Je venais de terminer mon repas et de sortir de l'auberge que tout en réfléchissant j'arpentais au hasard les rues du port. J'avais environ trois heures devant moi avant de retrouver Jijt à la sortie du port et durant ce temps je devais réussir à trouver une tenue adaptée à l’apprentissage de la nage. J'ignorais ce qui pourrait me servir et tout en marchant sans réellement me soucier de la direction que je prenais je regardais les différents vendeurs de vêtements. Après un long moment peuplé de recherches infructueuse je finis par trouver quelque chose qui pourrait convenir à ma demande. Un marchand possédait une tunique légère d'un noir profond. Elle était suffisamment fine pour ne pas me gêner dans mes mouvements et suffisamment habiller pour que les gens ne me dévisage pas si je marchais avec dans les rues. je trouvas au même endroit un pantalon court. Les jambes me tombais à la moitiée des cuisse. de plus il était suffisamment serré pour ne pas me gêner une fois qu'il serait gorgé d'eau. Ayant un peu peur de marcher dans la ville habillée ainsi je décida d'acheter au même marchand une grande cape brune mesurant presque ma taille et me tombant aux niveau des pieds.

Je m'habilla de mes nouveaux vêtements m'enroula dans ma cape et me dirigea vers l'embouchure du port. J'avais encore une heure à attendre mais cet endroit était mon endroit préféré et je comptais bien en profiter un peu avant l'arrivée de Jijt. Une fois arrivée je me mis à errer de droite à gauche redoutant ce qui allait arriver tout en étant impatiente. Même si j'avais toujours étais attirée par l’océan les rares fois ou je m'étais retrouvée en contact directe avec lui j'avais frôlé la mort. Après avoir longuement parcouru les quais et profité du soleil je commença à me rendre sur le lieu de rendez vous que nous nous étions donné avec Jijt. Tout en marchant je me demandais ce que je pourrais le lui offrir afin de le remercier de son aide. Aucune idée ne me venant en tête je décida que je lui poserais la question directement quand nous serions en route vers la crique. Je m'assis pas terre et commenças à réfléchir au chemin le plus simple pour nous rendre à la crique. Je n'avais pas vu Jijt sous sa forme humaine et pourtant si nous voulions la rejoindre facilement il fallait qu'il me suive à pieds. Quelque chose me disais que j'allais avoir un mal fous à le convaincre de me suivre mais bon, je ne risquais rien à essayer.

Assise sur le sable j'attendais l'arrivé de mon jeune compère quand je vis au loin des remous  et un reflet rouge à la surface de l'eau. Je me le vas et me rapprochas du bord de l'eau quand il arrivas à ma hauteur. toujours fermement enroulée dans ma cape je lui dis " rebonjour Jijt. je me demandais nous allons allez à la crique mais le chemin que je prend vas me faire m’écarter de l'eau. Afin que se soit plus simple pour nous deux pourrais tu me suivre sous ta formes humaine ? Si tu ne veut pas se n'est pas grave ne t'en fais pas je t'expliquerais à peu prés ou elle est présente et nous rejoindrons la bas." Je plaça mon regards dans le sien et attendit patiemment sa réponse.

Alors que Jijt se dirigeait en direction de la sortie du port, il faillit se prendre un coup de rame par la figure. En effet, distrait quand au contenue de la leçon qu’il allait donner, il en avait oublié les dangers d’une nage dépourvue de toute attention. Ainsi, le propriétaire d’une modeste barque avait manqué de peu de lui refaire le portrait. Ce dernier, gêné, voulu s’excuser :

« Désolé mademois… »

Mais il ne put terminer car l’ondin avait plongé, bien décidé d’arriver à l’heure et surtout en un seul morceau. Au final, Jijt accéléra un peu l’allure. Cependant il fut distrait par un petit groupe de poisson. Ce dernier semblait montrer grand intérêt pour un hameçon de pêcheur. Agacé, le jeune homme alla les éparpiller en leur faisant peur. Pourquoi ses frères étaient si naïfs ? Il ne le saurait sans doute jamais.
Bref, de nouveau en route, l’ondin arriva à la sortie du port. Cependant, quand il immergea, il constata qu’il était en avance car il n’y avait nulle trace de Lumi.  Pour tuer le temps qui restait, l’ondin s’amusa à exercer divers saut hors de l’eau. Tantôt il tournait sur lui-même dans les airs, tantôt il se contentait de plonger modestement… cela eu le mérite d’exercer son habilité et surtout de l’occuper plus ou moins intelligemment.

Cependant, au bout de quelques minutes d’exercices, il fut interpellé. En effet, la créature marine vit qu’elle avait attiré l’attention. Un groupe d’enfant avait arrêté leur jeu du loup pour l’observer avec de petites étoiles dans les yeux. Gêné mais à la fois attendrit, Jijt continua ses cabrioles sous les acclamations des petits bipèdes. Au passage, il se dit que s’il avait été un dauphin, cela n’aurait guère été différent. Souriant à la pensée de ses frères (oui sa famille immense) cétacés, il continua son spectacle tout en variant les acrobaties.
Une heure plus tard, l’ondin s’arrêta le corps las. Les petits garnements eurent beau supplier, l’ondin était fatigué. Il quitta donc ses jeunes spectateurs avec un dernier signe de la main et retourna chercher repos sous l’eau. Reprenant ses cercles concentriques pour se détendre, il finit par ré immerger pour profiter de l’astre solaire. C’est à ce moment là qu’il distingua au loin une chevelure de neige qui progressait vers lui. Reconnaissant immédiatement sa futur élève, il se dirigea paresseusement vers elle. Lumi eut le temps de s’assoir sur le sol. Au passage, le jeune homme nota qu’elle avait eu le loisir de changer de vêtement. Elle avait donc visiblement pris note de son dernier commentaire. Même si Jijt se demandait si la cape serait l’habit le plus adéquat pour nager…

Une fois arrivé à destination, il salua la demoiselle emmitouflée avec un sourire amicale.

« Rebonjour Jijt. Je me demandais nous allons allez à la crique mais le chemin que je prends vas me faire m’écarter de l'eau. Afin que se soit plus simple pour nous deux pourrais tu me suivre sous ta formes humaine ? »

Ohoh… un warning rouge phosphorescent s’alluma immédiatement dans l’esprit de l’ondin. Il était pour lui hors de question de changer de forme. Il se rappelait trop bien de la terrible et irrémédiable mésaventure qu’avait vécu son ami. Une flèche en plein poitrail ne pardonnait pas. Le monde terrestre était dangereux et sauvage. De plus, il était inconcevable de laisser seul son père Océan. Question de principe…Et peut être de courage. Jijt l’admettait volontiers. Mais le jeune homme ne se voyait pas suffisamment stupide pour recommencer ce que son camarade avait vécu. De plus, il ne connaissait toujours pas assez Lumi.
Et au final… il ne savait même pas marcher. Tout bonnement parce qu’il ne l’avait jamais fait. Douce ironie face à la situation de la demoiselle. Là où il ne savait pas marcher, elle ne savait pas nager. Mère nature avait un drôle de sens de l’humour.
Bref, l’ondin estimait qu’en fin de compte, il les retarderait plus qu’autre chose en la suivant par voix terrestre.

