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 [Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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Mar 13 Oct 2015, 22:10

Son interlocuteur se montre encore compatissant, semblant lire dans les pensées de la fautive tourmentée, puis il répond à ses questions sans une gêne quelconque. Kaahl de Basphel. Ce regard lui semble déjà moins mystérieux. Rebondissant à toute hâte sur sa dernière remarque, elle déclare en s'éventant avec son dernier bout de gâteau :

FLAMICHE : Oh, ça, c'est sûr, et cette foule amassée n'aide pas ! Heureusement qu'un air marin nous fait respirer un minimum... j'adore ce climat !

Kaahl ne semble pas partager son opinion, mais Flamiche se sent en sécurité au milieu de cette température élevée. La chaleur a quelque chose de maternel et de rassurant ; elle l'enveloppe avec douceur et l'apaise. Etrange, pour une bélua qui a été élevée dans un des lieux les plus froids du monde... peut-être est-ce aussi le plaisir de la découverte. Elle a vécu assez de chutes de neige et de tempêtes pour mieux apprécier ce qui s'en éloigne le plus. Alors qu'elle se dandine légèrement au rythme de la musique en fixant Kaahl, appréciant le moment, il ajoute un nouveau conseil à son intégration dans cette fête : aller saluer des inconnus. Il est sûr que c'est plus facile de le faire quand on est plusieurs. Ce dernier la mène alors, sans aucune hésitation, vers des ondines. En temps normal, elle ne les auraient pas reconnues mais ici, elles sont tellement nombreuses que ce sont les autres qui détonnent avec le paysage. Rapidement, Flamiche va prendre un plateau et trottine jusqu'à Kaahl pour le rattraper. Elle arrive juste quand il s'arrête vers les inconnues.

Dès qu'il se présente en la mentionnant, Flamiche leur fait un signe, attendant leur réaction avant de s'avancer davantage. D'habitude, c'est plutôt elle qu'on remarque, mais ce soir, elle a déjà fait trop d'écarts pour porter plus d'attention sur elle. Parfois, il faut savoir resté sur le côté, même si elle brûle de monopoliser la discussion. Ce dernier s'empresse d'engager une conversation et s'intéresse à leur peuple. Flamiche voit bien que ce n'est là pas une question purement banale, mais qui l'intéresse réellement. Elle devine que la présence des sirènes a fortement influencé sa décision de venir... ce qui n'est pas du tout le cas de la bélua, plus attirée par la nature que par les êtres humains qui la peuplent. Alors qu'une conversation qu'elle juge ennuyante s'engage, Flamiche laisse son regard dériver jusqu'à la chevelure bleue d'une femme. Elle tombe d'admiration pour la femme qu'elle vient de remarquer. Cette personne semble importante dans son milieu... et elle a l'air aussi influente que redoutable.

Mais ton attention revient vers les personnes avec qui parle Kaahl quand elle entend une des sirènes prononcer une phrase dans une langue qui lui est complètement inconnue. C'est certainement celle de son peuple... que peut-elle bien vouloir dire ? Elle n'a pas l'air enchantée de leur incursion dans leur cercle. Flamiche lui lance un regard méfiant, mais ses soupçons se dissipent quand l'autre sirène leur traduit les dires de cette dernière. Flamiche écoute, mais sans grand intérêt. D'accord, il y a des problèmes politiques et tout ça, mais qu'en est-il de leurs pouvoirs ? Comment ont-elles appris à marcher ? Comment est la vie sous l'eau ? ça, ce sont des vraies questions. La bélua hésite à les lui poser, mais cette dernière s'intéresse soudain à leur propre état en retournant l'attention vers lui.

Alors qu'elle parle à Kaahl en ignorant royalement Flamiche, l'autre sirène décide de partir précipitamment. Sauvage, hein... si elle compte rembarrer tous ceux qui viennent lui parler, elle se demande bien ce qui a pu l'amener ici. La nourriture ? Même pas, elle n'a pas été intéressée par l'assiette de Flamiche. Peut-être que cette sirène l'a forcée à venir. En tous cas, cela a le don de la vexer. Grommelant, son éternel réflexe guide sa main : manger pour chasser sa mauvaise humeur. Elle recommence à se morfaler et rapidement, bien trop rapidement, son assiette redevient désespérément vite. La sirène, quant à elle, semble encore tourner autour de son interlocuteur en laissant de côté la bélua, et cela achève de l'énerver. D'un ton plutôt sec, elle annonce à Kaahl :

FLAMICHE : Eh bien, je vais me ravitailler. Discute-bien avec elle, et on se reverra peut-être après.

Kaahl n'y est pour rien, et c'est pour ça que Flamiche préfère s'éclipser un moment : cela lui épargnera sa mauvaise humeur, et donc quelques répliques cinglantes qui lui brûlent déjà les lèvres. En plus, la bélua n'a pas encore goûté à tout dans le buffet : il s'étale sur plusieurs mètres, ça fait beaucoup de choses à grignoter. Se promettant d'y aller plus doucement, Flamiche prend le soin d'aborder quelqu'un de seul devant le buffet, comme pour justifier sa destination, avant que les convives alentours ne reprennent leurs silencieux reproches.

FLAMICHE : Oh ! Est-ce que c'est bon, ça ? L'apparence de ce truc est plutôt bizarre, ça ne me donne pas confiance. Mais avez un avis construit, cela me convaincra peut-être de goûter...! Oh, et très belle fête, en passant. Ce lieu est magnifique.

Flamiche vient d'aborder une belle rousse qui s'avère être également une sirène. Elle s'empresse de la complimenter sur la fête en lui parlant comme si elle en était l'organisatrice. C'était maladroit, mais elle a dans l'idée que toutes les sirènes sont responsables de cet événement.

Mots: 934

POST N°3:
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Mer 14 Oct 2015, 02:25

A l'amical des sourires polis et courtois, on avait là une bien belle brochette de représentants. Yclipt souriant car soucieux de soigner son image de gentleman à la bienséance irréprochable. Yulenka souriante pour ne pas laisser transparaître la moindre parcelle des tourments qui pouvaient affliger son âme ces derniers temps. Et Zéleph, souriant parce qu'il n'avait pour l'instant pas la fois de tirer plus la tronche que ça. En réalité, seul Raeden jouissait du luxe de pouvoir porter et afficher sincèrement ses émotions en cet instant.... Zéleph, une fois son chocolat dégluti, finit par répondre à la vampiresse, dans une attitude tout à fait normale et courtoise.... Ce qui ravi Yulenka, et sidéra Yclipt. Sa reine et Zéleph, qui discutaient... Gentiment... Sans causer de catastrophe ou d'événement pré-apocalyptique ?! C'était dans ce genre de moment que l'on constatait à quel point le monde pouvait changer, mais curieusement, le conseiller n'aurait su affirmer si cette fois-ci, c'était en bien ou en mal. Mais pour l'heure c'était une agréable surprise, qui incita le conseiller à se mettre légèrement en retrait, pour laisser le loisir à la jeune Impératrice de disposer d'un peu d'intimité.

-Je te l'accorde, la prochaine fois que je marcherai sur une plage, je regarderai si tu n'es pas derrière moi. Mais si un jour l'envie de te mettre un peu au frais se fait sentir, et de troquer le sable pour de la neige, passe donc me rendre visite à la forteresse ou dans les Fjords. L'un comme l'autre sont des endroits très agréables.

La discussion, qui avait débuté de manière bien banale, manqua de prendre un revirement de situation par l'intervention de Raeden..... Qui ne trouva rien d'autre de mieux à demander que de savoir si Yulenka lui avait occasionné des ennuis. La jeune fille en avait manqué de s'étrangler et pesta intérieurement contre son père. Il n'en loupait donc pas une ! Toujours à la fliquer sur ses moindres agissements avec quiconque ! Yclipt lui s'était étrangement retourner, dans la simple volonté de contenir un fou rire suscité par la question du paternel. Le moins qu'on puisse dire, c'était qu'il connaissait sa fille. Si Yulenka lança un regard désapprobateur à son père, Zéleph lui sauva la mise, en ne jouant pas les balance. La jeune fille retint un soupir de soulagement tandis qu'elle adressait un sourire reconnaissant au réprouvé. Cette fois elle y couperait ! La bombe désamorcée, la vampiresse se reconcentra sur son interlocuteur qui la questionnait sur les raisons de sa présence ici.

-Hé bien je me dois bien entendu accomplir mes missions d'ordre diplomatique, mais il paraitrait également qu'il serait bon pour moi de voir autre chose que des massacres et des atrocités.... Ces derniers temps n'ont pas été très calmes, alors autant profiter des moments de quiétude.... Sans compter que cela m'a permit de te revoir, et même d'apprécier tes traits d'humour naissants. C'est plutôt une bonne chose je trouve.

