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 [Mission Lvl III] ◆ La Vérité surgira de la Mort ◆ [Melody]

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Ven 17 Avr 2015, 20:14

Le Quartier Résidentiel… Je ne sais pourquoi mes pas m'ont amenés jusqu'ici, alors que je n'y ai pas remis les pieds depuis ma rencontre avec ce démon de la Luxure, Yami. Tant de choses changeaient dans ma vie dernièrement ! Mes retrouvailles avec Tatah, les maigres révélations que Romulus a daigné me faire, ma nouvelle amitié naissante avec Julia, ma camarade de jeu et sœur de race… Et ma relation avec Milady, qui évoluaient dans un sens que je n'aurais jamais imaginé il y a de nombreuses lunes de cela. Ma haine à son égard, maintenant que je connaissais la vérité sur notre passé et sur les évènements de ma mise à mort, s'est évanouie. Je lui ai pardonné, et contre tout attente, elle en a fait de même avec moi. Désormais, nous avions établis une relation basé sur le retour au passé, du temps où elle cachait du mieux qu'elle le pouvait mes bêtises à nos parents adoptifs, du temps où nous nous faisions une confiance mutuelle quasi fusionnelle. Le mot "famille" prenait un tout nouveau sens dans mon esprit, ses connotations d'inutile et nuisible se remplaçant peu à peu par les mots précieuse et vitale. De plus, je sentais en moi que mes pouvoirs évoluaient, que ma curiosité concernant les Eternam, mes véritables parents, prenait de plus en plus le pas sur ma volonté pourtant jusqu'ici absolue de retrouver ma tête.

Bien entendue, je ne l'oubliais pas, tout comme je ne pouvais oublier ou faire abstraction de cette douleur qui me touchait à chaque instant… mais je ne savais pas encore si je pouvais dire que j'avais baissé les bras ou bien que mes objectifs avaient tout simplement changés mais… redevenir entière me paraissait de plus en plus comme un événement que je ne pouvais pas provoquer, que je devais attendre, patiemment. Personne ne savait où se trouvait ma tête, personne n'avait pu m'aider jusqu'ici. Je n'avais pas le moindre indice, la moindre piste… Alors à quoi bon perdre mon temps et me torturer ainsi ? Chaque chose viendra en son temps, voilà quelle était ma nouvelle croyance. Je retrouverais ma tête, et ma confiance en moi était suffisamment grande – et peut-être me fourvoyais-je – pour que j'ose espérer parvenir à réagir assez rapidement quand le moment sera venue pour que ce ne soit pas une personne indésirable qui me la rende. Car je me sentais capable de tout pour ne pas redevenir l'esclave d'un maître, et cela œuvrait considérablement à me rassurer sur le lendemain. Cet avenir, quel qu'il soit, je me sentais de taille à l'affronter, à le transformer à mon image, à le faire mien. Et cela, personne n'était en droit de me l'arracher. Pas Romulus, pas Milady, pas Bagaya.

Quoi qu'il en soit, peut-importe la raison qui avait fait que mon destin m'avait amené sur ce continent et dans cette ville, je comptais bien profiter du climat actuel pour me détendre, après les évènements quelque peu chaotiques qui se sont déroulés à Drosera et en suivant, dans la forêt des Murmures. Un ciel d'un bleu azure s'étendait au dessus de moi, et le soleil, presque à son zénith, n'était caché que quelques instants, par des nuages d'un blanc comme neige, que le vent avait rapidement fait de chasser. Ainsi, je flânais, sans but, entre les maisons tantôt riche, tantôt modestes, pourvus ou non de jardin aux milles fleurs odorantes, probablement protégés par une petite fée. Et je laissais mon esprit vagabonder aux souvenirs de mon enfance, que je passais dans ce même quartier, à jouer dans les rues à la balle avec les garçons du voisinage, loin des leçons assommantes que dispensait notre nourrice à ma grande sœur. Cette époque là était heureuse, mais révolue, et j'aurais donné un centième de mon existence ne serais-ce que pour avoir le droit de revivre ces moments. A cet instant, un mendiant pouvait dire, rien qu'à m'observer, que j'étais rayonnante de joie, que seul un brin de nostalgie assombrissait. Mais cela n'allait pas durer…

