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 Au voleur ! [PV:Milady]

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Sam 28 Fév 2015, 12:22

Peu à peu, et probablement fortement aidé par la demande plus qu'explicite du démon – à qui j'aurais probablement collé mon poing dans la figure en temps normal –, je réussis à retrouver mon calme et me taire. Et nom d'un orisha, ce que cela faisait du bien de pouvoir à nouveau m'exprimer et hurler ainsi à pleins poumons ! Je me sentais revivre, bien que mon corps ne perde toujours pas de ces tremblements et que la peur me tenaillait toujours aussi violemment. Je m'étais retrouvé assise, à même le sol, recroquevillé dans une position sécuritaire enfantine, les genoux contre ma poitrine. Sentir le mur froid et humide contre mon dos me procurait une étrange sensation de bien-être, comme si par ce simple contact, je parvenais à refroidir et calmer le flot continue d'images de terreur et de souvenirs cauchemardesques que m'envoyait mon subconscient. Et pour une fois, je n'étais pas mécontente de ne plus avoir à respirer, tant je pressentais que dans le cas contraire, ma respiration se ferait bien saccadée et douloureuse à ce moment. Mais maintenant que j'étais hors de tout danger – du moins l'espérais-je – il était grand temps que je me reconcentre sur les événement qui m'entouraient.

Apparemment, toute cette agitation avait particulièrement déplu à mon camarade démoniaque, qui se trouvait dans une colère noire à faire trembler de terreur n'importe quel habitant des bas quartiers. Quand à mon répugnant agresseur… je tournais la tête légèrement à travers le pan de mur démoli pour observer avec écœurement son corps étendue au sol, probablement mort. Tous les badauds étaient terrorisés par la scène qui s'était déroulée sous leurs yeux. Nous qui comptions rester discret, c'était vraisemblablement raté… Les autorités de la cité ne manqueraient pas d'accourir ici dans quelques temps, alertés par la violence visible de l'altercation entre le marchand bourgeois et le démon… Mais au moins, plus personne ici n'oserait se mettre en travers de notre route, et ce n'était absolument pas pour me déplaire… Je reposais alors ma nouvelle tête contre le reste du mur de pierres, goûtant au bonheur de pouvoir enfin la sentir, tout en fermant les yeux. Mais malheureusement, je déchantais bien vite… La douleur, elle, n'avait pas disparus, et je sentais encore profondément en moi ce manque insatiable de mon membre disparu. Et machinalement, je pris entre mes mains le petit pendentif, dont la lumière faiblissait doucement. Un objet magique, capable de m'offrir une autre apparence… Voilà la seule explication que je trouvais à mon nouvel état.

« Ça va aller. Merci. »

Yami était revenue vers moi, et semblait inquiet pour ma santé. Oh, physiquement, je me sentais très bien… mais mentalement… c'était une toute autre histoire. Encore bien perturbée par ce qui venait de se passer, je pris tout de même la peine de me relever, m'aidant de mon appuis mural, même si ce dernier était sur le point de s'écrouler. Ma nouvelle tête me tournait, et je me sentais très faible… Mais au moins, maintenant, je pouvais parler, m'exprimer, montrer clairement mes émotions… Et je regardais d'un air quelque peu triste la pauvre ardoise qui n'avait pas survécu à la catastrophe… Elle allait me manquer, je le sentais. Je grimaçais encore de douleur, me massant mes poignets douloureux, sur lesquels on pouvait encore voir clairement deux marques rouges… Je frissonnais. Seule, il n'aurait fait qu'une bouchée de moi… Je me serais à nouveau retrouvée dans la rue ou dans un taudis, couchée sur un lit de paille, droguée jusqu'aux yeux… Et soudain, un élan de gratitude inhabituel me prit au dépourvue et je me laissais choir sur le démon, tout en lui murmurant d'une voix chevrotante ces quelques mots.

« Merci… Infiniment… Tu n'imagine pas ce que tu viens de m'éviter, ce que j'ai cherché à fuir, par tous les moyens, jusqu'à tuer, jusqu'à me faire tuer… Merci… »

Mais bien vite, mon dégoût naturel pour les hommes reprit le dessus, et je m'écartais rapidement de lui, tout en époussetant ma robe froissée et quelque peu déchirée. Il était temps de continuer nos recherches, et je savais parfaitement où me rendre… même si je sentais à des lieux de là ce sur quoi nous risquions de tomber. Je n'avais plus peur. Le démon avait la force de me protéger, et j'espérais tout au fond de moi qu'il recommencerait. Oui, je me voyais obligé de le reconnaître… J'étais faible… Sauvage mais impuissante. Je ne savais pas me battre autrement que par des mots ou à l'aide de poisons ou de poignards, frappant par surprise dans le dos. J'avais besoin de quelqu'un, du moins tant que je resterais sur le Continent du Matin Calme.

« Remettons-nous en route. D'après ce que nous a dit cette enflure, je doute que notre véritable coupable soit un gamin… Que dirais-tu de rendre une petite visite au directeur de cette troupe de théâtre ? Je suis certaine qu'il aura de bonnes excuses à nous servir… »

Et sans un mot de plus, je passais à mon tour à travers le trou béant de la devanture du magasin, laissant derrière moi mes mauvais souvenirs et ma terreur. Aller de l'avant, c'est là tout ce que je pouvais faire… Et maintenant que mon apparence était toute autre, la donne changeait radicalement. Je n'étais plus obligée de me cacher, plus obligée de rester ici. J'étais enfin libre de faire ce que j'entendais et de me rendre où je le souhaitais. Mon avenir était encore un chemin sinueux, que personne n'avait tracé pour moi, et il était temps que je prenne les choses en main.

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Sam 28 Fév 2015, 20:26

Le sol était recouvert de sang. Le sang de se porc. Et ma colère était redescendu presque en même temps que la vie de ce salopard. Ça faisait du bien. J'avais probablement fait une chose que la plupart des personne qui le côtoyais n'osait faire de peur d'avoir des représailles. Alors que moi, je m'en foutais royalement. J'avais juste fait mon travail. Rien de plus. Même si je dois avouer que j'ai en horreur le fait que l'on touche à une femme. Mais ce paradoxe, je tentais de le cacher car après tout, j'étais un démon de la luxure. Les gens qui savent ce que je suis pensent que je suis un homme qui à toutes les femmes qu'ils veux à ses pieds et qu'il s'amuse avec. Il est vrai que j'étais un peu comme cet homme avant. Mais j'avais changé. Et je venais un peu d'éliminer une partie de moi en mettant un terme aux jours de cet homme. Mais je ne pouvais plus vivre comme les autres me le disaient. Je ne pouvais simplement plus manquer de respect à une femme. Peu importe la forme je ne pouvais plus. Et tout homme qui avait l'audace de lever la main en ma présence avait le droit a un traitement de faveur. Mais c'était la première fois que j'en venais à un tel point. Et je n'allais pas m'en remettre de si tôt. Même si j'essayais de le dissimuler le plus possible à la jeune demoiselle. Demoiselle qui d'ailleurs me disait qu'elle allait bien. Alors je n'allais pas chercher plus loin. Il fallait que l'on trouve ce que nous cherchions. Du moins, j'en avais envie. Mais la femme se rapprocha de moi, me lançant alors des remerciements. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Alors lorsqu'elle s'écarta après les mots doux, probablement à cause de sa phobie, je lui répondit le plus froidement possible.

Je remplis juste ma part du contrat. Rien de plus. Alors il est inutile de me remercier.

Il est vrai que j'étais froid. Mais je ne pu me retenir de lâcher un petit bruit d'énervement. Un simple petit "Tch" parce que j'étais énervé contre moi même. Je n'aurais pas du m'emporter comme ça. Mais le sort en avait décidé ainsi. Malgré tout le travail que je faisait pour me contrôler un maximum, j'avais fini par relâcher ma vigilance quelques secondes et voilà le résultat. Mais Melody relança la recherche. J'étais d'accord avec elle. Alors je n'ajouta rien du tout et je me m'y en route. Mais n'ayant aucune idée de la où nous devions aller, je finis par la laisser passer devant. Et lorsque nous avancions, la foule nous laissait place. Comme si nous étions atteins de la peste. Mais en fait, ils avaient juste peur. Peur de moi. Peur de subir le même sort. Peur de mourir. A tel point que même les plus audacieux n'osait plus approcher Melody. Et des rumeurs circulèrent comme quoi je l'avais défendu par pur amour ou simplement parce que je me la tapait. Des rumeurs qui ne me plaisaient pas du tout. Et je ne pouvais les ignorer. J'essayais d'avancer mais mes bras trahissait mon envie de tous les tuer car ils étaient victimes de tremblements. Je me retenais de crier et frapper alors que cela aurait très bien pu me détendre mais je ne pouvais pas. Alors je tenta de m'allumer un cigare. Je le sortie de ma veste, et tenta de craquer une allumette. Mais au lieu de la craquer pour faire feu, je la craqua vraiment la rendant inutilisable. J'en gâcha une . . . Deux . . . trois! Je m'énerva dessus et m'arrêta d'un coup en répétant sans cesse "put*i*".  De plus en plus vite et de plus en plus fort. Et le fait que je tremblais des mains n'arrangeait rien car je cassais les allumettes de plus en plus vite. Je voulais mon cigare pour me vider l'esprit mais je n'y arrivais pas. J'étais vraiment sur les nerfs. Et plus le temps passait et moins ça allait. Je voulais au plus profond de moi buter toutes ces ordures. J'étais à deux doigts de craqué. J'étais regardé comme une bête de foire. Un monstre. Et les rumeurs qui couraient qui ne me plaisait pas du tout. Nous pas pour moi mais pour elle. Elle ne devait probablement pas aimer ça du tout. Avec sa phobie des hommes ce genre de choses ne devaient pas lui plaire. Mais je devais me retenir. Malheureusement, je perdais doucement le contrôle de moi même laissant mon aura démoniaque émaner de plus en plus. Et l'envie de meurtre que je ressentais pouvait se sentir alors des centaines de mètres à la ronde. Et pas seulement pour les plus doué mais même pour les simples humains. Il fallait que je me calme impérativement.

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Lun 02 Mar 2015, 06:29

La colère… Un sentiment que je connaissais plus que bien, autant pour l'avoir subis que pour l'avoir éprouvé. C'était quelque chose de puissant, comme un feu violent qui prenait possession de votre corps et vous empêchait de raisonner convenablement. Alors, lorsque je vis Yami céder peu à peu à cet ouragan ravageur qui s'élevait en lui, je ne pu m'empêcher de sourire… tout en m'éloignant quelque peu de lui par pure précaution. Je l'avais remarqué, lorsque les hommes perdaient le contrôle de leurs émotions, ils en devenaient très dangereux, mais aussi très facile à manipuler. Bien qu'ici, ce ne soit absolument pas mon but, voir le démon s'emporter ainsi pour une simple question de cigare difficile à allumer… oui, cela m'amusait beaucoup, tout autant que cela m'effrayait. Et je n'étais pas la seule à avoir de plus en plus peur de sa colère démoniaque… Après la scène avec le rat mort, les passants nous dévisageaient, et s'écartaient sur notre passage. Pratique pour avancer, mais absolument pas discret… et j'imaginais aisément que si les forces de l'ordre venaient en ce moment nous interroger, voir nous arrêter… Yami s’emportera… et il y aura des morts… beaucoup de cadavres démembrés et méconnaissables, inutiles… Et les rumeurs qui circulaient sur nous n'aidaient pas.