Elle n'allait pas s'avancer jusqu'à dire que cela devait lui faire plaisir à lui aussi, mais au moins elle était sincère sur ses propos la concernant. Yclipt avait trouvé la blague sans grande finesse, mais Yulenka était contente de voir les progrès et les efforts que faisait le reprouvé pour tenir une conversation civilisée. Il était plutôt réputé pour être taciturne. Elle se tourna vers son père et ajouta.

-J'en profite également pour passer un peu de temps avec mon père, surtout lorsqu'il décide de ne massacrer dans la soirée que les chocolats hé hé hé.

La boutade à son père lancée, qui cela dit faisait réellement un épouvantable massacre au niveau des confiseries, elle demanda à son tour à l'ancien roi.

-Mais et toi alors, que deviens-tu depuis tout ce temps ? Tu as comme disparu du jour au lendemain, et je te retrouve ici.... Surtout que dans mes souvenirs, tu n'étais pas trop mondanités..... Et tu préférais les alcools bien plus forts.

Quand votre réputation vous précédait.... Mais Yulenka n'avait pas été insensible aux changements chez le réprouvé. Dans ses souvenirs, il était bien plus imposants, effrayant et dégageait cette aura dévastatrice qui semblait indiquer qu'il allait exploser -et vous exploser- à tout instant. S'était-il assagit ? Que s'était-il passé ? De son côté, voyant la population de chocolat être réduite à néant par l'appétit insatiable du l'ours pas en peluche, Yclipt demanda à Raeden.

Monsieur souhaite-t-il que j'aille nous ravitailler en chocolat ?

Vu l'élan de sympathie que cette denrée semblait faire naître chez le bélua, le conseiller était prêt à l'en gaver si cela pouvait lui permettre de rester aussi joyeux et détendu. Car ni lui ni Yulenka n'avait manqué de remarqué le "bon vieux Yclipt" de tout à l'heure. Raeden qui se lâchait de la sorte, c'était assez exceptionnel, et pour l'heure personne ne s'en plaignait. Quoique, les tenanciers de stand en chocolat allaient peut-être finir par faire la tronche eux, leur stock fondant comme neige au soleil.

Poste 2 + résumé + mots:
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Mer 14 Oct 2015, 17:59

Le bélua observait la salle et la foule qui arrivait, tandis que Zéleph et sa fille échangeaient quelques mots. Il ne comprenait pas forcément tout, comme cette phrase dite par le Réprouvé concernant de l'eau et du sable, mais il ne s'en inquiétait pas. Après tout, cela était normal. Alice avait vécu et rencontré des gens pendant ses longues absences et tout savoir sur tout ni même en vouloir aux gens de partager quelque chose avec la vampire, d'où il était exclu. Cela était étonnant comme un changement de race pouvait faire basculer bien des choses. Combien de fois, avant, il avait fait une scène à son enfant concernant Cocoon parce qu'il trouvait qu'elle trainait trop avec, qu'ils étaient trop proches l'un de l'autre et qu'ils avaient vécu esemble trop de chose pour lesquelles lui même n'avait pas été là. Maintenant, il ne pouvait pas dire que cela ne lui faisait pas un pincement au cœur, mais il comprenait que cela n'aurait pas pu en être autrement, à moins que la vampire ne vive enfermée chez elle.

Alice lança un regard noir à son père lorsque celui-ci demanda à leur interlocuteur comment s'était comportée la jeune femme avec lui. Raeden lui répondit simplement en haussant une épaule, un sourire toujours aux lèvres. Après tout, ce n'avait été pour lui faire la morale ensuite qu'il avait posé la question, mais simplement pour …. il ne savait même pas vraiment pourquoi. Peut être pour détendre d'une certaine manière, la conversation. Comme pour lui montrer que, quoi qu'il arrive, il l'aimait, il passa une main sur ses cheveux, juste quelques secondes. Il savait que des fois, ses gestes de tendresse pouvaient la même mal à l'aise, surtout en publique, quand elle endossait son rôle de souveraine, mais qu'y pouvait-il ? Il était son père et il ressentait toujours le besoin de la toucher pour se rassurer, pour être sur qu'elle était là et qu'elle allait bien.

Tandis que l'Impératrice de la Nuit expliquait à Zéleph les raisons de sa présence ici, le bélua tourna la tête et dû cligner des yeux et faire preuve de concentration pour rester droit. Il venait d'être prit d'un vertige. Il jeta un coup d'oei au plateau vide des chocolats. Etait-ce à cause de ces derniers ? Il avait été sur le point de prendre un verre, même si le Réprouvé ne semblait pas enchanté par ce qu'il y avait dedans, mais ce léger vertige l'en dissuada. Lentement mais sûrement d'ailleurs, un étau était en train de se refermer sur son crâne. Cela ne lui faisait pas encore trop mal, mais ça devenait gênant. Puis son attention se refocalisa sur la discussion quand il entendit qu'on parlait de lui.


C'est vraiment un délice, ces chocolats!

Il sourit de nouveau. Mais son sourire était un peu forcé. Il sentait sa langue un peu pâteuse et lourde, mais tentait de ne pas s'en formaliser. Ca ne devait être rien, juste passagé. Yclipt choisit cet instant pour demander à l'homme-ours s'il voulait qu'il aille chercher de nouvelles gourmandises. Rien qu'à l'idée, le paternel dut retenir un haut de cœur. Faisant toujours comme si de rien n'était – il ne voulait pas écourter les festivités et le temps passé avec sa fille – il fit mine de réfléchir en regardant le plateau vide.

Hum … Je pense qu'on va en laisser un peu pour les autres invités. Je vais plutôt prendre un peu d'eau ou quelque chose de soft, pour faire une petite pause. Mais peut être qu'Alice et Zeleph en veulent à leur tour. Et puis, si vous souhaitez en prendre pour vous, pour de retour à la forteresse, allez-y, je vous offre le plateau.

Il étira de nouveau ses lippes en un sourire.

Savez-vous ce que les Ondins ont prévu pour le reste des festivités ?

En fait, le bélua ne savait pas trop quoi dire. Il ne connaissait pas le Réprouvé, ne pouvant donc pas se mêler à la conversation qu'était en train de mener sa fille avec lui. Il se contentait donc de rester là, en essayant de ne pas montrer qu'à trop manger de chocolat, il en était venu à faire une crise de foie, qui n'en était qu'à ses débuts. Il se servit donc une boisson douce, qui semblait être sans alcool.

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Mer 14 Oct 2015, 22:13

Emerveillée par toute cette nourriture rassemblée au même endroit, je ne savais que  choisir. Perturbée à cette idée, je décidais de fermer les yeux, puis de manger le premier aliment sur lequel je tomberai en ouvrant les yeux. « Un, deux … Trois ! » mes yeux se posèrent sur Nalvyna, la sirène quelque peu originale que j’avais rencontré quelques jours plus tôt à la plage de sable fin. Hésitante, je m’approchais d’elle en espérant ne pas me faire rabrouer comme lors de notre première rencontre. « Salut Nalvyna ! Tu vas bien ? Je ne pensais pas te voir à cette fête. Non pas que tu n’y sois pas la bienvenue, au contraire, mais … » je décidais de murmurer le plus faiblement possible « Je sais que tu n’aime pas les bipèdes… Et il y en a pleins ici ! ». Une fois ma phrase achevée, je la regrettais déjà ! « Mince… Je n’aurai pas du le formuler ainsi, que va t-elle penser de moi maintenant ? » me demandais-je déçue. Ne sachant plus quoi faire pour me sentir à l’aise, je me décidais à rejoindre Maëlle de l’autre côté du buffet.
« C’est qui cette personne à qui tu parlais ? » me questionna cette dernière en mangeant du raisin. « Tu te rappelle la semaine dernière, je t’ai expliqué avoir rencontré une sirène un tantinet sauvage, et bien c’était elle » chuchotais-je afin de ne pas nous faire remarquer par la dite concernée. « Elle n’a pas l’air aimable ta copine, elle ne doit pas rigoler tous les jours ! ». Cette dernière phrase me redonna le sourire, elle était douée pour cela, Maëlle.

La salle se remplissait à vue d’œil. Il y avait tellement de gens différents, comme si le monde s’était donné rendez-vous en ce lieu. Cette pensée m’emplie de bonheur. Nous célébrons la paix entre les peuples, et une énorme partie d’entre eux avaient répondu présent. Je me laissais divaguer à ces pensées agréables, en oubliant jusqu’à ma réticence à m’y rendre. J’aurai aimé pouvoir partager cet événement avec tous mes amis, si seulement j’avais eu le temps de prévenir tout le monde. Cette légère nostalgie eu suffit à contacter Crapule, qui apparue aussitôt. « Je suis contente que tu sois là ma jolie » je resserrais mon étreinte « Maintenant que tu es là, nous allons pouvoir profiter pleinement de cet événement, tous ensembles ».

