intéressa, les conditions.

Maximilien portait la main à son coup afin d’en desserrer le col. Habitué aux vêtements amples, il se sentait terriblement étriqué dans ce costume. « Soit un peu plus réjoui. Ce n’est pas tout le temps que l’on peu rejoindre un tel événement. » - « Tu sais que j’y suis uniquement parce que t’as insisté au moins ? », rétorqua Maximilien en forçant un sourire pour Antonija qui lui répondit bien plus naturellement tout en le guidant jusqu'au buffet où elle y attrapa deux coupes de champagne avant de lui en tendre une. « Franchement je suis pas amateur de ce truc. » - « Qu'est-ce que tu en sais ? » - « Parce que j'ai déjà eu l'occasion de goûter. » - « Au moins pour trinquer alors s'il te plaît. » - « Et à quoi ? » - « Pleins de choses. Au retour de l'Ultimage par exemple. À la santé et la prospérité. Et… ». Elle s'interrompit dans son discours par l'annonce de l'arrivée de l'Empereur Noir et de sa suite, gardant le silence quelques secondes à l'égal du reste des invités. « C’est triste pour cette petite… », reprit-elle alors sur un tout autre ton en dévisagent le Sorcier, sans pour autant oser lever le regard vers le sien. « Pardon ? » - « Aliénor Vaughan voyons ! », répliqua-t-elle dans un souffle en se retournant vers son Protégé tout en lui donnant un coup sur le torse. « Pardonne-moi je ne suis pas encore tout à fait à jour dans les potins magiciens ou angéliques. » - « Et bien tu devrais puis-ce qu'il l'a choisi pour être une de ses nouvelles concubines. » - « Oh… Je vois. », se contenta-t-il alors de répondre, une dernière œillade en direction du roi. Qu'y avait-il d’autre à faire sinon plaindre la Magicienne de toute manière.

Un autre nom qui leur parvint un peu plus tard raviva finalement les traits de l’Ange. « Lemingway. Il doit faire partie de la famille de l'Issemsith Brethil Lemingway. » - « Sûrement. », répondait tout simplement le Kaahi bien que, d’un point de vue plus personnel, ce nom le ramenait à des souvenirs d’un autre genre, plus lointain, comme s'il eut s'agit d'une autre vie. Il détailla la Wun quelques secondes. Elle paraissait comblée, comme une enfant. « Allons un peu nous mêler à la foule. C'est aussi ça les bals, non ? », fit-il alors. Antonija affirma d’un signe de tête, le suivant tout en lui tenant le bras. Pourtant, à peine avaient-ils entamé la conversation avec un groupe que cette dernière ne put s'empêcher de marquer un arrêt en entendant certaines nouvelles arrivées. « Impossible… » - « A croire que ce soir la reine Blanche ne sera pas la seule à faire son grand retour ». Si la vision de la Dovahkiin était une surprise pour tous, celle de Jun Taiji était un désagréable souvenir pour l'Humain. Aussi tira-t-il la grimace en le voyant s'avancer parmi la foule, l'Impératrice des Deux Rives au bras. « J’espère que tout va bien se passer… », murmura l'Ange Gardienne, dévisageant tour à tour ces destructeurs de monde qui avaient fait le déplacement. Maximilien lui adressa un sourire qui se voulut rassurant.

Cependant il suffit d’une seconde pour anéantir cette pseudo-assurance. « Que fait-elle ici ?... », lâchai Antonija entre l'inquiétude et la colère. Voilà une excellente question, que faisaient-ils ici tous les deux ? S'il s'attarda une seconde sur cet homme sans nom – quoi que, Lord de Marny, voilà déjà un début – ses yeux coulèrent rapidement le long de la silhouette de la Dame Rouge. Son regard de chasseur en moins, il la voyait d’un œil neuf. Elle n'en gardait pas moins l'allure sensuelle et prédatrice qu’il avait pu lui observer dans le labyrinthe. Il se souvenait de son odeur, du goût de ses lèvres mais surtout de ses paroles. Elle avait distillée en lui une ritournelle infernale qu’il ne cessait de se ressasser. Cette distraction qui l'avait mené ici, ce soir. Son regard glissa un instant une nouvelle fois sur l'Empereur Noir. « Vient. », finit-il par lâcher sèchement en attrapant le bras de sa Gardienne, cherchant la direction opposée. Il ne voulait pas se confronter à elle. Pas maintenant. Pas avec Antonija à ses côtés.

