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 [RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques

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Lun 01 Aoû 2016, 22:52


La Purge des Fanatiques
Rp pour tous


Aux premières heures de la débâcle et de la chasse aux impies, ils furent nombreux à porter le regard vers la Cité Libre de Pabamiel, surnommée la Capitale Sans Couleur pour sa tolérance, son indépendance et sa mixité. En des temps aussi sombres et sanglants, elle faisait office de pointe de lueur à laquelle se raccrocher, comme un espoir fragile dont il fallait s’emparer avec mille et une précautions. La vie sur l’île n’était pas parfaite car les tensions étaient palpables et les crimes fondés sur la religion devenaient monnaie courante. Néanmoins, c’était un refuge pour les traitres qui ne s’attendaient plus à mieux. Qu’ils soient fidèles à la cause des Ætheri ou des adorateurs de l’Unique, ils marchèrent par centaine vers cette ville aux promesses fabuleuses, où ils tachèrent de reprendre une existence aussi sereine qu’on leur permettait. Des lois furent promulguées par l’Impératrice, désireuse d’apaiser les illustres et anciennes familles de ses terres comme les nouveaux arrivants. Il fut décidé que les adeptes des Dieux s’installeraient à l’ouest de la région et dans les quartiers simples du sud, ainsi qu’à Jelemiel pour les plus aisés, tandis que ceux qui priaient Sympan iraient à l’est de la contrée et dans les quartiers nord et Maremiel. Ce découpage n’avait rien de satisfaisant mais avait pour objectif de limiter les dégâts, un but qu’il remplissait de façon plutôt satisfaisante. Du haut de son Palais, la sulfureuse Elena contemplait son territoire. Ses cheveux rouges comme le sang avaient été relevé en un chignon haut et serré dont s’échappaient quelques boucles, qui frôlaient ses épaules nues. Le contraste était saisissant avec la blancheur immaculée de sa peau de lys. Ses yeux clairs ne laissaient transparaitre aucun sentiment et se bornaient à scruter les environs, songeurs. Parée de bijoux d’or, elle portait une légère et délicate robe de voiles rouges, qui traçait le tableau sensuel de sa silhouette. Le Phénix était une femme désirable, une femme à qui l’on ne refusait rien. Elle le savait et en jouait. « Tout est prêt pour les festivités, ma Dame. » Le Capitaine Sylver attendit un instant. Il recula d’un pas en voyant sa Reine acquiescer. La fête pouvait commencer.

Les gazettes de Pabamiel annonçaient cette journée et vantaient ses mérites depuis au moins deux lunes. La nouvelle avait même traversé les frontières de l’île et le Phénix s’attendait à recevoir la visite d’étrangers, qui chercheraient un peu de réconfort, à oublier, ne serait-ce qu’une seconde. Alors que le ciel se peignait des couleurs du crépuscule, la musique se mit à résonner dans toutes les rues. Des artistes divertissaient les passants. Des numéros de danse, de chant, d’acrobatie, des démonstrations des talents de magie … Chaque allée devenait une surprise. Chose exceptionnel pour la Cité de Pabamiel, les gens furent autorisés à gravir Jalahaiah et à venir danser sur la place sur la Place de l’Arbre Sacré. Sur son parquet de verre et sous les lumières des vitraux, l’ambiance était belle. Le Capitaine Sylver veillait à la sécurité, ses troupes éparpillées à travers toutes la ville et toutes les terres car la région même était en fête. C’était un moment d’échappatoire. Tout le monde en avait besoin. La Belle Elena était à Sinadiel, occupée à valser avec un haut dignitaire qui minaudait pour ses faveurs. Elle se contentait de sourire. « Bienvenue et amusez-vous ! » scandaient une troupe de femmes en tendant des morceaux de parchemins sur lesquels étaient calligraphiés les programmes et les règles. Les demoiselles avaient toutes la même apparence. Ce n’était pas qu’elles se ressemblaient : elles paraissaient vraiment être la seule et unique personne. Plutôt petites et très fines, elles se faisaient appeler Le Lutin, avec une petite silhouette élancée et des cheveux blancs coupés courts. Elles avaient un regard impressionnant, d’un noir d’encre. Vêtue d’une petite robe rose, elles étaient reconnaissables entre toutes.

Quelques incidents mineurs étaient à déplorer. L’Armée de Pabamiel était plutôt efficace. Tout se passait pour le mieux. Pour le moment.

Explications


→ La Cité de Pabamiel est considérée comme un refuge où est prôné la tolérance. Il y a énormément de traitres à leur race qui sont venus s'abriter, ainsi que des gens qui cherchent juste la paix malgré le contexte. Il y a pas mal d'incident, mais c'est mieux qu'ailleurs et ça suffit aux gens.
→ Une fête est organisée à partir de la tombée de la nuit. L'Armée est présente pour assurer la sécurité. Même si vous pouvez en théorie faire la fête partout sur les terres de Pabamiel, on va pour l'instant se concentrer sur la Cité uniquement.
→ Elena est Vanille mais vous ne pouvez pas le savoir ni même vous en doutez. N'oubliez pas les stats, merci !
→ Vous pouvez faire un peu ce que vous voulez pour l'instant. Il y a pleins d'animations, des tavernes, de jolis filles, de jolies mecs, un bal, etc ... C'est la fête :D Peu importe votre camp, il peut aussi y avoir des accrochages mais dans ce cas, j'interviendrais avec l'Armée pour calmer - gentiment - le jeu.

Déroulement
du RP


Pour l'instant, tout va bien, c'est la fête et vous faites ce que vous voulez. Pour l'instant. C'est un RP d'Event après tout ... ^^

Vous devez faire des messages de minimum 560 mots. Vous ne pouvez pas poster deux fois de suite avec le même personnage. Ce rp se terminera le 30 Septembre.

Gains
& Participations


ATTENTION : Dans le cadre de la nouvelle procédure de RPPT, je vais vous demander dans votre premier message de dire ce que vous prendrez comme gain en cas de quatre messages et aussi en cas de sept messages. C'est pour éviter d'avoir à mp les membres ensuite s'ils oublient de mettre leur gain. De ce fait, si vous ne les noter pas, vous n'en aurez pas =D Bien sûr, il vous sera possible de changer ensuite si vous changez d'avis, il vous suffira juste d'éditer avant la fin du rp =) Par exemple pour moi, ça serait 1 point de force si 4 messages et L'écorché si 7 messages. Faites des petits résumés, c'est le bien.

♦ Participation : Deux points de rp
♦ Pour quatre messages : Un point de spécialité au choix OU Faire tomber une pluie de sang OU Environnement Cauchemardesque OU dix points de rp.
♦ Pour sept messages : Deux points de spécialité au choix OU Mime de la Mort (Vous permet de faire croire à quelqu'un qu'il vit ces derniers instants) OU Seize poins de rp OU L’Écorché (Permet d'arracher la peau de quelqu'un d'un simple toucher. Étendu de l'écorchage suivant la magie. Sur PNJ uniquement.)

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Lun 01 Aoû 2016, 23:49

Je n'avais pas souvenir m'être déjà rendu à Pabamiel. Au fil du temps, les diverses cités, secrètes ou non, révélaient leurs secrets alors que je dispensais la mort, ou offrais la vie. Je m'étais renseigné auparavant auprès des autres Ombres s'y étant rendu, afin de savoir à quoi m'attendre une fois sur place. J'avais déjà eu de désagréables surprises, notamment sur la propreté et la décadence des habitants. Non que j'y accordais une réelle importance, mais j'avais toujours en sainte horreur ceux qui dédaignaient à ce point la valeur de leur vie.

Toujours est-il que le mot qui revenait le plus souvent pour décrire Pabamiel était tolérance, ou neutralité ce qui revenait au même. La cité ne semblait pas vouloir prendre parti, et acceptait quiconque y cherchait asile, dès lors que les règles intérieures étaient respectées. On disait même que ceux qui s'étaient dressés contre leur Souverain y voyaient une terre inespérée d'accueil où y trouver un peu de quiétude contre ceux voulant leur mort.

Cependant, il ne s'agissait pas de mort dont j'étais investi cette fois, mais bien de vie. Ce nouveau pendant de ma mission me permettait de garder la tête sur les épaules plus longtemps qu'au temps où seuls les morts précédaient mes pas. Que ce soit le fruit du hasard, une envie particulière ou simplement une tâche à accomplir, chaque "don de naissance" comme je les appelais était différent. Le seul point de commun était la discrétion lors de l'insertion de l'âme dans le corps de la future mère, mais tout le reste était différent.