« Arwen ! Tu as goûté à ça ? » Ma mère me tendait un gâteau qui était inconnu au bataillon. « Ah ! Crapule ! Je me doutais bien que tu n’allais pas rester loin d’Arwen si longtemps ! » s’amusait ma mère en chatouillant Crapule.
J’attrapais le gâteau qu’elle me présenta, et ma gourmandise l’emporta sur ma méfiance : Je n’en fis qu’une bouchée. Il était aussi bon qu’il était étrange. Sans me poser de questions, je me resservi.

Mes yeux se baladaient sur tous les autres mets qui avaient l’air tous aussi merveilleux les uns que les autres lorsqu’une fée encombrée de pleins de petits morceau d’aliments à moitié mangés ainsi que d’une pile d’assiettes vides vient à ma rencontre. Elle me complimenta à propos de cette fête. Je ne savais que répondre, moi qui n’avait pas eu envie de venir et qui ne connaissait pas grand choses aux lieux, j’osais cependant une réponse « C’est en effet une délicieuse fête, mais l’honneur ne m’en revient pas. A vrai dire, je n’avais pas du tout prévu de venir, j’ai été invité seulement ce matin Et toi, c’est le buffet qui t’a poussé à venir ? » lançais je en rigolant gentiment en lui pointant du doigt ses bras bien chargés. « Je m’appelle Arwen, enchantée de faire ta connaissance ! ».

630 mots (II)


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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
◈ Parchemins usagés : 4031
◈ YinYanisé(e) le : 25/06/2015
◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Ven 16 Oct 2015, 01:23

Kaahl était légèrement sceptique. La femme qu'il trouvait charmante il y a quelques minutes de ça ne semblait pas aimer bavarder, à moins que la langue ondine - peut-être était-ce ce qu'elle parlait, soit plus brève que le langage commun au niveau des syllabes. L'adolescent ne savait pas mais il se promettait de faire des recherches assez rapidement. Si les Sirènes étaient les ennemis de son peuple, il devrait appliquer l'un de ses nombreux principes : fraterniser avec pour mieux les duper. En attendant, il sourit, essayant de faire mine de rien. Il n'avait aucune certitude. Si cela se trouvait, la jeune femme était totalement encline à la conversation. Ce n'était pas son impression, voilà tout. Il écouta donc ce que son autre interlocutrice avait à dire, ne l'interrompant pas, observant de temps en temps, discrètement, le visage de la première. Fronçant légèrement les sourcils quand le mot « bipède » fut prononcé, Kaahl se dit que le mieux était encore de l'ignorer. Sa Sirène finit par partir. Il eut alors un étrange sentiment. Il avait envie de faire de cette femme sa chose, de la posséder et de lui faire courber l'échine devant lui. Il n'était pas question d'amour ou encore même de désir, mais d'un sentiment de domination à son égard.

« J'imagine... ».

Il fallait bien faire la conversation, continuer de nourrir le mythe de son intérêt et de sa gentillesse.

« Cela a dû être dur de perdre une tête couronnée en effet. Heureusement que votre peuple en avait deux. J'aimerai beaucoup voir ce roi dont j'ai déjà cru apercevoir le nom dans mes livres. »

S'il apprenait la vérité sur ce qui était arrivé à son père, il aimerait sans doute un peu moins voir cet homme. Nastaé avait assassiné son paternel lors d'une mission diplomatique de ce dernier dans une cité bulle. La guerre en somme, même si cela risquait de créer une haine féroce contre les Ondins dans l'esprit de Kaahl. Il n'aimait pas spécialement son père, ce n'était pas ça, simplement qu'il ne laisserait pas l'affront fait à son nom impuni. Atteindre un souverain n'était pas une mince affaire, mais se venger sur son peuple n'était pas interdit. Heureusement, personne ne savait rien, pas encore.

« Je ne sais pas si ça sera suffisant. D'ailleurs je ne sais pas grand chose mais je me pose des questions. Comment votre reine a pu faire quoi que ce soit sans l'appui des siennes, sans éveiller les soupçons de son peuple ou de son co-gérant ? Je ne suis pas non plus au fait de tout mais je n'ai pas entendu parlé de Sirènes s'étant insurgées. Mais en tant que bipède, j'ignore beaucoup de choses. ».

Kaahl sourit. Il n'avait pas vraiment vécu les événements en réalité et manquait d'informations. Si on lui disait qu'il y avait eu des révoltes chez les Ondins, il le croirait volontiers. Tout ce qui l'avait intéressé, outre sa survie, avait été la guerre qui avait opposé son peuple aux Sirènes. Constantine lui avait parlé d'une attaque démoniaque aussi mais sinon, il ignorait la plupart des mouvements stratégiques mis en place par les différentes races. Il préféra changer de sujet pour parler de Basphel.

« C'est très beau et l'enseignement y est de bonne qualité à ce qu'on dit. Je crois qu'il y a beaucoup de fils et filles de puissants personnages... Mais je ne m'en préoccupe pas trop. Nous avons été assez épargnés par les guerres, d'où mon ignorance relative sur le sujet. Et... excusez-moi de demander ça mais... j'aimerai connaître votre nom, le votre ainsi que celui de cette femme... sauvage. ».

Il reprenait ses termes. Après un temps, il finit par demander.

« M'apprendriez-vous quelques mots de votre langue ? Pas grand chose, juste de quoi dire quelques phrases... ».

Néanmoins, un problème survint : Flamiche. Son commentaire aurait pu passer pour de la politesse s'il n'avait pas été aussi sec. Le Sorcier resta un instant stoïque, ne sachant que faire. Il aurait pu la rattraper mais, finalement, il acquiesça, se disant qu'elle était libre de ses choix. Il n'avait pas envie d'entrer dans un conflit avec elle et peut-être qu'elle n'aimait pas les Sirènes... ce qui était compréhensible. Il essaierait de la retrouver plus tard. Il reporta son attention sur son interlocutrice.

« Veuillez l'excuser, elle n'est pas sauvage mais elle semble amoureuse du buffet. ».

Il rit doucement, constatant qu'effectivement, la rouquine avait rejoint la nourriture.

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http://yinandyangpower.forumactif.com/t38028-kaahl-paiberym-elia
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Ven 16 Oct 2015, 15:01

La fête comptait de plus en plus de monde à présent. Je voyais défiler différentes espèces, bien que je sois incapable de dire exactement lesquelles. Hormis un duo de sirène qui m’avait accosté. L’une semblait plus jeune que l’autre. Des sœurs peut-être ? En tous cas, comme moi elles ne semblaient pas très à l’aise sur terre. L’une d’entre elle était partie, laissant l’autre bavarder avec un jeune homme. Elles avaient tenté de faire la conversation, mais j’étais resté muette, incapable d’ouvrir la bouche. A cause du fait qu’il s’agisse de membre de ma race ? Ou bien alors qu’elles soient de parfaite inconnues ? Ma tendance à me méfier de tous allez finir par faire que plus personne ne vienne me parler.

Mes jambes commençant à bougeaient nerveusement, je décidais d’aller faire un tour, laissant la jeune sirène et son homme. Le trajet jusqu’au rivage ne fut pas long mais épuisant ; vivement que je puisse marcher correctement avec ces jambes. Mais j’avais besoin de m’éloigner quelques instants de la foule. Je m’assis sur le sable, prenant garde à ce que mes pieds ne touchent pas l’eau.

Ma mémoire revint alors sur une chose qu’avait dite l’une des sirènes. Notre reine n’était plus au pouvoir ? Cela me fit un choc. Je n’étais pas au courant. Il faut dire que cela faisait un moment que je n’étais pas retourné chez moi, et que je ne m’intéressais pas trop à la politique. Mais tout de même… Nous étions à présent sans reine. Je me demandais comme allez évoluer notre race à présent.

J’essayais de penser à autre chose. Je me concentrais sur ma jument, Aeris. Elle m’attendait, sur le Continent du Matin Calme. Voilà longtemps que je ne l’avais pas vu. Trop longtemps. Je décidais qu’une fois la fête terminée, j’irais la rejoindre. Je voulais lui montrer les progrès que j’avais faits, les aventures que j’avais vécues. J’aurais pu mettre ma main au feu qu’elle serait à la fois fier et en colère contre moi, car j’avais été imprudente.

