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 [RP pour tous] La fête du Sapin Chantant

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Dim 18 Jan 2015, 20:16

« Tu es humain cela se sent, après c'est juste de la déduction.. »

De la connaissance historique et une pointe de chance, la plupart des humains vivaient dans le désert mais certains n'en n'avaient pas fait leur foyer. J'avais visiblement réussi à piquer la curiosité de mon interlocuteur, bien qu'à dire vrai une graine de perplexité vint se planter dans mon esprit.

« Deux seulement. »

Malheureusement ces deux-là n'étaient pas n'importe qui, nos caractères étaient certes très différents mais notre soif de compétition, dès l'instant où nous en sommes les participants, est telle que chacun se révèle un redoutable adversaire. Je me plais à penser être le plus proche de l'état d'esprit propre à ce métier, Catherine est trop mesurée et Acélion trop froid pour correspondre vraiment ; mais dans le cas présent je les savais tous deux capable du meilleur. Pour l'heure Jake se leva et commença à faire de la réclame pour la patinoire locale, ça ne correspondait pas tout à fait à mon domaine de compétence mais, à la réflexion, il y avait moyen de faire quelque chose. Un sourire malicieux me vint aux lèvres alors que j'envisageais les possibilités.

Je me dirigeais donc d'un pas décidé vers la patinoire, pris une paire que je chaussais aussitôt et me plaça au centre de la piste pour mieux me faire entendre.

« Mesdames, mesdemoiselles, messieurs... chers enfants je vous propose un petit jeu. »

Je m'assurai d'avoir capté l'attention avant de prendre dans ma veste ma fidèle flûte.

« Aussi longtemps que je jouerai de cette flûte les participants devront glisser sur la glace mais aussitôt que la musique se taira... Il vous faudra vous arrêter aussitôt ! Tous ceux qui tomberont seront éliminés, aux trois derniers les joies d'un prix. Les enfants ? Vous pouvez encourager vos parents. »

Je vis des adultes et des adolescents s'équiper pour tenter leur chance alors qu'un public se massait en bordure pour observer ou soutenir. Ce jeu réservait son lot de situations difficiles et la foule en était friande. Finalement une quarantaine de personnes se tenaient sur la glace, près au départ ; de mon côté ma musique était prête à se faire entendre, soutenue par ma magie.

« C'est parti ! »

Je commençais à jouer, un petit air simple mais entraînant. Les concurrents se mirent à se déplacer, timidement tout d'abord puis avec de plus en plus d'assurance à mesure que les notes et les encouragements se faisaient entendre. Puis soudain la musique cessa. Tous ne réagirent pas au même moment, certains le remarquèrent de suite et tentèrent de s'immobiliser alors que d'autres, absorbés par leur équilibre ne le constatèrent qu'avec l'arrêt des autres patineurs. Bien entendu tous ne parvinrent pas à l'immobilité sans chute et ceux-là durent quitter la piste, subissant quelques quolibets pour avoir le plaisir d'en lancer aux prochains défaits.

« Ne vous inquiétez pas il y aura d'autres épreuves. Que démarre la deuxième manche ! »

Cette fois-ci la mélodie fut beaucoup plus rapide et dynamique, poussant d'instinct les participants à bouger de la même manière, cela me força à me déplacer également. Ainsi j'évoluais au milieu des patineurs, esquivant les moins habiles d'entre eux avec impassibilité. Au bout de quelques minutes je cessais la musique sur une note un peu plus forte que les autres, provoquant force réaction paniquées, et chutes donc.
Troisième round. Un air plus lent et plus posé cette fois, à nouveau les participants adaptent leurs pas à ma musique. La fin du morceau ne provoque guère d'éliminations, ça n'est pas un problème, en revanche je crains d'avantage l'ennui croissant du public ; il leur fait quelque chose pour pimenter un peu les choses, ou tout du moins pour capter leur attention. Encore une fois un mouvement à la limite de mon champ de vision vint me rappeler que je n'étais pas seul, on m'observait. Qu'à cela ne tienne ! Je me rapprochais des bordures et emprunta alors une série de foulards colorés à un homme chargé de la décoration.

« Nos participants sont doués cher public, de fait pour corser un peu les choses je modifie un peu les règles. A chaque fin de morceau les concurrents devront venir chercher l'un de ses foulards, toujours sans tomber, sachant qu'il n'y en a pas assez pour tout le monde. »


Je pris alors le fourreau de ma rapière et attachais alors les tissus, les nœuds n'étaient pas solides, juste assez pour tenir, à la première traction ils rejoindraient leur prétendant. Avec cette nouvelle règle les choses se passeraient vite, juste ce qu'il faut pour que Jake improvise l'épreuve suivante, ou qu'il me laisse libre de cela.


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Dim 18 Jan 2015, 22:33

    “C'est pas censé se sentir je te signale...” Je reniflai fortement, comme pour affirmer ma désapprobation. Raaah mais j'aimais pas qu'on me gaule comme ça là. Je trouvais ça naze du coup car on aurait dit que j'avais aucune protection. Genre j'arrivais 'bonjour hop t'es humain vas-y rentre chez toi' super. Puis crédibilité : avoisinant le zéro. Quelle plait. Puis c'était quoi lui hein ? Une sorte d'elfe ? Ouais parce qu'en plus, cet abruti de Zoro m'a apprit y a quelques temps maintenant, qu'il n'y avait pas qu'un type d'elfe. Alors super, déjà que j'arrivais à peine à en reconnaitre un, en plus de ça y avait trente-six sortes. He bha c'est bien, mais c'était pas mes oignons. Aller suivant.
    Il m'annonça qu'il n'y avait pas moins de deux autres compétiteurs, prêt à tout pour mettre la bonne ambiance et faire éclater la joie dans ce marché déjà très animé. Youhou la menace épique... Bien ! Alors nous aussi on allait attraper le taureau par les cornes et partir à la recherche de l'AMBIANCE. Ses rivaux n'auraient qu'à en prendre de la graine... Sauf si eux aussi se faisaient aider. Mais enfin... Pour l'heure, allons ambiancer la patinoire !

    Une fois sur place, ce fut la folie furieuse. Les gens s'amassaient, curieux, envieux, et certains se prêtèrent au jeu. Le dirlo avait eu la bonne idée de se hisser sur le bloc de glace pour commencer un jeu. Il fallait s'arrêter quand la musique se stoppait. Pas mal... Les enfants pourraient ainsi un peu jouer de leur agilité. Beaucoup de monde était réunis sur la glace. Ils tournaient tous en même temps, se dépassant pour certains, essayant de bien garder le rythme et s'arrêter au bon moment. Quand les premiers se croutèrent je ne pu m'empêcher de rire, trop joyeux pour que les cascades ne m'atteignent pas. De même, le type avait eu la bonne prise en élaborant un bonus, une option sur le jeu en rajoutant des foulards, de manière à éliminer les gens qui ne voulaient pas tomber. Mais dès que tous se précipitaient sur l'amas de tissus accroché à son fourreau, certains tombaient alors que d'autres ressortaient en manquant d'équilibre.
    Je doutais des jeux que l'on pouvait faire. Des jeux d'adresses, on pouvait danser aussi... Ou attraper chaque foulard qui était accroché à la ceinture de l'autre. Quelques perspectives s'ouvraient, et s'offraient à moi, mais je ne savais pas laquelle choisir. Le type qui distribuait les patins s'amusaient assez de voir les gens fréquenter son bloc de glace et s'adonner aux joies de la glisse.
    Me vêtissent d'une paire, je tentai de trouver l'équilibre les quelques premières secondes, avant de me sentir un peu plus à l'air et me mêler à la foule. Allant vers le directeur je lui lançai “Tu peux faire un tour de magie... A grande échelle. Les gens aiment bien les disparitions et les transformations.” Ou sinon il fallait à nouveau faire jouer et rire les plus avides. Mais les participants, pour la plupart, étaient descendu pour aller se reposer sur ses gradins juste devant, préférant reprendre leur souffle et savourer la victoire, pour certain, que s'immiscer dans un nouveau jeu “Tu les as épuisé mon vieux, bien joué. Je pense pas que tes autres potes pourront faire mieux. Si tu fais deux trois tours de magie, et que tu conclus un final, tous seront scotché.” Souriant je l'encourageai. Il avait l'air aussi doué en musique, tout le contraire de moi...

