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 C'est tentant - Vanille

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Adam Pendragon
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◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Dim 18 Jan 2015, 13:53

    Aujourd'hui était un grand jour puisqu'il s'agissait de mon premier en tant que professeur de l'imminente école Basphel. L'établissement était situé sur les îles suspendues et si je n'avais pas spécialement apprécié le premier voyage que j'avais effectué pour me rendre sur les hauteurs, je pensais ne pas aimer non plus celui qui allait m'être offert à présent. Néanmoins, j'étais motivé. L'ange que j'avais aperçu à la coupe des nations me fascinait et me hantait encore, à croire qu'une réelle malédiction m'avait atteint de plein fouet. Je la voyais partout, ses longs cheveux bruns, l'aura qui se dégageait d'elle. J'allais même jusqu'à trouver que ma nourriture lui ressemblait. Je n'avais aucune idée, cependant, de ce qu'aimaient les anges, ce qu'il fallait que je fasse pour lui plaire, pour me montrer à la hauteur. Je n'avais pas encore le droit de lui parler. Elle était trop parfaite et, moi, à côté, ne ressemblais qu'à un tas de pâte à modeler sans forme ni couleur. C'était pour cette raison que j'avais presque supplié Avril d'Ovipa de m'accepter à Basphel, en tant que professeur de biologie. Je n'excellais pas dans la matière, n'avais que des compétences et des savoirs superficiels mais je lui avais promis de lire et de m'informer afin de devenir un professeur émérite de l'école. Dans un premier temps, je n'enseignerai même pas la biologie mais servirai à la surveillance. La dame m'avait recommandé des livres, beaucoup de livres, que je devrais parcourir avant de pouvoir prétendre à l'enseignement de la matière. Un rapport de mes lectures devrait, également, lui être remis par mes soins afin qu'elle vérifie mes acquis. Ce ne serait pas aisé, à cause de mon péché, mais je m'y tiendrais. Il le fallait si je voulais prétendre au cœur de l'ange que j'avais aperçu plus tôt.

    Pour l'occasion, j'avais fait un effort vestimentaire, une chemise violette, assortie à mes cheveux, surplombant le haut d'un pantalon entièrement blanc. C'était un choix risqué, surtout à cause du fait que je devais monter sur le dos d'un griffon pour me rendre à Basphel. Néanmoins, le blanc représentait une forme de pureté, de vérité dans mon esprit. Je n'avais rien à cacher, sauf peut-être l'emprise trop importante que mon péché avait sur moi. Je soupirai plusieurs fois pendant le vol, ne sachant pas quand est-ce que je pourrai redescendre sur la terre ferme. J'espérai secrètement pouvoir vaquer à mon activité favorite ici. Je ne devais pas toucher les élèves, c'était un fait, mais cela me semblait facile, pour le moment. En réalité, je n'avais aucune idée de la tourmente que j'allais vivre au milieu de midinettes en pleine crise d'adolescence, pleines d'hormones et de promesses. J'étais encore optimiste, même si l'envie se faisait déjà ressentir.

    Une fois sur place, l'on m'invita à déposer mes affaires dans mes appartements avant de me conduire dans une salle encore vide, celle qui devrait accueillir d'ici peu des étudiants sortant d'un cours et qui viendraient ici en attendant le suivant. Mon rôle serait simplement de les surveiller, de les observer afin qu'ils étudient consciencieusement. J'étais un peu sceptique mais puisque pour le moment je ne pouvais rien faire d'autre, je devrais me contenter de cela. La femme qui m'avait guidé m'avait laissé un premier livre à lire pendant la permanence, me précisant que les élèves devraient être calmes tout en mettant une réserve. Normalement mais tout dépendrait du groupe que j'aurai à surveiller. Je n'étais pas encore au fait de tout, mais ça viendrait.
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Mer 11 Fév 2015, 22:24


Le calvaire touchait bientôt à sa fin. Cælys se consolait dans l'idée qu'elle serait bientôt libérée de ces obligations dont le goût insipide était lassant. La patience n'avait jamais été son fort. Capricieuse à sa manière, la jeune fille n'appréciait pas de suivre les chemins communs. Vanille avait insisté. D'ailleurs, elle ne lui avait pas vraiment laissé le choix. Comment était-ce possible qu'elles ne soient qu'un ? Elles étaient aussi différentes que l'on pouvait l'être et peinaient à se supporter. Cælys avait la fougue et la spontanéité de la jeunesse et cette impulsivité agaçait la Dame des Abysses qui arrangeait les erreurs de sa pupille. Elle était quelqu'un de mauvais. Seulement, son impétuosité handicapait ses projets. Travailler sur sa frénésie n'était pas une mince affaire. La Khæleesi ne se souvenait pas avoir été si sotte et turbulente. Peut-être n'étaient-elles semblables que dans les grandes lignes de l'histoire. Après tout, Cælys venait d'un autre monde dont le tracé aurait pu être bien divergent de ce qu'elle connaissait. Dans son univers, la Sirène avait été puissante, une criminelle recherchée que beaucoup voulait voir la tête tranchée. Son arrivée inattendue dans ses terres avait dévoré ses forces et cette perte lui laissait une saveur amer. Elle avait besoin de Vanille pour regagner sa magie et développer son potentiel, même si l'aveu lui écorchait les lèvres. La reine avait ordonné qu'elle aille étudier à Basphel et elle avait fini par obtempérer, quoique avec dédain et mépris. Habituée à fréquenter des hommes et des femmes plus âgés, la compagnie des imbéciles heureux de son âge était un fardeau à ses yeux. La jolie sirène avait bien du mal à se faire à la vie dans les ville école. Pourtant, elle se plaisait, d'une certaine façon, dans l'Acier et s'amusait beaucoup à faire flancher l'esprit de ceux de l'Ivoire. Ce n'était qu'un jeu puéril. Il restait divertissant pour les âmes malicieuses.

