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 | Rp pour tous : A rinkae zhī jiān cyu samachy | Mariage

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Lun 26 Mai 2014, 17:41

Mariage Lily-Lune/ Caleb





Emivia ne pouvait que trouver comique les deux situations. Alexis dans les bras d’une demoiselle euphorique et Aveline en train d’embrasser un fé. Elle ne put se retenir de rire un instant. « Tiens un ondin et un fé... On ne voit pas ça tous les jours... ». Instant qui fut toutefois court à la vue de la réaction que cela produisit. Le fé sembla se sentir mal et l’ondin à ses côtés criait à l’empoisonnement.  « Du poison ?... ». La sorcière jeta un coup d’œil à son orine et haussa un sourcil. Il allait très bien lui. Elle reporta son regard sur eux à nouveau et pressentit la fourberie. Elle resta pourtant passive, admirant l’orine de son cher et tendre se faire remettre à sa place. Cela lui servirait de leçon. Cependant l’évènement se marqua dans son esprit qui cogita. Elle était loin d’être dupe et réfléchissait donc à ce qui avait pu se produire. Elle avança d’un petit pas puis se ravisa en voyant les deux hommes s’éloigner d’Aveline. Tout ceci était étrange.

Son attention se reporta alors sur Alexis. La jeune femme entreprenante venait de le prendre par la main après qu’il ait posé les mains sur ses hanches en douceur et l’amenait visiblement dans un coin plus discret. Un sourire en coin s’afficha sur les lèvres de la brunette. Elle se ferait un plaisir de le questionner à ce sujet et à en tirer le meilleur avantage. La journée devenait de plus en plus plaisante pour cette dernière. Discutant avec Ethan des récents évènements, elle souriait de bonheur en observant les invités de temps à autres. Soudain, une annonce fut faite et l’on demandait aux invités de prendre place. Ses yeux tombèrent sur l’ondin et le fé. La demoiselle afficha alors un sourire en coin en voyant le jeune homme guéri et murmura à son petit ami avec une touche d’amusement.
- Il faut que j’aille parler à l’homme là bas…
Elle indiquait de la tête Nastaé qui prenait place sur des sièges aux côtés du supposé empoisonné.

Une lueur noire passa rapidement dans son regard tandis qu’elle détournait les yeux d’Ethan qu’elle prit par la main et attira dans sa marche afin de s’approcher de l’ondin tranquillement. Ils prirent alors place sur les chaises directement dans leurs dos, la demoiselle choisissant celle derrière l’ondin. Elle se pencha en avant et lui murmura à l’oreille d’une voix chaleureuse et un brin taquine.
- Jolie interprétation tout à l’heure et beau spectacle que vous m’avez offert Messire… Merci pour cette distraction au combien amusante…
Il y avait plusieurs possibilités sur l’évènement mais la demoiselle avait assez vite compris que l’ondin n’était pas étranger à cette histoire. Aveline ne pouvait avoir les lèvres empoisonnées vu qu’elle avait embrassé son orine et qu’il se portait à merveille. Elle n’avait juste eu qu’à déduire la suite. Enfin elle restait cependant persuadée que le fé avait été victime d’un empoisonnement.

Sa petite intervention n’était qu’une petite pique, qu’elle se faisait un plaisir de lui balancer, montrant qu’elle n’était pas tombée dans le panneau. Elle s’appuya alors sur le dossier de sa chaise et tourna sa tête vers Thalie, attrapant un ruban dans le panier et la remerciant poliment d’un signe de tête. Sa main libre vint alors se poser doucement sur la cuisse de l’orisha à ses côtés. Elle attendait à présent la venue de la mariée et le début de la cérémonie.


Résumé:





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Mer 28 Mai 2014, 22:04

L'archange sourit doucement à la jeune femme qui venait de se relever. En fin de compte, sa robe avait été épargnée, quoiqu'un peu de poussière la grisait par endroit. Rien de grave en somme, mais il remarqua l'attitude distante de la jeune femme. Présageant de la vexation, il s'étonna en l'entendant répliquer.
"Vous êtes gentille. Glissa t'il. Mais ne vous excusez pas. Vous n'avez rien à vous reprocher.
La jeune femme n'avait pas exprimé le moindre affect négatif face à ce qui venait de se passer, se hasardant même à flatter la beauté de la réprouvée. Lucain regrettait presque d'avoir plaisanté à ce sujet, tant cette candeur le prenait au dépourvu. Aussi, elle ne marqua nul étonnement ni jugement au reste de son propos, se contentant simplement de renouveler quelques aimables formules. Le blond sentait toutefois la gêne émaner d'elle, mais il n'était pas certain d'en comprendre l'origine. Peut être n'avouait elle simplement pas son malaise par rapport à la petite accroche précédente. A moins qu'il ne s'agisse d'autre chose. Lucain n'en savait rien et cela le désolait quelque peu. Il ne tenait pas à importuner qui que ce soit.
"Keiko.
Répéta t'il en étirant légèrement son sourire. Puis, tapant doucement son propre verre de champagne contre celui de la jeune femme, ajouta simplement :
"Enchanté.
Avant de boire une petite gorgée de l'alcool doré. Il reprit ensuite après un court instant, comme son regard balayait l'espace alentour, accroché brièvement par Enzel et son compagnon, du moins c'est ce qu'il en déduisit au regard des gestes échangés. A ce propos, l'ange s'étonna brièvement : il ignorait que le fé était de ce bord la, mais pourquoi pas après tout. Loin de porter un quelconque jugement à ce sujet, Lucain reconnu seulement le bon gout de son ami, au regard de la grâce charismatique de l'homme à son côté.
"Je ne suis pas sur de vous sentir à l'aise. Est ce que tout va bien?
Le ton de l'être de lumière était fort doux, comme à son habitude. Lucain était habitué à l'aisance de ses interlocuteurs : son aura angélique avait tendance à apaiser. Aussi, il percevait immédiatement la gêne, lorsque celle ci se manifestait à son endroit. Il n'eut toutefois pas le loisir d'apprécier sa réponse : on venait d'annoncer le début de la cérémonie.
"Ah, je crois qu'il est temps.
Fit il, presque dans un murmure. L'archange se dirigea alors vers les chaises, après avoir invité la jeune femme à le suivre d'un regard. Il prit place non loin de l'Illuminae, préférant tout de même préserver l'intimité de ce dernier en espaçant son placement de quelques sièges. Le prêtre, un vaste ouvrage relié d'or entre les mains, attendait déjà. Le marié tout d'abord, devait faire son apparition, laissant à sa promise quelques instants supplémentaires à se faire désirer.
Une orine passa entre les rangs peu après, un panier chargé de rubans dans les bras. A son invitation, il en choisi un. Un simple ruban de soie bleu pâle d'une demie coudée de long. Référence simple à ce qu'il connaissait : les anges maîtrisaient le tissage de cette précieuse étoffe et il avait été touché par la teinte de ciel que lui évoquait le tissus.
Passant le serpent de textile entre ses doigts, il pensa à la vénus. Son sentiment se partageait curieusement entre bonheur et anxiété. Empathie provoquée par le lien qui l'unissait à elle, ou simple émotion normale, que l'on ressent lorsqu'un de ses proches passe le pas d'une étape importante de la vie : l'homme espérait simplement que tout se déroule comme prévu. Lily-Lune méritait bien cela. Il pensa également à Erza, dont il savait qu'elle se trouvait en cet instant en compagnie du déchu. Un léger goût de regret dans la bouche, peut être : il constata qu'elle lui manquait.

Résumé:
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Mer 28 Mai 2014, 22:32

    - "Raté, c'n'est pas moi ton grand amour"
    - "Mon quoi ?"


Younes avait dit cela en murmurant, plus pour lui même que pour la voix qui s'était élevée à ses côtés. Il avait touché quelque chose, même s'il n'avait pu savoir quoi. Une main s'était interposée et l'orine avait alors pensé qu'il y avait des individus très peu enclins à s'amuser dans l'assemblée. C'était bien dommage car, après tout, il s'agissait d'un mariage. Recouvrant la vue grâce, ou à cause, du geste de l'inconnu, l'homme ramassa le bandeau un brin énervé avant de se retourner pour voir une silhouette partir vers les sièges. De dos, il aurait pu penser à une fille à cause de la longue chevelure, mais la voix était typiquement masculine... du moins, c'était l'impression qu'il en avait. Restant un instant sur place, Younes passa l'une de ses mains dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus. Il n'avait jamais été doué pour se coiffer et coupait sa tignasse lui-même, ce qui donnait un résultat plus ou moins concluant. Fixant un instant son bouton d'or comme s'il était le seul à pouvoir lui rendre son calme, il finit par suivre son grand amour raté, ayant bien l'intention d'en savoir plus sur ses dires. Bien sûr, l'orine aurait pu être un peu plus au courant de la vie de son peuple mais, malheureusement, et même s'il l'ignorait, il y avait bien des choses qui n'avaient pas été implantées dans son esprit. De toute façon, la cérémonie n'allait pas tarder à commencer et il devait donc s'asseoir, comme les autres invités. Il n'allait pas rester debout comme un épouvantail à attendre que le temps passe ou qu'un oiseau le trouve adéquat en perchoir.