Quand je fus devant les portes de la ville, j'appris qu'une fête était en préparation. Je fus ravi de la coïncidence, car j'avais remarqué que les êtres vivants se sentaient plus libres de copuler quand le festif était de la partie. L'alcool, les déguisements, les rires y étaient pour beaucoup, aussi la fécondation serait d'autant plus légitime.

Je me rendais la nuit de foyer en foyer, parfois passant mon chemin, parfois attendant que leur souffle ensommeillé devienne régulier avant de leur faire don de ce cadeau. Dans plusieurs mois, la joie se mêlerait aux pleurs du nouveau né.

J'officiais toute la nuit et prit la décision au lieu de retourner directement dans la déprimante Umbrae, de me fondre dans la population locale pour voir cette effervescence festive, et qui sait m'y amuser également. La réputation de la ville n'était pas ternie, tant on y trouvait à peu près toutes les races. Les autorités avaient choisi de cloisonner dans des quartiers distincts ceux priant les dieux multiples de ceux du Dieu Unique, et je louais au nord une chambre dans une auberge qui ne payait pas de mine mais dont le confort rudimentaire me suffisait amplement. Après avoir une toilette réglementaire, je quittais ma chambre pour arpenter les rues animées par tout ce qui était possible d'imaginer. Des cracheurs de feu, des saltimbanques, des danseurs ou des bardes s'affairaient au milieu des badauds qui profitaient de cette légèreté ambiante.

Mon bras se fit embarquer par une étrange petite femme aux cheveux blancs et à la robe légère. Elle me fit tourner sur moi-même en riant, avant de me poser un papier entre les mains et recommencer avec un autre passant. L'alcool coulait à flot et certaines voix se faisaient plus entendre que d'autres. Si l'heure était à la fête, l'alcool violent était vite réprimé par les soldats stratégiquement bien placés pour éviter tout heurt regrettable.

Je me surpris à sourire devant ces scénettes de bonheur concentré. L'heure était à l'insouciance, et je me prenais presque l'envie de m'y plonger à mon tour. Quel dommage qu'elle ne soit pas là avec moi ...
Post n°1 : 646 mots
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Mar 02 Aoû 2016, 02:27

L'heure était à la réjouissance générale à Pabamiel.

Rubiel ne savait pas réellement pourquoi elle avait décidé de remettre les pieds dans cette cité, la dernière fois qu'elle avait pu mettre un pied là-bas cela s'était avéré particulièrement déplaisant. Elle frissonnait encore par le simple fait de se remémorer sa précédente mésaventure au sein de Pabamiel. Mais dans tout les cas, ce n'était apparemment pas ce qui l'attendait pour cette fois-ci. Elle avait décidé de se rendre aux festivités locales, afin de profiter un peu du monde qui l'entourait. Comme à chaque évènement qui avait pour but de regrouper une masse conséquente de personne, elle allait probablement se terrer dans son coin en tant que simple spectatrice, mais cela lui était suffisant.

Elle n'était pas du genre à briller par sa simple présence, elle savait ce rôle bien mieux adapté pour les autres. Alors qu'elle pénétrait dans la cité, elle pouvait déjà apercevoir ce monde grouillant batifoler à droite et à gauche. Pour une majeur partie, ils s'étaient délivrés aux plaisirs de l'alcool et ne répondaient plus clairement à l'appel. Les autres quant à eux avaient soient établis leurs campements autour du buffet où étaient partis à la chasse d'une donzelle particulièrement réceptive à la séduction en ces temps de joie et de gaieté. Rubiel soupirait mentalement, elle aimait cette ambiance mais cela n'était clairement pas son monde. Elle n'avait pas le déclic nécessaire pour profiter pleinement de ce moment que chacun devait partager avec autrui.

Cela était censé être un évènement qui avait pour but la réunification après tout, du moins, c'était ce que tous prétendaient et Rubiel n'allait pas déroger à la règle. Alors qu'on lui tendit un papier qui devait lui indiquer le déroulement de l'évènement, elle se contenta de se réfugier dans un coin pour ne pas se laisser emporter par la ferveur particulièrement dense des participants. Par ailleurs, il y avait déjà eu quelques altercations, souvent entre des individus de natures particulièrement opposées. Là était le soucis lorsque l'on invitait tout le monde à profiter du fête, l'on pouvait très vite se retrouver avec des personnes incapables de se biffer entre elles et cela menait inévitablement par la confrontation souvent physiques entre les deux partis.

Heureusement, la présence de l'armée se faisait très vite ressentir dans ce genre de situation. Malgré les premières impressions sur cette fête qui semblait mélanger joie et excès, il n'en restait pas moins qu'elle était particulièrement surveillée pour qu'à chaque instant, elle n'y est aucun risque qu'elle ne déraille. Du moins, c'était l'impression qu'avait ressenti Rubiel tendit qu'elle laissait vagabonder son regard à droite et à gauche. Finalement, il n'y avait aucune raison à se présence ici si ce n'était pour vivre encore une fois une expérience personnelle différente. Peut être que cette fête allait briser son incapacité à véritablement s'ouvrir aux autres. Bien que si elle se contentait de siroter des glaçons, il ne faisait aucun doute qu'elle allait rester ferme face à tout autre individu. Elle avait encore beaucoup à apprendre pour mêler ses devoirs d'anges à sa propre vie.

Bien-sur, on vint l'aborder une à deux fois, des hommes particulièrement atteints par les ravages de l'alcool. Une fois que l'ivresse avait prit possession de leurs esprits, il était normal qu'ils viennent à tenter leurs coups vers des cibles qu'ils n'auraient pas envisagé en temps normal. Rubiel n'était clairement pas séduisante et pouvait à peine se targuer d'être mignonne. Dans tout les cas, cela ne lui avait pas empêché de les repousser amicalement tout en espérant que l'alcool ne les avait pas rendu trop tenace face au refus. La fête promettait de ne pas être de tout repos au moins...
Mots : 659 / Post 1
Gains : 4 > 1 Pt de Force / 7 > 2 Pts de Force
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Mar 02 Aoû 2016, 21:38


Pabamiel. S’il ne se méprenait pas, c’était la seconde fois qu’il venait. La première coïncidait uniquement au contentement de ses besoins personnels, mais pour le coup il s’y était rendu pour la bonne atmosphère qui s’y répandait. En l’occurrence, il n’avait plus à se préoccuper de ce qui s’était produit ici par le passé. Les souvenirs restaient encore frais, surtout quand il trottait dans les rues de cette cité qu’il avait bordée avec amour. Il se demandait par ailleurs si elle était là, elle qu’il avait appris à apprivoiser peu à peu. Pour l’heure, l’homme se trouvait déjà en flatteuse compagnie puisqu’il avait persuadé ses deux camarades : Kain et Camilla. Aucun des deux n’appartenait à la classe prestigieuse des Démons, mais ils avaient toutefois souhaité le seconder en tant que gardes du corps, même si Zane n’en avait jamais eu besoin. C’était une question de principe. De formalité. Ça s’arrêtait là. La belle demoiselle était une Bélua aux caractéristiques reptiliennes. Elle se faisait appeler l’empoisonneuse. L’autre était un sorcier relativement puissant dans la concoction de potions, de pièges et d’alchimie en tous genres. En définitive, il s’agissait bel et bien d’un trio aussi improbable que leurs meneurs. Pour des raisons de sécurité et d’anonymat, le Monarque était couvert de la tête aux pieds par un ample vêtement capuchonné qui lui bandait l’intégralité de sa prestance. Seuls ses yeux jaunes comme l’or étaient perceptibles, même si l'on s’approchait à peine de lui. Encore fallait-il oser tutoyer le dangereux criminel cela dit. Ses défenseurs prenaient par ailleurs leurs rôles très à cœur. Si bien que lorsqu’un enfant un peu trop intrépide manquait de le heurter, le fouet de Camilla s’enroula autour de son poignet pour lui deviser deux, trois mots avec son sourire déconcertant. Son savoir-faire à paralyser quiconque dérangeait le bien-être de son maitre était envoûtant et curieusement efficace. Quant à son homologue masculin, il faisait le pitre afin de détourner toute l’attention sur lui. Ceci semblait drôlement lui plaire.