« Cælys. Le cours est terminé. » La jeune femme releva ses grands yeux pourpres sur celui qui lui avait adressé la parole, un grand blond aux iris sombres qui se tenait juste à côté de sa table. Liam était l'étudiant dont elle était le plus proche. Il avait un esprit fascinant et une vision des choses très personnelle, plus sombre et mature. Ils n'éprouvaient pas réellement de sentiments l'un pour l'autre mais restaient ensemble par intérêt et commodité. De temps à autre, ils aimaient céder à quelques tentations à l'abri des regards. « Hum hum. » marmonna-t-elle. D'un geste, elle réajuste le col de son uniforme avant d'enfourner ces affaires dans sa sacoche de cuir. Dans un soupir, elle emboita le pas au Mage Noir. « Tu as l'air distraite ces derniers temps. » remarqua-t-il alors qu'ils se dirigeaient d'un pas tranquille vers une autre salle. « Je m'ennuie. » répondit-elle d'une voix tranchante. « Vivement les examens. Je n'attends que de passer en dernière année pour en finir. » Il sourit. « Je vois. As-tu des projets pour la suite ? » - « Je suppose que j'irais dans l'une des Académies de la Cité Engloutie. » Vanille ne lui demanderait pas vraiment son avis, une nouvelle fois. « Que feras-tu ? » - « J'irai tenter ma chance à la Prison. Père m'aidera sûrement. Il a un bon réseau. » Ils continuèrent à discuter tout bas bien qu'ils soient déjà dans la salle où ils devaient patienter jusqu'à leur prochain cours. La Sirène et le Sorcier n'allèrent pas tout au fond sans pour autant se placer au premier rang. « C'est qui encore, celui là ? » lâcha quelqu'un entre les dents en voyant un nouveau visage. Son ami répondit par un haussement d'épaule. Les Aciers n'étaient pas les plus difficiles de Basphel. Ils étaient par contre dans les plus calculateurs et opportunistes. Intéressée par l'étranger qui devait être un professeur fraîchement débarqué ou quelque chose d'approchant, Cælys scrutait le jeune homme.

Violet. Très violet. Plutôt joli garçon. Cælys détourna les yeux. Elle se désintéressait vite de ses futilités. Ce n'était qu'un énième membre du personnel qui allait s'atteler à lui pourrir la vie d'une manière ou d'une autre, qu'elle aurait envie de massacrer à coup de machette mais à qui elle devra dire des oui, monsieur la tête basse. Au moins aurait-il du succès auprès des petites garces de la Craie. La Sirène mimait de travailler, l'esprit ailleurs.
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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Dim 01 Mar 2015, 18:03

    Ils étaient tous rentrés dans la salle, du moins, c'est ce dont j'avais l'impression. Peut-être qu'un élève avait préféré faire la permanence buissonnière et, dans ce cas, je ne pouvais, de toute façon, pas aller le chercher. En chercher un et laisser les autres seuls ? C'était hors de question. Quant à ce que ceux présents pensaient de moi, j'étais mitigé. Ma tête était nouvelle et puisqu'ils ne me connaissaient pas, ils devaient se poser des questions. Que fait-il ici celui là ? Pourquoi nous regarde-t-il avec ses yeux débiles ? Cela devait être proche de la réalité, sans doute.

    Je laissai un peu le temps s'écouler, constatant que la plupart se mettaient au travail sans discuter. D'autres continuèrent un peu leur conversation mais, finalement, le silence reprit peu à peu ses droits. Dire que j'avais devant moi l'élite des terres du Yin et du Yang. C'était assez amusant. Ils avaient l'air d'adolescents normaux. Je me demandais comment était leur vie ici, loin de leurs familles, loin de leurs amis. Mais, après tout, la plupart d'entre eux étaient ici depuis leur enfance et ceux là devaient avoir bientôt terminé leur scolarité. Je ne savais pas si j'avais le droit de leur poser des questions mais, bien qu'atteins par le péché de luxure, qui me laissait visiblement tranquille sous l'effet du stress, j'étais également très curieux.