Quelque chose en moi me criait d'agir avant que le pire ne puisse se produire… Mais son aura maléfique me paralysait les jambes, si bien que je pouvais rien faire d'autre que de m'empêcher de courir aussi loin que possible de lui, comme le voulait mon instinct de survie. Pourtant… si je ne faisais rien… Il finirait par tuer… par nous amener des ennuis… et maintenant que j'avais une nouvelle apparence, et donc une nouvelle couverture, la perdre aurait été une véritable catastrophe à mes yeux ! Non… je ne pouvais pas laisser cette situation dégénérer… Alors, saisissant tout mon courage à deux mains, je m'arrêtais net dans ma marche et me retournais pour lui faire face. Malgré moi, je me mis à trembler sous sa force bien plus impressionnante que la mienne et instinctivement, vins placer mes bras en croix sur ma poitrine. J'avais la tête basse, silencieuse, réfléchissant à toute vitesse sur ce que je devais faire… Mais mes mains furent plus rapides que moi, saisissant la dernière allumette qu'il tenait entre ses mains, la craquant d'un seul geste net et précis, et lui allumant son précieux cigare. J'espérais que cela suffirait à le calmer… mais je devais aussi faire cesser les racontars des passants une bonne fois pour toute. Pour cela, rien de plus facile…

« Tiens ! Bétassouille ! Heureusement que ta petite sœur est encore là pour t'aider, hein ? »

La fraternité, lien puissant qui unis deux êtres normalement du même sang, et qui peut tout a fait expliquer que l'un s'emporte aussi violemment pour protéger l'autre. Les citadins se sentirent soudains bien bête… car peut-être que le démon et moi étions radicalement différents physiquement, mais l'hypothèse que nous étions frère et sœur n'en était pas pour autant moins probable. Après tout, il devait bien être plus âgé que Melody. Et une fois ce spectacle offert en pâture aux badauds pour apaiser leur soif de curiosité, je repris la route en direction de la place que nous a indiqué cet enflure qui git désormais six pieds sous terre. Je tenais toutefois à m'assurer que Yami se calmait petit à petit, et lui murmurais quelques mots, une fois que nous nous étions éloignés.

« Ça va mieux ? Si t'as besoin d'aide, dit-le. Ce n'est pas le moment de déclencher une bagarre générale dans toute la ville. Allez, suis-moi, on est plus très loin. »

Et une fois arrivé à bon port… Tout se mua en un lien logique dans mon esprit. De jeunes enfants se produisaient sur une petite scène de bois, tous vêtus de riches costumes. Le décor dans lequel ils évoluaient était soigné, de bonne manufacture, et semblait presque neuf… Même la caravane qui devait probablement les transporter me semblait digne de celle du plus riche marchand. Mais une simple troupe de théâtre itinérante ne pouvait pas se payer autant… Après tout, si ils vivaient dans le respect de l'ordre, leurs revenues ne provenaient que du petit peuple… et tout le monde sait qu'il n'est pas le plus riche. Alors… leurs pièces sonnantes et trébuchantes devaient provenir d'ailleurs… J'attendais la fin de la représentation, observant les alentours, puis une fois que les spectateurs se furent éloignés, je m'approchais de l'estrade et attrapais l'un des gamins d'une main ferme.

« Dis-moi, petit, où se trouve ton patron ? »

Probablement effrayé par l'aura de mon compagnon de fortune, il nous indiqua bien vite et d'une main tremblante une loge, caché un peu plus loin derrière leur caravane. Je le remerciais d'un sourire, et, contenant mon dégoût, attrapais Yami par la manche pour le tirer derrière moi. Tout allait se jouer dans cette rencontre… Allons-nous faire chou blanc ? Ou bien démanteler un groupe de voleurs bien organisés ? Dans tous les cas, j'espérais sincèrement que le démon sera se tenir jusqu'à ce que nous obtenions les informations nécessaire… Et ensuite… j'aviserais de ce que je ferais subir à ce fauteur de trouble, utilisateur d'innocents enfants…

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Lun 02 Mar 2015, 12:42

Je n'y arrivais pas. Ça ne voulais pas. Bordel que ça m'énervait. Je me sentais partir. Et les gens aux alentours n'arrangeaient rien. J'étais sur ma dernière allumette. Je n'avait pas intérêt à la louper celle la sinon je pète un câble. Je ferma alors les yeux. Priant presque les esprits démoniaques pour ne pas la louper. Je pris une longue inspiration et je commença alors le mouvement. A peine eu-je commencer que je sentais que ma colère allait partir. Mais o moment de la craquer, des mains m'arrêtèrent et prirent l'allumette. Je ne comprenais pas alors j'ouvris les yeux. Et je vis Miss Melody avec l'allumette. La faisant flamber puis, m'allumer délicatement mon cigare. Ô bordel je tira doucement et longuement dessus sentant la fumé parcourir ma gorge. Inspirant à plein poumons la toxicité de cet objet de mort. Je sentais tout à coup toute ma colère redescendre. Puis j'expira en écoutant bien ce que disait la demoiselle. Nous faire passer pour des frères et sœurs. Qu'elle drôle d'idée. Mais il y vrai que j'entendais déjà la populace se sentir un peu bêtes. Puis, j'affiche a un grand sourire en retirant doucement le cigare de ma bouche pour parler d'une voix zen et détendu. Et surtout, très calme.

Je dois bien l'avouer. Merci beaucoup ma chère sœurs.

Un grand frère normal lui aurait passé sa main dans les cheveux pour lui caresser doucement le crâne mais je ne préférais pas m'y risquer sous peine de probablement devoir perdre ma main. Alors je me contentais simplement de déguster ce cigare tout en me remettant en marche. Le fait de fumer me calmait petit à petit je regagna ma concentration, mon contrôle et mon sérieux. Comme quoi un petit objet peu fortement aider. Et après quelques pas, Melody s'assura que je me sentais mieux. Tout en laissant clairement apparaître le fait que nous n'étions plus très loin. Mais ce coup ci, je ne pu m'empêcher de la charrié.

Il est vrai que ce n'est pas le bon moment mais bon, j'ai ma petite sœur pour veillez sur moi et mes excès de colère. Elle aura le droit à un bisous la prochaine fois.

Bien sûr que je n'étais pas sérieux. Et puis, je lui rendais service et je la gardais en vie alors je pense que c'était la moindre des choses pour elle que de m'aider à faire en sorte que je ne sorte pas trop de mes gongs. C'est du donnant donnant. Rien de bien méchant. Alors je continuais à la suivre dans la bonne humeur. Mon cigare toujours fumant, sa taille se réduisant petit à petit. Puis nous arrivions enfin à la destination indiquer. Ce n'était pas réellement pour me réjouir de voir des enfants exploités que je venais içi. C'était même un très mauvais marcher pour ma part. Mais bon, je devais me taper la représentation jusqu'au bout. Regardant un peu partout pour voir si je pouvais pas apercevoir celui que nous cherchions. Mais en vain. Alors je regardais le ciel tout en fumant tranquillement.

Une fois la représentation fini et les spectateurs partis, Melody se remis en route mais vers les gamins ce coup ci. Elle en choppa un par le bras pour lui soutirer quelques infos. Mais comme j'étais derrière et vu que je n'avais aucune raison de cacher mon aura, le gamin la ressentit et flippa à grand coup. Répondant immédiatement à la question de ma camarade, montrant tout en tremblotant une loge garée plus loin. Pourquoi un patron serait-il donc planqué aussi loin de ces précieux gosses? Aurait-il quelque chose à se reprocher? Les réponses, je sentais qu'on allait en avoir. Alors la jeune femme me tira par la manche en direction du lieu indiquer par le gosse. Je pris alors les devants profitant du fait de passer à coté de la demoiselle pour lui murmurer un "Je m'en occupe" rapide. Puis je la devança un peu pour me mettre devant la porte. Je m'examina un peu, recadrant mes plis pour me mettre de façon présentable. Un peu comme un huissier s’apprêtant à faire une saisi. Puis je me racla la gorge pour m'éclaircir la voix. Me donnant un peu en spectacle à la jeune femme involontairement. Puis, une fois bien présentable, je toqua doucement à la porte. J'entendis un raffut se faire et plusieurs voix. Un empressement soudain, comme c'est curieux. Puis, après quelques secondes d'attente, la porte s'ouvrit enfin. Puis j'afficha un grand sourire à l'homme qui m'ouvrais avant de lui collé mon poing dans le gueule le faisant reculer un grand coup et laissant la porte grande ouverte. Puis je pris la parole fortement tout entrant.

Coucou c'est nous! Et on a quelques question pour vous!

Je ne perdais pas mon sourire. Cela pouvais effectivement s'avéré flippant. Un homme qui frappe un autre homme et qui s'apprête peut-être à arrêter des meurtrier tout en souriant. Je suis bel et bien un démon car cela m'amusait un peu je devais l'avouer. Et les voir tout les trois flippers, c'était presque jouissif. Mais place au bonne manière. Je fit entrer la jeune demoiselle refermant la porte derrière elle. Puis je piqua vite fait un chaise qui traînait dans un coin pour m’asseoir mais pas dans le bon sens car je posa mes coudes sur le dossier. regardant ces trois rats complètement apeuré se blottir presque les uns contre les autres. Ça en devenait même touchant. Puis je repris le dialogue.

Bon, je suppose qu'on a pas besoin de se présenter alors je vais aller directement dans le vif du sujet. La jeune femme va vous poser des questions et vous allez lui répondre. Si elle juge que la réponse lui conviens, on change de question jusqu'à savoir tout ce que nous voulons. Mais si par mégarde la réponse ne lui convient pas, je vous casse un os. Puis un autre et encore un autre jusqu'à ce que mort s'en suive.

Je retira un sourire encore plus grand tout en retirant mon cigare de ma bouche soufflant un peu de fumée avant de le laisser tomber comme je l'avais fini et l'écrasant du pied pour reprendre d'une voix toute enjoué.

Vous avez bien compris les règles du jeu?

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Lun 02 Mar 2015, 14:03

Je ne cesserai de le redire… avoir un démon sous la main, c'est vraiment quelque chose de génial. Certes, Yami était quelque peu… colérique et à l'instant, s'était montré également prétentieux… Mais je reconnaissais maintenant facilement qu'il m'était très utile et que… j'appréciais son aide ? Non, il ne fallait pas non plus exagérer, je ne pouvais décemment pas aller jusque là. En revanche, il fallait l'avouer, le démon était doué pour les entrées remarqués ainsi que les interrogatoires. Avec trois hommes totalement terrorisés et recroquevillés tout au fond d'une étroite petite caravane, les réponses allaient forcément fuser assez rapidement. A moins que ces hommes ne soient soudain muets… ou bien masochistes… mais cela ne fera que nous retarder un peu plus dans tous les cas. Je pris à mon tour une chaise, que je plaçais ainsi à côté de celle de mon garde du corps, mais dans le bon sens pour ma part, et m'assis avec délicatesse et calculant ma lenteur. Je voulais faire monter leur angoisse… Avoir le sentiment qu'ils étaient au bord de la crise de panique… et que tout cela n'était du qu'à notre présence. Mais alors que j'allais commencer mon interrogatoire, mes yeux se posèrent un instant sur ma marque, et cela me donna une petite idée supplémentaire pour pimenter un peu l'entrevue. Je m'amusais alors à fermer et ouvrir plusieurs fois le poings, de plus en plus vite, jusqu'à ouvrir à nouveau ma cicatrice en forme de fiole de poison et à y faire couler mon sang. Puis, me levant et prenant une démarche féline, j'approchais chacun de ces trois messieurs et leur apposais à chacun ma marque maudite de Dullahan sur le front. Les pauvres, terrorisés, ne comprenaient apparemment rien à ce qui leur arrivait et n'osèrent même pas bouger d'un iota. Une fois ceci fait, je retournais simplement m’asseoir à ma place, préparant mentalement la suite des questions que j'allais leur poser. Mais avant tout, la politesse et quelques explications.

