Le Deal du moment :
Xiaomi Mi Smart Camera 2K Standard Edition (design ...
Voir le deal
11.39 €

Partagez
 

 [RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Lun 12 Sep 2016, 20:05


Observant les heureux gagnants, ou pas,  montrer sur l'estrade, Helda était de nouveau seule. Elle a précisait le spectacle de la foule autour d'elle qui faisait encore des festivités autour d'elle.

Ce bien être eu vite une fin. D'abord, les 5 élus avait disparu sous ces yeux ébaillis. Dans un premier temps, la jeune Belua se demanda si c'était un jeu, un spectacle de magie ou une pratique qu'elle ne connaissait pas encore. En effet, elle ne voulait pas comprendre se qu'il se passait au début.  Mais elle fut rapidement confrontée à la réalité lorsqu'elle observa les gens autour d'elle changer.

Leur regard était tout à coup bien différent. Ils avaient tous le point commun de regardeur le dos de leur main puis celui des autres. Helda se surprit à faite la même chose.

Le numéro qu'elle avait pioche il y a quelques secondes était maintenant affiche d'une écriture blanche comme un tatouage sur sa main. D'autres possédaient des numéros rouges. Très vite, tout s'enchaîna, les rouges pourchassaient les blancs. Ils les tuaient sans pitié. La jeune rouquine était horrifiée, désarmée et surtout, elle était seule.

Malgré ses désavantages, elle devait se battre pour survivre. Heureusement qu'elle gardait toujours sur elle sa petite dague.

Dans l'affolement, elle cherchait a ne pas réfléchir, mais les questions se bousculaient dans son esprit :
- Était-ce un jeu ?
- Cela voulait-il dire que tout ceci n'était qu'une mascarade ? un piège ?
- Pourquoi être si cruel avec des gens qui ne voulaient que passer du bon temps en ville ?
- Aurait-elle pu éviter tout cela ?
- Qu'était devenu les cinq tireurs de numéros gagnants ? Étaient ils morts ?
- Asgeir et Erina étaient-t-ils en sécurité ?


En réalité elle connaissait la plupart des réponses à ses questions, mais elle ne pouvait pas y croire.
Elle pensait à la jeune Belua avec qui elle venait de fore connaissance et qui avait disparu sous ses yeux. Alors qu'elle venait de la libérer des griffes d'un homme violent, la voilà évaporé.

Helda espérait pour eux qu'il s'agissait une magie en rapport à de l'invisibilité ou de téléportation. Après tout, ça restait probable. Enfin, vu le chaos qui se trouvait ici, il y avait quand même peu de chance d'après la rouquine.
Plus vite qu'elle ne le pensait, la situation actuelle rattrapa ses pensées. Armée seulement d'une dague, même si ca pouvait s'avérer bien utile, elle était une cible facile dans cette immense foule qui voulait sa mort, et celle de tous les pro-Aetheri.

Enfouie sous les petites babioles qu'elle avait acheté tout à l'heure, Helda extirpa soigneusement l'arme de sa pochette posée sur sa hanche gauche, tout en essayant de cacher la trace. Mais il n'y avait que deux équipes, seuls les personnes avec les numéros blancs auraient l'idée de cacher leurs marquage. C'était donc inutile, ou alors il fallait être extrêmement discrète, ce que le monde empêchait littéralement.

Deux gardes aperçurent le visage mal en point de la rouquine. C'est ainsi qu'ils décidèrent d'attaquer Helda qui se trouvait à quelques mètres d'elle. Les gens se bousculaient, tombaient, se piétinaient dans la panique. Cela représentait quelques obstacles pour les gardes avant d'atteindre la Belua, tandis qu'elle arrivait tant bien que mal a se faufiler à travers la scène sanglante. Dans cette foule, elle avait l'avantage, elle était plus petite et plus fine et les deux hommes. Sa seule chance dans ce cas, était la fuite.
Hors RP:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 14 Sep 2016, 17:54


Sans un mot pour son interlocutrice, Zane se laissa volontiers conduire par celle-ci, elle qui s'était soudainement improvisée comme étant son hôte. Ainsi donc, elle l'escorta sur son juchoir, là où la vue semblait idyllique pour guetter le monde qui allait sombrer, si jamais un drame devait se produire. Le Démon n’était pas idiot, bien conscient qu’elle avait sciemment écarté du tirage au sort pour éviter des ennuis accablants. « Toute question laisse place à l’hypothèse, et je pense connaitre l’étendue d’un futur proche. » Il ne disposait d’aucun pouvoir de prescience le rendant susceptible à deviner les faits à l’avance. Cela étant, il n’avait nul besoin d’une telle vertu pour appréhender l’essentiel. Quand il se coucha à son tour sur la balustrade, l’homme se sentit au-dessus des autres. Pour un motif qu’il ignorait encore, elle lui offrait cette hospitalité, ce qui le rendait d’autant plus soupçonneux vis-à-vis d’elle. Maigres étaient les individus à donner sans réclamer une somme équivalente en échange. Peu importe qui elle était, car il ne fait aucun doute qu'elle était de classe supérieure. Elle pouvait sans doute réduire à néant si une réponse lui déplaisait. S’il est vrai que les proies savaient quand fuir, l’instinct des prédateurs, lui, disposait d’un acquis méticuleux sur l’attitude à adopter en cas de danger. Sans manquer une miette de ses déclamations, il regarda chaque invité en vigueur s’amuser. Un sourire entama sa formation. « Vous êtes si cruelle. Attendre que vos convives renouent avec l’espoir pour leur ôter la seconde suivante, c’est… désopilant. » Ce n’était pas le meilleur des termes pour définir le tournant de la soirée, mais c’était le plus explicite pour développer son état d’esprit.

Sans émerveillement, il s’agissait donc de cette femme, qui outre sa passion pour les méfaits les plus infâmes en possédait également une pour le travestissement. Retirant sa capuche pour faire surgir ses cheveux hors de son bagne, le représentant du mal appliqua ses coudes contre la rambarde en rabattant ses poings sous son menton. Il semblait impatient de voir en quoi consistait la teneur du spectacle. « Choisir est un bien grand mot. En vérité, je n’ai aucune considération pour ceux qui prient les Aetheri. De plus, un choix n’est-il pas fait pour être remis en question ? » Il tourna son visage vers elle, un air de malice dans le regard. « En revanche, ne me faites pas croire que vous êtes dévoué à Sympan. Vous n’êtes pas le genre de femmes à remuer la queue pour un quelconque maitre. » C’est ainsi que l’attraction s’ensuivit avec le premier sang vidé. Ses prunelles regagnèrent le chemin du massacre qui avait débuté. Les lutins se révélèrent comme de talentueux criminels auxquels il était préférable de ne pas se frotter.