    Je me mis, malgré tout, à parcourir l'ouvrir que l'on m'avait recommandé. Ce n'était pas très professionnel d'arrêter ces jeunes gens dans leurs lectures et rédactions. Le principal problème ne vint pas d'eux, mais de moi. Après quelques minutes, les yeux rivés sur l'ouvrage, je dus me rendre à l'évidence : je n'en pouvais plus. Lire, lire et encore lire, c'était d'un ennui assez monstrueux. Je n'avais visiblement pas les capacités intellectuelles requises. Il me faudrait des mois avant de finir un seul livre. J'allais me faire renvoyer sans doute. Je soupirai, fermant l'ouvrage. C'était si compliqué de plaire à un ange. Avant je n'avais pas besoin de faire des efforts. Je vivais au jour le jour, je dormais dans les draps soigneux de mes partenaires. Et maintenant ? Je devais garder une bande d'adolescents qui se fichaient éperdument de moi, dont la moitié étaient des filles en pleine puberté, se croyant déjà femmes et sans doute prêtes à profiter des faiblesses d'un professeur. C'était... excitant.

    Je levai les yeux au ciel. La pente était trop glissante pour que je continue dans cette voie. Je m'ennuyais et la seule chose qui me venait à l'esprit était forcément en lien avec mon péché. Les poitrines de ces étudiantes m'appelaient. Il fallait que je pense à autre chose.

    Adam : « Bonjour. Je m'appelle Adam Pendragon. »

    Non seulement, cela me permettait de libérer ma conscience d'images perverses au possible, mais, en plus, je trouvais totalement impoli de ne pas se présenter.

    Adam : « Je ne suis pas encore professeur pour ceux qui se poseraient des questions sur mon compte. Mais cela risque de venir d'ici peu... si je lis suffisamment... ».

    Ouais, ça ne m'enchantait pas vraiment et ça devait s'entendre dans le son de ma voix. Mon regard commença à parcourir l'assemblée. Certains se fichaient pas mal de ce que je disais, plongés dans leurs travaux. D'autres avaient relevé la tête, visiblement plus intéressés par moi que par ce qu'ils faisaient auparavant. Je finis par me lever de mon bureau, en ayant marre d'être assis. J'étais un déchu de la luxure, j'avais l'habitude de bouger, j'avais besoin de bouger. Pendant que mon corps était occupé à se mouvoir ici et là, mon pénis, lui, restait sagement à sa place. Enfin, la plupart du temps.

    Marchant à travers les rangées de tables, je repris mes dires.

    Adam : « Comme je viens tout juste d'arriver, j'aimerai en apprendre un peu plus sur vous et les lieux. Comment se passe votre vie étudiante ? Ça doit être dur, non, de ne pas voir votre famille ? Enfin... ça doit surtout dépendre des relations que vous avez avec ses membres. Mais je suis vraiment intéressé par votre expérience. Si plusieurs personnes veulent en parler, je serai heureux de les écouter. ».

    Être un professeur que tout le monde craindrait ne m'intéressait pas vraiment. Je préférai être un peu proche de mes étudiants... enfin, pas trop proche non plus. Enfin, si, j'aurai bien aimé coucher avec la plupart des filles qui se trouvaient dans cette salle, surtout une à vrai dire, mais je devais penser à autre chose, vraiment. Heureusement, ma chemise était assez longue pour cacher quelques... soucis majeurs au niveau de mon bas ventre.


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Mer 20 Mai 2015, 10:38


Le surveillant ne tarda pas à briser le silence, profitant de l'instant pour se présenter ; certainement aussi agacé que les élèves de devoir mimer le travail consciencieux et appliqué. Cælys arqua doucement les sourcils, déconcertée par le choix des mots du dénommé Adam Pendragon. Il lui semblait être un homme assez étrange pour ne pas dire inquiétant ou suspect. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui. Néanmoins, ce petit rien de déroutant et de troublant intriguait cruellement la jeune Sirène qui s'interrogeait de plus en plus sur lui. Elle se mit à mordre son crayon, laissant les teintes carmins de ses yeux détailler la silhouette du nouveau membre du personnel de Basphel. Qui était-il ? Pourquoi était-il venu s'enchaîner à la ville-école ? Qu'était-il ? Les questions se bousculaient dans sa tête et la frustration grandissait à mesure qu'elle constatait qu'elle n'avait pas la moindre idée des intentions d'Adam. Elle n'écoutait pas la plus petite bride des réponses de ses camarades qui se mirent, l'un après l'autre, à faire étalage de leur parcours et de leur famille. Cela ne l'intéressait pas, même si tous se prêtait au jeu au point que les présentations devenaient un passage obligé. Fatalement, son tour arriva bien qu'elle ne le remarqua pas immédiatement, encore occupée à admirer le surveillant. Elle finit par sentir, une fois une ou deux brèves secondes écoulées, le poids des regards qui l'écrasait. Elle soupira, croisant lentement les jambes et rejetant les boucles céruléennes de sa longue chevelure dans son dos.

