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 [RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques

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Mar 23 Aoû 2016, 14:42

Rubiel riait de bon cœur en compagnie de son partenaire du soir. Finalement, en plus d'être un excellent danseur, il était de très bonne compagnie. Il avait su réellement la décrisper de ces diverses craintes. Elle qui s'était retenue à vraiment sympathiser avec le blondinet avait désormais balayé toutes appréhensions. C'était un type bien et elle pouvait aisément le cerner désormais. Se figeant devant lui avec un sourire des plus... angélique. Elle lui rétorqua à ses petites taquineries :

- Vous avez raison, c'est vrai que comparez à vous, je suis d'une excellente compagnie. Ah ah ! C'est vous qui devriez me remercier pour avoir partagé quelques pas de danse finalement !


Elle ponctua avec un air des plus sérieux pour finalement éclater de rire. Ce n'était pas la boisson qui avait su détendre son esprit mais c'était l'ivresse de la soirée, cette ferveur qui s'en échappait qui lui permettait de profiter tant bien que mal. En tant qu'Ange, elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'évènement, les seuls fêtes de la citadelle restaient pour la plupart davantage symbolique que festive.

Puis, alors qu'elle allait encore échanger quelques pas de danse avec son nouvel ami, elle fut coupée par celle qui paraissait gérer la soirée. Il y en avait tout plein des comme elle et bien que Rubiel n'y avait pas porté véritablement attention au tout début lorsqu'elle avait rejoint l'attroupement, désormais, elle ne pouvait s’empêcher d'être intriguée par sa présence. Enfin, cela tenez davantage de la curiosité que de la prudence ou de la crainte. Plus un esprit était simple dans sa manière de réfléchir, plus il avait tendance à être enclin à la curiosité, et Rubiel semblait totalement respecter cette règle. Elle ne parla cependant pas, ne voulant pas paraitre déplacée tandis que cette femme aux clones foisonnants l'invita à piocher dans un sac un numéro.

Elle ne douta pas une seule seconde, se disant que cela faisait parti de l'évènement. Et comme lui venait d'apprendre le blondinet, profiter de la fête n'était pas une si mauvaise idée. Par ailleurs, celui-ci aussi fut invitée à piocher tandis que Rubiel regarda autour d'elle pour voir qu'il y avait bien plus de monde qu'auparavant. Cela paraissait s'accroitre de manière exponentielle, au fond d'elle, elle espérait que Pabamiel soit dans les capacités de gérer autant de peuple de diverses races d'un coup. Il aurait suffit qu'un démon s'engraine avec un ange pour créer la cacophonie et le désordre en l'espace d'une seconde.

Peu de temps après, la femme aux cheveux aussi blanc que ceux de Rubiel appela les numéro L'Ange qui n'avait pas daigné regarder le sien après l'avoir pioché fut bien surprise de se voir appelée :

- Le 14, c'est moi !

Elle se tourna vers son partenaire de manière gênée, elle ne voulait pas l'abandonner là mais encore une fois, on ne lui laissait pas vraiment le choix sur comment agir. Anxieuse, elle alla donc vers les jeunes femmes pour se faire recenser. Allait-elle vraiment gagner quelque chose ? Elle qui n'était pas du tout toucher par l'appât du gain se demandait bien ce qui allait lui tomber sur la tête. Si cela s'avérait être un cadeau matériel, elle allait toujours pouvoir l'offrir un heureux élu. Après tout, elle, elle ne manquait de rien dans l'immédiat.

Attendant que les autres se présentent à leurs tours, elle fut de nouveau isolée dans son coin et espéra bien vite rejoindre les bras de son compagnon qui fut bien le seul à la rassurer et à la sortir de sa timidité !

Mots : 626
Résumé : Rubiel pioche le 14 et viens donc se présenter comme convenu (J'envie de voir ce que ça va donner :3 !)
Post 4
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Mar 23 Aoû 2016, 14:55


Avant même que les deux chercheurs de table ne répondent bout, une jeune femme s’approcha de lui. Elle était de la même sorte que plusieurs dizaines d’autre que Mwayer avait croisé jusqu’alors. Les cheveux et les yeux étaient aux antipodes, les premiers blancs et les seconds noirs et toutes étaient habillées de rose. Elles semblaient être en quelque sorte les gardienne de Pabamiel ou du moins les hôtesses de cette fête. Elles étaient partout. A vous regarder. A l’identique. Elles auraient pu avoir quelque chose d’inquiétant, mais la fête était trop belle pour que ce soit le cas. Elles apportaient une petite touche amusante à cet esprit, comme des marionnettes que l’on utilise pour décorer.

Elle lui tendit un sac avec un grand sourire et Mwayer, qui était en train de mettre de l’eau dans son vin alors que la fête battait son plein, posa le verre qu’on venait de lui amenet prit un des petits papiers et l’ouvrit avec minutie. Il était blanc et indiquait :



376


La jeune femme repartir aussi vite qu’elle fut venue et alla tendre son petit sac à tous les gens, sans leur demander leur avis. Un simple sourire avait l’air de convaincre la majorité des gens présents et ceux qui ne voulaient en piochaient vite un après qu’elle l’ait demandé gentiment une seconde fois en affichant une mine irrésistible. Mwayer mit le papier dans sa poche et se rappela qu’il n’avait jamais eu de chance avec les jeux de hasard. Il avait participé une fois à l’un d’eux lorsqu’il se trouvait à Drosera. Une loterie exceptionnelle qui permettait aux plus mauvais des Alfars de visiter Elenwë. Une tactique démagogique habile des Dahlias Noirs pour rappeler au premier plateau le chemin qui lui restait à faire, or lorsque cela était arrivé : Mwayer n’avait pas conscience de cela. Il avait donc absolument voulu aller visiter ce plateau dont tout le monde parlait, incessamment, mais le système – qui semblait réellement dévoué au hasard – n’avait pas voulu de lui. Alors qu’une trentaine d’Alfars étaient allés visiter le plateau, dont sa mère qui était revenue en pleurs de ne pouvoir y rester, il était resté chez lui à pleurer sur ses parchemins.

Même s’il restait en partie dégouté par ces jeux de hasard, le sac lui avait été mis sous le nez et il s’était senti l’envie de retenter sa chance. Chance qui se confirma assez vite. Lorsque la femme monta sur une estrade et se mit à léviter en annonçant les numéros gagnants, il figurait dans ces derniers. Il haussa un sourcil et sans un mot se leva et avança. Peut-être allait-il recevoir un prix ou devoir participer à un concours, dans tous les cas, son objectif était simple, il venait de gagner et s’il devait encore y avoir de l’adversité, il la vaincrait aussi. Il s’en donnerait les moyens. Il s’avança donc au pied de l’estrade et dit d’une voix terne :

- Je suis le numéro trois-cent-septante-six.

A ses côtés se trouvait une femme aux cheveux aussi blancs que celle qui animait cette loterie. Après réflexion, Mwayer se toucha les cheveux et se rappela qu’il avait, lui aussi, les cheveux blancs, presque neiges. Apparemment, c’était une mode ou quelque chose comme ça. Peut-être que seuls les gens avec des cheveux blancs avaient été tirés au sort. Il salua d’un signe de tête celle qui avait tiré le numéro quatorze et balaya du regard les gens autour de lui.

Puis, il attendit, regardant dans les yeux les gens qui le fixaient et qui avaient tiré le mauvais numéro.

596 Mots
Résumé : Mwayer pioche le 376, salue Rubiel en arrivant et dévisage les gens qui le regardent.
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Mar 23 Aoû 2016, 15:17

La Purges des Fanatiques.


-----------------------------------------------


Une voix s'éleva au-dessus des autres, elle était proche. Quelqu'un serait venu par hasard ici ? J'en doutais, mais qu'importe, quelqu'un nous avait rejoints. Guidéon ne semblait guère être dérangé par une nouvelle qui venait se joindre à la danse, que du contraire, il se délectait à l'idée d'avoir une femme de plus.

- Oh ... ? Que vois-je ? Mêle-toi de tes affaires, Renarde. On ne fait que jouer, par ici. Tu veux te joindre à nous ? Plus il y a de fou, plus on rit !

L'homme lâchait l'emprise qu'il avait sur moi pour se tourner vers la nouvelle venue. Je reculais légèrement pour m'enfuir, prête à abandonner la Bélua lorsque Loup intervint.

- C'est votre chance, fillette. Il vous tourne le dos. Vous ne comptiez pas abandonner la femme qui vient vous aider tout de même ? Allez-y, un simple mouvement, c'est facile.

Cette idée m'horrifiait, mais il avait raison, je ne pouvais pas laisser cet individu faire à cette femme ce qu'il comptait me faire. Alors que j'extirpais silencieusement une dague de mon sac, des bruits de pas attirèrent mon attention. L'armure des gardes vint briser la tension qui se dégageait de cette situation. Sans attendre, je laissais ma dague là où elle était avant de me décoller du mur. Guidéon siffla un "Tss" avant de partir vers la taverne.

Une personne vint de placer devant moi avant d'attraper ma main pour la fourrer dans un sac en toile. J'avais entendu parler de ces fillettes qui faisaient piocher des morceaux de papier., je ne me posa pas plus de question. Après l'obtention de mon numéro, la jeune fille s'éloignait, reprenant avec elle les gardes qu'elle avait apporté.

- Loup ?

