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 [Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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Mar 20 Oct 2015, 11:38

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 4 624590validationpartieIVEvent2
Je me tenais au beau milieu de cet endroit, de cet île dont j'ignorais tout et qui, si elle titillait ma curiosité, m'agaçait tout autant. Cette masse grouillante, cette foule désagréable qui se bousculait dans tous les sens, était loin d'être agréable pour mes oreilles fuselées et brusquait mon ouïe délicate. Ainsi, je ne pus que lâcher quelques grognements rauques à l'attention de ceux qui se prenaient les pieds dans leurs accoutrements ridicules, qui se tordaient les doigts à force de s'accrocher aux autres et qui rendaient la soi-disant fête de réconciliation parfaitement inutile. Elle prenait des allures de fête de village pénible et sans aucun mérite, s'engouffrait dans une impertinence indéniable et bientôt, je sentis que mes nerfs allaient lâcher, et qu'Elewen allait regretter d'avoir daigné ouvrir la bouche pour suggérer de se rendre vers Taelora. Sa curiosité, si parfois elle pouvait s'avérer utile, se plongeait plus dans des caprices qu'autre chose, et il n'était pas de mon ressort ou de mon rôle de m'occuper d'un enfant comme l'aurait fait une mère. Je n'avais cure de son état, pourtant j'avais accepté. Je haussais les épaules, me demandant une nouvelle fois ce qui avait bien pu me passer par la tête pour accepter. Puis je me résignais. Il était encore l'heure de partir.

Alors que je donnais une impulsion à mes pieds pour me diriger vers un des bateaux afin de reprendre la route pour me rendre au manoir que j'occupais et que j'affectionnais tout particulièrement, une voix m'arrêta dans mon élan. D'ordinaire, j'aurais pu me retourner, lancer un regard dédaigneux puis poursuivre ma route. Mais revoir l'Alfar qui, lors de l'excursion à la montagne de l'Edelweiss enneigée, avait lancé un regard noir à Nausicaa, me fit réagir autrement. Pour une raison que j'ignorais, je sentis une pointe de haine monter dans ma gorge, que je contins. Comme si je refusais qu'il puisse malmener l'Alfar, comme si je me trouvais être le seul à pouvoir la traiter de la sorte. Serrant un poing, je sortis cette idée de ma tête. Il n'était qu'un confrère, qu'un congénère qui ne demandait pas son reste, qui n'agressait personne. Et dans un sens, ce comportement m'énervait encore plus. « Je vous retourne votre remarque. Il est rare de croiser des Alfars en des fêtes populaires de ce.. genre. ». J'affichais une vague mine de dégoût, à peine perceptible, presque masquée. Ce genre d'occasions ne me plaisait guère, et même si je faisais comme si je le cachais, je savais pertinemment que cela se devinait à ma posture. J'étais en retrait.

Je repensais à notre récente défaite, lisait dans les yeux de mon interlocuteur une impassibilité presque forcée, sans pour autant m'interroger sur ce qu'il ressentait au beau milieu de tous ces êtres qui ne nous ressemblaient point. C'était une scène digne d'une comédie. Nous étions deux êtres marginaux, au beau milieu de toute cette joie, de ces personnes aux intentions frivoles, au coeur et aux mœurs légères. Cela ne ressemblait à rien, et je pus m'en apercevoir une fois que la jeune demoiselle finit par tomber sur mon congénère. Levant un sourcil, je détournais rapidement mon attention de l'inconnue qui se mouvait avec une maladresse certaine, ayant une pensée rapide pour la Nelphénéenne qui aurait été capable d'une telle idiotie. Me retournant pour quérir sa présence, je ne la fis cependant pas s'avancer devant le jeune homme. Son racisme itinérant l'empêcherait de comprendre mes intentions, et je n'avais pas le temps d'expliquer les raisons de ma présence ici, alors encore moins de m'encombrer à essayer de faire comprendre pourquoi je traînais un tel fardeau, un tel boulet à mes côtés. « Welv'nyr Ieliad. ». Je tendis une main, d'un geste presque mécanique, au jeune homme à la chevelure blonde en bataille qui venait de m'adresser la parole. Il s'agissait de la moindre des choses, de la plus pure des politesses. Sa présence ne me dérangeait point, ou tout du moins, pas autant que celle des autres convives. Pourtant, mon sang ne fit que tourner, et l'adrénaline augmentait, secouant chacun de mes membres. Ce jeu ne m'intéressait pas. Ces femmes ne m'intéressaient pas. Rien ne m'intéressait. Je n'avais, tout bonnement, rien à faire là. Et, me retournant d'un geste brusque, j'attrapais le poignet de la Nelphénéenne. « Nous nous en allons. ». Avant de tourner les talons, je me tournais vers l'Alfar, le gratifiant d'un signe de tête. « En espérant que nous pourrons nous revoir dans de meilleures circonstances que celles-ci. ». Puis je disparus.
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Mar 20 Oct 2015, 12:22

Les sirènes de Tælora


Kunsang sortit de la jungle, époussetant sa veste. Il marmonnait dans sa barbe, râlements incompréhensibles sans doute, tout en se baissant pour passer au pantalon. Adgy, déjà beau comme un prince, prit soin de rabattre sa capuche sur sa tête, regardant au loin d'où pouvait venir ce bruit « Kunsang, regarde là-bas. », « Quoi encore ? » Au loin, une île se distinguait, depuis la plage sur laquelle ils étaient, et qu'ils commençaient à connaitre par coeur « Une fête... Il ne manquait plus que ça. », « Nous avons passé des heures dans cette forêt et, seulement en sortant, les bruits nous sont parvenus. Ca alors... », « Ah ouais ça alors. Nous y allons ? J'ai faim, et je n'ai rien mangé depuis plus de la veille. Mon vieux corps ne survivra pas longtemps sans nourriture. », « Arrête de chouiner. En route. »
Les deux compères, sur une idée plus que farfelue, avaient décidé de se téléporter sur le continent émergeant dans le but de chercher, encore et toujours, un domaine capable de les accueillir. Seulement, ils atterrirent dans la jungle, près d'un cocotier qui décida de déverser l'entièreté de ses fruits mûrs, sur la tête des deux bonhommes. Evidemment, si Adgy fut prompt aux réflexes, et réussi à éviter la salve avec brio, ce fut autre chose pour le blond qui peina tellement à se déplacer, qu'il s'en fit presque ensevelir.
Ainsi dérouté, il n'avait trouvé rien d'autre que hurler sur son collègue -très certainement par envie et jalousie- avant de comprendre que les cris attiraient la faune sauvage qui, elle, n'avait peur de rien. Projet avorté, les deux hommes tentèrent le tout pour le tour en courant à travers la densité des feuillages, pour enfin trouver une sortie. Personne n'était couvert de boue, mais ils sentaient tous les deux la fougère.
Enfin, le principal était qu'ils soient en un seul morceau...

Longeant la plage, ils arrivèrent alors à porté de vue de l'île, entourée d'eau, et où ils s'y téléportèrent à nouveau. La fête battait déjà son plein, et une femme finissait des explications sur un 'jeu' où il fallait démonter une bête sauvage. Kunsang fila les mains dans ses poches, regardant un peu les têtes présentes. Il fut bien plus que surprit de voir le légendaire roi des Ondins. Roi qui s'était fait discret quant à la bataille de sa collègue. D'ailleurs... Etait-il celui qui a prit sa place sur le trône après son départ, où y était-il déjà avant ? Le sorcier fut tiré de ses pensées, sa vue bloqué par la grande stature d'Adgy « Hé tu... », « Regarde un peu qui il y a, esseulée et abandonnée ? », « Hein ? » Son collègue lui fit un signe de tête, et Kunsang posa ses yeux noirs sur une femme aux courbes voluptueuses, mises en avant dans une tenue sublime « C'est... », « Ta grosse vache. », « Qu... QUOI ?! Ca va bien oui ?! » Adgy se retint de rire, mais ne pu s'empêcher de pouffer légèrement en voyant l'indignation de son collègue « Tu sors le grand jeu ? » Kunsang lissa ses vêtements, avant d'essayer de faire partir une tâche de sang sur le bas de sa veste. Passant sa main dans ses cheveux, il en nettoya sa grande mèche blonde correctement, virant les débris et poussières qui pouvaient s'y trouver. Se recoiffant minutieusement, sous le regard exaspéré de son collègue, il finit par mettre les mains dans ses poches et en sortir le tissu, constatant combien elles étaient vides « T'as de l'argent ? », « Oui, pourquoi ? », « Quand on veut être chic, il faut avoir du fric. » Fouillant dans les poches de son collègue, le prenant au dépourvu, il fourra les pièces d'or dans les siennes, avant de se retourner.