« Mon nom est Cælys caël Deslyce. » L'accent chantant et exotique de ses paroles trahissaient déjà son appartenance au peuple des mers ; une certitude renforcée par la famille à laquelle elle se rapportait. « Je suis la jeune sœur de la Khæleesi, Souveraine des Océans. » Certains, les moins cultivés de toute évidence, parurent surpris de la nouvelle. Entre les murs de cette école, il y avait bien des grands noms mais tous ne le criait pas à tout va, comme quelques uns. En réalité, Cælys n'était pas vraiment la sœur de Vanille. C'était bien plus compliqué que cela. Cependant, la jeune femme partageait trop de ressemblances avec la Dame des Abysses pour que celle-ci nie un lien de parenté. Ce statut n'était pour déplaire à l'insolente Ondine. Malgré son ressentiment évident pour la sulfureuse Reine – les deux Sirènes ne parvenant guère à se supporter – être une Princesse satisfaisait son égo. « Habituellement, je vis donc au Palais de la Cité Engloutie avec le reste des miens. La vie y est très différente de ce qu'on peut connaître ailleurs, le rythme est battant et la ville ne s'endort jamais. L'effervescence des rues me manque mais je veux être quelqu'un, non pas parce que je suis d'une lignée précieuse et royale mais parce que mes talents seront reconnus, et pour s'illustrer dans la Capitale des Mers, mieux vaut avoir des diplômes, une certaine culture, un goût pour l'enseignement. Basphel n'est pas ce que j'ai connu de plus …  excitant. Je trouve l'existence ici morne et ennuyeuse, une chose qui m'a étonné puisque les Déchus ont repris les lieux et qu'en Avalon, la vie est douce et enivrante. Néanmoins, c'est un passage obligatoire mais je m'y soumets volontiers. »  

Cælys se tût. Elle n'avait rien d'autres à ajouter devant les membres de l'Acier. Durant son petit monologue, elle n'avait pas lâché du regard Adam, un petit sourire aux lèvres. Elle ne détourna d'ailleurs pas davantage les yeux quand un autre étudiant prit la parole. Elle n'avait pas forcément dit toute la vérité, sans pour autant mentir de façon franche. Elle voulait simplement continuer à observer Ser Pendragon, analyser ses réactions, pour le comprendre, le décortiquer. Il lui paraissait jeune pour s'occuper des étudiants. Cela ne lui disconvenait pas. Elle préférait ça aux vieux croulants dont elle devait supporter la présence dans d'autres cours. Cælys décroisa les jambes pour les croiser dans l'autre sens. Elle sentait son cœur battre vite, soumis à quelques idées alléchantes, charmants fantasmes qui la hantaient. La Sirène avait déjà eu de nombreux amants, une chose qu'elle taisait, amusée et dépitée par les émois de filles à Basphel qui commençaient tout juste à goûter à la chair. Elles n'allaient plus tenir sur leur chaise devant le bel Adam aux yeux clairs. C'est qu'elles auraient bon goût.

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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Mer 02 Sep 2015, 19:39

    J'avais finis par retourner à mon bureau. Appuyé contre la table pour faire face aux étudiants qui parlaient de leur vécu, je les observais un par un. Les garçons ne m'intéressaient pas vraiment en fait. Enfin si, j'essayais de toutes mes forces de les écouter, de les regarder, mais j'avais toujours eu une préférence charnelle pour les femmes, bien que mon péché m'ait déjà conduit à bien des extrémités par le passé. Ces jeunes filles, qui étaient attablées là, avec leurs cahiers et leurs uniformes, me retournaient l'esprit. Parfois, l'une d'elle plaçait sa plume au creux de ses lèvres, pour réfléchir. Ce simple geste me tiraillait. Tous ici étaient des enfants de rois ou de personnes influentes, rares étaient ceux qui n'avaient pas la richesse ou la gloire à portée de main. Je n'étais personne et je savais que je ne devrais poser le moindre doigt sur eux. Pourtant, mon péché m'indiquait bien que la plupart des demoiselles commençaient à évoluer, prête à devenir des femmes. Leur corps changeait, leur esprit aussi et les fantasmes s'éveillaient au creux de leur esprit.

    Adam : « C'est très intéressant... »

    Parfois, je faisais quelques commentaires pour leur prouver que je ne leur avais pas demandé de faire cet exercice juste pour passer le temps. Je trouvais leur vie fascinante. Ils étaient jeunes et, pourtant, j'étais sûr que la plupart d'entre eux avaient déjà vécu plus de choses que moi. Il faut dire que si la luxure ne m'avait pas choisi, j'aurai sans douté hérité de la paresse. Mais, à présent que j'avais rencontré cette Ange, je ne pouvais plus me contenter de vivre au jour le jour.

    Quand la jeune fille aux cheveux bleus se mit à parler, je trouvai enfin une bonne excuse pour ne plus la quitter du regard. Je la détaillais autant qu'elle le faisait avec moi, si bien que j'eus petit à petit de plus en plus chaud. Que cherchait-elle en moi ainsi ? Sa façon de me fixer avait quelque chose que les autres n'avaient su reproduire. Ambitieuse, elle semblait savoir ce qu'elle voulait et cela me plut. Cela dit, toutes les femmes que j'avais rencontré par le passé avec ce caractère s'étaient révélées dangereuses, plutôt difficiles à séduire... quoi que... certaines n'avaient pas attendu que je fasse le premier pas pour venir me narguer d'un baiser volé.

