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 [Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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Adam Pendragon
Dim 25 Oct 2015, 22:49


    [Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 5 624590validationpartieIVEvent2

    Ève : « Et alors, t'as réussi à avoir ce que tu voulais ? ».

    Je la fixai d'un air désinvolte, comme si tout ceci ne me touchait pas. C'était faux. Ça me rappelait trop la mésaventure qui avait été mienne suite à la coupe des nations, lorsque des pirates avaient attaqué Avalon. J'avais essayé de me battre sans arriver à rien. C'était là que j'avais rencontré l'Ange de laquelle j'étais encore éperdument épris aujourd'hui, même si son visage m'échappait de plus en plus.

    Adam : « Nan. J'ai échoué. ».

    C'était énervant dans un sens d'avoir si peu le sens du combat. Je n'avais pas bien vu la créature mais des animaux semblaient vouloir la protéger car je m'étais à peine avancé vers elle qu'ils s'étaient jetés sur moi. J'avais dû utiliser le petit galet ovale que la Sirène m'avait confié plus tôt. La honte, c'était ça.

    Adam : « Enfin bref, je me dis que ce n'est pas si grave mais bon... c'est quand même énervant. Tu penses que je devrais prendre des cours afin d'apprendre à me battre ? C'est vrai que j'ai passé la majeure partie de ma vie de bordel en bordel... Je n'ai jamais été vraiment confronté au combat mais si je veux devenir quelqu'un, ce serait peut-être une bonne chose non ? ».

    Ève : « Je suppose que ça dépend... Moi par exemple je me transforme en air... Si on abat une arme sur moi, ça ne me fera rien. Mère disait toujours à mon frère : soit tu choisis le corps, soit tu choisis l'intellect. ».

    Adam : « Oui je me rappelle qu'elle disait souvent ça. Elle me l'a dit aussi mais je me demande si ce n'est pas mieux de posséder les deux... ».

    Ève : « Personne n'est parfait. ».

    Elle n'avait pas tord. Je n'étais pas un homme extraordinaire. Je m'étais contenté de vivre simplement jusqu'à maintenant et j'avais bien du mal à apprendre tout ce que je devais savoir pour devenir un bon professeur. J'aurai sans doute dû exercer mon esprit plus tôt au lieu de toujours penser qu'au sexe. Mais j'étais né ainsi, ce n'était pas de mon fait. Le péché avait toujours été le plus fort. Je n'étais que sa marionnette, un pantin bien sage qui se contentait d'obéir au moindre de ses ordres.

    Adam : « J'aimerai bien le devenir, pour elle. ».

    Ma cousine soupira. Elle commençait à reprendre du poil de la bête. Enfin, disons que c'était surtout lorsqu'elle entendait parler de mon Ange qu'elle se montrait désagréable et colérique. Si nous n'avions pas été liés par le sang, je l'aurai soupçonné d'être jalouse. Bien sûr, ce n'était pas le cas. J'étais le seul à avoir du mal avec ce genre de limites. J'avais envie d'elle mais je devais me retenir. C'était plus pour éviter les débats houleux au sein de ma famille que par conviction personnelle. D'ailleurs, il valait mieux pas qu'elle essaye de se rapprocher de moi d'une quelconque manière que ce fut. Je n'aurai alors plus hésité. J'étais un homme dangereux finalement.

    Ève : « Adam. Cette femme, tu ne la reverras jamais. C'est une Ange en plus. Elle t'a sans doute complètement oublié et si elle n'est pas amoureuse de toi, que vas-tu faire ? La forcer à te tomber dans les bras ? Elle sera Déchue et tu n'en retireras aucune satisfaction. ».

    Adam : « Il faut que je la retrouve... ».

    Je me souvenais des derniers événements. J'avais dû ramener des orphelins près d'Avalon avec un groupe. C'était drôle mais, là bas, il m'avait semblé voir cette Ange... Mais je n'en étais pas sûr et je n'avais pas eu le courage de vérifier.

    Ève : « En attendant je vais te soigner. ».

    J'étais amoché de la tête aux pieds. Les créatures de la jungle ne m'avaient pas raté et au lieu d'attendre les secours, j'avais préféré m'enfuir vers un endroit encore moins accueillant. J'étais plein de piqûres diverses et variées, de griffures et de morsures. J'étais tombé inconscient et quand je m'étais réveillé, j'étais sur un bateau avec un vieux loup de mer qui chantait d'étranges chansons. Pris dans un filet, j'avais pris conscience du danger et avais sauté par dessus bord. J'avais faillis me noyer avant de réussir à m'en extirpé et à voler vers les terres. Heureusement, on était proche du continent naturel. Voilà ce que l'on récoltait à vouloir séduire une Ondine.

    Mots:


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Lun 26 Oct 2015, 10:29

Les sirènes de Tælora


Elle lui faisait penser à une petite chatte sauvage. Le genre à sortir les griffes pour faire peur et se protéger, mais si on la maitrise, qui devient plutôt docile. Il répudiait sa présence, ce qu'elle était, et pourtant il ne bougeait pas de son flanc. Il avait autant envie de la toucher que de la pousser. Autant envie de l'étreindre que de la tuer. La belle à la robe blanche, splendide, immaculée, si proche de sa façon d'être et de voir le monde, tourna un regard vers lui. Il en capta la teneur en émotion, l'émeraude de ses iris. Elle ne se laissait pas dompter, tout juste approcher, trop méfiante.
Kunsang ne pouvait la contredire, il lui donnait largement raison sur ce point, mais étrangement, le sorcier joua les comédiens. Pourtant, dans son crédo, on ne séduisait pas une femme, on la possédait. Les paroles d'Adgy résonnaient dans sa tête. Le consentement. Un mot si inconnu, et dont il ne maitrisait, en rien, la signification. Ainsi, il pouvait paraitre gauche, un peu loufoque, mais il se testait à de nouvelles expériences, plus ou moins enrichissantes.
« Oh vous êtes venue seule... Je vois. Permettez-moi de vous inviter, alors. Je me passerai difficilement d'une jolie fleur comme vous, madame... ? » Belle façon de requérir sa présence et, surtout, de demander son identité.

Ses questions restèrent en suspends, dans sa tête, et elles ne dépassèrent pas la barrière de ses lèvres. Le Sorcier ne comprenait pas -quand bien même avait-il besoin de le comprendre- comment une magicienne avait pu se perdre ici, entre Sirènes et Sorciers. Elle déclinait ses offres quant à l'invitation pour boire, et ils parlèrent politique, comme s'ils s'étaient connus depuis des années. A cet instant, le blond ressentit un léger apaisement. De nature, son âme n'avait rien de torturé ou de noueux, mais en sa présence, et malgré la gêne évidente, il se sentit bien à parler de tout et de rien. Peut être qu'Adgy parlait de ça lorsqu'il évoquait le consentement ? Trouver une plénitude quelconque, pendant quelques secondes, voire quelques minutes.

L'homme ne la lâchait pas du regard. Il leva le menton, la jaugeant, finissant par poser son verre sur un plateau qui passait. Kunsang saisit alors sa proposition au vol. Elle souhaitait danser et il allait l'y inviter.
Elle semblait entreprenante, surprenante, mais elle était aussi douce et radieuse que dans ses songes. Qui donc les avait réunis là ? Un coup du sort ? Le destin ? Il croyait difficilement à ses choses là. Pour sa part, il ne se rendait pas sur des lieux avec l'espoir d'y voir une femme potentiellement éphémère.
C'était autre chose...
« Comme je vous l'ai dit, laissez moi vous inviter ma chère... » Kunsang ne souriait pas vraiment. Il esquissa un coin de lèvre, mais il ne souriait jamais vraiment. Non pas parce qu'il était sorcier et méchant et que les méchants ne souriaient jamais (au contraire) simplement car il savait que son sourire, il ne l'avait pas travaillé pour rassurer les belles gazelles en mal d'amour. C'était un signe, une alarme, signifiant à son partenaire qu'il était en train de perdre contre lui. Un sourire qui renfermait l'horreur de son passé, et l'atrocité de son futur. En somme, un sourire politiquement incorrect, qui dérangeait.

Kunsang prit sa main aux doigts fins. Il saisit la paume pour l'emmener sur la piste. Son vieux coeur se mit à palpiter, tambouriner, plus fort. Etait-elle en train de l'empoisonner ? De l'hypnotiser ? Non, ça aussi ça devait faire partit du rituel de consentement. Enfin, il faudra qu'il pose quand même deux trois questions à Adgy en rentrant...
Le Sorcier avait envie de lui arracher le membre, de la voir hurler, tant il la détestait. Il voulait la violenter, lui montrer qui était supérieur, et la faire ployer sous son joug absolue. Toutes ses envies, ses pensées, ne faisaient que s'accroitre, interdites. Il n'avait pas l'habitude de les renfermer, loin de là...
Mais ici, c'était contre nature. Il était au milieu du peuple qu'il haïssait plus que tout, et qui s'était fait un plaisir d'annihiler le sien, et avait aux bras, une représentante de la sous-race des magiciens. Il n'aurait pas pu faire pire, et s'illustrer pour relever le niveau, ne serait pas bien difficile.