La partie la plus compliquée pour un être lambda : aborder une jolie jeune femme. Seulement, Kunsang n'avait pas la même notion que les autres du mot aborder. Surtout pas quand cette femme n'était rien d'autre qu'une magicienne. Il avait un peu honte mais avec tout ce monde, personne ne les verrait. Et puis déjà, personne ne savait qu'il était un sorcier. On pouvait émettre des doutes sur Adgy car il avait une capuche... Et encore. Kunsang était le parfait cinquantenaire BCBG, à la langue bien pendu, et aussi gentils que machiavélique. Qui se douterait que sous ce vieux tas de tôle se planquait un sacré c*nn*rd ?
Personne.
Et c'était ça, le clou du spectacle.
Ainsi, il vint à hauteur de la femme, un verre à la main, regardant, comme elle, l'horizon « Eh bien ma mie, vous ne dansez pas ? Goujat est l'homme qui vous fait languir face à l'océan... » Lui jetant un coup d'oeil, il s'aperçut qu'effectivement, c'était la même. La même que dans ses rêves, la même qu'il avait croisé une fois par hasard... « Désirez-vous à boire ? »
En réalité, ça lui faisait vraiment étrange d'être poli et courtois avec une magicienne. Il ne... Détestait pas cela, car il pensait à ses propres fins et prenait sur lui, mais il avait relativement envie de voir son sang coulé malgré tout. Elle avait un corps succulent, elle était jeune et pulpeuse... Trop blanche à son goût mais, ce genre de chose pouvait s'arranger.
« Ainsi toutes les histoires ne se finissent pas mal, comme c'est étrange... Si je m'étais douté un jour que les Sirènes célèbreraient la fin du chaos comme le paysan lambda... Je ne l'aurai pas cru. Et vous, petite poupée, que faites vous ici, esseulée ? » Les pieds n'étaient peut être pas bons, mais ils faisaient des rimes exceptionnelles.

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Mar 20 Oct 2015, 20:32

Zéleph fini par sourire. Oui un sourire. Ce n’était pas encore le sourire le plus éclatant qu’il n’ai jamais fait, mais quelque chose se dessina légèrement au bord de ses lèvres. Il offrit se maigre privilège a Yulenka et ses taquineries qu’il trouvé plaisante. A vrais dire jamais il n’avait fait attention avant, car jamais il n’avait eu envie de lui parler ou de l’approcher. Les choses avait certainement changer. A la question de la reine des sangsue sur sa « disparition » il fit une légère grimace. C’était … compliqué, et un peut ennuyeux. Une histoire de parentalité raté, de Dieux, de puissance et de destiné erroné. Rien de bien méchant en somme. Le réprouvé perdit son sourire dans une grimace qui montré son ennui le plus total. « Disons que j’ai pris des vacances avec mes parents. » Si être enfermer dix ans dans une cellule sans lumière, a manger et boire a peine était des vacances … on pouvait le voir ainsi, mais de toute façon Yulenka ne voulait pas entendre les histoire de sa vie. Ils n’étaient pas amis, ou même assez proche pour se raconté quoi que se soit et encore moins ça. Faire confiance a un vampire ? Jamais. Le père de la demoiselle posa une question pertinente, a la quel Zéleph fut incapable de répondre. Il haussa simplement les épaules avant de finir un nouveau verre, sentant une étrange chaleur l’envahir doucement. Heureusement, comme un fabuleux hasard, une voix se fit entendre. Délicate, aux accent mélodieux. Les choses sérieuse aller commencer.

Raeden eu sa réponses, et Zéleph eu sa curiosité piqué. « Voilas qui es intéressant. » A l’annonce d’une traque il vit plus loin son groupe rire et lui faire signe de les rejoindre, se dirigent vers la jungle. C’était un peut injuste que les Corvus participe a se jeu, mais après tout cela ne pouvait qu’être amusant. Cela dit il douta un instant de les rejoindre. Ils étaient capable de ne pas jouer exactement au même jeu que les autres, mais simplement de lui rendre la vie impossible. Le jeu aller être de regardé Zéleph se noyer dans son incompétence. Dans sa faiblesse, Zéleph imagina qu’aller tâté un peut la bête ne lui ferait pas de mal. Il aller s’excuser au près de ses amicaux partenaire, quand une nouvelle voix se fit entendre. Tournant la tête vers là où le reste de l’assistance le fit, il vit un homme qu’il ne se souvint pas avoir croisé un jour, ou peut être, qu’importe. Le seigneur des abysses, bien, il sembler intéressant … pour un poisson. Le réprouvé ricana dans sa barbe avant de se tourné a nouveau ver Yulenka, son père et son … majordome ? « On se revoit plu tard. » C’était plus par politesse qu’une affirmation, mais il n’aurait pas dit non a parler a nouveau avec elle plus tard dans la nuit. Quand l’alcool aurait plus couler, l’ambiance serait plus folle. Pour parfaire sa penser il ne manqua pas de reprendre un verre qu’il vida d’une traite, avant de s’essuyer la bouche du rêver de la main, d’une façon peut élégante avant de le posé et de faire un clin d’oeil comprise a Yulenka, pour s’amuser.

Quittant le groupe il se mit a courir pour rattraper ses amis près de la jungle. Ils semblaient attendre au seuil des arbres. Zéleph se mit près d’eux, écoutant leurs reflétions. Ils riaient presque de la facilité de se jeu, même si aujourd’hui Théo n’était pas avec eux, ils ne semblaient pas avoir besoin de traqueur pour retrouver cette animal. Seulement bien que peut expérimenté dans la chasse, le réprouvé sent que quelque chose n’aller pas. Quelque chose semblé cacher. Le réprouvé n’avait pas confiance. Scaldis, le grand orisha au cheveux roux souri en posant son regard sur lui. Il avait lu sur son visage sa perplexité. S’approchant de lui, il lui frappa amicalement l’épaule, avant de lui glisser a l’oreille. « Montre leur champion. » Le réprouvé n’était pas apprenti traqueur, mais cela ne sembler pas être le problème. Il acquiesça simplement a se que lui dit son camarade et entra le premier dans la jungle, rapidement suivit de son groupe. Atax était excité a l’idée de se battre avec des bêtes qu’il n’avait jamais vue, Cruella sa femme, voulait observé la faune pour complété ses recherches sur les nouvelles espèces, Scaldis prendre des notes sur la flore pour trouvé de nouveaux ingrédient avec l’aide de Tarnis. En tête, Zéleph suivit de près d’Atax étaient en réalité les seul a prendre le « jeu » au sérieux.

Au final très rapidement la musique commença a se dissipé derrière eux, la lumière disparut, les bruit de la jungles et son humidité commencent a les envelopper. Ils n’avaient pas pris d’armes en arrivant, ils avaient toujours leur couteau sur eux et penser sincèrement que cela suffirait. rien ne faisait peur a un Corbeaux, sur tout pas quand ils étaient ensemble. Seulement, c’était sans compté sur les créatures peuplant cette endroit, légèrement inconnu pour 4 d’entre eux. par précaution, le réprouvé sorti son couteau de sa ceinture. Atax comment a se moquer de lui, raillant qu’il n’était qu’une femmelette d’avoir peur d’un peut de noir, seulement lors se qu’un grognement se fit entendre a coter d’eux avant que quelque chose d’énorme bondisse d’un buisson, l’alfa réalisa peut être que le moins stupide d’entre eux semblé être le nouveau.

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Mar 20 Oct 2015, 23:45

Zéleph qui souriait un peu plus, mais il allait pleuvoir des arcs-en-ciel ! Néanmoins ce fut une victoire de courte durée pour la jeune fille, qui vit ce fragile et éphémère sourire disparaitre à sa question. Visiblement, elle avait gaffé. La réponse de Zéleph la laissa parfaitement sceptique. C'était le genre de généralité qu'on vous servait comme un glaçon, mais qui cachait un colossal iceberg. On pouvait voir sur le visage de la jeune fille qu'elle ne croyait pas un seul instant à une réponse aussi simple. Mais elle n'insista pas, et ne chercha pas un seul instant à en savoir plus. C'était déjà exceptionnel de voir le réprouvé s'être détendu un peu, ce n'était pas pour l'accabler de questions indiscrètes. Et elle n'avait pas non plus envie de le trainer sur un sujet de discussion qui lui était désagréable voir douloureux. Elle était très bien placée pour savoir ce que cela faisait.... Elle répondit au clin d’œil de Zéleph par un dernier sourire, tandis qu'Yclipt le saluait à son tour poliment. Le réprouvé s'éloignant, le bras droit de la reine prit le temps de répondre au père de cette dernière.

Je ne manquerais pas de passer commande ici le jour où une envie de chocolat me prendra Monsieur. Quant à sa Majesté, je pense qu'elle a surement eu son compte de chocolat pour la journée. Je ne voudrais pas la faire tomber malade en la tentant avec trop de sucreries.