    Quand elle parla d'Avalon, mon cœur fit un bond. Ainsi donc  y était-elle allée ? J'imaginais des choses bien malgré moi. Si nous pouvions nous y retrouver pendant ses vacances scolaires alors nous pourrions peut-être goûter ensembles à la vie douce et enivrante dont elle parlait. Je la toucherai avec douceur avant qu'elle s'enivre de ma présence et que les choses s'accélèrent d'elles-mêmes. Elle me faisait envie, peu importe qu'elle soit la sœur de la femme de l'océan. J'avais déjà entendu parler de la Khæleesi mais je n'étais pas très cultivé et pas non plus très intéressé par la politique pour le moment. Et son regard qui m'examinait alors même que ses jambes croisées semblaient me signifier que je ne pourrai pas m'aventurer dans des chemins trop intimes. Quand elle décroisa un instant les jambes, mon regard ne le manqua pas et il me fallut beaucoup de volonté pour ne pas paraître pervers.

    Un peu décontenancé, je n'écoutai pas vraiment la suite des présentations. Je me forçais à regarder un peu ailleurs mais mon regard insistait pour revenir toujours quelques longues secondes sur la demoiselle.

    Adam : « Certains ont mentionné Avalon. »

    Il n'y avait qu'elle qui comptait, peut-être une fille dans le fond qui semblait un peu plus « ouverte » mais, justement... la tentation était bien plus puissante si j'avais à braver l'interdit. Et écarter les cuisses de Caelys me semblait bien plus... Oh non ! Non non non ! A quoi pensais-je là ? Je devais arrêter ça tout de suite. J'étais ici pour surveiller ces adolescents ! Il était hors de question que je craque !

    Adam : « Hum... J'y suis né alors je connais bien. Mais vous semblez tous venir d'horizons différents. Je pense que c'est une bonne chose dans un groupe. Du moins, c'est ce que le livre que je suis en train de lire semble raconter. »

    Je souris en me frottant le cuir chevelu d'une de mes mains avant de me redresser pour aller m'asseoir derrière mon bureau. Je devais vraiment reprendre mon étude et calmer mes ardeurs. Mes yeux bleus parcoururent un moment les pages du livre avant de se relever vers Caelys.



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Sam 21 Nov 2015, 21:34


« Une bonne chose ? » s’offusqua une jeune fille, assise dans les premiers rangs. Elle avait une voix particulièrement stridente et agaçante. Cælys soupira. Elle aurait pu deviner ce que Lhouisa allait clamer. Elle était une personne facile à cerner. « Je trouve déplorable que l’on contraigne les plus méritants à se mélanger avec le bas peuple, sous des prétextes de charités et d’aides mal placées. Basphel perd de son luxe et de son prestige à force de faire entrer n’importe qui. De plus, au-delà de cette exigence répugnante, l’existence même des Départements prouvent qu’il est bon de maintenir une certaine séparation entre différentes personnes. Au sein d’un même groupe, les différences sont telles qu’elles sont parfois inconciliables. » C’était une référence à peine voilée à un conflit qui avait éclaté au sein de la classe quelques jours auparavant. Un Sorcier et un Réprouvé avaient échangé des mots et manqués d’en venir aux mains. Cela n’intéressait pas vraiment la Sirène. Cælys ne l’écoutait qu’à moitié, préférant soutenir le regard du surveillant qui l’observait. Le menton posé dans la main, son sourire se devinait derrière ses doigts.  « Vraiment, il serait préférable de revoir le système pour une organisation plus cohérente. Tout cela n’est pas une bonne chose. » Cælys souffla. Ce n’était pas tant les propos qui la dérangeaient que la personne qui les disait. Pour sa part, l’Ondine se fichait bien de qui elle pouvait côtoyer. Elle ne choisissait pas ses relations en fonction de leur trésorerie ou de leurs parents, même si parfois, cela pouvait entrer en ligne de compte. « Il est intéressant que tu soutiennes que le mérite d’un élève se calcul au regard des finances de ses parents. Intéressant, révélateur et opportun. » Elle eut un petit rire léger. « Autant que je me souviennes, tu viens d’une famille bourgeoise dont la seule réussite se compte en pièces d’or et d’argent. Ta naissance n’est donc ni noble ni royale. Le premier prince venu te rétorquerait que le mérite est une question de rang et t’exclurait en conséquence du champ de son application. L’un comme l’autre, vous ne feriez que répéter les dialogues que vos proches vous ont mis dans la tête depuis votre plus jeune âge. » Elle fit une petite pause. « C’est pour cela que le mélange est une bonne chose. Il ouvre des horizons. » Lhouisa était devenue rouge à l’évocation de son statut. La classe se mit à rire. Lorsque le calme revint, Cælys ajouta simplement : « Peut-être ne faudrait-il pas confondre les considérations d’acceptation avec celles qui relèvent d’une ambiance correcte d’apprentissage. » Elle-même se voyait mal assise à côté d’une fille de la Craie. « Facile à dire, Princesse. » rechigna la Bourgeoise en passant ses ongles sur son chignon parfaitement lisse, sans un cheveu dépassant. « Voilà toutes les frustrations de la famille, sortie de la bouche de la dernière descendante. » Nouveaux hoquets et rires. Les débats reprirent de plus belle. Cælys s’en désintéressa rapidement. Elle préférait admirer Adam. Doucement, elle glissa ses doigts dans ses cheveux pour écarter de longues boucles et les placer derrière son oreille, avant d’attraper la chevelure entière pour la torsader d’un seul côté, dévoilant la peau blanche de sa gorge.

