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 [Rp dirigé] - Les portes

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Jämiel Arcesi
~ Alfar ~ Niveau II ~

~ Alfar ~ Niveau II ~
◈ Parchemins usagés : 759
◈ YinYanisé(e) le : 01/03/2019
◈ Activité : Étudiant à plein temps ; Luthier en parallèle
Jämiel Arcesi
Mer 21 Aoû 2019, 01:31

Les Portes


Jämiel jetai des regards autour de lui, observant chacune des scènes se déroulant sous ses yeux inquiets, non pas de la situation dans laquelle ils se trouvaient, mais plutôt de se retrouver sous une influence quelconque à subir les choix d'autrui. Du moins, ça, c'était lorsque les Élus des Portes étaient encore à débattre de la meilleure action à faire. Car les événements qui suivirent changèrent radicalement son point de vu. Le Sarethi cru d'abord à un nouveau tour en voyant cet homme nu sortir du puits. Il comprit rapidement qu'il n'en était rien. La situation lui semblait d'autant plus absurde alors qu'il captait un mot des moins anodins dans la bouche de l'Ygdraë. « Majesté ». Cet énergumène pouvait réellement être Roi ? Il lui trouvait surtout un air de Bélua en pleine crise plus que de digne Souverain. Pourtant, malgré toute ses pensées dégradante qui le traversait vis-à-vis de l'homme, il ne pouvait détacher son regard de l'étrange personnage. En effet, s'il y avait une chose qu'il était obligé d'admettre c'était que cet inconnu sorti du puits avait une prestance non négligeable. Une prestance comme en ont les Grands de ce Monde. Il le voyait aux silences et têtes baissés des uns. Il le sentait à la tension et à l'ambiance qui régnait autour de lui.

Trop occupé à détailler ce Roi dont il ignorait le nom – voilà qui était terrible, il allait falloir qu'il remédie à cela – le jeune Alfar ne remarquai pas le second protagoniste venu également des égouts de ce monde jusqu'à ce qu'un hurlement se fasse entendre. Une femme, poignardée par cet individu aussi étrange et laid que le premier. Peut-être un peu plus ? C'est alors que tout virait au cauchemars. En quelques secondes seulement, alors que le Souverain Anonyme se cachaient, lui, celle touchée par cet humanoïde et par extension ceux groupés autour d'eux, dans une coque impénétrable, le monde se métamorphosait sous ses yeux. Un grondement sourd résonna dans ses oreilles : la Terre qui s'éventrait le long de la plaine où ils se trouvaient. Un frisson glacé lui parcouru l'échine : le contact de la neige sur sa peau grise qui commençait à tomber en flocon épais. « Chelae ? », appela-t-il inquiet. Pourtant ce n'était pas son visage que son regard rencontrait alors qu'il tournait son visage dans sa direction. Il reculai vivement de plusieurs pas, le cœur palpitant, cherchant sa cousine partout autour. Mais partout autour il ne trouvait que la même chose : des créatures de cauchemars aux visages déformés ou monstrueux. Owen même semblait adorable à côté d'eux. « CHELAE ! », appela-t-il plus fort, espérant que cette dernière lui réponde, le trouve, peu importe où elle pouvait bien se trouver au milieu de cette foule monstrueuse. D'où venaient-ils tous ?! Qu'étaient-ils tous ?!

Puis après la tempête vint le calme. Surpris par cette téléportation inattendue il trébucha sur une branche au sol et atterri sur les fesses dans un gémissements se situant entre douleur et mécontentement. Qu'est-ce qu'il s'était passé ? Qu'est-ce que ça avait été que ça ? Le cœur battant encore la chamade, il resta encore ainsi au sol quelques minutes, le regard dans le vide, afin de se remettre de cette expérience. Avait-il été trop ambitieux pour le coup ? Il y a des forces contre lesquels il est difficile de lutter lorsque l'on n'a ni les connaissances, ni l'expérience pour les affronter... Il restait encore immobile à reprendre son souffle quelques secondes avant de froncer des sourcils. Puis, tapant du poing au sol, il lâchai dans un sifflement, « Ressaisis-toi, bon sang ! ». Trop ambitieux ? Sérieusement ? Le choc avait été vraiment rude pour qu'il en vienne à se remettre en question à ce point-là. Il prit alors une profonde inspiration avant de se relever. L'Alfar essaya de poser un regard calme autour de lui. La grande plaine avait laissée place à une région aux nombreux reliefs offrant des jeux d'ombres et de lumières remarquables. Sa vision se brouillant, il se frottai les paupières avant de rouvrir les yeux pour froncer une nouvelle fois les sourcils. Par réflexe, il se frottai à nouveaux les paupières, mais le résultat fut le même. Il se trouvait dans le noir complet. C'était comme si Jeriel s'était volatilisé en un quart de seconde, laissant le monde dans une obscurité des plus totales. Le Sarethi poussa alors un soupir. La dernière fois qu'il avait dû évoluer dans le noir complet à l'aveuglette, il s'était retrouvé avec une étrange surprise lorsqu'il avait recouvré la vue. Il n'avait d'ailleurs jamais évoqué cette expérience, ignorant la retour de réaction qu'il pourrait bien avoir de la part de ses parents. Il supposait d'ailleurs un instant qu'il s'était une nouvelle fois retrouvé dans ce labyrinthe et tâtai le sol pour en avoir confirmation. Mais la branche responsable de sa précédente chute l'en dissuada. De plus, en étant attentif, il pouvait entendre des bruits sourds au loin. Ceux du groupe qu'il venait de quitter ? Possible. Il l'espérait. D'autant qu'il n'osait plus faire un bruit maintenant qu'il n'avait plus aucune visibilité. Sa situation était bien différente de celle où il se trouvait autrefois. Aujourd'hui il était sur une île isolée du monde où deux peuples antagonistes étaient en guerre pour obtenir le contrôle total du territoire. Il lâchait tout de même un mot, un début de phrase, en entendant un bruit à proximité. « Qui ?... ».
© ASHLING POUR EPICODE



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Mer 21 Aoû 2019, 13:13


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« Bordel de merde ! » Les mots étaient sortis de la bouche de Velena avec une facilité déconcertante. Son postérieur s’était, avant ça, écrasé par terre. Elle voulut attraper son épée mais celle-ci n’était pas avec elle. « Merde ! » redit-elle plus fort. En provenance d’Alaitihad, elle se demandait si elle n’avait pas été catapultée sur une autre partie de l’île. Tælora était un vrai nid à emmerdes. Depuis qu’ils y étaient, la faune et la flore semblaient s’être liguées contre eux. Tout en se frottant le postérieur, elle se redressa, observant les alentours d’un air peu rassuré. Si quelqu’un s’approchait, elle allait le mordre, elle le promettait. Seulement, ce ne fut pas un ennemi extérieur à elle qu’elle rencontra. En effet, quelque chose la fit se tordre de douleur. La chose venait d’apparaître de ses entrailles, perçant ses omoplates vivement. Velena tomba de nouveau par terre, sous le poids des membranes, cette fois. C’était lourd, trop pour elle. Elle devait comprendre avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Elle résista, contractant les quelques muscles qu’elle avait renforcés en travaillait à Alaitihad, sans succès. « Fait chier ! » Ce n’était décidément pas sa journée. Plus que de la colère, elle ressentait une vague de panique. Et si elle était en train de muter ? Et si elle se transformait en monstre et que les autres Humains l’attaquaient et la tuaient en la prenant pour une menace ? Où était-elle seulement tombée ? « Merde merde merde et merde ! » jura-t-elle entre ses dents, des larmes de rage coulant sur ses joues. Elle ne pouvait pas tolérer cette situation. Étrangement, elle pensa à sa mère. Elle lui aurait dit, sans aucun doute, qu’elle se comportait comme une pouilleuse à aligner les injures les unes après les autres et que ce n’était certainement pas comme ça qu’elle trouverait un mari. Ça la mit encore plus en colère de s’imaginer cette grosse truie lui faire la leçon.

Quelques minutes plus tard, Velena redressa la tête pour essayer de voir où est-ce qu’elle se trouvait exactement. Il lui semblait être à côté de ruines. Il n’y avait personne, qu’un brouillard léger qui tombait sur le haut de bâtiments depuis longtemps inhabités. Était-ce la guerre qui avait tout ravagé ainsi ? Était-ce simplement le temps ? L’Humaine roula comme elle put. Il fallait que sa voix porte. « Ohé ? Il y a quelqu’un ! Hé ! Venez m’aider si vous m’entendez ! » Elle parlait en Alikir.


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Cramique regarda autour d’elle. Elle se trouvait dans une cité. Ce n’était pas Su. L’architecture n’avait plus rien à voir. Sans doute aurait-elle dû se méfier mais elle était trop terre-à-terre pour ça. Sa mère, si elle avait été présente, aurait déjà été en train de paniquer. C’était un comportement que la jeune Lyrienne ne comprenait pas. Elle n’aimait pas se baser sur des hypothèses pour modifier ou non sa façon d’agir. Aussi, tant qu’il ne se passerait pas quelque chose qui la mettrait en danger, elle n’allait pas avoir peur. Elle vivait les événements de façon méthodique. Ses émotions n’avaient pas réellement droit au chapitre. Le monde des rêves et des peut-être n’était pas le sien. Tout ce qu’elle voyait, à présent, c’est qu’elle n’était plus chez elle. Pourquoi ? Elle ne se posait pas réellement la question. C’était sans doute une façon bien naïve de vivre mais c’était la sienne. Au moins, elle n’était pas d’un naturel angoissé. Ce manque d’instinct de survie rendait son existence bien plus simple et son esprit plus disponible. C’était en voyant ses parents agir, se faire tout un cirque sur des « on dit » et des « sans doute » qu’elle avait rejeté ce mode opératoire. Ce n’était pas non plus sa façon naturelle de fonctionner. Si elle voulait en savoir plus, elle devait trouver le centre névralgique de la ville, là où se passait la plupart des choses intéressantes.

La Lyrienne s’assit à l’intérieur d’une taverne et ne tarda pas à être rejoint par une femme. Celle-ci commença à lui parler en langage commun. Cramique avait appris quelques bases de ce dernier. Ses parents portaient une importance capitale à la possibilité de communiquer avec autrui. Quoi de mieux qu’une langue universelle, pour ça ? Et puis, son peuple avait toujours puisé ses racines à l’intérieur d’autres races, dont les Magiciens, qui parlaient le commun. « Bonjour. » dit la femme. « Vous êtes l’une des étrangères de la prophétie, n’est-ce pas ? Nous vous attendions. » Cramique resta silencieuse. « Je vais vous donner un peu d’argent pour vos achats courants. Si vous souhaitez travailler, j’ai de quoi faire. Nous ne savons pas combien de temps durera votre séjour ici. Si vous voulez nous aider à vaincre les Anges, il y a plein de moyens. » « Expliquez-moi tout du début à la fin. » dit calmement la Lyrienne. Elle n’était pas certaine de comprendre la situation, ni même son rôle dans tout ça.  