Le vampire dut se retenir de ne pas sourire à ces propres propos. Il aurait bien voulu ajouté qu'il aurait du prendre ces précautions avec lui aussi, mais ça n'aurait pas été convenable de sa part de faire ce genre de remarque. Du moins à voix haute.... Yulenka réfléchissait à son tour aux diverses activités proposées. La chasse n'aurait pas été un problème pour elle, car après tout ce n'était pas à un vampire qu'on allait apprendre cet art là. Mais elle n'avait que trop chassé ces derniers temps.... Et pas toujours des proies... Quand elle n'était pas elle même la proie. Non.... Pas cette fois-ci. Pas aujourd'hui. Son esprit aspirait à un peu de paix. Surtout qu'il semblerait que cette journée soit placée sous le signe des retrouvailles. En effet, l'homme qui avait tenu discours n'était ni plus ni moins que Nastaé. Elle connaissait un certain jardinier qui allait tombé en pâmoison lorsqu'elle lui raconterait qui elle avait retrouvé aujourd'hui. Par le sang, elle ne l'avait plus revu depuis son avènement au trône ! Il avait été parmi les premiers à l'accueillir ! Il lui semblait qu'il n'était alors pas encore dirigeant du peuple ondin à ce moment là. Cela était il y avait seulement un an ou deux. Et pourtant ce souvenir lui paraissait dater du siècle dernier. Étrange pour elle, qui d'habitude ne voyait pas le temps passer.

Mais quelque chose vint attirer son attention. La musique s'était élevée, et résonnait doucement dans ses oreilles. Sans qu'elle ne s'en rende compte, la jeune fille s'était doucement mise à sourire. Elle aimait la musique.... Tout comme sa mère l'aimait... Et tout comme elle lui avait transmit sa passion. C'était d'ailleurs elle qui lui avait appris à jouer du violon. Depuis combien de temps n'avait-elle pas simplement danser ? Juste pour le plaisir de se distraire, et de se laisser gentiment emporter par la musique ? Trop longtemps au goût de Raeden qui n'avait pas manqué de noter l'attitude de sa fille suite au début de la musique. Il avait donc tout naturellement invité à une danse, chose à laquelle la jeune fille n'avait pas boudé son plaisir, et accepté de bon cœur. Elle rejoignit la piste avec son père en cavalier. Un moment qu'elle n'avait pas partagé de puis longtemps avec son père.... Mais c'était là une absence qui allait vite être réparée. Yclipt en profita pour enfin se débarrasser du plateau de la tentation, profitant du fait qu'on l'avait oublier pour abandonner son rôle de serveur de chocolat. Non pas qu'il rechignait à la tâche, mais il risquait de rendre malade sa reine pour de bon, et ils allaient finir par réellement mettre à mal les réserves de chocolat de la soirée ! Une fois libéré, il observa silencieusement la jeune fille danser, veillant à ce que rien ne vienne nuire à sa quiétude. Pour l'instant tout allait bien, et il comptait bien que la soirée soit parfaite pour elle. Il jeta un regard en direction du monarque des eaux. La soirée pourrait également être propice à des rapprochements entre les deux peuples.... Il en toucherait un mot à l'Impératrice.
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Mer 21 Oct 2015, 03:17

Les Sirènes de Tælora
Élone - Fenris - Fen'Harel


Le fait d’avoir sous la main une enfant semblait apaiser grandement Élone, qui depuis le début de son arrivé, ne s’était mélangée à personne. Harel remercie Sympan, ne voyant personne d’autre pour ce petit miracle, peut-être Suris ? Mais il préférait s’en remettre à l’originel. Harel fut bien surprit de la vivacité d’esprit de la petite, silencieux au départ, maintenant, elle ne s’arrêtait plus. Mais il la trouva fort plaisante, encore plus Élone qui semblait être aux anges ! Au contraire de son compagnon, Élone buvait les paroles de la petite, ne doutant pas une seule fois que le tout soit un mensonge ou même une partie de vérité qu’elle ne comprendrait pas le sens profond. Devant la description de la petite Séléna, l’elfe observa les alentours, cherchant déjà l’homme que la petite décrivait. La foule ‘était agrandie avec le temps, mais elle était sure de l’avoir vu et ce genre d’homme ne pourrait certainement pas passer inaperçu ! Le dit homme lui rappela celui de la plage et elle le retrouva un peu plus loin, discutant avec une élégante femme, un verre à la main.

-Je vois de qui tu parles ma puce…

À l’annonce d’un tatouage, elle tourna ses yeux chocolat sur la petite, observant la moitié qui représentait un yang. Dans une demande timide, elle prit la petite main, passant le pouce sur la surface et pourtant, elle eut l’impression n’était pas faites d’encre au vu de sa pâleur. Elle-même sa peau était tatouée et jamais elle n’avait jamais vu une telle pâleur autre que sur Nihe, mais certain de ses tatouages dataient de l’âge de pierre. Il était donc étrange que celui de la petite soit aussi pâle, peut-être de la magie ? Elle aurait bien pu poser la question, mais elle se doutait d’une réponse négative ou inconnue de Séléna.

-Appelle-moi Élone, déclare la Chaman
-Moi, c’est Harel, petite dame, enchanté. Termine-t-il dans une courbette de politesse quelque peu moqueuse.

C’était davantage pour la faire sourire que pour les bonnes manières. Le tout tira un magnifique sourire sur le visage bronzé de l’elfe et elle revient sur la petite. Voir les Sirènes ? Il pourrait en être une activité bien agréable, la plage s’annonçait bien agréable et rendrait Élone bien plus à l’aise, l’idée de passer une bonne partie de la soirée avec une enfant était loin d’être une idée déplaisante, mais quand même, son père voudrait surement la revoir et passer un peu de temps tranquille avec elle. Peut-être tout ceci était une surprise ? Il pouvait y avoir pleins d’opportunités que la chamane ne soupçonnait pas. Et avant même qu’elle ne peut en glisser une, la petite était déjà repartit sur un autre sujet, la voir autant de vie rendait Élone bien heureuse, lui soufflant ce qu’elle n’aurait jamais pensée avoir ce soir. Nihe avait bien fait de la pousser à venir ici, et ce, malgré ses propres réticences. L’elfe à la couronne de fleurs finit par éclater d’un grand rire, son compagnon déjà bien silencieux sembla retenir de peine et de misère le sien, attendrit à son tour devant la gamine aux mille et une questions.

-C’est que tu en pose des questions, tu sembles être quelqu’un de très curieux et c’est une très bonne chose. Aller vient, allons rejoindre ton père, fessons-lui une surprise ! Termine-t-elle en lui tendant la main pour rejoindre la foule et commençant à se diriger vers l’endroit d’où l’homme à la tête blanche.

Mais à peine avaient-ils fait une dizaine de pas qu’Élone et Harel en viennent à la même conclusion, l’homme avait disparu avec le message de la chasse. Avait-il décidé de participer ? Il se pouvait fortement. Élone se sentit contrarier, mais ne se découragea pas. Posant petite question ici et là, on confirma ses soupçons, l’homme, c’était enfoncé dans la jungle tout juste après le message de la dame des lieux. L’idée de la chasse ne déplaisait aucunement à Élone ou même Harel, mais l’idée d’entraîner une enfant qui pouvait être blessée lui posait problème, elle ne voulait même pas imaginer les répercutions que le tout pouvait engendrer. Au moins, les hôtes avaient la gentillesse d’offrir des armes pour la jungle, mais tout de même. Ce tournant à nouveau vers la petite, elle se penche légèrement et demande :

-Et si nous allions voir les Sirènes tout en mangeant du chocolat ? Il ne fait pas encore noir et nous pourrions en profiter pour voir le soleil se coucher sur l’océan ? Ce n’ai pas que je ne veux pas aller trouver ton papa, mais il est parti à la chasse au gros tigre et j’aimerais que tu sois blessée ou même ton papa vu qu’il serait distrait par sa petite fille. Mais si tu y tiens réellement, moi et Harel te guiderons et veillerons sur toi, mais je suis loin d’être aussi forte que ton papa…

Elle lui sourit doucement, elle ne voulait pas la dissuader, mais elle préférait attendre un peu qu’il revienne que de courir aveuglément dans la jungle et espérer tomber sur lui. Elle n’était pas assez expérimentée et Harel n’était pas un traqueur exceptionnel… Ici et maintenant, elles pourraient facilement aller voir la plage et peut-être faire une chasse au coquillage, observer les Sirènes, le coucher de soleil qui colorait le ciel et la mer et il ne fallait absolument pas oublier le chocolat et les sirènes qui offraient un service spécial envers les convives qui n'allaient pas à la chasse.

-Je te promets qu’on s’amusera bien le temps qu’il revient et sinon, il y a des sirènes qui fait des maquillages et des coiffures et si nous allions te mettre tout belle pour ton père ?


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Mer 21 Oct 2015, 14:35

Raeden ne connaissait pas bien Zeleph, mais plus il y réfléchissait et plus il lui semblait que l'homme qu'il avait un jour très brièvement rencontré dégageait quelque chose de beaucoup plus puissant qu'à présent. Peut être était-ce dû à son absence, ou au contraire, au lieu d'en être la cause, l'absence en était la conséquence. De toute façon, ça ne servait pas à grand chose de discourir intérieurement sur tout cela. Le Bélua ne connaissait pas assez, voir même pas du tout, le Réprouvé pour pouvoir, ne serait-ce, qu'hypothéser sur ce qui lui était arrivé. La seule chose qu'il pouvait dire, c'était que ça n'avait pas du être la joie, malgré la façon désinvolte dont il répondit des banalités à la question de Yulenka. Il suffisait de voir comme son ébauche de sourire avait subitement fondu pour se glisser dans une grimace. Personne n'avait de réponse à la demande de l'homme-ours, mais en somme, ce n'était pas grave puisque c'était cet instant que la Sirène principale choisit pour annoncer la suite des festivités. Une chasse au monstre créé de toute pièce était proposée. Et pour ceux qui ne souhaitaient pas s'adonner à un tel exercice, il y avait le bal, les musiciens et la piste de danse.