L’homme se complaisait à visualiser comment il aurait pu s’en défaire avec désinvolture, mais Vanille le ramena rapidement à la réalité lorsqu’elle souligna sa propre contribution si elle y avait été contrainte. « Malheureusement, je suis forcé de vous donner raison. Je ne pourrais pas me débarrasser de vous. Vous auriez très certainement pris le dessus sur moi, c’est pourquoi c’est d’autant plus cocasse de me voir ici. » Il marqua une trêve en fixant sa main, comme si quelque chose y était inscrit. « Je n’ai pas encore le niveau pour me frotter à vous, et même quand je l’aurais, je n’ai aucun intérêt à vous combattre. Vous êtes une cavalière appréciable. » Il lui fit un clin d’œil amusé. Toutefois, la scène tout à fait romantique qu’elle lui avait accordée n’était pas sans le rendre légèrement frustré. Après tout, lui aussi avait envie de se joindre un peu à la folie. Le Démon sema alors ses dents à l’extrémité de ses index pour faire couler le sang, qui au lieu de se déverser sur le sol remonta en rotation devant ces derniers. Pouce vers les cieux et index braqué vers les fuyards, Zane tira deux salves dans leurs directions pour percer le crâne de ses cibles. En rigidifiant son liquide organique, il exerça de son atout pour en faire tomber plusieurs à la suite. Ce qui est d’autant plus étrange, c’est qu’il ajustait uniquement les pro-Aetheri, même si parfois ses tirs se répercutaient sur le camp adverse. Volontaire ou non, il n’en restait pas moins incontestable qu’il tuait un plus grand nombre d’individus qui étaient censés être ses alliés. Quant à son visage convulsé par l’excitation, il indiquait simplement l’euphorie du personnage. « Vous avez une fois de plus raison. Je me fiche totalement d’eux. »


Post V / 766 mots


Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 02:22


Traqué. Chassé. Sauvé. Mwayer était une proie qui laissait derrière elle une traînée de sang. Facile à voir, à sentir. Le seul danger de ce genre de proies étaient qu’elles étaient imprévisibles. Inhibition d’action ? Fuite ? Attaque ? Autre chose ? Même lui ne le savait pas. L’Alfar haletait, il avait la nuque légèrement avancée et la bouche légèrement ouverte. Ses dents pointaient à la lisière de ses babines.

La jeune fille qui était là semblait apparemment vouloir éviter la confrontation. Les deux étaient dans un état catastrophique, mais l’homme aux cheveux blancs sentait qu’il gagnerait. Impression ou réalité, c’était son ego qui le lui dictait. Ils furent très vite rejoints par une jeune femme. Elle était montée sur l’estrade la première selon la mémoire de celui qui calmait sa respiration à mesure que le temps avançait. Cette présence fit paniquer la jeune fille, en réalité, tout semblait la faire paniquer. Fascinant. La prédatrice avait peur des proies, parce que deux animaux traqués correspondent au double d’imprévisibilité. Vont-ils s’aimer ? S’aider ? S’entre-tuer ? Les trois ?

La question de la femme qui côtoyait maintenant Mwayer était simple et méritait d’être posée. Il ne tourna pas sa tête. Ses mots étaient séparés les uns des autres par des respirations de plus en plus maîtrisées, mais qui trahissaient une certaine appréhension. Au moment de formuler sa phrase, l’Alfar comprit. Les marques de couleurs. Blanche ou rouge. Ætheri ou Sympan, alors la clé se trouvait sur leur main. La blancheur des cheveux de la fille qui leur faisait face et le contraste avec le rouge qui frôlait son poignet lui avait mis la puce à l’oreille. Cela le fit rire à gorge déployée. Rire gênant et tonitruant. Il dura plusieurs longues dizaines de secondes pendant lesquelles il ne cessa d’aller en crescendo jusqu’à un silence net. Le regard de Mwayer s’était fait plus menaçant et fixait maintenant celle qu’il espérait voir passer de prédatrice à repas.

- Il se passe qu’on a en face de nous une de celle qui a essayé de nous buter.

La phrase contrastait fort avec l’allure et enfantine que dégageait le jeune homme, or cela lui donna quelque chose d’encore plus ancré dans la réalité. Le visage sale et les vêtements déchirés qui collaient au corps de l’enfant donnèrent l’impression que la nature et lui ne s’étaient jamais dissociés. Plus il souriait, plus la terre se perçait pour laisser apercevoir le début de ronces pousser tout autour de lui.

Un cri. C’était celui de la fillette qui semblait parler à quelqu’un d’autre. La piste était engagée dans la bonne direction, la folie la guettait déjà. Elle envoya sa gourde vers la femme qui se trouvait aux côtés de l’Alfar et attendit calmement en regardant ce qui allait se passer. Avant que la femme ne pût la saisir, d’un geste de la main, la gourde fut projetée par un amas naturel d’épines dans la main de Mwayer. Il la vida d’un trait et juste avant de la fermer, la remplit avec une partie de son sang qui n’avait pas encore cicatrisé. Son sourire restait figé. Il lança la gourde à nouveau dans la direction de la fillette.

- Avec un peu de chance, tes cris rebondiront contre les murs de la Cité et ta fin sera efficace…


Les plantes faisaient maintenant la même taille que Mwayer. Il avait réussi à les faire pousser, mais savait qu’il ne tiendrait pas longtemps à les contrôler. Elles étaient peut-être trois ou quatre grandes tiges à sa taille et des petits buissons à ces pieds lui conférait une attitude inquiétante. Il fit claquer une des tiges dans les airs en un mouvement sensuel puis toucha une épine du bout des doigts. Une perle vermeille sortir de son doigt et après avoir tracé son lit sur le doigt de l’Alfar, elle alla s’éclater contre le sol. Mwayer attendait. Qui le premier ou la première allait donner l’assaut ?

A la fin, on dit ce qu’on dit.:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 14:52

Rubiel était impuissante...

L'inconscience la regardait de son air prédateur, elle, qui était si faible à cet instant. Son corps endolori aussi bien que son esprit assistaient au funèbre spectacle qui défilait devant eux. Elle qui pensait avoir trouvé un refuge au massacre n'avait rejoint qu'une autre branche de celui-ci. Celle-ci était l'exemple typique des résultats de la haine. La haine ne provoquant alors que la haine elle même.