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Lun 19 Jan 2015, 17:17

Nous étions en train dans le traineau, j’étais si heureuse d’être dedans. Je n’avais jamais fait de traineau auparavant, car ma mère ne voulait pas qu’on soit sans protection hors du palais, donc il était assez très dur de faire des attractions comme celle-ci. Mais aujourd’hui et depuis que j’étais partie de château avec ma sœur, j’avais pu découvrir beaucoup de choses sur ce monde et j’étais bien fière de moi. Maintenant, je devais profiter de cette liberté avant qu’une personne ne vienne me la prendre comme cela c’était passé avec les évènements avec les Ridères, donc je devais faire attention à moi. Enfin, j’évitais de penser à cela, car j’étais en train de passer une merveilleuse journée avec cet homme, Fran. C’était un homme très gentil et amical, je l’aimais beaucoup et j’espérais que je pourrais le revoir ou de garder contact avec cette personne après nous nous soyons quittées du marché de noël. Mais, là je devais profiter le fait que j’étais dans un traineau magique et que j’étais avec cette personne. Oui magique, car le traineau volait dans le ciel avec un sort puissant car nous étions quand même lourd à nous deux. Mais, je pensais que c’était plus tôt les rennes qui avaient le pouvoir de voler dans le ciel étoilée de Megido. Je souris joyeusement, car c’était la première fois de ma vie que je pouvais assister à cela et sera uniquement comme souvenir. Le traineau volait au-dessus du marcher et je ne pus m’empêcher de sourire comme une gamin de neuf ans avec plein d’étoiles dans les yeux. Je me tournais vers mon ami, qui ne semblait pas si bien que cela dans le traineau et surtout dans le vide à plusieurs mètres de haut. Je lui souris et je lui posais une main amicale sur son épaule avant de prendre la parole avec une voix douce :

-Je comprends que tu aies peur du vide et que tu as le vertige, moi aussi cela me fait peur, mais je me sens bien aujourd’hui car tu es là pour m’accompagner de cette activité. Aie confiance, tu es sur que tu ne vas pas tomber dans le vide. Courage et profite un peu de ce voyage pour te dire que tu as une chance unique d’être dans ce traineau et de voir la cité des Orisha vu d’en haut.

Je me penchais sur la rambarde de sécurité pour éviter de tomber, mais je me tenais bien et je n’avais pas peur de tomber par terre aussi. Mais je voulais tellement voir la ville et voir comment les gens étaient si petits par rapport à nous et vu du ciel. Cela me faisait rire de les voir comme cela ! Je m’amusais tellement dans ce traineau et avec mon amie. Puis, je me retournais vers Fran avec un grand sourire et des étoiles dans les yeux :

-Puisque nous sommes seuls maintenant, peux-tu me parler plus de toi et de ce que tu es dans ce monde ? Si tu le veux bien, je n’avais pas envie de te forcer à le faire. Tiens, je vais t’en dire plus sur moi. Bon comme tu le sais, je m’appelle Evey, mais je ne t’ai pas dit que j’étais la fille de l’ancienne reine des fées, Myrialuna. Mais ma mère a été transformée par un vampire et elle est devenue une vampire à son tour. Depuis quelques mois, même presque un an, elle a disparu et je n’arrive pas à la retrouver aujourd’hui. Le monde est si vaste que ce me rend perplexe. On se donne quelque chose à tour de rôle, pour apprendre mieux se connaitre ! T’en pense quoi ?

Je lui souris joyeusement encore une fois, je pensais que c’était une bonne idée de lui parler un peu pour se connaitre mieux. De plus, s’il se focalisait sur moi et sur notre conversation, il se pourrait qu’il aurait moins peur de l’altitude et donc de mieux profiter de ce voyage dans les étoiles et le ciel pure.

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Mer 21 Jan 2015, 20:28

Légèrement penchée par dessus le traineau, j’observais le vide qui se trouvait sous mes pieds avec un certain malaise. Cela était vraiment des plus étrange. Étant un Béluas ayant pour totem celui du corbeau, je ne devrais normalement pas avoir aussi peur des hauteurs, un véritable comble. Mais pour tout dire je ne m’étais encore jamais trouvé aussi haut sous forme humaine, et avec mes ailes je me sentais, certainement, nettement plus en sécurité dans ce genre de situation. Blanc, comme la neige qui s’étendait à perte de vue devant mes yeux, je me retournais vers Evey, avertissant celle-ci que j’allais bien, même si cela était évidemment faux. D’ailleurs, la jeune fille le vit très bien et posa une main délicate sur mon épaule afin de me rassurer. Ne regardant pas, j’eus à ce contact un léger sursaut, pensant que quelqu’un s’apprêtait à me pousser dans le vide. Mais me souvenant alors qu’Evey et en entendant sa voix douce, je me retournai aussitôt dans sa direction. Instinctivement, je me mis à me rapprocher d’elle, malgré ma timidité, ce afin d’avoir une présence rassurante près de moi, mais aussi de façon plus égoïste pour avoir quelque chose auquel m’agripper en cas de danger.
Soufflant doucement, j’essayais de me concentrer uniquement sur les mots de mon amie, ne pensant pas aux dizaines de mètres qui nous séparaient du sol. Je rougis un instant à ses mots tout en baissant la tête, avant qu’elle ne se penche soudainement par dessus le traineau. Prenant soudainement peur, j’émis un léger cri, entre l’effroi et la surprise, d’un ton assez hésitant tout en tendant un bras vers Evey pour éviter qu’elle ne tombe. Fort heureusement ce ne fut pas le cas, celle-ci rigolait même, avant qu’elle ne se retourne de nouveau vers moi. Voyant son grand sourire et ses yeux brillants, je restai un instant à la regarder fixement sans rien faire, totalement paralysé. Mes yeux brillèrent à cet instant et mes lèvres tremblotèrent légèrement. Me rendant alors compte de ma totale immobilité, je détournai aussitôt mon regard, les joues encore plus rouges que précédemment. N’osant pas la regarder de nouveau, je me contentais de fixer bêtement mes pieds, jusqu’à ce qu’Evey prenne de nouveau la parole.

Arrivant à mes oreilles, les mots de mon amie résonnèrent dans ma tête. Elle voulait en savoir plus sur moi ? Je fis une légère moue, me demandant bien ce que je pouvais lui raconter d’intéressant. Je la laissais donc continuer, jusqu’à ce que je puisse prendre la parole à mon tour. Étant surpris et étonné par ce que je venais d’apprendre, je lui dis alors sur le même ton.


Tu… A…Alors ça veut dire que… Que tu es un peu une princesse non… ?
Et heu… heu… Je suis désolée pour ta mère.


Restant un instant silencieux, lui laissant le temps de répondre, je repris ensuite en jouant machinalement avec mes doigts d’un air gêné pour répondre à sa question.

Et je… Bah…heu… Pourquoi pas, mais… heu… je sais pas trop si…

Qu’allais-je donc lui raconter ? Devais-je aussi dire une chose sur ma famille comme elle venait de le faire ? Lui dire que je faisais partis d’une famille noble de Dhitys ? Mais dans ce cas, Evey irait certainement ce demander pourquoi j’étais ici plutôt qu’avec mes parents. Je me mis à réfléchir intensément, avant de finalement me décider sur quoi lui dire. Inspirant un coup ma voix se fit alors entendre.


Hé bien… Je… moi… je fais partis des Béluas… et heu… même que mon totem c’est le… heu… le corbeau… C’est… assez bête non ?


Étrangement je mis à parler assez normalement, sans trop d’hésitation dans la voix.

Je viens de me rendre compte que j’ai peur en hauteur et pourtant je peux voler en me transformant. Je dois vraiment avoir un problème…


La regardant, je rigolais nerveusement, un mince sourire aux lèvres, en passant une main dans mes cheveux, avant de baisser la tête d’un air quelque peu gêné, avant de rajouter.