Le fait de penser à elle me donna l’envie de retourner à la réception. Je n’avais vraiment qu’elle comme amie, et je voulais que cela change. Bien que cela ne justifie pas que j’aille me jeter sur le premier inconnu qui passe. Me remettant début, j’époussetais ma robe et repartis en direction des festivités. Je devais avouer que malgré ma motivation, je n’étais pas très à l’aise. Je ne savais pas qui aborder ni comment le faire, ce n’était pas dans mes habitudes. Je voyais des groupes se formaient tout autour de moi, bavardant, riant, s’amusant… C’est alors qu’un pincement vint toucher mon cœur. J’en avais assez d’être seule ! Ces personnes étaient peut-être plus sûres d’elles que moi, mais je ne devais pas laisser cela m’atteindre.

Je décidais de me frayer un chemin à travers les convives jusqu’au buffet. S’il y a bien un endroit où l’on peut sympathiser avec des gens c’est autour de la nourriture. Je remarquais, avançant vers la table remplit de petit fours, l’une des sirènes qui m’avait accostée. Ceux serait peut être plus simple d’entamer la conversation avec elle, vu que nous nous sommes déjà rencontré. Et je n’avais pas était des plus aimable. Mais tandis que je me dirigeais vers elle, je reconnus une tignasse blonde. Il s’agissait de la femme que j’avais vu à mon arrivé et qui était en train de s’empiffrer. Manifestement, elle aimait toujours autant ce buffet. Au près d’elle, se tenait une autre jeune fille. Ses cheveux roux et bouclés me faisaient penser aux couleurs des feuilles d’automne. Elles m’avaient toutes les deux l’air sympathique, alors je décidais de m’avancer vers elle, plutôt que vers la sirène.

Arriver à leur hauteur, mes jambes me firent faux bon et je manquais de m’étaler par terre. Je me rattrapais in-extrémis en m’accrochant à la jeune femme blonde. « Excusez-moi… Je suis vraiment désolé… »

Mots : 650

Résumé:
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Ven 16 Oct 2015, 16:37


Les Sirènes de Tælora
Rp pour Tous


D’un regard, la Sirène attira les attentions jusqu’au silence. Elle souriait, consciente qu’elle devait être parfaite malgré ses habitudes de Grande Prêtresse qui ne l’avaient guère exercé à un tel rôle. Il lui avait été incombé la tâche de l’organisation, une chose qu’elle prenait très à cœur. Elle annonça d’une jolie voix à l’accent exotique et ravissant : « Il est temps de commencer le Jeu. » C’était la première activité prévue et pas des moindres.  « Dévié d’une coutume de mon peuple, le Jeu consiste en une grande chasse dans les forêts chaudes et humides de l’Île. Un monstre factice a été façonné pour l’occasion. Il rôde dans les bois entre les bêtes bien réelles. » Les Ondins avaient beaucoup réfléchi. Ils auraient aisément pu capturer un animal extraordinaire pour l’évènement mais toutes les races étaient loin de partager les mêmes mœurs. Certains auraient pu mal accepter la mise à mort d’une créature pour le goût du divertissement. C’est ainsi que les artisans de la Cité Engloutie se mirent à travailler sur une bête qu’ils assemblèrent pièce par pièce. « Le but est de mettre à terre le monstre. Puisqu’il est fait de métal, de magie et d’eau, il est résistant, rapide et puissant. La collaboration et la stratégie est indispensable pour en venir à bout. Il est aussi capable d’ameuter les animaux alentours. » C’était une façon comme une autre de rassembler les gens, de leur rappeler que le monde était avant tout coopératif. « Je ne pense pas qu’il soit la peine que je vous décrive plus le Monstre. Vous ne pourrez pas douter de ce qu’il est, lorsque vous le verrez. » Un jeune homme s’approcha de la Prêtresse, un grand panier de pierres noires entre les bras. « Le Jeu reste une traque et elle peut être risquée. » Elle attrapa l’un des cailloux ovales, le présentant à l’assemblée. « Si vous veniez à être en difficulté, il vous suffirait de jeter ceci en l’air. » Elle fit une démonstration. Des étincelles noires éclatèrent pour retomber en pluie délicate tout autour d’elle. « Les gardes et les nymphes vous viendront immédiatement en aide. » Une section de soldats était prête à intervenir à tout moment, ainsi que quelques Naïades, des Néréides, des Océanides, des Dryades et des Hamadryades. Les Nymphes étaient un peuple intimement liées à celui des Ondins, au point d’être sous l’autorité de l’Empereur des Abysses. « Une fois passée la lisière du bois, vous êtes considéré comme participant. Vainquez-le pour obtenir la récompense. Bonne chance à tous. »

Pour ceux qui ne désiraient pas prendre part aux affrontements, la musique se fit plus forte et entraînante et les gens se mirent à danser près des rivages. Quelques Sirènes parlaient de leur Art, de la maison commerciale qu’elles tenaient, de leurs produits. L’échange culturel était un élément primordial. Les Sirènes devaient prouver qu’elles n’étaient pas ce qu’ils pensaient. Deux ou trois demoiselles arrivèrent, un tas de tissu léger dans les bras. C’était de toutes jeunes filles, des adolescentes d’à peine seize ans à l’humeur rieuse. Elles proposaient à qui le demandait de l’habiller, le temps de cette soirée, dans une tenue traditionnelle des Cités des Mers. Elles coiffèrent aussi les cheveux des femmes, glissant des perles et des fleurs fraîches dans les tresses. La plus jeune, d’un tracé habile, un pinceau entre les doigts, dessinait aussi des symboles et des desseins sur la peau, grâce à mille et un pigments colorés. Les plus aisés pouvaient même se permettre d’acheter quelques bijoux typiques pour parfaire l’illusion et se prendre pour une Sirène le temps d’une soirée. Des flambeaux avaient été allumé, créant une ambiance tamisée et sauvage. « Alors ? Allons-nous avoir l’honneur d’entendre les Sirènes chanter ? » Demanda un homme, de toute évidence un Déchu, à Hæralena. Celle-ci eut un petit sourire, l’air amusé par la question qu’elle n’entendait pas pour la première fois. « Notre Chant n’est pas à la portée de tous. » se contenta-t-elle de répondre. Ils étaient nombreux à voir pour fantasme d’entendre la mélodie des Sirènes. Pourtant, ceux qui l’entendaient en pleine mer auraient tout donné pour en échapper. Décidemment, elle ne comprenait pas la logique implacable des Gælyan. « Il est merveilleux, à en croire ce que racontent les légendes. » - « Je crois savoir qu’une grande Cantatrice de la Capitale doit nous rejoindre. Elle nous fera peut-être l’honneur de l’écouter. »

740 mots

Explications
du RP

- Le Jeu est lancé : il s'agit de la traque et de la chasse d'un espèce de félin géant, fait en métal et en eau. Il est magique.
- Vous devez collaborer et être stratège pour le vaincre. Vous aurez alors un petit cadeau ! Ne dites pas que vous l'avez, je dirai moi-même dans un de mes posts PNJ lorsqu'il sera à terre. Vous pouvez vous inventer des problèmes. Des armes sont à votre disposition (quand vous êtes dans la forêt seulement. Pas d'arme sur la plage)
- Il n'est pas fait pour tuer. Il se défendra et vous repoussera. Il peut faire venir d'autres bêtes de Taelora qui elles, par contre, n'ont aucun scrupule à essayer de vous manger.
- Les soldats et les nymphes sont là pour vous protéger et vous soigner
- Pour ceux qui ne participent pas au Jeu : un bal se met en place et des jeunes Sirènes vous proposent de vous habiller, coiffer et maquiller en Sirène [pour les non-ondins seulement]

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 3 624590validationpartieIVEvent2
[Pour mon PNJ 1]

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Ven 16 Oct 2015, 18:40

La sirène semble incertaine quand Flamiche l'aborde. Elle ne s'y attendait pas, visiblement... elle lui répond, puis lui demande ce qui a amené la bélua... ou plutôt si c'est le buffet qui l'a motivée. À vrai dire, elle n'y avait pas pensé en montant sur le bateau, mais si elle avait su qu'elle aurait eu autant de nourriture gratuite, cela l'aurait encore plus mise en joie.

FLAMICHE : Eh bien, ça aide... mais je suis surtout venue pour découvrir l'île. Faire partie des rares personnes à fouler les terres de Taelora, même si nous n'y sommes pas totalement... c'est excitant, non ? Enfin... pour nous, c'est vraiment difficile d'arriver ici. Vous les sirènes, avez votre propre chemin, n'est-ce pas ?

Maintenant qu'elle y pense, ça doit être vraiment pratique de pouvoir faire son chemin sous l'eau. Après tout, c'est le lien universel entre les continents... si on oublie les terres qui se cachent dans les airs. Pour une sirène qui sait bien marcher et qui a le pouvoir de voler, c'est le monde entier qui est à ses pieds ! Alors qu'elle rêvasse en s'imaginant traverser les eaux et les ciels, son alliée du buffet se présenta, désireuse de continuer la conversation. C'est avec délectation que Flamiche prend une bouchée avant de lui répondre.

