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 [RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques

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Ven 05 Aoû 2016, 15:47

Au gré de mes envies, je laissais mes pas me perdre dans les divers quartiers de la ville, en tout cas les plus proches du centre : Jalahaiah bien sûr, mais la périphérie de Jelemiel et Maremiel. Si le temps me le permettrait, j'irais peut-être errer un peu plus loin en périphérie.

Pour le moment, Jalahaiah restait le plus bel endroit que mon regard ait pu porter sur la ville. S'il n'y avait pas autant de monde accompagné du bruit qui allait toujours avec pareilles festivités, le lieu serait d'autant plus enchanteur. Pour autant, la fête prévue déliait les tensions et chacun y allait de son grain de folie. Les boissons souvent alcoolisées se buvaient souvent comme du petit lait, et je ne comptais plus le nombre de fois où l'on me proposa gratuitement ou moyennant une petite contribution sonnante et trébuchante. Si je déclinais au départ à chaque fois, je finis par accepter une fois histoire d'avoir une chope en main et qu'on me fiche la paix. Malheureusement, chaque habitant du coin sentait le besoin irrépressible de trinquer avec moi dès qu'il me croisait avec au choix le rire gras suivi du cri de joie, le liquide qui déborde de la chope, ou les deux à la fois. Je ne pouvais pas leur reprocher d'être heureux, simplement il ne m'était pas communicatif.

Je finis par arriver devant Sinadiel, l'Arbre Sacré, s'étendant fièrement au centre de la place de Jalahaiah. Les feuilles d'un orange vif donnait un éclat presque surnaturel à l'endroit, mais je n'eus pas trop l'occasion de profiter de la vue quand je me retrouvais pris au piège par le bras d'une demoiselle au charme atypique. Ayant juste le temps de poser en lieu sûr ma chope, mes pas furent dans un premier maladroits, avant que je ne comprenne que tout cela n'avait aucune importance, ni pour elle, ni pour moi, ni d'ailleurs pour tous ceux nous entourant. Je saisis d'une main la demoiselle par la taille, et de l'autre sa main tendue, avant de nous engager vers une danse tourbillonnante, ses cheveux volant au gré du vent tout comme sa robe qui tournoyait de plus en plus vite. Je la fis tourner par je ne sais quel miracle sur elle-même, avant que nous ne percutâmes des passants qui sans nous haranguer, nous jetèrent un regard peu appréciateur. La demoiselle ne sembla guère s'en offusquer et changea de partenaire sans même m'adresser un mot. Je me pris à sourire et récupérait ma chope dont je bus une gorgée par réflexe. Je me demandais à quoi ressemblait une vraie cuite, avant de me désintéresser de la question.

Je poursuivis ma route, ralentissant parfois mon allure pour apprécier quelques instants l'agilité d'un jongleur, la langue acérée d'un conteur ou la force d'un combat de bras de fer. Tout avait été fait pour que personne ne puisse s'ennuyer si on parvenait à effacer un minimum d'inhibition.

Pour autant, je finissais par me lasser de cet excès de joie dont je n'avais pas ma place et décidai de rentrer dans la chambre que j'avais louée. Je fis demi tour et m'engouffrai dans une ruelle perpendiculaire à la route que je venais d'emprunter, pour déboucher sur une autre artère. Parmi le brouhaha des badauds, je crus reconnaître une voix qui m'était familière, même si cela faisait quelque temps que je ne l'avais plus entendu. Mon regard fit apparaître les âmes de tout ce monde, et je ne manquerai pas de savoir si j'en reconnaissais une dans le lot.

C'était bien ça, finalement elle y était parvenu.

J'arrivais par derrière, alors qu'un homme marchait à ses côtés. Ma tenue sombre tranchait avec les couleurs affichés par les festifs, et une fois à quelques mètres de la demoiselle, je pris la parole sans détour, d'une voix pourtant presque atone. Je ne savais jamais trop comment m'annoncer et ce même vis-à-vis d'une personne avec qui j'avais partagé tant de choses, aussi fortes que celles où la vie et la mort ne tiennent qu'à un fil.

- Finalement tu es en vie. Heureux de te revoir, Lilith.
Post n°2 : 726 mots.
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Ven 05 Aoû 2016, 22:30


 
   

« Comment ai-je pu me laisser entraîner là-dedans ? » Depuis que nous étions arrivés, je n’avais pas cessé de me plaindre à mon compagnon Orisha, qui semblait, quant à lui, de bien meilleur humeur que moi. Nous avançâmes au travers de la foule, lui attentif à tout ce qui l’entourait, émerveillé par la moindre petite chose, par la moindre personne, moi, l’esprit complétement ailleurs, j’avançais machinalement. La tête dans les nuages, je ne faisais pas vraiment attention ou je mettais les pieds, je me laissais guider. Au bout de plusieurs mètres, Delsin se souvint que je l’accompagnais et me tira par le bras pour me montrer une énième devanture d’une animation. Nous passâmes devant quelques groupes de personnes, les évitant du mieux que l’on put, alors que nous arrivâmes à destination, je sentis une légère pression sur mon épaule gauche. Lorsque je me retournais pour comprendre ce qui m’était arrivée, j’aperçus une jeune femme, m’arrivant au niveau du menton, les joues rouges, les cheveux en bataille, qui s’inclinait légèrement et psalmodiait de brèves excuses à mon attention et qui disparut aussi vite qu’elle était arrivée. Je n’eus ni le temps de réagir, ni le temps de lui pardonner, car à peine avais-je ouvert la bouche que je ne vis plus que son dos. Je balayais cet incident de la main et reportais mon attention sur la dites animation. J’observais le jeune homme à mes côtés, ses yeux étaient rieurs, ses traits n’étaient plus tirés, ses épaules étaient détendues, il semblait alaise et heureux ici, ce qui je devais bien l’avouer me faisait malgré tout plaisir. Nous continuâmes notre petite découverte de cette partie de la cité, la curiosité commençant à prendre de plus en plus le dessus sur toutes mes autres intentions.

Au débout d’une grande rue, nous fûmes happés par un groupe de personne eux même attirait par un groupe de danseur. Delsin m’attrapa la main pour me faire passer au-devant des gens, nous mettant ainsi en première ligne. La musique se fit plus forte, les mouvements plus amples, plus souples. J’eus tout le loisir d’observer les danseurs et les danseuses. Rapidement je me mis à taper dans mes mains, mon compagnon à mes côtés tenta quelques pas de danse qui se soldèrent par une perte d’équilibre. Je le rattrapais rapidement, ne pouvant m’empêcher de rigoler. Nous nous mîmes à danser côte à côte, brièvement, une ondulation pseudo sensuel des hanches nous amenant à nous moquer l’un de l’autre. Quand la musique prit beaucoup plus d’ampleur, une main entra dans mon champ de vision. Je la suivis remontant mon regard sur toute la peau l’avant-bras, le bras, l’épaule jusqu’à rencontrer une paire d’yeux d’un bleu éclatant et profond. Lorsque je compris ce qu’il semblait attendre de moi, mes yeux s’ouvrirent en grand. On entendit quelques murmures, puis des éclats de rires et quelques voix se mêlèrent à la chanson me poussant à avancer pour rejoindre le groupe de danseur, il me fallut malgré tout un petit coup de main venant de l’Orisha à côté de moi. Je me laissais bien vite emportais par la musique, et par mon partenaire. Ce ne fut qu’au bout de plusieurs minutes que je quittais enfin le centre de la pseudo piste, souriante, essoufflée, fatiguée et transpirante que je me rendis compte de ce que je venais de faire. Je ne savais pas danser mais je m’étais laissée porter, et cela faisait du bien de ne plus penser à rien d’autre qu’à l’instant présent.

A partir de ce moment-là, je laissais mes soucis de côtés, pour m’amuser. Ce fut moi qui tira Delsin par la main cette fois-ci. Je le tirais d’un stand à l’autre, d’une rue à l’autre. Au bout d’un certain temps, nous atterrîmes devant un vieux monsieur proposant aux passants de capturer des poulpes avec les doigts et de les affuté d’un béret. L’idée en elle-même était plus qu’étrange, pourtant je ne parvenais pas à compter le nombre de gens souhaitant tenter l’expérience, pour la plupart déjà bien imbibé, alors pourquoi pas moi. « Tu ne vas pas faire ça quand même ? » Je lançais un regard lourd d’intention à mon comparse, un large sourire sur le visage. Je fis mine de remonter mes manches, et m’approcher du petit récipient ou se trouvait les petites bêtes à l’allure étrange. Je lançais un second regard à Delsin, une idée derrière la tête. Plongeant ma main rapidement dans l'eau, je fis mine de saisir un poulpe et de lui lancer à la figure. Ce dernier se recula en poussant un cri aigüe. Je ne pus m’empêcher de me moquer de lui, il se joignit bien vite à moi. L’homme tenant cette petite animation sourit également, mais ne dit rien. Je replongeais ma main pour me saisir cette fois-ci vraiment de l’animal. L’épreuve se révéla bien plus compliqué que prévu, et force étais-je d’admettre qu’il m’était impossible d’y arriver. J’abandonnais bien vite l’idée et remerciais l’homme avant de partir avec Delsin.

