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 [Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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Lun 05 Oct 2015, 00:19


Les Sirènes de Tælora
Rp pour Tous


Egarée entre les vagues sauvages du large de Tælora, l’île était une vaste étendue de jungle impénétrable où les bêtes monstrueuses grondaient et épiaient les proies imprudentes qu’ils pourraient dévorés si aisément. Au sud de l’îlot, la forêt brûlante et humide cédait sa place à des plaines plus tranquilles, bordées d’une longue plage de sable blanc aux étrangers reflets roses. Songeuse, une jeune femme aux longs cheveux bleus scrutait l’horizon. Hæralena pouvait voir Port Dirælla de là où elle était. Elle sourit légèrement, enchantée par la vision. La Cité était magnifique, un spectacle sans nul autre pareil. Les invités n’auraient pas l’occassion de la visiter ni même de réellement l’apercevoir. Ils ne pourraient que deviner ses contours et sa splendeur, de cette île où les festivités devaient battre leur plein. Le choix n’avait pas été très difficile à faire. Les Sirènes étaient des créatures de mythes et de légendes, dont on vantait la beauté et la cruauté dans les vieux contes. Aujourd’hui, ils étaient plus nombreux dans le petit peuple à croire en l’existence des Vampires des Mers. Les derniers évènements les avaient mis sur le devant de la scène. Seulement, un peuple entier pouvait-il être blâmé pour les crimes et les horreurs de quelques-uns ? Hæralena faisait partie de ses Ondines qui se battaient pour redorer l’image des siennes. Elle-même n’était pas une vertueuse pour le sens commun des bonnes mœurs, car elle était infiniment attachée aux traditions des mers et elles n’étaient pas toutes ravissantes. Seulement, elle refusait d’être condamnée aux mêmes titres que d’autres. La Khæleesi leur avait soufflé qu’ils devaient penser à l’avenir, sans elle, à présent. C’était bien ce qu’elle comptait faire. Peu importe le respect et la fascination qu’elle lui portait, comme bien d’autres Sirènes, elles devaient retrouver la paix avec les autres peuples, du moins, retrouver la situation qu’elles entretenaient autrefois avec les Gælyan. Certains risquaient de porter une immense rancune dans leur cœur. Les Sirènes devaient faire des efforts mais elles n’étaient pas obligées d’ouvrir en grand les portes de leurs villes pour autant. Mieux valait être prudent. « Tout est prêt, Prêtresse. » murmura un homme en Valærian. L’intéressée hocha la tête. Elle avait eu un certain poids durant les débats au Parlement, en tant que grande religieuse du culte de l’Aether des Océans. D’un pas léger, elle alla voir les préparatifs. Des arches fleuries s’érigeaient près des buffets, laissant un délicat parfum flotter dans l’air. De grandes teintures colorées protégeaient les pistes et les tables du soleil de plomb. Il faisait terriblement chaud dans cette partie de Tælora. Certains risquaient d’être surpris par le climat.

« Sont-ils en nombre suffisant ? » s’enquit la Sirène en contemplant quelques Soldats. « Oui, largement. Nous avons prévu deux escadrons pour assurer la sécurité à la lisière de la jungle. Une troupe entière sera mêlée à la foule pour éviter les débordements et une autre est prête à surgir des flots à tout moment. » Rien n’était pris à la légère. Cependant, les intentions de Hæralena n’étaient pas mauvaises. Elle ne comptait pas faire tuer les invités au beau milieu de la soirée, comme certains semblaient le croire. « Bien. » Elle parcourut des yeux les musiciens qui accordaient leurs instruments, avant de jeter un coup d’œil aux grands présentoirs. Les Ondins avaient décidé, pour une fois, de partager leur culture aux autres. Les plus grandes maisons venaient représenter leurs produits : le nacre sous toutes ses formes, les plantes médicinales, le chocolat, les algues et toutes ses utilisations, de la porcelaine, des montagnes de chocolat à la saveur raffinée et aux goûts différents et le meilleur de l’orfèvrerie. Au loin, quelques navires approchaient. Des vaisseaux avaient été spécialement apprêtés pour l’occasion, et menaient les convives à travers les océans pour cette journée exceptionnelle. Au loin, le soleil commençait tout juste à décliner, même s’il faisait toujours aussi chaud. « Bien. » Elle prit une grande inspiration, époussetant doucement sa robe claire. Toutes les Sirènes portaient les tenues traditionnelles de leur peuple, des vêtements légers et élégants, sensuels. Chacune trahissait l’appartenance à une certaine élite, à l’armée ou au corps religieux, à la noblesse, à la bourgeoisie, ou à la servitude. Seulement, les Gælyan étaient bien ignorants de tous ses codes. C’était une chance et les Sirènes comptaient bien s’en servir à leur avantage, notamment pour semer le doute sur les soldats de la Cité Engloutie.

Une jolie musique s’éleva doucement. Tout était en place. Quelques Sirènes scrutaient nerveusement les premiers invités qui descendaient des navires pour emprunter des barques qui les mèneraient à la plage. La fête débutait. Hæralena était sereine. Elle avait prévu de quoi divertir les convives.

Explications
& Event


Pour les gens ayant participé aux groupes de la partie 4 : Afin de valider votre Event, vous devez poster deux fois le RP pour tous dans lequel vous êtes assigné.

Il faut que vous mettiez ceci en haut à droite de vos postes :
[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 876949validationpartieIVEvent1
Code:
[right][img]http://img15.hostingpics.net/pics/876949validationpartieIVEvent1.jpg[/img][/right]
[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 624590validationpartieIVEvent2
Code:
[right][img]http://img15.hostingpics.net/pics/624590validationpartieIVEvent2.jpg[/img][/right]
Vos deux posts doivent faire 720 mots minimum et ne comptent pas pour l'acquisition des gains des rps pour tous. Vous avez jusqu'au 25 octobre, minuit.


Déroulement
du RP


Il s'agit d'un des RP pour tous de fin d'event. Tout le monde peut poster, sans problème, il n'est pas réservé à une certaine catégorie de personnes.

- Vous n'êtes pas sur le continent de Tælora même mais sur une grande île d'où vous pouvez voir Port Dirælla, ou tout du moins, deviner la Cité.
- Vous êtes venus [pour 98% d'entre vous] grâce à des navires qui partaient d'un peu partout
- Le soleil commence tout juste à tomber. Il fait vraiment très chaud [ici, le climat est ardent avec des vents chauds]
- Les Sirènes sont vêtues de façon traditionnelle. A moins d'être particulièrement cultivé [intérêt aux Sirènes + haute intelligence] vous ne pouvez pas savoir à quelle tenue correspond tel ondin et donc vous ne remarquez pas la présence des soldats.
- Les activités seront lancés à mon prochain post, pour l'instant c'est arrivée, présentation et tout ça.
- Les Sirènes ne se cachent pas de la raison de cette fête : c'est pour renouer des liens et une bonne entente. Vous pouvez être médisant dans votre tête, mais si vous êtes violent, la réplique sera immédiate : les soldats vous immobilisent. [et ça serait la fin du RP pour vous donc essayez quand même de vous retenir tout en gardant à l'esprit la situation de fin d'évent]
- Officiellement, Vanille est introuvable et a quitté la royauté.

Gains
& Participations


■ Gain de participation : 2 points de rp

■ Pour 4 messages, vous avez droit à UN gain parmi :
- 1 point de spécialité au choix
- Un petit bijou ou une petite arme ou un petit vêtement [à préciser] en nacre possédant la capacité de vous faire résister à un élément [à préciser], aussi bien naturellement que lorsqu'on l'utilise sur vous grâce à la magie.
- 10 points de rp

■ Pour 7 messages, UN gain parmi :
- 2 points de spécialité au choix
- Corps de Roche : ce talent vous permet soit [une utilisation par rp, soit l'une des capacités soit de l'autre] de vous fondre dans la roche pour vous dissimuler ou épier d'autres, soit de faire d'une partie de votre corps - comme votre main, un bras, un pied - de la pierre pour quelques instants, rendant cette partie particulièrement puissante et résistante
- 16 points de rp

Evidemment, si vous faites 7 messages mais que vous voulez un gain de 4 messages, vous pouvez.
N'oubliez pas que vos posts doivent faire minimum 540 mots et de mettre le résumé de chaque post !

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 876949validationpartieIVEvent1
[Pour mon PNJ 1]

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Lun 05 Oct 2015, 08:39

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 876949validationpartieIVEvent1

Le vent balayait la chevelure immaculée de la Défunte, qui se tenait sur le bord d'un navire. Accoudée au bord, elle fixait les vagues danser, se mélanger entre elles, se battre peut-être, s'affrontant dans une douceur défiant toute la tendresse dont pouvait faire preuve la mère d'un enfant. Le regard écarlate de la jeune femme glissait comme de fines gouttelettes d'eau sur la coque du bateau qui la transportait, la menait sur des terres qu'elle ne connaissait point, et qui feraient monter sa curiosité à un point presque criminel. Toutefois.. Elle haussa les épaules. Les fêtes ne l'avaient jamais véritablement amusée, et l'idée que les sirènes souhaitent se faire pardonner auprès des autres peuples et récupérer une image décente la faisait doucement rire. Comme si c'était possible.. Elles ne pouvaient effacer les erreurs du passé, se faire excuser d'actes qui n'étaient pas les leurs. Beaucoup de races avaient souffert de leur égoïsme, de leur folie menée par la Khaeelesi qui avait manifestement quitté la royauté. Julia rouvrit les yeux. Ce n'était pas étonnant qu'elle ait pris la poudre d'escampette. A bien y réfléchir, elle ne se préoccupait que trop peu de ce monde pour lui permettre de l'anéantir. C'était une femme puissante, qui avait la force de savoir parfaitement ce qu'elle voulait. Et nul doute qu'elle se cacherait au beau milieu des invités, des citoyens qui festoieraient.

