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 [RPCo Basphel/Voyageurs] Les vestiges de la Terre de Feu

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Miles Köerta
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Miles Köerta
Lun 16 Mai 2016, 11:56

Les vestiges de la Terre de Feu

[RPCo Basphel/Voyageurs] Les vestiges de la Terre de Feu Basphe10

« Pour conter cette histoire, un « Il était une fois » ne me semble pas approprié. C’est cliché, si peu inventif et imaginé, qu’à sa seule entente, l’auditoire ne prend même pas la peine de tendre l’oreille: il s’ennuie déjà. Mais pour les enfants, un « Il était une fois » se tient dans le registre de la fantasmagorie et de la fantaisie. Le fantastique, à l’image d’une rivière, semble couler de source rien qu’à ces quatre petits mots; les merveilles se déchaînent et se décuplent rien qu’à leur mention au début d’un récit. Mais les adultes en vieillissant perdent cette magie qui a toujours vibré dans nos cœurs d’enfant. Nous la perdons, mais rien ne nous empêche de la récupérer en nous plongeant de nouveau dans ces contes et ces légendes, qui n’ont cessé de faire rêver notre imaginaire de mille dragons et d’encore mille religions; de mille batailles à l’épée et de modèles sacrés. C’est ce que j’ai fait. Je poursuis ces légendes qui nous ont suivis depuis leur création; je poursuis ces histoires qui nous ont accompagnés et qui se racontent de bouche à oreille depuis des décennies. Ce monde est ridiculement grand: les histoires qui le composent le sont également. Et je suis ici, aujourd’hui, pour vous conter l’un de ces récits qui s’est inscrit dans notre Histoire: Histoire avec un grand H pardi! car s’il n’en est qu’un seul parmi tous les autres qui se sont écrit, qui s’écrivent et qui s’écriront au fil des générations, il n’en reste pas moins unique. Et puisque je ne voudrais pas vous ennuyez avec un simple « Il était une fois » malgré votre jeune âge, je vous demande de but-en-blanc ceci:

Connaissez-vous les Nains?

À vos regards, je présume que vous avez entendu des bribes, mais sans plus. Laissez-moi vous raconter leur histoire, vous décrire leur inimitable talent – leur inimitable accent des montagnes pendant que j’y suis! – ainsi, malheureusement, que leur tragique destinée. »

♛♛♛♛

Peuple des volcans, des montagnes et des souterrains, les Nains ont toujours été perçus comme les enfants du Feu et du Métal, les forgeant et les domptant comme de véritables manipulateurs des Éléments. Certes, si, de nos jours, nous savons que les Élementals sont les plus habiles à manipuler les Éléments, étant les plus aptes à communiquer, d’une certaine façon, avec ces derniers, j’aime donner aux Nains le titre d’« Enfants d’Acier » pour leur si grande habileté à manier le marteau et les flammes lorsqu’ils se mettent à transformer le plus brut des éléments en travail tout simplement époustouflant. Regardez ces dessins qui vous entoure, cadeaux du passé qui a su nous les préserver; regardez le détail dans la finition de la poignée, ce semblant de robustesse, cette finesse dans les lames… Imaginez tenir ces armes dans le creux de votre main et fermez les yeux: vous vous tenez devant un pantin, prêt à en découdre. Vous adoptez une posture offensive, l’arme près de votre corps, et vous glissez votre pied sur le sable. Et puis, vous bondissez, comme un fauve. Emportée par l’élan, votre arme rencontre le corps mou et fragile du pantin. Le tranchant de la lame vous surprend autant que la légèreté de celle-ci: elle est si facile à manier qu’elle semble être une prolongation de votre membre. Étrange… Mais la sensation n’en reste pas moins extrêmement intéressante. Vous continuez d’attaquer. Sans arrêt. Vous commencez à avoir chaud, la sueur dégoulinant de votre front, dans votre dos, collant vos vêtements à votre silhouette. Pourtant, la ou les mains tenant votre arme, elles, restent bien sèches. Le manche ne vous glisse pas entre les doigts: votre prise reste ferme et forte tout en étant incroyablement confortable. Quelle est donc cette matière dans laquelle est modelée la poignée? J’aimerais bien vous répondre, mais je n’ai de réponse à cette interrogation: moi-même, je cherche à comprendre un tel phénomène!

Mais quoi qu’il en soit. Malgré le soleil, malgré la transpiration, vous restez actifs, votre épée à la main. Soudainement, alors que vous envoyez un estoc à la poitrine du pantin, vous remarquez quelque chose de particulier avec votre lame, comme si elle avait anticipé votre action avant même que vous ne l’esquissiez. Intriguant… C’était comme si, prise soudainement d’une vie propre, la lame venait de vous guider vers la poitrine de cet homme en paille et non pas l’inverse…

Et c’est là où nous retrouvons cette fantaisie propre aux Nains, car ils ont été en mesure de créer des armes douées d’une intelligence artificielle et à court terme. Je vous vois déjà venir avec vos folles idées et je les réfrène de suite. Non! Les armes ne parlent pas, ne pensent pas, ne raisonnent pas: ce sont des objets, pas des hommes: nous nous comprenons bien sur ce point? Pourtant, elles ont bien quelque chose de commun à l’humain et c’est ceci: elles ont une sorte « d’instinct » et c’est cet instinct, appelé Dnoûde, que l’on peut plus ou moins traduire par « Celle qui sent », particulier à leurs créations, qui les a mené à leur renommé. Car lorsque le danger se fait sentir, l’adrénaline monte dans l’ensemble de votre réseau sanguin et par cette action tout à fait naturelle – ma foi, si quelqu’un reste parfaitement impassible devant une panthère à plaque, je l’élève en Héro! – la lame réagit, le flux de votre énergie, convertit en Magie par quelque mystérieux procédé dont personne n’a encore découvert le secret, traverse votre lame, lui conférant, momentanément, la capacité de « réagir » et « d’anticiper » certaines actions en vous guidant dans la danse à effectuer, dans les gestes à appliquer… C’est fou à imaginer, n’est-ce pas? Mais les textes sont nombreux à décrire, ainsi, plusieurs combats gagnés grâce à ce catalyseur de Magie déguisé en arme, car les combattants, au lieu de se laisser aller à la frénésie de la bataille ou à la peur du sang et du métal, se laissaient entraîner par la « conscience » provisoire de leur épée.

Quel talent épatant! Épatant, certes, mais surtout convoité par plusieurs esprits aux pensées mal intentionnées, et c’est exclusivement à cause de ces esprits que les Nains ont disparu de nos Terres…

Vous connaissez la Scission de la couronne, pas vrai? Vos professeurs ont dû vous référez à de nombreux évènements qui ont eu lieu à cette époque durant vos études: l’évincement de la reine Kassä et, par le fait même, la prise en charge des peuples par un membre du peuple, les alliances, les tensions fragiles… Bref, nos bibliothèques regorgent de documentations sur cette ère qui a marqué – il me semble – l’esprit de tous les peuples de notre monde. Mais l’évènement le plus marquant de tous fut, sans conteste, le génocide des Humains, mené par le froid et noir Empereur démoniaque, Ludwig. Oui, vous avez de quoi frissonner les enfants, mais cet homme a bel et bien existé et se détourner de notre passé ne cache en rien la vérité. Car la voici, la vérité: les Nains ont été massacré, ils ont péri en moins d’un jour et d’une nuit. Ce fut une véritable destruction, accomplie sans pitié par un groupe de fidèles du Grand Démon qui réclamait épées et boucliers des grands forgerons qu’étaient les Nains. Mais ces derniers, très peu guerriers, refusèrent leur offre, ne voulant être mêlé d’aucune manière que ce soit à pareille cruauté contre l’humanité. Et vous connaissez la suite… La Colère les ont envahis, l’ambition et l’Envie les ont perdu et rendu fous! Et ils ont mené une attaque rapide et dévastatrice contre ces artistes de la guerre qui avaient décliné, pourtant, leur contrat, qui aurait été signé en bonne et due forme tout de même: fournissez métal et armes, nous ferons couler sang et larmes. Vous voyez? Comme je vous l’ai dit: un contrat en règle, en bonne et due forme qui respecte les lois régissant cette modernité qui ne se voulait peut-être pas si moderne que ça à bien y penser…

Fous de rage, empli de haine et de mépris pour ces Enfants d’Acier, hurlant comme des barbares que l’on viendrait de libérer, ils les ont tous décimé, ne laissant aucun survivant, jusqu’au dernier. Aucune construction suffisamment solide ne fut gardée debout en mémoire de ce peuple si fantastique: tout fut détruit en seulement un jour et une nuit…

Tout, sauf ce qu’il nous ait resté d’eux et de leur art… Ah? Mon fourreau vous intéresse tout à coup? Et vous avez raison d’être intrigués, car j’ai avec moi une lame – oui, simplement une lame: c'est tout ce qui reste de cette création – faite par un Enfant d’Acier. Passant par les épées et par les lances, l’héritage que nous ont laissé les Nains était indescriptible, mais fut sauvagement dépouillé, piétiné de tout honneur, pris dans les rouages du capital au point que, des centaines d’armes que nous reportent les rares écrits qui en font mention – les Nains ne créant pas pour le plaisir mais pour l’utilité – moins d'une quinzaine seraient encore en circulation de nos jours, le reste des armes s’étant perdu à travers le temps et les âges…

Et savez-vous ce que serait mon rêve, les enfants? Le rêve de l’homme que je suis et qui porte à sa ceinture lame si mystique malgré sa détérioration? Ce serait de retrouver la terre des Nains, de ces grands forgerons qui ont – permettez-moi ce jeu de mots – forgé le monde de l’armurerie comme on la connaît aujourd’hui. Je voudrais retrouver la trace de leur civilisation et compléter les recueils quasiment tous inachevés de leur histoire. Car ils ont existé, cette partie d’épée en est la preuve; les écrits aussi.

La seule chose qui nous manque, c’est leur cité, le cœur de tout un peuple, le cœur de toute une nation, de toute une histoire malheureusement incomplète et partiellement oubliée.

Et cette histoire que je veux compléter, et que j’aimerais que vous m’aidiez à terminer, à reconstituer, commence sur ces terres que les anciens appellent Nüuma Denôvi ou si vous préférez: les Terres de Feu.


