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Dim 04 Mai 2014, 18:07

Dans mon élan de passion, je n'avais qu'à peine remarqué le fait que mes pieds avaient de nouveau touché terre, tout comme je n'avais guère fait attention au couvre-chef de l'Ondin qui s'était remis à glisser sur ma tête, menaçant de retomber sur mes yeux. Mais les mains, si grandes, de Nastaé vinrent cueillir la coiffe pour la poser à nouveau sur sa tête, avant d'entreprendre de remettre ses voiles, à un à un, toujours avec élégance malgré les changements qui s'étaient opérés sur le corps de l'Ondin. Et une fois à nouveau vêtu comme se devait l'être l'Empereur d'un peuple venu assister à un mariage important, j'eus de nouveau droit à un baiser, que j'accueillis volontiers en levant les yeux vers l'apollon me surplombant. Oui, en effet, je ne pouvais plus me passer de lui... Mais si autrefois, j'aurais pris cela comme un fardeau, comme une entrave à mon individualisme, je voyais à présent cela comme une bénédiction, car chaque retrouvaille avec cet être cher était d'une valeur sans pareille. D'autant plus que celui-ci était devenu bien plus encore qu'un homme partageant mes désirs, il était devenu un repère et un moteur me poussant vers l'avant, une âme, qui, même si elle était peut-être la seule, croyait en moi.

Et c'était presque avec regret que j'acquiesçai d'un regard, car passer le reste de ma vie aux côtés de l'apollon ne m'aurait guère déplu. Mais comme il le disait si bien, j'avais des responsabilités envers mon peuple, et si je ne m'en trouvais guère à la tête, je demeurais l'un des Gardien du Jardin Secret que nous étions chargés de protéger. Et si accéder à ce dernier pouvait se faire en n'importe quel lieu, j'avais en outre des comptes à rendre à la Reine actuelle, en plus d'avoir le devoir de veiller sur mes semblables éparpillées dans les quatre coins des terres du Yin et du Yang. Alors même si je savais qu'il y avait pour moi une place dans la demeure de l'Empereur, je ne pouvais décemment la prendre.

La main de l'apollon effleura ma joue avec la douceur que je lui connaissais bien avant de se retirer, accompagnant les propos plus pensifs de cet homme changé, qui ne pouvait révéler entièrement ses secrets alors que nous nous trouvions dans un lieu public. Et si, encore une fois, il m'était possible d'user de ma magie pour voir ce qui se cachait derrière les sous-entendus de l'apollon, je n'en fis rien, me contentant d'une promesse implicite. C'était là déjà bien suffisant, d'autant plus que ses quelques mots et gestes me permettaient déjà d'entrevoir l'étendue des changements qu'avaient subis le peuple des profondeurs. Nastaé n'était probablement pas le seul à avoir vu son corps et sa magie se teinter de ténèbres, des ténèbres qui n'en devenaient que plus inquiétantes aux yeux des autres peuples des terres du Yin et du Yang. Et quand bien même me méfier des semblables de l'Empereur ne me plaisait guère, il était pour moi nécessaire que de prendre l'information telle quelle, et de la rapporter à mes semblables. Quoique je préférais encore attendre que l'Ondin m'en ait dit davantage avant de susciter des réactions qui seraient peut-être déplacées chez mes semblables – le comportement qu'elles avaient récemment eu lors de l'avènement du printemps les avait fait quelque peu baisser dans mon estime.

Ces pensées, un poil trop sérieuses, désertèrent subitement mon esprit lorsque l'apollon m'enlaça de nouveau de ses bras puissants, sans que je n'oppose la moindre résistance, trop ravi que de pouvoir goûter une fois de plus au contact de l'Empereur. Et j'esquissai volontiers un sourire complice, l'entendant évoquer nos devoirs respectifs. Sa main, se glissant entre mes vêtements, me surprit cependant davantage et mes joues rosirent lorsqu'elle vint caresser mon torse, jouant avec mon désir à peine refréné. Qu'il était subtil, qu'il était malin... Alors je m'abandonnai totalement le temps d'un baiser, le temps d'une étreinte. Jamais je ne me lasserais de son habileté, de son élégance, de ce plaisir partagé. Et lorsque nous nous séparâmes, je posai sur lui un regard embrumé par le plaisir.

Je m'efforçai cependant de revenir à la réalité. Ce n'était ni le lieu ni le moment de m'abandonner totalement à mes désirs, aussi tentateur l'Ondin soit-il – qu'il en ait conscience ou non. Et comme si lui-même en avait également conscience, son propos se fit plus sérieux, moins joueur. Mais je ne manquai pas de percevoir le souci sincère qui l'accompagnait, même si je ne pouvais rien révéler des secrets de mon peuple dans un tel endroit. Car le secret de ma création ne m'avait été révélé par personne d'autre que moi, lorsque j'avais tiré de l'arbre du Jardin les savoirs qui me concernaient. Et s'il n'en était guère ressorti de sentiments positifs, je demeurais celui qui avait découvert mes propres secrets, peu important le rôle qu'avait joué ma semblable Gardienne. Et le fait que j'avais décidé de l'oublier était pour moi la preuve que je n'étais pas prêt à l'exercice du pouvoir auquel j'étais pourtant destiné, du fait de ma fleur de naissance.

Mais prompt à démentir ma pensée, l'Ondin planta son regard dans le mien, ses mots faisant mouche une fois de plus. Aurait-ce été une Fée, un ami ou un autre proche qui les aurait formulés, ces propos n'auraient trouvé que le mépris que j'avais pour moi-même, mais Nastaé était bien plus que tout cela. Si bien que, avec timidité, j'osai pour la première fois de ma vie me poser la question : avait-il raison ? Que l'Ondin m'apprécie pour les sentiments que j'avais à son égard était une chose, mais qu'il dessine un tel portrait de moi, capable de mener un peuple, en était une autre. Devais-je croire en ses propos, alors qu'il ne m'avait jamais vu évoluer dans le milieu politique ? Lui et moi avions un accord tacite d'honnêteté, si bien que je savais que ses propos ne relevaient guère de la flatterie. Et même j'ignorais la raison pour laquelle il tenait tant à ce que je sois un jour à la tête de mon peuple, je ne pus qu'être profondément touché par la main qu'il me tendait.

Je n'étais pas aveugle au point de croire que quiconque pouvait mettre impunément son nez dans la politique du peuple des profondeurs, surtout avec le changement qui venait de s'opérer chez eux. Nastaé le disait lui-même : c'était là un panier de crabes, un milieu dans lequel le moindre écart ne serait guère pardonné. Mais même si le cas des Ondins semblait particulier, je ne doutais pas que dans le fond, c'était également le cas, peut-être dans une moindre mesure, pour les autres peuples. L'Ultimage m'avait elle-même prouvé que les siens étaient sans pitié dès qu'il s'agissait de pouvoir. Désirais-je vraiment me plonger là-dedans ?

Non, en réalité, la question ne se posait pas. J'avais déjà posé un pied dans cet univers lorsque mes doigts s'étaient refermées sur ma baguette de Fé véritable. Le doute provenait d'ailleurs. Et l'Ondin le savait. Son regard sévère me fixant, je baissai les yeux, songeant au véritable problème. Peu importaient mes désirs. C'était le peuple qui comptait. Et je connaissais les pensées et les désirs des miennes. Peut-être même mieux que la Reine elle-même, encore parfois contestée. Mon vœu de dévouement pour les miennes demeurait, car je l'avais d'ores et déjà formulé. A partir de ce constat, la seule chose qui entravait mon chemin était ce que Nastaé avait pointé du doigt : ce que je fuyais, ma propre valeur. Et il n'était guère le premier à me faire le reproche. Ma main se referma sur Vive, l'épée que j'arborais en pendentif lorsque je ne l'utilisais guère, songeant aux propos de l'Aether qui me l'avait confisquée avant de me l'octroyer à nouveau.

Levant les yeux vers l'Ondin, je lui adressai un sourire sincère.

« Je serais vraiment irrécupérable si j'refusais, hein ? »

La confiance qu'il me portait était telle qu'elle était communicative. Elle m'inspirait, m'émouvait. Et j'étais incapable d'en faire fi. Lâchant le pendentif, je vins machinalement refermer ma main sur mon avant-bras, alors que je poursuivais, déviant quelque peu mon regard.

« Tes mots me touchent... Ta gentillesse aussi. J'ai envie de croire. J'ai envie d'essayer, même si rien n'est certain. »

Je m'efforçai de relever les yeux.

« Merci... de croire en moi. »

Et incapable d'en dire plus sans éprouver davantage d'embarras, je tournai la tête vers le centre des activités, où semblait s'être initié un jeu d'amour et de chasse amicale. Visiblement, les traditions orines ne manquaient pas d'inventivité. Et je dus retenir un ricanement espiègle à la pensée de Lian devant courir après une demoiselle, les yeux bandés, même si je doutais que l'An'Sarna allait prendre part au jeu – ce qui était bien dommage.

« On devrait en revenir à nos devoirs, tu n'crois pas ? Les secrets de nos peuples méritent probablement un peu plus d'intimité... Et le mien est lié à celui des Fées. »

Je m'approchai de l'Ondin, qui aurait sans aucun doute saisi le sens de mon propos. Même si je ne souhaitais guère qu'il se fasse de fausses idées à propos de la manière dont j'avais appris ma véritable nature, je ne pouvais guère parler de ces secrets que nous nous efforcions de garder dans un endroit où des oreilles étaient susceptibles de traîner. Croisant les bras, je rivai mon regard sur les hommes et les femmes qui avaient entrepris de se courir après.