Cependant, la Morte ne prendrait pas la peine de chercher. Non pas seulement car elle se pensait incapable de trouver, mais simplement parce que cela ne lui importait que trop peu pour qu'elle y mette du sien. Elle venait pour se détendre, pour prendre du bon temps après cette guerre, après le chaos ayant secoué les continents. La Blanche regrettait que cela n'ait pas duré plus longtemps, qu'elle n'ait pas pu profiter de cette folie pour tirer des avantages qui lui serviraient plus tard. Toutefois, un sourire malsain vint arquer ses lèvres, déformant ses traits lentement. Melody et elle s'étaient retrouvées dans la plus belle des situations, et l'idée de retrouver sa vie d'antan fit tressaillir la jeune femme. Elle sentait la mer l'appeler, l'océan lui hurler de la retrouver et pendant quelques secondes, elle se dit que si elle avait pu être un de ces vampires des mers, elle aurait été redoutable. Puis elle passa un doigt distrait sur la cicatrice qui ornait son cou, qui lui rappelait sans cesse son appartenance aux défunts. Bien sûr, elle aurait pu implorer les Aetheris. Mais plutôt mourir que de s'abaisser à ce niveau.

Se concentrant pendant quelques secondes, elle changea son apparence, avant qu'une voix ne vienne la déranger. « Nous sommes arrivés ! ». Si elle distinguait clairement quelques cris de joie de s'approcher enfin des lieux de la fête, elle parvenait à deviner une certaine angoisse dans le regard de certains qui, non contents d'être invités par le peuple des mers, craignaient une embuscade. Julia remonta une bretelle de sa robe, distraitement, laissant un soupir s'échapper de l'entre ouverture de ses lèvres. Les Sirènes étaient connues pour leur sournoiserie, leur fourberie. Elles avaient une manière de faire bien à elles, et ne perdraient pas de temps à organiser une fête pour masquer leurs intentions. Un léger rire la fit sursauter, doucement. Elles n'étaient pas aussi stupides que les Alfars qui, d'un coup d'un seul, donnaient l'occasion aux étrangers de les approcher alors que leur xénophobie est reconnue dans toutes les terres du yin et du yang. Non, les Sirènes avaient plus de dignité, de classe. Malgré ses principes, la jeune femme appréciait ce peuple, et semblait le respecter plus que les autres, sans pour autant que cela paraisse flagrant.

Descendant avec élégance du navire, la Dullahan replaça une nouvelle fois ses cheveux, avant de s'approcher des buffets sans y toucher. Elle se tourna vers l'horizon, observant la silhouette du nouveau continent qui se dessinait non loin. Il serait dur d'en approcher, peu aisé et très dangereux. Mais dur, peu aisé et très dangereux ne voulait pas dire impossible. Détournant lentement son attention de Taelora, la Blanche se dirigea vers un endroit un peu plus reculé de la fête, s'installant sur une roche. Le soleil commençait à peine à tomber, et la chaleur se propageait dans toute l'île. Bientôt, avec la masse grouillante qui s'y déplacerait, cela deviendrait un véritable sauna. Julia sourit. La chaleur ne l'avait jamais dérangée après tout..
769mots


Résumé:
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Lun 05 Oct 2015, 09:29

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 876949validationpartieIVEvent1

Un violent bruit retentit dans la pièce, violentant mes oreilles fuselées à l'ouïe plus développée que la normale. Un son métallique, assené avec animosité, avec un hostilité dont le son résonnait contre les murs, rebondissait contre les parois froides et lugubres de ce qui ressemblait à une cellule. Je me retournais, lentement, vers l'origine de ce qui avait brutalisé mes sens, et me penchait doucement vers la Nelphénéenne se trouvant sur le sol, l'air vaguement capricieuse et un soupçon susceptible. Je haussais un sourcil, d'un air dédaigneux. Allait-elle se permettre une autre facétie, essayer de donner à son existence une quelconque futile valeur qui ne durerait qu'un temps ? Manifestement, elle continuait de croire qu'elle vivait dans un but bien précis. Une de mes mains se leva, attrapant mon autre pour craquer mes os, tandis que la jeune Noire se relevait, s'appuyant sur un des murs pour ne pas perdre l'équilibre. Je baissais les yeux vers mon poignet droit d'où sortait une lame. Ce gantelet, vestige du temple des esprits, il fallait l'avouer, me servait énormément. Il s'agissait d'une arme discrète, parfaite pour ce que j'entreprenais de faire, que je pouvais mettre au service de n'importe quelle organisation, si ce n'est la mienne.

Je l'observais distraitement pendant quelques secondes, avant de me retourner. Si elle désirait parler, alors je ne me doutais point que sa voix viendrait m'offenser plus vite que je ne pouvais l'imaginer. Malgré sa qualité de cobaye, si l'on prenait en compte le fait qu'elle récupérait assez vite de mes traitements on ne peut plus divers et variés, elle restait une jeune idiote insolente et impétueuse qui ne se préoccupait que de sa petite personne, se laissant entraîner par ses envies les plus folles et les plus sordides existant dans cet univers. Elle était parfaitement médiocre. Une de ses mains sembla s'agripper à la manche de ma veste, me retenir, me tirer vers l'arrière peut-être. Cependant, je ne pris pas la peine de me retourner complètement. « Dépêche toi. Je n'ai pas que ça à faire, tu t'en doutes bien. Je suis dans un bon jour, tu ferais mieux d'en profiter pour te faire toute petite. ». Ce n'était pas un conseil, oh non, car je ne lui donnais jamais d'indices sur le comportement à adopter. Il s'agissait purement et simplement d'un avertissement, qu'elle prendrait en compte si elle en avait l'intelligence. J'en doutais, très honnêtement.

« Prenons la mer, Sir. J'aimerais la revoir. ». Un caprice d'enfant, tout bêtement. Je donnais un coup vers l'avant, me détachant d'elle. Je n'avais nullement l'intention d'exaucer ses souhaits, encore plus lorsqu'ils n'étaient que des envies passagères qui ne la mèneraient à rien. Je voyais l'utilité dans mes actes, j'avais un but à atteindre, et je ne pouvais me permettre d'attendre ainsi sans rien faire, ou pire, perdre mon temps dans des visites sans queue ni tête. « Vas-y seule. Je n'ai pas le temps de t'accompagner, et encore moins l'envie de le faire. ». Puis d'un geste rapide, je lui tordis le bras, plongeant mon regard de braise dans le sien. « Donne moi une seule bonne raison d'accéder à ta requête, et peut-être daignerais-je y repenser. Qu'en dis-tu ? ». Me convaincre n'était pas aisé, et elle le savait parfaitement. C'est pourquoi j'attendais avec une certaine curiosité de voir ce qu'elle allait bien pouvoir me proposer. Un gémissement de douleur s'échappa de ses lèvres, me faisant tressaillir. Je ne m'en lasserais donc jamais, au point que cela deviendrait maladif, addictif. Un grognement fit vibrer mes cordes vocales, alors que j'enserrais ma prise. Entre quelques soubresauts, elle se mit à articuler. « Les.. sirènes.. organisent.. une fête, afin de.. se réconcilier.. avec les autres peuples. ». Je serrais un peu plus. « Et en quoi est-ce que cela nous concerne, Elewen ? ». Je la sentis se résigner, doucement. Elle ne m'importait plus, à présent. « En rien, Sir ! Absolument rien ! ». Puis je m'éloignais, laissant son bras en paix. Saisissant une robe sur le bord de la table, je lui envoyais nonchalamment dessus. « Mets ça. On y va, mais grouille toi avant que je ne change d'avis. ». De mon côté, je ne changeais pas de vêtement. Il était rare que je ne sois pas déjà en costume, et aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle. Une fois arrivé sur les lieux, je ne me plaçais point en retrait, mais encore moins en avant. Et si l'on daignait me demander pourquoi j'étais venu, je ne dirais rien que la vérité : je m'ennuyais…
808mots



Résumé:
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Lun 05 Oct 2015, 14:58



PASSAGERE : L’île !

Après un long voyage en bateau, le premier invité vient d’apercevoir l’ombre de l’île vers laquelle ils se dirigent tous. Quand la voix fluette de la passagère résonne, le brouhaha cesse : tout le monde se retourne en même temps vers le lieu inconnu. Flamiche se tourne comme les autres vers l’île. Son groupe de béluas en fait de même, et sa grand-mère d’adoption ne peut s’empêcher de pousser une exclamation en voyant la terre inconnue se révéler à eux. La bélua est émue, autant par le fait de voir ce territoire s’étendre devant elle qu’à cause de l’émotion collective. Après s’être sentie complètement abandonnée, elle a eu la chance incroyable de rencontrer une famille de béluas qui lui paraît parfaite. Elle est acceptée, utile, appréciée même. Elle renaît. Et quoi de mieux, pour prendre un nouveau départ, de découvrir une partie du nouveau continent ?

