Post II:

Resume:

lalihou :

Refuser un verre de peur de péché, leur vie devait d’être d'un ennui.   Même si je me doutais que ce n'étais pas la raison premier a ce refus.  «Comme vous voulez.» Cependant croyait il vraiment me toucher en me disant cela. Elle n'était plus rien à mes yeux et ce qu'elle avait perdu, les souvenirs heureux qu'elle avait partager avec ceux qu'elle aime. Alors qu'elle m'oublie ou non, je serais vite me rappeler a elle si j'en avais l'envie. Mais je n’eus pas le temps de répondre avant qu'une nouvelle vermine vienne s'appuyer sur le démon a cotée de moi.  «Quand on se laisse allée sans restriction ridicule, oui ces possible. Et puis ces autre chose que de bouffer des céréales.» Ces être primitif pensait vraiment m'atteindre avec de pareil boutade ? De plus, même si d’après ce que je comprenais ça commençais a changer, ce n'était pas un peuple bien riche, alors fatalement on ne pouvaient pas être bien épais.. Mais ce roi était bien étrange a mes yeux. Certes le protocole était moindre entre personne de même rang, mais finalement il m'amusait.

Finalement un autre souverain se joignis a nous, le Daedalus nous salua avant de se présenter a Kahel. Je lui avais adresser un sourire quand il parla de chasse. Car finalement oui c’était ça, une chasse d'extermination. Je restais un moment silencieuse quand il me demanda pourquoi je n'avais pas attaquer ça citée. Ange, déchu, démon et reprouvé, nos races étaient lié et pourtant si différente. Pourquoi sous prétexte que l'on s'en prenaient a une, il fallait s'en prendre à l'autre ? Mais celui qui me fis le plus sourire c'était le démon qui était pressent. Il avait rapidement réagis au parole du roi, disant ce qu'il pensait sans retenue. Mais l'entendre dire qu'il ne permettait pas, alors là je me demandais s'il tenait vraiment à sa tête. Mais j'étais ravie de voir comment il se comportait, ne se laissant visiblement pas intimider, même si de ce que je sentais sa force était misérable. J'aurais peut être juste voulu qu'il ne réponde pas à ma place, mais pour le moment j'avais d'autre chose a m'occuper. Cependant, il y avait quand même quelque chose que je n’appréciais guère, loin de là.  «Je n'ai nul besoin de garde du corps qui volerais a dix lieu au moindre souffle. » On étaient pas connu pour être tendre en nous et si j’appréciais sa premier réaction, la deuxième m'avait refroidie. D'une il était faible, même Kiata m'aurait été certainement plus utile que lui, de l'autre je n'avais pas envie que l'on pensent que j'avais peur des autres souverains ici présent. Il m'avait semblé orgueilleux au vue de ses dire. J'aurais penser qu'il n'aurait pas fait ce genre de bêtise. Et puis lui croyait il vraiment que c'était une nécessitée. Surtout que je savais que personne n'oserais bouger le petit doigt en ce lieu. Nous ne savions pas ce qu'il ce préparait, qu'est ce que nous mijotais cet homme. Tout ces raison me faisait rester tranquille, pour le moment. Et je me doutais, que si les raisons n'était sans doute pas les mêmes, eux non plus ne bougerait pas, c'était ce qui rendait la situation à la fois frustrant et amusante. Mais je reporta mon attention sur le déchu. «Mon cher, je n'ai aucune animosité à votre égard. Bien au contraire. » Ça ne voulais pas dire que je les appréciais. Mais c'était vrai, ce peuple ne me dérangeais absolument pas bien au contraire.C'était bien un peuple que je ne comptais pas entrée en guerre contre eux, enfin du moment qu'il restait tranquillement chez eux et qu'il ne venait pas à montrer le moindres signe d'alliance envers leur ancienne patrie.  «Honnêtement je ne voie pas ce que j'aurais contre un peuple qui est la preuve vivante de la victoire du pécher contre la vertu.» Oui ce n'étais que ça qu'ils représentaient pour moi. Une victoire, certes pas personnelle et encore j'en avais fait tomber quelques uns. Je supposais qu'eux ne voyait pas les choses ainsi, mais les fait étaient là, je ne voyais pas ce qu'il pourrait dire pour niée cette évidence. De toute manière j'avais une vermine de plus a me débarrasser qui venait de se pointer. Je ne savais pas encore dire des anges ou des humains qui m'ecoeurais le plus.