« Alors, envie d'attraper quelqu'un ? taquinai-je l'apollon. »

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Dim 04 Mai 2014, 19:36



 
 

Après avoir fait un long trajet sur le dos de Moun pour éviter de salir mes vêtements, j'étais enfin arrivée au Mariage de la Vénus. Je ne pouvais pas manquer cela, je ne pouvais pas manquer l'événement le plus important dans la vie de ma reine car elle avait toujours été un exemple à mes yeux. Qui pouvait prétendre posséder une beauté si éclatante à par notre souveraine ? Je regardais Moun puis touchais son pelage blanc avec douceur «Reste là ma belle, j'aimerais éviter de me faire remarquer. C'est pas comme si tu étais imposante mais disons qu'à tes côtés je ne risques pas de passer inaperçu.» Elle tourna la tête vers moi puis me fis comprendre que c'était la première et dernière fois qu'elle attendait dehors. Je lui souris la remerciant en la câlinant. Je partis rapidement remettant en place ma robe mi-longue bustier rose pâle accompagné d'un magnifique nœud de la même couleur juste dans mon dos et pour gagner quelques centimètre j'avais opté pour des talons de 12 cm rose pâle eux-aussi et avec un petit nœud à l'arrière rappelant celui de ma robe puis regarda une dernière fois mon chignon tressé avec quelques mèches que j'avais légèrement bouclé qui tombait sur mon visage. Avant de rentrer de les jardins de la Vénus, je lève ma main vers le ciel pour qu'un oiseau rouge et reflet orangé vienne se déposer sur mes doigts. «Bonjours à toi, j'aimerais savoir ce que tu as pu entendre ou repérer dans les alentours. Je suis une jeune orine et j'aimerais savoir comment le mariage de ma reine se passe ? » J’espérais avoir des informations un peu plus importante que celle de l'oiseau que j'avais rencontrer il y a déjà quelques heures «Je n'ai rien vu de très anormal mais j'ai pu voir un homme qui me paraissait pas très net, ce n'est qu'un ressenti mais j'ai l'impression qu'il va avoir quelque chose de dramatique dans ce magnifique mariage » Je soupirais longuement, rien n'était très grave non plus. Même si ce petite être avait l'impression d'un danger ce n'était pas forcé que cet homme louche puisse avoir de mauvaises attention. Pourquoi faire du mal à une si belle femme pendant une si belle journée ? Je n'avais pas à m’inquiéter. Je marchais calmement puis vit une sublime jeune fille avec un panier de fleurs, je lui souris puis choisis une fleur de cerisier. Je continuais d'avancer de l'immensité de ses jardins, admirant le paysage qui cet endroit pouvait nous offrir, de magnifiques cerisiers qui était le signe de notre Vénus, je me demandais qui pouvait bien être son fiancé. La décoration était magnifique et d'excellent goût mais cela ne m’étonnait pas de Lily-lune . Quelques hommes étaient là, tous mignons  mais que n'approcherais pas sans doute parce que j'étais trop timide et 4 jeunes filles étaient à croquer. J'étais calme ayant prit le temps de mettre la magnifique fleur dans mon chignon. J'étais prise d'un sentiment de joie, j'étais si heureuse de voir ma reine à ce moment si important de sa vie et j'étais sûre qu'elle allait être tout en beauté. J'étais admirative de cette femme car elle était d'une bonté incroyable, elle était d'une beauté inégalable et jusqu'à la je la pensais inaccessible et je me sentais rassurer de savoir que je n'étais pas la seule a ne pas vouloir m'attacher à un homme  maintenant que devrais-je penser ? J'étais fière de notre vénus et je me demandais si je devais m’inquiéter de mon avenir maintenant ? Puis je repensais à propos de Moun quand je lui en avais parlé, je souriais doucement montrant mes petites fossettes sur mon visage blanchâtre.  



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Lun 05 Mai 2014, 00:10

La nuit était magnifique. Orihime la rendait plus belle encore. Lucain n'avait jamais vu de cité s'assortir si bien au ciel. Un ciel constellé d'étoile, qui accentuait encore l'impression d'aller à travers un rêve. Lumières bleues, flore abondante et parfum subtil. On ne pouvait qu'apprécier le charme des lieux. Toutefois ce n'était pas pour le cadre agréable que Lucain était venu ce soir la, mais bien pour celle que l'on célébrait : Lily-Lune. Tout deux s'étaient connu dans un contexte pour le moins hostile, puisqu'ils s'étaient trouvés prisonniers ensemble de la tour inconnue, poursuivit par une foule de monstres avides. Le jeune homme espérait donc bien associer à leur relation quelques souvenirs agréables. En vérité, il avait hâte de découvrir la reine des orines en tenue de mariée. Un tel évènement comptait ordinairement parmi les plus beaux jours de la vie d'une femme, le blond ne doutait donc pas de la trouver plus rayonnante que jamais.
Arrivé au lieu de la réception, Lucain fut reçu par deux jeunes et ravissantes orines, qu'il salua courtoisement. Tout avait été organisé de manière à être agréable. Aussi, l'ange commença par balayer simplement l'espace du regard. Il ne tarda pas à apercevoir Erza, toute de bleu vêtue, déjà occupée à se servir à boire dans les mains des autres invités. Le hasard avait voulu qu'il choisisse la même couleur, préférant laisser le blanc, couleur emblématique de son peuple, au seul privilège du marié. Pour le reste, il s'était contenté de discipliner sa chevelure en une simple queue de cheval basse. Ces derniers avaient encore prit en longueur et lui tombaient maintenant entre les épaules. Astalivey, pendentif de cristal brillant comme une étoile, s'affichait en unique accessoire.  
Lucain n'avait pas eu l'occasion de revoir la réprouvé depuis la soirée au manoir. Il avait été prit par une cascade d'évènements inattendus, qui l'avaient propulsé aux sommets de la hiérarchie. Un silence beaucoup trop long à son goût. Car son passage au rang d'archange véritable ne l'avait pas seulement transformé physiquement, en renforçant son aura et en le dotant d'une paire d'aile supplémentaire, qu'il arborait d'ailleurs. L'homme avait surtout changé en profondeur. Sa manière de percevoir les choses n'était plus la même. Il était plus sur de lui, de ses convictions. L'entièreté de son être s'était transformé en une âme inébranlable et forte.

Ce délais, imposé par la force des choses à la jeune femme et qui l'aurait certainement arrangé il y avait de cela peu de temps encore, n'avait aujourd'hui plus de raison de s'étirer. Il ne voulait plus se cacher d'elle, ni l'éviter par peur de ses propres sentiments, quand bien même la situation restait complexe. Il avait déjà perdu trop de temps à ne pas dire les choses. L'homme approcha donc d'une orine, dont les bras étaient chargés d'un panier débordant de fleurs. Il prit une petite branche de cerisier, destinée à orner sa veste : hommage à la belle que l'on célébrait ce soir. Ainsi qu'une rose rose, qu'il garda à la main. Puis, il alla simplement retrouver la réprouvée. Celle ci était justement en train de discuter avec un certain ange déchu, à propos d'un ange qui semblait l'éviter.
"Mérite t'il seulement de vous avoir?
Dit il en apparaissant dans son dos, la rose qu'il portait à la main tendue vers elle. L'archange regarda un bref moment la jeune femme. En dépit du caractère aléatoire de sa coiffure, il la trouvait magnifique. Un sourire apparut sur ses traits, alors qu'il détournait les yeux vers l'homme qui l'accompagnait.
"J'ai bien fait d'arriver semble t'il. Un peu plus et tu me trompais avec mon adversaire déchu...
Fit il sur une note d'humour : jolie ironie. Il n'imaginait pas combien sa phrase était à propos. L'ange ignorait ce qui s'était passé entre eux et c'était mieux ainsi. Encore que cela faisait parti des choses qu'il ne souhaitait pas connaître. Se saisissant d'une coupe, il se tourna ensuite vers Erza.
"Je suis désolé de ne pas t'avoir parlé plus tôt Erza. Ma vie s'est accélérée, comme tu peux le constater. Je n'ai simplement pas eu le temps... Si tu me cherches, je ne serais pas loin. Il regarda brièvement Eerah et conclu d'un ton aimable. Bonne soirée.
Puis, il s'éloigna un peu. Interrompre une conversation comme il venait de le faire n'était pas très courtois, il ne s'était donc pas imposé longtemps. Erza savait qu'il était la maintenant, elle était libre de le rejoindre quand l'envie l'en prendrait, une fois sa conversation avec le déchu terminée. Alors, il pourrait lui avouer la vérité. Alentour, la foule se densifiait. Les invités affluaient toujours et certain commençaient même à s'adonner aux jeux proposés par les orines.  

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Lun 05 Mai 2014, 12:29

Mariage Lily-Lune/ Caleb




Emivia se tenait tranquillement à l’extérieur, dans le jardin, un livre à la main et profitait du soleil radieux que lui offrait cette journée. Ryan tentait de perfectionner son combat au corps et corps ou plutôt, jouait avec Poupi. Quand à Alexis, il semblait confectionner quelque chose mais avait refusé de dire de quoi il s’agissait.