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Mer 21 Aoû 2019, 15:28

La respiration de la jeune femme était étrange. Elle se tourna vers celui qui venait d’arriver, n’écoutant qu’à moitié ce qu’il disait. Il n’était pas au courant. Comment pourrait-il savoir ? Plus que cela, qui était-il pour se mêler de ses affaires ? Le liquide qui coulait entre ses cuisses donnait à son corps une apparence encore plus horrible. Elle était collante, poisseuse et transpirante. Elle plongea ses yeux dans ceux du Déchu. « Vous ne comprenez pas… C’est une véritable gangrène qui va s’abattre sur le monde si je laisse vivre cette chose ! » Elle parlait de Dasäalm. Elle avait surtout l’air démente, ne répondant à aucun de ses commentaires. Si seulement il pouvait le tuer pour elle. À ce moment précis, elle se fichait bien de l’état de Ragnar. Il devait grandir, se confronter à la dure réalité. Son père était une engeance particulièrement néfaste, une engeance qui se multipliait et croissait, comme un virus. Lilith expira. Elle faisait partie de la Dynastie des Cauchemars, elle aussi. Elle se demanda vaguement si tout ceci s’arrêterait un jour. Si son ex-mari retrouverait la raison. Si leur père cesserait de se conduire comme le dernier des connards. Seulement, ce n’était pas la partie bénéfique en elle qui parlait. C’était plus sombre. Cet homme qu’elle ne connaissait pas semblait l’avoir déjà rencontrée. Elle se questionnait sur ce qu’il devait bien penser. Oh oui elle avait été une Ange, mais elle était cassée, à présent. Ceux qui avaient partagé sa vie l’avaient brisée. Le passé ne reviendrait pas. Elle se sentait presque triste pour lui et ses espoirs visiblement déçus.

Ragnar observait la foule s’amasser autour de Lilith. Il se sentait de plus en plus nauséeux. Ses tempes le brûlaient pour une raison inconnue. Il voulait l’aider mais c’était au-dessus de ses forces. Il se sentait faible, incapable de prendre une quelconque décision. Des inconnus tournaient autour de la Mère comme des mouches autour d’un pot de miel. Sans doute avait-il hérité d’un petit côté raciste qui ressortait dans les moments de désespoir. Ils les voyaient d’un mauvais œil, comme s’ils n’avaient pas le droit de la toucher. Il pensa à son père et à ce qu’il dirait en observant cet homme prendre les commandes des opérations ou en s’apercevant qu’une Humaine se proclamait sage-femme. Que connaissaient-ils, tous ces gens, des rites qui devaient accompagner l’accouchement ? Ils étaient tous impies, de vrais sauvages. Heureusement, la présence d’une fille de son peuple calma la haine qui commençait à s’immiscer dans l’esprit du Chaman.

Lilith remarqua Devaraj. Elle plissa les yeux. Elle ne savait pas ce qu’il faisait là. Venait-il pour Dasäalm ? Tenait-il plus à ce clone méprisable qu’à elle ? Elle eut envie de lui enfoncer les doigts dans les yeux pour le faire crier un peu. Au lieu de ça, elle se tourna vers celle qui s’était déclarée sage-femme avec un sourire indéfinissable. « Vous devriez faire attention. Vous ne savez pas quelles horreurs pourraient sortir de là… » dit-elle en désignant son ventre. Elle attendait des contractions qui semblaient s’être éloignées. Elle pouvait aussi bien accoucher maintenant que dans quelques jours. Ça dépendait. Précédemment, ses accouchements s’étaient toujours bien passés. « Le bébé pourrait vous tuer… » Finalement, elle lui rendait service de l’avertir. Si elle n’était pas certaine que Jun ne plaisantait pas lorsqu’il lui avait dit qu’ils voulaient des enfants et qu’elle servirait plusieurs fois – comme un objet – elle aurait eu peur pour sa propre vie. Cette chose, dans son ventre…

« Hum. » fit-elle en remarquant la présence d’une toute autre monstruosité. Elle plissa de nouveau les yeux face à l’allure visqueuse du monstre. « Tu obéis à Devaraj ? Il veut me tuer maintenant ? » demanda-t-elle. Elle n’avait pas peur. Elle n’en était plus vraiment là. Son ancien mari l’avait effrayée à plusieurs reprises. Son père était un psychopathe manipulateur. Elle portait quelque chose de lugubre et sale, quelque chose de répugnant et de pervers. Alors ce personnage glauque ? S’il pouvait entrer ses mains dans son ventre et le transpercer pour en sortir ce qu’il s’y trouvait, ça arrangerait ses affaires.

Malheureusement, ce ne fut pas son ventre que Tommy visa mais sa cuisse. La Chamane poussa un râle de douleur qui couvrit en partie la phrase du Suprême de l’Au-Delà. Le voir si proche d’elle lui donna la nausée. Elle avait tellement envie de le tuer, de lui arracher ses yeux verts et de les manger. Elle avait aussi envie qu’il la baise et qu’il la fasse crier, qu'il s’immisce en elle pour éviter que son père ne revienne. Elle grimaça à cette idée. Non. Elle préférait voir les pieds de l’homme détachés de son corps et les porter autour de son cou, comme des trophées. Sa main sur la plaie, elle tentait de garder un semblant de conscience et quelques rires saccadés et discrets sortaient de sa bouche. L’enfant avait une influence néfaste. Elle sentait qu’il jouait avec son esprit. Elle ne remarqua même pas qu’ils étaient à présent enfermés dans un cocon, focalisant son regard sur la tignasse blonde du Hǫfðingi. Que faisait-il au juste ? Là et maintenant ? La jeune femme se sentit soulevée mais dans ses pensées c’était diffus. C’était comme si les Dieux l’avaient rapprochée de Devaraj pour pouvoir mieux lui manger la jugulaire. Il suffirait d’un coup sec… Elle pouvait planter ses dents et arracher sa peau… et le sang coulerait… et ce serait beau. Elle remonta doucement sa main devant sa tête. Elle était toute rouge, vraiment toute rouge. C’était bizarre. Elle la porta dans le cou de Devaraj et fixa le liquide le marquer avec une passion inégalée. Elle laissa ensuite sa tête choir contre lui et se mit à chanter une chanson d’une voix presque inaudible, une chanson de cauchemar, avant de s’apercevoir qu’il partait en l’emmenant. « Qu’est ce que tu fais, Devaraj ? » demanda-t-il sur le même volume. « Tu crois que m’enlever l’empêchera de revenir ? Cette chose, dans mon ventre, elle pourrait te tuer… peut-être. Tu veux mourir ? Ou tu veux me tuer ? Si tu me tues, je te préviens, je viendrais te hanter… et si tu me manges… oh si tu me manges, Devaraj, je te détruirais pour de bon… » Elle parlait, ses propos entrecoupés par sa respiration et ses propres délires internes. L’enfant lui faisait voir des choses qui n’existaient pas, des Esprits, des Cauchemars… C’était peut-être ça qu’elle portait, un Cauchemar. « Et si les Cauchemars étaient vivants ? » demanda-t-elle en ricanant avant de changer de sujet. « Pourquoi tu es là, Devaraj ? Tu ne m’as pas sauvée avant… Tu n’es pas venue me chercher… jamais. C’est encore les Dieux hein ? Parce que tu ne peux rien faire sans qu’ils te le disent. Tu es lâche. J'étais ta femme, avant. Mais tu t'en fiches. Y a que les Dieux. Lâche et incapable d'aimer ! » lâcha-t-elle. « Tu es drôlement fort… Je ne savais pas que tu pouvais me porter. C’est toi qui as fait advenir cette neige ? Le sang se voit bien dedans… Les morts reviennent et les vivants tombent… Tu sens bon, c’est sans doute le sang. Où est-ce que tu m’emmènes ? » continua-t-elle tout doucement avant de se ressaisir un peu. « Où est-ce que tu m’emmènes !? » cria-t-elle, à bout de nerf. Son corps se détendit un peu après ça, elle n’était plus très sûre qu’il s’agissait du Chaman, finalement. Sa vision se troublait. Peut-être que c’était quelqu’un qui avait pris son apparence pour la torturer ? Peut-être que cette personne riait sous cape de voir que ça fonctionnait ?

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Ragnar, lui, n’avait rien pu faire. Projeté au sol, il n’eut pas la force de se relever et perdit connaissance. Lorsqu’il revint à lui, il ne voyait plus rien et sentait un poids dans son dos. Les Ætheri avaient-ils puni sa lâcheté, son impuissance ? Sur ce qui semblaient être des pavés, il se mit à crier le nom de son père et de la Chamane.

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Mer 21 Aoû 2019, 18:37

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L’Immaculée avait assisté à l’intervention plus que virulente de l’Ànjọnú Katzuka sans bouger. Le choc ou l’indignation était absent de son faciès, tandis qu’elle écoutait révérencieusement sa répartie, approuvant dans le silence les propos qu’il adressait à la Sirène. Le désir de renchérir à son tour chatouillait pourtant les lèvres de la Prêtresse, mais son comparse semblait si engagé à travers son élan qu’elle n’osa pas de prime d’abord l’interrompre. Elle ne réagit pas non plus lorsque Neah empoigna brutalement la Vil par la gorge, éprouvant même une certaine admiration devant l’ampleur de son audace, bien qu’elle ne comprît guère sa décision de la laisser en vie. L’Ange était tenaillée par l’envie d’égorger cette Démone depuis que cette dernière s’était exprimée. À vrai dire, la jeune femme ignorait à quoi attribuer sa retenue malgré l’attrait plus que séduisant du geste. Forcément, la Fille des Eaux n’était pas étrangère à sa passivité tant elle savait se faire remarquer par sa prestance contrairement à ce déchet venu des Enfers. Cela dit, la Prêtresse elle-même avait failli succomber au joug de la magie pernicieuse de la femme aux boucles sombres, mais la prise de parole de Liddell ainsi que de l’homme encapuchonné lui avait permise de reprendre ascendance sur le fil de ses propres pensées. La conversation actuelle la révulsait. Tous ces gens qui prétendaient se soucier d’une Paix et d’un Équilibre alors qu’ils n’avaient jamais essayé de les préserver sur leurs propres continents l’horripilaient. On l’avait traité d’égoïste? Bien sûr qu’elle l’était. Il s’agissait du défaut que se partageait tous les Hommes. Son choix avait pour unique but d'aider sa patrie, celle habitant sur les Terres qu'ils connaissaient. Elle ne faisait aucunement confiance aux Vils, mais quelle autre option s'offrait à elle? Exiger de nouveaux pourparlers? Une nouvelle entente? Peut-être. Dans tous les cas, ce n’était certainement pas les Ondins qui avaient frôlé de près l’extinction. Est-ce que Brethil souhaitait la Paix? Bien évidemment. Cela dit, elle refusait de placer ses espoirs sur un artéfact ne faisant office que de légende. La guerre ne les concernait pas? C’était faux. Dès l’instant où les Élus avaient été conduits de force sur l'Île, le conflit était devenu le leur à bien des égards. Chacun ici présent se trouvaient au milieu d'une zone de guerre, qu’ils le veuillent ou non. Quoi qu’ils fassent et quoi qu'ils tentent, ils seraient indubitablement entraînés au cœur des batailles. L'expression de la vertueuse se renfrogna. Elle en avait assez. Elle devait réagir, maintenant. Toutefois, avant même qu’elle ne puisse ouvrir la bouche, son être fut transporté ailleurs, presque simultanément à la disparition de la Démone et de la Sirène qui se laissa engloutir à l’intérieur d’une prison de neige et de glace.

L’Ange s’effondra au sol dans un bruit sourd, surprise par la subite téléportation. Elle grogne doucement, éprouvant le malaise du voyage. La première sensation qui lui parvint fut les cris d’un homme, puis le constat qu’elle ne voyait absolument rien. Nerveuse, elle se redressa en trésaillant légèrement. Derrière elle, ses deux extensions dorsales se déployèrent en réaction à sa panique, alors qu’elle réfléchissait à toute vitesse aux implications des mots que l’inconnu débitait avec ferveur. Elle ignorait à quoi elle se confrontait exactement, ni s’il s’agissait vraiment d’un ennemi. Néanmoins, peu encline à prendre le moindre risque, la jeune Prêtresse se servit du Sanctuaire d’Ahena afin de dissuader un quelconque parti de passer à l’offensive et, par extension, d’apaiser l’hystérie de celui qui ne cessait de s’époumoner.