L'Enfant de Phoebe regarda s'éloigner le Réprouvé, ne manquant pas de remarquer l'insigne que portaient les compagnons qu'il rejoignait.


Les Corvus Aeris …. il faudra que j'aille les voir un jour.

Mais pas aujourd'hui, pas maintenant. Il avait trop de projet et il fallait qu'il fasse un peu d'ordre dans tout ceci. Et puis, il n'était pas ici pour les « affaires », mais bien pour passer du bon temps auprès de sa fille. Yclipt répondit à la proposition que l'Immortel lui avait fait un peu plus tôt, lui souriant. En parlant de ne pas tomber malade, un élancement traversa le ventre du Paternel tandis qu'il avait l'impression que sa tête devenait de plus en plus en feu. Il aurait bien fait la chasse, mais il ne savait pas si c'était recommandé dans ton état. Et puis, surtout. Comment pouvait-on rester indifférent à l'appel muet et inconscient que toute l'attitude d'Alice émettait à l'intention de la musique et de la piste. Elle avait toujours aimé le son, l'harmonie qui s'en dégageait, quelqu'en soit l'instrument. Cela était quelque chose qu'elle avait partagé avec sa mère dès le plus jeune âge. Un sourire étira les lèvres de Raeden tandis qu'il faisait un pas en avant pour venir se porter aux côtés de la vampire.

M'accorderiez vous cette danse, jeune demoiselle ?

Et sans lui laisser le temps de réellement répondre, il passa son bras dans le sien et l'entraîna au milieu des autres convives. Il ne savait pas si c'était réellement conseillé pour lui que de danser, avec sa crise de foie en pleine croissance, mais il ne voulait pas décevoir sa fille et cela passait évidemment par continuer à faire comme si tout allait bien. Il faisait quand même bien attention à positionner correctement ses pieds et à ne pas perdre l'équilibre, le vertige le guettant. Tant qu'ils ne tourneraient pas trop vite, cela devrait le faire. Il n'avait pas vraiment porté attention à l'entrée et au petit discours du roi des Ondins et la seule pensée qui lui était venu à son sujet c'était qu'il devait sacrément s'ennuyer, seul, assis sur son trône à observer tout le monde s'amuser tandis que lui devait garder le protocole. Certaines des règles de mondanités des souverains étaient vraiment incompréhensible aux yeux du Bélua.

Nous devrions organiser quelque chose, pour la réouverture du domaine …. je suis sur que cela te ferait du bien de rejouer du violon à la maison.

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Mer 21 Oct 2015, 22:01


La fête battait déjà son plein quand je quittais mes deux camarades. Friands de pimenter leurs retrouvailles, ils étaient partis en amoureux, et je n'avais pas la foi de les suivre. Je me suffisais à moi-même, et profitai pour explorer du regard la nature sauvage qui en ces terres régnait encore. Je me surpris à trouver des sirènes parmi les convives sans qu'on ne les blâma forcément. Eux que des semaines plutôt on injuriait et on traitait de monstres carnivores, car certaines avaient dépassé les bornes. J'ignorais si on pouvait leur faire confiance, et n'osai pas trop m'approcher. Je ne jugeais personne. Je ne me le permettais pas, mais c'était autre chose si on parlait de critiques.  J'ignorais qui eut le fin mot de l'histoire, et n'y portais pas vraiment d'importance. Tant que l'eau reprenais son cours sur les fleuves tranquilles. C'était une belle métaphore pour cacher tout le vice qu'il y avait derrière au final. C'était innocent, une belle illusion. Dans une robe blanche, que je crus déplacée au début, je me fondais parfaitement dans la masse. Les bras étaient couverts par de larges bandes de tissu, tandis que mes cheveux attachés couvraient mon dos nu. Sur le devant, quelques motifs fleuris ornaient le tissu, et une ceinture dessinait davantage mes courbes, le tout dans des nuances plus rosées. J'étais simple, peut-être trop pour certains. Je ne cherchais pas à leur plaire, au contraire. J'avais passé l'âge de m'inquiéter ou d'ouïr de telles sornettes. J'ignorais si l'amour était seulement encore possible, et je me contentais de donner mes vœux de bonheur à ceux qui l'atteignaient.

'' J'ai la gorge sèche. Excusez-moi, je vais me chercher un petit quelque chose ''

Légèrement à l'écart, je levai les yeux au ciel, et me les perdit contre sa beauté sans forme. Avant qu'une autre sorte ne me les vole à nouveau. Je me  tournai sur ma gauche, une voix m'ayant interpelé. Je crus à une vision, et puis je réalisai que c'était vrai. Je dus afficher un air incrédule, mais je repris bien vite mes esprits. Ce n'était qu'une silhouette dans mes rêves, mais je le reconnus quand même. Il avait un charme brut, un qui s'était peut-être estompé avec les années. Pourtant ça lui allait bien. Ses traits étaient creusés par l'âge, tout comme les miens commençaient à l'être. J'en avais rêvé, et maintenant le hasard nous avait amené à nous croiser. Même si ce n'était que le fruit d'une coïncidence, je souris un peu. Le destin n'existait pas. Et il n'y aurait personne pour m'y faire croire.

'' Il n'existe pas. Il ne vaudrait pas la peine que je m'attarde si longtemps ici ''

J'avais détourné le regard, pour ne pas lui montrer une once de mon intérêt. J'étais méfiante, mais c'était ainsi. Je voulais établir un contact avec toute la lenteur qu'il fallait, et s'il était destiné, les choses d'elles-mêmes se feraient. Et plus je le détaillais en détails, plus j'étais amenée à une sorte d'admiration qui peu à peu me dégoûtait. J'ignorais pourquoi, mais il avait de repoussant ce que je lui trouvais de charmant. Tout s'annulait, mais je n'étais pas indifférente. Mes yeux s'écarquillaient en le regardant, car je ne comprenais pas. Je croyais avoir expérimenté beaucoup de choses, mais ça c'était nouveau. Il me proposa à boire, mais je crus que c'était pour m'empoisonner. Dans le sens littéral, et pourtant.

'' Non, merci. Je ne préfère pas toucher à la boisson ''

Tous deux avions sûrement des pensées divergentes, alors que des sourires laissaient penser à de la sympathie. Mais elle était mensongère. C'est ce que je crus lire derrière son sourire. C'était étrange comme comportement, et j'ignorai d'où me venait cette répulsion sans nom. J'étais sur mes gardes, mais je ne cherchais pas à fuir. S'il avait essayé de me prendre en étau, on dirait qu'il avait réussi.

'' Il faut croire que les sirènes savent y faire avec les Hommes. Et pas seulement par leur beauté. Elles arriveront sûrement à apaiser les esprits, mais je doute qu'ils effacent la rancune. C'est… une position délicate ''

Je s'exprimais pour essayer de nourrir nos échanges. Je voulais qu'il continue de parler, que l'échange ne s'arrête pas là. Il était intrigant, dans le mauvais sens du terme. Il me dressait le poil, comme à un chat qui sent la menace, et qui pourtant ne se fie qu'à la belle vision qu'il a devant lui.

'' J'accompagne quelqu'un. Elle est prise à l'heure actuelle, mais une danse m'irait bien ''

Je lui tendis une main, et le laissai la saisir. Le premier contact fut destructeur. Je sentis un courant me traverser tout le corps, et me heurter. Pourquoi cette peau d'homme, rugueuse, et pourtant agréable pour celle d'une âme, me semblait si interdite ? J'avais envie de m'en séparer, de lui cracher à la figure des mots que je ne comprenais pas. Mon corps agissait le premier. Ce n'était pas dans ma tête que les choses se faisaient. Nous commençâmes à danser, même si je n'étais pas ce qu'on pourrait dire très douée. J'essayais de le cacher, et ne le regardait pas en face.

'' Êtes-vous venu seul ? C'est surprenant que vous ne participiez pas au jeu ''

Je me posais des questions. J'avouais peu, mais oui. J'ignorais s'il se rappelait de moi, si notre précédente croisée l'avait marqué. Je n'avais pas rencontré son regard, et donc m'y attendais. Je décidais d'en tirer profit, malgré le mensonge que je débitais. J'en avais horreur, oui, mais étrangement en sa présence, je le faisais impunément.