Cælys avait envie d’en savoir plus sur cet étrange jeune homme aux cheveux colorés et au regard si captivant. Malheureusement, la présence d’une classe entière contrariait la plupart de ses projets. Rêveuse, elle se mit à réfléchir à plusieurs stratégies, pour s’accorder quelques minutes, seule, avec Adam. Ce n’était certainement pas raisonnable mais elle se préoccupait bien peu de la morale et des mœurs. Si elle était née ou devenue Déchue, elle était persuadée que son péché aurait été la luxure. Elle comptait bien profiter de chaque seconde, avant que la luxure s’efface au profit de l’orgueil, à en croire ce qu’elle voyait de Vanille. Cælys chassa immédiatement la Khæleesi de ses pensées. Elle ne pouvait plus devenir elle. C’était terminé. Elle pouvait être qui elle désirait. Peut-être était-il temps de commencer à exister sans se soucier d’un avenir révolu. Tant qu’à faire, elle aspirait à commencer avec le charmant Adam. Peut-être arriverait-elle à le croiser dans un couloir où ils pourraient discuter un peu en privé ? A moins qu’elle ne choisisse de particulièrement trainer à la fin de l’heure pour glisser quelques mots au futur professeur.
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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Dim 27 Mar 2016, 03:16


    Je fus interloqué par la voix d'une des élèves qui semblait s'offusquer de mes propos. Si j'avais su que mes quelques mots produiraient une telle esclandre, je me serai contenté de lire mon livre tranquillement. J'écoutai cependant ce que la jeune fille avait à dire, essayant de me concentrer pour ne pas perdre le fil. Je n'avais jamais été un érudit et discourir des heures sur ce genre de détails ne m'intéressait pas vraiment. J'avais fait le pari d'y prendre goût pour devenir digne de mes espérances mais c'était quelque chose qui me dépassait légèrement. Il fallait me comprendre : ma vie jusqu'ici se résumait à contenter mon péché et je ne faisais la lecture qu'à mes amantes afin de les exciter en entonnant des écrits érotiques avec un ton exquis. Étudier était une nouveauté et mon cerveau n'était pas préparé, ni aux livres qui m'attendaient sur le bureau, ni à ce genre de débat lancé de manière brusque. Ces adolescents n'avaient-ils donc pas eu d'enfance ? C'est ce que je me demandais, au détour de deux tirades de la demoiselle. Quand je me revoyais à leur âge, j'étais insouciant, bien loin d'être un élève sérieux. J'aimais particulièrement me promener dans Avalon et charmer les filles qui passaient par ci par là. Je me fichais parfaitement de la politique et n'avais absolument aucun projet concernant le changement des instances, quelle qu'elles soient.

    Légèrement embêté, car je ne savais que répondre, je passai l'une de mes mains dans mes cheveux. J'étais d'accord sur le fait que réunir des ennemis naturels dans un même endroit n'était sans doute pas la meilleure idée qui soit mais je n'avais vu aucune esclandre à Basphel depuis que j'y étais. Certes, ça ne faisait pas longtemps mais quand même. L'on m'avait dit que l'école était très ancienne alors je doutais que son fonctionnement soit à revoir. Surtout, il m'apparaissait que le corps enseignant, et, surtout, la direction, devait être plus à même de gérer ce genre de détails qu'une élève de quinze ans. Je gardais cependant mes réflexions pour moi, étant mal venue. La voix désagréable de la jeune fille m'avait même déconcentré sur ma contemplation de cette élève si particulière qui semblait tout autant attirée par moi que je l'étais par elle. A moins que je me fasse des histoires, afin de justifier mes pulsions amorales à son égard ?

    Elle prit la parole, ce qui eut pour effet de me faire entrouvrir les lèvres d'étonnement. Bien sûr, je savais que Basphel était une école prestigieuse, mais je ne m'attendais pas à de telles facultés à débattre de la part des étudiants. Il me semblait qu'ils savaient déjà tous manipuler et, dans un sens, cette constatation me faisait un peu peur. S'ils étaient à l'image de leurs parents, c'est à dire les nobles, les rois, les fortunés, il valait sans doute mieux que le bas peuple, dont je faisais partie, aille vivre sur une île déserte. D'un autre côté, j'aimais bien les entendre. Je me retins d'ailleurs de rire en chœur avec les autres élèves. J'étais ici pour surveiller, pas pour me moquer. Aussi, une fois la joute terminée, je revins à mon bureau, m'asseyant de nouveau sur ma chaise.

    Adam : « Bien, puisque tout semble une question de prestige, je vous invite à travailler vos cours afin de continuer à mériter votre place ici. ».