Spoiler:

Son interlocutrice eut un sourire en entendant son nom, dissimulant sa surprise en soulignant sa beauté, ainsi que le fait qu'elle ne l'avait jamais entendu. Mancinia elle-même n'avait jamais croisé une personne portant le même que le sien, il devait être rare ou destiné uniquement aux petits Humaines. Sa mère lui avait dit autrefois que ce nom était un reflet de l'inconnu dans lequel elle s'était lancée en devenant mère, tant ce rôle était imprévisible. Shapûr s'imposa dans son esprit avec son petit sourire ricanant, lui imposant à nouveau ce surnom ridicule qu'il lui avait attribué depuis la bataille d'Utopia, mais il eut beau être ridicule, l'Humaine l'appréciait. Un mélange de tout ce qu'elle était. Néanmoins, les remarques de l'inconnue lui firent plaisir, avant que cette dernière ne la questionne sur sa présence à Somnium. A peine Mancinia eut elle le loisir de se poser la question elle-même que la personne s'excusa tout aussitôt de lui faire subir un interrogatoire. Bien qu'elle ne semblait pas embarrassée d'avoir ce mauvais réflexe. En voilà, une demoiselle curieuse ! Bien que la curiosité soit dans la nature de toutes les races de ce bas-monde. Voilà au moins une chose qui les unissait. L'inconnue aux cheveux de flammes se présenta ensuite sous le nom de Dana. Avec des prénoms similaires, elles allaient peut-être s'entendre ?

— Pour apprendre à faire connaissance, rit-elle. L'important est de discuter et de s'interroger sur tout. Je ne prendrai pas ombrage de vos questions, elles sont légitimes !

Mancinia leva son index vers le ciel, à la hauteur de son visage ;

— Dans un premier temps, disons la curiosité et ensuite, le hasard. Je présume que c'est aussi votre cas ?

Tout en lui répondant, Mancinia vit Dana saisir deux coupes de champagne sur un plateau, dont le serveur passait près d'elles, avant de lui en tendre une en signe de son aménité. La jeune femme observa son verre vide durant quelques instants, il était vrai qu'elle avait vidé celui-ci assez rapidement. Finalement, elle le mit sur le plateau avant de prendre celle que lui tendait son interlocutrice en la remerciant. Elle devait cependant faire attention à ne pas finir ivre, elle ne buvait pas si souvent et le champagne pouvait faire son effet rapidement si on n'y faisait pas attention. Dana s'enquit ensuite des possibles dégâts qu'avait subi les autres villes, s'interrogeant sur sa personne particulièrement. Des pertes ? Il y en avait tant eut à Utopia. Elle était encore en train de déblayer les décombres, il n'y a même pas quelques heures. Et toutes ces routes dangereuses qu'elle avait dû affronter, les monstres marins en compagnie de Réprouvés, la Statue des Alfars et le Masque d'Or avec Rosace et Roseau. Une combinaison de chance lui avait sauvé la vie, mais des pertes et des dégâts matériels, il y en avait eu. Partout. Elle le savait, Dana le savait, mais savoir et voir étaient bien différents. Durant un instant, elle ne répondit rien et Dana en profita pour lui suggérer de s'éloigner de la foule qui commençait à devenir plus bruyante.

— Bien sûr, allons-y.