« Bien le bonjour, messieurs. Sachez que je viens de vous apposer à chacun une marque toute particulière, qui vous a maudit. Ainsi, chacun de vos gestes peut vous mener à la catastrophe, voir à la mort. Je vous conseillerais donc d'éviter de bouger à partir de maintenant. De plus, sachez que si mon collègue ici présent se voit obligé d'intervenir, vous avez encore plus de chance de vous retrouver avec bien plus d'os brisés que sans ma marque. Compris ? »

Trois petites têtes de fouines s'agitèrent de haut en bas en même temps, les yeux exorbités. C'était une sensation plaisante que de se sentir toute puissante, invincible, immortelle. Bien entendue, je tâchais de garder la tête froide, me rappelant que tout cela n'était du qu'à la présence démoniaque à mes côtés, et que si par malheur un ami plus puissant que lui arrivait, je ne donnais pas cher de notre peau… mais pour le moment, je désirais ardemment goûter aux plaisirs de faire peur, et me délectais d'avance de tout ce qui pouvait se passer durant l'interrogatoire. Soufflant un bon coup, le visage rejeté en arrière, prenant le temps et le soin de faire craquer mes deux mains, jointes ensembles, je laissais ensuite retomber mon menton en avant, posés au creux de mes paumes, et fixant un à un nos proies avant de poser ma première question, toute simple. Et si il y avait la moindre mauvaise réponse… Yami sera se montrer… encore plus convainquant. J'en frétillais déjà rien qu'à l'idée de le voir déferler sa colère et son art du mal sur ces ignobles personnages…

« Commençons. Première question ! Quels sont vos sources de revenue pour votre théâtre itinérant ? »

« Rien d'autres que nos représentations madame ! Nous sommes d'honnêtes artistes ! »

« Hin hin… mauvaise réponse ! Yami, je te laisse t'occuper de monsieur… Fait nous une petite démonstration. »

Je restais silencieuse, admirant le spectacle que m'offrait mon homme de main, prenant plaisir à écouter chacun de ces os craquer, l'un après l'autre, se réduisant à l'état de simple poussière... et ces hurlements de souffrances à moitiés étouffés... C'était un pure délice. Je perdais peu à peu pieds, ainsi que la notion de la réalité, j'en avais conscience... mais je m'en fichais... J'étais libre... du meilleur comme du pire.

« On recommence… quelqu'un d'autre veut répondre ? »

« On vit du théâtre… et d'autres chose, m'dam... »

« Ah ! On progresse ! Quels autres choses ? Vole? »

« Ouais… Prostitution et Trafic d'organes aussi, ça rapporte plus, si madame veut tout savoir. Pouffiasse. Metez pas votre nez dans notre affaire, toi et ton clebs. »

« QUOI ? Répète un peu pour voir ? Tu crois que tu es en position de nous menacer ? »

« C'est les gosses, princesse. Ils veulent faire des choses de grand… alors on les laisse faire… Et on en profite… »

« Mais ils sont bien nourris ! Et bien traités ! Ils pourront vous le dire eux même ! »

« Répugnants… Ordures… Des enfants… Des innocents… Vous les vendez corps et âme en pâture ?! C'est ça ?! Et vous croyez que leur vie est meilleure comme ça que dans un orphelinat ?! »

Je perdais mes moyens, cédais à la colère, à la démences, hurlant pratiquement toutes mes paroles de plus en plus fort. Je voulais les torturer de mes mains, les voir souffrir, agoniser, mourir. Des larmes de rage coulaient le long de mes joues, alors que je balançais sur eux tout ce qui me tombait sous la main, enchaînant un flot continue d'insanités et d'obscénités à leur propos. Je voulais leur arracher les yeux, leur broyer leurs parties génitales, voir leurs corps brûler comme des porcs qu'ils étaient ! Plus rien ne pouvais m'arrêter. Je cédais à la folie peu à peu. Pas des enfants… tout mais pas des enfants… Je n'étais plus que l'ombre de moi-même, plus que colère à l'état pure. J'allais les achever, répandre leur sang et le contenue de leurs estomac sur la place publique. J'allais libérer ces gosses. Alors, attrapant un bougeoir posés sur une commode, grondante, animale, je sautais sur le premier à ma portée, celui que Yami avait déjà amoché… et j'entamais de lui refaire le portrait à grands coups dans son visage grotesque et à vomir. Il allait crever. Ils allaient tous crever ! TOUS !

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Lun 02 Mar 2015, 15:15

La jeune demoiselle prit place sur une chaise à coté de moi. Lentement. Tranquillement. Sans trembler d'une pouce. Elle gardait son esprit sain et droit. Ce qui me déplaisait un peu. Mais finalement, elle se dirigea vers eux pour leurs apposer une marque sur le front. Avec son sang? Je me souviens que lorsque je l'ai rencontré, elle avait la main pleine de sang. Est-ce qu'elle avait l'intention de me faire la même chose? Ou la t-elle déjà fait? Je vérifierais plus tard sur mon bras. Puis elle repris place tout aussi lentement. Puis elle expliqua la chose. Une malédiction, moi qui casse des os. Bon, rien de bien méchant. Et elle m’interpréta comme bien plus dangereux que sa marque. Ça me plaisait. Après tout, aussi calme que je suis, je reste un démon.

Après ces petites explications, et demandes de confirmations, nos trois interrogés était plus qu’apeuré. Ils pouvaient limite s'en pisser dessus. C'était assez drôle à voir. Et la suite allait l'être encore plus vu que le moindre faux pas de leurs coté et je pouvais m'amuser. Vraiment intéressant tout ça. Pouvoir torturer pour savoir la vérité. Je devrais le faire plus souvent. C'est vrai que c'est bien utile. Surtout lorsque les principaux intéresser son des faibles. Mais bon, leurs n'étais plus à la réflexion car Melody posa la première question. Et la réponse ne se fut pas trop attendre. Et puis, nous savions un peu ce qu'il se tramais alors nous mentir était inutile. Mais l'un d'eux tenta. Alors la jeune femme me donna simplement la permission d'aller montrer un peu mes talents. Alors je me leva simplement.Approchant doucement vers le mauvais menteur. Ma main droite posé sur ma nuque, je m'échauffait le coup.

C'est pas beau de mentir aux femmes.

Je me permettais de rajouter cette femme. Etant un démon, je pouvais me le permettre car que je mente ou que je dise la vérité, personne ne me croyais. Puis, une fois arrivé devant l'homme, je le regarda dans les yeux. Il était au sol. tout tremblotant. Pire qu'un gosse qui sait qu'il va se faire frapper par son père car il a fait une con*erie. Et c'était drôle. Alors je m'accroupis à son niveau puis je lui pris la main gauche avec ma droite et le bâillonna avec ma main gauche. Puis je le regarda avec un grand sourire.

Ne t'inquiète pas, ça ne fera pas mal.

Puis je lui serra la main tellement fort qu'on entendais les os craquer. L'homme essaya de crier mais avec ma main devant, on ne l'entendait que très peu. Je voyais des larmes couler le long de ces joues. Et je serrais de plus en plus fort. Je lui broyais la main. Puis, je la relâcha. Il chialait de douleur. Puis je plaça une main devant ma bouche et pris un air tout innocent.

Oups, j'ai mentis.

Je prenais mon pied. Mais la chose une fois fini, je repris place. Et l'interrogatoire pouvait à présent reprendre. Et ce coup ci, celui avec la main broyer répondit honnêtement. La voix sanglotante. Mais la suite n'était pas de bon goût. Je n'étais pas pour le fait d'utiliser des enfant et ni contre. Mais il est vrai que je n'optais pas pour du tout. Les femmes sont bien plus productives même si je n'es pas besoin de se genre de choses pour avoir de l'argent. Mais l'inévitable arriva. Ma partenaire perdit complètement le contrôle. Mais le la laissait faire. Je retenu juste le visage de celui qui m'avait traité de clebs. Lui je me le gardais pour plaisir perso. Mais en attendant, je regardais Melody s'élancer dans une colère noir. Se jetant avec tout ce qui lui passait sous la main pour leurs lancer dessus pour au final se lancer sur celui à qui j'avais déjà broyer la main avec un bougeoir pour lui refaire sa face de rat. C'était fascinant comme on peu facilement s'emporter pour une chose aussi futile que les gosses. Enfin bon, moi c'est pour un cigare alors je n'avais rien à dire. Mais je regardais. je contemplais l'action se dérouler. Apparemment elle n'est pas aussi pur que je ne le pensais. J'avais presque envie de la garder à mes côtés. Mais bon, l'homme qu'elle agressait était mort depuis quelques secondes. Mais elle ne l'avait probablement pas remarqué. Les deux autres n'osaient pas bouger car j'étais là. Alors je décida enfin d'intervenir. Je me releva de ma chaise et lui attrapa le poignet pour qu'elle arrête de le frapper. Puis je la releva.

C'est bon. il est mort. Et on en a pas fini avec eux alors évite de tous les tuer. Et j'en garde un pour moi alors si tu le tue, je pense que ça risque de ne pas aller. Alors je t'invite a te rasseoir et de me laisser finir. Même si tu n'a pas vraiment le choix.

Je ne la lâcherais pas tant qu'elle ne se serait pas rassise sagement. Et par mesure de précaution, je lui retira son arme de la main. J'avais compris pourquoi elle s'était tant emporté. Et j'allais un peu jouer la dessus.

Pense un peu aux gosses. Comment te regarderont-ils si il te voyaient comme ça. En train d'agresser leurs seuls famille. Certes ce n'est pas une bonne chose pour eux de traîner avec ces ordures mais si tu les tues. Tu leurs expliquera comment que c'est de ta faute?

Je lui parlais calmement. De façon à ce qu'elle comprenne bien que c'était un peu pour elle que je faisait ça. Et puis, j'ai encore besoin d'elle car tout n'est pas encore fini. Mais elle avait aussi encore besoin de moi. Et puis, maintenant que je connais un autre de ces point faible, il serait facile de la détruire. J'avais en quelque sorte de très bonne carte en main. Alors pour m'assurer que ce genre de dérapage ne se reproduise plus, je l'attacha à la chaise mais de façon très laxiste pour pas qu'elle n'est trop mal. Puis, je me retourna vers les deux derniers hommes. Avec un petit air énerver.

Bon, vous m'avez un peu mis sur les nerfs. Alors si jamais vous ne voulez pas finir comme vôtre compère, je vous conseille vivement de vous mettre à table. Et ce n'est pas moi qui vous tuerais ce coup ci. Mais je laisserais le plaisir à ma partenaire.

J'étais entre elle e les deux derniers hommes qui regardaient avec horreur l'état du troisième. Le pauvre. C'était peut être le seul a pouvoir nous dire tout. Mais je pense que les deux autres ne sont pas en reste. Et c'était à mon tour de poser les questions. Alors je sortis doucement le morceau de tissu que j'avais récolté chez la vielle dame pour le leurs montrer.

Alors, qui peux me parler de ça?

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Mer 04 Mar 2015, 20:04

La colère, ce feu qui me dévore de l'intérieur, me brûle les lèvres, fait bouillir mon sang dans mes veines… Je l'avais longtemps craints, car n'en étant que la pauvre victime, je ne la comprenais pas. Mais aujourd'hui, tout était différent. Je la ressentais, pleinement, et j'avais un aperçu de sa puissance juste sous mes yeux… Un cadavre, mort, le crâne totalement détruit, par ma main. Mon œuvre. J'étais à la fois horrifiée et émerveillé, en un seul mot, fascinée. Voilà donc de quoi je devenais capable lorsque la colère m'emportait ? Intéressant… et dangereux. Il me fallait apprendre à contrôler ce sentiment que je m'étais longtemps refusé de ressentir. Je reprenais peu à peu conscience de ce qui m'entourait, de lui, de sa poigne forte autour de mon bras, qui me fit l'effet d'un choc électrique. Lentement, je tournais mes pupilles dilatés vers son visage, le fixais, cherchais à comprendre le sens de ces mots. Moi, j'aurais aimé pouvoir continuer à laisser librement ma colère s'exprimer. Mais il était puissant, bien plus que je ne l'étais. Obéir, c'est là l'unique chose que je pouvais faire à présent. Après tout, il me menaçait, et je n'étais pas en état de répliquer. Le frapper comme ces rats ? Impossible, il m'anéantirait, et je ne le désirais pas. J'avais besoin de lui. Alors, je le laissais sans un mot me reconduire à ma chaise, puis m'attacher pieds et poings liés. Tant de précautions pour une si faible femme ? Pas si démuni que je ne le pensais, apparemment… Il avait raison. Je devais reprendre le contrôle de mes pensées, sortir de ce flou cosmique dans lequel m'avait plongé l'adrénaline qui irriguait mon esprit. Respirer. Calmement. Voilà… Comme ça… Tout s'éclairait. Et je prenais conscience de toute l'horreur de mon geste. Véritablement cette fois-ci, sans aucune trace de fierté en moi. Rien que du dégoût. Maintenant, les mots de Yami me frappaient avec la violence du meilleur forgeron, maniant avec force son marteau sur son enclume. Les enfants… J'étais un… monstre. Et le silence se fit en moi, brutal, indésirable, perturbé seulement par l'écho de ce terrible mot. Monstre.