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Résister à l’appel de la faim alors qu’une proie se tenait juste devant lui devenait à chaque seconde plus insupportable pour le Vampire. Il ignorait d’où il puisait la force de lutter contre ses bas-instincts, mais il doutait – à raison – de ses aptitudes à se maîtriser encore bien longtemps. Il parvint néanmoins à tracer un sourire un tant soit peu bienveillant à l’égard de la petite Ygdraë en lui chuchotant un « Merci » sur le bout des lèvres. L’homme resta immobile à ses côtés un instant de plus, hésitant à esquisser son pas vers l’arrière afin de garder une distance convenable avec l’enfant. Lucius semblait avoir oublié ses craintes quant à la découverte de sa véritable nature, consumé par un appétit qui se faisait de plus en plus vorace, dangereux. Ses oreilles n’entendaient plus les débats s’enflammant autour de lui. La raison qui échappait progressivement à son contrôle, tel un compte à rebours, le préservait en quelque sorte de l’influence des Magies hypnotiques tant il jouissait du parfum enivrant de sa proie. Quel était l’intérêt des convenances lorsque son ventre réclamait si avidement le sang? La Créature de la Nuit avait envie d’enfoncer ses crocs dans la chair de sa victime. Là, maintenant, à la vue de tous. L’importance de la furtivité venait de s’envoler. La façade commençait à s’effriter. Son faciès souriant vacillait vers une expression plus sombre et inquiétante : avec son teint naturellement blême, il donnait l’impression d’être malade.

Contre toute attente, l’intervention du Magicien arriva à extirper le Vampire de sa torpeur. Se redressant, il toisa les chocolats du prétendu Vaughan d’un air à la fois déconcerté et ennuyé. Il ne l’avait ni vu, ni entendu se rapprocher. Pourtant, Lucius ne s’en formalisa pas, peu intéressé par ce personnage et aux propos que ce dernier débitait sans interruption. Il tiqua toutefois sur le mot couple, baissant la tête dans un réflexe d’embarras, avant que son esprit retourne voguer ailleurs. La lucidité s’étant de nouveau frayée un chemin parmi ses réflexions, l’homme réalisait à présent ses erreurs. Il avait failli mettre à mal ses propres plans. Il n’avait jamais envisagé que ceux-ci fonctionneraient en vérité, surtout en présence de l’adulte. Il s’était trompé. Il ne devait pas gâcher cette opportunité, mais… Le Buveur de Sang se pinça les lèvres. Il avait été stupide. Le sang le conduisait irrémédiablement à perdre ses moyens et l’acte de résistance lui était plus éprouvant que bénéfique. Il le savait et pourtant, il avait tenté de s’opposer à l’inévitable.

Cela étant dit, lorsque la dénommée Circë s’accapara la parole, l’esprit de l’homme fut tiré vers la réalité. Ses yeux se rivèrent en direction de l’Ygdraë, qu’il se mit à dévisager étrangement. Elle? L’épouse du Monarque Chamanique? Il n’arrivait guère à croire cette vérité, mais d’un autre côté, il demeurait incertain. Que connaissait-il des Chamans exactement? Peu, si ce n’était pas rien même. Il les savait déments et adeptes de pratiques aussi douteuses que cruelles. Ce peuple n’était-il pas connu pour dévorer leurs propres enfants et sacrifier les leurs au cœur des volcans? Alors comment une Ygdraë avait pu se retrouver à épouser le Roi que l’on surnommait Prince de la Démence? L’avait-il enlevée? Envoûtée? Dans tous les cas, il ne faisait pas confiance à ses aliénés, proche des Dieux ou pas. « Sans vouloir me montrer irrespectueux, ne serait-il pas plus judicieux de confier cet artéfact à votre véritable peuple, c’est-à-dire les Ygdraë? » Commença-t-il. « Je sais de source sûre que les Magiciens leur ont légué la charge des reliques. » Il avait été Mage Bleu. Il savait de quoi il parlait. « Je pense qu’il serait plus raisonnable de donner ce masque aux vôtres – si nous le trouvons – qu’à ces… Chamans. » Il avait presque dit « sauvages », mais s’était abstenu au dernier instant. Un moment plus tard et le Souverain en question faisait son apparition devant eux, complètement nu.

Étonné, le Vampire n’eut jamais l’occasion de réagir néanmoins. Il se volatilisa dès l’entrée de jeu du Fumeur Macabre. C’était sans doute mieux ainsi. L’ancien Magicien manqua de s’écraser au sol, épris du malaise de son voyage forcé. Son corps vacillait dangereusement, mais il arriva à rester ancrer sur ses deux pieds. Par simple réflexe de survie, la Créature de la Nuit voulut balayer son nouvel environnement du regard avant de réaliser que sa vision ne lui renvoyait que des ténèbres. Il ne voyait plus rien. Alors que la panique s’immisçait peu à peu en lui, une voix féminine se glissa subitement à ses oreilles. Relevant légèrement le cou, Lucius se mit à humer le vent afin de la retrouver plus aisément, peu désireux à rester seul. L’effluve que cette inconnue dégageait ne fit que raviver sa faim. Il la désirait avidement. Il voulait goûter à son sang. Se laissant donc guider par la trace de son parfum et le son de ses appels suppliants, le Vampire se dirigea dans sa direction, trébuchant sur les irrégularités du sol, tombant autant de fois dans l’herbe du terrain avant de s’arrêter – enfin – à son chevet. « N’ayez pas peur. Je ne vous veux aucun mal, alors cessez de bouger. » Susurra-t-il à sa proie, agrémentant ses mots des effets de l’Aliénation. Il tâta maladroitement le sol, glissant ses doigts à travers la verdure dans l’espoir de la toucher. Il y parvint après avoir effleuré sa paume – droite, gauche? – par inadvertance. Sans la moindre pudeur, il vint se coller un peu plus près du corps de sa proie, alors qu’il remontait doucement la ligne de son bras à l’aveuglette. Il s’arrêta une fois qu’il eut atteint le creux de son cou et aussitôt, il planta ses crocs à l’intérieur de sa chair avant de savourer le goût du liquide vermeil. Sur ses omoplates, une paire d’ailes à l’aspect rachitique se déployait à pleine envergure.

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Mer 21 Aoû 2019, 21:51

Les portesChelae & Artemios


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Si cela avait été possible, Chelae se serait volontiers isolée de toute cette vermine, au moins des moins intéressants d’entre eux. Elle, Jämiel et les autres seraient vite partis faire ce qu’ils avaient à faire ici et le problème aurait été réglé en moins de deux. Là, ils ne faisaient que traîner, radoter et se disputer sur des sujets qui n’avaient pas lieu d’être. Si elle pouvait comprendre les intérêts qu’exposaient par exemple les Anges, et leur désir de repeupler leur race en territoire connu, l’avis des autres lui échappait. Ce n’étaient pas leurs affaires, et à l’heure actuelle, elle se demandait comment les Anges ou les Démons pourraient bien avoir une influence sur sa vie à elle, à Drosera, bien que certains fussent particulièrement convaincants, comme cet homme encapuchonné sur ce Weltpuff qui l’avait déstabilisée – et elle le détestait pour ça – ou encore le Délaissé. L’Alfar se demandait s’ils étaient tous aussi stupides en temps normal. Elle espérait pour eux que non, même si elle ne se faisait pas trop d’illusions là-dessus. En tous les cas, ils lui donnaient une raison de plus de ne pas fréquenter les étrangers.

Si cela avait été possible, elle se serait également dotée d’une couche de vêtements supplémentaire pour affronter la neige qui apparut subitement dans la plaine. Chelae poussa un cri et battit des bras pour se dégager, car elle fut ensevelie jusqu’à la taille en moins de temps qu’il n’avait fallu pour le dire. Tout aussi vite, elle commença à avoir froid. Sa cape la protégeait en partie, mais ses gestes faisaient entrer de la neige dans ses vêtements et la mouillaient. Les gens autour d’elle étaient toujours plus agités et personne ne semblait avoir eu la lucidité d’esprit de l’aider. Rien n’allait. Il y avait cet homme nu dont elle n’avait pas détaillé les traits dans la panique, et cette créature, qui étaient tous deux sortis d’un puit et qui lui donnaient des frissons d’horreur et de dégoût. Il y avait aussi ces pics de glace surgissant de nulle part et qu’elle espérait qu’ils ne la touchèrent pas. Elle espérait si fort qu’elle n’entendit pas l’appel de son cousin, étouffé par le tumulte autant visuel qu’auditif autour d’eux.

Bientôt sa vue se brouilla et Chelae perdit l’équilibre. Elle manqua de déguster l’herbe grasse qui couvrait maintenant le sol. Elle venait de se faire mal au genou et cela l’irrita. Ce n’était pas tant la douleur, mais le fait elle avait certainement taché ses vêtements avec l’herbe, et peut-être aussi avec un peu de sang. Sans oublier qu’ils allaient s’abîmer en étant trempés comme ça. La brune voulut regarder, mais elle ne voyait plus rien. Elle se dit tout d’abord que ce devait être à cause du choc, de l chute, et que se relever permettrait de régler le problème.

-Jämiel ! Appela-t-elle.

Elle espérait que celui-ci n’était pas trop loin. Elle se sentirait mieux, et peut-être pourrait-il l’aider. Le poids douloureux qui pesait sur son dos couplé à la cécité l’empêchait de trouver l’équilibre. Par accident, Chelae fit battre ses nouveaux appendices. Elle se sentit propulsée en avant et trébucha. L’Alfar poussa un cri de surprise et tendit ses bras devant elle pour se réceptionner. Elle ne trouva rien à portée de main, mais à défaut, elle eut de quoi amortir sa chute. S’écraser sur cet individu la rassura deux fois : elle ne s’était pas cassé les poignets, et elle ne venait pas d’écraser son cousin. Elle se dégagea.

-Excusez-moi. Par Dothasi. Arg… Aidez-moi, s’il-vous-plait. Je ne vois plus rien.

Elle parlait sèchement, si bien qu’elle ne semblait pas convaincue par ses propres excuses. Mais elle avait le droit. Elle ne savait pas où elle avait atterri, et surtout, elle ne savait pas avec qui.

*

[Rp dirigé] - Les portes - Page 12 5Eo7Xo

Quelqu’un avait parlé sa langue derrière lui. Avait-il halluciné ? Il ne savait pas. La panique lui faisait peut-être s’imaginer des choses. En tous les cas, il avait tenté de s’approcher de ce compatriote, mais il ne l’avait pas trouvé. Cet homme complètement hystérique tout droit sorti d’un puit lui avait fait peur. Ce garçon à peine humain derrière lui avait fait reprendre forme animale, et il avait poussé une sorte de cri de terreur, un appel à l’aide qu’évidemment, personne n’avait voulu entendre. Le renne sautillait dans la neige, à la recherche du meilleur chemin pour prendre la fuite. Mais elle était trop épaisse pour ne pas s’y enfoncer et Artemios rebroussait toujours chemin. Cet homme impressionnant avec son lasso lui faisait aussi peur. Il ne comprenait rien à ce qu’il disait et à vrai dire, il ne voulait pas le savoir. Il devait être dangereux.