Notre excursion nous amena rapidement sur une place, la Place de l’Arbre Sacré. Sans plus attendre nous nous mîmes à danser au rythme de la musique. Je posais mes mains sur les épaules de mon partenaire qui quant à lui les posa sur mes hanches, à ce simple contact ses joues s’empourprèrent mais je n’y tins pas compte. J’inclinais la tête sur le côté et lui dis en chuchotant pour n’être entendu que de lui. « Bon, tu avais raison. C’est plutôt cool ici, et.. je m’amuse bien, on a bien fait de venir. » Il afficha un large sourire, fier de lui.



Hors RP:
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Sam 06 Aoû 2016, 19:19

« Vous... vous... semblez plutôt d'aller bien ? » fit l'homme totalement déboussolé après un long silence passé à la contempler. Sa phrase n'avait rien de correct et ce fait fit sourire la Démone. La Déesse avait beau dire, ce genre d'individu ne méritait pas de vivre, quand bien même même il s'agissait là d'un Taiji. À vrai dire, elle s'était invitée chez lui après avoir vu que tuer les enfants de l'Æther ne lui avait valu aucune sentence. À bien y réfléchir, Mitsuko pensait que seuls certains d'entre eux étaient précieux. Elle avait donc établi une liste, du plus insignifiant au plus méritant, en passant par ceux qu'elle ne pourrait pas tuer car, après tout, elle avait déjà pris des engagements sur leur dos. Lier la famille Taiji à la famille Deslyce était on ne peut plus passionnant et elle voulait bien renoncer à une partie de sa puissance pour cela ; minime qui plus est. « Je ne m'attendais pas... Je... ». « Asseyez-vous. » fit-elle calmement. L'homme obéit immédiatement, toutes ses idées disparaissant pour que, dans son esprit, il ne reste plus que les mots qu'elle avait prononcé et cette volonté inébranlable de la satisfaire. Elle l'aurait bien poussé au suicide mais elle savait parfaitement que cela ne serait qu'une grossière erreur. Avec un petit sourire en coin, elle prit la tasse de thé au citron qu'il lui avait préparé. Il avait tellement tremblé en la posant devant elle qu'il en avait renversé sur la table. Elle huma le parfum qui se dégageait de son bien, appréciant la chaleur qui enveloppait ses mains. Elle semblait l'avoir totalement oublié. D'un autre côté, il était tellement insignifiant qu'elle devait se forcer pour se rappeler de son existence. Fort heureusement pour lui, ou malheureusement, il possédait quelque chose qui lui appartenait. Elle était désolée de faire ceci sur les terres de Pabamiel mais retrouver sa puissance d'antan était une priorité. Ce serait long et elle n'avait pas l'attention de trop s'attarder non plus. Elle finit par soupirer. « Vous me paraissez être un homme... hum... comment dirai-je... en voie de devenir intéressant pour le commun des Mortels. ». Il ne dit rien, n'étant pas sûr de comprendre ce qu'elle souhaitait insinuer par là. D'un autre côté, il était bien plus obnubilé par ses lèvres que par ce qu'elle disait. Si elle donnait un ordre, il obéissait, si elle faisait de l'esprit, le sien ne comprenait pas un traître mot. « Sans doute une autre forme vous conviendrait-elle mieux... ». « Laquelle ? » fit-il, soudainement avide d'en savoir plus et fier d'avoir pu la comprendre. Elle posa sa tasse. « Celle d'un Esprit. » conclut-elle avant de le tuer.

Le cadavre ne paraîtrait pas suspect. Elle avait fait en sorte de faire les choses proprement et sans doute penserait-on que son cœur avait lâché. La Dame Rouge sourit avant de changer de forme, trouvant dans les placards de l'épouse de ce minable des vêtements qui lui conviendraient. La femme en question avait bon goût, ce qui n'était pas le cas en matière d'homme, visiblement. Remontant ses cheveux blonds, elle se coiffa d'un énorme chignon dans lequel elle attacha plusieurs barrettes sur lesquelles étaient attachées de fausses fleurs en tissu. Elle se maquilla, para son cou d'un énorme collier et remonta quelque peu sa poitrine qui avait perdu de la lourdeur. Nouveau visage et nouveau corps, elle était méconnaissable. Certains peuples avaient le pouvoir de savoir mais ces derniers devaient se taire s'ils ne souhaitaient pas mourir ou être encore plus torturés qu'ils ne l'étaient déjà. La Dame Rouge se mit à rire, prenant un éventail dans les tiroirs de la nouvelle veuve. Elle aurait une surprise lorsqu'elle rentrerait chez elle après les festivités. Heureusement, elle n'avait pas le ventre gros. Sinon, elle aurait dû la tuer également. Cette course à la puissance était considérée on ne peut plus sérieusement.

Dans la rue, elle fut prise par les cortèges enivrants de ce jour festif. Si elle pouvait s'amuser un peu au dépend d'autrui, cela lui siérait. Sa peau était on ne peut plus blanche et elle avait encore besoin d'un détail pour perfectionner son personnage. Ouvrant une petite potion, elle l'avala. Elle serait muette aujourd'hui, ce qui risquait d'être on ne peut plus amusant pour une femme qui adorait, d'ordinaire, défier ceux qui étaient à sa hauteur dans des joutes verbales enflammées.

729 mots
4 messages = 1 point de magie
7 messages = L'écorché
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Sam 06 Aoû 2016, 21:51

J’en avais eu marre de fuir, marre de toujours courir pour sauver ma peau des griffes de ces tueurs assoiffés de sang qui n’avaient cessé de me poursuivre, déterminés à me couper la tête. Je n’avais eu droit à aucun répit. Durant ces jours, ces semaines que j’avais gaspillées à me cacher de village en village, tentant désespérément de survivre à leurs tentatives d’assassinat, j’étais rarement parvenu à fermer l’œil en guettant impatiemment que le danger passe. Je n’étais jamais parvenu à les semer, à les forcer d’abandonner leur traque, leur chasse, jusqu’à ce que je décide de me retourner contre eux. Ils étaient morts désormais, mais chercher un refuge avait été difficile, mais surtout pénible. Un soupir s’échappa de mes lèvres, alors que je fixais la grande cité de Pabamiel de la fenêtre d’une auberge miteuse s’animer, peu à peu, juste devant mes yeux. Lorsque j’avais su, au fil de rumeurs chuchotés dans plusieurs villages, que cette ville prônait la neutralité, sans se rattacher à un quelconque camp divin, j’avais été incapable de résister à la tentation. Ça faisait depuis un temps – trop longtemps – que je tentais d’avoir la paix : fatigué et énervé par mes conditions, ces racontars m’avaient fait office de bénédiction. Je n’avais même pas pris la peine d’y réfléchir deux fois que j’étais venu, tout simplement. J’avais enfin déniché un endroit où me rendre, un endroit pour me réfugier. Le quartier dans lequel je me retrouvais n’était pas très fameux, certes, en particulier quand je me surprenais à le comparer à la quiétude de Ciel-Ouvert. Cette zone résidentielle était constamment mouvementée par les malfrats qui polluaient à chaque coin de rue, terrés dans l’obscurité pour mieux bondir sur leurs victimes, mais au fond, je m’en fichais. Ce n’était pas comme si je possédais les moyens d’héberger dans un quartier plus riche, et puis, d’un autre côté, j’avais l’habitude de traîner au cœur de ce genre de place. J’avais vécu la majeure partie de ma vie dans un taudis à peu près identique, si ce n’était pas encore plus chaotique. Quoi qu’il en soit, je pouvais désormais respirer, sans craindre à tout moment qu’on vienne tenter de me buter. C’était tout un changement, dont je ne me gênais pas à profiter pleinement. Ici, c’était comme si le mot " traître " avait perdu toute signification, et cessait enfin de me porter la poisse. Tant que je reste à Pabamiel.

Dehors, les festivités avaient déjà commencé en grand, battant à pleine régime, peu importe où on se situait dans la cité. La musique enjouée et entrainante parvenait à passer entre les murs de cette chambre, résonnant au creux de mes oreilles avec une clarté déconcertante. Rapidement, des chants se joignirent au rythme des instruments, chants qui, inconsciemment, m’arrachèrent un petit sourire en coin. Aussi magnifiques et harmoniques qu’ils étaient, ce n’était rien comparé à ceux qu’on entendait sans répit, à la cité des Chansons. Me détachant du cadre de la fenêtre, je sortis de la pièce sale, où les hurlements des ivrognes qui se servaient à plus soif à la petite taverne de l’auberge me vrillèrent les tympans. La soirée venait à peine de commencer que ces gens se retrouvaient déjà dans un état pareil… Je grognai, légèrement méprisant, avant de quitter le bâtiment à grandes jambées, poussant la porte qui menait à l’extérieur. Le vent froid de la nuit ne tarda pas à me gifler le visage, mais c’était à peine si je m’en souciai. Décidé à mettre le plus de distance possible avec cet endroit, je me mis à vagabonder au cœur du réseau de ruelles, quittant rapidement les quartiers pauvres pour éviter les désagréables surprises, même si j'avais conscience que l’Armée de Pabamiel veillait.