FLAMICHE : Oh, Arwen, je suis très enchantée moi aussi ! Je suis Flamiche. Je suis une bélua, ajoute-t-elle fièrement.

La bélua se penche une nouvelle fois sur le buffet en cherchant ce à quoi elle n'a pas encore goûté quand soudain, quelqu'un surgit de nulle part et manque d'entraîner Flamiche dans une chute. Encore quelqu'un qui la touche ! Mais quelle est cette manie ici ?! Enervée, elle lance un regard enflammé à la malheureuse ; mais la voyant, elle comprend la situation et se radoucit aussitôt. C'est une sirène elle aussi, et elle n'a pas fait exprès de déranger la bélua. Elle a certainement du mal à marcher, c'est plutôt courant ici. Vaguement, Flamiche se demande comment ça se passerait si une course était organisée entre les sirènes. Cette pensée la fait pouffer de rire, mais elle le cache et s'adresse à la sirène maladroite :

FLAMICHE : Est-ce que ça va ? Tu as du mal, hein ? Tu veux quelque chose à manger pour te remettre de tout ça ?

Cette proposition lui paraît toute naturelle : elle considère tellement la satisfaction gustative comme une solution universelle qu'elle suppose que c'est la même chose pour tout le monde. Mais une importante personne va perturber la suite de leur dégustation commune : une femme qui semble avoir les choses en main impose le silence et prend la parole. Toute l'attention converge vers elle. La mention d'un jeu provoque déjà de vives réactions. Pour sa part, Flamiche est toute ouïe. Ta curiosité est largement récompensée quand elle explique à la foule qu'ils vont devoir s'adonner à une chasse fictive. Elle qui espérait voir courir les sirènes... mais surtout, c'était totalement inattendu et cela la réjouit. Chasser fait partie de ses instincts : c'est une activité palpitante qu'elle a adoré les rares fois où elle s'y est adonnée. De plus, une récompense est annoncée pour ceux qui concourraient à mettre à terre la cible. Déterminée à partir au plus vite, Flamiche s'empresse de monter sur une chaise et s'écrie, grisée par la musique qui a monté de volume :

FLAMICHE : Allons chasser le monstre ! Pas de temps à perdre !

Et sans attendre ni s'occuper de qui l'accompagnerait, Flamiche court prendre une pierre et se précipite vers la forêt. Après s'être empiffrée, elle va pouvoir se dépenser en conséquence. C'est presque du sur-mesure pour elle, tout ça !

Mots: 642

POST N°4:
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Ven 16 Oct 2015, 23:23

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 3 624590validationpartieIVEvent2

Mon compagnon de retour et enfin obéissant, il était temps pour moi de rejoindre la fête. Mais une crainte s’immisçait en moi et c’était de voir l’homme que Gouki et moi-même avions aspergé de sable directement dans la figure, je m’étais excuser certes, mais je n’étais pas certaine que des excuses faites à la va vite allait suffire. Je me dirigeais donc avec une attitude plutôt honteuse vers le centre de la soirée où il semblait que la chance était avec moi. Le jeune homme ne semblait pas trop m’en vouloir… Ou plutôt semblait ne pas savoir que c’était moi. Evidemment, s’il m’avait reconnu et s’il m’avait arrêté, je lui aurais présenté des excuses dignes de ce nom, mais pour le moment je ne savais pas trop ou me mettre. Je crois que je pouvais respirées et peut-être même que j’allais profiter de l’eau fraiche qui se trouvait à quelques pas de moi, histoire de respirer un petit coup. Avec cette chaleur et cette petite course, j’en avais bien besoin…. Finalement, vu que l’homme semblait parti et que je n’allais pas avoir à faire des courbettes, je profitais pour enlever mes chaussures pour me baigner les pieds un petit peu ce qui je l’espérais allait me rafraichir un petit peu.

Pendant que je me rafraichissais un peu, Gouki se couchait sur le sable chaud à quelques mètres de l’eau. Il ne détestait pas, mais cela ne semblait pas agréable pour lui d’avoir le poil tout mouiller. Mes esprits compagnons eux semblait prendre un peu de distance. Tathar lui semblait rejoindre d’autres esprits avec qui il semblait entretenir une conversation des plus intéressantes… Pour eux, mais je profitais bien de mes pieds dans l’eau et de l’impression de fraicheurs que cela donnait à tout mon corps. Ivy elle semblait avoir envie d’explorer les environs et durant sa petite promenade, elle remarquait une jeune demoiselle qui semblait cacher derrière un arbre. Pouvait-elle voir les esprits !? Ivy n’en avait pas l’impression… Du coup, elle se mit à me parler en me disant :


Mia, il y a une jeune demoiselle qui semble nous observer… Ici.

Ah bon !? Ah oui !

Je me dirigeais alors vers la demoiselle en observant juste Ivy qui se trouvait juste à côté d’elle, je gardais ensuite une petite marge de distance pour évite de lui faire peur au cas où je pouvais lui faire éventuellement peur et une fois que je pouvais la voir clairement je lui dis :

Bonjour mademoiselle, je m’appelle Mia. Tu peux me dire ce que fais ici toute seule ?

Je supposais qu’elle était seule vu qu’Ivy ne m’avait fait aucune remarque là-dessus. Je ne savais pas quel âge elle avait et je savais qu’on ne devait pas toujours se fier à l’apparence, mais la demoiselle semblait bien plus jeune que moi et même si on était sur une ile et pas sur Tælora, il fallait être prudent, je savais qu’il pouvait y avoir des créatures vraiment méchante. Toujours était-il que je continuais à m’approcher pour me retrouver vraiment face à elle… Même si ce n’était pas un animal, j’évitais de faire de geste brusque la nuit était tombé et le moindre geste aurait pu être mal interpréter. Je finissais donc par ajouter :

Tu ne devrais pas te rendre à la fête, c’est là que le coté amusant se passe… Surtout que je crois savoir qu’il y aura plein d’activité rigolote. En tout cas, moi j’y vais si tu veux m’accompagner un petit peu, tu es la bienvenue.

Au cas où elle refuserait, je faisais un discret mouvement de la tête pour demander à Ivy de rester un peu près d’elle. Je me dirigeais alors à la fête ou quelques temps plus tard, des activités semblaient effectivement prendre forme… Une sorte de chasse au bête c’était mise en place… Mais je n’étais pas extrêmement motivé pour ce genre de jeu à la grande surprise de Tathar :

Je pensais que tu sauterais sur l’occasion pour faire preuve de ton talent, je suis surpris.

Mouais… mais c’est surtout que même si c’est une créature factice, l’idée de chasser pour le plaisir ne m’intéresse guère, je trouve même cela plutôt de mauvais gout.

Comme tout le monde, je devais me nourrir de viande, mais chasse juste pour le plaisir de chasser n’avait aucun intérêt pour moi, je préférais rester ici et profiter de la fête tranquillement.

732 mots

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Sam 17 Oct 2015, 11:30

Impatiente de faire la connaissance de cette jeune fille blonde, je la fixais en souriant afin de tenter de la mettre à l’aise, et de lui paraître au passage sympathique. En continuant de manger, elle se présentait à moi. Elle s’appelait Flammiche, et elle appartient à la race des bélua. Ravie, je saisie une assiette de petits fours en lui exprimant ma surprise :
« Une bélua ? Je n’en avais encore jamais rencontré ! Est-il vrai que vous autres pouvez vous adressez aux animaux ? Quelle chance … J’aimerai énormément pouvoir faire de même ! Et encore, je m’estime heureuse de me faire comprendre de ma Crapule ! », le sourire aux lèvres, je m’empressais d’ajouter « Si tu veux, nous pourrions passer un peu de temps ensemble lors de cet événement ? Cela nous fera une occasion de découvrir un peu plus les attraits l’une de l’autre ? Puis, j’ai l’impression que toi aussi tu es une sacrée gourmande ! » j’achevais cette phrase en rigolant gentiment.

Lorsqu’elle ouvrit la bouche pour me répondre, une sirène maladroite trébucha à côté de nous en s’agrippant de toutes ses forces à mon interlocutrice. Surprise, je l’aidais à se tenir sur ses deux jambes et lui demanda la voix pleine d’inquiétude : « Tout va bien mademoiselle ? ». Soudain, je remarquais que le visage de la bélua se contracta sous la force d’une grimace d’énervement. « J’espère qu’elle ne va pas lui reprocher sa maladresse » pensais-je en mon fort intérieur.
En remettant sa belle chevelure brune en place, la sirène s’excusa de sa maladresse. C’est à ce moment que Flammiche se détendit, à mon grand soulagement, ainsi qu’à celui de la jeune demoiselle qui ne tenait manifestement pas sur ses jambes. Une fois bien fixée sur ses deux jambes, je notais que la dite demoiselle était elle aussi une sirène. Je tentais de la mettre un peu à l’aise : « Et bien dis moi, tu n’es pas habituée à utiliser tes jambes ma belle ? Ou bien c’est à cause du port de chaussures ? », je continuais de lui sourire d’un air amusé, en espérant détendre l’atmosphère. Flammiche quant à elle eu la brillante idée de lui proposer à manger. Quelle sotte, j’aurai du y penser ! La nourriture guérit pratiquement tous les maux.