L’Eversha paniqua pendant de longues minutes sans parvenir au moindre résultat convainquant. Il crut ne jamais s’en sortir, et pourtant, il finit par le faire, lorsqu’il se retrouva dans un nouvel endroit. Il cria encore un peu avant de réaliser que le paysage avait changé. Il reprit forme humaine, haletant. Il y avait d’autres personnes avec lui, mais il ne comprenait pas leur langage. Il avait perdu son compatriote en cours de route. Il se sentait seul.

Artemios avait une sensation désagréable au niveau du dos. En même temps, sa vue s’assombrissait.

-મને હવે કાંઈ દેખાતું નથી! (Je ne vois plus rien !)

Il l’avait annoncé, comme si cela allait changer quelque chose. Mais personne n’avait dû le comprendre, autant que lui n’avait pas compris cette femme, un peu plus loin et qui semblait passablement agacée. Il se racla doucement la gorge, le temps de remettre son pauvre vocabulaire en langage commun en tête. L’on disait que la pratique des langues étrangères était plus aisée lorsqu’on était ivre ou en situation de détresse. Artemios était actuellement en situation de détresse, mais avait la sérieuse impression que le peu qu’il avait appris avait au contraire disparu.

-Aider. Moi, quelqu’un ? siteuplè.

Il était debout, planté face à ces ruines qu’il avait à peine eu l’occasion de remarquer et n’osait pas bouger. Il avait peur de se casser la gueule.

~1005 mots~





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Jeu 22 Aoû 2019, 23:56


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Jil ! Je suis revenu !

Il n'était même pas encore sorti de la colonne de lumière qu'il s'exclamait déjà avec enthousiasme pour montrer qu'il était content, qu'il n'avait pas menti et qu'il était bien revenu comme promis. Et puis, revoir la lyrienne faisait toujours plaisir. Bon, la diction n'était peut être pas aussi parfaite qu'elle aurait du l'être du fait qu'il tenait quelque chose devant sa bouche mais c'était fait avec tellement de naturel et de bonne humeur qu'on ne pouvait que trouver ça mignon. Lorsqu'il fit un premier pas hors du halo, il fut étonné du fait que son pied rencontre de la neige. Les saisons passaient si vite que ça ici ? Puis ça le chatouilla dans le dos et quand il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, il remarqua deux grandes ailes d'anges mais de teintes grises comme celles des tourterelles. Allait-il finalement être un poulprelle ? Il ne savait même pas si ça existait mais ça serait justement l'occasion de le découvrir.

A se tordre ainsi le cou, il ne regardait pas vraiment où il allait. Ca, combiné à ses nouvelles ailes – les petites étaient toujours là, dissimulée parmi le plumage – bien plus grandes qui le déséquilibraient faisaient qu'il n'arrêtait pas de tomber et de faire des rouler bouler dans la neige. Des piques de glaces qui tombaient de temps en temps ? Probablement une excentricité du coin. Il tenta plus d'une fois de faire battre ses nouveaux appendices dorsaux, sans franc succès. Tout ce qu'il réussit à obtenir, ce fut de faire tournoyer encore plus la neige autour de lui. Il rit. Il trouvait que cela ressemblait à ses petites boules à neige que son père lui avait montré une fois. Cette fois-ci, c'était lui le petit personnage à l'intérieur, en train de danser. Il faudrait qu'il le refasse quand il aurait le temps, c'était amusant.

Mais à force de tourner, on finit invariablement par avoir le tournis. Ce qui devait arriver arriva et le Kirottu finit sur les fesses. Heureusement, la poudreuse avait tout amorti et il ne ressenti rien. Il voulut partager son aventure avec Jil car il était certain qu'elle trouverait cela amusant elle aussi mais lorsqu'il tourna la tête, il ne se passa rien. Ou plutôt si. Il tourna bien la tête mais tout autour de lui était noir. Il ne voyait plus rien. La nuit était-elle tombée ? Etait-ce pour cela qu'il entendait des gens crier ? Il était vrai que certaines personnes avaient peur du noir. Heureusement, ce n'était pas son cas. Toutefois, il n'avait pas vraiment envie de se faire écraser par inadvertance ou de se retrouver totalement enseveli sous la neige. Il se mit donc à ramper en direction d'où il avait aperçu la dernière fois la lyrienne. Il rencontra enfin la fourrure du Wëltpuff et s'y accrocha. Comme il put, il grimpa dessus. La bête était seule. Où était donc passée Jil ? Il n'eut cependant pas longtemps besoin de se poser la question, là voilà qui venait de reprendre elle aussi place sur l'ovin. Il lui fit un gros câlin et réussit même à se remettre sur les épaules de la jeune femme.


Tayo roi duveteux ! Sautille et vogue sur la neige vers le jour. Emmené nous chez les Démons. Tu auras le droit à un gros calin !

Cette fois-ci, il avait parlé distinctement. En même temps, il fallait dire qu'il qu'il avait retiré ce qu'il tenait dans ses mains et tentacules pour enfin le mettre au sommet de son crâne. Même si personne ou presque ne pouvait le voir parce qu'il faisait noir, ce qu'il portait fièrement était le crâne d'un ragondin, piqué de plumes en tout genre, aux teintes plus bariolées les unes que les autres. Il n'avait aucune idée de l'allure que cela lui donnait mais ce n'était pas grave. Car pour lui, il s'agissait inévitablement du couvre-chef qu'un guerrier, d'un homme aguerri ! S'il le mettait, invariablement, la force de son ancien propriétaire l'aiderait à affronter ce qui se présenterait à lui. Il n'avait aucun doute quand au fait que l'ovin les mènerait à bon port. Pourquoi en aurait-il douté ? Il était confiant en tout et encore plus dans les animaux. S'il y en a qui voulaient le manger, c'était juste parce qu'ils avaient faim. Et en plus, il avait promis un calin !

740 mots

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Ven 23 Aoû 2019, 16:04


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« Pas Dærion ? » fit l’enfant, étonnée. Elle pencha la tête sur le côté et aurait volontiers mis l’un de ses doigts dans sa bouche si ses mains n’étaient pas prises. Il en fallait de l’énergie pour porter tout ce qu’elle avait récolté sur le chemin. Si, au début, elle ne comprit pas, les explications du garçon la plongèrent dans un état un peu hésitant. Le fait est que les émotions de son interlocuteur eurent totalement raison de ses doutes. Le voir si heureux de la rencontrer fit monter une joie immense en elle et ses yeux brillèrent de la même lueur que les siens. Son petit cœur tambourinait dans sa poitrine alors que les bras de son frère l’enlaçaient pour la première fois. Il sentait une odeur semblable à celle de ses parents. « Elyot ! » dit-elle sous le coup de l’émotion. Elle entendait sa voix, écoutait ses questions mais ne savait pas par où commencer. C’était si inespéré. Sa tête allait de haut en bas lorsque la réponse était positive. Elle lâcha le chat après que ce dernier ait poussé un miaulement plaintif et renifla comme pour faire partir son envie de pleurer. Elle se posait mille interrogations, n’arrivant pas à les formuler. Que faisait-il ici ? Comment était-il arrivé là ? « Elyot… » dit-elle, voulant commencer une phrase qu’elle ne termina jamais. Elle n’arrivait pas à expliquer son ressenti mais, au-delà de l’euphorie qui avait émergé en elle, la peur s’immisça. Il était un Löth. Et s’il lui arrivait quelque chose ? Et s’il se blessait ? Elle devait le protéger ! Sa petite main se fit plus ferme dans celle de son frère alors qu’il la présentait à une dame blonde.

Circë sursauta lorsqu’elle vit le Suprême de l’Au-Delà apparaître, lui coupant toute possibilité de réponse aux arguments de l'homme. Son sang se glaça. Elle ignorait pourquoi mais il continuait de l’effrayer. Il semblait qu’une lueur malsaine régnait dans les yeux de l’homme et l’Ygdraë ne pouvait s’empêcher de se méfier. Ses oreilles se placèrent légèrement en arrière alors qu’elle l’observait. « Mais… » Elle ne savait pas comment recevoir ses paroles. Ses félicitations étaient-elles factices et se vengeait-il en l’abandonnant ici ou bien elles étaient réelles et pensait-il effectivement qu’elle saurait se débrouiller seule ? « Je… » Le regard de la jeune femme se posa sur le groupe qui était pointé du doigt. Elle avait déjà vu cette femme par le passé. Elle ignorait cependant la teneur de la relation qui unissait le Roi à cette dernière. Était-il le père de l’enfant qu’elle portait ? Tout ceci lui paraissait flou et, plus il parlait, plus elle se perdait. Un rêve ? Un Æther ? « Je ne… » Elle n’arrivait pas à s’affirmer. Elle s’interrompait seule, les bonnes formulations ne venant pas. Surtout, elle avait peur d’agir d’une façon inadéquate. Elle ne pensait pas être dans un rêve mais… et s’il avait raison ? Non. C’était bien trop réaliste. Le Chaman n’était pas présent, avant, en plus de ça. Ce serait étrange, un rêve se déroulant sans son protagoniste principal. Muette, elle se retrouva néanmoins affublée d’amulettes en tout genre.

Lorsqu’un homme étrange, accompagné de son père, apparut, Ærya resta silencieuse. Surprise, elle se mit à fixer Elyot comme s’il était la seule personne sur qui elle pouvait se baser pour savoir s’il s’agissait ou non d’une bonne chose. Quand il se mit à pleurer, elle l’imita, de grosses larmes de crocodiles coulant sur ses joues rondes de petites filles. Elle était terrorisée, plus parce qu’Elyot avait peur que parce qu’elle comprenait vraiment ce qu’il se passait. Heureusement, la présence apaisante de son père, ainsi que sa magie, la calmèrent. Elle se laissa choir dans ses bras, prononçant un petit « Voui. » presque convaincu. C’était un peu trop pour elle, même si Circë s’était placée devant elle pour l’empêcher de voir ce qu’il se passait ici et là. De la musique retentissait et des individus avaient préféré se suicider plutôt que d’affronter la tempête. Des corps jonchaient le sol et l’Ygdraë préférait éviter cette vision à l’enfant. Elle-même ne se sentait pas bien. Elle avait vécu bien des tourments, bien des événements funestes, comme la destruction de Sceptelinôst, mais elle n’arrivait pas à s’y habituer. Elle n’était pas assez forte. Malgré la magie du Chaman, de la neige avait réussi à s’immiscer dans ses cheveux et sur ses vêtements, froide et cruelle. Ærya semblait avoir été épargnée. L’Elfe regarda Ezechyel, un peu ailleurs, lorsqu’il lui parla. Lui était bien plus solide qu’elle. Elle ne voulait, cependant, pas être un poids pour lui. Elle hésita mais préféra se montrer obéissante. « Oui, très bien. Je vous accompagnerai. Laissez-moi m’occuper d’elle. » dit-elle en désignant la petite fille Puis, elle chercha le prétendu Vaughan des yeux, le regard courroucé face à son mensonge. Elle ne pensait pas Devaraj capable de se tromper de la sorte. « Sirh Juuka Belhades ? » appela-t-elle, avant de se sentir étrange. « Qu’est-ce que ? » Le monde était noir, totalement noir. « Je… Monsieur Valärunkar, Ezechyel ? » dit-elle, se permettant une légère familiarité. « Je ne vois plus rien. » Elle avança ses mains, touchant quelqu’un sans savoir si c’était lui ou non. Elle était à peu près sûre de toucher un visage. Il fallait qu’elle vérifie au niveau des oreilles, ou de ses cheveux, pour en apprécier la longueur. « C’est vous ? » demanda-t-elle tout en continuant à tâtonner délicatement. Elle n'appuyait pas, ses mouvements semblables à des caresses.