Heu… voilà… voilà pour moi… je… heu… je sais pas si c’est bon…
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Dim 25 Jan 2015, 11:18


Je restais accroché à Sierra, je n'étais plus très confiant en voyant d'autres personnes patinant, tomber à terre. Certains pleuraient, tendis que d'autres riaient aux éclats et recommençaient ensuite. Je ne savais pas trop comment réagir. Ce n'est que lorsque Sierra accéléra que je connus ma véritable réaction face aux patins et à la glace. « Sierra ! Tu vas trop vite ! » Elle se retourna vers moi, en s'arrêtant. Je perdis l'équilibre, je m'accrochais encore plus à ma meilleure amie l'Elfe. Nous tombâmes en même temps, je me retrouvais le premier à terre avec Sierra sur moi. « Oh Emoree, je suis désolée ! » La blonde se leva en vitesse, puis m'aida à la relever. J'eus un petit sourire gêné, j'étais conscient que s'était de ma faute qu'elle soit tomber. Mais j'avais eu tellement peur lorsqu'elle avait accéléré. Je ne me sentais pas de continuer. Sierra me tendit délicatement la main en me disant. « Tu as l'air gelé, viens on va prendre un bon chocolat chaud. Ça te fera du bien. » Elle m'aida à revenir tranquillement, mais sûrement au stand de départ où on avait emprunté les patins à glace.

Nous enlevâmes nos patins et les rendîmes à la jeune femme du stand. D'ailleurs Darius était comme à son habitude, en train de la charmer. « Heureusement que Slania nous a prévenu par rapport à Darius. C'est un véritable pervers. » Sierra me souriait, elle commença à partir. Je pris mon frère par l'oreille en lui disant. « Allez frérot, … on s'en va ! » Je le traînais jusqu'à être assez loin de la jeune femme du stand pour pouvoir enfin le lâcher. Ma meilleure amie, l'Elfe, nous attendait, assise sur une chaise à une table. Je m'assis, tendis que mon frère, lui, se laissa tomber lourdement sur la sienne. « Qu'est ce qu'il a ? » Je soufflais avant de répondre à Sierra. « Oh rien, juste que je viens de le sortir d'une séance de drague ... » Elle eut un petit rictus. « Ah oui, je comprends mieux. » Elle regardait mon frère avec un visage compatissant. « Pauvre Darius, ne t'inquiètes pas. Un jour tu en trouvera une encore plus belle qu'elle. »

Après un petit temps d'attente, une serveuse arriva vers nous. « Bonjour, puis-je prendre votre commande ? » Je relevais la tête vers la serveuse afin de lui dire ce que je souhaitais. « Pour moi, ça sera un bon chocolat chaud. » Je posais mon regard sur ma meilleure amie ainsi que sur mon frère, l'ange déchu. « Et vous, vous prenez quoi ? » Darius s'enfonça un peu plus dans sa chaise. « Bof, je vais prendre … un vin chaud. » Sierra fixait mon frère avec un regard désespéré avant de me répondre. « Un chocolat chaud me fera du bien avec le froid qu'il fait. » Je me retournais vers la serveuse pour résumer la commande. « Donc ça sera deux chocolat chaud et un vin chaud, s'il vous plaît. » Elle nous fit un signe de tête, puis s'en alla chercher ce que nous avions commandé.

En attendant que nos chocolats chauds et le vin chaud de Darius arrivent, mon regard balayait les ruelles de la ville enneigée. Et dire qu'Alyska doit être quelque part ici en train de se balader avec Axel. Pourquoi on était pas avec eux ? On voulait tout simplement a laisser seule avec son frère et Slania. D'ailleurs, vers le grand sapin chantant, je vis l'élémentale de la glace s'amuser avec son pouvoir, créant et façonnant son élément. Mais je la vis partir vers un petit groupe. Je pus facilement reconnaître notre fameuse l'élémentale de la foudre et son jumeau, qui lui était un fils du feu. Alyska serrait dans ses bras deux autres jumeaux, plus jeunes. « Sierra, Darius. Vous pensez que ce sont les enfants d'Alyska ? » Sierra me demanda. « Mais où ça ? Où ils sont ? » Je montrais, d'un petit geste de la tête, l'endroit où ils se situaient. « Juste là. » Ils regardèrent dans la direction que je leur avais indiquée. Lorsque l'étreinte d'Alyska cessa, je n'avais plus aucun doute « Oui c'est bien eux ! Qu'est ce qu'ils ont changés ! » Darius nous demanda. « Comment ils s'appellent ? » C'est vrai qu'il ne les avaient jamais rencontré et que c'était la première fois qu'ils les voyait. « La fille c'est Atheria et son jumeau, c'est Dragon. »
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Dim 25 Jan 2015, 13:16

Atheria crut voir sa mère dans le marché du sapin géant à Mégido, la capitale des Orishas. Dragon et Atheria étaient venus ici pour se détendre et découvrir cette fête fantastique. Leur maitre, Anwen, leur avait permis de venir pour regarder les stands, faire connaissance avec d’autres gens de différentes races. Dragon avait vu des magiciens, des anges, des fées et des Orishas avec leurs yeux qui étaient uniques en son genre. Dragon aimait beaucoup ce genre de fêtes où tout le monde pouvait se parler sans contrainte, sans déclencher des problèmes entre races ennemis.  Alors que Dragon regardait le gros sapin qui était au milieu de la place de la fête, Atheria semblait avoir vu leur mère, Alyska. La jeune femme semblait affirmer que c’était bien leur mère, mais Dragon ne le croyait pas. Dragon avait un peu de la rancœur, car leur mère n’était très souvent présente dans leur vie. Il ne détestait pas sa mère, non au contraire, il aurait voulu qu’Alyska soit plus présente dans leur vie et dans leur évolution au sein des élémentals. Mais celui que Dragon n’aimait pas, mais réellement, qu’il ne pouvait pas supporter, était son père, Kain. Il ne comprenait pas pourquoi leur mère avait aimé cette personne, cet esprit élémentaire du feu. Dragon refoula sa colère en lui et se mit à courir après Atheria :

-Attends, Atheria, tu n’es même pas sûr que ce soit elle. Réfléchis un peu !

La jeune femme n’entendait rien des propos de son frère, elle courrait vers une femme qui ressemblait trait pour trait à leur mère. Atheria était vraiment têtue mais son frère était toujours là pour la protéger des problèmes. Quelques secondes après, Atheria avait attrapé l’épaule de la jeune femme et prit la parole en demandant si c’était bien sa mère. Lorsque la jeune femme se retourna doucement, les deux enfants furent choqués, car c’était bien leur mère, Alyska qui était devant eux. Dragon fut figé mais Atheria versa des larmes de joies et elle sauta dans les bras de sa mère un peu après. Leur mère semblait être heureuse et versa aussi des larmes de joie, mais Dragon ne savait pas en penser de cette réunion imprévue. Mais le jeune homme versa une larme et prit sa mère dans ses bras pour avoir un peu de chaleur qui lui manquait tant depuis leur séparation. Puis ils remarquèrent qu’il avait leur oncle, Axel et une jeune femme de glace, Slania :

-Je suis heureuse de vous rencontrer enfin ! Maman, j’ai tellement de choses à te dire et je voudrais avoir des réponses à mes questions… Je voudrais savoir si notre père nous aime autant que tu nous le dis …, demanda Atheria

Dragon posa la main sur l’épaule de sa sœur et prit la parole à son tour avec une voix calme et sérieuse :

-Ma sœur, je pense que ce n’est pas le bon moment pour lui demander cela… Nous sommes au cœur d’une fête remplit de bonne humeurs, ne pose pas de problèmes pour le moment. Nous pouvons attendre un peu avant de poser les questions compliquées et pas sympathiques à entendre pour notre mère. D’accord ? Aujourd’hui, nous pouvons être ensemble jusqu’à que la fête se termine. Alors, maman que voudrais tu faire avec nous pour nos retrouvaille ?