652 mots

Post I | Résumé : Bah, Scott fait juste que se promener. Vous pouvez venir le voir si ça vous chante :3

→ 4 Posts : 1 pt de Charisme
→ 7 Posts : Mime de la mort
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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

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Babelda
Dim 07 Aoû 2016, 00:04


Javaah avait toujours été une jeune fille des plus spontanée, parfois même impulsive, à agir avant de réfléchir. Combien de fois avait elle parler avant de tourner sept fois sa langue dans sa bouche ? Et combien de fois s'etait-elle attiré des ennuis à cause de cette franchise innocente et déconcertante dont elle faisait parfois preuve ? Oui, elle avait toujours été comme ça, à se laisser porter par les événements et à agir en conséquence par la suite. Mais ce soir, elle était particulièrement insouciante, dansant avec de parfaits inconnus, discutant avec d'autres personnes dont elle ne connaissait pas pus l'identité... Même pour elle, c'était un peu inhabituel. Sans doute que l'atmosphère festive aidait la mord'th à se détendre et à aborder les étrangers sans aucune gêne.

Mais elle n'y pensait pas, toute sa concentration était focalisée sur l'étrange dessin du garçon. Cela ressemblait à un gros poulet avec une tête d'humain. Plutôt étrange. Les explications de l'artiste ne les rendirent pas plus compréhensible à la muse, mais sa remarque sur la beauté la laissa pensive. "Moi, je les aime parce qu'ils sont originaux. Et puis parfois, on peut trouver de la beauté même là où ne s'y attend pas." Un discours quelque peu enfantin, naïf et candide. Les paroles d'une adolescente qui se prenait soudainement l'envie de philosopher, alors qu'elle n'en avait pas le talent. Elle sourit à son camarade, montrant une rangée de dents blanches.

La page fut tournée et la déclaration du dessinateur embarrassa la demoiselle. Elle n'avait jamais eut autant de succès qu'ici, alors qu'elle était à moitié blessé. Finalement, elle n'avait pas eut tellement tort, sa beauté à elle semblait se sublimer dans sa douleur... Là où elle ne l'aurait jamais attendu. Ses joues rougirent et elle essaya de cacher son sourire derrière ses cheveux, en vain. Sa remarque, même si elle n'osait y croire, l'avait flatté. Elle se pencha sur le croquis pour observer son propre portrait, plutôt réussi -en tout cas, c'était plus ressemblant que les gribouillis du pabamiellien. Avec émerveillement, elle observa l'inconnu souffler sur son dessin, le faisant soit la page et lui donnant une consistance. Il se leva et déposa le jouet de bois sur l'extrémité du banc. Lorsqu'il le relâcha, le jouet avança seul jusqu'à la mord'th grâce au mécanisme qu'il avait dans le dos. Javaah récupéra son cadeau avec un éclat de rire cristallin, visiblement ravie de ce présent. "Merci beaucoup, c'est très réussi." Elle lui sourit de nouveau à pleine dent, serrant le jouet à son effigie contre sa poitrine, avant de regarder un peu plus en détail l'objet qu'elle tenait entre ses doigts.

Elle redressa ensuite la tête pour répondre à son nouveau compagnon. "Et bien... je suppose que je viens profiter de la fête, comme tout le monde. On n'a plus eut d'occasion de se détendre comme ça depuis longtemps." Elle eut une pensée pour le sanctuaire, et des idées sombres vinrent entacher sa bonne humeur, son regard se perdit dans la foule. Elle secoua la tête, comme pour chasser ces mauvaises ondes, et sourit une fois de plus. "Et toi, tu viens souvent ici pour trouver des modèles ?" Il est vrai que la cité regorgeant de femmes sublimes, bien plus impressionnantes qu'elle.

Javaah profita de se réponse pour observer l'inconnu. Ils se ressemblaient quelque peu. Elle avait l'air un peu plus âgée mais ils  restaient tous les deux jeunes. Leurs cheveux avaient la même couleur de neige et tous deux avaient des yeux bleus. Son sourire s'étira un peu plus en pensant que des spectateurs extérieurs pourraient peut être les prendre pour des frères et soeurs ? Puis elle remarqua ses drôles d'oreilles, un peut pointues. Sans réfléchir, elle porta sa main aux oreilles du petit garçon, en caressa le sommet de ses doigts frais. "Oh, tu es un elfe ?" Demanda-t-elle d'un air innocent. Elle avait toujours aimé les légendes sur les elfes, ils étaient  toujours décrits comme des êtres beaux et agiles, bien éduqués et en symbiose avec leur environnement. Et parfois, elle se disait qu'elle aimerait bien avoir des oreilles pointues, elle trouvait ça très esthétique.
Post II:


Merci Kyra nastae

Avatar : NIXEU
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Dim 07 Aoû 2016, 00:18

「La purge des fanatiques」

RPPT

Lilith avança aux côtés de Reddas, toujours un peu surprise par les évènements de la ville. Elle lui adressa un sourire moqueur.

- Bah écoute… Je t’aurais bien dit que notre dernière soirée m’avait tellement manqué que je mourrais d’envie d’en organiser une à nouveau. Qui sait, peut-être que tu aurais une autre danse que la valse à m’apprendre ?

Le ton du vampire était plus froid que d’ordinaire, bien que les formulations restaient identiques. Peut-être s’agissait t’il d’une contrariété sur la prolongation inopinée du voyage. Ou pour des raisons bien plus pragmatiques… La rouquine préféra ne pas s’avancer sur le sujet, et attendre de constater si l’humeur habituelle de son comparse referait surface. Lorsqu’il lui proposa son bras, et cette fois avec un sourire, la capitaine éclata de rire face à ses manières mais accepta le geste.

- Je suppose que je serais la première victime de mon sens de l’orientation défaillant. C’est donc avec plaisir que j’accepte de te rendre cet « honneur »...

Elle s’inclina exagérément, moquant ouvertement une révérence avant de lui prendre son bras. Ce ne fut qu’une fois fait, prise dans le jeu, que l’idée lui parut saugrenue, bien que loin d’être désagréable. Les manières ou protocoles aristocratiques demeuraient un mystère dont elle n’en voyait pas vraiment l’usage. A la question du vampire, Lilith accentua son sourire.

- Pabamiel… Tu m’excuseras de ne pas être en mesure de te faire le guide, mais c’est également la première fois que j’y mets les pieds. J’avais une vente en cours qui n’aboutissaient pas, et je viens d’avoir un retour de l’acquéreur pour un prix plus que correct. Tu comprends que je ne veuille pas laisser l’occasion.

Quant à la nature de la vente, Reddas devait sans doute savoir de quoi il en retournait sans que l’orisha ne fournissent de détails supplémentaires.
Derrière elle, une voix souffla son nom et des paroles qui n’avaient pas la moindre ambiguïté sur l’identité de la personne. Lilith se retourna soudainement.

- Wriir…


Interdite par la surprise de le voir apparaître ainsi face à elle, la rouquine ne trouva pas ses mots. D’autant plus que le ton employés semblait bien plus solennel, peut-être mettait-il une certaine distance, ou s’était-il passé quelque chose qu’elle ne pouvait se rappelait de leur dernière entrevue..  A cette pensée, elle se crispa légèrement. Il ne se passait pas un jour sans qu’elle n’y pense, sans doute de façon de plus en plus obsessionnelle. Néanmoins, elle finit par retrouver un sourire bien plus sincère que celui qu’elle arborait habituellement, et relâcha le bras de Reddas pour enlacer Wriir, sans chercher à dissimuler sa joie. AU moins, il n’avait pas eu de séquelle de son sauvetage.

- Finalement, tu vois... Sans doute grâce à toi d’après ce que j’ai compris. Ca devient une habitude..

Elle releva la tête, ravie, pour l’embrasser sur la joue.

- Je suis vraiment contente de te revoir également..

Durant une seconde ou deux, elle hésita à parler davantage et de revenir sur leurs vécus, mais les festivités ambiantes, où les danses se mêlaient à tout autre type de divertissement parfois plus étranges, ne se mariaient que très peu à ce type de déballage. Sans compter qu’il s’agissait d’une faiblesse que la pirate ne souhaitait pas ébruiter. Enfin, elle relâcha le jeune homme pour se tourner vers son partenaire afin de faire les présentations.

En croisant le regard de Reddas, vaguement, Lilith se demanda si le fait que ce dernier soit un vampire provoquerait une réaction particulière chez son ami. Lors de leur première rencontre, Il avait abordé son passé, et s’il conservait la même aversion pour la race vampirique que celle que Lilith ressentait pour les sorciers… Ce serait sans doute très délicat.

- Wriir, je te présente Reddas, nous avons certains arrangements ensemble. Il est notamment un passager temporaire du Libertad.

La rouquine adressa un sourire taquin au vampire face à une telle description. Donner une qualification sur la relation qu’elle entretenait avec Reddas était en soit délicat. Aucun terme précis ne lui venait en tête. Elle était plus proche de lui que de beaucoup d’autres personnes, mais bien souvent, les jeux de mots, ironie ou défis rendait la lecture de leurs paroles trop obscures pour rendre leur lien lisible.

- Reddas, Wriir, un ami.