Alors ils accédèrent à la piste de danse. Le blond la sentait confuse, mitigée. Elle ne se laissait pas faire elle non plus. Elle luttait, avec peut être moins de froideur, ses sentiments internes qui s'agitaient tout autant que les siens. Pour cela, elle évitait son regard, trop de fois à son goût. Dès qu'elle tournait la tête, elle lui manquait déjà. Entamant alors une danse assez calme, et classique, Kunsang accompagnait la belle, malhabile de ses pieds. La pauvre était tourmentée, ailleurs, les yeux sur le côté alors qu'ils étaient si proche. Danser était se mutiler. Il avait envie de lui saisir la gorge, le menton, de la forcer à le regarder, d'en saisir l'essence et l'âme, de se nourrir de sa peur, avant de la violenter pour l'accable sur le sol, et faire de cette femme sa chose. A cette pensée, il du se faire un peu plus violence, et par réflexe, serra la taille de sa partenaire, la rapprochant alors indubitablement de lui. Il recula un peu son visage, jaugeant à nouveau combien elle était grande. Une belle et grande femme, élancée au possible. Il adorait ça.

La voix douce et claire de la magicienne, interrompit son court de pensées « Eh bien, tout ces jeux de course poursuite... Je suis trop vieux pour ces activités de gosses. Non, je préfère inviter de sublimes brunes à danser, et qu'elles passent du temps dans mes bras. » Kunsang refusait de croire qu'il avait dit ça spontanément. C'était à l'opposé de son image. De son caractère. Pourquoi tombait-il dans ce panneau ? Adgy était-il pareil ? Tout ne pouvait pas venir du consentement et de cette théorie. On ne devenait pas idiot. Des questions affluèrent dans son esprits et pourtant, il les chassa rapidement. Ici, il faisait des expériences... Pour le reste, il ferait le bilan avec son partenaire plus tard.
Mais à sa dernière remarque, elle perdit les pédale, demandant deux choses à la fois, parlant de deux sujets différents. Etait-elle... folle, ou quelque chose comme ça ? Il fit tomber ses yeux sur elle avant de dire, assez doucement « Vous me demandez si je suis venu seul alors que vous m'avez vu arriver en compagnie... ? Stratégie intéressante... Je vois que mon collègue vous a marqué. » Des termes toujours plus attrayants et valorisant pour Adgy... « Pourquoi pas ? Je n'allais pas danser avec mon ami, et nous étions seuls tous les deux. Et puis... J'ai l'impression que nous nous sommes déjà vu quelque part... » A ces mots il la regarda, et monta sa main pour la forcer à planter ses yeux verts dans les siens, plus noirs. De ses doigts rugueux, il caressa indubitablement la joue et le cou de la belle, se procurant bien plus de frissons qu'il ne l'aurait cru.
Pourquoi avait-il fallu que ce soit une magicienne ?!

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Mar 27 Oct 2015, 02:29

J'avançais comme un clown. Mes pas n'étaient pas droits, je tanguais dangereusement un peu à droite, un peu à gauche. Le pire dans tout ça c'est que je ne voulais pas arrêter de boire. Je buvais depuis que j'étais là, si bien que des Ondines un peu malicieuses m'avaient pris comme cobaye pour me faire des tresses. Mes cheveux longs les avaient ravies, même si elles avaient passé un temps plutôt long à démêler ma tignasse dont je ne m'occupais plus depuis ce qui me semblait être une éternité. J'étais même étonné qu'elles soient arrivées à quelque chose. Quoi qu'il en soit, après être passé entre leurs mains expertes, je ressemblais à... pas grand chose. Elles m'avaient fait une centaine de tresses qui m'arrivaient au milieu du dos. Normalement, j'attachais mes cheveux en queue de cheval mais la dépression ayant emporté toute volonté de ma part de nouer ne serait-ce qu'un élastique en cuir, ces derniers avaient dépéri. L'Esprit qui me suivait n'arrêtait pas de dire des choses à ce sujet mais je l'ignorai. A force de vouloir ne pas l'entendre, je ne l'entendais même plus. C'était comme une musique d'ambiance dont on n'essayait pas de comprendre le sens des paroles. Il était là, je le savais, mais je m'en foutais. J'attrapai un énième verre que je bus sans tarder. De toute façon, le goût était atroce alors pourquoi perdre son temps ? Ce n'était pas comme si j'avais eu une passion pour l'alcool. Je voulais juste en finir avec ma vie et je pensais qu'en buvant comme un trou, je finirai par m'effondrer quelque part et par me faire dévorer par une bête féroce. J'avais demandé aux Ondines de me tuer, de m'amener avec elles dans l'Océan et de m'y noyer, mais elles avaient refusé en rigolant. Ce n'était vraiment plus ce que c'était les Sirènes.

Je dus m'arrêter un instant, mon mal de ventre me pliant en deux. J'avais déjà vomis deux fois et à chaque fois, ça m'irritait la gorge. Ma voix en était devenue un peu rocailleuse, râpeuse. Je puais comme un bouc, c'était certain. J'avais perdu mes chaussures en plus de ça, même si dans le sable, elles me servaient à rien. Je devais mourir. J'avais commis trop d'atrocités et les voix des gens que j'avais tué résonnaient dans ma tête comme une fanfare de l'horreur. Je fermai les yeux un moment. Pourquoi personne ne reconnaissait Jun en moi et ne me tuait ? La réponse était simple : personne ne me voyait. J'étais invisible, purement et simplement. Il était puissant, j'étais faible. Il avait pu supporter ce qu'il avait fait grâce à sa force, je ne pouvais le supporter à cause de ma faiblesse. Ça me rongeait de l'intérieur. Je finis par me remettre en route, me rapprochant des invités. J'aurai pu déambuler encore et encore si mes yeux n'étaient pas tombés sur une gamine blonde. C'était... Non, ce n'était pas possible. J'avais trop bu... Je m'approchai comme un demeuré prêt à agresser quelqu'un mais ne fit que lui appuyer sur l'épaule. « Mitsuko ? » demandais-je, totalement incrédule. Jun avait vécu à l'intérieur de la Déesse dès sa naissance, il la connaissait, il l'avait vu grandir. Je la connaissais moi-aussi. Je savais ce qu'il savait, enfin, pas vraiment mais il y avait des choses que ma faible mémoire me permettait quand même de retenir. Elle en faisait partie, elle et les gens qu'ils avaient tué. Ikaar soupira, fixant Elone. Une Chamane, il le sentait. Enfin il pourrait parler à quelqu'un qui le verrait et l'écouterait. « Bonsoir, je suis Ikaar Von Dreth. Je vous présente Haziel, mon Chaman... enfin, quand j'aurai réussi à le convaincre de fusionner avec moi. Pour le moment, son intelligence limitée n'aide pas ma manœuvre à se mettre en place comme il convient... Je suis désolé du trouble qu'il vous occasionne, il a beaucoup bu, trop pour son propre bien. Je vous conseille de l'assommer, ça mettra fin à tout ceci. Il n'y a que comme cela que ça marche de toute façon. ». Ikaar se demandait souvent comment un stratège tel que lui avait décidé de se rapprocher de cet homme. Certes, il était mort dans un siège alors que c'était justement une de ses spécialités, mais tout de même : il y avait une très grande différence entre cet Haziel et lui. Plus le temps passait, plus il se disait que son cas était désespéré et qu'il serait Esprit avant même qu'ils aient pu fusionner.

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Mar 27 Oct 2015, 03:47

Séléna sourit, ravie que son interlocutrice sache de qui elle parlait. Elle se sentait un peu mieux à présent, presque certaine qu'elle allait pouvoir rejoindre cet homme inconnu. Cela dit, elle fit la moue quelques secondes, se disant que Sindis ne serait pas content d'apprendre qu'elle courait après un étranger et qu'elle mentait à une jeune femme si gentille. Elle aurait sans doute une punition si le Réprouvé l'apprenait. Il valait donc mieux qu'elle profite maintenant pour ne pas avoir de regrets plus tard, quand elle copierait des lignes, prierait pour obtenir le pardon d'un Æther quelconque ou qu'elle se prendrait des coups de règle sur le bout des doigts. « Elone et Harel » répéta Séléna en faisant elle-même une petite courbette tout en riant. Elle apprenait à en faire au Manoir mais c'était pour de vrai là bas. Elle apprenait plein de choses, même des choses un peu ennuyeuses, comme par exemple le fait qu'un homme devait toujours se positionner derrière une femme quand cette dernière montait  un escalier afin de pouvoir la retenir si elle tombait. Ce n'était pas inintéressant mais bon, Séléna, elle, ne tombait jamais dans les escaliers et puis, elle n'avait pas envie de se promener toujours avec un homme avec elle. De toute façon, les garçons, ça sentait pas bon et ça voulait toujours faire des bisous. Samuel, en ce moment, il ne pensait qu'à ça. Elle, elle ne voulait pas, elle trouvait ça pas propre. Pourtant, elle devrait bien le faire pour son gage. « Chouette ! » s'écria-t-elle quand elle sut que ses deux nouveaux amis voulaient bien l'emmener voir son « père ». Son air enjoué changea lorsqu'elle s'aperçut qu'il n'était plus là. Il ne l'aimait peut-être pas ? « Oh... ». Cependant, après les explications d'Elone, Séléna sourit de nouveau. « A la chasse aux gros tigres ? C'est amusant ça... Enfin, sauf si le tigre est blessé. Ça ce serait triste parce que un tigre c'est vraiment joli. Vous voyez, vous deux, en fait, moi, je pense qu'il ne faut pas tuer les animaux... même les tous petits insectes. Parce qu'ils sont vivants quand même. Et si ça se trouve, en fait, ce sont des princes... ou quelque chose comme ça. ». La Rehla ne savait pas trop expliquer sa théorie mais elle était plutôt du genre à donner du sucre aux fourmis, quitte à en être envahie ensuite. « Mais d'accord on peut l'attendre ! Par contre, moi, je ne sais pas trop quoi faire parce que j'ai envie de manger du chocolat, de voir le couché du soleil, d'avoir une belle coiffure... Ça risque d'être un peu long... ». Elle fit une petite pause. « De toute façon, je ne sais pas chasser les gros tigres... ».