Pour Flamiche, les festivités qui l’attendent signifient une façon de faire table rase de son ancienne vie. Elle veut oublier Etincelle, Ovilyn, tous les morts qu’elle a pu voir, les malheurs que tout le monde a pu vivre ces derniers mois. Grâce au groupe de béluas, qu’elle considère déjà comme sa famille, elle a déjà fait le premier pas et même s'il y a encore beaucoup à faire, cette fête tombe à pic. Néanmoins, pour certains passagers, elle a cru comprendre que toutes les motivations ne sont pas aussi innocentes. Certains semblaient mécontents de cette expédition et parlaient des organisatrices avec dédain, voire peur ou haine. Pour sa part, Flamiche n’a rien remarqué de tout ça, mais sa grand-mère a un don pour deviner ce que pensent les autres. Elle n’a pas manqué de l’avertir, elle aussi. Elle ne sait pas quelles sont les réelles intentions des sirènes, en exposant des arguments que Flamiche n’a pas vraiment compris. Les considérations politiques lui passent bien au-dessus de la tête. Pour elle, une fête veut dire paix. C’est donc l’esprit léger qu’elle laisse l’embarcation la rapprocher de l’île.

Pendant la dernière heure du voyage, Flamiche s’est accoudée au bastingage et s’est contentée de regarder les flots être malmenés par la coque du bateau. Rejointe par Nolan qu’elle considère presque comme son frère désormais, ils rigolent de choses et d’autres. Finalement, le temps passe vite et l’île finit par dévoiler tous ses détails aux passagers. On entend des exclamations enjouées. Les passagers se déplacent tous instinctivement vers la terre, attirés comme des aimants. La famille se prépare à descendre du bateau et Flamiche se contente de les suivre ; mais bientôt, au milieu de la foule, elle s’aperçoit que la famille se perd dans des conversations avec des inconnus et la laissent se débrouiller toute seule. Cela l’arrange bien, finalement : après des mois à penser à sa propre survie, il est temps pour elle de se rouvrir au monde. Ce sont les personnes heureuses qui pensent aux autres. C’est ce que disait sa mère, en tous cas.

Flamiche suit le mouvement alors que le flux de passagers descend du bateau. Elle met un peu de temps à retrouver un équilibre convenable. Alors qu’elle se fait escorter avec les autres par des ondins, elle prend le temps d’observer le paysage et d’admirer ces derniers. Une élégance mêlée à une froideur inquiétante émanent d’eux, c’est particulièrement déroutant… n’osant pas leur parler, elle se contente de faire des commentaires banals sur le paysage tout haut, espérant que quelqu’un rebondisse sur sa remarque. Elle échoue lamentablement et finit par faire un monologue. Quand ils arrivent au lieu-même des festivités, Flamiche trépigne d’excitation. Tant de monde mêlé dans un événement commun, découvrant ensemble un nouveau lieu, et tout ça dans le cadre posé par les ondins qui n’ont pas manqué d’attentions pour eux… la bélua a l’impression d’être devenue quelqu’un d’important, à se tenir près de ces gens si charismatiques. Mais en se faisant gentiment ignorer par les personnes qu’elle tente d’aborder, la réalité lui revient très vite en face. Flamiche n’est qu’une fourmi à côté d’eux. Elle n’a rien à dire, finalement. Elle observe telle une plante les gens qui l’entourent, et son sentiment de rejet finit par la pousser jusqu’au buffet. La nourriture au moins, ça ne la fuit pas, ça se laisse prendre et manger sans contestations.

FLAMICHE : Manger… la solution à tous les malheurs.

Dès qu’elle goûte un des mets du buffet, elle ne pense plus qu’à goûter le reste, et elle ne pense plus aux gens qui l’entourent, perdue dans son monde gustatif. Elle s’y perd tellement qu’elle ne se rend pas compte qu’elle mange bien trop, par rapport aux autres invités. Elle va tellement vite d’un côté à l’autre du buffet qu’elle gêne ceux qui aimeraient piocher dans les plats. Certains s’énervent et font des remarques sous cape, mais elle ne s’en rend même pas compte ; elle est trop concentrée sur ce qui l’occupe.

Mots: ~800

POST N°1:
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Lun 05 Oct 2015, 22:02

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 876949validationpartieIVEvent1

Maya n’aimait pas trop l’idée de se rendre à Tælora la situation semblait être revenu à son calme, mais les tensions était encore palpable. Quand Maya avait appris que c’était les sirènes qui la causent de tous les désastres, elle avait du mal à concevoir l’idée même de réconciliation… Mais, elle savait qu’il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même tas. De ce faite, même si pour le coup elle ressentait de la colère vis-à-vis de la race des ondines. Elle tentait de faire fi des sentiments qu’elle éprouvait envers cette race et se rendait au lieu de l’invitation dans l’espoir de voir une véritable envie de faire la paix avec les autres races et en particulier celle que les sirènes avaient fait souffrir… Mais même si elle tentait d’y aller avec un esprit de pardon, c’était surtout un esprit de suspicion qui trottait dans sa tête… Par moment elle se disait qu’elle virait dans la parano, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire que peut-être c’était un piège des créatures des mers. Avec cette race on pouvait s’attendre tout et même si maintenant en vue de la situation la paix était leur meilleure option, il n’aurait pas été surprenant de voir quelques sirènes un peu belliqueuses tenter de remettre la zizanie sur les terres du yin et du yang.

Une fois arriver sur le nouveau contient… Ou plutôt sur une ile juste à côté de là, Maya descendait et se montrait particulièrement silencieuse… Elle c’était habiller correctement, mais c’était à peine mieux que d’habitude, elle était toujours équipé de son arc et de ses dagues prête à combattre si un piège venait à lui être tendu… On avait presque l’impression qu’elle attendait une attaque venir des sirènes, mais rien… Elle devait s’y résoudre, les sirènes ne semblaient pas prêtes à remettre les terres du Yin et du Yang à feu et à sang… Tout semblait vraiment se passé parfaitement, la nuit arrivait doucement et les invités affluait de partout. Il y avait toute sorte de race venu pour voir la tentative de réconciliation des sirènes… A moins que cela ne soit pour profiter du buffet. Maya pouvait voir deux ou trois personnes s’intéresser avant tout à la nourriture plutôt qu’à la soirée elle-même. Chose qu’elle aurait sans nul doute fait aussi en temps normal, mais elle était beaucoup trop nerveuse et tendu pour cela… Elle préférait se promener aux alentours de la fête pour voir ce qui si elle était juste parano ou non.

En voyant elle ne remarquait rien de suspect, les sirènes qu’elle voyait semblaient tous plutôt bien habiller… Bien mieux qu’elle en tout cas et même si certain semblait être armée, cela n’avait à ce stade rien d’étrange ou d’inhabituelle. Apres tout, elle était aussi venue armée… Alors voir deux ou trois hommes armée n’était pas forcement étrange. Du coup, et même si elle restait un peu suspicieuse, elle décidait de prendre doucement par à la fête. Elle n’était pas vraiment commencer vu que les navires arrivaient par dizaine et que ce serait sans doute une fois que tous les invités seraient présents que la soirée commencerait vraiment. Maya se dirigeais donc à son tour vers le buffet pour observer les menus qui était proposer… Il semblait y avoir un peu de tout. Certes beaucoup de menu pour sirène, mais il y avait aussi pour humain… Elle se contentait pour le moment de prendre quelques amuse-bouche… De toute façon, elle avait déjà eu toute les peines du monde à faire son choix vu qu’une jeune demoiselle semblait vouloir garder le buffet à elle toute seule. Pendant un bref moment Maya avait voulu lui expliquer sa façon de pensé, mais d’autre gens semblait déjà tenter de lui exprimer la leur qui était similaire à la sienne… Dommage que cela semblait en vain.

Finalement, les sirènes semblaient vraiment tenir leur promesse et alors que la musique berçait les oreilles de Maya, celle-ci avait le pressentiment que la soirée allait bientôt démarrer… Elle tentait donc de se mettre dans un coin ou elle aurait une vue globale de la soirée tout en évitant de se faire remarquer… Elle se contentait donc de manger les quelques apéritif qu’elle avait réussi à prendre non sans mal pendant que la soirée de réconciliation pouvait enfin véritablement commencer.


726 mots

Resume:
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4026
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Mar 06 Oct 2015, 06:11

Jouer avec le feu, voilà précisément ce que Kaahl faisait à ce moment précis. Le dernier frère Paiberym tenait réellement à assister à toutes les réceptions, de quelque nature qu'elles soient. Le problème majeur, ici, était que la réception en question se déroulait chez les Sirènes. L'adolescent n'était pour rien dans le conflit entre son peuple et celui de l'océan, et, pour dire la vérité, il n'y comprenait pas grand chose, mais il redoutait de se faire tuer si quelqu'un apprenait son appartenance à la race des Sorciers. Puisque le trajet serait long entre le continent naturel et l'île de Tælora sur laquelle il devait se rendre, il décida de tricoter une écharpe pour Constantine. L'Ange serait forcément touchée par ce geste et leur amitié s'en retrouverait renforcée. La vérité c'est qu'il se fichait pas mal de cette fille mais son aura lui fournissait une sorte de... protection. Après tout, la plupart des individus devaient croire dur comme fer qu'aucun Sorcier en ce monde n'aurait le courage de supporter un être bénéfique. C'est sûr cette croyance que Kaahl se basait afin de se faire passer pour un gentil aux yeux des individus qu'il côtoyait. Il avait lu, il y avait de cela longtemps, que le meilleur moyen d'obtenir quelque chose de quelqu'un, était de s'intéresser à lui, de l'écouter et de lui donner l'impression de le comprendre. Augmenter l'estime de soi d'autrui pour mieux obtenir sa confiance et le berner, voilà ce à quoi le Sorcier passait ses journées. Il n'était pas encore très doué mais Basphel lui donnait l'occasion de s'entraîner jour après jour. Constantine était la première à faire les frais de sa traîtrise et de sa fourberie, son jouet favori en quelque sorte.