Concernant les aménagements qui avaient été faits à Pabamiel, ils étaient abondants. Les animations ne manquaient pas d’être raisonnablement envoûtantes pour le forcer à s’arrêter à maintes reprises devant des spectacles et autres traditions qui mettaient en scène de belles danseuses. Cela dit, elles ne s’initiaient pas suffisamment dans ses gouts pointilleux pour le faire trainer plus d’une minute. Ils continuèrent ainsi leurs chemins en errant aux abords des édifices. Il renonça à marcher quelques instants devant le cabaret, nostalgique quant à ses récits éteints, puis ils repartirent de plus belle. La musique mélancolique réfrénait ses envies de meurtre quand il posait l’œil sur des inconnus détachés. Bien souvent, ils étaient les plus favorables à tomber malade pour mourir jeune. Dans les commerces qui germaient sur une bonne longueur de la place, le Démon fit l’acquisition de quelques objets. Enfin, c’est précisément Kain qui s’occupait de la trésorerie, c’est donc lui qui se procura un masque, un habit local accompagné de dorures ainsi qu’un pendentif évoqué par un dragon qui formait le symbole du yin et du yang. Même quand il n’avait spécialement rien à y faire, Zane se débrouillait toujours pour acheter ce qu’il pouvait, renforçant ainsi sa collection des nombreux voyages qu’il faisait à travers le monde. Malgré tout ce qui se passait pour l’instant, l’ennui commençait à le guetter. « Allons prendre place sur ce banc en attendant que quelque chose de plus divertissant se produise. » « Tu es sûr de ne pas vouloir que je tranche la tête d’un danseur pour l’entreposer dans ta réserve ? » « Pas la peine. Je t’ai déjà dit que les gardes étaient très efficaces dans la cité. Nous sommes trop peu nombreux, et puis ça ne m’amuserait pas. » « C’est toi qui décides. Kain, tu veux bien aller nous chercher des boissons ? » « Je suppose que je n’ai pas vraiment le choix... bien. » Kain étant dorénavant parti, Camilla surveilla les invocations de celui pour lequel elle s’était entichée. Zane contemplait les passants la frimousse blasée en espérant y faire une délicieuse trouvaille.


666 mots (hihi)

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Mar 02 Aoû 2016, 22:01


Depuis qu'il avait posé un pied dans l'enceinte de la ville, Devaraj ne se sentait pas forcement très bien. Pourtant il appréciait beaucoup la riche architecture et l'ambiance générale de la cité. Il était venu ici pour laisser le temps à son esprit, mais surtout à son corps, de se reposer pendant quelques jours. Les blessures s'accumulaient sans avoir le temps de se cicatriser correctement, ce qui commençait à être encombrant pour conserver son efficacité dans la chasse aux hérétiques. Il fallait savoir s'arrêter pour pouvoir repartir encore plus vite après, pas vrai ? Voilà donc la raison de sa venue ici.

Le chaman contemplait d'un air vide une troupe de musiciens de rue. Ils jouaient tous très bien et leur mélodie s'envolait haut dans les airs, entraînant certains à danser. C'était beau, mais son corps ne bougeait que sur les tremblements des tambours, pas autrement. Cela faisait longtemps qu'il avait associé le mot danse aux rituels chamaniques et maintenant il était bien incapable de faire l'un sans l'autre. Le regard absent, il continua sa marche au grand hasard, connaissant très mal la géographie de la ville. Les commerces ne l'intéressaient pas plus que ça car il était assez fauché ces derniers temps. Mais les jardins par contre, piquaient sa curiosité professionnelle. Il aimait les plantes, il voulait les observer, les connaître, être capable d'en citer le nom, l'origine et les différents effets dès le premier regard. Son quatrième herbier n'était toujours pas fini. Isabelle lui avait pourtant dit qu'il devrait au moins dépasser la bonne quinzaine de cahiers pour atteindre un niveau digne de ce nom. Alors autant dire qu'il avait encore du boulot sur la planche... Mais le chaman s'y plaisait. Apprendre était toujours une passion maladivement présente chez lui, ce trait de caractère n'avait toujours pas changé malgré tout ce qu'il avait traversé dernièrement.

Passant de longues heures dans les espaces verts, il finit par revenir dans les rues, frissonna quand ces pas le menèrent vers un endroit précis. Jasarael . Un cabaret qu'il connaissait. Il était déjà entré dans cet endroit mais n'avait étrangement aucune envie de penser à ce qui avait suivi. Regardant fixement l'entrée du bâtiment, planté en plein milieu de la rue, le chaman ressentit un mélange de fascination malsaine, appréhension inconnue et colère. Il se rappelait parfaitement de Meg', mais dans son esprit, ce cabaret était lié à quelque chose de bien plus sinistre et douloureux que la belle lapine. Un long frisson glacé descendit le long de son échine. Il recula sans même en avoir conscience et s'échoua maladroitement sur un banc qui se trouvait par chance sur son chemin. Son malaise ne venait pas de la ville, mais bien uniquement de ce cabaret. Il ne saurait dire pourquoi et ne voulait pas y penser. Mais il était incapable d'aller se trouver une autre place ailleurs alors il ne bougea pas. Remarquant la présence d'un individu à ses côtés dont il ne pouvait pas voir le visage à cause d'un voile, il haussa les épaules et sortit sa pipe.

Posant un pied sur son genou droit, il s'avachit plus ou moins sur le banc et commença à faire des ronds de fumée. Il commençait à avoir de l'expérience en ronds de fumée l'air de rien ! Puis c'était comme faire des bulles dans l'eau, ça le détendait efficacement.  


Post I | 586 | Dev s'asseoit avec Zane

Gains :
4 = 1 en force
7 = 2 en force


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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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◈ Parchemins usagés : 1157
◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Mer 03 Aoû 2016, 19:00

La Purge des Fanatiques
« Mains souillées par le sang »

Pabamiel, terre d’accueil pour les traîtres et les parias.
Quelques rumeurs courraient sur la ville, sur la possibilité d’être accueilli, peu importe sa religion, au sein des murs de cette grande cité. À peine j’eus posé le pied à l’intérieur de ses fondations que sa grandeur et ses éclats me fascinèrent. La ville s’élevait jusqu’au ciel, le centre de celle-ci gouvernant les quartiers qui se trouvaient en contrebas. Battant des cils, intrigué par ce schéma particulier, je montais dans la ville, la tête basse, tenant en main une petite boîte à musique. Elle m’avait été offerte par l’un des enfants qui avait séjourné à la Vigilante, il y a pas mal de temps déjà, alors que je l’avais aidé durant sa longue journée. C’était une boîte fascinante, dont les mécanismes m’échappaient encore. Par je ne savais quel miracle, elle parvenait à répertorier toutes les chansons que j’écoutais lorsque je l’ouvrais. Étrange, mais amusant. Au moins, ça me permettait de me laisser bercer par quelques musiques familières, et d’enregistrer les chants que je percevais tout autour de moi, au cœur de cette fête.

Je m’avançais dans la cité, sans mimer l’action de rejoindre un groupe ou de sympathiser avec quelqu’un. Ce n’était pas tant que je ne le voulais pas, mais c’était plutôt parce que mes pensées convergeaient bien au-delà des festivités de Pabamiel. Il s’était passé des choses, récemment, mais je ne pouvais encore démêler le vrai du faux dans toute cette histoire. Des bribes s’éveillaient dans mon esprit, des images s’imposaient dans mon iris, où des cris, du sang, battaient au fond de ma tête comme des tambours de guerre. Mais je n’étais pas capable de les assembler pour former quelque chose de cohérent, de connaître, au final, ce qu’il s’était vraiment passé sur cette île. Finalement, j’aurais dû croire ce pécheur lorsqu’il m’avait décrit l’Île des Mystères comme une terre maudite… Mais si au moins j’étais en mesure de me souvenir de ce qu’il s’était produit là-bas…

D’un geste vif, je secouais la tête, me laissant bercer par les musiques des bardes qui faisaient la cour aux Dames. La fête battait son plein, des artistes chantaient et d’autres employaient leur temps à enthousiasmer et à fasciner la foule. Même qu’au cœur de tous ces rassemblements, une troupe de jeunes filles aux cheveux blanc, aussi vierges que les monts des massifs enneigés, scandait joyeusement à tous les invités de passer une belle soirée. Étrangement, elles se ressemblaient toutes, mais je peinais à croire qu’ils puissent toutes s’agirent de jumelles. Pauvre femme qui devait être leur mère… L’une d’entre elles, d’ailleurs, vint m’interpeller en m’attrapant le bras.

« Bienvenue et amusez-vous! » S’écria-t-elle en m’adressant un large sourire, glissant une feuille de papier dans le creux de ma main avant d’accoster un homme pour l’entraîner dans une petite danse, faisant voleter sa petite robe couleur cerise.