Explications

Bienvenue à vous, chers Baspheliens (comment ça, ce titre est moche? Tant pis :P) et Voyageurs ~

Bienvenue au premier RPCo/LDCo (RP de Collaboration/Lieu De Collaboration) entre groupes! Vos deux groupes ont été choisis par le Staff et les modérateurs des Groupes/Lieux pour inaugurer cette nouvelle formule Rp *confettis, champagne et sucreries à vous tous!*

Si vous désirez en connaître davantage sur le déroulement de ce genre de Rp, je vous invite à aller jeter un coup d’œil sur ce lien. À présent, rentrons de suite dans le vif du sujet *0*

Pour le contexte général: Les Voyageurs parcourent le monde à la recherche du savoir et de la connaissance et aujourd’hui, l’un d’entre eux, Mandragore, nourrit le projet de retrouver l’ancienne cité des Nains: la Terre de Feu. À proprement parlé, cette terre n’est pas en feu, mais elle tient l’origine de son nom à la spécialisation première des Nains, c’est-à-dire la création des armes. Être forgeron pour un Nain est un métier de toute une vie; c’est un métier que l’on aime comme s’il serait né de notre propre chair. Car oui, les Nains sont des artistes de la guerre: ils créent, façonnent, modèlent les armes selon leurs fantaisies, mais jamais les textes anciens ne relatent de conflits armés dans lesquels ils se seraient engagés. Pourtant, ils ont bel et bien disparu, eux et leur cité, à cause d’une guerre sanglante qui fut menée contre l’humanité. Vous vous souvenez de Ludwig, qui voulut raser l’existence de la race Humaine de la planète? 8D Eh bien, c’est durant cette ère sombre que les Nains disparurent officiellement de la Terre!

À propos de Mandragore: Mandragore est un Elfe d’une trentaine d’année, passionné par l’histoire et surtout celles traitant de la guerre. Durant son exposé (surtout au moment où il vous décrit les armes faites par les Nains), il utilise un pouvoir sensoriel jumelé à un pouvoir d’illusion pour vous mettre dans l’ambiance de son exposé (en fait, c’est un peu comme si votre personnage se mettait, soudainement, à voir un film, la voix de Mandragore narrant les scènes qui défilent devant vos yeux. Vous ressentez des sensations allant d’intenses à faibles tout dépendant de votre niveau d’Intelligence et de Magie – sensations intenses étant points de spécialité très bas et sensations faibles étant points de spécialité élevés). Il fait un long discours, mais celui-ci est particulièrement animé par son enthousiasme en plus de ces pouvoirs qui opèrent sur vous.

Pour les Baspheliens: Vous êtes des étudiants ou des professeurs qui se sont laissé emporter par l’appel de l’aventure et de la curiosité suite à l’exposé de Mandragore sur son expédition (l’exposé, sous forme de conférence – pour un cours d’Histoire, d’Archéologie, etc. – se déroule dans une grande salle où Mandragore a exposé plusieurs armes, des croquis d’épées ainsi que quelques dessins provenant des rares recueils traitant des Nains, qu’il a recopié pour ne pas détruire l’œuvre originale xD).
Les élèves/professeurs intéressés par cette activité sont alors priés de remplir un formulaire, histoire d’officialiser leur présence à l’expédition (hors-rp, c’est surtout pour savoir qui va se joindre à nous :D). Petite précision pour les professeurs: même si c’est pour partir à la recherche d’une civilisation disparue à la Indiana Jones, vous participez à cette activité comme surveillant d’élève d’abord, aventurier ensuite: les étudiants sont sous votre responsabilité (et de celle des Voyageurs également, alors faîtes gaffe à ce qu’ils ne leur arrivent rien de trop fâcheux pendant le voyage xD)

Pour les Voyageurs: Vous êtes une petite bande à part vous xD Pour le moment, vous assistez à l’exposé de Mandragore et vous écoutez son rêve de retrouver l’ancienne civilisation des Nains. Après euh… faîtes un peu votre vie: parler nous de vos motivations vis-à-vis le projet, saluer-vous, essayer de partir une petite conversation avec les Baspheliens histoire de tisser quelques liens: bref, faîtes ce qui vous chante, mais pas de c*nn*ries comme d’envoyer un chat à la tronche de Kaahl, pauvre petit! /sbaf/


Si vous avez des questions, les boîtes à MP d'Andrzej, d'Eerah, de Mitsuko et de moi-même sont à votre disposition!

Seuls les membres de Basphel, des Voyageurs et ceux désirant intégrer l’un de ces groupes sont autorisés à poster dans ce sujet ^o^

Gain(s)

En discussion avec les chefs de groupe o/




[RPCo Basphel/Voyageurs] Les vestiges de la Terre de Feu Signat16
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Lun 16 Mai 2016, 18:37


Les vestiges de la terre de feu
Mon regard allait tantôt de l'homme qui était en plein exposé à Constantine. L'Ange semblait totalement absorbée par ce qu'il disait. Ses yeux fixaient celui qui parlait avec une prestance impressionnante. J'étais moi aussi intéressé par l'exposé, comme par tout ce qui pourrait me permettre d'asseoir ma suprématie sur le monde. Depuis ce qu'il s'était produit quelques temps auparavant, j'avais changé. Bien sûr, mon âme avait toujours été noire, souillée par un esprit avide de pouvoir, mais c'était différent, tout l'était. Je n'avais jamais eu autant envie de faire souffrir chacun des individus que je croisais tous les jours dans les couloirs. Pourtant, la confiance que j'instaurais entre eux et moi n'avait jamais été aussi grande. Je voulais qu'ils me mangent dans la main comme des chiots sans défense que j'aurai tôt fait d'écraser impitoyablement. Je n'avais jamais torturé d'animaux mais je trouvais l'image suffisamment adéquate pour ne pas la changer. Quiconque torturait les bêtes gratuitement n'était qu'un lâche à mes yeux. S'en prendre à de faibles créatures alors que l'on avait un terrain de jeu plus florissant parmi les Hommes relevait de la pure idiotie. J'attendais juste le bon moment pour tout avouer. Ma position au sein de ma race était bien médiocre et si je voulais faire de grandes choses, surpasser ceux qui me dominaient encore aujourd'hui, il fallait que j'arrange les choses. J'y réfléchissais de plus en plus et cela me rongeait petit à petit. J'étais jeune, et pourtant... J'avais envie de bien plus que de simples manipulations au détour d'un couloir.

Contrairement à ce que j'avais cru jadis, ma croissance ne m'avait pas trop enlaidi. Je n'avais plus cette bouille enfantine qui attirait la sympathie d'autrui en un simple regard, mais mon apparence restait acceptable. Je n'était pas vilain, rien en moi n'indiquait mon appartenance à la race maléfique qui était mienne et c'était tant mieux. De toute façon, mon emprise sur Constantine était telle qu'elle éclairait l'environnement autour de moi. Personne ne pouvait concevoir qu'un Sorcier soit si proche d'une créature si bienfaisante. « Tu as envie d'aider cet homme ? » demandai-je à ma camarade une fois le discours terminé. Je connaissais déjà la réponse. Je lui posais la question uniquement pour qu'elle pense que je m'intéressais à elle, que son avis importait. Je lui faisais plaisir, je la flattais de temps en temps. Depuis qu'elle avait renoncé à côtoyer cette insupportable Fae pour mes beaux yeux, il n'y avait plus aucune raison pour que je la punisse. J'avais envie de la tuer parfois mais je me contenais. Si je devais passer à l'acte à chaque fois que l'envie me prenait, la moitié des élèves ne seraient plus de ce monde, ou, moi, simplement plus dans l'enceinte de cette école. Je devais me montrer patient. Être minutieux, attendre le bon moment, travailler sans relâche dans un objectif précis, voilà ce qui devait être réalisé. Je ne pouvais pas m'éparpiller ou me permettre d'agir sans une once de réflexion. Une fois que j'eus la réponse attendue, j'acquiesçai simplement, un sourire chaleureux éclairant mon visage. « Je pense que nous devrions y aller. Je ne sais pas si les Nains ont un jour existé et, si oui, s'il reste quoi que ce soit de cette terre de feu, mais vivre une telle aventure pourrait vraiment être une expérience enrichissante et passionnante ! » Je fis une pause, entrouvrant un moment mes lèvres comme si j'hésitais. « Et puis, nous serrons ensembles... » C'était amusant dans un sens d'observer ses réactions à chacune de mes paroles et chacun de mes gestes. Auparavant, j'étais simplement mignon, un ami agréable, toujours souriant, sympathique. A présent, j'étais plus que cela. Le passage de l'enfance à l'adolescence et de l'adolescence à l'âge adulte avait été étrange chez moi, comme si l'étape intermédiaire avait quelque peu sauté. J'apprenais donc petit à petit à me servir de ce corps qui m'avait fait souffrir pendant des jours et des jours tant ma croissance avait été fulgurante. Il y avait des choses qu'un garçon ne pouvait pas provoquer chez autrui. Un homme, lui, le pouvait aisément. « Est-ce que tu peux aller nous inscrire s'il te plaît ? » lui demandai-je alors. Je voulais profiter de son absence pour observer un peu les individus présents. Peut-être y en avait-il de ma connaissance. Des personnes que je pourrai utiliser ou avec qui je pourrai manigancer légèrement. Ils étaient rares à savoir ce que j'étais réellement mais ces derniers étaient des personnes de « confiance » Je ne faisais confiance à personne.

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Mar 17 Mai 2016, 10:27



LDG Les voyageurs


Maintenant que j'étais bien habituée à ma nouvelle race, et que je connaissais très bien mes nouveaux pouvoirs, je pouvais faire ce que je voulais de ma vie. Les béluas avaient eu des gros problèmes à cause de la destruction de notre capitale, l'absence de hiérarchie qui avaient permis à créer un massacre dans nos terres. J'avais eu besoin de m'éloigner de tout cela, car je ne pouvais plus supporter les combats entre les hommes ou bien que ce soit entre des êtres magiques. La guerre ne faisait pas tout dans ce monde, mais à force, j'avais l'impression que notre terre ne serait plus qu'un champ de bataille qu'autre chose à la fin. J'espérais qu'un jour, toutes les races pourraient aller mieux, pour s'entendre sur quelque chose en commun, mais ce serait bien plus compliqué que je ne le pensais. Il y aura toujours des personnes voulant faire le mal dans ces terres, toujours une personne qui voudrait mettre la pagaille pour rétablir un certain équilibre. Je haussais les épaules doucement avant de les laisser retomber las de ces problèmes internes ou externes. Je décidais d'effectuer une petite mission pour les Voyageurs. Les voyageurs étaient un groupe de personnes qui avait une grande soif de connaissance et de savoir et d'accumuler beaucoup tout cela. J'avais fait la connaissance du créateur de ce groupe il y avait quelques années maintenant et j'avais reçu un Celesteau comme compagnon de voyage. Bien sur, mon animal de voyage était toujours là pour se promener et pour aller faire une mission pour les Voyageurs. Donc, je l'avais emmené avec moi aujourd'hui. J'avais entendu dire qu'il avait un Elfe d'une trentaine d'année avait émis le souhait de retrouver une ancienne cité, celle des Nains. Les Nains ? Je n'en avais jamais entendu parler auparavant... Curieuse, je décidais de me rendre dans ce lieu pour en savoir le plus possible et de le rapporter aux Voyageurs.  C'était la première fois que je me rendrais sur les îles suspendus ainsi qu'à Basphel.

