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 Au voleur ! [PV:Milady]

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Jeu 29 Mai 2014, 21:39

Le quartier résidentiel… C’était la première fois que je m’étais les pieds dans les rues de cette ville, dont je ne connaissais pas encore les secrets, mais j’allais bientôt les connaitre. J’étais venue dans ce quartier pour prendre quelques dessins que je voudrais mettre dans mon prochain livre. J’aimais beaucoup dessiner et écrire sur les villes ou les personnes que j’avais rencontrée. La dernière fois, j’avais rencontré une humaine qui s’appelait Luna, une fille étrange et mystérieuse qui ne parlait trop sur elle, mais je l’avais apprécié et elle était devenue ma première amie que j’avais fait dans ce monde. J’étais contente d’avoir rencontré une personne comme elle, je crus qu’elle aurait eu peur de moi et de ce que j’étais au juste. Je savais que les humains avaient peur de toutes les créatures magiques qui vivaient dans les terres du Yin&Yang. Je souris et je me demandais ce qu’elle était devenue depuis ce jour, à Palamiel.

Aujourd’hui, j’étais dans les rues d’un ravissant quartier, qui était plutôt riche que pauvre. Les devantures étaient magnifiques, je pouvais voir que les habitants avaient mis beaucoup de temps à faire ce qu’il avait fait devant leur maison. J’aimais les décorations devant les fenêtres, les plantes étaient très bien entretenues par les personnes qui habitaient dans ces maisons magnifiques, mais qui ne ressemblaient pas du tout à ce que j’avais vécu depuis ma naissance. Je savais bien que c’était différent, car j’étais née d’une mère fée et d’un père sorcier. Mais je savais que j’étais différente et qu’un destin m’attendait, les bras ouverts. Je souris encore une fois, mais je savais que ma route n’était pas toute tracée par le destin, mais que je devais faire un bout de chemin moi-même pour trouver ma voie dans ce monde qui m’était inconnue depuis des années.

Je déambulais dans ces rues, le soleil était haut, il devait être midi, je ne savais pas trop. Mon ventre criait famine depuis quelques minutes et je n’avais rien amené ni dans mon sac. Il était vide, car j’avais fait un long voyage pour venir dans ce lieu. Donc, je décidais d’aller un petit restaurant, qui m’avait l’air sympathique. Alors que je me dirigeais vers ce petit lieu, je vis que des soldats de la milice du quartier étaient là. Humm, je pouvais voir que la sécurité régnait en ce lieu, mais je vis que la troupe des soldats étaient un peu trop renforcée à mon goût. Pourquoi avait-il autant de soldats dans une seule rue ? De plus, j’en avais vu deux autres auparavant, avec 15 min d’intervalle. Cela faisait beaucoup en une seule journée. Je trouvais cela bizarre, mais bon, peut être que c’était comme cela tous les jours et que les habitants étaient habitués à cela.

Donc, je rentrais dans le petit restaurant paisible et lumineux. Je m’assis sur un des tabourets du bar pour demander le menu du jour. Je vis une jeune femme qui me sourit et qui commençait à préparer un plat pour moi car elle avait entendu mon ventre crié famine encore une fois. Il était vrai que je n’étais pas habituée à ne pas manger aussi longtemps. Puis, je me décidais à lui poser une question sur les troupes de soldats qui se baladaient dans la ville :

- Excusez-moi, madame ! Je voudrais savoir pourquoi y a-t-il autant de soldats qui patrouillent dans les rues de ce quartier ! il s’était passé quelque chose de grave ?

-Oh ! Il y a des cambriolages depuis quelques temps, rien de grave, mais la nuit dernière, on a trouvé une vieille dame morte dans son sang, à cause d’un cambriolage qui aurait mal tourné. C’est ce que dit la police, mais je ne sais pas trop… Donc, ils ont renforcé la sécurité dans le quartier, aussi bien le jour que la nuit. J’espère que tout cela va rentrer dans l’ordre prochainement !

Alors qu’elle m’avait parlé de cela, elle me donna mon repas que j’attendais avec une certaine impatience depuis tout à l’heure. Je la remerciais pour toutes les informations qu’elle m’avait données. Puis, je mangeais mon repas et je réfléchissais si je ne pouvais pas aider ses personnes à retrouver ces bandits qui avaient fait du mal à une personne qui voulaient juste protéger ses biens.
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Mer 04 Juin 2014, 12:24

Depuis quelques jours, venir en ville devenait de plus en plus compliqué pour moi. Même avec mon déguisement miteux sur le dos et ma capuche posée sur ma tête de bois, circuler parmi les habitants du quartier résidentiel était désormais devenue bien risqué. Ma tête de bois... encore une trouvaille que j'avais faite au milieu des déchets d'un magasin de vêtement. Récupérée sur un mannequin de présentation, j'étais parvenue, avec l'aide de Milady, à la fixer sur mes épaules par diverses cordelettes. Associé à mon ample cape, cela me donnait l'air d'une jeune fille peu soignée à peu près normale, bien que je devais veiller constamment à marcher la tête basse. Et encore, tant que l'on ne venait pas y regarder de trop près. Cela m'agaçait profondément, m'empêchant d'observer les alentours comme bon me semble.

Des hommes de la milice passèrent à côté de moi sans même me jeter un regard, apparemment bien trop pressé pour prêter attention à ma présence. C'était le troisième groupe que je croisais depuis mon entrée dans la citée... Une rumeur circulait, parlant d'un voleur sévissant dans le quartier... l'un de ses braquages aurait mal tourné et une vielle femme en serait morte... Maudit soit-il... Par sa faute, je voyais accroché à tous les coins de rues des affiches de recherches, mettant ma... tête ? Disons plutôt "mon corps", à prix. Bien entendue, qui ne soupçonnerait pas une Dullahan en liberté ayant été accusé de meurtre ? Je devais donc redoubler de prudence et espérer que personne ne remarque le subterfuge qui m'habillait. Je maudissais sincèrement cet homme qui ne facilitait en rien mes recherches de mon membre manquant... Pourquoi n'avait-il pas été capable de continuer ses méfaits sans en venir à tuer ? Idiot. De plus, Milady avait disparue depuis maintenant une semaine, sans un mot, et je me retrouvais à nouveau seule, à devoir faire face à mon quotidien miséreux. Heureusement que je n'avais ni besoin de manger, ni de dormir... car j'étais ce que l'on peut appeler '"sans le sous". Mais je me promettais intérieurement de lui faire amèrement regretter son escapade, qui m'obligeait ainsi à prendre des risques en venant ici.

Plus je réfléchissait, et plus je me disais que le meilleur moyen d'arranger la situation était de coffrer cet imbécile de voleur moi-même. Les soldats étaient de toute façon tous des incapables, même pas fichus de retrouver la trace d'une fille se baladant sans sa tête, pour mon plus grand bonheur. Et puis je connaissais bien les bas quartiers, dans lesquels ce type de personne pouvait aisément se cacher. Devais-je remercier mon défunt mari pour cela ? Non, plutôt cracher sur sa tombe pour toutes les humiliations qu'il m'a forcé de subir. Mais ma décision était prise. Je retrouverais ce voleur et lui apprendrait un peu la vie, à ma manière. D'autant plus que j'avais fini par découvrir que l'étrange marque en forme de flacon que je possédais sur la main avait un étrange pouvoir... celui de maudire le lieu ou la personne que je marquais... Pourquoi une fiole me direz vous ? Sachez que le poison est le meilleur ami d'une femme désireuse de vengeance... Arme tout à fait subtile...

J'accélérais alors le pas, passant précipitamment devant le restaurant sans y jeter un regard. Je le savais pertinemment encore bondé à cet heure-ci de tous ces riches qui m'écœuraient tant. J'esquivais habilement les soldats, occupés à récolter des témoignages auprès des passants... Comme si ceux-ci pouvaient être au courant de quelque chose... Acte futile et inutile. Je sentais une certaine rage monter en moi. Ce monde me répugnait. Et bientôt, un homme allait recevoir un châtiment amplement mérité. Avais-je une âme de justicière ? Absolument pas, je servais uniquement mon propre intérêt. Livré à la milice, la tension retomberait alors pour quelque temps, me laissant à nouveau le champ libre afin de récolter des informations sur mon bien manquant... Prépare toi sombre idiot de voleur... Melody est en chemin pour te débusquer... Et sache que si je parviens à mettre la main sur toi, plus jamais tu ne voleras...