A l’inverse, une telle présentation s’imposait d’elle-même, malgré pourtant le peu de temps passé avec l’orisha et le fait que la notion d’amitié lui paraissait jusque-là plus qu’abstraite.



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744 Mots | Post 2



Résumé:
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Dim 07 Aoû 2016, 03:14


Bousculé par la foule qui augmentait en densité, mes problèmes s’échappaient bien loin de mon esprit. Bouteille de rosée en main, mes pas, hors du volontaire de mon système nerveux, se plaçaient l’un devant l’autre, transportant dans son sillage le reste de ma silhouette. Mes yeux, placés bien avantageusement au-dessus de toutes les têtes, je pouvais observer les multiples étals s’ouvrant aux curieux et aux clients. Il était pourtant évident que dans ce genre d’évènements, le vol était chose commune et devait être un jeu d’enfants. Et pourtant, les marchands de Sitzrael ne lâchaient pas le morceau, espérant faire un coup d’argent inespéré en ces temps joyeux, les clients hors de leur raison se sentant bien au-dessus de leurs moyens.

Un résidu musical venait flatter mes tympans, sensibles à ce son si doux, venant caresser mon cœur de musicien. Le rythme était enjoué, les artistes, très doués. Ils pourraient bien m’apprendre un truc ou deux. Le goulot vint rejoindre l’entrée de mon tube digestif, l’immergeant durant un instant de sa caresse sucrée. Que c’était délectable! Sasa, maintenant perché sur le dessus de ma tête découverte, laissant échapper son mécontentement d’un grognement. Il faudrait bien qu’elle s’y fasse. Aujourd’hui, la fête était mon remède.

Le manteau pendant sur l’épaule, seulement alors vêtu de ma camisole pourpre, mes bras blanchâtres dévoilaient leurs secrets en se parant des innombrables cicatrices rosées les tachetant. Moi qui avais une grande honte de ce qui ornait mon corps, je l’exposai à la vue de tous en ce jour, lançant un message bien clair à mesure que mon esprit s’embrouillait : voilà ce que je suis. Accepté le ou rejeté moi. L’alcool faisait ressortir un côté que je bloquais inconsciemment dans un recoin de mon cerveau. Une confiance qui faisait lacune dans la vie de tous les jours. Un sourire tordait mes lèvres, une partie de ceux-ci déformée par la longue entaille se frayant un chemin le long de mon côté gauche jusqu’à la base de mon cou.

Je pénétrai enfin dans Maremiel, me laissant éblouir par l’architecture qui se modifiait plus je progressais dans le quartier. Cela avait un petit air avec Drosera, mais peut-être y avait-il aussi un peu plus d’élégance dans ces arches et ces bâtiments. La finesse et l’agilité requise pour travailler le matériau de cette façon, c’était un travail de maître. Et tout l’environnement autour se chevauchait en beauté. Ajoutez à cela une ambiance festive, quelques décorations sur les rambardes de balcons, et vous aviez un magnifique spectacle s’ouvrant à votre vue. Mais je ne m’attardai pas plus qu’il le faut, l’alcool me réchauffant et me susurrant à l’oreille d’entreprendre une action insensée pour une personne de mon calibre. Et pourtant, les multiples petits stands de jeux, allant du lancer de balle dans un verre à la lutte avec un ours ne purent me détourner des douces promesses que le divin liquide me soupirait.

C’est ainsi qu’enfin j’arrivai à la place où la vraie fête se donnait. La place publique au milieu de laquelle trônait un arbre aux branches tordues sur lesquelles venaient prendre vie des extensions orangées à la forme de feuilles. Une grâce surnaturelle s’échappait de ce corps végétal. Une impression de mort. Et pourtant, des gardes l’entouraient, leur main ne quittant pas la garde de leur arme. Il devait y avoir une signification particulière à cet arbre, surtout si l’on considérait qu’il avait la place d’honneur dans le domaine des plus hauts dignitaires de Pabamiel. Devant celui-ci, une bande de musiciens donnait le rythme aux nombreux danseurs de tous âges, de toutes races et de toutes classes. Un rare portrait à graver dans ma mémoire. Une diversité rare, une paix rarement observée. Je portais un toast et célébrai d’une rasade de mon alcool rosé, la bouteille se vidant rapidement. Une pensée rancunière me traversa l’esprit à ce fait, les bonnes choses ne pouvant jamais durer éternellement.

Je plongeai ma main libre dans ma poche, ressortant ma flûte traversière. En avançant vers les musiciens, je rangeai ma bouteille dans la même poche, le goulot exprimant un désir de rester à l’air libre. Les notes vinrent chatouiller mon ouïe, me donnant le rythme, et j’entamai la mélodie, accompagnant mes frères de cœur dans cette expression artistique, les rejoignant et m’asseyant à leurs côtés. Mon regard, curieux, se promenait sur les danseurs, les transperçant du bleu glacial qui me caractérisait si bien.


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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Dim 07 Aoû 2016, 04:38

La Purge des Fanatiques
« Mains souillées par le sang »

Ah bah dis donc… Il ne lui fallait pas grand-chose pour rougir à celle-là et à cette simple vue, je ne pus m’empêcher de la gratifier d’un sourire légèrement plus grand, comme pour insinuer que mon instinct ne m’avait pas trompé. Lorsqu’elle s’expliqua, je l’écoutais sans rien dire, la fixant d’un œil volontairement amusé, mais cela n’avait rien de bien méchant: c’était juste ma gueule habituelle – celle que l’on m’avait donné à la naissance, vous saisissez? – et je ne pouvais empêcher cet air narquois de figurer sur mon faciès. Enfin, ceux qui me connaissais un minimum savaient vivre avec, mais pour les autres, c’était une autre paire de manches en vérité.

« Je comprends parfaitement! Vous êtes du genre observateur au lieu de fonceur. J’ai pas cette capacité malheureusement! Avançais-je en riant avant de l’entendre se présenter. Miles. C’pas autant poétique que Rubiel, m’enfin… »

Je ne savais pas pourquoi je venais de lancer ça, moi, mais c’était la première chose qui avait traversé mon esprit. Puis, la jeune femme poursuivit en amenant mon attention à se poser sur la boîte à musique que je tenais en main.

« Ah oui, ça… C’est bien gentil ce que vous venez de dire là! Je fais pas trop attention à ce genre de détails d’habitude. Beau ou laid, c’est pas trop ça l’important. Mais vous avez raison. C’est une jolie boîte. Cela dit, ça ne vaut pas les musiques qu’elle me chante… »

Doucement, je relevais mes mains pour mettre en évidence la boîte. De mon point de vue, je ne voyais là qu’une simple boîte en cristal, de fabrication modeste, mais sans plus. Enfin, ne m’y connaissant pas le moins du monde dans ce genre de choses, je relevais ces détails sous toute réserve, la jeune femme devant moi semblant s’y connaître beaucoup plus en cette matière que moi. Cependant, je levais mon visage dans sa direction lorsqu’elle m’indiqua les bars et autres restaurations qui offraient, avec grand plaisir, le nectar des soûlards. L’un de mes sourcils se redressa à cette remarque et sans pouvoir me retenir, je décidais de la taquiner un peu, arborant un visage volontairement triste et soudainement désenchanté.

« Vous avez tant envie que ça de vous débarrasser de moi? C’est triste… Soupirais-je en mimant la moue. Et en plus, vous me prenez pour un soûlon… »

Nouveau soupir. Mais après quelques secondes, j’esquissais un rictus sur le coin de mes lèvres, cherchant les pupilles de Rubiel avant de m’esclaffer.

« Bon aller, je dramatise, mais je ne tiens pas très bien l’alcool alors… très peu pour moi! Et puis… »

Inconsciemment, ma main remonta jusqu’à mon visage, se déposant quelques secondes sur mon front.

« La dernière fois que j’ai « consommé » quelque chose, ça s’est mal terminé… Ricanais-je un peu plus sombrement cette fois-ci. C’est quand même drôle que je puisse dire ça, parce que je ne me souviens de strictement rien… »

L’Île des Mystères, l’Antre des Secrets, tout ça… Je ne savais plus du tout ce qui s’était déroulé, ce qui s’était fait sur ce bout de terre flottant durant cette espèce de… d’absence de ma conscience, mais mon instinct, quelque chose d’ultérieur à ma pensée, me disait que je n’avais pas oublié tout cela par hasard. Quelque chose de terrible s’était passé là-bas. Mais si je pouvais vous dire quoi…

Secouant la tête, comme pour effacer ces brins d’obscurité qui s’était brièvement attachés aux traits de mon visage, je repris une expression joviale et presque insouciante en faisant une légère révérence à Rubiel. Ce n’était pas pour me moquer d’elle ou autre, mais j’avais dans l’idée de la faire réagir un peu, la bousculer un tantinet pour qu’elle fasse quelques pas hors de cet espace particulièrement paisible, à l’inverse des festivités qui chantaient, dansaient, s’amusaient tout autour de nos présences à peine visibles dans cette foule.

« Aller! Oublions tout ça! Que direz-vous de danser un peu, qu’on sorte de ce coin monotone? Je sais que vous n’êtes pas très à l’aise avec tout ceci, mais ça vous amusera, croyez-moi! »

Redressant mon buste, plantant le vert de mes iris dans le bleuet des siens, je lui souris, une énième fois.