Mais le démon ne me laissait pas vraiment le temps de me laisser aller à mes sombres pensées. Notre mission n'était pas terminé, nous avions encore bon nombre de questions à poser, de réponse à extorquer, un crime à résoudre, tel deux enquêteurs de l'ombre. Je le regardais, les yeux encore hagard, agiter son fameux bout de tissus au nez de nos deux survivants, totalement paralysés par la peur. Était-ce moi qui leur avait déclenché une telle réaction ? Oui, bien entendue. J'étais le monstre. Ils tremblaient, pauvres êtres chétifs et fragiles. Leur mort viendra tôt ou tard, nous feront justice… à notre manière, par le sang et les larmes. Et les deux rats piégés ne savaient pas quoi répondre, terrorisés à l'idée de donner une réponse qui ne nous satisferait pas… Allez y mes agneaux, nous ne vous mangerons pas tout de suite… L'un d'eux tenta une première réponse, en bégayant légèrement, tendant une main tremblante, l'index en pointe, vers notre unique preuve de leurs méfaits. "Aux gosses", qu'ils répétaient. Soit, le savions déjà, ça. Le costumier nous avait déjà offert gracieusement l'information. Mais il nous fallait plus que ça. Il nous fallait des aveux, clairs et précis. Je me raclais donc le fond de la gorge, afin d'entrer à mon tour dans leur danse des mots.

« Vous savez, une vieille est morte il n'y a pas deux nuits. Pauvre qu'elle était, généreuse grand-mère. Si facilement manipulable par un petit minois… Vous en avez entendue parler je suppose ? »

« Oui m'dam ! La milice est venue ! Rien trouvé chez nous ! Pas nous les coupables, m'dam ! »

« Pas vous hein… Et vos gosses, à qui ils obéissent ? A la mort peut-être ? »

Ils blêmirent tous deux, probablement parce qu'ils venaient de deviner la raison de notre venue, probablement parce qu'ils sentaient l'étau se resserrer peu à peu autour d'eux. Les deux rats s'échangeaient des regards inquiets. Ils voulaient quitter le navire avant qu'il ne coule, trouver une solution à cet épineux problème… "Discuter" peut-être… Quand on sent la grande faucheuse sur le point de nous cueillir, on devient prêt à tout sacrifier pour lui échapper. Moi-même, alors que j'assumais parfaitement mes actes, alors que j'avais même accepté mon destin, ma mort, je n'avais pu m'empêcher de supplier mon bourreau de m'épargner, au tout dernier instant, avant qu'il ne déclenche le mécanisme qui fit s'abattre sur ma nuque la lame de la guillotine. Ils désiraient marchander leurs misérables existences ? Qu'ils essayent… Cela ne changeait en rien ma décision, ni mon jugement final, puisque de toutes les façons, la sentence était parfaitement claire et évidente à mes yeux.

« Elle était de votre famille, c'est ça ? On… on vous donnera ce que vous voulez ! De l'argent, de l'or, les gosses, notre théâtre ! Tout ce que vous voudrez ! Mais ne nous jetez pas en prison, par pitié ! Nous… voulons juste… vivre ! Comme tout le monde ! Pitié ! »

« De la pitié pour vous ? Laissez moi, messieurs, rire de votre requête. Je me fiche de vos sous, de vos richesses, et même de vos pitoyables vies. Ce que je désire, c'est la vengeance. Car voyez-vous, par votre faute, mon bien le plus précieux m'a probablement déjà échappé. Par votre faute, je ne peux plus me déplacer à mon gré. Par votre faute, je perds du temps à vous parler. Vengeance et justice pour cette femme innocente assassinée… Deux notions qui, vous le voyez, s'accordent parfois à merveille. Vous allez, sachez-le, mourir ce soir, messieurs. Autant tout avouer maintenant, non ? »

Et j'achevais ainsi ma phrase, laissant mon comparse poursuivre avec eux. Ils étaient… encore plus pâles qu'auparavant. L'un d'eux semblait même au bord de l'évanouissement. Même ainsi attachée face à eux, ils me craignaient encore… Ou du moins me plaisais-je à le croire. C'était décidément une sensation bien agréable que celle de posséder le pouvoir… même si je sais que je finirais un jour par m'en lasser. A effrayer ainsi tout le monde, plus personne ne désirait échanger avec vous. Et j'ai assez longtemps souffert de la solitude pour la désirer aujourd'hui. Parler, écouter, échanger… oui, mais avec méfiance, subtilité, but bien définit. Plus jamais je ne me laisserais charmer par de douces paroles, par des mots d'amour lâchés entre deux gifles, par un… homme. J'observais Yami, qui allait, je l'espérais, entrer à nouveau en scène. Des jeux et du sang… et je me trouvais aux premières loges… Que le spectacle commence !

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Sam 07 Mar 2015, 10:39

Ils répondirent de suite après avoir vu le morceau de tissus. C'était bel et bien les gosses. Mon dieu qu'est ce que je déteste ça. Quoi que des gosses qui volent dès le plus jeune âge pourraient peut-être finir par être de bons démons après tout. Un petit pacte par içi et par là et le tour est joué. Et puis, ça pourrait être drôle. Mais bon, je dois dire qu'avoir un gosse à côté de moi ne sera pas génial. Alors il va falloir la jouer fine. Surtout que si jamais je touche aux gosses, la jeune demoiselle derrière moi ne sera pas contente. Alors je ne prendrais que ceux qui m'intéresse. Et puis, durant ma réflexion, le dialogue entre les deux pourris et Melody se faisait. J'étais plongé dans mes penser. J'aurais très bien pu faire un pacte avec eux mais ils me dégoûtaient. Alors il en était hors de questions. Même si c'est drôle de vivre avec des esclaves. Enfin même si au manoir on les appel les domestiques. Je n'écoutais rien. Ils avaient avoués et ça me suffisait amplement pour ma part. Mais Melody n'en avait pas fini alors je la laissais faire tout en montant mon petit plan dans la tête. Mais une partie attira mon oreilles. Il voulaient qu'on les laisses en échanges d'or, du théâtre, et même des gosses. Mais Melody ne l'entendait pas de la même oreilles que moi. J'attendis alors qu'elle finisse sont petit discours tout en cherchant quelque chose dans tout ce bazar. Et je trouva mon bonheur. Une petite boîte d'allumettes. Je suis vraiment chanceux aujourd'hui. Alors je sortis un cigare de ma poche intérieur, le mis dans ma bouche et contrairement à la dernière fois, je réussis à allumer mon objet de mort du premier coup. Alors je tira la première latte tendis que la miss avait enfin finit son raffut. J'expulsa la première expiration de fumée avant de les regarder tout les deux. ils étaient encore tout tremblotants. Et c'était drôle. Puis je pris enfin la parole.

Je prend tout. Votre argent. Votre or. Vos gosses. Votre Théâtre.

Je voyais une lueur d'espoir dans leurs yeux. Ils en souriaient presque. Se disaient-ils que j'avais de la pitié? Et est-ce que miss melody aussi? Car je marqua une pose. Je tourna mon regard vers elle tout en lui souriant. Pensait-elle que j'étais comme tout les hommes? Indigne de confiance, manipulateur, et profiteur? Sur le coup, je voulais qu'elle le pense. Mais je retourna vers les deux hommes toujours avec mon petit sourire et mon cigare à la bouche. Le mec avait des cigarettes dans ses poches. Alors je le releva, lui dépoussiérant les épaules et lui tirant une clopes pour lui mettre dans la bouche et la lui allumer. Laissant alors Melody devenir folle. Puis je le regarda dans les yeux. Il avait un sourire crispé. Mais pourquoi donc? Après tout, je venais de tout lui prendre. Enfin, presque tout car je lui arracha la cigarette de la bouche pour lui coller le coté fumant et embrasser dans l'oeil. Le lui crevant. Il hurlait de douleur. Et retomba au sol. Puis mon sourire s'effaça et je le regarda avec un air des plus supérieur.

Mais je prendrais également vos vies.

J'avais fait exprès de prendre celui qui m'avait insulter de clébard. Il avait un oeil en moins. Il hurlait. Se tenant l'oeil des deux mains. Mais cela ne me suffisait pas car je fis tomber un couteau par terre, la pointe se plantant dans le seul, je recula mon pied droit. Puis je shoota dans le couteau. Le rendant liquide avant l'impact pour lui faire prendre la forme de mon pied. Et ce dernier atterrit pile poil dans le ventre du borgne. Lui faisant alors se taire mais aussi il en cracha du sang. Je n'y était pas allé de main morte. Enfin de pied mort dans ce cas là. Puis je retira mon pied de son bide. Il avait probablement un belle hématome sous ses vêtements. Je plaça ma main sur mon pied recouvert de métal et fit reprendre à mon couteau sa forme originelle. Puis je le rangea. L'homme que je venait de frapper se tenait le ventre. Il en avait oublier alors sa douleur à l'oeil. A croire qu'un coup de pied içi faisait plus mal. Je le nota dans un coup de mon esprit avant de prendre ce dernier par la gorge. Le soulevant à ma hauteur. Pour lui susurrer délicatement quelques mots.

Je ne suis pas un clebs. Compris?

Puis je resserra l'étreinte mortelle autour de sa gorge. Il agrippa ces deux mains à mon poignet, les pieds dans le vide car je le souleva au dessus de moi. Il en avait presque la tête au plafond. Puis ces pieds se balancèrent vivement dans le vide. Comme si il essayait de rejoindre la terre ferme par ce moyens. Mais c'était inutile car on pouvait entendre quelques un de ces os craquer. Allait-il mourir par étouffement ou parce que je lui aurait éclater la nuque. Les paris sont ouvert. Mais il ne reste plus beaucoup de temps. On pouvait voir ces pieds bouger de moins en moins vite. Jusqu'à complètement s'arrêter. Je sentais ces mains relâcher doucement mon poignet. Jusqu'à ce que ces bras finissent par retomber le long de son corps. Mou. Sa vie venait de s'éteindre. Mais elle n'est pas veine car elle m'a beaucoup amusé. Alors je le relâcha. Il tomba au sol. Complètement mort. Son partenaire n'en revenait pas. Il chialait silencieusement. priant probablement que son sort ne soit pas le même. Mais j'avais d'autre projet pour lui. Je retourna vers Melody qui c'était complètement calmé. Et je la détacha. La regarda dans les yeux et lui parla clairement de façon à ce que même le dernier survivant puisse entendre.

Je te laisse conduire le dernier vers la milice. Explique que c'est l'homme qu'ils cherchent et qu'il à tout avouer. Et essaie de ne pas le tuer sur le passage. Il va vivre le même enfer qu'il à fait vivre à tout ces gosses. Et ne t'inquiète pas pour les gosses. Je vais le leurs expliquer calmement pourquoi la jolie et gentille madame amène leur père aux gentils messieurs en armure. Ok?

Puis-je me retourna vers le dernier homme. Le souleva par le col pour le remettre sur pied. Lui parlant sèchement avec une pointe d'agressivité.

Et toi, t'a intérêt à y aller sinon je m'occupe personnellement de toi.

Je le balança violemment vers la porte du petit bâtiment. Tout en regardant la demoiselle.

Et je compte sur toi pour revenir après. Je pense qu'on en a pas fini.