Post I | Mots 1134:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34243-kyra-lemingway-la-p
Invité
Invité

avatar
Lun 04 Nov 2019, 19:22



Le bal des douze cycles lunaires



L’orchestre, soudainement, s’éveilla. Les trompettistes se levèrent, jouant avec une force qui couvrit le brouhaha ambiant et le fit taire. Ils annonçaient la venue imminente de la Reine. Cette dernière apparut alors en haut des escaliers, accompagnée de son cavalier. Sa robe à crinoline était bleu clair, couleur de la famille Royale. Elle portait les bijoux de cérémonie ainsi que son voile. Ce dernier dissimulait son visage mais laissait libre la vision de ses cheveux, attachés en un chignon travaillé dans lequel se mêlaient des petites roses assorties à sa tenue. Une couronne imposante était posée sur sa tête. Elle sourit sous l’artefact qui la cachait. Ce n’était pas un caprice. La légende racontait que seul Yaveäth avait le droit de la contempler et que si, par malheur, elle laissait le peuple le faire, alors la guerre s’abattrait sur les Terres Magiciennes. La chose l’arrangeait, à vrai dire. Ainsi, elle pouvait analyser sans indiscrétion. Le visage de la femme du gouverneur de Valera Morguis valait le détour. Elle avait secrètement demandé à un peintre de capter le moment et d’en faire un portrait. Elle l’offrirait à Elias ultérieurement. Elle était certaine qu’il apprécierait le geste et qu’il l’accrocherait dans ses appartements avec soin, pour qu’un jour lointain, quand elle serait à genoux et tremblante devant lui, elle puisse se remémorer cet instant si particulier, celui où elle avait compris avoir échoué lamentablement. D’autres artistes, disséminés dans la grande salle, s’occupaient d’immortaliser ceux qui passaient les portes. Ils feraient de même pour les danses et, bientôt, une exposition sur le bal aurait lieu en Cael, suivie d’une vente aux enchères. L’argent servirait à quelques nobles causes, à l’instar de la Galette.

Lorsque les instruments cessèrent, l’annonceur déclara solennellement. « L’Impératrice Blanche. » Elle avait expressément demandé quelque chose de simple. S’il commençait à lister les terres sur lesquelles elle régnait, les Duchés et ses titres, il en aurait pour quelques longues minutes ennuyeuses à souhait. L’homme marqua une pause pour s’incliner avant de reprendre. « Et Elias Salvatore, Prince Noir. » Une fois les identités révélées, les deux protagonistes descendirent les marches au rythme de l’orchestre qui reprit, jusqu’à ce qu’ils soient au milieu de la piste de danse. Là, un silence de quelques secondes s’installa avant que la première danse ne débute. Elle connaissait trop son cavalier pour envisager qu’il se rate dans les pas. Il était comme son père, méticuleux. Il avait dû s’entraîner des heures pour frôler la perfection. Ledit père était d’ailleurs présent mais la jeune femme ne jugea pas concevable qu’il puisse être là pour lui mettre des bâtons dans les roues. Pour l’instant, elle était une alliée pour sa progéniture. Elle sourit de nouveau sous son voile, se laissant porter, s’apercevant néanmoins de plus en plus qu’elle devrait se méfier de son cavalier, à l’avenir. Loin était le temps où il n’était qu’un adolescent aisément manipulable. Elle avait toujours l’ascendance de l’expérience puisque, après tout, elle avait été le Reflet de plusieurs Souverains. « Vous vous débrouillez bien. » lui souffla-t-elle, plus pour la convenance qu’autre chose. « J’espère que vous avez profité du spectacle de son visage décomposé. J’ai été étonnée qu’elle laisse paraître son trouble, quand bien même celui-ci ne fut perceptible qu’une poignée de secondes. » Elle laissa un temps passé puis reprit. « Si je puis me permettre de vous donner un conseil : ne jouez pas les prolongations avec elle. Vous venez de titiller un animal sauvage qui s’assurera de vous éliminer la prochaine fois. Je sais ô combien il est tentant de se venger et de la faire souffrir mais ces petits plaisirs éphémères peuvent aussi mener à la perte de celui qui les recherche. » Une méthode simple et efficace était toujours plus sécurisante. Pourtant, elle savait avoir affaire à un Sorcier. Fomenter le chaos était leur spécialité et, bien souvent, l’ingéniosité de leurs plans équivalaient au risque de les voir se déliter. Plus la stratégie était complexe, plus grands étaient les risques. Au moins, les Démons ne s’encombraient pas de faux-semblants. Néanmoins, à choisir, elle préférait l’élégance des Mages Noirs et, lorsqu’elle devrait se débarrasser de lui, elle ne suivrait pas son propre conseil. Il était bien trop détestable pour qu’elle l’élimine vite.

Lorsque la danse cessa, elle inclina la tête pour saluer son cavalier et se dirigea vers l’homme que le sort avait désigné. Elle aurait préféré un Sorcier bien plus important mais la Comtesse Vaughan n’était pas un excellent parti pour un Roi non plus. Elle ignorait ce qu’elle allait bien pouvoir faire de ce Gidéon Paiberym ; Paiberym, décidément. « Il semble que vous deviez me guider lors de la danse suivante. Je vous en prie. » dit-elle, attendant qu’il lui tende son bras et qu’il la guide. « Ne vous inquiétez pas, les autres danseurs viendront rapidement se joindre à nous. » le rassura-t-elle.