« Si ce n’est pas le cas, je vous laisse me traiter de tous les noms d’oiseaux que vous connaissez. C’est un bon compris, n’est-ce pas? » Plaisantais-je.


734 mots | 2 post
Résumé: Miles fait le con (mais en vrai, il est intelligent, si, si, j’vous jure xD) et propose à Rubiel de danser pour la dégourdir un peu! (D'ailleurs, ils sont de quelle couleur les yeux de Rubiel o.o J'ai pas trouvé dans ta fiche, mais sur une image, ils sont rouges; sur ton avatar, ils sont bleus, alors j'ai pris une chance, et j'ai mis bleu. Alors s'il y a quoi que ce soit, MP xD)



[RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques - Page 2 Signat16
Merci Léto ♪:
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Dim 07 Aoû 2016, 17:56

「 La Purge des Fanatiques 」
Pabamiel. Le cœur d’Eärhyë avait succombé à cette ville, cette contrée, dés le premier effectué sur ces terres, ces pavés. Le territoire de Pabamiel offrait une multitude de paysages plus différents les uns que les autres permettant ainsi de renouveler le caractère unique de chaque recoin, de chaque heure de la journée. Que ce soit les contreforts des sommets montagneux lors d’un lever de soleil ou les marais brumeux, la jeune femme avait compris que plus aucun endroit ne remporterait un si grand coup de cœur, une si puissante envie de s’y installer. Le panorama sur la ville était pas mal non plus. Lovée autour de pentes montagneuses, il était difficile pour la blonde d’arracher son regard de cette richesse architecturale où s’écoulaient des cascades scintillantes, où naissaient forcément la soif de découverte et le rêve de s’y installer.
La jeune femme se rappelait avec maints détails sa première errance dans les rues de la ville. Elle avait pris le temps de déambuler de déambuler dans chaque quartier accessible au public, goûtant avec excitation les saveurs hétéroclites des quartiers marchands ou encore la quiétude des ruelles les plus fortunées. Elle avait progressé le nez en l’air à l’affût du moindre détail architectural, de la moindre beauté discrète. Cette quiétude avait brièvement été entrecoupée par une mission dans une maison close, version deluxe, où il lui fallait retrouver le collier perdu de la tenancière, une sacrée Sirène. Accompagné d’un Vampire bougon et revêche, il avait fallu mener l’enquête pour retrouver le détrousseur et lui infligeait une agréable correction – agréable aux yeux de la Bélua, tout du moins. Se remémorer ces souvenirs eut le don de tirer un sourire à la jeune blonde. Cette dernière n’avait pas pour habitude de se complaire dans le passé mais cette perte de temps-ci en valait la peine. Eärhyë frétillait d’impatience à l’idée de se perdre à nouveau dans ce dédale de rues plus majestueuses les unes que les autres.

Pour cette fois-ci, une surprise de taille l’attendait, une surprise à laquelle la Bélua n’était pas préparée. Elle qui venait chercher un peu de repos et de quiétude, elle fut estomaquée de découvrir une gigantesque fête dans toute la ville. Eh bien, c’est la période des festivités, dis-donc… Si cette pensée lui arracha l’ombre d’un sourire, sa déception en n’était pas moins immense. Adieu, Tranquilité… déplora-t-elle silencieusement tandis qu’elle franchissait les portes de la ville. Marchant furtivement aux hasards des ruelles, Eärhyë gagna ainsi, à une vitesse follement lente, les quartiers de Maremiel, qui lui avaient paru, de loin, un peu plus calme. De loin seulement, car les ruelles étaient tout aussi plongées dans le chaos festif que les précédentes traversées.


Eh bien, ce n’est pas maintenant que je vais parvenir à trouver un petit logis loué. Avec autant de monde, y’a même tout à parier qu’il me sera difficile d’avoir une chambre à la nuit…

Eplorée par cette prise de conscience, Eärhyë errait au hasard des possibilités, toquant parfois à la porte d’un établissement pour trouver refuge dans une chambre. Sa quête fut pourtant vaine, il devenait évident qu’il lui faudrait supporter ces festivités nocturnes jusqu’à leur fin.
Les pupilles de la Bélua se teintèrent alors d’une nuance décidée. Quitte à devoir supporter, autant y prendre un peu de plaisir. Une telle beauté ne devait pas être inconnue aux yeux de tous, il était probable que des connaissances voire même des amis faisaient partis du lot des convives. Regardant enfin la foule qui l’entourait, la jeune femme se mit en quête d’une tête connue.



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Dim 07 Aoû 2016, 22:36

Dans des conditions plus favorables, j’aurais été en mesure de prédire la réaction taquine de l’Orisha découlant de mon interrogation. Fidèle à elle-même et à ses espiègleries, Lilith me rétorqua avoir accosté par souci de prolonger notre précédente soirée tristement interrompue alors que nous nous adonnions à une myriade de défis, tantôt rocambolesques, tantôt compétitifs. Je n’étais même plus certain de l’épreuve que nous avions laissé en suspens suite à l’intervention d’un tiers, mais dans tous les cas, cette réminiscence s’écartait de ma question. Puisqu’il me tardait de retrouver pied sur la terre ferme, je n’insistai point, me contentant d’adresser un bref sourire pour répliquer à son invitation.

 « Il se pourrait en effet. Cependant, pourquoi t’en enquiers-tu ? N’avais-tu point manifesté une envie de me voir danser « seul » en embarquant ? »

Le ton se voulait railleur, conforme à la réponse fournie par mon interlocutrice. Assurément, le contact avec le milieu terrestre me fit grand bien, me rendant conséquemment davantage prompt à la plaisanterie. Ce fut d’ailleurs dans cette même optique que la pirate accepta mon bras, jouant de dérision partagée à la fois sur son sens de l’orientation et sur « l’honneur » que je lui fis. Mon sourire s’accentua, accordant davantage mon humeur avec les festivités. J’appris ensuite que nous nous situions à Pabamiel, ce qui, malheureusement, ne m’aiguilla guère compte tenu de mes lacunes géographiques. Il me semblait que cette ville appartenait au continent naturel et comportait quelques singularités géopolitiques. Lesquelles ? C’était une bonne question, et n’étant point encore pleinement maître de mes esprits, je pressentis une vaine entreprise à tenter de me remémorer de ces détails. Ce n’était nullement gênant : j’étais habitué à masquer mon ignorance. Il me suffisait de feindre la neutralité, ce qui s’avéra d’autant plus aisé avec les lacunes avouées de Lilith. Elle me déclama par ailleurs l’objet de sa présence dans cette ville. Si je ne nécessitais guère qu’elle apportât des précisions sur sa transaction, je préférai poursuivre sur l’absence de guide par le biais de la boutade pour lui rétorquer.

 « Eh bien, je constate que mes talents de pisteur ne seront point de trop pour retrouver nos traces dans ce dédale. Tu peux l’avouer : tu profites de ma présence car tu me sais capable de te guider en milieu inconnu. »

J’affichai un air faussement sérieux pour accentuer la plaisanterie. Ces égaiements prirent néanmoins fin lorsqu’un individu nous interpella – ou plutôt interpella ma vis-à-vis par son prénom. Nous nous retournâmes, et je découvris un individu fort sombre en couleurs… si l’on exceptait ses intrigants yeux vairons. En dépit de son ensemble terne, quelque chose en lui piqua ma curiosité sans que je ne sois en mesure de l’énoncer proprement. Dans tous les cas, l’inconnu semblait familier avec Lilith comme en attesta son étreinte. Ils échangèrent alors quelques propos dont je ne parvins à saisir le sens, et je me questionnai alors naturellement sur cet individu. Qui était-il exactement et quel rapport entretenait-il avec la pirate ? Je ne tardai point à le découvrir. Notre connaissance commune procéda aux présentations. Si la description dont elle m’affubla me fit sourire discrètement, je fus passablement étonné par la simplicité du qualificatif qu’elle attribua à l’homme qui répondait au patronyme de Wriir. Le terme « ami » pouvait revêtir des sens bien différents dépendant de la personne qui l’employait, et je ne fus guère avancé pour mieux appréhender ce nouvel interlocuteur. Puisque nous étions dans une ville en proie aux festivités, je me décidai à opter pour la légèreté. Affichant une expression courtoise et aimable, je tendis la main à cet inconnu pour le saluer avant de lui dire.

