Spoiler:

Cadeau:

C'était Shoka qui avait amener la jeune femme là... L'odeur de la nourriture avait attirer le chien des enfers jusqu'à ce regroupement. Mais qu'est-ce que c'était? Et bien la jeune femme n'en revenait pas... Mais c'était bel et bien un marcher de noël! La neige avait envahit de nombreuses terres implantant définitivement l'hivers et son froid glacial. Pourtant en voyant cet endroit, Mira se sentait légère et n'avait que faire du froid. Les gens riaient, les gens étaient heureux et communiquaient leur bonne humeur aux autres.
C'était une épidémie de sourires et de rires qui envahissaient l'air. Comme à son habitude, l'animal était rester à l'écart dans un coin afin que personne ne le remarque, évitant ainsi de créer un mouvement de panique. Mira elle était partie faire un tour dans toute cette effervescence ambiante. Une multitude de gens, d'étales, d'odeur et de discutions. Assez pour faire tourner la tête à la jeune demoiselle.
La réprouvé n'était jamais venue jusqu'à maintenant dans cette ville dont elle ne connaissait même pas le nom. Son but, était pour le moment de trouver assez de viande pour nourrir son gros toutou affamé. Et... BINGO! Une étale pleine de charcuterie aussi diverse que variée. Les odeurs donnaient l'eau à la bouche de la jeune femme. Elle y était, vraiment, un marché de noël! La neige, les rires, les coeurs léger. C'était beau, ça lui arrachait un léger sourire qui resta ancrer sur son visage.
Après avoir fait plusieurs dégustations, elle paya son lot de nourriture et partit rejoindre Shoka. Elle s'était prit à manger pour elle aussi, histoire d'avoir le ventre plein pour pouvoir profiter au mieux des activités! Très vite elle avait rejoint son chien. Tranquillement, il était coucher dans la neige à l’abri des sapins. La voyant arriver il releva la tête émettant un petit grognement de satisfaction. Mira lui laissa la nourriture, le caressa quelque peu avant de lui dire affectueusement:
-Reste là loulou, je reviens après, sois sage!
Repartant tranquillement la réprouvé laissait ses pas la guidée. Une sucrerie, une dégustation, une boisson chaude. Tout était réunit pour qu'elle se sente bien, pour que n'importe qui se sente bien... Pourtant... Quelque chose stoppa net la demoiselle. A quelques mètres d'elle se tenait une file. Des gens attendaient pour aller dans un traîneau?! Quoi?! Un vrai traîneau?! Trop biiiiieeen! Le cœur de la jeune femme bondit dans sa poitrine, depuis le temps qu'elle rêvait de monter dans un engin pareil!
Avec un empressement assez marquer elle prit place dans la file d'attente quand quelque chose la bloqua. Une petite fille voulait monter dans le traîneau mais fut arrêtée par les organisateurs. Visiblement l'enfant était trop jeune pour monter à bord seule. Et elle n'était accompagnée de personne. Mise lamentablement sur le côté, elle était  forcée à regarder les autres passer devant elle et profiter de l'attraction.
Le cœur de Mira se serra en voyant les larmes montées aux yeux de la petite demoiselle. Elle ne pouvait pas la laisser comme ça, elle ne pouvait pas voir une enfant triste alors qu'elle devrait être tout sourire! L'indignation s'emparait de la jeune femme alors que son tour arrivait pour aller sur le traîneau. L'enfant était accompagnée d'un petit renard qu'elle caressait en marmonnant. La réprouvé s'agenouilla dans la neige à son tour pour être à hauteur de l'enfant et d'une voix douce, Mira s'adressa à la petite fille accompagnant ses paroles d'un sourire presque maternel.
-Tu veux faire un tour de traîneau avec moi?
Personne ne devrait être laisser sur le coté en ces jours de fête. Personne. Encore moins une enfant aussi mignonne qu'elle. Elle était belle, ses grands yeux tirant entre le jaune et le doré semblaient presque supplier quelqu'un de lui venir en aide. Mira lui tendit la main comme pour appuyer son invitation, le traîneau n'attendait plus qu'elles. Et elle était certaine que ce serait un merveilleux, bien que sûrement trop court, petit voyage... Autant le partager non?... N'était ce pas ça l'esprit de noël?
En tout cas ça l'était pour elle, partager, faire en sorte que tout le monde soit heureux et joyeux. Curieusement la jeune demoiselle qu'elle avait en face d'elle lui laissait une impression de déjà vu. Comme si Mira se regardait dans un miroir, mais un miroir la reflétant plus jeune. Une enfant sans un seul parent pour l'accompagner, mais qui pourtant souhait quelque peu vivre. Qu'elle belle jeune fille...