« Si tu ne veux pas se n'est pas grave ne t'en fais pas je t'expliquerais à peu prés ou elle est présente et nous rejoindrons la bas. »

Tout allait bien dans ce cas. C’est donc décidé que l’ondin déclara :

« Je ne suis pas aussi habile sur terre que dans l’océan. Je préfère donc rester avec mon père. Dis-moi juste comment m’y rendre et nous nous y retrouverons là bas. »

Le moment des confessions n’était toujours pas venu. Ainsi le jeune homme s’était contenté de dire le strict minimum en restant tout de même honnête. Au passage, il se massa la nuque, geste qui trahissait ses récents exercices. L’ondin se dit qu’il n’aurait peut être pas du faire autant de zèle devant les enfants… mais rien ne valaient leurs airs émerveillés n’est ce pas ?

Tout en exposant ma demande à Jijt je vis une ombre de peur planer sur son visage. IL devait avoir ces raisons d'avoir peur de la terre ferme mais malgré ma curiosités grandissante je gardais encore une fois cette question pour moi. J’espérais juste que le moment venue il me parlerait de son passée, cela prendrait le temps qu'il faudrait mais j'étais disposée à attendre. « Je ne suis pas aussi habile sur terre que dans l’océan. Je préfère donc rester avec mon père. Dis-moi juste comment m’y rendre et nous nous y retrouverons là bas. » Ainsi il n'était pas à l'aise sur la terre ferme ? Le monde fait parfois preuve d'un humour étrange parfois. Un petit sourire vint fleurir sur mes lèvres à cette réflexion. "D'accord si c'est ce que tu préfère alors nous irons séparément. La crique est située un peu plus loin à environ trois cent mètre. Un petit renfoncement est présent juste avant mais il ne donne accès que sur une zones pleine de rocaille. Il te faut le dépasser et une fois cela fait tu devrais réussir à apercevoir un deuxième renfoncement à moitié dissimulé par un arbre. C'est ici que nous allons."

A peine avais-je fini mon explication que je commenças à avancer de mon coté. Se rendre à la crique par l'océan était peut être rapide, je le savais pour m'y être déjà rendu grâce à une barque, mais le chemin à faire à pied était-lui d'une autres difficultés qui s'expliquait par une éléments simple. Il n'y avait pas de chemin, juste des pan de falaise à gravir ou à descendre. Je fis quelque pas puis me retournas pour dire au jeune ondin. "Si tu aime la nature tu devrais être ravis la-bas. Cette zones n'a, à ma connaissance, jamais été touchée par la main de l'homme." je me retournas et commenças à avancer.

Bien qu'elle soit relativement proche du port la crique était suffisamment dure à atteindre pour que les gens ne prennent pas la peine d'y aller. Et cela me convenait parfaitement puisque ainsi je profiter d'un joyau rare crée par la nature que les hommes n'avait pas encore profané. Mon ascension fut relativement longue puisque qu'elle me pris environ vingts minutes mais tous ce passa sans encombre particulière, le seul à déclarer étant quand me cape se coinça entre deux rochers. Par chance elle ne se déchira pas, au moins les habits que j'ais achetée plus tôt étaient résistants me dis-je. Aux termes de mon périple j'arrivas enfin à l'oasis de paix qu'était la crique. Une végétation luxuriante fleurissait sur les pans de falaises, l'eau était bleu pâle et au centre d'une des falaise bordant ce havre de tranquillités jaillissait une cascade entourée de deux grands arbres. C'était la première fois que je voyais les arbres de la crique en fleurs et le spectacle me coupa le souffle. Dire qu'à peine cinq cents mètres plus bas était présents le plus gros port du continent. Le contraste était drôle et c'est un sourire aux lèvres que je vis que Jijt était déjà arrivé et regardait la crique d'un œil émerveillé. Toujours emmitouflée dans ma cape je m’avança aux bord de l'eau et lui dit " Et bien je suis prête on commence quand tu le désire" ce faisant je laissa tomber ma cape au sol dévoilant les habits que j'avais achetée plus tôt dans la journée. Dévoilant en même temps les cicatrices qui m'ont étée infligée durant les dix dernières années.

Etrangement, Lumi n’eu pas l’air de s’offusquer de sa préférence. Ainsi, le fait que l’ondin utilise la voix de l’océan pour accéder à la crique ne posait aucun problème et tant mieux. Au final, la demoiselle finit par indiquer le chemin au jeune homme. Ce dernier l’écouta aussi consciencieusement que possible. De ce qu’il put comprendre, cela n’avait rien de bien sorcier. Il trouverait donc sans grandes difficultés.

Une fois les explications terminé, Jijt hocha la tête et disparut sous l’eau. Ce qui le priva de la dernière phrase de sa camarade. Heureusement pour lui, cette dernière ne contenait rien d’important qui aurait put l’aider d’avantage dans sa quête de la crique. Armée des consignes de Lumi, l’ondin nagea en suivant scrupuleusement ce qui lui avait été indiqué. Tout du moins essaya t-il car son esprit avait toujours le don de divaguer. Au final, le jeune homme alla se perdre avec une murène. Cette dernière, visiblement des plus caractérielle, fit la grimace à l’ondin. Ce qui n’empêcha pas Jijt de s’amuser avec cette dernière. Cependant la réalité rattrapa l’esprit distrait et il se dépêcha donc de rejoindre la crique.

Au final, le jeune homme n’arriva que quelques secondes avant Lumi. Il le sût en voyant cette dernière apparaitre quelques secondes après qu’il ait immergé. Mais tant qu’il n’était pas en retard… c’était parfait ! Ainsi, satisfait, les yeux de l’ondin se posèrent sur le décor alentour. Epoustouflé, Jijt dut admettre que la crique était magnifique. Les bipèdes n’avaient visiblement jamais daigné s’y intéresser, chose qui plut immédiatement à l’ondin. Aucun déchet, nul arbre abattu sauvagement, pas de pierre agencé en route symétrique, pas d’habitation malvenue ou quoi que ce soit dans ce genre là. Mère nature était seule maitresse de ce lieu à la grande satisfaction du duo. Tournant lentement dans la crique, le jeune homme prit le temps d’observer plus en détail ce qui l’entourait. Après tout il n’était que le début de l’après midi et il avait le temps avant de commencer sa leçon. Ainsi, une fois satisfait et rassasié des beautés environnantes, il se dirigea vers son élève.
Cette dernière, visiblement prête, s’avança jusqu’au bord de l’eau.

« Et bien je suis prête on commence quand tu le désire »

Suite à ces mots, la demoiselle laissa tomber sa cape. Immédiatement, l’ondin vit la tenue qui se trouvait dessous. Cette dernière étant beaucoup plus adéquate que ce qu’avait pu porter précédemment la jeune femme. Bien. Même si l’ondin trouvait qu’au final… rien ne valait la nudité. Lui, il ne portait jamais rien et à ses yeux, c’était l’idéal pour nager. Pas de vêtement pour ralentir les courants, pas d’eau engorgée dans le tissu pour alourdir… juste nous et l’eau du père Océan. Cependant les bipèdes avaient semblait-il développé une gêne monumentale face à leur anatomie. Jijt ne critiquait pas, chacun était en droit de posséder ses us et coutumes. Ce qui ne l’empêchait pas de trouver cette dernière peu pratique pour la natation. Il n’en souffla cependant pas mot. Peu désireux de vexer son élève.