Alors que Séléna essayait de se décider sur le programme à venir, elle sentit une main sur son épaule. Se retournant, elle vit un homme, puant, dégoûtant, qui l'appela par un nom qui n'était pas le sien. La Rehla ne pouvait pas voir les Esprits et puisque Ikaar n'était pas lié à Haziel, il était invisible et inaudible pour elle. L'enfant regarda l'individu un moment, interloquée et choquée. Elle ne le connaissait pas mais elle ne l'aimait pas. Dans un cri de colère elle lui fit : « Moi je m'appelle Séléna et je veux pas te faire de bisou ! ». Une fois qu'elle eut dit cela, elle envoya son pied dans l'homme avant de s'enfuir en courant vers la jungle. Elle ne savait pas trop pourquoi elle fuyait mais son instinct lui disait que l'individu en question n'était pas bon pour elle. Se perdant dans la jungle, elle croisa quelques individus qui ne firent pas attention à elle, trop occupés à chasser le tigre sans doute. Séléna ne savait pas qu'il ne s'agissait pas d'un tigre et quand elle se rendit compte qu'elle avait perdu Elone et Harel, elle fit la moue. Voilà, elle était de nouveau toute seule. Puisque c'était ça, elle aussi allait chasser le tigre, enfin, essayer de l'appeler tout du moins. La petite fille se mit à marcher doucement, courbant un peu son dos comme si elle parlait à un petit chat. « Petit tigre ! Ouhou ! Viens petit tigre ! ». Peut-être que ça ne lui plairait pas... surtout qu'Elone avait dit qu'il s'agissait d'un gros tigre. L'enfant changea donc de refrain : « Gros tigre ! Tu viens ? ». Passant sa main sur son cou pour attraper son pendentif, elle s'aperçut qu'il n'était plus là. Elle avait dû l'accrocher dans les branchages...

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Mar 27 Oct 2015, 13:32


« Clémentine, viens jouer avec nous ! »  Les enfants hurlaient presque, exaltés par les jeux et le décor des plages, interminables et fait sable blanc. « Plus tard, peut-être. » répondit-elle doucement, d’une voix timide. D’un geste lent et tremblant, elle écarta une longue mèche qui ondulait au vent, pour la plaquer contre son crâne et l’emmêler dans ses nattes. « Oh mais c’est … » - « Chut ! » le coupa une fillette, qui croyait être discrète mais parlait fort. « Elle est aveugle, imbécile ! Elle ne peut pas venir jouer avec nous et tu la mets mal à l’aise ! » Le gamin rougit, honteux. « Viens quand tu veux, Clémentine. On joue dans les vagues. » - « Oui, d’accord. » Ils s’éloignèrent, laissant la Réprouvée seule, assise sur un rocher. L’illusion était parfaite et personne ne se doutait du subterfuge. Clémentine n’était pas sur l’île au large de Tælora, mais certainement assoupie dans une grande chambre en Avalon. Ce n’était pas elle qui traçait des arabesques dans le sable du bout des pieds. C’était quelqu’un d’autre, quelqu’un à la puissance obscène, capable d’enfiler n’importe quelle apparence, d’endosser n’importe quel rôle. Le choix avait été évident, pour Vanille. Les festivités ne l’intéressaient guère, pas plus que la maigre tentative du peuple des mers de laver son honneur, pour mieux le ternir plus tard. Elle n’était là que pour une seule et unique personne : l’Abyssum. Dans le plus grand des secrets, ils avaient échangé quelques lettres, s’accordant sur un rendez-vous pour finaliser les accords dont ils avaient longuement discuté par écrit. La rencontre était le point final de cette Histoire commune qu’ils avaient partagé. A présent, ils devaient promettre, assurer la tranquillité de l’autre pour reprendre des chemins distincts. Vanille avait fait preuve de mesure, une chose rare qui méritait d’être soulignée. Après tout, elle aurait pu partir avec violence et fracas. Elle avait toutefois décidé de s’en aller avec plus de délicatesse, allant même jusqu’à contacter l’Empereur pour qu’ils soient en bons termes. La jeune femme demeurait quelqu’un d’éminemment renommé et populaire, pour les races océanes. Malgré elle, elle avait tissé des liens avec la Cité Engloutie, le peuple des mers, et tenait encore à tirer son épingle de ce jeu qu’elle avait cru épuiser. Elle était une enfant des flots. Elle avait besoin de conserver une certaine entente avec eux. Elle s’était doutée que son discours apaiserait l’Empereur, qui serait sûrement soulagé d’apprendre qu’il n’avait pas à craindre un retour en force de celle qu’il avait côtoyé plusieurs années. Chacun trouvait son compte. C’était certainement ce qu’on appelait un compromis.

Vanille, toujours dissimulée sous l’apparence de Clémentine, se leva d’un pas chancelant pour longer le littoral d’un pas hésitant, feignant la cécité avec une aisance déconcertante. Les passants la contemplaient avec une certaine pitié, lui demandaient si elle avait besoin de quoique ce soit. Comment résister à une enfant aussi jolie et fragile ? L’aura pure et blanche qu’elle dégageait contribuait à baisser sa garde. Elle paraissait tellement gentille que le contraire semblait impensable. L’effet était voulu, recherché. Le tableau était sans défaut. Sans se presser, Vanille alla se placer à un endroit stratégique de la fête, un point d’où elle voyait parfaitement Nastaé, le tout en faisant croire que ses yeux, censés être aveugles, contemplaient le vide. Lorsque le regard du Roi glissa près d’elle, elle laissa ses propres iris redevenir du vert clair et soutenu qui la caractérisait, ce vert qu’il devait connaître par cœur, à force. Cela ne dura qu’une seconde, à peine. C’était largement assez pour qu’il comprenne et, d’une démarche toujours aussi tendre, elle tourna les talons pour s’éloigner du cœur de la fête. Leur conversation était privée. Ils avaient besoin d’un peu d’intimité. « Sommes-nous d’accord ? » souffla-t-elle avec la petite voix de Clémentine, lorsqu’il fut près d’elle. « Je maintiens tous les engagements évoqués. Je suis prête à sacrifier de mon mauvais caractère pour vous assurer la tranquillité dont vous avez certainement besoin pour juger de ma sincérité. Je ne tiens pas particulièrement à être l’ennemie des Sirènes. » Ce serait bien le seul peuple à avoir cette certitude. Les exigences de Vanille étaient simples. Elle ne demandait qu’à ce que le gouvernement de la Cité Engloutie ne la traite pas en paria, en cible de tous les reproches pour se justifier d’un choix. Elle n’aspirait qu’à une chose : être une affranchie libre, une femme indépendante qui ne craindrait rien au sein de son peuple d’origine. Elle tiendrait parole, pourvu que l’Empereur fasse de même.

Vanille songea aux membres de sa famille, se demandant vaguement comment ils vivraient ce qui serait pour eux une trahison. En réalité, cela ne l’intéressait pas.

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Mar 27 Oct 2015, 17:34

Les Sirènes de Tælora
Élone - Fenris - Fen'Harel


Devant le ‘’oh’’ de la petite, Élone se sentit terriblement mal, voyant la petite ressentir une pointe de tristesse lui fit mal au cœur, perçant son âme. Elle détestait voir des enfants souffrit ou tout simplement être triste, mais encore une fois, elle fut surprise par l’enthousiasme de la petite à l’activité offerte par la brune. Laissant un grand et large sourire illuminer son visage caramel. La mentalité de la petite lui plaisait de plus en plus, comment un être aussi jeune pouvait avoir d’aussi grande idée sur ce qu’il l’entourait, elle aimerait bien rencontrer ses parents ou même son mentor.

-Tu vois, je suis du même avis que toi, du moins surtout avec les petites bestioles, je les adore tous sans la moindre distinction ! Je l’ai trouvé tous si adorable ! Surtout les araignées !