808 mots

Déroulement


Coucou =)

Je vous ai fait un petit message >> ICI << pour les explications sur la suite ;D

Ah oui et je te snobe pas Dev' hein. C'est juste que la danse a duré un temps et que je ne sais pas ce que vous avez fait entre temps. Je préfère faire une coupure ^^

Revenir en haut Aller en bas
Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

~ Humain ~ Niveau IV ~
◈ Parchemins usagés : 11262
◈ YinYanisé(e) le : 01/05/2015
◈ Âme(s) Soeur(s) : Neah Katzuta | Ange | Compagnon
◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Mar 05 Nov 2019, 22:57

Mancinia avait été conviée, assez naturellement, au Bal des Douze Cycles Lunaires. Peu importait sa race d'origine, elle était désormais la Marquise d'un territoire Magicien et la bienséance lui avait valu d'être en tête de liste des invitations. Durant un instant, elle avait été tentée de décliner l'invitation, n'ayant guère envie d'être la cible d'une nouvelle vague de regards et de murmures, où elle devrait répondre en souriant poliment. Un refus aurait engendré la même chose, mais loin de ses oreilles et de son exaspération certaine. Cela étant, l'occasion était trop belle que de faire braire les moutons. Il était peut-être temps d'en croquer un ou deux. Pour ne pas faire honte à son rang et au blason qu'elle incarnait en partie, Mancinia s'était longuement entraînée aux danses complexes de la Cour Magicienne. Les blessures de sa récente escapade ne l'arrêtant en rien, s'attirant même la sympathie de tous. Évidemment, les bandages et ses petits effets de douleur n'étaient là que pour entretenir l'illusion. Sa force cachée l'avait guérie depuis bien longtemps. Non, ces danses n'étaient pas pour elle. Même si elles les trouvaient agréables à regarder, elles étaient aussi d'un ennui déroutant. Difficile pour une danseuse habituée aux rythmes des danses de son peuple à s'entraîner à celles d'un autre, plus longue, paisible et avec une tenue relativement lourde. Elle avait pris un professeur particulier durant de longues sessions, mais Monika lui avait aussi enseignée quelques astuces tout en essayant de l'habituer à marcher et bouger en portant une robe en crinoline.

La Marquise en portait une de couleur ivoirienne, avec une parure délicate faite d'émeraude dont elle avait assuré la fabrication. Loin d'être sa couleur favorite, le vert devait être présent dans sa tenue pour souligner son statut. Jamais Mancinia n'aurait cru porter des choses aussi riches et d'être là en tant qu'invitée prestigieuse. Ou peut-être était-elle exactement à l'endroit où elle devait se trouver. Ce n'était pas comme si ce n'était pas mérité. Elle faisait d'ailleurs tout pour être une personne charmante. Par exemple, la femme avait veillée à verser une avance sur le salaire de ses employés, leur donnant les moyens de se déplacer, d'acheter une nouvelle tenue et de s'amuser. Le Domaine Qisar ne sombrerait pas pour quelques temps d'absence, surtout que nombreux étaient ceux désireux de rester. Ils n'avaient ni l'envie, ni la curiosité de voir de quoi il en retournait et, pour les autres, c'était surtout pour éviter que les rumeurs ne les consument. Car, comme souvent en ces terres, il y en avait d'innombrables. La plus importante demeurait sans doute la présence de l'Impératrice Blanche en Terres de Cael. Depuis son empoisonnement, elle s'était évidemment faite discrète, bien que personne ne doute sur la capacité des Magiciens à guérir des maux aussi violents. Personne ne savait réellement qui en était le responsable, mais de nombreux noms circulaient. Certains évidents, d'autres moins. Ce soir, cependant, le peuple essayait de voir l'aspect agréable de la chose. Celle concernant son cavalier, par exemple. Typiquement le genre de fantasmes des gamines rêveuses. Mancinia imaginait très mal Isiode se détourner de sa mission pour à une femme. Elle ne pouvait pas l'en blâmer ; son corps et son esprit était exactement pareil. Par contre, peut-être que le Monarque Démoniaque ferait une apparition dont il avait le secret. Et alors là...

Mancinia.

La voix avait surgie dans son dos. La Marquise l'avait attendu à l'abri des regards indiscrets. Elle savait qu'il était là depuis quelques instants, à l'observer de loin. Ils se dévisageaient en silence durant quelques instants. Aucun mot ne franchissait leurs lèvres, mais ils s'adressaient ce petit sourire avenant et poli, signe évident d'un trouble hantant encore leurs pensées. Mancinia était contente qu'il ait répondu à sa demande.

Neah, répondit-elle dans un souffle. Je suis contente de te voir.

Ce dernier ne répondit rien. Elle était tellement belle dans sa tenue. Sans parler de ses longs cheveux ramenés en un chignon élégant, laissant quelques mèches rebelles retomber sur ses épaules. Elle avait visiblement enlever les bandages pour ne pas faire tâche et éveiller des soupçons sur une éventuelle faiblesse. Quelle force. Comment pouvait-il être avec une pareille femme ? L'était-il seulement encore ? Il chassait cette pensée malheureuse de son esprit, se contentant de mettre une main contre sa poitrine, s'inclinant doucement en lui tendant l'autre.

Désires-tu m'accompagner ce soir ?
Avec plaisir.

Mancinia levait sa main avant de la déposer délicatement dans la sienne. Neah se redressait, mais se contentait de fixer leurs mains unies, la serrant délicatement dans la sienne. Il y avait dans son regard une tristesse indéchiffrable, même pour son Humaine. Lui, qui n'osait plus vraiment la regarder en face. Un léger silence s'installait entre les deux êtres, comme un fossé qui avait du mal à se combler.

