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 [RP pour tous] La fête du Sapin Chantant

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Jeu 27 Nov 2014, 18:06


Vanille arqua délicatement les sourcils. Une petite chose aux cheveux de feu s'était interposée dans la conversation, soulevant un sujet que la Sirène aurait préféré éviter en cet instant. Agacée, elle soupira. Hélas, ce n'était que le début : une Elfe accourut, festivale de races détestables. Il ne manquait plus qu'une Fée pour rendre le tableau déplorable. De toute évidence, la blonde des bois avait la charge de l'enfant, petite Ange inconsciente qui avait bien vite oublié sa question, trop heureuse d'être face à un membre de son peuple. Asaelys sourit. « Bonjour Héliana ! » Elle n'ajouta cependant rien, hésitante. Avait-elle le droit de se présenter, d'en dire plus ? Elle n'en était pas certaine. Révéler son identité était semer des indices sur celle de sa maîtresse et, à voir le si beau visage de la Khaeleesi un brin boudeur, il n'était pas évident de s'avancer sur ses envies et son humeur. Le Professeur, déconcerté aussi, tourna la tête vers sa belle. « L'homme dont parle cette enfant ... » commença-t-il avant de secouer la tête, désinvolte. « Ne me dites pas que vous êtes venue avec votre fiancé ? » La Dame des Abysses ne répondit pas, se contentant d'observer les intruses. Après quelques longues secondes de silence, elle daigna enfin murmurer : « Il tenait à ce que nous nous montrions tout deux. Seulement, il m'irrite. Sa personne entière m'est detestable. Je l'ai abandonné un peu plus loin dans le marché. » Le Magicien rit. « Alors comme ça, l'Empereur Noir se balade avec sa garde à Megido. Je veillerai à ne pas croiser sa route. La discussion serait trop houleuse. » Vanille sourit. « Ce n'est rien. » finit-elle par murmurer à l'attention de l'Elfe et de ses excuses. Douce demoiselle aux airs célestes, elle s'accroupit près de l'enfant. « Toi et moi vivons dans un monde bien différent, petit rossignol. Le tien est plein de promesses. Le mien est fait de compromis. L'homme au teint blafard avec lequel tu m'as vu a demandé ma main et j'ai accepté. Nous allons nous marier. L'amour n'a rien à voir dans cette union, c'est une alliance. Comprends-tu ? »

Vanille n'avait jamais été guère habile avec ces enfants. Pour cause, elle ne les aimait pas ni même ne les estimait. Les rares qu'elle avait daigné élever n'avaient reçu cette grâce que par intérêt. Face à la petite Héliana, la Sirène se révélait tendre tout en dépeignant un monde sombre. Le Professeur, les bras croisés, avait les traits fermés et sévères. Il n'aimait guère entendre que la perle si précieuse à ses yeux comptait bel et bien convoler avec un être aussi abjecte. « Quant à elle, il s'agit d'Asaelys. » L'Ange sourit, heureuse. « Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un membre de mon peuple. » se réjouit-elle, radieuse. Depuis qu'elle vivait à la Cité Engloutie et qu'elle suivait la Reine des Mers et des Océans dans le moindre de ses déplacements, elle n'avait plus guère l'occasion de retourner à la Citadelle Blanche. Cela ne la dérangeait pas. Elle n'avait plus de famille, plus rien dans sa Capitale qui l'attendait. Vanille se releva, songeuse. « Peut-être que tu aimerais patiner, Héliana ? » demanda la jeune fille avant de s'empourprer, embarassée. « Enfin, si vous me le permettez, ma Dame. » L'intéressée se contenta d'esquisser un petit geste. Elle se fichait bien que sa servante glisse un peu sur la glace, pourvue qu'elle ne chutte pas à s'en plaindre. « Qu'en dis-tu ? » ajouta-t-elle alors à la petite. Las et agacé, le Professeur tendit un nouveau verre de vin chaud et épicé, mais cette fois-ci il le tendit à l'Elfe. « Contre les petites frayeurs de l'existence. » commenta-t-il. Il l'avait vu palir à vue d'oeil. « N'hésitez pas, je vous l'offre. Il est excellent, ne vous en privez pas, mademoiselle Rumblee. » Le Magicien était l'un de ses hommes effrayants qui connaissaient votre nom sans jamais avoir croisé sa rooute. Habitué à parler librement et sans contrainte, il avait appelé l'Elfe sans se soucier des éventuelles réactions de la concernée. L'esprit trop embrumé et préoccupé, il ne s'était même pas rendu compte. Il pensait trop à Vanille.

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Ven 28 Nov 2014, 09:58


Les lumières aux couleurs chaudes clignotaient doucement alors qu’ils marchaient au travers des étals. Il y avait beaucoup de choses à voir ou même à déguster. Kahyal prenait conscience que le monde était bien plus vaste qu’il ne l’aurait imaginé. Pleins de couleurs et de nuances qui pouvait réchauffer les cœurs et vous arracher des sentiments positifs. Malheureusement ce n’était pas son monde, au milieu de cette foule, au milieu de cette explosion positive d’excitation, de passion, lui ne se trouvait pas à sa place. Son monde était dénué de nuance, dénué de ces choses-là. Noir et blanc voilà ce qui était ses couleurs. Elles se mêlaient l’une à l’autre pour ne former plus qu’un monde de gris dans lequel se cachait des ombres. Des ombres qui le dévoreraient. Sa prise de conscience était lourde et au creux de tous ces bons sentiments qui virevoltaient autour d’eux, il se rendait compte qu’il entrainerait des êtres au creux de sa déchéance. Et malgré tout cela, il était prêt à le faire. Prêt à donner naissance à quelque chose qui lui permettrait coute que coute la promesse de sang qu’il avait fait. Ses yeux se posèrent sur la Vampire qui semblait égayée face à cette émotion qui s’échappait de cet endroit. « Tu pourrais partir. » Lisandra se figea dans l’immobilité et cligna des yeux plusieurs fois de manière assez vive. Sa bouche s’ouvrit et se referma plusieurs fois. Kahyal était du genre à vous surprendre en tout temps et sur le moment elle ne c’était jamais imaginée ça. Les badauds passaient à côté d’eux en les évitant vu qu’ils s’étaient arrêtés de marcher. « Qu’est-ce que ça veut dire ? » C’était un chuchotement perdu dans l’esprit de fête qui régnait autour d’eux. En cet instant malgré l’agitation, malgré tout ce qui était autour d’eux, ils étaient dans leur bulle. Elle n’arrivait pas déchiffrer l’absolu neutralité du visage de l’Alfar, il était vide d’émotions, son visage aussi lisse qu’une statue. Pourquoi avait-il dit ça ? Pourquoi cette phrase ? Des questions pour lesquelles elle n’avait aucune réponse. « Tu n’as plus besoin de faire semblant Lisandra, tu as été au service de ma famille depuis aussi longtemps que je me souvienne. Nous avons quitté la cour, nous avons quitté Drosera. Peut-être aspires-tu à suivre ton chemin. » Son ton était léger malgré la neutralité qui dominait. La Vampire savait qu’ils finiraient par avoir cette conversation, en revanche elle ne se doutait pas que ça serait ici, comme ça. Elle se racla la gorge avant de parler, elle sentait cette lourdeur au creux de son estomac. « Tu ne comprends pas n’est-ce pas ? Je ne me suis pas posée la question en fait, j’avance c’est tout. » Il y avait tellement de sous-entendu, sa voix était chargée d’ombres qui la hanteraient à jamais.  Lisandra avait baissés les yeux pour fixer ses mains qu’elles tortillaient l’une dans l’autre. C’était d’une voix douce, presque triste qu’elle avait énoncé cette évidence sous-jacente. Relevant la tête pour plonger son regard bleu dans les iris violets de l’Alfar, elle eut un maigre sourire. « Je ne pourrais pas partir Kahyal, au-delà du sang j’ai besoin de toi. La vérité est décevante mais il ne me reste plus que toi. » L’Alfar garda la silence et ils se scrutèrent un long moment dans un silence qui était plus fort que milles mots. Finalement Kahyal rompit le silence d’une voix toujours aussi neutre. « Tu te rends compte de ce que tu vas devoir faire Lisandra ? » L’intéressée eut un sourire qui monta jusqu’à ses yeux. « Oui. » C’était un simple mot mais qui contenait bien des choses. Il y avait le serment bien entendu, malgré ça la Vampire signifiait qu’elle en ferait autant que lui et qu’au final même si pour lui il n’y avait plus d’espoir elle essayerait de le sauver. Faisant un pas vers elle, Kahyal garda le silence. Arrivé à son niveau, ses lèvres vinrent effleurer les siennes et il s’écarta pour lui attraper le bras. Lisandra était perturbée et se fit violence pour ne rien laissée paraître. Ça avait été différent de toutes les autres fois. Finalement elle opta pour un sourire qui découvrit ses canines. « Vil flatteur ! » Elle savait à quoi il jouait, tant pis, la discussion était close. Ils allaient pouvoir profiter de la fête maintenant. A moins qu’il y ait encore un imprévu.