Ce spectacle m’arracha un sourire en coin, mais je me détachais rapidement de cette joyeuse troupe pour m’en retourner à mes questionnements. Je tentais de ne pas penser à ce qu’il avait bien pu se passer une fois que j’avais atteint l’Antre des Secrets, me concentrant plutôt sur la raison principale qui m’avait décidé à venir jusqu’ici: Scott. Je me demandais si cette cité était faite pour lui et, ne sachant s’il viendrait ou non y jeter lui-même un coup d’œil, j’avais choisis d’y aller. À ce que l’on disait, l’Armée de Pabamiel était très efficace, limitant au mieux les incidents qui pouvaient éclater ici et là à cause de ces guerres religieuses et les habitants, même s’ils ne pouvaient échapper complètement aux conflits, se voyaient particulièrement ravis de vivre au cœur d’une cité aussi tolérante. C’était ce dont avait besoin Scott en ce moment, lui qui se cherchait un nouveau départ après avoir déclaré à ses semblables rejoindre les rangs de l’Originel plutôt que de suivre des Dieux aveugles et sourds comme les Ætheri. Eh bien, s’il est malin, il viendra également, songeais-je, complètement dans la lune, alors que la surface du plancher, juste devant moi, était légèrement relevée.

Dans une chute peu digne, je m’affalais au sol, échappant ma boîte à musique de mes mains, cette dernière s’ouvrant suite au choc, laissant filtrer une douce mélodie que je reconnus entre mille. C’était une chanson que j’avais entendu d’une artiste qui s’était présentée, un soir, à Ciel-Ouvert. Sa voix était magnifique, les paroles enchanteresses, louangeant la Déesse de la Nature, Phoebe, en la glorifiant. Sans étonnement, c’était la chanson préférée de Nimüe pour s’endormir. Remarquant que la boîte était tombée aux pieds d’une jeune femme, je m’empressais de la ramasser, étirant un maigre sourire en scrutant le visage blanchâtre de la demoiselle.

« Oups… Hahaha… J’ai pas trop regardé où je mettais les pieds. Je viens de me coller la honte après une gamelle pareille… »

Je pris connaissance de l’endroit qui nous entourait et, passant mon regard de la jeune femme à la foule qui s’emballait par les festivités, je finis par poser des yeux interrogateurs sur le visage de l’autre invitée, qui ne semblait pas particulièrement à l’aise.

« Pourquoi vous restez dans votre coin au lieu de profiter de la fête? Vous êtes timide? » Dis-je en lui adressant un sourire moqueur.


885 mots | 1 post
Résumé: Miles arrive à la fête, intrigué par ce qui lui est arrivé à l’Antre des Secrets (parce que le monsieur ne se souvient pas de grand-chose à cause de l’espèce de lavage de cerveau qu’il a eu :o) et il trébuche, laisse tomber sa petite boîte à musique (voir mes gains de RPPT), boîte qui tombe juste devant Rubiel et il commence la conversation o/

Gains pour 4 messages: 1 point de Force
Gains pour 7 messages: L’Écorché



[RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques Signat16
Merci Léto ♪:
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Mer 03 Aoû 2016, 21:17

Lentement, Annabella se penchait au-dessus de la tombe dont elle avait ôté le couvercle pour voir avec horreur que ses craintes étaient fondées, personnifiées en un être immonde et desséché. Au fond d'elle, elle savait que ce maître, ultime survivant de la famille, devait sans doute être altéré par la magie pour avoir survécu tout ce temps mais elle ne s'attendait absolument pas à trouver service sous les ordres d'un enfant de la nuit. Cette dernière eut un rapide sursaut en humant le doux parfum de la vie qui coulait dans les veines de la Mur.

S-sang... sa... sang

La chose remuait doucement, au ralenti et cela relevait du miracle qu'elle fût capable de bouger. Elle semblait morte, vidée de toute vie et son apparence générale était grotesque à cause de la privation forcée du doux liquide sucré et écarlate propre aux vivants. Son abstinence involontaire le tiraillait désormais et, obligée de suivre les ordres, elle tendait le bras vers la bouche garnie de dents menaçantes afin de donner un peu d'elle pour son maître. Après plusieurs secondes de succion répugnante et une sensation de plaisir dérangeante, le vampire s'arrêtait et, fort de cet apport vital, il retrouvait quelques-unes de ses capacités intellectuelles, le manque ayant atrophie le corps et l'esprit.

Je te reconnais. Quelle ironie ! Il se mut à ricaner doucement, une douleur dans les côtes le saisissant en cas de folies. Et maintenant tu es là pour me servir, je me trompe ? Il connaissait pertinemment la réponse mais son ego avait lui aussi besoin d'être abreuvé par Annabella.

Oui, maître.

Sans bouger de son tombeau de pierre, il n'en avait ni la force ni l'envie, il l'invitait d'un signe de la tête à se rapprocher. Elle ne ressentait pas de la peur, le lien les unissant l'empêchant de blesser ou tuer la Mur, mais elle le trouvait ignoble. Quand elle put porter son visage au plus près de celui de la créature nocturne, cette dernière lui disait d'un chuchotement presque joyeux.