Je ne connaissais pas beaucoup ce territoire même pas du tout. Le territoire fut impressionnant et cela m'enchantait énormément de le découvrir. Une fois arrivée, je pus trouver facilement l'Elfe dont tout le monde parlait en ce moment, ce dernier s’appelait Mandragore. C'était vraiment un nom original ... Autour de ce personnage, il y avait quand même du monde, des personnes qui étaient prêtes à entendre les paroles de cet elfe. Je fis comme tout le monde, je m'asseyais doucement par terre pour écouter son récit sur les Nains. Céleste reste calme et près de moi en pliant ces jambes autour d'elle. L'elfe prit une grosse voix qui pourrait porter pour les personnes qui étaient encore derrière moi. Nous étions une dizaine mais pas pus. L'elfe commença son long récit: "Peuple des volcans, des montagnes et des souterrains, les Nains ont toujours été perçus comme les enfants du Feu et du Métal, les forgeant et les domptant comme de véritables manipulateurs des Éléments..." Je fus absorbée par son récit sur les Nains comme quoi ils étaient de véritables forgerons et fabriquant de meilleurs armes au monde.

Au même moment où il continuait de nous raconter l'histoire des Nains, quelque chose flottait devant mes yeux. Ma tête me fit mal : "Que se passe-t-il maintenant ?" Je me tenais la tête fortement avant de relever mes yeux doucement. Une scène se déroula devant moi, j'entendais la voix de l'elfe dans mes oreilles. "Hum ! Je ne savais pas qu'il possédait le pouvoir de nous montrer des scènes. Ce sont des illusions mêlées avec un pouvoir sensoriel ? Oh que c'est intelligence pour faire revivre une scène Historique ! Je dois avouer que je m'amuse plus maintenant! " Un sourire se dessina sur mes lèvres avant de me plonger encore et encore dans l'Histoire des Nains. Apparemment, cette race a disparu bien avant ma naissance dans ce monde. Les Nains existaient encore pendant la période de la Scission de la couronne. Mon dieu, cela faisait des siècles qu'ils avaient disparu de notre monde. Et pourquoi je n'entendais que maintenant de cette race ?? Une main vint se poser en dessous de mon menton. L'histoire des nains fut vraiment intéressante pour le coup, et j'avais bien fait de venir aujourd'hui. A la fin de son histoire, il nous demanda de compléter cette histoire  et qu'il aimerait en connaitre la fin surtout. Il rajoutait que cette histoire commençait sur ces terres: Les Terres de feu. Oh ! J'aimais beaucoup le nom de cette terre, elle me donnait envie d'explorer et de partir toute seule à la découverte de ces Terres de feu. La passion de la découverte ainsi que de la connaissance firent bouillir mon sang et d’accélérer les battements de mon coeur. L'histoire fut terminé mais je ne pouvais plus tenir en place, je voulais partir conquérir et découvrir ce peuple dont personne ne connaissait. Dans le groupe où j'étais, je ressentis des personnes qui pourraient nous donner du fil à retorde. Mais pour l'instant, je décidais de parler Mandragore: "Je vous remercie pour votre Histoire, monsieur ! Je vous aiderais à trouver le mot de la fin et en apprendre le plus possible sur cette race disparue."

Je lui souris avant de partir rencontrer d'autres personnes qui auraient soif de connaissance tout comme moi. Au loin, je vis un homme avec un livre entre les mains, et je ne pus résister à l'envie de lui demander: "Intéressez-vous à l'Histoire monsieur ?" Cet homme se retourna vivement vers moi en fermant son livre. Un sourire se dessina sur son visage doucement :" Bien sur ! Qui n'aime pas l'histoire de notre terre et de nos peuples ? Je suis professeur d'Histoire à Basphel. J'enseignais aux étudiants les différentes périodes où nous avons des écrits. Alors le fait d'avoir une personne, voulant nous faire découvrir cette ancienne race, est pour moi quelque chose d'exceptionnelle. Peut-être que les Nains ont quelque chose qui pourraient nous aider ou bien de connaitre leur mode de vie." Je lui souris tendrement car j'étais contente de parler à une personne qui s'intéressaient à la connaissance et à une certaine vérité au fond. Je continuais de parler avec cet homme fort intéressant pour moi.
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Mer 18 Mai 2016, 12:35


En ce moment je n'étais pas sous les traits d'Alyska, l'Esprit Elémentaire de la Foudre. J'étais sous l'identité de Viviane, la Voyageuse. Grâce à un de mes dons, je pouvais facilement changer d'apparence. J'avais laissé de côté ma longue chevelure rousse flamboyante pour lui donné une couleur blanche aux reflets électrique. Le bleu de mes yeux s'est dissipé pour laisser place à un violet pétillant. J'étais vêtue d'un mini-short noir avec un fin voile court devant et long derrière et d'un simple tissu noir entourant ma poitrine. Je n'avais plus ce ventre rond, j'avais accouchée d'une merveilleuse petite fille aux cheveux flamboyants. Je l'avais appelé Lysandre. J'aurai bien voulu l'amener avec moi, mais elle était beaucoup trop jeune, elle n'avait même pas un mois. J'avais donc demandé à Slania et Sierra si elles pouvaient s'en occuper.

Mes deux frères m'avaient accompagné, après tout ils faisaient aussi parti des Voyageurs maintenant. Axel se faisait surnommer Natsu, parce qu'il était un fils du feu et qu'il était toujours chaud bouillant. Il avait toujours sa crinière rousse en bataille et des yeux rouges flammes. Il était vêtu d'un pantalon blanc bouffant s'arrêtant en dessous de ses genoux et d'une simple veste noir sans manches sur les épaules. Altaïr, lui, se faisait surnommé Rog parce qu'il était plutôt calme et posé. Il était vêtu d'un pantalon noir et d'une veste grise sans manches à capuche.

On était à Basphel avec les Voyageurs. Axel était assit en tailleur, Altaïr était debout le dos contre un mur et moi debout normalement. Nous étions en train d'écouter l'exposé de Mandragore, le fils de l'air mémorisait absolument tout, grâce à son pouvoir. Peut être qu'il sera un atout dans cette expédition puisqu'il se souviendra du moindre détails. J'avais réellement envie de faire cette expédition, surtout que les Nains étaient de grands forgerons, sachant parfaitement façonner le métal pour en faire des armes de très hautes qualités. Chose qui m'intéressait beaucoup, puisque je priais régulièrement l'Aether des Armes, Taleörn. J'aimais également partir à la recherche d'histoire, de voir si certaines légendes sont vraies, comme les armures du couple de fidèles de Taleörn. L'histoire des Nains me touchait profondément. La cruauté, l'égoïsme de l'empereur démoniaque avait décimé la totalité du peuple forgeron. Je voulais me rendre dans cette fameuse Terre de Feu, pour comprendre véritablement ce qui s'est passé, mais en savoir plus sur l'art des armes.

L'Elfe orateur de cette tragique histoire serait de terminer son récit. Tout le monde se dissipa, sauf nous trois. Nous restâmes au même endroit pour discuter de tout cela. « Dis Al … Viviane, tu vas y aller ? » me demanda Natsu. Rog s'empressa de répondre. « Bien évidement, pourquoi serions-nous là sinon. » Je leur souriais à tous les deux, j'étais heureuse de les avoir comme frères. « Oui, je vais y aller. J'ai besoin d'en savoir plus, pour me rapprocher davantage de Taleörn. Les Nains ont été d'excellent forgerons. Comme vous l'avez entendu, ils forgeaient des armes dotées d'un certain ''instinct'' qui leur est propre. » Natsu me regardait avec attention, c'était bien la première fois qu'une telle chose l’intéressait autant. « Donc en tentant de percer le secret de ces armes, tu te rapprocherais de Taleörn ? » Je me passais une main dans mes longs cheveux blancs. « Oui, enfin je l'espère. On ne peut pas avancer une telle chose, on ne peut juste qu'espérer. »

Mon regard violet balayait la salle entière. Il s'arrêta sur une personne que je connaissais fort bien, mais qui ne m'avait pas parlé depuis un long moment. Elle ne m'avait même pas donné des nouvelles de mes enfants. Je ne savais pas si c'était moi qui devait la voir, ou si je devais la laisser venir. Tournant mon attention vers Nala, l'esprit félin de Natsu. Je la vis s'étirer avant de se lever, puis de se rasseoir. Quant à Perle, la Tresordera de Rog, elle était tranquillement assise ses pieds. Elles étaient toutes les deux tellement mignonnes et adorables. Finalement, je préférais laisser Anwen venir, c'était pour cela que j'avais détourné mon attention.







¤ 735 mots
¤ Poste I
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Ven 20 Mai 2016, 20:41

Il était temps. Plus que temps. Ce handicap me pesait depuis trop longtemps pour qu'il entrave ce à quoi j'aspirais.

J'étais un inculte doublé d'un asocial, et cet illettrisme ne faisait que renforcer cette impression que j'avais à chaque introversion, comme dans le regard de chaque personne qui croisait ma route et qui découvrait ma tare. Je repensais au regard de Lilith alors que nous nous revoyions dans ces terres hostiles, et ce fut probablement le déclic qui me fit sauter le pas.

Je me souviens, l'air penaud, en total décalage avec les élèves habituels, m'être humblement présenté comme Wriir, Orisha désireux d'apprendre ... à lire, et à écrire.
Malgré mon âge, j'avais été reçu, questionné sur mon passé, tant sur les raisons qui justifiaient ce retard que sur les motivations qui me poussaient à le dépasser. Hormis mon statut d'Ombre, je répondis avec sincérité, et je leur indiquais avoir un peu d'argent à leur donner si cela était nécessaire pour suivre les cours élémentaires. Je voulais apprendre, je devais apprendre.
Suite à cela, je dus de nouveau répondre à un nombre impressionnant de questions, sur mon caractère, mes qualités, mes défauts, mes aptitudes, et je devais sans cesse jongler avec ce que je pouvais dire, et ce que je devais taire.
Le plus troublant fut la cérémonie pour me faire intégrer le département qui me correspondait le mieux. Je plongeais ma main dans cette vasque d'eau, craignant un phénomène particulier, car après tout j'étais mort .... Pourtant le liquide évolua, et je fus intégré dans le département de l'Acier.

Les élèves étaient tous plus jeunes que moi, quel que soit leur année d'apprentissage, et commençant à la toute première, bon nombre me prenaient pour un nouveau professeur, que je m'empressais de contredire à chaque fois.

Je n'étais pas forcément un bon élève, car je n'avais pas acquis les réflexes instinctifs des enfants. Pourtant je persévérais, tentant de déchiffrer ces lettres comme s'il s'agissait de glyphes anciens d'une langue morte.

L'apprentissage serait long, mais le jeu en valait la chandelle. Heureusement, il n'y avait pas que la théorie, et la venue d'un homme étrange suscita mon intérêt. Il était question d'aventures, et la magie qui l'entourait nous faisait nous immerger dans son univers comme si les lettres d'un livre s'étaient transformées en images animés, aux mille couleurs et aux créatures fantastiques. C'était la première fois que je voyais pareil phénomène, et je fus immédiatement captivé. Certes, l'histoire d'un peuple perdu, sur une île mystérieuse rajoutait l'étincelle au foyer de curiosité que j'avais en moi, mais j'enviais son talent d'orateur pour réussir à nous donner envie d'en savoir plus sur une légende dont nous ignorions tout quelques heures auparavant.