 « Enchanté de faire votre connaissance, Wriir. Se pourrait-il que, par chance, vous disposiez d’une meilleure connaissance que nous de cette ville ? Quelques points notables à visiter ? »

Ma question n’était point totalement innocente. Elle visait à ce que j’en apprenne davantage sur ce dénommé Wriir. S’il cherchait à m’éconduire, sa réponse pourrait démystifier le cadre de son « amitié ».
664 mots - Post II
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Lun 08 Aoû 2016, 12:45


« Menthe-citron ? C’est un peut bizarre non ? » Zéleph sirota à la paille tendue, et acquiesça en grimacent. C’était trop sucré. Cela faisait un très long moment qu’Ethen et lui stagner à ce stand. Nombre de verre étaient maintenant vide et à la grande surprise de la vendeuse, il semblait que la soif des deux Corbeaux ne ce tarissaient jamais. Après un autre cocktail, l’humaine cligna plusieurs fois des yeux, incrédule. Elle voulut dire quelque chose mais les mots restèrent coincer au fond de sa gorge. Les yeux écarquiller elle fixa son père, qui ne sembla pas une seconde concernée par les problèmes de la brune. Pris de panique, elle frappa de toute ses forces dans l’épaule du réprouvé, pour le faire réagir, autant dire une caresse. Zéleph esquissa simplement un sourire, sortant son nez de son cocktail exotique. « Ethen, on en à déjà parler… tu vas te faire mal. » Ayant maintenant l’attention du réprouvé, l’humaine fit de grand signe vers sa bouche. L’immaculé plissa les yeux, ce demandant si elle ne devenait pas folle. Voyant l’ennui commencer à gagner Zéleph, Ethen fit de plus large geste, montrant sa gorge, faisant des signes de main autour de sa bouche, essayant vainement d’exprimer quelque chose sans pouvoir parlé. Connaissant Ethen comme quelqu’un d’une grande retenue et d’une pudeur sans pareille, le réprouvé commença à s’inquiéter. Avec sa discrétion, jamais Ethen ne ferait une scène pareille pour se rendre intéressante, elle était plutôt de nature discrète. De plus il pouvait lire dans ses yeux la panique. L’humaine ne paniquait jamais sans raison. « Tu as un problème ? » L’humaine leva les yeux au ciel, ses deux bras retombant lourdement. Elle ignorait ce qui était le plus frustrant, son père ou cette sorcellerie ? Le réprouvé avait l’air complètement confus, et Ethen eu du mal a en vouloir a son père quand il avait cette moue, la tête légèrement pencher comme un enfant.

Prenant une grande aspiration, Ethen fis signe a l’ancien souverain de bien la regardé. Zéleph compris et acquiesça, ce concentrant sur ce qu’Ethen essayait de dire. Etait-ce un jeu, qu’il ne connaissait pas ? L’humaine fit plusieurs signes à la suite, qu’elle répéta trois fois pour qu’il comprenne bien. Elle montra le verre dans le quel elle avait bu, puis sa gorge et enfin mit sa main sur sa bouche pour signifier qu’elle avait perdu le sens de la parole. Au bout de ce qui parut être une éternité d’humiliante gesticulations sous les yeux rouge incertain de son père, elle vit la lumière s’allumer dans les pupilles du réprouvé. Zéleph ce redressa, froncent les sourcils soudains extrêmement contrarier. Il se tourna lentement vers la vendeuse qui venait de finir de servir quelqu’un d‘autre, pris le verre d’Ethen et lui mit sous le nez. Ethen, qui maintenant reprenaient sa respiration, soulager que les deux neurones défaillant de son paternel se soit connecté.

« Qu’est-ce que c’était comme boisson, ça ? » La vendeuse qui souriait de toute ses dents, perdu tout de suite son humeur joviale au ton et au regard assassin de l’ancien roi. Confuse elle regarda le verre. « Je… je ne sais pas, vous en avez commandé tellement… » Sa confusion parut sincère, et Zéleph ne ce voyait pas menacer cette femme au milieux de la fête avec des gardes partout. Il était sobre fort heureusement, ça lui donner un minimum de raison. « Ma fille viens de perdre la parole en buvant ça, vous savez quand même bien ce que vous mettez dans vos cocktails. » L’agacement du réprouvé ne fit qu’augmenter quand il vit la jeune fille commencer a tremblé. Ethen, largement satisfaite du fait que son père l’ais appeler « sa fille » devant une parfaite étrangère, supposa que la torture avait assez duré. Alors que Zéleph aller achever la pauvre vendeuse d’une autre attaque froide et rude, elle pausa sa main sur son avant bras pour le stoppé. Le réprouvé baisa les yeux sur l’humaine, et en un calme échange de regard il compris. Jetant un œil à la vendeuse, il avait presque envie de lever les yeux au ciel. La fille était en hyperventilation, c’était ridicule.

Ethen ne penser pas que ce soit cette femme qui ai fait ça, après tout elle n’avait aucune raison de lui enlever la parole. Les deux corbeaux avait fait son chiffre d’affaire et avait aimer bien plus de la moitié des boissons, donc ils n’auraient étés que de la bonne publicité à badiner dans la fête. Lâchant l’affaire, Zéleph rendit toute son attention à l’humaine, qui d’après son expression était en grande réflexion. Elle cherchait dans la foule quelque chose. Les yeux plisser, les lèvres pincer. Soudain son visage s’illumina. Elle se tourna vers Zéleph, un grand sourire aux lèvres. « Wo ? » Le réprouvé ignoré s’il devait être agacer ou amuser par la situation. Sans pouvoir lui répondre, Ethen lui attrapa le bras pour s’élancer à travers la foule. Quand ils arrivèrent à destination, l’humaine lâcha simplement son père pour pointé du doigts un peintre. Doutant qu’elle veuille un portrait, l’ancien roi resta quelque second incertain, puis fini par sourire.

C’est comme cela que le peintre se retrouva dépouillé de toute ses toiles vierges et d’une partie de sa peinture. A bon prix, Ethen avait intérêt à lui remboursé, Zéleph pouvait maintenant communiquer de nouveau avec sa fille. La première chose qu’il lu sur le papier fut très explicite et contrasté magnifiquement bien avec le grand sourire de l’humaine. Ai weii krii daar gowno !


1000 mots. Post 2

Traduction :
Wo = Quoi ?
Ai weii krii daar gowno ! = Je vais tuer ces enfoirés.

Gains :
♦ Pour quatre messages : Deux points de spécialité en Charisme pour Ethen (si le double marche aussi en rppt vus qu'elle est nv 0, sinon un seul point bien sur ^w^)
♦ Pour sept messages : Quatres points de spécialité en Charisme pour Ethen (pareille que deux si le truc du nv 0 ne marche pas :) merci)


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Lun 08 Aoû 2016, 15:10

Quand je reconnus à qui ce dos appartenait, j'avais ressenti ce qui s'approchait le plus de la joie. La dernière fois que je l'avais laissée, elle était ankylosée, blessée, au seuil de la mort, mais j'avais fait ce qui avait été en mon pouvoir, le reste dépendait d'elle. Cet ultime souffle de vie aurait-il été suffisant pour nourrir cette vengeance qui l'ordonnerait de vivre ? Visiblement oui, et si mon pouvoir avait fonctionné, il semblerait qu'elle ait assouvi sa vengeance. Elle n'aurait pas été dans cet état dans le cas contraire.

Mais la joie s'était vite transformée en surprise, puis en amère déception alors qu'elle tenait le bras à ... ça, cette engeance immonde, cette erreur de la Nature, et dans ce domaine j'y connaissais un rayon. N'en étais-je pas une moi non plus ?...

Je croisais son regard, me demandant ce dont elle se souvenait de notre dernière escapade plus que mouvementée, mais les meilleurs souvenirs avaient pris le dessus sur les moins bons, alors qu'elle lâchait le suceur de sang pour sauter dans mes bras, sans la moindre retenue et le sourire aux lèvres.

Avant d'obtenir des explications qui je l'espérais justifieraient ce dont j'avais été témoin, je passais à mon tour mes bras autour d'elle.

- Je ne pouvais pas te laisser à ton triste sort alors que tu avais fait preuve d'un tel courage face à ces lâches. Les Magiciens soignent bien de ce que je vois, je me suis dit qu'ils étaient les plus à même de le faire sans trop poser de questions. Hmm... à dire vrai, je n'avais pas trouvé meilleure idée dans la précipitation.

Ma voix se voulait un peu plus chaleureuse, mais il n'était pas difficile d'y percevoir le grain de sable qui enrayait la joie que j'aurai dû ressentir en temps normal. J'inspirais longuement alors qu'elle me présentait le vampire, Reddas. Je savais déjà ce qu'il était, comment il s'appelait, et si je l'avais voulu, j'aurai pu remonter dans ses origines bien plus qu'il ne le savait lui-même. Je me gardais bien de le faire, comme si en apprendre plus sur lui revenait à frayer avec cette race et plus parvenir à me détacher de la tache indélébile qui souillerait ma propre âme.

Quand Lilith se détacha de moi, je repris une posture d'attente, pensant en savoir plus sur leur "partenariat". Je ne voyais que deux hypothèses à ce silence : soit elle ignorait qu'il s'agisse d'un vampire, auquel cas je me ferai un déplaisir de le lui dire, soit elle le savait et espérait que je ne le découvre pas, car elle savait pertinemment le passif que j'avais à l'encontre de cette race.

J'allais éclairer cette incertitude quand le pire arriva : Il se mit à me parler, me faisant inspirer un grand coup pour ne pas avoir à lui clouer le bec une bonne fois pour toute. Le moindre de ses mots me paraissait être un fiel acide qui tentait de me mystifier pour que je lui accorde ma confiance. Si ses propos avaient tout des banalités quand deux inconnus se rencontraient, je ne pouvais interpréter autrement que de la façon la plus négative qui soit. Le summum fut sa main qu'il me tendit, comme pour sceller un pacte de non-agression entre lui et moi.