La tranquillité ne fut que de courte durée pour la brunette. L’orine venait de la rejoindre et faisait des allez et venues devant elle en gardant le silence. Il soupira plusieurs fois, l’esprit pensif. La sorcière leva son regard qui exprimait clairement l’impatience. Elle avait en horreur que l’on vienne faire les cents pas devant elle.
- Qu’est ce que tu veux Alexis ?
- Je… Heu… J’ai quelque chose à te demander…
- Et bien parle ! Et arrête de me tourner autour, c’est chiant…
Il s’immobilisa devant elle puis plaça ses deux mains devant lui.
- Voilà… Je… Hum… Comment dire…
- Crache le morceau bon sang.
- Il y a un mariage prévu aujourd’hui et…
- Et ?
- Ben…
La sorcière haussa un sourcil.
- ça t’a donné des idées ?
- Non non… Enfin… J’aimerai y aller…
Emivia éclata de rire avant d’ajouter.
- Et bien où est le problème ? Tu es assez grand pour y aller sans ma permission…
- J’aimerai que tu viennes avec moi…
Cette fois, elle fronça les sourcils.
- Et pourquoi donc je te prie ?
- Hum… C’est le mariage de Ma Reine…
- Et ?
- Je ne peux m’y rendre seul… Cela serait assez… Mal vu…
- Tu n’as qu’à y aller avec l’autre là ? Non ?

Alexis fit un signe négatif de la tête. Elle posa alors son livre sur ses genoux. Son regard se fit rude et le ton de sa voix hautain.
- Tu veux te rendre à un mariage au milieu d’un peuple qui te considère comme une erreur de la nature ?
Il baissa la tête.
- Oui…
- Pour quelles raisons ?
- Pour voir La Reine…
- Seulement cela ? Pourquoi ne pas demander un entretien tout simplement ?
- J’aimerai leur prouver que ce n’est pas parce que je suis né homme, que je ne peux pas être une orine comme les autres…
- C’est perdu d’avance. Tu en es conscient.
- Oui… Mais j’aimerai toutefois essayer quand même. Montrer que je suis en vie, que je sais parfaitement contenter ma maîtresse, que… Je ne suis pas un être inutile…
- Ok ok. Je vois… Tu sais que je n’aime pas ce genre de festivités toutefois…
Le jeune homme hocha la tête avec conviction. Il le savait pertinemment mais espérait que cela se passerait bien. Il fit alors volte face et fila se préparer pour l’évènement, ressortant avec un joli costard.

La demoiselle prit le temps de finir son chapitre et placer un marque page avant de se lever et de rentrer. Passant dans le salon afin de rejoindre le couloir menant à l’étage, elle renifla l’air ambiant et fronça le nez.
- C’est quoi cette odeur ?!
L’orine passa la porte et fit un joli sourire.
- J’ai préparé un cadeau pour la mariée…
Emivia grimaça en apercevant la composition florale sur la table ainsi que le bazar qu’il y avait laissé.
- J’espère que tu vas me ranger tout ça après…
Le jeune homme se pinça la lèvre.
- Ce n’est pas beau ?
- Si si… ça devrait lui plaire…
Elle fit un signe de la main et grimpa jusqu’à sa chambre, dégottant une jolie robe bleue foncé dans son armoire qu’elle enfila dans la foulée avant de redescendre se choisir la paire de chaussures assortie. Fin prête, elle annonça avec une pointe de mépris.
- On peut y aller…
Une petite pensée à son chéri avant de quitter la maisonnée, lui qui avait du quitter pour quelques heures seulement. Son orine serait peut être également intéressée par une visite au mariage de sa reine, si elle ne lui en avait pas déjà fait part...

Ils prirent donc la route pour Orihime. Elle s’y était déjà rendue et y avait rencontré d’ailleurs Alexis. La route fut assez rapide et sans encombre. Le jeune orine s’approcha alors de Juri et lui tendit le présent destiné aux futurs mariés en souriant. Emivia se tint à ses côtés, silencieuse. Elle observait les invités sans rien dire et suivait le jeune homme. Celui-ci se rendit ensuite devant une demoiselle portant un panier fleuri. Il attrapa une fleur de Lotus qu’il plaça au niveau de la poche gauche de sa chemise, choisissant une rose blanche pour la sorcière.
- Qu’est ce que tu veux que j’en fasse ?
- Mets là dans tes cheveux.
- Et si je refuse ?
- S’il te plait ?
Elle ronchonna légèrement puis prit la fleur et la plaça au niveau de son oreille gauche. Elle constata alors que certains convives avaient les yeux bandés et fit une drôle de tête.
- Heu… Alexis ? C’est normal ça ?
Le jeune homme fit un sourire.
- Ah… Ils ont déjà lancé un jeu. Il s’agit d’Attrape Amour, un jeu qui perdure depuis longtemps dans mon peuple…
- Et, quel en est le but ?
- Ceux avec les bandeaux doivent attraper les autres et… les embrasser…
Elle chuchota afin que seul lui ne l’entende.
- Tu plaisantes ?
- Non.
Elle l’attrapa par le bras et se colla à lui.
- Je te préviens, si quelqu’un approche. Je te jette dans ses bras…
Alexis ne put se retenir d’échapper un rire.



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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
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◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Lun 05 Mai 2014, 23:14

Tout ceux qui se trouvait entre le mur le plus proche et Eerah aurait bien été en mal de l’empêcher d’y encastrer sa tête lorsque la Réprouvée fit son apparition ; ce ne fut qu’un soupçon de bienséance et – il fallait l’avouer – la crainte de se réveiller le lendemain avec un mal de crâne monumental qui le retinrent de s’exécuter. Lui qui s’était attendu à des retrouvailles plus… chaleureuses, il n’avait pu que reconnaitre avec un renouveau de lassitude qu’elle savait trouver les mots. Une fois encore, obligé d’admettre que déçu, il l’était, au moins autant qu’il était énervé de savoir l’autre batifoler avec du menu fretin. Avant de répondre, le Déchu s’assura de finir son verre, priant pour que ce qu’il contenait d’alcool serait suffisant pour l’empêcher de répondre quelque chose de trop intelligent. Heureusement, elle poursuivit sur sa lancée, en avisant les préparatifs du « jeu » qui se préparait alors. Jeu qui s’apparentait quelque peu à la vie sentimentale de l’aveugle, et qui visiblement semblait en faire rire certains. Joie et gaieté, comme l’aurait si bien dit Timmy, sans cette pointe de sarcasme qui était chère à l’ex-soldat. Sa langue se déliant sous la chaleur du liquide ambré, Eerah afficha un sourire aussi ravi que simulé, et répondit à la guerrière en robe de soirée. « En effet. Quoiqu’à la limite, si le but était de coller des tartes à l’aveugle, je me serais porté volontaire hic et nunc. ». Après tout, pourquoi ne pas profiter d’une conversation mondaine pour afficher sans vergogne ce surplus de connaissance qui le définissait si bien. Il n’y avait vraisemblablement que lors de situation similaires que cela pouvait se révéler utile, de toute manière, et le dialecte Ange semblait bien à propos. Ajoutant à son masque rigide une grimace amusée, il prit tout de même le temps de revenir sur sa première question. « Que veux-tu. Ton mari est meilleur ivrogne que moi, j’ai le devoir de m’incliner.  ». Avec une pointe de suffisance, il ajouta : « Et cette nuit de noce ? Pas trop fade ? ». L’alcool le rendait prétentieux, il en était conscient, et plus que de lui faire honte, ça l’amusait assez. « Mais je m’emballe, j’imagine que tout parfait qu’il est, il me surpasse en bien des domaines. Pourtant je ne me plains pas. Prævenire melius est quam præveniri, après tout. ». Il y avait du mieux ; prétentieux, ET mesquin. Et probablement jaloux, avec ça, mais on ne changeait pas sa nature profonde après tout.

Mais aussi mauvais et résigné qu’il était, il n’en fut pas moins surpris par ce qui suivi. Après son mariage et le célèbre « Carnage du Manoir Taiji », il s’était attendu lui découvrir une soudaine chasteté, ou un peu plus de pudeur ; visiblement, il se trompait. Il inclina légèrement la tête, bu de nouveau et inspira une réponse appropriée, quand le concerné fit son apparition à point nommé, donnant tout son sens à l’expression « Quand on parle du loup… ». Une rose jaillit de nulle part alors que la poitrine du Déchu se dégonflait, et l’odeur forte lui enleva tout doute quant à la maudite perfection de son mari. Non, effectivement, il ne faisait pas le poids ; ce n’était pas une raison pour paraitre plus stupide qu’il ne l’était. Cordialement, il rit à la réplique de l’ange, se targuant même d’un malicieux – mais néanmoins agaçant : « Cogitationis poenam nemo patitur, comme on dit chez vous. ». Il commençait à s’insupporter lui-même, signe qu’il avait atteint un certain degré d’ébriété. Le Déchu sirota sa coupe en le laissant parler à sa promise, et le salua d’un sourire et d’un signe de tête courtois lorsqu’il s’éloigna. Avec un claquement de langue approbateur, il glissa à la Réprouvée, une fois certain que l’autre ne l’entendrais plus : « Il m’a l’air très bien. ». Impossible de savoir ce qui choquait le plus l’aveugle ; la sincérité de ses propos ou l’éminente simplicité de sa phrase par rapport aux précédentes. Toujours est-il que cette fois, nulle trace de sarcasme ou d’ironie, simplement la marque d’une profonde fatigue. Lui n’était pas fait pour avoir une femme, une famille ou des enfants ; il n’avait pas la prestance, l’aura que dégageait l’Ange, et surtout, il n’avait pas l’amour que semblait lui porter la Réprouvée. En contraste complet avec ses pensées moroses, son visage affichait un air amusé, joueur. « J’ai peur que nous devions reporter nos jeux à plus tard, et c’est dommage, car ça m’aurait extrêmement diverti. ». La fin de sa phrase resta en suspens, lourde de sous-entendus, et il remplit une énième fois sa flute avec le breuvage pétillant.