- Six-cent-quatre-vingt-dix-neuf, jeune Maitre.

Il me répondait sur un ton laissant à supposé qu'il était déçu. Les problèmes s'étaient envolés, c'est ce qui important. Je m'approchais lentement de la jeune fille, elle dégageait une délicieuse odeur. Ce qui me fit sourire un bref instant.

- Merci d'être intervenue, sans cela, je ne sais pas ce qu'il aurait fait de moi. Enfin... Si, mais je préfère ne pas y penser. Oilossë, enchantée.

La rouquine me donnait son nom avant que l'on poursuive les banalités. C'était la première personne amicale que je rencontrais en cette soirée, je ne partirais pas de cette ville complètement déçue, au moins. C'était la première personne amicale que je rencontrais en cette soirée, je ne partirais pas de cette ville complètement déçue, au moins. Elle citait quelques chiffres, mais un attira mon attention. C'était celui que j'avais pioché. La chance me souriait ? Je ne sais pas ce qu'il en découlait, mais pour une fois que je gagnais quelque chose.

- Je suppose que je dois y aller, encore une fois, je vous remercie infiniment.

Je la saluais d'un mouvement de tête avant de me diriger vers l'estrade en me faisant guider par mon Esprit. On m'invita à rejoindre l'estrade ainsi que les autres gagnants. Ça me rendait mal à l'aise d'être au centre de l'attention, mais je suppose que c'était pour quelque chose de bien. Je ne savais pas bien où je me trouvais, mais j'étais en hauteur. Les murmures de la foule découlaient de mes pieds pour se perdre au loin. Une boule vint me serrer l'estomac.

Mots: 585

Résumé post III:
       
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Mar 23 Aoû 2016, 22:04




Décidément, les paroles de cet inconnu quelque peu excentrique intriguait de plus en plus Nym. Un peu perdue, la petite Alfar essayait de comprendre ce qu’il voulait lui dire, en fronçant des sourcils. Un lieu neutre ? Certes, mais alors, pourquoi donne-t-on ces festivités ? Et puis, s’il n’y a vraiment aucun risque, pourquoi est-il si peu volubile quant à ce qu’il pense des adorateurs de Sympan ? De la même manière que le Chaman était prêt à s’en prendre au camp adverse, à Pabamiel se trouvait certainement un fanatique hostile qui n’hésiterait pas à s’en prendre à elle, pensait-elle. Qu’importe la neutralité du lieu… L’esprit embrumé par toutes ces réflexions, elle émergea d’un coup quand le Chaman lui parla de se détendre. « Je n’ai jamais… La fête… » murmura Nym pour elle-même, prise au dépourvu.

C’était vrai. Presque un siècle d’existance, et elle n’avait en aucun cas participé à une seule célébration. Sa tête n’avait jamis été péoccupée par de tels besoins, à vrai dire. Cesser de se tourmenter… En général, chercher à survivre ou à satisfaire ses maîtres – ce qui, d’ordinaire, s’avérait être synonyme - , mobilisait l’entierté de ses pensées et de son énergie.

Comment s’y prendre ? Nymsshia se voyait mal s’oublier au milieu de cette foule. Et quand bien même elle finirait par s’amuser, à quoi bon ? Ceci n’était qu’un moment suspendu. Les festivités achevées, tout reviendrait à la normale. La neutralité s’envolerait, les badauds retourneraient combattre. Pourquoi se donner tout ce mal ? En cet instant, Nym trouvait qu’elle avait bien raison de ce tenir à l’écart de ce genre d’activité. Au moins, ça lui évitait un tas de désillusions au quotidien. Pas distraction la nuit, pas de morosité le lendemain matin.

Repensant à la guerre, elle chercha à raisonner son interlocuteur : « Je ne suis pas tellement sûre que ce soit le meilleur moment pour ce genre de divag… ». Elle s’arrêta net, surprise par Devaraj qui lui avait pincé l’oreille. « Mais voyons, que faîtes-vous ? » s’insurgea l’Alfar. Jamais on l’avait attrapée de la sorte ! Ni osé la traiter d’Elfe ! Elle, une Elfe ? Il l’avait bien regardée ? Quelque chose dans l’intonation du Chaman fit croire à Nym qu’il l’avait fait exprès pour l’ennuyer.

Avant qu’elle n’ait pu protester, Devaraj se retourna et s’adressa à un homme qui se tenait là. Nym eût un vif mouvement de recul. D’après la manière dont s’était exprimé son interlocuteur, l’homme semblait s’être tenu là pendant toute leur conversation. Les avait-il écoutés ? Que voulait-il ? De nouveau, l’Alfar était sur ses gardes, tendue, prête à détaler.

Mais alors, elle comprit qu’elle avait encore cédé à la panique tandis qu’autour d’eux, tous s’adonnaient à la fête, et que visiblement personne n’en voulait à sa peau. Nul ne posait son regard sur sa petite silhouette. Elle se trouva alors bien ridicule. Et le Chaman qui s’en allait déjà ! Nym hésita. La rue pour fuir était juste dans son dos... Devaraj s’installait à une table, un peu à l’écart. La curiosité, sans doute accompagnée d’un goût certain pour l’alcool, l’emporta. Elle trottina donc à travers les passants, jusqu’à la taverne. Au passage, elle bouscula une femme étrange, vêtue de rose. Cette dernière insista pour que Nym pioche un papier dans un grand sac. Une histoire de jeu… L’Alfar obéit sans broncher, et garda le billet froissé dans sa main sans même le regarder, avant d’aller rejoindre Devaraj.

*  *  *

Assise sur le tonneau lui servant de siège, son arc n’ayant pas quitté son dos, Nym contemplait la couleur de son breuvage en faisant doucement balancer ses pieds qui ne touchaient pas le sol. Elle commençait sérieusement à regretter son choix… Que faisait-elle ici ? Mal à l’aise, elle décida d’engager la conversation en s’adressant à Devaraj. Elle lança au hasard la première banalité que lui passa par la tête, tout en s’efforçant de paraître affable : « Vous êtes venu ici vous divertir, alors ? Pour oublier un peu la guerre ? Vous avez sans doute raison… Ne parlons donc pas du conflit, si vous voulez... » Nym but un peu. Avoir l’air aimable et détendue n’était pas si simple.  « Alors, vous vous plaisez à participer à des festivités du genre ? »

Soudain, on annonça les numéros gagnants du grand jeu. Nym regarda distraitement le papier resté dans sa paume. Oh non… Non, non, non, pas ça ! Pourquoi ? Pourquoi moi ? Paniquée, la petite Alfar regarda Devaraj bizarrement. Elle avait une idée. Pourvu qu’il accepte… « Prenez ! Prenez, je vous en supplie, par pitié ! » insistait Nym en tendant au Chaman son papier comportant le numéro 178.


779 mots
Post III

Nym décide de rejoindre Dev. Elle engage (maladroitement) la conversation, et essaie d’avoir l’air sympa (mais pas je suis pas tellement sûr que ça fonctionne ^^’). En se rendant compte qu'elle a un papier gagnant (le 178), elle veut à tout prix le refiler à Dev, héhé. :)

Désolée pour la réponse tardive... :x En plus, changement de dernière minute, en raison de la tournure du RP !

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Mer 24 Aoû 2016, 21:58

"Si vous n'avez jamais fait la fête - bien que la signification de ce mot change selon les peuples- cela vous rend encore plus bizarre que moi-même, il paraît !" Bizarre, bizarre... Devaraj n'avait jamais comprit l'intérêt de ce mot. A ses yeux il ne servait qu'à s'enfermer dans une cage et rejeter toute possible source de connaissances et curiosités insolites. En somme il n'y avait que les imbéciles pour croire que des concepts comme la normalité existaient vraiment. Ou bien était-ce l'inverse ? Quelle importance ? Hm. Le nez du chaman se plissa pendant qu'il regardait fixement un point sur la table comme si cela allait lui permettre d'entrer dans une grande réflexion importante pour son futur. "Me divertir ?" finit-il par réagir en clignant plusieurs fois des yeux. Divertir ? Il avait pour habitude d'utiliser d'autres moyens pour se changer les esprits. Le dernier en date c'était la peinture de crânes, très passionnant quand on s'y intéressait de près. Et même si ce n'était pas très à la mode, il trouvait que cela faisait joli sur ses meubles. Le chaman poussa un léger soupir. "Oui, c'est ça. Oublier ? Oh non, jamais. Plus jamais, très exactement." Les trous de mémoires, il en avait déjà bien assez eu dans son passé. Cela avait faillit le tuer plusieurs fois et le chaman se gardait donc maintenant d'oublier quoique ce soit. Il sourit, d'un air mauvais et mal intentionné. Ce n'était pas dirigé vers son interlocutrice mais c'était malheureusement elle qu'il fixait de ses prunelles pâles. "Non, je suis venu ici par.... oh. Pourquoi toujours avoir besoin de se justifier ? Je trouve que nous reposons trop sur les raisons de nos actes. Pourquoi suis-je ici et pas ailleurs ? Aucune idée. Ce qui est important, c'est que j'y suis, point final." Il fronça les sourcils et retomba dans le silence pour finir sa pinte.