Voici tes ordres.

~~~#°°#~~~

Elle n’avait pas eu le choix, cela faisait partie de ses fonctions en tant que Mur. Les instructions de son maître avaient été très claires, trop précises même car Annabella ne pouvait s’écarter du chemin tracé par l’ingénieux vampire. La première étape consistait à se rendre à Pabamiel afin de récolter un maximum d’informations sur les tendances politiques actuelles. Cet endroit se prêtait particulièrement bien à ce type d’exercice car il accueillait les parias et autres personnes dont les idées politiques s’écartaient franchement de la droiture, la rigidité de leurs souverains. Ce n’était pas plus mal. Cette tolérance et ouverture permettrait à la jeune femme de se fondre plus facilement dans la masse et accomplir sa tâche en particulier durant les festivités organisées. La longue cape à capuche qu’elle portait ferait tout de même le gros du travail à ce sujet.

Se rendant pour la première fois sur place, elle était un peu perdue face aux divers us et coutumes des personnes présentes, à croire que son vampire sur lequel se calquait ses propres pouvoirs était si faible que son intelligence naturelle et son charisme s’étaient envolés. Elle se sentait aussi plus lente, plus rapidement fatiguée. Cela ne pouvait durer, elle ressentait en première main la faiblesse de son maître et son instinct de Mur lui dictait de l’aider à s’élever mais elle ne pouvait non plus oublier ce visage cadavérique, cette voix emplie de sadisme et tout simplement cette créature nocturne dont les plans, devinés par les ordres donnés plus tôt, étaient diaboliques. Ce tiraillement entre son devoir et sa morale acquise au fil du temps la rendait encore plus incompétente mais elle ne pouvait refuser un ordre, pas après avoir été liée par son vœu.

Au vu de sa situation actuelle, elle n’initiait pas les conversations ou se faisait remarquer. Plutôt, elle restait dans les ombres et longeait les grands groupes pour saisir les bribes de conversations des gens dans les rues de la cité. Une chose qu’elle n’avait pas oublié était que les gens faisant la fête aimaient boire un verre, et qu’avec l’alcool, les discussions politiques allaient de pair.

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Mer 03 Aoû 2016, 23:53

Mwayer ne savait pas vraiment ce qui était pire : l’incessant sentiment que quelqu’un avait pris une énorme cuillère et était en train de remuer ses intestins à la manière d’un pot-au-feu ou de constater qu’il existait des architectures magnifiques ailleurs qu’à Drosera. Après qu’il ait rendu une cinquième fois le contenu de son estomac vide à l’étendue d’eau qui s’étendait autour de lui, il décida que c’était la cuillère.

Heureusement, après un premier voyage en bateau de sa vie qui était bin trop long pour lui, il pout poser pied-à-terre sous les moqueries de l’équipage. Il prit le temps, lorsque ce dernier se préparait à décharger les divers matériaux qu’ils avaient sur le bateau, de percer, grâce à son sang qu’il avait prit le temps d’acérer en plusieurs pointes fines, la coque du bateau juste en dessous de la ligne de flottaison et, car il était hors de question de faire les choses à moitié, prit même le temps d’assombrir la météo autour du bateau afin d’être sûr qu’ils mourraient. Si possible dans d’atroces souffrances, il n’avait pas encore de contrôle là-dessus, mais il était au moins sûr qu’il ne repartirait pas grâce à ce bateau.

Après quelques minutes de marche, il arriva enfin dans la haute et majestueuse ville de Pabamiel. C’était incroyable. La ville s’élevait avec une élégance folle et Mwayer prit le temps de sortir son cahier et de la dessiner avec le plus de détails possibles, de rendre compte de la forme des ogives de chaque bâtiment, il détailla les pinacles, les arcs et les décorations qu’il voyait. Il prit le temps d’en dessiner un plan grossier afin d’être sûr de s’en rappeler et pénétra, le sourire au lèvre, dans la ville. Ce qui ne fut pas pour le décevoir.

Pabamiel riait, Pabamiel dansait.

Le jeune Alfar avait entendu venir jusqu’à lui la réputation de Pabamiel, terre d’acceptation et de tolérance. Ces notions étaient importantes pour lui. Il n’avait jamais compris pourquoi sa mère lui avait inculqué à la fois des notions de partage et d’ouverture et d’élitisme et de traditions. En fait, il ne comprenait pas comment mélanger les deux. Un élitisme égoïste, subjectif et une ouverture sur le monde et sur les autres ? A défaut de tout comprendre et de tenter d’élucider ce que sa défunte mère avait tenté de lui apprendre, il s’était décidé à analyser le problème par lui-même. Il était et partait convaincu que l’élitisme serait ce qui lui permettrait d’aller vers la gloire, mais il sentait qu’il fallait aussi se tourner vers les gens. D’autant plus avec ces Dieux et ce Sympan qui avaient décidés de se quereller, oubliant au passage qu’ils risquaient de tuer et de faire s’entretuer toutes les races vivantes sur ces terres, mais ils avaient surement d’autres problèmes. Pour le moment, le partage et la joie qui transpiraient des ruelles et des gens étaient incroyables à regarder.

Les gens dans les rues étaient heureux, il s’arrêta pour regarder un homme qui peignait les choses autour de lui alors qu’il était aveugle, une femme dansait et ses jambes avaient l’air d’être ses partenaires. Elles étaient indépendantes et entretenaient une sorte de conversation corporelle avec la danseuse. C’était exceptionnel. A chaque contour une nouvelle venelle qui révélait une nouvelle forme d’expression. L’heure était à la joie. Est-ce que c’était l’art qui procurait ça ? Ou était-ce la fête et l’art était lié à la fête, sans avoir de fonction propre ? Mwayer nota cette question dans un coin de sa tête et s’assit sur un rebord. Il regarda autour de lui, ouvrit son cahier et dessina des sortes d’oiseaux chimériques au corps de volatile et aux têtes des gens qu’il voyait autour de lui. Lorsqu’il en avait terminé un, il soufflait sur lui et l’envoyait en direction de la personne à qui il ressemblait en rigolant.

Pabamiel chantait, Pabamiel rêvait.
648 mots
Gain 4 message : 1 point de Charisme
Gain 7 messages : 2 points de Charisme

Résumé : Mwayer s'asseoit quelque part dans la ville et envoie des animaux à corps d'oiseaux et à tête de gens autour de lui à ces dites personnes. Les oiseaux viennent de ses dessins et si vous le voulez, peut-être allez-vous recevoir une bête qui a votre visage et qui vole =D
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Jeu 04 Aoû 2016, 05:22

Les invités ou les simples passagers engorgés de plus en plus les lieux, bien qu'en retard, ils comptaient tous bien se rattraper en faisant battre la fête à son plus fort. Rubiel toujours aussi calfeutrée dans son coin espérait que personne ne l'aborde sous peine de n'avoir aucun mot à lui rétorquer. Elle avait réussi à glaner l'un des rares verres d'eau qui se situait sur les différents buffets à volonté. L'alcool coulait clairement plus à flot que sa cousine mais Rubiel préférait garder l'esprit sain et clair, perdre ses moyens dans une telle situation n'aurait fait que l'emporter dans des pétrins sans nom. D'autant plus qu'elle répugnait l'alcool de tout son être, par une fois elle avait tenté d'en gouter suite à des plaintes excessives de quelques camarades et plus jamais elle n'en avait fait entrer dans sa bouche. Soupirant, elle laissait guider ses pensées aux bruits de la musique jouée par les divers saltimbanques de la cité.

Jusqu'au moment où elle ne put s’empêcher de sursauter lorsqu'un objet non identifié vint pénétrer sa zone de sureté. C'était une boite assez étrange, qui avait rapidement prit les traits d'une boite à musique dans l'esprit de la jeune femme. Relevant son regard, elle vit un homme plutôt jeune totalement affalé contre le sol. Il ne lui en fallait pas plus pour mettre ça sur le compte du verre de trop avant de voir son visage et ainsi être capable de s'assurer de sa sobriété la plus totale. Alors, elle en vint rapidement à la conclusion qu'il était juste très maladroit. Celui-ci vint récupérer la boite avant que Rubiel n'avait pu lui rendre et d'un sourire presque niais, il scruta le visage de l'Ange. Lui avait-on dit qu'il était particulièrement impoli de fixer du regard une inconnue ? Timide et craintive en plus de cela.

Le blondinet bredouilla quelques mots à l'encontre de Rubiel mais aussi de lui même. Elle tenta de lui rendre un sourire bienveillant jusqu'au moment où il commença à légèrement titiller son égo. Non pas qu'elle en avait un surdimensionné, il était même plutôt bien placé avec une certaine modestie. Néanmoins, elle n'aimait pas forcément qu'on se moque bien qu'avec gentillesse d'elle, d'autant plus qu'elle n'était clairement pas dans son milieu de prédilection au sein de cette joie et de ce bruit foisonnants. Rougissant légèrement des pommettes, cela ne pouvait que se voir sur son teint blafard, ce qui par enchainnement ne pouvait la rendre que d'autant plus rouge. Elle tenta néanmoins une approche avec des mots :

- Je... Ce n'est pas vraiment mon domaine. J'ai pour habitude de contempler la tranquillité en temps normal. Alors tout ce bruit, toute cette agitation, je préfère regarder cela plutôt que de m'y mêler. Cela vaut mieux pour moi.


Elle avait dit cela avec un ton tantôt gêné tantôt bienveillant. Elle lui avait déjà pardonné sa petite pique d'autrefois, et elle le remerciait en quelque sorte intérieurement, que celui-ci vienne la débarrasser de sa fragile solitude. Au moins, maintenant qu'elle était entrée dans une discutions avec un individu, elle ne contrastait plus autant qu'avant avec le reste des festivités.