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
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Jun Taiji
Ven 23 Aoû 2019, 19:05


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« Hum… » Ses yeux vert émeraude fixèrent un instant la porte rouge. Il était apparu comme ça, au beau milieu de la tempête. D’un geste légèrement agacé, il épousseta ses vêtements. La neige disparut de ses cheveux blonds, comme si elle venait de se rendre compte que ce n’était pas une bonne idée de rester là. Il claqua sa langue contre son palais, mécontent. Il observa Tommy un moment, relié à Raeden Liddell par l’intermédiaire d’un fouet. Il ne semblait pas spécialement intéressé par ce qu’il se passait ici, ni par le danger imminent. Ses yeux se posèrent sur les Esprits et, curieusement, ceux-ci perdirent l’entrain qui les avait frappés quant à leur matérialité retrouvée. Ils disparurent. Sa tête se tourna de nouveau vers la porte rouge. Il finit par sourire. La neige s’effaça du paysage progressivement, comme si le temps venait de s’accélérer. C’était une transition constante. L'environnement retrouva ses allures de plaine ensoleillée. Il ne payait pas de mine, ainsi. Un homme parmi d’autres. Certains avaient bien plus de prestance. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pris cette apparence ou, plutôt, qu’il n'avait pas laissé ses traits vierges de toute magie. Il finit par tourner les talons et se diriger vers un groupe en grande partie constitué d’Ygdraë. Il posa les yeux sur l’homme qui tenait les deux enfants. « Je prends le relai en ce qui la concerne. » lui intima-t-il, en s’insinuant directement dans son esprit. Il parlait de la blonde qu’il attrapa par la taille et qu’il hissa sur son épaule. Elle perdit connaissance. Il disparut avec elle et l’animal duveteux qui le suivait depuis qu’il était apparu.

Edelwyn ouvrit les yeux après un rêve étrange, un cauchemar pour être précise. Elle s’était attendrie sur un petit Ygdraë, incapable de résister à sa bouille enfantine. Aimait-elle les enfants ? La Sorcière remua un peu. Elle se sentait engourdie. Par réflexe, elle porta ses doigts à son cou. Il n’y avait rien mais elle avait songé à la poigne d’un homme tout droit sorti d’un asile. Que lui avait-il dit, déjà ? Il l’avait prise pour sa mère ? Elle grimaça. Jamais elle n’enfanterait pareil énergumène, sans aucun savoir-vivre. Chienne d’imposture, lui avait-il dit. Elle se redressa, se rappelant aussi d’un autre Elfe, un adulte aux cheveux longs et blonds. Et le petit, Elyot, n’avait-il pas cherché à la protéger ? Ça n’avait aucun sens. Qui ferait ça pour une inconnue ?

Soudain, des yeux aussi émeraudes que les siens s’imposèrent à sa vue. « Oh ! » fit-elle, sa main partant en direction de la joue de l’inconnu. Il l’attrapa au vol sans aucun mal. « Qui êtes-vous ? » cracha-t-elle, agacée. « Votre sauveur. » « Comment ça ? » Il soupira, comme si elle l’ennuyait, avant de lui expliquer qu’elle n’avait pas rêvé mais que ces souvenirs ne la hanteraient pas autant qu’ils auraient dû. « Qui était cet homme affreux ? » « Devaraj Taiji. Il est Roi. Puissant, trop pour vous. » Elle retint le nom. Une petite voix vengeresse dans son esprit semblait lui dire très clairement qu’il n’y avait personne en ce monde de trop puissant pour elle. Peu importe le temps que cela lui prendrait, il pouvait être certain qu’il lui paierait son affront. Roi ou pas, si elle devait prendre la couronne de son peuple pour le chasser de son piédestal, elle le ferait. Le blond sourit d’une manière qui semblait à la fois amusée et énigmatique. Ils se ressemblaient, vraiment. « Quoi ? » « Rien. » « Où sommes-nous ? » « Quelque part, non loin des combats. » « Mais… » « C’était votre choix, non, de vous battre avec les Démons ? » Elle resta silencieuse. « Ce n’est pas particulièrement intelligent. Vous n’avez pas l’étoffe d’une guerrière et, en face, il y a un homme particulièrement robuste. Hans Taiji est un guerrier émérite qui possède une arme efficace. Son marteau a façonné sa légende. » « Mais qui êtes-vous ? C’est un… un Weltpüff avec vous ? » « Écoutez ce que je vous dis au lieu de poser des questions. » dit-il. « Chez les Démons, la cheffe des armées est redoutable. Pavila Macaria est capable d’ouvrir la terre. La légende raconte que les îles flottantes au milieu de l’île sont en réalité des créatures qui lui obéissent. Des bruits courent sur sa volonté d’attaquer la Cité angélique dans les jours à venir. Je serais vous, je n’essaierai pas de me battre mais plutôt de chercher Paris Henzi. Il a des informations, sur le masque notamment mais également sur d’autres secrets liés à l’île. » Il se releva. « Je vous laisse à présent. Tâchez d’être prudente, je ne tiens pas à me déplacer de nouveau. » Il disparut. La Sorcière fixa le vide un moment avant que le noir complet ne la submerge. Par terre, elle l’appela, en vain.

805 mots

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Ven 23 Aoû 2019, 21:45


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« Rinik pruzah ! » - Très bien répéta-t-elle, son agacement naturel faisant de nouveau surface malgré la magie. Elle plissa les yeux, fit craquer ses articulations des mains, puis son cou et tourna prestement les talons, les poings serrés. Cet abruti d’Ange n’était pas prêt de la revoir ! Elle parcourut une distance importante durant un temps non négligeable et fut sans doute téléportée sans le savoir, aveuglée par sa rage. Pourquoi est-ce que c’était si difficile avec ces abrutis à ailes blanches ? En quoi être vertueux leur apportait-il quoi que ce soit ? Les vertus avaient-elles déjà fait naître l’amusement dans une seule existence ? Impossible ! Quiconque n’avait jamais fait un concours de nourriture avait manqué sa vie ! Quiconque n’avait aucune envie n’avait pas la moindre motivation pour faire quoi que ce soit. Quant au sexe, il fallait être bien atteint pour attendre la femme ou l’homme de sa vie. Et alors quoi ? La première expérience devait être d’un ridicule sans précédent ; sans prendre en compte le cas où l’Ange ne tombait jamais amoureux. Une vie de misère l’attendait. Le sexe quoi ! Qui pouvait s’en passer ? C’était si bon ! Elle soupira, soufflant comme un bœuf lors de l’abatage. Priam était vraiment le dernier des crétins à courir après des chimères ! Elle ne lui en avait pas vraiment voulu d’être parti – parce que Erza était peut-être plus compréhensive qu’on ne le pensait – mais elle lui en voulait de ne pas succomber. Il en avait envie. Elle l’avait senti se durcir à son contact. Alors quoi ? Il avait besoin d’un plan ? D’une carte du chemin ? Il avait besoin qu’elle le fasse boire pour qu’il voit enfin la vérité ? Il n’était pas un vrai Ange ! Il était un Réprouvé ! Il était né chez les Réprouvés et il resterait Réprouvé ! Agacée, elle ne remarquait même pas que ses pieds lui faisaient un mal de chien. Que devait-elle faire pour convaincre le brun de sortir du giron de sa sœur et de tous ces emplumés ? Après tout, ne s’étaient-ils pas fait défoncer après la victoire du Dieu-Roi ? Un tel échec n’était-il pas la preuve que leur mode de vie était une ignominie ? Ce n’était qu’une bande de frustrés, à se restreindre de jour comme de nuit ! Dans sa colère continue, elle ne se douta pas que le comportement de Priam venait de la sauver d’une belle pagaille.

Après de longues minutes, son regard se posa sur un type. Il y avait quelque chose que la colère n’avait pas aidé à calmer : son envie. Elle sourit d’un air carnassier. Priam ne voulait pas d’elle ? Très bien. Il allait le regretter, ce minable ! Elle était certaine qu’il ne pouvait même pas bander plus de trente secondes ! C’était comme ça, les Anges ! « Sil ! » - Toi ! fit-elle à l’adresse de l’homme. Elle ne s’attarda pas trop à le détailler, collant son corps au sien d’un air déterminé. « Baise-moi » dit-elle en langage commun. Cela faisait partie des rares mots qu’elle connaissait. Des Réprouvés, ceux qui voyageaient pour le commerce surtout, se moquaient ouvertement des consonnances trop douces des autres langues. La commune en faisait partie. Ce n’était pas guttural, ce n’était pas brut. Une vraie langue de femmelettes, en somme. Souvent, dans n’importe quelle taverne, entre deux pintes et deux lancées de haches, ils s’esclaffaient.

À vrai dire, malgré l’ordre de Za, ce fut plutôt elle qui fit tout le travail. Elle entraîna l’individu avec elle, par terre, lui retira ses vêtements avec une certaine hargne et lui grimpa dessus pour entreprendre le coït. Elle n’avait pas besoin de préparation – et lui non plus visiblement. Priam l’avait suffisamment échauffée comme ça. D’ailleurs, elle ne fit pas plus attention aux traits de l’inconnu. Celui à qui elle pensait était l’Ange. Elle imaginait ses mains sur elle, leurs deux corps couverts de sueur, leurs respirations haletantes. Sans doute était-elle au beau milieu d’un champ de bataille. Elle s’en fichait totalement. Elle ignorait sa position. Tout ce qui comptait était ses mouvements de hanche, qu’elle exécutait d’une façon vive et soutenue, totalement nue, poussant des soupirs profonds et quelques mots qui ressemblaient sans doute à des insultes, vu de l’extérieur. Elle imaginait sans mal le regard assombri par le désir de Priam, et ses lèvres.

Une fois qu’elle fut calmée, elle se releva. C’est à ce moment précis que sa vue s’assombrit pour ne laisser que du noir. On lui avait déjà dit, pour rire, que le sexe rendait aveugle mais… quand même. « Dreell ! » - Merde lâcha-t-elle.

766 mots

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Aliénor Vaughan
~ Magicien ~ Niveau II ~

~ Magicien ~ Niveau II ~
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Aliénor Vaughan
Ven 23 Aoû 2019, 22:44

« Aliénor… s’il vous plaît, calmez-vous… » finit par articuler Friedrich devant le silence de celui qui avait pris la main de la jeune femme sur la joue. Le Magicien n’en ramenait pas large, des questionnements divers et variés passant dans son esprit qui continuait de paniquer. Il avait essayé de poser sa voix pour ne pas aggraver les choses. Il comptait profiter de l’immobilisme de la « victime » pour convaincre la Mage Blanche de s’éloigner de lui. Il redoutait – vraiment beaucoup – une vengeance. Pourtant, alors que l’espoir fou – et stupide – de calmer les choses brillait encore dans ses prunelles, la femme qui avait débattu avec hargne et impolitesse plus tôt vint s’en prendre au roux. Friedrich se sentait de plus en plus mal. Ses yeux se posèrent sur la Magicienne. Sa cage thoracique se soulevait à un rythme effréné, ce qui montrait qu’elle était encore dans tous ses états. Elle s’en voudrait, lorsqu’elle serait de nouveau calme. Ce n’était pas digne. Madame Vaughan lui avait toujours appris qu’il valait mieux régler ses conflits par les mots car la violence n’engendrait que la violence. Elle avait d’ailleurs été punie pour cela, il n’y a pas si longtemps, après avoir envoyé sa main dans la tête de sa sœur. Pourtant, malgré les remontrances, elle ne regrettait pas vraiment son acte. Si seulement celui-ci avait pour conséquence de réveiller un peu cette idiote aguicheuse ! Dans tous les cas, elle avait dépassé les bornes et elle en avait conscience. Seulement, qu’aurait-elle pu faire dans une telle situation ? On venait tout juste de leur annoncer qu’une guerre avait lieu ici ! Elle ne voulait pas mourir, même si son futur s’annonçait compliqué et douloureux. Elle se pinça la lèvre, confuse, ses sourcils légèrement abattus. Alors qu’elle allait s’excuser, elle capta un mouvement en provenance de celui qu’elle avait frappé. « Ah… » commença-t-elle, essayant de trouver un truc. Finalement, son mot se termina en un cri de chevreuil en détresse lorsque l’homme se jeta sur elle. Elle enchaîna, une fois par terre. Son corps avait tapé brutalement sur le sol. « Que faites-vous ! Aïe ! Je ne vous permets pas ! Gredin ! » Gredin… La pire insulte au monde. Elle essaya de se débattre avec ses bras, pour le convaincre de se retirer de son corps. Il y eut un bruit de déchirure dû au tissu de sa robe qui n’était réellement pas faite pour jouer les chiffonniers dans l’herbe. « Arrêtez ! Ne me touchez pas ! » répéta-t-elle, paniquant un peu plus à chaque seconde. Puis, plus rien. Elle continua de se débattre un peu dans le vide, comme si elle ne croyait pas à la disparition de son attaquant, puis relâcha tous les muscles de son corps. Elle aurait probablement des courbatures. Cependant, ce fut à son tour de disparaître, devant le regard sidéré de Friedrich. « Ali… Aliénor ? » appela-t-il, dans un souffle. Il subit exactement le même sort.