Le jeune homme prodiguait des mots étranges, apparemment l'autre jeune fille faisait parti de ceux qui avaient tenté de nous tuer. Il en était pas question, elle avait été prise au piège comme Rubiel et lui, elle n'avait rien à voir avec tout cela. De plus, avec les regards insistants de chacun sur leurs bras, elle put remarquer la distinction entre les marques de couleur. Il ne lui en fallut pas plus pour dissiper le brouillard quant à ses questions du pourquoi du comment...

Et pourtant, elle ne daignait toujours pas changer son attitude vis à vis des deux autres. Elle pouvait ressentir la détresse de la colère émanant du jeune homme. Est-ce qu'il révélait sa véritable nature ou est-ce que ce n'était que le résultat du massacre ambiant ? Quant à la jeune femme qui se faisait désigner comme ennemi, elle ne semblait toujours pas dégager de sentiment d'animosité, elle ne voulait pas s'en prendre à eux.

Rubiel voulait alors protester pour calmer cet échange qui allait définitivement mal se dérouler mais la douleur la ramena à la raison. Elle ne pouvait que se faire souiller par le sol sale en dessous de ses vêtements. Elle n'était bonne qu'à de nouveau voir du sang couler...

Enfin... Peut être que cela aurait été le cas de la Rubiel jeune et candide... Mais cet évènement l'avait profondément marqué, comme les autres qu'elle avait pu vivre auparavant. Elle avait grandit, et elle avait comprit que si elle même ne luttait pas pour régler les désastres provoqué par le mal lui même, alors personne ne le ferait à sa place. Ainsi, elle manqua de trébucher une nouvelle mais se releva et se positionna à toute vitesse entre le jeune et la jeune fille. Par la suite, elle utilisa le peu de ressource magique qu'elle avait pour user de son pouvoir du Sanctuaire afin de déclarer une zone de non conflit temporaire et relativement réduite mais suffisante pour englober tout les acteurs de la scène.

- Ca suffit !

Lorsqu'elle sorti ses mots, elle paraissait bien plus imposante qu'il y avait quelques secondes. Elle avait réussi à ne pas se courber face à la douleur et à relever la tête face à l'adversité. Elle en avait marre de voir le mal s'imposer sur tout son entourage autour d'elle sans qu'elle ne puisse jamais lutter contre. Désormais, c'était à elle d'imposer sa volonté, aussi faible pouvait-elle être.

- Tu ne comprends pas que tenter de la tuer, c'est jouer le jeu de ceux qui ont vraiment provoqué ce massacre ? N'a t-on pas de meilleur chose à faire que de les aider à répandre le sang ? A l'heure qu'il y est, il doit y avoir tellement de gens désemparé en proie à la terreur ou à la mort !


Ses mots s'enchainaient l'un après l'autre d'une voix audible et concise. Elle faisait en sorte que son discours se retransmette pas sa douleur atroce qu'elle éprouvait et qui lui déchirait les entrailles. Elle était en piteux état la pauvre Ange, mais elle n'avait jamais été si belle qu'en cet instant.

- Et je suis persuadée qu'aussi loin on a été projeté, il y aura d'autres individus mal attentionnés pour venir nous achever. On a pas de temps à perdre ni de force à gaspiller à tenter de se faire justice soi même ! Elle n'a pas à prendre pour ceux qui ont vraiment fait couler le sang ! C'est injuste !


Son Sanctuaire était toujours présente ce qui lui permettait de donner une force de crédibilité étonnante à ses mots. Elle savait pertinemment qu'il n'allait pas durer longtemps. Vu son état, c'était la course entre le physique ou la magie qui allait désigner qui allait s'éteindre en premier.

Mots : 729 / Post 6
Résumé : Rubiel veut pas que le monde il se batte ! Alors elle s'interpose entre Mway et Oilossé en imposant son pouvoir du sanctuaire et en commençant à tenter de raisonner les deux larrons.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 17 Sep 2016, 18:54

La Purge des Fanatiques.


-----------------------------------------------


Le Loup ricanait comme à son habitude, ce qui m'irritait, surtout dans une situation pareille.

- La gourde n'a guère atteint sa destination... Je vous conseille d'éviter.

Un objet volait effectivement dans ma direction. J'eus à peine le temps de faire un pas sur le côté que la gourde en question retombait proche du feu. A quoi ce gamin jouait-il ? D'après les dires de mon Esprit, il semble faible, il devait cacher quelque chose. L'ambiance était palpable, il désirait du sang. Sa rancœur se portait sur moi à cause de cette fichue marque. La terre crépitait, divers bruits faisaient leur apparition, comme des branches que l'on craque ou des feuilles qu'on arrache.

- Cet enfant fait pousser des ronces, Maitre. Il va être temps d'en finir avec lui.

- Pas encore, Okami... À quoi joues-tu, jeune homme ? Tu n'es qu'un paon qui dévoile son ocelle. En parlant, je décochais ma paire de dagues avant de ramasser mon masque que j'enfilais par la suite. - Tu parles beaucoup pour quelqu'un qui compte attaquer. Serait-ce ... Du doute ? Des buissons ne te protégeront pas.

Un ange mal au point et un gamin borné. Je ne souhaite toujours pas attaquer, mais j'étais prête à riposter. S'il pouvait invoquer les ronces, alors la foret serait mon ennemi, je ne pouvais le laisser faire. J'usai de ma magie afin de faire apparaître un clone de moi-même, qui arriva silencieusement. - Mets du bois dans le feu... Ai-je murmuré. Mon moi docile s'exécuta et plaça quelques morceaux de bois sur les braises restantes. Cela fait, il vint se placer à mes côtés, le regard vers l'enfant. A ce moment, je me demandais à quoi ressemblait exactement le clone. Avait-il mes yeux originaux ou lui aussi, l'handicap ? Ce n'était pas le moment de penser à ça... J'usai à nouveau de magie pour diriger le vent pour qu'il puisse faire reprendre les flammes. Rien de mieux que le feu pour brûler les enfants de la foret.

L'ange intervint soudainement, se plaçant à quelques pas de moi. Son discours préconisait la paix, ce que je demandais depuis le début... L'être divin dégageait une certaine aura. Différente de celle de Khartasielle, mais elle s'en rapprochait. Je soupirais, encore hésitante quant à la réaction que je devais avoir. L'effet de surprise me faisait toujours paniquer, si je ne prenais pas une once d'assurance maintenant. L'enfant buisson risquerait de passer à l'attaque. Si mon devoir est de le tuer, alors qu'il en soit ainsi. Si l'Ange se tien debout, ce n'est qu'éphémère. Elle est faible, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle s’effondre sur elle-même.

