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 Au voleur ! [PV:Milady]

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Sam 28 Mar 2015, 18:10

J'étais assis, sans rien demander, le dos contre cette paroi en bois. Et je regardais sans réellement d'attention la jeune femme qui était debout en face de moi. A mon passage, sa phobie ressortie une nouvelle fois mais bon, je ne pouvais pas m'attendre à un autre réaction. Quoi que je fut bien amusé après lorsque j'avais retiré mes vêtement car je pouvais voir enfin la tête d'une femme chez cette jeune demoiselle. Elle bavait limite. Pourtant, elle avait du en voir des hommes à demi-vêtu mais là, franchement, je me retenais bien de rire pour conserver tout le sérieux de la situation. Mais c'était vraiment difficile. Le plus comique restais à venir. Car elle se remit les idées en place dans un mouvement bien étrange et puis, elle avait du mal à me répondre. Au début. Car elle arriva enfin par me lâcher quelques mots. Et je remarqua bien que la seul chose a peu près pensé dans ses phrases fut la question. Le reste, je n'y croyais pas. Comment pouvait-elle me faire avalé qu'elle ne s'imaginait rien? Sérieusement. Après m'avoir reluqué aussi longtemps, il serait pour elle, littéralement impossible que son esprit reste aussi saint que celui d'un ange et surtout, ça devait être le bordel dans sa tête. Sa phobie plus la situation donne un résultat complètement complètement bizarre. Mais bon, elle m'avait poser une question et je me devait d'y répondre. Mais j'attendis longtemps avant de pouvoir le faire. Car je la regardait vaguement en pensant comment je pourrais très bien pouvoir lui répondre. Simple ou en longue phrase? Après tout, j'aime parler et puis ça tuera la tension. Mais je dois bien choisir mes mots pour ne pas la froisser. Et pour ne pas non plus la braquer. Car, si je veux que la soirée finisse de la façon dont la situation le laisse prédire, je ne dois pas faire de faux pas. Mais je pense que je vais faire comme d'habitude, je vais y aller à l'instinct.

Mais a peine eu-je le temps d'ouvrir la bouche pour lui répondre, je remarqua qu'elle s'étais assise à coté de moi. Mais vraiment très près. A tel point que je finis par sentir sa tête contre la mienne. Ma bouche a peine ouverte, je la referma pour sourire de l'ironie de ces paroles. Je sais très bien comment la plupart des femmes pensent arrivé à se stade. Non pas que le fait de le faire sauvagement lui caresse l'esprit, mais du moins, l'idée de le faire reste dans son esprit et plus le temps passe, plus elle se rapproche et le moment, quoique très improbable mais tant attendu arrive. La situation la prend de cour et son corps réclame de lui même sans qu'elle ne puisse vraiment comprendre ce qu'il se passe. Pour certaine personne, coucher avec quelqu'un sans y être préparé c'est une con*erie. Mais personnellement, je vois ça comme un simple laisser aller et donc une chose bien. Car le mieux, c'est de laisser parler son corps pour ne pas se sentir mal pendant des décennie. Mai sil était temps pour moi de briser ce silence et de reprendre ce que je commençais à faire. Je passa alors un bras au dessus de ses épaules pour la serrer un peu contre moi avant de répondre à sa question.

Mon pêché? Alors, j'aime l'argent et les femmes. je passe le plus clair de mon temps à prendre mon pied, je n'aime pourtant pas vraiment me battre et je hais me salir les mains. Si les autres peuvent le faire à ma place, je suis preneurs. Et les histoires d'un soir son mon quotidien. Je te laisse donc déduire ce que je suis.Et je déteste la concurrence aussi.

Je pense que la réponse a été assez clair. Mais après lui avoir parler, je me sentais un peu . . . bizarre. J'avais envie de me laisser aller car a vrai dire, je me retenais depuis bien trop longtemps. J'avais refuser des avances de beaucoup de femmes bien trop facile. Et la opportunité que cette demoiselle venait de m'offrir, cette faille que je pouvait agrandir, je voulais l'exploiter. Une porte menant directement au plaisir. Je ne pouvait clairement pas laisser passer une occasion en or comme celle là. Alors, n'écoutant que mon envie, je fini par me décaler un peu la tête pour pouvoir l'embrasser facilement et rapidement. Et si elle ne me repoussait pas, je le ferais longuement. Avec passion. Une passion éteinte chez moi depuis quelques temps. Car je n'avais jamais eu de pareil challenge. Une femme haïssant les hommes. Quoi de meilleurs que de lui redonner goût? Mais bon, si elle finissait par me repousser, j'aurais juste a balancer un "désolé, je me suis laisser emporter" et l'histoire serait réglé pour moi. Mais si jamais elle ne fait rien, la situation risque de vite partir.

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Lun 30 Mar 2015, 19:46

Chaud. Mon corps était terriblement chaud, bouillant, à tel point que je supportais de plus en plus difficilement les peaux de bêtes qui recouvraient mon être aux yeux du démon. Avais-je de la fièvre ? Pourtant, je ne me sentais pas plus souffrante qu’à la normale… Et pourtant, le temps qui s’écoulaient rendaient les instants passés contre la chaleur de Yami d’avantage étouffante mais aussi bien plus… irrésistible… Je comprenais au fur et à mesure que je me voilais bien la face en imaginant qu’il ne se passerait rien entre nous ce soir, cette nuit… Et cela aurait du me dégoûter, m’horrifier, m’angoisser, me pousser à me lever sur le champ et à le fuir aussi rapidement que mes jambes me le permettait ! Mais il n’en était rien. Si ma raison me disait de partir, mon être me commandait tout autre chose. C’était comme si un petit être maléfique à la voix suave et envoûtante me chuchotait sans cesse de me laisser aller, de fondre totalement dans ces bras, de l’accepter lui, tout entier, de ne plus me retenir, de ne plus avoir peur… d’un homme à la nature pourtant maléfique. Pourquoi le mal finissait toujours par être attiré par moi ?! Ma vie était-elle si maudite que cela ? A moins que… ce ne soit… finalement moi… qui désire tant souffrir… inconsciemment… attirée par les ténèbres bien plus que par la lumière… J’étais… foutue.