Dragon et Atheria sourit avec joie et attendirent une réponse de leur mère et des personnes qui étaient avec elle. Atheria baissa un peu la tête, car elle savait qu’elle avait commis une erreur en parlant de leur père. Cela avait peut être blessé aussi sa mère, car elle l’aimait beaucoup et elle devait avoir envie de le revoir. Atheria se demanda si leur père savait leur existence dans ce monde… Puis, Atheria prit le bras de sa mère et se colla contre elle, elle avait envie d’une chaleur reposante et elle avait besoin de sa mère plus souvent et lui parler plus souvent. Elle savait qu’elle était occupée, mais elle avait besoin d’elle.

-Tu m’as manqué maman …

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Dim 25 Jan 2015, 13:21

Le jeu c'était bien passé, c'était incontestable. Certes il y avait des bleus, quelques contusions et une bonne dose de frustration liée à la défaite mais, de manière générale, l'ambiance était au beau fixe. Un tour de magie aurait effectivement été une bonne idée pour enchaîner, malheureusement aucun de mes pouvoirs ne se révélait utile ici. A moins que...
Je me rappelais cette étrange plume découverte il y a peu, j'ignorais l'étendue de ses propriétés mais le peu que j'avais pu en tester était plus que prometteur. Je la sortis d'une poche intérieur.

La patinoire commença alors à changer. Des pans de glace semblèrent émerger du sol pour former, sous les yeux émerveillés des badauds, de multiples structures cristallines formant ici un toboggan, là un virage surélevé. Un décor idéal pour qui se lassait d'une glissade trop classique. L'idée était bonne mais n'était pas de moi. Sans surprise je vis surgir Catherine chaussée de patins et emmitouflée dans ses vêtements noirs elle formait un contraste saisissant avec le reste du paysage, de fait elle capta l'attention de tout le monde.
Elle commença à glisser sur la piste, évoluant avec grâce malgré les récents ajouts, fascinant les spectateurs par ses mouvements. Au détour d'une sculpture un partenaire apparut à son bras, ils avaient fait cause commune contre moi. Délicieuse fourberie.
Acélion n'avait pas la grâce de ma sœur, mais je devais reconnaître qu'il s'en sortait bien, ce qui généra chez moi une pointe de jalousie. J'aurai voulu me précipiter sur scène et y prendre une place ; mais cela aurait été inconvenant et aurait gâché de manière déloyale la prestation de mes deux amis. Ils tournèrent et voletèrent donc à l'envie pendant quelques minutes avant de se séparer en haut d'une corniche pour se laisser redescendre et s'immobiliser devant la foule. Ils accueillirent les applaudissements d'une révérence.

Qu'à cela ne tienne, il était hors de question de perdre ! Plume en main j'écrivis à même les airs pour modifier quelque peu le paysage installé. En lieu et place de petites montagnes escarpées, se tenaient désormais des bosses, des collines vallonnées et petits ponts. Des piquets apparurent sur les structures de glace et sur ces piquets d'autres tissus colorés. Je rappelais alors à moi l'attention de la foule.

« Grâce à nos amis ici présents, une nouvelle épreuve se présente à vous cher public. Voyez les foulards les cinq premières personnes parvenant à me rapporter un issu de chaque piquet aura droit à un lot. Vous pouvez, cette fois, vous permettre de tomber. »

J'avais sélectionné les structures les plus praticables, il ne fallait pas non plus que l'épreuve soit un calvaire, tout en laissant les plus difficiles en place car certaines pouvait servir de raccourci. Il y eu là encore de nombreux participants, les revanchards de la précédente épreuve, ceux qui avaient été encouragés par la mention chute autorisée...
Je donnais le signal du départ.

« S'il te plaît de commenter la course Jake... »


Je lui désignais l'ensemble d'un large mouvement de bras. Pour ma part je jetais un bref regard à mes camarades qui, eux aussi, observaient le spectacle, amusés. Leur performance avait été impressionnantes mais ne répondait pas tellement à la consigne en y repensant, ils avaient subjugués la foule, l'avait captivé... pouvait-on dire qu'il s'agissait d'esprit festif ? Peut-être. Je n'avais cependant aucune illusion, déjà ils réfléchissaient à une nouvelle opportunité de marquer des points. Opportunité qu'ils m'avaient d'ailleurs donné finalement. La plume me permettait de réaliser des folies mais je dois bien admettre que je n'aurai pas pensé à m'en servir pour créer ce parcours. Qui l'avait créé d'ailleurs ? Je ne me souvenais pas d'avoir jamais vu l'un ou l'autre manipuler la glace. Un moment la crainte qu'il ne s'agisse d'une illusion m'effleura avant de dissiper. J'avais usé de ma plume en considérant que c'était bien de la glace, mon œuvre était donc bien de glace.




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Dim 25 Jan 2015, 16:32


Je regardais mes enfants tels des pierres précieuses qu'il fallait absolument que je garde jalousement. Je ne permettrais à personne de leur faire du mal, jamais. Même s'il fallait que je les protège en me sacrifiant. Mais si je mourrais, il en valait de même pour mon jumeau. Après tout, en tant que jumeau on possède une âme identique, donc si l'un des jumeaux meurt, l'autre suit également. Ainsi est la dure existence des jumeaux sur les Terres du Yin et du Yang. Après, je savais très bien que je pouvais compter sur Anwen pour les protéger, je savais que je pouvais lui faire confiance.

J'essuyais les larmes sur les douces joues de ma fille et de mon fils. Je les admirais avec des yeux pétillants de joie. Mon cœur se serra lorsque Atheria me demanda si leur père les aimait vraiment tel que je leur annonçais. Je dois avouer que cela fait un certain moment que je ne l'ai pas vu. J'avais tellement envie de le revoir, mais je ne savais pas quand, justement, je pourrais le revoir. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas croisé le regard de Kain. Depuis qu'il était devenu l'Esprit Elémentaire du Feu, il avait de nouvelles obligations envers son Titan et notre peuple qu'il en était de moins en moins présent. Il faudra que je le contacte justement pour que l'on ait tous une réunion de famille, en espérant qu'il y réponde et qu'il accepte de venir et de rencontrer enfin ses enfants. Mon regard se tournait ensuite vers mon fils, très protecteur envers sa sœur. Après tout il avait raison, c'était un moment de fête, il fallait que l'on en profite au maximum. Mais après tout, il y a bien des choses que je ne leur ais pas dit, surtout par rapport aux jumeaux descendant de la famille Blaise. Dès à présent, je me promettais de prendre leur éducation en main. Il fallait que je leur enseigne tout ce que je savais, surtout par rapport à cette fameuse malédiction qui avait déjà parcourut bien des générations dans notre famille.

Mes deux petits anges me regardèrent, souriant, de leur yeux verts émeraudes. Ma fille baissa la tête, elle prit mon bras et se colla contre mon corps. Pour la réconforter, je caressais ses délicats cheveux blancs. J'invitais aussi Dragon à se loger contre moi, tout en écoutant la voix d'Atheria. « Vous m'avez manqué mes enfants, terriblement manqué ! » Je pus enfin respirer calmement, j'étais enfin en paix. Sentant l'amour de mes enfants, tout en leur offrant le mien je leur parlais. « Ne vous en faite pas, vous pourriez bientôt connaître votre père. J'en suis sûre. Et aussi, je compte être une mère exemplaire et vous apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur notre peuple et aussi notre famille. Je vous le promets. Et si vous le souhaitez, je peux même vous apprendre l'art d'élever et de dresser les dragons ! » Les gardant près de moi, je commençais à avancer vers un stand de confiserie, j'avais envie de les gâter aujourd'hui. « Mes chéris, choisissez ce qu'il vous plaît ! Faites vous plaisir ! » Je vis leurs yeux tout pétillants devant autant de friandises, même Slania était aux anges. Elle regardait le vendeur lui demandant. « S'il vous plaît une barbe à papa à la menthe. » Cela ne m'étonnait pas d'elle, elle adorait tout ce qui était sucré, mais aussi qui apportait de la fraîcheur comme la menthe. Mon jumeau fixait d'un air envieux, les pommes d'amour se faisant caramélisées. « Fais toi plaisir jumeau ! » Il éclata de joie et s'empressa de demander. « S'vous plaît une pomme d'amour tout juste caramélisée et brûlante ! » Là je reconnaissais parfaitement le fil du feu qu'il était avant de perdre toute sa puissance. Il va falloir que je lui fasse faire un entraînement intensif d'ailleurs pour qu'il puisse retrouver le feu qui brûlait autrefois en lui. Je regardais mes enfants qui n'avaient toujours rien demandé. « Alors mes amours, vous voulez quoi ? » Je leur offris un baiser à chacun sur leur front avec tout l'amour que je possédais pour eux.
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Dim 25 Jan 2015, 17:17