Avec son éducation avec Harel, Élone adorait tout genre de vie animale ou insectes, ayant vécu très proche de la nature, elle avait dormi au creux des arbres, joué avec les bébés loups et taquiner les araignées, elle avait vécu avec la nature même en compagnie de Harel. Donc se retrouver à poil était quelque chose de presque naturel, surtout quand on n’avait pas de vêtements à sa taille, mais l’heure n’était pas à la nostalgie et au vieux souvenir et Harel le lui rappelait en posant une main sur son épaule. La petite changeait déjà de sujet, ramenant l’adulte à la réalité du moment. Avec un autre sourire, elle hoche la tête et s’exprime :

-Je propose alors qu’on passe au buffet se faire une réserve de chocolat et tandis que tu en grignoteras, on ira voir les sirènes pour qu’elles te coiffent un peu, quelque chose de joli mais simple pour ne pas prendre trop de temps ! Et pour le coucher de soleil et bien, on pourrait juste aller là-bas, dit-elle en pointant une petite bute non loin, on pourrait observer le soleil et s’assurer de voir ton papa revenir quand il sortirait de la jungle, et on ira le rejoindre sans plus attendre !

Pendant qu’elle réfléchissait à une entente avec la petite, trouvé un moyen qui pourrait lui plaire, elle ne vit pas venir l’homme, ne vit pas l’esprit qui l’accompagnait et qui cherchait à se faire entendre de l’homme, si on pouvait bien appeler ceci un homme. La petite fut la première à réagir rapidement devant la main grasse qui c’était poser sur elle. La phrase qu’elle lui avait lancée au visage de l’homme avait fait presque rire la chamane, mais Élone n’avait de yeux qu’envers l’esprit et ensuite la petite qui s’enfuyait vers la jungle. Ce relevant d’un bond, elle cria presque le nom de Harel tellement son être était apeurer de laisser la petite seule et dans la jungle… L’elfe s’élançait au même moment, attrapant une lame au passage pour s’enfoncer à son tour dans les méandres de la jungle. Elle aurait bien aimé le rejoindre immédiatement, mais l’esprit semblait la retenir un peu, s’exprimant envers elle.

La chamane resta abasourdie par de telles paroles, un chaman qui n’avait toujours pas eu sa première fusion ? N’avait-il pas eu d’éducation ? C’était tout ce qui faisait d’eux des chamans ! Intérieurement, elle en fut presque outrée au point d’en oublier toute méfiance envers cet homme qui s’était imbibé d’alcool sans la moindre pudeur. Comment osait-il faire subir ceci à son esprit ? Dans un grognement, elle arracha la coupe qu’il tenait dans la main et la déposa sur le plateau d’un des serveurs qui passaient par là. Son regard chocolat qui avait été doux depuis le début vira au froid et elle pointa su doigts l’homme :

-N’avez-vous pas honte e votre geste ? Une gamine aussi délicate, vous l’avez fait fuir !

L’attrapant par le poignet, elle le tira de toutes ses forces vers un coin ou résidait une table et une chaise, le forçant pas la suite à prendre place sur un dossier avant qu’il ne se ridiculise encore plus devant les convives. La brune leva ensuite les yeux vers l’esprit, s’adressant plutôt à lui qu’à l’ivrogne :

-Élone Noirépine… Commença, vous n’avez pas fusionné encore ? C’est un geste basique, une nécessité à sa survie en tant que chaman…

***

Harel n’était un grand traqueur, mais il pouvait tout de même user de son instinct animal donc il était en parti fait. Même si plusieurs voyaient sa condition de Bélua monstre comme une malédiction, il avait depuis bien longtemps accepté cette part de lui-même et ce grave à Élone, même si elle ne le réalisait pas. La jungle lui parlait, du moins il fallait savoir écouter son environnement, les oiseaux qui chantaient, les petits rongeurs qui fuyaient à son passage ou l’ignoraient, il sentait sous sa plante de pieds une vie nouvelle, débordante d’énergie qui n’attendait qu’à être découvert, mais le Bélua ne pouvait se permettre d’être fasciné par l’endroit, il se devait de retrouver la petite, elle courait peut-être un grave danger…

-Séléna !? Interpella-t-il...

Son arme en main, il demanda son chemin et des informations sur le passage d’une petite blonde qui courait. Un écureuil sembla lui parler d’une petite tornade blonde qui avait détruit son nid et envoyer valser toutes ces noix. Il semblait furieux et Harel en profita pour continuer sa route. Au détour d’un bosquet, il sembla repérer un reflet doré, le récupérant au passage, il reconnut celui de la petite et le glissa à sa ceinture et reprendre sa route et ses recherches, il devait à tout prix la retrouver, mais le chemin d’herbe coupée et de branche brisée lui ouvrait doucement la joie…



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Mar 27 Oct 2015, 19:14

Alice était heureuse. Cela se lisait sur son visage. C'était tellement beau et rafraîchissant à voir. Ce sourire qu'elle affichait, il signifiait quelque chose. Il avait des reflets de Saphir. Et ça, c'était un bon signe. Plus qu'un bon signe en fait. Ni plus ni moins une victoire. Plus la petite Bleue reprenait la mieux, plus Alice allait mieux. Et c'était le but de tout ceci. Que la jeune vampire retrouve toutes les facettes de sa personnalité. Tout était bien dans un monde parfait … ou presque en fait, parce que plus les pas des deux danseurs tournaient les uns sur les autres, plus le teint de Raeden se modifiait légèrement mais sûrement. Son état n'allait pas en s'améliorant, mais il continuait à se taire. Et au vu de la réaction de sa fille quand il mentionna la réouverture du Domaine, il comprit qu'il avait peut être fait une gaffe et il relégua donc au secon plan sa crise de foie.

Je suis désolé … je ne voulais pas te brusquer. Moi aussi, ça va me faire bizarre de me dire qu'il y aura plein de monde au Domaine, des gens qu'on ne connaît pas qui vont fouler nos terres, poser les yeux sur tout un tas de choses, qui pour eux seront insignifiantes mais qui pour nous recelent les trésors de nos souvenirs … Si tu ne veux pas t'y présenter, si tu ne t'en sens …  pas la force … je comprendrai.  …. On ira … à ton rythme.

La fin de la phrase du Bélua était plus qu'hachée, parce qu'en fait, il essayait en même temps de réprimer une furieuse et mauvaise envie de vomir qui venait de le prendre aux trippes. Il détourna d'ailleurs la tête, s'arrêtant lentement de danser. Il ferma un instant les yeux, se reprenant, avant de les reposer sur son enfant, lui faisant un sourire aussi calme et normal que possible.

Vient. Allons faire quelques pas dehors. Il commence à y avoir beaucoup de monde ici et nous y serons plus au calme pour parler.

En fait, il savait que s'il faisait un tour de danse en plus, il ne pourrait plus retenir une catastrophe. Et on ne pouvait pas dire qu'il avait envie de régurgiter sur l'Impératrice de la Nuit, ni même sur personne d'autre. Raeden se disait que peut être l'air frais et la brise agréable extérieure ferait passer tout ceci. Il n'aurait jamais du manger autant de chocolat, c'était à cause de ça qu'il était malade. Mais comment résister à ses douceurs ? On ne pouvait vraiment pas dire que tout ceci était raisonnable, encore moins quand on savait que l'Immortel était un ancien ange. Mais on pouvait bien lui pardonner ce petit écart, après tout. Même si ça ne résolvait pas le fait qu'il était belle et bien malade. Son teint était presque aussi livide que celui-ci d'un mort, d'un Vampire ou d'une Ombre, sans compter les petites touches de vert qui se glissaient sous la peau. En fait, en y réfléchissant bien, il n'était même pas sur de pouvoir réellement marcher. Son regard balayait la plage, cherchant un endroit où ils pourraient s'asseoir tranquillement.

Tu te rappelles quand nous partions en excursion au bord de la mer et que ta mère et toi vous amusiez à sauter au dessus des vagues avant qu'elles ne vous mouillent les pieds?

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Mer 28 Oct 2015, 22:44

Elles n’avaient absolument pas changées. Silvia, la plus âgée des deux, était munie d’une longue chevelure blonde, qui lui descendait jusqu’à ses hanches. Sa taille fine mettait en valeur ses longues jambes fuselaient. Reiya par contre était son exact opposée. Ses cheveux étaient court et d’un noir si intense qu’on pouvait y apercevoir des reflets bleus. Elle n’était pas particulièrement ronde, mais de bonne poignés d’amour sortaient de son haut. Encore aujourd’hui je ne comprenais pas comment elles avaient pu rester amies aussi longtemps. Je pense que c’est grâce à leur caractère, en tout point identique. Ce fait de vouloir avoir le premier rôle, de se faire remarquer, d’être la plus belle et de réduire les autres à l’impuissance avait dû les lier pour la vie. Je ne connaissais que trop bien leur méthode pour amadouer les gens, car il y a quelques années je mis était fait prendre. A l’époque j’étais naïve, encore plus qu’aujourd’hui et ces deux sirènes étaient les premières amies que j’ai réussis à me faire. Ou du moins c’est que ce je pensais. Car un jour j’avais découvert un trésor que j’avais décidé de cacher et de garder pour moi. Mais dans un moment de faiblesse j’en avais parlé à Reiya et Silvia, leur avais montré, et quelques jours plus tard, mon trésor s’était retrouvé entre les mains des ondins de mon quartier. Ce jour-là j’avais perdu deux choses très importantes pour moi, mon secret dont j’étais si fier et la confiance envers les autres. Pour me venger, j’avais écrit sur les murs de leurs chambres avec du sang de poisson une phrase que je n’oublierais jamais « Tout se paye un jour, dans cette vie ou dans la suivante ». Mais en réalité il s’agissait plus d’une menace qu’autre chose. La véritable vengeance commencer maintenant et la première chose à faire était de tâter le terrain.