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Ven 30 Jan 2015, 21:53

Le quartier résidentiel. ça faisait longtemps que je n'y était pas retourné. Du moins, pas depuis le regrettable événement qui m'a valu un ennemi. Mais aujourd'hui, je me baladais simplement pour le plaisir. Je passais dans quelques ruelles sombres pour vérifier que tout le monde faisait bien ce qu'il devait faire. Une âme innocente de temps en temps en plus dans la poche. Quelque altercation de temps en temps mais rien de bien méchant. Mais aujourd'hui, l'air était un peu plus différente. On sentait une certaine tension dans les esprits. Déjà au niveau des habitant qui me regardaient tous de plus en plus de travers. Et puis aussi la milice qui patrouillait un peu plus souvent que d'habitude. Plus d'une fois je me suis fais interpellé durant une petite bagarre de rue. Mais il me laissait partir en me disant simplement de me calmer. Mais je n'aimais pas cette façon de faire. Trop de garde concentré dans un seul endroit. C'est bizarre.

Alors que je me baladais, je voyais une grande concentration de personne. Je n'aime pas trop me mêler à la foule mais là actuellement je pense ne pas trop avoir le choix. je voulais avoir le plus de renseignement possible sur ce qu'il se passait actuellement en ville. Alors j'allais interpeller un peu de gens mais malgré ma jolie petite gueule, avec la cicatrice ils ne voulaient rien me communiquer. Alors je cherchais. Je tournais en rond. Mais à un moment à force, j'alla directement demander à un groupe de miliciens.

Bonjour messieurs, veuillez me pardonnez de vous offensez durant votre travail mais j'aurais besoin de quelques renseignements.

Les hommes me regardaient tous plus ou moins mais en voyant que j'avais l'air un peu beaucoup très insistant, celui qui donnait les directives se retourna alors vers moi puis s'écarta un peu du groupe pour que nous puissions communiquer.

Que puis-je donc faire pour vous ?

Et bien, je suis venu içi pour affaire mais je vois que tout ne se passe pas comme d'habitude alors voilà. Comme les habitants me refuse toute communication, je me tourne vers vous pour avoir un peu connaissance de la situation.

L'homme pris alors un position un peu gênée et se gratta un peu la tête. Soupirant un peu avant de me balançer l'explication.

Et bien écoutez, c'est un peu compliquer mais pour faire simple, les cambriolages se propagent de plus en plus mais dernièrement, une dame d'âge avancé a été retrouvée morte en défendant ses biens donc actuellement nous sommes à la recherche du fameux individu.

Je vois alors c'est une situation difficile. Je vous souhaite alors de le trouver pour que toute cette barbarie prenne fin.

C'est alors que dans une salutation solennel que nous nous quittions. J'avançais alors dans les rues ne faisait pas attentions aux gens aux alentours. Avec une infime envie de trouver l'auteur des crimes parce que après tout, un voleur-meurtrier dans le voisinages, ce n'est pas bon pour les affaires. Alors j'eu une idée bien simple. J'allais retourner sur les lieux du crime pour observer la scène et voir si je peux trouver quelques indices me menant à lui.

J'avançais doucement en direction du meurtre. j'évita a peu près tout les gens que je croisais. A quelques deux trois exceptions mais rien de bien méchant. Pour trouve la maison? Simple. Je n'avais qu'à écouter les ragots qui circulaient et les gens qui parlaient. A un moment je réussis à entendre l'adresse de la victime. Alors sachant que je connaissais un peu les lieux grâce à quelques relations, je trouva rapidement l'endroit. J'étais en face de la battisse. Mais elle était bien gardé. Alors je voulu contourner et passer par derrière mais il y avait également des gardes. Alors c'est plus simple de tuer ceux là plutôt que ceux de devant. Seulement deux gardes. Deux couteaux et l'affaire était régler en ni vu ni connu. Mais en passant vers les corps, je les retira de leurs crânes. Puis, je passa par la porte avec un petit coup de pied pour la forcer.

Me voilà enfin dans la maison. Prêt à trouver le moindre petit truc pour coincer cet homme. Je regardais partout. Mais silencieusement pour que personne ne vienne me déranger. Même si le bruit de la porte avait sûrement déjà alerté les fines ouïes qui passaient dans le coin. Et heureusement pour moi, la milice n'avait rien bouger tant que l'enquête n'était pas terminé. Mais connaissant un peu le système grâce à mon père, je me doutait pertinemment qu'il allait leurs falloir plus d'une année pour trouver le coupable. Et encore c'est le temps pour un simple criminel de bas étage qui ne change pas de secteur. Alors autant que je le fasse moi même. ça ira plus vite.

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Sam 31 Jan 2015, 18:44

Maudit était ce fichu voleur de pacotille ! Voilà bien des heures que je parcourais sans relâche les bas quartiers de la ville et rien n'y faisait. Il n'y avait pas la moindre trace – et j'entendais par là pas le moindre ragot ou murmure – sur un homme qui se serait totalement planté pendant son cambriolage au point d'en venir à tuer une vieille femme. Je fulminais intérieurement, moi qui détestait chercher – ce n'était pas non plus par hasard que j'avais délégué la lourde et longue tâche de retrouver ma tête à mon empotée de sœur – et je commençais même à réfléchir à une autre piste et même à songer que cet énergumène au couteau facile s'était probablement déjà enfuis très loin du lieu de son "méfait", pour être politiquement correcte. Et pour le coup, si je voyais juste, cela ne m'arrangeait pas du tout ! Des contrôles d'identité allaient probablement être mit en place à chacune des entrées de la citée et je serais alors incapable de me cacher convenablement… Non, pas question de baisser les bras tant que je ne serais pas certaine d'avoir tout essayée. On pouvait bien me trouver obstinée, et je l'assumais totalement, mais je détestais particulièrement les fauteurs de troubles qui alertaient la milice alors que je tentais si bien que mal de me cacher… Il allait payer pour m'avoir mise dans l'embarras ! Coûte que coûte !

J’eus alors une idée folle mais qui pouvait éventuellement fonctionner… Si, dans l'hypothèse où ce parfait imbécile était déjà loin et que les forces de l'ordre ne l'attraperons jamais, je me débrouillais pour leur donner un coupable ? C'était, ma fois, une excellente idée dont j'étais plutôt fière ! Mais je devais pour le moment me trouver la victime idéale… Et celle-ci ne tarda pas à m'apparaître clairement ! Un ivrogne gisait là, miséreux, probablement assis dans sa propre pisse et ses déjections… Parfait. Il sera bien mieux dans une cellule de prison qu'assis ici par terre ! Je m'approchais de lui, attrapais un détritus que je ne voulais même pas reconnaître et frappais vivement son crâne de toutes mes faibles forces. Assommer un homme potentiellement déjà mort n'était pas une chose bien difficile à faire mais je m'assurais tout de même que je n'avais pas accidentellement tué ma proie… Tout allait bien, il ronflait. J'entrepris alors de récupérer sur lui tout ce qui pouvait servir à l'identifier. Cheveux, vêtements, papier crasseux et illisible… et filait le plus vite possible avant que qui que ce soit ne me remarque. Il ne me restait plus qu'à déposer toutes mes charmantes preuves dans la maison de la pauvre vieille qui n'eut même pas la chance de mourir dans son sommeil. Moi qui avait été décapité… je plaignais tous ceux qui n'avait pas eu une mort douce, parfois même malgré moi…