Et je ne réagis même pas lorsqu’il m’entoura de son bras… pas plus qu’un simple petit sursaut, bien au deçà des genres de réactions expresses que j’avais habituellement… Ce n’était pas normal, ce garçon provoquait en moi des désirs interdit, il m’était nocif, dangereux… et tel un insecte dans la toile d’une araignée particulièrement irrésistible, je ne parvenais pas à me sortir de son filet, même plus à simplement me débattre. Et pire encore, je me mettais à désirer être mangée, à ressentir ce que les auteurs dérivaient lorsqu’une jeune et innocente fille découvrait pour la première fois les plaisir de la chaire. Je voulais être ennivrée, me sentir défaillir, envoûtée, possédée… et tout cela était totalement contradictoire avec la peur monstrueuse et la haine qui me tiraillaient le ventre à chaque fois que j’avais osée imaginer cette situation, dans mes pires cauchemars. Je n’en pouvais plus de cette situation ! Qu’il me prenne ou qu’il me tue ! Ou la folie me dévorera !

« Un démon de la luxure… J’aurais du m’en douter… Je suis finie… »

Cette voix sensuelle, ce n’était pas la mienne. Cette autorisation silencieuse, elle ne pouvait être de moi… Ces paroles auraient du me forcer au réveille, pousser mon instinct à reprendre le dessus sur mes désirs de plaisir, de danger, de redécouverte...Mais rien. Même l’atmosphère qui aurait du se faire plus pesante et m’aider à réagir me faisait défaut, devenant tout à coup bien plus douce, reposante… Et alors… tout s’enchaîna rapidement… sa tête se rapprochant de la mienne, son souffle venant me chatouiller le visage, ses lèvres effleurant les miennes… ce baiser délicat qui souleva mon coeur mort comme si il était possible qu’il revive… et tout s’effaça autour de moi. Les bougies, la roulotte, la forêt, ma peur, ma haine, mes cicatrices, mon passé… J’étais… ailleurs… et bien. Je ne pouvais pas le repousser, ne le voulait pas, désirais que ce baiser ne s’arrête jamais, qu’il continue ! Je voulais me brûler les ailes, que mon corps soit dévoré par le brasier de la passion ! Alors je répondis à son baiser, oubliant tout, jusqu’à celle que j’étais ! Et lorsque notre étreinte passionnelle finit par prendre de fin… je le giflais. Non pas par peur ou haine… mais par principe. Aucune réaction de ma part aurait été bien trop étrange… non ?

Mais même si mon geste avait été agressif, non maîtrisé, mon regard et mon corps délivraient malgré moi un tout autre message… que je ne pouvais de toutes les façons plus cacher après ce qu’il venait de se passer… Et à tout ce tableau irréel s’ajouta une nouvelle fantaisie. Lui résister. L’envie de faussement lui résister me prit totalement au dépourvu. Depuis quand n’avais-je pas eu le goût du jeu, peut importe dans quel conteste ? Je ne parvenais même pas à m’en souvenir. Curieusement, une fois que mon esprit avait accepté la fatalité qui voulait que mon corps allait probablement être utilisé par Yami, je me sentais nettement plus… libre… Et bien que toutes mes autres fois s’étaient passés dans des conditions tout à fait extrêmes et détestables, je n’en avais pas moins retiré une certaine expérience forte en la matière… Alors quitte à finir au cœur d’un brasier, autant l’alimenter jusqu’à la fin ! Et tout commença par un simple défit…

« Non mais ça va pas dans ta tête ?! Tu crois que tu peux m’avoir comme ça ? Tu crois que je vais te laisser poser tes mains sur moi comme ça ? Si tu me veux, il va falloir me mériter. »

J’aimais ces revirements de situation mais aussi de personnalité que mon esprit malade était capable de faire. De la jeune fille effrayé, je venais de passer à l’apparence morale d’une femme sûre d’elle, désirable et qui se plaisait à se faire désirer. Et j’aimais ça, cette sensation de contrôle, de pouvoir décider à quel moment je me ferais dévorer toute crue, faute d’avoir le choix de mon sort... Et j'étais pressée de savoir à quelle sauce ce démon allait me manger.

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Mar 31 Mar 2015, 18:32

Le baiser donner était quelque peu . . . . assez intense. Pour moi, comme pour elle. car en premier lieux, elle me le rendit bien. J'avais vu juste. Une femme ne peux pas éternellement se refuser à un homme. Du moins, instinctivement. Mais lorsque le désir prend le dessus sur la raison et que l'on profite de l'instabilité mental de la personne, on peux facilement arriver à nos fins. J'étais assez fier de moi. Mais je savais pertinemment que ce n'était pas encore terminer. Elle n'était pas encore dans le lit. Et j'avais encore un long trajet à faire. Mais ce baiser, qui dura quand même assez longtemps, me permis de me rapprocher du but. Mais elle devait savoir elle même que ce dont elle essayer de se tuer à empêcher d'arriver allait se produire. Et puis, elle avait trouvé mon péché et pourtant, elle était toujours présente. Encore devant moi. Elle était résigné à toutes formes de fuite ou de lutte. Mais pourtant, elle voulait encore s'amuser. Je le compris car, lorsque notre embrassade fut terminé, elle me gifla. Réaction après coup? Non je ne crois pas. Car elle s'exprima. Je devais la mériter? Je rêve! Sur le coup, j'avais simplement envie de faire preuve de non civisme, mais je posa délicatement mes doigts sur ma joue qui venait de se faire violenté en rigolant doucement. Et je remarqua que j'avais encore mes gants. Alors je me redressa de façon à être bien face à elle. Puis je déplaça ma main vers ma bouche. Mordant délicatement dans un doigt pour retirer doucement mon gant de ma main. Et je fis la même avec la deuxième. Puis, tout en plaçant mes gant ailleurs et détournant mon regard d'elle, je lui parla sur un ton sérieux.

Alors comme ça tu veux jouer? Hmm? intéressant. Mais tu as commis une faute.

A peine ma phrase terminé, je me retourna assez vivement pour lui attraper les poignets et lui planquant les bras en l'air et contre le mur, me plaçant près d'elle, ma tête à, à peine deux centimètres de la sienne, lui laissant sentir ma respiration lente contre sa peau, pour continuer à lui parler mais ce coup ci, doucement, avec un ton presque rieur.