    Je préférai que tous se calment. Une fois bien installé, je me mis à regarder les étudiants. Ils s'étaient remis au travail, sauf une. La même, Cælys. Je tournai légèrement la tête vers elle, une mine interrogative sur le visage. C'était amusant mais avant même qu'elle ne commence son manège, je sus qu'elle allait faire en sorte de me perturber. Le faisait-elle exprès ? J'avais envie que la réponse soit affirmative mais, encore une fois, il se pouvait très bien que je me fasse des idées, uniquement pour enlever le poids de l'interdit qui voletait autour de ma tête. Je ne devais pas toucher les élèves, c'était clair et net. Si jamais je craquais, cela pourrait avoir de graves répercussions sur la suite de ma carrière.  Sa gorge me faisait tout de même envie. S'il n'y avait pas ce statut qui nous séparait, j'aurai volontiers plongé mes lèvres sur ce cou qu'elle avait dénudé pour moi. Je finis par réussir tant bien que mal à me contrôler, replongeant mon nez dans mes livres jusqu'à la fin de l'étude. Je faisais semblant de lire, bien sûr, parce que son image trottait dans ma tête sans que je ne puisse me délivrer d'elle. J'avais envie de la prendre, sur le bureau, pourquoi pas. Tous les endroits de cette fichue salle étaient bons à nourrir mes fantasmes.

    Quand la sonnerie retentit, je me détendis un peu. Elle allait faire comme tous les autres : sortir de la salle. Alors, je pourrai, moi aussi, penser à autre chose, après quelques petits exercices en solitaire.


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Dim 01 Mai 2016, 01:06


La permanence était terminée. Dans une vague de murmures et de légers rires, les étudiants réunissaient leurs affaires et se préparaient pour le cours suivant. Les lèvres tordues en une mine boudeuse et contrariée, Cælys enfouissait ses livres et ses plumes dans sa sacoche en cuir. Elle ne tenait pas particulièrement à s’éloigner de son nouveau professeur. La partie venait à peine de débuter, les règles s’esquissaient lentement entre eux. C’était un jeu dangereux. Interdit, même. Cependant, ces instants de séduction muette étaient trop tentants pour ne pas succomber à leurs charmes. La Sirène brûlait d’en savoir davantage sur cet homme et elle n’avait pas dans l’idée de le quitter aussi rapidement. Etait-ce mal ? Très certainement mais la raison s’écartait peu à peu de son esprit, au profit d’un sourire et d’un regard pour lesquels il serait bon de céder. A quelques pas de là, Liam patientait et attendait son amie, conscient qu’elle réfléchissait à une façon d’esquiver les enseignements du reste de la journée. Ils s’échangèrent un long regard, semblable à une discussion silencieuse. Le Sorcier finit par hocher sèchement la tête. Il avait plus ou moins compris les désirs de sa camarade et était prêt à l’aider. Curieuse, elle lui emboita le pas. Ils se faufilèrent à travers les groupes, souvent attroupés près de la table du plus lent ou du chef officieux de la petite bande, le temps que tous soient prêt. Ils s’approchaient de la sortie. La Sirène arqua délicatement les sourcils et tourna la tête sur les côtés, cherchant quelque chose qui n’arrivait pas. Perplexe, confuse et agacée, elle pressa le pas pour rattraper le Mage Noir, qui la distançait. Une main tendue pour agripper son épaule, elle l’interpella : « Liam, qu’est-ce que … » La fin de sa phrase se perdit dans un grand fracas. Tout s’était enchainé très vite. Des bruits, des crissements de chaise, des tables qui s’entrechoquaient, un cartable mal placé et un petit craquement sourd. L’instant d’après, la jeune fille était par terre, à se redresser dans une légère grimace pour poser ses doigts froids sur sa cheville. Lhouisa ne put s’empêcher de rire à gorge déployée, face à spectacle, avec peut-être un peu trop d’entrain et de moquerie. En réalité, elle s’accusait elle-même du méfait. Le cartable, qui s’était soudainement mis en travers du chemin de Cælys, était le sien. Leur mésentente était évidente, et l’altercation verbale, quoique polie, qu’elle avait eu un peu plus tôt en était une illustration. Elle était un coupable parfait et le revendiquait sans même le savoir. Après tout, elle ne cessait de se vanter dans les couloirs d’être une « excellente télékinésiste ». Il y eut quelques éclats de voix, des proches de Cælys ayant sauté à la conclusion – voulue – que Lhouisa l’avait fait exprès tandis qu’elle cherchait à se dédouaner, très maladroitement puisque la scène l’avait ravi. « Je survivrai, ça ira. » finit par murmurer la Sirène, dans un petit sourire. « Tu peux marcher ? » s’enquit Liam. « Oui. » Elle voulut le rejoindre mais s’arrêta aussitôt. « Bon, peut-être que … » Elle alla s’asseoir sur le rebord d’une table.

C’était un peu une comédie. La cheville de Cælys n’avait pas grand-chose. C’était surtout de la poudre aux yeux, une façon de sauver les apparences, de gagner un peu de temps. La sensation était désagréable mais elle n’était pas vraiment douloureuse. Vanille lui avait déjà infligé des gifles plus éprouvantes et marquantes. « Je t’excuserai auprès de l’enseignant en lui précisant que tu vas à l’infirmerie. » - « Merci Liam. » Elle était sûre que cette petite mascarade lui avait plu. Il exerçait ses talents de Sorcier : la mise au point de plan avantageux pour lui, qui nuisait aux autres, faisait en sorte qu’un autre soit accusé de ses propres faits et gardait un air innocent. Toujours appuyée sur la table, l’Ondine contemplait les élèves qui s’en allaient, attendait que la voie se dégage pour pouvoir aller à l’infirmerie. D’ailleurs, si la charmante Vanille apprenait le petit manège qu’elle était en train de mettre au point, elle risquait de lui faire amèrement regretter ; ou de l’en féliciter, avec un peu de chance. Vanille et Cælys étaient la même personne dans une certaine mesure, avaient été la même plutôt. La première ne pourrait jamais faire croire à la seconde qu’elle n’avait jamais séduit l’un de ses professeurs. Elle ne pourrait pas la croire.
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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Jeu 08 Sep 2016, 13:33

    Une femme : « C'est vous le nouveau surveillant ? ».