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Mer 11 Mar 2015, 19:45

Je commençais peu à peu à comprendre… Moi, la fille qui avait tant tremblé, qui avait tant souffert et supporté, qui avait faillit mourir tant de fois pour finalement n'accéder qu'à une non-vie et une non-mort dénué de saveur… je devenais peu à peu de plus en plus fascinée par… le pouvoir… le mal… la puissance… Et ce démon représentait tout cela à la fois. Je me sentis alors telle une apprentie, face à un maestro de la terreur, à la fois fascinée, admirative et studieuse. Je ne pouvais m'empêcher de l'observer, en détail, de tendre l'oreille à chacune de ses intonations changeantes, de tenter de percer dans son regard ses intentions, de saisir toute la profondeur du Mal en lui… mais pour le moment, je n'étais qu'une simple amatrice, qui avait toujours ressentie et subit le mal bien plus que je ne l'ai exercé… La seule et unique fois, avant aujourd'hui bien entendu, où j'avais fait souffrir un être humain était le jour où j'avais glissé du poison dans tous les plats destinés à mon mari et ses "collègues"… et je ne leur avait pas directement fait du mal. Et puis, à l'époque, c'était surtout une question de survie, eux ou moi…

J'étais une novice, mais ma volonté d'apprendre était si forte que je parvenais presque à en oublier mon dégoût pour ce corps masculin et ces attributs… presque. En regardant Yami s'amuser avec les deux cloportes à ses pieds, leur redonnant espoir avant de les détruire à nouveau, toutes sortes d'émotions passèrent en moi. D'abord la fureur, de le voir accepter leur offre, puis une joie immense et sadique, lorsqu'il brisa définitivement tous leurs espoirs… et la vie de celui qui l'avait insulté. J'entrevoyais alors un avenir, tout nouveau pour moi. Un avenir qui me rendrait forte, capable de surmonter mes ennemis, ou tout du moins de m'en protéger… Un avenir qui ferait de mon l'apprentie d'un démon… Et je me rappelais soudainement l'un des enseignements de notre nourrice, qui par ses connaissances sorties tout droit de je ne sais où, nous avait un jour enseigner dans les grandes lignes ce qu'était… un Pacte.  Bien entendue, je n'étais absolument pas résolue à me pervertir par le mal au point de vendre mon âme à un démon… mais peut-être y avait-il un autre moyen de m'assurer les services de celui qui sera capable de faire de moi leur égale. Je devais y réfléchir, sérieusement, longuement, ne pas prendre de décision trop hâtive, pour une fois dans ma vie, et peut-être finirais-je par trouver la solution à tous mes problèmes, à devenir la femme puissante que j'aspirais être, que je feintais si souvent d'être devenu…

Mais en attendant, je devais retourner au présent… Alors que le corps du deuxième comparse gisait au sol, baignant allègrement dans une mare de sang, Yami me tendait la vie du dernier, ainsi que l'importante mission de le livrer aux forces de l'ordre. Je fis la moue, ayant plutôt l'habitude de fuir ces gens là… mais maintenant que mon apparence était tout autre, je n'avais plus de réelle raison de fuir mes responsabilités… Je ne me rendis même pas compte tout de suite que je me pliais à nouveau à la volonté d'un homme, surement encore bien trop habituée à obéir pour éviter tout soucis… et toute douleur. Toutefois, je tiquais lorsque le démon me précisa qu'il allait parler aux enfants… calmement… et pourtant, les geignements du dernier survivants m'étaient assez désagréable pour que j'en oublis de faire la moindre remarque sur la question, bien trop pressée d'en terminer avec toute cette histoire. Le saisissant alors par le colback, je le poussais devant moi, d'une main ferme, faisant bien attention à ne pas toucher sa peau, histoire de ne pas me déclencher une crise de dégoût qui serait mal venue en ce moment et me ferait perdre toute crédibilité et puissance à ces yeux. Après tout, j'allais devoir le guider à travers les rues de la ville… alors autant qu'il continue à me craindre et qu'il se tienne tranquille…

« Je le pense également… Et puis, il doit y avoir une récompense à la clef que je me dois de partager avec toi. Je devrais en avoir pour deux quarts de soleil décroissant, environ. Retrouvons-nous ici. Oh, et penses à te débarrasser des cadavres correctement. J'ai réussis à me trouver une nouvelle identité, ce n'est pas pour qu'elle soit à son tour recherché par toutes les personnes de bien du Continent du Matin Calme ainsi que le reste du monde… »

Et sur ces dernières paroles, je projetais violemment ma proie au dehors, d'un coup de pied bien placé. Ces cris de terreur alertèrent rapidement les passants, qui nous dévisageaient tantôt horrifié, tantôt simplement interloqués. Ce serait mentir que de dire que les actes de violences se font rare par ici, mais les démonstrations de ce genre continuaient toujours d'attirer autant les voyeurs, comme lors de ma décapitation, par exemple… Tant de tête qui me regardaient, tant de personnes que je ne connaissais pas… Et pourtant, cela ne m'avait pas empêché de ressentir une haine profonde pour chacun d'entre eux. Ils m'avaient jugés… sans connaître toute la réalité et l'horreur de mon histoire… Le monde est tellement mal fait… Je pressais donc le pas, impatiente d'en finir avec toute cette histoire. Le chemin jusqu'au quartier général de la milice fut long… y entrer encore plus… et de nouveau forcer le malfrat à tout avouer, tout autant. Je ne me sentais pas à mon aise dans ce genre de lieu, qui me rappelaient beaucoup trop à mon goût mes dernier instants de vivante… Et je ne fus pas déçus de me débarrasser de l'immonde bonhomme et de quitter aussi rapidement que possible les hommes de la milice, avec toutefois une très belle récompense à la clef. Et je repartis donc de nouveau vers la place où devaient encore se trouver les enfants, sans même songer un seul instant que je venais d'offrir aux forces de l'ordre mon visage… et que je ne serais donc plus tranquille pour vaquer à mes occupations douteuses…

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Lun 16 Mar 2015, 13:12

La jeune demoiselle venait de partir avec le coupable. Il allait être juger et probablement tué. Ou simplement envoyé en taule. Et si jamais il arrivait à en sortir vivant, je me ferais une joie de l'attendre pour une prétendu vengeance. Du moins, si il en a les couilles. Elle amena vers les autorités avec très peu de sympathie. J'avoue que c'était assez drôle à regarder. Mais j'avais quelque chose à faire. Alors je ferma doucement la porte. J'étais encore dans le petit bordel. Vu ce qu'il s'y était passé, je ne peux lui donner un autre nom. Deux corps inerte et complètement dénuer de vie gisaient dans le fond de la petite pièce. L'un avec le crâne complètement exploser, et l'autre n'avait aucune trace de violence. Hormis cette trace rouge autour de son coup. Mais il fallait qu'ils disparaissent. Personnellement ça ne me dérange pas du tout de les laisser là. Mais madame qui venait de récupérer son anonymat ne voulait pas qu'on la recherche pour crime. Alors je tira bien mes gants vers mes poignets. Cela n'allait pas les étendre mais je me sentais bien dedans. Puis, je me mis alors à fouiller. Il devait bien y avoir de l'or, du frics, et d'autre trucs dans le genre. Je fouilla pendant quelques minutes. Avec la plus grande des attention. Et je finis alors par trouver ce que je cherchais. Il y avait sous le bureau une petite cassette en bois toute fermé avec du métal. Sérieusement. Il n'y a pas plus simple pour moi. Je n'avais pas la clef. Et alors? Je passa juste mon doigt sur le cadenas pour ouvrir la boite de pandore. Il y avait dedans plein de chose. Essentiellement des richesses en tout genre. Des pièces, des colliers, des bagues. Un peu de tout. Puis, bien caché tout au fond, les papiers des enfants. Leurs noms, leurs prénoms, leurs origines et l'endroits où ils ont été adopté. Ce genre de papier va de mains en mains entre les vendeurs. ET ils les faut obligatoirement pour prouver qu'on a bien adopté le gosse. Rien de plus facile à contourner. Enfin, quand on veux se faire du fric sur le dos s'un novice, il suffit juste de ne pas donner ce genre de papier et on fait arrêter l'acheteur pour enlèvement. Et oui, c'est si simple d'arnaquer. Par contre, ceux qui ont l'habitude ne lâchent pas la tune tant qu'ils n'ont pas les papiers. Dur le monde des affaire. il faut bien choisir sa proie. Enfin bon, je finis alors par prendre la cassette entière. C'était fort utile ce qu'il y avait dedans.

Sur le coup, une petite tristesse me perça le cœur. Mon cigare venait de rendre sa dernière bouffée de fumé. Mon dieu, j'étais triste. Mais bon, j'avais récupéré des allumettes et j'avais ces petits frère sur moi. Alors je pouvais m'en reprendre un si l'envie me prenais. Je le garda quand même dans la bouche même si il me brûlait un peu les lèvres. Je tassa rapidement tout le papier foutu en vrac et inutile au milieu du petit bâtiment en bois. Puis je retira enfin mon cigare de ma bouche pour le mettre entre mes doigts. Le regardant tendrement avec un air un peu triste. Puis je me mis à lui adresser un peu la parole.

On a vécu de belles choses tout les deux. Mais l'heure des adieux approche. Alors je veux que tu fasse la même chose que ton papa. Que tu te retire de la plus belle des façons. Je compte sur toi.

A ces mots pleins de non sens digne d'un fou, je lâcha le cadavre de mon jeune ami encore fumant sur le tas de papier. Il ne fallait plus que tout ça prenne feu. Quelques minutes suffiraient largement. Alors, pendant ce temps, je pris la peine de repartir. La cassette sous le bras. Il fallait que j'aille vers les enfants. Alors je m'y rendis. Laissant derrière moi le feu faire son travail. Heureusement pour moi, personne ne m'avait vu. Ils sont cons sérieux ces gens de se foutre dans un tel coin pommé. Mais bon, j'avais une chose à faire. Parler aux gosses et attendre le retour de ma partenaire. Je retourna alors vers le petit théâtre et m'assis sur les escaliers. Les gosses étaient en train de jouer. Tranquillement. Il ne savait pas se qu'il venait de se produire. Mais j'allais leurs faire un doux débriefing. Je me racla alors la gorge en plaçant mon poing devant ma bouche. Puis j'arrangea quelques faux plis. Puis d'une voix puissante, j'appela les gosses. En hurlant un gros "Hey les mioches, ramenez vos fesses içi! J'ai à vous causer." Ce n'était pas vraiment le ton à prendre pour parler à des enfants mais je m'en contre-fou. Et puis, le résultat était là car ils arrivèrent tous rapidement. Je les regardais. Ils avaient plus ou moins peurs. J'en faisais même pleurer les plus fragiles. Mais j'étais là pour tirer un trais final à cette histoire. Je repris alors la parole mais avec un ton plus calme et une voix plus douce.

Ecoutez, je suis désolé de vous apprendre ça, mais vos papa ou je ne sais pas comment vous les appelés viennent de se faire arrêter par la police à cause de quelques une d'entre vous. Et ce n'est pas ben. Alors j'espère que ceux qui ont tué la vielle vont se dénoncer maintenant parce que sinon, vos papa risquent de rester en prison très longtemps. Et même ils peuvent ne jamais revenir. Alors dîtes moi tout maintenant. Je ne vous disputerais pas.

Les gosses s'avaient ce qu'il se tramait dans leur groupe. Et ils connaissaient les coupables. Alors ils parlèrent entres eux. Devaient-ils vendre la mèche ou pas? La question ne dura pas très longtemps que trois mains se levèrent. Ils s'avancèrent devant tout les autres pour se présenter face à moi. Ils avaient l'air innocent. Mais j'avais une chose intéressante à leurs proposer. Alors je m'approcha d'eux. M'accroupissant pour être à leurs hauteurs. Ils 'arrivaient pas à dire un mots tellement ils se sentaient mal. Mais je leurs afficha un sourire sympathique.

Ecoutez, ce que vous avaient fait est très mal. Du coup, une dame viendra plus tard pour s'occuper de vous. Mais en attendant, je veux savoir pourquoi vous avez fait ça.

L'un d'eux prit timidement la parole. Il parlait tout doucement.

Et bin . . . On voulait juste de quoi avoir de l'argent pour s'acheter des choses. Des bonbons, des vêtements plus jolis, des jouets. On Voulait pas tuer la vieille madame mais ont avaient pas le choix.