Spoiler:

Boutique a écrit:

Située entre les rennes et pommes d'amour.
Dégustation de thé gratuite, et possibilité d'en acheter pour chez soi.
Vente de potions :
Couleurs de cheveux/transformation temporaire en animal au hasard/Anti froid temporaire pour être habillée court sans avoir froid/Contre les maux de ventre (arrêtez de manger n'importe quoi ;) ) potions de soin basiques à la vente pour un usage ultérieur.

Plus : Poste de secours en cas de bobo, mon elfe ne mord pas, promis.

Résumé:

cadeau:

Spoiler:

Le cœur de Mira s'était de nouveau alléger quand la petite demoiselle se mise à sourire. La jeune femme n'avait personne avec qui partager cette fête. Alors si elle pouvait être en compagnie d'une petite fille aussi adorable au moins le temps d'une balade. « C'est vrai? C'est vraiment vrai? » Mais sans qu'elle s'y attende ni qu'elle eut le temps de répondre, la réprouvé sentit le corps de l'enfant se coller contre le sien et ses fins bras s'enrouler autour d'elle. La petite fille venait de se jeter dans ses bras... Était-ce ça?... Un câlin?...
C'était sûrement la première fois que quelqu'un d'autre que Shoka montrait de l'affection pour Mira. C'était au tour de l’adulte d'avoir les larmes aux yeux. C'était si doux, si réconfortant, un câlin... La réprouvé était heureuse, et elle avait fait visiblement une heureuse.  « J'vous connais pas madame, mais merci, merci, merci ! » La petite fille venait-elle de la remercier?! La jeune femme venait donc de servir à quelque chose.
-Ce n'est rien... C'est normal...
Avait-elle murmurer le souffle couper par cet élan d'affection totalement inattendu. Quand l'enfant s'écarta, elle abordait un sourire à faire fondre n'importe quel cœur de glace. Et Mira lui rendit son sourire de bon cœur. « Je m'appelle Eddalia ! » Eddalia? Un très joli prénom pour une magnifique petite fille! Mais sous le coup de l'enthousiasme, Eddalia n'attendit pas la réponse de Mira avant de lui mettre sous le nez une petite bestiole poilue. C'était le petit renard qui accompagnait la petite fille.
« Et lui c'est Kuu ! » Mira caressa brièvement le petit renard et porta son regard bleuter sur la petite demoiselle.
-Hey bien, Eddalia, Kuu, enchantée, je m'appelle Mira... Mais tu peux m’appeler Mimi si tu veux!
Le traîneau ne mit pas longtemps à se poser devant les deux compères et Eddalia posa ses dernières recommandations pour Kuu. Une image frappa Mira. La petite fille sommait Kuu de rester sage tout comme l'avait fait la jeune femme avec son chien des enfers quelque temps plus tôt. Se ressemblaient-elles plus que ce que Mira avait penser? Mais fini les interrogations et place à une tranche d'insouciance! Les deux demoiselles prenaient place dans l'engin et Eddalia ne cachait pas sa joie au grand bonheur de la réprouvé.
Les organisateurs s'afféraient à préparer le traîneau pour le voyage qu'elles allaient faire. Vérifiant soigneusement les harnachements et autres petits détails. Cela laissait le temps aux jeunes femmes de faire plus ample connaissance. Mais Mira fut assaillie de questions plus diverses et variées les unes que les autres. Ce fut d'abord une réflexion de l'enfant qui brisa de nouveau le cœur de Mira.
« Merci de prendre de votre temps pour moi,vous êtes peut être occupée.. »,« Y a pas tout le monde qui aurait fait ça pour moi vous savez. C'est bête ce qu'ils disent. C'est pas parce que je suis seule que je peux rien faire. Vous pensez pas? » Elle aussi était seule, tout comme la réprouvé. Quelle drôle de rencontre le destin avait il provoquer. Deux âmes seules se retrouvant dans le même traîneau, encore un coup de la magie de noël? Suivant le regard de la petite fille, Mira voyait bien l'affection que l'enfant portait à son renard, la même que celle qu'elle portait à Shoka.