Ainsi, c'était là le pouvoir des mots ?... Il me fallait acquérir cette connaissance, et cela passait par un travail long, laborieux, rageant, épuisant, mais je me sentais gonflé d'une motivation nouvelle.

Le meilleur fut pour la fin, quand il nous fut dit qu'une expédition se montait pour découvrir ces terres, ces légendes, et dans cet amphithéâtre que ce Mandragore avait rendu mystérieusement épique, je délaissais les armes pour m'intéresser aux cartes, aux croquis de paysages inconnus, et je brûlais d'envie de visiter. Il avait su me captiver, et je comptais entretenir cette flamme d'aventure.

Je me dirigeais, deux têtes de plus que les autres étudiants, vers l'endroit où tout semblait se décider.

J'attendis patiemment mon tour, jusqu'à ce que l'organisateur me regarde, l'air surpris en voyant ma robe du département de l'Acier.

- Étudiant ?
- Oui, en effet, j'ai ... un peu de retard à rattraper, confessais-je. Mais votre exposé était ... juste magnifique.
Mandragore sourit, avant de me répondre :
- Je suis heureux d'insuffler ma passion à des élèves, quel que soit leur âge ! Serais-tu intéressé pour nous accompagner ? Le voyage ne sera pas de tout repos sache le.
- J'en serai honoré, et ne vous en faites pas pour le voyage. De ce côté là, je suis en avance, lui souriais-je.
- Parfait ! Remplis ce formulaire pour qu'on puisse l'étudier !

Je regardais le formulaire à côté de la table, et plutôt que me ridiculiser devant lui, le prit ainsi qu'un crayon pour m'éloigner, prétextant de laisser la place à ceux derrière moi.

Je ne pouvais détacher mon regard de cet obstacle insurmontable, malgré tous les efforts que je faisais depuis mon arrivée ici. C'est alors qu'une main se posa sur mon épaule.

- Ici, tu dois mettre ton nom ... et là, ton département, tu vois, la lettre "D" de département.

La voix était calme, posée, patiente, et j'opinais la tête en me concentrant pour remplir WRIIR et ACIER sans faire de fautes ni de ratures, alors que mes yeux qui finirent par croiser le regard du professeur qui m'aidait étaient emplis d'une infinie reconnaissance.

Post n°1 : 848 mots.
+ Intégration à Basphel si cela suffit à Eerah. Si souci, me MP pour que je corrige/étoffe, merci !
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Kyra Lemingway
~ Déchu ~ Niveau III ~

~ Déchu ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 4731
◈ YinYanisé(e) le : 22/03/2016
◈ Activité : Tenancière d'un Bar à vin (rang I) ; Négociatrice (rang I) ; Brasseur (rang I) ; Reine du monde des contes à mi-temps
Kyra Lemingway
Mer 25 Mai 2016, 16:50



Les vestiges de la Terre de Feu


Basphel. L’université la plus renommé de toutes les terres du Yin et du Yang. Mais pas que. Qui dit Grande université dit également Grande bibliothèque. C’était l’une des raisons de sa présence ici. Kyra avait insisté pour y aller. Pour se perdre dans les rayons de livres et parchemins. Et elle avait évidemment tenue à ce qu’il l’accompagne. Encore. Mais cette fois-ci elle n’eut pas besoin de le convaincre au grand étonnement de la Déchue, mais à son grand plaisir aussi. C’est ainsi qu’ils étaient montés, ensemble, jusqu’aux Îles Suspendues et avaient rejoint la prestigieuse école. Seulement, quand l’une s’était immédiatement mise à la recherche de la bibliothèque, Yovan préféra profiter du temps et admirer l’architecture des lieux. Il la trouvera bien un jour cette bibliothèque, même s’il y arrivera bien après Kyra. Qui plus est, il était étrange de voir autant de races différentes cohabiter sans qu’une guerre n’éclate. S’était… Apaisant.

Au détour d’un couloir, quelque chose attira son attention. Un petit groupe de personnes se distinguait des autres étudiants par les familiers qui se tenaient à leur côté. Et ce sont ces animaux qui ont attiré l’œil de l’An’sarna. A vrai dire, il n’en n’avait vu qu’une seule fois. C’était dans le Désert en allant au Temple de Drejtësi. Il avait rencontré une caravane au détour d’une des nombreuses dunes formant cet océan désertique dans lequel il s’était aventuré. Monnayant le peu d’argent qu’il avait, ils lui offrirent logis et nourriture pour la nuit. Mais ce qui les intéressait, semblait-il, s’étaient les récits qu’il pouvait leur transmettre. Un échange de savoir. Et ils s’étaient mis à parler de toutes choses : d’Histoire, d’Astronomie, de Magie… L’An’sarna était encore jeune à cette époque et ses connaissances moindres, mais pour la première fois il avait l’impression d’être chez lui. D’avoir une famille. Il s’était senti en confiance avec ces nomades du Désert. Probablement car ils étaient comme lui, sans domicile fixe avec pour toits le ciel et pour maison le Monde. Mais il y avait autre chose. Leur nom ? Les Voyageurs. De les rencontrer une nouvelle fois, ici, il ne put que se dire que c’était la Vie qui lui offrait une seconde chance. Car même s’il tenait à la Déchue, il ne sera jamais chez lui dans la cité des plaisirs.

Il suivit le groupe qui le mena jusqu’à un amphithéâtre. Devant la porte, il s’arrêta sur le pas se sentant un instant gêné de s’incruster de la sorte dans une conférence, où il n’avait évidemment rien à faire. Mais peut-être lui offrira-t-on le droit de faire partie de ces Voyageurs. Il tourna la tête vers le couloir. Si c’était le cas il allait quitter Avalon, mais Kyra par la même. « Elle comprendra. Je suppose. ». Sur ces mots Yovan pénétra dans la salle. En prenant place dans un coin isolé, il observa l’étrange décor qui habillait celle-ci : des armes en tout genre ainsi que des dessins et des croquis. Enfin, l’Elfe, qui se présenta sous le nom de Mandragore, faisant face l’assemblée débuta son exposé d’une façon étonnante. Captivante. De plus, il usa de sa magie pour plonger les personnes présentes dans son récit. Et Yovan bu chacun de ses mots, s’imagina parmi ce peuple d’artiste pacifique. Un peuple créant des œuvres guerrières, disparus pour la paix. Alors que Mandragore terminait son histoire, l’An’sarna aurait lui aimé qu’elle ne se finisse jamais. Il n’avait encore jamais ressenti tel sensation. C’était à la fois étrange et formidable.

Tandis que certains se dispersaient, allant à la rencontre des autres, d’autres restaient dans leur coin à observer. C’est ce que fit Yovan pendant quelques secondes. S’il devait parler à quelqu’un, c’était à cet homme. Et s’il ne s’agissait que d’un professeur, et bien il repartirait moins bête. Tout en s’approchant il remarqua que les choses risquaient de se compliquer. Les étudiants allaient tous remplir un papier… Auprès de l’Elfe. Mais l’An’sarna été venu avec un objectif, et s’il fallait attendre ou prendre la parole à d’autres, il le ferait. Ce fut seulement quand il arriva au niveau du Voyageur – du moins à ce qu’espérait Yovan – qu’à part des félicitations, il s’aperçut qu’il n’avait pas les mots pour aborder le sujet. « Bonjour Monsieur. Votre exposé était incroyable. Mêler la magie au récit de cette façon… » - « Ravi que cela-t-ai autant intéressé. ». Puis il remarqua que malgré son jeune âge, Yovan n’avait pas la tenue réglementaire des étudiants. « Dit  moi, quel est ton nom ? » - « Yovan, monsieur. ». Il sentait son pouls s’accélérer. Et s’il faisait le mauvais choix ? Non. Au fond de lui il en était sûr. Depuis qu’il était ressortit du Désert, il l’avait toujours sût. C’est en Voyageur qu’il serait et qu’il vivrait. Mandragore lui adressa un large sourire. « Yovan, je suis ravi que même des personnes qui ne sont pas inscrite à cet établissement prennent de leur temps pour apprendre. Je te remercie pour ça. ». C’est tout ? Non ! La conversation ne pouvait pas se terminer comme ça. « S’il-vous-plait. J’aimerai vous demander… Vous connaissez "Les Voyageurs" ? ». Ca semblait une évidence. Mais c’était pour ne pas pointer du doigt comme un enfant malpoli. « Les Voyageurs… Puis-je connaitre la raison de ta venue ici ? ». Sur le coup Yovan fut surpris de sa question. Mais en se la reposant une nouvelle fois, il en comprit le réel sens. Et il commença alors son propre exposé. « Je me dit que tout être arrive sur terre pour une bonne raison. Les Aetheri n’ont pas créés les races juste parce qu’ils en avaient envies. De même nous ne vivons pas sans objectifs. Alors… ». Il sortit la petite pierre bleutée qu’il gardait jusque – là dans la poche de sa veste et la présenta à l’Elfe. Peu importe les conséquences. Mais il voulait être vrai et sincère. Comme ce soir là, dans le Désert. « Alors je veux connaitre l’Histoire. L’Histoire passée et présente. Et leurs Légendes. Car je refuse de croire qu’une race n’existe que pour vivre en solitaire et être haït ou méprisé des autres. Tout le monde nait avec un but. Voilà pourquoi je me suis retrouvé ici.».

Il avait le regard dans le vague tout le temps qu’il expliquait les raisons de sa venue. Jusqu’à sa dernière phrase, où il releva les yeux pleins d’assurances vers l’Elfe. Celui-ci lui souriait d’un air satisfait. « Que dirais-tu de te joindre à nous pour ce voyage ? ». Ce fut la réponse qu’obtins Yovan. Mais ce fut la meilleure des réponses. « Ce serait avec plaisir. »

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Post I Mots 1084
+ Adhésion aux Voyageurs pour Yovan si tout est bon et correct et dans les règles :)

sa petite fiche s'il est accepté ^^:
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Mer 25 Mai 2016, 22:49

Andrzej aimait véritablement ce type de présentation. Certes, cela n'avait pas toujours été le cas car certains professeurs aimaient particulièrement torturer les élèves de tous les âges avec des mots complexes et des concepts qui l'étaient encore plus. Le Bélua était complètement largué à vrai dire car ce n'était ni un érudit et encore moins un bavard. Mais à mesure qu'il restait à Basphel et qu'il s'imprégnait de l'ambiance du lieu, il sentait qu'il développait un aspect de sa personnalité qui semblait attendre son heure. De plus, à force de respecter sa part du marché en payant la scolarité de Mute en donnant des cours sur la faune et la flore, il gagnait en assurance pour parler en public. Il changeait et voulait continuer sur ce nouveau chemin. Donc oui, il appréciait les conférences car elles lui permettaient d'apprendre des choses nouvelles ainsi que des méthodes d'apprentissage qu'il adapterait à ses cours. Quant à lui, Mute n'avait pas vraiment le choix et cette rencontre entrait dans le cadre de son cours d'histoire. Il ne s'était pas plaint, il ne parlait toujours pas. Il avait sous le bras cette horrible boule de poils qui se prétendait être chat et qui suivait le duo. Une plaie ambulante. Andrzej était assis sur le banc à côté de son frère adoptif et doucement, avant le début de l'exposé, il lui soufflait quelques mots.