Qu'avais-je ressentie à ce moment précis, lorsqu'un homme et une femme du nom de Madley me dépassèrent et marchaient à toute allure vers une demeure que je connaissais si bien ? De la surprise, de la curiosité, de la joie, peut-être, de revoir ceux que j'appelais "père et mère". Mais tout ceci fut rapidement dépassé par des sentiments bien plus sombres, bien plus tristes… car mes yeux étaient possédaient désormais le lourd fardeau de m'annoncer le temps qu'il restait à vivre à tous ce que je croisais… Et mes parents n'y firent pas exception. En temps normal, je m'étais habituée à ne pas réagir, à ne pas tenter de sauver ceux dont le cadran approchait du tour complet… Mais il s'agissait ici de deux personnes que j'avais aimé, innocemment, et cela malgré tout le mal qu'ils avaient pu me faire. Et tant de questions me brûlaient encore les lèvres ! Pourquoi nous avoir adopter ? Pourquoi nous avoir toujours tenue à l'écart du monde ? Tant d'interrogations sans réponses que je m'étais toujours interdit de leur poser. Seulement, voilà que j'avais sous les yeux la preuve qu'il ne leur restait que peu de temps à passer dans ce monde. Qu'il ne me restait que quelques quarts de soleil à peine pour obtenir mes réponses. Le temps des révélations était enfin venu… Et qui sait, peut-être que pour une fois, je serais en mesure d'affronter la mort elle-même.

Et c'était enfin le moment d'agir. Poussant un long soupire, j'accélérais le pas, et dépassait mes parents… avant de me retourner, brusquement, et de leur faire face. Ils étaient tous deux en pleine conversation. Un sujet léger, probablement entamé par quelques paroles sur la pluie et le beau temps, suivit des derniers potins de la ville… Rien de bien intéressant. Rien de ce que l'on peut lire dans les livres, des dernières discutions d'un personnage important. La vie était tellement plus banale que le fictif… Et je les fixais droit dans les yeux, sentant leur nette incompréhension face à mon geste. Ne m'avait-ils donc pas reconnue ? Je me rappelais soudain de mon apparence, mais aussi de mon passé dans la cité. J'étais une meurtrière, j'avais tué mon mari, on m'avait décapitée, j'étais morte, puis devenue Dullahan, et recherchée. Et je me présentais à eux, sans préparation. Leur dire la vérité ? Que j'étais leur fille adoptive ? Melody ? Non, impossible. Je devais leur mentir. Un mensonge pour une vérité, l'échange était honnête.

« Hum… Pardonnez-moi de vous déranger mais… ne seriez vous pas Monsieur et Madame Madley ? Du Continent du Matin Calme ? » Ils se regardèrent entre eux, méfiants, et ce fut mon père qui s'exprima en premier. « C'est exact. Que nous voulez-vous ? » De ma réponse dépendra la réussite de ma mission. « Et bien… j'ai un message pour vous. De la part de Melody… Eternam. » Et à ce moment précis, je ne sus dire si je venais de faire le bon ou le mauvais choix. Me définir en tant que celle que j'étais, en tant que celle qu'ils s'étaient efforcés de me cacher. Leurs regards s'agrandir à la fois de surprise et d'horreur mêlé, et ce fut ma mère qui me répondit. « Un… message vous dites ? Quel… genre de message… ? » Ils étaient inquiets. Comment ne pas l'être en sachant qu'ils me considéraient peut-être comme dangereuse ? Mais je me devais de garder mon calme. Absolument. « Elle m'a prévenue que vous seriez inquiets, et que je devais dans ce cas vous rassurer en vous disant qu'elle voulait juste savoir la vérité. Elle va mourir. » Inverser les rôles, comme c'était intéressant… Mais personne ne craint un mourant, n'est-ce pas ? Maman semblait triste de l'apprendre, et Papa prit la décision pour elle de m'écouter. Même si il me semblait mal assuré… « Dans ce cas… Il me semble important que nous écoutions ce que vous avez à nous dire. Mais pas ici. Venez, suivez-nous jeune fille. » Et ils m'amenèrent jusqu'à leur demeure.

Cette maison que je connaissais si bien… et que je n'avais pas revu depuis si longtemps… Rien n'avait changé dans cet endroit. Ni les murs, ni les décorations, ni les meubles et pas même les odeurs. Comme si le temps s'était arrêté depuis mon départ. Je m'attendais même à voir débarquer à l'instant même Milady, descendant de sa chambre dans sa robe bleu nuit, le visage fatigué par ses quarts de lunes à travailler. Mais rien de tel ne pouvait se produire… Ils me conduisirent ainsi jusqu'au grand salon, et sonnèrent une servante que je ne connaissais pas – probablement la remplaçante de Tatah – afin que celle-ci vienne nous servir le thé accompagné de quelques gâteaux. La situation, aussi tendue était elle, me semblait pourtant se détendre. Les Madley, face à l'inconnue que je représentais, perdaient pas la face, agissant avec moi comme si j'étais une invitée de marque, bien qu'ils ignoraient encore tout de ce qui les attendaient. Je me sentais… étrange… Savoir que ses parents adoptifs allait mourir, ce n'était pas rien, mais être consciente en avance que j'allais probablement y assister me était une sensation encore plus difficile à supporter. Et l'ultime question qui se posait à moi restait la même. Étais-je en droit de les sauver ? Pouvais-je luter contre le cadran ? Je ne savais absolument rien de ce qui les attendaient !