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Aliénor se releva. Elle ne voyait plus rien et son dos lui faisait particulièrement mal. Un peu naïve et paniquant toujours, elle mit ça sur le dos de sa bagarre, ne remarquant qu’à peine le poids qui s’était ajouté à ses omoplates. « Je… Je vous préviens ! Je suis Comtesse ! Si vous m’attaquez encore, je… je le dirai à mon père ! » fit-elle d’un ton qu’elle voulait assurée, ses bras tendus devant elle dans une tentative désespérée de s’y retrouver. Elle finit par toucher quelque chose. Des ailes ? Où était-elle ? Le roux n’avait pas d’ailes. « Je… Où suis-je ? Veuillez me le dire ! » articula-t-elle à l’adresse de ce qu’elle ignorait être une Sorcière. Décidément, il semblait que le peuple de son futur époux prenait un plaisir inconscient et malsain à la rencontrer avant même son mariage.

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Friedrich, quant à lui, avait atterri dans une cité à l’allure sombre. Il regarda autour de lui, ne sachant comment se comporter, exactement. Pourquoi l’avait-on envoyé là ? Était-ce Yaveäth qui le punissait pour ne pas s’être positionné par rapport au masque ? Aurait-il dû affirmer vouloir aller le chercher ? Il expira, fortement perturbé. Il eut une idée qui, finalement, s’avéra mauvaise. Il essaya de tracer un pentacle sur le sol à l’aide de sa magie, afin de le guider. Cependant, le sort rata totalement et il se retrouva entrainé contre sa volonté contre le premier mur venu. À moitié assommé par le choc, il essaya de s’en décoller, en vain. Sa vue se troubla et le noir complet le saisit.

762 mots

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Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

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◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Ven 23 Aoû 2019, 22:58


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Beaucoup de magie était à l’œuvre autour de la Lyrienne ; on s’envoyait sort de persuasion et incantations de charisme à la volée, comme autant de marchands sur un marché bondé. Jil avait toujours bien résisté aux attaques mentales, pas qu’elle ne s’en soit jamais vraiment préoccupée d’ailleurs, mais même pour elle, ça commençait à faire beaucoup. Le charmant inconnu encapuchonné se prêta au jeu en grimpant sur son Wëltpuff, et elle fut à deux doigts de lui sauter dessus ; il n’avait pourtant prononcé que quelques mots. Puis sans qu’elle comprenne vraiment comment, elle se retrouva rapidement seule ; Dragonifer fila en lui demandant de l’attendre, Adam bondit sans prévenir et s’enfonça dans la foule, et soudain, la rousse était perchée en tailleur sur son invocation, un peu perdue et tentant de suivre des yeux deux personnes qui s’éloignaient dans des directions opposées, sans succès. Elle s’apprêtait à rejoindre le Déchu quand un sentiment étrange la maintint fermement ancrée sur place ; elle baissa les yeux et vit les fins poils sur son avant-bras se dresser. Ses pupilles s’agrandirent, et elle sut que ça allait commencer. Les ennuis.

Des cris montèrent dans la foule, et elle sauta à bas de sa monture ; avant de toucher le sol, son corps s’enveloppa d’une pellicule lumineuse, et c’est un hérisson qui atterrit en lieu et place de la Lyrienne. Son corps sombre semblait rougeoyer de l’intérieur, telle une braise, et ses épines saillaient, fines aiguilles luisant à leur pointe ; chaque fois qu’elle bougeait, des étincelles jaillissaient autour d’elle, et de longs arcs électriques orangés couraient entre ses piquants. Elle était à peine plus grosse que le mammifère dont elle empruntait la forme, mais c’est avec une vivacité similaire qu’elle commença à trotter entre les jambes des appelés des Portes. Le trot se mua en une charge rapide, et de petits craquements caractéristiques accompagnaient sa course, à chaque fois qu’elle se téléportait de quelques mètres, disparaissant dans une odeur de souffre pour réapparaitre dans un éclair aveuglant. Autour d’elle, la panique gagnait la foule. Plus loin, une créature indicible s’était éveillée. Elle accéléra encore.

Partout autour d’elle, de gigantesques statues pataudes, piétinant sur place, trébuchant, accroupies ou même lévitant au-dessus du sol. Elle évita une paire de botte, et disparut juste à temps pour ne pas se faire écraser par de larges pieds. Les cris d’effrois se faisaient plus nombreux à l’avant ; elle captait des brides de conversation, un sombre roi éveillé, une poupée démoniaque, une mère maudite : elle n’y prêtait pas vraiment attention. Un fort sentiment d’excitation la parcourut, du museau aux pattes arrière. C’était pour ça qu’elle partait à l’aventure, cette adrénaline, ce courant continu qui la poussait à se dépasser. Il fallait qu’elle rejoigne Adam avant que lui ne se fasse surprendre par la chose – il n’était pas encore prêt à se lancer à corps perdu dans l’action, elle le savait. En tout cas pas si ça n’impliquait pas de sexe ; ce qui n’était pas encore à écarter. Il se déroba à sa vue, soudainement caché derrière un mur de glace. Elle fronça ses sourcils de hérisson, et sauta par-dessus la jambe d’un blessé, sur le point d’être abandonné par son groupe. Puis le premier mort s’éveilla.

Il se matérialisa à partir de rien, comme s’il avait toujours été là, simplement hors de portée, et elle vit un regard d’incompréhension alors qu’elle bondissait à hauteur de ses yeux. Agenouillé, l’Ange tombé chercha du bout des mains une arme, et attrapa une épée laissée là. La dernière fois qu’elle le vit, il entamait le combat avec un Démon dans la même situation que lui. D’immenses pics de glace jaillissaient autour d’elle maintenant, et l’un d’eux la fit s’envoler de plusieurs mètres dans les airs ; elle crépita et en quelques sauts, reprit sa course, zigzaguant entre les manifestations élémentaires impromptues. Elle s’approchait du cocon ; une poupée s’y acharnait avec un stoïcisme que d’aucun aurait trouvé effrayant, et que Jil appréciait, grande amatrice de marionnettisme, peu concernée par la violence manifeste du jouet pour enfant. Elle commença à contourner la barrière glacée, sans y trouver de faille. Un orage approchait, et l’air se chargea d’une tension qui la faisait se sentir à la maison. Rapidement, la terre se recouvrit d’un manteau de neige épais, qu’elle faisait fondre aisément à son approche. Une crevasse engloutit le puit d’où était sorti la poupée, et craquela la terre sur plusieurs centaines de mètres. Devant elle s’ouvrit une faille d’au moins trente centimètres ; quasiment insurmontable pour n’importe quel hérisson. Mais elle n’était pas n’importe quel hérisson. Elle baissa le museau et fonça ; autour d’elle, les flocons se vaporisaient, et elle fut bientôt précédée d’un manteau de fumée. Petite étincelle au milieu de la neige, la braise vivante qu’elle était bondit, et un coup de tonnerre fendit le ciel alors qu’elle passait au-dessus du gouffre sans fond.

Il fallait qu’elle récupère Adam – rapidement. Elle vira brusquement de bord, et fonça droit vers la muraille de glace, qu’elle percuta violemment. Sonnée, elle roula sur le dos, puis en boule, en se frottant le bout du nez ; d’un coup d’œil, elle constata que c’était à peine si son attaque avait entamé la surface du mur. La force brute seule ne suffirait pas ; elle décida donc d’user de magie, et de beaucoup plus de force brute. Elle s’ébroua, et se concentra sur l’extrémité de ses piquants ; l’électricité afflua, et la lueur s’intensifia, se manifestant en une pointe brûlante et aveuglante. Elle se campa sur ses pattes arrière, et d’une seule impulsion, fonça vers la paroi, se roulant à nouveau sur elle-même avant l’impact. Le gros de la magie de la barrière devait être concentré sur les assauts effrénés de la poupée vengeresse, car elle parvint à forer un trou conséquent. Une fois à l’intérieur, entourée d’un gel bleuté, les échos violents de la tempêtent se muèrent en un lointain vacarme. Elle jeta un œil en arrière, vit la glace se refermer, et soudain le silence tomba. Sans s’émouvoir, elle continua à forer, avançant doucement mais surement, l’eau générée par la fonte devant elle s’écoulant entre ses pattes avant de se solidifier derrière elle.

Soudain, elle déboucha au cœur du cocon ; Adam était là ! Elle reprit forme humaine, dépourvue des vêtements qu’on avait tenté de lui affubler depuis le début de la matinée, et enlaça le Déchu.

— « Tu vois qu’on s’amuse bien ! Tout va bien, rien de cassé ? C’est lui qui vous a protégé ? », fit-elle, pointant du doigt quelqu’un qu’il était de toute évidence particulièrement mal avisé de pointer du doigt. « Merci beaucoup ! Bon ; il va falloir qu’on y aille maintenant, et je t’emmène avec moi ! »

Elle lui attrapa la main, fit mine de se tourner vers la paroi, pour y voir s’effacer les dernière traces de son passage. L’institutrice fronça les sourcils, avant de se tourner vers son ami.

— « Tu ne sais pas te transformer en hérisson par hasard ? »

Raté ; elle claqua des doigts de dépit. Il y avait bien une autre solution, mais elle n’avait jamais essayé avec quelqu’un d’autre. C’est pour cette raison qu’elle prévint le Déchu :

— « Accroche-toi, ça va être bizarre ! »

Elle ferma les yeux, attendit de sentir poindre la foudre, et lorsqu’elle frappa le dôme de glace, elle s’y plongea entièrement, entrainant le beau brun avec elle. Pendant quelques instants réduits à l’état de particules élémentaires, ils réapparurent à plusieurs dizaines de mètres de là, et à un bon mètre du sol. Jil ponctua la chute d’un « You-hou » enjoué, et ils tombèrent lourdement dans la neige. Sans attendre, elle l’attrapa par le bras et le tira en direction du Wëltpuff.

— « Tu vois que je m’y connais en ennuis ! Mais t’inquiète pas, on s’en tirera quoi qu’il se passe. »

Sur la bête était perché Dragonifer, qui avait tenu sa promesse et qui siégeait fièrement.