Je soupira un coup. C'est dingue tout ce qu'on est prêt à faire pour avoir de l'argent. Alors je frotta les cheveux de celui qui venait de se confesser. Puis je repris juste après.

Ecoutez, je peux faire quelques choses pour vous. je peux vous rendre immensément riche.  Mais bien sûr, je peux pas vous donner de l'argent comme ça. Il me faudra juste une chose en retour. Mais si vous acceptez mon marché, vous aurez de l'argent pendant longtemps si vous faîtes attention. C'est d'accord? Mais ça sera notre petit secret.

Je tendis tout simplement la main vers eux. Et puis, ils ne se souciaient pas de ce qu'ils devaient me rendre en échange. C'était des gosses. Mais je n'allais pas leurs voler leurs enfances. Je préfèrent attendre qu'ils soient morts pour prendre leurs âmes. Et oui, c'est s*l*ud. Mais je suis en train de conclure un pacte avec les gosses. C'est dingues comme parfois les gens sont crédules. Ils me tapèrent tous dans la mains sans autres formes de procès. Et bien entendu, tout cela dans le dos de ma collaboratrice. Ce qu'il s'était installé entre les gosses et moi, jamais elle n'en aura vent. Et c'est mieux comme ça. Juste après ça, je relâcha les gosses pour qu'ils retournent jouer. Alors que moi, je pris simplement place au milieu de la scène. Et j'attendais tranquillement Melody, les papiers à la mains pour les lui donner et parler un peu. Parler de sa tête, de ce qu'il y a sur mon bras et aussi si elle se sent capable d'en parler, j'aimerais connaitre l'origine de son dégoût pour les hommes. Les questions allaient affluer.

HRP:

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Mar 17 Mar 2015, 12:28

J'étais enfin débarrassé de mon problème, et pourtant, je ne m'en sentais pas pour autant apaisée ou rassurée. Quelque chose n'allait pas dans cette histoire… Mais je peinais à mettre le doigt sur ce qui clochait exactement. Et alors que je me rapprochais de la place des précédentes festivités, je compris. Un énorme nuage de fumée s'élevait dans les airs et une odeur de cochonnaille grillée envahissait peu à peu toutes les narines environnantes. Cet idiot de démon avait tout bonnement décidé de se débarrasser des corps en brûlant la caravane ! Et moi qui venais d'amener son propriétaire aux forces de l'ordre… Elles allaient forcément faire rapidement le lien entre lui, l'incendie et moi ! Je me maudissais d'avoir été aussi idiote et encore plus d'avoir été assez stupide pour faire confiance à ce démon de pacotille ! Je priais alors intérieurement le destin pour que Yami soit encore dans les environs, histoire que je lui montre ma façon de penser et que je lui donne mon avis sur cette idiotie qu'il venait de perpétrer. Toutefois, je me rassurais légèrement en me répétant en boucle que nous étions suffisamment éloignée des points d'eaux et que les soldats du feu mettront un bon moment à réagir… assez pour que les corps soient totalement désintégrés. A moins qu'un élémental de l'eau se trouve à proximité. Mais dans ce cas, je commencerai à me demander si je ne me suis pas moi-même maudite par erreur.

Quoi qu'il en soit, le destin semblait m'avoir entendue, puisque je pouvais voir au loin mon homme assis sur l'estrade des gamins. Je me rappelais alors quelle était sa propre mission. Annoncer aux pauvres orphelins la tragique fin de leurs bourreaux. Encore une mauvaise idée que j'avais eu là… qui sait si il ne serait pas capable de passer un pacte avec eux ! Et je me rendis compte que je ne connaissais même pas son pêcher à celui-là ! J'espérais toutefois qu'il en aura profité pour découvrir qui sont ceux d'entre eux qui on perpétrer cet affreux meurtre… En attendant, alertés par les fumés qui envahissaient peu à peu la place, les badauds avaient pliés bagage, si bien que nous étions seuls avec les enfants, qui restaient encore incapable de faire quoi que ce soit, probablement sous le chox. C'était parfait pour les extraire de cet endroit affreux en toute discrétion. Je connaissais d'ailleurs un orphelinat qui serait ravis de les accueillir, en y repensant bien… Mais avant tout, il me fallait enguirlander le démon, et je n'allais très certainement pas m'en priver un seul dixième de cadran solaire de plus ! Je m'approchais donc de lui, d'un pas franc et décidé, la mine fermé… et l'attrapais ni plus ni moins sous la gorge… sans pour autant avoir la forcer de serrer mes doigts.

« Mais ça ne va pas bien dans ta tête ?! Je t'ai demandé de te débarrasser des corps, pas d'alerter toute la cité ! T'as vu toute la fumée qu'il y a et tu sens cette odeur immonde ? Il faut se tirer d'ici avant que les autorités rappliquent ! ». Puis, hurlant aux enfants d'une voix que je voulais la plus autoritaire possible… « Les gosses ! On remballe tout et on suit la dame ! Et plus vite que ça si vous ne voulez pas finir en grillade ! »

Et je lui posais ensuite vivement mon index sur la bouche avant qu'il n'ait le temps de répliquer quoi que ce soit. Ce n'était pas le moment de s'étendre en grands discours. Il fallait fuir d'ici et ne laisser aucune trace. Et cela le plus rapidement possible ! J'aidais donc les enfants à charger tout leur matériel puis à atteler les deux bovins qui tiraient habituellement leur roulotte. L'air devenait de moins en moins respirable pour qui avait besoin de respirer. Beaucoup d'entre eux s'étaient mit à tousser et à cracher noir. Je m'activais donc autant que possible, et une fois tout le monde chargé, je nous dirigeais tout droit vers la sortie de la ville. Avec l'incendie, personne ne prêterait attention à ceux qui tentent de s'en échapper… Et c'est sans encombre que nous arrivions dans un petit sous bois, non-loin du cimetière où je faillis être enterrée. Revenir ici me rendait quelque peu… nostalgique… Mais encore une fois, j'avais des impératifs bien plus importants à régler. Je stoppais donc notre convoi et fit descendre tous les enfants un par un. Leur liberté devait leur être rendue… A tout prix.

« Écoutez moi bien les enfants. Désormais, vous êtes libres d'aller où vous voulez. Libres de continuer à tenter de vivre de votre art, libre de chercher une famille, un refuge… de faire ce que vous désirez. Sachez cependant que je compte emmener le plus jeunes d'entre vous au Sanctuaire, un lieu où vous serez assurément bien traités. Je vous laisse  jusqu'à demain pour que chacun d'entre vous puisse prendre sa décision. D'ici là, nous allons tous camper ici ! Allez-y ! »

Et toutes ces charmantes têtes blondes me firent un simple signe d'entendement. Le camp fut monté assez rapidement, tant ils semblaient être habitués à l'exercice. Bientôt, tout le monde s'affairait à ses petites activités personnelles et les discussions allaient bon train. Je pouvais quand à moi me recentrer sur Yami, car je n'en avais très certainement pas terminé avec lui. Après tout, le shérif m'avait offert une coquette somme d'or pour lui avoir livré l'assassin de la pauvre vieille dame… Et le démon avait droit à sa récompense pour toute l'aide qu'il m'avait fournit. Et puis… Il devait probablement se poser de nombreuses questions quand à moi. Je ne savais pas pourquoi, mais me retrouver assis au coin du feu, sur une simple branche d'arbre, m'avait donné l'envie naturelle de parler… de moi. Maintenant que j'avais à nouveau une langue, beaucoup de mots qui étaient restés bloqués bien trop longtemps sur mon cœur menaçaient d'exploser aux tympans de qui voudrait les entendre. Je sortis donc la bourse de pièce que j'avais préparé pour lui, et la lui tendit, avant de commencer à parler.

« Tiens, ta part de gain. J'ai partagé moitié-moitié. Non négociable… ». Je cherchais un moyen d'entamer la conversation… et vit alors ma marque rouge sur sa peau. Je la pointais alors du doigt. « Oh… Tu l'as toujours ? J'espère que tu ne m'en voudras pas… C'est ma marque de malédiction. Rassure toi, je ne suis pas assez puissante pour qu'elle te fasse trop de crasse. Disons que tu risque juste d'être un peu plus maladroit que d'habitude… ». Je marquais le silence, me retenant de rire en l'imaginant trébucher sur le moindre petit objet laissé en évidence sur le sol. « Et pour ma tête, t'en fait pas… Vu le bazar que tu as déclenché, on ne risque pas de pouvoir y mettre les pieds avant un moment… Et si ça se trouve… mon voleur l'aura déjà embraqué au loin depuis longtemps… Les yeux de Dullahans se revendent bien au marché noir, à ce qu'il paraît… ». Je ne pu m'empêcher de prononcer ces paroles d'une voix lasse, triste et fataliste. Je perdais espoir, ou alors peut-être étais-ce une simple fatigue passagère… Mais peu importe. Il restait un point, et non des moindres, que je désirais aborder avec lui… et pas face aux enfants. « J'ai… quelque chose à te montrer. »

Je me levais, fébrilement, à la limite de trembler. Beaucoup trop d'émotions m'avaient traversé en cette journée, et j'avais terriblement besoin de reposer mon esprit, à défaut de devoir reposer mon corps. Je pénétrais donc la roulotte des enfants, qu'ils m'avaient très gentiment préparé pour la nuit, en remerciement de ce que j'avais fait pour eux. Des petites fleurs cueillit par les plus jeunes d'entre eux avaient été déposés en guise de cadeau sur la paillasse. Leurs gestes me touchaient tout particulièrement… J'aimais les enfants… Et je regrettais amèrement de ne plus être capable d'enfanter. Une ombre de tristesse ravageait mon visage. Ce que je m'apprêtais à faire, personne ne l'avait vu avant aujourd'hui. Je ne sais même pas pourquoi je décidais de le faire maintenant, face à ce démon. C'était comme si je comptais sur sa nature même pour ne pas être horrifié de ce que j'étais. Alors, doucement, précautionneusement, je défis mes vêtements, mettant à nu mon corps… détruit. Les lumières des flammes des bougies dansaient sur ma peau, faisant apparaître une à une, subtilement, les nombreuses cicatrices qui recouvraient pratiquement chaque partie de mon être. Et je m'effondrais sur le matelas de paille, en larme, parlant de ce que personne n'avait pu entendre jusqu'ici.

« Voilà pourquoi je hais les hommes ! Voilà ce qu'ils m'ont fait ! Tu voulais savoir ? Maintenant tu sais ! »

Je n'attendais aucune compassion de sa part, aucun geste rassurant. Tout ce dont j'avais besoin était de montrer ce corps abusé trop longtemps par les hommes, comme si c'était de cette manière que j'en prenais à mon tour conscience. Et ma haine ne faisait que ce nourrir ce cette image de moi dévastée, pour grandir, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle me consume, totalement, entièrement. Et que je meurs intérieurement.

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Mer 18 Mar 2015, 09:57

La jeune finit enfin par revenir. J'ai failli attendre. Elle approcha de moi de manière quelque peu agressive. Mais bon, je sais pertinemment qu'elle ne me fera rien. De un parce qu'il y a les gosses et de deux tout simplement parce que c'est elle qui finirait par perdre la tête une seconde fois. Alors je ne bougea pas. Je la regardais. Passivement. Elle et tout les habitants qui fuyaient les lieux? Pourquoi donc? Je ne comprend pas le délire des gens à courir dans tout les sens. Mais même les gosses avaient l'air affolés. Que ce passait-il donc? Je n'es pas mémoire d'avoir fait quelque chose de monstrueux pourtant. Enfin si, dans la petite machine des deux trou du cul qui est en train de cramer. C'est peut être pour ça qu'ils s'affolent alors. Mais bon, ce n'est pas grand chose. Après tout, je n'ai pas fait cramer la ville entière. Même si j'avoue que quelque pars, j'aurais bien aimé. Enfin, si au milieu rôtirait un tas de porcs hideux. Mais bon, ce n'est pas le cas. Alors je resta zen. tranquille. Attendant que la demoiselle arrive. Et sans que je ne m'y attende, elle me choppa par aux environs du col pour me faire une micro leçon de moral. Ce n'est pas que je ne voulais pas rétorquer. Mais je ne pouvais pas. Elle posa son doigt sur les lèvres tout en ordonnant aux gosses de bouger leurs fesses. J'aurais bien aimer me défendre un peu mais elle pris vite les choses en mains. Alors je laissa tout simplement les autres faire. Et puis j'avais la flemme aussi. Mais je compris vite mon erreur. La fumée finie par m'atteindre également. Après tout c'est normal. je ne contrôle pas le vent. Et il est vrai que ce n'était pas respirable. Je sortis un petit mouchoir de ma poche pour le poser sur ma bouche et mon nez. Après tout, je n'allais pas me tuer la santé avec cette con*erie de chaire flambante. Encore, ça aurait été de la viande comestible comme du bœuf ou autre dans le genre, je veux bien. Mais là franchement. Puis vu la gueule qu'ils avaient, à manger ça ne sera pas non plus la joie. Enfin bon, la panique générale favorisa notre sortie rapide. Et puis, si j'en jugeais mon expertise de faire flamber des trucs, les corps ne seraient pas reconnaissable.