    Ah d’accord. Tout était un peu plus clair à présent. Je comprenais mieux – merci au père de Miles de m’avoir allumé l’esprit, tandis que je trainais, avec une grande difficulté, son fils, qui se reposait confortablement sur mon épaule. Depuis que j’avais commencé à le trainer dans la foule en suivant les traces de son père, je m’étais à plusieurs reprises questionné sur la difficulté que j’avais à le soutenir. D’accord, j’avouai que je ne possédais pas une force extraordinaire comme l’Orishala, que nous avions vu traverser la foule en compagnie d’une jolie jeune femme, - pour ne pas dire aussi que mon corps était très faible et peu musclé – mais je m’étais quand même attendu à ce que mon ami m’aide un peu pour son transport. Je me souvenais l’avoir entendu marmonner un mot qui ressemblait fortement à « patin », mais sur le coup, je n’avais pas compris où le jeune homme voulait en venir lorsque qu’il avait dit ça. Mais lorsque son père lui demanda s’il n’avait pas apporté de bottes pour remplacer les patins qu’il chaussait aux pieds, je faillis le lâcher, pour la simple satisfaction de le voir tomber tête première dans la neige. À quoi avait-il songé en oubliant de s’apporter une paire de bottes? Il n’y avait rien de plus compliqué que de marcher dans la neige avec des fines lames en dessous des pieds. Désormais, je comprenais parfaitement pourquoi j’avais rencontré autant de misère à le soutenir. Depuis le tout début, je n’avais compté que sur ma force physique quasiment inexistante pour l’aider à marcher, tandis que Miles s’était promené – sans doute avec une grande maladresse – avec ses patins.

    Je soupirai, prenant tout à coup conscience du manque d’attention du jeune homme. « Sérieusement, à quoi pensais-tu lorsque tu as oublié tes bottes? » Heureusement, son père était une personne particulièrement prévenante et avait songé – lui au moins – à apporter les bottes de son fils dans une petite besace magique – alors Miles aussi en avait une? Génial –, avant de les tendre à celui-ci, qui les échangea contre sa tasse de chocolat chaud pour qu’il ait les mains libres. Cependant, quand l’Orisha se pencha pour retirer ses patins, il s’appuya avec une certaine force sur mon épaule, qui manqua de basculer et entraîner de ce fait mon corps en entier sur le sol. Je lançai discrètement un juron dans la langue Élémentale, me promettant au passage de régler un jour mon problème de faiblesse physique, avant de retrouver un semblant d’équilibre. Pour l’heure, je devais tenir bon et attendre que Miles enfile ses bottes, même si son poids me pesait affreusement. Vous n’imaginez même pas la joie et le soulagement que je ressentis lorsque mon ami termina finalement de se chausser adéquatement. Je pus enfin me redresser convenablement et nous reprîmes rapidement la marche. Tandis que nous progressions à travers les rues bondées, je me rendis compte que je n’avais même plus besoin de forcer pour aider mon ami à marcher. Il était capable de se débrouiller sans nécessité une grande aide de ma part. Puis, nous finîmes par arrivés chez Miles, qui m’invita à rester ici pendant quelques jours.

    J’hésitai avant de répondre, ne sachant pas trop quoi lui dire. Je n’avais pas envie d’abuser de leur hospitalité, malgré leur invitation, mais d’un autre côté, il se faisait tard et Aeden était à une bonne distance de marche d’ici et même si la température hivernale ne me posait aucun problème, j’étais fatigué et mes yeux avaient de la difficulté à rester ouvert. Je me voyais mal repartir maintenant, dans le noir, sans moyen de savoir si le chemin que j’empruntais était le bon et le plus sûr. Je n’avais pas envie de me battre contre les nombreux dangers que la nuit recelait dans son ombre, sans compter que je n’avais plus d’énergie à consacrer pour une quelconque bataille, tel quelle soit. « Je suis crevé et je n’ai pas envie de dormir à la belle étoile. Merci pour l’invitation. » Après cela, je ne me souviens pas vraiment de ce que nous avions fait ou dit, mais une chose demeurait certaine, je me retrouvai bien vite sur une couchette, à dormir les poings fermés, alors que la fête continuait à batte son plein à l’extérieur, illuminé par les lumières du gigantesque sapin recouvert de neige.

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Lun 26 Jan 2015, 17:18


« L'éducation est primordiale, d'autant plus pour une petite Ange. Elle est encore jeune, rien ne presse mais il serait regrettable d'avoir des regrets dans l'avenir. Il existe de très bonnes écoles où elle pourrait s'épanouir. Je pense notamment à Basphel dont l'enseignement se veut dénué des principes raciaux. Ce serait idéale pour une enfant comme elle, amenée à vivre dans un environnement cosmopolite. » Vanille tourna très légèrement la tête vers le Professeur, l'air moqueuse quoique sans malice. Elle sourit. « Je ne vous connaissais pas cette passion pour nos institutions pédagogiques. La ville-école est un établissement qui vous tient à cœur pour en faire une telle promotion. Peut-être ne devrais-je pas m'en étonner. N'avez-vous pas été précepteur d'histoire, il y a longtemps ? » - « Brièvement. Ce n'était qu'un métier pour mieux parvenir à mes fins. Néanmoins, j'ai apprécié cette maigre passade. » - « Je crois me souvenir que j'étais étudiante à cette époque.» - « Je crois me souvenir que vous n'aimiez pas mes interventions. » - « Vous n'étiez pas très captivant.» - « Faux, j'étais excellent et j'avais la côte. » Dans un rire, il écarta les mèches brunes de ces cheveux. Vanille accorda un ravissant sourire à Cole, aux notes sensuelles et séductrices. Alors qu'elle s'orienta vers Mircella, il se permit un léger clin d'œil ravageur. « Je suis bien plus âgée qu'il n'y paraît et ai disposé d'un temps considérable pour faire ce dont j'avais envie. Bibliothécaire n'ait que la dernière activité que j'ai exercé, peut-être aussi le plus sage. La compagnie des livres et du savoir n'est jamais à prendre à la légère pour autant. J'ai cru comprendre que je n'avais pas l'allure d'un rat de librairie. » C'était le moins que l'on pouvait dire. Elle dégageait quelque chose de céleste et son élégance innée lui conférait des airs d'artiste ou de danseuse, une vision de déesse cristallisée dans le givre des paysages alentours. « Pourtant, ce fut l'un des postes que j'occupais le plus longtemps. Quoiqu'il en soit, il ne sert à rien de s'enfermer. Ouvrez vos perspectives. Tout ira pour le mieux. » Le Magicien réfléchit quelques instants. « J'aurai juré que vous teniez en piètre estime Draguial.» murmura-t-il, songeur. « C'est exact. Je n'ai cependant rien contre ceux qui s'entourent de connaissances et de dragons. » - « Comment vont les six que vous héberger ? » - « Sept. » corrigea-t-elle avec une pointe d'ironie. « Ils se portent à ravir.» - « Vous comptez en chouchouter combien, au juste ? La dernière fois que j'ai tenté de m'introduire en douce chez vous, j'ai failli finir en pâté. » - « Je leur ai laissé une chemise pour vous repérez à l'odeur et mordre. » Il rit de bon cœur.