Sachez mademoiselle qu'un démon ne mérite pas. Il prend. Et si vous pensez pouvoir m'empêché de vous voler vôtre âme, je vais vous le prouver maintenant.

Elle avait les bras contre le mur et je la tenais fermement sans pour autant lui faire trop mal, et le torse au dessus de ces jambes. Mais la situation ne serait pas drôle si je n'avais pas eu la ferme intention de la laisser languir pour qu'elle aille jusqu'à me supplier de la prendre. Alors je commença à lui embrasser la joue, descendant dans le coup, pour ensuite la regarder à nouveau dans les yeux de la manière la plus subtile qui soit. Mais je n'attendais qu'une seul chose à ce moment là. je voulais juste qu'elle se laisse aller, qu'elle m'embrasse et limite, qu'elle me saute dessus. Me faisant perdre toutes mes forces et tout mes appuies. Qu'elle prenne la situation en main et qu'elle se sente juge de quand et quoi faire. Qu'elle prenne les devants. Je voulais lui prouver que même si c'est une femme, elle peux toujours se montrer ferme et puissante même lorsqu'elle commet le péché de chaire. Je ne sais pas si elle avait compris le message malgré le fait que j'avais un peu relâcher la pression au niveau de ces poignets et que j'avais fait exprès de me mettre dans une position qui ne confortait pas les appuis. Une femme désireuse commençait à se montrer. Et je n'allais pas la laisser repartir comme ça.

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Mar 07 Avr 2015, 10:39

Il… m’avait attrapé, coincé contre le mur, ligoté de ces mains mes poignets, plaquant son corps contre le miens… J’étais… à sa merci… La peur était quelque chose de très capricieux et se manifestait toujours selon ses propres désirs. Dans une telle situation, je me serais attendue à trembler de plus belle, à le repousser de toutes mes forces, à le gifler, le griffer, le mordre, tenter n’importe quoi pour qu’il me lâche, alors que je serais en proie à une terreur sans nom ! C’est ce que la Melody que j’étais en temps normal ferait, il n’y avait pas l’ombre d’un doute ! Mais alors… pourquoi ne voulais-je pas me débarrasser de lui sur le champ ? Pourquoi me sentais-je beaucoup trop fiévreuse, beaucoup trop… atteinte par mes désirs ? L’adrénaline, ce que l’on nommait parfois grain de folie,  qui affluait dans mon esprit annihilait purement et simplement toute réaction apparemment logique en moi. Allais-je perdre la tête cette nuit, et cette fois-ci au sens littéral ? Je ne pouvais pas résister à ce qu’il m’offrait, à ce que j’avais toujours espérer en secret… A ce rêve, cette illusion, que cet homme s’était amusé à détruire, réduisant même les miettes qu’il en restait à néant. Mais aujourd’hui, tout était différent. Et deux de ces différences étaient de taille. Je n’avais ni peur… ni mal.

Et le sursaut que j’avais eu par réflexe lorsqu’il me plaqua contre la roulotte n’avait donné suite à aucune réaction. Je tentais de comprendre ce que mon corps ressentais, ce qu’il voulait vraiment… Mais qu’il était difficile d’analyser des signes que l’on s’était efforcé pendant si longtemps d’ignorer ! Mon propre corps m’était totalement étranger ! En revanche… je parvenais bien mieux à déceler les sourdes demandes du démon… Il ne me serrais pas, me narguait… comme si il désirait… que je prenne les commandes ? Impensable ! Et pourtant… Nous étions tous deux expérimentés en la matière, lui par son pêché de luxure et moi par mes années d’esclavage et de proxénétisme… Ce que j’avais appris, je devais aujourd’hui m’en servir pour mon plaisir, retourner tous ce que ces hommes m’ont fait subir contre l’un d’entre eux, selon ma volonté, selon notre désir partagé… C’était la meilleure solution qui s’offrait à moi, et je ne devais pas laisser passer cette chance unique de reprendre cette partie de ma vie en main. Bien sûre, mon androphobie ne disparaîtra pas par cette unique nuit… mais au moins, je serais que je suis capable de surpasser cette peur, de la contrôler, de la mettre en sourdine. Et quoi de mieux que de commencer par le contrôle pour parvenir à la totale liberté ? Toutes mes entraves, je finirais par les contrôler les unes après les autres, pour mieux les détruire ! Il était grand temps de reprendre les choses en mains.

« Ah oui ? Alors tu dois probablement savoir qu’une femme, quand à elle, obtient toujours ce qu’elle désire ! »

Il.. m’embrassait… Ses baisers me brûlait la peau, me faisait transpirer de désir, me rendait difficile la tenue sur mes deux jambes, je risquais de tomber. Certaines femmes ne savent pas comment réagir dans ce cas là,, mais pas moi. Mon corps, lui, savait, et il me suffisait de le laisser parler. Alors, j’appuyais mon bassin contre le siens,enroulant l’une de mes jambes autour des siennes, me servant de son corps comme d’un appuis. C’était si… facile… Tout s'enchaînait très vite dans mon esprit… Pour le faire tomber à la renverse, il ne m’avait fallut qu’accentuer ma poussé contre lui, tout en resserrant ma prise autour de ses genoux. J’étais maintenant au dessus de lui, maîtresse de la situation, retournant sa précédente position contre lui. De la sensualité ? Il n’y en avait pas ici. Je n’étais pas apte à faire dans la dentelle, il était trop tôt. J’attrapais ses poignets, levant ses bras au dessus de sa tête comme il l’avait fait pour moi, mais ne lui laissant aucune chance de se libérer. Il était peut-être plus fort que moi, mais je le serrais autant que je le pouvais. Il ne devait pas bouger, pas tant que je ne le lui permettais pas. C’était mon jeu, ma décision, ma nuit ! Quitte à sombrer dans le pêcher, autant que ce soit entièrement, complètement !

Je l’embrassais à mon tour, dans le creux de son cou, mordant sa chaire tantôt délicatement, tantôt avec la sauvagerie d’une louve. J’y laissais même quelques parques. Puis je descendis lentement vers son torse.. Il avait voulu me faire languir ? Soit, j’en ferais de même pour lui… Ma langue vint tracer chaque courbe de ses muscles, m’attardant autour de ses tétons, plantant mes incisives tout autour, tout en tirant légèrement dessus. Je voulais le voir souffrir, le voir gémir, le voir me supplier d’arrêter ou bien de lui offrir plus ! Je glissais l’une de mes mains libre le long de son flanc, le frôlant du bout des doigts, descendant de plus en plus bas, allant jusqu’à la limite de cette zone qui m’avait fait tant de mal par le passé. Pouvais-je me permettre d’aller plus loin ?

