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 [Concours/Jeu] Inktober

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Jeu 24 Oct 2019, 20:38



Inktober - Jour 24


Au revoir Malédiction !
Article d’une Sorcière Anonyme
Issu de Malédictions Magazine


Oyez ! Oyez ! Chers Maudits, venez lire ces quelques lignes ! Vous pourriez en apprendre un peu plus sur votre malédiction et surtout comment vivre avec, à défaut de la briser.
Pour cela, installez-vous tranquillement dans votre canapé, et continuez de feuilleter ces pages !

Nous allons, tout d’abord, prendre un exemple de malédiction que j’ai de nombreuses fois lancée moi-même : Le vertige.

Même un sorcier de premier cycle peut lancer une telle malédiction, c’est pourquoi elle est si répandue !

Le but d’un tel sort est de rendre malade la personne ciblée qui sera alors prise de vertige dès qu’elle se lèvera. La puissance des vertiges sera en corrélation avec la puissance du sorcier.

Ainsi, pour une malédiction de faible niveau, vous n'aurez sûrement qu’un petit vertige de rien du tout. Par exemple, vous vous levez le matin, vous avez la tête qui tourne un chouia mais rien de plus. Vous pouvez avoir une vie normale.
C’est très facile ici de briser la malédiction. Pour cela vous n’avez qu’à aller voir le sorcier du coin et je suis certaine que pour un prix très raisonnable (moyennant la cupidité dudit sorcier), il vous retira celle-ci. Pour cela, préparez-vous toutefois, car il risque utiliser quelques produits un peu … nauséabonds mais bon, il faut ce qu’il faut n’est-ce pas ? Alors, oui vous risquez de puer pendant au moins un mois, mais cela en vaut la peine, non ?

Pour les malédictions de ce type de niveau moyen, le vertige est déjà beaucoup plus présent : lorsque vous vous levez le matin (ça on l’a déjà vu), mais aussi lorsque vous êtes en hauteur et que vous sentez des odeurs fortes comme l’ail, le fenouil et la coriandre (oui, je sais, ça peut paraître bizarre, mais c’est comme ça !). Ici, le sorcier du coin ne suffira pas. Il faudra que vous prépariez votre corps avant tout contre-maléfice. Vous cela, vous devrez jeûner pendant trois semaines : sans boire, ni manger. Si vous survivez à cela, vous êtes bien partis ! Ensuite, il faudra vous baigner pendant vingt-quatre heures dans une baignoire rempli de jus de tomate (la tomate a des propriétés bénéfiques très bien connues concernant les malédictions). Une fois sorti du bain, ne vous lavez, ni ne vous séchez tout de suite. Il faut laisser reposer au moins pendant deux jours. Si durant cette période, vous ressentez des vertiges, c’est tout à fait normal : vous n’êtes pas encore guéri, pardi ! Pour la suite, il faudra que vous alliez voir le sorcier du coin, mais pas n’importe lequel ! Il faudra qu’il s’appelle Maurice, ou Momo, qu’il mesure un mètre quatre et qu’il ait un pustule sur la narine droite (si c’est la narine gauche, laissez tomber, il va vous voler, comme tout homme avec une pustule sur la narine gauche qu’il est !). Normalement, ce sorcier-là devrait vous briser la malédiction, à défaut de quelques pièces d’or … mais bon, là on s’attache à des détails, vous ne trouvez pas ?

Enfin, pour les malédictions provenant de sorciers expérimentés voire très expérimentés, sachez que briser celle-ci est possible, mais très très très compliqué. Donc prenez votre mal en patience et garder confiance. J’espère pour vous que ces quelques lignes vous aideront franchement.
Tout d’abord, les symptômes d’une telle malédictions sont très dures à vivre : vous avez envie de vomir tout le temps que c’en est presque devenu impossible pour vous de sortir du lit.
Alors pour briser ce genre de malédiction très puissantes, déjà bouchez-vous le nez pendant six minutes. Si vous êtes toujours en vie, vous pouvez continuer, sinon … tant pis. Pour la suite, je vous conseille de virer tous vos proches de votre maison, on n’est jamais trop prudent, n’est-ce pas ? Ensuite, prenez un couteau, plantez-le dans un poulet (vivant le poulet hein ! Ne faîtes pas le ou la difficile ! Vous voulez brisez la malédiction ? Oui ou non?). Avec le couteau ensanglanté, hurlez : « AYYYYYYYAAAAA ! » (comptez bien le nombre de « Y » et de « A » c’est important pour la suite !) trois fois. Puis, retirez-vous dans un placard pendant trois jours. Si personne ne vient, vous pouvez continuer, sinon … tant pis. La suite est très simple : vous devez simplement chassez "Y" souris de couleur blanche avec des tâches grises. Mettez-les à cuire dans une marmite d’eau chaude. Si elles deviennent vertes, vous pouvez continuer, sinon … tant pis. Avec les souris vertes, chantez de façon audible la chanson de l’escargot tout chaud (chanson en annexe) pendant "A" fois. Si l’eau se transforme en huile, vous pouvez continuez, sinon … tant pis. Enfin allez voir Maurice et foutez-lui l’huile obtenue brûlante sur la figure, en lui disant que c’est bien fait pour sa gueule ! Il comprendra ! Si après ça, vous n’êtes pas libérés de votre malédiction par la mort (seul véritable moyen), je ne sais plus quoi faire !

Voilà ! Je vous retrouve donc la semaine prochaine pour de nouveaux conseils en malédiction ! Allez ! A très vite !

Chanson de l’escargot tout chaud :
Viens mon petit escargot
Viens que je te mette au chaud
Viens à moi saligaud !
Viens dans cette eau !
Tu deviendras mon petit escargot tout chaud !
877 mots.
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Ven 25 Oct 2019, 13:34


Thème Vingt-cing : Savoureux

Pélagie était la plus connue des Sorcières de son village. Elle était sans doute aussi la plus vieille, la plus petite et la plus rondouillette, mais ça, il ne valait mieux pas le lui dire en face. Et son plus grand don, celui pour laquelle les enfants l’appréciaient et les adultes l’embauchaient parfois, était son talent en cuisine. En pâtisserie, plus précisément. Ses recettes étaient si délicieuses, que certains se ruinaient pour en goûter ne serait-ce qu’une part ! Sa renommée s’étendait même au-delà des frontières, jusqu’aux villages voisins. La rumeur qui disait qu’une vieille femme faisait les meilleurs gâteaux de tous le Continent se répandait parfois même plus loin, par le bouche à oreilles. Et certains faisaient le chemin, jusqu’ici, pour voir si c’était vrai.

Un jour, un inconnu était arrivé, venant de loin, trop loin pour que l’on connaisse son lieu de départ. Il était venu réclamé à la vieille Pélagie qu’elle lui prouve son talent. Sans hésiter, et surtout, bien trop fière pour ne pas relever le défi, la Sorcière se lança dans la confection de sa spécialité : les Muffins Citrouille-Gingembre. Le mélange était si surprenant, si goûtu, délicat et délicieux, que l’étranger s’en retrouva bouche bée. Incapable de faire la moindre remarques négatives sur ce qu’il venait de manger, il s’en alla sans un mot ou un regard pour celle qui venait de le servir. Pélagie ne s’en inquiéta pas. Après, tout, que pouvait-il arriver à une vieille grenouille comme elle ? 



Au village, les messes basses avaient reprit de plus belle. L’homme qui était venu jusque chez Pélagie, n’avait pas quitté le village. Il était déterminé, et grandement agacé par les regards que les habitants lui jetés, souvent suivi de commentaires murmurés et de rires moqueurs. Il ne supportait pas ça. Pourtant, les « on-dit » lui donnèrent une piste intéressante pour son prochain méfait. Il avait entendu, dans une conversation qui n’avait pas été vraiment discrète, entre deux femmes qui prenait leur thé à l’auberge, que Pélagie aurait un livre secret de recettes. C’était là tout ce qu’il voulait !

Pâtissier de métier, l’homme avait un jour eu un client récalcitrant. Ce dernier avait recraché sa dernière bouchée, écoeuré. Il lui avait alors dit que ça ne vaudrait jamais un des mets de Pélagie ! Depuis, l’étranger c’était mis à la recherche de la légende vivante. Il ne comptait pas repartir sans une ou deux de ces recettes, afin de rétablir son honneur et améliorait son talent de cuisiner, même s’il devait le faire en ayant voler le travail d’une vieille sorcière qu’il ne comptait jamais revoir, de toute façon. 



À la nuit tombée, le bougre n’hésita pas. Il entra par effraction chez la Pâtissière du Village et chercha le fameux cahier. Il ne lui fallut pas longtemps, et pas énormément d’efforts non plus, pour se glisser jusque dans la cuisine. Il se mit à fouiller dans cet endroit et trouva ce qu’il était venu voler, dans un double fond de tiroir à couverts. « Quelle idiote » pensa-t-il, « Si elle pensait qu’une simple ruse comme celle-là m’arrêterait… » Satisfait et le cahier en main, l’étranger sorti en silence et rejoignit sa chambre. Une fois installée confortablement dans son lit, il décida de lire quelques recettes, pour essayer de comprendre quel était le secret de Pélagie. Un ingrédient ? Un temps de cuisson ? Un soupçon de magie ?



Rien de tout cela apparemment. Ce qu’il avait sous les yeux le choqua profondément, et l’offusqua. Dans chaque recette, il y avait des choses horribles, répugnantes ! Un ver de terre dans celle-ci, du sang de chat dans une autre, et même un crapaud entier dans son cake aux carottes ! C’était impossible… Par précaution et avec appréhension, le cuisiner vérifia la recette du Muffin qu’il avait pu goûté. Quelle horreur ! Des crottes de nez ? Comment ce détail avait pu lui échapper ? Complètement dégoûté, il alla toqué, en pleine nuit, à la porte de la petite boutique de Pélagie. Lorsqu’elle ouvrit la porte, des bigoudis dans les cheveux et en peignoir rose assorti à ses pantoufles, il tenait dans sa main le cahier volé et lui secoua sous le nez.