Le temps que la sirène reprenne ses esprits, et que ses joues retrouvent leur teintes naturelles, une sirène fit son apparition dans la salle. Se mettant à portée de tous, elle manifesta son envie de capter l’attention de tout l’auditoire. Une fois cette dernière acquise, elle expliqua qu’elle avait le plaisir de nous proposer une activité afin de nous unir nous les sirènes, ainsi que tous les autres peuples présents dans la bonne humeur. Elle proposait une chasse fictive dérivée de notre coutume. J’en avais déjà entendu vaguement parlé par ma mère, mais je n’avais jamais assisté à un tel événement, et à vrai dire, cela ne faisait pas réellement parti de mes loisirs habituels.
« QUELLE MERVEILLEUSE IDEE ! » jubilait Maëlle qui nous avait rejoint discrètement au début de l’annonce. « Arwen, dis moi que tu vas faire l’effort d’y participer ? S’il te plait ? J’ai tellement envie d’y prendre part avec toi ! ». Voilà qu’elle se mettait à me faire les yeux doux. Lorsqu’elle se tue, j’entendis l’organisatrice parler de créature fictive à attraper, et non à tuer comme j’avais cru comprendre implicitement quelques minutes plus tôt.  De plus, en cas de soucis, il était toujours possible de recevoir de l’aide … J’hésitais, je ne savais que répondre à Maëlle, qui trépignait toujours d’impatience. Il est vrai que cette dernière avait toujours eu un faible pour la chasse, mais de mon côté, je n’avais jamais ne serais-ce qu’imaginer faire une telle chose.
Une fois les consignes achevées, Flammiche, toute heureuse, monta sur une chaise et hurla son envie de partir à la chasse. Je voyais autour de moi une énorme partie des convives se réjouir de cet événement. Peut être que c’était pour moi l’occasion de sortir un peu de mes habitudes et te tenter l’expérience ? A peine eu-je le temps de prendre une décision que Flammiche traversa la salle en courant, saisi une des pierres dont l’organisatrice avait fait mention et se jeta dans la forêt. Je n’avais jamais vu quelqu’un d’aussi heureux à l’idée de partir à la chasse. Mais qui sait, peut être que Nalvyna sera toute aussi heureuse de participer à une chasse ? Dommage que la cible de la traque ne soit un bipède, elle s’en serait donné à cœur joie !
Sur cette pensée, je décidais de courir derrière Flammiche, ne sachant pas réellement dans quoi je m’engageais. J’interceptais le regard de Maëlle, pris une bouffée d’air et articula « D’accord Maëlle, je viens, mais dépêche toi, on va perdre Flammiche de vue ! Tu as vu à quelle vitesse elle court ?! ».



787 mots (Post III)


Spoiler:


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Sam 17 Oct 2015, 16:31

Les minutes passent sans que rien d'intéressant ne se produise. Non loin de Lully, des sirènes discutent avec une fille qui a volontiers troqué son élégance pour quelques gâteaux de plus. Les ondins sont omniprésentes : tout est fait pour rappeler aux convives où ils se trouvent. Les choses deviennent néanmoins plus attrayantes quand une femme décide de sonner le début des animations. Lully se tourne vers elle, suivant le mouvement général de la foule, et écoute ses instructions en silence. Son attention est attirée quand elle parle de chasse, mais retombe dès qu'elle rassure la foule en disant que c'est du fictif. Le principe est réjouissant... mais l'exécution un peu moins. Devrait-elle y mettre un peu d'animation ? Mettre les bâtons dans les roues des participants, peut-être...

Tout en réfléchissant à ce qu'elle pourrait faire pour la suite, elle écouta la sirène annoncer le second choix de l'animation. Il s'agissait d'une simple initiation des invités à la culture ondin et cela passait autant par les vêtements que par le langage. Pour cette animation, toutes les ondins présentes pouvaient s'improviser ambassadrices pour leur peuple. Pour Lully qui aurait été à leur place un an plus tôt, cela sonnait comme une ironie. L'image qu'elles tentaient de renvoyer était, selon Lully, tout sauf encourageante. La Dame des Abysses aurait-elle laissé faire cela ? Elle espérait que non. Qu'on montre à ces gens à quoi ressemblait réellement la semaine d'Ailydis et leur réaction serait toute autre que « regardez-donc ces jolies algues ». Non, quitte à choisir, Lully décida de participer à la grande chasse. Ce qu'elle ferait une fois arrivée dans la forêt, ça, c'était une autre question.
« Place à l'improvisation ».

L'alfar suivit le pas de ceux qui souhaitaient partir à la chasse. Au départ, elle ne voulait pas prendre la peine de prendre un caillou ; mais elle se rendit compte que des regards étaient braqués sur elle. On ne la laisserait pas partir sans. Soupirant, elle s'en empara et suivit le mouvement. Arrivée à l'orée du bois, elle découvrit tout un choix d'armes qui leur était offert. Il fallait avouer que les ondins y avaient mis beaucoup de volonté... apparemment, l'arme la plus populaire était l'arc, ce qui surprit l'alfar. Quel est l'intérêt de se battre de loin ? Cette dernière s'arrêta et regarda les armes une par une. Finalement, son choix se porta sur une épée. Elle ne maîtrisait pas ce type d'armes mais il fallait bien un début à tout... ils ne courraient aucun risque ici, pas besoin de prendre son arme favorite. À moins que... si elle souhaitait embêter les participants, autant qu'elle prenne quelque chose qui lui permette de le faire discrètement.

Finalement, son choix se porta donc sur un bouclier et... un poignard. Habituel. Avec un outil comme ça, Lully serait obligée de rester près des participants pour les "protéger" et cela pourrait donner lieu à des situations intéressantes.
On va tenter de s'amuser... pensa-t-elle en souriant. Puis, elle attendit que les premiers se lancent dans la forêt pour les suivre « Qui est prêt pour partir avec moi ? ». demanda-t-elle en brandissant son bouclier, avec un ton un peu trop guilleret pour paraître crédible. Comment cette chasse allait se passer ? À quoi ressemblait le monstre fictif ? Tant de questions qui la faisaient trépigner d'impatience, même si elle ne l'aurait jamais avoué.
Mots: 587

Post 2:
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Dim 18 Oct 2015, 03:18

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 3 624590validationpartieIVEvent2

Ethan n'avait pas du tout regardé avant d'aborder une personne et poser sa question qui normalement aurait été appropriée pour la situation mais le hasard avait voulu qu'il pose la main sur l'épaule d'une Sirène. La réponse de celle-ci fut en ce sens, exprimant que son objectivité était plus que nuancée sur le sujet. Non pas qu'il était impossible qu'elle ne s'amuse pas mais l'avouer n'aurait pas été son meilleur atout. L'Orisha aurait pourtant dû prendre le temps de sonder brièvement afin de savoir à quel genre de personne il s'adressait. Peut-être était-ce les quelques verres qui le rendait moins réfléchit. Le but de la manoeuvre était néanmoins atteint, permettant d'engager la conversation avec celle qu'il avait abordée. Jézabel lui retournant la question et une seconde en prime pour relancer la discussion. Il répondit avec le sourire.
- L'ambiance est agréable, un peu de détente fait le plus grand bien après tout ce tumulte. Pour ce qui est de la peur, je ne serais pas là si une aussi grande crainte m'animait n'est-ce pas ? À moins que je ne donne l'impression d'être un homme qui aime souffrir et qui tremble à l'idée de se tenir devant ce buffet.
Jetant un regard autour de lui suite à l'affirmation que la Sirène avait posé, il poursuivit après avoir attrapé le verre qui lui était tendu.
- Merci pour la consommation ! Si vraiment votre peuple était si peu fréquentable, je doute qu'il y aurait eu autant de monde à cette fête.

Savourant une rasade du liquide, son regard fut détourné vers la Prêtresse qui réclamait l'attention dans le but d'annoncer la continuité de l'événement. Un jeu avait été organisé, une chasse sauvage dans la forêt d'une créature faite de métal et de magie. L'idée était intéressante de tester les capacités de tous et chacun à s'unir en toute liberté pour affronter le monstre qui les attendaient. L'Orisha était hésitant, il avait donné sa part en combat pour ne pas dire lutte pour sa survie dans les derniers temps. Le seul avantage que ce jeu pouvait lui apporter était l'évacuation du stress qu'il pouvait avoir gardé en lui durant cette série de péripétie, bien que la dernière aide qu'il eut apportée fut d'un calme et d'une facilité déconcertante. Ayant même eu la chance de voir un dragon, lui rappelant celui qui l'attendait au Manoir et dont l'apprentissage était encore à faire.