Pendant le trajet, Kaahl commença donc à confectionner l'écharpe qu'il offrirait à la brunette en rentrant. Le tricot n'était pas une activité des plus masculines mais il n'en avait rien à faire. Ainsi, il passait pour un gentil, un garçon attentionné qui souhaitait prendre soin d'autrui. Occuper ses mains dans une tâche répétitive lui permettait également de penser à un tas de choses comme, par exemple, les relations tendues entre les Ondins et les Sorciers. Il savait que la Reine, si elle l'était encore, du premier peuple devait épouser le roi du second, soit le sien mais que les choses ne s'étaient pas faites. Il savait également qu'une guerre avait éclaté. Néanmoins, puisqu'il passait le plus clair de son temps entre les murs de Basphel, il n'avait pas été confronté à la réalité du terrain. Élargir son réseau lui prenait du temps et il négligeait souvent de lire les diverses informations provenant du monde. Il soupira à un moment, se disant que ça ne servait à rien de se prendre la tête pour si peu. Après tout, ce n'était pas marqué sur son front qu'il était Sorcier.

Arrivé sur place, il fut époustouflé par la beauté du paysage. Lui qui avait entendu dire que Tælora était dangereuse... De ce qu'il avait compris, ce n'était pas sur l'île principale que se tenaient les festivités mais sur une île plus petite, secondaire. La chaleur était étouffante et Kaahl finit par déboutonner un peu sa chemise afin de pouvoir respirer, allant même jusqu'à retrousser ses manches. Le Sorcier s'approcha du banquet, l'air de rien, un petit sourire sympathique sur les lèvres, jusqu'à ce qu'il perçoive une sorte de goulue dégueulasse à qui il aurait bien fait du mal s'il ne se devait pas d'être aussi poli. En y réfléchissant un peu, elle pourrait lui donner une bonne occasion de passer pour un bénéfique accompli. Beaucoup d'individus étaient outrés face à un tel comportement, crachant des injures souvent sous cape à l'intention de la rouquine. Kaahl inspira puis se dirigea vers elle, posant calmement l'une de ses mains sur l'une des siennes.

« Vous savez, vous devriez arrêter, l'on vous regarde et vous risquez de vous faire jeter dehors si vous continuez. Ce serait dommage de vous priver d'un tel buffet non ? »

Il avait plutôt bien réussi son entrée en matière.

« Si vous discutez avec moi tout en mangeant, les gens se calmeront je pense... »

Il n'était pas sûr de rester courtois longtemps, tout dépendrait de la réponse de cette femme. Cela dit, si elle lui cherchait querelle, ce serait un bon exercice pour s'entraîner à calmer ses nerfs.

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Mar 06 Oct 2015, 08:40

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 624590validationpartieIVEvent2

La belle blanche tournait autour des desserts, des buffets qui s'empilaient au fur et à mesure qui, dés qu'ils se vidaient, se retrouvaient de nouveau pourvus par d'autres plats à l'allure tout aussi délicieuse, aux senteurs délicates qui flattaient ses narines. Entortillant une mèche de ses cheveux immaculés autour de son doigt comme si elle ressentait un ennui profond, elle laissa son regard courir sur les invités, l'air vaguement surprise par la diversité de ceux qui se trouvaient en ces lieux. Les Sirènes n'avaient pas fait dans la dentelle, et ne se préoccupaient pas réellement de ceux qui marchaient sur leurs terres. Seulement, la défunte n'était pas dupe. Si elles se permettaient d'accueillir autant de gens en une seule fois, elles maintenaient une sécurité afin de ne jamais être en danger, que rien ne finisse par se retourner contre elles. Elle haussa les épaules, levant les yeux au ciel. Ils étaient sur une île, donc entourés d'eau. Après leur folie meurtrière, tous craignaient les Vampires des Mers, et peu tenteraient de se faire remarquer. Malgré leur volonté de se montrer avec une certaine douceur, une envie de se réconcilier avec les autres peuples, elles ne pouvaient effacer la méfiance, mettre de côté ce qui venait d'arriver, et Julia lisait dans le regard des nombreux invités qu'ils n'étaient pas tranquilles.

De son côté, elle se baladait nonchalamment entre les buffets, dédaigneuse, presque hautaine. Elle ne les craignait pas, et si certains pouvaient prendre ce comportement pour de la stupidité, elle se pensait plus intelligente qu'autre chose. Le contexte historique jouait bien entendu sur sa manière de voir les choses, mais il aurait été réducteur de ne résumer les belles des océans que par les derniers événements. Aussi loin que la jeune femme s'en souvenait, pour avoir navigué sur les mers en tant que pirate, elle ne voyait pas les dames comme de véritables monstres. Puis un sourire vint arquer ses lèvres, presque malsain. Nous sommes tous des monstres, si l'on y réfléchit bien. La gentillesse n'est qu'un masque que l'on porte en société, et que l'on retire dés lors que personne n'est susceptible de nous voir, de rapporter notre comportement. C'était si stupide, de refuser d'admettre ce que l'on est, de se sentir coupable d'être la personne qui est la nôtre. Un esprit sain dans un corps sain, quelle ineptie.. Quelle belle utopie que l'on ne verrait jamais se réaliser. Il était fou de courir après la perfection, après une paix durable. Et lorsque son regard se posa sur la première jeune femme devant elle, elle ne put retenir un léger rire.

« Alors mademoiselle, on se cache ? ». S'adossant contre un arbre en replaçant le chapeau qu'elle portait sur sa tête ainsi que les bretelles de sa robe, elle se pencha doucement en avant, gratifiant l'inconnue d'une mine aussi élégante que nonchalante. Elle ne paraissait pas intéressée par la raison de sa venue, mais il lui fallait faire passer le temps avant qu'elle ne s'en aille, car pour tout vous dire, cela n'avait jamais été son intention de rester dans les parages. Les fêtes n'avaient jamais été son truc, encore moins s'amuser. Si elle avait pu s'amuser à brutaliser quelqu'un, à lui en faire voir de toutes les couleurs, alors elle ne doutait point qu'ici elle n'avait pas sa place et devrait s'éclipser le plus vite possible. Pendant quelques secondes elle s'était prise à rêver de revoir Melody dans un tel endroit, mais s'était rapidement rendue compte que ce ne serait pas le cas. Cela faisait un moment qu'elles ne s'étaient pas côtoyées, et il aurait été surprenant de la croiser dans ce genre de circonstances. Comme il était parfaitement surprenant de la voir elle. Sans attendre une réponse de la part de son interlocutrice, elle poursuivit. « J'espère que vous vous amusez bien. Je ne pense pas que cela va durer, alors.. profitez-en. ». Plongeant son regard dans le sien, elle entreprit de laisser un petit sortilège se diriger vers l'humaine, avec un vague sourire sur le visage, puis elle se tourna. Faisant rapidement le tour, du regard, de ceux qui se trouvaient sur les lieux, elle poussa un long soupir. Personne n'était visiblement digne d'intérêt. Se dirigeant vers le bord de l'île, elle s'approcha d'un des bateaux et y grimpa rapidement pour s'y engouffrer, avant de se laisser glisser contre la coque. Elle se réveillerait bientôt, et partirait plus vite que l'on ne le pensait..
786mots


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Mar 06 Oct 2015, 13:21

Quand j’ai entendus dire que les sirènes organisaient une fête sur Taelora, je me suis empressais de mit rendre. Je me doutais que la plupart des invités si rendrait en bateaux, mais étant moi-même une fille de l’eau, autant y allez à la nage. D’après les rumeurs, cette réception était organisée afin d’adoucir les tensions qui régnaient entre les ondins et les autres races. Même si je n’avais pas participé à ces récents événements, ils ne m’avaient pas échappés. J’avais entamez mon grand voyage quelques temps après le cataclysme qui avait secoué tous le monde du Yin et Yang. Mon peuple avait certes eu un mauvais rôle à jouer, mais je ne l’en blâmait pas. Chacun avait ses raisons de prendre part à ce conflit, donc personne n’était à juger.

Durant toute la durée de mon voyage vers Taelora, je me sentais à la fois excitée et anxieuse. Excitée car j’allais découvrir de nouvelles terres, mais anxieuse car la joie de revoir mes congénères était partagée avec de la peur. Ma race pouvait être compliquée et je ne savais jamais comment les abordés.

Comme je n’étais jamais vu sur le nouveau continent, j’avais décidé de suivre les bateaux qui si rendaient pour ne pas me perdre. Mais une fois arrivée, je me mis à l’écart afin de sortir discrètement de l’eau et laisser ma nageoire se transformer en une paire de jambes, fines et fragiles. Cela ne faisait pas longtemps que j’avais obtenu ces nouveaux membres et ma démarche était encore hésitante. Je sortais de la sacoche que j’avais avec moi, ma robe que j’utilisais toujours sur la terre ferme. Elle était longue, d’une couleur verte, bleue. C’était la plus belle que je possédais, mais également la seule.