« Comment osez-vous appeler cela des recettes ? Comment osez-vous faire manger cela à des gens ? Et comment faites-vous pour que tous trouvent vos gâteaux délicieux, en y ajoutant des crottes de nez ?! »

La sorcière le fit entrer, poliment. Elle prit même le temps de faire du thé et proposa des cookies, que l’homme refusa, n’osant pas imaginer ce que les biscuits pouvaient contenir cette fois. Tout en touillant lentement sa tasse, le petit doigt levé, Pélagie prit la parole. 


« Ce n’était pas mon cahier. Rien qu’un leurre, au cas où quelqu’un comme vous aurait eut la même idée. Cela, j’espère, vous servira de leçon. »

796 mots


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Sam 26 Oct 2019, 08:31


Thème Vingt-six : Sombre

Elianne dormait paisiblement, sur une chose molletonnée, confortable et à la texture agréable. C’était sans doute de la soie quelle sentait sous ses doigts… Malgré le manque de draps ou de couverture pour la recouvrir, elle n’avait étrangement pas froid. Ce n’était pas forcément pour lui déplaire, elle qui était si frileuse par moment ! D’ailleurs, ce qu’elle portait n’avait pas l’air bien chaud non plus. Une robe légère, de nuit sans doute. Elle ne se rappelait rien du tout de la veille, pas même s’être couchée. Il lui semblait qu’il faisait toujours nuit noir à l’extérieur, puisqu’aucune lumière ne filtrait à travers ses paupières, qu’elle gardait close. Elle avait bien l’intention de se retourner, de se rouler en boule et de profiter encore quelques heures d’un sommeil bien mérité… Mais elle fut arrêté dans son geste, pour un obstacle qui n’aurait pas du être là dans un lit. Quelque chose l’avait empêché de se retourner, recouvert de la même matière qui se trouvait en dessous d’elle. L’angoisse montant peu à peu dans son coeur, elle vérifia l’autre coté : c’était la même chose. Alors coincée sur le dos, cette fois Elianne ouvrit les yeux. L’obscurité était si opaque qu’elle n’était même pas capable de deviner ses propres formes dans le noir. Les deux mains à plat, paume en avant et avec appréhension, elle vérifia ce qu’elle redoutait le plus. Effectivement, elle était totalement enfermée dans une sorte de boîte en bois. Que faisait-elle ici ? Qui l’y avait enfermée ? Incapable de repousser l’un des battants pour ouvrir sa geôle, la jeune femme se mit à réfléchir. Elle tenta de se souvenir… Mais un véritable trou noir s’était emparé de ses pensées. Sa dernière soirée laissait un vide béant dans ses souvenirs… Rien de tout cela n’était normal. Légèrement inquiète, Elianne commença alors à frapper contre la paroi juste au-dessus de sa tête. Elle cria d’abord doucement, appelant au secours, cherchant à prévenir qui que ce soit se trouvant à proximité. Une voix, lui paraissant à la fois proche et lointaine, lui répondit, à demi-étouffée. 



« Moi ! Moi je suis là ! Et vous, où êtes-vous ? »

Miracle ! Elle allait pouvoir s’en sortir.

« Je… Et bien ça peut paraître un peu incompréhensible, mais je crois que je suis enfermée… Dans une boîte ! » 

Elianne entendit l’autre voix féminine se plaindre, mais était bien incapable de comprendre les mots qui avaient été prononcés. 

« Que se passe-t-il  ? »

« Je suis désolée… Mais moi aussi, je suis enfermée. Je pensais que vous pourriez m’aider… »

La peur reprit sa place dans le corps d’Elianne, nouant son estomac. Elles étaient toutes les deux dans la même situation, et sans doute dans le même état. 

« Savez-vous ce que nous faisons là ? Ce qu’il s’est passé ? »

« Non… Je n’en ai pas la moindre idée. La dernière chose dont je me rappelle est… Je ne sais même plus. C’est si flou… »

La situation était délicate et atypique. Comment pourraient-elles se sortir de cette impasse ? Elle ne savait pas où ni pourquoi elle se retrouvait ainsi piégée.

« Avez vous essayer de pousser, pousser les parois pour sortir ? »



« Oui. Ça n’a rien donné. Avant d’entendre votre voix, j’essayais d’arracher le tissu pour espérer voir les rayons du soleil passé à travers le matériaux qu’il recouvre… »

« Je suppose que c’est la seule chose qu’il nous reste à faire. »

Un silence s’imposa pendant de longues minutes. On entendait des bruits de tissus qu’on grattait, qu’on tirait, que les ongles accrochés. Finalement, Elianne eut raison de la soie la première et eut accès au bois qui la retenait prisonnière. 


« J’ai réussi ! »



« Enfin ! » soupira l’autre voix. « Et qu’est-ce que ça donne, de votre côté ? »



« Je ne vois rien… Il fait toujours aussi sombre. Rien ne filtre à travers le bois de la surface… Je vais tenter de frapper dedans ! » 

Un seul et unique coup résonna. Les yeux d’Elianne, aveugles à cause de l’obscurité devinrent totalement rond sous le choc. Une peur, encore plus viscérale s’empara d’elle. Quelque chose venait de tomber sur son front, et petit morceaux.

« Alors ? » demanda l’autre, sans doute impatiente de s’échapper de là. 



« Je… Je crois que… Nous sommes sous terre… » 

La nouvelle eut l’effet d’une bombe. On les avait toutes les deux enterrées vivantes. Ceci expliquait l’absence totale de lumière, la difficulté du son à passé, l’incapacité à ouvrir la boîte, ou plutôt le cercueil dont lesquels elles se trouvaient…

« Est-ce que… Vous êtes toujours là ? » demanda Elianne, après une éternité. 

Personne. Sa voisine, elle ne le savait pas, avait été enterré bien avant elle. Elle avait du manquer d’air et mourir d’asphyxie rapidement. Elianne se retrouva seule. Enfermée. Enterrée. Seule dans l’obscurité de sa mort prochaine qui l’attendait…

782 mots

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Sam 26 Oct 2019, 19:04



Inktober - Jour 25


Bon récapitulons, voulez-vous ?

Bien.

Pour les apéritifs, donc, nous aurons du caviar d’aubergine servis sur des petits pains chauds, trois gâteaux aux olives, six gâteaux au thon, deux plateaux de gougères au fromages, deux gâteaux salés au jambon et aux olives, un plateau d’acras de morue, quatre assiettes de toasts de rillettes de thon, des beignets de courgettes râpées. Tout cela, bien sûr,  accompagnés de plusieurs boissons alcoolisées ou non …

Très bien, je crois avoir tout noté concernant les apéritifs. Passons aux entrées. Donc, ici, nous aurons un velouté de potiron et de carottes à la châtaigne, une soupe au chou vert, du flan à la courgette, des œufs mollets évidemment, de la soupe froide à la tomate, des rouleaux de printemps, une tourte aux champignons, un velouté de courge à la cannelle, une soupe à l’oignon, des œufs mimosa, une soupe aux poireaux, du ceviche, une soupe de cresson, et une autre à la courgette, de la terrine de poisson avec une touche de basilic, du saumon cru, du pain au poisson, de la soupe à la tomate, du saucisson brioché, du foie gras, du minestrone, une soupe de radis, du soufflé au fromage, des raviolis aux deux fromages, du velouté de chou-fleur, un autre d’asperges, de la salade de betteraves rouges, de la terrine de saumon, du velouté de patates douces, de la soupe de potimaron, une autre de cerfeuil, et une soupe à la citrouille, une salade de tomates coupées en tranches avec des tranches de fromages frais, du pâté de campagne, du tartare de thon, de la terrine de sanglier à l’alcool, du clafoutis à la courgette, une tourte au poulet, un carpaccio de bœuf et du pâté en croûte.

Ensuite, pour les assiettes de poissons, nous aurons du riz jaune accompagné de ses langoustines, et de ses moules, des spaghettis au saumon, de la lotte à la sauce tomate selon la recette de la maison, des noix de Saint-Jacques poêlées, du bar cuit à la cendre accompagné de ses aubergines, de la purée de morue, du calamar cuit en sauce, des poivrons farcis au thon, et des bigorneaux.

Puis, viendront les plats de viandes avec de la tartiflette, une blanquette de veau, des lasagnes, du bœuf cuit en bouillon, de la semoule avec des petits légumes et ses viandes, une fondue de poireaux accompagnant des tranches de cochon sauvages, de la viande fermière sous un lit de pommes de terre écrasées, du poulet rôti avec ses tomates farcies, du magrets de canard, de la courgette farcie avec trois viandes, un rôti de porc aux épices surprises et au miel servi avec sa poêlée de panais, une bouillie de paupiettes à l’alcool fort, un rôti de veau aux champignons forestiers, des langues de bœufs sur un lit de sauce piquante aux cornichons, des souris d’agneau en cocotte servies avec son miel et son thym, des endives au cochon en tranche, de l’artichaut farci à la viande hachée, du lapin à la moutarde, du chou farci aux six viandes et du parmentier de canard.