Au fur et à mesure que je m’approchais des deux femmes, je sentais l’air autour de moi se faire plus froide, comme si l’aura qu’elles dégageaient influer autour d’elle. J’étais maintenant toute proche, le dos de Reiya me faisait face. Je tapotais sur son épaule pour attirer son attention. Ses yeux opales se posèrent sur moi et m’étudièrent des pieds à la tête. « Oui ? Vous désirez ? » La surprise me prit. « Reiya, tu ne me reconnais pas ? » Soit j’avais énormément changé en huit ans, soit elle m’avait oublié. Je pencherais plutôt pour ce dernier choix. « Non, veuillez me pardonner. » « Nixy… Nixy Melodiam. » Elle ouvrit la bouche en grand. Silvia vint se placer à côté d’elle et m’accueillait d’un grand sourire que je sentais faux. « Melodiam, bien sûr, quel plaisir de te revoir. Excuse Reiya s’il te plait, c’est que tu as beaucoup changé. » Je ne parierais pas sur ce choix, non. « Vous par contre pas du tout, je vous ai reconnus de loin. » « Il faut dire que nous somme inoubliable. » Tu ne crois pas si bien dire, ma grande. « Que deviens-tu ? Cela doit bien faire des années que nous ne nous sommes plus vu. Depuis le trésor je crois. Je ne te remercierais jamais assez de nous l’avoir montré. Grâce à lui j’ai pu conquérir le cœur de mon mari… Je te présente Ronn. » Un ondin brun d’environ mon âge me salua. Ainsi elle n’avait vraiment aucun scrupule à remettre cette histoire sur le tapis. Tu ne m’as jamais remercié salle peste, et ce trésor était un secret que je vous avais confié car j’avais confiance en vous. Jamais je n’ai voulu vous le donner ou en faire quoi que ce soit ! C’est ce que j’avais envie de leur dire mais je me retenais. La vengeance est un plat que se mange froid. « J’en suis très heureuse. » « Et toi Melodiam ? Un mari ? Un fiancé ? Un amoureux ? » Si jamais elle me sortait l’histoire de Kaine j’allais lui refaire le portait, fête de réconciliation ou pas. Je me fis violence pour me calmer et répondis avec un grand sourire. « Non personne. Vous savez j’aime ma vie de célibataire, et je n’ai pas vraiment envie de me retrouver avec un homme qui se s’intéresse qu’à ce que je possède. Aussi bien manuellement que physiquement. » Prend toi ça dans les dents.

Je trouvais que cette conversation m’était plutôt favorable, mais une voix me disait que l’heure était venue de leur faire apprendre la leçon. « Je vous prie de m’excuser quelques minutes. » Aussitôt dit, je m’éclipsais vers le buffet où je pris un plein plateau de petit four, puis je me dirigeais vers la forêt avec. Une fois caché grâce aux arbres, je me mis à chercher quelque chose. Je ne tardais pas à trouver mon bonheur, une bonne bouse d’animal bien fraiche. Posant le plateau, j’entrepris d’ouvrir légèrement les petits fours pour glisser un peu de l’excrément à l’intérieur. Je me demandais comment allez  réagir mes vieilles ennemis à la dégustation de ce festin. Je devais bien avouer que le fais de saisir de la bouse à la main n’étais pas la meilleure expérience de ma vie, mais comme il fallait passer par là, je me boucher le nez et continuais. Bientôt mon plateau fut plein de délicieux amuse-gueule au secret bien garder. Je passais sur l’ironie de la chose. Je me rincé rapidement les mains dans une flaque pour enlever l’odeur, puis me diriger à nouveaux vers mes anciennes camarades.

En m’approchant d’eux, je leur décrocher un véritable sourire cette fois. « Regarder ce que j’ai trouvé. Si je me souviens bien vous adorez les crevettes toutes les deux. » Elles se jetèrent sur les petits fours sans hésiter. « Nous n’avons aucun secret pour toi. » Tu ne crois pas si bien dire. Je posais le plateau sur une table proche et m’approcher d’eux pour leur dire quelque chose très doucement, une fois qu’elles eurent mordus dans leur nourriture. « Vous vous souvenez de ce que j’ai marqué dans vos chambres il y a huit ans maintenant ? » Elles posèrent sur moi des yeux surpris. « Cela se réalise maintenant. »

Avant qu’elles aient comprit quoi que ce soit je m’empressais de rejoindre la mer. Derrière moi j’entendais leurs cris et leurs râles tandis qu’elle vomissait mes amuse-gueule fait maison. Ma journée venait d’être illuminée. Sans prendre le temps d’enlever ma robe je plongeais dans l’eau et partis en direction du Continent du Matin Calme. Je sentais au fond de moi que je reverrais Reiya et Silvia bien assez tôt, mais maintenant elle savait à qui elle avait à faire. Et finalement, cette fête n’était pas si mal et j’en garderais un très bon souvenir.

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Mer 28 Oct 2015, 22:46

Yulenka secoua doucement la tête à la proposition de son père. Non, elle ne voulait pas ignorer cet événement. Elle ne voulait pas que son père se charge seul de rouvrir cet endroit si particulier au reste du monde. Le rouvrir à la vie qui lui avait été si sauvagement arrachée.... Elle avait l'impression qu'en refusant de se rendre la bas, c'était comme si elle l'abandonnait, comme si elle refusait d'être une Liddell. Comme si elle reniait cet endroit et tout ce qui avait pu se passer. Et elle ne pouvait se résoudre à l'oublie, pas même l'envisager. Cela serait dur.... Surement très perturbant et déstabilisateur. Mais elle serait là. Là pour lui, là pour eux. Elle veillerait en gardienne discrète sur ce lieux, veillant à ce que tout se passe bien. A ce que rien ni personne ne vienne souiller cet endroit avec de mauvaises intentions. Il allait lui falloir se faire violence, surmonter ses appréhensions.... Ses souvenirs.... Être courageuse.... Comme toujours. Même si parfois, cela lui paraissait si douloureux, si pénible.... Elle savait qu'elle ne pouvait plus se permettre de se laisser dévorer par ses peurs. Tôt ou tard, elle devait leur face.

-Je.... je viendrais. Mais.... Je resterais simplement discrète.


La jeune fille fut interpellée par le rythme de son père. Il y avait quelque chose qui n'allait pas.... Pourquoi parlait t-il ainsi ? Il ralentissait, s'arrêtant même de danser, fermant les yeux et détournant le regard. L'avait-elle blessé ? L'avait-elle contrarié ou peiné ?


-.... Papa ?

Il l'invita à s'éloigner de la foule, pour un endroit plus calme et plus intime. Sans un mot et en observateur discret et silencieux, Yclipt le suivit de loin. Il ne tenait pas à les déranger, juste à être là si on avait besoin de lui. Yulenka, elle, observait son père, l'inquiétude et le doute s'installant petit à petit sur son visage. Il n'avait résolument pas l'air bien. Son teint si pâle était davantage digne d'un vampire, il n'était pas celui d'un bélua bien portant. Ils avançaient lentement.... Difficilement... Et alors qu'ils cherchaient un endroit pour se poser, son père vint lui parler de souvenir d'antan.... La jeune fille prit le temps de réfléchir se plongeant dans ses souvenirs. Doucement, des flashs aux formes floues lui revinrent en tête. Puis l'image se précisait, rappelant alors un spectacle des jours heureux, de l'insouciance et de l'innocence. Un léger sourire se dessina sur le visage de la demoiselle.

-Oui.... Elrik avait essayé de s'envoler après s'être baigné, mais.... Avec ses ailes toutes mouillées il avait eu tellement de mal à décoller....

Une barque renversée sur la côte. Voila de quoi leur offrir une assise, possibilité dont le père et la fille ne se privèrent guère. Une fois assis, et alors qu'un petit silence s'était installé, Yulenka perdit son regard dans l'horizon, avant de finalement demander à son père, d'un voix calme.

-Quand cesseras-tu de me mentir ? Je suis ta fille.... Je sais quand quelque chose ne va pas chez toi.... Je le sens.... Ne vas-tu donc pas me dire ce qu'il se passe ?