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Jeu 09 Avr 2015, 15:28

Au revoir l'abstention, la peur, les remords. Elle se laissait complètement aller. Sa phobie? Ce soir, elle la met de côté pour savourer ce moment. Unique, ou peu être pas. je ne sais pas. Mais on pourrait presque dire, que c'est sa première fois. L'appuis qui va lui permettre de s'envoler encore plus haut. Briser les limites de son imagination, elle allait pouvoir se laisser aller. Se faire plaisir. Laissant parler son envie, ses désirs. je lui laissa complètement et tout bonnement carte blanche. Et elle l'avait compris. Ce n'était pas un jeu de séduction. Ni un jeu de domination car je savais très bien que je gagnerais. Mais ce n'est pas mon but. Elle allait tomber encore plus bas par la suite. Je ne suis que la première marche. Et c'est pour moi la plus importante. Car lorsqu'il n'y a pas de marche arrière possible, c'est toujours sur la première que l'on hésite. L'endroit où l'on réfléchie si l'on doit vraiment engager le parcours. Mais elle avait décidé de monter. Grâce à moi? Pas vraiment. Je pense que c'est plutôt le désir qui siège au creux de ces reins qui lui dicte sa conduite. Se laissant bientôt, complètement submerger par le plaisir. Et lorsqu'elle renversa la situation, je sentais de plus en plus le mercure monter. Mais je devais faire attention. Je devais contenir mon envie de domination. Car je n'aime pas être celui que l'on possède. Mais ce soir, c'est spécial. je lui offre en quelque sorte, un plat unique. Car il n'y a rien entre nous. Ni amour, ni attirance. Juste du désir. Enfin, pour le moment. Car bientôt, ça sera du sexe à l'état brute. Sans se soucier de l'autre. Juste pour son propre plaisir. Je sais que moi, j'apprécirais. Mais elle, je pense qu'il n'y a que ce moyen pour qu'elle puisse prendre son pied. Il faut parfois faire des concessions. Mais pour le moment, elle s'amuse un peu comme moi avant. Elle me choppa les poignet. me planquant à mon tour contre le mur. Je sais très bien que je pourrais me délivrer facilement. Et elle le savait aussi. Mais je sentais qu'elle serrait. Signe qu'elle voulait dominer. Alors je ne chercha pas vraiment à me défendre. Elle reproduisit exactement ce que je lui avait faire juste avant. J'espère au moins qu'elle aimait ce qu'elle faisait. Mais tout ça, ça me faisait juste sourire. Je sentais où elle essayait d'en venir. Mais tout ça, c'était trop peu pour moi. Je suis habituer à beaucoup plus. Alors je lui lança simplement un grand sourire. Et il voulait tout dire. C'était une sorte de défis. Allait-elle pouvoir m'entendre lui demander plus? Je sentis ses doigt descendre. Proche de la zone qu'elle ne pouvait pourtant plus encadrer. Mais je la sentais quand même un peu hésitante. Lui fallait-elle un coup de pouce supplémentaire? Peu importe la réponse, j'allais le lui donner.

Je te conseil de te dépêcher avant que je n'en perde la raison et que je finisse par reprendre les choses en mains.

Car même si elle, n'avait plus vraiment toute sa tête, moi je l'avais encore. Mais le problèmes, c'est que si j'en viens à être submergé par le désir, je finirais par lui faire ce que moi j'ai envie. Ne la laissant pas avoir sa nuit. Et elle y tenait autant que moi. Alors je ne désir qu'une chose, qu'elle se dépêche un peu car sinon, je risquerais de tout foirer pour mon propre plaisir. Je suis peut être assez doué en la matière, mais ma patience à des limites. Et je hais attendre. Elle pouvait donc le prendre comme une sorte de supplication. Elle le prend comme je veux, mais non somme allé trop loin pour en rester là. Alors pitié, si elle veux sa nuit, qu'elle s'active un peu qu'elle jette cette chose aussi idiote et futile qu'est l'hésitation!

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Ven 10 Avr 2015, 10:38

"Prendre les choses en main", "me dépêcher", "avant que je ne perde la raison"... J'avais entendue tant de fois ces mots, ces phrases murmurés à mon oreille, qu'ils sonnaient pour moi comme une supplication. Les hommes avaient tous leur maudite fierté, qui les empêchaient demander les choses gênantes ou honteuses simplement, sans devoir les cacher sous d'autres tournures qui les faisaient encore maître de la situation. Pas un simple "va plus loin" ou un "je suis à toi", non... Ils se tracassaient l'esprit avec des menaces, alors que toute femme était capable de sentir quand un homme cherchait la domination. Seulement voilà, admettre pour ces derniers qu'ils ne voulaient pas jouer le rôle du dominant était bien trop leur demander. C'était idiot, mais nous ne pouvions changer des siècles de machisme par notre unique volonté. Tout le monde sait qu'en réalité les femmes sont bien plus redoutables que les hommes lorsqu'il s'agit de contrôle, de pouvoir et de machiavélisme. Qui donc soupçonnerait ces jolis minois d'être capable de verser un mortel poison dans leurs coupes ? Personne. Et lorsqu'on les entends s'écrier que le liquide mortel est la seule arme des femmes, tout le monde continue de croire à une grotesque fable. "Elles ne pourraient être assez intelligentes pour penser à ça !", disaient-ils... Mais maintenant, qui se retrouve à nourrir les vers, six pieds sous terre ? Pas moi.