Enfin, nous terminerons avec les desserts. Il y aura des crêpes agrémentées de tous les goûts à notre disposition : confitures, sucres, miel, chocolat … Puis du gâteau au lait fermenté, du gâteau au chocolat, des cookies, de la mousse au chocolat, de la mousse au fruits, des gaufres, du crumble aux pommes, de la tarte aux pommes, de la galette, du pain perdu, des tartelettes au kiwi et au chocolat, des meringues, du gâteau au fromage blanc, du flan pâtissier, du clafoutis aux cerises, du riz au lait nature et à la cannelle, du riz au chocolat, une tarte renversée, des macarons à la confiture, de la brioche, de la charlotte aux fraises, de la compote de pomme, de la compote à la poire, à la banane ou à la fraise, de la crème brûlée, du fraisier, des petits choux à la glace, des petits choux à la crème de vanille et d’autres aux chocolats, des chouquettes, une tarte à la poire, de la salade de fruits, du gâteau à l’ananas, une tarte à l’abricot, des pommes cuites au four, des îles flottantes, de la tarte à la rhubarbe, du gâteau à la banane, des biscuits sablés au beurre, de la forêt noire, de la tarte aux noix de pécan, du mille-feuilles, du clafoutis aux abricots, une charlotte au chocolat, des éclairs au chocolat, une tarte aux prunes, une gâteau au citron, des chaussons aux pommes, du clafoutis aux pommes, du crumble aux fruits rouges, du framboisier et bien sûr, plusieurs pièces montées …

Voilà, je crois avoir fait le tour …

Et tout ça, c’est pour un « petit » dîner tranquille, sans fioriture c’est bien ça ?
790 mots.
Bizarrement, j'ai faim ...
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Dim 27 Oct 2019, 10:15


Thème Vingt-sept : Sorcière


Recueil de sortilèges
divers et variés,
pour améliorer son quotidien.
Volume 3.



Précaution : Il se peut que ce livre explose en cours de lecture. Ou qu’il vous crache dessus, à tout instant. Vous êtes prévenus.


Sortilège pour agrandir la taille des pieds 


Munissez vous d’un ongle de pieds, celui des pieds dont vous voulez faire bénéficier l’agrandissement. Ne vous trompez surtout pas ! Sinon, vous ferez grandir les mauvais pieds. 
Ensuite, avalez-le. Ça pique un peu ! Et parfois, ça reste coincé dans la gorge… Néanmoins, c’est nécessaire. Il faudra attendre plusieurs heures, le temps de le digérer. Une fois assimiler, vous pourrez lancer le sort, à l’aide de la formule magique. 



« Un, deux, trois, c’est du quarante-deux que tu feras ! »

Oui, il faut garder le terme « quarante-deux ». De toute manière, on ne peut pas déterminer de taille, c’est aléatoire. Ce sortilège est irréversible, et il n’existe pas de façon de les faire rapetisser.

Attention, si vous le pratiquez sur vous-même, à enlever vos chaussures. Vous risquez de vous casser les orteils et d’être déséquilibrer ! Pensez également à le pratiquer assis.




Sortilège pour changer les commentaires désagréables de votre belle-mère en compliments

Dans un premier temps, récupérer un peu de salive de votre belle-mère. Il se peut que la substance soit extrêmement acide, ne le faites pas à la main et choisissez avec précaution l’objet avec lequel vous récupérerez le liquide. Le moment idéal est d’attendre qu’elle fasse une sieste, ronfle et qu’elle bave sur son menton. Prononcer ensuite la formule, puis faites couler la salive dans vos deux oreilles. Normalement, c’est sans danger.

« Que les mots cinglants de cette vipère se changent en compliments sincères » 



Attention, ce sortilège ne change pas les mots prononcés. Uniquement ce que vous entendez. Si votre belle-mère s’en rends compte, un conseil : fuyez.


Sortilège pour rendre son réveil performant
- 100% garanti !

Impossible de vous réveillez le matin avec une simple sonnerie ? Pas même le chant d’un coq ne vous fait bouger le petit doigt ? Ce sort est la solution que vous attendez. Première étape : fracasser un réveil, le votre si vous en avez déjà un, à l’aide d’un marteau. Mettez-y toute votre rage et exploser lui la face. Insultez le durant le processus pour plus de résultats. Voici la formule à prononcer ensuite :

«  BIP BIP BIP BIP BIP BIP » - Hurlez très fort

Le lendemain matin, votre réveille vous mettra des claques jusqu’à ce que vous soyez parfaitement en état de marche.

Attention : il arrive qu’il y ait quelques dysfonctionnements et que la chose ne cesse de vous frappez. Brûlez-la immédiatement. Et surtout, ne réalisez pas ce sort sur un être vivant, comme le coq. Les expériences ont prouvé que se faire crever les yeux par un bec ne satisfaisait pas la clientèle. Cependant, ils ont tous été réveillés ! Bande de râleurs ingrats, il faudrait savoir ce que vous voulez.

Sortilège pour ne pas avoir à changer le bébé
insupportable que vous avez promis de garder
- contre votre gré ou pas

Voilà la pire des tâches, la plus infâme des choses lorsqu’on garde un être dépendant, braillant et baveux. Il faut les changer. Même pas capable de faire leur besoin sans l’aide de quelqu’un, est-ce que ce n’est pas dramatique ? Et ces parents, qui se débarrassent de leur marmot à la moindre occasion ? Il fallait y penser avant de prendre votre pied !

Passons au vif du sujet. Vous aurez besoin d’un bouchon de liège, d’une couche propre et de talc. D’un bébé qui vient de faire ses besoins et de sa couche pleine également. Changez le bambin comme d’habitude, mais n’oubliez surtout pas de boucher son orifice à l’aide du morceau de liège. Remettez lui une couche propre. Et c’est terminé ! Par contre, il aura des coliques. 

Et n’oubliez pas de retirer l’ustensile avant de le rendre à ses parents ! Ils risquent d’être mécontents… Ou laisser le, ainsi il ne vous confieront plus jamais leur progénitures. Vous êtes sauvé.

(Comment ça, rien de magique dans ce Sortilège ? N’empêche qu’on vous donne l’idée !)


Sortilège pour avoir de l’affection sans l’aide de personne


Vous vous sentez seule et en manque de câlins ? Pas de panique. Voici comment vous faire pousser un troisième bras dans le dos, qui vous enlacera une fois couchée.

Trouvez un cadavre et couper lui le bras. La meilleure solution et de se rendre dans un cimetière et d’en déterrer un encore frais, sinon, bonjour l’odeur, la pourriture et les insectes. Dormez une nuit avec ce bras dans votre lit et avant de vous coucher, prononcer la formule magique. Le lendemain matin, le bras sera dans votre dos, tout frais, jeune et pimpant !

« Accroche toi à moi, mon petit bras, accroche toi à moi » (répétez plusieurs fois pour que ça fonctionne mieux. Mais pas trop sinon il pourrait s’enrouler autour de votre cou et vous étrangler)



En revanche, il a sa propre volonté. Le reste de la journée, il pourra tenter de vous embêter. Normalement, la nuit, il ne fait que câliner. Arranger vous avec lui si vous souhaitez plus de lui, mais il se peut qu’il ne soit pas d’accord et tente de s’enfuir (Attention : ça va faire mal).

861 mots

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Dim 27 Oct 2019, 13:32



Inktober - Jour 26


La petite chambre était sombre. Il faisait presque noir. Camille et Benjamin n’aimaient pas quand ils faisaient trop noir. Cela leur faisait peur…

Au début, il y a longtemps, Benjamin racontait des histoires d’horreur à Camille pour l’effrayer. Cela lui faisait rire … Mais à force d’imaginer toutes sortes de créatures œuvrant dans l’ombre, Benjamin avait finit par avoir peur à son tour.

Toutes les nuits, même la lumière de la lune et des étoiles ne pouvaient les rassurer. C’était même pire, parce que les ombres leur faisaient voir des choses … Elles bougeaient ! Alors les battants de la fenêtre devenaient des bras prêts à les attraper. Les branches des arbres devenaient une hordes monstrueuses prêtes à les déchiqueter. L’armoire devenait un monstre énorme, bossu qui les regardait, attendant qu’ils s’endorment pour les manger. La chaise devenait une vieille sorcière assise qui s’imaginait comment elle allait les cuire : au barbecue, à la poêle, dans un bon bouillon ou rôti dans la cheminée ? Le petit bureau devenait une table d’exécution où du sang coulait encore ! Et le petit coffre de jouet, n’était-ce pas là que se trouvaient tous les outils de torture ?

Leurs draps devenus bien trop fins n’arriveraient pas à les protéger des assauts des créatures. Alors comment faire pour s’en sortir ? Plusieurs fois dans la nuit, Camille était allée réveiller ses parents pour leur expliquer, pour leur dire que leurs vies - à tous - étaient en danger … mais à chaque fois, c’était la même chose : ils ne comprenaient pas ! Comment pouvaient-ils être sûrs que les monstres n’existaient pas ? Qu’ils étaient le fruit de leur imagination débordante ? Parce que les deux enfants en étaient certains : les monstres bougeaient ! Et ces derniers étaient très énervés … peut-être qu’ils étaient énervés parce qu’ils avaient trop faim ? Après tout, Benjamin et Camille étaient aussi détestables lorsqu’ils avaient faim … Alors, une nuit, ils avaient laissé des petits gâteaux sur le bureau. Mais le lendemain, les gâteaux n’avaient pas été touché et la nuit suivante, ils avaient eu l’impression que les créatures étaient encore plus énervées ! Ils les entendaient souffler, grogner, gratter contre les murs … Une nuit Camille sentit quelqu’un tirer sur ses draps. Cela en fut trop éprouvant pour ses petits nerfs. Elle avait alors crié et s’était réfugiée dans le salon où elle avait sautillé sur la table en pleurant à gros sanglots, jusqu’à ce que leurs parents ne se lèvent et autorisent la petite à dormir dans leur lit. Benjamin avait alors dû faire face aux monstres seul. Il avait allumé une bougie mais cela avait énervé encore plus les monstres qui n’avaient pas arrêté de s’agiter jusqu’à ce que la mèche s’éteigne. Autant dire qu’il n’avait pas bien dormi cette nuit-là. Mais il fallait qu’il se montre courageux. Comme ça, Camille aurait suffisamment confiance pour rester avec lui dans la chambre. Comme ça, Benjamin ne devrait plus gérer les monstres tout seul.

Un jour, ils étaient allés voir une gentille magicienne au lieu d’être aller à l’école, afin qu’elle leur apprenne un tour pour qu’ils évitent d’avoir peur et qu’ils puissent faire fuir les méchants monstres. Elle leur avait donc dessiné un pentacle sur un drap bleu-nuit et prononcé une formule. Ensuite, elle le leur avait donné en leur signifiant que quoiqu’il arrive cette nuit-là, il fallait qu’ils restent ensemble et qu’ils arrivent à dormir. Alors, et seulement là, les monstres partiraient à jamais.