Prenant le siège libre à côté de l'inconnu, il se tourna vers lui après avoir attrapé un ruban blanc en soie, le questionnant alors en attendant que le marié arrive.

    - "Pourquoi avez-vous dit que vous n'étiez pas mon grand amour ?"


Même si l'homme l'avait tutoyé, l'éducation de Younes voulait qu'il soit poli. Et puis, il est vrai qu'il devait montrer l'exemple. Il était orine et aucun incident ne devait avoir lieu pendant la cérémonie du mariage de sa reine, surtout pas de son fait. Enfin, il ne connaissait pas cet homme, ni son présent, ni son passé. Il se pouvait que les mariages lui rappellent de mauvais souvenirs, ce qui aurait expliqué son comportement. Pensant alors qu'il lui avait peut-être fait mal, il rajouta :

    - "Excusez-moi, je ne pensais pas vous heurter."


La phrase était aussi bien valable d'un point de vu physique que psychologique, ce serait à lui de choisir ce qu'il désirait y entendre.

| Rp pour tous : A rinkae zhī jiān cyu samachy | Mariage - Page 4 458018Gabriella

Gabriella était décidément bien gourmande, regrettant même l'intervention de l'orine qui annonça que la cérémonie allait réellement commencer. Ces plats étaient exquis, un vrai régal pour ses papilles. Néanmoins, elle n'avait pas l'intention de se faire mal voir, pas aujourd'hui en tout cas. Marchant de sa démarche altière jusqu'au dernier rang, là où il y avait le plus de chaises de libres, elle s'assit à côté d'un jeune homme châtain, semblant en pleine discussion avec son voisin. Elle avait l'habitude de rester seule, son physique n'aidant pas à fonder une quelconque relation avec qui que ce soit, bien que, parfois, elle fut agréablement étonnée. La bélua abeille finit par prendre un foulard dans le panier, après avoir mis un certain temps à se décider. Elle n'avait jamais été très douée pour faire des choix, elle préférait tout avoir, un peu comme tout le monde. Néanmoins, un ruban rose vint s'enrouler entre ses doigts, le velours faisant apparaître sur son visage un sourire ravie.
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Mer 28 Mai 2014, 23:32

Une réponse négative correspondra à un « non, je regrette, je ne suis pas sûr de t'aimer » et, dans ce cas là, se casser en courant. Erza se répétait cela, telle une parole divine qui aurait pu la sortir du pétrin dans lequel elle était. La jeune femme trouvait ce raisonnement plutôt logique car, dans son cas, si Lucain lui sautait dessus, elle était certaine de ne pas le repousser. Pourquoi l'inverse serait-il différent après tout ? S'il n'était pas asexué, évidemment. Bien, la prochaine fois qu'elle le verrait, elle lui demanderait s'il avait envie de faire l'amour avec elle. Peut-être était-ce plus respectueux que de s'y prendre comme elle avait pu le faire par le passé. La réprouvée pensa qu'elle n'avait peut-être pas tout compris aux anges, qu'il fallait sans doute un dialogue et des actes spéciaux afin d'aboutir à un résultat visé. Elle doutait que Lucain soit con, comme avait pu le supposer Eerah, mais peut-être le déchu avait-il raison, peut-être ne l'aimait-il pas, ou, du moins, n'en était pas sûr. Il ne lui avait jamais rien dit à ce sujet de toute façon. Il se comportait un peu comme... une sorte de grand frère ? Après tout, Neros aussi la « protégeait » et Amadäus, parfois, lui sortait des phrases comme « Je suis content pour toi » ou « J'ai un truc à te dire » sans daigner continuer, juste pour l'énerver. Les yeux de la réprouvé s'agrandirent alors qu'elle pensait avoir trouvé une solution au comportement de l'ange, tellement évidente dans un sens : Ils étaient frère et sœur ! « Hum. ». Ça ne la réjouissait pas spécialement, pas du tout même. Si c'était vrai, ça voulait dire qu'elle avait désiré un membre de sa famille, qu'elle l'avait touché et embrassé. Le pire c'est que c'était tout à fait probable. Sa mère avait fabriqué un nombre considérable d'enfants à travers toutes les terres du Yin et du Yang et puisque Lucain avait « quelque chose » à lui dire, peut-être que c'était ça. Ça qui l'avait fait la repousser, ça qui le faisait être un peu moralisateur parfois et ça qui lui avait fait refuser le mariage. Lui savait, et elle non. Voilà. C'était ça. Soupirant, elle faillit dire ce qu'elle pensait à Eerah mais se rendit compte qu'il était déjà parti devant pendant qu'elle réfléchissait à son arbre généalogique.

Le rejoignant près de la fontaine, elle posa son verre-vase sur le rebord avec le plat de tartines au Wah-Saa Bee. Elle l'écouta, tout en gardant la remarque qu'elle devait lui faire à l'esprit. Un vœu ? Si elle gagnait, elle souhaiterait qu'il se tatoue son nom sur les fesses. Aussi, un petit sourire apparut sur ses lèvres, un sourire de défi. « Et si je savais déjà lequel de vous deux je préfère embrasser ? ». Bon, à vrai dire, elle n'en savait rien. Enfin, c'était assez différent, pas vraiment comparable. Les situations n'avaient pas été les mêmes. A chaque fois qu'elle avait touché les lèvres de l'ange, elle était seule dans l'affaire. Jamais il n'avait fait un pas vers elle. Alors comment se faire une idée ? « Bof, de toute façon, je crois que c'est l'un de mes frères alors... ». Elle avait finis par lâcher son commentaire. Cela dit, elle ne se laissa pas plus que cela distraire de la compétition. Ils auraient tout le temps d'en discuter une fois qu'elle lui aurait mis sa branlée. « Mais quoi qu'il en soit, j'accepte ! Tu vas pleurer ta mère tellement ta défaite sera totale ! ». Erza lui donna une petite tape amicale avant de se rappeler de ce qu'il avait dit. Il avait du mal avec les Taiji... Qui d'autres connaissait-il ? « Hé ! Eerah ? ». Elle hésita, se demandant si elle voulait vraiment savoir mais finit tout de même par lui dire : « Quand je t'aurai battu, tu m'expliqueras de quels Taiji tu parles... ». Elle prit l'une des tartines dans sa main avant de la porter à quelques centimètres de ses lèvres. L'odeur lui fit comprendre que ce qu'elle s'apprêtait à manger devait être plus qu'épicé, un peu comme la situation future s'il s'avérait que Lucain était réellement son frère. Inspirant un coup, elle tourna ses yeux vers le déchu avant de donner le signal : « Que le meilleur gagne comme on dit. ». Puis, elle croqua dans la tartine, son palais chauffant instantanément, sa langue se transformant en une sorte de brasier géant alors que ses yeux s'humidifiaient un peu plus à chaque seconde. C'était quoi ce truc bon sang ? Elle voulut tout recracher tant l'effet était intenable, mais un nouveau coup d’œil vers Eerah la retint d'un tel geste. Non ! Il avait gagné une fois, pas deux ! Sa fierté était en jeu, et même si son corps entier devait cramer de l'intérieur, elle ne baisserait pas les bras ! Avalant difficilement, elle croqua de nouveau, essayant de mâcher le moins possible et d'avaler le plus vite qu'elle pouvait pour que ses papilles ne ressentent pas l'effet du Wah-Saa Bee. C'était peine perdue, bien sûr, mais elle prit quand même une autre tartine, ses joues à présent rouges comme des coquelicots, une fine couche de sueur apparaissant sur sa peau. Elle avait chaud, terriblement chaud, ayant simplement envie de plonger dans la fontaine après avoir enlevé ses vêtements... ou sans les enlever en fait. Poussant un juron dans un grognement, elle reprit pourtant une tartine, ayant l'impression que plus le temps passait et plus ses lèvres et sa langue étaient anesthésiées. Elle ne savait pas trop, tout ce qui lui importait c'était de continuer à manger le plus possible en espérant oublier cette foutue théorie sur les liens qui l'unissaient à l'ange.

Spoiler:
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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Ven 30 Mai 2014, 04:42

Dans un éclat de rire, le Déchu tâcha d’avoir l’air plus sûr de lui qu’il ne l’était. Car en réalité, c’était bien loin de la réponse qu’il attendait. Elle était mordue, cela se voyait, et les chances pour que ses « certitudes », quant au baiser qu’elle aurait préféré, penchent en sa faveur, étaient très minces. C’était si… Injuste. Lucain était bien entendu charismatique, rien à lui reprocher de ce côté-là ; mais il ne savait pas ce qu’il voulait. Il ne voulait pas la toucher, ne voulais pas s’embarquer, et ce n’était qu’un Ange ! Eerah se mordit la langue en souriant aimablement. Et alors ? Lui n’était pas amoureux d’elle non plus, non ? Rien de grave, rien « d’injuste », il ne perdait rien puisque de toute façon, même si elle avait été folle de lui, il ne l’aurait pas été. Non. N’est-ce pas ? Surement pas. Partant de ce principe, tout le reste n’était qu’un jeu, et n’avait que peu d’importance. Sans comprendre, il l’écouta évoquer un éventuel lien de parenté entre elle et la colombe humaine ; en soi et connaissant le nombre de Taiji qui hantaient les terres, ça n’avait rien d’étonnant, mais il commençait à sentir venir de loin le sang divin qui coulaient dans les veines des siens. Il ne pouvait au final se targuer d’en connaitre que trois, et elles possédaient toutes un ton, une démarche et une répartie bien particulière, l’ensemble des critères ne faisant que s’affiner avec l’âge. Cet homme n’avait pas l’aura bien particulière des enfants de Mitsuko. Et de toute manière, ça ne semblait pas perturber tant que ça la Réprouvée. « Pleurer sa mère », rien que ça. Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas ne serait-ce songé à sa génitrice. Il semblait s’être écoulé un temps infini depuis qu’il en avait reçu des nouvelles. Enfin, plus depuis sa mort, en tout cas.