Oui, entendre parler Yami sous ces termes, dans cette situation, avait réveillé en moi une colère que j'avais parvenue à contrôler jusqu'ici. Ma haine pour les hommes restait plus forte que mon désir actuel, ou plutôt, elle l'était devenue après une simple phrase. Je voulais le gifler, l'entendre crier de douleur, le voir me supplier de lui offrir gracieusement ce qu'il attend de moi. J'étais à deux doigts de transformer mon lieu de plaisir d'un soir en chambre des tortures d'une nuit. Un rien pouvait me faire basculer du côté obscure, me faire céder au pêcher de la colère... Mais il me fallait pour cela une bonne raison, ou plutôt une bonne excuse. Si je devais damner mon âme - et l'avais-je seulement encore en moi ? -, ce ne sera pas sans avoir sué de tout mon corps et avoir succombé entièrement à ce qui était de plus puissant en moi. Ma colère ou mon désir... Seul de Yami dépendait le fin mot de toute cette histoire... Mais je m'égarais, alors que mes mains se faisaient par réflexe de plus en plus baladeuses. Je remarquais même avec une stupeur non dissimulés que je venais de lui laisser plusieurs marques rouges. Probablement du à ma soudaine montée de colère... Mais allais-je paraître désolée pour autant ? Certainement pas ! Et j'appuyais un peu plus mes ongles dans sa chaire, espérant lui arracher une grimace de douleur. Je voulais me sentir désirée, mais peut-être même encore plus, je voulais me sentir crainte et redoutée.

« Par prendre les choses en mains tu dis ? Petit impatient ! On ne demande pas à une dame de se presser. Il faut savoir attendre qu'un fruit soit mûre avant de tendre les doigts pour le cueillir, personne ne te l'a jamais apprit ? »

Et je le mordis un peu plus fort, juste à la base du cou, fermement, à pleines dents. Admirer la marque que je lui avais laissé m'apportait un sentiment de satisfaction que je n'aurais pas pu soupçonner. Le marquer m'était aussi agréable ? Pas de soucis, rien ne m'empêchais de continuer. Après tout, c'était un démon, il pouvait probablement résister à bien pire que cela ! Et ma curiosité prit à cet instant le dessus sur toute autre pensée... Où la peau était-elle la plus fine et la plus facile à percer, hormis dans le cou ? Hum... Les lèvres me semblèrent être le meilleur choix... Je m'approchais lentement de son visage, saisissants l'un de ces morceau de chaire rosée, avant de l'attraper de mes incisives, de mes canines... et de le croquer. Du sang coula le long de ma gorge, chaud, ferreux, délicieux. Boire du liquide rouge d'un démon risquait-il de me transformer ? Non, ridicule, ils n'avaient rien de commun avec les créatures de la nuit... Alors je me délectais, appuyant de plus en plus jusqu'à ce que ma source se tarisse complètement. Presque déçus, je le relâchais, avant de serrer un peu plus mon corps contre le siens. Il avait assez attendue, et moi aussi. Bien que j'aurais nettement préféré pouvoir continuer de jouer avec lui encore longtemps, mon corps était beaucoup trop chaud, beaucoup trop instable et... Non, inutile de penser à cela. C'était un effet naturel après tout... Détestable, mais obligatoire...

Pourtant, il me restait encore une étape et non des moindre avant de parvenir à passer à l'acte... Car comment pourrais-je parvenir à mes fins si je ne supportais même pas de voir ou toucher son engin ? C'est acte de pure bestialité était pour moi écœurant. Laisser un corps étranger entre en soit ? On ne l'acceptait généralement pas de bon cœur, excepté lorsqu'il s'agissait de.. ça. Et je la sentais contre moi, cette chose que les réflexes naturels avaient rendus encore plus horrible à mes yeux. Je laissais lentement ma main descendre le long de son bassin, tentant de cacher la grimace de dégoût qui se dessinait peu à peu sur mon visage. C'était affreux de constater à quel point ce truc me terrifiais encore. Mais il me fallait franchir le cap, me débarrasser de cette entrave... Et je le saisis. Je fermais alors instinctivement les yeux, fronçant les sourcils, réfrénant un frisson de dégoût. Je détestais cette chose, peut-être encore plus que les hommes en eux-même. Mais je me retenais de le serrer de toute mes forces, craignant qu'un réflexe naturel ne vienne s’abattre sur moi. Mais voilà que je venais de franchir le cap... J'allais pouvoir passer aux choses sérieuses... Mais avant, un massage s'imposait.

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Dim 12 Avr 2015, 12:40

L'avais-je contrarié? Je pense. Et pas qu'un peu. Je le remarqua surtout à sa façon de me mordre sur le coup. Est-ce que cette sensation était désagréable? Evidemment que non. En un sens, j'aimais souffrir. Et, c'était pour moi, comme un jeu. Rendre le sexe et tout ce qui tourne autour, plus bestial, est une chose que je savoure. Je me délecte au plus haut point de cet exquis moment. Elle n'aimait pas les hommes pourtant. C'est un détaille que je n'arrive pas à me sortir de la tête. Mais ce n'est pas ça qui m'empêche de vouloir encore plus. Et je me contrait trop bien pour savoir que si les choses continuaient à être aussi lente, j'en perdrais la tête au point qu'elle serait largement capable de vouloir faire marche arrière. Mais il me fallait me retenir. Et j'avais compris. Je ne suis pas en droit de lui voler sa nuit. Mais ce n'est pas grave. Car au moins, je peux lui voler son âme. Une chose qui vaux plus que tout dans ce monde. Une âme en plus, une alliée qui pourra par le futur s'avérer utile. Mais je n'ai que faire du futur. pourquoi est-ce que je pense à cela? une seule chose doit me préoccuper. C'est le moment présent. Je me doit de lui accorder mon attention la plus total. est-ce qu'elle le mérite? je ne peux pas me permettre de dire si quelqu'un est méritant ou non. Je donne et je reprend une autre chose en retour. Des fois ce n'est pas équivalents mais c'est une règle d'or chez les démons. Donnez une chose, même insignifiante, et en retour, prenez leurs âmes.