Légèrement plus confiants, les deux enfants étaient rentrés chez eux, avaient posé le pentacle sur la chaise et y avait mis une bougie blanche dessus comme leur avait conseillée la magicienne. Camille promit alors qu’elle resterait toute la nuit. Mais cependant, aucun des deux, ne savaient comment ils allaient faire pour réussir à dormir.

La nuit tomba et comme à chaque fois, les monstres étaient venus. Cette fois-là, ils étaient vraiment vraiment énervés ! Comme s’ils savaient que Camille et Benjamin essayaient de s’en débarrasser. Des rafales de vents faisaient s’agiter les meubles et les draps ! Les tiroirs de l’armoire claquaient, le bureau s’était élevé du sol, des jouets au regard rouge sortaient du coffre à jouet, la chaise tremblait si fort qu’on aurait dit que la sorcière ricanait puissamment, les branches de l’arbre faisaient vibrer la fenêtre et les battants de la fenêtre s’ouvraient et se fermaient à n’en plus finir. Seule la flamme de la bougie restait inerte. Alors, les deux enfants, s’allongèrent côte à côte et fermèrent les yeux fort, espérant qu’avec un peu de temps, ils s’endormiraient …

Ce qu’ils firent évidemment car lorsque leurs parents rentrèrent à l’intérieur, ils virent Camille et Benjamin dormant à poing fermé, chacun dans son lit. Ils les bordèrent et sortirent avec un sourire attendri sur les lèvres. Qu’est-ce qu’ils étaient mignons tout de même …

Une fois la porte fermée, une main brumeuse referma un des tiroirs de l’armoire restée ouverte…
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Lun 28 Oct 2019, 15:01


Thème Vingt-huit : Orine

Dix-sept années passées à ses côtés. Et un beau matin, Kohana avait simplement dit au revoir à sa mère. La première fois qu’elle l’a quitté, et la dernière qu’elle la voyait. Cela faisait maintenant plusieurs jours que l’Orine avait quitté Maëlith, et la femme qui lui avait donné la vie ne quittait plus ses pensées. C’était dans l’ordre des choses, c’était comme cela que les Orines naissaient. Son père aussi, qu’elle n’avait jamais connu autrement qu’à travers les récits de sa mère, était mort pour qu’elle puisse vivre. N’était-ce pas les pires conditions pour une enfant de vivre ? Avec sur la conscience, le poids de deux âmes éteintes ?

Dans un accès de mélancolie, la toute jeune femme sorti sa flûte traversière. Au moins trouvait-elle un peu de réconfort dans la douce mélodie de son instrument et dans la pratique des Arts Divins qu’elle maîtrisait… La flûte, en particulier, avait été un cadeau d’une Orine plus expérimentée, qui lui avait appris à s’en servir. Très vite, Kohana avait ressenti un réel attrait pour cette musique particulière, ce son que donnait le métal grâce à un simple souffle. Assise sur une pierre assez plate pour qu’elle n’y glisse pas, un peu en hauteur de la vallée qui se trouvait devant elle, l’Orine se détendait avant de reprendre sa longue marche. 

Elle avait un but, un but unique, une recherche dont dépendait sa vie entière, son avenir. Tout son corps lui disait de trouver celui à qui elle appartiendrait. Une Orine avait toujours besoin d’un Maître… Bien que Kohana ressentait également cette nécessité jusqu’au plus profond d’elle-même, l’idée de se lier à un inconnu par une simple devinette la rebutait. À quoi bon ? À quoi tout cela mènerait ? Au final, il mourrait sans doute, Kohana serait mère et elle rejoindrait son Maître dans la Mort. Elle vivrait dans la servitude, chaque jour, chaque seconde de sa vie… Pourquoi était-elle née ainsi ? Encore une fois, c’était dans l’ordre des choses. Kohana rangea sa flûte, en se disant qu’elle détestait la manière dont les choses étaient faites.

Elle progressait, à pas lent dans l’herbe grasse. Les pieds nus et vêtu d’une robe ample, longue et blanche, légèrement en transparence, Kohana aimait se sentir libre de tous mouvements. Son corps, sculptait parfaitement, comme chacune de ses soeurs pour plaire au plus grand nombre, était en parti dévoilée par son accoutrement. Le vent qui soufflait dans la vallée pressait le tissu contre ses seins et la peau de son ventre. Elle avait un peu froid, mais étrangement, cela lui plaisait. À mesure qu’elle avançait, au hasard, un son interpella l’Orine. Un son aussi beau et clair que celui de sa flûte. Des clapotis, un courant léger d’eau, traversant la vallée. Irrémédiablement attirée par la clarté de l’élément, Kohana s’approcha. Elle posa les genoux à terres, les mains posées contre ses cuisses, ses longs cheveux d’ébène ramené derrière ses frêles épaules pour ne pas les mouiller. Et elle se pencha au-dessus des flots. 

De longues minutes, elle resta ainsi figée. Elle découvrait, ou plutôt re-découvrait son reflet dans la surface animée de la rivière qui s’écoulait devant elle. Elle se trouva belle de cette façon. Les traits déformés par les remous de l’eau, la couleur bleu de ses yeux intensifiait et sublimait par celle que renvoyait l’eau grâce aux rayons du soleil… Une idée, saugrenue et irréaliste, traversa son esprit. Est-ce que… Est-ce que si elle essayait ? Qu’avait-elle à perdre, après tout ? Kohana n’était pas satisfaite. Elle regrettait sa mère. Elle n’aimait pas sa nature profonde. Quoi qu’il puisse arriver, elle avait envie de tentait cette folie.

« Je suis presque pareil, et dans le simple, je suis nu. Qui suis-je… ? »

Elle avait posée la question du bout des lèvres, en s’adressant à la Kohana que lui renvoyait l’eau claire. Qu’espérait-elle ? Qu’un reflet lui réponde ? C’était grotesque… Un peu déçue malgré tout, toujours attristée par son départ de la capitale et les adieux à celle qui l’avait porté durant de long mois, la jeune femme laissa une larme unique et tiède coulait sur sa joue, pour tombait sur son visage opposé, qui reposait à la surface liquide.

« Je suis l’appareil… » répondit-elle pour elle-même, à voix basse.

Kohana ne bougea pas, de tout le reste de la journée. Le soleil commençait à descendre à l’horizon quand elle lâcha enfin son reflet du regard, pour voir l’astre diurne disparaître peu à peu pour laisser place à tous ceux qui brilleraient dans la nuit. Elle reporta ensuite, à nouveau, les yeux sur elle-même. Doucement, elle se pencha en peu plus vers l’eau, pour la toucher. Pleine de douceur et de tendresse, Kohana posa ses lèvres sur les siennes, celles qui n’existaient pas vraiment, qui n’était qu’une illusion des flots. Et elle se laissa emporter, tombant dans la rivière. Elle ne se débattit même pas quand le courant l’emmena au loin. Elle ne chercha pas non plus à revenir à la surface, ni à éviter les grosses pierres que son corps rencontrait sur le chemin. Finalement, Kohana se noya, avec, comme dernière images imprimée sur ses rétines, son propre visage, reflétait par l’eau.


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Lun 28 Oct 2019, 18:35



Inktober - Jour 27


Connaissez-vous la légende du Manteau Rouge ? Non ?!? Et bien alors approchez mes chers amis !
Ce soir, je vais vous conter cette histoire … Vous allez voir, elle est magique …

Il était une fois, un manteau. C’était un manteau on-ne-peut plus basique. Il était long, de couleur rouge et portait quatre boutons noirs, dont un qui commençait à se détacher. Qu’importe la personne qui posait les yeux sur lui, aucun être ne savait ce qu’il cachait derrière son apparence presque basique. Car ce n’était pas un manteau ordinaire. Ah ça non ! C’était un manteau spécial. Pourtant, c’était compliqué pour lui de se faire acheter. Il passait de braderie en braderie, attendant de trouver un propriétaire. A vrai dire, on ne pouvait pas dire qu’il était attractif. Et son bouton décousu faisait un peu mauvaix genre. Évidemment, il aurait été facile de le réparer, mais étrangement, personne n’avait le courage de le faire en prenant simplement un fil et une aiguille.

Une matinée, lors d’un marché tout à fait normal, un jeune homme accompagnant sa jeune fiancée se baladait, l’air absent à travers les allées, jusqu’au moment où son regard capta l’éclat rouge du manteau. Intrigué, il s’en approcha et dès que sa main frôla le tissu, il ressentit un léger frisson traverser son corps. A partir de cet instant, impossible pour lui de partir sans le manteau rouge. Il demanda au marchand son prix, qui le regarda avec un œil critique. « Est-ce que c’est une blague ? » « Et bien, non monsieur, j’aimerais acheter ce manteau rouge ! » « Vous êtes sûr de vouloir ce manteau ? Parce qu’il est complètement démodé et que personne ne veut me l’acheter depuis que je l’ai sur les bras ? » Le jeune homme continua d’insister jusqu’à ce qu’il paie la somme due.

Il rejoignit sa future compagne qui regarda le manteau rouge qu’il tenait dans les mains. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » « Un manteau rouge, pardi ! » « Mais il est moche ! Et regardes, il a un bouton décousu ! Tu t’es fait avoir ! » Le jeune homme préféra ne pas répondre, afin de ne pas froisser sa future moitié et se contenta alors de hausser les épaules. Lui, il trouvait son nouveau manteau magnifique ! Et c’était, à vrai dire, ce qui comptait le plus !

Lorsqu’il rentra chez lui, après avoir déposé sa belle chez les parents de cette dernière, il se dépêcha d’essayer son nouvel achat. Lorsqu’il passa son bras dans la première manche, il sentit ses cheveux se décoller sur sa tête. Cette agréable sensation l’impatienta encore plus et il s’empressa alors de glisser son deuxième bras dans la manche suivante. Cette fois-ci, il eut l’impression que son cœur s’envolait dans sa poitrine. Il se sentait si léger ! Lorsque le tissu toucha ses épaules, une décharge électrique explosa dans son corps, dans tous ses organes et sur sa peau. Il se sentait puissant !