Le sourire qui avait disparu de son visage revint aussi vite, c'est que la jeune femme n'avait guère envie d'être maussade et désagréable. Cherchant un endroit discret, devant parfois s'excuser pour un coup de coude mal mis ou un pied écrasé par mégarde, Mancinia vit le bout du tunnel quelques instants plus tard. Un endroit dégagé que personne n'avait encore prit. Invitant Dana d'un geste de la main à la rejoindre, elle s'assit sur un banc forgé d'argent et garnit de fleurs violettes. Dans un cadre aussi enchanteur, l'Humaine allait devoir répondre à la question de sa partenaire. Un instant de douleur, comme une aiguille au coeur. Tous ces souvenirs atroces, fatigants. Elle pensait parfois avoir rêvé le siège des Démons tant il lui paraissait irréaliste.

— Des endroits qui se remplissent de cadavres...Ces dernières semaines m'ont permises d'en voir beaucoup. Sur les plages, au sein des forêts, dans les montagnes. J'en reviens d'un d'entre eux, c'est l'endroit même où je vis.

Mancinia s'appuya sur un de ses bras et se recula d'une place, prenant garde de ne pas renverser sa boisson. Dana finirait par lui poser la question de toute manière et à quoi bon le cacher ? Avait-elle honte de ce qu'elle était ? Non. Elle devait être fière. Même si sa conscience lui criait d'être prudente et de ne pas le dire dans un endroit aussi remplit de potentiels ennemis, tapis dans l'ombre prêts à lui sauter dessus. L'Humaine avait laissé sa réplique en suspens ;

— Je viens d'Utopia.

Sa dernière phrase avait été prononcée d'un ton défiant, derrière un sourire franc, cachant son anxiété face à une telle révélation. Quiconque connaissait ce nom, savait qu'il était synonyme de la renaissance des Humains. Mancinia se reprit rapidement et détourna le regard pour ne pas voir les sentiments de Dana à cet instant précis, tout en y rajoutant une précision avant qu'elle ne se lève, s'excuse et s'en aille en meilleure compagnie.

— Ah, mais ne vous en faites pas, Dana. Je n'ai rien contre la magie personnellement. Je suis seulement née ainsi.

Une fatalité, quoi. Mancinia fronça les sourcils et regarda sa coupe de champagne, tenue dans sa main. Elle était bien trop honnête, ce n'était pas normal. Y avait-il quelque chose dans son verre ? Ou bien était-ce elle qui était épuisée ? Ou bien, elle se sentait bien trop protéger pour craindre quoi que ce soit ?

— Et...Pour votre peuple, tout est-il redevenu normal ?

Mancinia ignorait si Dana lui dirait de quel peuple elle était issue, elle s'en moquait un peu. Tout ce qui n'était pas Humain était magique et quoi qu'elle fasse, une sorte de barrière invisible se tisserait entre elles.

960 mots
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Résumé III:

[Pour mon PNJ II]

L’Empereur Noir souriait. C’était l’un de ses rictus froids et noirs dont le dessin sur les lèvres n’était que le reflet d’une pensée aussi moqueuse que morbide, l’un de ses rictus qui ne présageaient rien de bon. « L’inverse ne pourrait être possible. » répéta-t-il dans un hoquet, amusé par la remarque dont il ne semblait pas partager l’idée. « Ma chère Edwina, franchement … Votre fermeté m’arracherait presque un soupir de pitié. » Il sirota la nouvelle coupe de champagne qu’elle lui avait tendue, l’air faussement rêveur. « Mes preuves ont déjà été faites dans mon art et nul ne doutera jamais de mon camp. » La formulation laissait sous-entendre que ce n’était pas forcément son cas, à elle. Ils vivaient dans des peuples tellement différents mais à la frontière si mince. « J’espèrerai presque sincèrement pour votre petit cœur fragile et votre jolie âme tourmentée que vous n’avez aucun espion dans mes Chanceliers. Si tel était le cas, je serai dans l’obligation de vous apprendre qu’il a basculé. » Une perspective qui semblait le charmer. Il avait les yeux rieurs, surement grâce aux souvenirs des actes de ses hommes. Son gouvernement rivalisait d’ingéniosité dans le mal et la cruauté. Un Temple révélateur ne serait d’aucune utilité. Ils avaient tous commis des choses horribles, et celui ou celle qui paraissait flancher pour une raison ou une autre ne tardait pas à se faire remplacer. Les hautes sphères de la Prison avait toujours été changeante, car le moindre signe de faiblesse était autant de portes ouvertes pour les opportunistes, désireux de démontrer de ses talents dans l’immondice. Ils étaient prêts à tout, et ne se privaient de rien. « Ceci dit, vous avez raison sur un point. Je serai bien incapable de vous épouser. » Il marqua une petite pause, durant laquelle il ne fit que la toiser. « Poser les yeux sur vous me répugne.  Votre essence ...» Il vida son verre d’une traite. « J’aime cependant vous rencontrer de temps à autre. Cela me rappelle pourquoi je … » Il avait commencé à tourner les talons, se désintéressant à l’Ultimage. Il s’arrêta net, partagé entre des sentiments contraires. « Elle a osé. » articula-t-il lentement. « Elle a osé. » Il répétait, sans savoir si c’était une bonne ou une mauvaise chose.