Je soupirais à nouveau. Cette situation me dérangeait au plus au point. Je replaçais mes dagues à nouveau avant de m'exclamer d'une voix relativement calme :

- Cette femme a raison.. Je n'y suis pour rien dans cette histoire. J'ai été prise au piège au même titre que vous. Si les marques sont apparues pour nous... Ca doit être le cas en ville. Il y avait beaucoup de monde... De deux choses l'une. Le massacre s'étend ici et on s'entre-tue, ou alors vous vous joigniez à moi prêt du feu afin de vous reposer. Au risque de me répéter... Je ne souhaite pas m'attaquer à vous. Ces histoires de Dieux ne m'intéressent pas.

Mots: 583

Cacahuète du poste VI:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 18 Sep 2016, 19:48

「 La Purge des Fanatiques 」
Tout s’enchaîna trop rapidement aux yeux d’Eärhyë pour qu’elle parvienne à réellement saisir les informations récoltées par son cerveau de blonde. D’abord Mirra. Quelque chose avait changé dans son comportement, une part de lui-même devenue soudainement plus sombre, moins taquine. Si les ténèbres de cet homme aux cheveux de neige avaient toujours existé par sa personnalité manipulatrice, elles ne s’étaient jamais affichées au regard de tous. Est-ce le coup pris sur la tête qui le rend aussi sombre, aussi critique ? La jeune femme grimaça, craignant qu’une chose plus angoissante encore se trame derrière tout cela.

La jeune femme se laissa guider, la main prise dans celle de son ami d’enfance l’empêchant d’avoir le droit au choix. Mirra pouvait se le permettre, elle lui faisait confiance. En revanche, la Bélua aurait réagi de manière plus bestiale si un autre s’était permis ce geste sans demander la permission. Les ruelles défilaient sous son regard, insaisissables ; la jeune femme était entraînée dans un dédale bien précis – ou bien hasardeuse ? – et ne pouvait émettre son opinion à un Mirra déterminé. Ils pilèrent alors, et affichant la tête d’un total benêt, la féline écouta son ami discourir sur les possibles qualités développées au cours de ses propres expériences.
Ca te semble le bon moment pour cela ? Le regard n’était pas vraiment inquisiteur, plutôt indifférent. Quelques cris s’élevaient dans la foule autour d’eux et une vague d’agitation semblait effarouchée des visiteurs pourtant paisibles jusqu’à maintenant. Mirra, indifférent au chaos allant crescendo, lui indiqua un chat rendu sauvage par l’agitation ambiante. Le dos rond, il crachait et tendait une patte griffue vers le premier importun qui s’approchait de trop près. Du coin de l’œil qui prit une forme rappelant étrangement celui d’un félin, Eärhyë regarda Mirra comme s’il lui jouait une énorme blague. Un chat. Je chasse pas les membres de ma famille, aurais-tu oublié ? Le ton avait été purement sarcastique, le regard critique. Et puis, entre nous, ce n’est pas un petit chat tout mignon qui va me donner du fil à retordre, aussi vif soit-il.

Un cri plus proche attira son regard et la Bélua attrape le bras de son ami pour l’entraîner dans la pénombre d’une ruelle mal éclairée pour s’éloigner d’un possible danger. Pas le temps d’analyser, il fallait d’abord se préserver, étudier ensuite. Laissant dépasser sa tête du coin de la rue, toute la teneur de l’agitation fit une entrée fracassante dans la compréhension de la jeune femme. Certains invités attaquaient d’autres invités. Pire, certains artistes de foire se mêlaient à la partie pour accroître ce sentiment d’insécurité, n’hésitant pas à tabasser, piétiner, hurler leur plaisir dans cette cacophonie qui déroulait son théâtre devant ses pupilles pâles. Oh bordel… Et pourtant, malgré la stupeur gagnant la jeune femme, une seule question atteignit le pic de sa conscience : qui est qui ? Qui luttait pour quel camp ? Les pro-Sympan étaient-ils les attaquants ou les victimes ? Dans cette foule qu’on ne pouvait pas qualifier de clairsemée, les yeux de la blonde tentaient de démêler le vrai du faux, la jeune femme n’étant pas aidée par l’impatience toute féline du Lynx, prêt à intervenir dans cette action bienvenue – à ses yeux. Mirra, il semblerait que nous ayons encore mis les pieds dans une belle galère, déclara posément la jeune femme d’une voix qui tranchait avec le rythme effrénée des alentours. Je te laisse la primeur du choix, pour une fois. On intervient et on tape sur tout ce qui bouge ? Ou bien nous patientons dans notre… La blonde ne put finir sa phrase. Bousculée en avant, un artiste leur était rentré dedans pour les faire entrer dans la partie.


612 mots | Post 4


hrp:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 21 Sep 2016, 11:54

L'attitude sombre de Mirra n'était pas dû à un mauvais souvenir, non plus à une mauvaise farce qu'il eut subit, mais par sa personnalité plutôt étrange. Il s'était souvent posé la question de si l'hypnose qu'il infligeait aux autres ne le tâchait pas lui aussi. Il s'était souvent senti différent depuis quelques temps, comme si une force plus forte que lui se réveillait en son être. De l'autre côté de son esprit, la Chouette, elle, avait bien compris ce qui se passait dans son corps. Celle-ci se souvenait bien de Mirra, de ce qui s'était passé pendant son adolescence; des cris de souffrances empruntés aux morts, de l'agonie sauvage d'une parenté désormais lointaine. Il n'était plus question d'un sage mais d'un ivrogne, d'un ivrogne assoiffé de sang. Oui... Elle se rappelait très bien de cet ivrogne bousculant tout sur son passage à la recherche d'une chaire tendre à découper. C'était cela que redoutait tant l'animal Totem, c'était de retrouver le bourreau qui massacre tout sur son passage et qui marqua à vie l'esprit de Mirra.

En suivant les quelques traces du petit chat sauvage que le jeune Bélua avait pointé, il ne s'attendait pas à un tel comportement de la part de son amie. Certes, il semblait logique que les chats avaient un lien de parenté avec les lynx, mais cela n'était qu'un jeu et qu'ils n'allaient pas tuer ce pauvre petit chat perdu dans tout ce chaos. D'ailleurs, c'était une chose que n'avait pas remarquée Mirra tout à l'heure. Pourquoi y avait-il autant de festivités ? Pourquoi les choses s'envenimaient-elles ? Y avait-il une logique entre sympan et aetheri là-dedans ou bien était-ce simplement des personnes ayant trop forcées sur la boisson ? Le seul moyen que le petit couple d'ami avait pour deviner ou essayer de connaître la raison de ces agissements était de rester en coin, tout comme le ferait Mirra.