La question qui suivait relevait nettement le défi. Il ne pouvait bien évidemment pas lui expliquer l’entière vérité. Ou du moins, il aurait pu, mais pas sans envisager un direct du droit à même de l’envoyer contre le mur le plus proche. C’était compliqué, après tout. Mais c’était surtout une chance de se soustraire au souhait qu’il n’avait pas envie de voir se réaliser. « Mmh… D’accord. Mais on oublie cette idée de tatouage. Je t’ai déjà suffisamment dans la peau comme ça. ». Et sur cette remarque d’une ambiguïté relativement douteuse, il s’attaqua avec elle au premier apéritif. L’aveugle pensait en connaitre le goût, et pourtant il semblait mille fois pire que la première fois. Des fourmis, des milliers de fourmis, grouillant dans sa bouche, leurs pattes enflammées, leurs mandibules empoisonnées. L’idée qu’une volute de fumée s’échappait de sa gorge s’imposait toute seule à son esprit, comme logique et parfaitement raisonnable. On ne pouvait faire plus simple : c’était une torture. Et comme toute torture, elle n’en était pas moins fascinante. Il lui fallait de toute façon gagner, pas moyen qu’il ne perde contre elle. Il n’avait pas perdu la première fois, il ne perdrait pas la seconde. Et pourtant, les Ætheri savaient que ça ne s’annonçait pas bien. Mettre cette seconde tartine dans sa bouche était la dernière chose dont il avait envie. Mais il le fit. Et une troisième, et une quatrième. Il ne sentait simplement plus sa langue tellement elle irradiait, et son palais aurait pu être comparé sans le moindre problème à une coulée de lave en fusion.

Est-ce qu’elle allait vraiment le faire ? S’il gagnait, est-ce qu’elle allait vraiment l’embrasser, puis comparer ses lèvres avec celles de l’Ange ? Il en mourrait d’Envie. Un baiser, un seul baiser de plus, dans son insatiable désir d’en avoir encore un peu. Mais elle n’avait pas besoin de savoir la réponse. Qu’il y avait-il de plus efficace que le doute ? Si elle venait à se poser réellement la question, si à un instant dans son esprit, Erza venait à se demander vers qui penchait sa faim dévorante, alors seulement il avait une chance de gagner. Mais de gagner quoi, ça, ça restait de loin l’enjeu le plus incertain de leur petite partie. Dans un cas comme d’en l’autre, il ne pouvait pas se permettre non plus de la laisser s’écarter de lui plus encore. Il devait donc perdre. Une nouvelle grimace, qui cette fois n’était pas provoquée par le feu du Wah-Saa Bee, vint déformer son visage. Ce qu’il pouvait détester perdre. Et le pire, c’est qu’il devait la laisser croire qu’elle le battait de justesse. Discrètement, il accentua le sens du Goût de la jeune femme. Si elle pensait perdre, alors sa victoire ne lui paraitrait que plus formidable. Il était dans ses pensées, répandu dans chacun de ses neurones, et lorsqu’il sentit poindre la volonté de se plonger dans l’eau, l’amorce d’un mouvement pour se baisser, il la prit de vitesse, et s’y jeta tête la première. Une claque de verre ; il sentit presque la surface de l’eau se briser en un millier de rebords coupants. En réalité ça n’avait rien d’apaisant, il avait beau se gorger de liquide glacé, la chaleur ne partait pas, la brûlure ne partait pas. La métaphore de la fontaine n’était là que pour signifier celui qui n’avait plus la force d’avaler un apéritif de plus. D’une façon ou d’une autre, il avait perdu. Et comme voulait le dicton ; ce n’était pas la guerre, mais une simple bataille.
Résumé :



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http://yinandyangpower.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
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Sam 31 Mai 2014, 20:42



Ethan n'avait rien manqué de la scène entre son orine et le deux hommes, il pensait tout comme sa chérie que tout cela n'était que mascarade pour que le duo soit en mesure d'être tranquille et s'éloigner. Une vive impression que la petite Aveline avait perturbé quelque chose.  L'orisha le prenait quand même en riant et la laissa revenir bredouille parmi les joueurs de ce jeu dont la fin fut annoncée afin que tout le monde prenne place pour la célébration qui allait commencer prochainement.  Plus tard il irait la voir pour lui dire de ne pas s'en faire avec de telles broutilles... elle avait seulement eu un manque de chance de tomber sur homme qui n'appréciait pas le goût des lèvres d'une femme si l'on se fiait à la réaction. L'orisha avait toutefois perdu de vu Alexis pendant ce temps mais ne voyait pas non plus la demoiselle qui avait montré une certaine folie et envie envers lui... il demanderait plus tard à Emivia si elle a vu où il est rendu, par curiosité.

Cette dernière le prit par la main et l'entraina vers les chaises prévues pour le moment qui était attendu par tous, ou plutôt était la raison du déplacement de la plupart des convives. Reconnaissant alors devant eux les deux protagonistes de l'histoire du poison avec Aveline, sa chérie lui indiquant une nécessité d'aller lui parler. Obtenant les places juste derrière eux, la sorcière murmurant à l'oreille à l'odin, mots qu'Ethan ne manqua pas d'entendre. En profitant quant à lui pour taper du bout des doigts sur l'épaule du fé et y murmurer lui aussi, s'assurant que Nastaé n'entende pas.

- La santé semble meilleure... vous avez aimé la rencontre avec l'orine ? D'autant plus qu'elle avait embrassé une personne avant vous qui n'a rien subit... étrange non...

Oui il essayer de semer le doute, après tout ce n'était que juste retour des choses après avoir ainsi accusé à tort une innocente. Cette dernière s'étant réfugiée à la table du buffet pour y savourer le menu et ses émotions. Ethan sentit alors la main de sa compagne sur sa cuisse, y posant aussitôt la sienne pour croiser leurs doigts tandis que de sa main libre il prenait lui aussitôt un ruban tel que suggéré par Thalie.

- Merci

Attendant la réaction des deux hommes devant eux, il en profita pour tourner la tête vers la brunette et murmurer à son oreille en douceur avant d'y apposer un baiser. La situation avait quand même un côté cocasse, après tout le couple s'était retrouvé à ce mariage dû à Alexis qui voulait voir sa reine prendre époux, entrainant Emi avec lui puis rejoint par l'orisha car Aveline était clairement jalouse de ne pas y être. Idée folle qui lui passait en tête, se disant que l'événement manquait d'action, se ravisant pour le moment d'user de son imagination pour mettre du piquant. Attendre que la cérémonie soit débuté sur l'autel risquait d'être un meilleur moment ou bien peu après durant les festivités. Il laissa alors aller une pensée à l'attention de sa chérie. «Tu imaginerais comment les festivités de l'Impératrice Noire qui se marie avec son Orisha... » L'image amènerait assurément la plus intense des contradictions pour le peuple des sorciers qui use encore aujourd'hui sans scrupules ceux de sa race comme esclaves sous simple prétexte qu'ils ont été créé pour cela... l'évolution et le changement de mode de vie inadmissible pour eux qui se doivent de rester au stade de bête. Au fond de lui, Ethan se disait que la femme qu'il aime plus que tout en ce monde marquerait l'histoire...

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Mar 03 Juin 2014, 15:49

Un cri de victoire retentit, suivi d'une grand rire et d'un déplacement brusque et non retenu de la jeune femme dans les bras du déchu. Elle finit par lui tapoter le dos, son regard se moquant ouvertement de lui tant la fierté de la victoire qui s'y reflétait était grande. « Ha ha !! On fait moins le malin maintenant hein !!? ». La pauvre, trop naïve pour se douter qu'il avait employé la ruse, pour se douter qu'il avait préféré la laisser gagner. Mais, à vrai dire, elle ne songeait pas qu'une seule personne au monde puisse désirer perdre, cela lui aurait semblé contre nature, étrange voire totalement fou. La bouche en feu, sa victoire l'aidait néanmoins à supporter la douleur et elle finit par rire de nouveau devant la mine d'Eerah, complètement trempé. L'enlacer avait fait couler quelques goûtes sur elle, l'eau fonçant à quelques endroits sa robe bleue nuit, mais elle se fichait de ce détail comme de la première personne qu'elle avait assommé. Déposant un baiser sur la joue de l'homme, elle se détacha de lui avec un grand sourire. « On va se faire virer quand les gens vont te voir trempé. Mais bon, moi je trouve que ça te va bien, ça te donne un petit côté poule mouillé... ». Il était clair que lorsqu'elle gagnait contre des individus qui n'aimaient pas perdre, les pauvres prenaient cher. Mais bon, elle n'avait pas l'intention d'écraser de trop le déchu et puis, ce n'était pas si drôle que cela en sachant qu'il ne voulait pas se tatouer son nom sur les fesses. « Même entre les orteils pour le tatouage ? ». Elle rit. L'idée lui paraissait amusante même si elle ne savait pas trop pourquoi. En réalité, elle s'imaginait vérifier la chose en attrapant le pied de l'homme. Douée comme elle était, elle risquait de lui casser un orteil pendant la vérification de son gage. N'attendant pas sa réponse, elle renonça d'elle-même à l'idée. « Bon c'est bon. Je sais que tu n'en es pas capable de toute façon. ». Elle sourit, amusée par sa dernière phrase qui était sortie toute seule mais qui sonnait plus comme une provocation qu'autre chose. La réprouvée soupira puis continua : « Tant pis, je ferai un autre vœu. En plus, c'est vrai que pour le tatouage ça craint un peu. Comme tu ne vois rien, tu ne peux même pas vérifier que c'est bien mon nom qui est marqué. Et puis, si jamais tu te le faisais graver en déchu, je ne comprendrais rien de toute façon... ». Déjà qu'elle ne parlait même pas sa propre langue, alors celle des autres...