Résumé :


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http://yinandyangpower.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
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Lun 05 Mai 2014, 23:56


Il commençait à avoir du monde au mariage, c'était le moins que l'on puisse dire. En même temps, le mariage d'une reine n'était pas quelque chose d'anodin. Je devais avouer que je n'étais pas totalement rassurée, après tout, une telle concentration d'orine devrait bien attirée beaucoup de curieux, voir carrément d'envieux. Mais je me disais qu'ils avaient dû prévoir le coup. Je me baladais alors sereinement parmi les invitées, regardant un peu partout. Je me demandais si d'autres souverains venaient, enfin disont plutôt que je me demandais si lui viendrait. Je n'y avais pas pensé directement, mais après tout c'était une possibilité.
En marchant parmi eux, j'avais remarqué cet homme qui parlait avec un autre, il dégageait tellement de charme que ça devait en être un, même si ce n'était pas celui qui m'intéressait réellement. J'avais aussi remarqué l'homme un peu bougeons, mais visiblement il serrait se calmée seul en se contentant du buffet, enfin plus en buvant que mangeant, mais ce n'était pas mes affaires. Je continuais alors a admirée le décor quand je remarquais que Yori commençais a s'excitée a voir autant de monde. Elle avait envie de courir partout visiblement. Je la pris alors dans mes bras pour lui demander de se calmer. Celle-ci grimpa comme elle pouvait sur mon épaule pour contempler la foule de haut. -Calme toi sale bique... Jun ? Je venais de ressentir sa présence, mais je ne sais pas, c'était différent. Je me dirigeais alors dans la direction, mais je ne le vis pas. À la place, je voyais un autre homme, joliment vêtu. Ce n'était pas lui, pourtant j'avais l'impression qu'il était bien là. Est-ce que je devenais folle ? Mon envie de le voir perturberait-elle le lien ? Non ce n'était pas possible.
Je restais un moment immobile, hésitante a allée parlée a cet homme qui me faisait sentir sa présence, mais après un moment, une jeune fille finie par venir le chercher, de ce que j'avais entendu, c'était lui qui allait se mariée a note reine aujourd'hui, c'était de plus en plus étrange. Je le regardais alors s'éloigner sans oser bouger. Qu'est ce que tout ça voulait dire ?

-Tu sait quoi ? Je vais faire comme si de rien n'était, en espérant que si ces lui, il me le fera savoir et m'expliquera ce qu'il ce passe. Allée viens, allons-nous amusée.

J'avais chuchoté a la renarde, inutile de continuer a me creuser la tête ainsi, je verrais bien la suite des événements. Parlant avec quelque personne, je finis par entendre l'annonce d'un jeu faite par les deux jeunes filles. Attrape amour, il est possible que ma mère m'en avait parler, je m'en souvenais vaguement. Une fois qu'elle eu expliquer les règles, les yeux de certain convive furent bandé. Si je trouvais le jeu amusant, il était hors de question que j'y participe, qui savait sur qui on pouvait tomber. Cependant, pendant que j'esquivais quelque personne qui s’était déjà lancée dans le jeu, je me rendis compte que je m'étais approchée de la jeune fille qui avait expliqué les règles.

- pas mal comme nouvelles règles, ça permet de laisser un peu plus de surprise tien. Nous avez-vous prévu d'autres surprises du genre mademoiselle ?

J'avais dit cela en souriant, quand je remarquais qu'une femme venait visiblement de se faire attraper par une autre. Si je ne m'étais pas attendue à un tel changement de règle de ce jeu traditionnelle, je n'allais pas le regretter. Bon par compte si je voyais que ça commençais à devenir trop dangereux en quelque sorte, je crois que j'allais rapidement aller me réfugier en hauteur ou je serais tranquille jusqu'à la fin du jeu. J'avais aussi parlé a la jeune femme d'une manier que je voulais polie, car pour être une organisatrice, elle devait être quelqu'un qui avait une certaine importance aux yeux de la reine, du coup, elle méritait certainement un certain respect.



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Lun 05 Mai 2014, 23:59


Ce n'était pas une bonne idée. Discrète et muette, Nausicaa déambulait en silence à travers la foule, réunie aujourd'hui pour célébrer l'union d'une Reine prestigieuse et d'un élégant Rehla que certains avaient pu voir à l'œuvre durant l'une des épreuves de la Coupe des Nations. La Sirène regrettait d'être présente. Jusqu'au dernier moment, elle avait hésité à faire volte-face pour retourner dans le Palais de la Cité Engloutie. Lorsque l'on avait le choix entre deux maux, il devenait complexe de faire pencher la balance. Elle aurait pu retourner dans les eaux au risque de déclencher la fureur de sa mère qui avait donner l'ordre contraire. Elle avait finit, résignée, par préférer se rendre à la cérémonie. Elle sentait peser sur ses épaules le poids de la haine qu'inspirait sa mère. Certaines femmes, des Orines du Conseil à n'en pas douter, la dévisageaient sans rien dire, le regard méfiant. Elle était la fille de Khæleesi, la Souveraine détestée par la Vénus. Vanille s'était amusée de cette situation. Dans un rire, elle avait demandé à sa fille de se rendre à Orihime pour assister aux festivités et servir l'une des excuses habituelles quant à son absence. Ne pas être invitée était une chose. Signifier habilement sa présence en était une autre. Elle savait que Lily-Lune verrait dans le visage doux de Nausicaa quelques traits de sa tendre mère. Cela suffisait à son bonheur que de savoir, qu'un fébrile instant durant ces noces, ce moment si heureux, la Reine des Orines aurait pensé à elle. Nausicaa n'appréciait guère toutes ces machinations. Elle n'avait pourtant pas eu le courage de contredire Vanille. Elle avait décidé d'être présente durant le mariage, de féliciter les mariés et de s'éclipser au plus vite. Durant un instant, elle avait pensé à défendre sa cause, à signifier qu'elle n'était pas comme sa mère. Mais ce n'était ni le lieu ni le moment.

Dans un sourire, Nausicaa saisit du bout des doigts une rose rouge, dans un panier avec lequel une jolie jeune fille se baladait. Doucement, elle glissa la fleur dans ses cheveux blonds, remontés pour l'occasion en un chignon haut d'où s'échappaient quelques boucles sauvages. C'était une petite pointe de couleur sur la Sirène qui resplendissait d'une aura lumineuse. Ses grands yeux clairs, deux perles d'un bleu céruléen, glissèrent lentement sur les paysages enchanteurs de la Cité Orine. La brise remuait en petites vagues les voiles ivoires de sa robe. Devant, ils tombaient au dessus de ses genoux. Dans le dos, ils étaient plus longs et frôlaient le sol à chacun de ses pas. Mal à l'aise, car la demoiselle n'avait pas pour habitude de dévoiler ses jambes fuselées, elle prit une coupe de champagne et s'arrêta dans un coin pour contempler les convives.

Nastaé aussi était présent. Ce n'était en rien étonnant. Lorsque l'un des souverains de ces terres se mariait, il n'était pas rare de croiser d'autres têtes couronnées. Pensive, la Sirène se perdit quelques secondes dans la contemplation d'Abyssum. Depuis peu, Nausicaa était une Naiadès. En vue des sombres événements qui avaient conduit à sa fusion avec sa Perle, elle aurait préféré la briser en millions d'éclats. Son regard clair croisa un bref instant celui de son Roi. Elle le salua d'un léger hochement de tête et d'un sourire. Pour autant, elle n'alla pas à sa rencontre. Il avait l'air occupé avec un homme, et au fond, Nausicaa n'avait guère envie d'aller le voir. Plus grand et massif, plus froid aussi, la seule pensée d'être seule avec lui l'inquiétait presque. Sans compter que la dernière fois qu'il avait parlé sans Vanille dans les parages, tout ne s'était pas passé au mieux. La jeune femme baissa ses mires sur son verre encore plein. Elle fit tinter ses longs ongles sur le cristal, toujours songeuse. Et elle se surprit à penser à Mikaïl.

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Mar 06 Mai 2014, 10:18

Mikaïl était du genre contradictoire. Il n'aimait pas les foules et pourtant il adorait se montrer. Sans être quelqu'un de très vaniteux, il savait que bien habillé, il pouvait faire bonne impression. L'humain n'était pas roi depuis longtemps -enfin ça dépendait finalement des endroits- mais il s'était déjà finalement bien intégré dans la société des souverains. Il avait assisté à plusieurs couronnements de chefs après lui, à plusieurs fêtes... Le gratin, il commençait à bien l'avoir en main.
Ainsi, il fut naturel pour lui d'assister au mariage de la souveraine des Orines. De la Vénus. Et quel beau nom attribué à une muse d'une telle élégance... L'homme n'avait pas eu l'occasion de la croiser particulièrement souvent, et encore moins de lui parler. Cependant, il apprécia le fait qu'elle ait pris la peine de l'inviter. Alors oui, tous les chefs de race étaient conviés -enfin presque...- mais les humains auraient parfaitement pu passer dans les mailles du filet.
Hum...
Non, en fait ils étaient trop proches des Orines, en un sens, pour se faire complètement oublier. Et puis Lily-Lune avait l'air bien plus consciencieuse que ça.