Après une petite balade, on arriva enfin à un arrêt sûr. Un petit sous bois. un endroit peu charmant à mon goût quoique très utiles pour certaines festivités. Et c'est sans attendre que la petite Melody fit descendre tout les gosses. Perso, j'avais juste suivis le convois. Alors en descendre, je n'en avait pas besoin. Et puis, je ne m'occupa des gosses pour autant. Après tout, ils font ce qu'ils veulent. Je m'en contre fou. Si jamais ils venaient à mourir, ils deviendraient mes serviteurs au manoir. Mais bon, tout le monde n'était pas comme moi. Et heureusement, sinon je me sentirais mal. La jeune demoiselle toucha deux mots aux gosses leurs expliquant la situation et ce qu'elle comptait faire. J'en profita pour m'allumer un cigare tout tranquillement. Je l'attendais pour parler affaire. Après tout, l'argent c'est ce qui peux nous rendre plus puissant. J'étais adossé contre un arbre. Et je pris bien attention de bien éteindre l'allumette avant de la jeter pour ne pas déclencher un autres incendies. Une fois qu'elle avait finit, les gosses acquiescèrent et se mirent à bosser mettant sur pieds le lieu qui allait nous servir de couche pour la nuit. J'avais toujours sur moi la petite cassette que j'avais réussis à voler. Et je comptait bien garder tout ce qui a de la valeur. Elle avait refuser. C'est dommage pour elle. Elle allait juste avoir droit  aux papiers des gosses. c'est toujours utile.

Elle finit enfin par revenir vers moi. J'ai cru qu'elle m'avait oublié l'histoire d'un instant. Elle était assise paisiblement. Me donnant ma pars de la récompense. La moitié. J'aurais aimé la totalité mais elle a eu son utilité dans l'affaire alors autant lui laisser un quelque chose. j'avais enlever ma veste supérieur laissant mes bras visible. J'avais toujours sa malédiction. Perso, je l'avais presque oublier. Mais lorsqu'elle la remarqua, elle la pointa du doigt me donnant quelques précision dessus. Les conséquences étaient beaucoup moins grave que ce que je pensais. Et heureusement pour moi. Mais elle enchaîna sur sa tête. Après tout, c'est un chose qui lui est cher. Normal. Mais si c'est en vente au marché noir, je pourrais peut être réussir à la retrouver. Je suis assez connaisseur de se genre d'endroit. Après tout, c'est dans la normalité de la chose. On peux y trouver des choses super intéressantes. Mais cela ne lui plaisait pas plus que ça. Je comprend parfaitement. Moi aussi je n'aimerais pas que ma tête se ballade n'importe où pour finir par se faire vendre sans que je ne sache par qui. Mais je n'ajouta pas un mot. je n'avais rien à dire après tout. Et puis, réconforter les gens, je passe maintenant. Je connais assez les retours. Et généralement, ça finit en bain de sang. Ou alors c'est moi qui suis maudis de base. Mais bon, elle voulait me montrer quelques choses. Elle se leva difficilement. Elle ne souhaite probablement pas que les enfants le voient. Et suivant ce que c'est, je peux comprendre. Après tout, je suis peut être un démon mais ça ne m'empêche pas d'être compréhensif. Elle me guida jusqu'à la petite roulotte faites pour elle par les enfants. Elle ramassa les fleurs qu'il y avaient déposé. Pendant que moi, je laissa mon cigare tombé sur le sol. J'étais tellement ailleurs que je n'avais peu eu le temps de le savourer. Alors je l'écrasa du pied un peu avant de rentrer dans le petit édifice.

Ce qui suivit, je ne m'y attendais pas du tout. Elle nous avait isolé pour se mettre nue. Mais je me doutais bien qu'avec l'air triste qui était logé sur son visage, ça n'allait pas être pour une réjouissante partie de jambe en l'air. Et lorsque je me mis à regarder attentivement, je compris vite. Son corps était détruit de tout les cotés. Elle avait plus de cicatrice que moi avec mon ancien corps. Et son explication, je la compris bien avant qu'elle me la fournisse. Comment un homme pouvait-il faire ça à une femme. Je trouve ça immonde de faire souffrir une si jolie femme. Ce que j'allais faire allait peut être me coûter chère, mais j'allais tout de même le faire. Alors je m'approcha d'elle, enlevant délicatement mon gant de cuir de ma main droite. Puis, je passa doucement mes doigts sur sa peau. je la caressait très délicatement. Argumentant mon geste de paroles douces avec une voix suave.

je comprend parfaitement ta douleur. J'ai vécu longtemps moi aussi avec un corps aussi martelé par la violence. Par abus de confiance, ou manque de sérieux de ma part. La trahison est une chose fréquente chez les démons et j'en ais souvent été victime. C'est pour ça d'ailleurs que je porte des gants. je n'estime plus personne digne de m'effleurer la peau. Mais j'ai changer de corps. laissant derrière moi mes erreurs passé mais gardant mes mauvais expériences pour en faire une force. Chaque marque sur ton corps te rappel une douleur différente associé à un souvenir. Mais sache que tout les hommes ne sont pas pareils. Tu es juste tombé sur les mauvais laissant alors le dégoûts prendre une énorme place.

Je devais avouer que le fait de la toucher ne me dérangeait pas plus que ça. Après tout c'était une femme. Je retira alors doucement ma main et remis mon gant. Je ne savais pas si je l'avais plus dégoûté ou réconforté. Après tout, mon geste était assez osé. Mais je m'écarta un peu. Je remis mon gant de cuir avant de reprendre la parole mais ce coup ci, d'une voix un peu plus sèche.

Personnellement, je trouve ça immonde ce qu'ils t'on fait subir. Le corps d'une femme, même exploité, doit rester intacte. Parce qu'après tout, c'est unique et merveilleux. Alors il ne faut l'abîmer. Et je tuerais de mes mains tout ce qui ont l'audace de venir me dire le contraire. Et j'arracherais les couilles de tout ceux qui le feront. C'est inacceptable ce genre de chose.

Ok, certes je traitais un peu les femmes comme des objets, mais elles sont un trésors inestimable que personne n'a le droit de toucher de la sorte. Encore, des violences verbales je veux bien, mais pas physiques. C'est une chose que je ne peux supporter. Je resta dans la petite roulotte, tournant le dos à la demoiselle, prêt à sortir. j'avais la poignée de la porte en main.

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Jeu 19 Mar 2015, 15:53

Comprendre ma douleur ? Comment pouvait-il comprendre ce que cela représentait pour une femme, de sentir son corps souillé des mains d'un homme, de se sentir sale, trahis, humiliés, morte… Je ne l'avais jamais dis à qui que ce soit, mais à mes yeux, la première fois que j'ai perdue la vie ne fut pas celle où je perdis ma tête, mais celle où mon corps fut offert en pâture à ce monstre que l'on m'avait présenté comme étant mon mari… cette nuit là, je perdis tout ce qui faisait la gentille Melody que tout le monde connaissait, mon innocence, mon âme d'enfant. La seule chose qu'il ne parvint jamais à me retirer, la seule et unique chose qui me permit de continuer à avancer était mon goût pour la vie, et mon désir profond de vengeance. J'étais encore en état de choc, incapable de bouger, de prononcer le moindre mot, hormis les sons de mes longs sanglots. Je m'en voulais d'avoir cédé devant ce démon, de lui avoir dévoilé mes faiblesses, de mon montrer à lui dans un état de détresse aussi grand. Je vouais disparaître à cet instant, me retrouver loin, très loin, dans un autre espace-temps. Fuir ce monde qui m'avait tout prit, jusqu'à ma dignité. Mais si tout se réglait aussi facilement qu'en prenant ses jambes à son coup, les fuyards peupleraient aujourd'hui chaque continent qui fait notre terre… Je me sentais minable… si faible et démunie ! J'enrageais contre moi-même, et à nouveau, une colère grimpa du tréfonds de mon estomac. Mais cette fois-ci, elle n'était dirigée contre nul autre que moi. J'écoutais les paroles de Yami comme si mon esprit se trouvait sous l'eau, noyé par mes propres émotions et pensées. Aurais-je juste rencontré les mauvaises personnes ? Non, tous les hommes sont aussi maléfiques les uns que les autres… La preuve, même les anges finissaient parfois par céder au mal, à un pêcher, et quitter le Paradis qui leur était offert. Ce monde était pourri jusqu'à la moelle, et il n'y avait aucune pitié pour personne. Les faibles mouraient dans leurs merdes, tandis que les forts vivaient dans des palaces, étaient crains et respectés. Notre société était une jungle où seule la loi du plus fort s'appliquait. Et je devais choisir mon camp, ne plus être une perdante, ne plus être une victime… et devenir le bourreau, celui qui frappe plutôt que d'être frapper. Peut-importe comment, peut-importe par quel moyen. J'y parviendrais.

J'étais incapable de lui répondre, même incapable de réagir alors que ces mains me touchaient. J'aurais pu hurler, me retourner et le frapper pour l'audace répugnante dont il avait fait preuve… Mais mon état ne me le permettait pas. Je n'avais été capable que de trembler un peu plus, de pleurer de plus grosses gouttes… C'était affligeant d'impuissance… Et le voilà qui déblatérait des phrases dignes d'un preux chevalier, dont je ne croyais pas un traitre mot. De toutes façons, je n'avais plus confiance en personne depuis longtemps. Et pourtant, alors qu'il s'apprêtait à partir, quelque chose en moi d'inexplicable réagis. Une boule se forma dans mon ventre, la même que j'avais ressentis lorsque Milady avait quitté ma chambre, juste avant son mariage. Et je ne l'avais plus jamais revus après. La peur de l'abandon ? Mais pourquoi avais-je peur que ce démon s'en aille ? C'était totalement idiot ! Impossible ! Je ne me comprenais plus moi-même. Une seule chose était certaine… si je le laissais partir, alors je n'aurais jamais plus l'occasion de me comprendre. J'étais totalement nue, à la merci de n'importe qui, déversant sur le sol toutes les larmes de mon corps et pourtant… je m'apprêtais à demander à un homme, un démon qui plus est, un être dont chaque parcelle de la peau me répugnait, de rester à mes côtés. Il ne s'était pas montré particulièrement prompt à vouloir me réconforter, et de toutes les façons j'étais persuadée que ce n'étais surtout pas ce que je désirais… alors pourquoi ne voulais-je pas le voir quitter la roulotte ? Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir… le faire rester. Et peut-être qu'ainsi, je finirais par comprendre l'incompréhensible. A découvrir ce qui n'allait pas chez moi. Mais encore fallait-il que je trouve une bonne raison à cela. Lui demander de me parler un peu plus de son passé ? De la vie de démon ? Les sujets de conversations avec un parfais inconnue ne manquaient pas… J'attrapais doucement une couverture, dont je me servis pour entourer mon corps, et me retournait avec la lenteur d'un sage vers la porte d'entrée. Alors, d'une voix chevrotante mais que je tentais de faire la plus ferme et décidé possible, j'osais lui faire ma demande… Et ma colère s'était évanouie...