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Ven 28 Nov 2014, 11:29


« Je ne l'embête pas... » Il ricana. Cocoon suivait la petite blonde qui se repérait plus ou moins à l'instinct. Il savait que parfois, elle faisait choux blanc, et lui n'était pas assez intelligent pour penser à l'aider. Il n'avait pas très envie qu'elle passe la soirée avec un autre homme que lui à dire vrai mais, pour le moment, il n'avait pas l'air d'honorer Mégido de sa présence. L'Orisha se demanda également si Elisha -rien que d'y penser, tan de souvenirs lui revenaient, que les Aetheri le protègent- avait sortit son cul terreux de son Sanctuaire. C'était dingue de voir qu'une femme aussi méchante et antipathique soit non seulement magicienne, mais se plaise à faire autant de social auprès de mouflets et de vieux en détresse. M'enfin pour l'aperçu qu'il en avait eu, elle les menait quand même relativement à la baguette...
Cette parenthèse fermée, il se concentra sur Yulenka et ses dires « Tu devrais le laisser tranquille. Il est libre de ne pas vouloir s'amuser tu sais. Tes sujets n'ont pas le devoir de tous te ressembler, ils sont différents et il faut les laisser tels quels. Je pense que si il n'a pas envie de se détendre, il ne le fera jamais. Ou que sous la contrainte ce qui, pour nous, est une entrave à la liberté de l'individu. Ce que je ne cautionne pas vraiment personnellement... Mais tu es reine de ton peuple alors je n'ai pas à t'apprendre la façon dont traiter tes propres pairs. » Il esquissa un sourire mitigé, fuyant le regard. Cocoon ne voulait pas lui faire la morale, il s'en fichait d'Yclipt, mais actuellement il était décrit comme quelqu'un qu'on essayait de forcer, et ça démangeait certaines terminaisons nerveuses du bronzé. Il n'y pouvait rien, il était comme ça, fallait qu'il se batte pour cette Liberté et tout ces trucs... Il ne pouvait pas lui-même laisser libre Yulenka de traiter ses sujets comme elle le voulait. En même temps, il lui avait dit ça, mais c'était évident qu'il ne l'avait forcé à rien.

Il avait encore tellement de choses à apprendre sur ce sujet si vaste et légitime.

Seulement, trop perdu dans ses pensées, il n'avait pas sentit que Hasnna le tirait comme une forcenée, et pire, que à la place d'une gosse il s'en retrouvait avec DEUX. Clignant des yeux, il fit patienter sa blonde, la tenant toujours par la main alors qu'elle flairait l'air, et se préoccupa de la nouvelle venue. Saphir était apparu de nulle part, et s'accrochait, comme une moule à son rocher, à son tibia. Il leva la jambe sans effort, et elle montait avec le mouvement. Se mettant ou sourire, ne devinant que trop bien la suite, il se baissa pour la prendre d'un bras. Elle se jucha à son endroit préféré, sur son épaule. L'Orishala n'aurait pas pu être mieux entouré !

« Bien le bonjour petite Reine, que me vaut donc cet honneur de ta visite ? » Saphir était heureuse comme tout de pouvoir le voir et lui faire des câlins. Elle cribla son visage de bisous, son nez, ses joues, sa bouche, son front, tout y passa, elle ne laissa pas une seule parcelle sans sa 'marque'.
Saphir chantonnait a tue tête alors que Cocoon suivait sa petite fille « Hasnna, Hasnna, attend Princesse, je crois qu'il n'est pas encore arrivé. », « Mais... Mais si je... ! » Il prit la petite dans ses bras qui était très triste, se rendant rapidement à l'évidence « On n'est pas allé voir par là ! » Elle montra une direction « Si... », « Et là ! », « Aussi... », « Mais... » Elle baissa la tête, prête à pleurer, et il prit le dos de ses mains sur le rebord d'une des siennes, l'autre servant à la porter à sa taille « On a fait trois fois le tour du marché chérie... Ecoute, je vais t'emmener voir ta soeur, elle est malade. Viktorya est avec elle, dès que Zol'Hah arrivera, tu pourras aller avec lui, d'accord ? », « Oui... » Il la reposa, la laissant marcher beaucoup plus tristement que tout à l'heure. Elle désirait ardemment la visite du petit Réprouvé et ça envers et contre tout.

Dès que tout fut plus calme, Saphir parla à Cocoon, s'arrêtant de chantonner « Ah ? » Alors comme ça, elle avait une surprise... ? Et pas des moindres.
Dès qu'elle finit de parler, l'Orisha se mit à rire et l'embrassa « Ohh, ma Reine, tu es époustouflante mais... » Il se pencha à son oreille, voulant séduire cette petite femme pour qu'elle le considère comme LE MASTER incontesté de l'Arshàla, lui murmurant alors suavement « Shoor sheer shal byul Arshala » se redressant il embrassa son petit visage « Mais tu y arriveras chérie. Tu as l'éternité pour réussir. » Il l'embrassa à nouveau avant de se diriger vers le sapin.

Ils passèrent à côté de la patinoire sur laquelle du monde patinait déjà. Il répondit alors à la petite vampirette « Un roi ne s'amuse pas, il se distrait, jeune fille. Tu l'apprendras, héhé... J'emmène Hasnna près de sa soeur, et je m'occupe de toi. J'ai un cadeau... Un vrai cadeau. » Quelques minutes après ils étaient près du banc où se tenait l'Alfar, avec Viktorya. Elles parlaient toutes les deux. L'Orine de Cocoon était magnifique dans son kimono, et son par dessus tout aussi assortit. Dès que la jeune femme le vit elle sourit et lui dit « Ah, Roi... », « Morgana, tu vas mieux ma fille ? », « Ca... Ca va... Je doute pouvoir profiter aujourd'hui... Je vais aller me coucher. Les... Les souvenirs et sentiments de ma mère sont... Très forts ici, et ça m'épuise. », « Je la maudis pour tout cela... Il faudrait absolument trouver une solution... », « Il n'y a pas de solution autre que la mort. » Cocoon c'était accroupi pour être un peu plus à sa hauteur, voir un peu plus bas vu qu'elle était assise. D'une main elle se tint sur son épaule vide pour ne pas tomber, et il lui enserra la taille « Vik', tu vas rester avec Hasnna. Cherche Zol'Hah avec elle. » Il se releva une fois s'être assuré que Morgana tenait sur ses jambes « Et quand vous l'aurez trouvé, ne la lâche pas trop du regard... Je suis pas vraiment tranquille ici... », « Je m'occupe de tout, ne t'inquiète donc pas autant, Roi. », « Merci. »

Cocoon fit demi-tour avec sa petite Reine qu'il descendit de son épaule à ses bras. Viktorya accompagnerait Morgana à l'intérieur, et puis elle ressortirait avec Hasnna. « Hé, Saphir, je t'avais dit que j'avais une surprise pour toi non... ? » Se dirigeant vers un stand, il attrapa un bonhomme en pain d'épice qu'il paya rapidement, avant de s'éloigner pour chercher une toute petite fiole. Il la lui donna « Ne la renverse pas, chérie. Bois tout. » Il attendit qu'elle s'exécute. Il n'y avait pas beaucoup de liquide, quelques millilitres tout au plus... « Tiens, mange ça ma petite. » Il lui reprit le flacon et l'échangea contre le bonhomme en pain d'épice. L'observant il lui dit « Alors... C'est bon ? » Normalement, la potion marchait.
Pourquoi ? Car c'était lui qui l'avait fait. Non mais oh !
Mais surtout car il y avait passé des heures, des jours, peut être même des nuits, et que ça avait intérêt de fonctionner.
Il attendit avec impatience qu'elle sente quoi que ce soit, mais, si elle aimait le pain d'épice, elle devrait tout dévorer comme une folle. Cependant elle restait une vampire et la nourriture humaine, du moins plus 'mortelle', ne la nourrissait pas. En espérant que Yulenka ait 'bu' avant de partir...


Mots : 1 285 / Post : III

Résumé:

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Ven 28 Nov 2014, 13:04

    « Zoro ! T'es prêt fillette ? », « Jay... Je vais te buter. » Je sortis de la taverne en courant, filant sous son nez. On était à Mégido pour la fête qui se passait pendant vingt jours. Je dis pas qu'on allait y rester vingt énooormes jours, mais on était chaud pour y rester un sacré bout de temps.
    Ma provocation envers Zoro ne s'arrêtait pas, et continuait même au delà d'Utopia. L'humain me poursuivit un moment, avant de me rattraper. On se calma naturellement, ne préférant pas faire d'esclandre en arrivant près de la grande agora. C'était une ville haute en couleurs, pleine de vie. Je ne savais pas qui en était le dirigeant, mais il avait fait de cette cité une place forte où il avait l'air d'y faire bon vivre. Traverser les quartiers riches étaient un vrai régal pour les yeux. Les architectures étaient magnifiques, et voir autant de raffinement en quelques rues, me ravissait. Je n'étais pourtant pas un grand adepte de l'art, des sculptures et tout ce merdier d'artiste, mais il fallait reconnaitre que ça en jetait. Certaines habitations semblaient neuves, d'autres un peu moins. Je me découvris une passion subite pour ce genre de beauté qui, pourtant, s'affaissa rapidement.
    Le marché avec les chalets était là, entourant le... Wow « Non mais... Argh, t'as vu un peu ce sapin de malade ? Non mais... Attend mais qui l'a planté là ? Il y était pas y a une semaine je veux dire... », « Respire, tu vas voir, ça va passer... » Zoro me répondit d'un air désintéressé, commençant à vaquer dans une direction complètement différente de la mienne. Le mec qui n'en avait rien a foutre. Gé-nial « Si tu t'en fous tu le dis, hein ! », « Je m'en fous ! » De dos, déjà à quelques mètres de moi, il me fit un signe de main à la mode 'ouais ouais, cause toujours gros naze' et disparut dans la foule. Non mais... Laissez moi le rattraper et lui mettre une branlée de l'infinie, il va un peu voir de quoi je suis capable.

    Seulement, une fille retint mes élans. Alors que je voulais lui jeté bien des insanités à la tête pour lui expliquer un peu la vie, je me rendis compte qu'une fillette trébucha juste devant moi. Regardant à droite puis à gauche, perplexe de ne voir aucun parent alors qu'elle braillait comme un cerf, je me dévouai à cette lourde tâche qui était de réconforté un... Bébé. Une gamine, bref un petit machin d'à peine six ans « Hey... » Je m'accroupis à sa hauteur « Hé petite, pleure pas, regarde on est bien là, y a tout le monde qui est content... » Je me levai, et achetai une friandise, avant de le lui tendre « Regarde, ça guérit tous les bobos ça... » Je lui souris et la laissa déguster son petit biscuit. Mais manque de bol, voilà qu'elle me suivait à présent, me prenant la main pour ne pas se perdre. Non mais... Un enfant. Qui est pas a moi, comment je vais faire pour gérer un môme qui est pas à moi et que je.. je.... je..... !!! ZOROOOO !!! Viens à mon aideeeee.
    Je pleurai toutes les larmes de mon corps à l'intérieur.
    Il n'y avait aucun problème pour casser la tronche à deux trois malotrus mais alors arrêter de faire pleurer une enfant, et s'en occuper... On pouvait avoir tous les muscles que l'on voulait, ça ne suffisait pas contre ce genre d'armes là « Euh... Je... Mais t'as pas de parents ou quoi ? » elle secoua la tête et je ne su discerner un oui ou un non.... C'était particulièrement complexe le langage des mouflets.