Un Ange en robe blanche dont la grâce et les charmes séduisaient les regards profanes, dont l’aura diaphane captivait les foules mais dont les ruines et les cendres de son cœur et de son âme ne se débattaient plus. Il ne fallait plus être leurré. Il ne le fallait plus. Tout était de sa faute. Vanille venait tout juste d’arriver, belle, charmante et souriante. Se moquant bien des remarques et des murmures, elle se dirigea vers le fiancé d’autrefois qu’elle avait humilié. Les dents serrées, il marmonna : « Que fais-tu ici ? » - « J’ai cru entendre un vieil ami clamer que vous festoierez en mon honneur en priant pour mon salut et ma repentance. Je l’ai pris au mot. » - « Je doute que tu sois la bienvenue. » - « Tu ne l’as jamais été nulle part, cela ne t’empêche pas de venir et crois-moi : ta compagnie est loin d’être agréable et l’on s’en passerait aisément. » Dit-elle de sa jolie voix. « L’incarnation de l’innocence, comme à ton habitude. » L’Empereur Noir accorda un regard à Edwina. « Et elle, alors ? Pensez-vous qu’elle soit une cause perdue ou peut-elle être sauvée de ses penchants, pardonnée de ses crimes ? » Il en devenait quasiment curieux de sa réponse. « L’on murmure que tu es de plus insistant envers les Reines, Lord. Ton désir de soumission frôle l’obstination et la démence. J’ai remarqué la Vénus t’évitait avec le plus grand soin. » Elle dévisagea brièvement Edwina. « Tu préfères donc les brunes, en ce moment ? Si tu tiens simplement à assouvir ta puissance en maltraitant une pauvre demoiselle, prends la première qui te plait. En l’échange du titre de reine, elle acceptera surement tes déboires mais je crains que les Souveraines soient peu enclines à fréquenter quelqu’un comme … » Elle l’observa. « Toi. »

Vanille se demandait comme elle allait bien pouvoir être reçue. Elle ne s’attarderait pas forcément dans les parages. C’était une petite lubie malsaine que de se montrer. Elle tenait à voir si on allait venir l’aborder comme si de rien n’était, si certains allaient tenter de se venger, si personne n’oserait lui faire la moindre remarque. La raison allait-elle l’emporter sur la haine ? Y aurait-il des indifférents ? Cela promettait d’être très intéressant.  

Spoiler:

967 mots:

|Pour mon PNJ II

La Khæleesi, dont l’arrivée surprenante avait jeté un froid pour beaucoup, ne paraissait guère s’inquiéter des réactions que sa présence pourrait engendrer. Sereine et souriante, elle conversait tranquillement avec l’Empereur Noir et l’Ultimage, épiée par quelques regards curieux, rancuniers, voire mauvais. Caliel et Megæra avaient arrêté de danser. Intrigué jusqu’au morbide par cette femme qui lui avait donné la vie sans qu’il ne puisse jamais la voir, le Génie dévisageait la Sirène, l’observait et la jugeait. Elle le fascinait et il aurait confié sans mal à qui le demanderait qu’il la trouvait belle, fascinante et définitivement intéressante. Loin de lui porter l’amour qu’il accordait à sa mère d’adoptif, elle restait pour autant un sujet de curiosité, une personne qu’il ne comptait pas rejeter. La Lapine, quant à elle, ressentait un mélange bouillonnant d’inquiétude, d’effroi et de surprise. Elle n’aurait pas cru revoir son mécène aussi tôt et ignorait comment elle devait se comporter à son égard. Megæra devait tout à Vanille. Néanmoins, s’afficher publiquement avec l’ennemi numéro un n’était pas très bon pour son image et, en tant que femme d’affaire à la poigne de fer, elle songeait avant tout à ses cabarets. D’un geste léger et doux, elle tira sur la chemise de Caliel, l’incitant d’un mouvement à s’éloigner. Il hésita mais finit par obtempérer. « Elle ne manque pas d’audace. » commenta Megæra, les lèvres tremblantes. Elle ne savait pas réellement quoi dire d’autre. « C’est certain. » répondit Caliel, dont le ton plus lourd et insistant trahissait de son intérêt. Ils retournèrent près de Melinda et d’Aerith, qui avaient été rejointe par l’Ensorceleuse, qui prouvait qu’elle n’avait pas volé son titre au premier coup d’œil. Vêtue d’une longue robe aux couleurs froides et claires des cieux et des étoiles, Lily-Lune était magnifique. « Mère. » la salua Caliel en se rapprochant d’elle. Elle sourit. « Je suis heureuse de te revoir, Caliel. Tu devrais passer plus souvent me voir. Tu manques à tes sœurs. » - « Pardon. Je tâcherai d’être plus présent. » Malgré le calme apparent, le Djinn était furieux. Elle avait vu Aerith et se posait certainement plusieurs questions à son sujet, des interrogations auxquelles il aurait préféré ne pas avoir à répondre. Trop polie pour évoquer le sujet en cette soirée, Lily-Lune ne dit rien. Cependant, elle n’oublie pas cette jeune fille qui ressemblait étrangement à Caliel. Les joues rouges, la Sirène regardait par terre, consciente d’avoir commis une erreur qu’elle aurait du mal à se faire pardonner. « Je vais nous chercher des boissons. » marmonna-t-il, ordonnant silencieusement à sa sœur de l’accompagner. Ils s’éloignèrent en silence, sous le regard des autres. « Vous me paraissez bien pâle. » remarqua soudainement la Déesse Totem. « J’espère que l’Empereur Noir ne vous a pas refait des misères. » Lily-Lune eut un rire sec. « Les nouvelles vont vites. » - « Vous ne passez pas inaperçue et lui non plus. Votre altercation a été visible. » Elle tourna la tête, posant ses yeux sur Lord. « C’est un homme violent. Il s’en prend à beaucoup de monde, ces derniers temps. » - « La frustration. » - « Cela ne risque pas de s’arranger, avec la Rousse qui vient le narguer. » Lily-Lune soupira. Elle avait vraiment besoin d’un verre. Entre le Sorcier, Vanille, Naram, Caliel et Aerith, elle passait une journée dont le bilan serait fortement mitigé. « Lord s’est mis dans l’idée de faire de moi son Orine. » - « Il ne faut pas s’en étonner. Une jolie biche comme vous est convoitée. » - « Il continuera à donner dans l’insatisfaction, alors. » Elle tacha d’oublier tous ses gens ne tenant pas plus à songer à Vanille avec qui la dernière rencontre avait été … étrange. « C’est la fille de la Khæleesi, là-bas, avec le Roi d’Utopia. Non ? » S’enquit Melinda avec son accent prononcé. Lily-Lune suivit son regard. « Oui. » Pauvre enfant.