Retrouver la maison de mamie fut assez simple, puisque tout le monde ou presque ne parlait que de ça dans les rues de la ville. En revanche, et ce qui me plaisait nettement mois, c'était de retrouver deux cadavres de membres de la milice devant sa porte. Apparemment, quelqu'un était soit venue finir son travail, pour mon plus grand bonheur, soit avait eu la même idée que moi, auquel cas je le félicitais de son intelligence, soit cherchais également mon homme, ce qui de toutes les façons était une bonne chose. J'enjambais alors les deux macchabées et pénétrais dans l'immonde bâtisse qui sentait le vieux… Je détestais particulièrement cette odeur et regrettais à cet instant de posséder un nez pour pouvoir me le couvrir d'une quelconque façon. Et en scrutant l'entrée, je vis que j'avais vu juste. Quelqu'un était bel et bien là et cherchait quelque chose… Mais le petit inconvénient à ne pas avoir de tête était que j'étais bien incapable de parler et même de signaler ma présence. J'aurais pu avoir peur, et c'est vrais que je me méfiais un peu venant d'un homme qui avait tué juste pour la maison d'une vieille mais… De toutes les façons, j'avais un objectif claire et précis. Alors, j'attrapais le premier objet à ma portée et m'empressais de… de tout simplement le jeter sur l'intéressé, en espérant que de voir une fille recouverte d'une cape à capuche avec une tête de mannequin sur les épaules, et donc sans véritable tête, ne l'effraierai pas de trop…

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Dim 01 Fév 2015, 12:34

Je cherchais alors des indices un peu partout. Dans la cuisine, les chambre, les escalier. Vraiment partout. A la limite du pillage. Et le fait que je ne trouvais pas grand chose m'énerva un peu. Mais je ne devais pas perdre mon sang froid. Je me dis alors que le voleur n'avait tout simplement pas eu le temps de voler quoi que se soit. Je décida alors d'aller voir vers le cadavre de la vieille. Et je fis quelques découverte assez intéressante. Une trace de pas était largement visible car l'idiot avait probablement marché dans le sang. J'avais au moins sa taille de pied. Ce qui réduira le nombre de personne susceptible d'être coupable. Je pris alors mes doigts pour prendre la mesure et le marqua dans ma mémoire. Je ne sais pas si ça allait réellement me servir mais je prenais quand même. des fois que je retrouve ces traces dans la terre à l'extérieur, c'est une piste non négligeable. Et en observant le cadavre de la vieille, je trouva un morceaux de tissu. Je lui enleva délicatement de la main avec précaution. On ne sait jamais des fois que quelqu'un vienne içi par la suite. Ce que je trouva était un morceau de tissu arracher. Je le tata, le renifla, l'observa attentivement. Déjà pour qu'une vieille l’arrache de la sorte, le tissu n'était pas réellement résistant. Puis après inspection minutieuse, je m'aperçue que c'était belle et bien un tissu des bas quartier. Probablement volé ou acheté pas chère. Ou alors trouver dans une poubelle car l'odeur était vraiment infecte. D'ailleurs l'odeur me resta dans le nez. Un truc qui va me servir à retrouver le coupable mais dont je me serais très bien passé. Je remis alors le tissu dans la main de la vieille pour éviter que tout soupçon se porte sur moi au cas où d'une fouille. Avec la milice et leurs cerveau d'une lenteur extrême, on ne sait jamais ce qu'il peux arriver. Je continua à inspecter le corps de la malchanceuse. Je me demandais bien ce que les voleurs voulaient. Enfin je dis "les" car il n'est probablement pas seul pour avoir commis un meurtre. Car un voleur solitaire dès l'instant qu'on le voit prend immédiatement la fuite. Et puis quelque chose ne coordonnais pas. La blessure de la dame n'était pas visible. Elle était allonger sur le dos et sa blessure n'était pas visible sur la face avant du corps. Alors je la retourna. Et mon intuition s'avéra juste car elle s'était pris plusieurs coup de couteau dans le dos. Trois exactement. Sois trois fois le même, sois par trois personne. Etant un expert des couteaux, j'e pris trois des miens, les enfonçant doucement dans les plaies tout en modélisant le couteau pour qu'il prenne la forme. Cela me pris un certains temps car il fallait être précis. Mais j'avais réussis à le faire avec difficulté. Et effectivement, trois couteau différent. Donc trois dans le dos et un devant ce qui nous fait un minimum de quatre voleur.

Je repris alors mes couteaux, les nettoyant juste mais n'enleva pas la forme pour pouvoir retrouver assez facilement les gens. Après je n'aurais juste qu'à aller dans une boutique de marchand d'arme des bas quartier pour essayer de soutirer quelques info aux vendeur. Des fois que, cela peux me porter chance. je vérifia un endroit que j'avais oublier. Les petites salles arrières. Et c'était le bazar la dedans. Cherchaient-ils quelques chose de précis ou alors prenaient-ils tout en n'importe quoi dans l'espoir de gagner un peu de fric. Je ne savais pas et le seul moyen d’éclaircir la chose est de demander aux principaux intéresser. Mais bon, c'était le temps de la pause. Je me mis à la fenêtre pour fumé un cigare. Histoire de me relaxer un peu avant d'attaquer les choses sérieuses. Je regardais les gens accélérer le pas au moment de passer devant cette maison. La tête baisser comme si il voulait se préserver de la vérité. Quel bande de trouillarde. Ils n'avaient pas assez de couilles pour regarder la vérité en face et prendre les devants. Mais bon, il fallait mieux qu'il reste passif. Ça me faciliterais les choses. Après quelques secondes à les regarder, je me retourna pour ressortir mais . . . je me pris un objet sur le coin du front. J'avais les yeux fermés donc je ne l'avais pas vu. Je me posa la mains sur la tête un peu énervé avant de me mettre à crier.

Hey mais ça va pas la tête! Vous auriez pu me blesser vous savez?! Qu'est ce qui tourne pas rond chez vous,!! Vous avez perdu la tête ou quoi?!

J'étais tellement énerver que je ne remarqua même pas ce qui était exactement en face de moi. C'était le cadet de mes soucies. Je voulais juste une explication à cet acte débile.

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Dim 01 Fév 2015, 19:57

Bon, j'avais attiré l'attention de cet étranger, dont je n'avais pas encore décidé si notre prochaine relation allait plutôt tenir du lard ou du cochon… Mais à première vue, la façon dont je l'avais agacé en lui balançant ce que j'avais de plus proche sous la main n'était… pas la meilleure des solutions pour commencer un dialogue…amical… Si tant est que je puisse avoir une discussion oral avec qui que ce soit à nouveau un jour… Le pire étant qu'il ne semblait pas m'avoir vue et que maintenant, je devais… m'approcher de lui et… lui faire comprendre que je n'étais pas à proprement parler en état de lui répondre… Je ne bougeais pas, immobile dans cette maison, à la recherche d'une quelconque idée, même la plus infime, pour me sortir de cette épineuse situation. Finalement, j'optais pour le seul et unique moyen de dialogue que j'avais toujours à ma disposition dans une maison digne de ce nom. L'écriture. Je me mit alors à la recherche, le plus silencieusement et rapidement que je pouvais, d'une plume, d'un encrier et de parchemin. Et dans tout cela, il fallait que je parvienne à écrire tout ce que j'avais à dire avant que mon interlocuteur ne s'impatiente et n'attente à ma vie… Finalement, après quelques minutes d'angoissante recherche sur le secrétaire, je finis par mettre la main sur mon nécessaire à communication et commençais la rédaction de mon pavé explicatif, tout en priant pour qu'il ne soit pas trop tard…

Je suis Melody, une Dullahan et recherché par la milice. L'agitation provoquée par la mort de la vieille ne m'arrange pas, puisque je recherche activement quelque chose en ville et que toute cette milice en activité n'est pas pour m'arranger. J'ai donc décidé de venir ici afin de déposer de faux indices pour mener les hommes de lois à un faux coupable dans le but que toute cette horrible tension s'apaise. Maintenant, comme vous pouvez le voir, je suis absolument incapable de parler, puisque je n'ai pas de tête. Navrée de vous avoir balancé ce que j'avais sous la main à la figure, je voulais juste attirer votre attention dans ma direction. Maintenant, si vous pouviez éviter de me frapper en retour et me dire ce que vous venez faire ici et dans quel but, ce serait bien aimable de votre part. Oh, et dans la mesure ou vous tenteriez de me blesser, je suis tout à fait capable de me défendre et de vous blesser. Alors abstenez-vous, pour notre bien à tous les deux.