Je sentais ses dents. Ses ongles. Ses mains. Son souffle. Son corps. Je la sentais contre moi. Et j'aimais ça. Mais j'ai l'impression qu'elle essaie de me faire souffrir car je sentais les petites agressions physique s'intensifier. Est-ce que j'avais mal pour autant? Non. Bien au contraire. Plus elle tentait de me faire mal, plus j'étais heureux. Je ne pouvais me défaire de ce sourire de satisfaction. Je prenais mon pied. Attend avec impatience le moment où nous pourrons passer aux choses sérieuses. Mais je dois la laisser s'amuser. Elle doit avoir encore plein de choses à me faire. Alors autant la laisser faire. J'avais oublier que je lui offrais cette nuit. Alors je cessa de réfléchir pour savourer le moment. Elle me sermona un coup, mais ses paroles rentrèrent par une oreille et ressortirent par l'autre. J'étais trop occuper à savourer un peu plus ce moment. A chaque seconde qui passait, je me reprochait un peu plus du "paradis". Mais le plaisir s'intensifia lorsqu'elle prit la décision de me morde la lèvre inférieur jusqu'au sang. A ce moment, je la regardais intensément. Je n'avais pas mal. Enfin si, mais je ne voulais pas que la douleur s'arrête. Bien au contraire. Mais elle arrêta lorsque le sang s'arrêta de couler. Dommage. Mais toute bonne chose a une fin. Mais si j'aimerais que cette nuit dure encore quelques semaines.

Elle se colla un peu plus contre moi. Son corps était chaud. Et le mien aussi. J'étais bien. Et je transpirais. Le souffle court, j'avais du mal à respirer. Je ne désirais plus qu'une chose. Et elle savait très bien ce que c'étais. Mais cela allait peut-être encore prendre pas mal de temps. car je la sentais hésitante. Sa main sur rapprochant de l'endroit où se trouve, pour elle, l'objet interdit. L'artefact noir si je puis dire ainsi. Une chose qu'elle ne pouvait plus voir en peinture. Et pourtant, elle allait devoir s'y faire. Parce qu'elle le voulait aussi. Mais je voyais que cela ne l'enchantait pas vraiment. rien que l'idée d'aller y toucher devait la rendre malade. Alors, comme pour lui donner un peu de courage, je l'embrassa à nouveau. Est-ce que j'avais fait une erreur? Probablement. Mais elle commença son massage. Massage que j'apprécia fortement. Nous nous rapprochions peu à peu du grand final. Mais je la laissais aller à son rythme. Mais j'étais heureux. presque aux anges. Je me demande bien comment certains font pour s'interdire une chose aussi extra. Ce ne sont que des abruties. Le péché de chaire est vraiment le meilleur qu'il soit au monde.

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Lun 13 Avr 2015, 14:11

Le plaisir. Voilà ce qui contrebalançait bien toute l’horreur contradictoire que je ressentais en cet instant. Tout dans nos corps, dans nos attitudes, dans nos gestes… tout transpirait à plein nez le plaisir et le désir. Si j’avais voulu à un moment donné faire marche arrière, il était maintenant bien trop tard. Je venais de franchir le cap, le point de non retour, la ligne de départ de cette course endiablé contre ma haine et ma peur envers le genre masculin. Quelque chose de nouveau était entrain de naître en moi, de surpasser ce qui me gouvernait intérieurement jusqu’alors. Et j’imaginais que c’était forcément pour le mieux… Après tout, pouvais-je devenir pire que ce que celle que j’étais déjà ? Plus rien n’avait d’importance, plus rien n’avait de sens, plus rien du tout. Cette situation, ce moment, cet acte… tout cela était parfaitement illogique avec la Moi de maintenant. Et pourtant… je franchirais cette ligne d’arrivée que je me refusais depuis si longtemps d’atteindre, que j’avais si peur d’approcher. Et ce petit pas vers la liberté totale, je le ferais, aujourd’hui.

Yami avait le souffle court et comme il fallait s’y attendre en tant que démon de la Luxure, il prenait son pied. Tout ce que je pouvais lui faire subir se transformait instantanément en plaisir, et je m’étonnais qu’il n’ait pas fini par perdre patience avec moi. Que pouvait bien lui apporter le faite de m’offrir cette nuit ? Assurément, je lui poserais la question, mais pas maintenant. Nous étions prêt, lui tout autant que moi. Et je tremblais, d’une manière incontrôlée et incontrôlable. Quelque chose n’allait-il pas ? Non, je ne me faisais ici que des illusions. Tout ce passait parfaitement bien. J’allais offrir mon corps à un démon, à défaut de lui céder mon âme. Et tout cela devenait de plus en plus tendue. Qu’attendais-je pour me lancer ? Je savais ce qu’il me restait à faire. Ce n’était qu’une question de minutes. Je connaissais la gestuelle, reproduite tant de fois comme un automate… Mais aujourd’hui, tout était différent. C’était mon choix, mon acte, ma décision ferme. Et je le fis.



Le lendemain fut étrange… différent. Je n’ouvrais pas encore les yeux, de peur de me découvrir seule ou pire encore, de finalement me rendre compte que tout ceci n’était qu’un rêve. Alors je restais là, allongée sur le dos, à penser à la nuit dernière, à ce que j’avais fait avec ce démon, à ma nouvelle liberté acquise. Et je n’en rougissais pas. A quoi bon ? Tout était fait. En revanche, la réaction du démon m’importait un peu plus. Allait-il partir sans le moindre mot ? S’enfuir comme un voleur après m’avoir offert cette nuit ? Il y avait fort à parier. Après tout, rien ne nous retenait l’un à l’autre, si ce n’est ce meurtre que nous avions résolu ensembles. Et même si je parviendrais à présent à contrôler mon androphobie, je n’allais pas pour autant tirer un trait sur mon passé. Tout ce que je souhaitais, c’était redevenir maîtresse de mes émotions, pas de m’en débarrasser… Et c’était chose faite. Nos routes allaient pouvoir se séparer sans aucune rancœur ou aucun regret, et c’était finalement tout ce qui comptait réellement à mes yeux. Alors il n’y a qu’une chose que je voulais lui dire, c’était… merci. Il était temps d’ouvrir à nouveau les yeux.