Et mon père finit par rompre le silence que ne perturbait jusqu'ici que les bruits de nos tasses. « Et bien, jeune fille, dites-moi quel est votre nom, je vous prie. Comprenez que ce que vous venez nous annoncer là est quelque peu déstabilisant… Savez-vous donc qui est Melody à nos yeux ? » Que répondre à cela, si ce n'est une nouvelle fois une part de mensonge et de vérité… Je le regardais, droit dans les yeux, et utilisais un nom qu'ils ne pouvaient pas connaître ni vérifier, tant sa venue sur ces terres était encore récente. « Je m'appel Callirhoé Melicerte, et je connais bien Melody mais pas toute son histoire. Vous êtes ses parents, adoptifs m'a-t-elle dit. » Maman déglutit quand mon père manqua de s'étouffer d'une gorgée de boisson chaude. Ils ne s'attendaient pas à ce que j'en sache autant, et visiblement, leur gêne n'en fut qu'augmentée. « Et… quel est ce fameux message que… vous avez à nous délivrer ? » Tout allait se jouer maintenant car rien ne les obligeait à me dire la vérité. Pourtant, le temps ne jouait pas ici en ma faveur. Il ne leur restait qu'un demi-quart de soleil à vivre, tout au plus. « Elle va mourir. Et elle voudrait savoir avant de partir. Connaître la Vérité. Sur ses parents, sur son passé, sur son mariage. Tout. Il ne lui reste que peu de temps… et je ne sais même pas si je parviendrais à lui donner la réponse à temps. » J'avais prit un ton dramatique, tout se reposant ici sur ma capacité à les berner, eux qui nous avaient tant caché durant notre enfance.

Et ils semblaient soucieux, ne sachant que me répondre, hésitant sur ce qu'ils devaient faire. C'était à moi de les pousser. Le temps passait si vite ! « Je sais que je ne peux pas vous forcer à me répondre, mais je vous en pris… elle a tant souffert durant sa vie… et ne cherche que des réponses… Vous l'avez élevé ! Êtes-vous insensibles à son sort ? » Et ces quelques mots firent pencher la balance en ma faveur. Bien sûre que non. Ils n'étaient pas mauvais, après tout. Et ma mère réagit en premier, presque offusqué de ce que je venais de sous-entendre. « Bien sûre que non ! Mais comprenez, demoiselle, que déterrer le passé est quelque chose de difficile… surtout depuis tant d'années… » Ils  ne voulaient pas parler…  Que cachaient-ils d'aussi lourd pour en avoir encore peur aujourd'hui ? Ma curiosité était intenable, mais un seul mot de travers de ma part, et ils me fermeraient à jamais la porte de mon histoire. Père parla, en s'adressant à sa femme, cette fois-ci. « Mais ce serait aussi enfin le moyen de nous en débarrasser, et tu sais parfaitement pourquoi. Penses à ce que tout dire à cette enfant nous permettra. » Elle acquiesça, lentement, douloureusement, me jetant un œil désolé. Des égoïstes, voilà ce qu'ils avaient toujours été, bien que je ne les en avais jamais blâmé.

« C'est la vérité que Melody veut, n'est-ce pas ? Et bien soit. Voilà trop longtemps que nous vivons dans la peur pour protéger ces filles. Puisses nos mots ne jamais parvenir à ses oreilles. » A l'époque, je n'avais pas cherché à comprendre de qui mon père voulait parler, et pourtant, peut-être que le lui avoir demandé m'aurait évité bien des problèmes. « Milady et Melody, des enfants que l'on disait maudit. Et c'est par respect pour notre famille que nous avons acceptés de les adopter. Ma femme n'est autre que la sœur de leur mère. Sachez que nous ne savons pas tous les détails, mais je vais vous dire tout ce que nous savons. Leur mère est venue nous voir, plusieurs fois. Elle semblait inquiète. Il faut dire que la famille Eternam, à laquelle elle s'est retrouvée lié, a elle aussi son lot de mystères et de malédictions. Tous un jour magicien, l'autre sorcier. Triste destinée, si vous voulez mon avis. » Il prit une longue gorgée de breuvage, se levant, marchant autour de la table, longeant la baie vitrée, puis repris son récit, qui me faisait littéralement m'accrocher à mon siège. « Quoi qu'il en soit, elle a finit par… céder à la peur. Et elle nous supplia d'adopter ses deux petites filles, de les protéger. On aurait dit qu'elle craignait pour leur vie. Et bien sûre, comment aurions-nous pu dire non ? Elles étaient si différentes… sans magie… mais sans anti-magie… Faibles et vulnérables. Et nous les avons donc élevées. » Il soupira, perdue dans ses pensées. Ma mère regardait par la fenêtre, comme si elle espérait pouvoir s'échapper par la fenêtre, tel un oiseau, échapper à cette discussion.