Une fois ma lettre finis, je déposais brutalement ma plume sur la table et me relevais de ma chaise, en la repoussais tout en raclant le parquet de bois. Il fallait maintenant que mon interlocuteur veuille bien me lire… Je m'approchais de lui, d'un pas ferme et décidé, et me plantais bien droite sur mes deux jambes devant son visage. Maintenant, quelle moyen y-avait-il de plus efficace que de secouer vivement mon parchemin juste devant ses yeux pour le forcer à me lire ? Il devait bien en exister un de plus… conventionnel, mais dans tous les cas, je ne l'avais pas trouvé. Et je continuais, bien décidée à obtenir ce que je désirais, même si je n'étais absolument pas certaine de me recevoir en retour un coup de poing ou pire, une attaque magique… Mais en attendant, prévoyante, j'en profitais pour subtilement me couper la main à l'aide de la feuille de papier… versant ainsi quelques gouttes de mon sang sur ma cicatrice, qui s'en trouva bientôt totalement recouverte. Quitte à se battre potentiellement contre quelqu'un de plus fort que moi, autant tester ce fameux pouvoir et le maudire pour augmenter mes chances de réussite…

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Dim 01 Fév 2015, 22:13

La personne m'ayant envoyer la chose en pleine poire ce m'était tout à coup à s’agiter. Elle avait l'air de chercher quelque chose. Mais quoi je ne sais pas. Alors je me contentais simplement de tenter de soulager ma douleur en me frottant le front. Elle n'avais pas du tout l'air agressive. Alors pourquoi m'avoir balancer quelque chose dessus. Je ne comprenais pas. Puis je ne cherchais pas non plus. Je leva la tête en l'air en poussant des petit gémissement car la douleur était tout de même assez forte. Mais je gardais un œil sur ce mystérieux individu. Je le regarda s’asseoir après avoir trouvé de quoi écrire. Mais pourquoi écrire? Il ne peux pas parler? Enfin bon, ce n'est pas mon soucis prioritaire actuellement. Car j'avais toujours aussi mal et un malfrat à trouver. Mais alors que je commença à partir, la mystérieuse personne se leva brusquement, se précipitant vers moi pour me foutre un truc limite sur le coin du pif en le remuant de tout les sens.

Wo wo wo! On se calme.

Je pris le parchemin de la main gauche pour lire ce mon interpellant avait écris sur ce bout de papier.

"Je suis Melody, une Dullahan et recherché par la milice. L'agitation provoquée par la mort de la vieille ne m'arrange pas, puisque je recherche activement quelque chose en ville et que toute cette milice en activité n'est pas pour m'arranger. J'ai donc décidé de venir ici afin de déposer de faux indices pour mener les hommes de lois à un faux coupable dans le but que toute cette horrible tension s'apaise. Maintenant, comme vous pouvez le voir, je suis absolument incapable de parler, puisque je n'ai pas de tête. Navrée de vous avoir balancé ce que j'avais sous la main à la figure, je voulais juste attirer votre attention dans ma direction. Maintenant, si vous pouviez éviter de me frapper en retour et me dire ce que vous venez faire ici et dans quel but, ce serait bien aimable de votre part. Oh, et dans la mesure ou vous tenteriez de me blesser, je suis tout à fait capable de me défendre et de vous blesser. Alors abstenez-vous, pour notre bien à tous les deux."

Durant la lecture, je me tenais le menton avec la main droite. L'index allant du menton jusqu'à la joue gauche et le pousse dans l'autre sens. Et des petits signe d'acquiescement de la tête pour montré à l'auteur de se court message que je comprenais. Et puis lui répondre je poussa un petit soupir tout en me grattant le menton mettant le parchemin en boule pour l'envoyer en arrière. Et maladroitement, sur le corps de la vieille.

Alors comme ça mademoiselle ne peux pas parler. Çà va être un peu handicapent pour communiquer mais bon, ce n'est rien de grave nous pouvons toujours communiquer. Alors alors, par ou commencer. A! Oui. Je vous interdis formellement de vouloir faire enfermer un innocent car cela n’apaiserait la tension qu'un certain temps car les réel auteur de se crime se penseront probablement au dessus de la loi et rien ne les empêchera de recommencer. Ensuite, la raison de ma venu içi. Et bien, c'est faire le boulot de la milice car ce sont des incapables et ce genre de tension n'est pas bon pour les affaires. Et pour finir, comme je comprend votre situation, je ne vous frapperais pas.

Dans un éclair de réflexion, je réalisa ma con*erie et alla ramasser le parchemin. Je le plaça dans la cheminer et craqua une allumette pour le faire brûler. J'en profita alors pour me rallumer un autre cigare avec la même allumette avant de la balancer dans le petit feu.

Ensuite pour ce qui est de votre cas un peu spécial, sachez que je ne vous remettrais pas à la milice et que si vous voulez calmez le monde pour faciliter votre recherche, je peux vous prêtez main forte tout simplement. Je peux vous faire passer comme une connaissance et donc la milice ne vous contrôlera pas vraiment. Car si moi je ressemble a un humain et que je balance une histoire de religions qui peux expliquer votre manque de parole et votre visage, il ne chercherons pas plus loin. Après tout, ce ne sont que de simple d'esprit qui ne sont bon qu'a écouter les ordres.

Je me rapprocha doucement d'elle, lui tendant amicalement la main comme pour conclure un marché et regardant droit son visage. Je n'avais pas peur du tout. J'étais décider à trouver le coupable et ce qu'elle s’apprêtait à faire n'allait rien arranger alors autant la ranger de mon coté. En espérant juste que ma petite argumentation fut efficace.

C'est du gagnant-gagnant. Vous êtes partante?

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Ven 06 Fév 2015, 18:50

Bon, pour résumer quelle était ma situation… Le jeune démon avait finit par lire mon petit mot mais me mettait en garde contre le fait qu'il n'approuvait pas du tout mon idée de laisser un innocent se faire passer pour le coupable malgré lui… J'aurais très bien pu débattre avec lui de tous les avantages divers que pourrait avoir ce misérable mendiant et ivre à se retrouver au chaud, derrière les barreaux à être nourris plutôt que de moisir sur le sol froid des bas fonds de la ville… Mais je n'avais ni la force de me lancer dans un long débat écrit, ni l'envie ni même le temps. Je m'empressais donc de jeter au loin et à l'extérieur de la maison de la vieille les immondes faux indices que j'avais réussis à récolter… Et peu mécontente de pouvoir au final me débarrasser de ces icônes de la puanteur, je me devais maintenant de répondre à la proposition de mon interlocuteur. C'est donc, non sans cacher mon éternel empressement du moment, que je me dirigeais à nouveau vers le secrétaire afin de rédiger ma longue réponse. Et le simple fait de devoir à chaque fois écrire pour m'exprimer commençait sérieusement à me courir sur le haricot, tout autant que cette affreuse douleur, au niveau de l'endroit où devrait normalement se trouver mon cou, qui ne me quittait pas l'ombre d'une seule petite seconde. Je détestais mon nouvel état, et je maudissais ma sœur tout autant que je me jurais de la persécuter encore et encore tant qu'elle ne m'aurait pas ramené ma précieuse tête. Et j'avais toute l'éternité pour cela. Mais voyant que j'appuyais un peu trop fortement sur le parchemin au goût de celui-ci, je repris le cours de ma pensée directe afin de me concentrer sur ce que j'avais à transmettre au démon et ainsi ne rien oublier.

J'accepte votre offre, c'est un marché équitable que je ne peux pas refuser... Même si je déteste, et retenez–le bien, tous ceux comme vous qui avez ce truc entre les guibolles, j'ai vraiment besoin d'aide pour me déplacer facilement en ville et retrouver ce parfait imbécile de voleur qui ne fait que me mettre des bâtons dans les roues. Mais le problème, c'est que j'ai déjà cherchés des infos dans toutes les tavernes les plus mal fréquentées que je connaisse… Et je n'ai pas plus d'idée sur l'endroit où nous pourrions chercher notre cible… Autre chose, si vous tentez de poser ne serais-ce qu'un doigt sur moi, je vous la coupe aussi sec, et vous savez parfaitement de quoi je parle. Enfin, dites-moi où vous souhaitez vous rendre en premier pour commencer les recherches et je vous suivrais.