Il se regarda dans la glace. Il ne vit que lui, portant un simple manteau rouge dont un bouton était décousu … Pourtant, il savait qu’avec ce manteau, tout lui était désormais possible. Il pouvait faire ce qu’il voulait. Il pouvait devenir charpentier. Il pouvait devenir médecin. Il pouvait être charmeur. Séducteur. Ou bien, il pouvait rester secret … Tout un tas de nouveaux chemins s’offrait à lui.

Durant toute la semaine qui suivirent, le jeune homme avec son manteau rouge expérimenta de nouvelles choses. Il appris une nouvelle langue, s’entraîna à la cuisine, fit de la randonnée, appris la peinture et le chant … Cette semaine fut absolument magique.

Cependant, sa future fiancée trouvait qu’elle ne voyait pas assez son futur époux et cela la rendait triste. Elle ne comprenait pas pourquoi son amoureux avait besoin de faire toutes ses choses. Elle aimait bien sa vie comme elle était. Tranquille. Et puis ce manteau … qu’est-ce qu’il était moche ! Sans parler de ce bouton qui ne faisait que se balancer de droite à gauche à chacun des pas du jeune homme !

Un soir, le jeune homme fut invité à dîner chez ses futurs beaux-parents. Après avoir retirer son manteau rouge, il passa une agréable soirée en compagnie de sa future belle-famille. Ce n’est que lorsqu’il se dirigea vers la sortie qu’il s’aperçut de l’outrage … Son bouton. Son bouton avait été recousu ! « Qu’est-ce que c’est que ça ? »  demanda-t-il excédé. « J’ai voulu te faire plaisir en le réparant. »  répondit sa moitié ingénue.

Le jeune homme était très en colère, mais il aimait sa future femme. Ainsi, il ne fit pas plus de scène. Toutefois, lorsqu’il mit son manteau rouge, toute la magie avait disparu. Dès qu’il rentra chez lui, il jeta son manteau rouge dans la poubelle sans plus de cérémonie.

Le lendemain, le manteau rouge avait disparu. Cependant, c'était un jeune mendiant l’avait trouvé et qu’il l’avait trouvé magnifique et tout aussi magique … avec son bouton décousu.
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Lun 28 Oct 2019, 20:00



Inktober - Jour 28


Les bases pour monter à dos de hérisson
de la fée Monitrice
Article issu « Héritation Magazine »

Cet article vous donnera les bases pour l’héritation !

Vous êtes une fée et vous souhaitez vous déplacer à dos de hérisson ! C’est possible !
Vous trouvez dans ces lignes ,quelques conseils pleins de bons sens pour réaliser votre rêve !

Conseil numéro un : Trouvez le bon Hérisson
Ce n’est jamais facile de trouver le bon hérisson pour parfaire votre technique. Veillez à ce que votre hérisson ne soit ni trop grand, ni trop petit. Faites également attention à ce qu’il ait un dos musclé et de bons abdominaux. Je sais, ce n’est pas toujours facile avec tous ces piques … mais je vous invite fortement à y passer votre main. Si vous décelez, ne serait-ce qu’une douleur dorsale, mieux vaut de pas le monter. Cela sera dommage que vous lui fassiez mal n’est-ce pas ?

Conseil numéro deux : Apportez des escargots.
Oui, je sais, vous êtes pour la nature, tout ça tout ça, mais sachez que le petit péché mignon des hérisson : ce sont les escargots. Si vous voulez capturer le cœur de ces petits mammifères et qu’ils vous laissent les chevaucher, mieux vaut leur ramener une petite friandise. Un escargot, c’est vraiment le ticket express pour passer un super moment avec eux. Et si vous leur en ramenez deux, ils seront d’autant plus aux anges les petits choupinoux, n’était-ce pas trop chou ?

Conseil numéro trois : Apportez un pantalon rembourré.
Tout simplement parce que les épines ça fait mal au c.. ! Je ne saurais vous dire combien de jeunes fées inexpérimentés se sont trouvées avec une fesse en moins pour n’avoir pas pensé à ce petit détail très important. Cela serait dommage de finir moche hein ?

Conseil numéro quatre : Être gentille.
Parce que bon … quand on est gentille tout ce passe mieux. Par exemple, quand on demande gentiment à un hérisson de nous prendre sur son dos, il y a plus de chance pour qu’il accepte. C’est pareil quand vous lui demandez d’avancer (et non de reculer) ou lorsque vous n’avez pas envie de finir les quatre fers en l’air, parce que vous l’avez vexé. Être gentille : c’est la clef !

Conseil numéro cinq : Ne dîtes pas « Hu Cannabis ! Hu ! Hu ! »
Ce conseil fonctionne aussi avec le prénom Pénélope. Je ne sais pas trop pourquoi, mais cela irrite leurs petites oreilles toutes mimis, et le hérisson se vexe. Du coup vous avez trois options : Option numéro une : vous finissez la tête la première dans la gadoue, la gadoue, la gadoue ! ; Option numéro deux : le hérisson refuse catégoriquement d’avancer et vous resterez là pendant au moins plusieurs heures ! ; Options numéro trois : le hérisson est sourd, et donc il n’avance pas (ou alors, pas là où vous le souhaitez) et cela peut durer des heures avant que vous vous rendiez compte qu’il y a un problème.

Conseil numéro six : Ne tirez pas sur leurs oreilles !
Ok, vous voulez vous diriger à droite ! Mais ce n’est pas une raison pour tirer sur l’oreille droite ! Et encore moins la gauche ! Le hérisson n’est pas fourni avec la direction assistée. Pour le faire changer de cap, serrer vos cuisses. Le hérisson est un animal très intelligent ! Certains même pensent qu’il lit dans vos pensées … alors cela ne sert à rien de lui tirer ses petites oreilles toutes mimis, bande de tortionnaires !

Conseil numéro sept : N’oubliez pas que le hérisson est un grand sauteur.
Donc. Attendez vous à sauter avec lui ! Le hérisson est aussi un petit farceur, donc, s’il voit un petit morceau de bois ou un trou sur son chemin, ne vous attendez pas à ce qu’il dévie de sa trajectoire. Non, non. Le hérisson va sauter l’obstacle. Il y a d’ailleurs de nombreuses courses hérissiques. C’est fantastique à voir ! Si jamais vous avez l’occasion, n’hésitez pas ! En attendant, mettez un casque de noix sur la tête, parce que votre hérisson ne vous préviendra peut-être pas, et de nombreuses chutes peuvent avoir lieu. Je crois que le record de chute est détenue par une jeune fée du nom de CasseNoix … on comprendra aisément pourquoi !

Voilà, j’espère que ces quelques outils pratiques faciles à exécuter, vous servirons pour votre sport préféré : L’héritation !

Vous pouvez nous contacter par hérisson postal ou par graine venteuse. Je vous fais des bisous bisous partout et protégez vos petites ailes, les amies !
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Mar 29 Oct 2019, 09:51


Thème Vingt-neuf : Enfant

Par ici ! :


« Viens vite Ilias, viens vite voir ce qu’il s’est passé ! »

Izacard était bien trop âgé pour faire réellement part aux activités des enfants. Néanmoins, on lui avait confié l’animation de l’une d’entre elle et la surveillance d’un des petits derniers. Il prenait son rôle très à coeur et tentait d’attirer le petit jusqu’à lui, pour lui montrer ce qu’il avait supposément découvert. Le petit, curieux, avait sorti son petit nez de son sac de friandises pour accourir là on on l’appelait. Alors que ses épis blonds vénitiens volaient autour de sa minuscule tête, ses yeux se posèrent sur le géant blond. Du moins, de son point de vue, Izacard faisait partie des géants.

« Bah quoi ? » demanda-t-il avec nonchalance, ennuyé qu’on l’ai interrompu dans sa dégustation. 



Aux côtés d’Izacard, se trouvait également Madeline. La petite rousse remontait sans cesse ses lunettes ou repoussaient d’un grand geste de la main ses boucles larges. Elle n’avait pas envie d’être ici. Elle n’avait pas envie de faire ses stupides activités d’A’Zar et elle détestait cette fête. Même les bonbons ne l’intéressaient pas tant que ça, bien qu’elle se laissait souvent tenter par quelques sucreries chocolatées… Solitaire la grande partie du temps, les réunions de famille en général n’était pas son fort.

« Oui, dit nous ce qu’il se passe, au lieu de faire le clown ! » s’impatienta-t-elle, les bras croisés.

« Regardez plutôt ça ! »

Izacard se décala d’un pas ou deux sur le côtés, laissant les deux enfants, de 8 ans et 3 ans observait la scène. Sous leurs yeux se trouvaient des cucurbitacées écrabouillés. Des citrouilles, apparemment, qui avait été éventré et dont la chair et les graines avait été éparpillées un peu partout autour…

« On a assassiné nos citrouilles ! » surenchérit Izacard, un air faussement affolé sur le visage.

Madeline le regarda par dessus sa monture, consternée. Sérieusement… ? Il pensait qu’elle allait croire à ça ? C’était simplement des légumes qu’on avait maltraité, rien de bien mystérieux à l’affaire… Pourtant, Ilias lui, regardait les pauvres citrouilles écorchées la bouche entrouverte et les yeux mouillés. Même si sa cousine détestait cette idée, elle ferait au moins l’effort de ne pas tout gâcher pour le bambin.

« Oh, quelle horreur… » dit Madeline sans entrain.

« Mais… Mais pourquoi ? » demanda à son tour Ilias, tout tristounet.

« Je ne sais pas… Il faudrait plutôt savoir QUI a fait ça, non ? Trouver le coupable, pour que les autres citrouilles ne subissent pas le même sort ! » Izacard n’était absolument pas un acteur né. Il exagéré tellement ses discours et réactions, que Madeline ne cessait de lever les yeux au ciel. Trop jeune pour comprendre, Ilias buvait ses paroles.