Habillé d'un pantalon noir saillant, de mocassins de ville de la même couleur et d'une chemise blanche légèrement déboutonnée en haut, il passait pour le mal fringué de la soirée. Le mal habillé, peut être un peu nonchalant, mais finalement délicieusement séducteur. Même ses cernes, qu'il avait essayé de cacher, semblaient attirantes. Ses cheveux de jais, en bataille, ayant similairement toujours la même coupe, annonçait pourtant qu'il avait essayé de les coiffer, mais sans succès.
Faisant glisser sa veste assortie au pantalon, sur ses épaules, il glissa une rose blanche dans une petite poche, lui donnant ainsi un accessoire distingué.

L'homme scruta la foule. Il ne connaissait pas grand monde, et le peu de personne déjà présent ne l'intéressait pas. Les mariés n'étaient pas là mais, vu l'impatience générale, tous les attendaient. Mettant les mains dans ses poches, il écouta l'activité d'une oreille distraite, s'intéressant plus aux gens à qui on banda les yeux. Quelle drôlerie... Dans un mariage ? C'était étrange... Lui qui pensait que tous seraient coincés, il fut agréablement surpris et attendait de voir comment se déroulaient les festivités...
Cependant, une ombre, plus loin, attira son attention.
Une silhouette, une personne qu'il aurait reconnu entre mille. Rien que la voir, de dos, il sentait déjà son odeur exquise. Un sourire en coin, il se faufila à travers les gens, poussa presque certains, pour arriver dans le dos de la belle Sirène. Passant une main sur ses yeux, et l'autre dans son cou, il la colla contre lui, dos contre torse, avant de glisser à son oreille « Il y a des jours comme ça où je me dis que j'ai bien fait de me lever... » Lui barrant toujours la vue de sa grande main, il déposa un baiser dans le creu de son cou, avant de descendre vers son épaule. Doucement, il la libéra de son étreinte pour la voir se retourner. Son sourire était radieux et sincère. Nausicaa lui avait vraiment manqué « Quelle belle surprise, Princesse... » Mikaïl fondit sur elle. Depuis la dernière fois, elle était plus belle, plus charmante, plus sure d'elle, bien plus attirante en somme... Alors ce fut évident pour lui de s'enfermer dans son monde, avec pour seule compagnie celle de la belle. Il posa sa main sur sa machoire, caressant sa joue, alors que l'autre venait enlacer sa magnifique taille. Se baissant pour être plus accessible, il posa ses lèvres sur les siennes. Bon sang, c'était fou combien elle lui avait manqué, combien il s'était sentit si vide sans elle... « Oh... Nausicaa... » Son souffle chaud vint envahir leur espace, leurs lèvres collées. Il l'avait enfin retrouvé...

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Mer 07 Mai 2014, 04:10



L'orisha rentrait au manoir après une courte séance d'achat à faire au marché. Enfin il pourrait enlacer celle qu'il aime dans ses bras et goûter ses lèvres, certes il n'avait quitter la demeure que quelques heures mais c'était déjà trop longtemps loin d'elle. Saluant les gardes, il entra en son lieu de repos, y trouvant Aveline plutôt rageuse au salon.
- Il se passe quoi là ?
- Il est au mariage et pas moi !
- De quoi tu parles ?
- Alexis... il est parti au mariage de notre reine et moi je suis ici.
- Bah vas-y et arrête de faire ta crise.
Ethan voulu monter à l'étage pour rejoindre sa chambre mais il fut interrompu par une nouvelle réponse de l'orine.
- Emi avec lui...
- Pardon ?
- Un orine qui se présenterait sans son maître ferait très mauvaise figure.
- Comment il a fait pour la convaincre ? Rhaaa ne dit rien...
L'orisha se prit la tête à deux mains, lui qui avait tant envie de sentir le doux parfum de sa compagne et l'enlacer. Il reprit la monté des marches en répondant d'une voix claire.
- Prépare toi, direction Orihime dans l'heure qui suit.

Aveline se mit à sautiller partout telle une gamine, courant à sa chambre pour s'y faire belle, fierté que d'assister à ce grand moment de son peuple. Pendant ce temps, Ethan atteignit sa chambre pour y voir une note laissé par Emivia, prenant le temps de la lire, bref résumé de la situation et un appel insistant à ce qu'il la rejoigne. «J'arrive sous peu mon amour...»  L'homme fit dans la simplicité, trouvant un pantalon noir dont l'ajustement plairait assurément à son amour, petit regard furtif pour s'assurer la découpe de ses fesses. Y ajoutant une chemise sans manche bleu royal, le temps était chaud et il préférait largement avoir les bras libre de tout vêtements.

Voyage sans encombre, la destination fut rapidement atteinte, la cité d'Orihime se présentait à eux encore plus magnifique qu'il ne l'avait connu la première fois. Dès leur arrivé aux festivité, l'orisha et l'orine furent invité à prendre une fleur de leur choix, Ethan prenant un lys blanc qu'il glissa à sa poche de chemise tandis qu'Aveline y allait d'une rose rose qu'elle accrocha dans ses cheveux. Le regard de l'homme cherchant parmi la foule une personne en particulier mais tout autour de lui il ne voyait que des êtres dont il n'avait jamais croisé la route. Fermant les yeux un instant pour ressentir la présence de la sorcière, regardant ensuite de nouveau devant lui pour la rejoindre discrètement. Il savait bien que sa simple proximité procurait un frisson à Emivia mais il ne put s'empêcher d'embrasser sa nuque et de l'enlacer de ses bras pour croiser les mains sur son ventre et la blottir contre lui.
«Tu es ravissante.»

Remarquant alors Alexis devant elle, véritable bouclier humain alors qu'un jeu semblait avoir lieu, impliquant un bandeau sur les yeux. Voyant l'interrogation de l'orisha, Aveline expliqua la simplicité des règles et alla se chercher un bandeau en riant. Ethan secoua la tête de gauche à droite, décidément l'orine était fort contente d'être là, nouant le tissu pour marcher lentement autour d'elle à la recherche d'un baiser.

Une demoiselle passa alors derrière Ethan qui tendit le bras pour attraper deux coupes de vins, ramenant la main sur le ventre de sa compagne pour lui offrir.

- À notre amour...
Cet amour brûlant, intense, toujours plus grand. Le choix le plus merveilleux qu'il avait fait dans sa vie jusqu'à ce jour que d'avoir écouté son coeur.


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Merci Emi ♥

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Mer 07 Mai 2014, 08:57

Nastaé, les bras croisés, à côté d'Enzel, haussa un sourcil. Le Fé le remerciait de croire en lui, et de lui donner la chance de pouvoir découvrir la royauté. Bien sur, l'Ondin n'était pas débile et il y aura des choses qu'il ne lui montrerait pas, mais vivre sa vie une journée suffisait à se faire une bonne idée. Il ne rentrera pas dans le conseil, ne participera pas aux réunions des grandes familles, non, il ne verrait la politique que de la petite fenêtre de laquelle Nastaé lui laisserait entrevoir le monde. Seulement, cette fenêtre, n'était pas si petite que ça « Nous irons dans mon Palais. Y es-tu retourné depuis... ? » Forcément, à l'évocation de cet endroit, des souvenirs affluèrent. Le regard de l'Empereur changea, se faisant plus pesant sur le petit être, qu'il déshabillait des yeux, le mettant à nu du regard. Il lui tardait tout à coup de partir d'ici, d'y retourner, pour le torturer. L'ébauche de peau qu'il avait osé touché il y avait quelques secondes, ne lui avait pas suffit et, au contraire, avait attiser son envie. Etant dans un lieu public et, qui plus est, un mariage, l'Ondin tourna la tête, reprenant une expression d'une neutralité absolue « Enzel... » Il ne pu que river à nouveau son regard sur lui en disant « ...si je t'attrape je te mange. »

Les mariés n'arrivaient jamais. Nastaé ne prit pas d'alcool car il n'aimait toujours pas cela, et hésita à manger quelque chose. De loin, il aperçut Nausicaa, fille de Vanille et poliment, ils se saluèrent. Derrière elle, d'un coup, surgit un homme, qui la couvrit d'amour. Détournant la tête pour leur laisser de l'intimité, il finit par revenir sur une pensée : la création de ce corps par la magie. L'Empereur laissa son regard parcourir le visage du fé, avant de regarder le reste sous ses habits d'apparat, connaissance finalement son corps et le devinant plus que bien, sous toutes ces couches. Soupirant il ferma les yeux une seconde avant de dire, observant dorénavant la foule « Il ne faut pas que je te regarde. » Il laissa planer le silence quelques secondes avant de dire « Sinon je te séquestrerai à Dasha. » Décoirsant les bras, il se frotta le front, un peu agacé par l'effet que lui faisait Enzel et finit par changer de sujet « Avant que tu apprennes qui tu étais vraiment, je suppose que tu n'étais pas particulièrement malheureux. Tu avais des buts, des convictions, des objectifs... Quelque chose finalement, que tu t'étais construit. Moi j'aurais aimé me rendre compte que, ce en quoi j'ai toujours cru, et qui m'a trahis, était en fait un leurre et que rien de tout cela ne me sois jamais arrivé. » Il fronça les sourcils « Surtout mes frères. » Et quels souvenirs... « Sauf Nanti, et encore... J'aurai été mieux seul finalement... Pas de tentative de meurtre, de corruption, d'empoisonnement... Mes parents n'auraient pas eu à se tuer à la tâche de me protéger de leurs propres fils... » Il finit par chuchoter « Bâtards. »