L'accord écrit, les détails ajoutés et les menaces proférées comme il se doit, je retournais voir le jeune homme et lui tendis à nouveau mon unique moyen d'expression… Il fallait absolument que je songe à trouver autre chose, car cela devenait de plus en plus handicapants… Je commençais même à me dire que mon état physique n'était pas étranger au chou blanc que j'avais fait en interrogeant tous ce que je pouvais. Il est assez difficile de faire pression sur quelqu'un que l'on a en face de soit à l'écrit… et encore plus quand celui-ci peine déjà à tenir debout à cause de toute la bière qu'il s'enfilait. Mais peut-importe, j'avais ici une sorte de porte-parole et d'alibi, tout ce dont j'avais besoin pour mener à bien ma mission. Je suivais alors son regard qui lisait mes mots, et baissais volontairement mon regard vers cette immondice entre ces jambes afin d'appuyer mes propos… Mais ce simple geste me fit malheureusement perdre l'équilibre, à cause de ma fausse tête de bois, et mon corps tomba en avant, ma main s'accrochant au bras du démon… ma main pleine de sang… laissant sur sa peau un magnifique dessin de fiole de poison, signe de ma malédiction… Flûte, moi qui ne comptais pas réellement lui faire de mal… C'était vraiment raté.

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Ven 06 Fév 2015, 20:10

Après ma petite lecture et la réponse que je lança à la jeune demoiselle, je la regardais bouger. Le fait qu'elle ne puisse pas parler me gonfla. Mais en y repensant, suivant la situation c'est un plus. Et à ma grande surprise, elle envoya presque immédiatement les papiers du faux imposteur présumé qu'elle avait ramassé. Mais bon, c'est comme ça. Je ne pouvais laisser ce pauvre homme se faire envoyer en prison. Qui sait, il aurait probablement été exécuté puis ensuite les cambriolages auraient surement repris de plus belle inquiétant de plus en plus la cité. Alors autant tomber sur le bon directement.

Je regarda la fille se dépêcher de retourner au secrétaire pour écrire à nouveau. Mais elle avait l'air un peu ailleurs car je remarqua qu'elle appuyait un peu plus fort qu'avant. Et le bruit du de la plume sur le parchemin posé sur bois aussi. Un boucan pas très agréable à mon gout. Mais elle se re-concentra assez vite car la plume glissa plus softement sur le parchemin. Elle se leva de nouveau et se coup-ci fut moins brusque lorsqu'elle me montra le parchemin. Je le pris fermement et je me mis à lire. Mes yeux de droite à gauche lisaient assez vite le manuscrit.

"J'accepte votre offre, c'est un marché équitable que je ne peux pas refuser... Même si je déteste, et retenez–le bien, tous ceux comme vous qui avez ce truc entre les guibolles, j'ai vraiment besoin d'aide pour me déplacer facilement en ville et retrouver ce parfait imbécile de voleur qui ne fait que me mettre des bâtons dans les roues. Mais le problème, c'est que j'ai déjà cherchés des infos dans toutes les tavernes les plus mal fréquentées que je connaisse… Et je n'ai pas plus d'idée sur l'endroit où nous pourrions chercher notre cible… Autre chose, si vous tentez de poser ne serais-ce qu'un doigt sur moi, je vous la coupe aussi sec, et vous savez parfaitement de quoi je parle. Enfin, dites-moi où vous souhaitez vous rendre en premier pour commencer les recherches et je vous suivrais. "

Ce que je venais de lire me faisait doucement sourire. Car elle insistait bien sur mon entre-jambe. Mais bon, je ne pouvais lui en vouloir, chacun fait ce qu'il veux et si elle est plutôt tourné vers les femmes et bien tant mieux pour elle. Je pourrais même lui en trouver des jolies pour des nuits chaudes. Enfin bon, je m'égare. Le plus important était qu'elle venait d'accepter mon aide. La pauvre doit vraiment être désespéré pour se faire aider par le genre de personne qu'elle déteste le plus. Mais bon. L'accord était fait et je tiendrais parole. Tout comme elle je l'espère. Car j'ai horreur de faire du mal à une femme. Mais le fait qu'elle fixe le milieu de mon pantalon me gêna un peu. Et l'inattendu arriva. Elle tomba en avant en m'agrippant le bras au passage. Que je me dépêcha de courber pour lui évité de percuter le sol un grand coup. Je ne remarqua pas tout de suite l'apparition de la fiole sur mon bras. Je la releva alors en reprenant la conversation.

J'ai bien quelque idée de là ou nous pouvons trouver l'homme que nous cherchons tout les deux. Après le fait que vous soyez une femme ne facilite pas l'obtention d'information. Et puis après je tiens à vous avertir que le voleur n'est pas seul. Du moins je pense. Après je peux me tromper mais bon, je pourrais le vérifier le moment où nous trouverons l'individu en question. Et pour l'endroit où chercher, je pensais aller voir dans des armories et lieux pas chère pour acheter des vêtements. J'ai réussis à trouver un morceau de tissu donc nous savons au moins ce que porte l'individu ou alors nous pouvons faire un puzzle. Enfin voilà rien qu'içi je trouve quelques piste.

Une fois qu'elle était bien debout je retira ma main pour la regarder en face.

Désolé de vous avoir touché mais la, c'était un peu une circonstance qui l'oblige. J'espère que vous ne l'avez pas pris mal et que vous ne m'en voudrez pas. Enfin ce n'est rien je pense. Et si vous n'avez rien à ajouter, je suis fin prêt à continuer la recherche en vôtre compagnie. Et si vous avez besoin, je peux vous donner quelque cours pour récolter des info suivant l'endroit où on se trouve. Avec plus ou moins de délicatesse. Enfin bon. On y va?

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Sam 07 Fév 2015, 12:04

Touché… Un homme m'avait touché la peau… J'étais partagée entre l'horreur et la terreur, tandis que des souvenirs, que j'aurais préféré rayer totalement de ma mémoire depuis longtemps, remontaient à la surface de mon esprit… Je tremblais, littéralement de rage et de peur, tant ce que j'avais vécue – il y a si peu de mois encore – me frappait encore brutalement tout mon être comme une brûlure au fer rouge qui ne parviendrait pas à se cicatriser… J'avais mal… Et je ne comprenais même pas comment j'avais pu faire pour survivre toutes ces années, constamment persécuté par cet homme ignoble et répugnant qui n'avait vu en moi que l'argent qu'il pourrait se faire en me considérant comme une banale marchandise dont il pouvait se servir à sa guise… et non pas comme la femme aimante et heureuse que j'aurais du devenir… Mes parents s'étaient bien fourvoyés en me mariant à ce marchand… Mais eux aussi finiront par ressentir toute la douleur qui est mienne. Je les tuerai de mes propres mains, tout comme j'avais fini, par un élan d'instinct de survie, à empoisonner mes bourreaux et geôliers. Oui, j'étais au final morte pour mes mauvais actes, mais même avec la souffrance et la sensation de manque constant que m'apportait l'absence de ma tête, mon corps était dans un état beaucoup moins critique qu'il ne l'était à cette sombre époque… J'allais m'en sortir… Par n'importe quels moyens… Et je pourrais enfin un jour goûter à la paix à laquelle j'aspirais une fois que toutes mes vengeances se seront accomplis… Mais chaque chose en son temps… Tout d'abord, il me fallait régler le problème de ce couard de voleur.