Et pour cause, elle avait même le pouvoir de déceler quand on était entrain de lui mentir ! Habituée au pire, la jeune fille se préparait déjà à une sinistre nouvelle qui allait surement la déchirer encore une fois. C'était toujours ainsi de toute manière, dès qu'elle était bien quelque chose d'horrible se produisait envers elle ou un être cher à ses yeux..... Elle était bien loin de se douter que, pour une fois, ce n'était qu'un problème.... Ordinaire pourrait-on dire. "Juste" une crise de foi. Quelque chose de si bénin et insignifiant pour eux qui avaient déjà tant subit. Peut-être même que pour une fois, cela lui ferait du bien de le savoir. D'être confrontée à des problèmes de gens ordinaires, du quotidien. Des problèmes sans conséquence létales ou délétères. Mais encore fallait-il pour ça que Raeden lui avoue son trouble.... La vampiresse observait à présent son père, avec le regard d'un enfant qui attendait l'annonce d'un évènement grave. Ce regard que les parents n'aimaient pas voir sur le visage de leurs enfants. Un peu plus loin, Yclipt usait de son flegme pour résister à la petite envie de surgir de nul part pour informer que son cher père était victime du terrible mal de crise de foi..... Et que le pernicieux chocolat ingurgité en quantité pharamineuse, opérait une vengeance cruelle ! Mais il ne revenait pas au vampire de s'accaparer pareilles révélations. Et puis ça serait plus drôle de voir le père avouer la chose à sa fille.

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Mer 28 Oct 2015, 23:48

Une barque fut le salut de Raeden. Si elle n'avait pas été là pour accueillir le séant de ce dernier, il était plus que probable qu'il aurait finit étalé par terre. A présent, son estomac ne lui laissait plus aucun instant de répit. Le martellement dans son cerveau, les vertiges, la nausée et la fièvre, tout ceci se battait en duel pour savoir lequel aurait le dessus sur l'autre dans le corps du Bélua. C'était la vrai fiesta la dedans, mais le propriétaire tentait toujours coûte que coûte de ne rien montrer au monde extérieur. Ce qui était apparemment peine perdue au vu de la façon dont Alice ne cessait de le regarder. Après tout, il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour comprendre que quelque chose n'allait pas. Il ne se comportait évidemment pas comme d'habitude et sa fille, qui le connaissait bien, l'avait immédiatement remarqué. Pendant un instant, son père pensa qu'il avait quand même réussi à faire dériver l'attention et la conversation sur un autre sujet, celui d'un souvenir heureux. Ils ne devaient pas oublier tous ces bons moments. Et surtout, ils devaient en créer de nouveau, en faire pour que la vie continue d'avoir un sens.

Mais la dernière phrase de la vampire montra bien qu'elle n'avait pas oublié ce qui la préoccupait. Au ton qu'elle avait employé, ainsi qu'à la tournure dont elle avait fait usage, il était aisé de comprendre qu'elle pensait que son père lui cachait quelque chose de grave. Après tout, c'était son rôle de la protéger. Sachant son état psychique actuel, il n'aurait pas été étonnant qu'il garde pour lui une mauvaise nouvelle qui pourrait la bouleverser ou faire bien pire. Cependant, il n'y avait rien d'aussi grave aujourd'hui ! Seul le retour de bâton d'avoir un instant cédé au pêché de gourmandise. L'homme perdit un instant son regard dans l'océan, mais le va et vient des vagues, le ressac au bord de la plage, n'était pas pour aider à calmer et maîtriser des hauts de cœur, bien au contraire.


Bah … tu te souviens de tous ces chocolats que j'ai mangé … J'aurai pas du en manger autant

Et parler de nourriture fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Raeden se retourna brusquement et ne put se retenir de régurgiter derrière la barque, plié en deux de douleur. Heureusement qu'il n'y avait personne sur la plage avec eux … Enfin, presque personne, avec Yclipt qui n'était jamais loin. On ne pouvait pas dire que l'homme-ours était fier à cet instant. C'était même tout l'inverse. Il n'avait pas su se contrôler et il en payait à présent le prix. Un peu de chance dans toute cette histoire, c'était que l'Enfant de Phoebe avait réussi à ne mettre aucune tâche sur ses vêtements. S'affalant sur la barque renversée plutôt que se rasseyant, il ferma ses yeux, se prenant un instant la tête entre les mains, avant de regarder Alice.

Je crois … qu'on ferait mieux … de rentrer. Et … sans prendre le bateau, si possible.

Parce qu'il était certain que ça serait réellement la fin s'il devait faire face à la houle!

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Jeu 29 Oct 2015, 15:27

La jeune fille se préparait à tout entendre, à tout découvrir, revêtant silencieusement cette carapace invisible pour se protéger. Elle s'y agrippait fermement, retenant son souffle tandis que son père prit la parole. Mais.... Étrangement il se mit à lui parler des chocolats de tout à l'heure. La vampiresse en fut initialement surprise. Était-ce là une nouvelle tentative de détourner son attention ? Cela aurait été très grossier comme moyen. Mais il lui précisait qu'il avait visiblement abusé desdits chocolat.... Avant de rendre violemment ses tripes derrière la barque renversée ! Yulenka se leva d'un bond, hésitante sur ce qu'elle pouvait faire face à cela, et ce pour une excellente raison.... Elle ne pouvait rien y faire. L'homme devait se purger de cette orgie chocolatée, pour son propre bien. Un peu décontenancée, la jeune fille observa son père se rassoir comme il pouvait, et lui dire sans grande surprise qu'il ne serait pas contre l'idée de rentrer. Une.... crise de foie.... Son père souffrait "juste" d'une vilaine indigestion dû à sa gourmandise sans limite. Yulenka se sentit un peu bête d'avoir redouté ainsi le pire. Mais finalement, elle était rassurée et même contente dans un sens. Contente que rien de plus horrible n'avait frappé son père. Le cœur léger, elle gronda affectueusement son père.

-A-t-on idée de se mettre dans pareil état, mon pauvre petit glouton.

Au loin Yclipt avait fermé les yeux, préférant s'éviter la scène peu ragoûtante du bélua régurgitant son excès chocolaté. Il avait néanmoins savourer ce moment où le père avait dû avouer tout penaud les raisons de son mal. Comique et mignon, les rôles s'étaient en un sens inversé. Voila que c'était les enfants qui devaient s'occuper des parents, lorsque ces derniers ne se montraient pas raisonnables vis-à-vis de leur gourmandise ! Yclipt aurait bien poussé le vice à contraindre le papa ours pas en peluche, à faire le voyage de retour via le bateau. Il aurait sans problème trouvé un prétexte permettant cela. Mais il se ravisa. Le pauvre bougre avait déjà été assez puni comme ça, et par son propre corps. Il aurait retenu la leçon. Néanmoins la question du trajet retour fut un vrai problème. Car si l'homme n'était pas en mesure de supporter le balancement des vagues, il n'allait pas non plus être en mesure de supporter d'être balloter constamment dans une calèche. Mais tandis qu'il réfléchissait, Yulenka lui fit remarquer.


-Mais papa.... comment tu veux quitter une île autrement que par la mer ? Il n'y a aucun passage qui nous relie au continent.

Vu le changement de couleur du pauvre homme, Yulenka n'insista pas. Il fallait déjà trouver le moyen de le calmer un peu. Elle fit apparaître une théière pleine d'une infusion à base de menthe poivrée, graines de fenouil, de verveine et de chardon-Marie. Elle en versa une bonne tasse à son père et lui tendit.


-Bois ça, cela va soulager ton foie et ton estomac. Ça calme aussi les vomissement et les nausées.

Lorsqu'on vivait en montagne, il fallait savoir user des plantes pour se soigner. La mère de Yulenka possédait ce savoir, qu'elle avait transmit à ses enfants. Ce Et tout en réfléchissant, Yulenka observa le ciel. Il n'y avait bien que par là qu'elle pouvait encore rapatrier son père. Mais elle n'était pas sûre que faire débarquer Baal'Iag sur une plage non loin d'une réception fusse une bonne idée. C'était un coup à provoquer une sacrée panique et à ruiner la fête. Et il serait bien que pour une fois, aucun Liddell ne soient impliqués dans une catastrophe lors d'un rassemblement de personnes dans un même lieux ! Puis finalement la solution vint d'elle-même. Elle n'avait qu'à emprunté un pouvoir à Chess pour se téléporter directement à la forteresse. Elle communiqua avec ce dernier par télépathie, lui expliquant la situation. Chess fut surpris d'apprendre que Raeden se soit ainsi laissé emporté par sa gourmandise, car même s'il savait les Liddell gourmands, une fois adulte, ils n'en rendaient plus malade. Yulenka le chargea de prévenir Lyzzie afin qu'on lui prépare sa chambre et lui permettre ainsi de se reposer. Une fois cela fait, elle appela.

-Yclipt ?


Le fidèle conseiller surgit alors de nul part, alors qu'il avait attendu jusque là son heure patiemment. Mais la jeune femme ne vint pas solliciter son avis pour résoudre la situation, et lui dit.


-Nous rentrons à la forteresse. Mon père a besoin de se reposer, et le trajet en mer serait trop long. Tenez-vous prêt, je nous ramène.

Le vampire acquiesça, et la jeune Impératrice ramena alors ses ouailles en son domaine, là où chacun pour retourner vaquer à ses activités ou bénéficier d'un séjour de convalescence.