« Heureusement qu'il reste toujours avec moi celui là.»,  « Dites.. pourquoi le bonhomme rouge il nous prêterait son traîneau alors qu'il en a besoin pour distribuer les cadeaux? », « Vous croyez que même si j'ai pas toujours été sage j'aurais un cadeau? », « J'espère qu'il comprendra ma situation. » Cette suite de réflexions montraient la tristesse et l'innocence dont Eddalia pouvait encore faire preuve. Sa situation? Elle venait de parler comme une adulte même si c'était au sujet d'une croyance enfantine.
Qu'avait elle vécue pour en arriver à une situation pareille? Un nouveau sourire de la part de la jeune demoiselle vint casser sa réflexion. Après tout pour le moment elle était contente et c'était tout ce qui comptait non? « Vous méritez aussi un cadeau, je suis sûre qu'il vous en donnera un génial car vous êtes géniale. Et si il ne le fait pas, je vais devoir me déguiser en lui pour vous donner ce que vous méritez! » Cette dernière remarque arracha un petit rire à Mira. L'image était adorable et l'intention encore plus.
Les rennes s'agitaient et toutes deux l'avaient remarquer, elles allaient pouvoir enfin profiter du petit voyage. C'était au tour de la réprouvé de prendre la parole pour répondre à Eddalia.
-Tu sais, le monsieur en rouge est un gentil monsieur. Et il n'apporte pas simplement des cadeaux aux enfants sages... Mais il en apporte surtout à ceux qui le méritent. Si tu sais rester juste et droite sur ton chemin, sage ou pas ne fait pas de différence. Tu mérites un cadeau. Et puis il ne pourrait pas résister à une demoiselle aussi charmante que toi!
Mira marquait un court silence, elle venait presque de parler comme si elle était la mère d'Eddalia. Mais se reprenant rapidement, elle reprit sur un ton léger.
-Et puis tu sais, c'est un traîneau magique! Il arrivera a faire ses livraisons de cadeau à temps. Et je suis certaine qu'on aura toutes les deux un cadeau génial!
La magie fit son oeuvre et les rennes s’élançaient pour bientôt quitter le sol, le traîneau qui d'un coup semblait léger comme une plume décolla à son tour emportant les deux demoiselles dans les airs pour un tour. Bien que la hauteur ne devait pas être énorme, les gens paraissaient tous minuscules. Et Mira souriait, heureuse.
Tranquillement elle reprit la parole se laissant émerveillée par le paysage.
-Tu sais, j'ai aussi un compagnon de route. Toi tu as Kuu, moi j'ai Shoka. Il est trop gros et trop impressionnant pour me suivre dans le marché, mais il est adorable aussi, comme Kuu!
Mais son sourire s’effaçait et elle tournait la tête rapidement afin qu'Eddalia ne puisse pas le voir. C'était donc ça... Voler? C'était ce genre de sensations que ça provoquait? C'était la première fois que Mira ressentait cette sensation, celle de voler, elle qui était depuis longtemps dépourvue d'ailes. De mauvais souvenirs envahirent ses pensées faisant de nouveau monter les larmes aux yeux de la réprouvé. Mais elle les ravala avant de reporter une nouvelle fois son attention sur Eddalia.
-C'est beau hein? Je suis contente de pouvoir faire cette promenade en traîneau avec toi... Que vas-tu faire après? Car moi je vais continuer à me promener et sûrement manger pleiiin de sucreries! Si tu veux, tu peux venir avec moi!
Avait elle fini avec un sourire affectueux. Elle ne voulait pas qu'Eddalia soit de nouveau seule après... Ou ne voulait elle pas elle même être de nouveau seule?