'' Je vous avais vu arriver avec un homme bâti et imposant. Je n'ai pas pu voir son visage. Pourquoi m'avoir demandé de danser ? ''

◊  1 075 mots

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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Ven 23 Oct 2015, 18:16

    [Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 4 876949validationpartieIVEvent1

    J'étais toujours au fin fond de ma caverne, accompagné de cette vieille femme qui ne faisait que répéter inlassablement les mêmes mots. Elle avait pour mission de prendre soin de moi mais si je n'avais pas été aussi faible, je l'aurai tué sans la moindre hésitation. Dehors, le monde vibrait au rythme des fêtes incessantes qui avaient lieu depuis que le calvaire était terminé. Mon propre calvaire ne venait pourtant que de commencer. A moitié conscient la plupart du temps, je rêvais de gloire et de victoire. Quand je me réveillais, je retrouvais le décor macabre d'une grotte qui me déprimait encore plus. Je ne faisais que dormir, manger, dormir, boire, dormir. Ce rythme m'affaiblissait encore plus mais sans doute étais-je lâche. Je n'arrivais plus à affronter le monde qui m'entourait. Je voulais tout, tout de suite et j'avais finis par comprendre que cela serait impossible. Dans mon état, la meilleure chose à faire était d'accepter l'aide d'un individu mais j'étais trop fier pour ça. La vieille femme me forçait à me nourrir, je ne le faisais jamais de mon plein grès. Pourtant, commençait à se tracer dans mon esprit le début de quelque chose. Peut-être que la volonté reviendrait bientôt. En attendant, j'étais fatigué.

    [Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 4 555969singatureBLACKOSS

    Adam : « Allez, dîtes moi comment vous avez fait. Votre coiffure est sublime. »

    Je tripotais les cheveux d'une Ondine que j'avais réussi à coller à moi plus que de raison. Elle était tout à fait charmante et jamais dans ma vie je n'avais vu cheveux mieux décorés. Contre un arbre près de la plage, je me plaisais à la taquiner, mon péché ne me laissant pas en paix. J'avais conscience que ce peuple était dangereux mais le danger ne faisait que m'exciter un peu plus. Tant pis si elle en venait à essayer de me noyer ou à me dévorer, j'étais prêt à courir le risque. Avançant mes lèvres dans son cou, j'y déposais un baiser. Elle sentait quelque chose de... salé, mais sucré aussi. J'avais du mal à mettre le mot exact sur cette odeur qui devait sans doute venir de la mer.

    Sirène : « Si vous aviez eu les cheveux plus longs, j'aurai pu vous coiffer... ».

    C'était dommage. Si ses doigts avaient pu me toucher le cuir chevelu, même pour me faire des tresses, je n'aurai pas refusé. Malheureusement, avec ma mue, la longueur de mes cheveux s'était considérablement réduite. Comme pour m'amuser, je continuais à tripoter les siens, les trouvant doux et agréables sous la main.

    Adam : « Et sinon, il n'y a pas d'autres chose que vous sachiez faire, vous les Sirènes ? »

    Sirène : « Noyer les hommes. Voulez-vous essayer ? ».

    Adam : « C'est en vous que j'aimerai me noyer. ».

    Sirène : « Nous avons du chocolat aussi... ».

    Elle me rendait légèrement fou. Sa voix était totalement envoûtante. C'était comme une mousse au chocolat, onctueuse, qui fondait sous la langue et éveillait tous les sens. Je n'aurai pu trouver de meilleure comparaison. Pourtant, elle m'agaçait aussi, à ne pas se donner. Je comprenais la chose puisque nous n'étions pas dans un confort absolu mais un pressentiment me tiraillait. Elle attrapa mon lobe d'oreille avec ses dents avant de me souffler.

    Sirène : « Il y a une activité en ce moment dans la forêt. Une créature s'y cache. Vous savez, mon peuple est sauvage, plus qu'un homme qui me murmure de belles paroles, j'ai besoin d'un homme que je jugerai fort et courageux. Si vous réussissez à traquer la créature sans qu'elle ne vous amoche, peut-être que je consentirai à me donner à vous l'espace d'un instant. De toute façon, vu ce que j'ai compris sur votre compte, il me semble que les histoires longues ne vous intéressent pas. ».

    Je souris, embrassant son cou de nouveau.

    Adam : « Alors promettez moi que si je réussis, vous n'essaierez pas de me dévorer après m'avoir donné ce que je demande. ».

    Sirène : « J'y consens. ».

    Il n'en fallut pas plus pour me motiver mais c'est à grand regret que je m'arrachai à elle. Me battre contre un monstre ne me plaisait pas mais puisqu'il le fallait, j'allais le faire. Elle fit léviter jusqu'à moi une sorte de cailloux ovale que des Ondins distribuaient plus loin.

    Sirène : « Si vous échouez, lancez ça. Il serait dommage que vous mourriez pour moi. ».

    739 mots:


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Ven 23 Oct 2015, 21:34


[Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 4 624590validationpartieIVEvent2

La remarque de l’Orisha arracha un léger sourire à la jeune femme, un sourire indéchiffrable aux notes froides et sèches qui contrastait étrangement avec la douceur diaphane de son visage de poupée. Elle préféra se taire plutôt que de répondre d’un ton qui serait certainement mal venu, parfaitement consciente qu’elle formulerait des pensées aux airs de reproches voire de sarcasmes. Jézabel tenait en piètre estime les Gælyan, comme si cette indifférence était inscrite dans les gênes au-delà de l’éducation prodiguée puisque, après tout, elle était née d’une Ondine et d’un Mage qui lui aussi l’avait élevé, aimé. Cela n’avait pas été suffisant à enrayer l’insensibilité et le dédain que ressentait naturellement un enfant des mers à l’égard d’un fils de la terre. Elle les trouvait si aisément manipulables, tellement influençables, émerveillés pour un rien, effrayés mais attirés par ce qu’ils ne connaissaient pas. Selon son avis, qui valait ce qu’il valait, c’était la raison d’autant de monde à Tælora. Malgré les agissements de la Khæleesi, les Sirènes relevaient des mythes et des légendes et les doutes sur leur existence persistaient, pour peu d’être bornés et de ne pas avoir pris le grand large ces derniers temps. Les Gælyan avaient peur. Ceux-là avaient bien raison. Par contre, ceux qui considéraient que les belles créatures des eaux n’étaient pas si infréquentables se voilaient la face ; et c’était tant mieux. Jézabel adorait cette idée. D’une certaine manière, c’était comme si elles avaient déjà réussi, comme si les évènements récents appartenaient déjà au passé ou que l’on ne tenait pour responsable que les cibles jetées en pâture sur la place publique. Hochant de temps à autre la tête pour ne pas paraître désintéressée de la conversation, elle finit sa coupe en quelques gorgées. « Hum. » réfléchit-elle quant à la proposition de l’Orisha. Elle n’avait pas particulièrement envie de participer à la grande chasse qui n’était qu’une pâle copie édulcorée de la Semaine d’Ailydis que l’on avait vidé de ses particularités pour ne pas déplaire au public Gælyan. Elle avait hâte que ses jours de coutume, de jeux et de combats débutent et espérait que l’Empereur n’aurait pas l’audace d’annuler la semaine sous prétexte que la tradition pourrait renouveler des tensions. Les Sirènes ne se laisseraient pas faire et les organiseraient clandestinement. Mieux valait encore encadrer l’évènement. « Et bien … » Pourquoi pas, après tout ? Il fallait vivre dans le moment présent et la fête en l’honneur de la Déesse protectrice n’avait pas débuté. « D’accord. » finit-elle par consentir en posant son verre à la première occasion. Elle emboita le pas à l’Orisha. « Comment vous appelez-vous, si je puis me permettre ? » Non pas qu’elle soit gênée de l’appeler « Le Gælyan » dans sa tête mais la politesse voulait qu’elle demande. « Kaguya ! » appela-t-elle en voyant la Panda rire avec un étranger. Elle s’empressa de rejoindre sa maîtresse. « Je vais participer au Jeu. Veux-tu venir ? » Elle écarquilla les yeux. « C’est-à-dire que … Je ne suis pas absolument sûre que …  Je veux dire … » Jézabel leva les yeux au ciel. « Reste ici et sois prudente. » Cela ne l’étonnait guère. Kaguya était une jeune femme d’une infinie tendresse et son Totem ne l’incitait guère à faire preuve de hargne et de violence. Même envers une création de toute pièce.

Un caillou dans une main, son trident dans l’autre, elle pénétra dans la jungle humide et brûlante. Pour connaître déjà la région, Jézabel contemplait les environs d’un œil inquisiteur, l’air de ne laisser passer aucun détail. Elle ne craignait pas le Monstre créé par le siens. Elle savait qu’il n’était ni meurtrier ni fait pour les massacrer. Toutefois, elle avait déjà eu vent des effets néfastes de la faune et de la flore locale sur les imprudents et avait pu constater de ses yeux la cruauté de certaines plantes carnivores ou de quelques bêtes chimériques et abominables. Si les Sirènes avaient fait en sorte de les chasser pour l’occasion, il restait bon nombre d’entre eux. « Il est magnifique. » souffla la jeune femme en voyant le Félin métallique. Il ressemblait vraiment à une immense panthère, l’allure parfaite et les mouvements aisés. Elle trouvait presque dommage de devoir l’anéantir et se demandait si les organisateurs avaient prévu de le conserver en guise de souvenir ou s’il allait réellement être à usage unique. Jézabel tourna légèrement la tête, l’oreille attirée par un petit crissement. « J’ai cru entendre ... » Elle n’eut pas le temps d’achever sa phase. Des lianes s’étaient agrippées à sa cheville et commencer à la tirer plus loin, vers une immense fleur mangeuse de chair qui semblaient affamée.