Je me redressais alors lentement, encore tremblante, pour me retrouver face au démon et le repousser aussi brutalement que possible de moi une fois que mon équilibre était à nouveau à peu près stable. Maintenant que j'avais mit assez de distance entre nos deux corps pour que mon esprit se calme enfin, je repris le cours de ses réflexions, jalousant un peu le fait qu'il ait été bien plus efficace que moi dans sa recherche pour le moment. Donc, ce cher démon avait trouvé un morceau de tissus appartenant au voleur et proposait que nous nous rendions à la rencontre des différents marchands les moins chers de la cité… Des… vendeurs… Je sentais que l'interrogatoire risquait d'être plutôt compliqué à réaliser si par malheur nous tombions sur des connaissances de feu mon monstrueux mari… Mais soit, comme je n'avais pas l'ombre d'une meilleur idée, il me fallait bien adhérer à la sienne… Même si cela risquait de se transformer en un moment très désagréable pour moi… Devais-je prévenir le démon dont je ne connais toujours pas le nom de cette haine qui m'animait à l'encontre de ceux qu'il comptait interroger ? Non, surtout pas… Car il allait peut-être alors ne pas accepter que je l'accompagne… Et j'avais absolument – et cela m'écorchais l'esprit de le penser – besoin de lui pour me permettre de circuler plus simplement dans la ville et de parvenir à mettre la main sur ce voleur.

Le temps était venu d'y aller… Alors pour toute réponse à sa dernière question, j'inclinais quelque peu mon buste, comme j'aurais pu le faire en hochant la tête, affirmative. Et je lui tournais alors le dos et me dirigeais d'un pas franc, avant de remarquer quelque chose sur la table. Une ardoise et de la craie… Pile ce qu'il me fallait ! Je récupérais alors mon nouveau moyen de communication et écrivit un simple "Allons-y" tout en montrant mon œuvre à mon aide non-souhaitable. Je connaissais l'un de ces marchands qui serait en mesure de nous fournir des informations… Celui-là même qui m'avait confectionné moi… "costume de scène", comme mon mari le nommait. Et je partis d'un bon pas tout droit vers la rue marchande des bas quartiers…

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Sam 07 Fév 2015, 15:16

La demoiselle était toute tremblante. Paniquer, mais étrangement calme. Je ne savais ce qu'il ne tournait pas rond dans ça tête. Elle avait probablement eu un passé assez difficile. Après l'avoir aider à se relever doucement, une fois face à face, elle me poussa fortement. Je failli même en tomber. Mais je repris un bon appuie avec mon pied droit. Non loin du corps la vieille d'ailleurs. Je failli presque lui marcher dessus. Mais bon, j'avais évité la catastrophe. Je me remis droit. La jeune femme après avoir écouté ce que je venais de dire me montra grâce à son corps une sorte de "ok". Elle se dirigea ensuite vers la porte d'un pas très ferme. Elle était apparemment décidé à y aller. Et contre toute attente de ma part, elle trouva une ardoise et une craie. Exactement ce qu'il fallait pour faciliter la communication entre nous. Elle gribouilla d'ailleurs un "Allons-y" dessus pour me signaler qu'elle voulait partir d'içi. Je remis alors tout simplement ma chemise à manche longue tout en fermant les yeux et pensant "Je vous jure les femmes". Celle ci m’intéressa fortement car je ne la pensais pas si fragile entre les mains d'un homme. J'aimerais bien savoir ce qui lui est arrivé. Enfin du moins lorsqu'elle pourra parler. Et puis, si jamais cela ne la dérange pas car ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir parler de sois et de ces malheurs facilement.

Je me m'y en route aussi. Direction les bas quartiers. Je ne connaissait pas très bien les lieux alors je la suivais d'assez loin pour ne pas la déranger. Je ne la lâchais pas du regard et lors des virages, j'accéléra un peu le pas. Il y avait foule de gens ce n'était donc pas facile de la perdre. Passer entre tout ces gueux me répugna un peu mais personne n'est à l'abris de la faillite. Et lorsque j'avais le malheur d'en bousculer un, j'avais le droit a quelques sarcasme du genre "Regardez Mon seigneur qui daigne nous rendre visite." ou des cracha et pour les moins braves des simples regards noirs. Être bien habiller en ces lieux n'est pas bon car les habitants sont souvent lynché par la société et haïsse pour la plupart les gens riches. Mais je me devais de passer outre car faire exploser une bagarre içi et je signe mon arrêt de mort suite à un surplus de gens. Et la milice qui commençais à fouiller içi ne me plaisait guère car il pourrait facilement agiter les gens. Je les regardais du coins de l’œil en priant qu'il ne nous interrompe pas dans notre marche. Mais je pouvais croiser les doigts comme je le pouvais, les ennuies étaient déjà-là car je me heurta à un homme. Il était accompagner de deux autres car ils avaient trouvés judicieux d'aller accoster Melody. D'ailleurs celui que je venais de bousculer me regardait de travers. Et les deux autres s'amusaient a essayer de regarder sous la capuche de la jeune femme. Le tout accompagné de "Allez vas-y, regarde nous. On va pas te faire de mal. Tu peux avoir confiance.". Des malfrats mal léchés qui ne veulent que passer le temps de manière circonvenus. Mais je n'avais pas le temps de parler avec eux alors j'attrapa la miss par la mains pour la dégager de là. Et les hommes peu fier quelle soit accompagné par moi lança des insultent en tout genre. Je la lâcha dès que possible en m'excusant au passage de l'avoir toucher une nouvelle fois. Mais je ne voulais pas créer de problème alors il ne valait mieux pas se battre.

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Mer 18 Fév 2015, 09:03

Je filais à travers la foule de miséreux aussi vite que mes jambes me le permettait… Non seulement, à la moindre bousculade un peu violente, mon déguisement pouvait très bien décider de me faire défaut mais en plus, j'avais comme la nette impression que n'importe lequel des ces immondes hommes serait capable de reconnaître en moi la fille de joie que j'ai été. C'était pourtant une sensation qui relevait de la pure paranoïa… car il serait étonnant qu'un seul de ces ivrognes soit capable de porter la moindre petite attention à la pauvre fille qu'il utilise comme une vulgaire poupée de chiffon… Mais la vérité était que j'avais peur. Terriblement peur de me retrouver à nouveau dans la même situation que ces fois-là, incapable de me défendre, incapable de crier, d'appeler à l'aide… Alors j'avançais le plus vite possible, sans me retourner, fuyant la foule comme je voulais fuir mon passer. Je ne me préoccupais même pas de savoir si le démon me suivait. Luxueux comme il était, cet imbécile devait ressembler à une étoile dans un ciel sans lune. Les pauvres ne devaient voir que lui et il serait même étonnant que personne n'essaye de le voler d'ici à ce que l'on arrive chez ce répugnant marchand. Ce qu'il ne fallait pas faire pour retrouver une tête…

Soudain, je me heurtais à quelque chose qui grogna de douleur ou d'agacement. Un homme. Tout mon corps se mit à trembler de terreur et de rage. Si cet énergumène osait poser ne serais-ce qu'un seule doigt sur moi, je lui trancherais la gorge sans hésiter ! Mon sang bouillait dans mes veines et je me mis à trembler de tous mes membres… Je me sentais tel un oiseau pris au piège entre les griffes d'un chat… Je pouvais très bien donner des coups de becs, ses pattes ne me lâcheraient pas pour autant… Je ne désirais qu'une chose, frapper de toutes mes forces ceux-là qui m'entouraient… mais le monde présent m'en empêchait. Déclencher une bagarre ici et c'est tous les badauds qui seront attirés tels des mouches… Je devais bien le reconnaître, j'étais absolument incapable de gérer cette épineuse situation toute seule… J'avais besoin d'aide… Mais que faisait cette pacotille de démon quand on sa présence était requise ?! Deux d'entre eux tentaient de soulever ma capuche, mais je la tenais fermement abaissé de mes deux mains. Si jamais ils découvraient que je n'avais pas de tête… C'était fichu.

« Alors ma jolie… On court où comme ça ? », dit le premier, celui qui m'avait attrapé.

« Tu m'as l'air bien pressé… vient donc prendre un peu de bon temps avec nous… », enchaina le second, un air vicieux et écœurant dans le regard.

« Et si tu nous satisfais bien, tu auras une jolie pièce d'or en récompense. », acheva le dernier, en agitant sous mon nez le fameux butin qu'il me proposait.

Allez en Enfer ! Je ne suis pas de ces filles-là !, répondis-je en écrivant brutalement sur mon ardoise, d'une écriture foncièrement mauvaise et menaçant.