Erza finit par se calmer, par sortir de son état second où elle parlait et bougeait bien plus qu'elle ne réfléchissait. Fixant un instant Eerah, elle lui sourit. Vraiment. Pas de cet air supérieur qu'elle avait pris peu de temps avant pour lui faire comprendre qu'elle était effectivement la meilleure. Elle aimait la compétition, bien sûr, mais finalement, elle l'aimait beaucoup lui aussi et même si elle n'avait pas envie de renoncer à leurs jeux – et qu'elle avait bien l'intention de gagner plus d'une fois – elle devait admettre que son bien-être lui importait quand même. Lui donnant un petit coup d'épaule gentiment, elle finit par lui murmurer doucement : « Allez viens, on y va. ». Elle lui attrapa le bras, reprenant un peu du poil de la bête. « Allons admirer la beauté de la mariée. Et puis, si jamais il y a un lancé de bouquet et que je l'attrape, je te l'offrirai pour que tu ne sois pas trop triste d'avoir perdu. ». Elle ricana doucement, se mettant à marcher.

Une fois à l'intérieur, la jeune femme dut constater qu'ils étaient presque les deux seuls encore non assis. Erza chercha des yeux Lucain puis commença à avancer dans l'allée centrale avec Eerah, sans se rendre compte que c'était justement par là que les époux étaient sensés arriver. L'apercevant enfin, elle avança un peu plus vite, obligeant une mamie à se décaler pour qu'ils puissent s'asseoir à côté de l'ange. Elle lui sourit puis, s'apercevant de la présence d'Enzel, elle se pencha un peu en avant pour lui faire un grand signe de main ponctué d'un « Salut le gigolo ! » presque muet. Presque muet selon la jeune femme car, à vrai dire, toute la rangée put profiter de son commentaire. Reportant son attention sur Lucain, elle le fixa un instant, ayant envie de parler mais n'osant pas. Elle tourna donc quelques secondes son regard vers Eerah comme pour retrouver un semblant de conviction avant de planter ses yeux dans ceux de l'ange et de lui demander. « Écoute, Lucain Fâme, j'ai plusieurs questions. La première consiste à savoir si tu es vraiment asexué. La seconde à savoir si tu ne serais pas mon frère par hasard. La troisième c'est sur notre statut. Je ne sais pas trop... on est ami, marié ou quelque chose d'intermédiaire ? » Elle devait avouer que c'était difficile à comprendre avec les récents événements. En attendant, les individus autour devaient tout comprendre, eux. « Ensuite j'aimerai savoir si tu veux faire l'amour avec moi ? Parce que je sais que tu ne dois pas être expérimenté mais il ne faut pas avoir peur... Je me mettrais sur toi et je ferai tout... c'est pas grave... ». Elle marqua une pause, réfléchissant un instant. « Bon bien sûr, si tu es mon frère, que l'on est ami et que t'as pas de... bidule, ça risque d'être compliqué... ». Se rappelant soudain de la présence passée d'une femme à ses côtés, elle finit par lui demander. « Elle est où l'autre ? ». Enfin, puisqu'il était question de tiers, elle finit par s'appuyer contre le dossier pour faire un petit geste en direction d'Eerah, passant du coq à l'âne comme si, finalement, elle n'avait pas envie d'entendre les réponses. « Je te présente Eerah, il est masseur à Megido. On s'est rencontré là bas à cause d'un chat, Roupoupou, qui voulait manger le poisson que j'avais pêché. ». Une sacrée histoire si on y regardait de plus près. « Et puis, même si vous vous êtes déjà croisés, je crois que vous ne vous êtes jamais présentés... ». Elle sourit avant de préciser à l'attention du déchu : « J'ai rencontré Lucain à la coupe des nations, à cause du champagne... Et c'est à cause du champagne, probablement, qu'il m'a confié qu'il violait les chèvres. ». Elle rit avant de prendre un ruban aussi rouge que ses yeux dans la panière que lui tendait une orine.

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Eerah
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Eerah
Dim 08 Juin 2014, 13:21

Finalement, le plus dur n’était pas de feindre son air renfrogné, agaçé, celui qu’il arborait à chaque défaite ; ce qui relevait du véritable défi, c’était de ne pas lui avouer qu’il avait triché… pour perdre. Ça n’avait aucun sens, maintenant qu’il y repensait. Ou du moins ça lui semblait extrêmement stupide maintenant qu’elle jubilait si ouvertement. Il avait tellement Envie de tout lui dire, qu’il avait gagné, pas elle, qu’elle n’avait pas à être fière et que c’était lui et lui seul qui avait encore triomphé. Mais il ne pouvait pas. Et il ne voulait pas ; à la place, il était bon pour se mordre la langue et mimer comme il le pouvait la frustration, faisant passer une Colère pour une autre. Tandis qu’elle se calmait petit à petit, il arrivait à faire de même. C’était parfois inquiétant de constater – après coup – l’influence montante qu’avaient certains péchés en lui. Au contact de cette femme, il ne pouvait que sentir son Orgueil se décupler, à l’instar de son inénarrable Envie. Ses besoins luxurieux allaient de pair, mais ça, il rechignait encore à se l’admettre. Avec un rire nerveux, il poussa d’une pichenette sa coupe encore à moitié pleine à l’eau. « Tsst. Mes tartines étaient plus chargées que les tiennes. Puis avec ton débit de liquoreux, je suis certain que t’as plus de papilles gustatives. ». Là où il gagnait à tous les coups, c’était aux concours de mauvaise foi. On pouvait dire qu’il avait la palme.

En hochant négativement la tête, il l’écouta remettre le tatouage sur le tapis ; il allait falloir qu’elle trouve autre chose, et c’était peut-être ça le plus inquiétant. Si l’idée de lui faire inscrire son nom sur le corps paraissait si basique et naturelle à la Réprouvée, les Ætheri savaient ce qu’elle pouvait inventer d’autre. Et visiblement, à l’instar de sa mère, et de son arrière-arrière-etc grand-mère, elle savait se faire attendre. Il comprenait maintenant le sentiment que devait éprouver un génie qu’on fait patienter des années avant de finalement se décider sur son dernier souhait. Il n’aurait certainement pas la réponse à sa question avant un bout de temps, lorsque ça lui serait sorti de la tête, et qu’elle arriverait tel un cheveu sur la soupe, lui demandant enfin satisfaction. Se demandant une fois encore pourquoi il avait pris une aussi stupide décision, il soupira en souriant. La réponse elle-même était exaspérante, autant de pas s’attarder dessus. Surpris un instant par le murmure de la jeune femme, il se laissa entrainer vers le mariage. Le Déchu en avait presque oublié la cérémonie qui commençait d’ores et déjà, quelques mètres plus loin. Visiblement, ils étaient même les derniers arrivants, une volée de murmures indignés se leva sur leur passage. Comme c’était délectable, songea l’aveugle en souriant plus largement à la foule, sans la voir. La grande allée, tout le monde assis, lui arrivant au bras d’une jeune femme plantureuse ; dans d’autre circonstance, on aurait pu penser un certain nombre de chose. On en devinait déjà suffisamment en les voyants tous les deux trempés. Eerah s’autorisa un petit coup de théâtre en faisant s’évaporer l’eau qui les couvrait, Erza et lui. Une courte et minuscule vague de vibration les parcouru de long en large, soulevant ce qui restait du bassin de la fontaine en un petit nuage de vapeur.