S’approchant de Lumi, l’ondin se contenta de tendre les mains pour que son apprenti ondine pénètre à son rythme dans l’eau. Puis pour qu’elle vienne saisir ses mains. Le but étant de commencer en douceur. Jijt avait parfaitement conscience que l’inconnu pouvait effrayer. Tout au long de la leçon il avait décidé de se mettre dans la situation suivante : lui devant marcher sur terre. Son degré d’empathie était donc au maximum. Il ne souhaitait nullement braquer ou traumatiser sa camarade. Le but étant, d’une qu’elle sache nager et de deux qu’elle en apprécie toute les nuances de plaisir. Le contact de l’eau, la liberté apporté mais également le fait de se sentir appartenir au père Océan. Tout un cocktail indispensable pour pouvoir se dire nageur digne du Père.

« Avant toute chose, sache que tu ne te noieras pas et que la mort ne viendra pas te cueillir aujourd’hui. Tout du moins tant que je serais présent. »

Il enchaina sur un conseil à son sens indispensable pour le bon déroulement de sa leçon :

« Un conseil : lance toi et n’ai pas peur. A la base, la plupart des créatures savent instinctivement nager. Tu n’es pas plus bête qu’une autre.»

Vous trouvez Jijt plus bavard que l’accoutumé ? C’est normal. En effet, quand il s’agissait de son père Océan, même indirectement au travers de l’éducation à la nage, il était bavard. C’était important. Très important. Surtout en connaissant l’amour présent de Lumi pour l’Océan. Le fait que cette dernière ne puisse le parcourir l’esprit dénué de toute peur était… triste. Ni plus ni moins. Le jeune homme était donc décidé à lui faire le plus beau des présents : un cœur allégé de toute crainte. Il fallait qu’elle acquière au court de cette après midi la confiance en elle. La confiance en son corps. Mais également en celle de l’Océan. Tout en prenant en compte que ce dernier est une entité vivante et capricieuse. Au final, son père pouvait être dangereux, tout comme ses fils… (Suffisait de voir madame la murène et sa belle gueule pleine de dents).

« Fait moi confiance Lumi »

Ca aussi c’était importe et valait la peine d’être précisé. Bien que dans les faits, l’ondin avait parfaitement conscience qu’elle ne le connaissait que depuis ce matin et que rien ne lui garantissait sa pleine sécurité en sa compagnie.
Cependant, pour ce coup là, Jijt faisait tout simplement appel à son cœur ainsi qu’à son instinct. Il était un fils de l’Océan et agirait en tant que tel.

Je m'approchas de l'eau et tout en laissant tomber ma cape je signala à mon jeune maitre que nous pouvions commencer des qu'il le voulait. J’espérais que les vêtements que j'avais achetée au auparavant ne seraient pas une gêne dans mon apprentissage. Dans le pire des cas si jamais nager avec était trop contraignant je ferais sans eux, cela ne devrait pas gêner beaucoup mon jeune amis. Il s'approcha du bord de la rive et tout en restant suffisamment éloigné pour que je sois obligée de m’immerger complètement il me dit en tendant les mains.  « Avant toute chose, sache que tu ne te noieras pas et que la mort ne viendra pas te cueillir aujourd’hui. Tout du moins tant que je serais présent. » Je me doutais qu'il ne me laisserait pas mourir comme ça mais avoir une confirmation orale de sa part me rassura quand même. Tout de suite après il dit « Un conseil : lance toi et n’ai pas peur. A la base, la plupart des créatures savent instinctivement nager. Tu n’es pas plus bête qu’une autre.» Pour parler autant il devait vraiment prendre son rôle de maitre très à cœur. Moi qui n'avait eu droit que à quelque fragment de phrase depuis tout à l'heure voila qui changeait grandement. Je rigola intérieurement à cela et essaya de récupérer chaque parcelle de courage qui se trouvait en moi pour oser me rendre dans cet élément qui avait tant de fois failli m’ôter la vie. Puis une phrase me forçat à sauter le pas.

« Fait moi confiance Lumi ». J'essayais depuis ce matin de me convaincre que je pouvais croire en lui et la sincérités que j'entendis dans sa voix réussit à me convaincre. Prenant mon courage à deux mains je commenças à m'avancer vers l'eau. Malgré le soleil environnant elle était fraiche et j’eus un lège sursaut quand elle rentra en contact avec ma cheville. Vu de la berge j'avais cru que je pourrais rejoindre l'ondin n'ayant de l'eau que jusqu'à la taille mais une fois dans l'eau je me rendit compte que j'avais un peu sous estimée la distance. Je fis les premiers mètres sans avoir de réelle difficultés mais quand l'eau arriva à ma taille et que je vis qu'il me restais encore quelques mètre à parcourir la peur commença à s'emparer de moi.Je me forças à m’arrêter et à reprendre mon souffle et après quelques seconde je continuas d'avancer. lorsque j'arrivas à hauteur de l'ondin les faibles vague produise par l'eau venait toucher mon menton. C'étais la première fois que je me retrouvais dans autant d'eau sans avoir à me débattre pour ne pas finir quelques mètres plus bas. Je tendis les bras et saisis les mains de Jijt que j'agrippais comme si m'a vie en dépendais puis en me forçant à reprendre mon calme je me décrispa un peu. La voix tremblante à cause de l'appréhension je dit «Bon nous y voila. Que souhaite tu que j'essaye de faire maintenant?»

Ce fut sans grande surprise que Jijt vit son élève hésiter. En effet, elle se devait de vaincre une peur vieille de 20 ans. Autant vous dire que la chose n’avait strictement rien d’aisé. Mais à sa grande satisfaction, l’ondin pu constater qu’elle se mit à avancer vers lui. Lentement certes, mais c’était toujours ça de pris. Petit pas à petit pas, Lumi progressait vers la liberté. Elle s’approchait du bonheur de faire partie de l’océan et la créature marine ne put s’empêcher d’avoir un sourire ravi.
Il eut même un petit rire discret quand la demoiselle sursauta au contact de l’eau. C’est vrai qu’elle devait sans doute être fraiche pour une bipède… Lui qui y passait sa vie ne ressentait strictement rien. L’océan était toujours à bonne température.

Ainsi, au fil du temps, le niveau de l’eau gagnait du terrain sur le corps de la demoiselle. Doucement toujours mais surement. Des chevilles, l’eau passa à ses genoux, puis ses hanches… sa taille et….Là il y eu un petit hic.
L’ondin vit que son élève était subitement en difficulté. Il allait se rapprocher quand il vit cette dernière prendre le dessus et continuer son avancé. Satisfait et surtout très fier de Lumi, il l’encouragea doucement d’un signe de la tête. « Va y, continue » pensait-il en boucle dans son esprit. Ce fût donc heureux qu’il vit que l’eau arrivait maintenant aux seins de la demoiselle puis vint le cou et enfin le menton. A ce niveau là, la jeune femme était arrivée à son niveau. Elle en profita donc pour saisir ses mains et…

Lui broya les doigts.

Instantanément, l’ondin fit la grimace. En effet, sa force était égale à celle d’un chaton nouveau né et autant vous dire que celle de Lumi était comparable à un fauve face à la sienne. Surtout quand l’on savait que la peur décuplait cette dernière. Mais heureusement pour lui, Jijt comprenait que le but de son élève n’était nullement de l’amputé de ses extrémité mais de ne pas mourir en se cramponnant comme elle le pouvait. Ainsi, mi souriant mi grimaçant, l’ondin la maintenait près de lui et tachait de réfléchir à la suite des évènements. Cependant il put ressentir (à sa grande satisfaction) que l’écrasement se ses phalanges fut atténuée au fils du temps. Lumi semblait prendre quelques peu confiance et il s’en réjouissait grandement !