    Avançant un peu plus, je fini par m'arrêter sur un banc, m'y laissant tomber, posant les coudes sur le dossier, et étendant mes jambes. La petite me grimpa dessus comme si j'avais été son frère, et se posa à peu près stablement sur mes cuisses. Assise à côté de moi, une très jolie femme se tenait là, avec ses très longs cheveux, et de magnifiques yeux. Hum... Du calme. Je l'avais pas vu quand je me suis vautré sur ce truc alors autant s'excuser « Désolé, vous attendiez quelqu'un ? Je me suis un peu assis sans faire attention... », « C'EST QUI ? » Je sursautai « Je sais pas, hé mais cris pas sérieux là... Tu m'as filé la frousse... » C'était pas très viril de dire ça... Hum....
    La femme avait l'air réellement seule, ou alors quelqu'un lui avait posé un lapin.


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CADEAU:
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

~ Orisha ~ Niveau III ~
◈ Parchemins usagés : 1157
◈ YinYanisé(e) le : 20/09/2014
◈ Activité : Traqueur [Corvus Æris] | Marcheur
Miles Köerta
Ven 28 Nov 2014, 13:55

Le Sapin Chantant
In this beautiful snowy night -
« Jingle bells, jingle bells »

Je ne sentais plus mes doigts dans ce froid. Même si la température n’avait pas chuté au point de les geler sous une délicate et fine couche de givre, ils restaient tout de même engourdis par ce temps hivernal. Regardez-les, aussi rouges que les boules qui décoraient cet immense sapin, tenu en plein cœur de l’agglomération urbaine. Mais ils n’étaient pas les seuls, comme pouvait le témoigner mon visage, rouge pivoine, non pas à cause d’une quelconque maladresse, mais bien à cause du froid mordant de l’hiver qui s’installait paisiblement sur nos terres. Mes oreilles et mon nez, tant qu’à eux, malgré toutes mes précautions pour les tenir au chaud, arboraient peu à peu une teinte semblable au reste de mon visage frigorifié. Pourtant, je ne me plaignais pas de tous ces inconforts dans ce froid, de mes lèvres que je pouvais à peine sentir sous ma langue. Je m’en amusais même: l’occasion était beaucoup trop belle pour que je devienne morose et gâche de moi-même cet instant. Et tout ça pour une question, à savoir si je préférais attraper un rhume ou non. Pour moi, ça ne se posait même pas. La toux, la grippe, les reniflements permanents, je m’en occuperais plus tard et m’en plaindrait bien plus tard encore. Ce temps de l’année ne revenait pas à chaque mois, comme le bon et le mauvais temps, les orages ou la brise.

Lorsqu’un vent, venu du nord, emportait des milliers de centaines de flocons à travers Médigo, recouvrant la ville de lumière d’un long manteau blanc, virginal, vous pouviez en être sûr, j’étais bien le premier à me trouver sur le seuil de ma porte, à contempler ces gros flocons blancs dégringoler du ciel, à enfiler mes souliers et à sauter, pieds joints, dans les bancs de neige, comme un gamin. J’adorais observer ce paysage, dont je foulais la terre depuis le premier jour de mon existence, qui se métamorphosait soudainement devant mes yeux. Je profitais de ces moments en marchant dans les rues. Les visages de chaque bâtiment changeait, eux aussi, d’apparence, allant d’austère à chaleureux, d’accueillant à encore plus chaleureux!  Je m’écoute penser, présentement, et en y réfléchissant bien, j’ai l’impression d’être un drogué. Drogué de l’hiver et de son ambiance festive. Drogué de la neige et du froid qui picoraient la peau, de la même manière que les oiseaux piquaient leur bec dans la coquille dure de leur nourriture. Ce temps de l’année, franchement, il n’y avait rien de plus beau. La neige recouvrant les chemins, l’eau gelée formant d’énormes pistes de glace, Médigo ne pouvait pas ne rien organiser, comme à son habitude.

D’ailleurs, depuis près d’une heure que je profitais -plus que de raison- de cette atmosphère galvanisante, reposante, à faire des tours et des tours de piste sur la glace de la patinoire en compagnie d’un jeune Orisha d’à peu près mon âge. Je n’étais pas ici pour montrer mes prouesses, mes habiletés sur deux patins, et même si j’en aurais eu envie, voilà tout le talent que je possédais dans cette discipline et que je pouvais extérioriser pour le grand public: patiner et laisser aller mes jambes pour faire glisser les lames contre l’eau gelée. Je pris une grande respiration, relâchant l’air contenu dans mes poumons, mon haleine se condensant de manière à ce que nous puissions le voir dans l’air frais. Je souris.

« Ouais, ça c’est mon élément. »

Nous nous arrêtions sur la piste, freinant d’un coup sec contre la glace avant de se regarder, les yeux pétillants.

« T’es doué. Mais j’ai encore gagné. »

Le jeune Orisha, du nom de Faust, ne releva pas la pique, souriant simplement face à l’évidence. Retirant ses mains de sur ses genoux, car il s’était accroupi pour reprendre un semblant de souffle, il se redressa pour me faire face et arrangea son épaisse tignasse noire sur sa tête. Malgré le froid et la neige qui enserraient nos épaules, je pouvais remarquer la sueur, fine et à peine visible, sur son front basané.

« Bravo champion, mais la prochaine, tu ne la gagneras pas aussi facilement. »

Je souris, provocateur.

« C’est ce qu’on verra. Fais attention, je ne voudrais pas blesser ton égo. »

Il roula des yeux et me bouscula du coude pour me forcer à me remettre en piste.

Nombre de mots & cadeau:



[RP pour tous] La fête du Sapin Chantant - Page 2 Signat16
Merci Léto ♪:
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Ven 28 Nov 2014, 16:36

Installé dans ma cahute, je ne voyais pas grand monde s'y arrêter.  Je me mis a attendre, patiemment, mais plus le temps passait, plus mon sourire s'effaçait.  Je me demandais ce qui pouvait bien clocher,  n'aimaient ils pas la couleur verte de ma devanture, la cape rouge sur mes épaules ? L'étalage me semblait pourtant suffisamment éclairé et coloré, ma bouilloire pour offrir des tasses de thé était prête, mais les visiteurs ne semblaient avoir d'yeux que pour les rennes et le sapin chantant.  

Enfin, Annie et Maëdil revinrent de leur excursion en patins à glace, frigorifiées, pour prendre la relève.  Je décidais de rester avec elles une petite demie heure supplémentaire le temps de prendre un thé bien chaud, et m'empiffrer de biscuits sablés. Que voulez vous, la déprime avait tendance à m'ouvrir l'appétit, ça compensait de tous ces jours où je travaillais tant que j'en oubliais de manger. C'est enfin allourdue d'une dizaine de sablés, et d'une pomme d'amour prise sur le stand d'à côté que je me dirigeais toute seule vers la patinoire. Ah... Cette étendue givrée, ça fait bien longtemps que je n'avais pas pratiqué le patinage, et pourtant, dans mes souvenirs, j'étais plutôt bonne à ça. Rapide, précise... Mais également aussi gracieuse et charismatique qu'un chat dans une beignoire. Bref : Ca ne ressemblait pas à grand chose. Pourtant, la technique était là, manquait juste ce petit "plus" qui m'aurat fallu pour être élégante.

Une fois les patins enfilés, je m'avançais sur la glace où il n'y avait pas grand monde. Je me mis à glisser, ayant l'impression qu'une paire de savonnettes m'avaient été attachées sous les pieds.

Hiiiiaaa, dans mes souvenirs, c'était plus stable !

Un pas, deux, puis trois,  je me retrouvais les fesses sur la glace, mon bonnet me tomba sur les yeux et mes mains sans gants s'écrasèrent sur la glace, je me hâtais alors de les en enlever, tenant à garder l'usage de mes doigts quelques décennies encore.

Je me relevais donc, me sentant assez ridicule, puis repris doucement mes petites glissades.

En quelques minutes, je retrouvais enfin mon équilibre d'antan, prête à zigzaguer comme une folle entre les occupants de la piste, des évitements, des changements de pied. Puis je m'essayais à faire de gracieux mouvements en patinant en arrière, même si pour l'instant, mon exécution ressemblait plus à une grenouille qu'à un joli phénix.

1. 2. 3... 1.2.3...

J'avais beau m'être trouvé de l'occupation, Je ne connaissait à cette petite fête que Vanille, et ce n'était pas la personne de laquelle je souhaitais m'approcher pour l'instant. Ce n'est pas comme si cette femme quasi démente, hautaine, perturbée, lunatique... M'avait offert un petit séjour en prison -de laquelle d'ailleurs, j'avais réussi à m'enfuir grâce à l'aide d'un ami bien placé-. J'avais envie d'essayer d’entamer une discussion, mais rien à faire... Ici ce n'était plus le Bal masqué, tout le monde se souviendrait de mon visage et je n'étais pas prête à aborder qui que ce soit. "Allez, encore deux petits tours de piste pour me donner du courage, et si ne n'y arrive pas, eh bien, je rentre dans ma cabane et n'en bouge plus..."

Je tentais de garder bonne mine et le sourire mais l'esprit de noël me quittait peu à peu, j'étais moins joyeuse, effrayée de tout, trop timide... Et aussi élégante qu'une poule ébouriffée. Bref... Je ne m'attendais plus vraiment à un miracle, et commençait à me dire que les fêtes, c'était pas pour moi.