« Voyagez, Mircella. » souffla le Professeur lorsqu'il reprit contenance, soudainement plus sérieux. « Imaginez que votre existence change du tout au tout et que vous n'ayez plus le privilège d'agir et de voguer à votre guise. Ne serait-ce pas dommage ? Maëlith est un point de départ idéal. La Capitale des Arts et des Beautés, la Cité est calme et douce et ses habitantes aussi belles qu'accueillantes.  La Vénues est une femme magnifique qui plus est. » Vanille ne réagit pas à la dernière phrase dont le seul objectif était de piquer sa jalousie. Elle ne l'était pas. Non seulement elle savait que l'Orine n'intéressait pas le Maître du Temps, mais en plus elle pouvait se conforter dans l'idée que c'était à elle qu'on avait donné le titre de plus belle des femmes de ce monde. « Ne vous inquiétez pas, je suis à la fois toujours et jamais à la Cité Engloutie. Si vous venez, je le saurai. Dans l'absolu, Asælys sera là pour vous recevoir et revoir la petite. » - « Ce sera avec plaisir. » ajouta la petite Ange en embrassant le front d'Héliana. « A présent, veuillez m'excuser mais je me dois de m'en retourner chez les miens. » - « Je ne manquerai pas de venir te voir si nous visitons les Elfes. » glissa la servante à l'oreille de sa compatriote en l'enlaçant brièvement. « Ce fut agréable. Au plaisir de vous revoir, Mircella. » La Khæleesi sourit doucement. Le Professeur esquissa un geste à l'Elfe. « Ne vous en faites pas. Elle impressionne mais on lui pardonne, n'est-ce pas ? » Il tourna les talons dans une dernière expression sympathique avant de se rapprocher de la Dame des Abysses. Ensemble, ils quittèrent le marché. « Je me disais bien que vous maniganciez quelque chose. » lâcha Cole entre les dents, un tantinet agacé. « Cette mise en scène était-elle forcée ? » - « Cela ne vous a pas plu ? » s'enquit-elle avec innocence. Il soupira.

En un sens, le Magicien était satisfait. Il commençait à comprendre comment elle pensait et agissait et cela lui plaisait.

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Lun 26 Jan 2015, 19:45

Mircella ne savait vraiment pas comment réagir, et encore moins comment se tenir. Elle ne fréquentait que très peu de personnes qui pouvaient se dire être de la « haute » société et ne tenait pas à en être plus rapproché que cela. Mais bien entendu, il avait fallu que la jeune femme sur laquelle la petite ange ait jeté son dévolu soit une reine. Parce que sinon, ce n’est pas drôle. Si cette relation avait au tout début beaucoup stressé la jeune elfe, elle parvenait maintenant à se tenir droite devant la sirène et à discuter quelque peu normalement. Il était convenu qu’elle n’allait pas la manger après tout. Elle n’avait aucune raison de la craindre, ou en tout cas elle ne lui en donnait pas pour l’instant. Ne triturant plus ses doigts comme une gamine devant son examen, elle écouta les paroles des deux individus en face d’elle. Plus elle les regardait, plus elle les voyait mais surtout les sentait proches.

L’amour, ou en tout cas la forte attirance qu’éprouvait le Professeur à l’écart de la Dame des Abysses se voyait comme un nez au milieu du visage. Il n’y avait rien de plus évident. Peut-être mis à part les vents que la jeune femme lui mettait, qui donnèrent presque l’envie à la morte vivante se tenant plus loin de rire aux éclats. Mircella réfléchissait. Ce n’était pas la première fois qu’elle rencontrait quelqu’un qui paraissait bien moins âgé que son véritable âge. A bien y réfléchir, elle en faisait parti aussi, mais en tant qu’elfe, cela n’avait rien d’étrange. Elle se rappela avec douceur de sa rencontre avec la petite fille aux longs cheveux noirs qui gouvernait une race des plus mystérieuses. Shiro… Elle mettrait un point d’honneur à la revoir, elle aussi. Même si elle ne le faisait pas exprès, il semblerait que toute la royauté vienne la saluer. Quelle chance, ou l’inverse. Cela dépend d’où l’on voit les choses.

L’éducation de l’ange était à faire, sans aucun doute. Mais si elle refusait, alors elle ne pouvait rien y faire, ne désirant pas forcer les choses. Ce qui attira plus son attention fut la discussion à propos des dragons. Alors, certes, elle ne semblait pas vraiment apprécier Draguial. C’est un choix, après tout. Mais les bêtes légendaires, ça, ça l’intéressait. Un nombre bien plus qu’impressionnant ! « Six ! ». Elle ne put s’empêcher de répéter, puis lâcha un petit rire gêné. « Pardon. C’est juste que c’est vraiment énorme. Je n’en ai que deux et j’ai déjà bien du mal à m’en occuper ! ». Sans oublier qu’ils ne vivaient maintenant plus ensemble. Vivre a la cité avait des avantages comme des inconvénients. Elle observa alors la réticence que montrait la Dame des Abysses dés lors que l’on évoquait Maëlith. Quelque chose ne tournait pas rond. Quelque chose ne tournait clairement pas rond. Elle poussa alors un soupir discret. Elle désirait en savoir plus, mais se rendit bien vite à l’évidence que ce n’était pas ses affaires et qu’à s’en mêler, elle ne s’attirerait que des ennuis.

Si elle venait, elle le saurait… Cette phrase fit sourire l’Elfe. Elle s’y rendrait, sans aucun doute. Ne serait-ce que pour revoir le visage de la Sirène, qui envoûtait chaque personne qu’elle croisait. Elle lança alors un regard amusé aux au revoir qui se déroulait devant ses yeux. Les deux anges semblaient être dans une parfaite communion, ce qui arracha encore un petit rire à l’elfe. Elle ne voyait que très peu de fois la rouquine se sociabiliser, alors elle en profitait. C’était un véritable délice pour les yeux. L’idée de quitter la Dame des Abysses ne fit pas souffrir Mircella. Elle avait apprécié la discussion, mais ne se voyait pas accrochée à la jeune femme et quelque part, cela aurait été effrayant qu’elle le soit. S’inclinant poliment, elle les regarda partir. Elle aussi, avait à faire chez elle. Elle prit la main de la rousse et fit un signe à la morte vivante. Leur soirée était à présent terminée.


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Sam 31 Jan 2015, 17:57


Après cette petite discussion à propos des enfants d'Alyska et de Kain, la serveuse revint puis posa notre commande sur la table. « Merci madame. » Je pris la cuillère pour mélanger tranquillement mon chocolat chaud. Une bonne odeur de fèves de cacao fraîchement moulues et chauffées, me donnait réellement faim. Je sentais également l'odeur du vin chaud de mon frère, que j'aurai d'ailleurs bien aimé goûter, mais je préférais de loin apprécier le goût subtile du chocolat chaud qui se tenait juste devant moi. Je portais la tasse à mes lèvres, tous les arômes délicats de ce chocolat chaud étaient si réchauffant et réconfortant. J'adorais ressentir une sensation pareil, cela m'apaisait tout en me remettant du choc émotionnel que j'avais ressenti à la patinoire.

Mais ce n'était pas tout, cela me permettait aussi de pouvoir réfléchir posément. D'ailleurs quelque chose vint me tourmenter l'esprit. Et si le fameux sorcier cherchait toujours à s'approprier la puissance des deux jumeaux, à savoir Alyska et Axel ? Je ne pourrais pas les protéger, je suis totalement impuissant. Je ne possède pas une essence me permettant de manier la magie. Je ne suis qu'un simple humain, je me sens inutile dans ce monde. Si seulement je pouvais avoir un lien avec la magie, posséder une essence me permettant de la comprendre et surtout de la manier. Le temps, qu'est ce donc cette entité ? Qu'a-t-elle à cacher ? Qu'a-t-elle à dévoiler ? J'aimerai temps en savoir plus sur elle. Il y a tant de choses qui m'échappent et j'aimerai tant pouvoir saisir, les comprendre et apprendre d'eux. J'aimerai tant être un meilleur allié pour l'Esprit Elémentaire de la Foudre, être un meilleur protecteur.