« Cette chose est déjà assez efficace pour nous suivre partout sans qu'elle ait besoin de ton aide. Et je dis chose car je suis sûr que c'est pas un chat. »

Mute regardait son protecteur avec un visage sans expression mais ses yeux en disaient long. Il ne comprenait pas pourquoi ce type d'aversion surtout venant d'un protecteur auto-proclamé des créatures de Phoebe. Andrzej lui-même n'aurait pas été en mesure d'expliquer son inquiétude à propos de Czarny Kot mais il avait ça au fond de ses tripes. Les deux frères se fixaient pendant plusieurs longues secondes comme s'ils se disputaient en silence jusqu'à ce que le simulacre de félin fût pris de gaz. Il s'effrayait tout seul et bondissait hors des bras de Mute pour aller se poster sur une table encore inoccupée. Andrzej souriait, Mute ne montrait rien, l'exposé commençait.

Le conférencier invité pour l'occasion entamait son introduction en jouant avec les mots de manière brillante. Le voyageur écoutait attentivement et portait tour à tour son regard sur Mandragore et sur les diverses pièces d'art exposées sur les murs de la classe. Il n'avait pas pu participer au conseil éducatif, faute d'ancienneté, mais à en juger par les quelques bruits de couloir, la convocation du corps professoral et les efforts déployés, cette conférence n'était pas une simple conférence banale. Durant ce temps, le chat était assis sur un banc, dos tourné à Mandragore, et ne quittait pas des yeux Kaahl. Peut-être il sentait son aversion pour les félins ou tout simplement sa nature profonde de sorcier le poussait à reconnaître les siens. Dans les deux cas, il ne le lâchait pas du regard.

À propos de regard, celui d'Andrzej commençait à être baigné d'images surréalistes et illusoires. Les paroles semblaient prendre vie pour ajouter un côté féerique au discours tenu. Tout le monde pouvait voir cette fameuse terre de feu, chaque détail abord et même ce combat décrit et utilisé pour expliquer plus clairement les propriétés extraordinaires des armes naines. Quelques personnes retenaient à peine un soupir d'admiration et le Bélua aurait pu faire partie de ces gens s'il n'avait pas en tête l'aspect mortellement efficace de pareille arme. Enfin, le discours touchait à sa fin et Mandragore présentait le plan d'actions. Des groupes d'étudiants, encadrés par des professeurs, épauleraient les membres du groupe connu sous le nom des Voyageurs dans leur exploration de cette terre mythique. Andrzej faisait partie de ces voyageurs mais il était en qualité de professeur à temps partiel. Aussi, il aimait moyennement le fait que de jeunes filles et garçons allaient être exposés à la dangerosité du terrain. Il voulait refuser, persuader d'autres personnes de suivre son exemple et mettre la sécurité des enfants au premier plan mais il n'était pas sûr des accords passés dans les coulisses. De plus, il tournait la tête vers Mute et pouvait le voir assis sur le bord de sa chaise, des étoiles dans les yeux et prêt à partir sur-le-champ.

« D'accord. Nous y allons mais tu prends garde à toi car j'ai d'autres élèves avec moi on dirait. »


Il ouvrait une enveloppe donnée par un assistant et dans laquelle se trouvait une liste des noms des personnes qui allaient former son groupe. Il souriait en voyant le nom de son protégé puis commençait à appeler un par un et à haute voix le reste des étudiants. Intérieurement, Andrzej était satisfait de cette exploration car peut-être allait-il être en mesure de rencontrer de nouvelles espèces animales ou bien aurait-il l'occasion de donner un cours magistral improvisé.
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Jeu 26 Mai 2016, 14:48

Lhyæræ était actuellement en train de maudire le Génie qui lui avait annoncé qu'une partie de son destin se jouerait à Basphel. Dans le ballon qui la menait à la cité école, son cœur ne voulait plus se calmer. Si vivre sur la terre ferme n'était pas une chose très difficile pour la plupart des Sirènes qui avaient l'habitude des cités bulles, se retrouver à plusieurs mètres du sol était chose totalement différente. Cramponnée à ce qu'elle pouvait, elle fixait le sol comme si elle pourrait y trouver à la fois son salut et son trépas. Elle était partagée entre l'envie de pleurer et celle de vomir. La peur la figeait sur place et il fallut attendre plusieurs minutes après que le ballon se soit posé dans l'enceinte de Basphel pour la dissuader de rester sur place, les mains figées sur le bout de bois qu'elle tenait. « Nous allons repartir vous savez... » finit par souffler un homme dans un soupire exaspéré. Il avait été patient jusqu'ici mais il devait assurer la liaison entre les îles suspendues et la terre ferme et cette femme le ralentissait considérablement. Il serait en retard dans tous ses déplacements, cela ne faisait aucun doute à présent. « Écoutez, si vous voulez y aller, c'est maintenant, moi, je repars ! Je ne vais pas vous porter jusqu'à l'herbe tout de même ? ». Lhyæræ le regarda un instant comme un animal pris au piège, manquant de lui montrer ses dents acérées. Certains bipèdes méritaient de mourir sur le champs et il en faisait bien évidemment partie. Elle finit par se décider, avançant de ses jambes tremblantes jusqu'au sol. Elle lança un dernier regard à l'engin maudit avant de faire quelques pas supplémentaires pour découvrir un peu plus l'endroit. Elle se dit qu'il ne valait mieux pas s'approcher du bord mais plus se diriger vers le centre de la cité. L'Ondine n'avait pas pris de rendez-vous, simplement parce qu'elle ignorait les us et coutumes du travail. Elle pensait qu'en arrivant et en exposant son projet, les choses iraient d'elles-mêmes.

Comme il fallait s'en douter, elle se perdit légèrement dans la ville, demandant son chemin avec son accent et ses mots incertains. Elle s'en sortait bien mieux, même si tout individu sachant correctement parler le langage commun pouvait aisément se douter qu'elle ne l'avait pas appris dès sa petite enfance. Elle finit donc par arriver dans l'enceinte de l'école. La Sirène ne l'aurait jamais cru si grande et, encore une fois, son sens de l'orientation lui joua de nombreux tours. C'est à cause de lui qu'elle se retrouva dans un grand amphithéâtre. Dans la pièce se trouvaient un bon nombre d'étudiants mais également des personnes plus âgées. Il devait s'agir de professeurs ou quelque chose comme cela. Visiblement, ce n'était pas ici qu'elle devait se rendre mais, après quelques phrases énoncées par l'homme qui était au centre de l'attention, elle se dit qu'elle pourrait rester quelques temps, ne serait-ce que pour l'observer. En admettant qu'il soit enseignant, elle pourrait peut-être se faire une idée de ce que lui réserverait son futur poste. Au fur et à mesure des paroles de Mandragore, elle fut prise dans la spirale de l'intérêt. Des Nains... elle n'avait jamais entendu parler de ce peuple. Existaient-ils au moins ou était-ce un cours qui parlait de légendes ? Elle l'ignora jusqu'à la fin, jusqu'à ce que la proposition d'une expédition soit annoncée. Elle se devait de participer, oubliant presque qu'elle n'avait aucun statut particulier au sein de l'établissement. Elle s'avança donc pour remplir les documents. « Vous êtes nouvelle ? ». Elle fixa un homme qui se trouvait non loin, proche de... Lhyæræ se redressa un peu plus dès qu'elle le vit. « ... ». Que faisait-il là ? Était-ce parce qu'il était présent qu'elle avait ressenti un intérêt non négligeable ? Était-ce parce qu'il était dans cette pièce qu'elle s'y était rendue, inconsciemment ? Elle se pinça les lèvres, pensant qu'il enseignait ici, lui aussi. Elle répondit tout de même à l'homme, d'une voix distraite. « Oui c'est ça. ». Elle mentait, bien sûr, mais, ça, il ne pouvait pas le savoir rien qu'en l'observant. « Et qu'enseignez-vous ? ». Elle ne regardait que Wriir. « L'art de déceler les criminels... entre autres. ». « Très joyeux. » plaisanta-t-il dans un sourire. « Non pas vraiment. » répondit-elle sans comprendre.

726 mots
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Lun 27 Juin 2016, 18:43



LDG Les voyageurs


C’était vraiment la première fois que j’entendais parler de cette race, Les Nains. Je n’en avais jamais entendu parler et je pense que le groupe des Voyageurs serait bien heureux de connaitre cela. J’avais bien fait de venir aujourd’hui et je continuais à parler avec le professeur de Basphel, en Histoire et archéologie. Je lui avais demandé ce qu’il en avait pensé de l’Histoire venant de l’elfe vieux. « Hum… Je pense que c’est la vérité qu’il dit, et je ne remettrais pas en question son histoire avec cette ancienne race. Il est vrai que cette race a disparu depuis des siècles et personne ne sait pas comment ils ont été exterminés… Peut-être qu’ils vivent en secret, dans les profondeurs de notre terre, mais aucun indice pour l’instant. Nous verrons bien prochainement avec ces expéditions… »

Le professeur n’avait pas tort pour le coup, il fallait que je reste ici et que j’en sache plus sur cette race ancienne. Alors que je parlais avec cet homme, je vis beaucoup de personnes arrivées dans ce lieu, attirée par la vérité et les nouvelles avec le bouche à oreille. De plus, je vis une personne que je connaissais très bien lorsque j’étais encore une élémentale de glace sous la reine de Takias : Alyska. Je cherchais encore du regard pour savoir si Kain serait avec elle, mais non, je ne le vis pas et tant mieux. Oui, Kain et moi, nous n’étions pas réellement des amis, un lien nous unissait, mais pas dans le bon sens du terme. Avant que je devienne une Bélua, j’avais eu un combat avec lui dans l’arène de cristal. Ce combat était fou, violent et je pris beaucoup de blessures à cause de cet homme. Je me demandais bien comment il allait depuis le temps et comment Alyska arrivait à vivre avec lui. Beaucoup de questions se bousculèrent dans ma tête, mais j’attendrais quelque chose. « Etes-vous une ancienne élève de Basphel ? » Je me retournais vers le professeur que j’avais complètement oublié. Je repris mes esprits doucement pour pouvoir lui répondre calmement : « Ah non pas du tout ! Je ne connais même pas cet endroit. Non, je viens du groupe, appelé Voyageurs, je suis membre de ce groupe et nos intérêts sont multiples : comme la connaissance, la recherche de l’immortalité et d’autres encore. » Le professeur plongea son regard dans le mien et je me demandais bien ce qu’il voulait. Je n’aimais pas beaucoup qu’on me regarde comme cela, et je n’avais pas envie de savoir ce qu’il allait me répondre. Je reculais un peu et je lui fis une révérence calme avant de partir vers Alyska pour lui prendre un peu de ses nouvelles. La jeune femme semblait beaucoup entourée avec deux hommes que je n’avais jamais vus auparavant. Mais ils se ressemblèrent beaucoup de visage et de leur regard. Je m’approchais doucement de la jeune esprit élémentaire de la foudre avant de prendre la parole pour discuter et savoir comment elle allait depuis le temps : « Bonjour Alyska…