Une fois prête, je pris mon courage à deux mains et m’approchais de la fête. Ma démarche n’était pas très sûre et je dû plusieurs fois me rattraper à quelque chose pour ne pas tomber. C’est alors que je vis tout le monde, des invités aux organisateurs. Ces derniers étaient absolument magnifiques. Les ondines dégageaient un charisme incroyable de par leur beauté. Face à elle je me sentais laide, comme jamais je n’aurais cru possible. Leurs robes étaient tout bonnement divines, contrairement à la mienne. Je voulais allez les saluer mais mes pieds refusèrent de bouger. J’étais comme tétanisée. Leur élégance me rappelait que je n’appartenais pas au même monde qu’elles. Certes, nous étions de la même espèce, mais moi je venais d’un quartier très modeste, où tout était bon pour attirer l’attention. Ces sirènes là ne semblaient vraiment pas venir du même milieu que moi.

Je décidais donc de me rabattre sur le buffet. Toute en avançant, je découvris de plus près les invités. Une femme, ainsi qu’un couple se tenait à l’écart. Dans ce dernier ce trouver une jeune fille qui semblait avoir le bras gauche en mauvaise état. Un peu plus loin, près des gâteaux, se tenait un homme en train de parlait à une femme, qui avait la bouche pleine. Elle me fit rire. Je vis également une jeune fille aux cheveux blancs partir en direction des bateaux. Manifestement tout le monde n’était pas satisfait de la fête.

Alors que tous parlaient ou restaient seul, je me permis de gouter au buffet. Il était délicieux et les petits fours me donnèrent envie de prendre dix kilos rien qu’en en mangeant. Ne voulant pas trop m’approchait des femmes sirènes je me rabattis sur les hommes. Mais ceux-ci n’étaient pas très bavards. Je devais passer pour une folle à assez de parler à une statue de marbre. Mon moral baissa d’un coup et je commençais à  regretter d’être venue. Prenant quelques amuse gueule avec moi, je m’assis sur un banc, regardant les autres parler autour de moi.

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Mar 06 Oct 2015, 15:07


« NALVYNA ! » Sursautant sur place, lâchant ce que j’avais en main, je me mis à tourner la tête dans tous les sens, ma queue de requin bougeant à m’épuiser: « Bah alors grande sœur, on a eu peur de son ombre ? » Serrant des mâchoires, je regardais Danasi entrer dans la pièce, collant ses tentacules gluants sur les murs pour avancer : « Tu ne pouvais pas passer par la porte, je présume ? » « Ah non, je voulais voir ce que ça faisait d’entrer comme une voleuse… tu sais, comme tu fais lorsque tu veux éviter les parents ! » fini-t-elle en riant, tandis que je ramassais mon miroir : « Ce n’est pas drôle, Morrue. » Se rapprochant de moi, elle me prit l’objet des mains : « Tu te fais belle toi ? » « Il faut bien que je sache à quoi je ressemble des fois… » Lançais-je en me posant doucement sur mon lit. Se collant à la paroi rocheuse, jusqu’au-dessus de ma tête, elle lança : « Tu vis comme un Solen¹… tu le sais ça ? » Elle balaya l’unique pièce du regard : « Tu vis dans un rocher tailler à même le roque… comme eux vivent dans un trou de sable. Tu devrais sortir un peu, avec une autre motivation que la mise à mort d’un Gaelyan je veux dire. » Soufflant, je restais les yeux fermés, me laissant bercer par les flots : « Il y a une fête pour la réconciliation avec les peuples… pas que je sois d’accord, mais j’y vais… tu m’accompagnes ? » Ouvrant un œil, je lâchai : « Il y aura père et mère ? » Elle hésita : « euh… oui… » « Alors va te faire cuire un mérou, je n’ai pas que ça à faire. » Elle émit un bruit de désapprobation, fronçant maintenant des sourcils : « Et tu as quoi de mieux à faire ? Rester cloitrer ici à espérer que notre défunte sœur revienne ? » Je restai silencieuse, avant d’ouvrir les yeux sur le plafond : « C’est eux qui m’ont chassé, ne l’oublie pas » « Je sais, ils te tiennent responsable de tout blablabla, mais moi je m’en fiche, j’ai vu ce qui s’est passé… vient avec moi, juste pour cette fois au moins… » Je donnai un coup de queue pour me rapprocher d’elle : « Pourquoi pas, de toute façon, je ne vois pas ce qu’ils pourraient me faire au milieu des convives… Mère sera bien trop occupée à soigner son apparence de toute évidence… et père n’en parlons pas. »

Trépignant de joie, Danasi se mit une joie de nager jusqu’à l’île près de Taelora : «Je t’ai amené des affaires, je les ai posés sur la plage à l’abri des regards… Tu vas être toute belle pour une fois, on s’occupera de tes cheveux aussi ! » Grognant, je regrettais déjà d’avoir accepté. Elle savait pertinemment que je ne possédais quasiment aucun vêtement, me baladant souvent nue si l’envie me prenait de sortir de l’eau. Nous arrivâmes à bon port sans mal, et nous nous habillâmes après nous être séché : « Pour une fois que je te vois dans une robe… » ria Danasi en pétillant de gaieté. C’est ainsi que je me retrouvai dans une robe couleur or et nacre, beaucoup trop près du corps, avec des chaussures beaucoup trop hautes. Un collier de perles me fut offert, ainsi qu’un bracelet des mêmes perles : « C’est un cadeau, ne les perd pas, ce sont tes premiers bijoux. » Je n’étais pourtant pas mal à l’aise, ma mère m’ayant appris à me tenir, même si l’apparence pouvait être trompeuse. Danasi dégagea mon cou d’une coiffure haute, et quelques mèches furent libérées délibérément : « Tu ressembles à une vraie sirène ! » « Je suis une sirène… » Fis-je lasse « Oh je t’en prie… Tu n’as que ta queue qui t’en apparentes. » Danasi elle, choisit une robe également nacrée, saupoudrée d’une touche de bleue, elle semblait maintenant plus âgée que quinze ans. Sa coiffure se résuma à une multitude de tresses tenues en chignon haut, d’où quelques cheveux s’échappaient. « Tu es prête ? » me dit-elle en souriant « Oui… je crois. »

Nous nous mêlâmes à la foule un peu plus loin, et aucune de nous n’avions du mal à montrer une certaine grâce dans nos mouvements. Pourtant je n’étais pas habitué à tant de monde aussi bien vêtu, même si je n’avais pas oublié les bonnes manières… « Danasi… je vais manquer d’eau là, j’étouffe » elle me prit la main sans attendre : « Si mère te voyait, elle regretterait de t’avoir jeté dans les profondeurs sans raison… » Je souris à ses dires, mais quelques choses clochaient sans ceux-ci : « Et pour père ? » Elle arrêta sa marche, se tournant vers moi : « Père… je ne sais pas, il se passe des choses étranges entre eux, et en générale, je suis conviée à rejoindre ma chambre quand cela arrive. » Continuant notre marche, nous nous approchâmes des marchands, observant ce que nous connaissions déjà, mais dont nous ne nous lassions jamais : les spécialités du peuple des mers. Alors que Danasi semblait toute excité à l'idée des festivités, et faillis tomber en marchant sur le pieds d'une femme sui se tenait là: « Je suis vraiment désolée ! Je ne regardai pas où je mettais les tenta… les pieds je veux dire ! » « Veuillez l’excuser, nous ne sommes pas bien alaise sur terre… » fis-je en Valærian, seule langue que je savais parler à dire vrai.

¹ Couteau de mer


800 | I

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Mar 06 Oct 2015, 20:58

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 624590validationpartieIVEvent2

Il y avait clairement que du beau monde… A l’exception de quelques personnes qui faisaient un peu tache ici. Elle ne savait pas ce qui allait se passé, mais la soirée n’avait pas commencé que Maya sentait un peu l’envie de partir, mais cela aurait été impoli et même si elle n’appréciait guère les sirènes pour le moment, elle savait qu’il aurait été inconvenant de quitter les lieux alors que la soirée n’avait même pas encore véritablement débuté. Seule dans son coin, Maya n’offrait pas trop le sentiment d’avoir envie de faire la fête, ce qui était assez étrange quand on la connaissait. D’habitude c’était une fêtarde… Mais les évènements qui c’était produit ses derniers mois l’avait rendu légèrement froide… Elle n’était pas pour autant désagréable, mais ses envies de boires ne semblaient plus vraiment aussi évidentes que d’habitude. Alors quand on l’observait on pouvait clairement voir l’impression que la jeune demoiselle n’avait tout simplement pas envie de faire la fête mais plutôt de la quitter promptement… En tout cas, elle ne pensait pas qu’elle serait déranger par une personne ici présente vu à quel point elle se montrer discrète et peu sociale. Mais une jeune demoiselle s’approchait d’elle pour se mettre à lui parler… Elle ne se présentait pas, elle se contentait de lui demander si Maya se cachait.