Ayant une idée, il finit par regarder le petit homme à côté de lui, pour dire, avec un sourire -moitié flippant- sur les lèvres « Tu fais quelque chose après le mariage, Enzel... ? » Trop de choses s'étaient passées depuis leur dernière rencontre, même dans la vie personnelle de l'Ondin. Il voulait savoir certaines choses, et en tirer d'autres au clair. Enzel était quelqu'un qu'il voyait comme imprévisible, quant à sa manière de penser. Du moins du côté social de la chose et non son côté terre a terre de guérisseur. Alors il voulait parler avec lui, et savoir des choses. Mais ici... Il se sentait frustré « Si je n'étais pas l'Empereur je t'aurai déjà emmené avec moi. » Frustré car il ne pouvait pas converser avec lui, trop méfiant des oreilles qui traînaient... Nausicaa était dans le coin, rien ne présageait du mauvais, mais il ne doutait nullement que Vanille soit assez intelligente pour pouvoir voir à travers les yeux de sa fille. Ici n'était définitivement pas un bon endroit.

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Mer 07 Mai 2014, 15:39


Nausicaa ne connaissait personne en ces lieux. Ce n'était sans doute pas un mal, bien qu'elle se sente relativement seule. Un peu à l'écart de la foule, elle contemplait les jeux qui se déroulaient avec joie et insouciance.  Les gens s'enlaçaient, rieurs. Ils semblaient rayonnants. La Sirène finit par détourner les yeux, peu désireuse de contempler l'euphorie d'autres couples. Cela faisait remonter à sa mémoire des brides d'une merveilleuse soirée passée. Mikaïl. La jeune femme glissa vivement une main dans une mèche blonde sauvage. Bien que d'humeur mélancolique, elle s'évertuait à converser un visage serein et charmant. Ce n'était pas un enterrement après tout et elle se devait de faire honneur à sa race en jouait les parfaites Princesses. Puis tout bascula.

Était-ce de par la frayeur d'une étreinte soudaine ou par l'infinie surprise d'entendre une voix qu'elle ne connaissait que trop ? La coupe de champagne glissa doucement des mains de la Sirène pour se briser en millier d'éclats sur l'herbe fraîche. Peut-être que ce n'était pas bien ni sain. Elle n'aurait pas dû reconnaître ce timbre bas et chaud dès les premières syllabes, comme si elle avait toujours vécu à côté de ses intonations de velours. Mais il lui avait manqué. Elle avait cru qu'elle ne le reverrait jamais et cette simple pensée lui avait déchiré le cœur et l'âme. À présent, il était là, à déposer doucement un baiser au creux de sa gorge. Elle frissonna. C'était si délicieux, de le sentir contre elle dans son dos. Et enfin, elle put le voir. Grand et musclé, il était tel que dans son souvenir. Un léger sourire étira doucement ses lèvres roses. Elle glissa doucement une main près de son cou, laissant un doigt effleurer sa peau nue tandis que les autres restaient sages sur la chemise blanche. L'autre main caressa ses cheveux noirs. « Mikaïl.» Elle en était troublée mais si heureuse. Alors elle colla ses lèvres tremblantes aux siennes, encore et toujours, dans des baisers d'autant plus passionnés. Certains diraient très certainement que ce comportement était inconvenant. Des regards étonnés pesaient sur le couple, qu'ils soient choqués ou simplement amusés. Ils s'embrassaient avec fougue et ardent, une envie non dissimulée, la joie de s'être enfin retrouvé. Et il s'en fichaient, au loin dans une petite bulle, dans un monde lointain qui leur appartenait. Nausicaa ne pouvait s'empêcher de sourire, resplendissante. Ces retrouvailles étaient encore plus divines que celles qu'elle avait imaginé la nuit.

« Mikaïl.» répéta-t-elle en écartant doucement son visage du sien. C'était comme dans un rêve, elle avait quelque peu du mal à y croire. Pourtant, il était bel et bien là et la Sirène souriait. « C'est … une belle surprise.» murmura-t-elle tout bas en reprenant les mots utilisés par son amant. Dans un soupire, elle laissa tomber sa tête sur l'épaule du jeune homme. « Je ne m'attendais pas à te voir ici.» souffla-t-elle. Ils s'étaient vu une première fois lors d'une soirée aux mœurs décalées, ainsi il ne relevait pas de l'évidence même que la seconde rencontre se déroulait lors d'un mariage, célébration d'un amour pur. Malgré tout, elle l'avait ardemment espéré. « Tu … Tu connais l'un des mariés ? » demanda-t-elle doucement en penchant la tête sur le côté. Elle avait un peu de mal à envisager les possibilités qui avait poussé son Mikaïl à se rendre à un mariage. Elle-même était présente pour des raisons assez inavouables. D'un simple coup d'œil aux alentours, la douce demoiselle put constater que les Muses du Conseil qui la dévisageaient avec méfiance quelques instants plus tôt ne se montraient guère enthousiastes face à cette démonstration de sentiments. Soudainement mal à l'aise, Nausicaa se rapprocha davantage de l'humain. Il n'y avait que dans ses bras qu'elle se sentait bien, protégée, et à l'abri de tout et de tous.

« Et bien et bien ! » Une illustre inconnue, Orine à n'en pas douter, s'était approcher des deux jeunes gens, avec un plateau en équilibre sur la paume de sa paume. « Tenez les amoureux, goûtez moi ça. C'est une boisson spéciale pour les tourtereaux.» Elle tendit deux coupes de ce qui semblait être un champagne rouge, auquel on avait ajouté une petite saveur sucré. Nausicaa sourit en prenant un verre, tout en se promettant de faire attention. Elle ne devait pas abuser sur les alcools. Pas dans un mariage. Ce genre de choses débridaient trop son esprit et elle avait déjà bien du mal à résister aux charmes du beau Mikaïl.

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Jeu 08 Mai 2014, 15:58



Je marchais une coupe de champagne avec un pas légers. Je regardais les invités qui étaient très nombreux et eut un temps d'arrêt sur un couple que je trouvais tous à fait mignon, ils étaient tous les deux si proches et j'étais à la limite de sentir leurs amours. L'homme avait les cheveux d'un brun ténébreux et la jeune femme était d'une blondeur éblouissante, l'amour avait sans aucun doute ses bons côtés. Je trouvais leurs couples si attendrissant que je plongeais de mes pensées sont vraiment faire attention aux personnes qui se trouvait devant moi, je continuais à marcher en pleine réflexion, laissant ma flûte vite sur un plateau.  Je pensais à Moun qui devait mourir de faim quand je voyais le buffet. J'essayais de m'isoler dans le jardin pour pouvoir appeler une bête pouvant amener l'assiette que je venais de faire à Moun, je regardais dans les arbres puis dans le ciel. J'aperçus un aigle assez gros pour transporter l'assiette, je levais mon bras pour lui faire signe de venir ce qu'il fit en venant se poser sur une branche d'arbre juste à côté de moi. « Que me voulez-vous jeune demoiselle ? » « Et bien pourrais-tu emmener cette assiette à ma tigresse blanc qui est à l'entrée de ce château ? » Il prit l'assiette entre ses griffes et partit en direction de ma belle tigresse. Je repartis dans la foule écoutant l'annonce des jeux auxquelles je ne participerais pas vu mon esprit trop...contradictoire  par rapport à ses jeux, j'avais déjà assez de craintes les yeux ouvert alors les yeux bandés il ne manquerait plus que cela.
Ma réflexion fut vite interrompu car je venais de percuter le corps puissant et musclé d'un homme qui semblait être un ange, mais pas n'importe quel ange, un ange très haut gradé. Je tombais sur les fesses d'un air un peu sonnée et d'un léger mal de crâne sans doute dût au choc. Je le regardais un peu gênée de sa prestance et de son charisme qui arrivait à m'intimider autant qu'à me rassurer. Je sentais cette peur que je connaissais très bien de bien depuis un ans, la peur des hommes, comment devrais-je réagir ? Il était un ange, il n'allait sans doute me faire aucun mal comment pouvais-je avoir peur d'un ange ? Cela devenait complètement stupide et pourtant j'hésitais entre la fuite et la politesse. Je n'allais pas salir la réputation des orines à cause d'une minable peur que je n'étais pas capable de contrôler. Je devais me calmer et affronter cet homme, je n'avais aucune peur à voir comme c'était une personne faite pour répandre le bien « Je suis sincèrement désolée, j'étais dans mes pensées et enfin... Je ne pense pas vous avoir blessé ? » Dis-je avec un large sourire redessinant mes fossettes à chaque extrémités de ma bouche un peu rougis par mon rouge à lèvre. J'étais plutôt mal à l'aise mais heureusement je n'étais pas au point d'être confuse et j'étais même très lucide enfin presque. J'étais toujours assise sur le sol et je savais à quel point pour la plus part des personnes j'étais une jeune femme fragile, mon corps était fragile, mon être était fragile. Avait-il raison ? Je n'en avais aucune idée mais j'étais sûre d'une seule chose c'est que mon corps était frêle à côté de ceux de la moitié des personnes de ce mariage. Je ressentais cette étrange impression d'être qu'une petite brindille à côté de cet ange qui était tout en puissance.