Je regardais un instant cette tentative de lien, avant de me tourner vers Lilith.

- Excuse moi de te poser cette question Lilith, mais si comme je le suppose, je te vois ici à me parler du Libertad, tu en es devenue le Capitaine et je devrai en être ravi en temps normal, vraiment. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est comment tu peux avoir des ... "arrangements" pour reprendre tes termes avec cette .... comment dire fis-je en jetant un regard dédaigneux vers Reddas, cette .... engeance contre nature qui asservit le plus faible et s'en nourrit. Ignores-tu ce qu'il est ?

Je marquais un temps de silence avant de m'adresser enfin vers Reddas.

- Garde cette main, et tout ce qui s'y prolonge loin de moi, vampire, et loue ta chance ou ce que tu veux d'être à cet instant en un endroit aussi bondé, et surtout à côté de Lilith. Le meilleur point notable que je peux te proposer est celui qui est à l'exact opposé d'où je me trouve, et le plus vite sera le mieux.

Sans même lui accorder un quelconque intérêt s'il venait à me répondre, je finis par me tourner vers l'Orisha :

- Pourquoi ?... Pourquoi me fais-tu regretter de t'avoir aidé à gagner ta liberté sur ton navire, pour l'avilir de la sorte en y accueillant cette chose ? Ma voix trahissait une profonde lassitude, comme un éternel recommencement que toute bonne action finissait en déception. On ne pouvait décidément compter que sur soi-même.

Post n°3 : 844 mots.
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Lun 08 Aoû 2016, 16:05



Le rythme endiablé de la musique m’emportait. L’alcool m’étant monté au cerveau, mes pensées se faisaient confuses, le sens s’échappant de chacune d’elle. La seule vérité qui subsistait était la musique. Les mélodies se succédaient, et ma bouche soufflait les notes, dictaient à ma flûte les sons voulus. Malgré ma connaissance limitée des nombreux folklores, il me suffisait d’attendre un peu pour comprendre la complexité des agencements musicaux, puis d’y ajouter ma touche. Les musiciens, surpris au départ que je joigne à leur petite troupe, semblaient accepter ma présence avec plaisir, me lançant des sourires discrets ou me tapotant doucement l’épaule entre les courts entractes pour signaler une approbation.

Tout le temps où je laissais mon côté artistique l’emporter, je ne quittai pas du regard les danseurs. Dégourdis, ils se dandinaient, certains ayant un réel talent, un spectacle presque aérien se déroulant devant mes yeux. Au fil des chansons, les rythmes changeant par intermittence, nous avions le droit à une panoplie de styles différents, chacun se mouvant à la façon apprise. Et c’était décidément une belle fresque qui s’agençait par sa diversité culturelle. Les individus, représentant de l’entièreté des races pouvant être trouvées sur les terres du Yin et du Yang, j’eus enfin une occasion particulièrement rare de parfaire mes connaissances tout en suivant la mélodie.

N’ayant jamais vu certaines races, je pus enfin me faire une idée de leurs traits. Mais ma surprise fut grande. Car la plupart avaient un aspect humain. En fait, j’aurais qualifié la majorité d’humains, mais la magie que certains utilisaient pour accompagner d’artifices leurs danses me prouvait le contraire. Il y avait tout de même certaines caractéristiques faisant ressortir quelques individus, telles les paires d’ailes, blanches ou noires, ainsi que les oreilles pointues, indiquant une appartenance alfare ou elfique.

Mais je me lassai vite de ce petit manège. Moi qui aimais bien ressortir la mélancolie de mon cœur grâce à ma flûte, aujourd’hui n’était pas un jour à se morfondre, et malgré les airs joyeux que je soufflais, je ressentais un besoin plus grand que celui de simplement rester assis à divertir. Je voulais faire de nouvelles rencontres, ne plus être seul pour un instant, vivre le moment présent. La musique s’arrêta, signalant la fin de la chanson, et le début d’une courte pause. C’est le moment que je choisis pour m’éclipser, saluant d’une main distraite mes compagnons de passion avant de disparaître dans la foule. J’échangeai mon instrument contre ma bouteille de rosée, m’arrosant le gosier avidement avant de continuer mes déambulations.

Ce fut le moment que choisit ma compagne immaculée pour déclarer haut et fort son mécontentement envers mon attitude, me plantant ses griffes dans la peau avant de descendre de son perchoir qu’était mon épaule en glissant le long de ma colonne, se retenant de façon experte à mon manteau. Son atterrissage au sol se fit en douceur, comme si elle avait flotté jusqu’à celui-ci, aucune poussière ne se soulevant à l’impact. Elle poussa alors avec une force étonnante pour sa taille et s’éleva bien haut, atteignant au moins la hauteur de mes genoux, pour disparaître entre les badauds qui continuaient à se dandiner au rythme du son. Mes yeux la suivaient du regard, une petite boule blanche se mouvant avec une aisance déconcertante entre les multiples obstacles. Une petite boule d’anxiété vint me serrer l’estomac. Je décidai que je ne pouvais pas la laisser partir comme cela, même si je me doutais que ce n’était que temporaire. Son absence serait une épreuve pour moi. Je savais que je l’avais offusqué, même si c’était bien difficile à comprendre comment j’avais fait pour faire un affront à une chatte… Même si projetait beaucoup plus qu’un félin normal.

- Sasa! Attends!

Ma voix caverneuse transperça le rythme, dérangement éphémère. Plusieurs me regardèrent d’un regard curieux. La plupart ignorèrent complètement. À l’image de ma compagne qui ne lança même pas un regard vers l’arrière. Je me mis à la suivre, essayant de me faufiler sans bousculer les gens, efforts futiles. Mes capacités étaient bien diminuées sous l’influence du doux nectar.

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Mar 09 Aoû 2016, 06:41


Je m’observai dans le miroir, jaugeant la progression de la blessure qui s’étirait sur mon abdomen. L’index et le majeur droit écartant les pans du pansement enserrant ma taille, je fronçai le nez lorsque je remarquai qu’elle n’était pas tout à fait refermée. Au moins, elle n’était pas infectée. La plaie ressemblait à deux grosses lèvres, avec une ligne de tissu cicatriciel entre deux taches rouges qui s’étaient imprimées sur ma peau au moment de l’impact. La perte de sang m’avait fait me sentir faible durant quelques temps, mais je me sentais désormais prête à reprendre du poil de la bête. J’aurais pu essuyer plus grande blessure, aussi avais-je été chanceuse dans mon infortune. Je tendis la main vers l’onguent qui m’avait été donné par une guérisseuse, le jour suivant l’attaque dont j’avais été victime. Grimaçant, je l’appliquai sur la blessure, là où l’entaille était à son plus creux. Après avoir massé longuement la plaie en suivant les conseils de la femme qui m’avait vendu  le remède, je remis le pansement en place et me lavai les mains pour enlever le reste d’onguent qui avait taché le bout de mes doigts. La guérisseuse avait insisté pour que je me rende avec elle à Pabamiel, nom qui m’était jusqu’alors inconnu. Trop faible pour résister, je n’avais eu d’autre choix que d’entrer dans son jeu, alors qu’elle nous conduisait vers cette Cité dont j’ignorais l’emplacement exact. Heureusement, la jeune femme avait usé d’un pouvoir de téléportation pour nous emmener directement aux portes de la Cité. Mon premier souvenir de Pabamiel fut un atroce mal de tête ainsi que des nausées persistantes. Cela était dû à la téléportation que j’avais subie : j’avais eu l’impression déplaisante d’être mise en morceaux puis d’être réassemblée à nouveau alors que je me matérialisais sur la presqu’île. Une sensation terrible et impossible à encaisser sans broncher. Tombant sur le sol à quatre pattes, ma première offrande à la péninsule fut de nature organique, mon estomac se vidant de son contenu alors que ma bienfaitrice tentait de m’apaiser.

Il m’avait fallu une semaine et trois jours pour être de nouveau sur pied, journées qui demeuraient, jusqu’à présent, floues dans mon esprit. J’avais passé toutes leurs heures au lit, agitée d’un sommeil fiévreux, duquel je ne me réveillais jamais reposée. Ce ne fût qu’au bout de cinq jours que je fus assez présente mentalement pour demander son nom à la guérisseuse, alors qu’elle changeait mon pansement. Mélinda. Je commençai à attendre ses visites avec impatience, regrettant son départ lorsqu’elle refermait la porte de la chambre où je me trouvais. Son odeur, ses yeux, ses manières un peu maladroites, tout en elle respirait la bonté. Sa présence devenait pour moi synonyme de bien-être et son absence se faisait sentir. Lorsqu’elle s’excusait pour aller remplir quelque fonction, il me semblait réellement sentir son départ peser comme un poids sur ma poitrine. Égoïstement, je me demandais ce qui pouvait bien presser plus que de s’assurer que j’étais en sécurité. Le septième jour, je lui demandai finalement où j’étais. «Jelemiel,» m’avait-elle répondu avec un sourire. Sa voix avait un accent chantant, aux inflexions me rappelant légèrement le Niseis. Ce fût aussi durant le septième jour qu’elle me demanda de me lever et de faire quelques pas, chose qui fût plus facile que j’avais anticipé. Trois jours plus tard, j’étais en pleine possession de mes moyens. Ma blessure me faisait toujours souffrir, mais je pouvais désormais me mouvoir sans m’essouffler. Mélinda m’avait expliqué la façon dont elle m’avait trouvée, après qu’un homme m’ait porté secours. Les détails de la soirée demeuraient embrumés, dans mon esprit, mais je comprenais tout de même que c’était à lui que je devais la vie.