Pourquoi ? finit-il par demander.
C'est évident, Neah.

Ça ne l'était pas vraiment pour lui. Il sourit faiblement, toujours en regardant leurs mains, tout en caressant ses doigts de son pouce.

Es-tu encore en colère ?

Mancinia fini par refermer sa main violemment dans la sienne, l'obligeant à se rapprocher d'elle tandis qu'elle vint plaquer doucement ses lèvres contre les siennes. Ce brusque contact l'avait dérouté et Neah n'y avait pas répondu comme il l'espérait. Elle prit ensuite sa tête entre ses mains, son souffle se répandait sur son visage.

Elle est moins puissante que mon amour pour toi.

Entendre ses mots le fit presque sangloter et il se mit à la serrer dans ses bras, tout en veillant à ne pas froisser sa tenue. Cela lui réchauffait le coeur plus que de raison.

Et toi ? demanda-t-elle à son oreille.
C'est pareil, Mancinia. Je t'aime tellement que...Je ne peux pas t'en vouloir. Surtout que c'était purement légitime de ta part.
Il n'y a donc plus à s'en faire.

L'Ange et l'Humaine semblaient s'être réconciliés. Ils ne s'étaient pas vus depuis ce qu'il s'était passé sur les terres du Marquisat et, surtout, de leur incroyable péripétie de plusieurs jours, ainsi que toutes les interrogations que cela avait soulevé. Dont, certainement, la plus éloquente. Mais ils ne manqueraient pas d'en reparler. Elle savait que Neah avait fait le nécessaire auprès de la Compagnie de Yüerell pour mener à bien ses recherches, elle-même n'était pas sans ressource. Ils s'en allèrent discrètement pour rejoindre les derniers arrivants. Au bras de son Ange Gardien, l'Humaine fit son plus beau sourire au-dessus des marches, l'annonceur eu du mal à cacher son malaise. Elle savait que son Ma'Ahid ferait des étincelles.

La Marquise de Nylmord, Mancinia Leenhardt, accompagnée du Capitaine Angélique, Neah Katzuta.

Au cours de sa descente, elle essayait de savoir si cela avait été l'affabulation d'une Démone aux abois ou une véritable information. Explosive s'il en est. Seul le temps le dirait. A défaut, les esprits étaient occupés avec l'apparition de ces étranges créatures ailées, aux ailes grisâtres. Et eux-mêmes devaient faire face à un imprévu. Un sacré imprévu. Il y avait visiblement un ou deux Aetheri qui était de vrais emmerdeurs. Cela fit rire Neah lorsqu'il abordait cette question.

Avez-vous prévu des choses concernant ces enfants ?
La Reine Scylla nous as tous convoqués pour en discuter.

Neah avait bien compris avant qu'elle n'en parle.

Je retourne près des miens après les festivités.

L'Ange acquiesçait, un peu amer. Il aurait aimé discuter plus longuement. Réellement discuter. D'eux et de leur avenir ensemble. Ce n'était peut-être pas le bon moment.

Les faits sont que nous n'avons pas assez d'effectifs. Nous avons encore énormément d'orphelins de la dernière guerre, notamment ceux qui se sont endormis, comme moi et qui se sont éveillés encore enfant. Cette masse incommensurable de petits être nous dépasse totalement. Je vais certainement en prendre sous mon aile et nombreuses sont les familles qui vont devoir en accueillir.
Comment vas-tu faire pour en faire tes héritiers légitimes ?
Ce ne seront pas mes héritiers. J'aurai des Leenhardt une fois mariée et c'est eux qui hériteront de ce qui m'appartient et m'appartiendra à l'avenir.

Mancinia avait de grandes ambitions, elle ne s'en était jamais cachée à ses yeux.

Je vais créer une branche concernant ma descendance. Ils seront comme mes enfants, mais ne partageront rien de mes biens. Je peux seulement leur offrir une meilleure vie, le reste, ce sera à eux de le construire.
Je vois.

Mancinia glissait sa main sur son bras. Elle comprenait où il voulait en venir malgré ses silences et ses interrogations polies.

Je ne veux pas que mon nom se perde.

Il ne dit rien. Il ne savait plus où il en était. Et il ne voulait pas en parler tout de suite, lui non plus. Peut-être était-il un peu lâche ce soir. Le silence se fit, une douce musique se répandait dans les airs. Cela faisait longtemps que Mancinia n'avait pas vu l'Impératrice Blanche, son voile la déroutait, mais elle comprenait que les devoirs d'un Souverain et les volontés d'un Aether étaient plus importantes. Elle dansait avec un Sorcier. L'ironie était trop belle pour ne pas être soulignée. Au moins, ce n'est pas l'autre connard à l'autre bout de la salle. Ce qui l'amenait à une autre rumeur, mais qu'elle savait véridique. Cette demoiselle Vaughan dont elle avait oublié le nom n'avait vraiment aucune chance. Ce geste diplomatique était bien cruel. La Marquise laissait son regard dérivé sur d'autres personnes, tout aussi prestigieuse. La Dame Rouge, mais également Jun Taiji, dont la vision la rendait amer. Quant à la Dovakhiin, elle était ainsi revenue. Voir cette prestigieuse guerrière dans une robe similaire à la sienne la fit sourire. Neah ne semblait pas ravi de la revoir. Une des rumeurs qui courait au sein de la Compagnie était que l'Impératrice des Deux Rives avait fui pour se cacher d'un meurtre. Celui d'Asriel, l'ancienne Apakan. Mais rien ne permettait de confirmer ou d'infirmé ces propos. Ces figures importantes semblaient si proches et si loin.