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Sam 24 Oct 2015, 13:47

La jeune impératrice fut ravie lorsque son père l'invita à danser, celui-ci ayant deviner ses pensées et ses envies avant même qu'elle n'ai eu besoin de les formuler. La puissance du papounet ! L'homme entraina donc sa fille sur la piste de danse, n'ayant pas besoin d'attendre une quelconque réponse au final, comme si un accord tacite avait déjà été passé entre eux. Yulenka restait après tout une jeune fille, et comme beaucoup d'autre jeunes filles elle aimait danser. Un plaisir qui s'était fait de plus en plus rare, ses occasions de pouvoir fouler les pistes de danse s'étaient réduites aux invitations mondaines qu'on pouvait lui faire lors des réceptions. Toute plus polies et courtoises les unes que les autres, étiquette et bienséance obligeant. Mais tellement fades et superficielle comparées au plaisir de pouvoir danser avec quelqu'un qu'on aimait. Quelqu'un avec qui on savait qu'on partageait un plaisir sincère et sans arrière pensée. Légère et aérienne, la demoiselle tournait avec souplesse et grâce autour de son père, ne boudant pas son plaisir. Elle qui auparavant pouvait danser pendant des heures avec sa mère ou son frère, comme si elle était alors affranchie de la fatigue, ne gardant que l'ivresse du plaisir.

Yclipt se surprit à sourire doucement en la voyant danser avec son père. Il n'avait pas été insensible à la différence d'état dont elle faisait preuve en dansant avec son père, qu'avec des cavaliers quelconque. Et en parlant de père, la situation allait se compliquer d'ici peu pour lui. Car les tours et détours que leur danse imposait, bien que subtils, n'avaient pas finit de le faire tourner. Si son foie lui adressait déjà de violentes réclamations, son estomac, solidaire à son foie, n'allait pas manquer l'occasion de se mêler à la partie ! Et lui signifier à quel point il était inconvenant pour lui de faire pareil exercice après avoir avaler son poids en chocolat ! Mais le sacrifice du bélua n'était pas vint.... Car Yulenka affichait un sourire touchant de sincérité et de simplicité, le sourire des bonheurs non feint.... Ce sourire que seuls les enfants savaient exprimer avec autant de sincérité.... Le plaisir de la danse aurait-il rappelé suffisamment de bon souvenirs à Alice pour que l'influence de Saphir en soit renforcé ? Quelque chose sonnait en ce sens, car ce sourire.... c'était celui de Saphir à n'en point douter.... Une belle victoire pour Raeden, ses efforts payant.

Mais tandis que les souvenirs agréables du passé refaisait surface, le bélua aborda plus ouvertement ce dernier. Il parla du domaine à la jeune fille, et de sa réouverture prochaine. Yulenka sembla perturbée par cette nouvelle, l'idée d'une réouverture la troublant. Il s'était passé tant de choses là-bas.... C'était pour elle pareil à un sanctuaire, presque sacré. Elle ne s'y rendait jusque là que en cachette, errant dans la maison en véritable fantôme, passant d'une pièce à l'autre en traversant les murs. Elle n'y faisait généralement rien d'autre que d'observer les lieux en silence, presque dans le recueillement. Alors y retourner..... Officiellement.... pour y jouer d'un instrument. L'appréhension se lut son son visage. Tout cela lui semblait arriver si vite. Elle savait bien que ce lieux ne pouvait pas rester fantomatique indéfiniment. Et pourtant....


-Je.... Je ne sais pas.... ça me parait si.... Si soudain. J'ai du mal à me rendre là-bas quand il n'y a personne alors.... avec des inconnus venant de tout horizons.... Et puis.... une jeune fille qui joue du violon dans un domaine qui accueille forge et forgerons, ça serait un peu hors sujet non ? Les gens se demanderaient ce que je fais là à jouer dans ce genre de manifestation. Je pense que..... Je tâcherai de veiller sur les événements gentiment.

Le temps passait, mais les difficultés étaient encore bien présentes. Ironie pour une vampire d'avoir autant de mal à faire un deuil, elle qui pourtant semer la mort à foison. Elle n'était toujours pas très à l'aise dans ce qui fut sa propre demeure. Elle était toujours sa maison, mais elle s'était elle-même exclu de ce lieu qui avait été l'hôte de son bonheur et de ses plus belles années. Un cocon de quiétude et de bienveillance qu'elle avait elle-même détruit.... Oui, c'était comme si au fond d'elle, elle n'avait plus le droit à accéder à ce petit bout de paradis qu'elle avait bafoué. Mais ces considérations là étaient encore bien plus profondes et ancrées que son vague à l'âme actuel. L'éternité ne serait finalement pas si longue pour essayer de faire passer tout cela.


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Sam 24 Oct 2015, 14:25

Le buffet ne fut pas le meilleur endroit pour me sortir de la tête le regard de mon père. Je marchais un peu dans tous les sens, cherchant une place qui, décidément, ne m’allait pas du tout. Parmi les bipèdes, je n’étais qu’un poisson sur patte, qui cherchait maladroitement à ressembler à… quelque chose d’indéfinissable. Je ne les comprenais pas, les haïssais, et Danasi qui était censé ne pas les apprécier, se mettait maintenant à parler à un jeune garçon sans gêne. Il n’y avait qu’une explication, elle mentait bien sûr… elle faisait ce pour quoi cette fête avait vu le jour. Une rouquine vint me parler, et je la reconnus tout de suite. Ses paroles me firent sourire, et je ne pus que murmurer : « Ne t’en fais pas, quand cette mascarade sera finie, je ne manquerai pas d’en dévorer certains… » Et c’était vrai, j’aimais à croire que je n’étais pas sous le joug de l’autorité des Ondins, ce qui était en réalité une bien douce illusion. Je ne marquai pas le regard noir de l’Alfar, et ses phrases de tout à l’heure, m’étant contenté de me dégager de son emprise pour continuer ma route. Arwen s’éloigna pour rejoindre une autre jeune femme, elle n’était pas seule au moins. Je me retournais alors vers Danasi, une assiette de poisson cru dans la main.

Je m’assis alors sur le banc prêt deux, croisant les jambes dans un dédain des plus totaux. Danasi était appliqué sur l’écoute de ce bipède, et elle se mit une joie de lui répondre, une joie tellement poussée qu’on pouvait finalement voir une haine cachée dans son regard : « Je ne préfère pas répondre aux questions que vous vous posez sur mon peuple… » Elle n’était pas dupe, mère lui avait dit mainte fois : ne parle pas de ce qui se passe sous les flots, ils tenteront d’en apprendre d’avantages sur nous, et nous ne devons pas les y aider. Le sujet fut vite changé, et Danasi se mis à sourire, elle avait envie de l’étreindre à l’en étouffer, mais sa haine la rapprochai plus d’une passion dévorante, ce qui l’effrayait en réalité. « Je m’appelle Danasi, et ma sœur Nalvyna. » Dévorant mon poisson laissant mes dents carnassières à la vue de tous, je pestai en comprenant mon prénom : « Ne dis pas mon nom à ce bipède de malheur ! » Elle tourna la tête, le sourire aux lèvres : « Trop tard » fit-elle en Valærian, piquant dans mon assiette un morceau de poisson. Danasi se retourna vers le jeune homme, laissant également ses dents apparaitre : « Vous désirez apprendre notre langue ? » Elle se méfiait, elle ne savait pas vraiment où il voulait en venir : « Bien sûr ! Hum… » Finit-elle par dire en avalant ce qu’elle avait dans la bouche :

Enchantée


Elle livrait au jeune homme son plus beau des langage: « Dans votre langue, cela signifierait… Enchanté, je pense. »

Je suis honorée de vous rencontrer


Elle sourit en continuant ses explications: « c’est une phrase de politesse, pour dire que nous sommes heureux d’avoir fait connaissance avec la personne. » Elle se mit à rire et je levais les yeux au ciel : « Je ne suis pas un bon professeur… que voulez-vous savoir ? » À peine eut-elle fini que les gens ne firent plus un bruit, et que je me levai en posant mon assiette sur le banc.  