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Jeu 29 Oct 2015, 18:02

« Bon sang Atax ! Tu vas finir par lui faire mal ! » L’alfar ricana simplement pour répondre a son camarade, continuant de jouer avec son arme et la tête du félin, s’amusant a le faire grogner. Zéleph ne trouver pas ça très malin de sa part, même si la cruauté en vers les animaux ne l’avait jamais particulièrement déranger ou révulsé, il avait une simple indifférence pour la douleurs des créatures peuplant se monde qui n’était pas de sa race. Seulement il trouver ça affligent de perdre son temps a capturé un animal simplement pour le torturé. Sur tout que Scaldis et Cruella le volé vivant pour pouvoir l’observé. Une nouvelle espèce de félin, ça ne pouvait qu’intéresser deux spécialistes. Cette pauvre bête n’était pas choisi le bon groupe pour se faire les dents, avec cinq Corvus il n’avait fallu que quelque seconde pour que l’animal soit mobilisé a terre. Cela dit cela n’intéresser pas Zéleph qui désiré trouver l’animal du jeu et non pas se genre de félin.

Regardant autour de lui, il entendait les autres participant progresser dans la jungle, mais rien n’indiquer la présence de ce mystérieux animal. C’était décevant, de plus il ne faisait pas l’apprentissage pour être pisteur mais chasseur et la subtilité était là. Il n’était pas former pour trouver l’animal, mais pour le tuer ou le capturé. C’était tout de même bien différent, n’est-ce pas ? Soupirant, il rangea son couteau, blasé. Tarnis vin se glisser a coter de lui et en profita pour lui donner un coup dans les cotes, histoire de lui faire remarqué sa présence. « Ne fait pas cette tête, et regarde. » Le magicien lui fit un clin d’oeil et sorti d’une petite sacoche, deux fiole. Il en ouvrit une pour versé un peut de son contenu dans l’autre, puis effectua un mélange. Une fumer pourpre s’échappa alors de la mixture. Le réprouvé fit une grimace dégouté, l’odeur de se truc n’était pas agréable tu tout. Son regard fixa alors l’homme brun, dubitatif. Celui-ci lui souri, comme a son habitude. « C’est un appât. Quand ils on décrit l’animal, j’ai eu une idée et j’ai commencer a faire un mélange pendant que vous marchiez comme des abrutie, moi je réfléchissait. » Bien sur, les magiciens étaient toujours les plus intelligents et eux des brutes épaisses. Cela dit au bout de quelques minutes a attendre un sourire commença a naitre sur le visage du réprouvé. Intérieurement il commencer a se moquer de son camarade. Seulement, l’ors se que Tarnis se mit a s’impatienté, craignant que cela ne marche pas, Atax entendit un bruit particulier qui le fit arrêté ses jeux puéril avec le félin a terre. Sa femme soupira soulager, pensant que son époux avait enfin fini d’être immature, mais la vérité était tout autre. Atax avança prudemment sans que quiconque ne le vois et comprenne. Entre les fourrés il aperçu alors quelque chose d’étrange qui le rendit curieux. Silencieusement il envoya alors une pierre a Scaldis et avant que celui-ci ne commence a lui grogner après pour se plaindre de cette attaque infondé, Atax lui fit signe de se taire et de rester discret.

Faisant un geste lent et silencieux, il lui indiquent de venir vers lui et de regardé se qu’il avait en vue. Cruel réagis également, et s’approcha avec eux. Le soudain silence alerta également Tarnis et Zéleph qui se retournèrent vers leurs camarades pour les voir tout trois observé quelque chose dans les fourrés. En s’avançant encore, le réprouvé pu enfin voir se que les autres observé dans un silence religieux. Avec toute la sincérité dont il était capable jamais il n’aurait crue que les Corvus se soit arrêté pour ça. Il aurait pu tout imaginer, mais jamais tombé sur si ennuyeux. Il y avait là une petite fille blonde qui devait être certainement perdu. Il y avait donc des parents encore plus indigne que lui. Quelque par c’était rassurant, et d’autre par malheureux. Cruel souri alors, le genre de sourire cruelle et effrayant, rien a voir avec quelque chose de matériel. « Ca tombe bien, j’avait un petit creux. » dit alors la vampire en s’humidifiant les lèvres l’air affamé. Le réprouvé eu un frisson d’effroi. Jamais ! Le réprouvé poussa ses camarades avant que la femme ai l’idée de se jeté sur la pauvre créature et de lui arracher la tête pour en sucé tout le sang jusqu’à la moelle. Tans qu’il était vivant personne ne tirait un enfant, et encore moins une saleté de sang sue. Se rendant compte un peut tard qu’il avait foncer sur la demoiselle, il ralenti imaginant qu’il aller l’effrayait a sortir de nul par comme ça. Il essaye alors de sourire gentiment se stoppant a quelque pas de la petite chose. Il s’accroupir doucement pour être a sa hauteur. C’était fou comme Zéleph avait cette facilité a comprendre les enfants, une sorte de don qu’il n’avait cela dit qu’avec les enfants qui n’était pas les siens. « Hey. » Murmura-t-il alors, ne voulant pas lui faire peur. Il savait qu’il ne plaisait pas toujours au petites personne avec son apparence qui relevé plus du démon que de l’ange. En plus dans cette environnement, sombre, humide et chaud, il transpiré comme un âne et était trempé. « Tu tes perdu ? » Derrière lui apparurent les quatre autres Corvus avancent prudemment, comprenant que le réprouvé s’engager silencieusement a se porté garant de cette petite créature. Cruella sembla avoir ranger ses dents, mais le réprouvé savait que si il détourné les yeux il ne donnerait pas chère de la petite poupée. Avancent d’une pas, restant toujours accroupi, il tendit la main vers elle. Il n’était plu qu’un un seul pas d’elle. « Viens on vas retrouvé tes parents. » Il ne vit pas Scaldis levé les yeux au ciel exaspéré, mais il pu l’imaginer, entendant le copier excédé d’Atax. Ses camarades n’avait rien contre les enfants, mais on ne pouvait pas dire qu’ils les aimaient non plu, sur tout rand ils devenaient un obstacle dans leurs chasses. Zéleph lui promit alors quelque chose pour la rassuré, avec un doux sourire signé cent pour cent Shizuo. « Je te protégerai. » déchargent ainsi clairement les quatre autre dans cette garde d’enfant. Il n’entendit alors pas Cruella murmuré a son époux « J’aurai plus vite fait de la croquer. »

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Lun 02 Nov 2015, 16:19


Heureusement pour lui, pour son peuple, et pour la pérennité de ce dernier, Nastaé constatait combien les gens qui étaient là, n'étaient pas vraiment venu pour gâcher la cérémonie. Les Sirènes qui s'étaient évertuées de tout organiser, se chargeaient haut la main de la gestion totale. Alors qu'il réfléchissait à aller saluer les rois et reines qui avaient fait le déplacement, une petite fille apparu dans son champs de vision. Mignonne aux yeux aveugles, il la connaissait si ce n'était par coeur, de sa petite voix à ses maigres préférences. Petite douceur au loin, elle le regardait sans sciller, comme si elle désirait qu'il la rejoigne. Etonné de voir Clémentine parmi la foule il ne la lâcha pas du regard. Ce ne fut que quand ses pauvres orbes fragiles passèrent du gris au vert, qu'il comprit qu'il n'avait pas à faire à la Réprouvé, ni à personne d'autre.
La harpie n'avait de cesse de jouer les imposteurs et l'Ondin soupira face à ce désespoir qui le saisit tout à coup. S'il s'était fait une joie, celle ci était redescendu rapidement.

D'une oeillade sévère et entendu, ils muèrent ensemble vers la forêt profonde. Suicidaire ? Non, elle n'avait aucun intérêt à le tuer. Non pas qu'il le lui en fallait mais il la connaissait assez, de ce côté, pour la savoir intelligente. Tuer le roi des Ondins ne lui servirait à rien, si ce n'est à ce mettre ce peuple qu'elle ne chérissait pas, à dos.
Ainsi, l'Empereur se posa devant la petite fille, croisa les bras, attendant ses nouvelles. Les lettres avaient été radicales, et l'encre particulièrement sèche. Les mots avaient été légèrement durs, et le marché avait également été établi. Entre eux, dorénavant, c'était clair : Vanille voulait partir, mais partir avec des conditions royales, que personne ne pouvait lui refuser. Même pas lui. Finalement alors, pourquoi lui demandait-elle la permission ? Par politesse ? Non, ça lui demandait trop d'énergie. Tout acte qu'elle faisait n'avait rien d'anodin, et il l'avait appris à ses dépends. Elle l'avait bouffé dans la noirceur, et il n'avait pas pu se battre. Si il était devenu quelqu'un d'aussi sombre et muet, c'était de sa faute.