— « Drago ! Super, tout le monde est là ! Allez, hue, Touf-touf ! On file de là avant que ça ne dégénère davantage ! »

La créature laineuse poussa un bêlement affirmé, et ils s’élevèrent un peu au-dessus du sol avant de retomber doucement. Un autre bond, et ils allèrent un peu plus haut, un peu plus loin. Encore un, et ils voyaient déjà derrière eux s’effacer les lieux de la catastrophe ; ils survolaient des légions de combattants revenus à la vie pour s’affronter à nouveau, et Jil poussa en cœur avec son passager d’épaule un long cri, le sourire aux lèvres.

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Sam 24 Aoû 2019, 00:02


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« Quoi, qui ? » demanda Pandore, en penchant la tête sur le côté, ce qui eut pour effet de décaler davantage la couronne qu’elle portait vers la droite. « C’est moi, voyons ! » fit-elle en attrapant la main de l’inconnu. Elle en avait serré, des mains, aujourd’hui. Il y avait réellement beaucoup d’invités, ici. Certains étaient un peu moches mais elle ne leur en voulait pas. Sa magie s’était un peu déclenchée toute seule, lui faisant traverser la matière par ci, la rendant invisible par là. Elle pensait même avoir été téléportée mais n’en était pas sûre. L’ôte semblait vraiment taquin. Il lui rappelait… ô, comment s’appelait-il déjà ce grand homme aux longs cheveux bruns qui ressemblait à Jun Taiji à s’y méprendre ? Il lui avait dit son nom, une fois. C’était agaçant de ne pas avoir de mémoire comme ça. Daa… Ezz… Deev… Luc… Non, vraiment, ça ne lui revenait pas. Elle haussa les épaules, légèrement navrée. « Vous avez vu cet homme, là-bas ? Il était beau hein ? Vous savez qui est-ce que c’est ? Moi je sais ! » Elle prit un air mystérieux et s’approcha de l’oreille de celui qui, visiblement, ne voyait rien. « Approchez, c’est un secret ! » fit-elle en s’invitant davantage dans son espace vital. « Gloire aux Anges qui survivent aux avalanches ! » commença-t-elle à chanter, super fort. « Non je rigole ! » ajouta-t-elle en se gaussant. « C’est hum… Comment vous expliquer ? Vous voyez, c’est un peu comme si papa écureuil avait toujours voulu faire des petits avec maman écureuil ! Sauf que maman écureuil est vraiment très très très exigeante ! Elle aime quand papa écureuil est en colère et détruit les autres écureuils pour elle ! Maman écureuil n’est pas très gentille. Et papa écureuil, lui, est trop gentil pour son propre bien ! Il veut que maman écureuil l’aime ! Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que maman écureuil et lui ont déjà fait des choses dans les branchages ! Hi han hi han papa et maman écureuil ! Et pouf ! Ça a donné ce magnifique pingouin qui fait tomber la neige ! Vous y croyez-vous ? C’est drôle quand même ! » Elle rit, comme pour illustrer le fait que ce qu’elle disait était drôle.

Après un instant de réflexion, elle reporta son attention sur son environnement. Elle n’était pas aveugle. « Vous savez, il faut vraiment vous déshabiller ! La neige, ça donne froid ! Si vous avez froid, vous allez attraper un rhume ! » Elle s’interrompit dans sa tirade lorsqu’elle entendit un cri, au loin. « Oh !  Du miel ! C’est intéressant… J’aimerais beaucoup manger du miel ! Vous savez, la dernière fois, je me suis rendue à un cours très instructif, à Basphel ! Je cherchais Caleb. Caleb, c’est le Déchu duquel je dois m’occuper. Je suis certaine qu’il est encore puceau. Mon mari ne serait pas content si je lui apprenais ce genre d’activités. Surtout que, entre vous et moi, ce n’est pas forcément ma tasse de thé. Je préfère jouer à ce jeu… » Elle réfléchit. « Le Crapouk ! C’est très simple ! Vous avez plusieurs lignes de jetons bleus, rouges et jaunes et le but c’est de deviner la combinaison de l’adversaire. Seulement, pour ça, vous devez im-pé-ra-ti-ve-ment tirer des cartes qui sont des questions de culture générale ou des gages ! » Son expression se figea soudainement. « Hum. » Elle semblait apeurée. « Je crois que ce rocher, là-bas, a bougé… » Elle frotta ses mains entre elles puis les tapa dans une sorte de danse rituel improvisée. « Vous savez, tout le monde dit que je suis folle mais je ne suis pas folle ! Je sais juste beaucoup de choses ! Et… hum… on a voulu me faire taire ! Ils sont partout ! Dans les villes et dans les campagnes ! » Elle s’interrompit. Elle n’avait pas regardé l’homme depuis un certain temps, elle ne savait pas s’il était resté ici. Elle ne chercha pas à le savoir et continua. « Bref. Je sais des choses. Des choses qui ont du mal à sortir ! Mais je ne suis pas une Déchue comme les autres, c’est moi qui vous le dis ! Et puis, j’ai une couronne, c’est bien le signe que je suis importante ! » Elle prit sa pierre mauve entre les mains. « Ils en veulent à ma pierre. Elle est magique ! Elle a un grand pouvoir ! Ils veulent se l’accaparer mais elle est à moi ! À MOI ! » Elle se mit à rire et courut dans une direction prise au hasard, entrant dans un homme. Elle le regarda, il avait une cicatrice en forme de croix sur la joue.  

804 mots

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Sam 24 Aoû 2019, 12:13


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« Oh bonjour ! » dit Kahel à un homme en armure. Il était le premier d’une longue liste. Il avait été téléporté, pensait-il, et se retrouvait à présent dans un campement. L’Orisha trouvait tout ceci trépidant. Il ressentait une once de peur mais la curiosité prenait le pas sur le reste. « Dîtes-moi… De quel camp êtes-vous ? Ange ou Démon ? » Il marqua une pause. « Parce que j’ai affirmé haut et fort vouloir me battre pour les Démons mais je n’en suis plus si sûr, voyez. Enfin, ma mère est une Démone alors peut-être qu’elle ne le prendrait pas très bien si je me rangeais du côté de ses ennemis. Cela dit… il me semble qu’elle ne déteste pas tant les Anges. Sa sœur était une Ange. » Il réfléchit. « D’un autre côté, mon père aimerait que je me forge mes propres expériences… » L’autre sourit, légèrement amusé par cet énergumène et son sourire de deux kilomètres de long. Il se demanda sans doute de quelle race il était et si, par hasard, ce dernier avait le pouvoir de rendre sa peau élastique pour pouvoir étirer ses lèvres de la sorte. « Vous n’êtes pas d’Omi’Ake, n’est-ce pas ? » « Non, pas vraiment. » L’homme se demandait ce qu’il avait fumé pour prétendre qu’un Démon et un Ange pouvaient être frère et sœur mais il l’amusait plutôt. « Alors comme ça, la prophétie va se réaliser… Ils doivent être au courant, dans les cités. » « La prophétie ? » « Oui. Je ne suis pas un fin connaisseur des écritures. Phineas Erberg en connait bien plus que moi. Je sais simplement que des étrangers devraient venir et que leur présence réglera le conflit qui nous oppose aux Démons. » Il s’arrêta. « Je suis un Ange, comme vous devez vous en douter après mes dernières paroles. » « Régler le conflit ? Ce serait vraiment fantastique ! » s’exclama Kahel, les yeux pétillants. « Après… Nous semblions tout de même divisés. Je veux dire… Êtes-vous sûr que la prophétie parle vraiment d’un groupe d’étrangers ou… de quelques étrangers seulement ? Ou d’un seul étranger ? » « Rien n’est précisé, du moins, pas à ma connaissance. En tout cas, j’aimerais en finir rapidement. » « Ça fait longtemps que vous vous battez, non ? » « Oui, et justement… » Kahel se gratta la tête. Il pouvait comprendre aisément.

Alors qu’il s’apprêtait à éventuellement prendre congé, il se rappela quelques paroles qui avaient été prononcées par d’autres. « Êtes-vous au courant pour le génocide ? » « Génocide ? » Un petit silence s’installa, durant lequel la main de l’Orisha tritura un peu plus son cuir chevelu. « Et pour la guerre des Dieux ? » « La guerre des Dieux ? » « Oh la la… » fit-il, comprenant qu’il venait de se mettre dans un sacré pétrin. « Bon… Je ne suis pas un expert parce que je n’étais pas né mais… Il y a eu une guerre entre les Dieux et les peuples ont pris position. Les Anges ont soutenu le camp des perdants. Les Démons le camp vainqueur et… à la fin, le Monarque Démoniaque a attaqué le territoire angélique. Il y a eu à peu près quatorze millions de morts… » « … » « Et hum… les Anges ne peuvent plus se reproduire alors… eh bien, c’est compliqué. » « Ils ne peuvent plus se reproduire ? » « Oui voilà… » « C’est… impossible. » fit l’homme en s’asseyant sur un rocher. Il semblait secoué. Kahel se sentit totalement désolé. Il s’assit à côté de lui. « Ma mère pense que ça ne durera pas si ça peut vous rassurer. Elle pense que l’équilibre reprend toujours ses droits. » « Il n’y a pas d’équilibre fiston. » fit l’homme d’un air lugubre et triste. « Je ne… Peut-être vaudrait-il mieux retourner à Vashjra. Je doute qu’Aldan Lemingway soit au courant… » Il laissa passer un temps. « Quatorze millions de morts… Et… Et les autres ? » Kahel se pinça les lèvres. « Une bonne partie est retenue prisonnière et l’autre a trouvé refuge chez les Magiciens… » Il se releva et enlaça l’homme. « Désolé. Je vais vous laisser, peut-être… » « Quelques minutes. Tu peux trouver de quoi manger dans le camp si tu veux. Je dois réfléchir… Je ne sais pas si l’information doit fuiter ou non… C’est… » Kahel avait eu l’air tellement sincère qu’il ne doutait pas de sa parole.

L’Orisha fit quelques pas en direction du campement avant de se raviser. Il ne savait pas trop pourquoi mais les ruines un peu plus loin l’attiraient. Il finit par tomber sur deux individus ailés qui semblaient dans une situation fâcheuse. « Ben… » dit-il en penchant doucement la tête sur le côté. Il revint sur ses pas et demanda à quelques Anges de bien vouloir venir aider les individus en question après leur avoir expliqué la situation.

837 mots

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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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Adam Pendragon
Sam 24 Aoû 2019, 13:50

    [Rp dirigé] - Les portes - Page 12 Wmzx0E

    Une partie de moi fut soulagé de constater que des gens venaient en renfort. Je n’étais pas fait pour ce genre de situation. Je transpirais à grosses gouttes et mourrais intérieurement à petits feux.

    Adam : « Aucune idée ! Je ne la connais pas. »

    Je l’avais dit avec une désolation non feinte. Je ne la connaissais pas. Ça me rendait malade. J’avais cherché cette femme une bonne partie de ma vie, sans la trouver. J’avais abandonné depuis. Parfois, je rêvais d’elle et de son visage qui prenait une forme différente à chaque fois. Son souvenir m’avait échappé au fur et à mesure des siècles, pas assez pour que je ne puisse la reconnaître aujourd’hui. J’avais eu ses traits sur le bout de la langue des années, sans pouvoir les décrire ou les imaginer. J’avais eu beaucoup de conquêtes et avais croisé des femmes plus belles qu’elle et plus ouvertes aux plaisirs. Mais le désir était une chose différente, bien loin de l’amour. L’aimais-je ? Je n’en étais pas sûr. Je n’aimais pas. Je n’étais pas fait pour ça. Seul mon pénis était roi, bien qu’il semblât que son trône s’effondre de plus en plus. Je doutais. Que ferai-je lorsque je ne serai plus du tout soumis à la Luxure ? Qui serai-je, surtout ?