Spoiler:

« Tu préfères une chemise blanche ou noire ? » Un soupir retentit dans le grand bassin d'eau chaude « Jupiter tient très bien ce rôle, je n'en aimerai pas deux, Vik'... », « Il n'est pas là ! Il est partit avec sa femme. » Le Titan redressa la tête « Jupiter est marié ? », « Beh oui. Tu ne connais pas tes sujets, Roi ? », « Si... Si bien sur... Je me disais juste que je plaignais sa femme. D'être mariée à une... Carne pareille, bonjour le cadeau... », « C'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup, il est très professionnel. », « Ouais ouais... », « Bon, blanche ou noire ? », « Aucune des deux, j'ai plus de chemises de toute façon. », « On t'en a racheté, t'en a même une ocre pour les mariages et les enterrements. », « Génial... » Cocoon poussa sur ses mains, sortant ainsi son corps de l'eau. Il déplaça sa masse robuste dans la chambre, essorant fugacement son corps brun et galbé. Viktorya, son orine, ne le regardait même pas, n'ayant que faire de cette beauté. Elle était son orine, sa femme, sa mère, sa maitresse, son amie... Tan de qualifiants qui faisaient d'elle la parfaite femme dévouée, mais qui jamais ne se laissera corrompre par une quelconque beauté, pas même la sienne. Elle connaissait Cocoon de toute manière et on ne pouvait pas dire qu'il était l'amour de sa vie...

Délaissant la seule serviette qui aurait pu recouvrir cette nudité banalisée, il s'assit sur le lit pour revêtir ses vêtements les plus classiques, sortant, par dessus tout, un manteau un peu plus chaud que ceux qu'il pouvait porter d'habitude -si il en portait-, orné de quelques fourrures de qualité et brillantes. Le froid de l'extérieur lui faisait penser à quelqu'un, un seul être à travers lequel il se confondait, et dont il était l'opposé. D'un geste de main, il balaya ses pensées parasites, se concentrant sur ses chaussures, avant de se lever. Viktorya soupira en rangeant les chemises « Tu es indiscipliné. Si ton peuple était comme toi, j'aurai bien aimé te voir le gérer. » Ses paroles étaient douces, et elle avait un sourire aux lèvres. Il passa à côté d'elle alors qu'elle avait les mains jointes, et embrassa son front, avant de la regarder et de sortir, moqueur « Oui Maman, je te promet que je serai sage. » Viktorya étouffa un petit rire, et caressa le bras de Cocoon qui partit de là.

L'Orisha sortit du Palais, et se retrouva directement sur la place. L'arbre au centre de Mégido était énorme, et il frissonna de voir la pointe si haut. Il détesterait seulement y mettre les pieds. Dans ses bras, Hasnna, sa fille, hurlait et poussait des piaillements de bonheur, se rappelant de l'année dernière. Toutes les effluves et tous les bruits lui revinrent comme des souvenirs en pleine face « Reste avec moi ma fille. Morgana, si tu veux aller te balader n'hésite pas. », « Oui... » Emmitouflée dans son grand manteau et son écharpe, elle regarda Cocoon. Jalouse de la situation de la petite blonde, elle préféra seulement se limiter à un geste de sa part. Elle glissa sa main dans la sienne, brulante. Cocoon la regarda, se disant simplement qu'elle était jeune et peut être mal à l'aise. Mais rapidement, l'Alfar fit une sorte de malaise, et se laissa tomber contre l'Orisha, qui l'entoura d'un bras « Morgana ! Ca va ? Réponds moi. », « Je... Tu es déjà venu avec Svana ici... ? », « Rah bordel... Tu es sure qu'il n'y a pas moyen de t'enlever ces réminiscences Morgana ? » Elle secoua doucement la tête, en se redressant « Je vais m'asseoir sous le sapin... » Il l'accompagna sous l'énorme tronc d'arbre où des bancs étaient disposés devant les chalets en fête, où du monde se précipitait déjà. Dans ses bras, Hasnna s'agitait « Zol'Ha ! Zol'Ha ! » Cocoon la regarda. Elle ne pointait aucune direction mais elle sentait le réprouvé quelque part « Morgana, si y a quoi que ce soit, tu rentres. N'hésite pas à m'appeler, et si je ne suis pas là, vas voir Kaithleen, d'accord ? », « Oui... » Elle avait l'air exténué.