Il rirent de me savoir muette et ma réponse ne sembla pas leur plaire, car leurs visages prirent un air malsain qui me fit froid dans le dos… Je devais me tenir prête… à recevoir des coups et à en donner… Un affrontement me semblait malheureusement inévitable… Sauf… Si Yami intervint à temps, bousculant l'un des hommes qui le détourna son attention de ma personne pour la reporter sur lui. Ses deux comparses continuaient de me faire d'odieuses propositions, que je décidais d'ignorer cette fois-ci. Pas la peine de rajouter encore plus de piquant à la situation. Tout pouvait très bien dégénérer à tout instant. La tension en devenait même palpable… Mais à ma grande surprise, mon démon agit avec une grande efficacité, m'attrapant par le bras et fonçant dans le tas pour nous éloigner d'eux. Je retins un cri de surprise à ce contact détestable et fut soulagée lorsqu'il finit par me lâcher un peu plus loin… Heureusement, les trois salauds nous avaient lâchés, non sans une flopée d'insultes bien senties. J'étais… sauf… Et remerciait Yami via mon ardoise, sans pour autant exprimer une once de gratitude… bien que je la ressentais plus que jamais. Il n'était pas question qu'il me pense redevable de quoi que ce soit envers lui !

Merci, mais j'aurais très bien pu m'en sortir toute seule. Continuons notre route, nous ne sommes plus qu'à quelques mètres. Et je te laisse mener l'interrogatoire comme tu veux. Rentre-lui dans le lard si il le faut, personne ne vient jamais chez lui à cette heure-ci.

Et effectivement, en peu de temps, nous arrivions sur le perron de la porte d'entrée du magasin. Retourner ici me remémorait de mauvais souvenirs, et je peinais à refreiner mes tremblements… Mais il n'était plus questions de faire demi-tour. Et lorsque je pénétrais dans son échoppe, faisant sonner une petite clochette au dessus du pallier, mes yeux se posèrent sur lui… Il était de petite taille, chauve et le nez toujours coulant. Le plus grand costumier pour fille de joie et de scène de tout le continent du Matin Calme. Celui-là même qui m'avait fait le mien, qui doit toujours se trouver dans une malle, chez mon défunt mari. Le temps des réponses était venue, et j'espérais qu'il se montrerait coopératif… et ne me reconnaîtrait pas.

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Mer 18 Fév 2015, 12:18

Après la petite altercation avec les trois inconnus, la demoiselle me remercia grâce à son ardoise. Ce quel avait écrit me faisait doucement rire. D'ailleurs je ne m'en retins pas. Un petit sourire en coin venait de s'écrire. Je passa ma main un coup dans mes cheveux mais m'arrêta sur mon front et pris un air un peu sacrastique mais très loin d'être méchant.

Je sais je sais. Tu es une grande fille et si l'un d'eux t'aurais fait affront tu lui aurais coupé la main aussi net. Un peu comme moi. près tout, tu n'es pas une fille facile. Mais plutôt une rose qui grade tout son piquant même une fois cueillis.

Je repris un air sérieux pour continuer en regardant droit devant avançant d'un pas sûr et plus que décidé.

Et ne t'inquiète pas. Pour l'interrogatoire, je sais quoi faire. Je te suis et après, tu me laisse faire. Je sais exactement quoi faire.

Je m'en craqua même les doigts. J'étais fin prêt a soutirer tout ce que ce marchand savait. Mais après les quelques pas promis, Nous arrivions enfin devant la boutique. C'était bien un pauvre riche. Le lieu n'avait pas du tout l'air enchanteur. Je regardais la femme du coin de l'oeil. Elle avait l'air un peu effrayé. Mais j'avais promis de ne pas la toucher. J'avais déjà braver cette promesse deux fois mais c'était un peu une obligation. Alors là, je ne devais pas.

Lorsque nous rentrions dans la boutique, une petite clochette retentit. Et la vue de l'homme que j'avais en face de moi me dégoûta. Il était de petite taille, le crane complètement dépourvu de cheveux et le nez remplit de je ne sais quoi qui faisait qu'il était toujours en train de couler. Franchement, je ne pouvait le laisser en vie pour une tel atteinte à dame nature. Mais on avait besoin de lui. Promis une fois fini, je répare cette erreur. J'en fais serment. Et en prime. Ô mon dieu! Ça voix était horrible. Il se mis à sourire mais rien ne faisait de lui un homme charmant et convivial.

Bien le bonjour chère clients! En quoi puis-je me rendre utile?

Je m'approcha alors de lui ravalant mon envie de lui faire passer l'arme à gauche. Je sortis aussi le morceau de tissus.

Bonjour mon chère monsieur. Je voudrais savoir si vous savez d'où viens se morceau de tissus.

Je veux bien vous aidez mais tout à un prix. Même une information.

Son sourire ne me plaisait pas du tout. Cet homme était tout ce qu'il y a de plus vicieux. Il aurait bien sa place en enfer. Mais je n'en voulais pas là-bas car je le traquerais de suite pour le tuer. Alors pour la première fois, cette homme allait connaitre la peur. Même si mes gant étaient déjà enfilé, je tira un peu dessus comme si je voulais en faire sortir mes doigts. J'avais l'air sur les nerfs. Alors d'un geste lent, je dirigea ma main vers mon visage. Je saisi doucement la branche de mes lunettes pour les poser sur le comptoir. Tout en fermant les yeux. Je me frotta d'ailleurs les yeux avant de les ouvrirent laissant apparaître le violet de mon iris. J'avais un air agressif. Je posa mes mains à plat sur le bois et le regarda dans les yeux. J'avais l'air calme. très calme mais pourtant, je n'étais pas d'humeur.

Ecoute moi bien. je ne me répéterais pas. Tu as deux choix. Le premier, c'est tu nous donne les infos et rien ne t'arrivera. Deux, tu persiste à vouloir ne rien dire et je t'envois en taule et qui sais ce qu'il peux t'arriver là-bas. Car tu n'es pas sans l'ignorer mais il y a eu un meurtre récemment en ville et je suis à la recherche de ce meurtrier. Donc il serait facile d'amener la milice içi. Et prend bien garde car j'ai de nombreux contacts un peu partout et s'infiltrer en prison pour te faire la peau ne sera pas très ben difficile. Alors si tu tiens à ton petit bouiboui, je te conseil de parler.

Je lui attraper la tête pour la lui coller juste à coté de mes lunettes assez violemment reprenant le dialogue en serrant les dents..

Compris!

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HRP ::
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Ven 27 Fév 2015, 13:13

J'écoutais la scène d'une oreille attentive, tout en tâchant de rester le plus de dos possible par rapport aux deux hommes. Je savais parfaitement que cette ordure qui se nommait couturier était capable de reconnaître toutes ces pauvres et innocentes filles qu'il avait déjà habillées par le passé… et je craignais énormément pour ma propre sécurité… En effet, même si les bourgeois proches de mon défunt maris nourrissaient les vers de terre tout autant que lui, ses alliés dans cette ville étaient nombreux, et ces derniers n'avaient pas particulièrement appréciés de voir leur bosse finir en viande avariée des mains de sa propre épouse… Certains voulaient me voire morte, me voire souffrir ou pire… que je retourne dans leurs bordels afin de continuer à servir celui qui m'a enchaîné à ce sordide sort. Oui, il ne fallait surtout pas que ce rat des villes parvienne à fixer assez longtemps ses yeux sur moi pour me reconnaître… car dans le cas contraire, je ne donnais pas cher de ma peau… Oh, ce n'était pas ce petit grassouillet qui me faisait aussi peur, mais bien les hommes de mains qu'il pouvait avoir posté un peu partout dans les rues de la ville, et qui rendraient notre mission encore plus difficile qu'elle ne l'était déjà…

Mais en attendant, je devais bien avouer que d'avoir un serviteur démon sous le coude était particulièrement pratique, surtout pour contraindre à la parole un être aussi couard que le propriétaire de cette miteuse boutique. La face de rat lui souriait, d'un air de celui qui veut à tous prix éviter de recevoir un coup sur la tête, voir de perdre la vie et aussi accessoirement de finir en prison.  A vous de juger l'ordre d'importance des peines qu'il risquait d'encourir à choisir le mutisme plutôt que la coopération… La scène en était répugnante… Mais, en bon trouillard qu'il était, le gros plein de soupe rit nerveusement, avant de commencer sa réponse, parlant lentement et choisissant chacun de ses mots, de peur d'en dire un de travers, qui lui feraient sauter sa caboche de ses épaules comme un bouchon de fût de bière...