S’asseyant à la place d’une grand-mère savamment écartée par la Réprouvée, il lui adressa un signe de tête poli, rapidement éconduit d’un sifflement désapprobateur. Se promener avec une Taiji était toujours une expérience en soi. La suite n’était qu’une illustration de cette capacité à se faire remarquer. Commencer par un jeu de mot aussi compliqué que recherché, et poursuivre en annonçant clairement qu’elle désirait le chevaucher. S’il avait eu des dents en porcelaine, celles du Déchu auraient certainement explosé sous la pression qu’il leur faisait subir. Mais il souriait, avec courtoisie, peut-être un peu d’effronterie. Non, ça ne le touchait pas. Pas tant que ça, et de toute façon, personne ne devait être au courant. Pendant une seconde cependant, il envisagea de s’introduire dans l’esprit de l’Ange pour le forcer à répondre qu’il ne voulait pas d’elle ; mais ç’aurait surement été déloyal. Et puis il risquait surtout de le remarquer – hors de question de lui donner la satisfaction d’un nouvel échec. En lieu et place, il se contenta d’écouter et se tourna simplement vers l’autre quand elle commença à le présenter. Aimable, il inclina la tête. Violeur de chèvre, rien que ça ; Erza avait le don de magnifier la personnalité de ceux qu’elle rencontrait, c’était incroyable. Lorsque l’Orine passa à ses côtés, il attrapa un ruban au hasard, en la remerciant d’un sourire. Pas sûr qu’il sache bien à quoi serve l’objet, mais c’était surement une coutume. Sagement, il décida de ne rien ajouter à la tirade de la jeune femme. On pouvait difficilement poursuivre sur ce sujet sans mettre les pieds dans le plat. Il laissait ce plaisir à l’Ange. À la place, il emprunta la vue d’un convive assis en face d’eux pour étudier un peu plus le fameux Lucain. Et il ne fut pas déçu. Il atteignait et correspondait à tous les critères de beauté physique en vigueur à la Citadelle, et débordait d’une aura épurée. Ça expliquait beaucoup de choses, et notamment une partie de l’attirance qu’éprouvait Erza pour lui. Il n’avait jamais songé au fait qu’elle puisse être superficielle, mais il la voyait effectivement mal débattre durant des heures des qualités humaines d’un personnage qu’elle décrivait comme un violeur d’animaux. Le pire étant surement que même en arborant cette enveloppe d’Ailes-Blanches parfait, il trouvait le moyen d’être suffisamment viril pour en avoir l’air impressionnant. En passant discrètement la main sur son menton, le Déchu s’assura qu’il conservait un bouc à même de rivaliser avec celui de l’Ange. Non, il n’était pas jaloux, simplement curieux de comprendre et de saisir tout ce que ce type avait de plus que lui.
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Mar 17 Juin 2014, 11:09

L'ange esquissa un sourire lorsque la réprouvée vint s'asseoir à côté de lui, adressant tout de même une mine navrée à la vieille femme qui avait eu à changer de place au passage de la blonde. Il n'ajouta rien de plus lorsque cette dernière salua Enzel, pas sûr de comprendre la signification de l’appellation qu'elle utilisa à son attention. Une blague personnelle, sans doute. En vérité, il était plutôt content de la voir à son côté. Encore qu'il se serait bien passé de la présence du déchu, décidément scotché à son ombre, comme une tique au train d'un chat. Un peu d'intimité n'aurait pas été de trop au regard des choses qu'il avait à lui dire, mais il devrait s'en contenter. Après tout, si Erza l'appréciait, ce n'était sans doute pas pour rien... Quoique le jugement de la réprouvée était parfois aléatoire. Mais qu'importe : elle était la et c'était le principal.
Finalement, la belle aux yeux rubis ouvrit véritablement la conversation sur toute une série de question un tantinet louffoques au niveau de la forme, mais plutôt essentielles dans le fond. L'archange, à peine surprit, se senti heureux et soulagé de la retrouver. Elle était bel et bien redevenue la femme qu'il connaissait. La seule et unique Erza. En revanche, quand elle lui demanda si il était d'accord pour partager sa couche, le blond étouffa un rire étranglé de son poing fermé. Et pendant un bref instant, il se demanda si son présumé manque d'expérience tenait au fait qu'il était un ange : le cliché était largement répandu... comme si les anges ne tombaient jamais amoureux à seize, dix huit ou vingt ans. Lucain n'avait pas vraiment l'habitude de se voir proposer des parties de jambe en l'air de cette manière, mais cela avait le mérite d'être direct. Passant une main dans ses cheveux d'un geste machinal, l'homme écouta la belle présenter son ami.
"Tu m'en diras tant...
Fit il d'un ton aimable, en haussant très légèrement son sourcil gauche. Masseur à Megido, pensa t'il, ville de liberté, la main sure et baladeuse : à quoi pouvait il s'attendre d'autre ? La jeune femme l'introduisit ensuite. Évidemment, son statut de violeur de chèvre était toujours intact, comme une carte de visite. A croire que ce titre le suivrait jusqu'à la tombe... enfin, du moment que cela ne parvenait pas jusqu'à la citadelle... Lucain en connaissait bien un ou deux qui se feraient un plaisir de l'embêter avec cela, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Enfin, ce chapitre classé, l'homme choisi d'aborder les sujets qui fâchent... ou pas, c'était à voir.
"Erza... Dit il en l'encerclant de son bras, une main sur l'épaule, afin de ramener l'attention de la jeune femme sur lui. Pour en revenir à tes question : non, je ne suis pas asexué... et j'aimerais bien savoir comment l'idée t'es venue d'ailleurs... ensuite non, je ne suis pas ton frère. Quand à notre statut, il n'est pas officiel non plus. Sache que si j'ai participé à ce... concours de boisson, c'était dans le but de te libérer du sortilège de Mitsuko, rien d'autre. Et ne comprend pas par la que je n'ai pas envie de t'épouser. C'est le cas en vérité, tout comme j'adorerais faire l'amour avec toi.
Le propos était on ne peut plus honnête. L'archange dégagea alors son bras de l'épaule de la blonde, afin de pouvoir lui saisir la main.
"Toutefois, il y a une chose importante que tu dois savoir sur moi... qui explique pourquoi mon comportement est parfois paradoxal à ton endroit. Après quoi, ce sera à toi de décider ce que tu veux.
Rejet ou agrément, Lucain accepterait n'importe quelle réaction. Les anges n'attendaient nul retour à leur amour. A ces mots, il usa donc de son pouvoir de vision temporelle pour transmettre à Erza le souvenir de la conversation qu'il avait eut avec Mitsuko au sanctuaire, il y avait de cela quelques mois, à l'époque où il ne pouvait plus marcher. Ce jour où il découvrit pour la première fois son fils et la déesse et où cette dernière le fit jurer de ne pas chercher à se rapprocher de la réprouvée à cause du lien qui l'unissait à présent à elle. Tout dans son exactitude la plus totale. Lucain n'avait pas trouvé meilleur moyen de retranscrire la complexité de la situation. A présent, la jeune femme connaissait la vérité.

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Jeu 19 Juin 2014, 12:31

Mes yeux fixèrent Risa quand elle m'annonça, à moi son cher papa, que l'heure était venue. Je me demandais, finalement, si cela en valait la peine. Juste pour faire revenir une Taiji. En plus de cela, je n'étais absolument pas certain de la haine que cette dernière portait effectivement à sa mère. Et si, après tous ces siècles, sa colère s'était dissipée ? J'avais vécu en elle, je savais à quel point elle était maléfique, à quel point la folie la hantait. En réalité, ce n'était pas la folie qui prenait possession d'elle, non, c'était elle qui incarnait la folie, comme si cette dernière n'aurait guère pu trouver meilleur maître. Pouvais-je réellement compter sur une folle à lier ? Ne l'étais-je pas un peu moi-même ? Après tout, quel homme accepterait de se marier pour mener parfaitement sa part dans un contrat qui ne visait, en réalité, qu'à faire souffrir la Vénus. Il y avait tellement d'autres moyens. Je soupirai, légèrement hésitant. Devais-je me marier ou partir maintenant avant de m'attirer les foudres de la foule ? Après tout, il n'y avait que ce Rehla insignifiant pour le moment qui aurait, à la limite, dans un futur proche, une dent contre moi. Mais si je continuais, il ne serait probablement pas le seul. D'un autre côté, devais-je encore me préoccuper des pensées que pouvaient avoir de minables petits moucherons à mon égard ? La moitié au moins des terres du Yin et du Yang souhaitait me voir pendu ou pire encore. En me mariant avec Lily-Lune, je pourrai opter pour la carte du changement, parler des miracles de l'amour. Cette femme était reconnue comme une digne reine, une souveraine sur qui un peuple entier pouvait compter. Oh oui, elle était, en quelque sorte, une opportunité. Si je pouvais, par la suite, montrer au monde à quel point nous formions un couple parfait, à quel point j'étais un mari attentionné, alors mon statut changerait. Je passerai du mal incarné à repenti, ou quelque chose de la sorte. Et puis, elle était très belle, c'était un avantage non négligeable. Enfin, dernier détail important, le fait même du mariage ferait souffrir la jeune femme, ce qui me permettait d'obtenir, d'office, la part que Vanille m'avait promis.