Son regard devenu lugubre, il n'avait qu'une hâte, rentrer dans le tas. Il voulait faire pleuvoir du sang, goûter aux liquides rougeâtres qui empreignaient le corps de ceux qui se battaient. Non, ce n'était absolument pas un vampire, Mirra était toujours vivant et toujours Bélua. Cependant, quelque chose, depuis ce coup reçu à la tête, avait changé. Il avait une irrémédiable envie de se laisser aller et de découper ce qu'il pouvait.

Tandis qu'Eärhyë tentait de lui parler malgré ce boucan infernal, celle-ci les emmena dans une ruelle plus calme afin de discuter sur la marche à suivre. Il serait judicieux de voir nos ô combien nous avons progressé en fracassant quelques crânes non ? Cependant, si cela ne t'en donne pas envie je peux très bien y aller seul et voir si... Tu es où ? Eärhyë n'était plus à ses côtés pendant la tirade du jeune Bélua, tout simplement à cause d'un fieffé filou qui l'eut poussée vers les hostilités afin de compromettre un plan d'action. Comment Mirra allait-il faire pour tenter de la protéger ou bien d'annihiler toute menace en vue ? Il n'avait d'ailleurs pas remarqué avoir été bousculé, son esprit étant pris par l'abominable envie de tout repeindre en rouge. J'arrive, juste une seconde ! Le Bélua attrapa son katana qu'il eut rapidement au creux de sa main pour planter un homme essayant d'agripper sa protégée. Il continua par un balayage afin de faire tomber les artistes les entourant. Cependant il fut vite chopper par un homme plus costaud que les autres et lui entrava ses mouvements.

- Ma Jolie, si tu veux pas qu'j'abime la gueule de c'te bourreau des coeurs, t'a intérêt à t'laisser tuer. Sinon...

Le coup était parti, comme si la foudre avait frappé. Mirra était entravé par ce corps non entraîné. Mais la puissance qu'il avait essayé d'obtenir pouvait s'accompagner avec la lame de son katana. D'ailleurs, comment avait-il fait pour porter un coup... ?

- 696 mots || Post 4
Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 21 Sep 2016, 12:00




Dev avait accepté. Nym lâcha un long soupir détendu. Il est vraiment…euh… gentil ! pensa-t-elle, toute à son soulagement. Néanmoins, elle ne put s’empêcher de frisonner, en lui lançant un « Merci, et bonne chance ! » tandis que le Chaman s’éloignait. Ce n’était certes pas par empathie, mais elle se sentait coupable. Si jamais il arrivait quelque chose à Dev, ça serait cause de sa lâcheté… Bref, rien de très glorieux. Elle espérait que personne n’eût remarqué l’échange de papier. Portant sa pinte à ses lèvres, elle tentait de se figurer le pire qui pourrait advenir au Chaman. Puis elle se rassura – Le plus terrible reste seulement cette sale boule au ventre, quand on se tient là, comme à nu, devant tout le monde… -  et but le reste du breuvage d’une gorgée.

« Je n’aimerais pas être à leur place… » souffla-t-on derrière Nym, clairement à son attention. L’Alfar s’étouffa en toussant plusieurs fois avant de pouvoir respirer. Cette phrase était forcément sarcastique. On l’avait vu se défiler ! Immédiatement, Nym se mit sur ses gardes. Elle se racla la gorge, et sans regarder son interlocutrice, elle lui répondit sobrement « Moi non plus. », entre ses dents serrées. Il ne fallait pas perdre la face. De plus, la culpabilité se révélait ne pas vraiment être une sensation agréable à porter.

Finalement, la femme derrière elle engagea autrement la conversation. Le regard toujours fixé sur l’estrade, l’archère se détentit. Un peu. « Bonjour, je m’appelle… » Nym n’eut pas le temps de finir sa phrase. Les gagnants s’étaient volatisés de l’estrade en un clin d’œil… Devaraj avec ! « Mais qu’est-ce que… ?! » Nym bondit sur ses pieds. Au même moment, la fête se métamorphosa en folle débâcle autour d’elle.

Nym tourna vivement la tête vers son interlocutrice, découvrant alors son visage. Une autre Alfar, par bonheur ! « Il faut fuir ! Venez ! C’est Sympan ! » Sans attendre de voir si Chelae la suivait, ou même l'avait comprise, Nym avait bandé son arc, et marchait à grandes enjambées, tentant de remonter la grande rue qui menait à la sortie de la ville.

Soudain, un soldat lui barra la route. Il regarda la main de Nym. Il sourit, et fonça, hallebarde en avant, droit sur Nym. Elle sût immédiatement qu’elle ne ferait jamais le poids. Elle s’écarta au dernier moment. Elle rangea son arc. Il ne lui serait d’aucune utilité ici, où les combats se jouaient au corps à corps. Et comme elle ne savait guère se battre ainsi, elle décida de fuir pour vivre. Ce n’était pas le moment de repenser à sa lâcheté…

En rabattant sa capuche sur sa tête, elle aperçu sur sa main une marque blanche. Elle comprit que c’était ce qu’avait regardé le garde qui l’avait attaquée. Elle foura ses mains sous sa cape, et fonça le plus vite qu’elle pût, tête baissée, entre les combats. Evitant la rue principale, Nym se faufilait au travers des ruelles, recevant des éclaboussures de sang au visage de temps à autre. Les cadavres commençaient à joncher les pavés, se vidant de leur sang. Il fallait de plus en plus les enjamber pour progresser.

D’un coup, on lui saisit fermement le bras. L’affreux Lutin se tenait là. Elle lui tira le bras, et agita la main tâchée de Nym juste sous son nez, un horrible sourire lui défigurant le visage. « Alors comme ça on tente de fuir, hm ? » Agrippant toujours l’Alfar par le bras, le Lutin la souleva dans les airs. Nym, de part sa taille d’enfant, se retrouva à une trentaine de centimètres du sol, ses petits pieds battant l’air, et son visage presque collé à celui du Lutin. Soudain, son assaillant tira d’un coup violent vers le haut sur son membre. L’épaule de Nym ne résista pas, et se déboîta avec un claquement sec. Nym hurla. Jusqu’à s’étrangler. La dernière fois qu’elle s'était époumonée de la sorte, elle se trouvait dans une salle de torture. Or, cette fois-ci, on ne voulait pas la garder en vie. Elle allait mourir entre les mains du Lutin.