Je regardais Miles et son acolyte sans savoir qui ils étaient, ils avaient l'air de tant s'amuser, Je m'arrêtais alors sur le bord pour les regarder, essayer de me donner du courage, ou bien attendait que je ne sais quelle étoile filante s'écrase là, juste sous mon nez... Ç’aurait été déjà plus probable qu'une telle chose se produise, plutôt que penser que j'étais capable de courage.

J'enlevais ma cape rouge pour la déposer sur le côté, il commençait à faire chaud à se dépenser. Je décidais donc de profiter d'un peu d'air frais, ou bien, inconsciemment, je retardais l'échéance des "deux tours" pour oser parler à des inconnus.

"Allez va, c'est noêl, ils ne vont pas te manger" me dis-je, en vain.

Le courage ne me vint pas, je me dirigeais alors doucement vers la sortie, sans trop d'entrain. Seul le petit grelot suspendu à mon bonnet tintait joyeusement, alors que mon coeur, lui, s'alourdissait de soucis et de manque de confiance.
resumé:
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Ven 28 Nov 2014, 21:18

La jeune enfant avait des étoiles dans les yeux. Voler.. C'tait donc à ça que cela ressemblait ?Elle pensa alors aux anges, ces créatures possédant ce pouvoir naturellement, ces créatures qu n'avaient qu'à battre des ailes pour trouver un tout nouveau monde. La magicienne voulut presque passer sa tête par dessus bord mais se contenta d'observer le monde de haut. « On dirait des petites fourmis ! Je me sens si grande, pour une fois ! ». La gamine riait aux éclats, terriblement heureuse de cette excursion céleste. Elle avait attendu si longtemps pour monter sur le traîneau, et qu'une inconnue se propose pour l'accompagnait tenait du miracle. Eddalia se trouvait agréable mais ce n'était pas l'avis de tout le monde : la plupart la fuyaient, craignant qu'elle ne s'attache trop à eux et de se voir recevoir la charge d'un enfant. Un faible sourire naquit sur le visage de l'enfant. Elle ne s'attachait que très peu aux autres, tout simplement par remords par rapport à ses véritables personnes. Elle aussi avait peur de ce genre de chose. Comme quoi les peurs des adultes et les peurs des enfants peuvent parfois être semblables.

La magicienne leva les yeux vers le ciel et tendit la main pour essayer de le toucher, peut-être d'en attraper un morceau. Et, se voyant échouer, elle rit nerveusement. « Je ne peux pas prendre un bout de ciel, et je ne pourrais sans doute jamais attraper la lune. ». Le bleu du ciel se reflétait dans ses yeux brillant d'excitation. « C'est triste d'être si proche du but sans pour autant pouvoir l'atteindre. ». Puis elle rit un peu plus fort. Elle se sentait ridicule de parler de ça à un moment pareil. L'enfant posa son regard enchanté sur la réprouvée, lui accordant un magnifique sourire révélant toute la joie qu'elle contenait en elle. « Je serais ravie de rencontrer votre Shoka. Je suis sûre qu'il doit être trop mignon ! ». Elle mit ses mains devant sa bouche, impatiente de rencontrer cette bête. Trop gros pour l'accompagner dans le marché signifiait qu'il s'agissait réellement d'une énorme bestiole. Peut-être même un dragon ! La petite scruta le sol à la recherche d'une bête remarquable par sa taille mais ne trouva rien de tel. Sans doute l'avait-elle déjà raté, et le voyage fut plus court qu'elle ne l'espérait. A la question que posa Mira, Eddalia répondit vite et fort. « Vous demandez vraiment à une enfant si elle refuserait de manger des sucreries avec quelqu'un de gentil ? Sérieusement ? ». Quand le traîneau s'arrêta, elle en sauta des rêves pleins la tête et par réflexe, s'accrocha avec sa petite main à la veste de la jeune femme.

Kuu vint vite les rejoindre en panique. Il avait eu peur en voyant sa maîtresse virevolter si haut dans le ciel sans lui. Et si elle tombait ? Et si elle se faisait mal ? Ce dernier reçut une caresse sur le museau avant que l'attention de la gamine ne se reporte sur son accompagnatrice et elle se sentit obligée de la remercier à nouveau. « Je voulais encore vous dire merci.. Y'a pas tout le monde qui aurait fait ça pour moi, vraiment. Si vous voulez une preuve, je suis venue seule. ». Son sourire se ternit. « Et je repartirais seule. ». Puis elle se gratta la tête, embarrassée. « Mais c'est pas grave, j'ai l'habitude ! ». Après ces mots elle se précipita vers le premier stand qu'elle vit et tomba nez à nez avec des cannes à sucre. Elle prit deux chocolat chauds et y plongea deux cannes à sucre avant d'en donner un à Mira. « Je sais pas si vous avez déjà goûté ce genre de trucs mais c'est super bon ! J'ai failli gâcher le mien tout à l'heure, quand j'ai vu le traîneau ça m'as rendue tellement dingue que je l'ai bu à toute vitesse ! ». Puis sa main se glissa dans la sienne, tandis qu'elle cherchait sa grosse bête du regard. « C'est pas pour vous embêter car je suppose qu'on ne peut vraiment pas le ramener, mais à la fin de la balade, je pourrais voir votre compagnon de route ? Je suis sûre que Kuu serait ravi de le rencontrer aussi ! ». A ces mots, le renard couina. Il avait juste reconnu son nom, rien de plus rien de moins. Tout n'était dans son monde que surprises et plaisirs. Il n'y avait plus qu'à prier pour que ça dure !
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Ven 28 Nov 2014, 21:42

La petite ange faisait les grands yeux à la Sirène. Elle essayait de comprendre le sens de la relation qu’elle entretenait avec son fiancé mais n’y parvenait pas. Elle vivait dans un monde où l’amour prime malgré son jeune âge et où voir des couples heureux signifiaient que le monde tournait bel et bien dans le bon sens. « Ce n’est pas triste de devoir passer le reste de ses jours avec quelqu’un que l’on aime pas ? Je veux dire, pas forcément en amour, mais en dehors de ça on dirait que vous vous ne vous entendez pas. ». Héliana respirait l’innocence pure. Elle ne connaissait absolument rien des alliances et le mariage se limitait pour elle à un acte d’engagement vers l’être aimé. Mircella voulut intervenir mais elle se résigna bien vite. L’enfant comprendrait d’elle-même, peu importe combien de temps cela mettrait, être toujours sur son dos ne l’aiderait pas. La gamine lui fit alors un petit sourire en coin, ravie. « Vous êtes gentille, madame. ». La gamine sentait de la gêne chez la jeune femme, peut être pas uniquement en rapport avec son futur mari. Mais elle sentait aussi les efforts qu’elle faisait. Elle aurait pu l’envoyer paître au loin et la renvoyer dans les bras de l’elfe mais elle faisait preuve d’assez de gentillesse ou de politesse pour daigner lui répondre. Peut-être était-ce vraiment ça, la magie de Noël…

La rouquine observa ensuite sa congénère, pétillante d’excitation à l’idée d’aller patiner. Elle s’interrogea cependant en silence sur le besoin d’accord de la jeune femme. Elle semblait presque la craindre, comme si le moindre faux pas lui coûterait la vie. Plutôt effrayant. L’ange laissa ces mauvaises pensées sur le bas-côté et prit la main de son aîné pour se diriger vers la patinoire, toute heureuse. Elle enfila ses patins et déclara, avant de s’engager sur la piste. « Je ne sais pas patiner. J’espère que tu pourras m’aider ! ». Quelle naïve. L’elfe se contenta de lui demander de faire attention à elle et fit un rapide signe à la Dullahan pour qu’elle veille sur l’enfant du coin de l’œil. La morte vivante acquiesça, bien qu’agacée par son nouveau rôle de nounou. Mais vu qu’elle ne profitait pas du marché de Noël, cela lui donnerait une occupation. Et regarder une personne qu’on déteste se vautrer sur la glace, ça avait quelque chose de plutôt jouissif. Elle posa ses coudes sur le rebord de la patinoire et lança un rapide regard à l’elfe qui en sortait. Elle paraissait bien triste et bien solitaire. Malheureusement pour elle, Julia n’avait jamais été un exemple de charité et elle ne se rendrait sûrement pas à ses côtés pour lui remonter le moral.

Mircella prit dans ses mains le verre de vin chaud et en respira l’odeur avant d’oser y plonger les lèvres. L’elfe n’était guère habituée à l’alcool, quel qu’il soit, mais pour cette fois elle ferait un effort. Cependant, elle ne fut pas très étonnée qu’on l’appelle par son nom de famille ou tout du moins elle ne laissa rien paraître, se contentant d’un vague « Oh, on se connaît ? » accompagné d’un petit « merci » pour engager un semblant de conversation. Mais pendant tout ce temps, le regard de la jeune fille ne parvenait pas à se détacher de la Sirène pour une raison qui lui échappait complètement. Son regard l’hypnotisait complètement et si elle continuait, elle allait bientôt se mettre à sourire toute seule comme une imbécile. Elle décida alors de reporter son attention sur les deux jeunes filles qui s’amusaient sur la glace tandis que ses pensées allaient toujours vers les paroles de la rousse. Une alliance… Rien que l’idée de mariage lui faisait peur, alors s’allier à quelqu’un par ce biais l’étonnait d’autant plus. La jeune elfe avait cependant quelques qualités d’observatrice et c’est sans grande gêne qu’elle glissa au professeur quelques mots. « Ca n’a pas l’air de beaucoup vous plaire, cette histoire. Ou peut-être avez-vous toujours l’air si sérieux. ». Elle le gratifia d’un sourire avant de se tourner à nouveau vers l’inconnue. « Je vous souhaite bonne chance avec votre futur mari. Il n’est pas aisé de passer sa vie avec quelqu’un que l’on apprécie pas plus que ça. Mais si vous avez fait ce choix, c’est que vous saviez qu’il porterait ses fruits. ». Elle ne remettait pas en cause les mariages dits arrangés et se contentait de rester neutre. Elle portait bien entendu un avis sur la question mais elle se garderait bien de le dire.