Maya ne se cachait pas, elle essayait seulement de ne pas se faire remarquer… Mais elle n’eut pas le temps de dire le moindre mot que la demoiselle, la dévisageait du regard pour ajouter une phrase des plus étrange et presque inquiétante. En l’espace d’une seconde des milliers de chose fusait dans l’esprit que Maya. La première était que cette demoiselle serait peut-être une sirène qui indirectement lui disait que la soirée n’était qu’un piège. Mais pourquoi dire cela à ce moment précis ? Voulant en savoir plus alors que la demoiselle partait. Maya tentait de la rattraper en disant :


Qu’est-ce que tu racontes…

Alors qu’elle tentait d’atteindre la demoiselle. Maya fut prise d’une sorte de vertige l’empêchant de faire un pas de plus… Ensuite sa gorge semblait se noué comme si on tentait de l’étrangler. Elle avait clairement l’impression de ne plus pouvoir respirer. Comment cela avait-il put arriver... Elle aurait bien pensé que c’était les amuses bouches, mais la demoiselle qui se goinfrait aurait alors souffert bien avant elle. Toujours était-il que plus le temps passait et plus elle avait l’impression de voir sa fin arriver. Prise un peu de panique, elle se mettait à marcher un peu partout bousculant plusieurs personne avant de tomber sur une table. Une fois au sol elle se mit à gigoter dans tous les sens mains à la gorge avant de perdre connaissance…

Elle ne savait pas exactement combien de temps elle avait perdu connaissance, mais la nuit semblait déjà bien avancer et elle… Elle se trouvait sur le navire qui l’avait conduite sur cette ile… Elle prit quelques secondes avant de bien se rappeler ce qui c’était passé et quelques minutes pour qu’on lui explique ce qui lui était arrivé. La demoiselle qui lui avait parlé lui avait apparemment jeté un sort… La nature du sort n’était pas sûr, mais il semblait que cela avait déclenché chez Maya un sentiment de mort mêler à de la panique et que dans la panique elle avait détruit une table et légèrement perturber la fête. Du coup les sirènes n’avais eu d’autre chose que de la ramener sur le navire.

Maya n’avait pas vraiment gâché la fête, mais elle l’avait légèrement perturbé… Même si elle n’y était pour rien dans le fond, elle comprenait la réaction des ondines. Sans compte que ceux-ci avait été plus que civilisé lors de son évacuation. Maya ne présentait aucunes blessures apparentes. Elle aurait même sans doute put retourner à la fête qui avait déjà dû commencer depuis un petit moment. Mais elle ne faisait rien. Vu le comportement des ondines elle commençait vraiment à croire en leur volonté de se faire pardonner… Mais cela ne lui donnait toujours pas envie de faire la fête. Et puis, elle savait qu’il y avait aussi de l’alcool sur le navire et que les quelques matelots qui était resté ici pour veilleur au bateau partagerais volontiers de leurs boissons pour une jeune humaine qui avait envie de noyer toutes ses peines dans un bon verre d’alcool.


728 mots

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Mar 06 Oct 2015, 21:13

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 876949validationpartieIVEvent1

Le temps filait dans une lenteur éprouvante pour le jeune homme, fatigante à souhait et irritante. Kohei ne parvenait plus à poser de mots sur l'ennuie inqualifiable dans lequel il s'était enseveli, meurtrit par sa perte de patience et l'irritation qui le gagnait chaque jour. Son choix avait été de ne plus quitter la Majestueuse, pourtant dans les faits, il avait dû la laisser plusieurs fois, pour satisfaire les caprices de certains aléas dont il n'avait le contrôle, provoqués par le chaos qu'eussent connu ces terres. Sa vie était alors pleines de ces ennuis, pleine de ces événements imprévisibles qu'il aurait préféré esquiver, ignorer. Dans un léger soupire, et accoudé au bois servant de rambarde d'un navire qu'il avait embarqué, il scrutait les vague, de ses azures vides et ternes. Sa tête était à peine pivotée, son dos frottait contre la matière qui lui servait d'appui. Ses yeux n'inspiraient que du mépris. Il ignorait alors en quel honneur il avait répondu à l'invitation, l'humeur n'y étant pas. Voulait-il se changer les idées, en côtoyant des non Alfars ? Ridicule, cela ne faisait point sens. Les sirènes souhaitaient la réconciliation, mais lui n'en avait que faire. Les ondins n'étaient pour le versatile que comme les autres races, toute aussi bonne à mépriser. Mais l'Elfe noir savait très bien que la haine qui le rongeait ne le mènerait à rien. Il lui fallait être plus tolérant, faire en sorte que sa haine soit moins ostentatoire. Là était la seule raison qui le poussait à se présenter, dans une preuve qu'il se faisait à lui-même, celle des minces efforts dont il était capable.

Mais très vite l'atmosphère qui prenait forme autour de lui devenait insupportable. La chaleur se faisait indéniablement pesante et dure, imposant tout ce que Kohei ne soutenait pas pour rendre un climat viable. Chaque personne qu'il voyait, chaque son qu'il les entendait produire entre leurs lèvres le dégoutait dans un rictus déformant son visage. Le blondin regrettait. Peut-être était-ce sa malchance maladive qui l'obligeait à subir cette ambiance ? Il n'en avait que trop peu d'idées, embrumées par la seule pensée que c'était Julia qui était derrière tout cela. Allait-il s'enfermer entre quatre murs pour se protéger de la malédiction ? Qu'il aurait était pathétique d'avoir recourt à cette solution... Ses désirs étaient en ébullition à la simple vue de la foule d'invités. Les trancher, les voir souffrir, leur offrir un dernier supplice avant de se donner le droit de leur arracher la vie... Qu'il en rêvait... Voilà bien longtemps que l'Afar n'avait eu l'occasion de satisfaire ses plus profondes envies, et même malgré cette forte concentration de chaire à déchiqueter, Heiko sentait qu'il allait devoir se retenir, et ce dernier ne prenait donc pas place dans le sensible.

De nombreuses flagrances vinrent enivrer ses sens, odorat aiguisé qu'il avait. La fête battait son plein, alors qu'il arrivait au coucher du Soleil qu'il espérait voir disparaitre avec cette insupportable chaleur, l'étouffant sans ménagement. Tælora était donc ce genre d’endroit ? Avec un tel climat ? Sa première impression du continent lui sembla mauvaise sur ce simple fait. Kohei avait réellement une aversion envers les trop fortes chaleurs. Les ondins y avaient mis du leur, tentant au mieux de présenter leurs produits, et de se vêtir pour l'occasion. Mais l'Alfar n'eut pas même une pensée positive à cette vision. Il se contentait de marcher dans les allées, le regard faisant mine de parcourir la richesse des présentations, sans toutefois y mettre de l'attention. Finalement, après un bref instant le jeune homme, las se décida à se poser dans un des coins de la fête, l'observant de loin, épiant chaque personne passant, le regard noir. Trois Ondines semblèrent attirer l’attention plus loin, l’une d’entre elle ayant ridiculement trébuché, ce que Kohei observa le regard toujours aussi insolent. Ce spectacle pathétique qui s’offrit à ses yeux le révulsa, tant et si bien qu’il continuait à poser ses yeux noires sur la jeune femme maladroite. Lorsqu’il se rendit compte de cet excès de haine qu’il ne cachait finalement pas, son regard s’adoucit, sans toutefois se montrer plus aimable. Il n’en avait pas la force.

Puis, d’un coup, la vision d'un Alfar s'offrit alors à ses yeux, et, surprit, il se rendit compte qu'il l'avait rencontré à l'Edelweiss enneigée. Cependant, la mauvaise humeur n'aidant pas, il ne dédaigna pas s'en approcher à premier abord, pour ainsi rester dans son coin, bien tranquille. Mais observer encore plus longuement ce groupement de jeune femme ne lui plaisait vraiment pas. De plus, son confrère dégageait une sorte d’aura qui lui plut assez, une aura pour laquelle il se sentait la motivation de faire quelques efforts pour se sociabiliser. S’approchant donc de lui d’un pas discret, il le scruta un instant, les yeux vides de la moindre bribe d’émotion, et s’adressa à lui avec la politesse maladroite dont il était capable. « Voilà donc une présence assez singulière. Je ne m’attendais pas à voir un des miens dans un lieu pareil. » De son regard terne, le blond donnait seulement l’air de trouver absolument tout ce qui l’entourait parfaitement ennuyant. Il parlait d’une manière si lasse et peut enthousiaste qu’il donnait presque l’impression de manquer de respect à la personne à qui il s’adressait, et pourtant, il ne mentait pas. La surprise était réellement de mise, car pour le versatile, un Alfar n’était pas réellement supposé vouloir se mêler à ce genre de… fête. Mais alors pourquoi venait-il, lui… ?
958 mots

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Mer 07 Oct 2015, 22:02

Alors qu'elle mange goulument, quelqu'un vient l'interrompre : parmi le flux de personnes s'approchant et s'éloignant d'elle, un invité a décidé de s'arrêter et de la toucher. Ce contact impromptu ne manque pas de réveiller sa colère toujours à l'affût. La bouche encore pleine, elle se retourne d'un trait, son regard brûlant de fureur. Mais aussitôt, cette personne lâche sa main et lui parle d'un ton contrastant nettement avec son approche peu subtile. D'un ton qui se veut le plus gentil possible, il lui signifie qu'elle devrait arrêter ce qu'elle fait. Paralysée, elle procède à une rapide vérification de ses dires et jette un regard aux alentours : des gens la regardent, et ce n'est pas d'une bonne façon. Ils ont l'air d'être dérangée par sa présence.