« Bon nous y voila. Que souhaites-tu que j'essaye de faire maintenant? »

Ca c’était la question qui tue… car Jijt n’en avait pas la moindre petite idée. En effet, alors que son élève avait progressé, il s’était rendu compte d’un petit détail. Lui et elle n’était absolument pas fait pareil. Et oui… terrible de le comprendre que maintenant mais la technique qu’il utilisait avec sa queue, ne pouvait être reproduit par les deux petites jambes de la demoiselle. Et oooooups.

Réfléchissant, la créature marine se mit à se remémorer les bipèdes qu’il avait déjà vu nager. Ces derniers le faisaient de plusieurs manières. Tantôt il brassait, tantôt il tapait dans l’eau… ils aimaient visiblement varier. Au final, Jijt décida de commencer par la chose suivante :

« On va commencer par te donner confiance. Si tu le veux bien, je vais te conduire là où tu n’auras pas pieds. »

Il prononçait ses consignes avec calme et sérénité en espérant que ses sentiments déteignent sur son apprenti ondine. Puis il s’empressa d’ajouter avant que la peur ne saisisse la demoiselle :

« TU ne mourras pas. JE suis là. »

Oui c’était toujours important de le préciser en le rabâchant tout le temps. Mieux valait trop que pas assez. Au final, l’ondin tentait d’abord de faire apprécier l’eau à Lumi avant de lui apprendre à nager. Il fallait qu’elle se sente en confiance. Une fois cela fait, elle prendra grand plaisir à la nage.

« Pour débuter, tu taperas des pieds jusqu’à ce que tu te retrouves horizontalement sur l’eau. Pour ma part, je te tiendrais les mains et nous nous déplacerons ainsi. Le début du programme te convient ? »

Il lui envoya un sourire rayonnant. Il fallait avouer qu’il prenait grand plaisir à faire partager sa passion de l’eau. Qu’elle profite, qu’elle flotte, qu’elle batte l’eau et qu’elle s’AMUSE !
L’océan était un grand terrain de jeu et Lumi devait s’en rendre compte. Surtout que cette crique était l’idéal pour débuter. Pas de grosse vagues, juste de léger clapotis. C’était véritablement l’idéal !

« Amuse toi Lumi » pensa Jijt. « Deviens ma sœur ».

Au moment ou je saisie les mains de mon jeune maitre je vis une grimace de douleur apparaitre sur son visage. Je n’étais pas une personnes pouvant se vanter d’avoir une force extraordinaire, bien au contraire, mais la peur avait décuplée cette dernière et je me rendais bien conte que j’étais en train de lui broyer les mains. Pendants qu’il réfléchissait à la tournure que devait prendre la suite des événements je me concentrais afin de défaire mon étreinte et, de par ce fait, lui épargner une douleur inutiles. Après un certain temps je vis son visage s’illuminer m’indiquant qu’il devait surement avoir trouver que faire.

« On va commencer par te donner confiance. Si tu le veux bien, je vais te conduire là où tu n’auras pas pieds. »

La partie réellement dure de l’apprentissage allait commencer. Hadanell m’avait jadis rapidement expliqué les mouvements de base afin de nager et même si c’était ensuivi une chute dans l’eau avec pour seule directive « essaie de rejoindre la barque et de ne pas te noyer » je me rappelais a peu près de ce que je devrais faire. mais Jijt avez raison sur un point. Avant d’espérer réussir à me mouvoir dans l’eau je devais déjà réussir à pouvoir m’y rendre sans encombre. La peur devait se voir sur mon visage car juste après il enchainas sur

« TU ne mourras pas. JE suis là. »

J’appréciais son aide et ces tentatives afin de diminuer ma peur était, certes un peu maladroite, mais bien attentionnée. Je le laissa me guider un peu plus loin dans l’eau et même si la panique commenças à s’emparer de moi quand je ne sentis plus le contact du sol sous mes pieds je fis tout ce qui était en mon pouvoir pour la dominer. Il avait accepté de m’aider et je en échange je devais faire tous ce qui était en mon pouvoir pour le lui simplifier la tâche qui, je m’en doutais, ne devais pas être simple. Quand nous fûmes arrivé à un endroit suffisamment profonds il me dit

« Pour débuter, tu taperas des pieds jusqu’à ce que tu te retrouves horizontalement sur l’eau. Pour ma part, je te tiendrais les mains et nous nous déplacerons ainsi. Le début du programme te convient ? »

Il joignit à sa phrase un grand sourire. Je ne le connaissait que depuis ce matin et c’était la première fois que je le voyais sourire comme sa mais je me doutais qu’il prennait sa mission très à coeur. Et je lui en était sincèrement reconnaissante pour ça. Après un bref instant de concentration je me mis à battre des pieds comme il me l’avait demandé et je me retrouva vite en position allongé. Et tout aussi vite la terreur s’empara de moi. Un sentiment d’oppression se fit ressentir dans ma poitrine et je commença à paniquer quand, aux creux de mes mains, je sentis le contact des siennes et me rappelas ces mots. Je ne risquais rien avec lui. L’océan était son foyer, il l’avait plus côtoyer et nagé dedans que moi j’avais marchés sur la terre ferme. La peur était toujours présente en moi mais en me concentrant suffisamment je parvins à faire naitre une étincelles de sérénités au fond de moi. Il ne me restait, avec son aide, que à réussir à la faire grandir et je pourrais enfin jouir de la joie de profiter de l’eau d’un autre endroit que la terre fermes. Je fermas les yeux et dit, d’une voie que je voulais la plus calme possible bien que je la sentais tremblante :

« Merci beaucoup pour ce que tu fait pour moi. Si jamais tu a besoin de quelque chose, quoique se soit n’hésite pas à me le demander et je ferrais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider ».

Ce fût avec une immense satisfaction que Jijt vit son élève taper des pieds et passer en position horizontale. Ainsi elle suivait ses consignes à la lettre et semblait réellement lui faire confiance. Autant vous dire qu’il en était flatté. Lumi y mettait tout son cœur et il s’agissait là de l’essentiel. Cependant, cette dernière fut prise d’un moment de panique. En effet, l’ondin le sentit au niveau de ses phalanges… aie. Puis il le vit également sur le visage de la demoiselle. Mais ceci n’avait rien d’extraordinaire. Il s’agissait tout simplement de son instinct de survie qui l’alarmait. Ne sachant pas nager et se trouvant à un endroit où elle n’avait pas pied, il était même rassurant qu’il se manifeste. Son élève n’avait donc pas à en avoir honte. Jijt comprenait pleinement.
Alors qu’il allait tenter de la rassurer comme il pouvait, il vit que Lumi avait repris le dessus. Cette dernière luttait donc contre ses instincts de conservation et se débrouillait très bien. Elle parvint même à fermer les yeux. Chose admirable dans sa condition.

« Merci beaucoup pour ce que tu fait pour moi. »

Que faisait-il ? Rien. C’était tout naturel de faire partager son père Océan. Et puis… ne le répétez pas mais… son élève était vraiment jolie. Alors pour la corvée, il fallait chercher ailleurs. Voir son corps imbibé d’eau, ses longs cheveux de neige se rependre dans la crique, ses orbes océaniques pleines de sentiments contradictoires… elle était tout bonnement magnifique et l’ondin ne se serait pas vu échanger sa place. Il était bien. Il se sentait également sereine et en bonne compagnie. Que demander de mieux ? Méritait-il des remerciements ? Bien sur que non, Jijt était déjà bien à son aise dans cette histoire.