Un personnage excentrique passa alors près de la table pour l'inciter à piocher dans un grand panier. Il la dévisagea de haut en bas avant de hausser les épaules et plonger sa main dans la masse de papier. Il en tira un, le numéro treize. Puis sa compagne de beuverie sembla soudainement vouloir lui donner son numéro à elle, annoncé gagnant. "Je... Très bien." Le chaman haussa un sourcil. "Vous savez, monter sur une estrade devant la foule ne vous empêchera pas de mourir un jour, aujourd'hui peut-être ?" Il rit, termina son verre et se leva pour aller rejoindre l'endroit où les Lutins se tenaient. Il avait le sentiment que cette loterie était trop innocente pour être vrai. Ou bien, devenait-il parano en voyant mensonges et manipulations là où il n'y avait rien ? Dans tous les cas il y alla de bonne grâce, car sa curiosité l'empêchait définitivement de faire marche-arrière, quoiqu'il arrive. Le chaman se plaça à côté des cinq gagnants, souriant d'un air désinvolte. Il ne savait pas s'il ferait mieux de s'inquiéter à propos de ce qui pourrait lui arriver, ou bien s'il valait mieux rester le plus détendu et patient possible.

En attendant il fixait les personnes qui défilaient dans la foule, reconnaissant parfois quelques têtes. Le repos promis par le rêve d'une cité neutre lui sembla soudainement bien loin.

4 - 569 - Dev parle avec Nym (et potentiellement Zeleph) puis récupère le num de Nym et monte sur l'estrade à sa place. Sinon lui il a tiré le num 13. ^^

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Jeu 25 Aoû 2016, 11:54

Mirra ne s'était pas rendu compte que les événements allaient donner une promiscuité dans leur entourage. Rencontrer Eärhyë fut une belle surprise qui allait amener les choses dans un sens tout particulier et surtout voulu de la chose. Malheureusement, Mirra n'avait pas l'air dans son assiette, la marche l'avait fatiguée et le faire de retrouver son amie n'avait pas eu l'impact qu'il espérait. Non, il n'était pas défait de se rencontrer, il était ravi, mais il aurait voulu parler en toute connaissance de causes auprès d'un rafraîchissement. Celle-ci avait continué ses petits jeux de mots sur la chasse et la proie traquée, mais quelque chose semblait différent chez le Bélua. En effet, il n'avait pas réagit à cette blague même s'il avait aimé pouvoir étreindre sa protégé après tout ce temps loin d'elle.

Il semblerait que la ville qui les entourait n'était pas au goût du Bélua Chouette, comme si son coeur commençait à réagir à un certain mal rôdant autour d'eux. C'était plutôt aussi dû à ce spectacle qu'avait voulu voir son amie qui l'avait chamboulé. C'était de la calomnie, du déchet toxique, une fiente d'oiseau laissée aux yeux du monde. Comment pouvait-on supporter une telle chiure ? Mirra essayait de supporter la tension de ce spectacle miteux en regardant autour de lui, en essayant d'apercevoir quelque chose qui aurait pu l'aider à dire "Eh regarde là-bas, tu as envie d'y aller ? Cela semble intéressant non ?". Mais rien ne fut, rien n'était assez intéressant pour détourner l'attention de cette épouvantable pièce. De plus, certains villageois les dévisageaient, les prenant de haut dans ce quartier qui paraissait tout aussi miteux.

L'humour cinglant avait retentit dans les oreilles de la Chouette. Mirra n'avait pas aimé le ton qu'avait emprunté Eärhyë ni même les mots employés. Il se devait tout de même de faire un effort, mais l'humour n'était pas au rendez-vous.

- J'étais sensé retrouver quelqu'un dans la cité, mais je me suis perdu, comme d'habitude. Au moins ça fait une bonne retrouvaille. Par contre l'image du puceau après la donzelle n'est pas approprié, tu sais très bien que ce sont elles qui viennent à moi et non l'inverse.


Mirra fit un petit mouvement de l'index pour lui rappeler son pouvoir hypnotique. Il n'avait donc pas besoin de s'embêter à courir après une femme qu'il avait comme proie. Généralement, les parties de chasse ne représentaient pour lui qu'une chaise et le regard qu'il fallait. Il fallait aussi faire attention à ce que la-dite demoiselle n'était pas plus résistante que lui à la magie, encore devait-il la regarder droit dans les yeux.

Son amie avait coupé le spectacle (non pas le jeu mais leur conversation) en lui proposant de partir pour une taverne où il pourrait se rafraîchir et se détendre. En entrant dans la taverne, il avait été fort impressionné par le goût en matière d'architecture, mais malgré tout, c'était juste le bistrot du coin. C'était lorsqu'il avait tenté de trouver une table qu'un inconnu leur proposa de s'asseoir à ses côtés. Mirra n'était pas forcément contre car cela leur permettaient de faire connaissance et peut-être glaner des informations sur la cité en elle-même. Celui-ci n'avait pas tenu bien longtemps car les deux Béluas n'étaient pas encore arrivés à sa table que celui-ci s'en allait avec un bout de papier indiquant un numéro.

Une femme, visiblement celle qui avait fait gagner le bout de papier, arriva à leur rencontre en leur demandant de tirer un numéro. Mirra fut le premier à récupérer un papier d'une couleur indéchiffrable. C'était le numéro 666. Un signe pour Mirra qui était du genre superstitieux, mais pas dans le sens religieux mais pour un événement qui l'avait marqué. Une fois cela fait, il alla s'asseoir et attendit son amie Bélua pour commander à boire. Il commanda la boisson la plus forte possible juste pour en goûter la matière, la texture et l'arrière-goût. Il allait donc en profiter pour demander des petits renseignements auprès de la Lynx.

- Dis-moi, que fais-tu ici aussi ? Quelqu'un t'a convié ? Et tu es venue par quel chemin car moi je me suis perdu en arrivant à la plage tout au loin. C'est grâce à un...

Visiblement, lui qui n'était pas religieux et qui avait réussi à ne pas s'en faire pour le numéro tiré plus tôt, d'autres avaient peur des Béluas qui aimaient traîner dans le coin surtout à cause de l'affiliation aux bêtes sauvages qui entourent ce peuple. C'était pour cela qu'il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase qu'il avait déjà reçu un coup de poing en pleine figure avec une réplique "Le démon est en toi, je dois te purifier". Un bourré religieux, entouré de deux acolytes, la soirée allait être mouvementée...  

863 mots || Post 2
Résumé:
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Jeu 25 Aoû 2016, 17:42

「 La Purge des Fanatiques 」
Mirra n’avait guère fait preuve du comportement espéré. Pire encore, il semblait faire montre de l’inverse total, restant sur la réserve et la colère sourde. Eärhyë était habituée à le voir souriant de ces sourires réservés à elle seule. Mais aujourd’hui, la petite protégée comme il se plaisait à l’appeler en tant que taquinerie était toute aussi exclue que les autres de sa bonhomie. Si cela aurait dû la plonger dans l’humeur grinçante ressentie au préalable, ce fut tout à fait l’inverse qui advint : la jeune femme prit l’humeur de son ami d’enfance comme un défi, se promettant de le tirer de son sale caractère. Bien sûr, elle ne s’était rendue compte de cela après leur passage devant la troupe de comédiens novices. Oui, c’était nul et si elle avait espéré de l’aide de Mirra pour les attirer comme des mouches sur un point plus stratégique, elle fut grandement déçue.
La jeune femme tira la langue lorsque Mirra lui assena sa réplique sur le chasseur et sa proie. Là encore, elle sentit comme une pointe agressive dans sa réplique, ce qui lui procura un frisson dans le dos. Son ami n’avait jamais été aussi sombre auparavant et la blonde ressentait comme de mauvais augures pour la suite. Elle croisait secrètement les doigts pour que leur relation ne change en rien, mais ce début de prestation dans la journée à venir ne détrompait guère sa crainte.

Débouchant dans la taverne, un pré-adolescent aux oreilles pointues les alpagua, les invitant à se joindre à lui. Ils acceptent même les gamins, dans les tavernes ? Peut-être pour ça que Mirra a commencé si jeune… Voir un si jeune enfant dans un tel lieu laissait la jeune femme pensive. Eärhyë était toutefois sur ses gardes. S’ils pouvaient se confondre avec les elfes, quelque chose chez cet enfant mettait la Bélua mal à l’aise, une chose qu’elle ne s’expliquait pas. Peut-être était-ce dû à une légère nuance dans la couleur de peau... Toute à ses pensées, la jeune blonde ne vit pas la dame passer en invitant les gens à tirer un numéro. Mirra s’en procura un, tout comme le gamin qui s’effaça finalement, comme s’il avait le feu aux fesses. Se secouant la tête pour fuir ses pensées, Eärhyë attrapa la femme par le bras pour l’arrêter et tirer à son tour. Le dix-sept. Un bon chiffre, finissant par sept. Ecrasant le bout de papier dans sa paume, la Bélua fit un signe à son ami, qu’il aille prendre la table fraîchement abandonnée tandis qu’elle passait commande. Revenant avec deux pintes d’hydromel remplie à ras bord, Eärhyë s’attabla avec lui et avala une première gorgée. Mirra en profita ainsi pour poser ses questions… et se faire assommer dans la foulée. La Bélua se leva d’un bond, lâchant sa chope qui se déversa sur la table et le sol. La blonde s’en voulut de ne pas avoir dégainé sa dague dans la foulée, ses mains vides auraient paru moins dérisoires face à trois adversaires, aussi peu débonnaires qu’eux.