- Je me nomme Rubiel et vous êtes ?

Si lui avait fait le premier pas vers elle bien que guidé par le hasard, alors c'était à elle de faire le second histoire de lui rendre l'appareil. Puis, elle voulait en apprendre plus sur son blondinet à l'air si assuré. Au moins, peut être que suite à cette fête, elle allait se faire une connaissance ou peut être même une amitié suivant le déroulement de la soirée.

- Ce que vous tenez, que vous avez fait tombé tout à l'heure. C'est une sorte de boite à musique c'est bien ça ? J'en ai déjà vu quelques fois mais pas d'aussi belle. Enfin... Si vous cherchez l'alcool, c'est par là bas.


Elle ponctua sa phrase par un geste du bras indiquant la position du trésor de la soirée pour certains. Elle affichait cette fois-ci un sourire mais qui lui était sincère et amical, balayant alors sa crainte précédente.
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Résumé:
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Babelda
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Babelda
Jeu 04 Aoû 2016, 08:41


Cela faisait plusieurs semaines que Javaah avait trouvé refuge sur les terres neutres de Pabamiel. Après ce qui était arrivé au continent du matin calme, et sa disparition imminente dans les flots, la blonde avait décidé de se retirer du sanctuaire et d'abandonner ses fonctions de professeur pour trouver un lieu de paix et d'harmonie, afin de s'y reposer et de récupérer de ses graves blessures. Elle avait donc choisi d'habiter pour quelques temps la "Capitale sans couelur", ayant entendu parler de leur tolérance et de leur refus de se diviser, de se déchirer dans cette guerre de religion. Cette description, qui aurait suffit à faire rêver n'importe qui cherchant encore un paradis en ce monde, attira tout particulièrement la jeune blonde. Seule, perdue, ne pouvant plus compter sur son ancienne amie pour la recueillir en ces temps de crise, Javaah n'avait de toute manière nul part ailleurs pour se réfugier du danger.

Mais les choses s'étaient vites révélées plus compliquées que ne l'avait envisagé la mord’th. Son salaire en tant que bénévole pour les Protecteurs du Bonheurs était quasi inexistant, elle arriva donc à Pabamiel sans aucun sous en poche, ayant déboursé toutes ses économies dans le voyage la menant là-bas, elle avait à peine de quoi se payer des provisions pour quelques jours... Elle n'était pas suffisamment douée pour oser demander un poste d'enseignante dans la prestigieuse cité de la ville, et était dans un état physique tellement déplorable qu'elle ne pouvait même pas essayer de se retrousser les manches pour proposer ses services aux habitants. Elle avait bien envisagé de faire du porte à porte pour proposer de laver le linge, s'improviser cuisinière ou nourrice, mais ses blessures l'empêchaient de se mouvoir correctement, et elle n'était pas sûre d'avoir la force de toquer à suffisamment de porte pour avoir un salaire lui permettant de s'en sortir financièrement. Elle avait donc atterrit dans les bas quartiers, là où aucune personne respectable n'oserait mettre les pieds, dans un endroit où les vices et l'immoralité régnaient en maîtres. Tsuna, quartier des drogues et des prostituées.

Il état hors de question que Javaah vende son corps en échange de quelques sous, elle préférait encore garder sa pureté et mourir de faim, plutôt que de se réduire à cette profession honteuse, selon elle. Elle passa les premiers jours à essayer de se trouver un emploi, puis les suivants à errer dans les ruelles des quartiers plus aisés en faisant la manche, récoltant ses jours de chances de quoi se payer un repas qui lui tiendrait au ventre... C'est comme cela qu'elle finit par attirer l'attention d'un curieux personnage, un peintre ayant perdu l'inspiration, et cherchant désespérément une muse. Il lui proposa d'incarner cette effigie, en échange de quoi il lui donnerait un toit et de quoi se nourri convenablement, en plus d'une partie de son propre salaire. Une aubaine pour la mandiante qui s'empressa d'accepter l'offre. Elle passa donc les semaines suivantes à poser pour le peintre, qui s'appliquait à reproduire ses traits sur des toiles. Il n'était pas si talentueux que Javaah ne l'avait pensé en l'entendait se vanter mais il était né dans une bonne famille, et les clients achetaient ses oeuvres plus pour le nom que pour la beauté de l'art. Peu à peu, la blonde reprit des forces, ses blessures guérissant avec le temps et les soins apportés par son protecteur.

Puis vint le jour de fête. Un événement que la servante des Ætheri attendait avec une impatience non dissimulée. Lorsque le jour J arriva, elle était rayonnante, profitant de ces quelques hères de joie qu'on lui offrait. Elle sautilla dans les ruelles des quartiers aisés, jusqu'à rejoindre la place de l'Arbre Sacré, où elle se mit à danser sur les mélodies des musiciens. Tournoyant sur elle même, elle se mêlait à la foule pour faire bouger son petit corps en rythme avec les percussions. Finalement, elle décida que danser seule était bien triste, elle attrapa donc un passant au hasard et commença à tournoyer avec lui, avant de le libérer et de se choisir un autre partenaire, et ainsi de suite. Finalement essoufflée, elle alla prendre place sur un banc où un jeune artiste était occupé à dessiner d'étranges oiseaux. "Qu'est ce que tu dessines ?" demanda-t-elle.
Post I:


Merci Kyra nastae

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Jeu 04 Aoû 2016, 12:05

Une dizaine d’oiseaux étranges aux allures monstrueuses volaient maintenant sur la place où Mwayer s’était installé pour dessiner. Il se sentait parfaitement dans son élément, autour de lui il n’y avait que des artistes, des bons, des mauvais – qui seraient surement éliminés très prochainement, car ils ne méritaient pas de faire de l’art. Le jeune Alfar en était convaincu, le peuple auquel il appartenait étaient des artistes nés, tous, même les plus mauvais, savaient comment peindre, ils en avaient besoin pour survivre et les meilleurs comme lui s’ouvraient à d’autres arts, mais chez une majorité d’autres peuples c’était quelque chose de rare que les artistes talentueux, il le voyait bien aujourd’hui. Passé l’émerveillement de l’arrivée dans cette ville incroyable, il déplorait le manque d’interprétation du musicien en face de lui qui se contentait de jouer sa partition comme un joueur automate. Il dessina d’ailleurs un oiseau à son effigie qu’il envoya tourner autour de lui. Une fois cela fait, il entreprit de dessiner des petites figurines que l’on pouvait remonter pour qu’elles marchent.

Il trouva son modèle dans la foule, c’était une jeune femme frêle et plus grande que lui qui avait l’air impressionnante malgré sa morphologie. Elle avait des cheveux blancs, un peu comme ceux de Mwayer qui lui retombaient jusque plus bas que les épaules et qui ondulaient sur tous le chemin. L’Alfar n’aimait pas dessiner les cheveux ondulés, il avait du mal avec ça, la sensation de tombé de cheveux n’était jamais vraiment réussi, mais maintenant qu’il avait commencé, il n’allait pas s’arrêter pour des cheveux. Elle avait la peau pâle et deux yeux bleus magnifiques. Il prit même le temps de dessiner un collier qu’elle portait autour du cou et qui le rendait étrangement mal à l’aise.

Alors qu’il s’affairait à dessiner la clé qu’il faudrait remonter pour que la figurine puisse avancer, il vit – lorsqu’il releva la tête de ses esquisses – que sa jeune modèle était en train de s’approcher de lui. Il sourit en la voyant s’approcher et la laissa s’asseoir à ses côtés. Elle était belle, Mwayer n’avait pas eu beaucoup d’expériences avec des femmes, à cause de son apparence juvénile, mais savait reconnaître la beauté là où elle se terrait et cette jeune fille avait un charme subtil et délicat qui transparaissait à chacun de ses pas.

Lorsqu’elle s’assit à côté, il prit d’abord le temps de finir un oiseau pour lui laisser la surprise de ce qu’il venait de dessiner. Elle ne manqua d’ailleurs pas de lui demander ce qu’il dessinait. Il la regarda et sourit à moitié.

Des monstres. Mi-oiseaux, mi-fêteurs de Pabamiel. Je pense que les gens les trouvent laids, car ils sont monstrueux. Je les trouve magnifique, car ils sont monstrueux.

Il tourna la page de son cahier.

Sinon, je m’étais mis en tête de te dessiner quand tu marchais sur la place.


Il souffla sur la page de son cahier où il avait dessiné le petit jouet qui sortit de la page. L’Alfar remonta la clé qui tournait, s’éloigna d’un mètre et le lâcha sur le banc afin qu’il aille rejoindre la jeune fille avec sa démarche chaloupée de jouet de bois.

Et toi, qu’est-ce que tu fais là ?


Il sourit. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas sourit sincèrement en face d’une personne à qui il ne faisait pas encore de mal.

Message II
561 mots
Résumé : Mwayer continue quelques dessins puis dessine Javaah combinée à un jouet de bois qu'on remonte pour qu'il marche avant de continuer la discussion et de lui offrir ce jouet.

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Jeu 04 Aoû 2016, 17:27

「La purge des fanatiques」

RPPT

A bord du Libertad, les voiles venaient de se gonfler d’un vent frais qui faisait glisser le navire sur les flots, prêt à s’engager vers le continent dévasté. Ce n’était pas la destination première du capitaine, mais après tout… N’était-ce pas le but et l’avantage de posséder son propre navire ? Cette liberté d’aller où bon lui semblait sans rendre de compte à qui que ce soit ? Si cela pouvait rendre service à son invité qui avait durement acquis sa place pour la traversée, ce détour ne la dérangeait pas.