Cela fait bien longtemps que nous nous ne sommes pas vues, je dirais au moins cinq ans et encore, je n’ai pas plus trop la notion du temps » Je continuais de lui sourire et je m’assis par terre pour reposer un peu mes jambes. «  Quoi qu’il en soit, je suis bien contente de te revoir malgré quelques petits problèmes avant mon changement de race. Je n’ai pas pu t’envoyer de lettre car je n’ai pas trop le temps et je n’ai pas envie de communiquer pour l’instant, juste de disparaitre de la surface de la terre. A ce que j’ai compris dans les tavernes et dans certains communiqués, Erine aurait disparu du trône avec Kevnes ? C’est bien dommage, j’avais placé beaucoup d’espoirs en elle … Triste nouvelle… Quant à Takias, je suis partie à sa recherche, je suis allée jusqu’au volcan ardent. Mais je n’ai rien trouvé de concret et personne ne sait où se trouve notre ancienne reine. Je vais dire que je ne suis pas très contente de sa soudaine disparition, mais je sais que cela remonte à plusieurs années, mais j’aurais bien voulu qu’elle nous laisse un mot. »

J’étais très en colère de notre ancienne reine, j’avais honte de son comportement pour les élémentals. J’étais en colère et c’était aussi pour cela que j’avais décidé de partir de la race, de changer de race. Mais je n’arrivais pas à m’intégrer aux béluas, tout était si différent. Je repris mes pensées avant de prendre : « Tes enfants vont bien, ne t’inquiète pas pour eux. Ils parcourent le monde pour s’entrainer et je pense qu’ils vont bientôt rentrer à Aeden. Et toi, ma chère ? Comment vas-tu ? Et qu’est qu’il s’est passé depuis que nous nous sommes vus, je crois que c’était au grand conseil d’Aeden ? » Je la regardais avec douceur, j’avais tellement plein de questions concernant les élémentals et Aeden. J’étais vraiment heureuse de la revoir dans ces lieux, heureuse d’avoir des nouvelles concernant tous ceux que j’avais laissé dans cette race.
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Mar 28 Juin 2016, 17:46


Le discours de Mandragore avait suffit à convaincre le chaman de s'embarquer dans une nouvelle expédition dont il ne connaissait quasiment rien. A vrai dire, Devaraj était aussi poussé par l'envie de pouvoir partager quelques derniers moments avec son fils adoptif qui étudiait à Basphel, c'était une occasion rare, peut-être unique qu'il ne comptait pas laisser passer les bras croisés.  Il ne savait pas si Lullu participerait ou pas au voyage. Dans l'hésitation, Dev' avait fini par rejoindre le groupe de Voyageurs, n'ayant de toute façon plus rien à perdre. Lui et Lullu ne s'étaient pas revus ni parlés depuis l'incident sur la route d'Utopia et le chaman se doutait bien qu'ils ne reparleront probablement plus jamais. Il était partagé entre un lourd sentiment de trahison, du regret, de la culpabilité, de la colère et surtout, une violente sensation d'impuissance face aux changements qui s'étaient opérés chez l'enfant pendant qu'ils étaient séparés. Pour le moment, il voulait au moins s'assurer que le gamin allait bien -même de loin-. C'était un reste d'inquiétude, qui allait avec le regret de le voir choisir une voie qu'il jugeait être mauvaise.

Assit par terre, contre un mur au fond de la salle, le chaman caressait pensivement la fourrure de Cendres. Le lion semblait heureux de retrouver quelques uns de ses congénères et produisait une sorte de ronronnement sourd. Le chaman chercha son fils dans l'assemblée, mais il y avait trop de monde pour qu'il puisse s'y retrouver. Mandragore finit par captiver son attention tout le long de son discours. S'il avait pour le moins échoué dans son rôle de père, il avait au moins fait la bonne action d'inscrire Lullu à Basphel et de lui ouvrir les portes de savoirs millénaires. La bibliothèque qu'avait rapidement traversé le chaman en arrivant sur les lieux ainsi que cette conférence ne faisaient que confirmer cette pensée. Soupirant, il finit par poser ses yeux sur une silhouette qu'il connaissait, à défaut de retrouver son fils. Cet homme se nommait Yovan si ses souvenirs étaient bons, bien que leur rencontre si fasse un peu floue dans sa mémoire. A ce moment-là, ils avaient croisés Zane, le chaman sortait tout juste d'un combat sanglant avant lequel il avait consommé un peu trop d'herbe. Il ne se souvenait que très vaguement de ce qu'il s'y était passé à vrai dire. Finalement, il fit signe à Yovan de le rejoindre.

Lullu gobait chaque mot prononcé par l'Elfe, buvait du regard chaque image projetée par magie. Il s'était assis au tout premier rang, brûlait déjà d'envie de pouvoir toucher, sentir dans sa paume, utiliser ces armes dont il était question, mais n'osait faire un mouvement de peur de déranger le discours et l'assemblée. Mais dans sa tête, il était déjà dans sur la Terre de Feu, en train de parcourir des kilomètres pour retrouver ce qu'il restait de cette civilisation perdue. Il n'avait jamais entendu parler des nains. A vrai dire, il ne savait quasiment du monde avant que Devaraj le prenne sous son aile et n'avait appris à lire et écrire que très récemment. Les pécheurs de son village natal n'avaient pas besoin de livres pour vivre. Et leur ignorance ne les avait pas sauvés des monstres marins. L'enfant pensait simplement que plus il saura de choses, plus il sera capable de protéger ce qui lui était cher. A son grand regret, Mandragore mit fin à son formidable discours. Il aurait bien voulu que cela dure quelques heures de plus, mais d'un autre côté, il n'était pas certain de pouvoir tenir plus longtemps en place.

Quand il entendit que les Voyageurs allaient se joindre à eux, il se renfrognât un peu. Devaraj sera sûrement avec eux et il n'avait aucune envie de lui faire encore face. L'image des soldats humains massacrés par les démons en plein désert était toujours ancrée dans sa rétine. Ce jour là, le gamin avait inconsciemment choisi entre son père et sa propre race. Refusant de laisser son peuple souffrir sans rien faire, il avait tourné les dos aux chamans. Devaraj n'était pas capable de pardonner un tel acte, il le savait. Le chaman avait beaucoup changé ces derniers temps. Il était plus intransigeant, plus violent. Peut-être qu'au tout début, des années en arrière, ils auraient pu rester en bons termes. Mais ce n'était pas le cas aujourd'hui. Soupirant nerveusement, il se mit debout et se rapprocha à nouveau de l'exposition d'armes et de dessins, se retenant furieusement de toucher à tout. Finalement, il craqua, se mordit la lèvre et passa le bout des doigts sur une des poignées. Sursautant de peur d'être vu, il se retourna rapidement et couru rejoindre un des professeurs qui formait un groupe pour l'expédition. Il remplit le formulaire, plus lentement que les autres élèves. Son écriture était encore incertaine, assez moche. Il travaillait pour l'améliorer mais ce n'était pas aussi passionnant que d'aller s'entraîner à l'épée dans la cour.


Post I
Mots : 876
Résumé :
Dev vient avec les Voyageurs, il fait un coucou à Yovan.
Lullu rejoint les autres élèves de Basphel avec Andrzej.
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Sam 02 Juil 2016, 22:30

J'avais bien fait de m'écarter du bureau des inscriptions, après avoir estimé le temps que j'avais pris pour noter tous ces laborieux enchevêtrements de mots un par un, pour décliner mon identité, la raison de ma présence ici et que je dégageais toute responsabilité auprès des organisateurs, accompagnateurs ou encore l'université en cas d'accident létal ou non, susceptible de se produire vers une expédition jusqu'à alors jamais accomplie auparavant. C'était exactement dans ces moments-là que j'avais envie de crier : "JE SUIS UNE OMBRE, JE SUIS DÉJÀ MORT, ÉVITEZ MOI D'ÉCRIRE TOUT CA !!", mais non, je devais jongler entre le secret de ma race et celui de mon illettrisme.

Je remerciais une fois encore le professeur qui était venu me sauver de ma détresse manuscrite, alors qu'il s'éloignait avec le sourire du devoir accompli. Je relisais pour ma part ma feuille, vérifiant ne rien avoir oublié. Tout semblait rempli, aussi me retournais-je pour aller d'un pas un peu léger donner le sésame à celui qui collectait l'ensemble des inscriptions. De ce que je pouvais entendre, il y aurait plusieurs groupes, quelques élèves sous l'égide d'un voire deux professeurs pour les surveiller. Un certain groupe, les Voyageurs, renforceraient l'effectif de sa présence et de son savoir. C'était la première fois que j'entendais parler d'eux, mais tout le monde parmi les "adultes" semblait content de cette étroite collaboration.

Je réajustais le col de ma tenue d'élève quand j'eus cette sensation d'être observé, alors même que rien dans mon champ de vision actuel ne le laissait supposer. Je ne percevais pas de danger immédiat, et aucune autre Ombre à part moi dans les parages. Il n'y avait donc aucune mort dans un avenir proche. Discrètement, je fis mine de contempler faussement l'architecture de l'amphithéâtre, histoire de localiser celui ou celle qui laissait traîner son regard sur moi.

J'avais presque fini un tour complet, me disant déjà intérieurement que je me mettais à divaguer que je me figeais aussitôt après avoir croisé son regard. Vu l'endroit où nous étions, j'aurai tout aussi bien pu croire à une illusion particulièrement réussie, mais les battements devenus saccadés et rapides de mon cœur ne me trompait guère sur la réalité de ce que mon champ de vision apercevait. Je secouais cependant la tête comme pour dissiper ce que je n'aurai pas cru possible.

Je mangeais la distance entre elle et moi en quelques enjambées, et sans même attendre une quelconque autorisation, je la pris dans mes bras, la serrant pour profiter autant du contact que cette odeur iodée si particulière qui m'envoûtait toujours autant. Je finis par reculer du strict nécessaire, prenant la parole en essayant d'ordonner tout ce qui se bousculait dans ma tête.

- Je suis si content de te savoir en vie, et apparemment en pleine forme. Devoir te laisser dans l'Océan alors que tu étais blessée a été une réelle torture, mais je me disais qu'en restant avec toi plus longtemps, tu aurais dû plus d'ennuis encore si tes congénères te voyaient en présence d'un "bipède".