Réajustant ma veste, je m'avançai dans l'allée. Un coup d’œil sur les invités me permit d'apercevoir Erza. Elle était venue alors. Parfait. Au moins, j'étais sûr qu'une déesse, bénéfique uniquement lorsque cela lui chantait, ne ferait pas son apparition pour sauver la pauvre reine des Orines en détresse. Et puis, mine de rien, j'aimais particulièrement la réprouvée. Elle était... différente, bien qu'un peu limitée intellectuellement. D'ailleurs, je pensais qu'elle le faisait quelque peu exprès. Je pouvais admettre aisément que son père avait la cervelle d'un pigeon, mais j'étais certain que, quelque part, enfoui, se trouvaient des bribes des connaissances de sa mère. Il suffisait juste de les éveiller. Erza était une sorte de diamant brut et j'allais essayer de le tailler correctement. Aussi, un petit sourire s'installa sur mon visage, avançant toujours. J'étais comblé, aussi parce que mon orine assistait à la cérémonie. Quelque part, cela me « fendait le cœur » de devoir lui prouver à quel point j'étais maléfique et perfide mais, d'un autre côté, puisqu'elle était liée à vie à ma personne, autant qu'elle soit certaine de me connaître parfaitement. Et puis, malgré tout, jamais je ne lui ferai de mal. Pas comme à la mariée du jour. Mais, quelque part, j'étais convaincu qu'après coup, lorsque le choc serait passé, je pourrai la rendre heureuse. Sans doute pas comme Svana quand elle apprendrait la nouvelle. Enfin... encore une fois, l'acceptation se faisait avec le temps.

Une fois devant le prêtre, je le fixai, gardant mon sourire « d'homme parfaitement heureux parce que c'était le jour le plus beau de sa vie ». Néanmoins, j'avais l'impression qu'il lisait quelque peu en moi, qu'il... savait. Son silence m'étonnait mais, finalement, peut-être n'était-ce qu'une impression, un mauvais tour de l'infime part de bonté qui devait perdurer en moi. Quoi qu'il en soit, peu importait. Malgré les doutes que j'avais pu avoir, la situation était arrangeante sur plusieurs points non négligeables. Il ne manquait plus que la mariée.

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Ven 20 Juin 2014, 02:11


Je me demandais quand même ce qu'elle pouvait encore nous préparée, de nature curieuse, j'aurais limite savoir tout, tout de suite, mais je savais que je n'aurais aucune information et qu'il allait me falloir attendre. Qu'elle soit aussi enthousiasmée à l'organisation du mariage de ses parents ne m'étonnait guère. Même si c'était encore quelque chose que j'avais du mal à comprendre pour nous. Pourquoi cette mariée a quelqu'un qui n'était pas notre maitre ? Je ne crois pas que c'était son cas. Alors que si un jour il lui fallait choisir, son coeur devrait aller logiquement vers son maitre, chose complètement horrible pour le mari en question, mais je supposais qu'il faisait ça en connaissance de cause.

-Je vous suit avec plaisir, j'ai bien hâte de voir comment sera la vénus, je ne doute pas qu'elle sera tout simplement magnifique et qu'elle nous éblouira tous.

C'était un fait, sans vantardise aucune, les orines étaient des femmes belle EET gracieuse, je ne cessais d'entendre certaine personne me vanter sa beauté. Donc je savais déjà qu'ici elle serait simplement sublime. Je suivais donc la jeune femme pour aller m'installer et enfin assister à la cérémonie. Maintenant que j'y pensais, je ne me souvenais même pas vraiment comment ce passait un mariage chez les nos, peut être par ce que je ne m'étais jamais vraiment intéressé et si je l'avais appris, je l'avais certainement oublié depuis le temps.
Finalement la muse Aédé vient nous annoncer qu'effectivement ça allait commencer, tout en annonçant l'arrivée du marié en premier lieu. L'homme qui allait se charger de la cérémonie arrivait aussi, je regardais son imposant livre, espérant pour lui qu'il n'allait pas devoir le lire en entier, le pauvre. Je tournais alors mon regard vers l'homme qui allait donc se lier à notre reine. De nouveau je compris qu'il y avait quelque chose qui n'était pas normal. Restant parfaitement neutre malgré tout, je regardais l'homme qui s'avançait vers la place du marié. Plus le temps passait, moins j'avais de doute, c'était lui ? Mais si c'était le cas, comment et surtout pourquoi ? En tout cas, je savais, je sentais que quelque chose se passerait aujourd'hui, peut-être quelque chose que personne n'avait pu vraiment prévoir.
Une jeune femme passait alors parmi nous avec un cousin rempli de rubans, elle nous demanda alors de choisir celui qui nous plaisait. Quand mon regard se posa déçu, je vis qu'il y en avait vraiment de toute sorte, mon regard se posa alors sur un ruban rose, mais fait d'un tissu un peu dur, je le pris alors en me demandant bien à quoi ça allait nous servir par la suite. Je regardais la jeune femme continuer la distribution, en continuant à me demander la raison de leur présence. Je tournais alors ma tête vers la fille de la vénus.

- En tout cas, tout est simplement merveilleux, en même temps vu l'événement qui arrive, je crois qu'elle ne méritait pas moins.

J'avais un grand respect pour ma reine, même si je ne la connaissais pas, mais je me disais que prendre la tête des nôtres n'était pas rien. Si a ça on rajoute qu'elle doit gérée sa vie familiale et en plus continuer a vivre un peu pour elle, oui elle avait vraiment de quoi être respecter.
Je me laissais alors allée, attendant simplement que les choses ce passe, mon regard ce posant sur cet homme, me demandant de plus en plus ce qu'il avait derrière la tête, quelque peut perdue aussi. Mais venant de lui et de tout ce qu'il m'avait dit la dernière fois que l'on s’était vu, je ne devrais pas vraiment m'étonner non plus, il me fallait juste attendre.

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Lun 23 Juin 2014, 01:51

Erza se tendit pour elle ne savait qu'elle raison lorsque le bras de Lucain vint se poser sur elle. Peut-être qu'elle ne s'y était pas attendue à vrai dire, mais ça lui semblait si délirant. Depuis quand les choses se passaient-elles ainsi entre eux ? Et puis, il n'avait même pas salué Eerah. Parfois, elle se demandait si l'ange n'était pas un peu bipolaire. Peut-être était-ce l'hôpital qui se foutait de la charité, mais c'était lui qui la repoussait tout le temps pour ensuite lui murmurer des paroles incompréhensibles. Et puis, après, il se faisait draguer par d'autres femmes en gardant le sourire. Franchement. Néanmoins, elle ne bougea pas, se demandant ce qu'il allait lui dire, priant presque pour que ses mots soient simples et sans aucune ambiguïté. Sauf que, justement, quand il évoqua ses questions, elle ne fut plus réellement certaine de vouloir entendre les réponses. C'était comme si elle se trouvait en haut d'un gouffre à se demander si elle devait sauter ou non. Par réflexe, elle attrapa d'une de ses mains l'avant bras d'Eerah, serrant sous l'effet de la peur ou d'un quelconque autre sentiment qui l'habitait à ce moment précis. Peut-être même serrait-elle un peu trop fort, mais après tout, seul le déchu pourrait prendre position sur la question. Quand Lucain lui avoua qu'il n'était pas asexué, la jeune femme ne put s'empêcher de jeter un coup d’œil très rapide sur la zone concernée. C'est vrai qu'en y regardant de plus près, cela paraissait très peu probable qu'il n'y ait rien ici. Aussi, elle se mordit la lèvre pour réfréner un sourire qui luttait pour apparaître sur son visage alors que son inquiétude ne cessait de monter. Après tout, sexué d'accord, mais le reste n'était toujours pas éclairci. Il n'était pas non plus son frère. Ouf. C'est vrai qu'il ne ressemblait pas trop à sa mère... mais bon, savait-on jamais, Amadäus non plus ne ressemblait pas à Mitsuko, pourtant, outre quelques défauts de fabrication, comme sa mauvaise humeur légendaire ou son incapacité à courir plus de trente secondes, il était quand même l'un de ses frères. Lucain était-il sûr de ça ? Après tout, elle savait parfaitement que certains de ses frères s'ignoraient eux-mêmes... « Hum... ». Néanmoins, quand elle entendit le « rien d'autre » de l'ange, sa main dut broyer littéralement le déchu. Rien d'autre... comment ça rien d'autre ? Ils étaient amis alors, simplement ? Elle sentait déjà une certaine forme d'irritation grimper en elle mais la suite la laissa sur les fesses, totalement. Tout ce qu'elle trouva d'intelligent à répondre à la tirade de l'ange ce fut un : « Ah... d'accord... je vois... », ponctué de deux joues magnifiquement rosées.

Seulement, la suite eut pour effet de totalement la refroidir. Une fois les souvenirs assimilés, elle resta un instant sans rien dire, les yeux dans le vide, sans doute blanche comme un linge avant de demander : « Tu... tu as un enfant avec ma... mère ? ». La question ne demandait aucune réponse véritable. Il n'y avait pas à tergiverser. Il ne lui aurait pas montré ça dans le seul objectif de la torturer. Et puis, les hommes en question n'étaient la plupart du temps même pas au courant de leur paternité. Énervée, elle finit par tourner la tête vers Eerah avant de lui demander : « Et toi ? C'est quoi ? T'as couché avec ma grand mère ? ». Des murmures indignés s'élevèrent de la rangée de derrière alors qu'Erza essayait de réfléchir. Elle se tourna vers les personnes présentes. « Oh la ferme hein ! ». De nouveau correctement assise sur sa chaise, elle finit par dire, sans pour autant tourner son regard sur qui que ce soit : « Bon... mais, de toute façon, ma mère a des enfants avec tous les hommes qu'elle juge un minimum dignes d'intérêt... C'est pas comme si vous aviez... Enfin... ». Ah non, c'était une très mauvaise idée d'imaginer. « Oh et puis j'en sais rien moi hein ! ». Elle soupira avant de tirer sur sa robe et de remonter ses jambes pour les positionner contre sa poitrine, ses chaussures étant restées au sol et ses pieds maintenant sur la chaise, ne se souciant nullement de son manque de tenue. « En plus on ne peut pas dire que ça se passe comme elle avait prévu... ». Au moins, la Réprouvée avait lâché l'avant bras d'Eerah, c'était déjà une bonne chose pour le confort du déchu. Erza ne cherchait même pas à comprendre. Elle savait que sa mère n'avait aucun sentiment de toute façon. Et puis... « Et si on se marie... ton fils ce sera mon... frère et mon beau fils... ». Dis comme ça, ça sonnait quelque peu étrangement. Mince. La déesse n'aurait pas pu s'abstenir de procréer avec lui ? Non ? C'était trop demander ? Et puis si ça se trouvait... Eerah aussi. Comment savoir de toute façon ?