Flamiche a encore un gâteau dans la main et la bouche pleine des derniers qu'elle a engouffré en désespoir de cause. Que doit-elle faire ? Reposer le gâteau ? Tout recracher dans un coin ? Ou finir sa bouchée et manger cet ultime gâteau qu'elle a en sa possession ? Alors qu'elle réfléchit, s'étant arrêtée de mâcher en pleine action, l'inconnu ajoute quelque chose à son entrée en matière : comme s'il avait touché du doigt son désespoir, il lui propose une solution plutôt correcte. Elle doit faire mine de discuter avec lui pour continuer à manger. Bon compromis. Flamiche se remet à finir sa bouchée en accélérant le rythme et acquiesce simplement pour montrer son accord. Après un moment d'acharnement contre les muscles de sa mâchoire, la bélua arrive à libérer assez d'espace pour répondre à son interlocuteur.

FLAMICHE : Hm... pardon. Je ne pouvais pas parler. Alors qu'elle lui parle, elle se rend compte qu'elle est presque essoufflée de s'être autant dépêchée pour tout finir. Elle commence même à avoir une certaine nausée... d'accord, elle a peut-être un peu forcé sur le buffet...  Bon, avant toute chose, je vous avertis : arrêtez de me toucher comme ça. C'est... très très énervant. Vraiment.

Alors qu'elle lui explique le malaise qu'elle a ressenti, sa colère refait surface. Cet homme semble armé de bonnes intentions, mais elle ne lui pardonne pas cette intrusion dans sa zone personnelle auto-définie. Qui aborde les gens comme ça, d'abord ? Serait-elle sourde ?! Non ! Pour se calmer, alors même que son ventre lui supplie d'arrêter, elle prend la première bouchée de son gâteau. En voyant que les invités semblent toujours aussi dérangés par sa présence, elle prend le soin de s'éloigner du buffet de quelques pas en mâchant le délicieux gâteau. Le goût de la pâtisserie fait aussitôt descendre sa colère d'un cran, telle une potion magique. Flamiche est une bélua très simple, finalement.

FLAMICHE : Je ne suis pas habituée à ce genre fêtes, avec tant de monde, tout ça... j'ai été maladroite, c'est vrai, ha ha ha ! D'ailleurs, je m'appelle Flamiche, enchantée de faire votre connaissance.

Après s'être poliment présentée, la bélua tend machinalement sa main à son sauveur de réputation, avant de se rendre compte qu'elle est encore pleine de miettes. Si la bélua n'est pas très familiarisée avec les normes sociales, elle se doute que ce dernier ne sera pas très motivé à serrer la main sale d'une inconnue, surtout de l'inconnue qu'il a abordé pour lui faire une leçon de politesse. Sans être gênée de son geste maladroit, elle retire sa main et lui sourit gentiment. Autour, elle se rend compte que la foule près d'elle a semblé s'être calmée. Bon, d'accord, elle a paniqué. Mais elle ne pouvait pas faire une entrée parfaite à sa première fête mondaine, non ? Et puis ç'aurait été pire pour elle d'avoir été rejetée par des gardes. Là, effectivement, elle aurait considéré cette soirée comme un fiasco total.


Mots: 668

POST N°2:
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4026
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Jeu 08 Oct 2015, 01:55

Kaahl fixa un moment la jeune femme rousse, se demandant ce qu'elle allait faire : recracher ce qu'elle avait dans la bouche, l'avaler, reposer ce qu'elle avait dans la main, l'ajouter à ce qui se trouvait déjà sur sa langue ? S'il n'avait pas eu de notion sur ce qu'était la politesse, il aurait finalement éclaté de rire en la voyant faire. Néanmoins, il savait aussi que son rire se serait montré méchant, moqueur et parfaitement gratuit. C'était à éviter, tout simplement, surtout ici, alors que des Ondins l'entouraient de toute part. Le Sorcier n'était pas stupide, il savait bien que si le peuple des mers voulaient tuer quelqu'un, il ne le prendrait certainement pas lui. Il n'avait aucune valeur aux yeux de la hiérarchie de sa race. Cela dit, il restait méfiant.

Devant le ton légèrement énervé de la jeune femme, l'adolescent fit un tour d'horizon du regard. Il n'avait pas envie de perdre son sang froid, il aurait été tenté de la griffer pour l'empoisonner ou de l'étouffer avec un gâteau, puisqu'elle aimait tant ça. Sans vraiment le vouloir, il croisa les yeux noirs d'un Alfar, se disant intérieurement que celui-ci avait dû se lever d'un mauvais pied. Néanmoins, il n'aurait pas aimé que ce dernier vienne en démordre. Il lui semblait assez imposant, peut-être même important ? Kaahl n'aurait su le dire mais puisqu'il ne semblait pas faire attention à lui, l'adolescent suivit simplement son regard qui se posa sur trois jeunes femmes. Le Sorcier fixa les trois. L'une d'elles avait du mal à marcher et l'autre avait trébuché, manquant de renverser la première. Des Ondines ? Il se questionna véritablement, trouvant les trois magnifiques mais ayant une préférence pour la dernière, celle qui tenait sur ses jambes et qui portait un magnifique collier de perles.

Ce tour d'horizon ne dura que quelques secondes. Cependant, quand Kaahl reporta ses yeux sur son interlocutrice, elle semblait bien plus calme. Il sourit, calmement, comme il l'avait fait, d'ailleurs, en croisant le regard noir de l'Alfar. Répondre à la violence par la violence ne résolvait rien, il valait mieux se montrer coopératif puis, ensuite, tuer, tout simplement. Le Sorcier n'en était qu'à élaborer ses théories concernant la manipulation et il se trompait à bien des égards, mais n'était-ce pas en forgeant que l'on devenait forgeron ?

« Je comprend. Moi-même je ne suis pas habitué. ».

C'était plus ou moins vrai en réalité mais Kaahl pensait qu'elle n'avait pas besoin de connaître certaines choses ayant ponctué sa vie avant qu'il n'entre dans la prestigieuse école où il passait à présent ses journées et ses nuits.

« Je m'appelle Kaahl. Je suis étudiant à Basphel mais j'ai pu me libérer pour venir ici. L'on m'avait pas dit qu'il faisait aussi chaud à Tælora en tout cas. ».

Le climat ne lui plaisait pas vraiment. Il préférait les temps froids et aimait particulièrement la neige. Enfant, il allait parfois s'amuser avec ses frères sur des lacs gelés. Pour noyer quelqu'un, il n'y avait rien de tel. Si le Sorcier avait continué à parler, c'était pour éviter à Flamiche une seconde gêne. En ne faisant pas attention à sa main poisseuse, elle aurait l'impression qu'il ne l'avait pas vu.

« En fait, dans une soirée mondaine, l'important c'est de parler. Je vous propose donc de prendre une assiette avec de quoi grignoter et de venir avec moi saluer des inconnus... Faites comme vous le souhaitez hein, mais vous vous adapterez plus facilement ainsi. ».

Il avait une idée bien précise de qui il souhaitait saluer. Souriant à la rouquine, il indiqua la direction qu'il allait suivre d'un petit signe de tête et partit par là. Il souhaitait aller voir les Ondines. C'était dangereux dans un sens mais il était curieux. Il espérait que Flamiche le rejoindrait car quelque chose lui disait qu'elle savait animer une conversation, à sa manière. Arrivant près des trois femmes, il les regarda un moment puis décida de se présenter.

« Bonsoir. Désolé de vous interrompre. Je vous ai un peu observé tout en discutant avec mon amie, près du buffet, et je pense deviner que vous êtes des Sirènes... ».

C'était purement hypothétique mais en y réfléchissant, qui aurait eu du mal à marcher ? De plus, ces femmes étaient belles, en particulier celle qu'il avait repéré plus tôt. Elle ne dégageait pas la prestance de certains individus mais ses traits lui plaisaient.

« Si cela ne vous dérange pas et si je ne suis pas dans l'erreur... pourriez-vous m'en dire davantage sur cette soirée et la situation sous les océans ? ».

Il s'interrompit.

« Oh et... je m'appelle Kaahl, étudiant à Basphel. Mais je préfère de loin entendre des témoignages que de lire les actualités dans les livres... ».

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Jeu 08 Oct 2015, 11:54

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora 876949validationpartieIVEvent1

Sur l'océan d'un bleu profond, une autre nuance de la même couleur se détachait. Plus intense et plus chatoyante, un bleu saphir qui tranchait entre celui clair du ciel et celui de l'eau. La jeune Impératrice observait l'horizon, accoudée au bastingage, son interminable chevelure ondulant au gré des vents. Son regard se perdait au loin, son esprit vagabondant dans le néant absolu. Ne penser à rien..... C'était là un exercice compliqué qu'on avait commencé à lui imposer. Profiter de l'instant présent comme il venait, sans appréhension, sans préparer systématiquement le pire. Mais la tâche était bien compliquée lorsqu'on ne se rendait pas compte qu'on sombrait. Ainsi, sans crier gare, la jeune commença à se replonger dans les souvenirs peu réjouissants des derniers. Les attaques, les masques d'or, les sirènes, les statues et autres monstres marins. Subrepticement, l'expression de Yulenka avait changé. Ses traits s'étaient figés dans une attitude que tout le monde aurait qualifié de neutre, d'ordinaire. Mais ceux qui la connaissaient bien auraient tout de suite reconnu le masque de la bienséance et de l'imperméabilité....