Toutefois, en relevant son courrier, Lilith ne put esquisser une grimace à la lecture d’une missive contrariant ses projets. Une réponse inattendue liée à l’une de ses négociations venait de lui être fournie, et il fallait d’ores et déjà faire demi-tour. Immédiatement, elle interpella le reste de son équipage pour changer le cap.  

-          Je suis certaine de faire des déçus… Mais une halte s’impose à Pabamiel…La vente est conclue.

A peine partis, et, déjà… Une escale… Mais pouvait-elle vraiment faire l’impasse sur cette transaction ? Sa cale était toujours pleine d’une contrebande douteuse, et le prix proposé suffisamment attrayant pour prendre le temps d’effectuer ce petit détour. Sans doute un retard d’une nuit… Sur une traversée des océans, l’équipage pourrait s’avérer heureux s’il s’agissait de l’unique contretemps qu’il subirait. Son second s’approcha d’elle, le visage fermé.

-          Pabamiel ? Je n’ai absolument aucun attrait pour cette ville et je ne dois pas être le seul.
-          Tu sais que je ne crois pas t’avoir demandé ton avis, en fait, Tsakiel… Il te suffira même de rester à bord…

Son éternel sourire demeurait railleur mais son intonation se faisait ferme. L’Alfar fixa sa supérieure, légèrement désabusé. Sa haute opinion le titillait sans cesse lorsque la rouquine le rabrouait de la sorte.

-           Fort heureusement, ce n’était pas mon intention. Mais le but de mon intervention était de souligner le fait que l’échange se produise à Pabamiel, et que ce n’était pas habituel. J’aurais pensé que tu étais à même de traduire une question simple.
-          Et moi que tu savais formuler une question simple…

Lilith lui adressa un sourire un peu plus taquin avant de l’ignorer tandis que le galion se rapprochait des côtes. Elle observait distraitement les manœuvres effectuées par l’équipage sans répondre à l’interrogation de son second. Pabamiel… jamais encore elle n’y avait mis les pieds..  Une ville de tolérance… Sans doute bien éloigné des ports habituels où elle pouvait mener ses transactions, de ces ambiances un peu obscures et enfumées où il était préférable de ne pas chercher à interférer dans les affaires d’autrui. Cette cité, d’après la réputation que les hommes fréquentés au sein des tavernes avait pu lui fournir, semblait y être à l’opposé. Peut-être que son client n’était autre qu’un individu en fuite qui tentait une retraite dans un lieu protégé… La rouquine poussa un soupir.. De toute façon, elle n’aurait probablement pas le fin mot de l’histoire. Autant qu’elle en prenne donc son parti.

A mesure que le Libertad se rapprochait des côtes, à moitié dissimulée derrière des hauteurs, l’architecture majestueuse de la ville s’imposait à eux. Il ne s’agissait pas d’un port, et sans doute, il faudrait bien une marche ferme pour rejoindre la cité, pourtant, d’ores et déjà, elle intriguait.
D’un coup, le mouvement du navire se stoppa alors que l’ancre touchait le fond.

-          Pour ceux qui n’ont pas une aversion pour cette destination, et qui, ne sont pas contre passer une soirée riche en défis s’annoncent… C’est l’occasion de mettre pied à terre.

Evidemment, la capitaine visait en particulier son invité dont les projets se trouvaient contrariés, mais ce ne fut pas le seul à la rejoindre et bientôt, une bonne partie de l’équipage prit la route vers la cité. A peine arrivée à ses portes, ce ne fut pourtant pas la qualité de l’architecture qui arrêta le petit groupe, mais bien le fait que des festivités transformaient sans doute les rues et ruelles de la ville, par des chants et des danses. Il se passait tant de choses qu’il était difficile de concentrer son regard sur une seule interaction. Une femme dansait et interpellait ce qui semblait être des inconnus, d’autres dessinaient des objets qui se matérialisaient, tout en étant en bonne compagnie, ailleurs, c’était plutôt des individus qui se donnaient en spectacle et faisaient rire les passants. Malgré toute cette joyeuse ambiance, aucun débordement n’était à noter, au grand étonnement de la rouquine.

Aussi, si la jeune orisha comptait bien retrouvait son contact, cet arrêt quelque peu imposé pouvait finalement s’avérait plus intéressant que prévu, ce qui se traduisait parfaitement sur son visage. Face à ces démonstrations de joie, la plupart des hommes qui l’accompagnaient se dispersèrent soudainement, trouvant facilement une occupation qui seyait parfaitement à leurs désirs de l’instant.


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Jeu 04 Aoû 2016, 18:20

Mon expérience en milieu maritime s’avérait voisine de mes connaissances portant sur la destination vers laquelle je voguais. Nulle. Jamais encore je n’avais été confronté au reflux incessant des vagues, altérant mon sens de l’équilibre et me poussant à tanguer malgré moi. Ce n’était point tant que le vertige s’emparait de mon être ou qu’un malaise grandissant hantait mes intestins, mais il m’était impossible de fixer un point sans que celui-ci ne me paraisse osciller. Une expression prolongée de ce trouble risquait cependant de générer l’une des deux autres tares. Il pouvait être amusant de faire les frais d’une ivresse passagère, mais subir cette dernière dans la continuité sans même bénéficier de ses atouts possédait un aspect frustrant. On m’avait prévenu que le voyage risquait de durer, mais je ne m’étais préparé à une gêne de cette nature qui devenait graduellement insupportable. Si ma condition de vampire m’imposait de demeurer en cabine de jour, je ne disposais guère d’imposante marge la nuit venue à cause de cette incommodité. L’adaptation se faisait longue. Beaucoup trop longue, et il n’y avait rien que je ne pusse faire pour accélérer le processus.

Comme si cela ne suffisait guère, je ne parvenais à réellement contempler l’étendue azurée à sa juste valeur. Pour faute, diverses interrogations m’assaillaient l’esprit, toutes relatives aux récents événements. Les troubles de la société vampire survenus au sein du cadre plus global de la guerre me laissaient incertains. Ma race ne pouvait, assurément, progresser avant de s’être débarrassée de ses traîtres. Mes cibles actuelles n’étaient autres que partie intégrante de ces nuisibles, et leur traque constituait une bonne part des mes réflexions. Il me tardait d’atteindre ma destination pour découdre avec ces mécréants.

Un imprévu vint toutefois perturber la traversée. La capitaine du navire m’annonça recourir à une escale, ce qui me laissa fort dubitatif. A ma connaissance, elle ne m’avait guère prévenu d’un tel écart, et j’en vins naturellement à me demander si elle n’avait point cherché à me rouler. D’un autre côté, je n’étais point mécontent de poser pied à terre afin de m’accorder une pause dans l’inconfort persistant du voyage. En sortant de ma cabine, je partis donc à sa rencontre pour m’enquérir de la signification derrière cet arrêt, sans pour autant afficher une mine particulièrement contrariée ou joyeuse. Mon expression demeurait neutre, et je ne pouvais, de toute façon, faire preuve d’une concentration particulièrement prononcée en initiant le dialogue.

 « Cette soirée était-elle prévue au programme ? Ou s’agit-il là d’un simple prétexte pour m’inviter à débarquer ? »

D’ordinaire, j’aurais ponctué cette phrase par un sourire, ou une quelconque expression soulignant quelques traits d’ironie, mais mon esprit en était présentement inapte. Dans tous les cas, je dus constater que la cité dans laquelle nous venions d’accoster s’avérait bel et bien en proie à la fête, et que bon nombre de ses habitants colportaient cet état d’esprit. Lilith, ainsi qu’une bonne partie de son équipage, débarquèrent pour jouir de l’ambiance, et je ne tardai point à rejoindre mon hôte dans la même optique. Je jugeai bon de la suivre pour ne guère la perdre de vue, ou à défaut, en attendant que mes sens se stabilisent. Il m’incommodait de passer pour un individu ivre débarquant sur le port, et j’eus alors rapidement une idée pour pallier ce désagrément. M’adressant à l’Orisha, je tentai cette fois-ci de sourire pour formuler ma demande.

 « Voilà une bien vaste cité. M’est avis qu’il est aisé de s’y perdre. Me ferais-tu l’honneur de m’offrir ton bras ? »

Je tendis la main par galanterie. Il se pouvait que Lilith prenne cette offre comme une plaisanterie, et j’envisageais de me forcer à rire si tel était le cas. En attendant, je devais avouer ne disposer d’aucune idée quant à l’endroit où nous venions d’accoster et cherchai rapidement à m’en enquérir auprès de mon interlocutrice pour éviter de passer pour un ignare si quelqu’un venait m’aborder. Plus discrètement, je lui soufflai.

 « Et… où sommes-nous exactement ? Pourquoi as-tu réellement débarqué ? »

Était-ce réellement pour les festivités ? Ou pour une autre raison ?
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Ven 05 Aoû 2016, 01:06


Les genoux relevés, le menton imberbe se prenant d’affection pour ce support temporaire, le bas du dos bien soutenu par la rambarde, j’attendais la fin du voyage. Ma destination actuelle, Pabamiel, n’était que très récemment apparue sur les cartes selon les dires. Cité où la barrière de la race était abolie, il serait facile de passer inaperçu lors de mon petit séjour improvisé. Il y avait rumeurs comme quoi la ville était divisée selon les croyances des habitants, les Aetheris se disputant la place avec l’Unique Créateur, Sympan. Dans un désir d’approfondir mes connaissances sur ces êtres qui se révélaient fascinants au fur et à mesure que j’en découvrais un petit peu plus, il ne m’avait pas fallu longtemps pour m’engager sur un navire en direction de cette escale.