Il semble si simple de les tuer d'un coup, alors qu'ils se trouvent tous dans cette salle. Et à a fois si complexe.
Tu n'aimes pas la Dame des Abysses.
Et toi, tu l'admires.

Mancinia eu un petit rire.

J'y vois de l'intérêt. Il ne me reste plus qu'a éveillé le sien...

Neah était curieux de cette remarque, mais ne laissait rien paraître. Qu'avait-elle donc en tête ?

Post I | 1715 mots

Post I:


[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 2 Chriss10
Art by Chrissabug

Meuh:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38147-mancinia-leenhardt-
Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4037
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mer 06 Nov 2019, 23:10



Je souris, mauvais. « Croyez-moi, je ne fais que commencer à profiter de son visage décomposé. » Pour l’instant, ce n’était que son expression qui l’était. Plus tard, le sens propre rattraperait le figuré. J’hésitais vraiment à ouvrir une exposition sur le processus de mort, de putréfaction et l’utilité des morts vivants, en y incorporant cette salope une fois que je l’aurais tuée. Je laissai échapper un rire infect, cherchant dans la foule de ceux qui nous observaient l’identité des invités. Une grimace méprisante déforma mes traits lorsque je reconnus la Marquise Leenhardt. Je ne la connaissais pas personnellement. Je l’avais déjà croisée, jamais approchée, à raison. « Vous devriez vous débarrasser d’elle. Elle pourrait devenir un problème. » Je disais cela autant pour la fausse reine que pour moi-même. Ma philosophie consistait à garder mes ennemis proches de moi en temps normal mais ce qui était valable pour les autres n’était pas valable pour les Humains. Si je n’avais pas tant à cacher, sans doute serais-je plus tolérant mais, malheureusement, ma vie était un tissu de mensonges que ces soi-disant enfants de Sympan avaient le pouvoir de révéler. Le risque dans cette salle était moyennement élevé mais je devrais veiller, au cours de la soirée, à ne pas l’approcher de trop près. Les danses n’allaient pas m’arranger. Je soupirai. J’avais une solution mais elle ne me plaisait pas. Pour un premier essai, ce serait délicat. Cependant, entre « ça » et risquer la totalité de ce que j’avais mis tant de temps à tisser, je préférais « ça ».

Mon regard se porta en direction de Niklaus un instant, accompagné de Dame des Abysses et de son mari. Il me semblait percevoir un jeu dangereux entre eux. Cela datait et perdurait. À croire que, au fond, ils s’appréciaient bien plus qu’ils ne voulaient bien l’avouer, autant que l’on pouvait apprécier ses ennemis avant de leur tordre le cou. Il y avait également mon père, accompagné de l’Impératrice des Deux Rives. Je dus faire un effort pour garder un visage impassible face à cette femme vêtue d’une robe. La situation me paraissait aussi irréelle que comique. La Dame Rouge était également présente, avec son mari. Il m’horripilait par la facilité avec laquelle il m’avait placé dans des situations éreintantes. Priam Belegad. Instinctivement, je cherchai sa sœur. Elle n’était pas là. Je le savais. Gideon, le malchanceux qui allait devoir traiter avec l’Impératrice Blanche. Ça ne me plaisait pas qu’un membre de ma famille s’approche si près de Beth. « Votre frère, Devaraj. » me chuchota la voix que j’étais le seul à entendre, me montrant un blond. Son charisme n’avait rien à envier aux autres rois et, pour cause, il en était un. Depuis que j’avais foulé la Terre d’Edel, ma vision avait légèrement changé sur la mort et la vie. Je n’en saisissais pas encore toutes les subtilités pourtant et la voix ne m’aidait pas forcément à comprendre la totalité du processus. Peut-être que, finalement, il vaudrait mieux garder la femme du Gouverneur en vie.

Je reconnus encore quelques individus, notamment des Élus. Maximilien Eraël, notamment, et quelques Magiciens sur lesquels je m’étais renseigné. J’avais volontairement occulté un individu en particulier, préférant faire comme si je ne l’avais pas remarqué. Il était en train de parler à une jeune femme rousse, une biche égarée vu la couleur de ses joues quand elle s’adressait à lui. Elle devait avoir quinze ans, peut-être un peu plus. Je détournai les yeux pour les poser de nouveau sur ma cavalière voilée le temps que la valse ne s’achève. Je l’avais préparée un temps considérable, si bien que je me réveillais parfois la nuit parce que mon corps répétait les mouvements sans mon consentement. J’aurais pu la pratiquer les yeux fermés. Je devais pourtant rester concentré, sur mes pas, sur ma magie, sur le reste.