Le cœur emballé et l’esprit charmé par la présence de l’Humain qui occupait la moindre de ses pensées, Nausicaa ne remarqua pas immédiatement que l’ambiance s’était dégradée à l’arrivée d’une femme qu’elle craignait et redoutait. Lorsqu’elle la vit, elle blêmit et réfléchit sérieusement à la possibilité de s’enfuir sans demander son reste, avant de se ressaisir. Elle avait le droit d’être ici et, à voir la situation sous un angle avisé, il y avait fort à parier que la Khæleesi ne se préoccupe même pas de son existence. C’était tant mieux. Elle voulait annoncer à Mikaïl qu’elle était libre comme l’air. Ce serait risible et pitoyable que sa mère lui prouve le contraire.

Spoiler:

Je l'écoutais me répondre, je l'observais faire preuve d'une magie qui appartenait au monde des rêves et le doute vint s'immiscer en moi… Finalement, n'était-on pas dans un rêve, comme la jeune femme le pensait ? Après tout, j'avais du dormir pour me retrouver ici et si tout me semblait si réel, ce n'était que grâce à la potion de ma vieille consœur !

D'un autre côté… Un rêve n'est que le fruit de notre imagination et n'appartient qu'à nous. Voir tant de gens se rassembler, distinguer aussi bien leurs visages, évoluer dans un monde décrit par un autre que soi… Ce n'est pas vraiment habituel pour un rêve.

Tandis que j'écoutais la jeune femme parler, je détournais le regard, ne me préoccupant même pas de savoir si je lui donnais l'impression de ne pas l'écouter ou non, déjà perdu dans mes pensées, avant de lever à peine ma main pour tenter de faire appel à ma magie plus que de raisonnable. Je vis la fumée noire s'en échapper tranquillement… Non, j'en étais persuadé à présent : j'étais dans la réalité. En vérité, on pouvait tout à fait imaginer que c'était justement cette certitude qui m'empêchait de profiter des possibilités du rêve, qui bloquait mon esprit inconscient, celui-là même qui guidait le court des événements que je ne pouvais que me contenter de subir. Je formulais mentalement l'hypothèse que nous nous trouvions précisément dans un monde entre le rêve et la réalité. À la fois capable de faire appel à notre imagination pour créer, détruire et transformer autour de nous, et en même temps partageant ce rêve avec ceux des autres visiteurs de l'endroit, incapables de s'opposer à leur volonté pour créer ce qu'ils refusaient eux-mêmes. Et puis… Quand bien même on aurait pu… Qui aurait véritablement pu se targuer de maîtriser un rêve tel le maître avec son esclave ? Je doutais qu'une telle personne existe en notre monde, les génie n'étant que des légendes que l'on m'avait parfois conté durant mon enfance…

- Oui, répondis-je simplement, soudain renvoyé dans de lointains souvenirs, parfois à peine perceptible tant ils étaient court…

J'étais un sorcier. L'honnêteté ne faisait pas partie de mes qualités raciales. Aussi m'était-il souvent arrivé de m'en prendre à infiniment plus faible que moi, arrachant la vie d'illustres inconnus aussi vite qu'il fallait de temps pour le dire… Mais j'avais aussi tué des êtres que je connaissais… Pour autant qu'on puisse dire que c'était bien moi qui avais mis un terme à leur existence…

- Mes propres parents, entre autre. J'ai tendance à croire que la mort frappe rarement deux fois au même endroit… Je privilégie donc la mort d'un tiers à la mienne, tout simplement. J'ai trop de projets qui me tiennent à cœur pour laisser la sombre faucheuse m'emporter avant d'avoir eu le sentiment d'avoir achevé mon œuvre. Puisse-t-elle un jour être aussi grande que je le désire…

Mon regard parcourait encore l'assemblée de personnages qui occupaient les lieux. La plupart m'étaient inconnus, même si l'un d'entre eux, au visage étonnamment difficile à distinguer, me sembla l'espace d'un instant, aussi court que le battement d'aile d'une libellule, familier. Mais ce devait être le fruit de mon imagination, pour peu qu'imagination il y ait dans un rêve. Encore un argument qui me poussait à croire que nous étions bien plus proches de la réalité que du rêve…

- Pertinent, mais peu éveillé encore, je pense… lâchai-je alors que la demoiselle venait de répondre à ma mystérieuse question.