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Sam 10 Mai 2014, 02:15

Parfois, mon imprudence me surprenait, moi qui avait pourtant érigé autour de ma personne bien des barrières que l'Ondin avait dû franchir avant de ravir mon cœur. Mais peut-être était-ce pour cela que je faisais preuve d'une telle audace envers l'apollon, qui considéra d'un ton neutre ma taquinerie pour le moins effrontée. Je me mordis machinalement la lèvre inférieure, me morigénant pour une telle impulsion, dont j'ignorais encore l'origine. Et ce fut un sourire mi-figue mi-raisin qui se dessina sur mes lèvres lorsque j'entendis la réponse du bel homme. Plutôt que d'attiser davantage le brasier de ses désirs, je demeurai coi, songeant à la dernière fois où j'avais mis les pieds au Palais de Dasha. J'y étais effectivement retourné après notre aventure, juste avant que je n'acquière des responsabilités trop importantes au sein de mon peuple, afin d'y jouir pendant quelque temps, un temps qui fut au final bien bref, de la sérénité de l'endroit. Et probablement, voire même sûrement, de cet homme qui vivait dans chacune des pierres de son Palais. Si je n'avais pu le voir à cette unique occasion, rappelé par mes devoirs, je m'étais cependant nourri du charme présent en chacun des édifices du Palais. Mais je n'osai guère l'évoquer, pensant qu'une telle visite aussi rapide qu'impromptue ne ferait que le froisser.

Je fronçai néanmoins imperceptiblement les sourcils devant l'aveu de l'Ondin. Ne s'agissait-il là que d'une taquinerie, à l'instar de celle que je lui avais adressée à quelques instants auparavant, ou était-il vraiment prêt à me priver de ma liberté pour que jamais le manque ne nous accable, l'un comme l'autre ? Non, au vu de ce qu'il venait de m'affirmer sur mes capacités à gouverner un peuple, je le croyais capable de m'accorder cette liberté dont j'avais besoin, autant pour mon peuple que pour moi-même. Je sentis néanmoins mon cœur se serrer à cette pensée, car si j'avais formulé à l'Orishala mon vœu de lui acheter ma liberté, j'en avais également vendu une partie à la Démone qu'était mon ancêtre, par un lien de haine et de désir éternels, qui ne cesserait de souiller les sentiments que j'éprouvais à l'égard de Nastaé.

Et je savais, qu'un jour ou l'autre, je devrais lui en faire part. Et cette pensée ne cessa de m'accabler lorsque l'Ondin évoqua tout ce qui m'avait tenu lieu d'existence avant que mon propre secret ne surgisse des tréfonds de mon âme, au sein de ce Jardin Secret dont j'étais à présent l'un des Gardiens. Mitsuko première du nom faisait partie de cette existence. A laquelle je m'étais raccroché, préférant oublier plutôt que perdre. Ce qui m'avait à la fois permis de ne pas me perdre dans les méandres de la folie, mais qui ne m'emplissait guère de fierté. Mais ce que m'invitait à présent à voir Nastaé n'était pas ce poison rongeant mon âme, mais la douleur de la sienne, d'une âme trahie par ses proches. Et je n'en fus que davantage peiné lorsque l'Ondin évoqua ce frère qui était le sien, que j'avais connu à la fois attentionné et plein d'entrain. Nanti, que Nastaé avait encouragé à découvrir les joies de la terre ferme, n'aurait guère fait de mal à son frère, tout du moins n'en aurait-il jamais eu l'intention.

Et si le sourire quelque peu effrayant de l'Ondin ne m'avait guère fait frémir, nul doute que j'aurais posé la main sur le bras de l'apollon pour tenter de le soulager de sa peine. J'ignorais encore bien trop de ce que le peuple des profondeurs avait subi récemment pour pouvoir prendre position, mais il m'était étrangement insupportable de voir l'Empereur rejeter toute forme d'amour familial. Et lorsque celui-ci me demanda la nature de mes projets, je n'hésitai pas à lui répondre, malgré la crainte passagère qu'avait éveillé en moi le sourire étrange de Nastaé :

« Mmm, c'n'est pas encore très défini, fis-je songeur. Mais il s'peut que ç'ait un rapport avec la frustration d'un Empereur. »

Après tout, je n'avais guère de comptes à rendre à ma hiérarchie, tout du moins pas dans l'immédiat, surtout si le mariage se déroulait sans incident. Et si j'étais là pour représenter le peuple féerique, je n'en demeurais qu'un observateur, et non un émissaire de bonne volonté. Certes, les Fées n'avaient aucune animosité envers le peuple des Orines, mais il était encore bien trop tôt pour se prononcer davantage sur la question. Notre Reine s'était suffisamment démarquée par sa maladresse en évoquant une possibilité d'alliance prématurée avec le peuple vampirique dans les balbutiements de son accès au trône.

« Nastaé... »

Ma main vint naturellement une place dans la sienne, espérant finalement lui apporter ce réconfort dont il avait droit.

« Ne dis pas ça... J'ne sais pas grand chose des autres, mais Nanti est quelqu'un de gentil. N'est-ce pas lui qui t'a protégé de nombre de dangers quand nous nous sommes rencontrés ? »

Les souvenirs de mon premier voyage aux côtés de Nastaé demeuraient aussi limpides que l'eau de roche dans ma mémoire, tant par les sentiments que l'Ondin avait éveillé en moi que par le plaisir que j'avais éprouvé à le côtoyer, lui, mais aussi son frère. Et il était indéniable que ce dernier n'avait cessé de tout mettre en œuvre pour protéger Nastaé. Mais peut-être avait-il également souffert des changements éprouvés par le peuple des profondeurs ? Je passai ce doute sous silence, poursuivant :

« En réalité, nous sommes bien seuls face aux changements, que nous soyons entourés ou non... laissai-je échapper, songeur. »

Il y avait eu de la justesse dans les propos de l'Ondin, mais je n'avais guère le cœur à préciser sa pensée en lui avouant que cette réalité que j'avais construite autour de moi s'était effondrée, telle un château de carte, lorsqu'elle avait été ébranlée par ce secret à l'origine de mon existence. La peine de l'Ondin me paraissait étrangement plus insupportable que la mienne, alors que je me tenais moi-même sur le fil ténu de ma propre existence prêt à se briser à la moindre contrariété.

« Une famille qui oublie ses liens n'en est plus une, fis-je, durement, songeant à mes propres frères qui, pour certains, ne l'étaient plus que de nom. Tu ne méritais pas ça... »

Ma main s'était resserrée sur celle de l'Ondin. Malgré les changements qui s'étaient opérés chez ce dernier, une partie de moi le voyait encore comme cet être fragile mais attentionné, que j'avais eu envie de protéger de tout mon être malgré ma propre faiblesse.

« J'aurais aimé être à tes côtés, avouai-je sans vraiment réfléchir. »

Résumé:
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Sam 10 Mai 2014, 15:16

Un soupire intérieur s'empara de mon esprit qui devint tout à coup fatigué quand je vis une jeune fille se diriger vers moi. J'étais visiblement son père. Je souris, il ne manquait plus que ça. En la regardant plus attentivement, je reconnus l'une des deux filles qui jouait dans le lac lors de ma dernière rencontre avec Lily-Lune. Bien, en plus de m'enchaîner à la reine des Orines, je devrais en plus de cela servir de beau père. Cela m'allait, dans un sens, car, de son côté, la Vénus devrait également s'occuper des miens et dire qu'ils n'étaient pas nombreux serait une plaisanterie. Mon sourire s'élargit doucement. Heureusement que certains d'entre eux vivaient avec leur mère. Néanmoins, le fait d'envisager que ma future épouse s'était déjà adonnée à ce genre de choses me laissa perplexe, elle qui avait pourtant si peur des hommes en général. N'était-ce qu'un jeu qu'elle jouait en ma présence, jouissant de me voir à mon tour jouir de son malaise. L'idée qu'elle m'aurait manipulé me hanta quelques secondes mais la jeune femme était trop pure à mes yeux pour s'adonner à de pareilles occupations. Quoi qu'il en soit, même si j'avais tué de sang froid beaucoup d'enfants – parce qu'après tout, pourquoi les épargner sinon pour briser leur existence ? – il n'en ressortait pas moins que je les aimais beaucoup. J'avais des défauts, beaucoup de défauts, aux yeux du monde mais j'adorai m'occuper des enfants, jouer avec eux, les aider à apprendre, guider leurs pas. Chaque homme possède une faiblesse n'est ce pas ? Néanmoins, je m'évertuais à ne pas la montrer aux yeux du monde. Aussi, j'écoutais ce que ma charmante interlocutrice avait à me dire, intéressé bien que pressé et soucieux de ne pas me faire démasquer avant la fin de la cérémonie. Elle me tira vers la petite fête tout en continuant à parler et je me laissais faire, trouvant la situation cocasse. Cependant, les dires de la jeune fille m'arrachèrent une sorte de sourire des plus intéressés. Ainsi donc ce cher Rehla aurait-il caché quelque chose à sa future épouse... quelque chose en rapport avec une dénommée Mélodie. Était-elle une amante ? Une enfant illégitime ? Tout ceci avait le mérite de titiller ma curiosité. Cela dit, je ne pouvais poser aucune question sans que ma couverture ne soit découverte. Je devrais donc attendre plus tard ou, pourquoi pas, demander à l'intéresser lui-même après la cérémonie. C'est que, ces choses là se faisaient après tout. Si lui ne pouvait pas avouer ses fautes à mon épouse, je m'en chargerai pour lui, je lui devais bien ça. Je retins un petit rire d'amusement.