Dites, allez embêter d’autres soutanes et laissez les touristes tranquilles ! Pour Bélua que nous soyons, nous nous contrôlons !

Des gardes de la ville s’approchaient, appelés par des serveurs exaspérés, et Eärhyë se posta près de Mirra, inconscient, dans le signe évident de protection.

Que se passe-t-il ici ?
Les prêtes se sont pris pour des guerriers et ont décidé de tabasser mon ami, l’inconscient que vous pouvez voir.
Devant la mine sèche du garde, Eärhyë fit la moue. Nous étions là simplement pour boire un verre, faire une pause dans les festivités qui courent dehors.

Finalement, les gardes firent sortir les trois lourdauds et l’atmosphère se détendit. Le tenancier apporta des tissus humides et la jeune femme frotta la joue qu’avait atteint le coup jusqu’à ce qu’elle se réveille.

Eh bien, la Chouette n’a pas voulu prendre ta défense ?

Eärhyë tentait de le dérider. Elle avait surtout peur qu’il fasse une belle boulette. La jeune femme lui tendit sa chope encore pleine dans le but de le distraire de ses possibles sombres projets.


681 mots | Post 3


hrp:
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Jeu 25 Aoû 2016, 20:25

Elle referma son carnet et rangea le tout. Non, elle n’allait pas rester ici, sur son banc, à rien faire. Forcément, elle risquait de s’ennuyer à mourir si elle n’allait pas vers les autres. Elle se leva. Il ne lui restait qu’une chose à faire : trouver une personne qui avait l’air suffisamment intéressante pour lui adresser la parole. Au vu de la foule, elle n’aurait que l’embarra du choix… Elle haussa légèrement les épaules. Elle n’avait qu’à se promener, en attendant de trouver la bonne personne. Alors qu’elle allait se mêler à la masse – même si, au fond, elle n’aimait pas trop ça – une petite voix l’interpela. L’ombre d’un sourire apparut sur son visage alors qu’elle se retournait. Finalement, quelqu’un était venu lui parler ! Son expression disparut lorsqu’elle reconnut la petite femme qui lui avait donné le programme un peu plus tôt. Elle lui présentait maintenant un sac. Chelae la considéra, interloquée. Oui, un sac, et ? qu’allait-elle faire de ce sac ? Elle s’attarda sur son contenu, puis regarda par-dessus son épaule. Des morceaux de papier… Elle remarqua que quelques personnes piochaient dans des sacs similaires, et… que c’était la même femme, qui le leur présentait ! Elle revînt à son interlocutrice, qui attendait patiemment. C’étaient donc plusieurs petites femmes qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau… Enfin, elle piocha. La femme aux cheveux blancs s’en alla aussi vite qu’elle était venue. Chelae déplia son papier, sur lequel était écrit un numéro. 299. A quoi cela correspondait ? Ce devait être l’un de ces jeux où l’on était tiré au sort… C’était… assez ennuyeux. Il y avait des choses plus intelligentes, surtout que tout le monde n’avait pas forcément envie d’être « l’heureux élu » … Enfin bon, c’était une fête populaire… Peut-être qu’il ne fallait pas s’attendre à mieux, elle n’en savait trop rien.

   Les numéros gagnants ne tardèrent pas à être énoncés. Ils devaient par la suite se rendre sur l’estrade. La jeune Alfar n’était pas de ceux-là, et après tout, tant mieux. Qu’aurait-elle pu subir alors ? En tous cas, pas quelque chose de plaisant, elle en était presque sûre.

   Ce contretemps réglé, Chelae reprit sa marche. Elle ne savait pas où aller. Ce serait l’occasion de visiter. Cette ville ne pouvait pas être que… pas terrible de son point de vue. Elle traversa une grande partie de la foule, qui s’était rassemblée devant l’estrade où se tenaient les cinq désignés. Elle considéra rapidement chacun d’eux, puis passa son chemin. Elle reviendrait peut-être pour voir ce qu’il adviendrait d’eux.

   Chelae marcha quelques minutes. Elle jugeait rapidement chacune des personnes qu’elle croisait, sans vraiment se décider à entamer une conversation. Elle était comme éprise d’une timidité, mais elle refusait de se l’admettre. Pourtant, à Drosera, elle n’avait pas ce problème… Peut-être était-ce à cause de la présence d’autres races ? C’était fort possible. Mais c’était décourageant. Tout ce qu’elle pensait pouvoir avoir appris sur l’art de la conversation s’envolait. Elle revînt finalement sur ses pas, et repéra une personne au hasard. Elle alla jusqu’à elle, doucement, prit une inspiration. C’était une jeune femme, petite et blonde. Ses yeux se reportèrent vers les désignés.

   -Je n’aimerais pas être à leur place… Lâcha-t-elle dans un soupir.

   Elle tressaillit. Etait-ce elle qui avait parlé ainsi ? Il fallait qu’elle se reprenne un peu. Déjà, regarder celle à laquelle elle s’adressait. Ensuite, se détendre, une conversation mal engagée finit souvent mal. Et sourire. Bien.


   -Excusez-moi, je ne vous ai même pas dit bonjour.

~584 mots~

Résumé post 2:
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Dim 28 Aoû 2016, 16:23


Ethen souriait en dansant. C’était une belle soirée et elle était des plus ravis de pouvoir la passer en si bonne compagnie. Soulager d’avoir retrouvé sa voix, elle pouvait maintenant profiter pleinement de la fête. Elle ignoré combien de temps elle avait danser avec Aina. Une heure ? Peut-être deux ? Ou moins. Cela lui paraissait si cour. L’insouciance de l’instant était simplement bon. Une brise de douceur. C’était délicieux, d’avoir cette jolie demoiselle entre ses mains et de tourné au milieux des autres danseurs, laissant juste son corps suivre le rythme de la musique. Il fallait être honnête, cela faisait une petite éternité qu’Ethen ne c’était pas laisser aller de cette façon, n’avait pas laisser ses murs chuté pour simplement apprécier la compagnie de quelqu’un. D’une inconnue. Au milieux de la danse un des lutins qui avait déjà distribuer un papier en début de soirée, reviens distribuer quelque chose. S’arrêtant de danser le temps de prendre le petit papier, l’humaine souri poliment au lutin. Elle regarda le numéro blanc : 1453 . Ethen ne pouvait imaginer combien de papier ils pouvaient distribuer, il y avait tellement de personne autour, c’était un peu fou. Avant qu’elle n’ait pu demander à sa partenaire de danse ce qu’elle avait bien pu avoir comme numéro, on entendit en échos la voix des lutins résonner à travers toute la ville et même ailleurs. L’humaine ne pus cacher sa surprise quand elle entendit son numéro. Regardant à nouveau son papier pour être certaine, elle offrit un sourire navré a Aina. Elle aurait préféré continué de danser. « Ce moment fut un délice, merci. » A regrées, Ethen fit un signe poli de la tête avant de s’éloigner vers l’estrade la plus proche pour rejoindre les lutins.

-

Zéleph ignoré complétement pourquoi il était encore là. Il semblait être incapable de bouger, simple spectateur. En réalité il n’avait pas grand-chose d’autre à faire. Sa fille danser et lui se retrouver seul. Ça n’était pas un problème en soit. Il était avec deux personnes. L’une d’elle lui était plus ou moins familière. Le réprouvé pouvait au moins avouer qu’ils étaient distrayant. Le brais problème urgent de Zéleph était qu’il commencer à avoir soif. Mauvaise habitude, ça n’était pas réellement pour la soif en elle-même mais le mécanisme de boire et de s’occuper les mains. Il avait oublié de prendre son tabac, ce qui d’ordinaire lui permettait d’oublier l’une de ses addictions pour une autre. Ne serait-ce que pour avoir quelque chose à faire. Jetant un regard autour il chercha quelque chose pour boire autre que de l’alcool, mais il soupira abattus de voir que rien à par du vin, de la bière ou autre liqueur étaient vendu par ici. Son odyssée vers le sevrage allait être dur. Encore.

A un moment ou à un autre on lui fit tiré un numéro dans une poche en toile. Le réprouvé ce prêta au jeux, un peu blasé, n’ayant aucune réel envie de participé. Qu’elle soulagement quand il comprit quelques minutes plus tard qu’il n’avait pas gagner. Seulement du coin de l’œil il aperçut Ethen quitter sa cavalière pour se diriger vers les lutins. Il soupira, un sur deux, forcément il fallait que ça arrive. Zéleph regarda alors un coin d’œil pour surveiller l’humaine, dans cette foule, il ne voulait pas perdre son apprenti, elle était sa responsabilité après tout. Quand Devaraj, le chaman un peu trop bruyant à son gout parti vers l’estrade lui aussi, ayant récupéré le numéro d’un autre, par mécanisme Zéleph le suivis. Cela lui fit une raison de se rapprocher d’Ethen. En bas de l’estrade le réprouvé fit un signe de tête à sa fille qui lui rendit. Elle était comme son paternel, absolument pas heureuse d’être au milieux de l’attention. Son malaise ne se voyait pas, le visage fermer, la posture droite, mais Zéleph la connaissait, il pouvait le voir à la façon dont sa mâchoire était tendue.