L'Orisha laissa la petite femme là, se reposer quelques temps. Seulement, à peine eut-il dépassé les chalets que quelqu'un surgit devant lui, le faisant presque tressaillir, lui hurlant que 'son altesse' avait besoin de se divertir, et qu'il était, en somme, la personne idéale. Puis il partit sur le champs « Euh... » Il cligna deux fois des yeux, avant de baisser la tête vers Yulenka « Ouais ça va. Qu'est ce qu'il se passe, il a ses règles ? Accompagne moi, je dois trouver quelqu'un pour Hasnna. » Et sur le ton de la confidence pour faire râler la petite fille qu'il avait dans les bras « Elle a un a-mou-reux. », « Nooon ! C'est pas mon n'amoureux ! » Il la mis par terre pour qu'elle trouve le chemin, avec son instinct elle le retrouverait mais il faudrait qu'il soit à l'affut pour qu'elle ne se prenne rien, ni personne « Alors, quel bon vent t'emmène ? Tu viens pour Saphir ? »

Mots : 878

Résumé:

Le cadal:

« La joie naïve des fêtes populaires. C'est déplorable. » Lord soupira. Austère et solennel, l'Empereur Noir faisait quelques pas, l'air pensif. Entièrement vêtu de noir, les festivités chatoyantes et chaleureuses ne semblaient guère à son goût et il ne faisait pas le moindre effort pour paraitre intéressé par les évènements de Megido. « Je vais abhorrer chaque seconde en ces lieux, parmi ces ... gens. » murmura-t-il. « Vous n'aviez qu'à rester sur vos terres, Lord. Vous en seriez davantage apaisé, au lieu d'afficher votre éternelle mine lugubre dans la Cité Orisha où malgré la prétendue ouverture, vous n'êtes guère le bienvenu. » Vanille s'approcha lentement de son fiancé. Un long manteau blanc dissimulait la robe sombre qu'elle portait. Sa chevelure corail était laissée libre. Les boucles rebondissaient au creux de ses reins. Belle et élégante, la Sirène demeurait égale à elle-même. Cependant, ses lèvres étaient tordues en une moue contrariée. Le Sorcier eut un hoquet de rire méprisant. « Vous me tenez toujours rigueur de vous avoir quelque peu forcé la main, à ce que je vois. » - « Vous ne m'avez pas vraiment laissé le choix. Je ne voulais pas venir et vous le saviez. » - « Ma colombe, il devient primordial de nous afficher ensemble afin de préserver notre image, celle que vous vous plaisez à mettre à mal. Vous êtes ma promise, comportez-vous comme telle. Je serai désapointé de devoir agir lorsqu'on me rapportera, une énième fois, que la Khaeleesi est en compagnie de son Magicien ou passe un peu trop de temps avec l'Orishala. » Les yeux clairs de la Dame des Abysses glissèrent sur le visage sévère du Roi Noir. Lentement elle se pencha à son oreille pour lui susurrer quelques mots qu'il fut le seul à entendre. « Prends garde à toi, Lord. Tu épuises ma patience à force de te comportement comme un paon. Je ne supporterai pas plus longtemps tes déboires. Tu savais à quoi t'en tenir lorsque nous avons décidés de nos fiancailles. Si le grand Empereur Noir n'a pas les épaules pour supporter ce poids ... » Elle sourit. « Que je te plains. » Elle voulut s'écarter mais ne put esquisser le moindre geste de recul. Lord lui avait pris le bras. Brusque, il n'hésitait pas un seul instant à resserer sa poigne et obligea la jeune femme à rester près de lui. « Tu joue à un jeu dangereux. Je n'ai eu de cesse de fermer les yeux sur tes amants mais savoir que tu files dans les draps de l'Orishala pour m'agacer ... » Il ne termina pas sa phrase. Dans une légère grimace, il lâcha Vanille. Ses pouvoirs étaient sombres et lorsqu'elle décidait de les utiliser, les conséquences n'étaient guère réjouissantes. « Mon pauvre ami. Tu crois toujours être le centre de toutes les intentions. » Elle tourna les talons, abandonnant l'Empereur Noir sans un regard.