À vrai dire, j'étais songeur. Plus j'observais cet instant, comme figé dans le temps, plus je commençais à me perdre dans mes pensées. Ces derniers temps, je gagnais en incertitude dans mon esprit. Certains principes étaient ancrés dans mon existence et il serait difficile de me faire flancher, mais je réalisais aussi que le monde était loin de m'avoir livré tout ses secrets et j'avais eu trop tendance, ces dernières années, à me croire déjà un puit de savoir. Peut-être avais-je eu de bonne raisons de le penser, mais était-ce à moi d'en juger, réellement ? J'étais intelligent, peut-être, mais cela ne me permettait pas d'affirmer haut et fort ce que ma pensée formulait avec audace.

C'est pourquoi le retour de ma propre question me laissa un moment hésitant. Finalement, j'offrais une réponse à mon interlocutrice. J'étais loin de croire mon avis le plus juste, mais il n'était pas dans mes habitudes de présenter mes doutes à autrui. J'avais d'ailleurs suffisamment de diplomatie verbale pour dissimuler mes propres doutes. Seul un léger flottement, reflet de mon désir de ne pas imposer à un autre ma propre vision des choses, se laissait ressentir dans ma façon de parler, matérialisé, entre autres, par mon regard, fixé dans le vague, ondulant sur l'assemblé qui s'était éparpillé autour de nous…

- Je vois la naïveté dans son essence et je me dis que je ne dois être pas beaucoup moins naïf que tout ces êtres qui nous environnent. Le monde vient d'être violemment torturé, brisé sous les assauts d'une femme aux yeux de chat et la langue de vipère plus réaliste que celle des serpents qui ornent sa tête à tel point qu'elle a, dit-on dupé le maître tout puissant des sorciers. Aujourd'hui, parce qu'on les a invités, tous se rassemblent en ce lieu où pourtant ils sont complètement démunis tant il leur échappe de par son fonctionnement. Ils n'ont pas conscience une minute que en se réunissant de la sorte, ils offrent une ouverture incroyable au plus malintentionné d'entre nous pour éliminer d'un coup un bonne partie de la population des terres du Yin et du Yang… Ils sont là, à festoyer et rigoler en attendant le clou du spectacle. Ils sont à la fois les héros de notre réalité, capable de lutter et de maintenir sur pied ce qui semble si fragile et qui est l'essence même de toute existence, et en même temps la lie de notre monde, une peste de bêtise qui menace de nous contaminer et de nous rendre aussi fou et inconscient qu'ils le sont eux-mêmes…

De mauvaise foi ? Un poil paranoïaque ? Peut-être… Mais j'aimais me représenter le monde ainsi. Je ne faisais plus confiance en ce mensonge en lequel tant de gens croyaient encore, j'exécrais c'est gens qui n'avaient pas encore été capable de sortir de leurs illusoires espoirs et leur bienveillance absurde. Cela faisait trop longtemps que je croisais ce type de personnage, trop longtemps que je constatais à quel point l'essentiel de la population ne comprenait pas la gravité de l'essence même qui composait les fondations de notre monde, cette sorte de pourriture qu'il fallait accepter et qui jamais ne permettrait la paix : la foncière méchanceté de l'homme. Un jour ou l'autre, chacun volait, tuait ou prenait une décision controversée. Et les conséquences de tels actes se répercutaient sur si longtemps, s'amplifiant au fur et à mesure que les sables du temps glissaient le long des parois agressives du sablier de la réalité. Comment pouvait-on seulement faire confiance à de tels monstres en puissance, à de tels criminels malgré eux ?

- Je ne connais qu'une catégorie de personnages qui, à mon sens, son susceptibles d'être suffisamment malfaisant et intelligents pour rester sur leurs gardes et être venus un peu plus alertes que d'autres en ce lieu. Les sorciers sont des êtres fort intéressants… Leur façon de tuer est si… exquise… ! Vous qui avez déjà tué, avez-vous eu l'occasion de vous comparer à l'un d'entre eux ? Qu'en pensez-vous ?