« Si jamais tu a besoin de quelque chose, quoique se soit n’hésite pas à me le demander et je ferrais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider »

Cette déclaration amena Jijt à s’interroger sur ses possessions. Avait-il besoins de quelques choses ? Non. Son père pourvoyait à tous ses besoins. De plus, aussi longtemps qu’il se souvienne, l’ondin n’avait jamais eu la folie des grandeurs. Les bijoux terrestres, les armes… tout un cocktail d’objets purement inutiles. Que pouvait-on vouloir de plus qu’une journée dans l’océan à manger des algues tout en découvrant l’immensité de l’amour d’un père ? RIEN.
Enfin si… là il se mentait quelque peu à lui-même. Jijt désirait bien une chose. Une unique chose qui le rongeait depuis bien longtemps. Il s’agissait du Tireur. Celui qui avait abattu son ami, son frère ondin. Il n’en connaissait que le physique et encore… l’homme avait été caché dans les arbres de la forêt non loin. Plus que tout, le jeune homme souhaitait le retrouver. Que comptait-il faire ensuite ? Il l’ignorait. Ce meurtrier était à lui seul la part de haine qui peuplait le cœur de l’ondin. Cet individu lui avait volé son innocence mais également son frère.
Pouvait t-il demander à Lumi de l’aider à le retrouver ? Non. C’était trop dangereux. De plus, son élève semblait en cet instant tellement fragile que le simple fait de lui parler de cela pourrait… bah la faire couler de stupeur. Bon d’accord il était toujours là, mais même. C’était une option complètement exclus.

Ainsi Jijt haussa donc nonchalamment les épaules et déclara de sa voix éternellement douce :

« Je n’ai besoins de rien. Apprend à nager et je serais un ondin comblé »

Continuant de progresser lentement avec son élève qui pédalait, il faisait le tour de la crique. Cependant, Jijt finit par lâcher les mains de Lumi pour venir placer les siennes sous le ventre de la jeune femme. Calme, l’ondin ajouta :

« Maintenant, tu vas joindre tes mains au cortège. Le but c’est que ton ventre ne touche plus mes mains et que tu progresses par toi-même. Essaye de trouves avec ton instinct les mouvements adéquats pour tes bras et tes jambes. Tu verras ça viendra tout seul. N’ai juste pas peur de l’échec et continue tes efforts. Pour l’instant tu te débrouilles très bien. »

Souriant, l’ondin se permit même de ponctuer sa phrase par un petit « je suis fier de toi. » En espérant que cela puisse encourager Lumi.
De son côté, l’ondin observait toujours la crique pour se divertir mais pas que, bien qu’il gardait toujours un œil sur sa camarade. Sa méfiance naturelle le poussait à se méfier des berges et de ce qui pouvait s’y trouver. Hors de question de laisser une nouvelle flèche créer une tragédie. Cependant, les alentours semblaient vides de toutes menaces. Et tant mieux. Ainsi, le petit duo pouvait continuer tranquillement ses activités. Maintenant, la seule question qui restait était de savoir le temps qu’il faudrait à son élève pour comprendre le petit truc nécessaire à la nage. Après, une fois trouvé, c’était le genre de chose qu’on n’oubliait pas. Au final, l’ondin trouvait qu’il n’était pas si mauvais professeur que cela. Bien qu’il ne serait fixé qu’une fois la réussite de son élève totale. Mais pour l’instant elle semblait tout de même très bien partie.

A cet instant, le cri d’un rapace au dessus de leur tête fit relever la tête à l’ondin. Visiblement, l’humaine avait même des spectateurs ! En effet, l’oiseau faisait des cercles au dessus de leur tête. Mère nature les observait donc… que demander de mieux que la protection du père Océan et de mère Nature?

Alors que je demandais à Jijt si je pouvais faire quelque chose pour le remercier je le vis hésiter un moment. Durant un très bref instant, moins d’une seconde, je vis une ombre de colère passer sur le visage de mon jeune amis. Je ne m’étais pas attendus à cela étant persuadée que ce visage était incapable d’exprimer tout sentiments néfaste. Après un certain temps il haussa les épaules et me dit

« Je n’ai besoins de rien. Apprend à nager et je serais un ondin comblé »

Cette phrase eu pour effet de me faire légèrement rougir. Je tenta de ne rien laisser voir et continua du mieux que je le pouvais de continuer mon exercice. Après un petit moment il me lacha les mains. Ne plus les sentir en contacts avec les miennes me fit un peu peur mais ce sentiment disparu très vite puisqu’il vint les replacer sous mon ventre. Alors que lors de notre première rencontre j’avais trouvée ces mains froides et peu agréables au touché maintenant je les sentais chaudes et réconfortantes.

« Maintenant, tu vas joindre tes mains au cortège. Le but c’est que ton ventre ne touche plus mes mains et que tu progresses par toi-même. Essaye de trouver avec ton instinct les mouvements adéquats pour tes bras et tes jambes. Tu verras ça viendra tout seul. N’ai juste pas peur de l’échec et continue tes efforts. Pour l’instant tu te débrouilles très bien. »

J’écoutais concentrée les conseil qu’il me donnait et quand il rajouta à sa phrase « je suis fier de toi. » Je sentis le rouge me monter aux joue une nouvelles fois. Avant de me lancer dans ce qu’il m’avait demander je le regardas afin de chercher dans ces yeux la force qu’il me manquais pour réaliser la tâches qu’il m’avait demandé. Je m’étais fait la réflexion la premières fois mais il est vrai qu’il était vraiment agréable à regarder avec ces traits fin et délicats. Ces cheveux aussi rouge que les flammes se mélangeaient dans l’eau avec les miens pour donner à l’eau des reflets irréalisée que je voyais se refléter sur son visage. Je me remémoras du mieux que je le pouvais les conseil qu’Hadanell m’avait jadis donnés et, alors que j’allais commencer à essayer de les mettre en pratique, un rapace se fit entendre au dessus de nous. Je le regarda un instant et vis Sheva voler à ces cotés. Ils s’étaient lancés dans un harmonieux balais aériens et je les contemplas un instant avant de me lancer dans mon exercice.

Je continuas à battre faiblement l’eau de mes pieds et à se mouvements je joignis progressivement mes bras. Quelque secondes plus tard je n’avait pas aucun contact physique avec Jijt néanmoins je sentais encore sa présence près de moi près à intervenir si la moindre chose allait de travers. Je me déplaça durant quelque minutes puis aux bout d’un certain temps je décidas de m’arrêter et d’essayer de me stabiliser verticalement dans l’eau de cette manière parler avec Jijt serait bien plus simple. La manœuvre fut légèrement plus dur que ce que j’avais pensée mes vêtements imbiber d’eau commençant à faire ressentir leur poids. Alors que je me débattais encore pour essayer de garder un semblant d’équilibre je tendis une main peut rassurée vs Jijt afin de quérir son aide. Dans le même temps je lui dit.