Celui que tout vampire vivant en contact avec d'autres vampires, était obligé d'apprendre à revêtir de manière naturelle en toutes circonstances l'exigeant. Peu importe la souffrance, peu importe les tourments, cela devait être fait dans le plus grand silence, et ne jamais porter atteinte à la dignité du vampire. Les sacrosaintes apparences en étaient ainsi préservées. Mais ce n'était pas forcément dans l'optique de tout le monde.


Majesté.... Je sais ce que vous êtes entrain de faire. Cessez donc cela. Cela ne vous apportera rien de bon.

Yclipt était arrivée dans le dos de sa reine, après l'avoir aperçu de loin commencer à s'enfoncer. Il posa ses mains sur les épaules de la jeune fille, comme pour donner une dimension physique à sa volonté de la ramener parmi eux. Comme pour la retenir hors du gouffre. Yulenka revint à elle, comme tirée d'un mauvais songe. Elle tourna sa tête vers son fidèle bras droit et lui demanda.

-Peut-être n'était-ce pas une bonne idée finalement Yclipt. Je me demande ce que je fais là et je n'ai pas trop le cœur à ça.

Justement Altesse, les consignes qui ont été décidées sont très claires à ce sujet. Hors de question de vous laisser vous enfermer entre les quatre murs de votre forteresse. Cela ne vous ressemble pas et ça n'est pas bon pour vous. De plus, la réception donnée par le peuple des mers est vouée à la réconciliation et au partage, cela vous changera un peu de votre quotidien martial. Sans compter qu'en tant qu'Impératrice, vous vous devez de vous présenter à ce genre de réception, je n'ai pas besoin de vous dire que cela vous sera bénéfique en matière de diplomatie.


-Nous étions en froid avec le peuples des ondins ?

Non, mais vous montrez la marche à suivre pour vos sujets. En vous affichant à cette soirée vous vous positionnez officiellement en faveur d'une neutralité voire d'une paix, ce qui diminuera les risques de représailles des vampires côtiers envers le peuple des mers.

-Mieux vaut prévenir que guérir je suppose.

Le conseiller aurait aimé la voir nourrir plus d'entrain, mais il saurait s'en contenter. Il ne pouvait pas lui en demander trop dès le début après tout. La suite du voyage se passa sans encombre, la mer étant aussi agréable que le temps. Et enfin la jeune Reine arriva à bon port. La demoiselle était vêtue d'une robe sirène (ha ha je me crois drôle !) avec un bustier en cœur. La robe arborait un dégradé, d'un blanc pur vers le bustier à un rose toutefois pâle vers le bas. La robe se terminait par de longues ondulation de tulles fines, qui chutaient doucement jusqu'au sol, où elle trainaient un peu. Il y avait déjà du monde, mais pas vraiment de visage connu. Peut-être avait-elle déjà croisé certaines personnes, mais cela s'arrêtait là. Un sourire doux et poli aux lèvres, la vampiresse avançait dans la salle, son fidèle bras droit à ses côtés, ne la lâchant pas d'une semelle. L'infante des Nuits balaya la scène d'un regard distrait, se demandant par quoi commencer. Mais visiblement, on décida pour elle, Yclipt l'invitant à aller visiter un stand qu'il avait repéré.

Voyez Altesse l'une des spécialités locales, le nacre. Une véritable bijoux à l'état naturel.

-Je dois avouer que la couleur est vraiment très agréable à l’œil....

N'est-ce pas ? De nombreux bijoux et accessoires sont conçus à partir de nacre..... Si cela vous sied, laissez moi donc vous offrir quelques bijoux à votre convenance. Une reine n'est jamais en suffisance de parures.... Par ailleurs, cela mettra en valeur votre teint et également la couleur de vos cheveux. Je suis certain que Lyzzie acquiescerait mes dires.

-Yclipt.... Ne seriez-vous pas entrain de me faire des présents sous couvert de vous soucier de ma mise en beauté ?


Que serait un conseiller s'il ne prenait pas soin de la souveraine qu'il sert avec loyauté et dévotion ? Il n'y a pas de mal à gâter sa reine de temps en temps non ? Et je suis certain que ces perles vous iront à ravir.

Comme l'avait deviné Yulenka, le choix du conseiller était déjà fait depuis longtemps, surement même leur arrivé ici. Il était sensible à son bien-être et après avoir réfléchi à la question, il s'était dit qu'une séance emplettes et coquetterie lui ferait le plus grand bien. Après tout, Yulenka avant d'être reine et vampire était d'abord une jeune fille. Un fait bien souvent occulté par sa condition et son statut.... Un retour aux choses simples ne pouvait que lui faire du bien. Et s'il aurait préféré avoir Lyzzie pour ce genre de mission, il n'avait pas manqué de lui demander conseil pour remplir au mieux sa mission. L'important, c'était de la divertir.
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Jeu 08 Oct 2015, 18:27


Danasi mimait un sourire franc, auquel personne n’aurait imaginé que derrière se cachait un juron à l’égard de ses foutus pieds. Ma main était restée figée sur son bras, et je jetais un bref coup d’œil à cette femme assise là. Je n’étais pas prompt à aller vers les autres, pas amène de me civiliser, et mon visage de marbre qui la fixait intensément en disait long. Soufflant, je lâchai ma sœur, guettant autour de moi de crainte de croiser mes géniteurs dans la foule… Pourtant, ce que je vis me fit monter en adrénaline en un quart de seconde : « Pourquoi il me regarde comme ça celui-là ? » les mains sur les hanches, je vis la tête de Danasi se déplacer pour voir de quoi il en retournait : « Calme toi, c’est un Alfar, ils passent leurs temps à regarder les gens ainsi… » « Ah ouais ?! Ça ne me convient pas du tout ! Je vais lui montr… » Coupé en plein élan, Danasi m’attrapa violemment par le poignet : « Pas d’esclandres Nalvyna ! C’est une fête de réconciliation, et… » « Et les Soldats sont parmi nous, ils me vireraient tout de suite de là, c’est bien ça ? » Elle acquiesça sans un mot, faisant un petit tour d’horizon. Les Soldats n’étaient pas visibles des visiteurs qui ne connaissaient pas notre peuple, les signes, les marques qui les rendaient visibles. Je soufflais en revenant à ma place, tentant de prendre une posture des plus normaux, mais mon regard se dirigea vers l’homme, et ce ne fut pas sans plaisir que je lui rendis son regard noir de haine et de colère.

Quelques minutes passèrent que Danasi avait déjà commencé à converser avec celle qui avait failli la faire tomber : « Vous êtes aussi de notre peuple n’est-ce pas ? Vous avez des cheveux magnifiques ! »  Sautillant comme une sardine, elle se mit à prendre dans ses mains sa longue chevelure « tss » fis-je en levant les yeux au ciel. Un bipède vain alors nous tenir compagnie, ses paroles restant qu’un ramassis de charabia pour moi, puisque je ne parlais pas bien la langue commune. « Qu’est-ce qu’il dit celui-là ? » fis-je en tournant la tête vers ma sœur, qui elle, parlait le langage courant. Elle arriva près de moi, faisant un grand sourire au jeune garçon avant de me répondre : « Il nous demande la situation de notre peuple… en gros. » J’arquai un sourcil, crachant : « Dis-lui que je me contrefous de ses questionnements… » Elle battit des cils, et se tourna vers notre interlocuteur le sourire aux lèvres : « Elle vous salue, et dit que l’Océan est départagé… comme vous devez le savoir, la Reine est partie du trône si brusquement que certains sont encore sous le choc des événements… Enfin, j’espère que ces festivités feront changer d’avis les autres peuples à notre égard. » Soufflant, je postai mes mains sur mes hanches : « Vu son minois, tu ne lui as pas dit ce que je t’ai dit… » « À ton avis ? »  Elle entrelaça ses doigts tout en se postant près de l’adolescent : « Dites-moi, c’est comment sur terre ? Je veux dire… d’y vivre ? » Elle tourna autour de lui, le regarda sur toutes les coutures : « Et vous êtes étudiants à Basphel ? C’est comment là-bas ? J’aimerai bien y aller moi aussi, mais ma famille n’aime pas vraiment les bipèdes… » Elle remarqua son erreur trop tard : « Euh… les peuples de la surface je veux dire… » Écartant des mains les deux adolescents, je sortis de ce cercle trop intime, et m’éclipsai dans la foule. « Excusez là, elle est assez… sauvage. » Se reconcentrant sur le jeune homme, elle m’oublia bien vite au profit de celui-ci.

Beaucoup trop de peuples étaient rassemblés ici, je marchais presque sur eux au fur et à mesure que j’avançai. Soufflant, rageuse d’avoir accepté de mettre les pieds sur cette foutue terre, je relevais la tête. Mes yeux croisèrent alors un regard sombre, et ne les quittèrent plus. Mon père resta un instant figé, fronçant des sourcils, et tandis que je faisais de même, je vis ma mère lever sa coupe autour d’un attroupement d’Ondines. Tournant vivement la tête, je rebroussai le chemin, une haine incontrôlable tambourinant mon ventre. Ne regardant pas vraiment où je marchai, je fonçais sur quelqu’un. Un coup d’œil me fit comprendre que je venais de me prendre le même type que tout à l’heure, cette Alfar de malheur. Mes yeux bleus s’obscurcir, mais je n’en fis rien, lâchant un : « Veuillez m’excuser. » Avant de repartir sans un regard vers le buffet.

743 - II

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[Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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