« Mais l'histoire ne s'arrête pas là… Car à peine quelques semaines plus tard, les deux parents moururent dans un terrible accident. Mais nous, qui étions conscients de la terreur de leur mère, ne crurent pas à ce que les officiers nous dirent. Il devait forcément y avoir autre chose. Alors, nous nous sommes éloignés des petites, nous avons tout fait pour que personne ne sache qu'elles étaient chez nous. Nous craignions que quelqu'un vienne un jour pour elles, mais rien ne se passa. Pendant près de vingt années. Voilà ce que nous avons fait pour elles » Je tentais de garder mon calme, ma tête me tournait, trop de révélations m'étaient faites en même temps. Ils nous avaient donc protégés ! Incroyable, impensable… Mais si ils tenaient à nous garder secrètes, pourquoi nous avoir marié ? « C'est incroyable, ce que vous avez fait là pour elles… Je tâcherais de rendre à Melody toute l'ampleur de votre geste ! » Et je laissais le silence se faire, avant de continuer. « Mais dans ce cas, pourquoi les avoir marié ? » Son regard s'illumina d'une lueur que je ne parvins pas à identifier, et son ton se fit soudainement bien plus froid. « Et bien, il était temps qu'elles se marient ! Elles avaient l'âge ! Elles le devaient ! » La peur s'entendait dans sa voix, quelque chose n'allait pas, je le sentais!

Et il semblait soudain prit d'une folie. Ma mère aussi. Ils se levèrent, se mirent face à moi, et parlèrent à l'unisson, sans interruption. Possédés, ils avaient l'air possédés. « On devait les marier ! On était obligés ! Il… nous l'a dit ! IL nous a obligé ! On… devait lui obéir ! IL était trop fort ! Trop fort ! IL nous aurait fait du mal ! IL va nous tuer ! NOUS tuer ! » Je ne savais pas quoi faire ! Leurs propos devenaient de plus en plus incohérents ! Ils parlaient de plus en plus rapidement ! Ils allaient mourir ! Et je ne pouvais rien faire ! Alors, dans un dernier élan de lucidité, je leur criais la dernière parole que je pouvais. « Qui ! Qui vous a fait ça ?! » Et, hurlant dans un dernier râle d'agonie affreuse, ils me répondirent, me donnèrent son nom, le nom de celui qui était à l'origine de tout. De notre malheur, de celui de Romulus, de la mort de nos véritables parents, et de nos parents adoptifs. « Le Pure ! » Et ils s'écroulèrent tous deux au sol, inconscients, de l'écume s'écoulant de leur bouche. Un maléfice. Une malédiction.

J'avais maintenant une cible. Un homme à abattre. Et je jurais sur la mort de ceux qui avaient tout fait pour nous protéger, qu'il sera mon dernier meurtre.

Choquée par les évènements, je mis de longues heures à me remettre de ce que je venais de voir, d'entendre. Il me fallait les enterrer. Que personne ne sache que j'étais venue ici, mais surtout, que je contacte au plus vite Milady. Je leur offris une sépulture décente, au cœur même de leur jardin. Ils n'avaient pas eu d'autres enfants que nous, et nous étions légalement mortes… Le manoir allait probablement être revendue… et je ne pouvais pas laisser faire ça. Cette maison, ils s'étaient probablement battus pour l'avoir. Nous y avions tant de souvenirs ! Il me fallait la préserver… Beaucoup se seraient retrouvés anéantis après de tels évènements, mais je n'avais pas le temps de faire mon deuil. Le Pure devait mourir. Disparaître de nos vies. Se retrouver pendue au bout d'une corde, étiré par des ânes, brûlé sur un buché, offert aux démons. Qu'ils le réduisent en pièce, qu'ils le fassent souffrir, qu'il paie pour tout le mal qu'il nous a fait. Je ne m'étais jamais sentie aussi haineuse de ma vie, et en même temps aussi lucide. Romulus était-il au courant de cela ? Comment allait-il réagir en apprenant ce que je savais ? Peut-être voulait-il même faire de moi son arme… Et je m'en fichais. Qu'il se serve de moi, qu'il m'utilise. Je tuerais le Pure. Même si je devais en disparaître.

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