Spoiler:
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Sam 29 Nov 2014, 10:55





Je marchais tranquillement sur la fine couche blanche qui s'était déposée sur le sol frais des ruelles de Mégido. Je suis venue en ce lieu dans l'espoir que la magie de Noël régnant sur cette ville puisse faire venir mes deux enfants. J'espérais, depuis fort longtemps de revoir leur délicat visage illuminé par leur sourire . Il me manquait tant, j'en étais même au bord des larmes. Cela faisait bien longtemps que j'espérais un moment de retrouvaille chaleureuse. Mais la flamme de cet espoir ne s'est jamais éteinte malgré la souffrance qu'engendrait la distance.

J'expirais profondément, laissant sortir un nuage translucide de vapeur suite à mon souffle et dû au froid. D'ailleurs, heureusement que j'avais mit des vêtements chauds sur moi. J'étais vêtue d'un pantalon noir brillant avec une tunique bleue cristalline brillante elle aussi. Cette tunique descendait jusqu'à mit cuisse et ses longues manches recouvraient également mes mains. J'avais également mit une écharpe blanche autour de mon cou, en la laissant tomber derrière moi, flottant dans la légère brise. Ma longue chevelure rousse était attachée en une haute queue de cheval, j'avais laissé ma longue frange libre la balayant sur le côté avec une ma longue mèche blanche. Mon frère jumeau, lui, s'était vêtu d'un pantalon simple avec une longue veste noire aux reflets rougeoyants. Mon élève, Slania, s'était vêtue d'une robe blanche semblable à celle des Geishas, mais sans manche et en temps que robe bustier. Sa longue chevelure blanche était elle aussi coiffé  la manière des Geishas en laissant une partie de ses cheveux lâches. La seule touche de couleur était ses merveilleuses prunelles bleues glacées. Je fois avouer qu'elle me donnait froid, sans rien sur les épaules et ses bras ! Mais bon, cela se comprenait, c'était une élémentale de la glace, il était donc normal qu'elle ne ressente pas le froid.

Je la voyais, comme une folle, créer la glace et la contrôler pour en faire des figures, des statues, des petites fées de glace qu'elle mit un peu partout en, en déposant partout dans les rues de Mégido sans se poser de questions. Pendant ce temps, je m'arrêtais devant un grand et immense sapin, le fameux sapin chantant de Noël de Mégido. Mon regard s'éleva jusqu'à la pointe du sapin où se trouvait une magnifique étoile. Restant le visage vers le ciel, j'offrais la peau de mon visage aux délicats flocons de neige qui la caressaient. Je repensais encore à mes deux enfants, une larme vint se confondre avec la neige ayant fondue sur mon visage. Mon frère passa son bras autour de mes épaules. « Que t'arrive t-il ? » J'essuyais la larmes avec la manche trop longue de ma tunique. « Oh rien, ne t'en fais pas. » Il me lança ce regard qui trahissait son inquiétude. « Je te connais parfaitement jumelle ! » J'eus un rictus avant d'expirer une nouvelle fois. « C'est juste que … mes enfants me manque ... » Il me serra davantage, me prenant dans ses bras. Il comprenait ma douleur comme s'il la ressentait lui aussi. D'habitude il m'aurait taquiné pour me faire sourire, mais là … « J'aimerai les voir, les connaître ... » Ses douces paroles me firent chaud au cœur. Il déposa un doux baiser fraternel sur mon front avant d'offrir son bras pour que l'on continue à marcher tranquillement.

J'aimais regarder la neige tomber sur le sol et le toits des maisons, les recouvrant tous d'une fine couche de neige qui augmentait petit à petit. Nous fîmes un tour au niveau des chalets où des personnes exposaient ce qu'ils tenaient dans leur boutique. Je dois avouer que j'aurai très bien pu demander un chalet pour vendre des harnachements en cuir, des statues de dragons et autres reptiles, des œufs de dragons. Mais finalement j'ai préféré profiter de Noël comme une personne normale et non pas comme une vendeuse, une éleveuse ou autre. Être tout simplement Alyska Blaise se baladant avec son frère jumeau et sa fille adoptive. Sans compter Erebus, mon petit dragon qui ne quitter pas d'une semelle mes épaules, il adorait y être perché. Sans compter Laïka qui était sous sa forme de tigresse blanche et qui s'amusait avec Slania. Sheitan, lui, s'était vu se faire rapetisser par moi grâce à mon pouvoir. Ainsi, il avait pu grimper sur les épaules de mon frère Axel pour ne pas se faire piétiner. Kinoë, mon grand dragon des Cieux, avait préféré garder une taille raisonnable sans être trop petit ou trop grand. Il ne faisait qu'un mètre au garrot au lieu des trois mètres habituellement.
1/7:
Cadeau de Nowël !:
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Sam 29 Nov 2014, 14:11

[RP pour tous] La fête du Sapin Chantant - Page 2 27212272j7
La neige… C’était la première fois qu’Atheria et Dragon voyait de la neige dans ce monde. Ils n’étaient jamais allés dans les montagnes de l’Edelweiss enneigés. Ils n’avaient vus la neige que dans les livres avec les images, mais ils n’avaient jamais goutés et touchés la neige depuis leur naissance. Donc, lorsqu’ils arrivèrent sur le marché du sapin géant, ils furent choqués et ils posèrent beaucoup trop de questions sur ce qu’est c’était ce truc blanc qui tombait du ciel. Ils n’avancèrent doucement dans le marché où il y avait beaucoup de monde à cette heure-ci. Atheria fut impressionnée par la neige qui était si douce, mais aussi de découvrir de nouvelles choses qui étaient nouveaux pour elle. Elle sourit avec toutes ses dents, et elle voulait tout découvrir maintenant, elle voulait toucher à tout, découvrir de nouvelles saveurs comme les bonbons et les gâteaux moelleux. Elle aimait beaucoup déguster de nouvelles choses, de nouveaux plats. Heureusement que son grand-frère était là pour l’arrêter à temps, avant de dépenser tout l’argent qu’ils avaient sur eux.

Anwen, leur mentor et l’ami que leur mère, leur avait donné un peu d’argent pour qu’ils puissent aller au marché de Megido et pour qu’ils puissent dépenser un peu aussi. Anwen était une très bonne amie de leur mère, elle était aussi une Esprit élémentaire de la glace. Atheria fit un peu la moue car elle voulait revoir sa mère, Alyska, qui ne l’avait pas vu depuis quelques mois maintenant. Alyska était vraiment occupée par son poste d’esprit élémentaire de la foudre, mais aussi leur père, Kain. Dragon s’était souvent demandé à quoi ressemblait leur père… Il n’y avait pas beaucoup de souvenirs avec lui… C’était dommage, il aurait aimé le rencontrer au moins une fois dans sa vie.

-Tu penses qu’on pourra voir nos parents durant ce marché du sapin Géant ? Demanda Atheria

-Je pense que oui, mais il ne faut pas trop les chercher car on ne pourra pas s’amuser durant ce marché et ce serait dommage de ne pas profiter de ce cadre avant qu’il ne disparaisse.

-Tu as raison, Dragon ! Alors viens, on va aller voir le sapin qui est au centre du marché !

Dragon lui sourit tendrement et je regardais autour de lui si personne ne regardait sa tendre sœur. Il ferait tout pour la protéger contre les dangers, même lui donner sa vie pour la sauver. Dragon n’aimait pas qu’un homme vienne lui parler ou la toucher encore. Il restait sur ces gardes alors qu’Atheria se rendait au sapin au milieu du marché. Une fois arrivées, les enfants furent impressionnés par la décoration du sapin qui faisait au moins 50 mètres de hauteurs, il était d’une couleur exceptionnelle, d’un vert qu’ils n’avaient jamais vu. Atheria regardait les cadeaux qu’ils y avaient au pied du sapin, il y en avait des milliers, peut-être moins, mais elle était si heureuse de voir tout cela au pied d’un si beau sapin. Puis, elle relevait la tête doucement et vit une jeune femme qui ressemblait beaucoup à sa mère et elle cria avec une voix forte avec des larmes dans les yeux :

-Maman !

Dragon se retourna mais il ne vit pas sa mère. Mais, il suivit sa sœur avec rapidité. La jeune femme courrait vers sa mère et elle posa sa main sur l’épaule de sa mère pour voir son visage, en espérant que ce soit bien elle. Des larmes coulèrent de ses yeux verts comme le sapin. Elle voulait tellement revoir sa mère, cela faisait tellement longtemps. Elle voulait sentir l’étreinte de sa mère, elle voulait sentir sa chaleur et découvrir quelle femme elle était !

-Maman, c’est moi Atheria et mon frère Dragon ! Tu te souviens de nous au moins ? dit-elle en tremblant.

Elle attendait une réponse venant de sa mère, en espérant qu’elle n’avait pas oublié ses enfants. Atheria ne sentait pas bien, elle cherchait depuis longtemps sa famille, sa mère dans ce monde de chaos et d’espoir. Dragon lui caressa le dos pour que sa peine s’arrête un peu, mais il voulait aussi parler à sa mère et peut être voir son père dans la même occasion, mais ce serait un peu plus dur !