Mélinda me laissait demeurer à son adresse, me demandant de m’acquitter de quelques tâches ménagères à ma portée en place de loyer. Cela m’allait parfaitement. Je n’avais nulle envie de rester à Pabamiel pour une période prolongée. Bien qu’il y fasse bon vivre, toutes mes affaires étaient au Sanglier d’Or, l’auberge dans laquelle je résidais, à Stenfek. J’avais écrit une lettre exposant aux propriétaires le contretemps dont j’étais victime, leur demandant leur indulgence puisque la chambre que j’occupais était restée vide durant mon séjour chez Mélinda. Ma missive n’avait toujours aucune réponse, aussi avais-je décidé de prendre congé de mon hôtesse la journée suivante pour me rendre à nouveau sur les Terres d’Émeraude afin de voir ce qui en retournait. Celle-ci avait été peinée d’apprendre mon départ, mais s’était tout de même montrée compréhensive. Après de nombreuses recommandations par rapport à ma blessure, elle me demanda alors si je voulais l’accompagner à une fête qui se donnait au centre de la ville, en guise d’adieu. Ne voulant pas me montrer ingrate, j’acceptai sur-le-champ, lui demandant quelques heures pour me préparer avant la tombée de la nuit. Ce que je faisais présentement, en enfilant une robe aux couleurs bleutées que m’avait prêté la guérisseuse par-dessus mon pansement. Nous nous rendîmes toutes deux au cœur de la Cité, où nous fûmes éblouies par le décor et par la musique qui s’élevait de toute part. Le mouvement de la foule nous sépara, mais je ne m’en formalisai pas. Nous nous retrouverons plus tard dans la soirée, j’en étais convaincue. J’en profitai pour profiter des spectacles de rue, éblouie par l’adresse ainsi que par l’originalité des artistes. Me retournant un moment, j’aperçus deux gens se promener avec des toiles ainsi que des pinceaux sous le bras. Souriant, je m’avançai vers eux, les mains croisées derrière le dos. L’atmosphère de la fête me faisait me sentir plus détendue, moins sur les gardes. Ce qui était assez ironique, vu que la blessure courant sous mes vêtements était un rappel constant qu’il était naïf de faire confiance à qui que ce soit, vu la période tourmentée dans laquelle nous nous trouvions. «Excusez-moi,» fis-je en avançant la main vers les deux étrangers pour qu’ils me voient, «serait-ce possible de commander un portrait?» Je souris, passant une main dans mes cheveux épais. «Ou une esquisse. J’aimerais bien immortaliser mon passage dans cette ville.» Je jetai un coup d’œil à leur impressionnant arsenal de peinture. Peut-être leurs services étaient-ils au-dessus de mes moyens? Espérant le contraire, je m’évertuai de les flatter pour faire pencher la balance en ma faveur. «Votre renommée vous précède, je vous reconnais! Vous êtes peintres de renom. J’ai d’ailleurs l’une de vos toiles chez moi. Quel honneur cela serait, d’être croquée par vos mains!» Un mensonge bénin, que j’avais articulé sans penser. Restait à espérer que j’avais parvenu à charmer les artistes concernés.

HRP:
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Mar 09 Aoû 2016, 12:04

La jeune femme continuait de sourire. Rares étaient les fois où Mwayer s’étaient intéressés aux femmes. Il avait pourtant tout à fait l’âge et la maturité pour, mais son apparence étant décidée à ne pas vieillir pour le moment, cela complexifiait bien des choses. En effet, un enfant de douze ans ne pouvait pas draguer correctement. Cet âge que les gens voyaient était en fait à la fois un fardeau et à la fois une arme utile. On le prenait pour un enfant, avec tous les côtés positifs de cette allégation : on ne s’inquiétait pas de lui, les gens étaient gentils, ils l’aidaient, etc., mais on ne le prenait pas au sérieux, ne l’écoutait pas forcément lorsqu’il parlait, etc. Cette jeune femme qui l’écoutait devait donc plus le prendre pour son petit frère que pour son futur amant, mais ce n’était pas grave. Il aurait le temps de penser à cela plus tard.

Elle tint un discours d’Alfar sur la beauté avec lequel Mwayer était tout à fait d’accord, sauf qu’il ne le formulerait jamais de manière aussi niaise. C’était aussi une chose qui énervait l’Alfar, les gens niais. En fait, plus il avançait dans le monde, plus il se rendait compte que rares étaient les gens qu’il tolérait. C’était exactement ça. Tous les gens qui n’étaient pas des Alfars, et même certains qui l’était, avaient d’insupportables défauts. Certains pouvaient vivre avec, d’autres méritaient de mourir pour ça, directement et sans hésitation. Comme les gens qui respiraient trop fort.

La jeune fille prit le jouet entre ses mains et lui répondit sur la raison de sa venue ici.

- C’est vrai. La dernière fois que j’ai vu une ville aussi en fête, c’était quand je partais de chez moi. Non, c’est la première fois que je viens. Et je prends rarement des modèles humanoïdes, ou alors je ne les dessine pas tels quels. En réalité, je ne travaille pas forcément mon dessin, mais plutôt ma magie. Depuis que je suis petit, lorsque je souffle sur une œuvre, elle s’anime. J’essaie de comprendre ça, de voir les limites. Là ce sont des petits objets, alors ça va, mais je n’ai jamais rien réussi à faire de plus grand…


La fin de sa phrase avait été arrêtée nette par sa réflexion. Pourquoi est-ce qu’il racontait ça à cette jeune femme ? Il ne se souvenait plus de la dernière fois qu’il avait été aussi amical avec quelqu’un. Mwayer réfléchit en regardant dans le vague et se rendit compte qu’il n’avait personne avec qui partager ce genre de choses. Il n’avait pas vu Marana depuis longtemps, ils devaient se retrouver un peu plus tard. Elle avait dit qu’elle allait étendre son influence et il lui faisait confiance. Peut-être était-ce mieux comme ça. Cela n’empêchait pas que Mwayer n’avait aucun ami, personne à qui parler, sauf cette jeune fille naïve et mignonne.

L’Alfar fut tiré hors de son esprit par un contact frais avec le bout de ses oreilles pointues. Habituellement, personne ne faisait ça, c’était un geste que sa mère faisait parfois le soir, mais personne ne l’avait jamais refait. Ce qu’elle dit ensuite ne fut pas pour atténuer la colère montante de Mwayer. Elle lui demanda s’il appartenait à cette race de déchet qu’étaient les Elfes, Alfars ratés. Son sang ne fit qu’un tour, mais il réussit à se contenir quelque secondes. Il retourna son pinceau, le tenant par les poils et le manche pointu sortant de son poing, prit la main de la jeune femme avec tendresse et lui trancha la paume de la main sur presque toute la longueur. Le sang ne tarda pas à couler de la blessure et Mwayer le fit s’élever dans les airs et le modela en aiguilles fines, extrêmemnt fines, mais très douloureuses selon où elles étaient plantées. Il maîtrisait maintenant ce petit tour à merveille. Les aiguilles étaient tout autour de la tête de la jeune femme. Mwayer les écarta pour approcher ses lèvres de l’oreille de celle-ci et dit :

- Cinq lettres. A, L, F, A, R. Alfar. Retiens bien ça, mademoiselle. Ce sera la seule et unique fois qu’un Alfar t’épargnera pour avoir dit ce que tu viens de dire. Nous sommes une race fière et rayonnante dans la nuit, les elfes ne sont que des pourritures qui tentent d’éradiquer toutes les plantes qui ne sont pas assez vertes pour eux. J le répète, retiens bien ça.

Il s’apprêta à tourner le dos, mais revins le sourire aux lèvres et en rapprochant les aiguilles :

- D’ailleurs, j’ai entendu de source sûre que les oreilles d’elfe étaient des fausses. Il suffit de tirer dessus comme cela – il joignit le geste à la parole – et elles te restent dans la main, sans aucune douleur. Si tu arrives à m’en ramener une, je ne dirai pas aux autres Alfars ce que tu as dit.

Il tourna les talons, énervé, et laissa retomber le sang de la jeune fille sur ses habits clairs. Il marcha rapidement au hasard, avant de foncer contre quelqu’un qui marchait lui aussi dans Pabamiel. Il leva la tête et constata qu’il avait des cheveux noirs et pas l’air de chercher quelque chose en particulier. Il ne réfléchit pas et fit quelque chose qu’il n’aurait jamais pensé faire avant :

- Excusez moi.
881 mots
Résumé : Mwayer discute avec Javaah, lui coupe la main, la menace avec des aiguilles de sang et tente de la convaincre que les oreilles d'elfe sont des fausses avant de marcher d'un pas énervé et de foncer dans Scott =D !
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