Quand la musique cessa enfin, je m’inclinai et pris congé, me dirigeant d’un pas lent mais ferme vers les quelques pièces qui jouxtaient la grande salle. J’entrai dans l’une d’elle et fis apparaître l’élixir dans ma main. J’hésitai. Ce n’était pas une décision si facile. Je n’avais aucune idée de ce que ça allait donner. Je me concentrai. De façon raisonnable, je n’avais aucun autre moyen de contrer l’Humaine. Je pouvais la fuir mais le hasard pouvait me rattraper. Il suffisait d’une fois, d’un rien, pour que tout s’écroule. Je devais rester efficace, même si cela supposait me torturer l’esprit. J’étais certain de pouvoir continuer à contrôler mes émotions. La seule question était celle de ma volonté. Une fois que j’aurais bu la potion, n’aurais-je pas envie de me dénoncer, d’arrêter cette mascarade ? Heureusement, les Anges avaient perdu leur aura de bonté durant la dernière guerre. C’était un point positif. Il était hors de question qu’Elias paraisse soudain lumineux et joyeux. Je percevais aussi la possibilité d’effrayer cette Mancinia. Si je pouvais me servir de la magie proche d’elle, elle évaluerait ma puissance de manière faussée. Mais serait-elle seulement effrayée ? Ne le prendrait-elle pas tel un défi à relever ? Peut-être pas. Nous n’avions jamais eu de rapport d’inimitié. Si j’étais subtil et cordial, elle ne le verrait pas comme une menace mais comme un simple fait à prendre en considération. Allez. Je grimaçai et finis par me décider à boire, activant ma magie par la même occasion pour ne pas perdre mon état d’esprit du moment. Ce serait une vraie torture mais je devais surmonter cette difficulté.

Je sortis de la pièce et pris place parmi les danseurs, jusqu’à rencontrer ma partenaire. Je m’inclinai devant elle, souriant devant l’émeraude de ses yeux. Je dus me forcer pour que mon sourire ne paraisse pas trop bénéfique, trop sincère. Si même mon visage devenait capricieux… Je me forçai pourtant à être hautain. « Bonsoir. » Je ne pourrai pas tenir ainsi longtemps. Il faudrait que je m’excuse rapidement, sans doute à la fin de la danse. Ce serait beaucoup plus aisé de faire disparaître Elias, au profit de… je ne savais même pas qui. Je ressentis une vague lassitude quant à tout ceci. Je savais que j’étais bénéfique alors pourquoi me forcer à ne pas l’être ? En plus de cela, dès que je pensais à certains de mes actes, une grande tristesse m’envahissait. Je luttai. Je devais lutter. J’avais été horrible. Normal pour un Sorcier, beaucoup moins pour un Ange.

1064 mots
Elias danse avec Edwina, disparaît un court instant et revient danser avec Antonija si tu veux bien Kjell. Il est un Ange actuellement donc ne ressent pas les effets de Mancinia mais est en situation d'auto-persuasion et ça le torture. Son apparence est celle de l'image à gauche.
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia
Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4742
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Jeu 07 Nov 2019, 13:49


Maximilien traînait sur quelques pas encore l'Ange derrière lui. Si les premiers mètres elle n'avait rien dit, elle avait ensuite commencé à chercher à se défaire de l'étreinte de son Protégé. « Maximilien ! Ça suffit ! », lâchait-elle en même temps qu'elle dégageait son bras, s'arrêtant net. « Tu peux me dire ce qu'il se passe ? ». Il l'observa quelques secondes. Elle paraissait remontée par son geste. « Excuse-moi. ». Elle poussa un soupir avant de reprendre sur un ton plus doux. « Ça ne me dit toujours pas pourquoi tu as voulu nous emmener à l'autre bout de l'entrée. ». Il lui attrapait les mains qu'il mit dans les siennes. « Un jour peut-être. », ajouta-t-il en allant se plonger dans son regard.

Le son des trompettes qui sonnèrent coupèrent cours à la conversation. Le duo releva les yeux pour observer le couple descendre les marches. « Oh... Alors c'est avec l'héritier de Lord que le bal débute... ». Le Kaahi tourna son regard vers Antonija. « Tu sembles pas si surprise. Plutôt déçue. ». Elle émit un petit rire gênée. « C'est vrai... Avec cette jeune Vaughan qui rejoindra l'Empereur Noir, le Prince Salvatore n'était pas à exclure... Mais l'Ultimage souffre de bien trop de mauvaises rumeurs à son encontre, une figure bénéfique aurait été agréable à voir. D'autant plus après tout ce temps sans nouvelles. ». Maximilien se contenta de répondre d'un haussement d'épaule. C'était sûrement pour ça qu'il n'avait pas été au courant plus tôt de cette union entre l'Empereur Noir et Aliénor. Les rumeurs lui passaient au-dessus de la tête. Qui plus est, si en public Magiciens et Sorciers faisaient bonne figure, mettez les dans une salle seules et ils finissaient par s'entre-tuer à l'instar des Anges et des Démons.