650 mots. Post 5

Gains :
♦ Pour quatre messages : Deux points de spécialité en Charisme pour Ethen (si le double marche aussi en rppt vus qu'elle est nv 0, sinon un seul point bien sur ^w^)
♦ Pour sept messages : Quatres points de spécialité en Charisme pour Ethen (pareille que deux si le truc du nv 0 ne marche pas :) merci)


Résumer:
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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Miles Köerta
Lun 29 Aoû 2016, 12:31

La Purge des Fanatiques
« Mains souillées par le sang »

Au sourire qu’elle afficha par la suite, je sus que j’étais parvenu à la détendre. D’ailleurs, cela ne tarda pas à se faire sentir dans son attitude, dans sa manière de parler et dans la façon dont elle faisait scintiller ses grands yeux bleutés. Ne m’arrêtant pas qu’à ces quelques plaisanteries, je me permis de basculer mon buste vers l’avant, de façon à lui faire une révérence des plus ridicules. J’aimais bien entendre son rire. Il était cristallin, rafraichissant, extrêmement particulier, bien loin, en fait, des éclats d’hilarité dont j’étais habitué à Ciel-Ouvert, étant donné que mon entourage se résumait à beaucoup d’hommes et très peu, voire aucune, femmes – oui, bon, il y avait Nimüe dans le tableau, mais elle n’entrait pas vraiment dans le cadre avec ces neuf printemps à tout casser. Enfin, ce regain d’énergie et de motivation avait fait céder les dernières barrières de réserve de Rubiel et celle-ci, clairement plus épanouie qu’au moment où je l’avais sorti de son coin d’ombre, s’engagea dans une nouvelle danse en ma compagnie. J’étais particulièrement content de moi, d’une certaine façon, parce qu’à l’accoutumée, je n’étais pas du genre à me gêner de dire ce qui me passait à l’esprit et, pour la plupart des gens, cela dérangeait plus que ça les rassurait. Visiblement, être franc et direct n’apportait pas que du bon, quand bien même l’on prônait la sincérité et la franchise dans certains mœurs locaux. Parce que les gens préféraient les menteurs aux sincères, les lèche-bottes aux personnes de bonne foi, il n’y avait plus moyen de faire connaître ses quatre vérités à qui que ce soit sans que l’individu le prenne personnel et clame l’attaque verbal plutôt que de réfléchir et de tenter de s’améliorer. C’était déplorable, mais que voulez-vous? Il y en avait qui possédait un égocentrisme plus grand encore que la montagne de l’Edelweiss.

Alors que je réfléchissais à cela, tout en maintenant la danse et le rythme des troubadours qui jouaient, je fus soudainement surpris de remarquer la présence de cette petite fille aux cheveux vierge, vêtue de sa petite et fine robe rose, juste à nos côtés. La timide Rubiel s’interrompit également, observant la fillette lui tendre un sac pour l’inviter à y plonger sa main à l’intérieur. Le tour de la jeune femme passé, ce fut à moi de devoir piger dans le sac et je le fis sans discuter, voyant que d’autres petites filles semblables se frayaient des chemins à travers les couples et les groupes pour distribuer les papiers que contenaient les sacs.

« Merci », lui dis-je lorsqu’elle allait filer vers une autre personne et, comme toute réponse, j’eus droit à un sourire avant de n’apercevoir que le blanc de ses cheveux se secouer par sa démarche rapide au travers de la foule.

Rapidement, je dépliais mon papier et m’aperçus que le numéro, inscrit en rouge, n’était autre que le numéro huit cents quatre-vingt-neuf… Huit cents quatre-vingt-neuf?! Purée! Mais il y avait combien de personnes ici, au juste? En plus, ce n’est pas comme si ces petites filles omettaient de remettre le bout de papier à quelqu’un: on aurait dit que tous les invités y avaient droit, du gueux qui s’était joint malgré les guenilles dont il s’était vêtit à la riche demoiselle, non loin, qui riait doucement aux mots doux susurrés à son oreille par l’un de ses prétendants. Du coup, lorsque tous les préparatifs furent visiblement terminés, l’une des petites filles apparut sur l’estrade, en plein cœur des festivités, et je pus apercevoir, lévitant ou se hissant un peu partout à travers la cité, ses semblables s’élever à l’attente du discours qu’elle allait prononcer. Mais ce n’était pas un discours en soi que nous pûmes écouter finalement; c’était plutôt un appel. Un appel de numéro gagnant. Et lorsque j’entendis la voix de Rubiel résonner fortement mes côtés, je me tournais dans sa direction en lui adressant un sourire.

« Pschhht! Qu’est-ce que tu fais encore là? Vas-y et monte! » L’encourageais-je alors qu’elle me fixait d’un air inconfortable.

Néanmoins, Rubiel finit par rejoindre la petite fille aux cheveux blancs, seule sur la pseudo-scène tandis que les autres heureux élus étaient clamés à travers la foule. Alors que l’attente persistait, je fis en sorte de capter le regard de Rubiel. La sachant timide et naturellement réservée, je me demandais si elle parviendrait à tenir le coup devant tant d’yeux posés sur elle. Lorsque je croisais finalement son regard, je levais mes mains dans les airs avant de dresser mes pouces vers le haut, lui faisant ainsi signe que tout se passait pour le mieux. Elle n’avait clairement pas besoin de s’en faire. Elle allait trouver cela fort divertissant, j’en étais persuadé. Et moi? Si mon numéro avait été pigé? Ah non, je sais que vous aurez aimé!
Enfin, ce sera pour une prochaine fois, comme on dit!


828 mots | 4 post
Résumé: Miles a pigé le numéro 889 et du coup, il ne fait qu’encourager Rubiel qui est montée sur l’estrade. Il est abordable ^^



[RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques - Page 6 Signat16
Merci Léto ♪:
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Mer 31 Aoû 2016, 04:15


Le sol fut mon refuge, mon postérieur se réceptionnant adroitement sur celui-ci, la douleur n’étant qu’une illusion. C’est ce que j’aurais souhaité. La vérité était tout autre. En fait, je m’explosai littéralement les ischions sur le pavé, une explosion d’influx nerveux m’indiquant leur ressentiment. Mais une main bienveillante vint à ma rescousse. La personne en question, ma jolie partenaire de danse, ne dissimulait que bien mal son amusement. Et ce n’était pas bien difficile de deviner le ridicule de la situation.

Je la suivis dans sa petite transportation vers une taverne. Malgré sa question, elle n’avait pas attendu ma réponse, mais le brouillard qui m’obscurcissait la raison n’en prenait pas note, ni même ombrage. Ce n’était que la normalité des choses.

La lumière vacillante de la chandelle reposant sur la table devant laquelle je m’installais reflétait les angles du visage de l’Alfar se tenant en face. Et la vue me plaisait bien, je dois l’avouer. Mais le serveur vint interrompre ma contemplation, vite reprise après cette commande de vin. Elle savait les vraies priorités, aujourd’hui.

- Je vais te prendre ton rôti le plus juteux. Avec des pommes de terre. Et des carottes. Et aussi, en plus du vin, amène-moi un pichet de ta meilleure bière. Une rousse si possible.

Je détournai mon attention de la barbe grisonnante, la vue ne m’étant pas aussi appréciable que celle de ma semblable. Son regard me dévorait, peut-être par l’impatience qu’elle avait eu que je prenne l’initiative à mon tour.

- Alors, ma chère demoiselle. Je vois que vos habits sont, disons, plus raffinés que les miens. Quels sont votre nom et votre ascendance en Drosera? Je ne m’étendrai pas sur la mienne, car la crasse ne peut être qu’écrasée, et l’anonymat de mon sang restera à jamais. Je ne peux que vous dire l’appellation par laquelle je vais : Layne.

Mes coudes dénudés s’abattirent alors doucement sur la table, une écharde se frayant un passage dans ma peau sous le choc. Une main blanche tenant un sac se pointa alors devant mon regard, substituant la poche de tissu au visage.

- Prenez un numéro

C’était la dame qui plus tôt circulait dans la foule. Petite silhouette féérique. Elle semblait dans l’organisation de l’évènement, alors l’hésitation ne fut que de courte durée avant que ma main s’empare d’un mince et court bout de papier sur lequel s’inscrivaient les chiffres cinq, sept, quatre. Le but m’était encore inconnu, mais je rangeai le papier dans mes poches en gardant en tête le 574. La subsistance arriva alors du côté opposé à celui où se tenait la petite femme, qui tendait désormais le sac vers ma compagne de pain.

Sans attendre de voir sa réaction et son numéro, je pris l’un des couteaux reposants à ma ceinture et me coupai de longues tranches du rôti, piquant entre deux lamelles une patate que j’engloutissais goulûment. La viande suivit le même chemin. Une fois le tiers de ma portion disparut, je pris le gobelet tristement vide devant moi et me versai une bonne rasade de liqueur de houblon, qui vint m’humidifier le fond de la gorge. L’alcool me donnait faim. Moi qui habituellement me contentais de pain et de fromage, il semblait bien que je me transformais en porc pour cette journée.

- Alors, vous comprenez quelque chose à cette histoire de numéro? Moi j’ai eu le 574, et vous?