La présence d'un tiers me mit légèrement en alerte. Ce regard étrange... savait-il ? Peut-être, mais, dans un sens, puisque rien ne se mettait encore sur mon chemin, peut-être que le futur était déjà tout tracé, qu'il fallait que j'épouse cette femme. Une fois qu'il fut partie, je dis simplement. « Je pense qu'elle comprendra. ». Lily-Lune comprendrait, quoi que Caleb lui cache, car, après tout, là ne serait pas le plus gros de son problème. La suite me fit rire intérieurement également. La question de savoir pourquoi l'Orine ne voulait pas de Vanille à son mariage me semblait avoir plus d'un milliers de réponses possibles. Néanmoins, cela eut le mérite de m'indiquer que je devrais lui envoyer une missive dans les plus brefs délais afin de l'informer de l'acte accompli. J'étais sûr qu'elle serait ravie d'apprendre qu'elle n'avait guère besoin d'être présente pour plonger la vie de Lily-Lune dans les abysses infernaux. Quant à la dernière remarque de la jeune fille, je ne pus m'empêcher d'y répondre en murmurant, bien que Risa soit déjà partie : « Tu n'aurais pas pu faire meilleur vœu ma chérie. ».

Je restai un instant les yeux plongés dans le vide avant de que mon sourire ne se change en réel sourire de joie. Je devais paraître convaincant après tout. Bien entendu, j'avais senti la présence de mon Orine, Yûki, mais il ne me semblait pas très ingénieux de lui faire savoir que j'étais effectivement présent. Elle le saurait lors du bouquet final après tout, là où, après m'être lié à Lily-Lune, je clamerai mon identité tout en indiquant que c'était les dieux qui avaient guidé mon acte, qu'ils m'étaient apparus et qu'ils m'avaient avoué que nos destins étaient liés. Mensonge bien sûr, ou peut-être pas tant que cela vu que rien ne semblait s'opposer à cette union. En touts cas, j'étais certain qu'aucune déesse viendrait rendre justice en ce jour, puisque sa fille était présente. A vrai dire, même sans cela, elle n'aurait pu intervenir, mais je n'étais pas encore au courant de sa mortalité.

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Sam 10 Mai 2014, 21:45

La rose dans la main, Erza fixa un instant la direction dans laquelle était reparti Lucain légèrement pensive et étrangement calme avant de reporter son attention sur Eerah qui devait être plus ivre qu'elle. Qu'est ce qu'elle devait faire de cette fleur ? C'était une question qui lui semblait existentielle à ce moment précis et elle ne trouva rien de mieux que de jeter le contenu de son verre par terre et d'appeler un serveur pour qu'il y verse de l'eau. Voilà, maintenant, elle avait l'air des plus maline à se trimballer avec une sorte de vase en main. Aussi, une fois la solution trouvée, elle put enfin en placer une. Pas qu'elle avait une folle envie de parler mais disons qu'entre le dialecte auquel elle ne comprenait rien du déchu et les phrases de l'ange, elle s'était retrouvée larguée, d'autant plus qu'elle avait failli s'étouffer sur place lorsque Lucain avait précisé qu'il avait bien fait d'arriver avant qu'elle ne le trompe. Et à cela, il y avait deux raisons. La première tenait du fait que ce qu'elle avait fait avec Eerah était loin d'être pur et chaste, et même plutôt très très luxurieux à son souvenir. La deuxième tenait plus à la phrase en elle-même. Le tromper... Parce qu'ils étaient ensembles maintenant ? Ah moins qu'il n'ait dit cela que pour plaisanter... et dans ce cas, ce n'était pas drôle du tout. Un tantinet agacée, elle finit par râler pour répondre au déchu : « Non, nous ne sommes pas mariés et il y a encore moins eu de nuit de noce. ». Ou alors elle ne s'en souvenait pas, ce qui était très peu probable au regard du fait que, bien que toujours alcoolique, elle avait tout de même baisser sa consommation drastiquement. Et puis, qu'est ce que ça voulait dire « Mérite-t-il seulement de vous avoir ? ». Elle n'avait même plus de verre dans lequel essayer de trouver la solution, si tant est qu'il en existe seulement une. Broyant clairement du noir, elle finit par voler un verre à un autre convive qu'elle fusilla du regard pour lui faire comprendre que s'il avait le culot de se plaindre, elle le retrouverait et tuerait sa famille entière. Réfléchissant, elle se dit que Lucain avait changé. Il le lui avait fait remarquer mais elle n'avait pas trop calculé la chose. Deux ailes ou quatre, elle ne savait pas ce que cela voulait dire et la première fois qu'ils s'étaient rencontrés, il en avait déjà quatre. Elle s'était alors dit par la suite, lors de leurs rencontres suivantes, qu'il pouvait moduler comme bon lui semblait et, de ce fait, ce pourtant nouvel élément ne rentrait pas dans ses interrogations présentes. « J'me demande ce que font les anges pendant leur nuit de noce... Ptêtre qu'ils continuent à parler en énigme pour qu'on ne les comprenne pas et qu'on oublie de faire l'amour ? Parce que, de toi à moi, je vois mal un ange le faire... D'ailleurs, j'ai lu des livre dans lesquels ils n'avaient pas de... » Elle s'arrêta un instant. « Je vais aller lui demander tiens ! ». Elle but le verre cul sec avant de le tendre à un invité quelconque pour s'en débarrasser, laissant Eerah en plan pour se diriger vers Lucain.

Seulement voilà, parmi les interrogations de la jeune femme et ses plans pour aborder l'ange – plans qui consistaient clairement à lui demander tout simplement s'il avait quelque chose entre les jambes ou pas – elle n'avait pas envisager qu'un « truc » viendrait se mettre entre lui et elle. Bien sûr, il n'y avait pas que cette question qu'elle se posait puisque, à partir du moment où il avait acquis sa main au Manoir Taiji, elle n'avait cessé de le détester pour ses propos ambigus. Que voulait-il lui dire à la fin ? C'était très inconvenant de laisser les gens en plan après une telle déclaration en plus de cela ! Elle lui en voulait et elle comptait bien mettre les choses au clair. Non mais ! Bien sûr, elle savait déjà qu'une fois devant lui, elle se radoucirait mais malheureusement, un élément vint briser ses plans et, par là même, le peu de calme qui lui restait. Une femme, encore une écervelée qui ne regardait pas où elle allait visiblement, rentra dans SON ange. Comment osait-elle ? Erza plissa les yeux, fixant l'inconnue de ses yeux rouges sang. Elle semblait sans doute traumatisée mais qu'importe, combien de gourgandines savaient y faire avec la manipulation ? Au moins, ce n'était pas la réprouvée qui allait manipuler qui que ce soit. D'ailleurs, lorsque la femme à terre osa s'adresser à SON ange avec sa petite mine de poupée en porcelaine fissurée, elle eut envie de la briser direct une bonne fois pour toute. Confier un objet si fragile à Erza aurait d'ailleurs été stupide car elle avait tendance à tout détruire sur son passage, surtout les jouets pour fille qu'elle trouvait moches et inutiles. Arrivant à grand pas elle fixa un instant Lucain avant de tourner ses yeux furieux vers la femme à terre qui n'avait même pas la largesse d'esprit de se relever. « Laisse tomber cocotte, il est marié ! ». Elle marqua une pause, un air perplexe sur le visage. « Enfin, je crois... ». Puis, elle finit, sèche et catégorique, totalement agressive. « Et, de toute façon il est asexué, tu ne risques pas de grimper au plafond ! ». Enfin, sans un mot, juste un grognement, elle tourna les talons pour aller rejoindre Eerah, proliférant quelques insultes à l'égard de cette femme dévergondée. Elle prit le bras du déchu, ayant toujours son vase fleuri dans l'autre main, vase ayant survécu on ne sait comment, et l'entraîna avec elle pour qu'ils se perdent dans la foule loin des deux protagonistes. Elle n'avait nullement envie de voir Lucain se comporter comme un parfait gentleman avec cette pimbêche qui profiterait sans doute de sa gentillesse pour le berner et lui sauter dessus. D'autant plus qu'elle était certaine qu'elle allait encore passer pour la vilaine. « Viens, on va cracher sur les invités qui nous reviennent pas pour s'amuser. A moins que tu ais une meilleure idée ? C'est vrai que pour viser... ça va pas être pratique. ». De toute façon, elle aurait absolument tout donné pour trouver encore une excuse qui lui aurait permis de détester l'ange. Déjà qu'il lui tapait sur le système la plupart du temps tellement elle l'aimait, mais maintenant il devenait un homme à femmes. C'était n'importe quoi !

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