Je soufflais, suite à ce monologue intérieur me brisant le moral. « Qui a-t-il Emoree ? Tu as l'air bien pensif. » Je me secouais la tête, sortant toutes pensées de mon petit cerveau d'humain incapable.  « Non, rien … tout va bien ne t'inquiètes pas. Je réfléchissais juste à un moyen de protéger Alyska et Axel contre le sorcier là … Markamensis. » Darius se redressa et s'appuya, avec ses bras, sur la table. « Mais au faite, qui est-ce ce sorcier ? » Je bus un peu de chocolat chaud, regardant Sierra qui me demandait, par un simple hochement de tête, de commencer à expliquer. Je reposais doucement la tasse, toussant pour éclaircir ma gorge. « Avant Markamensis était un magicien, il était le dirigeant d'un orphelinat. Il se trouve qu'Alyska a été recueilli par ce magicien, parce que personne ne voulait d'elle alors qu'Axel a été placé facilement. » L'ange déchu hocha la tête, tendis que Sierra continua ce que j'avais commencé. « Mais ce magicien a très vite mal tourné. Il s'en ait prit à Alyska, alors qu'il voulait essayer de s'attribuer la puissance d'Alyska, et bien son élément s'est manifesté en elle. » Ma meilleure amie l'Elfe s'est arrêtée de parler pour pouvoir boire une petite gorgée de son chocolat chaud, tendis que je dégustais le mien petit à petit pendant qu'elle parlait de ce maudit sorcier et du passé de notre chère élémentale de la foudre. « Pendant très longtemps, Alyska a cru que son essence était le fruit d'une transformation suite au sort que Markamensis a échoué et à la foudre qui s'est mêlée de tout cela. » Elle reprit une nouvelle gorgée de sa boisson chaude. « Mais, il n'y a pas si longtemps que cela, elle est allée dans la Jungle Naga. C'est l'endroit où tu l'as rencontré pour la première fois. Là bas il y avait un élémental de la nature qui a dit la vérité sur le passé d'Alyska. Elle est issue d'une vieille famille d'élémentals, Ce n'est que par pure hasard qu'elle a été imprégnée par la Foudre au moment où Markamensis lançait son sort. » Je finis mon chocolat chaud avant de rajouter. « C'était tout simplement le moment de sa communion. » L'ange déchu nous dévisageait lorsque Sierra venait de prononcer le mot communion. « Euh, c'est quoi exactement la communion ? » Je toussais un peu pour m'éclaircir encore la gorge. « Pour les élémentals nés sous cette essence magique, il y a l'étape de la communion. C'est à dire qu'à un moment donné, chaque élément passe dans le corps de l'élémental pour voir s'ils sont tous deux compatibles. Après je n'en sais pas plus, Alyska ne nous en a pas vraiment parlé. Seuls les élémentals savent comment ça se passe exactement. »
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Sam 31 Jan 2015, 19:27

Dragon et Atheria avaient enfin retrouvé leur mère, par pur hasard dans ce monde, et dans ce marché où il y avait beaucoup de monde autour d’eux. Atheria avait bien reconnu les traits de sa mère, elle avait toujours eu une bonne mémoire des personnes qu’elle avait rencontré au cours des voyages qu’elle faisait avec son frère protecteur. La jeune femme aimait beaucoup sa mère, elle ne pourrait pas supporter de se séparer d’elle encore une fois, elle tenait beaucoup trop à elle et elle avait peur qu’elle se fasse tuer par un sorcier ou par un vampire. Atheria ne supportait pas de laisser sa mère dans ce monde où le danger était partout sur son chemin, même si elle était l’esprit élémentaire de la foudre à Aeden, elle ne pourrait rien faire contre un vampire surpuissant ou bien un sorcier avec des pouvoirs maléfiques qui dépassent l’entendement. Elle se posait beaucoup de questions dans sa tête et parfois, elle en pouvait en tomber malade à forcer d’anticiper les choses tragiques. Elle serait plus heureuse si leur père, Kain, était là pour la protéger et non pas à partir en voyage ou tuer des personnes pour son plus grand plaisir. Atheria savait que Dragon pensait la même chose qu’elle, mais il n’avait pas envie de lui comprendre ni d’exprimer ses sentiments à sa sœur, il ressemblait beaucoup à Kain. Dragon voulait que sa sœur s’amuse un peu dans cette fête qui allait bientôt finir à son avis. Leur mère lui disait qu’ils allaient bientôt rencontrer leur père et qu’ils feront une réunion de famille prochainement, mais qu’aujourd’hui, il fallait s’amuser en famille. Dragon et Atheria étaient heureux d’être avec leur famille et ils décidèrent de faire un petit tour dans les stands qui avaient encore beaucoup de monde.

-Maman ! Je veux élever des dragons moi aussi, je veux apprendre tout leur secret ! J’ai envie de savoir comment naisse les dragons, comment ils peuvent avoir des pouvoirs aussi puissants que nous, je veux connaitre leur comportement avec des êtres humaines, je voudrais tellement à aller Draguial …

-Oh Oui !!! J’aimerais avoir un dragon blanc avec des yeux bleus qui possèdent le pouvoir de la création de la glace… Attends, je vais prendre une canne à sucre, des bonbons pendant que j’y suis devant le stand, avant qu’on m’écrase rapidement.

Dragon prit de la main du marchant avec gentillesse, une canne à sucre et des bonbons qui étaient mis dans un petit sac en cuir. Les bonbons avaient l’air être très bon, et Dragon commença à en piocher dans le petit sac de cuir. Quant à Atheria, elle décida de prendre aussi une pomme d’amour, qui scintillait avec les lumières. Atheria s’accrocha toujours de sa mère, ne voulant pas le perdre de vu. Mais elle se détacha pour lui faire comprendre qu’elle n’était plus une petite fille qui avait toujours de besoin de sa mère, mais qu’elle était indépendante aujourd’hui avec son frère. Elle sourit à sa mère et à son frère et elle prit la parole :

-Dis-moi maman, que fais –tu en ce moment ? Quel est ta mission ? J’ai envie de savoir ce que tu deviens lorsque nous ne sommes pas là avec toi… Je sais qu’il a été dur de nous séparer de toi, pour qu’on s’entraine avec l’esprit élémentaire de la glace, mais pourquoi au juste ? Pourquoi ne pouvions-nous pas être avec toi pour apprendre toutes ses techniques ?

Atheria avait beaucoup trop posé de questions dans sa tête et elle ne pouvait pas rester calme plus d’une seule seconde, parfois, cela avait le don d’énerver son frère qui était toujours calme.

-Je veux juste parler de ce que tu fais dans le monde, ce que tu fais pour notre Reine Takias, je veux te connaitre mieux qu’aujourd’hui. C’est tout ce que je demande, maman !

Atheria mangea à sa pomme d’amour avec un grand sourire, elle dégusta avec beaucoup de délicat et ce qui fit rougir certains hommes qui étaient autour d’eux. Dragon les fusilla du regard et voulut les tuer avec son contrôle de la terre, mais il ne pouvait rien contrôler s’il utilisait ce pouvoir, donc il les suivit du regard jusqu’à qu’ils partent du marché. Atheria ne put s’empêcher de rire en voyant cette scène !

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Sam 31 Jan 2015, 22:14


Je regardais ma fille, totalement enthousiaste à l'idée d'élever des dragons, comme un grand rêve naissant dans son esprit. C'est bien là, un rêve qu'elle pourra réaliser. Je lui enseignerai tout ce que je sais sur les dragons. Comment bien les élever tout en prenant en compte leur caractère, pouvoir les comprendre rien qu'en les regardant et en observant leur comportement. Elever des dragons était un art à part entière que peu de personne pouvait réellement maîtriser. Même moi, je suis loin de tout connaître sur eux. Voir le visage de mes enfants aussi heureux et pleins de vie, me donner la force et l'envie de prendre leur éducation en main afin de rattraper le temps perdu. Maintenant, grâce à Dragon, je savais très bien comment j'allais les initier à l'art d'élever et dresser les dragons. Après cette petite balade à Mégido, je vais les amener à Draguial et sûrement leur offrir leur premier dragon. Un jeune dragon de leur âge afin qu'ils puissent tisser des liens plus facilement.