« Oui, nous sommes d'accord mais j'aurai une condition. » Il n'affichait guère joie ou mépris, peut être une neutralité un peu trop béante « Envoie Clémentine au Palais. Il ne serait pas difficile pour moi de faire de ce secret, un secret de polichinelle aux yeux du peuple, malléable comme il est. Et ni toi, ni moi ne désirons cela. Tu me ramènes Clem' et notre contrat restera viable. » C'était, évidemment, non négociable. Nastaé s'était pris d'affection pour cette petite, même bien avant qu'il ne devienne... l'être abject qu'il était aujourd'hui. Si il était en froid avec Vanille ce n'était pas le cas du reste de sa famille. La Réprouvé était une petite fille pour qui il avait quasiment risqué sa vie, et cela avait créé du lien, qui était, par la suite, devenu indéfectible.
Nastaé n'avait pas envie que cela disparaisse, bien que ce ne soit pas de l'amour à l'état pur, il avait au moins l'impression qu'il restait un petit quelque chose comme Enzel. Comme lui, elle restait une des dernières personnes à le rattacher à un semblant de raison, et il aurait largement de quoi s'occuper d'elle, et de ses besoins. Et puis, ce n'était pas comme si celle-ci souhaitaitabsolument la garder sous couveuse.
« Bien qu'en théorie je te laisse partir, certaines Sirènes resteront quelques peu... haineuses, de ton départ. Si tu en rencontre, sache que toutes actions qu'elles entreprennent viennent de leur propre chef et non de moi. » J'ai autre chose à faire que de te courir après, aurait-il aimé rajouté. Mais il préféra se taire, et finir sa phrase plus tôt « A bon entendeur. » Le Roi n'avait pas scillé devant la gamine, sachant qui se cachait derrière. Les sentiments d'un bon paternel, il ne les avait plus depuis longtemps, et tout juste s'il les avait eu un jour.

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Mar 03 Nov 2015, 01:02

EN ce moment j’étais à fond, naviguant par-ci, par-là. Titan n’avait pas pue me suivre... à nouveau. En effet, son poids était contraignant. Peut-être devrais-je lui trouver quelque chose, mais pas tout de suite, je n’avais pas besoin d’un golem pour ce que j’allais faire. Me rendre à une fête préparer par les sirènes, j’avais loupé le bateau d’avant et du coup me voilà à devoir attendre le suivant. Titan était rester avec moi, ce qui attirait bien évidemment l’attention, un fae et un golem bien plus grand que lui. Je soupira.
-Que ce passe-t-il ?
-Oh rien, juste que je me dis que je risque de louper les festivités. Ce serais dommage et j’espère encore qu’on me laisse entré malgré mon retard.
Titan ne répondit pas, il n’avait pas de réponse à cela.
Une heure après, alors que le soleil était encore dans le ciel, mais en chute, je pue enfin prendre le navire et fit mes au revoir à Titan qui répondit de son énorme main. Je m’amusa à voir combien de temps j’arrivais encore à le voir d’aussi loin. Quelque cinq cent mètre et pouf, plus de golem.
-D’ailleurs... Il peut aller sous l’eau ?
Je n’avais pas non plus réponse à cela.

Un bon quart d’heure plus tard j’arrivais à destination et bien qu’on me vit en retard, j’eu l’agréable surprise qu’on ne me dise rien. Etais-ce à cause de ma taille ?
Peut m’importais, je n’avais pas envie de prendre une grande taille pour le moment, je tâcha de m’informer de ce qui se passait ici.
Je regardais autours de moi, apparemment une chasse à la créature était en cours, d’autre était ivre et la piste de danse marchait bien.

Je fis un tour au dessus du buffet pour voir quel genre de mets pouvaient préparer les ondins, des crustacés la plupart et de la viande, des algues et des plantes, de la salade.
Mais en faite je n’avais pas plus faim que cela. Je décida d’aller jeter un coup d’œil plutôt à la chasse, grâce à ma petite taille et mes ailes je vola au dessus de la jungle à la recherche de la créature et voir comment s’en tirait tout le monde, je pouvais sûrement aidé en regardant de haut, personne n’irai m’attaquer... Enfin je l’espérais, mais déjà aucun animal terrestre ne pourrait me toucher, bon aérien c’était autre chose, mais je savais me défendre avec... Des armes faites de papier, c’était tellement amusant à dégainer et à surprendre ces adversaires qui ne s’attendent pas à la résistance de l’arme. Je possédais une petite épée blanche et une noire, cependant, ce n'était pas pratique à manipulé car la poignée était plate. On peut pas tout avoir dans la vide, aurait dit jonc, mon amie plante.
Rapidement je découvris un petit groupe autours d’une petite fille. Je me glissa dans une fourrée et observa avant de décider quoi faire.
Essayant de comprendre ce qu’il se passait.
-Et la chasse ? Murmurais-je pour moi même.
Les environs n'était toutefois pas très accueillants une fois éloigner de la fête, nombre de bête ou plante carnivore se trouvait à côté et je commença à craindre qu'elle n'essaie de me gober.

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Mar 03 Nov 2015, 01:30

« Ouhou ! Le tiiigre ! ». Le refrain n'arrêtait pas de sortir de la bouche de Séléna qui s'enfonçait un peu plus dans la forêt à chaque pas. Au bout d'un moment, elle releva les yeux pour faire un tour d'horizon, s'apercevant qu'elle n'était plus seule. Un peu plus loin, il y avait plusieurs personnes, dont son faux papa. Elle commença à sourire avant de se dire que ce serait débile. Peut-être que ce n'était pas une bonne idée finalement. Elle ne pouvait décemment pas repartir en courant maintenant qu'elle l'avait trouvé. Elle resta donc immobile, attendant que quelque chose se passe. « Hey... » répondit-elle. C'était un peu trop familier comme salutation. Madame d'Aubervilly l'aurait très certainement puni. Cela dit, la vieille fille n'était pas là alors la blondinette supposa qu'elle ne le saurait jamais. A la question, elle ne répondit rien. Perdue, sans doute, mais pas vraiment non plus. Si elle avait fuis le brun, elle avait finalement réussi à retrouver l'homme aux yeux rouges. Elle se sentit soudain heureuse d'être arrivée à ses fins, même si Elone devait s'inquiéter maintenant. Les yeux verts de Séléna se posèrent un instant sur Zéleph avant de dévisager les autres personnes présentes. Elle ne savait pas trop quoi faire maintenant. Elle regarda la main tendue, se pinçant la lèvre inférieure comme si elle réfléchissait à la question. Elle s'approcha mais au lieu de placer sa main dans celle de l'homme, elle vint poser ses paumes sur ses joues. Elle avança son visage pour bien l'observer avant de sourire. « Je n'ai pas de parents. » finit-elle par déclarer calmement. Séléna trouvait curieux qu'à chaque fois qu'elle rencontre un adulte, il lui demande toujours où se trouvaient ses parents. Ça n'existait pas des enfants comme elle ? Qui étaient sortis de nulle part ? Elle n'avait que Sindis dans la vie, lui et les autres enfants du Manoir ainsi que les domestiques. « Mais j'habite dans un Manoir avec mon tuteur. C'est un Réprouvé. » déclara-t-elle assez amusée, sans raison particulière. « Mais il m'a dit de pas parler aux inconnus. ». Elle pencha la tête sur le côté. « Du coup si je te donne un nom, tu ne seras plus un inconnu, hein ? ». Elle réfléchit. « Tu t'appelleras... Shi... ». Elle sembla un instant perdue dans ses pensées. « Shiuo. ». Elle rit, toute fière de son idée de donner un nom aux inconnus pour pouvoir leur parler sans difficulté. « Moi je m'appelle Séléna... Enfin, Séléné Héra en vrai... ». Elle fronça les sourcils une demi seconde. « Mais c'est nul, alors tout le monde m'appelle Séléna. Et puis j'ai pas de nom de famille. ». Elle s'arrêta un moment, finissant par lâcher les joues de Zéleph pour prendre sa main qu'elle retourna. « Ah oui... ça c'est drôle aussi... » dit-elle en observant son tatouage. « Ça ressemble au mien. ». Puis, elle passa du coq à l'âne. « On m'a dit que tu chassais les gros tigres... c'est vrai ? J'espère que tu les relâches après... Les gros tigres c'est mignon. Je suis sûre que ça grogne plus que ça mord. Tu crois que c'est ça ? ». Elle fit soudain la moue. « En vrai j'ai pas le droit de te tutoyer. Tu le diras pas hein ? Et eux c'est qui ? » finit-elle en désignant d'un signe de tête les personnes présentes. Séléna était bavarde, notamment parce qu'elle n'avait pas le droit d'être aussi expansive au Manoir. L'enfant avait du mal à s'habituer à l'étiquette et essayait tout le temps de contourner les règles. Elle devrait pourtant s'y plier, comme tout le monde. « Et toi t'es qui ? » ajouta-t-elle comme si elle avait oublié. C'est que, elle avait l'impression de le connaître. Et puis, il avait dit qu'il la protégerait.

Séléna entendit son nom un peu plus loin dans la forêt. C'était la voix d'Harel. « Oh oh... » fit-elle, se rendant compte qu'elle aurait bientôt des problèmes. Elle avait dit que Zéleph était son père, ce qu'il n'était pas. Elle ne pouvait cependant pas laisser l'homme la chercher indéfiniment. « Oui ! Je suis là ! » cria-t-elle à son tour avant de faire un petit commentaire. « Harel il prend tout le monde pour mon papa... mais il est très gentil... je crois. ».

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[Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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