Curieusement, la jeune femme semblait bien le prendre mais la réalité était toute autre. Elle avait du mal à repenser au passé, aux raisons qui avaient poussé Lucain à la repousser... Était-ce cela ? Depuis quand savait-il qu'il avait un enfant avec sa mère ? C'était après la coupe des nations d'accord... mais quand exactement ? Et puis... s'il s'était comporté autrement, que ce serait-il passé ? Elle culpabilisait un peu à vrai dire. Elle avait cherché à le rayer de sa vie et si ça se trouvait, il avait juste décidé d'écouter sa mère. Mais pourquoi l'avait-il écouté ? Et, surtout, pourquoi ne continuait-il pas sur sa lancée à présent ? C'était n'importe quoi ! Elle finit par enfouir sa tête entre ses bras, son front sur ses genoux et se mit à pleurer. De toute façon, elle n'avait plus envie d'en parler et personne ne remarquerait puisque le marié faisait son apparition.

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Latone
Mer 25 Juin 2014, 23:54

    " Tu n'as pas besoin de faire ça pour t'excuser, tu sais.
    - Si ! Je t'ai emmené à l'avènement du printemps parce que je pensais que ce serait génial, mais non seulement la cérémonie était un échec mais en plus j'ai entendu dire que ça avait fini en massacre ! Léto finit de s'habiller et sortit de sa chambre. Et puis, on a raté la célébration de la magie bleue ! Thémis appuya sur sa tempe pour supporter l'embarras de l'Orisha.
    - Ecoute Léto, je suis très, vraiment très, reconnaissante pour tout ce que tu fais… Mais sérieusement, un mariage ?
    - C'est bien, un mariage ! Ça ne peut qu'être bien, non ? Quoi de pire pourrait y arriver ? L'assassinat des mariés peut-être… Et c'est la reine des Orines qui se marie, on ne peut pas rater ça.
    - Elle n'est même pas ta souveraine…
    - Je m'en fiche. Vu qu'elle est reine, ce sera grandiose. Mais si tu ne veux pas venir, j'irai tout seul.
    Thémis se leva, visiblement pas d'accord.
    - Oh non, sans moi il va t'arriver malheur. Je t'accompagne. "

Pour une fois que c'était la Mord'th qui prenait l'initiative, pas question de refuser. Ce que Léto ne savait pas, c'est que Thémis commençait vraiment par apprécier par sa compagnie. Selon elle, "l'homme" qu'il était lui était vraiment mystérieux et bourré de bonne intention, assez en tout cas pour qu'elle veuille bien l'aider. Elle n'avait pas encore décidé si elle voulait vivre ici encore longtemps, mais travailler de concert avec l'Orisha… ce serait possible. "Il" avait accompli tant de choses apparemment et avait une noble ambition : devenir Orisha afin d'être la fierté de sa famille. Au fond d'elle, la Mord'th sentait que Léto pouvait accomplir beaucoup plus que cela, quoi de mal à lui donner un coup de main ?

Enfin, là si elle l'accompagnait, c'est surtout qu'elle craignait qu'il se fasse tuer bêtement. Quand on se rendait sur un continent dit "mystérieux", que la cérémonie se déroulait près du château des cavaliers sans tête, il y avait de quoi rester prudent, ce dont Léto n'était aucunement. Pourtant, c'était moins pire que ce qu'elles croyaient. C'était même tout l'inverse : elles n'avaient jamais rien vu de tel. Des fleurs qui brillent, des arbres gigantesques, des lianes faisant office d'escaliers. Juste wow quoi. Que dire de plus ? Pourquoi s'attarder ?

Bref, Orihime était à la lisière d'une magnifique forêt – qu'on nommait, et pas pour rien, la forêt enchanteresse – l'air y était également particulier, un doux parfum frappait leurs narines, tel un accueil chaleureux. Thémis tournera sa langue six fois de suite la prochaine fois que Léto l'emmènera quelque part, car l'Orisha avait le chic de lui faire découvrir des merveilles insoupçonnées. La Mord'th devenait de plus en plus encline à rester à ses côtés si c'était toujours ainsi que les évènements se déroulaient. En tout cas, la fameuse Vénus ne faisait pas les choses à moitié, elles en prirent compte encore plus lorsqu'elles arrivèrent à destination.

Le nombre de présents était assez impressionnant. Il n'y a que des gens importants, j'ai l'impression… Léto se sentit rapidement un peu tâche, ne connaissant absolument personne. Mais bon, tant qu'elle ne faisait pas de bêtise, tout devrait aller pour le mieux. Elle choisit une fleur que lui offrait les Orines – un gazania pour elle, un lin pour Thémis – qu'elle attacha dans ses cheveux, suffisamment touffus pour accueillir la plante, la Mord'th se contenta de l'agrafer sur ses vêtements. Pour l'occasion, elles firent en sorte de se fondre bien évidemment dans la foule : Léto portait un costume de garçon, aux tons noirs et ocres, renforçant encore plus son côté androgyne, et lui donnant un certain air d'aristocratie ; Thémis s'était accoutrée d'une robe blanche, longue, sans oublier sa tiare. La Mord'th détestait cette impression de former un couple avec Léto, surtout lorsqu'elle repéra quelques regards inquisiteurs. Donc, quand démarra le jeu de l'Attrape-cœur, elle se détacha rapidement de "lui" pour aller jouer avec d'autres. L'Orisha comprit le geste et ne lui en voulut pas, s'emparant une coupe de champagne pour patienter.

Venir à une réception aussi seule, telle une inconnue, Léto ne l'aurait certainement pas supporté, elle en remercia donc mentalement sa compagne de route. Elle repéra de rares Orishas, sans les reconnaître, elle s'était douté que peut-être son souverain était de la partie mais elle ne le connaissait pas, si ce n'est son nom, pour pouvoir le voir dans la foule. Découvrir ce continent lui était néanmoins gratifiant, voyager était réellement quelque chose d'unique en son genre… Enfin, elle avait bien besoin de se poser aussi. Tout comme Thémis qui devait être exténuée de ses longues évasions. En parlant de la Mord'th, elle revint la voir.


    " Deux beaux garçons m'ont attrapée et je les ai embrassé tous les deux. assura-t-elle sur un ton qui se voulut moqueur à l'égard de Léto, la jeune femme n'en fut évidemment pas contrariée.
    - Tu as définitivement du succès auprès des hommes. on annonça le début de la cérémonie. Tu viens ? Thémis hésita un peu.
    - Hmm, non, je sens que ça va être long. Je vais rester à l'extérieur.
    - On se voit tout à l'heure alors. " dit l'Orisha sur un sourire avant de s'éclipser.

Alors que la Mord'th resta dehors, sans se douter que la Mère de l'Ordre traînait dans les environs, Léto alla s'installer avec les convives, sans faire attention aux côté de qui elle le faisait. Elle prit un ruban comme on le lui avait demandé, ce fut un court et rouge qu'elle s'était emparée, s'interrogeant sur son utilité… Mais son regard se reporta rapidement sur la scène importante, jetant rapidement des coups d'œil furtif autour d'elle, sans reconnaître quelqu'un malheureusement.

Et puis le marié fit son entré. Il avait du charme, elle ne pouvait que l'avouer. Elle soupesait alors la beauté même de la mariée, se l'imaginant mentalement en levant les yeux au plafond, ce qui lui donna un air de grande perdue auprès de ses voisins.