« Oui, il y a autre chose. Reste. J'ai des questions à te poser… et je ne suis pas en état de rester seule. Même si c'est auprès d'un homme. De toutes les façons, je sais que tu ne me feras rien. Et puis, il te faut bien un endroit où dormir pour la nuit ! »

Ce n'était que des excuses, et je savais parfaitement qu'il s'en rendrait compte… Mais peut m'importait. Tant qu'il ne partait pas, c'est tout ce que je voulais. Je surpris alors mon esprit à désirer tout autre chose… ou plutôt bien plus que ce que j'avais imaginé. Pendant un temps j'étais parvenue à, en quelque sorte, apprécier de servir une personne bien étrange, aux yeux bridés. Il m'avait appris à considérer ces moments où il se servait de mon corps comme les seuls marques d'affections que je pouvais recevoir, à presque les apprécier. Et mon être, lui n'avait pas oublié. Paradoxal, non, que de se mettre à aimer les tortures que d'autres nous infligeaient ? Mais cela m'avait permit de survivre, d'un peu mieux supporter les difficultés… jusqu'à ce que mon mari se mette en tête de vendre plus que ma chaire, de vendre mes organes. Et ce soir, dans cette petite roulotte, totalement dévêtue et enroulé dans des peaux de bêtes, face à ce démon dont le corps n'était pas si mal, mes anciens instincts se réveillaient. Et je me mis à désirer sentir sa chaleur contre mon corps… Répugnant. Mais je ne pouvais résister… Je me mordais la lèvre, gênée, priant pour qu'il n'ai pas sentis ce minuscule changement qui s'opérait en moi, ce que les béluas décrivaient comme une odeur qui leur indiquait que nous étions… ouvertes. Pourquoi tout était décidément si compliqué avec moi ? Pourquoi ne pouvais-je pas simplement le laisser partir, dormir, et m'occuper des enfants le lendemain matin ? Au lieu de cela, je fixais le démon, les yeux brillants étrangement, comme si j'avais absorbé une quelconque substance… Et je me maudissais à nouveau d'être aussi faible.

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Mar 24 Mar 2015, 08:44

J'étais sur le point de partir. Laissant derrière moi une femme ravagé par son passé. Et malgré ma race et sa nudité, sur le coup, je n'avais aucune envie de la faire passer à la casserole. J'aspirais à autre chose. Une colère naissante c'était élevé en moi. Je voulais tuer quelques gens pour me faire passer ce dégoût. Ces humains, ces hommes, cette bande de chiens qui ne connaissent aucunement la valeurs d'un corps d'une femme. Je voulais juste les traquer et les tuer. Et puis accessoirement, prendre leurs femmes. Parfois, les démons ne sont pas les pires. Il ne faut pas croire tout ce que l'on dit. On peux parfois faire preuve d'un peu d'humanisme. Enfin, tout dépend des circonstances. Personnellement, je pourrais paraître gentil seulement si j'ai quelque chose à y gagner. Un peu comme ce que j'ai fait aujourd'hui. Voyez ça comme vous voulez mais moi, je l'ai fait dans mon propre intérêt. Mais trêve de pensés. J'entendis une voix douce et fragile me répondre. On pouvais facilement entrevoir ses craintes à travers ses paroles. Elle ne voulais juste pas être seule. Même si cela lui coûte la compagnie d'un démon. Déjà que les hommes la dérange, si on ajoute à ça qu'il fait partie de la pire race sur les terres du Yin et du Yang, on obtiens un mélange bien infâme. Du moins, pour les personnes classés comme bénéfique. Et puis, ces prétextes n'avait ni queue ni tête. Pourquoi se soucierait-elle de l'endroit où je vais dormir? Elle ne voulait juste pas être seul. Point. J'aurais très bien pu tourner cette poignée afin de partir pour ne plus revenir, mais je fis une tout autre chose. Je lâcha la poignée. Laissant s'échapper un long et lourd soupir. Non pas que le fait de rester me fasse chier. Mais c'est surtout le fait qu'elle eu besoin d'inventer des excuses pour me demander de rester. Je me gratta un coup l'arrière de la tête avec ma main droite, replaçant ma main gauche dans ma poche.

T'a pas besoin de faire des pieds et des mains juste pour me dire que tu veux de la compagnie.

Je me retourna alors enfin. Elle s'était vêtu d'une simple couverture en peau de bête. Rien de bien surprenant vu que si elle voulait être un minimum présentable pour faire sa demande, un peu de tissu était le bienvenue. Ce qui me surpris un peu plus était la façon dont elle me regardait. Je ne lui avais pas donné de drogue pourtant. Du moins, pas dans mes souvenirs. Mais ce n'était pas ça. Sur le coup, je ne compris pas ce qu'elle me voulait. Alors je pris simplement place à côté du lit. M’asseyant dos au mur. La jambe droite repliée pour laisser le pied se poser au sol et la jambe gauche elle, bien longée sur le sol de la chariote. Je retira mes lunettes pour les accrocher dans une poche de ma veste. Puis, j'avais trop chaud. Alors je retira tout mon haut pour me mettre le torse à nue. Et j'écarta mes vêtements sur le côté pour ne pas avoir le malheur de casser mes lunettes. Je repris enfin le cours de la conversation parce que je n'avais toujours pas répondu à la demande de miss Melody. Même si mes actions permettaient largement sous entendre la réponse.

Ok je reste. Mais ne va pas t'imaginer des choses.

Je ne voulais surement pas qu'elle s'imagine que j'étais rester juste pour ces beaux yeux. Si j'étais encore là c'est parce qu'elle ma convier à rester et qu'on ne refuse pas la demande d'une femme. Et aussi parce que j'ai la flemme de trouver un endroit sec pour dormir accessoirement. La question que je me posais quand même, c'est ce qu'il allait bien pouvoir se passer dans la soirée.

Tu as dis avoir des questions à me poser. Et bien, je les attends.

HRP:

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Jeu 26 Mar 2015, 15:33

Impossible de comprendre ce qui m'arrivait... C'était comme si la femme soumise que j'avais été combattait la femme forte que je devenais un peu plus chaque jour. Pourquoi le désirais-je, lui, le démon, mais bien plus, l'homme au sens sexuel du terme ? Cela n'avait absolument aucun sens ! Bien pire encore, cela ne me ressemblait tout simplement pas. Et pourtant... Je ne voulais pas le voir partir, et bien plus que mon esprit, c'était mon corps qui réclamait sa compagnie. Cette fièvre folle qui montait petit à petit en moi n'avait rien pour me rassurer... M'aurait-il drogué ? Non, c'était absolument inenvisageable.. Il ne m'avait ni approché d'assez près, ni ne m'avait servit à boire. A moins qu'il ne possédait un pouvoir qui lui sert à cela... J'étais dans l'incompréhension la plus totale, et même mon instinct devenait contradictoire, lui qui me disait à la fois de fuir et de rester. Que devais-je faire alors ? Réagir ou bien laisser la nuit suivre son court ? Peut-être même qu'il ne se passerait rien... après tout, le jeune homme démon connaissait mon dégoût pour toute personne qui est du sexe masculin... Peut-être n'osera-t-il rien me faire... Mais où avais-je la tête ? Bien sûre qu'il ne se priverait pas de me sauter dessus à la première occasion ! Il faisait partit de la race la plus maléfique de toutes les terres du Yin et du Yang ! Mais curieusement, au lieu de me terroriser, cette hypothèse provoqua l'envol de plusieurs papillons au niveau de mon abdomen... Répugnant... Tout simplement écœurant... Je me dégoûtais moi même...

Mais alors que j'étais perdue dans mes propres réflexions, je n'avais pas assez prêté attention à tout ce qui m'entourait, si bien que je ne l'avais même pas remarqué s'installer au sol à mes côtés. Mais lorsque ce fut chose faite, je ne pus réprimer un sobre-saut qui manquait de discrétion. Oh et puis cela n'avait aucune sorte d'importance, de toutes les façons... Il connaissait ma phobie et il aurait été totalement grotesque de ma part de tenter de la lui cacher. Ce qui était notamment plus notable, à mon sens, était très certainement la couleur que venait de prendre mes pommettes. Rouges écarlates qu'elles étaient, alors que mes yeux peinaient à se détacher du torse du démon. Non pas qu'il était particulièrement beau, ou encore que je fus impressionnée de me retrouver face à cette nudité partielle – après tout, j'étais moi même très peu vêtue à ce moment là – mais plutôt que la situation m'était tout étrange et singulière... En effet, c'était bel et bien la première fois de ma vie que j'avais l'occasion de regarder le corps d'un homme qui n'était pas là pour me violer ou encore me torturer... Bien entendue que la vue de son intimité m'aurait absolument répugnée et irrité, de part les sous-entendue plutôt clairs que signifiait le fait de la montrer à une femme... mais ici, la signification était tout autre. Pour une raison que je ne parvenais pas à m'expliquer, la contemplation de ses muscles me donnait un sentiment étrange de... sécurité... et de confort. Pour la première fois de ma vie, je découvrais ce que cela faisait de ressentir le besoin de se blottir dans les bras d'un plus puissant que soit.

J'étais là, silencieuse, la bouche à demi-ouverte, les yeux rivés sur son torse qui me paraissait si chaud et accueillant... et je finis par me rendre compte de l'allure que je devais avoir. Je me ressaisis d'un seul frisson, secouant ma chevelure de feu et clignant plusieurs fois des yeux. Je devais faire quelque chose, brisé la tension gênante qui était entrain de s'installer entre nous... d'autant plus qu'il venait de non seulement me lancer une sorte de reproche – dans mon état, il m'était bien difficile de distinguer son ton – mais aussi car il venait de me convier à lui poser mes fameuses questions. Pourquoi me disait-il cela, déjà ? A oui, j'avais utilisé comme prétexte ma curiosité afin de le pousser à rester. Chose qui avait fonctionné comme je le désirais mais me mettait maintenant dans une situation bien instable... Stabilité que je pourrais facilement trouver dans ses bras, ne pouvais-je m'empêcher de penser... Et je déglutis ainsi plusieurs fois, relativement bruyamment, avant de balbutier une première semblant de répartit ainsi qu'un début de question.

« Ce n'est pas de la compagnie que je veux, juste quelqu'un qui s'assure que mon sommeil ne sera pas perturbé ! Et rassure toi, ce n'est certainement pas moi qui vais m'imaginer quoi que ce soit ! Mais au fait... de quel pêché es-tu rattaché ? »

Faux, c'était totalement faux et je lui mentais effrontément, avec autant de conviction qu'un enfant affirmant à sa mère qu'il n'a pas finit le gâteau alors qu'il a encore pleins de crème autour de la bouche. Mais il pouvait bien croire ce qu'il voulait, j'étais parvenue à engager la conversation et ainsi retrouver partiellement le contrôle de la situation... ou tout du moins de mon propre corps. Pourtant, alors que je venais de poser à mon tour mon dos contre le mur de bois, je me sentais irrémédiablement attiré par lui, physiquement parlant, je veux dire... Si bien que désormais, nos épaules étaient pratiquement l'une contre l'autre... peau contre peau... Je m'attendais à recevoir un choc électrique, un frisson de dégoût... et pourtant, rien de tout cela ne se produisit. Je dirais même plus qu'il ne se passa absolument rien. J'attendis encore quelques secondes, immobile, tendue tel un élastique de fronde... La seule donnée que désirait mon esprit était « suis-je en danger auprès de lui ? », et sans que je n'ai le temps d'y réfléchir, mon corps répondit que non. Alors, je vins très lentement, avec toutes les précautions du monde, comme si je craignais de me brûler, déposer ma tête contre la sienne, me laissant peu à peu choir auprès de lui. Et comme si je me sentais obligé d'ajouter à tout cela un nouveau mensonge, je lui déclarais à mon tour une mise en garde qui sonnait bien plus creuse que la sienne.

« Toi aussi, ne te fais pas d'illusions... »

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Au voleur ! [PV:Milady]

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