Mon cœur battait toujours la chamade, aussi profitais-je de sa réponse pour organiser la priorité de mes questions :

- Que fais-tu ici Lhyæræ, aussi loin de l'Océan ? Tu fais partie des Voyageurs ? Tu n'es pas élève ici, je l'aurai su c'est sûr. Je réalisais soudain quelque chose, et ne put m'empêcher de regarder tout autour d'elle, en quête de quelqu'un ou de quelque chose. Næ n'est pas avec toi ? J'espère que tu n'as pas été punie suite au bal à Caelum .... Je lui adressais un regard soucieux, j'avais le beau rôle dans l'histoire. Je n'avais aucune attache, aucune famille susceptible de s'opposer à notre rapprochement, alors qu'elle devait quant à elle non seulement lutter contre les préjugés, le surréalisme de notre situation mais également une race entière hostile à ce que j'étais et ce que je représentais à leurs yeux : un terrestre imbu et indigne des Ondins.

- Tu comptes participer à l'expédition sinon, je viens de m'y inscrire pour ma part. Aller à la rencontre des vestiges d'une race aussi ancienne et méconnue que les nains pourrait être intéressant.

Je la vis s'attarder un instant sur ma tenue, et réalisais en effet la déception que cela pouvait engendrer.

- Hmm... En effet, malgré mon âge, je suis élève ici, élève du département de l'Acier... Comment dire.... mon passé a été difficile dirons nous, et j'ai décidé sur le tard de me prendre en main, pour rattraper mon retard et combler mes lacunes. Je ne pensais pas que tu me verrais ainsi ici.

J'haussais les épaules, elle ignorait la tare qui me poursuivait depuis ma tendre enfance. Comment vouloir apprendre son langage, si je ne maîtrisais déjà pas les bases de l'écriture et de la lecture du mien ?... Elle faisait ces efforts et pouvait assurer une conversation en langage commun presque normalement. Je ne pouvais pas rester en retrait et passer pour un imbécile fini à ses yeux.

- En tout cas, que ce soit sur terre, en mer ou ici dans le ciel, tu as toujours d'aussi magnifiques cheveux.
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Mar 05 Juil 2016, 15:32


Les vestiges de la terre de feu (2)
Quelques longues minutes après son départ, Constantine revint avec un petit papier sur lequel était marqué le nom d'un des professeurs de l'école. Apparemment, ce dernier devrait nous surveiller. Je parcourus la feuille du regard, ne sachant pas qui était cet homme. Son prénom me disait vaguement quelque chose mais je doutais de l'avoir eu en classe. Je l'avais déjà croisé mais je ne m'en souvenais pas, du moins, pas encore. « Merci, tu es géniale. » J'aimais la complimenter. Je savais qu'elle était sensible à ce que je lui disais et, pour accentuer mes dires, je déposai sur sa joue un baiser. Il n'y avait rien d'officiel entre nous et la situation m'allait parfaitement. Je me servais d'elle pour paraître bénéfique et, de ce fait, si certains individus pensaient que nous étions en couple, j'avais tout à y gagner. Lorsque le moment serait venu, je l'écraserai sans aucune pitié. Je lui briserai le cœur et les os. J'avais envie qu'elle meurt. Pourtant, elle n'avait pas fini de servir mes intérêts. Aussi, avant de chercher le professeur en question, je la regardai rougir avec délectation. « Tu sais, j'ai un peu réfléchi à notre avenir... » Je voulais capter son intérêt. Après un petit silence, suffisant pour la faire envisager plusieurs possibilités, je continuai mon explication. « Tu veux devenir professeur ici et si, jusqu'ici, je ne savais pas trop ce qui me plairait, je me suis dit que j'aimerai beaucoup enseigner à tes côtés. C'est vrai... je suis tellement reconnaissant à tous ces individus qui m'apprennent chaque jour. J'ai envie de transmettre aussi je pense. Ainsi, on pourrait rester ensemble... » Je passai quelques uns de mes doigts dans ses cheveux, attrapant une mèche de ceux-ci. « Kaahl... » Elle était heureuse, ça se voyait. Il n'y avait pas besoin d'avoir un intellect développé pour lire en Constantine comme dans un livre ouvert. Elle était tellement nature et naïve. Parfois, je trouvais la chose tellement facile que je me demandais si elle ne cachait pas son jeu. M'avait-elle percé à jour ? Ça m'étonnerait mais je n'écartais pas la possibilité. « On en discutera plus tard, allons rejoindre notre groupe. »

Puisque Constantine ne savait pas non plus qui était cet Andrzej Baram, l'Ange demanda à quelques individus qui se trouvaient non loin. Ils lui pointèrent du doigt l'heureux élu. Mon regard suivit le mouvement de l'index d'un garçon. Mes yeux se plissèrent légèrement alors que je reconnaissais l'un des concurrents qui avaient participé aux épreuves afin d'obtenir la main de l'Ultimage. Lui comme moi avions perdu, une défaite que je n'étais pas prêt à crier dans toutes les chaumières. Avec un peu de chance, il ne me reconnaîtrait pas. Ma croissance avait été fulgurante et j'avais beaucoup changé en l'espace de quelques semaines. J'avais grandi énormément et mes traits enfantins s'étaient éloignés à jamais. « Il y a un problème ? » Constantine, elle aussi, était très douée pour remarquer tout ce qui me concernait. Je faisais attention quand elle était près de moi. Elle n'était pas spécialement intelligente mais elle observait mon comportement avec une minutie parfois effrayante. « Non, ne t'inquiètes pas. » Pour lui prouver, je fis quelques pas de plus jusqu'à rejoindre le groupe. « Bonjour. Apparemment, nous sommes dans le même groupe. Voici Constantine. » Le fait de présenter quelqu'un d'autre détournait forcément l'attention de ma personne. J'accompagnai donc les paroles par un geste qui désignait ma délicieuse partenaire. Sous le coup de l'étonnement, elle rougit, baissant les yeux après un petit signe de la main.

Je n'avais pas encore repéré le chat qui se trouvait dans la pièce, sans doute aussi parce que mon instinct savait inconsciemment que l'être en question n'en était pas un. Regardant ceux qui nous entouraient, je ne fis pas d'autres commentaires. J'attendais que les événements commencent et, pour tout avouer, j'avais hâte. Tournant la tête un moment pour voir si Luna et Marius étaient là ou non, je fus légèrement déçu de ne pas les voir. C'était peut-être mieux, puisque Constantine était ici. Mes frères non plus n'étaient pas là mais, encore une fois, il valait mieux qu'ils vaquent tranquillement à leurs occupations loin de moi. Ils étaient bien plus effrayants que je ne l'étais et leur appartenance à la race des Sorciers ne faisait que très peu de doutes.

Spoiler:
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Kyra Lemingway
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Kyra Lemingway
Mer 06 Juil 2016, 14:02



Les vestiges de la Terre de Feu

Heureux de la conclusion qu’avait eue son entretien avec Mandragore, Yovan tourna les talons sur un dernier signe de tête à l’attention de l’Elfe, laissant la place libre aux autres personnes désireuse de le voir et d’obtenir de plus ample informations sur cette Terre de Feu et ces Nains qui y vivaient. L’An’sarna reprendrait certes une vie de nomade. Mais cette vie ne sera jamais celle qu’il avait vécue autrefois. Avant il vivait en solitaire, sans réel objectif, traversant le monde comme une âme errante et évitant de se faire remarquer le plus possible. A présent, il avait un but, les moyens de le réaliser et des gens avec qui partager cet objectif.

Il voulut se diriger vers l’un des murs afin d’observer les dessins amenés par Mandragore de plus près. Cependant une silhouette dans le fond de la salle attira son regard. Une silhouette qui lui paraissait familière.  Et pour cause. Il s’agissait de ce Chaman qu’il avait croisé à la bataille de Räska. Devaraj si ses souvenirs étaient bon. Un personnage de ce genre ne s’oublie pas facilement. Surtout dans les conditions dans lesquelles cette rencontre c’est effectuée. Le monde est parfois petit. Qui aurait donc cru qu’il reverrait le Chaman ici. S’apprêtant à retourner à son objectif initial, les dessins, il vit Devaraj faire un signe de la main dans sa direction. Doutant un instant que cet appel soit pour lui, il jeta un regard alentour pour observer le comportement des autres personnes. Mais aucune réaction ne venant de ces dernières, il semblerait bien que cette invitation soit à son attention, ce qui ne manqua pas de le mettre mal à l’aise.

Le temps d’une seconde, il hésita à simplement l’ignorer et faire semblant de ne rien avoir vu, leur première rencontre ne lui rappelant pas que de bon souvenirs. Puis les mots "asocial" mais aussi "marginal" que Kyra avait employée parfois pour le décrire, même si c'était avec humour, lui revinrent à l’esprit. Il est vrai que son taux de sociabilité est proche de zéro. Et la Déchue avait raison, il devait changer ça. Et puis au fond, il se dit qu’il avait de la chance. Ça aurait très bien pu être ce Démon, Zane. Il se détourna donc en direction de Devaraj, sans trop savoir comment allait se passer la suite des événements. Faire le premier pas, ouvrir la conversation sans raisons valable. Tout ça n’avait jamais été dans ses habitudes.

En arrivant à son niveau il lui adressa un léger signe de la main en guise de bonjour. « Salut. ». Pour le moment ça commence plutôt bien. Maintenant il fallait continuer dans ce sens pour éviter les silences gênants, par exemple. « Tu fais aussi parti de l’expédition ? ». Question idiote, car si ça ne l’intéressait pas, probablement serait-il déjà parti. Yovan posa cette question tout en s’asseyant au sol à son tour, face au Chaman. S’ils devaient entamer une discussion, autant se mettre dans la position qui lui serait la plus confortable pour éviter les torticolis. Il notait tout de même que Devaraj semblait dans un bien meilleur état que la première fois. Avec un peu de chance, ça allait surement faciliter la conversation. La vision du lion allongé à ses côtés le conforta dans cette pensée. Ni les élèves, dont il ne portait pas la tenue, ni les professeurs ne se promenaient avec un animal à leur côté. Encore moins avec ce genre de félin à l’allure spectrale. Un animal qui correspondait plutôt bien à un Chaman. L’An’sarna ne put alors plus retenir cette question qui lui brûlait les lèvres. « Simple curiosité, tu fais partis des Voyageurs ? ». Il ne voulait pas être indiscret. Il n’aimait pas s’insinuer dans la vie d’autrui. Il a longtemps fait en sorte que personne ne sache quoi que ce soit de la sienne. Alors par principe il ne voulait pas connaitre les secrets des autres. Mais il y a des fois où l’on peut faire entorse à la règle, non ? Surtout lorsque c’est pour faire plus ample connaissance avec quelqu’un. Et apprendre à connaitre les autres membres de ce groupe lui semblait être la meilleure chose à faire. Il en venait presque à oublier l’expédition vers les Terres de Feu, et le but visé. Retrouver la civilisation perdue des Nains.

©Code by Zab


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Mer 06 Juil 2016, 22:03

[quote="Miles Köerta"]
Les vestiges de la Terre de Feu

[RPCo Basphel/Voyageurs] Les vestiges de la Terre de Feu Basphe10

Voyant que les groupes de recherche se formaient peu à peu, Mandragore se rapprochait de Dubiël, professeur Basphélien, qui avait hérité de la tâche ardue de gérer l'organisation de cet événement. Les deux hommes échangèrent quelques messes basses et signes avant que l'elfe ne s'efface complètement du tableau, encadré par ses deux aides de camp. Le magicien vieillissant s’avançait alors vers les personnes présentes dans la salle de rassemblement et, se raclant la gorge, prenait la parole.