    Mes yeux cherchèrent ceux d’une femme à la peau foncée. Je voulais simplement être sûr qu’elle était ce qu’elle disait. La situation, en particulier le stress dans lequel je me trouvais depuis le début de l’aventure, me rendait paranoïaque. Je ne m’aimais pas ainsi. J’aimais être détendu, trouver de l’amusement dans tout ce qui pouvait m’arriver dans la vie. Au milieu de cette plaine, j’avais surtout envie de hurler et de fuir. Seules Jil et cette femme me maintenaient en place. Lhyæræ s’en sortait bien mieux que moi. Je l’avais aperçu. Elle ne semblait pas gênée. Était-ce de l’inconscience ? La zone était en guerre. La guerre ne pardonnait pas. La guerre tuait. La guerre faisait souffrir. La magie ne pouvait pas tout guérir et faire disparaître. Il ne fallait pas se leurrer : nous risquions nos vies, ici.

    Je déglutis lorsque la femme me regarda. Ses paroles étaient sombres et ses yeux emprunts d’une folie qui acheva de me briser le cœur.

    Adam : « La mort n’est pas une solution. »

    Je l’avais dit dans un murmure, en essayant d’être ferme. Comment avait-elle pu autant se perdre ?

    Alors que je pensais être déjà au bout de ce que j’étais capable de supporter, la situation évolua vers la catastrophe. Un homme sortit du seul puits dans les environs, accompagné d’un enfant qui semblait presque en décomposition. Mes yeux s’étirèrent et mon expression dut ressembler à celle d’une souris se retrouvant en face d’un faucon. Tous les poils de mon corps se hérissèrent en un long frisson d’horreur. Je ne savais pas qui ils étaient mais ils ne me disaient rien qui vaille. J’avais eu le même sentiment face au roi démoniaque à Basphel. Seulement, l’école était pourvue d’un système perfectionné contre les indésirables. Ici, je doutais qu’une telle défense existe. Je n’avais pas envie d’avoir à me battre. Je ne savais pas me battre.

    Je retins mon souffle, mes yeux sur cet homme dénudé au comportement hautement dérangé. Quand je vis l’autre créature se rapprocher, je blêmis. Mon instinct me disait de fuir. Mes jambes étaient incapables de bouger. J’allais mourir. C’était sûr maintenant. Pourtant, je ne fus pas la victime. Je poussai un cri de surprise et de peur. Mon état ne s’arrangea pas lorsque l’homme qui semblait le plus vivant des deux nous rejoignit. J’avais l’impression que mes muscles allaient me lâcher ou que j’allais finir par m’uriner dessus sous le coup de l’effroi. J’étais bloqué mais je ne voulais pas la lâcher. Ce qui n’était que psychologique devint physique quand nous nous retrouvâmes à l’intérieur d’une sphère. Tout allait très vite, trop vite pour mon cerveau qui manquait d’air et de glucides.

    Je baissai les yeux jusqu’à ce que l’homme s’adresse à moi. Je les remontai pour prendre connaissance du contenu de ses paroles et ma peur se changea en rage impuissante. Lui ? Ma respiration était saccadée et douloureuse. J’aurais eu une arme, je l’aurais tué. J’aurais pu bouger, je l’aurais étranglé, ce fumier ! La suite des propos et le pantin ne firent qu’accentuer ma colère. Je ne comprenais pas la moitié. Père involontaire ? Assassin bénévole ? Mais que racontait-il ? J’étais sûr d’une chose, pourtant : s’il avait été le commencement de sa déchéance, il était responsable de tout le reste. Je voyais rouge et, sans doute pour la première fois de ma vie, j’eus vraiment la volonté d’assassiner quelqu’un. Pas juste de le tuer, de le faire souffrir.

    Heureusement, une étincelle vint sauver mon âme, comme si Kinath elle-même l’avait envoyée pour que je puisse rester libre et heureux, pour que je ne meurs pas ici en essayant de détruire un homme bien trop puissant pour moi. J’eus du mal à lâcher la femme brune. Je ne connaissais toujours pas son nom et quelque chose me disait que partir maintenant signifiait ne plus la revoir avant un long moment. J’aurais préféré ne jamais la rencontrer à nouveau et garder son image passée intacte. À présent, je devrais vivre avec le fardeau de ma lâcheté et de mon impuissance à pouvoir l’aider. J’étais sûr que je ne pourrais pas m’empêcher de repenser à elle. Son état me torturerait et je n’étais pas prêt à ça.

    La Lyrienne devant moi, pleine d’entrain, fut comme un électrochoc pour l’ensemble de mes fonctions motrices. Je devais me forcer à oublier tout ça, à l’oublier, elle, pour l’instant. Je me laissai donc guider par la rousse, voyant en elle une bouée de sauvetage. Je me focalisai sur elle, me noyant dans le déni. Je fis non de la tête pour la transformation en hérisson puis connut une expérience indescriptible la seconde d’après.

    À califourchon sur le Weltpüff de Jil, mes yeux vides se posèrent sur l’étrange créature qui avait conquis le cœur de l’ancienne maîtresse d’école. Plus rien n’avait vraiment d’importance. Mes bras s’enroulèrent autour de la taille de Jil et je fermai les yeux, battant des ailes pour donner plus de puissance à l’animal dans des mouvements pourtant lents et dénués de toute motivation. Je ne remarquai pas leur couleur, pas plus que mon aveuglement. J’étais fatigué, vraiment très fatigué.

    1071 mots

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Sam 24 Aoû 2019, 15:27



[Rp dirigé] - Les portes - Page 12 VCP5Bu

Ils étaient de retour. Et elle espérait de tout cœur que personne ne leur jouerait un mauvais tour. Mais comment le prévoir ? Quand ils étaient partie, cela commençait à être le bordel ici et maintenant, qu'en était-il ? La Lumia n'avait réellement pas envie de retomber en plein milieu du foutoir. Elle craignait un peu pour sa vie oui mais c'était surtout pour celle de Lémon qu'elle s'inquiétait. Quand ils étaient réapparus tous les deux, elle avait longtemps regardé derrière elle dans l'espoir de voir apparaître Ignis. D'accord, il n'avait pas réussi à les attraper avant qu'ils ne franchissent le halo – même si cela était passé à un cheveu – mais peut être qu'il avait pu les suivre et prendre la colonne à son tour ? Elle l'avait espéré tellement fort qu'elle s'en était presque donné mal à la tête. Malheureusement, il n'y avait pas eu d'apparition du Déchu et Tyliane devait mettre de côté sa déception pour ne pas totalement sombrer dans la dépression. Elle ne pouvait pas se permettre de se rouler en boule par terre et d'attendre que cela passe.

Il fallait qu'elle reprenne les choses en main d'autant plus qu'ils n'étaient pas réapparu au même endroit. Ils étaient dans une ville. Les bâtiments, le brouhaha et le nombre de personnes autour d'eux ne trompait pas. Mais une question se posait : étaient-ils dans la cité angélique ou démoniaque ? Ce qu'elle voyait la faisait plus pencher pour la première solution. C'était beaucoup trop lumineux pour être chez les Vils ! En même temps, ça l'arrangeait ! Elle n'osait pas imaginer ce qui aurait pu arriver au bébé au sein du peuple des corrupteurs. Elle poussa un cri de surprise quand elle vit les chairs du dos du bébé se déchirer pour faire place à des ailes … Des ailes ? !! Mais c'était quoi ce bordel ?! Comment un bébé humain pouvait-il avoir des ailes ? A cet instant, elle ressentit à son tour une douleur dans son dos. Quand elle se tordit le cou pour voir ce qui se passait – même si au fond d'elle elle savait – elle sursauta en voyant les mêmes ailes angéliques grises que Lémon, traîner au sol alors qu'elle n'avait pas utilisée sa magie.

Une ombre se pencha au dessus d'eux. Elle eut à peine le temps de redresser la tête que sa vision s'obscurcit entièrement. Elle poussa un cri paniqué. Que se passait-il encore ? !


Oh mais qu'est ce que tu fais là toi ?!

Qu'est ce que tu as trouvé maman ?

Un bébé, regarde. … C'est étrange … Ce n'est pas un ange.

La dame avait soulevé Lémon dans ses bras. Celui-ci non plus ne voyait plus rien et poussait des petits cris de surprises. Tout à tour, il tentait de se frotter les yeux et d'attraper les plumes des ailes dans son dos. La Lumia était restée accrochée à lui fermement pour être certaine de ne pas le perdre. C'était sa hantise, surtout qu'elle était diminuée et l'enfant aussi. Même s'ils étaient chez des êtres bons – elle espérait sincèrement ne pas s'être trompée – un malheur était si vite arrivé parfois. L'Etoile du Matin se mit à supplier.

S'il vous plait, ne lui faites pas de mal.

Oh ! Mais qu'est ce que tu fais là toi ?

La gamine s'était penchée en entendant la voix de la Lumia et l'observait à présent. Tyliane tourna la tête en direction de la voix. Ne rien voir était vraiment handicapant et angoissant.

On n'est pas d'ici. On vient du continent. Aidez nous. Lémon ne peut pas rester tout seul.

A qui parles-tu, mon ange ?

A la petite dame accrochée sur le bébé. Au fait, il s'appelle Lémon ! Et dit maman … Tu te souviens de la prophétie qu'on nous raconte à l'école ?

Celle qui parle des étrangers qui vont résoudre la guerre ?

Oui, celle-là ! Bah que je crois que qu'ils en font tous les deux partis, de ces étrangers.

Et comment tu le sais ?

La petite dame me la dit.

Hm.

L'Ange n'avait pas l'habitude que sa fille parle à des gens imaginaires. Mais en même temps, la gamine ne lui avait jamais menti. Et puis, plus elle regardait le bébé et plus cela paraissait logique. Ca expliquait la présence du bambin ici. Par contre, ce qu'elle ne comprenait pas, c'était en quoi un bébé humain – elle sentait son infime anti-magie, même si cela faisait des siècles qu'elle n'avait pas ressenti cette sensation. Et d'ailleurs, depuis quand les humains avaient des ailes ? - puisse les aider en quoique ce soit dans l'affaire qui les occupait. Il fallait qu'elle aille trouver quelqu'un en sachant plus sur toute cette histoire. Si ça avait été un étranger lambda, elle aurait pu s'occuper de lui mais là, elle était un peu perdue.

Viens, suis-moi.

Où est-ce qu'on va ?

Tyliane, elle aussi, se posait la question. Elle gardait le silence, écoutant la respiration calme du bébé qui s'était endormi en même temps que ce qui se disait autour. Elle ne comprenait pas vraiment cette histoire de prophétie. Quoiqu'il en soit, apparemment, ils étaient attendu. Même si visiblement, la présence d'un nourrisson parmi les étrangers avait de quoi surprendre. Ils traversèrent la foule, passant de rue en rue. Elle n'avait aucune idée d'où est-ce qu'on les emmenait et toute cette inquiétude l'épuisait.

Je connais quelqu'un qui en sait plus. Peut être que lui sera quoi faire de … Lémon.

Ils finirent par arriver chez la-dite personne. Au même moment, un autre ange accompagné d'une femme arrivait pour se rendre au même endroit.

C'est une étrangère ?

Oui.

Parfait ! Lui aussi.

Et l'ange colla le bébé dans les bras de l'étrangère avant d'attraper la main de sa fille et de s'éloigner !

1 056 mots

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