Résumé:



By Jil ♪
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Eerah
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◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Dim 29 Juin 2014, 15:06

L’art, en société comme en amour ou en amitié, c’est de faire preuve de retenue, et de tact. La question qui harassait Eerah, depuis déjà quelques minutes, c’était la limite de ce qu’il pouvait supporter avant d’objecter quelque chose. En général, il n’était pas trop susceptible, savait faire abstraction des insultes, des commentaires désobligeants et de toute forme plus ou moins subtile d’agression. Ce qu’il avait, en revanche, bien plus de mal à gérer, c’était de se faire casser l’avant-bras par une jeune femme, pendant un mariage, à quelques pas d’un ange, et pas le plus sympathique à son goût. Il exagérait peut-être un peu, son bras n’était pas encore cassé, il lui faisait simplement atrocement mal. Enfin, lui avait fait, puisque il avait, quelques secondes plus tôt, rompu toutes les connexions nerveuses avec son avant-bras droit. La Réprouvée était donc en train de serrer un morceau de viande inerte. Le Déchu se consolait comme il le pouvait, ça finirait bien par passer, et c’était ça ou s’afficher une fois de plus devant tous les invités du mariage. À la place des hurlements et des jurons fleuris qui auraient dû emplir l’air, il se contentait donc d’un sourire fin, neutre. Elle ne contrôlait pas sa force, mais en soi, du moment qu’elle ne lui… Un craquement sec se fit entendre, bien vite effacé par les conversations alentours. Eerah, lui, l’avait entendu, à défaut de le sentir. Son radius, en deux parties. Il toussota légèrement, son rictus se muant en une moue fataliste. Il était bon pour trouver un aide-soignant ; s’apprêtant à se lever, il fut bien contraint de rester à sa place quand la Réprouvée cru bon de reprendre à voix haute ce que l'Ange lui avait confié en privé. L’aveugle cligna des yeux une ou deux fois, et retrouva un sourire des plus ravis. Finalement, il allait rester un peu ; ça risquait de devenir extrêmement intéressant.

Ainsi donc, le chaste et pur Lucain s’était fait piégé par Mitsuko. Ha ! Il fallait bien être simple d’esprit ou particulièrement ignorant pour se laisser faire un enfant dans le dos, et par une Æther qui plus est. Voilà encore un point commun qu’ils n’auraient pas ; lui ne se laissait pas avoir par la mère de la Réprouvée. La réaction de celle-ci ne tarda d’ailleurs pas, et Eerah en oubliait presque son os brisé tant il jubilait devant la situation. Et voilà comment on se faisait avoir, à ne pas savoir garder une vérité trop gênante. La question qui suivit, destinée à sa personne, calma cependant ses ardeurs. Il se saisit de son verre, le portant à son nez avant de lui faire exécuter de courts arc-de-cercles, faisant rouler le vin. « Erza, ma chère Erza. Mon conseil, aussi minimal et mince soit-il, est de maintenir mes mœurs à l’écart du motif merveilleusement plus motivant qu’est votre mésentente. Vois-tu, même s’il m’était monté à la tête l’envie de m’accoupler sauvagement à ta grand-mère dans un coït générationnel, il faut considérer chaque point de vue comme un ensemble de variables qui ne peuvent en aucun cas fournir la base suffisante d’une accusation précise. Il ne tient qu’au moment, au lieu et à d’autres principes absolus que l’on peut juger d’une situation, aussi je doute que tu puisses entendre un aveu qui serait mien sans en tirer de fausses et hasardeuses conclusions. Disons pour être plus clair, qu’il serait faux de sous-entendre que je ne me défendrais pas de ne pas avoir nié d’avoir refusé de m’unir d’une façon platonique – ou non – à ton aïeule, si tant est que nous parlons bien d’elle et pas d’une représentation plus métaphorique de la chose. ». Il sirota une gorgée du liquide sucré, et inclina le verre vers l’Ange. « Je suis sûr que tu vois ce que je veux dire. Revenons-en à ce cher éphèbe lumineux. ». Heureusement, en Avalon, on ne voyais pas l’utilité de révéler une vérité qui ne pouvait que nuire. Et ce chapitre de son histoire était de toute façon clos ; tourner autour de Mitsuko Aria Taiji était quelque chose de dangereux, plus pour lui que pour n’importe qui d’autre.

Tout marchait parfaitement pour l’aveugle, il avait l’impression de voir se concrétiser toutes ses stratégies, rien n’était plus plaisant. Certes, la partie quant aux pleurs de la Réprouvée lui était bien moins plaisante – il détourna un instant la tête, gêné – mais c’était un mal pour un bien. À voir les cahots qui se profilaient sur le chemin de leur relation, il valait mieux la faire sortir du sentier immédiatement. D’un autre côté, il n’était pas certain d’avoir son mot à dire. Ou plutôt, il était parfaitement conscient que tout cela ne le regardait pas, mais il se sentait tributaire du bonheur de la jeune femme. C’était une enfant, il comprenait parfaitement l’attitude quelque peu protectrice de sa mère ; on ne pouvait pas décemment attendre d’elle qu’elle apprenne autrement que par la manière forte, et dans le cas présent, c’était au choix, attendre que leur relation ne s’effondre d’elle-même, ou crever l’abcès alors qu’elle n’était pas trop attachée. Sans un mot, il but une nouvelle gorgée. Il allait encore faire quelque chose de stupide. Le plan était simple, mais il allait encore faire quelque chose de stupide. Il suivait en permanence les pensées de la Réprouvée, et elle s’enfonçait bien trop rapidement dans une culpabilité qui n’avait pas lieu d’être. Il y avait bien une chose qui pouvait la faire réagir. Mais il ne pouvait pas, pas cette fois. C’était à Lucain de gérer la chose. Le mieux qu’il pouvait faire pour lui, c’était encore se taire.
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Ven 04 Juil 2014, 21:52

Pour une fois, l'archange aurait préféré que Erza se lève et le frappe. La voir ainsi se recroqueviller, jambes repliées, était assez bouleversant en un sens. Il savait bien que la chose n'était pas simple à assimiler, mais il savait aussi que cet aveu était inévitable. L'ange n'aurait guère pu lui cacher l'existence de son fils éternellement, encore moins sa véritable filiation. Il lui devait la vérité. Une question de respect sans doute. Lucain assumait désormais ce chapitre de sa vie. Cela n'avait pas été simple : il lui avait fallu beaucoup de temps pour y parvenir. Mais désormais, c'était le cas. Il acceptait donc les conséquences associées, bonnes ou mauvaises. On ne pouvait pas tout avoir dans la vie et tout n'était pas toujours plaisant.
"Je suis désolé Erza. J'aurais du te le dire tout de suite.
Le regard du blond se posa brièvement sur le déchu. Il n'avait pas réagi à sa tirade. Les histoires de coucherie l'indifféraient, même si la forme de sa réponse laissait à penser qu'il s'était effectivement passé quelque chose entre lui et cette satanée démone : à quoi bon s’appesantir d'une formulation tellement ampoulée, si ce n'est pour brouiller davantage son interlocuteur. A croire que l'état de la réprouvée lui donnait envie de s'amuser à palabrer dans un genre de branlette intellectuelle stérile et agaçante. Lui même n'avait strictement rien comprit à son monologue, si ce n'est que cet homme avait décidément un égo surdimensionné. Il aurait même été tenté d'affirmer que si le déchu n'avait pas été aveugle, il aurait compté au rang de ceux qui se masturbent en se regardant dans le miroir. Toutefois, son objectivité n'était pas pleine et entière à ce propos, il fallait bien le reconnaître : Lucain n'aimait pas trop cet homme. Du moins, le peu qui lui avait été donné à apprécier jusqu'à présent. Bref, tout ceci importait peu, dans la mesure où la relation entre Erza et Eerah ne le regardait pas.
Lucain se sentait malgré tout désolé pour lui. Après tout, il venait de se faire casser le bras : le craquement caractéristique ne lui avait pas échappé. Un sort qu'il ne souhaitait à personne. L'élue de son cœur avait de la poigne : une fracture, c'était encore avoir de la chance. Il s'approcha donc de lui et apposa une main sur la blessure.
"Laissez moi faire.
Dit il simplement. Pendant un bref instant, l'archange se demanda à quoi rimaient ces querelles imbéciles et pourquoi cet homme lui inspirait si peu confiance. Une conséquence de la rivalité historique de leurs races, ou y avait il autre chose? Et tandis que sa main s'illuminait d'un léger halo blanc, son regard azur se posa sur la jeune femme en train de sangloter.
"Je n'avais jamais rencontré ta mère avant ce jour la Erza. En vérité, ça m'est tombé dessus comme ça. Une lettre et je me suis retrouvé père, du jour au lendemain, d'une femme dont je ne connaissait rien et pour qui je ne nourris pas le moindre sentiment amoureux. Il a fallu le gérer, ça n'a pas été simple... pour un ange c'est... enfin, peu importe. J'ai mis du temps à l'accepter et c'est en parti pour cela que je ne t'ai rien dit. A toi et à personne d'autre d'ailleurs.
L'ange ôta sa main du bras de son homologue au plumage de ténèbres, avant de retrouver sa place à côté de la blonde. Il était vrai que la plupart des membres de sa famille ignoraient toujours l'existence de Thymael. Lucain n'en avait pas encore fini de ce côté la.
"Navré de vous imposer cette conversation. Fit il par politesse à l'attention d'Eerah, avant de reprendre un peu plus bas. J'ai aussi estimé que te témoigner de l'intérêt, vu cette configuration, n'était pas correct... que cela reviendrait à te manquer de respect. Pour être tout à fait honnête, je le pense toujours. Tu mérites quelqu'un... je ne sais pas, quelqu'un qui n'a pas d'histoire avec les Taijis, peut être.
La formule était étrange, mais résumait fort bien les choses en un sens.
"Maintenant, les choses sont claires... Je serai la pour toi, si tu le veux. C'est à toi seule de décider ce que tu es capable de supporter ou non, d'accepter ou non. Je t'aime Erza, je respecterai ton choix.
Il l'avait finalement dit.

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