562 mots - Post VI
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Sam 03 Sep 2016, 10:19

Tournant le verre entre ses doigts fins, la jeune femme désespérait de trouver une distraction suffisante pour égayer sa journée. C'était par pure politesse qu'elle avait emmené le Démon avec elle pour prendre un verre, et sans doute aussi parce qu'un fol espoir avait traversé son esprit lorsqu'elle avait compris à quel peuple il appartenait. En l'occurrence, l'être qui se trouvait non loin d'elle lui semblait bien fade et ne tenait absolument pas la comparaison. Cela dit, elle ne pouvait pas le lui reprocher. Personne n'y parvenait. Encore inoffensif, et par conséquent, dénué du moindre intérêt. Néanmoins, qu'il fasse preuve de curiosité à l'égard du monde lui plaisait. Un trait de caractère qu'elle partageait avec lui. Seulement, il n'avait pas l'air d'en avoir vu grand-chose. L'une des phrases qui échappa au jeune homme la fit sursauter. Etait-il possible d'approcher la vérité de si près en se fourvoyant de la sorte ? Sa remarque la fit éclater de rire. L'ambiance de la taverne se réchauffa subitement lorsqu'une bande de saltimbanques y entra pour mettre un peu d'animation. La Rehla appréciait sincèrement les artistes, et même si ceux-là ne faisaient pas preuve d'un immense talent, elle devait avouer qu'un charme joyeux se dégageait d'eux. Avant même d'avoir le temps de donner son nom au jeune homme, elle vit deux surprenantes créatures s'installer auprès d'eux avec toute la décontraction du monde. Elle ne comprit pas tout de suite.

L'avertissement qu'ils adressèrent à Dzaal lui déplut tout de suite. Son sang fulmina sous la surface lisse de sa peau blanche. Tâchant de rester impassible, elle ne pouvait s'empêcher de serrer les dents. Un sourire se glissa de lui-même sur ses lèvres pour chasser le poison qui s'apprêtait à y échapper. « Votre chef parle beaucoup, et je doute qu'il sache faire un autre usage de sa langue. » Haussant un sourcil d'un air dubitatif, elle sentait une colère sourde poignarder son ventre, à moins qu'il ne s'agisse d'un cadeau bien plus empoisonné dont l'existence lui apparaissait par éclairs inconscients. Que leur avait-il dit, et que voulaient-ils ? Lassée par avance de devoir supporter des chaperons, elle ne put s'empêcher de ressentir une pointe de fierté à l'idée qu'il ait parlé d'elle à un quelconque moment. Cela devenait ridicule. Se morigénant intérieurement, ses yeux dérivaient systématiquement vers le fouet de Camilla. Conserver son sang-froid allait être complexe. Refusant de se laisser dominer par l'envie de les faire brûler instantanément, elle préféra siroter son verre doucement.  Faisant signe au tenancier de lui apporter deux autres boissons, elle les tendit ensuite aux principaux intéressés, battant des cils d'un air innocent. « Nous venons juste d'arriver. Mais dites-moi, si les chiens sont là, le maître ne doit pas être bien loin, n'est-ce pas ? » De bonne humeur, elle frappa son verre contre les leurs avec un rire léger. Lorsque le Démon lui saisit la main pour se venger de ses farces précédentes, elle ne put s'empêcher de se dire qu'il venait de faire une erreur cruciale. La brune appréciait qu'on se joue d'elle, et elle ne reculait devant rien pour se distraire. « Dommage pour vous. Il semblerait que je sois chaude comme la braise. » Comme preuve de cette déclaration, elle forma une légère boule de feu entre leurs paumes. La chair n'eut pas le temps de brûler et fut seulement chauffée à vif. Une marque rouge s'y imprima.

Le saltimbanque s'avança vers elle, un air ravi sur le visage. Exécutant une révérence aussi maladroite que ridicule, il lui tendit la main pour l'inviter à les rejoindre, exprimant sa satisfaction d'avoir trouvé une musicienne. Callidora se leva sans plus attendre, et, déclinant sa main tendue avec un sourire poli, désigna Dzaal du menton. « Figurez-vous que le petit dit vrai, mais il a oublié de mentionner qu'il maîtrise l'art de la danse à la perfection. Peut-être pourra-t-il faire une petite démonstration à la fin de votre spectacle. Ce serait un merveilleux final. » La possibilité de mettre un terme à la cacophonie qui prenait peu à peu possession des lieux emballa la jeune femme qui dégagea l'instrument de son étui avec précaution pour le poser sur le bar à la vue de l'homme, ne quittant pas l'objet des yeux. Adressant ce qui ressemblait fortement à un avertissement, elle attrapa son luth. « Tâchez de ne pas détacher sa tête de son corps. Je reviens dans une minute. » La brune disparut pour se retrouver aux côtés de pitoyables musiciens qui ne comprenaient pas grand-chose à la musique et dont les outils de travail présentaient de nombreux défauts. Certains semblaient abîmés par le temps, d'autres cabossés par les voyages. Agacée par une telle négligence, elle finit par les chasser de la scène pour jouer quelques notes. Les têtes de plusieurs clients se tournèrent vers elle. L'harmonie plaisait toujours. La brune ne garda pas la place longtemps, laissant les musiciens reprendre leur rôle. « Trouvez un rythme commun. Et écoutez ce que font vos voisins. Ce sera déjà un peu moins discordant. » Attirer l'attention des consommateurs était simple. En revanche, s'ils parvenaient à la conserver sans faire un effroyable tapage, ils pourraient sans doute gagner son respect.

Revenant tranquillement vers le bar, elle remarqua un détail incongru. Dzaal avait la main plongée dans un sac tenu par une jeune fille à la chevelure neigeuse. Callidora fronça les sourcils en voyant Kain et Camilla agir de la même manière. Que trafiquaient-ils ? Ignorant superbement la créature qui ne lui inspirait pas la moindre confiance, elle s'assit sur le tabouret. La petite chose la tira par le bras pour l'inciter à choisir à son tour. Une telle insistance était douteuse. Se prêtant au jeu, elle finit par piocher un papier au hasard, curieuse de voir ce dont il s'agissait. « À quoi servent ces numéros ? » Son interlocutrice ne lui répondit pas et s'avança vers d'autres individus pour le même manège. La Rehla observa un instant le 83 frappé de rouge. Le chiffre de Dzaal était blanc. Ne pas comprendre la contrariait. Décidant de ne pas s'attarder sur ces considérations, elle reprit son verre pour en boire une longue gorgée. Les individus qu'elle tenait face à elle paraissaient suffisamment intelligents pour ne pas faire seulement office de chien de garde. « Qu'est-ce qui vous amène à Pabamiel, tous les deux ? » Sans attendre leur réponse, elle commanda une nouvelle tournée de verres. Dès que Dzaal eut saisi sa boisson, elle enroula son bras derrière le sien, l'empêchant ainsi de bouger sans renverser le précieux liquide si leurs mouvements ne s'accordaient pas. Leurs visages se rapprochèrent sensiblement lorsqu'elle porta le verre à ses lèvres pour une brève gorgée avant qu'elle ne relâche cette curieuse étreinte. Plus qu'un caprice, c'était un message. La Rehla faisait ce qu'elle voulait, et personne ne la priverait jamais de ses envies. Et cela l'amusait. Après tout, il s'agissait d'un jour de fête.


Résumé:
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Sam 03 Sep 2016, 14:26

En une seule énonciation, ils avaient réussi à la piquer au vif. Ainsi, la demoiselle qui répondait au patronyme de Callidora défendait la veuve et l’orphelin au péril de sa vie. Était-elle dépourvue de lucidité pour concevoir ce qu’ils étaient ? Il semblerait. « Pour quelqu’un qui a vu sa langue de très près à de nombreuses reprises, c’est un peu présomptueux. » « C’est mensonger, surtout. » Les deux partenaires ne se laissaient pas démonter pour si peu. Ils fréquentaient l’un des hommes les plus mauvais des terres, et ce n’est certainement pas le chat qui se prenait pour un tigre qui allait les décontenancer avec ce faux semblant d’agressivité. « Te faire protéger par une Rehla, c’est très mauvais signe pour la personnification du maaaaal, mon garçon. Où se réfugie ta fierté ? » Kain souriait. « À mon avis, elle est tombée au fond du trou à la naissance. » Ils se marraient ensemble en s’échangeant une gestuelle complice. L’homme, qui avait l’air plus agile d’esprit que sa comparse se modéra néanmoins très vite en prenant une gorgée de sa boisson. « Par définition, un chien aboie pour effrayer les indésirables ou protéger son maître. Premièrement, Zane n’a pas besoin de soutien. Deuxièmement, tu t’avères plus douée que nous pour grogner. » Malgré la chaleur qui s’était insinuée sur leurs paumes, ils ne bronchèrent pas.

Ils se contentèrent ensuite d’observer plus ou moins le spectacle en bavardant. Quand vint le moment de piocher le ticket, Kain et Camilla se prirent au jeu en puisant deux numéros perdants. « Hé hé. Je vois ce qu’ils comptent faire. » « Raconte-moi tout. » « Nous devons rejoindre le chef. Tout ça devient amusant. » Ils se levèrent précipitamment de leurs chaises, comme si l’homme avait deviné les enjeux qui étaient en train de se profiler. Celui qui était clairement le plus puissant des deux plaça ses paumes contre la nuque des deux jeunes gens pour les aider à coller leurs lèvres ensemble. Il n’avait pas la force de Zane, mais elle était de loin supérieure à la moyenne. « Quand on mise, il faut le faire à fond les amis. Voici ma compensation. » Il jeta une bourse pleine d’argent sur le bar. Elle contenait une belle somme en plus d’un message que seule la Rehla pouvait consulter, ou pas, si elle refusait. Il sortit ensuite de la taverne. Camilla adressa à son tour sa propre allégation. « Pour séduire définitivement Zane, d’un de vous devra inévitablement trahir l’autre. Le Monarque ne s’intéresse qu’aux alliées d’ambitions. » Et c’était vrai. Kain et Camilla — hormis Seth et Krog — figuraient comme étant les deux plus proches associés du Diable, qu’ils savaient de plus en plus maléfique. Par ailleurs, ils attendaient impatiemment que celui-ci atteigne enfin le paroxysme de sa démence.