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Jeu 16 Avr 2015, 12:30

J'en avais assez d'attendre. Je ne souhaitais plus qu'une chose. Passer aux choses sérieuse. Mais je me devais d'être patient. Car si je deviens trop brusque, la miss risquerait de se braquer et donc, faire tombé à l'eau toute la nuit qu'elle désirait tant. Alors je me contrôlais. Tant bien que mal. Et à chaque coup de crocs, chaque petites choses qu'elle pouvait me faire pour tenter de me faire souffrir me faisait tout les effets inverses. J'en ressentais même un plaisir des plus malsains. J'appréciais comme il se devait ce moment unique. Le premier de sa nouvelle vie, et peut-être le dernier en ma compagnie. Quoi que, peut être pas. Mais je n'ai pas la tête à penser à cela. Je suis dans le moment présent, le moment de plaisir, l'endroit où la seule chose qui tourne est le désir. Une envie incontrôlable de  de laisser nôtre instinct animal prendre le dessus. L'instant d'une nuit, nous allons redevenir des bêtes. Non pas des Béluas. Comme certains pourrait le penser, mais bien avant. Des animaux à part entière. Ne laissant aucune trace d'humanité dans nos actes. Enfin, presque. Car une chose qui est et qui resterais humain ce soir. le plaisir. tout tournait autour de ce mot. Mon péché, ma raison de vivre, moi. Je compte bien devenir le dieu du désir. Façon de parler. Plutôt un symbole. Tout en restant un démon. Lorsque l'on cherchera une description du plaisir, mon nom viendra tout de suite. Le chemin sera long, mais j'y arriverais. Je me ferais connaitre à travers le monde par ce mot. Comment ça c'est débile? Je m'en fou. La raison n'est qu'une bride à notre imagination. une fois passer cette barrière, tout deviens possible. Après tout, nous somme dans un monde de magie. Mais je m'égare encore. Mon esprit est bien trop vagabond. Contrairement à mes mains qui pourtant, aimeraient beaucoup. Mais ce n'est pas encore le moment.

Mais le moment fatidique approcha à grand pas lorsqu'elle décida de me plaquer au sol. Je ne m'y attendais pas vraiment. Et puis je ne chercha pas vraiment à faire attention à tout type d'agression. Donc je me laissa tout simplement faire. Mon dos heurta le sol et quelques instants après, je me fis enfourcher. Loin de moi la sensation désagréable de me faire dominer. Au contraire. J’appréciais. Après tout, ça change énormément de ce que j'ai l'habitude de faire. Dominer, c'est bien, mais changer de temps en temps, c'est encore mieux. Alors je prenais mon pied, et je la laissa complètement faire. On voyait qu'elle avait l'habitude de faire ce genre de choses. Mais quelque chose devait lui être différent. La douleur et la peur ne faisait pas partie du moment. Elle n'en avait pas l'habitude de ça. Et à en voir l'expression de son visage, elle apprécie tout autant que moi. voir plus. Franchement? Je ne regrette pas d'être resté. Voir succombé quelqu'un tout en prenant son pied. C'est vraiment bon. Même si de base, la personne en question n'est pas très pur depuis que je l'ai rencontré, là, je l'enfonce encore plus dans les ténèbres. La sensation de plaisir était à son comble. Et la nuit se passa assez rapidement quand même. Malgré le nombre de fois où nous recommencions. Elle était probablement fière d'elle. ou peut-être pas. Je ne suis pas dans sa tête. Mais elle devait au moins se sentir libre. Une chaîne de briser. Mais est-ce la seule? Aucune idée. mais c'est avec plaisir que je l'aiderais à toutes les défaire si c'es pour l'emmenée un peu plus avec moi en enfer.

Le lendemain arriva enfin. Je n'avais pas dormis de la nuit. A tel point qu'au moment où la miss s'endormit, j'en profita pour me rhabiller et aller dehors. Pour prendre l'air. J'en avais un peu besoin. Tout le monde dormait à point fermé. Alors que moi, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Quelque chose me perturbait, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Alors, je grimpa en haut d'un arbre, pour m'asseoir sur une branche, un pied dans le vide et un genoux contre mon torse, regardant cette magnifique nuit que dame nature nous offrais tout en fumant un cigare. Et je resta là jusqu'au petit matin. N'aillant pas fermé l'oeil de la nuit. Et j'attendais. Mais quoi, je ne sais pas. Les gamins pensaient que j'étais encore dans la roulotte ne m'ayant pas vu sortir, alors ils attendaient que je sorte pour me bombarder de question. Enfin, pas que moi. La miss aussi. Et lorsqu'elle sortira et que j'entendrais sa voix bégayer à cause des questions gênantes des gosses, je descendrais de mon arbre, les mains dans les poches, pour la sortir de la dedans. Ou alors, si elle leurs dit franco "des choses de grands", j'attendrais que l'on se mette à me chercher. Dans tout les cas, je ne partirais pas sans lui dire au revoir. Et peut être merci aussi. Enfin, plutôt de rien.

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Jeu 16 Avr 2015, 15:31

Le retour à la réalité fut nettement moins douloureux que ce à quoi je m'attendais. J'ouvris les yeux, l'un après l'autre, lentement, laissant les rayons de lumière qui perçaient à travers les vitres m'illuminer. Il faisait chaud, pour une matinée, et les bruits extérieurs m'indiquaient que les enfants étaient déjà probablement tous réveillés. Alors je me redressais, mon corps rendu douloureux par les exercices physiques de la nuit dernière, me rendit la tâche difficile. Je soufflais plusieurs fois, difficilement. Mon dos, mes côtes, mon ventre, tout me faisait mal, mais pas au point d'en hurler. J'avais l'impression d'avoir vécue mon plus grand combat, même si, en quelque sorte, la vérité n'était pas si éloignée de cela. Ma main droite tata la place à côté de la mienne. Elle était froide… Je ne saurais dire à cet instant si ce que je ressentis fut de la déception ou du soulagement… Si Yami avait passé une bonne partie de la nuit en ma compagnie, il n'y était plus depuis très longtemps. Alors, difficilement, je me remis sur mes jambes, qui me firent grimacer sous l'effort qu'elles devaient fournir. Je chancelais, plusieurs fois, et me rattrapais comme je le pouvais aux meubles autour de moi. Le plus difficile restait à faire… Je devais attraper mes vêtements, et m'habiller…

Et une fois ceci fait, il était grand temps pour moi de sortir de mon petit nid douillet, qui avait été la scène de ma libération corporelle. A peine eussè-je poussé la porte en bois de la caravane que des dizaines de paires d'yeux se tournèrent vers moi, suivit de grands sourires, certains malicieux pour les plus âgés d'entre eux. Et je rougis, malgré moi. La discrétion n'avait apparemment pas du être au rendez-vous… ou alors, le démon s'était soudain senti d'humeur à venter ses exploits à qui avaient les oreilles assez perverties pour les entendre. De nombreuses petites mains se tendaient vers moi, tous m'appelaient par divers surnoms affectueux, me demandant si ma nuit avait été bonne, tentant de savoir où nous allions nous rendre désormais. Certains essayaient même de me raconter leurs rêves de cette nuit, que je ne parvenais pas à entendre, puisqu'ils parlaient tous en même temps. C'était une vérité que je ne pouvais nier. Toute personne m'observant à cet instant aurait pu le remarquer, même les yeux fermés. J'aimais les enfants, comme une mère bienveillante, comme une sœur attendrie. Et les avoirs tous à mes côtés me rendaient rayonnante. J'étais heureuse de les avoir sauvé, et l'espace de quelques quarts de soleil, j'en oubliais presque ma haine, ma peine et ma douleur.