D'un même mouvement, l'orchestre mit fin à sa symphonie, arrêtant la valse des danseurs. Quelques secondes passèrent avant que les musiciens ne reprennent dans un même temps avec leurs violons, dans un rythme faisant penser au fleuve traversant la ville, débutant ainsi de leur instrument la deuxième danse. Maximilien entendit alors la Wun lui glisser tendrement, « Évite de marcher sur les pieds de ta partenaire. ». C'est vrai. A présent tous le monde était convié. « Je ferai de mon mieux. », rétorqua-t-il taquin. Vu le temps qu'ils avaient passés à répéter, se serait malheureux que ça arrive. Alors qu'il allait abandonner Antonija pour récupérer sa cavalière, il vit les traits de sa Gardienne se ternir légèrement. Tournant le regard, il comprit rapidement pourquoi. « ...Bonsoir. », mit-elle un temps à articuler, répondant dans une douce révérence en tenant sa robe d'une main. Le Kaahi fit un geste de la tête avant de se saisir de la coupe qu'elle avait toujours en main pour ensuite s'éloigner d'elle. Il avait vu le trouble sur le visage du Sorcier et avait rapidement supposer qu'il en était la cause. Il n'était pas celui possédant le plus de Ma'Ahid ici – il avait vu L'Imprévisible arriver un peu plus tôt – mais savait que juste un peu suffisait rapidement à ces être de Kan'Ghar pour se sentir mal. Il déposa alors ses deux verres sur la table avant de chercher du regard sa partenaire pour cette première danse. Une fois trouvée, il prit une inspiration et se dirigea vers la demoiselle. « Bonsoir. », fit-il autant pour elle que pour le groupe dont l'un ne lui était pas inconnu dans une légère révérence. « Excusez-moi, je vous emprunte cette demoiselle. », ajouta-t-il en ce tournant vers Aimée en lui tendant la main. En même temps qu'il prononçait ces mots il grimaçait intérieurement. Bon sang ces convenances ce n'était tellement pas lui ! Que cette soirée se termine qu'on en finisse avec ça. Au moins il aura retenu la leçon, ce genre d'événement n'est pas fait pour lui.

L'Ange, après quelques secondes décontenancée par l'apparition du Chasseur, reprit un semblant de contrôle sur elle-même et accompagna ce dernier sur la piste, le cœur battant d'un apaisement totalement absent. Elle n'avait pourtant pas à s'en faire. Le moindre écart de conduite, de qui que se soit, était puni. D'une certaine façon, cette pensée la rassura quelques peu. D'autant plus que, lorsqu'elle fit face au Prince Noir, il lui sembla voir que ce dernier n'allait pas mieux qu'elle. « Pardonnez ma réaction à votre approche... J'ai été... Surprise. », fit-elle aux premiers pas. Elle devait bien commencer par là et espérait-elle qu'il en comprenne la raison. Elle gardait le silence sur quelques mouvements. A présent elle en était certaine. Elle jeta un regard alentour. La Marquise Leenhardt n'était pas si proche et, entourée de temps d'êtres de magies – sans parler de ces monarques ou anciens souverains – son anti-magie devrait avoir moins d'effet que si elle était à proximité. « Peut-être serai-je indiscrète en vous demandant ceci. Mais... Êtes-vous sûr d'aller bien Messire ? ». Elle avala difficilement sa salive. Peut-être n'était-ce pas une si bonne idée que de relever l'état de santé d'une personne de rang royal. Néanmoins, elle n'arrivait pas à rester impassible devant la faiblesse d'autrui, même lorsqu'un sang néfaste coulait dans les veines de ce dernier. C'était un fait et trop souvent on la disait naïve pour ça. Elle n'y pouvait rien. Trop longtemps elle avait laissée son Empathie prendre le dessus sur ses propres émotions, faisant d'elle ce qu'elle était : quelqu'un de probablement trop gentille.


Post II | Mots 962:
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34243-kyra-lemingway-la-p
Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

~ Ange ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 3863
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2018
◈ Âme(s) Soeur(s) : La bière et le saucisson | L'adrénaline et les problèmes
◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Jeu 07 Nov 2019, 20:29