De retour à l’arbre, le Roi suspendit son action dès lors qu’il assimila les paroles de la jeune femme. Il tourna à peine son visage pour la dévisager. Il demeurait suspicieux, peu enclin à écouter ce qu’elle avait à lui dire. Malgré tout, il se détendit quand elle se présenta, vrillant cette fois-ci intégralement son corps après avoir jeté un regard dénigrant aux gardes. Il fronça les sourcils à la diction de son nom. Quand bien même c’était une belle femme, il se référait à tout ce qui se passait autour, ne cherchant rien de précis, si ce n’est à fuir cette responsabilité qui durait depuis trop longtemps. Or, il fut comblé quand elle appela la garnison à retrouver l’enfant. Une corvée de moins à faire. Indéfiniment coi, le Démon ne réagissait à aucun son qui provenait de l’extérieur, trop perdu dans les fils de sa pensée à essayer de résoudre le mystère de ses errements. Pourquoi et dans quel but était-il venu ici ? Bonne question. En dépit des efforts des artistes, il ne s’amusait pas. C’était trop festif, trop débonnaire. Il manquait de ce dynamisme malfaisant qu’il se serait fait un plaisir d'adjoindre si la cité n’était pas aussi parrainée. Même s’il était aux antipodes de la rationalité, il savait à quel moment agir, et à quel moment ne pas le faire. Cette particularité était due à son effervescence cérébrale. Autant dire que c’était ennuyeux à mourir. Il ne broncha pas quand elle lui accorda ces quelques mots. « Bonne déduction. Il semblerait que je ne puisse plus me distraire comme tout le monde, à me complaire dans les illusions d’un espace beau et merveilleux. J’aimerais tant les annihiler. » Il tendait son bras vers le bétail, la paume ouverte qui en son creux commençait à faire sourdre une énergie insalubre. Il referma les phalanges dès que le lutin distribua des billets à ce qui semblait être un tirage au sort. Il s’apprêta à faire de même en faufilant sa main à l’intérieur quand soudain elle le stoppa.

Arquant un sourcil, il se demandait ce que lui valait cette exclusion. Bien sûr, il était conscient que ce jeu aux apparences disculpes taisait quelque chose de moins allègre, mais ce n’est pas ça qui l’aurait empêché de tirer un numéro. Toutefois, se doutant qu’il y avait une bonne raison à cet écart, l’homme accepta sans trop rechigner. Elle était suffisamment spéciale dans sa manière d’être et d’interagir avec lui pour inciter son avidité à comparaitre. « J’espère ne pas rater le gros lot. Ça m’ennuierait de ne pas gagner une énorme peluche rose en forme de lapin. J’aime beaucoup les lapins, vous savez. » S’il est vrai qu’il chérissait une espèce de rongeurs en particulier, il plaisantait surtout sur le destin qui guettait les simplets, heureux d’avoir tiré le bon numéro. Était-il simplement possible d’être aussi idiot en croyant qu’ils gagneraient des femmes nues ou une grosse somme d’argent. Zane resta auprès de la dénommée Elena en attendant qu’elle vienne lui expliquer en quoi consistait son rôle. À l’instant où le serveur passa, il attrapa le pied du verre de champagne entre ses doigts. « À défaut d’avoir cette peluche, j’apprécie beaucoup le ciel quand il pleure. Ses larmes rouges sont les plus jolies. Elles me confortent dans l’idée que les Dieux font parfois le ménage correctement. » Il regardait en l’air en soupirant, semblant quelque peu nostalgique. Tout en examinant les lutins qui montèrent sur les gradins pour annoncer les numéros, le Diable posa la main sur son ventre quand celui-ci gargouilla. Il remarqua cependant un stand qui pouvait l’aider à assouvir cette petite fringale. « Une minute. » Il disparut quelques instants, se détournant des deux individus pour revenir un peu plus tard avec une tarte aux pommes dans les mains. Il avala le morceau d’une part en continuant d’observer ceux qui avaient tiré le bon numéro. Il jeta un œil à Elena, lui tendant une portion spontanément. « Oh ! Mais vous en voulez peut-être ? Elle est délicieuse. Promis, craché. Mais je ne cracherais pas, c’est mal élevé. » Voyant qu’elle n’en désirait probablement pas, il lança la tarte dans la foule. Si le hasard n’avait pas touché l’un d’eux avec le numéro gagnant, la pâtisserie réparerait sûrement cet écart.


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Sam 03 Sep 2016, 16:08

J'enfonçais les mains dans mes poches, tandis que Lilith se mettait à ma hauteur et tentait d'accorder une seconde chance à notre rencontre, rencontre que j'avais finalement provoquée en la hélant dans la rue. Comme le disait l'expression que je n'avais toujours pas comprise, mais qui semblait appropriée pour la situation, je devais mettre de l'eau dans mon vin. Je tentais de déchiffrer les propos de l'Orisha, passée maître dans l'ironie, le sous entendu et le sarcasme.

- Je suis sérieux Lilith, je ne suis pas un individu propice à la fête, à l'amusement et aux franches rigolades. Je .... je ne me sens pas à l'aise dans cet univers. Alors trouver des accroches pour l'occasion, tu m'en demandes trop.

De toute façon, j'avais constaté que nous autres Ombres étions en ces temps de guerre divine très sollicitées quand un événement festif était organisé. Qu'il s'agisse d'un bal, d'une soirée déguisée ou tout simplement d'une fête ouverte à tous, le bain de sang remplaçait le bain de minuit, alors que le liquide carmin surclassait en quantité celui qui remplissait mer et océans.

Quand elle évoqua Cassiopée, j'haussais les épaules. Depuis tout ce temps, je ne connaissais finalement plus grand chose de la demoiselle.

- Cela fait plus d'une année lorsque je l'ai rencontrée pour la première fois. Nous étions ... hé bien .... surpris de voir l'autre au même endroit, non loin d'Avalon la Cité des Déchus. Nous nous étions faits la promesse de nous revoir au même endroit une année écoulée mais elle comme moi, je crains fort que nous l'ayons rompue. Nous avions probablement mieux à faire chacun de notre côté. Que le temps passe vite ....

Je pensais réellement que nous nous serions revus à cet endroit là, mais il me fallait chasser ces réminiscences hors de propos dans ma situation actuelle. Ce qui était fait l'était, tout comme ce qui avait été manqué.

- Évitons toute vieille même inoffensive qui viendrait à notre rencontre. Et oui, il s'agit du quartier marchand, guère étonnant en effet pour une transaction "en tout genre" n'est ce pas ?

Était-ce sa nature Orisha, ou les propos que j'avais pu tenir quelques minutes auparavant, je ne saurais dire ce qui la poussait à revendiquer à ce point sa liberté et l'absence de compte à rendre vis-à-vis d'autrui. Je fronçais les sourcils, d'autant plus que son sourire contrastait trop avec ses dernières paroles.

- Écoute, je ne te demande rien en retour, ce que je t'ai incité très lourdement à accomplir, est dans ton unique intérêt, aucunement du mien crois moi. Cela dit, j'espère que l'échange, la transaction bref peu importe comment tu appelles ça se déroule bien. Ma dernière expérience soudaine en me téléportant ne fut guère glorieuse, j'aimerai autant que tout se passe bien dans le meilleur des mondes. Au moins une fois. Je resterai en retrait pour ne pas interférer avec tes affaires. Je ne fais pas partie de ton équipage et je n'ai pas une tête avenante de toute façon.

Une fois le premier pied posé dans le quartier marchand, la remarque de Lilith sur la grandeur des lieux m'arracha un sourire. C'est sûr qu'entre un bateau et une place géante grouillant de badauds et commerçant, le fossé ne saurait être plus grand.

- Hmmm .... Tu as donné rendez-vous dans un quartier dont tu ignorais qu'il s'agissait du marchand, sans donner un point de repère histoire de vous retrouver ? J'espère que tu es meilleure navigatrice sur les mers que sur terre. Comment s'appelle-t-il ton rendez-vous ?...

Les signes distinctifs qu'elle me donna faciliterait la conservation de mon secret quant à trouver au milieu de centaines, de milliers d'âmes une en particulier. Une fois fait, je laissais mon regard d'Ombre balayer la foule qui grouillait tout autour de nous. Je la laissais chercher de son côté, inspectant du mien de deux façons différentes : une officielle et une officieuse.

- Aloooooooooooors, un couvre chef spécial, pour une journée festive où la plupart se sont grimés pour l'occasion. En voilà une particularité intéressante ! Je faisais mine de garder mon sérieux, tout en regardant de nouveau le symbole figurant sur la missive d'un air faussement concentré.