675 mots
Poste IV

Résumé : Nym culpabilise d'avoir envoyé Dev sur l'estrade. Elle se méfie de Chelae, mais l'invite finalement à fuire avec elle quand les combats commencent. Mais elle se fait rattraper par le Lutin, qui la soulève par le bras à lui en déboîter l'épaule. Nym, persuadée qu'elle va mourir, hurle de douleur. Chelae ou n'importe qui peut venir l'aider s'il le souhaite (sinon ça sera un quelconque pnj ^^)

(Désolée du retard de réponse Chelae, je deviens de plus en plus longue à répondre à chaque fois :/)

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 23 Sep 2016, 11:00

La brune regarda les deux acolytes se lever et quitter les lieux avec un sourire empreint de satisfaction. Leur discours justement tourné ne l’avait pas contrarié le moins du monde. Le Démon paraissait manifestement mal à l’aise, et elle pouvait comprendre sa gêne. Qui n’aurait pas été troublé face à un pareil remue-ménage ? D’une certaine manière, il possédait encore toute l’innocence d’un jeune homme, et cela la fit rire doucement. Secouant la tête, elle ne tarda pas à rejoindre une chaise plus proche de lui sans regretter une seconde l’intervention des indésirables. Cela avait fait jaillir en elle une étincelle étrange dont elle ne sentait pas encore les surprenants effets. Du bout des doigts, elle traçait le contour de son verre, indécise à le consommer. « Je suis désolée de vous avoir entraîné là-dedans, mais jouer les idiotes est souvent un excellent moyen de parvenir à ses fins, bien plus que toute autre ruse. » Que cette petite aventure lui serve de leçon ou non, elle s’en moquait éperdument. En revanche, il ne parvenait pas à se défaire de la marque blanche imprimée sur sa peau, et cette découverte ne faisait qu’annoncer une funeste nouvelle. Le regard de la jeune femme s’assombrit. Plus elle cherchait une preuve que ses visions pouvaient ne pas se produire, plus elle se persuadait du contraire. C’était navrant. La confirmation survint sous la forme d’une giclée de sang qui arrosa généreusement la fenêtre. Un tumulte monstrueux s’engouffra dans la taverne en parfaite contradiction avec l’humeur joyeuse qui s’en échappait quelques instants plus tôt.

Sans qu’elle ne puisse le retenir, Dzaal avait disparu, s’élançant vers le fond de la taverne pour échapper aux odieuses créatures qui perpétraient un massacre en règle. La Rehla ne bougea pas de sa chaise, ne tardant pas à remarquer que le Lutin ne s’en prenait pas à tout le monde. Les épargnés pouvaient sortir de l’établissement en toute tranquillité malgré le désordre grandissant et le rouge qui s’étalait sur les pavés. Sa curiosité s’éveilla, et son appel la conduisit à commettre une imprudence considérable. D’un air calme, elle se leva et s’approcha d’un des clones pour lui tapoter l’épaule. S’attendant à se retrouver avec un couteau en travers du ventre, elle eut la surprise de voir la meurtrière marquer une pause. « J’ai une trace rouge. À quoi ai-je droit ? » Un coup d’oeil en direction de la main de Callidora suffit au Lutin pour se désintéresser d’elle. Qu’est-ce que cela signifiait ? Indifférente aux cadavres qui s’accumulaient autour d’elle, elle tapota ses lèvres, en pleine réflexion. La raison s’effaça face à son envie de s’amuser. Cela faisait longtemps que les cadavres ne la faisaient plus frissonner d’angoisse, même s’il fallait avouer que la boucherie était particulièrement sanglante. Un travail de maître, à n’en pas douter. Un soupir s’insinua entre ses lèvres crispées avant qu’elle ne se décide. La lâcheté d’une certaine personne la laissait perplexe. C’est pourquoi elle approcha sans plus attendre de l’entrée de la cave. Posséder un semblant de ruse ne suffisait pas. En dehors de sa discrétion tout à fait honorable, le jeune homme ne savait pas masquer sa présence.

Un Lutin se tenait devant les escaliers, s’apprêtant à descendre pour régler son compte au nouvel occupant des lieux. La Rehla n’hésita pas une seconde. Son coude heurta brusquement la gorge de l’impalpable créature qui s’évapora. Refusant d’attendre les renforts, elle s’engagea dans la pénombre. Incapable de voir où se trouvait celui qu’elle cherchait, elle se posta en bas des marches et croisa les bras, percevant malgré tout une présence. « Sans vouloir te vexer, ce n’est pas en te cachant dès que le danger pointe le bout de son nez que tu deviendras le Démon que tu veux être. Lève-toi, et bats-toi, ou tu mériteras la mort que l’on cherche à t’offrir. » Ce fut le bruit de sa respiration qui le fit repérer. S’approchant à pas de loups, elle fit apparaître une sphère de feu qui éclaira suffisamment la pièce. Se cacher lorsque les combats faisaient rage lui paraissait une attitude profondément puérile. Peut-être ne méritait-il pas son aide, en fin de compte. Attrapant le Démon par le col, elle attendit qu’il se relève. « Je suis de bonne humeur, alors je vais te faire sortir de là, mais si tu gesticules trop, je te tranche la gorge. Compris ? » Puisqu’il ne savait pas qu’elle ne mettrait jamais la menace à exécution, elle passa à côté de lui et appuya sa lame contre sa trachée avant de le forcer à monter l’escalier. Les rares survivants de la taverne gisaient sur le carrelage, réclamant qu’on abrège leurs souffrances, et le chaos semblait avoir été happé par la mort. La jeune femme ne s’attarda pas sur place, enjambant les corps sans plus de considération. Lorsqu’elle atteignit la porte, un Lutin s’y tenait, une torche gigantesque entre les mains. « Celui-ci, j’en fais mon affaire. » Le clone se laissa convaincre, et ils débouchèrent sur l’extérieur sans difficulté. Le massacre ne faisait que commencer, et elle le savait. Dans les rues alentour, elle voyait des gens implorer leurs dieux tandis que d’autres cherchaient à se défendre des innombrables apparitions. Le sang prenait possession des lieux. La brune guida son prétendu prisonnier à l’écart de la taverne, et s’assurant que personne ne pouvait les voir, elle relâcha son emprise. « Il te reste deux solutions. Fuir ou lutter. Cela dit, quoi que tu décides, je ne viendrais plus jouer les mamans. Ne me fais pas regretter d'être venue te chercher. » N’attendant pas qu’il prenne sa décision, elle tourna les talons pour retourner vers la place principale. Avant toute chose, il lui fallait trouver Hérédia et ses consœurs.


Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 24 Sep 2016, 19:44

Au son de sa voix, son interlocutrice faillit s’étouffer. Chelae s’excusa. Elle n’avait pas pensé à ce que son apparition puisse ainsi surprendre. Néanmoins, cela s’arrêta là. La jeune femme – ou l’enfant, elle ne savait pas trop – lui répondit finalement. Son attitude l’outra, mais elle ne le releva pas. Elle ne l’avait pas regardée, n’avait même pas jeté un furtif coup d’œil. Elle était restée, obnubilée par l’estrade et les gagnants qui s’y trouvaient. Peut-être était-elle crispée, mais cela, du point de vue de l’Alfar, n’arrangeait pas grand-chose. Elle daigna tout de même lui dire quelque formalité mais s’interrompit au milieu de sa phrase, alors qu’elle allait lui donner son nom. Ses exclamations firent sursauter Chelae, et elle suivit le regard de son interlocutrice. Ses yeux devinrent ronds. Elle ne comprenait pas. Les gagnants avaient disparu. Venait-elle de louper un épisode ? La cité s’agita soudainement, de plus en plus violemment.

   -Que s’est-il passé ? Demanda-t-elle, comme si la petite en savait plus qu’elle.

   Pour toute réponse, elle obtint le nom de Sympan. Une vague d’angoisse la submergea aussitôt. Sympan… S’était-elle engagée dans l’un de ces nombreux pièges qui sévissaient le monde en l’honneur de tel ou tel camp ? C’était ce qu’elle avait compris. Nym était déjà en action, arc en main. Chelae la suivit. Elle n’avait pas d’autre choix ; elle était perdue au beau milieu d’un bain de sang, dans une ville dont elle ne connaissait que le nom. De plus, la petite semblait davantage savoir ce qu’elle avait à faire. Chelae, quant à elle, n’avait même pas eu idée de dégainer ses katanas.

   Elles étaient assaillies de tous côtés. Chelae évitait les coups du mieux qu’elle le pouvait, terrifiée. Elle courait, juste derrière sa camarade. Son visage était déformé par le dégoût, au fur et à mesure de leur progression. Elle marchait dans le sang, ses vêtements en étaient tachés bien qu’elle n’eut encore été blessée. Elle s’arrêtait plusieurs fois, lorsqu’un corps tombait devant elle, puis l’enjambait rapidement avant de rattraper son retard. Elle était à bout de souffle, mais son instinct de survie lui hurlait de continuer, il hurlait comme il ne l’avait jamais fait auparavant.

   Elle se figea net lorsqu’elle s’aperçut qu’elle avait perdu la trace de sa camarade. Elle fit un tour sur elle-même. Enfin, l’une de ses mains vînt chercher un katana quand elle retrouva sa trace. Elle n’était qu’à quelques mètres, suspendue par le bras, hurlant de douleur, alors que l’une des petites réceptionnistes, elle, riait presque, prenait un malin plaisir à la torturer. Tremblante, Chelae s’avança vers les deux femmes.

   -Lâchez-la ! S’écria-t-elle.

   Cependant, sa voix ne porta pas autant qu’elle le voulut et ce fut sans effet. Elle continua d’avancer. Elle fit siffler ses lames au sortir du fourreau, lui apportant un peu plus de succès. Enfin, succès, elle ne savait pas trop, puisqu’elle les maniait très mal… Le Lutin leva les yeux vers elle. Elle ne semblait pas effrayée, au contraire.

   -Lâchez-la. Répéta Chelae, se voulant plus ferme que la fois précédente.

   -Sinon quoi ? Répondit l’insolente en ricanant.

   -… Je vous tue.

   Elle rit un peu plus fort, leva la jeune femme un peu plus haut. Chelae inspira un grand coup, rangea l’une de ses armes et empoigna fermement l’autre avec ses deux mains. Même si elle ne promettait rien, elle serait bien plus efficace de cette manière. Elle planta son regard dans celui de son adversaire et entrouvrit la bouche pour prendre un peu d’air. Il lui faudrait être convaincante, pour que l’hypnose fonctionne, ne serait-ce qu’une seconde.

   -Tu es pétrifiée.

   Trois mots seulement, qu’elle espérait efficaces. Elle brandit son katana et l’abattit sur le crâne du Lutin. Elle s’effondra sur le coup. Le souffle court, ses membres endoloris par le stress, Chelae prit sa camarade par le bras – l’autre – et l’entraîna avec elle. Elle ne trouva rien de mieux à dire que « Vite ! », alors qu’elle ne connaissait toujours pas le chemin. Le carnage qui s’offrait à leurs yeux la perturbait tellement qu’elle ne reconnaissait rien.

~673 mots~

Résumé post 3:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 28 Sep 2016, 22:58

Abasourdie par la situation, Korra regarda Layne prendre part au même traitement qu'elle venait de subir. Elle était intérieurement soulagée de savoir que quelqu'un dans cette triste pièce était de son côté. Ou du moins, qu'ils partageaient des ennemis communs. Cependant, l'Alfar ne comprenait toujours pas la raison de cet assaut soudain. Avaient-t-ils dit quelque chose qui n'avait pas plus à la tenancière ? Elle ne savait point. Le temps n'étant pas à la réflexion, elle observa sur le qui-vive l'homme échanger des coups avec ses agresseurs. Des que Korra tournait la tête, elle avait l'étrange impression que l'auberge se remplissait de plus en plus. De part la clameur qui s'élevait autour, elle se doutait que ces nouveaux arrivants ne venaient pas pour leur porter de l'aide, mais pour assister à la scène. Ou pire, y participer.

Bien que Layne semblait se débrouiller sans trop d’encombre, il était certain qu'il ne parviendrait pas à surmonter l'offensive de plusieurs hommes en même temps. D'un geste précis, il planta dans le bois du comptoir situé devant Korra un couteau, montrant qu'il allait avoir besoin de son aide. Cette dernière s'en empara volontiers, ravie de ne plus se sentir complètement vulnérable. Alors que Layne se dirigeait vers elle après avoir provoqué ses assaillants, la jeune femme lança son poignard dans la poitrine d'un des hommes qui le poursuivaient. Il chancela, regardant d'un drôle air la lame qui s'était enfoncé dans son torse, et tomba à genoux. Elle se dirigea vers lui dans le dessein de récupérer sa précieuse arme maintenant teintée de rouge carmin. Cependant, alors qu'elle s'était baissé pour la retirer du corps tremblant qui faisait office de fourreau, un autre homme en avait profiter pour lever une dague, qu'il tenta d'abaisser en direction de l'Alfar. Korra esquiva l'attaque au dernier moment et hurla de douleur lorsque la lame pénétra la chair blanche de son bras nu. Beaucoup trop content de son coup, il ne vit pas la riposte venir. Un coup de pied bien placé au niveau du genoux l'obligea à se mettre à terre. Son couteau de nouveau en main, Korra lui trancha la gorge sans y réfléchir à deux fois. Elle jura tant l'élancement qui parvenait de son bras était insupportable.