«  Et comment qu’on peut savoir ? » bredouilla-t-il.

« Il faut trouver des indices, je suppose ? » décidément, la fillette s’ennuyait à mourir. Mais cela n’arrêtait pas pour autant le cinéma du plus grand.

« Évidemment ! Alors dites-moi, qu’est-ce que vous voyez ? »

Ilias s’approcha, tenant serré contre son coeur son petit paquet de bonbons. Il regarda l’état des citrouilles et parmi le carnage, remarqua une grosse empreinte de pas.

«  » ! cria-t-il en montrant du doigt.

« Ow, mais tu as raison Ilias ! Qu’est-ce que c’est que cette chose ? » Izacard posa ses poings fermés sur les hanches, comme s’il n’était pas capable de savoir par lui-même.

« Une empreinte de pas… »



«  Oui Madeline ! Mais une empreinte de quoi ? »

Ilias s’approcha encore un peu plus près. Ce n’était ni une chaussure, ni un pied d’humain. La chose qui avait laissé l’empreinte était sans doute un animal… Rien de ce que le petit connaissant, en tout cas.

« Moi je sais pas… » avoua Ilias en baissant la tête, un peu honteux.

« Regardez ! » s’exclama l’adulte à nouveau. « D’autres traces ! Et si on les suivait ? » 



« Evidemment… » soupira Madeline. Elle tendit tout de même la main à son petit cousin pour le guider et le rassurer un peu et suivit la piste grossièrement créait pour eux.


Les étranges traces de pas les menèrent finalement plus loin dans le jardins. Le Manoir Worth ainsi que la Résidence des Hydrangea disparaissaient petit à petit dans les fourrées sombres et effrayantes aménagés par les jardiniers en ce jour si spécial. Plus ils avançaient, plus la Nature, dénué de feuilles, semblant mortes et agressives en même temps, donnait l’impression de se refermer sur eux. Ilias regardait partout, collé contre Madeline. Il était loin d’être rassurée… De son côté, la fillette s’en sortait plutôt bien. Du moins en apparence… Encore jeune et loin d’être totalement rassurée quand au monstre sous le lit, au Marchand de Charbon et autres bizarreries inventés par les adultes pour empêcher les enfants de faire des bêtises, Madeline frissonnait tout de même. Elle mit cette réaction sur le compte du froid, mais évidemment, elle n’était pas à son aise dans cette environnement qui paraissait hostile.

Soudain, une ombre parmi les arbres passa à une vitesse folle. Elle était passé trop vite pour qu’aucun d’entre eux ne puissent distinguer la silhouette de l’animal, qui semblait tout de même énorme et sombre. Mais dans le noir, avec l’imagination et la peur, tout pouvait paraître comme ça…



« C-c’était quoi ? Izacard, c’était quoi ? » Madeline était maintenant totalement effrayée. Ilias était parti s’accroché de toute ses forces à la jambes du plus grand qui avait étrangement un air très sérieux.

« Je n’en sais rien… Peut-être qu’on devrait faire demi-tour ? »

Aucun des deux enfants ne se fit prier pour quitter les lieux au plus vite et regagner à grandes foulées leur maison et les bras réconfortants de leur parents. 

Mais alors, qu’est-ce qui avait écrasé les citrouilles ? Laissé ses traces de pas ? Izacard, après avoir déposé les enfants, s’éloigna pour se tordre de rire. Il s’en tenait les côtés, tant il était fier de lui ! Le meurtre des pauvres légumes étaient évidemment son oeuvre. Mais la trace de pas et la bête n’avait été qu’une illusion. Le grand gaillard, farceur, avait acquis cette capacité à force de vouloir toujours faire des blagues à ses camarades, lorsqu’ils étudiaient encore. À part son frère, personne n’était vraiment au courant, et encore moins les enfants… Ils en feraient certainement quelques cauchemars, mais après tout, c’était bien là le but de ces festivités, non ? ~ 
Trop content d’avoir pu effrayé des enfants, Izacard retourna chercher les prochains qui seraient les victimes de son pouvoir effrayant.


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Mar 29 Oct 2019, 18:34



Inktober - Jour 29


Éponge ! Merci Jocelyne ! Alors, aujourd’hui chers étudiants, nous allons essayer d’opérer cette maman chatte, blessée par un chariot sur la route d’Amestris. Voyez par vous-mêmes … Les parois abdominales sont déchirées, les intestins sont perforés et je suppose qu’il va falloir lui retirer les trompes et l’utérus. Maman chatte n’aura plus de bébés, ça c’est certain … Mais, la priorité est de la garder en vie. Jocelyne, surveillez ces constantes voulez-vous ? Merci Jocelyne ! Donc, la première chose à faire ici, c’est de recoudre l’intestin afin d’éviter toute infection. Jocelyne donnez-moi les compresses. Merci Jocelyne ! Voyez, je mets les compresses ici, pour qu’il n’y ait pas de sang partout. Par contre, Jocelyne, veuillez comptez le nombre de compresses que j’utilise. Merci Jocelyne ! Car voyez-vous, ça serait dommage que je referme maman chatte avec des compresses oubliées dans l’abdomen ? Il faudra la rouvrir, tout ça … Sans parler des propriétaires qui vont me faire passer un sale quart d’heure … Et puis mon avocat en a ras-le-bol de mes oublis … Bref ! Les compresses, Jocelyne ! Merci Jocelyne ! J’en mets une là. Voilà. Une là aussi. Et une autre ici. Bon, je crois que c’est plutôt pas mal là … Allez, maintenant Jocelyne, donnez-moi mon aiguille et mon fil, ainsi que ma pince. Merci Jocelyne ! Alors, voyez, j’attrape la muqueuse intestinale avec ma petite pince, je tire doucement, sinon cela va se déchirer, et là on sera dans la merde … C’est le cas de le dire ! Haha ! Qu’est-ce que je suis drôle ! N’est-ce pas Jocelyne ! Merci Jocelyne ! Ensuite avec mon aiguille et mon fil ! Ah oui, je ne vous ai pas dit ! Mon aiguille … c’est une aiguille spéciale, évidemment ! Voyez, il y a une longue tige, comme ça, je n’ai pas les mains directement dans le bidou de maman chatte ! Donc où en étais-je ? Ah oui, je refermais ! Merci Jocelyne ! Alors, vous tirez tout doucement la muqueuse … comme ceci. Voilà. Et puis avec mon aiguille spéciale, je fais mes points de sutures. Donc, ici, je vais en faire deux types différents, pour que je sois sûr que mes points tiennent. Si jamais, il y a une fuite … disons que maman chatte ne restera pas des nôtres très longtemps ! Bon, donc, voici le premier type de point : vous passez comme cela, puis comme ceci et vous finissez comme cela ! Vous avez vu ? Bon allez, j’en refais un autre : vous passez comme cela, puis comme ceci et vous finissez comme cela. Voilà. Bon je suis plutôt fier de mes points. Hein Jocelyne ? Merci Jocelyne ! Allez ! Deuxième type de points ! Alors là, vous venez comme ça, puis vous tirez comme là et puis vous terminez comme ça … et pas comme ça ! Voilà, je crois que c’est tout bon. Jocelyne, vous pouvez approcher la bougie pour que je vérifie mes points sous une belle lumière ? Merci Jocelyne ! Allez, les points sont validés ! Passons maintenant à l’hystérectomie. On va d’abord clamper les trompes avec les ovaires. Alors, Jocelyne donnez-moi la perche s’il-vous-plaît ? Merci Jocelyne ! Voyez mes chers étudiants, c’est moi qui l’ai faite cette perche ! Il n’en existe pas sur le marché des comme ça, c’est moi qui vous le dit ! Donc du coup, je vais à la pêche aux trompes en trifouillant par là. Voilà. Regardez, j’en ai attrapé une ! Et quand je remonte … voilà l’ovaire ! Allez, je clampe ce côté. Voilà. Ensuite, je fais pareil de l’autre côté. La pêche d’abord … puis je remonte … voici l’ovaire, et je clampe. Alors, pourquoi est-ce que je clampe ? Parce que comme ça j’arrête l’irrigation sanguine à l’organe. Et comme ça, lorsque je couperais le tout, il n’y aura pas de sang ou très peu … C’est beau la science n’est-ce pas ? Donc … maintenant qu’on a trouvé et clampé les deux trompes, on redescend les trompes et là , BAM ! Voici l’utérus ! Oui, c’est tout petit ! C’est rigolo n’est-ce pas ? Sachant qu’une maman chat peut faire tout plein de bébés ! On se demande comment ils font pour tenir tous là dedans, hein ? Et bien c’est parce qu’en fait les bébés restent dans les trompes … C’est pour ça que les trompes sont très très longues ! Alors, vous en apprenez des choses avec moi, hein !! Alors, avec l’utérus, on fait pareil qu’avec les trompes : on clampe … Bon, je vais clampé, les artères aussi, parce que sinon, il y aura pas assez de compresses pour le sang … et on aura fait tout le reste pour rien … Voilà. Allez. Jocelyne … Ciseaux, s’il-vous-plaît. Merci Jocelyne ! Je coupe. Voyez presque pas de sang ! C’est beau hein ! Ici, je vais faire des petits points minuscules. Ça suffira. De toute façon, faut qu’ils tiennent juste quelques jours pour la cicatrisation, ensuite on s’en fiche … Allez hop ! Parfait ma foi ! Bon bah voilà ! Les constantes sont toujours ok Jocelyne ? Merci Jocelyne ! Bon bah on referme tout ça ! Là aussi, je vais le faire en deux fois. D’abord la tunique musculaire. Allez c’est parti ! Je tire les deux bouts du muscles, comme ça … voilà. Puis aiguille et c’est tout beau tout propre ! Une œuvre d’art c’est moi qui vous le dit ! Ensuite il ne reste plus que la peau. Donc je tire tout doucement, comme ceci … Et puis quelques petits points. Alors ici, je ne ferme pas complètement … comme ça, si jamais il y a du pus ou autre … ça peut sortir. Bon, de toute façon il y aura une cicatrice, donc … Et puis vu qu’il y a tout de même une grosse opération en dessous, si jamais ça s’inflamme, les tissus pourront respirer. Voilà, c’est terminé. J’espère que c’était intéressant, mes chers étudiants … Merci Jocelyne ! Je vous laisse ranger, nettoyer et mettre maman chatte dans sa cage pour son réveil ! Ah … et si les propriétaires demandent des informations, dîtes simplement qu’on attend qu’elle se réveille … Au cas où !
1002 mots.
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Mer 30 Oct 2019, 15:58