A dire vrai, je l'avais déjà repéré, il était à une bonne quarantaine de mètres d'où nous étions, attablé avec plusieurs de ses comparses à la terrasse d'une échoppe, se désaltérant pour l'occasion. Sans qu'elle ne s'en rende compte, j'emmenais Lilith dans cette direction, il était préférable après tout qu'elle le trouve elle et non moi. Je ne faisais que lui donner un très .... très sérieux coup de main tant le quartier était tentaculaire.

Des femmes à la blanche chevelure donnaient des jetons à toutes les personnes présentes, Lilith et moi ne faisions pas exception. Le numéro rouge sur mon jeton indiquait le 1488, et quand la femme monta sur une estrade pour indiquer les numéros gagnants, je fourrais le mien dans la poche, jetant un regard à Lilith pour voir si elle avait eu plus de chance que moi.

- Aucune manière ? Peut-être oui, pourtant j'ai rencontré bien plus rustre et mal élevé que moi. Disons que mon passé ne m'a pas permis de comprendre les règles de bienséance comme il se devait. Je m'adapte en fonction de ce que je découvre sur le tard. Tu penses en avoir plus que moi peut-être ?...

Nous n'étions qu'à quelques pas de son contact.

Post n°7 : 952 mots.
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Dim 04 Sep 2016, 11:41

「La purge des fanatiques」

RPPT

Ils entamaient ensemble la route vers la destination que Lilith avait communiquée préalablement, et, rapidement, la pirate eut l’occasion de constater que le froid ressenti précédemment perdurait malgré ses efforts. Lasse, elle soupira avant d’expliciter davantage la formulation dont elle avait usée arborant un sourire plus que léger.

- Il s’agissait d’une plaisanterie pour tenter de passer outre notre « désaccord ». Et je t’assure qu’être aimable peut être à ta portée. Par exemple, une accroche sympathique aurait sans doute été de rester tel que tu l’étais lorsque tu m’as croisée. Ou lorsque Cassiopée est venue.  

En tout cas, d’éviter de reporter la haine que les vampires lui inspiraient sur sa personne. L’évocation de l’orisha qu’ils venaient de croiser donna davantage l’occasion à la pirate de comprendre les relations entretenues entre son comparse et cette dernière, Wriir en fournissant quelques lignes, notamment sur une promesse rompue.

- Ce sont des choses qui arrivent. Il est malheureusement impossible de prévoir en amont l’évolution d’une relation.


Sans plus s’attarder davantage sur ce point, leur chemin et leur conversation reprirent leurs cours, jusqu’à aborder la teneur de la transaction, et l’attitude de chacun à conserver. Si la pirate fut sans doute perturbée par ce qui semblait être une boutade dans un premier temps, la seconde réponse de ce dernier acheva de la décevoir. Lilith esquissa un sourire désabusé, n’ayant aucunement fait allusion à sa dernière phrase mais bien à ses propos précédents. Il paraissait donc évident à Wriir qu’il n’avait donc outrepassé aucune limite. Si telle était sa vision des choses, c’était bien que ce n’était pas la seule colère qui l’avait motivé, et que, par conséquent, l’orisha avait plus que surestimé la nature de leur lien. Arrivée à cette conclusion, la rouquine regrettait la bêtise de l’avoir retenu trop vite. Si cet état de fait fut douloureux à accepter, l’orgueil reprit rapidement le dessus. Ainsi, malgré la colère et l’amertume qui la rongeait, la rouquine reprit une expression bien plus adaptée aux festivités et lui adressa un large sourire en total contradiction avec ses pensées bien plus sombres, prête à parler de tout sujet de façon légère.

- Je n’ai pas sous-entendu que tu cherchais à en tirer un quelconque avantage, je te crois. D’ailleurs, je n’ai même jamais remis ta parole en doute quel que soit le sujet, il me semble. Quant à la transaction, je ne doute pas que tout devrait se dérouler comme prévu. Les rues sont bondées de monde, les massacres ont beau être courant ces derniers temps, c’est rarement pour la cargaison d’un navire marchand.


Son sourire s’était fait un plus ironique à ce dernier mot. Après tout, il avait indiqué lui-même qu’elle était dans le commerce. C’était donc également ce qu’elle souhaitait conserver comme image publique. Face à l’étendue de la place s’étalait devant eux, et la remarque sarcastique de Wriir, elle grimaça légèrement.

- Je ne connais pas les lieux. C’est bien mon interlocuteur qui l’a fixé. Qu’il s’agisse du quartier marchand ou non n’a pas d’importance à mes yeux, je n’ai besoin que de sa présence. Et compte-tenu de la place… Il aurait pu me décrire l’échoppe que ça n’aurait pas changer grand-chose. Et puis, tu sais, sur terre comme sur mer, je sais généralement trouver assez de soutiens pour me guider en cas de besoin vu, que de mon côté, je sais être particulièrement avenante.


A nouveau, elle lui adressa un sourire charmeur et moqueur qu’elle ne pensait toujours pas, appuyant ses derniers mots avant de répondre à sa question sans quitter cette même expression.  

- Tu ne fais pas partie de mon équipage, n’est-ce pas ? Je suppose que son nom ne t’es pas d’une quelconque utilité. Autant que je ne t’embarrasse pas de détails inutiles.


Cette fois, au milieu des allées, Lilith put néanmoins se rendre compte de l’ampleur de la tâche et ne regrettait que trop de n’avoir pas imposé à son équipage leur présence pour cette recherche fastidieuse. Face à la remarque et l’attitude de son acolyte concernant le fameux symbole, Lilith se mit à rire, probablement la seule fois où elle se montrait parfaitement sincère et se défendit, cette fois exagérément, consciente du ridicule de la situation.

- Il ne m’avait rien dit sur les festivités ! Je ne pouvais pas deviner ! Et puis, finalement, ce sera peut-être lui le plus sobre.. Donc… Ce n’est pas complètement dénué d’intérêt !


Leur échange fut interrompu par des jeunes femmes qui imposait de prendre un numéro à tout le monde. S’agissant d’un jeu, la rouquine ne voyait de toute façon pas l’intérêt de refuser, et récupéra à son tour l’un des jetons, le 604. Lorsque les personnes tirées au sort montèrent sur l’estrade, Lilith maugréa quelques paroles relatives au manque de chance, définitivement mauvaise perdante, même pour un jeu de hasard sans intérêt.
Tout en observant les heureux gagnants prendre leurs places, la capitaine constata alors que son ultime tentative d’aborder un dialogue plus léger n’avait pas rencontré plus de succès. Les paroles de Cassiopée pour lesquelles il ne s’était pas offusquée lui étaient renvoyées, l’affligeant également du vice dont il avait été qualifié. Conservant l’attitude légère qu’elle arborait depuis, elle se mit à rire.

- Que j’ai plus de manières que toi ? je n’en ai aucune, je le reconnais et je le revendique. Il semblerait que nous ayons quelques similitudes sur nos méthodes d’éducation. C’est du moins ce que j’avais retenu de notre première rencontre et que tu sembles avoir oublié également. Je ne jugeais pas les tiennes, je t’invitais ici-même à détailler ce qui aurait justifié cette qualification émanant de Cassie.


A cet instant, un nouveau sourire illumina son visage, le symbole tant attendu venait de lui sauter aux yeux.  

- Ca doit bien être lui…  J’y vais.. Ca ne devrait pas être long !


Sans attendre de réponse, elle s’élança vers le marchand. Son humeur belliqueuse quoique dissimulée pouvait cette fois lui servir quelque peu, et après des échanges plus ou moins houleux, tout se termina selon l’arrangement initial. Il n’y avait donc plus qu’à laisser les choses se faire. De retour auprès de son acolyte, Lilith lui adressa un nouveau sourire satisfait.

- Ma transaction est donc bien terminée. Wriir.. Ce fut un plaisir de te revoir dans des circonstances bien plus heureuses que tout ce que nous avons pu connaître précédemment. Pas un meurtre, c’est une première… Je ne vais pas t’ennuyer davantage et te forcer à rester à mes côtés pour profiter de l’allégresse ambiante. Merci beaucoup pour ton aide. Nous nous reverrons peut-être un jour !


Elle s’inclina alors légèrement tant pour le saluer que pour le remercier. Volontairement, la pirate avait évacué tous les objets de litige, et continuait cette apparente légèreté qui convenait définitivement davantage aux attentes de son interlocuteur. Si, une bonne partie de ses propos restaient purement ironiques, rien dans son faciès ne l’indiquait.
Sans attendre, elle fondit dans la foule pour s’éloigner rapidement, cherchant à se changer les idées réellement. Peinée par tout ce qui venait de se dérouler, la capitaine éprouvait un besoin grandissant de se trouver avec des personnes qu’elle ne connaissait pas, incapables de réveiller en elle un quelconque mauvais souvenir ou une nouvelle déception. En passant devant l’estrade, un homme paraissait encourager l’une des gagnantes avec une bonne humeur communicative. Ce fut sans doute pour cette raison que Lilith s’arrêta à ses côtés.

- Eh bien… Quel enthousiasme ! peut-être avez-vous une idée du prix gagné par votre amie ? Je n’ai pas entendu parler de ce concours, et il m’intrigue beaucoup, vous en savez plus ?


User du vouvoiement au premier contact n’était pas dans ses habitudes, mais la rouquine travaillait tant que faire se peut sur ce point, ce fameux manque de manières… Elle lui tendit la main en lui adressant un large sourire.

- Je me nomme Lilith, et vous ?  




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[RP POUR TOUS] La Purge des Fanatiques

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