« Pour l’instant tous ce passe pour le mieux tu ne trouve pas ? j’avais un grand sourire aux lèvres en disant cela. On m’avait déjà inculqué les rudiments de la nage il y a quelques années néanmoins la mise en pratique à été un peu plus dur et c’est ce qui a engendré ma peur de l’eau. »

Au même moments je sentis un crampe pointer dans ma jambes droite et sous l’effet de la peur je m’accrocha et me colla à Jijt. J’essayais de redevenir maitre de moi même quand mon regards capta le sien et cette situation me fit m’empourprer une énième fois. Je recula comme je le pouvais puis je bafouilla

« excuse moi. J’ai... J’ai eu une crampe et... et ne voulant pas couler j’ai... J’ai... Pardon »

Ravi, le jeune homme vit son élève lui obéir. En effet, la demoiselle barbotait maintenant seule en tapant répétitivement des bras et des jambes. Au final, elle progressait. Lentement certes mais pour une débutant c’était tout à fait remarquable. Au final, Lumi ne touchait plus son professeur et « nageait ». Bon d’accord, tout ceci était encore bien maladroit et l’on aurait eu du mal à donner un nom catégorique à ce qu’elle faisait. Cependant, elle progressait sans aide à un niveau où elle n’avait pas pied. Nous nous contenterons donc de dire qu’elle nageait, tant bien que mal.
Bref, les yeux pétillants de bonheur, l’ondin l’observait tout en ne la lâchant pas d’une semelle. Se tenant continuellement à proximité, le jeune homme se préparait à agir en cas de problème. Mais tout semblait très bien se dérouler, à sa grande satisfaction.

Au passage, Jijt constata que son élève avait décidé de se tenir verticalement dans l’eau. Peut être que les rudiments de la nage la lassaient déjà ? L’ondin l’ignorait. Mais il espérait que cela ne soit pas le cas. Lui qui pensait ce petit bout de femme avec beaucoup plus de détermination que cela…
Cependant, cela n’empêcha  nullement le jeune homme de saisir la main de la demoiselle lorsque celle-ci la tendit dans sa direction. Visiblement cette dernière était juste fatiguée, à moins que cela ne soit la peur qui étreignait de nouveau son cœur ? Jijt l’ignorait.

« Pour l’instant tous ce passe pour le mieux tu ne trouves pas ? »

Effectivement, la leçon se déroulait très bien. Lumi progressait rapidement et ils passaient un bon moment. Tout du moins lui semblait-il. De plus le sourire radieux de sa camarade lui permettait de confirmer son opinion. Son élève appréciait autant que lui…ou alors c’était une actrice aux dons époustouflants.

« On m’avait déjà inculqué les rudiments de la nage il y a quelques années néanmoins la mise en pratique à été un peu plus dur et c’est ce qui a engendré ma peur de l’eau. »

Oh… il était évident qu’un enseignement rude n’avait rien d’aisé… le traumatisme était logique surtout si le résultat s’avérait inexistant. Immédiatement, Jijt n’apprécia guère l’individu qui avait créé une crainte irraisonné de l’eau. Cette personne était d’une imbécilité innommable. Point.
Alors que les pensées de l’ondin dérivaient vers un individu dont il ignorait tout sauf les méthodes d’enseignements douteuses… il fut subitement tiré de ses songes par Lumi qui s’écrasait contre lui. Surpris, Jijt la pris immédiatement dans ses bras en pensant qu’elle avait été apeuré par une créature marine qui lui serait passée entre les gambettes. Cependant, il n’en était rien.

« excuse moi. J’ai... J’ai eu une crampe et... et ne voulant pas couler j’ai... J’ai... Pardon »

Une crampe ? Zut. Cela écourtait la leçon. Nulle possibilité de faire forcer son élève dans la douleur. Ainsi, sagement, l’ondin lui embrassant le front, sans faire attention aux rougeurs dignes d’un beau coquelicot de Lumi. Il en profita pour lui caresser les cheveux, habitude qui refusait décidément de le lâcher.
Puis tranquillement, il ramena la demoiselle où elle avait pieds. Il en profita pour la rapprocher du bord au maximum pour qu’elle puisse s’assoir sans avoir à forcer sur son membre douloureux.

« Reste tranquille un moment, cela va passer tout seul ».

Tout du moins l’espérait-il. Ce qui était sûr, c’est qu’ils avaient bien progressé, nul besoins de se hâter de trop. La douleur se devait de passer pour prendre un véritable plaisir. Jijt s’allongea donc sur le sable de la crique, patient.

« Pas besoins de t’excuser. »

Depuis quand devait-on se faire pardonner lorsque l’on se faisait mal ? Jijt avait-il l’air d’un professeur au tempérament impatient ou impulsif ? Il ne l’espérait pas. Bien au contraire, il lui avait semblé s’être montré patient et attentif depuis le début. Alors il aurait espéré que sa camarade ne se rependent pas de la sorte en excuses et bredouillages face à sa douleur.

« Qu’est ce qui t’embarrasse tant ? Ma présence ? »

En effet, Jijt avait enfin remarqué la gêne de son élève. Mieux vaut tard que jamais dirons nous. Ainsi il voulait savoir où est ce qu’il s’était planté pour mettre dans un tel état d’embarras sa jeune amie. S’il pouvait faire quoi que ce soit pour en atténuer la gêne, il le ferait.

Encore fallait-il savoir l’origine de la chose…

Quand la douleur dans ma jambe se fit ressentir une grande bouffée de peur que j'avais jusque la à peu près réussit à contrôler pris le dessus et je me colla à Jijt. Je me rendit comte un peu tard de ce que je venais de faire et je bafouilla une phrase a peine compréhensible. Pendant ce temps Jijt m'embrassa le front ce qui me fit devenir encore plus rouge que je ne l'était déjà. dans le même temps il me caressa les cheveux habitude qu'il avait pris lors de notre première rencontre et qu’apparemment il n'avait pas perdu. Il me ramena au bord afin que je puisse reposer ma jambe et après m'avais tranquillement déposée sur le sable il me dit

« Reste tranquille un moment, cela va passer tout seul ».

Puis après un bref moment il rajouta

« Pas besoins de t’excuser. »

J'avais pris l'habitude de m'excuser durant les dix années que j'avais passée avec mon maitre et c'était l'une des première chose que je faisais quand je croyais faire quelque chose de mal. Mais il avait quelque chose d'autres. Une raison qui me poussée à ne pas vouloir fâcher de quelque manière que se soit mon jeune ami.

« Qu’est ce qui t’embarrasse tant ? Ma présence ? »

Voila la question que je me posais et que je ne voulais pas entendre. J'ignorais totalement pour quelle raison je me sentais gênée quand il était à mes cotés. Et pourtant plus qu'être gêner je n'aurais jamais voulu être à un autre endroit ou ne serait-ce qu’apprendre à nager avec quelqu'un d'autre. En réalités j'avais bien une idée pour la raison de cette gêne mais elle était idiote et je préférais la garder pour moi. Du moins pour le moment. je regardas l'océan puis je m'expliqua comme je le pouvais

"j'ignore pour qu'elle raison je suis gênée car ce matin ce n'était pas le cas. Ce n'est pas ta présence qui me gêne puisque pour rien au monde je ne voudrai un autre professeur que toi pour m'apprendre à nager. Mais... Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui m'arrive et ce qui se passe et je déteste ça."

J'avais toujours le regard fixé sur l'océan car je savais que si je le regardais lui je n'aurais pas la force de parler et de lui expliquer ce qui n'allais pas. Déjà que j'avais du mal à m'expliquer et qu'il devait avoir un mal fous à me comprendre.

"J'aimerais pouvoir être plus précise mais je n'arrive pas à mettre de mots sur ce que je ressent. La seule chose qui est sur c'est que non ce n'est pas ta présence qui me dérange et que je suis près à tout pour ne pas gâcher cette journée qui à déjà si bien commencée "

je ficha mes yeux dans les siens et dit d'une voix que je voulais normal bien que légèrement tremblante

" tu est d'accord pour que lorsque ma jambes iras mieux on reprenne l'entrainement comme si de rien n'était. Se serait bête de tout gâcher pour une bêtise non? "

Jijt fut quelque peu surpris d’apprendre que son élève en ignorait la raison. En effet, en général, il est plutôt aisé de découvrir la source d’un embarras. Mais visiblement ce n’était actuellement pas le cas.