« Ma Dame ! Ma Dame ! Je vous cherchai partout ! » Asaelys, les joues rouges et le souffle court, détala près de sa Reine. « Où est le Seigneur Lord ? » s'enquit -elle, troublée. « Il nous rejoindra plus tard. » répondit-elle de sa voix basse et douce, peu désireuse d'expliquer à sa servante ce qu'elle n'avait pas à savoir. La jeune fille écarta les mèches noires de sa longue chevelure. « D'accord. Avez-vous besoin de quelque chose ? Je ... » Elle s'interrompit, comprenant qu'il valait mieux se taire. Muette quoique souriante, la petite Ange suivait la Dame des Abysses qui visitait tranquillement les environs. « Oh ! » Une fois n'était pas coutume, la maladroite glissa, manquant de s'effondrer sur un stand de vin chaud. Elle fut attrapée à bout de bras par une bonne âme qui riait tout bas, un brin amusé. « Je suis navrée ! Merci de ... Vous ? » - « Vous. » répéta Vanille dans un soupire. Le Professeur mit Asaelys sur ses pieds, avant de se désintéresser d'elle, plus attirée par la Sirène qui se tenait plus loin, la mine boudeuse. « Bonjour, Khaeleesi. » souffla-t-il. « Je suppose que je ne devrais pas être surprise. » - « Insinuerez-vous que je vous traque une fois encore ? » - « Non, simplement que parmi tous les stands, c'était bien à ceux de vin chaud que je m'attendais à vous croiser. » Séduisant Mage Blanc, le Professeur abordait un costume noir au tissu riche. Cheveux en bataille, sourire en coin, rien ne semblait le perturber, il était toujours le même. Chose inédite, il avait cependant un verre de ce breuvage type des marchés de saison. « C'est délicieux. Vous devriez goûter. » En quelques gestes, il demanda et paya un autre verre qu'il tendit immédiatement à la Sirène. Il ajouta, s'adressant à Asaelys : « Veux-tu aussi ... » Vanille le coupa rapidement : « Hors de question. Elle n'a pas l'âge de boire et étant donné que j'ai pu contempler l'effet d'une bière sur sa personne, elle ne touchera plus à l'alcool avant ses vingt-cinq ans. » L'Ange rougit, honteuse. Cole rit.

Spoiler:

Cadeau:

La neige ne cessait de tomber, jusqu’à recouvrir l’intégralité de la cité d’un sublime manteau blanc immaculé. Plus aucune parcelle de couleurs ne pouvait se voir, seul ce magnifique blanc prédominait dans toute la ville. Et malgré cela, celle-ci continuait toujours de tomber, inlassablement, ne désirant apparemment pas s’arrêter, quelques flocons venaient même s’écraser contre la fenêtre de ma chambre à l’auberge. Je restais ainsi émerveillé devant la beauté de ce spectacle, mon visage et mes mains collées contre la vitre, ne pouvant plus m’en détacher. Voyant aussi les lumières chatoyantes, et des plus chaleureuses, de la ville mélangée à la blancheur environnante, je ne pus que lâcher un petit son de surprise, mais aussi de joie face à tout ceci. Baladant mon regard, j’aperçu au loin une étoile lumineuse en direction du centre de la citée, cette dernière étant d’ailleurs accrochée au sommet d’un immense sapin, si immense qu’il surplombait Mégido toute entière, voire même plus encore tellement il était grand.
Devant tant de merveille je restais subjuguer, mais aussi quelques peu dans mes pensées car des plus hésitant.