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Dim 30 Nov 2014, 15:50

Yulenka réprima un soupire. Il n'allait pas s'y mettre aussi. Elle lui aurait bien répliqué qu'elle ne l'avait pas non plus forcé, preuve en était que Yclitpt était parti une fois la supercherie découverte. Mais à quoi bon ? Elle s'était plutôt laissée aller à imaginer à quoi ressemblerait les vampires si elle agissait réellement de manière à ce que tous soient comme elle.... Et la conclusion fut un bordel qui dépassait les capacités d'imagination de la plupart des cerveaux existants ! Non, résolument sa race était très loin de lui ressembler et dans un sens ce n'était pas plus mal ! Ce monde subissait suffisamment d'épisodes apocalyptiques comme ça. L'apparition de Saphir coupa court à toutes conversation sur les considérations politiques de chacun. Rien à péter des vampires des méthodes de gouvernement etc, il y avait Cocoon et elle et absolument rien d'autre ! S'en suivit l'indispensable séance de câlins et de bisous vitale pour la petite fille qui aurait troqué tous les Pères Noëls des différentes galaxies pour son gros panda. Devenue une source rayonnante et chantante de bonne humeur, elle fut la plus heureuse lorsque Cocoon lui fit un compliment. Un compliment de Cocoon quoi, allô ! Ça y est c'était déjà un cadeau en avance ! Et des fois que son roi préféré ne soit pas assez Cocoonesque, il vint lui faire une démonstration parfaite d'un dialecte Arshalà pur. De quoi susciter l'admiration chez la petite fille qui n'en finissait pas d'être émerveillée par son héros. Ce dernier l'encouragea sur sa lancée ce qui ne fut pas sans conséquence sur la motivation de l'enfant. Elle acquiesça en lui répondant.

-J'espère que ça ne sera pas aussi dur que le vampire à apprendre ! Tu pourras m'aider si je n'y arrive pas, hein ? Dis ?


L'Eldaran avait été très compliqué à assimiler pour elle, bien qu'être immergée parmi des vampires l'avait beaucoup aidé. Néanmoins elle se souvenait des difficultés à appréhender cette langue. Celle des orisha n'était pas plus simple. Mais l'avantage était qu'à présent elle était plus habituée à ce genre d'apprentissage qu'auparavant. De par son naturel joyeux, Saphir était encline à faire la fête et s'amuser. La patinoire semblait les attendre tandis que Cocoon tentait de lui faire comprendre les subtilité de langage qu'un statut royal pouvait entrainer. Et qui passa complètement au dessus de l'enfant qui resta interdite. Elle dit alors à son chevalier royal servant.

-Mais distraire et s'amuser c'est pareil non ?


L'enfant appelait un chat un chat et ne s'embêtait pas avec les finesses pas forcément claires et utiles dans son jeune esprit. Après tout, n'avait-elle pas l'éternité pour grandir ? Cocoon le savait surement mieux que quiconque, et c'était aussi grâce au contacte du roi Orishala que la petite fille grandissait doucement. Mais très vite la question fut balayer d'un revers de main par une annonce qui ne faisait plus tenir Saphir en place. Cocoon avait un cadeau pour elle. Au niveau de l'hystérie, on était proche du point de non retour. Quand on savait l'admiration et l'amour que nourrissait l'enfant pour son héros, ce genre de situation prenait une dimension toute particulière. Elle trépignait sur place n'en pouvait plus, elle lorsque Cocoon revint vers elle lui rappelant qu'il avait une surprise pour elle, elle sautillait déjà au pied du géant.

-Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Une surpriiiiiiiiiiiiiiise !


Elle l'observa alors faire, se demandant qu'est-ce qu'il pouvait bien lui avoir préparé. Il revint vers elle avec une petite fiole. Et sur son visage on pouvait voir qu'elle ne comprenait pas du tout où il voulait en venir. Elle observa la fiole circonspecte, se demandant bien ce que son contenu pouvait avoir de spécial. Son gros panda lui avait dit de la boire, et dans une confiance aveugle, elle s'exécuta. Elle avala tout rond la potion, et ce fut à ce moment là que Cocoon lui offrit le bonhomme en pain d'épice. Saphir prit la petite confiserie entre ses mains la regardant tristement. Bien sûr qu'elle aimait les bonhomme en pain d'épices, elle adorait les bonbons et petits gâteaux sous toutes leurs formes. Mais ça, c'était lors des jours heureux, ceux où elle était une petite ange, avec une famille et la faculté de sentir le goût des bonnes choses, le goût du bonheur. L'enfant baissa la tête accablée et dépitée. Cocoon voulait lui faire plaisir et lui avait fait un cadeau qu'elle n'était plus en mesure d'apprécier. Mais pourtant Cocoon le savait.... Alors pourquoi lui demandait-il de manger ce bonhomme dont elle ne pouvait savourer l'arôme ? Yulenka souriait en son fort intérieur. Elle avait bien une idée en tête.

~Pourquoi ne goûtes-tu pas ? Après tout ça ne peut pas te faire de mal non ?~
~Oui.... Puis si Coocoon le dis alors....~

C'est bien connu que ce que disait Cocoon avait force de loi ! Pourquoi s'embêter avec des lois, des dieux et des morales quand on avait Cocoon franchement ? La petite fille mangea alors son bonhomme en pain d'épices et se figea dès la première bouchée. Le miel... l'anis.... le sucre.... la cannelle.... un peu de muscade et de la vanille.... Elle les sentait, elle les sentait tous ! Comme au premier jour, comme si ses papilles s'étaient brusquement réveillées après un trop long sommeil. La symphonie des saveurs était telle, qu'elle lui chatouillait les papilles ! Elle dévora le pauvre bonhomme avec un bonheur éloquent, des larmes de joie perlant sur son visage. Elle était toute secouée de sanglots lorsqu'elle eut fini son bonhomme et elle se précipita pour serrer son ami dans ses bras, le câlinant et l'embrassant.


-Merci Coocoon -snif-, t'es le meilleur ! Maintenant -snif- moi aussi je peux être comme les autres enfants ! Je peux aimer autre chose que du sang -snif- ! Merci, merci !

Saphir était une petite fille courageuse, aussi battante que joyeuse. Mais ce n'était pas parce qu'elle était décidé à vivre et à avancer que sa condition de vampire ne pesait pas parfois très lourd sur ses petites épaules. Elle ne s'en plaignait jamais, et pourtant pouvoir retrouver le goût comme une petite fille de son âge, cela lui fit tellement de bien. Plus qu'elle même n'aurait pu l'imaginer. Elle s'était résignée depuis longtemps à ne plus jamais pouvoir sentir que les nuances du sang, sous toutes ses formes et à toutes les sauces. Mais pas aujourd'hui ! Aujourd'hui elle comptait bien rattraper le temps perdu, et manger des bonbons, des pommes d'amour, des gâteaux au miel et boire du chocolat ! Le sang pourrait bien attendre, et de toute manière, elle avait la gourde en cas de souci, mais la soif semblait étrangement loin en cet instant. Yulenka sentait qu'elle risquait de s'en rendre malade mais après tout, elle pouvait bien lui accorder cela. Ce genre de petit miracle n'était pas monnaie courante pour l'enfant. Elle était si heureuse de pouvoir de nouveau sentir le goût des aliments.... Et la boîte de Pandore que Cocoon avait ouverte ne se fit guère prier.


-On va prendre un chocolat ! Non des bonbons ! Non non des gâteaux au miel ! Ho ! Là-bas ! Il y a un stand qui fait des pommes au caramel !!! Et ici ! Un autre qui fait des crêpes et des gaufres !!!


On l'avait perdu.... Saphir aurait presque voulu pouvoir tout manger en même temps, elle était si enjouée qu'elle ne savait pas par quoi commencer. Déjà qu'elle était très enthousiasme à la base, elle était à présent digne d'une pile électrique ! Entre les sucreries et les douceurs, en plus des activités, Cocoon allait devoir se montrer inépuisable, car l'enfant était partie pour dévaliser tout ce qui proposait de quoi manger. Enfin dès qu'elle serait parvenue à se décider par où commencer. Car pour l'heure, elle observait des étoiles plein les yeux, toutes les merveilles qui lui étaient dorénavant accessibles.

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Dim 30 Nov 2014, 19:18

    Que du plaisir et de la joie en ces temps de festivités, au centre même de la fête de Noël, qui rimaient avec les réunions familiales ou entre bons amis, qui se joignaient ensemble pour festoyer et manger à foison durant cette nuit de merveilles et de rires. Ils se raconteraient des histoires, des légendes sur cette journée grandiose au chaud dans leur maison, tandis qu’à l’extérieur, il neigerait un immense manteau blanc qui couvrirait toits et rues pour métamorphoser une ville en cité toute blanche vêtue. Un événement magnifique, magique, qui raviraient petits comme grands, dans cette bonne humeur contagieuse qui manque presque jamais de s’infiltrer dans chaque cœurs, du plus noir au plus blanc. Aujourd’hui, j’aurais dû festoyer avec ma famille et mes amis, en riant et en chantant peut-être, dans cette zone d’amour et de réconfort qui berce le cœur des gens qui ont pris peine à venir dans notre maison, mais je n’y suis pas. Je n’y serais même jamais admis avec eux, jusqu’à l’heure de ma mort, car, entre les années qui ont précédées celle-ci et ce jour même, tant de choses ont changés et désormais, ils ne me reconnaissent plus comme étant l’un des leurs, un membre de leur famille. Ils m’ont tous rejetés, abandonnés et pour une première dans l’ensemble de l’existence que j’ai passé, je serais seul à Noël. Sans mes grands-parents, sans mes oncles et mes tantes. Simplement seul, livré à moi-même dans un désespoir et une colère qui font battre mon cœur meurtri par la déception qu’ils m’ont offert sur un plateau d’argent avant que je décide de les quitter pour de bon cette fois. Malgré ma soudaine disparition parmi eux, ils sont sans doute ravis de constater mon absence et en cet instant même, ils doivent être en train de boire des boissons chaudes avec de la musique, en se contant des anecdotes amusantes de l’année.