Thème Trente : Böraks

Effondrée dans un petit lit pouvant à peine la contenir une fois enroulée sur elle-même, Gabrielle vidait entièrement son corps de larmes. Son fiancé avait été tué. Et comme si le deuil de son amour perdu n’était pas suffisant, les assassins de son défunt promis l’avait emmené avec eux. Elle et la tête de Côme… Les bruts qui l’avaient emmené la dégoûté au plus au point. Elle n’avait rien pu avaler depuis, malgré les repas qu’on lui proposait. L’image de la décapitation de l’homme qu’elle aimait revenait sans cesse dans sa mémoire… Jusqu’ici, on l’avait laissé tranquille, personne ne l’avait dérangé. Peut-être qu’on attendait d’elle qu’elle sorte d’elle-même de sa tanière, à la rencontre de ses bourreaux ? Que voulait-il d’elle ? 

Mais aujourd’hui était un autre jour. On frappa à la porte, mais Gabrielle ne répondit pas. Le flot qui s’écoulait de ses yeux était tari, mais ses paupières étaient gonflées et rouges. Elle avait toujours le coeur en miettes, au fond de sa poitrine… Malgré tout, une autre femme, qui semblait un peu plus mature que Gabrielle, entra. Elle avait les traits durs et ne souriait pas du tout à la pauvre veuve éplorée. Aucune compassion ou empathie ne transparaissait… Gabrielle s’assit sur son lit, un peu sur la défensive. 



« C’est toi la nouvelle ? » demanda la femme. « Réponds. » Elle n’était pas très patiente, ni agréable en plus de ça…

« Je… Je suis Gabrielle. » elle était hésitante, apeurée.

« Bien, Gabrielle. Je suis Ëarendelle. J’étais une Alfar avant d’être ici. Qu’étais-tu ? » 

Pourquoi utilisait-elle le passé ? Qu’est-ce qui allait se passait ? Des dizaines et des dizaines de questions défilaient dans le cerveau paniquée de Gabrielle.

« Une humaine… » 



« Voilà autre chose, une humaine ! Tu n’as pas intérêt à user d’anti-magie par ici. Je te le déconseille fortement. Maintenant il va falloir que tu vienne avec moi. Tu vas faire ta toilette et commencer à travailler, comme nous toutes. »

Travailler… ? Innocemment, Gabrielle trouvait que ce n’était sans doute pas la pire des conditions du monde. Elle était entourée d’autres femmes, il y avait même des enfants dans la grande maisonnée, principalement des garçons, de ce qu’elle avait pu voir. Elle avait pu prendre un bon bain chaud, et même si Ëarendelle n’était pas la femme la plus douce qui lui ait été donné de rencontré, elle prenait soin de la nouvelle venue. C’est seulement lorsqu’elle l’amena dans une autre salle, ou des tabliers et des outils trônaient sur de larges tables en bois, que Gabrielle déchanta.

Il régnait ici… Une odeur, insupportable. Une odeur de mort, une odeur de sang séché. L’Alfar enfila des gants et intima à son élève improvisée de faire de même. Elle obéit en silence, comme la plupart du temps, et suivit son aînée, appréhendant la suite. Ëarendelle sorti alors d’une caisse en bois, une tête humaine, tranchée il y a peu. Les yeux était encore ouvert, infiltré de sang, figé dans une expression macabre de douleur. Tous les traits de l’homme était tendu et sa bouche avait sans doute voulu laissé s’échapper un cri, qui avait dut finir en gargouillis dans la gorge coupée et sanglante du corps détaché de sa tête. Gabrielle plaça les mains devant sa bouche, empêchant son hoquet d’horreur de se transformée en vomissements. Elle avala sa salive, difficilement et détourna les yeux. 



« Mais qui êtes-vous à la fin ? Des barbares ? Et il faut leur obéir ? Qu’est-ce qu’ils font de ces horreurs ?! » s’énerva finalement Gabrielle.



L’Alfar la regarda, les bras croisés. Ce n’était pas la première femme qui tentait de se rebeller en voyant ce à quoi elle était à présent destinée.



« Tu es chez les Böraks, ici et maintenant. Ta vie d’avant, tu l’oublie. Il va falloir arrêter de pleurer la nuit, le Ledäre t’entends et ça l’agace. Tout le monde t’entends. Et si tu pense que t’occuper des Hüvud est une tâche ingrate, alors attends toi à vivre bien pire. Tu es à lui maintenant, il peut faire de toi ce qu’il veut. Tu ferais mieux de te tenir à carreaux et de te laisser faire s’il essaie de t’engrosser, parce que si ton ventre reste stérile trop longtemps, tu finiras comme celui-là. » 

Elle désigna la tête, toujours au même endroit.

Les larmes aux yeux, Gabrielle était au bord de la folie. Les Böraks… Elle n’en avait même jamais entendu parler. Malgré tout le dégoût qui l’habitait, la peur et l’angoisse de vivre parmi des bêtes sanguinaires et violentes, Gabrielle ravala ses larmes et se tourna vers la tête. Elle comprenait. C’était douleur, terrifiant, mais c’était une question de vie ou de mort, à présent.

772 mots

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Mer 30 Oct 2019, 19:44



Inktober - Jour 30


Où s’était-il caché encore ? Est-ce qu’il était derrière le lit ? Non … Sous l’oreiller ? … Non. Dans les draps ? Non. Dans la couette ? Non plus. Sous le lit ! Ah bah non ! Hum… Peut-être qu’il était derrière la porte ? Bouh ! Ah non, il n’est pas là. Bon, et bien dans le placard peut-être ? Non … Sous la pile de draps ? Derrière les manteaux ? Non plus . Rooh, il s’était bien caché dis donc ! Ah, je sais ! Sur le placard ! Eh non ! Roooh ! Dans les tiroirs de l’armoire ? Pas dans le premier … Ni dans le deuxième. Encore moins dans le troisième ! Et pas dans le quatrième non plus ! Bon bah pas dans l’armoire quoi ! Je l’aurais vu s’il était sur le bureau non ? Bon, je vérifie quand même … J’avais raison : il n’est pas sur le bureau. Mais … Où est-ce qu’il est ?!? Pas sur la chaise non plus … Ni derrière la table de chevet ! Bon, bah il n’est pas dans la chambre quoi ! Bon, dans le couloir peut-être ? Je vais regarder derrière tous les tableaux, on sait jamais ! Parce qu’aujourd’hui il s’est vachement bien caché le coquin ! Pas derrière celui-là. Ni derrière celui-ci. Ni celui-là. Pas celui-ci non plus… Bon une chose est sûre : il faudra que je pense à faire la poussière après … Dans la salle de bain ? Dans la baignoire ? Non. Derrière le savon ? Non plus. Dans le placard ? Ah bah non. Faudra que je range un peu ici quand même … Dans la pile de vêtements sales ? Ah tiens, ma petite culotte porte-bonheur, elle était là ! Bon, il faudra que je fasse une lessive très bientôt ! Est-ce qu’il serait dans la pile de serviettes ? Et non ! Et bah dis donc ! Il n’est apparemment pas dans la salle de bain. Dans la salle de jeux peut-être alors  ? Dans le coffre à jouets ? Oula, le bazar là dedans ! Bon on va tout sortir et on verra … Ah tiens, je l’avais oublié ce jouet-là ! Roh qu’est-ce que j’ai joué avec celui-là ! Bon, il semblerait qu’il ne soit pas dans le coffre à jouet. Dans la maison de poupée ? Voyons … Non, on ne dirait pas ! Mais où est-ce qu’il s’est foutu ? Il se serait pas glisser dans la guitare quand même ? … Il serait bien c.. quand même … Bon, on dirait que non. Je vais aller voir dans la trompette aussi, au cas où … Il n’est pas là non plus. Bon, et bien, on va jeter un coup d’œil dans le salon. Sous le canapé ? Non. Sous le fauteuil ? Non plus. Sous les coussins du canapé ou du fauteuil ? Il va me faire déménager toute la baraque, c’est pas possible ! Bon … en plus, il n'y est pas ! Derrière les meubles ? Non. Sous les meubles ? Non plus. Dans les meubles … C’est fou tout ce que je garde dans la maison. Ca serait peut-être pas mal de faire une vide-grenier tiens … Pour enlever certains trucs. Parce que là, on s’y retrouve plus ! Derrière l’abat-jour de la lampe ? Quand même … je l’aurais vu, non ? Bon bah non. Sous le tapis ? Pas ici non plus. C’est fou quand même ! Dans la salle à manger alors ? Sous la table ? Sur les chaises ? Bah non … Dans le vaisselier ? Je l’aurais entendu quand même ! En plus la porte grince ! Bon va regardez quand même, pour être sûr ! Bah non, j’en étais sûr ! Sous le tapis encore ? Roh, ça me saoule cette partie de cache-cache … Plus jamais je rejoue avec lui, je ne vais jamais réussir à l'attraper ! Bon bah il reste plus que la cuisine ! En plus il y a plein de bordel … ça va être sympa, tiens ! Bon, il est pas dans la marmite. C’est plutôt bon signe ! Ni dans les bols … Pas avec les assiettes non plus. Avec les couverts peut-être ? Non plus. Ni dans le placard de produits secs … Pas dans le placards des produits sucrés non plus … Je regarde avec les bouteilles d’alcool … Non. Pas avec les bougies. Ni avec les allumettes. Pas non plus avec le sel et le poivre. Rooh, où est-ce qu’il s’est caché ce satané canari !?!? Oh par mes Aetheri ! J’ai pas regardé dans la cheminée !!!!! Elle est allumée, non ?
734 mots.
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Jeu 31 Oct 2019, 01:24


Thème Trente-et-un : Mûrs

Fal marchait lentement dans la nuit, à travers des champs de blés encore vert. La lumière que reflétait la lune sur les Terres du Yin et du Yang était très variable ce soir-là, puisque le satellite était fréquemment recouvert de nuages sombres et passagers. Par intermittence, on pouvait tout de même apercevoir le teint cadavérique de la démone, se peau légèrement fripée, ses muscles et ses os saillants, sur un corps maigre et sec. La longue robe noire qu’elle portait, déchirée par endroit, à laquelle il manquait l’une des manches longues, laissait entrevoir par une échancrure toute l’étendue de ses jambes. Son décolleté plongeant invité à plonger le regard sur sa poitrine pourtant peu prononcé. Elle ne portait rien d’autres, ni accessoires, ni chaussures. Son visage montrait des signes de vieillesses évident, quelques rides sur le front ou des plis au coin des yeux, des joues légèrement tombantes… Mais rien de tout cela n’amoindrissait son air vengeur, la détermination dans ses yeux couleurs de lune et ses lèvres pincés, légèrement bleutée.