« Maintenant que cette sublime présentation est terminée, il est temps pour nous de parler des détails pratiques de cette expédition. Je demande donc votre attention la plus complète. »

Alors qu’il terminait sa phrase, il sortait lentement un petit livret, pas très épais ni impressionnant, mais qu’il manipulait comme si c’était la Sainte Parole Divine. Il levait l’ouvrage en tendant le bras pour que tout le monde vît l’objet en question. Certains professeurs et surveillants savaient déjà où Dubiël voulait en venir, ils souriaient. D’une main fébrile, le vieil homme qui enseignait la matière obscure intitulée « archéologie de l’administration et éthique de la logistique » sortait une petite paire de lunettes qu’il posait sur le bout de son nez pour lire l’ouvrage en question. Ce dernier était ramené avec déférence au niveau de son regard et, hachant chaque mot comme s’il avait une importance capitale, lisait le titre.

« Guide… de… survie… en… milieu… hostile… »

Chacun de ses gestes, mots et son attitude respiraient le respect. Le professeur de « linguistique de l’improvisation et chaos social » pouffait de rire en se cachant derrière une colonne. L’ancien ne se laissait pas distraire par cette outrecuidance.

« Ce livre sera votre base d’apprentissage aujourd’hui », il rangeait doucement ses lunettes dans une poche intérieure de son manteau, « Vous y trouverez l’ensemble des informations concernant les lieux que nous visiterons mais aussi des éléments sur la culture naine et autres astuces pour mener à bien vos recherches archéologiques. Mais attention … »

Il pointait l’index vers le plafond pour augmenter l’intensité de la phrase qui allait suivre. Les élèves les plus lents, bien évidemment, regardèrent le plafond en pensant qu’il allait tomber, d’autres fixaient le doigt.

« Comme notre ami Mandragore l’a si brillement exposé, cette culture naine est encore pleine de mystères, il faudra donc vous montrer très prudent et garder un esprit ouvert. »

En tremblotant, comme s’il frissonnait lui-même de ces incertitudes qu’il avait dû mettre en avant pour prévenir les enfants, il renvoyait le livret dans son manteau, lui aussi. D’un signe de tête entendu, les voyageurs présents dans la salle étaient invités à se diriger vers « Marianna ».

« Chaque chef de groupe vous distribuera ce livre vital. Si jamais il n’y en a pas assez, vous en trouverez sur la table à ma droite » il désignait une table de bois recouverte desdits ouvrages, n’attendant qu’à être pioché par des mains appartenant à des corps voulant survivre, « ensuite, dans l’ordre et le calme, nous irons vers notre moyen de locomotion. »

Le professeur enseignant la théorie du chaos prit un malin plaisir à ne pas se saisir du livre, courir vers la sortie et bousculer quelques personnes en passant. Cela n’était absolument pas du goût de Dubiël mais le plus important était que les enfants, eux, furent informés de la situation. A son tour, le vieux professeur s’éclipsait et allait rejoindre Mandragore et les autres en suivant un couloir ouvert. Celui-ci menait vers une série d’escaliers interminables dont les pierres taillées étaient inégales, la hauteur des marches variait et surtout elles étaient usées, légèrement glissantes. Une honte pour la sécurité des étudiants au sein d’une école, un coup à fermer l’établissement si quelqu’un venait à se casser une jambe. Tout en haut de cette laborieuse escalade qui était accompagnée par un vrombissement de plus en plus audible à mesure qu’on approchait du sommet, l’ébahissement.

Une nacelle de bois de quatre mètres de large pour huit de long, à la forme de la coque d’un navire, était soutenue dans les airs par des cordage la reliant à un énorme ballon d’air chaud retenu par du cuir et autres tissus d’appoint. A l’arrière, deux hélices tournant à une vitesse réduite et qui étaient à l’origine du vrombissement séparées par une sorte de gouvernail. Un navire flottant ! Une planche large permettait aux gens de monter à bord du dirigeable qui était sécurisé par des garde-fous sur tout le pourtour et agrémenté par un grillage de métal solide tissé pour éviter une chute malencontreuse dans le vide. Une tente blanche avait été installée à l’avant du navire pour accueillir les personnes voulant se reposer, divertir ou autre, ou tout simplement les personnes blasées par le ciel splendide, les nuages cotonneux et l’impression de voler. Rien ne leur plaît à ces gens-là.

En se rendant vers la plateforme d’embarquement, on pouvait voir Dubiël et Mandragore discuter. Ce dernier donnait un petit mot à l’un de ses aides de camp qui se pressait de faire passer le message auprès de chaque voyageur présent. Il s’agissait de ses directives pour le trajet et l’exploration à proprement parler. Pour les plus curieux, il était possible d’entendre des bribes de conversations entre les hommes. Des mots tels que « prêt admirable du navire … », « les enfants de Yanna … » et « trajet d’environ une journée … ».

899 mots

Explications


Avant toute chose, désolé pour l’attente. Mais c’est reparti ! Merci pour les motivés encore présents et bienvenu à ceux voulant nous rejoindre.

Le trajet vers la Terre de Feu commence donc. Vous êtes tous invités à bord du dirigeable « Marianna », ravissement et aventure vous attendent durant le trajet. Par contre, ce trajet va prendre presque une journée entière (faut pas aller trop vite, y a des jeunes à bord) donc vous pouvez profiter de ce temps pour vous mélanger, discuter, jouer aux dés ou … faire du commerce avec l’équipage de voyageurs, entre élèves etc etc. La tente qui se trouve sur le pont fait office de dortoir improvisé pour les gens claqués ou ceux qui ont le mal de mer…air. Cela peut aussi se transformer en lieu de commerce si ça vous chante. Profitez de l’occasion d’être dans les cieux, c’est pas tous les quatre matins.

Pour les Baspheliens: Les professeurs et surveillants continuent leur boulot en distribuant les guides de survie (ou pas) et chaperonner leur groupe (ou pas) voire même donner un cours à l’arrache sur la météo, la navigation, etc. Les élèves eux ont un peu quartier libre pour le moment. Vous bosserez une fois sur place ! Petit conseil les enfants, feuilletez un peu votre guide de survie pour pas vous faire planter ;)

Pour les Voyageurs: Vous êtes là pour veiller à ce que les invités basphéliens se sentent chez eux au maximum et surtout ne foutent pas le brin sur le navire. Là aussi, vous avez carte blanche pour vos activités sur place mais gardez bien à l’esprit qu’il y a des enfants à bord.

Si vous avez des questions, les boîtes à MP d'Andrzej, d'Eerah, de Mitsuko et de Miles sont à votre disposition!

Seuls les membres de Basphel, des Voyageurs et ceux désirant intégrer l’un de ces groupes sont autorisés à poster dans ce sujet ^o^

Gain(s)

En discussion avec les chefs de groupe o/

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Mer 06 Juil 2016, 23:54

J'aimais beaucoup cette ambiance qui mêlait l’excitation de découvrir une nouvelle culture, l'appréhension des mystères de la civilisation des nains, mais aussi la coopération des Basphéliens et des Voyageurs pour effectuer ces recherches. Cependant un visage familier se dirigea vers mes frères et moi même. On dirait bien qu'Anwen a décidé de venir me parler ce soir. J'aurai du être en colère contre elle, parce qu'elle ne m'a jamais donné de ses nouvelles depuis la dernière fois que l'on s'est vue. Mais non, au contraire, j'étais finalement heureuse de la revoir et surtout de pouvoir lui reparler. « Anwen, quel plaisir de te revoir ! » Je répondis à son sourire en ayant la même expression du visage. Voyant mon amie s'asseoir, je fis de même pour conserver mes forces pour le voyage qui risque d'être épuisant je pense. « Ne t'en fais pas, je peux parfaitement comprendre que tu n'ais pas eu le temps. Même moi, j'ai eu pas mal de soucis à Draguial, enfin maintenant c'est Extalia … Je t'expliquerais plus tard. » Altaïr vint s'asseoir juste à côté de moi en tailleur. « Bonjour, je suis Altaïr, le frère triplet d'Alyska. Ravi de vous rencontrer. » Dit-il en inclinant sa tête. « Si je me souviens bien, Kevne est mort dans de mystérieuses circonstances. Il avait nommé Erine White, pour lui succéder dans son testament, mais elle n'a pas pu assumer ce rôle puisqu'elle a été chassée. Appartement à cause de la guerre, possible assassinat de Kevne … » Je pris la suite. « Maintenant c'est Gabriela, une élémentale de la glace qui est au pouvoir … elle a instauré une dictature et a chassé tous les Esprits Elémentaires d'Aeden … Je n'ai plus le droit de mettre les pieds dans la cité. » Je plaquais mes mains sur mes joues avant de les frotter contre pour me ressaisir. C'était pas facile pour moi d'être arrachée à Aeden et donc de ma race. Peut être qu'un jour, quelqu'un fera tomber la dictatrice et 'sauvera' la cité élémentaire. Pour changer de sujet, je me mis à répondre à la dernière partie des paroles d'Anwen, concernant Takias. « Je suis partie aussi au Volcan Ardant, espérant de trouver une réponse. Mais en vint … Cela m'attriste aussi de savoir qu'elle est partie sans rien dire … même pas à sa sœur Luane. » Je soufflais un coup, encore désemparée face à cette situation. « Enfin, la première raison de ma venue au Volcan Ardent. C'est parce qu'avec Kain on a entendu une légende sur Taleörn, tu sais l'Aether des Armes, disant qu'il y aurait un couple de fidèles qui aurait forgé des armures et emportait leur armure respective dans leur tombeau. On voulait voir si la légende disait vraie … On a finalement réussit à trouver les deux armures ! La légende disait vraie ! » Je marquais un petit temps de pause avant de continuer de manière plus pensive. « Taleörn … Aether des armes. Je ne sais pas, j'ai foi en ce dieu, j'aimerai le servir ... »

Anwen continua de parler pour en venir à mes enfants. « Merci de m'avoir donné de leurs nouvelles, je me fais tellement de soucis pour eux. Moi je vais bien, d'ailleurs Atheria et Dragon ont une petite sœur du nom de Lysandre ! » Malheureusement, j'aurai bien voulu continuer à parler, mais il fallait que l'on embarque dans le dirigeable 'Marianna'. Je me levais et aidais Anwen à faire de même. Nous embarquâmes ensemble dans le dirigeable. Je regardais ma meilleure amie en lui disant. « J'espère qu'on apprendra beaucoup de choses sur les Nains durant cette expédition ! J'ai envie de m'ouvrir davantage au monde et de connaître de nouvelles choses. Les nains ont l'air d'avoir été de très bon forgerons, j'ai vraiment envie d'en savoir plus, de connaître leur culture, leur façon de vivre. » Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien, aussi ouverte d'esprit. Je commençais vraiment à apprécier la vie et non la voir comme une contrainte.





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