En matière d'élégance, les prétentions de Priam rasaient la terre ou, tout du moins, il n'en avait pas la même conception qu'une grande partie des vivants. Il se fichait d'avoir l'air rustre ou même sauvage à leurs yeux. La prestance qu'il admirait se manifestait dans une force brute et des paroles sans concession, dont la Dovahkiin constituait l'un des meilleurs parangons. Il posa son verre sur l'une des tables du buffet - le socle, imbibé de vin, tacha la nappe blanche, mais il n'y prêta pas attention - et se racla la gorge, sans détacher son regard d'Erza. « Elle avait disparu, en effet. » Il se tourna vers la jeune femme qui les avait rejoint. Elle semblait faite de marbre ; sa peau, ses cheveux et ses yeux se décomposaient en nuances pâles et ses traits ciselés lui conféraient une certaine noblesse. « Oui. » - « Mais tes parents ne t'ont pas dit qu'elle était revenue ? » Il secoua la tête, puis ajouta, à l'intention de la nouvelle arrivante : « Je viens de Lumnaar'Yuv- Bouton d'Or. Alors j'ai souvent croisé Erza. » Et son clone, plus encore. Cela dit, nul n'avait besoin de le savoir. Encore moins de connaître les détails de cette relation. Lui-même préférait ne pas y songer en présence de la souveraine. C'était risquer de se trouver incroyablement gêné, car elle faisait bien trop figure d'icône pour qu'il entretînt le même type de pensées que celles qu'il réservait à Za. « Priam Belegad. » précisa-t-il, comme s'il se souvenait à l'instant des bonnes convenances - le visage d'Anthéa se décontracta ostensiblement, donnant l'impression qu'elle attendait presque avec anxiété ce moment. Les deux Magiciens se présentèrent à sa suite, puis Ulrich invita son amie à rejoindre des connaissances, un peu plus loin. Ils en informèrent Priam, puis s'en allèrent. « Tu es habituée à ce genre de réceptions, hum ? » Il avait bien intégré que laisser une conversation se faner n'était pas poli. La robe apparemment onéreuse de la nouvelle venue lui semblait être un bon indicateur de son aisance en société. Néanmoins, les trompettes retentirent et lui évitèrent de devoir poursuivre une discussion mondaine avec une inconnue - il ne se sentait pas extrêmement à l'aise dans ce type de situation, et regrettait amèrement d'avoir laissé filer ses deux amis. Edwina Nilsson et Elias Salvatore - révélation qui déjouait les prévisions de ses acolytes - descendirent les marches et entamèrent leur danse. Il imagina Erza, accompagnée de Jun, à leur place. C'était pire que la robe à crinoline.

Lorsque la première danse toucha à sa conclusion, il aperçut Anthéa qui lui faisait signe de rejoindre la piste - l'espoir illusoire d'y échapper avait été vain. Ulrich revenait même sur ses pas, prêt à le prendre par le bras. Il s'était arrêté à sa hauteur lorsqu'un individu qu'il connaissait invita la jeune femme blonde à danser. Son nom avait été cité en même temps que le sien, lors de cette soirée mouvementée. Maximilien Eraël. « Pas de problème. » fit-il à son intention, avant de s'adresser à sa compagne de quelques instants : « Au revoir, madame. » Sans laisser au Magicien le temps d'argumenter plus longuement, il se dirigea vers le centre de la salle. Sur son chemin, il croisa Neah Katzuta et Mancinia Leenhardt. Voir des visages plus que familiers - disons qu'il leur avait déjà adressé la parole, au moins une fois - le mit un peu plus à l'aise. D'autres faciès connus se rappelèrent à sa mémoire. L'Ultimage avait débuté des pas de chorégraphie avec un nouveau partenaire. Lord et Aliénor s'étaient joints à leur couple. Priam savait qu'il n'aurait pas le choix de sa cavalière. Bonne ou mauvaise chose, il l'ignorait. Son doute s'épaissit lorsqu'il se retrouva face à une Démone sulfureuse, qu'il croisait sans doute trop souvent pour son propre bien. Pourtant, il n'était pas surpris. Elle lui avait bien dit qu'ils se reverraient. C'était peut-être même réjouissant, en un sens. « C'était donc pour ça. » Un sourire un brin taquin glissa sur ses lèvres. « Vous aviez prévu que je vous marche sur les pieds ? Je comprends que vous n'ayez pas voulu rater ça. » Dès leur première rencontre, il l'avait vouvoyée. Elle avait utilisé ce pronom à son égard, et il l'avait repris. C'était assez surprenant, pour celui qui peinait tant à se défaire du tutoiement. Il s'avança et adopta la position d'usage vis-à-vis de sa partenaire de danse. En vérité, il s'était entraîné. Il avait eu du mal au début, mais désormais, on pouvait dire qu'il maîtrisait les fondements des pas attendus et était capable de suivre le rythme d'une musique. Avec une ironie légère, il poursuivit : « J'ai noté qu'il était là. Vous pensez qu'il nous renverra dans des bains, un labyrinthe, ou qu'il nous livrera une autre prophétie ? » Fantaisie aurait été plus juste à son goût, mais le fils de Réprouvés n'était pas idiot : Aria croyait probablement aux Ætheri, et il n'était pas question de la mettre en colère ou de débattre de théologie - dans les deux cas, il n'en sortirait pas indemne.
Message 2 - 892 mots

Résumé:




[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 2 1628 :


[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires - Page 2 2289842337 :
Revenir en haut Aller en bas
http://yinandyangpower.forumactif.com/t34615-priam-belegad-aux-i
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[Événement|Rp de groupe|CDN Magicienne] - Le bal des douze Cycles Lunaires

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 8Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8  Suivant

 Sujets similaires

-
» [Rp de groupe|Événement] - Le banquet (Edwina)
» [Événement] - Lux In Caelum
» Ni Ange ni Magicienne | Solo
» | Description de la Mer Miroir et Armée Magicienne |
» Un rendez-vous pris avec une magicienne. (PV Edwinna)
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Est :: Mer du Feu Bleu :: Caelum-