« On se calme les enfants ! Je vais vous amener à un endroit qu'on appel le Sanctuaire. Il y a beaucoup d'autres enfants avec qui vous pourrez jouer une fois là bas. Et il y a de très gentilles personnes qui prendront soin de vous tous. » J'observais l'assemblée, me souvenant de ma proposition de la veille. J'allais alors demander aux plus grands ce qu'ils avaient décidé, eux qui étaient rassemblés au même endroit, mais celui qui devait probablement avoir mon âge me devança. « Quand à nous, nous nous rendons à Libertas. C'est là bas que nous pourrons prendre un nouveau départ ! » Je lui souris amicalement, acquiesçant du chef quand à sa décision, qui était en tout point de vue la plus sage. Des au revoir se firent alors, et le petit groupe s'en alla, non sans avoir rangé le camp et préparé les attelages au passage. Je ne pouvais qu'admirer leur courage, et leur souhaiter bonne chance dans leur expédition. Leur chemin était semé d'embuches, mais les aider n'était plus de mon ressors.

Tous les enfants, dont beaucoup pleuraient encore le départ de leurs grands-frères, ne me quittaient pas d'une semelle. Je les avais installés comme je le pouvais, les plus faibles à l'intérieur de la roulette, les plus grands et forts à tirer les petits chariots qui contenaient leurs maigres possessions. Je me sentais légère, à tenir entre mes mains autant de responsabilités, et jamais je n'aurais pu me douter être capable d'une telle forme d'autorité. Moi qui aspirais à la liberté, il semblerait que j'étais taillé pour accompagner les plus jeunes, ceux qui étaient les plus susceptibles de dépendre de moi… Quelle ironie. Et je montais aux commandes de l'attelage, donnant le signal de départ. Je ne pensais déjà plus à cette nuit, je ne pensais déjà plus à Yami. Peut-être nos routes se croiseraient-elles à nouveau un jour, ou peut-être pas. Tout ce que je savais en cet instant, c'est que je laissais une partie de mon passé derrière moi, et que je marchais droit vers mon avenir, qui me tendait les bras.

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Ven 17 Avr 2015, 20:43

Le matin était là. Et je ne descendais pas de mon arbre. Je me contentais tout simplement de regarder de la haut la scène. Une Melody toute neuf, en quelque sorte, sortit son nez de la couche, pouvant admirer devant elle une petite nuée d'oeil curieux. Il voulait tout savoir cette bande de salle mioche. Mais cela ne les regardaient aucunement. Je contemplais la scène. Mais aucune émotion ne parvenait à moi. Est-ce que je devais être heureux de ce que j'avais fait cette nuit? Est ce que je pouvais me permettre d'être satisfait? Et bien non. Ce n'est qu'une chose banale. Même si ma lèvre inférieur me brûle encore, je sentais que cette nuit allait être rangé dans un tiroir, dans un coin de ma mémoire et que le souvenir n'allait resurgir que lorsque l'occasion s'y présentera. Mais dans longtemps. Un gout amer me reste dans la bouche. Je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas à être satisfait. Du coin de l'oeil, je regarde en bas. Et je ne devais pas m'attendre a ce qu'elle me cherche. Après tout, je suis un démon et elle a eu ce qu'elle voulait. Je viendrais chercher ma paye plus tard. Et j'espère qu'elle sera à la hauteur de mes espérances. Après tout, j'ai presque été réduis au rang de jouet cette nuit. Alors elle devra me le payer. Mais pas maintenant.

Je commençais à m’impatienter là haut. j'attendais qu'ils partent tous pour enfin descendre et prendre la route à mon tour. Mais il me fallait attendre. Tout le monde devait penser que j'étais partis. Mais ça ne préoccupais personne. Enfin bon, je commençais à me lever. Debout sur ma branche je les regardais ranger le camp. Et une fois fini, ils se séparèrent en deux groupes. Les plus vieux allaient ailleurs. Ils étaient temps pour eux de se séparer et prendre leurs envoles. Et les plus jeunes partirent avec Melody. Je me demande bien à quoi ces têtes blondes vont bien pouvoir ressembler une fois plus grands. Je le saurais une fois qu'ils passeront l'armes à gauches. Après tout, je les ais fait riche. Leurs âmes sont donc miennes. Ça sera bien pratique d'avoir quelques larbin en plus dans quelques centaines d'années si une guerre fini par éclater. Mais je leurs laisse la vie pour le moment. Après tout, ils faut bien qu'ils prennent du plomb dans la tête. Je ne vois aucun intérêt de me charger de gosses inutiles.

Le camp était vide. Tout le monde était partit. Il était alors temps pour moi aussi de me mettre en route. Car j'ai encore plein de choses à faire. Alors, je me laisse tout simplement tomber de l'arbre. Atterrissant avec souplesse sur le sol. Puis, je m'alluma un cigare. Avec la nuit que j'avais passé, j'en avais oublier la cassette des affreux dans la roulotte. Bon, on va dire que je leurs laisse. un petit cadeau d'au revoir. Car après tout, je les reverrais tous un jour. Et Melody aussi. Je ne crois pas en la destiné, mais le monde est assez petit pour que nous nous retrouvions un jour. Peu importe où elle va, un jour, nous nous retrouverons. Et peut être que nous tisserons des liens un peu plus fort. Qui sait, tout est possible en ce monde. Enfin, presque tout. Et c'est avec une neutralité effrayante que je pris la route en laissant derrière moi cette nuit qui fait d'or et déjà partit de mon passé.

576 et FIN
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Au voleur ! [PV:Milady]

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