Ma pause était presque terminée. Presque à court d’argent, j’avais négocié avec le capitaine du bateau, un petit homme grisonnant à la bedaine aussi large qu’un tonneau, et l’avait convaincu de me laisser faire partie du voyage en échange de mes services comme homme à tout faire. Bien qu’encore gauche, je me débrouillais de mieux en mieux avec les travaux de cordage, grimpant le long des mats pour aller ajuster les nœuds et les voiles. Mais mon voyage tirait à sa fin. La terre, bien en vue, se découpait peu à peu, laissant percevoir une péninsule au bout de laquelle s’étendait l’endroit de ma convoitise…

Il s’avéra finalement que mon arrivée s’agrémentait d’un festival ou d’une fête. À la porte de la Cité, on me laissa entra en m’avisant de ce fait, ne daignant même pas me jeter le moindre regard d’intérêt. C’est ainsi que je pénétrai dans le dédale de ruelles, une architecture pour le moins sophistiquée m’accueillant à bras ouverts, mon regard ne pouvant pas quitter les diverses merveilles se présentant à lui. Les statues de marbre surtout semblaient magnifiquement travaillées. Pris mon observation, je ne pus qu’accepter le verre tendu que l’on m’offrait, la bienfaitrice se présentant sous les traits d’une petite jeune femme aux cheveux blancs n’allant pas plus loin que les épaules, son corps aérien recouvert d’un tissu à la forme d’une robe. Ce fut là que s’arrêta ma description, la silhouette disparaissant dans la foule s’épaississant plus j’avançais vers le milieu de la ville. Je remarquai qu’accroché à la coupe que je tenais, un papier à l’écriture fine décrivant le plan de la journée.

Sans plus attendre, emporté par une émotion que jamais je n’avais jamais ressentie auparavant, une émotion de se laisser aller, de vivre son fou et de perdre le contrôle, je portai le liquide légèrement sucré à mes lèvres, le laissant couler dans ma gorge avec hésitation au départ, puis le finir d’un trait. L’effet fut instantané. Un sourire se dessina sur mes lèvres, et je me mis à la recherche d’une autre consommation, d’un autre de ce doux nectar réchauffant si bien le cœur. Je parcourrai la foule du regard, dépassant la majorité d’au moins une tête du haut de mes 205 centimètres. Le capuchon encore relevé, je décidai sur un coup de tête qu’il faisait bien chaud, et me débarrassai de mon par-dessus de jais, le jetant négligemment sur l’épaule contraire à celle où se tenait ma compagne féline d’un blanc immaculé. La fête ne faisait que commencer, et j’avais maintenant bien l’intention de survivre à celle-ci jusqu’à la fin. Puis, j’aperçus l’objet de ma convoitise. Une bouteille dont le liquide emprisonné en son cœur avait la même teinte que celui absorbé une minute plus tôt. Ma démarche, bien solide, m’emmena jusqu’à celle-ci, ma large main s’en emparant. Le bouchon vola dans les badauds s’échauffant autour, et j’avalai une bonne gorgée avant de me décider que j’irai jusqu’à l’arbre si spécial dont parlait le programme de la soirée.



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Ven 05 Aoû 2016, 14:31


« Stupéfiant. » Ethen sourit doucement. « C’est le mot que vous cherchez. » Zeleph réagit faiblement, son acquiescent étant presque imperceptible, mais l’humaine le vis et elle fut satisfaite.  La raison étant la suivant : C’était la première fois que le réprouvé mettait les pieds ici. Tout les corbeaux adoraient Pabamiel. Les rumeurs disaient que c’était une cité formidable pour tous ceux et celles voulant s’amuser et vivre sans réfléchir aux fardeaux de la vie. Il y en avait pour tout le monde. De l’insouciance, parfois à la limite du danger… voir même totalement dangereux, mais au moins cela offrait une liberté de choix de vie total. Une sorte d’eldorado pour les gens de leurs espèces. Zeleph, contrairement à beaucoup de ses camarades n’avait jamais eu l’occasion de venir visité l’île, et encore moins la cité. C’était pour cette raison qu’Ethen avait choisi cette destination pour sa « recherche d’expérience ». C’était pour cette raison, qu’elle était particulièrement ravie de voir l’intérêt du réprouvé piquer à vif. Elle était fière. Quand elle était revenue de son voyage, elle avait parlé de la grande fête qui prenait forme ici. Cela était l’occasion pour les Corvus Aeris, du moins la majorité d’entre eux, de se changer les idées. Le nouveau Hédas n’étant pas encore tout a fait terminer, ça ne pouvait être que bénéfique pour chacun d’entre eux. C’est ainsi que voyant tout ses amis partir le cœur vaillant à Pabamiel, Zéleph suivit le mouvement sans montré un excitement particulier.

A peine étaient-ils tous arriver, que le petit cortège explosa en petit groupe, pour bientôt se diluer un peut partout dans la fête. Ethen suivit paisiblement son père à travers la foule. Zéleph s’imprégner du lieu. Pour être tout a fait honnête il ne c’était pas attendu à ça. L’atmosphère était bonne, elle lui plaisait bien. De nature plutôt festive, le fait qu’il y est un festival d’activités ne faisait que le mettre de bonne humeur. Quelque chose de nostalgique griser quelque peut son cœur. Cela lui rappelait les fêtes de Septelinost, sa ville d’autre fois qu’il n’avait plu visité de puis ce qui lui semblait être une éternité. Peut être était-ce cette sensation qui le faisait se sentir si bien ici. Ne faisant nullement attention, Zéleph passa près d’une femme qui lui tendait un papier, un sourire aimable sur le visage. Ethen, à sa suite, pris l’item en question, répondant poliment au sourire de la jeune fille. L’humaine avait aperçu plusieurs jeunes filles ressemblant en ça depuis le début de leur promenade, distribuant elles aussi des parchemins de ce type. Faisant bien attention de toujours suivre son père, qui avancer complétement immerger par l’ambiance, elle lu attentivement le programme et le plan qui détailler les différents emplacements de spectacles, et autres activités mise en place. C’était une belle fête, bien organisé, Ethen était surprise, elle ne pensait pas qu’une ville avait autant de quartiers différent pouvaient ce rassemblé et créer quelque chose d’aussi appréciable. « Ô, regardez ! Il y a un spectacle de cracheur de feu. » Ethen rattrapa le réprouvé pour lui montré, et continua à s’émerveiller des différentes représentations disponibles en même temps partout en ville. Zéleph ne trouva la trouva pas ennuyante une seconde, imaginant que pour une fille aussi calme et réservé d’ordinaire il n’était pas plus mal qu’elle prenne un moment pour s’extasier comme les enfants de son âge devait le faire. Ethen était adulte, mais en âge humain cela ne voulait rien dire pour un réprouvé.

Parcourant les rues en profitant de la musique et du décor, les deux Corbeaux étaient tout d’eux immergé dans leurs propres mondes, tout en partage ensemble le moment. Cela ne changer pas beaucoup de leurs habitudes. « Quelque chose à boire M’sieur-Dame ?» Un drôle de bonhomme avec deux énorme tonneaux sur le dos c’étaient planter devant eux, un large sourire planté sur les lèvres. Jovial, il paraissait distribuer des boissons à la foule. Ethen leva distraitement les yeux de son bout de papier, pas réellement intéresser, tendit que Zéleph y songea. « Un jus de fruit. » derrière son parchemin, l’humaine cacha son sourire amuser. Le petit homme parut désorienté par la réponse franche et calme du grand gaillard devant lui. Il avait justement choisi ces deux là car ils ressemblaient à deux guerrier dans leurs tenus, avec leurs armes. Massif comme ils étaient ils devaient boires beaucoup, assez pour être rentable. Alors le vendeur resta sans voix, attendant de voir s’il plaisanté, mais non, les yeux rouges du réprouvé étaient d’une neutralité déconcertante. « Ahah ! Vous êtes un rigolo vous ! Aller je vous offre la première tournée ! » Essayant de retrouver sa jovialité, l’homme commença à sortir des verres, mais avant qu’il ne tire l’alcool de son tonneau, Zéleph secoua la tête. « Non. Du jus, sinon rien. » Complétement désarçonner, le vendeur jeta un regard incrédule sur la fille a coté de l’homme. Il ne trouva aucune autre réponse que le visage usuellement fermer d’Ethen. Comprenant sa défaite, il soupira en pointant du dois plus loin un stand. « Las bas, vous trouverez vôtres bonheur. » S’éloignant et n’étant pas vexer pour autant, l’homme repris son sourire. Tans pis pour cette fois, le prochain client serait le bon ! « Passez une bonne soirée M’sieur-Dame ! » Les deux Stark acquiescèrent sobrement, dans une formidable synchronisation, avant de tout deux partir vers la boutique qui vendait des boissons non alcoolisées en question.

Ethen cacher sont amusement derrière le masque de son visage fermer, pourtant cela la faisait beaucoup rire. Son père, ce brave homme avait décidé, elle ignorait pourquoi, de ne plu boire d’alcool. C’était un grand sujet de rire pour les Corvus qui n’en manquer pas eu pour se moquer de lui. Seulement fièrement, Zéleph répété toujours « Un homme vrais n’as besoin de rien pour prouvé ce qu’il est. » Et pour cette raison, Ethen était très fière d’être en partie sa fille.  C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent devant la cartes sans fin des cocktails de jus de fruit du stand. Tout deux émerveillé par le grand nombre de choix, ne sachant pas quoi choisir ils les prirent finalement tous, a la grande surprise, mais pas moins plaisir de la vendeuse.


1000 mots.

Gains :
♦ Pour quatre messages : Deux points de spécialité en Charisme pour Ethen (si le double marche aussi en rppt vus qu'elle est nv 0, sinon un seul point bien sur ^w^)
♦ Pour sept messages : Quatres points de spécialité en Charisme pour Ethen (pareille que deux si le truc du nv 0 ne marche pas :) merci)


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