De là où nous étions postés, nous pûmes voir la prestance de notre Roi, avant qu’il ne parle la langue commune, langue que je ne comprenais pas. Je croisais les bras : « C’est TOUJOURS la même chose… » Pestais-je en chuchotant : « Tu n’avais qu’à suivre les cours de mère quand tu le pouvais encore ! Maintenant, tais-toi… » Elle me donnait un coup de coude et je lui donnais un coup de hanche qui l’emmena valser en plein dans les bras du jeune garçon. La peur la saisit, et elle lâcha un juron en le poussant. On pouvait maintenant voir sa peau briller, le mucus était sorti de ses pores à son coup de sang, et nul doute que si maintenant quelqu’un la touchait, il allait le regretter longtemps. Danasi était du genre dangereux dans son genre, non pas par son caractère, mais plus par ses pouvoirs incontrôlables… c’était une pieuvre qui à chaque coup de stress, faisait sans le vouloir sortir du poison de sa peau… poison qui paralysait ou infligeait une vive douleur selon les personnes. Le discours du Roi fut fini, les discussions reprirent, tandis qu’il s’asseyait sur son trône. Danasi reprit alors la parole : « Désolée, elle ne fait jamais attention à ce qu’elle fait… J’espère ne plus être en contact avec vous, vous risqueriez d’en subir les conséquences… » Elle leva son bras brillant de mucus, soufflant : « Je vais nettoyer ça… » Elle se dirigea alors vers l’océan, rouge de colère, ne m’adressant qu’un : « Morue. »

797-III
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Dim 25 Oct 2015, 10:56

Flamiche se précipite là où sont exposées les armes. Elle n'a absolument rien sur elle, à part une fourchette destinée à manger un gâteau. Autant dire que cela ne lui sera pas d'une grande utilité. Elle détaille du regard chaque arme, en faisant semblant de jouer la connaisseuse, hochant la tête en soupesant quelques armes. Finalement, elle prend ce qui a l'air le plus facile à manier : une dague. Derrière elle, les premiers commencent déjà à s'enfoncer dans la jungle : ils ont leurs propres armes, déjà. Des vrais guerriers, contrairement à la bélua.

FLAMICHE : Ah, si seulement je connaissais mon animal totem... ce serait du gâteau...

Flamiche suit les premiers partis. Leur premier réflexe est de regarder d'éventuelles traces de pas laissées dans la terre. La bélua n'y aurait même pas pensé, pour sa part. Sa décision est donc d'accompagner ceux qui s'y connaissent, d'apprendre de leurs réflexes. Néanmoins, ils courent tellement vite qu'elle est rapidement semée et à mesure qu'elle s'éloigne de la fête, une inquiétude grandissante la fait douter de son choix. Finalement, le groupe est vraiment laissé à lui-même : certes, il y a le fameux monstre qui a été lâché pour l'occasion, mais elle n'oublie pas qu'elle s'aventure sur une terre nouvelle. Qui sait quelles créatures l'arpentent ? Qui sait contre quoi elle va devoir se défendre ? Flamiche ralentit sa course jusqu'à s'arrêter, regardant le lointain point de départ de la chasse. Elle commence à y retourner quand elle entend un cri non loin d'elle.

FLAMICHE : Et puis mince, je vais pas me dégonfler !

La bélua court vers le bruit inquiétant qu'elle a entendu. Est-ce que quelqu'un a trouvé le monstre ?! Quand elle arrive à destination, elle voit le fameux monstre au loin : plusieurs personnes l'ont déjà atteint. Il est énorme et semble redoutable. Flamiche doit absolument voir ça de plus près... mais soudain, un autre mouvement attire son attention : la personne qui a crié est en train d'essayer de couper des lianes qui entraînent progressivement une femme dans leurs profondeurs. C'était donc ça. Sans hésiter un seul instant, Flamiche rejoint l'âme bienveillante et tente de couper les lianes avec son épée. Elles ne sont pas résistantes mais plus elles les coupent, plus elles repoussent vite et s'enroulent autour des jambes de leur victime.

FLAMICHE : Je ne peux rien faire !

Les deux femmes s'acharnent sur les plantes, mais elles continuent à emmener inlassablement la femme. Soudain, l'inconnue cesse ses vaines tentatives et se relève. Elle lui somme de s'écarter et tend les mains vers les plantes. Flamiche, bien qu'elle se demande ce qu'il lui prend, obéit : et aussitôt, les lianes prennent feu toutes en même temps et libèrent leur victime, non sans provoquer la combustion de ses vêtements, que l'inconnue étouffe aussitôt. Bon, il n'y a plus aucun danger... et la place de Flamiche est ailleurs. Sans nulle cérémonie, la bélua s'en va en courant vers le monstre qui est déjà en train de lutter contre les participants. Une fois qu'elle arrive à quelques mètres de lui, impressionnée par sa stature, elle se cache derrière une femme avec un bouclier. Pur réflexe. Comment pourrait-elle atteindre un monstre pareil ? Il est aussi grand qu'agile. Même si Flamiche arrivait à l'atteindre, elle ne pourrait l'amocher. Soudain, son attention se reporte vers les sirènes auxquelles elle avait parlé. L'avaient-elle suivie ? À elles toutes, elles pourraient peut-être prévoir quelque chose pour le coincer : pour l'instant, il fait face à un courageux qui s'est montré à lui. Mais se sachant traqué par autant de personnes, il pourrait tout aussi bien choisir de fuir.

Mots: 640

POST N°5:
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Dim 25 Oct 2015, 13:17

« Pardonnez moi, je suis en peu maladroite. » J’essaye avec dignité d’effacer la situation ridicule dans laquelle je m’étais mise. Ce n’était pas vraiment ce que j’avais espérer pour une première approche. Mais, même si dans un premier temps ses yeux lançaient des éclairs, la jeune femme blonde se reprit et me parla avec gentillesse. Je décidais de faire bonne figure et de me présenter. « Je me nomme Nixy Melodiam, enchantée de faire votre connaissance. » Elle m’accorda un doux regard et me proposa à manger. Elle semblait vraiment gentille.

J’accordais ensuite mon attention sur l’autre jeune femme présente avec nous. Elle avait de très jolies yeux bleus et une tignasse rousse que je trouvais vraiment adorable. Elle semblait s’inquiéter de ma maladresse. « Je répondrais oui à vos deux questions. » Un sourire sincère étira mes lèvres. « Cela ne fait pas longtemps que j’ai quitté l’océan pour explorer la terre, et le fait de devoir porter ces instruments de torture ne m’aide pas. »

Sur le coup je n’y avais pas prêté attention, mais, comment cette jeune femme pouvait savoir que ces jambes étaient nouvelles pour moi ? Peut être qu’il s’agissait également d’une sirène ? Je ne pouvais pas en être sûr comme du fait que je savais que l’autre jeune femme était une bélua. Je les avais entendus en parler tandis que j’avançais. Je n’avais jamais rencontré une personne de cette espèce. Je les avais imaginés féroce, dominés par l’animal qu’ils avaient en eux. Mais cette Flamiche semblait parfaitement libre de ses mouvements. Et par-dessus tout, je la trouvée amusante en la regardant manger et ne pas quitter le buffet.

Mais la deuxième, Arwen apparemment, retenais plus mon attention. S’il s’agissait bien d’une sirène comme je le pensais, cela pouvait être ma chance de noué le contact avec quelqu’un de mon espèce. J’en apprendrais de ce fait, un peu plus sur les derniers événements du monde marin. Mais avant que je n’ouvre la bouche, la sirène organisatrice annonça le début du jeu. Elle nous demandait d’aller tuer une bête factice en disant qu’il s’agissait d’une coutume de notre peuple. Je n’en avais jamais entendu parler, mais il faut dire que je n’étais pas vraiment ouverte aux activités de groupes à l’époque. Mais à ce moment, une forte partie de moi-même avait envie de s’élancer dans la partie, tandis que l’autre me disait de me méfier. Après tout, ceci était organisé par mon espèce, et on ne pouvait jamais savoir ce qu’elle avait dans la tête. Bien que je doutais fort qu’il s’agissait d’un piège, car le but de cette fête était de se faire bien voir aux yeux des autres races.

Par la suite, je vis Flamiche partir pour chasser le monstre, vite suivit par Arwen. La vitesse à laquelle elles étaient parties m’avait surprise. Apparemment, elles ne se posaient pas autant de questions que moi. Et elles avaient raisons. Sur le coup, j’en eus marre de faire toujours attention à mes actes. Pour une fois je m’autorisais à plonger la tête la première. Je décidais donc de rejoindre mes deux nouvelles connaissances. J’avais très envie de rester à leurs côtés pour l’instant.

Mais, alors que je m’apprêtais à m’élancer, je vis quelque chose que je n’aurais jamais cru possible. Au milieu des divers invités, se tenaient Reiya et Silvia. Mon sang ne fit qu’un tour. Mon passé me revint à la figure plus vite que je ne le voulus. Moi, à l’âge de douze ans, ces deux filles que je coïnciderais comme mes meilleurs amies, mon trésor secret, leur trahison, mes larmes. Je serrais les poings, prise d’une rage folle. Comment osaient-elles se montraient ici ? C’est sans m’en rendre compte, que je fis un pas dans leur direction, puis un autre, oubliant immédiatement le jeu, Flamiche, Arwen et tous ce qui m’entourer.