    Je sursautai, encore assis à mon bureau alors que la salle s'était vidée. Mes yeux rencontrèrent ceux d'une jeune femme rousse aux yeux verts. Je ne savais pas si elle était professeure ou autres mais puisqu'elle ne m'avait même pas dit bonjour, je passai directement à la réponse à sa question.

    Adam : « Plus ou moins. ».

    Le problème n'était pas sa présence en réalité. Même si je lui souriais, essayant de paraître le plus confiant possible, ce n'était absolument pas le cas. J'avais retiré les boutons de mon pantalon afin de m'adonner à un plaisir solitaire en pensant à cette étudiante, Caelys. La venue de cette femme ne faisait qu'éveiller un peu plus mon envie, insatiable. Le souci c'est que je ne pouvais décemment me faire prendre le membre à l'air, en train de m'activer à le caresser frénétiquement. Je me redressai un peu alors qu'elle me fixait d'une manière que je trouvais étrange. Elle devait admirer ma culpabilité relative qui transparaissait sans doute sur mes traits.

    Adam : « Vous souhaitez quelque chose ? ».

    Je ne comprenais pas pourquoi elle restait là, sans rien dire de plus. Voyait-elle à travers la matière ou quelque chose comme ça ? Je posai mon regard sur un crayon de bois qui trônait sur mon bureau. Il serait ma porte de sortie vers une opération que je n'aurai pu décemment réaliser autrement. Je commençai donc à jouer avec, attendant une réponse qui tardait à venir. Je fis mine de l'échapper.

    Adam : « Mince. Attendez... ».

    Je reculai un peu la chaise afin de pouvoir me baisser sous l'imposante table. Au lieu de chercher tout de suite l'objet, je rangeai mon attirail là où il devait être et, une fois que j'eus fini, je me redressai, le crayon dans la main. Je me sentis tout de suite plus à l'aise. L'érection qui était mienne me rappelait sans cesse qu'il fallait que j'assouvisse mes désirs mais je devais passer outre. Je ne pouvais pas attraper cette femme pour la prendre sur mon bureau en lui annonçant au préalable que j'avais une sorte de maladie qui m'obligeait à consommer sexuellement toutes les femmes que je rencontrais, même celles qui ne me plaisaient pas. À dire vrai, j'aurai préféré que ce soit Caelys. Le fait qu'elle soit étudiante et, moi, professeur en devenir, rendait, dans mon esprit, le jeu bien plus délectable. Comme cette étrange femme ne répondait toujours pas, je finis par me lever tout en prenant mes affaires.

    Adam : « Vous avez cours ici c'est ça ? Je vous libère la place en tout cas... ».

    Lorsque je passai à côté d'elle, elle me retint par l'épaule, sa main venant me la saisir avec une poigne de fer. Je fus surpris, la fixant un instant. Elle me regardait toujours, ses mires ancrées dans les miennes. Me demandant ce qui n'allait pas avec elle, je finis par rire nerveusement avant de me dégager de sa prise et de sortir de la pièce. J'attendis un peu avant de jeter de nouveau un coup d’œil à l'intérieur de la salle. Elle n'était plus là. Je clignai plusieurs fois des yeux, me demandant si le poids de ma culpabilité à me soulager sur le dos d'une étudiante ne m'avait pas fait créer cette femme de toutes pièces. Non, quand même pas, je n'étais pas aussi atteint... Et puis, mon épaule était douloureuse.

    C'est plongé dans la perplexité la plus absolue que je me rendis là où mes jambes voulurent bien m'amener. Je ne connaissais pas Basphel et ses environs si bien que cela et avais encore beaucoup à découvrir. Aussi, je pensais que, parfois, il était bon de se perdre. Dans le cas présent, mon esprit était surtout bien trop occupé à essayer de démêler cet étrange épisode pour raisonner sur mon parcours. Cette femme avait au moins eu le privilège d'éteindre complètement mon désir. Son œuvre fut pourtant vaine car mon regard croisa de nouveau celui de Caelys. J'hésitai un instant à m'approcher d'elle puis, finalement, me dis qu'il n'y avait rien de mal à ça.

    Adam : « Vous n'êtes pas en cours ? ».

    Remarquant que le lieu était désert, je me mis à inspirer doucement, expulsant ensuite l'air de mes poumons. J'aurai préféré la rencontrer de nouveau, entourée d'une cinquantaine d'étudiants. Là, mon envie revenait et les images que je me plaisais à entretenir de son corps à moitié nu subissant mes coups de reins n'arrangeaient rien à la situation.


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