Elle revenait enfin sur les Terres où elle était née, avait vécue et avait trépassée. Sa vie avait été si belle, si parfaite… Elle s’était enrichit rapidement à l’époque, à force de petites escroqueries de plus en plus élaborées et avait développé un véritable réseau où elle utilisait le sexe et le chantage, les esprits faibles et innocents afin d’arriver à ses fins. Tout aurait été parfait, si seulement il n’y avait pas eu cet homme, ce paysan, ce gueux, ce moins que rien ! Mécontent que Fal utilise le corps de sa fille a des fins commerciales, il n’avait pas hésité une seule seconde à venir frappé à sa porte. Évidemment, Fal avait proposé un marché, moyennement quelques centaines de pièces d’or contre la liberté retrouvée de la jeune femme. Mais ce péquenaud, violent et ingrat de tout ce que Fal avait pu offrir à sa fille, gloire, renommée, bijoux et autres richesses, avait finalement, purement et simplement, assassinée la femme d’affaire que la démone avait été. Encore aujourd’hui, il lui arrivait de sentir cet emprise se refermer sur son cou, cet odeur de crottins arrivait jusqu’à ses narines qui ne parvenait plus à capter l’air…



Fal avait attendu, oh, elle avait attendu. Elle était resté pendant de longues décennies dans le Monde de l’Oeil, où elle avait fait preuve d’assez de cruauté et avait assez tué pour finalement avoir le droit d’être libre. Aussitôt, elle avait quitté les terres démoniaques avec un but bien précis. Celui de se venger. Accompagnée de Taran, le Māraka qui lui avait été attribué, la démone avait décider de faire de la mort de ce fermier la plus lente et la plus douloureuse qu’elle avait orchestré. Elle attendrait encore, patiemment, qu’il soit à point, que sa peur grandissante arrive à maturité. Tout en touchant du bout des doigts les grains de blé encore tendre, les faisant vieillir et pourrir de ce seul contact, Fal lâcha son Māraka, qui, encore bien faible pour le moment, se lierait au paysan et se nourrirait de sa peur pour s’en nourrir et grandir, se fortifier, devenir monstrueux. Fal avait tout prévu. D’une simple lettre lui signifiant qu’elle l’avait retrouver, au meurtre de la fille bien aimé de ce cher fermier. Elle n’hésiterait pas à aller jusqu’à lui chuchoter des mots terribles la nuit, pendant qu’il dormirait. À lui montrer son ombre, grande et terrifiante, quand il s’y attendrait le moins. 



Taran, qui serait alors devenu puissant, pourrait faire le mal dans son entourage et dans ce village, que Fal avait décidé de maudire, de réduire à néant. Personne n’échapperait à sa folie vengeresse. Et surtout pas ce gueux de paysan… Affaibli et devenu paranoïaque à cause du Māraka lié à son Âme sans même qu’il ne le sache, Fal n’aurait plus qu’à l’achever, avec le plus grand des plaisirs et la pire des cruautés. Elle imaginait tellement ce moment, encore et encore, les tortures qu’elle pourrait inventer, rien que pour lui, les cris qu’elle lui tirerait…

Une sourire malsain aux lèvres, maintenant que sa première oeuvre était achevé et que les récoltes du paysan était ruiné, Fal disparut. Encore une fois, elle n’avait plus qu’à patienter. Bientôt, très bientôt, elle serait récompenser. Mais il fallait attendre que son fruit mûrissent, et lorsqu’il serait pourri jusqu’au plus profond de lui-même, alors seulement elle interviendrait.

725 mots

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Jeu 31 Oct 2019, 15:13



Inktober - Jour 31


Comment utiliser vos fruits mûrs
Une recette de Mamie CélederniéjourYouhou, corrigé par Onva Pouvoirférdotretrucs.
Proposée dans le magazine « Recettes du trente et un »

Durée de la préparation : dix minutes si vous êtes un expert, sinon plusieurs heures.

Ingrédients : Ce n’est pas bien compliqué. Prenez tous les fruits mûrs que vous avez sous la main ! Et n’oubliez pas le sucre … beaucoup de sucre.

Préparation :

Étape numéro une : Attendez d’être le dernier jour de la saison en cours : un trente et un c’est évidemment le meilleur choix. Cela permettra de recueillir toute la magie de cette journée. Si en plus, vous faîtes cette recette à minuit dans la nuit du trente ou trente et un, vous aurez de meilleurs résultats.

Étape numéro deux : Mettez tous vos fruits mûrs dans un grand saladier. Le mieux c’est que ce soit un joli saladier, ou votre préféré ! Comme ça, c’est sûr que la recette sera trop bonne !

Étape numéro trois : Rincez les fruits à l’eau. Vous pouvez mettre l’eau directement dans le saladier, ou bien rincer les fruits un par un.

Étape numéro quatre : Découpez les fruits mûrs en petits dés. Vous pouvez faire des gros dés aussi, mais ça sera moins bons … ou pas. Enfin, ça fait passer le temps quoi !

Étape numéro cinq : Mettez tous les morceaux dans une grosse marmite. Plus vous aurez de fruits, et plus votre marmite devra être grosse … à moins que vous connaissiez un sort de rapetissage ou quelque chose du même genre.

Étape numéro six : Faîtes cuire les fruits dans la marmite. Pour cela, allumez le feu en-dessous de la marmite (même si cela peut paraître évident, mieux vaut l’écrire ici, au cas où … il y en a qui sont pas fut-fut et j’en ai vu des gens qui attendaient que la marmite chauffe toute seule ! Après si vous connaissez un sort de feu ou quelque chose du même genre, faîtes ce que vous voulez !).

Étape numéro sept : Laissez bouillir quelques minutes en touillant de temps en temps. Pour remuer, utilisez votre plus belle cuillère ! Plus vous l’aimerez et plus votre recette sera réussie ! (cela a été prouvé par nos scientifiques cuisinistes !)

Étape numéro huit : Au fur et à mesure que vous remuez votre préparation, ajoutez du sucre par à-coups. Au total, pour vous donnez un exemple, si vous avez dix kilos de fruits mûrs, vous devrez verser dix kilos de sucre … Oui, je sais, ça peut faire peur. Mais c’est vous qui vouliez une recette de confiture ! Alors on arrête de râler et on continue de lire !

Étape numéro neuf : Continuez de laisser cuire la confiture. A ce stade, cela doit sentir très bon chez vous. Et quelques voisins, ou enfants, pourraient avoir l’envie de venir passer le bout du nez par la fenêtre. Au final, c’est un excellent moyen pour les amateurs de viandes fraîches d’utiliser cette préparation pour appâter vos victimes. Vous conviendrez également, que certains esclavagistes peuvent ainsi refaire leur parc d’esclaves, en attrapant les plus jeunes qui viennent chez vous, attirés par l’odeur.

Étape numéro dix : J’ai du mal à trouver des étapes, donc on va dire que votre confiture est prête ! TADAM ! N’était-ce pas génial ? Hein ?

Étape numéro onze : En fait, j’en ai trouvé une autre ! Héhé ! Maintenant que votre confiture est prête, il faut la mettre dans des pots de confitures ! Pour cela, il faut prendre des pots de confitures … vides, bien sûr !

Étape numéro douze : Si vos pots de confitures vides ne sont pas propres, profitez-en pour les laver. Ensuite, décontaminez-les en les plongeant quelques minutes dans de l’eau (propre) en ébullition.

Étape numéro treize : On ne m’arrête plus ! Une fois bien lavés et décontaminés, vous pouvez remplir vos pots de confitures et les refermer.

Étape numéro quatorze : Laissez refroidir la confiture dans les pots de confitures, en les mettant la tête en bas. Je ne sais pas pourquoi il faut faire ça, mais j’ai vu beaucoup de grand-mères le faire, alors c’est que ça doit être utile !

Voilà, vous avez fait la meilleure confiture qui puisse exister !

Un petit conseil, c’est très bon avec un fromage bien fait ! … Ou alors, vous pouvez l’utiliser pour attraper les insectes. Il paraît que les frelons adorent cette recette, sans parler des petits enfants (futurs esclaves), ou les voisins (futurs viandes hachées).
Bref : vous avez le choix ! Et ça le choix, nous on aime !
Allez, ciao ! A l’année prochaine ! (ou pas !)
746 mots.
Merci ! J'espère que toutes mes petits posts vous auront plu … J'avoue je me suis marrée souvent !
Mais … plus jamais, je me dis, "allez, on le fait tous les jours !" J'ai failli mourir !!
Mais c'était trop cool !
J'ai bien ri en lisant certains de vos posts ;) Et moi, j'aime rire !!  nastae
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