« Ce n'est pas ta présence qui me gêne. »

L’ondin fut ravi de l’apprendre. Au moins cela eu le mérite de le déculpabilisé un peu. A défaut de savoir ce qui n’allait pas, Lumi procédait par élimination. C’était en soi une bonne technique pour avancer et apporter un début de réponse à ses rougeurs.

« Puisque pour rien au monde je ne voudrai un autre professeur que toi pour m'apprendre à nager. »

Personne d’autre que lui ? La c’était vraiment surprenant. Ce qui expliqua s’en doute les yeux ronds comme des soucoupes de l’ondin. En général, les gens préféraient que ce genre d’apprentissage soit obtenu par de la famille, un ami de longue date ou au moins un amant. Bref, quelqu’un de cher à notre cœur ou d’un minimum honorable. Faisait-il partie d’une de ses catégories ? Peut être… même s’il en doutait fortement. Lumi avait sans doute d’autres critères de sélection différents de ceux de l’ondin.

« Mais... Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui m'arrive et ce qui se passe et je déteste ça. »

Jijt hocha la tête, compréhensif. Il concevait parfaitement que l’inconnu pouvait avoir un arrière goût amer. Cependant, il n’y avait pas de quoi détester si férocement la cause d’un embarras. Surtout quand on en ignorait la raison. Ainsi, histoire de temporiser sa camarade, l’ondin se contenta de lui adresser un doux sourire. Mais Lumi ne sembla pas le voir car son regard était braqué sur l’océan. Refuge relaxant dont il comprenait aisément le choix. Il ne chercha donc nullement à la sortir de son observation. Son Père pouvant sans doute l’aider à trouver des réponses.

« J'aimerais pouvoir être plus précise mais je n'arrive pas à mettre de mots sur ce que je ressent. La seule chose qui est sur c'est que non ce n'est pas ta présence qui me dérange et que je suis près à tout pour ne pas gâcher cette journée qui a déjà si bien commencée. »

C’était adorable. Lumi semblait prendre un réel plaisir à passer du temps avec lui et l’ondin en était heureux. Après tout ce n’était pas tout les jours qu’il passait du bon temps avec un bipède… en faite, c’était la première fois. Son élève était la première créature à jambes avec laquelle il était entré réellement et durablement en communication. Ce jour était donc à marquer d’une pierre blanche. Cependant Jijt fut coupé de ses pensés par les iris océaniques de sa camarade. En effet, cette dernière venait quérir son regard.

« Tu es d'accord pour que lorsque ma jambes ira mieux on reprenne l'entrainement comme si de rien n'était. Ce serait bête de tout gâcher pour une bêtise non? »

Bien évidemment qu’il était pour un retour de l’entrainement. Cependant, ce dernier ne s’était nullement interrompu à cause d’une bêtise. Les crampes pouvaient arriver à tous le monde. Il ne s’agissait là nullement d’une erreur que l’on puisse blâmer. Ainsi, désireux de rassurer au mieux son élève, Jijt prit la parole.

« Bien sûr. Il n’y a pas de problème »

N’étant pour le moment plus dans la phase « leçon de natation », l’ondin avait retrouvé son manque de bavardage et sa manie à parler de façon concise et efficace.
Cependant peut désireux de laisser un blanc gênant prendre la suite de sa réplique il enchaina sur une question.

« Pourquoi ne souhaiterais tu pas un autre professeur que moi ? »

En effet, ce fait ci l’avait particulièrement intrigué et il souhaitait des réponses pour plusieurs raisons. D’un part pour meubler un peu la conversation et ensuite, peut être, pour aider les réflexions de sa camarade sur les causes de son embarras en sa présence. Bien évidemment, elle n’était nullement forcée d’y répondre. Mais Jijt pensait que cela pouvait l’aider dans ses doutes. Et bien sur, pour être parfaitement honnête, cela rassasierait sa curiosité.
L’ondin espérait juste que sa question n’était pas trop personnelle et qu’il ne choquait nullement son élève en le lui demanda cela. Mais il fallait dire qu’elle lui avait tout de même tendu une perche pour venir sur ce sujet. Alors autant la saisir non ?

Ainsi, allongé sur le sable, Jijt attendait patiemment la réponse à sa question. Il en profita d'ailleurs pour dessiner de petites arabesques sur le sol, histoire de s'occuper les mains.

J’avais beau tentée de mettre des mots sur mes sentiments pour réussir à les décrire à l’ondin je n’y arrivais pas. Et tout cela devait être confus dans l’esprit de mon jeune amis. J’avais déjà écoutée quelqu’un qui n’arrivais pas à mettre de mots sur ce qu’il ressentait et son discours était incompréhensible. A la fin de mon discours je ficha mon regards dans le sien afin d’essayer de chercher un peu de réconfort et lui demandas si il était d’accords pour qu’on reprenne l’entrainement en faisant comme si de rien n’était. Il me rendit mon regards et me souris en me disant

« Bien sûr. Il n’y a pas de problème »

Bon une bonne chose de faite il ne me restait que à espérer que j’arriverais à me contrôler lorsque l’entrainement reprendrais. Néanmoins sur ce point j’étais plutôt sceptique. Alors que le silence commençait à s’installer entre nous Jijt le rompit soudainement

« Pourquoi ne souhaiterais tu pas un autre professeur que moi ? »

La question me surpris et me laissa sans voix. Il aurait pu me poser de nombreuse question auquel j’aurais répondus sans soucis mais celle ci était différente. Les raisons qui me poussais à ne pas désirer quelqu’un d’autres était multiples mais je ne pouvais toute les lui dire. Et puis certaines étaient trop personnel. Pourquoi m’avait il demandé ça ? Je me doutais que cela n’étais pas parti d’un mauvais sentiment mais... Dans tous les cas il m’avait posé une question et méritait une réponse la plus sincère possible.

« Et bien une multitude de chose me font te vouloir toi plutôt qu’une autre personnes pour m’aider. Je pense que le premier élément et que tu est la première personnes depuis de longue années à me traiter normalement, sans aucune trace de discrimination. Après le fait que tu ait vécu plusieurs années dans l’océan et que se soit ton foyer me force à me sentir en sécurités auprès de toi. Et de manière générale je me sens bien près de toi. »

En disant ma dernière phrase j’avais de nouveau porté mon regard sur l’océan afin d’essayer de retrouver un peu de contenance au cas ou il ne me pose une nouvelle question embarrassante. Je n’avais jamais eu l’habitude de me confier aux gens et il était la première personne à qui je dévoilais une partie de mes sentiments. Et si il continuais de me poser des questions sur ce terrain la j’allais très vite me retrouver à bafouiller une réponse incohérente. Je décidas de tenter de changer de sujet même si je me doutais que nous allions très vite revenir à cette discussion

« Au fait tu ne m’as rien dit sur ton passé tout à l’heure et je respecte ton choix, mais pourrais-je au moins savoir ton age ? ce n’est pas très important et si tu ne veux pas ce n’est pas grave mais j’aimerais bien connaitre au moins cette information. »

Si il ne m’avait pas raconté son passé tout à l’heure il avait surement ces raisons mais j’espérais sincèrement réussir à avoir une réponse sur cette simple question. Se serait une petite chose en plus parmi les faible connaissance que j’avais sur lui.