Ils étaient trop, beaucoup trop. Et l'auberge, si étroite, faisait effet de coupe gorge. Derrière le comptoir, Korra remarqua une porte qui devait donner sur l'arrière boutique. Il fallait absolument qu'ils sortent. Avec le plus de discrétion possible vis à vis de ceux qui les attaquaient, elle tenta de faire comprendre à Layne la direction qu'elle voulait prendre. Puis, furtivement, elle s'y dirigea et referma la porte derrière elle lorsque l'elfe noir l'eut rejoint. A l'aide de caisses en bois qu'elle trouva à la sortie, elle bloqua le passage maladroitement. On pouvait déjà entendre frapper de l'autre coté. Lorsque Korra se retourna haletante vers l’extérieur, la vision que ses yeux embrassèrent de la rassurèrent en aucun point. Des cris, des coups, du sang. Un véritable massacre. Seulement, on pouvait voir que les combats ne se faisaient pas à l'aveuglette. Les victimes étaient choisies. L'Alfar n'arrivait pas à comprendre ce qu'elles avaient en commun. Une chose était sur, elle n'était pas dans le bon camp.
580 mots
Post V
Résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 03 Oct 2016, 00:06


La Purge des Fanatiques
Rp pour tous


Dans un sourire, elle tourna les talons, loin de s’intéresser au carnage qu’elle avait pris soin d’organiser. « Soit. » murmura-t-elle, évasive. « Il se peut que votre contribution soit plaisante et je m’en voudrais de vous priver de l’un de vos petits plaisirs malsains. Allez-vous amuser. » Elle s’arrêta avant de franchir le seuil de la porte. « Vous pouvez aussi choisir de me suivre, si le cœur vous en dit. J’ai réuni quelques hauts prêtres et dignitaires dans un salon. Ils m’attendant, dans la promesse d’un bon repas et de débats enflammés. » Elle ne prit pas la peine d’ajouter que ce n’était qu’un mensonge éhonté et qu’ils allaient périr avant de toucher la moindre mignardise. « Ce seront des proies légèrement plus palpitantes. » Elle pencha légèrement la tête sur le côté avant de reprendre : « L’assassinat de figures importantes de la Religion est l’une de mes passions, à moi. » Elle eut un petit rire clair, à faire frémir les âmes pures et prudes face à la contradiction évidente entre ce qu’elle paraissait et ce qu’elle était. « Je suppose que cela répond à vos petites interrogations. » Elle marqua une pause théâtrale. « Bien évidemment, je suis la plus fervente partisane de mon Dieu Unique. Allons trancher quelques gorges en son honneur. » Sans plus de cérémonie, elle s’enfonça dans la pénombre des couleurs, sans prendre la peine de vérifier ce que faisait le Démon. Il était libre d’agir à sa guise. Elle se doutait que, quoi qu’il en soit, il choisirait le massacre. « Mes chers invités. » déclama l’Impératrice après avoir poussé les portes de la salle de réception. Des regards inquiets se posèrent sur elle. Ils n’étaient pas sots. Ils avaient entendu les cris. « Lady, qu’est-ce que … » Dans un trait d’insolence, elle était montée sur la table en soulevant la soie rouge de sa longue robe, avant de se pencher vers celui qui avait pris la parole. Elle posa avec délicatesse son index sur ses lèvres. « Chut. Votre voix criarde m’est insupportable. » La remarque le laissa hébété. « Vous ne voulez pas me contrarier davantage, n’est-ce pas ? Non, vous ne le voulez pas. » Il devient blême, puis écarlate, avant de hurler. Il voulut s’écarter. Elle l’en empêcha en plaquant sa main libre sur sa gorge. Au bout d’une seconde, il tomba à la renverse, mort, la peau brûlée. Ce fut la cohue, les convives pris dans un mouvement de panique. La jeune femme sourit. Cela allait être amusant.

« Combien sont-ils ? » - « Une dizaine. Une quinzaine. Une trentaine ou une cinquantaine. Allez savoir. Pas plus de cent, en tout cas. » - « Est-ce qu’on a une chance ? » Il garda le silence. Que pouvait-il répondre à une telle question ? La situation était catastrophique. Peut-être que certains d’entre eux allaient réussir à survivre. Ils avaient un plan qui tenait la route. Cependant, il était évident qu’ils n’allaient pas tous sortir vivants de la Cité de Pabamiel, colorée du rouge du sang des Fidèles des Ætheri. « Je ne force personne à prendre les armes et se battre contre … eux. » Le mot craché avec dédain. « Grâce au sacrifice de certains, d’autres pourront certainement quitter le territoire, en un seul morceau ou presque. » Ils réfléchirent quelques secondes, sous le vacarme des magies déchaînées et des lames qui s’entrechoquaient. « Nous n’avons pas le choix. » Ils acquiescèrent. « Bonne chance à tous. Soyez bénis par les grâce de nos Protecteurs. Ce sont des impies. Nous vaincrons. » Dans un hurlement supposé leur donner un brin de courage, ils sortirent de leur abri de fortune et s’élancèrent dans la mêlée. Les rues se vidaient peu à peu. Les batailles se dirigeaient vers les plaines, les uns fuyant, les autres poursuivant. Au sein de la ville, ils s’organisaient déjà un grand nettoyage. Les allées blanches ne pouvaient décemment pas restées jonchées de centaines et de centaines de cadavres. Cela ferait mauvais genre.      

Explications


→ La plupart des explications de mon post précédent sont toujours d'actualité.
→ Les Pro-Aetheri commencent à s'organiser pour survivre. Il y a quelques groupes de personnes assez puissantes qui sa sacrifient et partent combattre les assaillants pour permettre à d'autres de s'enfuir.
→ Derniers massacres pour les Pro-Sympan, c'est le moment de fuir pour les autres.

Déroulement
du RP


Vous devez faire des messages de minimum 560 mots. Vous ne pouvez pas poster deux fois de suite avec le même personnage. Ce rp s'est terminé à la fin du mois de Septembre (et désolée je ne sais pas ce qui m'a pris de mettre le 31 octobre, c'est deux mois un RPPT). A partir de ce post, c'est la fin des comptes pour les messages. Vous pouvez cependant continuer à poster si vous le voulez ^^

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 8 sur 8Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8

 Sujets similaires

-
» Aux remèdes d'ortie (RP pour tous) (Ouvert pour une nouvelle cession)
» [RP pour tous] Foire à l'emploi pour une bonne cause
» [RP pour tous] La comédie
» L'enterrement d'un roi (Rp pour tous)
» Show must go on [RP POUR TOUS][It's the end !]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Mers :: Mers - Est :: Mer des Trois Dames-