« Je… je vais parler ! Pitié ne me frappez pas ! J'ai… euh… une femme et des enfants ! Hum… Merci. Donc, voyons voir cette étoffe… Oh ! Bien sûre que je reconnais ce bout là ! Il provient d'un des costumes de scènes de cette troupe d'enfants de théâtre, qui se produisent sur la place publique. Ça vous va comme réponse, Messire ? »

Des enfants… Une troupe d'artiste… Cela ne me disait absolument rien de bon, et je commençais à douter de mon désir de vouloir mettre la main sur ce plus que dérangeant meurtrier… Des souvenirs étranges me revenaient en mémoire, d'une époque où mon esprit se trouvait bien trop embrumé pour que je puisse contrôler mon corps et mes pensées, d'une époque où les hommes me hantais de jour comme de nuit, me provoquant les pires terreurs nocturnes que l'on puisse imaginer… Et malgré moi, je me mis à  trembler… Ce qui ne manqua pas d'échapper au regard perçant du vendeur, qui finit par poser ses sales petits yeux de fouine sur mon corps… Et arriva ce que je redoutais le plus… Il me reconnue…

« Tiens… Tiens… la femme de Monsieur qui ose se montrer à moi… Quelle délicate attention de ta part… garce ! TU VAS PAYER POUR CE QUE TU AS FAIT ! »

Et en quelques secondes, toute la peur qu'il ressentait un peu plus tôt s'était mué en une incroyable rage destructrice, entièrement dirigé à mon attention. Et il fondit sur moi tel un rapace sur sa proie, à une vitesse ahurissante ! Je n'avais pas pu réagir, et je me retrouvais tout à coup les bras plaqués au dessus de ma tête et tenue fermement entre ses mains grasses. Et il me soufflait son haleine putride sous ma capuche, relevant cette dernière et découvrant mon déguisement. J'aurais espéré que cela l'effrait, qu'il recule, qu'il me lâche.. Mais au lieu de cela, il arracha d'une seule main ma tête de bois et plaqua son gros corps contre le mien. J'avais peur, terriblement peur… je voulais crier, hurler, tandis qu'il me murmurait que même sans tête, mon corps était toujours "utilisable, de sa voix immonde. Je voulais le frapper, le tuer, mais la peur et sa force me paralysaient. J'étais impuissante, pitoyable, faible. Et je voulais tant hurler mon désespoir !

C'est alors que quelque chose d'inattendue se produisit… Le collier que je portais autour du coup, cadeau de cette traitresse de Milady, s'illumina et me chauffa la poitrine. Je fermais les yeux, me sentant entourée d'une magie… Et soudain, le son sortit de ma bouche, alors que je vis des mèches de couleurs rousse me tomber devant le… visage… Un modificateur d'apparence ! Et je continuais à hurler de plus belle. Si je ne pouvais me défendre, je pouvais toutefois lui briser les tympans ! Qu'il en crève !

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Ven 27 Fév 2015, 18:14

L'autre homme flippait à mort. Une femme et des gosses? j'avais un peu de mal à y croire. Mais bon, a croire que l'argent pouvait acheter certaine chose. Même si je dois avouer que mon argent de poche suffirait amplement à acheter le moindre grain de poussière de cet endroit. Du moins, si l'envie me prenait. Mais je n'aimais pas du tout fréquenter ce genre de porc immonde et repoussant. Même pour les affaire. Il était tout ce qu'il y a de plus disgracieux. Et ma foie, il lâcha les infos plutôt vite. Alors après qu'il est fini de se pisser dessus, je le relâcha. Lui remettant ses vêtements bien comme il fallait en souriant et lui donna deux toutes petite claques sur la joue affichant un sourire des plus charmants.

Et bien merci, c'est fort aimable de vôtre part. Et j'espère que vous comprendrez les moyens que j'ai du malheureusement avoir recours pour vous faire parler. Je suis un poil irritable en ce moment.

j'avais un peu de mal à avaler cette réponse mais bon, je ne pense pas que je pourrais en tirer plus que ça. Alors je me retourna en espérant en avoir finis avec lui. Je regardais Mademoiselle et sans que je ne comprenne pourquoi, elle tremblait. Et pas qu'un peu. Probablement un mauvais souvenir. Alors je commença a m'approcher d'elle pour lui dire que nous pouvions nous en aller. Mais il n'en fut pas comme ça car au final, le marchand hurla, plaidant qu'il connaissait cette femme. je ne comprenais pas ce qu'il se passait et a peine eu-je le temps de me retourner que le malpropre me bouscula pour se ruer sur la jeune femme. Il la tenait fermement. Alors que moi, j'avais été envoyer dans une sorte de placard. C'est qu'il avait un peu de force le bougre. Pas assez pour me faire mal mais avec la surprise, j'étais bel et bien tomber. J'eu du mal à me relever. Du moins, je pris plutôt mon temps. Je commença alors à m'approcher doucement des deux pour extraire l'autre mais à la surprise général, une lumière se fut voir donnant une tête à Melody. C'était à n'y rien comprendre mais elle hurla. Tellement fort qu'elle m'en fit mal aux oreilles. Evidemment que ça ne me plaisait pas alors je choppa le vendeur par le col et l'envoya contre un mur sans contrôler ma force tout en hurlant : "Mais tu va la fermer ta gueule!. Et elle finit par se terre au bout d'un moment. Je ne l'aide pas a se relever tout de suite car j'étais sur les nerfs. Je retourna vers l'agresseur qui avait traversé le mur de son boui-boui. Il était dehors. Sur la route. Allongé et douloureux. Je passa par le trou m'approchant lentement vers lui. Et lorsqu'il me remarqua approcher, il tenta de s'enfuir mais la peur l'empêchait de marcher convenablement. J'étais vraiment sur le nerfs. Et mon visage était défiguré par la colère. Autour de nous se trouvais énormément de personnes. Toute regardait le spectacle sans bouger le petit doigt.

Je vais t'apprendre à traiter les femme de la sorte misérable porc.

Je le choppa par le col une nouvelle fois mais nous étions face a face. Je le souleva bien au dessus de ma tête. J'avais le bras tendu et j'étais moi même bien droit. A un bras je soulevais cet énergumène qui avait eu l'audace de me toucher et encore plus de m'énerver. Il resta en l'air quelques seconde le temps que tout le monde le voie bien et sache qui il était. Et bien entendu, il parlait très vite, en voulant s'excuser, lançant des menaces, demandant pitié pour ça vie. Il ne savait plus sur quel pied danser. Mais tout ces alliés qui le voyaient si ils étaient présent pouvaient remarquer quel homme pitoyable c'était. Mais moi, il m'énerva à parler. Alors je lui éclata violemment la face contre le sol. Lui éclatant le crâne au passage. J'avais repeint une petit morceau de rue couleur sang. Puis je repartis en direction de la demoiselle en détresse qui n'y était plus maintenant. Personne ne bougeait dans la rue. de peur de subir le même sort. Surtout que lorsque je suis énervé, je lissait clairement ressentir mon aura de démon. Ce qui pouvait provoquer un mal-être considérable chez certain et simplement une peur chez les autres. Alors personne le fit le moindre geste. Surtout que généralement, dans les bas quartiers, on sait qu'un homme fort à des alliés encore plus fort. Ou alors beaucoup d'alliés et aucun supérieur. Alors j'étais probablement maintenant catalogué dans les mecs dangereux à ne pas faire chier. Et connaissant la rapidité des rumeurs. . . Mais ma priorité était la jeune femme.

C'est bon on peux y aller. Mais vous, ça va aller?

Je ne prêta pas vraiment attention à sa tête. Mon soucis était de savoir si elle allait bien.

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Au voleur ! [PV:Milady]

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