Patient, Jijt écouta son élève lui répondre. Tout du moins, « tentât-il d’écouter », ce qui serait sans doute un terme beaucoup plus proche de la réalité. En effet, suite au mot discrimination, son esprit parti voguer bien loin…. Encore une fois hélas.
Il fallait dire que l’ondin ne comprenait absolument pas ce que l’on pouvait reprocher à Lumi. Ces origines posaient problèmes ? Jijt ne voyait malheureusement pas lequel. Le résultat de l’union des parents de son élève était si charmant qu’il ne comprenait pas comment quelqu’un pouvait oser s’en plaindre. Cela avait tout l’air d’une blague. D’une énorme farce… et de mauvais gout en plus !
Du coup l’esprit du jeune homme divagua sur les hypothétiques reproches qu’il aurait pu faire à la demoiselle. Il tâcha donc de s’attaquer avec un œil critique à son physique… mais en vain. Il n’y avait rien à faire, Lumi était splendide. Comment vouloir discriminer un chef d’œuvre de mère nature ? L’ondin l’ignorait et  n’en avait donc pas la réponse. Au final, il ne souhaitait même pas le savoir, cela lui aurait gâché sa satisfaction. Certaines choses étaient bien meilleures dans le néant de l’inconnu.

Ce fût donc en continuant ses petits dessins dans la sable que l’ondin se perdait dans ses pensées, oubliant par la même occasion d’écouter sa camarade. Fort heureusement pour son salut, un rapace se fit entendre dans le ciel. Cela eu le mérite de le couper dans ses petites arabesques sablonneuses et de le ramener au temps présent. Jijt pu donc constater que Lumi observait toujours l’océan. Brave petite.
Puis, conscient d’agir comme un odieux personnage qui aurait du avouer et s’excuser sur sa précédente absence, il fit néanmoins comme si de rien n’était et se plongea immédiatement dans ce que disait son élève.

« moins savoir ton âge ? ce n’est pas très important et si tu ne veux pas ce n’est pas grave mais j’aimerais bien connaitre au moins cette information. »

Ainsi donc il intriguait également sa camarade. Enfin intriguer était un bien grand mot. Disons simplement que présentement, son âge semblait poser des interrogations. Interrogations qui réclamaient réponses.
Du coup, du haut de son éloquence naturelle, Jijt lâcha :

« 147 »

Puis avant que lui attribue une bonne centaine de siècle de trop, il ajouta rapidement :

« Années. »

La messe était dite et les lèvres de l’ondin se fermèrent pour de bon cette fois ci. Bavard, il l’était toujours aussi peu. Le temps n’arrangeait malheureusement rien à ce trait de caractère qui en agaçait plus d’un. Fort heureusement pour le jeune homme, son apprenti ondine n’avait pas semblé (jusqu’à présent tout du moins) s’en agacer plus que de raison.
Satisfait, et priant pour que les choses demeurent ainsi, Jijt roula sur lui-même pour finir par se coller contre Lumi. Allongé sur le sable, il fixa son regard dans le ciel, observant la valse que semblaient faire deux oiseaux.
De nouveau distrait, l’ondin se demanda quel type d’oiseau il aurait pu être. Certainement pas un rapace. Il aurait été petit… et peu gazouillant. Le genre à faire sa vie tranquillement sans déranger les dormeurs. Il aurait très certainement été d’un rouge pétant avec des yeux verts. Un drôle de piaf en somme.
Puis l’air de rien, il observa de la tête aux pieds son élève.

« Une colombe ou un pigeon blanc. Un tout petit oiseau inoffensif et albâtre. Quoi que vu qu’elle aime l’océan… une mouette ? Non un peu trop vorace… puis je ne l’a voit pas attaquer mes frères pour se rassasier. Hmmm… ma culture en oiseau n'est hélas pas des plus fameuses... et si elle était un poisson? Là j'ai du choix! Alors... »

Telles étaient ses réflexions alors que son regard se perdait une fois encore dans la chevelure de neige... qu'il caressa de nouveau. Cela allait finir par devenir un véritable trouble obsessionnel compulsif chez lui...
Au passage, Jijt constata qu'il rependait un peu de sable dans la tignasse trempée de son élève. Cela mettait quelques paillettes d'or dans l'ensemble, ce qui lui plus beaucoup.

Discriminer cela... les bipèdes n'avaient-ils donc pas trouver d'autres âneries?

Je n'avais pas souvent parlé de ce que je ressentais à quelqu'un et tout en parlant je jeta un coup d’œil furtif vers Jijt. Il était encore en train de dessiner dans le sable et semblait perdu dans ces pensées. Il ne m'écoutait probablement pas mais en sois c'était peut être une bonne chose cela éviterait de potentielle question susceptible de me mettre mal à l'aise. Je finis de parler et lui demandas son age. Je ne savais vraiment rien sur lui et la moindre information que je pourrais glaner était bonne à prendre. D'autant que cette question m’intéressais vraiment. Je savais que les humains avaient un rythme de vie plus cour que la majoritée des autres races et de pars ce fait même si Jijt semblait avoir une petite vingtaine d'années il était évident qu'il avait en réalitée beaucoup plus.

"147, me répondit'il. Puis très vite il enchainas, années"

Sa c'était surprenant. Je lui aurais peut être donné aux alentour de quatre-vingt ans mais plus de cent ? De toute évidence j'allais aller de surprise en surprise avec lui.Quand je m'étais dis qu'il avait passé plus de temps dans l'eau que moi sur la terre je ne pensais pas que se serait vrai à ce point. Pendant que je réfléchissais il roula sur le côté et vint se coller contre moi. Je me sentis un peu mal à l'aise au début mais très vite je trouvas son contact réconfortant. Comme à son habitude il se mit à me caresser les cheveux et si j'avais trouvée ce geste étrange et quelque peu déplacé au début je m'y étais faite et je pense que j'aurais pu le laisser faire pendant plusieurs heures sans que cela me gène. Nous restâmes quelques instants ainsi puis, après avoir vérifiée que ma crampe était passée je dit à Jijt

"Bon je vais mieux on vas pouvoir reprendre l'entrainement quand tu voudras"

Un peu à regret je me dégagea et me levas en direction de l'eau. Je m'avanças petit à petit en essayant de sembler le plus sure possible et de ne pas laisser transparaitre la peur qui recommençais à emmerger en moi. Toute à l'heure j'avais réussi à rentrer dans l'eau car je savais qu'il m'attendais et me viendrais en aide si jamais quelque chose tournais mal mais si je voulais réussir à vaincre ma peur de l'eau je devais réussir à ne pas me reposer sur quelqu'un. Le contact de l'eau fut moins gênant que la première fois néanmoins comme la première fois la peur s’empara de moi quand je sentis l'eau m'arrivais à la taille. Réussir à continuer d'avancer sans s’arrêter fut dur mais j'y parvins et alors que j'étais concentrée sur mon avancé je me rendis compte avec surprise que l'eau m'arriver déjà au dessus de la poitrine. Quand je vis jusqu’où j'avais réussie à avancer un sentiment de fierté naquit en moi et remplaça un instant la peur. J'avais eu du mal mais pour la première fois j'avais réussi à vaincre, au moins durant un instant, ma peur. Je me tournas vers Jijt un grand sourire aux lèvres et lui fit signe de me rejoindre.