    Une larme incontrôlable coula sur ma joie rougît par le froid de cette période et dans un geste où il n’y a que rage et frustration, je l’essuyai du revers de ma main ganté et continuai mon chemin droit devant. Je replaçai mon foulard rouge terne comme il l’était avant et je levai les yeux au ciel, les mains serrées en poing. J’ai eu, pour un moment qui dura à peine deux secondes, une faiblesse passagère qui laissa passer une larme, alors que je m’étais promis de n’en verser aucune cette nuit. Je voulais prouver ma capacité à passer outre le fait que cette année, je serais seul, sans présence familiale, mais que je suis toujours en mesure d’avoir du plaisir, qu’ils soient ici ou non. Penser à ma famille et ces moments de bonheur pur que j’ai passé avec eux en ces temps des fêtes avaient son côté déprimant, qui me donnai presque envie de vomir dans la neige, mais que je préférai mettre de côté pour la soirée, alors que je me dirigeai vers Mégido, une Cité aux multiples couleurs qui accueillait une fête spéciale pour Noël cette année. Si je suis venu, en premier lieu, s’était pour faire le vide dans mon esprit, le calmer de ses élans de colère, mais c’était quelque chose d’assez difficile pour moi, car je ne pouvais pas m’empêcher d’y resonger, encore et encore. Cependant, je devais y mettre des efforts pour y parvenir et quand je passai les murs de la ville des Orishas, l’ambiance festives eut tôt fait de détendre cet esprit tourmenté par ses pensées noires.

    J’avais bien fait, de me protéger avec un foulard et des gants, car la température ici était assez basse. Je regardai autour de moi, pour voir cette si belle Cité resplendir de toutes ses couleurs en ce temps de Noël. C’était sans grand étonnement que je constatai en premier l’abondance de population qui s’était déplacée pour la cause, mais il n’y avait pas que ça : je sentais l’odeur alléchantes des chocolats chaud, qui me fit oublié les tourments qui enchaînais mon esprit. Je pris une tasse de cette boisson sucrée et j’allai m’assoir sur un banc, prêt d’une large patinoire où de nombreux amateurs venaient ici pour montrer leurs prouesses dans cet art spécialement conçu pour la saison. Je secouai mon foulard, qui était passé de rouge à blanc en raison de la neige qui tombait sur cette ville et la recouvrait d’un manteau blanc. Je bu une gorgée de la boisson et manquai de la recracher immédiatement après l’avoir prise. Elle était bien trop chaude pour être bu sans un minimum de précaution. Pour la deuxième fois, je soufflai un peu sur le liquide, avant d’en prendre une gorgée, que je pu profiter dans son ensemble. Son goût sucré était un vrai délice, je ne tardai pas en n’en prendre une troisième. J’observai pendant un cours instant l’immense sapin qui trônait au centre de la place, éclatant à cause de ses lumières, avant de reporter mon attention sur les patineurs. Mes yeux passèrent d’une jeune femme, à un enfant, pour ensuite finirent sur une personne à l’apparence étrangement familière, qui patinait en compagnie d’un inconnu. Avec cette tignasse brune et ses yeux verts, ça ne pouvait qu’être… Je criai pour attirer son attention, alors qu’il passait près de moi. « Hé, Miles! » En espérant qu’il m’ait entendu.


    MOTS & CADEAU:
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Mer 03 Déc 2014, 23:55

Megido sous la neige – elle n’aurait pas cru revoir cette ville si vite, mais cette fête paraissait incontournable. Venir avait été plus de l’ordre de l’automatisme que de la réelle conviction, et ça ne l’empêchait pas de trépigner à l’idée de faire quelque chose que tout le monde fait. Rien que d’apercevoir toutes ces personnes qui se pressaient, l’ange se sentait déjà transporté. A ceci près qu’elle ne devrait pas être seule. Retournant un bref regard en arrière – comme si ça allait changer quoique ce soit ! – Elias se prit à craindre une seconde qu’il ne vienne pas. Pourquoi tant de négativisme ? et ne pas juste essayer de lui faire confiance ? Rattrapée par ses bons sentiments, la jeune femme entreprit de se mêler au charmant village d’hiver en lequel s’était transformée la ville. L’immensité du sapin la prit peut-être suffisamment au dépourvu pour qu’elle chercha immédiatement à s’en détourner et rechercher la lueur de quelques attractions plus à sa connaissance, jusqu’à ce qu’une couple d’individus plus ou moins connu n’interpelle son regard. Surtout une.

Mais il n’y avait rien à redire, Vanille était inconsciemment dès plus parfaite parmi l’auréole blanche qui s’imprimait sur le décor festoyant qui les entourait lorsque sa chevelure rousse captait tous les charmes des anges. Sur ses lèvres pâles, un peu gelé par le froid auquel l’ange paraissait plus susceptible depuis sa maladie, courut un sourire attendri par l’image de la sirène. L’idée de la déranger ne lui vint pas, si ce n’était au moins la saluer – car un regard, appauvri, avait étrangement capté son attention aux environs. « Ma Dame. » Arrivée auprès de Vanille, Elias s’était rapidement incliné, aussi légèrement que lui permettait la laine blanche qui l’entourait. L’ambiance ne paraissait pas au beau fixe, une odeur de fragilité semblait même vacante, mais c’était Vanille. Et rien ne pouvait réellement l’inviter à se mêler de ses affaires si elle n’y avait pas été invitée, surtout en cas de sortie extérieure. Ou peut-être juste aujourd’hui. Bref, saluant de la même manière ceux qui l’accompagnaient, son orgueil la poussa à délicatement ignorer Mircella. Peut-être bêtement parce qu’elle savait celui qui les rejoindrait, et l’influence quasi incompréhensible que la jeune elfe avait sur lui et dont elle ne savait rien de tous les tenants, si ce n’est les menaces de la part du vampire qui lui grillaient encore les tympans de la dernière fois où elle avait osé prononcé son prénom aux résonances harmonieuses. Mais elle s’en voulut amèrement, de n’avoir pu à nouveau réfréner son péché, enfonçant dans le sol la perte d’un instant de son regard.

Mais elle n’en était pas que là… S’étant écarté sans tarder de leur groupe, sa tête droite rechercha avidement ce qu’elle avait laissé lui échapper.

« Attendez ! »

Sa voix et ses pas, un peu rapide jusqu’à ce qu’elle ne rattrape la jeune fille, se portèrent jusqu’à elle. A peine descendue de la patinoire, l’ange avait capté son regard de loin. Peut-être était-elle plus sensible aux gens au manque d’espoir. Non, ça n’avait rien à voir avec de la pitié. Ce regard, elle le connaissait, elle le voyait constamment au fond d’elle, sans pouvoir l’afficher. Alors quelque part, elle avait juste envie de s’en sentir proche. Sans le moins du monde la connaître, où va le monde ? « Bonjour. » Consentit-elle enfin à déclarer, un sourire gêné sur la bouche alors que ses doigts pris dans le froid consentaient enfin à relâcher le bras menu qui l’avait servi à arrêter celle qu’elle découvrait enfin comme étant une elfe. « Tu ne devrais pas rester toute seule, c’est une veillée importante… » Oui, Elias n’avait rien trouvé de mieux à dire que cela, sur son timbre un peu trop hésitant sur la douceur de ses yeux. Elle-même qui avait du mal à se lier aux gens, de par son passé et son merveilleux péché, avait quand même trouvé la peine de se faire accompagner pour cette journée. Et même si ce n’était ni une personne recommandable, ni celui qui en aurait été le plus ravie, c’était l’homme qu’elle aimait. Ça ne pouvait pas se concevoir qu’il put y avoir pire qu’elle. L’orgueil avait décidément de multiples tenants… nonobstant l’effet qu’elle se voulait faire d’être véritablement là par gentillesse.

Un peu tiraillée par son dilemme intérieur qui lui faisait l’effet d’être un monstre alors que sa volonté se voulait continuer à donner à cette jeune elfe la chaleur d’un sourire, Elias raffermit les pans de son manteau blanc contre son ventre un peu arrondi pour se redonner contenance et contrer le froid qui l’envahissait plus que de nature.

« Est-ce que tu veux boire quelque chose de chaud ? »

En fait, elle ignorait d’ailleurs bien si c’était payant, parce que dans ces cas-là, elle n’aurait pas grand-chose à offrir – travailler au Sanctuaire ne rémunérait pas – mais le geste comptait imaginait-elle. Et elle n’avait pas le moins envie de laisser la jeune fille, son allure un peu dépareillé sur ses mèches sombres et sa tête enfantine lui transmettaient un étrange effet de proximité et de fragilité dans cette ambiance où tout le monde se connait sans le faire. Peut-être en avait-elle plus besoin qu’elle ne l’imaginait, et ignorait-elle combien de temps il lui faudrait attendre.

« En fait, je ne connais pas vraiment. » Se résigna l’ange sur un léger rire, décidée à essayer d’arracher des sourires à la demoiselle, à défaut de savoir s’y prendre avec les gens malgré le merveilleux change que lui donnait son orgueil !

I - 922 mots

Résumé :
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Jeu 04 Déc 2014, 18:40


Plongée dans les joies insouciantes de l'enfance et un climat d'allégresse, comme si en cet instant, tout était possible, tout était permis, Asaelys glissait sur la patinoire, petite danseuse gracieuse et adorable dans sa maladresse. Plus d'une fois, l'Ange finit sur la glace. A n'en pas douter, elle retirerait de cette expérience une honorable collection d'hématomes colorés. Pourtant, elle riait, heureuse. Elle était une fille simple et souriante, dont les grands yeux bleus étaient miroirs de son âme. Avec une infinie précaution, elle prenait soin de la petite fille, même dans ses chutes et ne lui lâchait que très rarement les mains. Cela faisait du bien, quelques fois, de se laisser aller dans les bonheurs banals de l'existence. Asaelys n'était pas très âgée, n'avait pas beaucoup d'amis et plus de famille. Plus qu'une envie passagère, être entourée devenait un besoin. La solitude l'effrayait, c'est pourquoi elle avait trouvé, en la figure de la Dame des Abysses, une personne douce et réconfortante. « Tu t'en sors très bien. » souffla-t-elle à Héliana dans un léger rire amusé.