Arrivé la veille, je m’étais aussitôt précipité vers la première auberge de la ville afin de me réchauffer et manger un bon plat chaud. Heureusement je ne manquais pas d’argent, ce grâce au petit coup de main que je rendais au gens et quoi de mieux qu’un simple gamin innocent pour aller espionner les voisins ou un mari un peu trop volage. Ce n’était pas le meilleur des travaux, ni même le plus glorieux, mais c’était bien la seule chose que je savais, et pouvais, faire correctement.
Enfin, après un dîner léger j’étais directement monté dans ma chambre, accompagné toujours de mon fidèle Nuage, cette petite boule de poils blanche que j’affectionnais tant , mon compagnon de route et de jeux qui se plaisait à se percher sur ma tête au lieu de marcher à mes côtés. Une fois dans ma chambre assez modeste, j’ouvris aussitôt la fenêtre afin de laisser entre mes deux autres compagnons, deux corbeaux. Hugin ne se fit pas attendre, mais Munin préféra rester dehors, sur le rebord, pour surveiller les environs. Et avec ceci, je pus m’endormir tranquillement, Nuage serrer dans mes bras tel une peluche.

Un miaulement me tira de mes pensées, le Liroa vint se poser juste à côté de moi, me chatouillant les joues avec ses poils. Me retournant vers lui, je le fixais d’un air interrogateur. Que voulait-il ? Je le sus bien assez tôt et il ne fut pas long à se faire comprendre. Miaulement à plusieurs reprises il tapotait la vitre avec sa patte, me faisant ainsi comprendre qu’il désirait sortir. Ne pouvant m’en empêcher, je lui souris avant de le prendre dans mes bras et de répliquer.

Bon d’accord mon grand, tu m’as décidé, on va aller faire un tour dehors.

Sur ce, nous quittâmes l’auberge, Nuage dans mes bras et Hugin poser sur mon épaule, ce dernier s’envola directement une fois à l’extérieur. Mes deux corbeaux voletant ainsi dans le ciel et veillant sur moi tel deux miradors.
Ainsi, je me mis à parcourir la citée en direction du grand sapin que j’avais pu voir du haut de ma chambre. Heureusement, je pouvais toujours m’aider des yeux de mes deux amis restés en hauteur afin de me guider parmi les multiples ruelles du quartier ou je me trouvais. Heureusement ce ne fut pas long et je finis par atteindre mon but. A savoir le sapin. Mon regard se promena alors sur ce dernier et autour. Je restais alors complément bouche bée. Tout autour se tenaient plusieurs stands ainsi qu’une piste de patinage et aussi des traineaux qui volait dans le ciel, trainer par des rennes, mais le plus impressionnant rester encore la multitude de cadeaux qui étaient posés au pied du sapin. Impressionné, je n’en revenais pas, tout en me demandant bien à qui pouvait bien être destiné tous ces jolis cadeaux. Hélas je n’eux pas le temps d’y réfléchir plus avant que Nuage s’échappa de mes bras. Celui-ci courut à toute vitesse entre les jambes des passant, jusqu’à ce que je le perde totalement de vue.
Poussant un profond soupir, je me mis donc à sa recherche, mais la petite boule de poil blanche n’allait pas être facile à retrouver dans toute cette neige. Si seulement son pelage avait été noir. Mais fort heureusement, une idée me traversa l’esprit et je me mis alors à observer le monde à travers les yeux de mon Liroa. Celui-ci s’approcha d’une personne qui m’était inconnue et commença à se frotter affectueusement contre ses chevilles tout en miaulement innocemment certainement. Au final, je finis par trouver approximativement le lieu ou il se trouvait et mis dirigeai aussitôt, sans perdre de temps.
Arrivé à l’endroit ou se tenait le petit chenapan, je courus vers lui en criant son nom.

Nuage !!

A bout de souffle, les joues rougies par l’effort, je m’écroulais à genoux dans la neige, tout en attrapant le chat au passage.
Respirant un coup, je levai alors la tête vers l’inconnue et bafouillai alors quelques mots, hésitant et maladroit, pour m’excuser.

Je… heu… veuillez heu… m’excusez madame… Il n’est… pas comme ça… d’habitude…
Je… je suis… désolé…

Après mes plus plates excuses, je baissai aussitôt la tête d’un air honteux, mais aussi parce que je sentis le rouge monter à mes joues, plus qu’elle ne l’étaient déjà.