Entendant le volume de la musique qui se faisait plus élevé, il y comprenait que la seconde option pour le moment était de suivre avec entrain le rythme en dansant seul ou accompagné. L'Orisha savait fort bien que son habilité à la danse n'avait rien de bon, choisissant ainsi d'aller assouvir sa curiosité et voir ce dont les Ondins était capable en terme de création.
- Pardonnez-moi, je crois bien que je vais me joindre à la chasse, en ferez-vous de même ou pourrais-je vous retrouver dans les environs ensuite pour poursuivre la discussion ? Si cela vous convient bien sûr.
Après avoir reçu la réponse de Jézabel, il passa prendre un caillou ovale pour le glisser dans sa poche bien qu'il ne pensait pas en avoir besoin. Voyant déjà quelques personnes, pour ne pas dire que des femmes, qui fonçaient dans les bois pour lancer la traque.

L'Orisha attrapa une lance qui lui fut tendu pour ne pas avoir la seule force de ses poings et sa magie en guise d'équipement. Bien sûr il avait l'atout de son agilité mais une pointe de métal au bout d'un bâton devenait un avantage certain, autant pour l'assaut que la défense. Prenant avantage de sa vision d'aigle, il essayait de repérer le danger ou quelconque traces qui aurait pu guider ses pas. Après tout un monstre de métal risquait d'être plus lourd qu'un animal commun et donc laisser des empreintes plus profonde. Arrivant au pas de course, suivant ce qu'il pense être une bonne piste, il parvint à rattraper la plupart de ceux qu'il avait vu foncer dans les bois. S'arrêtant net en voyant devant lui un félin géant, assemblage à la fois étrange et esthétique d'eau et de métal qui se mouvait avec une aisance déconcertante.
- Il est là !

750 mots
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Dim 18 Oct 2015, 18:20

[Event 2015] Les Sirènes de Tælora - Page 3 624590validationpartieIVEvent2
« Hm ? » L’attention qu’il portait à l’Alfar face à lui se détourna subitement vers une autre personne. Les yeux vides de Kohei fixèrent quelques temps la maladroite avant de se teindre peu à peu d’un noir aussi profond que la haine qu’il avait en ce jour. C’était cette femme que le blond avait observé tantôt avec ces même iris ténébreux. Elle venait de le bousculer. L’aurait-elle fait exprès ? Comme une enfant ? Juste pour un regard ? La rattrapant par le bras, il posa sur elle ses azurs haineux avant de lui murmurer la voix grave : « Et vous ne vous excusez pas ? » Ce qu’elle avait en réalité fait. Mais à ses oreilles, les mots qu’elle avait prononcés de ce dialecte qu’il ne connaissait pas n’avaient été qu’un baragouinage qu’elle vociférait entre les lèvres. L’Alfar les avait même pris pour une possible insulte, ce qui vint renforcer cette certitude qu’elle tentait de le provoquer. Mais à quoi jouait-elle ? Le bousculer pour s’enfuir après n’avait rien de très mature. Enfin, ce qu’il oubliait, c’était qu’en réalité, Kohei avait été celui qui avait en quelques sortes lancé l’hostilité. C’était lui qui regardait tout le monde comme la peste après tout. « Tss. » Il la lâcha sèchement, s’époussetant hautainement la main ensuite. Cela n’avait pas de sens de répondre à de pareilles hostilités. Qu’est-ce qu’il voulait ? S’attirer des ennuis ? Les sirènes étaient là pour se réconcilier après tout. Il n’allait pas se mettre à se chamailler bêtement avec l’une d’entre elle juste parce que sa tête ne lui revenait pas. « Veuillez pardonner mon impolitesse. » Le versatile ne la regarda même pas, et ne s’adressait pas vraiment qu’à elle, mais aussi à l’Alfar avec lequel il avait dû interrompre ce début d’échange. Pourtant, le ton toujours aussi peu subtil ne laissa pas ses émotions s’effacer, ainsi la sirène n’avait aucune chance de comprendre la nature de ses dires. Elle prendrait sans doute ses excuses pour une autre provocation. Cet échange n’avait aucune chance de bien tourner, décidément.

Mais avant que la discussion ne se poursuivît, le silence qui semblait prendre peu à peu place attira l’attention de Kohei vers le regard d’une jeune femme. Une chasse ? Une légère exclamation lui échappa, nerveuse, et sans enthousiasme. L’idée semblait en séduire plus d’un, mais certainement pas lui. Kohei détourna aussi vite son attention de l’animatrice alors qu’elle énonçait les règles du jeu dont il se contrefichait. Ce n’était pas comme s’il allait pouvoir tirer le moindre profit de la chose. Finalement, du coin de l’œil, il observait les festivités se mettre en route, les activités devenir plus intéressantes pour les convives, alors que le dégoût montait dangereusement en lui. Toute cette bonne humeur, tous ces sourires, ces discussions, cette ambiance chaleureuse… Arg. Quel dégoût. Mais qu’est-ce qu’il faisait encore ici bon sang ? Il avait envie de repartir sur le champ.

Non. Cela revenait à perdre le pari qu’il s’était fait à lui-même. L’Elfe noir était-il faible au point de fuir dès que tout devenait plus joyeux ? Plus colorés ? Il n’était plus à ça près. C’était un manque cruel d’effort que de songer à abandonner en si bon chemin. Mais tout l’énervait au point qu’il voulait tout plaquer et seulement commettre un massacre. Mais il n’était pas non plus suicidaire. Alors que faire ? Aller dans les bois pour taper de la bestiole ? Quel bon défouloir cela aurait été. Pourtant il n’en ferait rien. Le but n’était pas d’aller s’y éloigner, mais de tenter un minimum de faire face à la foule avant de devenir un misanthrope total. Et puis… Il n’avait même pas la force de laisser Heiko resurgir, de le laisser s’amuser. Il n’avait pas la force d’esquisser le moindre sourire, alors devenir un minimum énergique… Quelle bonne blague. Pourtant, il tremblait. La frustration le gagnait petit à petit, simplement parce que les choses ne se passaient pas comme il l’aurait voulu. Il resta là, auprès de la sirène avec laquelle les éclaires s’échangeaient d’un simple regard, et surtout, avec laquelle il devait faire preuve d’une maîtrise de soi à flanquer un ulcère pour ne pas laisser son irritation apparaitre plus qu’elle ne l’était. Ce fut avec un léger rictus finalement qu’il resta silencieux, ne sachant quoi dire à l’homme qu’il avait lui-même interpelé. Sa haine envers le monde était en train de se focaliser sur une sirène en particulier. C’en était affligeant. Kohei se sentait tout simplement ridicule, et il fallait que cela cesse. Croisant les bras, toujours tremblant, il se rendait compte que ça n’allait que lui causer plus de tort s’il continuait à se comporter toujours aussi hautainement face aux autres. Il fallait qu’il s’adoucît, mais c’était comme demander à un poisson de respirer hors de l’eau, pour le moment. Dans tous les cas, il tâcha de ne pas montrer plus longuement l’irritation dans laquelle il se plongeait, et se contenta de se montrer un minimum plus agréable.
817 mots

Résumé :
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Lun 19 Oct 2015, 05:16