Pures affabulations. Bien sûr qu'il existait d'autre personnages tout à fait en mesure de réagir quelque soit le retournement de situation qui apparaîtrait, si toutefois danger menaçant il y avait, en accord avec mes pensées pour le moins extravagantes. Le seul but de ce fil de pensée, apporté dans la continuité de ma pensée était de tenter de pousser la jeune femme à me révéler sa vraie nature. Je partais du principe que seule une sorcière serait en mesure de répondre par l'affirmative avec ardeur, voire à m'indiquer qu'elle en était elle-même une. Je ne serais probablement jamais certain d'avoir affaire une consœur, quand bien même ses réponses seraient en adéquations avec mes hypothèses, mais je devais me contenter de la certitude relative qui serait alors mise en évidence avec une marge d'erreur approximative…

- Puis-je vous demander de m'offrir une coupe de champagne ? J'ai bien peur que mon esprit soit trop peu certain de la qualité de rêve de ce lieu par rapport au votre pour y parvenir par moi-même…

Mon regard continuait d'épier l'évolution de la situation autour de nous. Soudain, un homme fit son entrée, un homme que j'aurais reconnu entre mille puisqu'il ne s'agissait pas moins que de notre seigneur à tous, nous les sorciers : l'Empereur Noir, Lord.

Quel idiot j'avais été. La Khæleesi ? Piéger un sorcier d'un tel niveau ? Improbable, selon moi. Et puis ce n'était pas parce que je m'étais reclus dans mon Manoir sans recevoir de nouvelles du monde extérieur que je devais forcément en conclure à la disparition du maître absolu des mages noirs. Il était des moment comme celui-ci où ma faiblesse mentale me semblait si flagrante... S'imaginer de fantaisies aussi absurdes était indigne de ma personne et de mon engagement de vie…

- Certes… répondis-je doucement aux songes de mon interlocutrice.

Me recentrant un moment sur ses dernières paroles, je décidais de poursuivre un moment le débat.

- Je ne pense pas que les choses seraient plus aisées si nous avions les pleins pouvoirs… Nous ferions des erreurs et certaines finiraient par nous être fatales… Nous sommes humains, après tout. Et quand je regarde notre monde, je me dis que même les Aetheri, pourtant essences de la perfection, ont su faire des erreurs… À moins que leurs desseins ne soient encore trop complexe à nos yeux. Il faudrait être divin pour comprendre les subtilités de la réalité et de l'imaginaire. Pour nous, pauvre mortels, même la puissance absolue ne nous permettrait pas de comprendre le tangible… Alors dominer toute cette partie de la vérité qui s'apparente à du fictif, au domaine du songe et de l'inexplicable ? Impossible…

Je m'imaginais Empereur Noir. Dans certaines contrées on pensait que ceux contre qui quelqu'un médit finissent par éternuer… Il fallait bien vouloir une mort atroce à l'actuel détenteur du titre pour se hisser à un tel niveau de pouvoir… Peut-être Lord était-il en train d'éternuer. Pourtant, je me savais ni la puissance ni la volonté de m'opposer à un tel homme. Je n'étais rien, à côté, c'était une évidence. Pour l'heure actuelle, tout du moins…

- Néanmoins… poursuivis-je, songeur… L'expérience serait à tenter…

Curieux, je finis par demander à la demoiselle si elle n'avait pas une petite idée de ce qui se passait ici. La moindre information pouvait m'être utile… Hélas, elle semblait encore moins informée que moi…

- Non, je ne pense pas… Mais ma famille est connue… Peut-être avez-vous rencontré un de mes proches… Pour peu que je ne l'ai pas tué, auquel cas ce serait difficile à croire…

Mes yeux vinrent de nouveau se poser sur l'Empereur Noir qui discutait visiblement avec d'autres dirigeants de race sans que je ne parvienne à vraiment distinguer qui…

- Avez-vous déjà eu l'occasion de rencontrer l'Empereur Noir ? Qu'en pensez-vous… ?

2017 mots

Résumé :

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