« Du tout. » répondit le Professeur, de son côté, lorsque l'Elfe s'enquit d'une éventuelle rencontre passée expliquant cette connaissance qu'il avait de son nom. Pour autant, le Magicien ne s'attarda pas en explications. Il avait un sens du social très développé mais néamoins étrange. Dans un sourire, il but une énième gorgée de vin chaud dont les épices sucrées apaisaient les esprits mis à rude épreuve. « D'habitude, je m'argue d'être de très bonne compagnie. » Un homme aussi séduisant que lui savait faire mouche et marquer les esprits. « Cette histoire ne me plait, en effet, que très peu. » marmonna-t-il sans détacher son regard à l'éclat indéchiffrable de la belle Khaeleesi. « Son fiancé n'est pas quelqu'un de bien. Vous le détesterez, mademoiselle Rumblee. J'en suis certain. » Il serait pour le moins étonnant qu'une fille des bois apprécie un Sorcier. Si ce dernier s'averrait être l'Empereur Noir en personne, ce doute devenait une évidence. Lord avait ordonné bien des massacres contre Earudien. Il était presque d'ordre public que la mésentante avec Enaldus faisait des étincelles. Vanille rit tout bas. Contrairement à l'Elfe, Cole ne feignait même pas la discrétion, affichant haut et fort ses opinions. La Sirène ignora les remarques du Professeur. De ses grandes mires claires, elle contemplait Mircella. « Vous avez l'air d'être une gentille fille. » murmura-t-elle, pensive. « Je ne m'attends pas à ce que l'on comprenne mes choix. Ils sont stratégiques et nécessaires. Je vis dans une sphère où l'amour ne compte pas. » - « Ah oui, je vous souhaite donc, mademoiselle Rumblee, de toujours rester égale à vous même. Craignez les hautes sphères, le pouvoir entre en balance avec les contraintes. » commenta au passage le Mage Blanc, sarcastique. Vanille enchaîna, sans se préoccuper de l'intervention de son encombrant ami : « Vous devez ignorer les grands titres de ce monde. » Le Professeur avait mentionné le titre de Lord au détour de la conversation. « Mon fiancé est un homme que l'on connaît ici sous le pseudonyme de Lord. Il est l'Empereur Noir. » Elle fit une brève pause avant d'ajouter : « Le Souverain du peuple des Sorciers, en d'autres termes. »

Ce fut le moment que choisie Elias pour venir saluer Vanille. Respectueuse, la douce Déchue s'inclina devant la Reine. La Dame des Abysses sourit. Il était toujours plaisant de lire, dans les iris céruléennes de la jeune femme, l'espèce d'adoration qu'elle portait à sa tutrice d'autrefois. Le masque n'était toujours pas tombée, à ses yeux. Elle voyait toujours un Ange vertueux et bienveillant. La fable devait perdurer encore, l'histoire était loin d'être terminée. « Bonsoir Elias. J'espère que tu vas bien. » Songueuse, elle l'observa s'éloigner. Le Professeur, dont l'humeur continuant dans le cynisme, se permit de glisser une nouvelle phrase. Penché vers Mircella, il sussura : « Ah oui. Donc, la jolie rouquine ... » Il pesait ses mots. Bien d'autres adjectifs lui avaient traversé l'esprit mais il s'efforça à la mesure. Il n'était pas l'heure de clâmer ce qu'il pensait réellement. « ... est Dame Deslyce, son Altesse de la Cité Engloutie. La Reine des mers et des océans. Ca va ou vous vous sentez oppressée ? » Tentative dérisoire d'humour. « Moi, ça va. » Pourtant, il vida son verre d'une traite, comme pour noyer quelque chose. « En tout cas, si vous me voyez encore plus maussade qu'en cet instant, n'hésitez pas à fuir en courant. Cela signerait l'arrivée de l'Empereur Noir dans les parages et je souhaite vous épargner sa rencontre. Je ne vous étonnerai pas en disant qu'il est mauvais. Vous faites parti d'une race qu'il méprise et dont l'existence lui apparait comme inutile. Ne vous laissez pas berner par le décor enchanteur, car il n'aura aucun incidence sur sa psychée. » Il réfléchit quelques instants. « Navré. Je ne suis pas très rassurant. Voulez-vous manger quelque chose ? » Il tourna très légèrement la tête, contemplant la plastique parfaite de la Khaeleesi. « Ma Dame ? » - « Non merci. » - « Ne vous sentez pas obligé de répondre comme elle, elle ne mange jamais rien. » Sans attendre, il passa commande.

Un peu plus loin, les bras croisés et les lèvres pincées, Lord scrutait la scène. Le dos appuyé contre le mur d'une petite maison qui vendait du vin chaud, il ne bougeait pas, ses gardes à ses côtés.

Post III - 910 mots : Pour Mircella, à ceci près que Vanille salue Elias :)
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Miles Köerta
~ Orisha ~ Niveau III ~

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Miles Köerta
Sam 06 Déc 2014, 01:10

Le Sapin Chantant
In this beautiful snowy night -
« Jingle bells, jingle bells »

À toute vitesse, j’évitais in extremis de percuter une jeune femme avant de ralentir pour mieux freiner contre la glace de la patinoire. Regardant ma respiration se condenser dans l’air, je me tournais instinctivement vers ma gauche, lorsque j’entendis les patins de mon camarade se frotter contre l’eau glacée. Il s’arrêta à ma hauteur, essoufflé. Je sentis son regard sur mes épaules et, laissant passer quelques secondes pour reprendre mon souffle, je levais les yeux dans sa direction pour le dévisager.

« Qu’est-ce qu’il y a?

- Rien. Tu patines sacrément vite. Trop vite pour moi. »

Je l’observais longuement et patiemment, ne sachant pas quoi faire entre lui adresser un sourire poli, contraste de la vantardise dont j’avais fait preuve plus tôt, ou bien lui raconter ces histoires qui ont fait mon quotidien depuis plusieurs années. Lui raconter toutes ces soirées que j’avais passées avec mon père sur la patinoire de la ville, tandis que Mère, qui avait horreur du froid, préférait la chaleur et le confort de la chaumière. Lui raconter combien de fois j’étais tombé sur la glace et qu’en revenant à la maison, des traces bleues marquaient chacune de mes fesses. Lui raconter tous les rhumes, toutes les engelures, les toux, les grippes, que j’avais pu attraper à force de m’entraîner dans cet univers blanc. Mère s’exaspérait de me voir toujours malade. Elle en devenait dingue. Elle restait constamment à mon chevet, m’apportant soupes et petites boissons chaudes pour me remettre d’aplomb. Je la revoyais, son pas léger qui glissait sur le plancher de ma chambre, alors que ses longs cheveux roux encadraient son visage inquiet, dont les yeux violets et bleus accentuaient le sentiment. Lorsque je la voyais arriver, je souriais toujours. Elle ne comprenait jamais pourquoi je gardais le sourire dans ces conditions. J’étais malade comme un chien pourtant. Oui, pourtant, il fallait bien le souligner, car j’adorais toujours autant ce moment de l’année. L’hiver m’offrait un cadeau plus grand, plus beau que tous les présents. J’avais ma famille à mes côtés, et cela me suffisait. Amplement.

Mais ne voulant pas me plonger et me perdre à travers tonne d’anecdotes et de souvenirs plus ou moins douloureux - maintenant que j’y songeais - je ne fis que relever mes lèvres en un sourire, qu’il me rendit en tirant joyeusement sa langue.

« On s’entraînera une prochaine fois, et on verra bien qui rira le dernier. Mais pour le moment… »

Son doigt se leva.

« Je crois que t’as un copain qui t’appelle là-bas. »

Mes sourcils se froncèrent en V, alors que je me tournais dans la direction vers laquelle pointait son index. Un jeune garçon, pâle de peau, nous regardait de son banc, une tasse de chocolat chaud fumant entre ses mains gantées. Si au début, j’eus du mal à le reconnaitre, mon sourire s’agrandit brusquement lorsque je compris de qu’il pouvait bien s’agir. Aussitôt, je saluais Faust de la main.

« C’est certain qu’on remet ça! »

Il me salua pareillement, avant de filer sur la glace. Je restais sur place quelques secondes jusqu’à ce que je le perde dans la foule, et je me dirigeais d’un glissement fluide vers Scott. Le garçon était chaudement emmitouflé dans son foulard, qu’il montait à hauteur du menton, certainement pour se permettre de boire la boisson chaude et sucrée qu’il avait dans les mains, et dont l’odeur et la chaleur faisaient naitre des frissons sur ma peau frigorifiée. Pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire.

« Jolie l’écharpe, mais un Élémental de feu en a-t-il vraiment besoin? »

Atteignant sa hauteur, je freinais sans relever de poudre à mon passage.

« Content de te voir! J’espère que la fête est à ton goût! Est-ce que tu as essayé de faire quelques tours sur la glace?

- Tu vois bien qu’il a à peine entamer son chocolat chaud. Laisse-le un peu respirer… »

Vivement, je relevais les yeux pour les poser sur une silhouette, derrière Scott. Mon père se tenait, précaire, contre la poignée de sa canne, canne qu’il ne pouvait plus le quitter à cause de son état. Mes yeux s’écarquillèrent de stupeur, alors que je me demandais pourquoi il se tenait devant moi. Père se mit à rire aux éclats.

« T’as fini de me regarder comme un merlan frit? »

Il se tourna vers Scott, lui adressant un sourire illuminé, malgré son air cadavérique.

« La place est libre, mon garçon? J’espère que Miles ne te colle pas trop.

- EH! Je t’entends, tu sais? »

Je le frappais doucement sur le haut de son crâne, tandis que ses éclats de rire redoublaient d’intensité. Même s’il portait deux foulards et un manteau super chaud, nous pouvions apercevoir ses yeux vairons s’éclairer intensément sous la tuque qui recouvrait sa tête. Je soupirais, avant de tourner mon attention vers Scott, qui nous regardait sans trop comprendre.

« Scott, mon père. Père, mon ami Scott. »

Père était vraiment con. Mais c’est comme ça que je l’aimais.

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