« Oh... » fit doucement Séléna en s'apercevant que l'homme partait plus loin. Quelques secondes plus tard, elle faisait la moue, visiblement contrariée qu'il soit parti. Elle attrapa l'une de ses mèches de cheveux, comme si elle réfléchissait. Elle devait le suivre, mais que lui dirait-elle une fois devant lui ? En plus, il semblait connaître tout un tas de personnes, contrairement à elle. Mais bon, puisqu'elle ne sortait pas vraiment du Manoir, ce n'était pas vraiment étonnant. Après avoir remué un peu sa bouche de droite à gauche à la recherche d'une idée, elle finit par se mettre à trottiner, arrêtée dans sa course par la venue de deux individus, dont une femme qui s'adressa directement à elle. A la question, elle resta au début muette, jusqu'à ce que ça fasse tilt dans son esprit. Elle savait comment s'y prendre pour atterrir pile poil devant l'inconnu. Séléna ignorait toujours ce qu'elle lui dirait et, à vrai dire, elle n'avait même pas conscience des conséquences qu'une telle déclaration aurait sur la suite des événements. Son intelligence n'était pas assez développée pour qu'elle percute tous les possibles et les diverses complications que son plan aurait. Touchant un instant le gros médaillon doré qui pendait à son cou, elle leva alors les yeux vers la dame. « C'est que... En fait... Moi j'aimerai bien voir les Sirènes mais j'aimerai mieux retrouver mon papa. ». La petite fille porta son index à ses lèvres avant de commencer à décrire Zéleph en faisant des grands gestes. « Il est très grand, comme ça, et puis il a les cheveux blancs... comme la neige. Et il a des yeux rouges effrayants ! Comme des euh... des rubis. ». Elle marqua une pause, réfléchissant un peu à comment elle pourrait le détailler davantage. « Ah et il a un tatouage sur la main, comme ça... ». Elle montra son propre tatouage, une moitié du Yin et du Yang, seuls y figurant les motifs noirs. Ils étaient très légers, comme si la marque avait commencé à disparaître. En réalité, Séléna était trop jeune pour que la marque prenne tous ses effets. Cela dit, puisque le mariage Réprouvé liait les âmes et qu'elle était une moitié d'âme, alors, elle-aussi, était liée à Zéleph. « Sinon je crois bien qu'il a d'autres tatouages... Mais je suis pas très sûre. De toute façon il est un peu grincheux... et puis y a une madame qui lui a mis du sable dans la tête tout à l'heure. ». Séléna ne se rendait pas compte qu'elle avançait des choses sur lesquelles elle ne pouvait avoir aucune confirmation. Elle ne connaissait pas le Réprouvé mais savait des choses à son sujet qu'une inconnue n'aurait pu connaître.

Séléna finit par sourire, se demandant si cette dame allait la croire et l'amener voir son prétendu père. Elle n'avait pas eu envie de dire autre chose car, vu la différence d'âge, les autres versions de son plan « génialissime » n'auraient pas été très crédibles. L'enfant ne comprenait pas qu'il risquait d'y avoir un quiproquo puisque bon, Zéleph n'était pas son père. S'il refusait sa compagnie, cette femme pourrait croire qu'il essayait de l'abandonner. A vrai dire, toutes ces considérations étaient très loin de venir à l'esprit de la fillette. Elle avait juste envie de voir cet homme et avait trouvé un moyen d'accéder à cette envie, sans savoir ce qu'elle ferait ensuite. « Au fait, moi je m'appelle Séléna tout court. Et toi ? » fit-elle d'abord à la jeune femme avant de tourner son regard vers l'homme qui l'accompagnait. « Et toi ? » répéta-t-elle en changeant d'interlocuteur. « Et puis... après... peut-être qu'on pourrait aller voir les Sirènes ? Enfin... je ne dois pas aller dans l'eau parce que c'est dangereux mais si on reste sur la plage on pourra peut-être les voir. Je ne sais pas trop si elles sont gentilles... ». Elle s'interrompit un instant, repensant à la discussion qu'elle avait eu avec Sindis dans le navire à propos de quelque chose dont elle raffolait. « Par contre... Ce qui me ferait vraiment plaisir, toujours après avoir vu mon papa, c'est de manger du chocolat ! T'as déjà goûté toi ? Moi oui, et c'était vraiment bon... Mais on m'a dit que je ne devais pas être trop gourmande. ». A y penser, si Sindis l'entendait, il la disputerait de tutoyer cette femme. C'était pas très réglementaire tout ça... Si elle voulait devenir une petite demoiselle bien comme il faut, elle devait apprendre à mettre une certaine distance – signe de respect, entre les individus et elle.

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Lun 19 Oct 2015, 13:57


Depuis la fin du cataclysme, Nastaé était partagé entre plusieurs sentiments. Le soulagement d'avoir vu sa collègue partir du trône, et l'anxiété que cela procurait également. Bien qu'il était sur le siège royal depuis des années maintenant, il n'avait jamais vraiment diriger les choses seul. Mais au moins, l'entièreté des Deslyce avait quitté le Palais.
Pendant la guerre, le souverain s'était fait plus que discret. Ce n'était pas ses affaires, et il ne voulait pas prendre position dans les petites vengeances personnelles de la reine. Le peuple était bête et malléable, et ça, tout deux l'avait compris depuis assez longtemps pour en faire ce qu'ils voulaient. Ainsi, elle s'en était servit à son aise, se faisant passer pour une Déesse à leurs yeux, avant de partir comme une princesse. Restait dorénavant Nastaé sur lequel tous se reposait dorénavant. Et bien que tous le regardaient, aujourd'hui, il se sentait respirer, et ne plus fondre dans une léthargie immuable.

L'éphèbe avait eu vent des doutes sur sa personne. Pourquoi ne le voyait-on pas ? Pourquoi il n'était pas lié à l'affaire ? Et le peuple, qu'en pensait-il ? Mais aucune ne trouvèrent de réponses de sa bouche, car ses belles lèvres restaient closes sur ce genre d'affaire. Et alors, piètrement, une fête d'exhibition s'était organisée. Certaines au conseil avait jugé nécessaire de se montrer, et de faire comprendre au monde que si l'ancienne reine était un chien enragé, le peuple en lui même restait abordable. L'Abyssum n'avait alors pu rétorqué, à court d'arguments, préférant approuver cette sortie.
Ainsi, leur race ne serait plus aussi mystique qu'avant, et la belle légende qu'ils essayaient de conserver, partirait en poussière.
Mais il n'avait rien à dire. Il n'avait rien à dire, car il devait reprendre activement ses fonctions et ce genre d'évènements ne le concernait que de loin.

A l'ouverture des festivités, le monde arriva par bateau, par cargos, pour fouler Tælora, aujourd'hui saine et nettoyée « Votre tenue. » Le Majordome lui posa sur le lit la tenue royale qu'il devait revêtir lors de ses représentations. L'Ondin défit sa longue tresse, laissant sa chevelure trop longue et violine, taper contre son dos et ses jambes. Ses magnifiques yeux verts étaient devenus trop clairs, presque ternes. Il se regardait à peine dans le miroir, même lorsqu'il se peignait.
Les quelques voilages transparents qui affublaient son corps laiteux, tombèrent à même le sol pour se voir surpasser par la beauté de sa tenue d'apparat. Des perles, du nacre, du blanc et du violet, le tout surplombé de quelques plumes, dans une valse de plis et de bijoux « C'est devenu trop grand. », « Mais vous avez maigri, majesté. » Il se nourrissait un jour sur deux, peut être sur trois, il regardait le temps passer, et ne sortait que quand c'était nécessaire. Pour sur, il avait simplement de la chance de ne pas ressembler à un squelette. Bien qu'il soit amaigri, ses joues étaient un peu plus creuses que d'habitude, mais les voiles de son sari cachait aisément ses formes.
Les volutes noires et vivantes, imprégnant sa peau comme des tatouages, avaient arrêté de muer. Elles recouvraient son corps, et il ne les avait pas empêché. Mais, ici, il allait falloir les dissimuler, les contrôler. En avait-il encore la force ? Il le faudrait.


Nastaé arriva vers le siège qui lui était réservé. Ne s'asseyant pas dessus, surplombant la foule, il scruta alors ceux qui étaient là. Il reconnu quelques personnes, et ne fit pas cas des autres. Le silence se fit au fur et à mesure, jusqu'à ce que la voix claire de l'Ondin se fit entendre « Bienvenue à tous sur Tælora ! Je me présente à vos yeux inconnus, je suis Nastaé Dæloran, actuel Empereur des Abysses, régent du peuple des Ondins. » Ce qu'il était, sa prestance et sa stature le désignait pour lui en vérité. Un franc sourire s'afficha alors sur la visage, et ses yeux affichèrent bienveillance et chaleur. Ecartant les bras, dans un signe d'accueil, il rajouta « Je suis ravi de vous compter parmi nous aujourd'hui, et de vous voir si nombreux à venir découvrir qui nous sommes. » Il connaissait la situation particulièrement délicate dans laquelle les avait mise la harpie, et un mot de trop, ou une fausse parole, bannirait définitivement les Sirènes des contrats commerciaux ou des alliances que ce peuple pouvait avoir « Comme vous le savez tous, mon peuple ne compte dorénavant qu'une tête couronnée, celle qui a organisé tout cela, et qui favorise les échanges. Je serai celui qui veillera sur vous aujourd'hui alors mangez, buvez, jouez et profitez. » Dès qu'il acheva son discours, ses paroles, la musique reprit un ton plus haut, couvrant les bavardages maintenant imminent.

Ainsi, l'Empereur s'assit dans le siège réservé, office de petit trône, surplombant la piste de danse et la fête. Il souriait, affichait bonne mine, et se permettait d'apaiser les tensions qu'il pouvait subsister envers son peuple. Mais au fond, qui savait réellement...

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[Event 2015] Les Sirènes de Tælora

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