Mon adorable fils prit les sucreries des mains du marchands, avant qu'Atheria ne se décide, elle aussi, à prendre une pomme d'amour comme mon jumeau. Je lui caressais ses doux cheveux blancs, écoutant ses paroles et ses questions. Effectivement, elle avait beaucoup de questions, il est évident que je lui répondrai avec sincérité. Je ne pouvais me permettre de mentir à mes propres enfants. Je déposais un doux baiser sur le front de ma fille afin de la calmer, de la détendre. « Ma chérie, ne t'en fais pas. Tu as le droit de me poser des questions et j'y répondrais. » D'ailleurs c'est ce que j'allais faire. Je fis un signe à mes enfants de me suivre, Axel ne se dépêchait pas plus que cela, mais il restait tout de même à côté de nous. Slania s'était mise sur le dos de mon fidèle Kinoë qui nous suivait tranquillement, laissant des empreintes bien marquées dans la neige fraîchement tombées du ciel.

Je respirais calmement, posant ma voix pour répondre aux nombreuses questions qui m'ont été posées par Atheria. Dragon devait sûrement se poser les mêmes questions. « Mes chéris, mes missions sont nombreuses. Je suis pas mal occupée entre mon devoir d'Esprit Elémentaire, mais aussi envers mon domaine Draguial. A Aeden, beaucoup d'élémentals comptent sur moi, surtout dans le régiment des Archers et des Dragonniers. Et oui, je fais partie de la grande Armée Elémentaire, je suis chargée d'entraîner mes archers et dragonniers, mais aussi de les commander lors des guerres. Je sais, ce n'est pas très réjouissant, mais pour moi c'est une fierté d'être au commande de ces deux régiments là. » Je fis une pause, pour laisser le temps, à mes enfants, de comprendre tout cela. Je savais aussi que ma meilleure amie Anwen faisait, elle aussi, partie de l'Armée d'Aeden, tout comme Kain d'ailleurs. « Après, à Draguial, il y a tant de chose à faire. Certains dragons ont besoin qu'on leur apporte à manger. Il faut aussi s'occuper des œufs qui ont été abandonnés qu'on place sous couveuses afin de les faire éclore. Puis, il faut aussi tenter de leur apprendre de nouveaux pouvoirs. Certains sont plutôt rapide pour apprendre des pouvoirs, d'autres ne se laissent pas facilement faire. »

Je vis ma fille manger sa pomme d'amour avec délicatesse. Je fus heureuse de voir que Dragon protégeait sa sœur en fusillant du regard les hommes qui n'arrêtaient pas de la fixer. Je savais ainsi qu'ils pouvaient chacun compter sur l'autre. « Mes amours, j'ai quelque chose à vous proposer. Cela vous direz de découvrir Draguial ? De connaître le fabuleux monde des dragons avec moi ? Comme cela, on pourra discuter tranquillement aussi. » Mon regard bienveillant se posa sur eux. Je souhaitais absolument rattraper le temps perdu et pouvoir enfin profiter d'eux. Ayant eut leur réponse, je les incitais à me suivre afin qu'ils puissent enfin connaître mon domaine et les dragons.
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Dim 01 Fév 2015, 02:08

    J'aimais bien les activités, et tout ce qui pouvait faire rire. Après tout, les récents évènements ne nous avaient pas épargné, et pouvoir se décontracter de la sorte était plutôt soulageant. Je regrettai que certaines personnes que je connaissais ne soient pas là, mais on ne pouvait pas tous être toujours au même endroit.
    D'un coup d'oeil vers la patinoire, je me détachai de la rambarde, voyant le décors se mouvoir, changer pour se déformer. Alors, de ci de là, des reliefs apparurent. Me décalant de plus en plus, je restai à quelques bons mètres du bloc de glace, préférant éviter de me foirer en me prenant un morceau dans la tronche. Tournant mon regard vers Castellant, je vis ses traits aussi surpris que les miens. Visiblement, cet oeuvre n'était pas de lui. Et de nulle part surgirent deux personnes, qui s'élancèrent de tous les côtés en vrillant le sol, pour faire un show qui épatait n'importe quelles mirettes. Tain, y avait pas à dire, c'était des pro “Ce sont eux tes potes ? Sérieux, ça déboite. Je sais pas où est-ce qu'ils ont appris mais ça c'est de la prestation. Rien à voir avec notre tour de patinoire.” Et en même temps, subjuguer le public par un spectacle du genre, ne le rendait pas forcément plus heureux, plus joyeux, ou plus festif. Enfin moi j'm'excitais pas quoi... Ils étaient cools, mais dès que j'aurai détourné les yeux, j'y penserai plus. Alors que les activités où j'avais été impliqués me serait bien plus resté en tête.
    Enfin bref du coup y avait les deux voltigeurs qui nous époustouflaient tous, et, à part Castellan, on était tous comme des noeuds à regarder ces deux personnes.

    Mais mon cher ami avait plus d'un tour dans son sac... Agitant une plume, il en devint frénétique, et écrivit dans les airs. Lorsque j'allais lui annoncer que ça servait à rien, qu'on n'avait pas de parcho, et que toute façon, c'était pas le moment d'envoyer une lettre à sa donzelle, je vis un mouvement du coin de l'oeil. Un démon m'habite ou comment ? Comment ça se faisait que je voyais toujours cette patinoire bouger, s'élargir... Mais je n'eu pas le temps de regarder les transformations que Castellan s'appropriait déjà l'attention du public, m'envoyant valser le premier sur cette glace impie. A tous les coups j'allais mollement me vautrer sur le sol... M'enfin autant essayé.
    Je comptais avant tout sur mon agilité. C'était une course, pas besoin de défoncer des gens, juste se battre pour le meilleurs, et pour attraper un foulard. Prêt pour partir, et une fois mes patins aux pieds, on se mit tous sur la ligne de départ. Les plus vifs partirent en premier, et on essayait tous de se voler la vedette pour récupérer le maximum de foulard. Le circuit n'était pas compliqué, mais il était filou car beaucoup de raccourcis se présentaient mais ils étaient peu empruntables, sauf pour les maitres. Je n'en n'empruntai qu'un personnellement, et ce fut bien assez pour distancer le gros de la foule. Mais les premiers étaient rapides et dans un qui attrapa les foulards, il devait y avoir un gosse de même pas dix ans, mais très déterminé. Un petit môme... Aller je lui donnais huit ans tout au plus. Il attrapa un des foulards de manière très rusée et laissa éclater sa joie. Seulement, le drame survint. Serrant dans ma main mon propre tissu, je vis l'encolure du jeune enfant se faire violemment agrippée. De là, un coup de poing lui fracassa le visage, et un homme lui vola son foulard pour le donner à sa petite fille qui pleurait. Seulement, les parents mécontents arrivèrent rapidement sur le bloc de glace, et alors que la mère intervint rapidement pour emmener son petit garçon vers des soins d'urgences, je me départis de mes souliers pour enfiler rapidement mes pompes dégueulasses, et filer chercher la dame qui s'occupait de tout “Une bagarre s'est déclenchée à la patinoire !” Kaithleen s'activa. Elle fila comme une flèche vers le lieu dit, alors que j'étais sur ses talons. Ni une ni deux, elle attrapa le gaillard lui faisant une prise de combat au corps à corps, l'immobilisant imméditament. Bon sang, ça c'était une intervention musclée ! Des civils retinrent le père furieux qui avait déjà commencé à cogner, et ce type, avec toute sa famille, fut expulsé de la fête.

    Revenant vers Castellan, je me tournais vers lui “Je crois que la fête est finie mon vieux. Mais tu t'es bien battu. Je doute de la réussite de tes compères. Pour ma part...” Je remis correctement mes vêtements “Je vais te laisser à présent. J'espère qu'on se croisera au détour d'une aventure ! Bon route mon ami !” Lui faisant un clin d'oeil, je partis vers la foule, me perdant dans la densité de gens. La patinoire avait repris sa forme originelle, et les gens avaient tendance à ne plus vouloir y mettre les pieds. Si l'incident avait mis à chacun le cafard, c'était ni la faute de Castellan, ni même celle de sa soeur. Franchement, à mes yeux, ils étaient quitte.

    Spoiler:

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[RP pour tous] La fête du Sapin Chantant

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