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Dim 25 Oct 2015, 16:03

« Arwen, attends moi ! », j’entendais la petite voix essoufflée de Maëlle qui crapahutait derrière nous. « Tu comptes capturer la bête avec tes deux pauvres mains ? Où tu vas me faire le plaisir de m’attendre afin qu’on choisisse une arme ! » s’impatientait-elle.
Cette dernière phrase me ramena à la réalité. En effet, je n’avais nulle arme, nulle armure et qui plus est, nul instinct de chasse.
Je ralenti ma course, pour finalement m’arrêter. Nous étions à l’entrée de la forêt, et la nuit commençait à tomber. Une chance que nous soyons sur Taelora, cette île dont le climat est plus que clément pour ces occupants.

« Dis donc, tu cours drôlement vite pour quelqu’un qui n’était pas sûre de participer ! » grommela ma collègue. Les mains sur les cuisses, elle reprenait doucement son souffle avant d’ajouter « Nous devons absolument sélectionner une des armes à dispositions, sinon rien ne sert de participer à cette chasse ! ». Les idées remises en place, mon regard se promena sur le choix qui s’offrait à moi. Que choisir ? Une arme de corps à corps ? Un couteau ? Une épée ? Une hache ? Je n’avais jamais ne serait-ce que tenu ce type d’objet.
C’est au moment où mon regard croisa le dernier objet présenté, que je réalisais avoir trouvé l’arme idéale pour moi. Un arc. Tout simplement.
« T’as choisi quoi Maëlle ? Moi je prend cet arc, comme cela je n’ai pas besoin de m’approcher de trop près de la bête, je ne prend pas de risque démesuré, mais je participe quand même à l’événement. C’est une bonne idée non ? » expliquais-je toute fière de moi.

Elle hocha vaguement la tête, l’air de dire que j’étais une trouillarde, mais cela ne me dérangeait pas vraiment, le fait est que j’en étais presque une.
Je la voyais avancer la main, hésitante au dessus de plusieurs armes. Elle n’arrivait pas à se décider, mais manifestement elle s’apprêtait à choisir une arme de corps à corps.
« Allez, on a pas toute la nuit ! Flammiche est déjà partie ! J’ai pas envie qu’on se retrouve comme deux cruches, à se pointer comme des fleurs une fois la chasse achevée ! » la pressais-je.

Agacée, elle choisi finalement un lassaut, à mon plus grand étonnement. « Tu ne prend pas de vraie arme ? » m’inquiétais-je. Elle souris face à ma réaction « Ne t’inquiète pas, si j’arrive à l’immobiliser, toi tu pourras lui tirer dessus. Et puis de toute façon, on a bien l’attention de le ramener ? Alors pour cela, il faut de quoi le canaliser ! ».

Je ne m’attendais pas à cette réponse, mais elle me convenait cependant. A vrai dire, cette idée faisait sens, et mon choix personnel me paru des plus ridicules. Mais ne sait-on jamais, peut être qu’une flèche dans un membre le calmerai en cas de problème. Rassurée par cette idée, nous reprîmes la route en direction de la forêt. Ne sachant où aller, nous suivions bêtement les autres. Il nous fallait retrouver Flammiche, elle au moins, elle avait l’air de savoir ce dans quoi elle se lançait. Nos chances de succès seraient plus élevées si nous joignons nos forces.
Je me demandais à quoi ressemblait ladite bête, était-elle dangereuse ? Si c’est une chasse fictive, nous ne devrions pas être gravement blessés… Mais l’organisatrice nous a bien dit qu’il était possible de se faire soigner par les personnes prévues à cet effet… Cela voulait donc dire qu’il était possible que nous soyons en train de risquer nos vies pour un jeu …
Crapule qui lisait dans mes pensées me lança un regard plein de bienveillance, ce qui me confortait dans mon choix de participer. De toute façon, ils ne peuvent pas nous laisser mourir !

Maëlle, qui cette fois-ci m’avant largement dépassée, s’arrêta progressivement. Je l’imitais. Au loin, nous apercevions notre cible ! Elle était gigantesque en comparaison de tous les petits individus qui se tenaient près d’elle. Une peur me repris soudain.
« Flammiche ! » appelais-je lorsque j’aperçu la bélua au loin. Ma peur diminua, après tout, nous n’étions pas seules. Et qui plus est, j’avais retrouvé la fille que je cherchais depuis l’annonce de l’animation.
Je la rejoignais fébrilement, bien que je ne savais pas comment venir à bout d’une telle bestiole.

« Flammiche ! Je suis contente de te voir. Je te présente Maëlle, une amie à moi, ainsi que Crapule, mon Rugia. As-tu une idée pour attraper cette bestiole ? Maëlle a pensé à apporter un lassaud ! Elle m’impressionnera toujours celle là ! Peut être qu’elle peut essayer de l’immobiliser pendant que nous tentons quelque chose ? ».


749 mots (Post IV)


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Dim 25 Oct 2015, 16:27

Lully, alors qu'elle s'apprêtait à partir dans une direction choisie par pur hasard, s'aperçut que d'autres traçaient la piste de la bête. Cela semblait, effectivement, plus logique : elle s'approcha des groupes sans aucune gêne et, plaçant son bouclier sur son épaule, tenta d'égaler le rythme des autres. Seulement, leur route ne s'avéra pas aussi calme qu'elle l'avait supposée. Les sirènes n'avaient évidemment pas fait le ménage : cette jungle nouvellement découverte était plus dangereuse qu'elle le semblait.

Finalement, la curiosité de Lully la dévia de son objectif. Elle voulait aller explorer cet endroit si mystérieux. L'alfar alla s'aventurer au milieu des plantes grasses. Cette végétation ne ressemblait nullement à ce qu'elle avait vu sur les autres continents. Peut-être existait-il d'autres lieux y ressemblant, mais elle n'en avait pas été témoin. Cette dernière arracha quelques échantillons des plantes les plus étranges qu'elle fourra dans ses poches. Qui sait, les herboristes de Drosera pourraient payer cher pour ça.. elle pourrait aussi peindre le paysage, nombreux devaient être les gens intéressés de savoir à quoi ressemblait ce nouveau continent... l'alfar était tellement intriguée par tout cela qu'elle se désintéressa totalement de la chasse. Mais soudain, un bruit la déconcentra. Lully se retourna aussitôt vers la provenance supposée du dérangement, mais à part les plantes, il n'y avait rien. Elle s'accroupit et trifouilla dans la terre pour trouver d'autres choses intéressantes... jusqu'à ce qu'un mouvement abrupt réveilla une nouvelle fois sa méfiance. Cette fois, l'alfar avança de quelques pas en fixant un même endroit ; mais après quelques minutes passées sur le qui-vive, elle se rendit compte qu'il ne s'agissait pas d'une menace. Après tout, la jungle était tout sauf silencieuse.


« Bon, ça suffit, tout ça. Allons s'amuser avec les autres. »

Lully eut un sourire en pensant à ce qu'elle pourrait bien faire aux côtés des autres. Il fallait plus de défi à cette chasse, que diable ! Prête à revenir auprès des autres, elle se releva d'une traite et se cogna durement à quelque chose.

« Aïe ! C'est quoi cette saleté ?! »

Lully dévia et regarda l'objet de sa douleur. C'était une espèce de fruit géant... qui... vrombissait. Pourquoi il vrombissait ? L'alfar obtint la réponse plus vite qu'elle ne l'aurait pensé : de ce fruit inconnu émergèrent des dizaines de bestioles. Elles étaient énervées, apparemment, car elles se précipitèrent toutes sur Lully. Cette dernière jura et se mit à courir en secouant les mains, pensant que ça découragerait les volatiles, mais ils continuèrent leur agression et elle sentit vite qu'elle avait été piquée à plusieurs endroits. Leur victime eut recours à un pouvoir qu'elle aurait préféré éviter : la téléportation des cœurs. Cette dernière se téléporta le plus loin possible des insectes qui avaient décidé qu'elle passerait un mauvais jour... et elle se retrouva les pieds dans l'eau, près d'une cascade. Des jolis cœurs accompagnèrent son arrivée : heureusement que personne n'avait vu ça... la bonne nouvelle : elle était débarrassée des animaux, ses boutons naissants étant les derniers témoins de l'incident. La mauvaise nouvelle : elle n'avait aucune idée d'où elle avait atterri. Et quand elle tendit l'oreille, aucun bruit de trahit de présence humaine. Elle était perdue, dommage.

« La chasse se termine ici, j'imagine... »

Soupirant, elle s'assit dans l'eau et apprécia un moment le calme de la nature. C'était rassurant de savoir qu'elle n'était entourée que de peu de monde dans les kilomètres environnants... d'habitude, même les lieux les plus sauvages pullulaient de quelques présences dérangeantes. Elle était tranquille, en tous cas, jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive qu'elle se trouvait non loin d'un nid d'araignées dont la taille des toiles n'inspirait rien de bon. Bien que le concept de rester un bon mois dans un des endroits les plus sauvages du monde l'attirait, cela ne semblait pas être le bon moment. Néanmoins, c'était une idée qu'elle gardait pour plus tard... tout préparer pour se retrouver seule, comme au bon vieux temps sous l'eau... tout en rêvassant, Lully se servit de son caillou pour se faire secourir. Cette escapade avait été instructive, finalement.
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[Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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