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Cadeau:

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A genoux dans la neige et essoufflé, après ma course effrénée, je tenais mon Liroa fermement entre mes bras pour ne pas qu’il s’échappe de nouveau. Ce petit chenapan ne m’apportait que des soucis lorsqu’il décidait d’agir ainsi, moi même je ne comprenais pas ce qui le poussait à aller ainsi vers des inconnus sans le moindre gêne. Moi même je n’aurais osé aller vers autres avec autant de facilité que mon Nuage le faisait. L’intéressé miaula alors son mécontentement lorsque je réussi à l’attraper, mais celui-ci ne cherchait pas pour autant à s’échapper de mon étreinte, ce qui me paraissait étrange d’ailleurs. Je lui jetai un coup d’œil, intrigué, avant de voir le chat me regard avec ses yeux malicieux. Que tramait-il donc dans sa petite tête ? Mais je n’eus pas le temps d’y réfléchir que je me devais de m’excuser auprès de la personne qu’il venait tout juste de déranger. Au sol et tête baissée, les joues rougies par l’effort et la honte, je me morfondis alors en de plus plate excuse afin de me faire pardonner pour le comportement indécent de mon animal de compagnie.

Quelque peu craintif par ce qui allait se passer ensuite, je me mis à trembler légèrement, tout en restant assis dans la neige. Mais bizarrement, l’inconnue que Nuage venait d’aborder ne semblait pas si fâchée que cela. Au contraire, elle me dit même que celui-ci était adorable, selon ses propres mots. Assez étonné, je levai alors mon regard vers elle. Devant moi j’avais une jeune fille blonde, aux yeux d’un marron très clair, voire orange, me faisant penser à la couleur du caramel, de plus elle affichait un sourire délicat et rassurant. Face à ce dernier, je restai un instant totalement bouche bée à la fixer bêtement. Je fus tellement surpris que je ne me rendis même pas compte que la jeune inconnue m’aidait à me relever en me prenant le bras, ce tout en allant caresser de nouveau mon petit Nuage qui ronronna de plaisir, avide de caresse, et qui, miaulant, en redemandait encore. Une fois totalement redressé, j’étais maintenant debout face à elle, toujours à la fixer d’un air benêt. Je me rendis même compte au passage que l’on avait quasiment tous deux la même taille, déjà que je n’étais pas grand, ce en raison de mon âge, j’en vins à me demander si cette jeune fille n’avait pas par hasard le même âge que moi. Enfin, je sortis de mes pensées lorsqu’elle commença à se présenter, tandis que je restais suspendu à ses lèvres, l’écoutant attentivement et silencieusement. J’appris ainsi comment elle se nommait, Evey. Et alors la dénommée Evey continua sur sa lancée en me demandant si c’était la première fois que je venais ici. Je m’apprêtais à répondre que non, mais je n’eus pas le temps d’en placer une que déjà la jeune fille continuait de me parler, et je n’eux d’autre choix que de me raviser.
Au final, après cet instant de parlotte, je l’entendis s’excuser comme moi auparavant et la vis alors rougir après cela. Cette fois-ci je ne sus comment réagir face à une telle réaction. C’était bien la première que je me retrouvais face à une telle situation. Que fallait-il faire ou dire ? Ce fut donc à mon tour de rougir, ce de façon assez significative, avant de baisser ma tête, gêné. Hochant la tête de droite à gauche, je me mis alors bafouiller quelques, essayant de trouver mes mots.

Je… Je… non… non ! Je veux dire… heu… ne… ne vous excusez pas… heu… ça… heu me dérange pas… que vous… Ah… heu… enfin…

Marquant une petite pause, je me libérai une main pour me frotter l’arrière du crâne, peu assuré et intimidé, ce tout en fixant mes pieds, avant que je reprenne.

Et je… je m’appelle Fran… heu… enchanté aussi.
C’est… oui… la première fois que… je viens ici…

Les yeux rivés au sol, serrant mon chat entre mes bras pour sentir une présence rassurante et essayer de me donner un peu de courage, j’attendais qu’elle me réponde.

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