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 [LDM mars/avril] ~ Poker face

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Dim 02 Mar 2014, 17:23


Poker face - Le lac de la transparence

Vallen s'approcha du bord du lac de la transparence. La nuit avait été plutôt tourmentée et ses rêves agités. Aussi, puisqu'il était doté d'un très fort pouvoir de prémonition, il devait vérifier si ce qu'il avait vu dans ses songes s'avérait vrai ou non. Une purification par le feu aurait lieu d'ici deux jours et si ses visions étaient exactes, il ne pouvait laisser se dérouler la cérémonie en connaissance de cause. L'acte était trop grave et, surtout, la célébration serait faussée, réduite à néant dans ses symboliques. Au fond du lac reposaient les cendres de chaque mage blanc défunt, mage blanc qui avait été brûlé de par la cérémonie traditionnelle de la race. Aussi, pour chacun d'eux, une broche indestructible représentant Suris était forgée. Ces broches étaient ensuite posées sur les corps et tombaient au fond du lac après que ceux-ci se soient consumés, purifiés par le feu. Ces broches représentaient l'éternité de l'âme, de l'esprit, portaient chance selon les légendes au défunt, où qu'il aille. C'était pour cette raison que vandaliser le fond du lac comme Vallen l'avait perçu dans son rêve relevait d'un acte d'une gravité extrême.

L'archimage se pencha vers l'eau, utilisant la magie bleue qui s'éparpilla dans le liquide, faisant réagir les objet précieux se trouvant au fond, les broches se mettant à briller. Il fixa chacune d'elle, des centaines, avant de constater que certaines ne réagissaient pas. Ces dernières étaient fausses. Énervé, Vallen se redressa, scrutant les alentours. C'était un affront fait à la race et à tous ses membres. Il ne savait pas qui était responsable mais s'il trouvait ce ou ces derniers, il ne serait absolument pas tolérant avec eux. Il y avait des limites à la bêtise. En attendant, il devait en informer la reine et remédier à ce problème. Il soupira, se rappelant qu'il devait encore rencontrer la famille du défunt qui devait être purifié le surlendemain.

Eliassen apparut à côté de Vallen, lui soufflant doucement de sa voix de vieillard. « Je pense qu'il est inutile de prévenir la reine. Quant à ton emploi du temps, tu pourrais nettement l'alléger en demandant à des individus de résoudre le problème. Détruire les fausses broches ne sera pas bien difficile et trouver le ou les coupables est du ressort d'un grand nombre d'individus. La reine ne sera pas inquiétée par un problème mineur et toi tu pourras vaquer à tes occupations... et retrouver la charmante Annabelle également... ». « La ferme Eliassen. ». Le vieillard sourit, sachant qu'il avait touché un point sensible. « Comme tu veux, moi je disais ça pour t'aider hé hé. ». Il repartit comme si de rien n'était, préférant laisser Vallen à un débat intérieur.

Finalement, l'archimage décida d'écouter les conseils de son ami, si tant est que l'on pouvait le qualifier ainsi. Il allait demander à des personnes de s'occuper de cela contre rémunération ou en échange d'un toit. Enfin, il serait assez peu regardant sur le prix du moment que l'affaire était résolue en temps et en heure.
Explications


Vous allez donc arriver au lac de la transparence et Vallen, l'archimage qui s'occupe de la purification par le feu (cf ICI pour plus de renseignements) viendra à vous pour vous expliquer que des vandales ont éparpillé dans le fond du lac de fausses broches. Contrairement aux véritables, celles-ci sont destructibles. Il vous faudra donc plonger dans le lac pour les trouver et les détruire avant de trouver les responsables de l'affront fait aux âmes des magiciens morts. Vallen n'a pas précisé quelle sentence encouraient ces derniers donc c'est à votre bon vouloir.

Attention : les vandales ne sont pas des magiciens.
Vallen peut changer d'apparence donc donnez lui celle que vous souhaitez =)
A noter que les mages blancs vous seront reconnaissants.


.900 mots minimum.
Gain(s)

Poker face : Ce pouvoir vous permet de garder une expression neutre quelque soit les circonstances, privant ainsi votre adversaire de savoir quoi que ce soit sur vos émotions. Vous l'apprendrez en démasquant les voyous qui sont plutôt forts pour duper leur entourage.

Ou

1 point d'intelligence

[Vous pouvez faire 1800 mots pour obtenir les deux]

Récapitulatif des Gains

[FAIT] Eerah / Fiche / Poker face + 1 intel
[FAIT] Mickey / Fiche / Poker face + 1 intel
[FAIT] Lumi / Fiche / 1 intel
[FAIT] Nydelia / Fiche / 1 intel
[FAIT] Luka / Fiche / Poker face + 1 intel
[FAIT] Emivia / Fiche / Poker face + 1 intel
[FAIT] Ethan / Fiche / Poker face + 1 intel
[FAIT] Opalyne / Fiche / Poker face + 1 intel
[FAIT] Ercan / Fiche / + 1 intel
[FAIT] Lokys / Fiche / Poker face + 1 intel
[FAIT] Hell / Fiche / + 1 intel
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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

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Eerah
Lun 10 Mar 2014, 17:54

Comme une paire d’autres mercenaires, Eerah écoutait distraitement les derniers conseils de l’Archimage. La mission n’était pourtant pas bien compliquée, mais le sujet visiblement assez sensible pour qu’il se permettre de préciser une énième fois comment les choses devaient se dérouler. « Bien. Répétons une dernière fois. ». Un concert de soupirs et d’exclamations contenues s’éleva du groupe de maraudeurs. « Vous avez été contactés pour votre sérieux et votre application, m’aurait-on dupé ? ». Le silence retomba soudainement. S’ils avaient effectivement un point commun, c’était cette attention portée aux détails. Le Déchu n’en connaissait qu’un parmi eux, un Bélua-Bouc, du nom de Saagi Horel. C’était avant tout un homme d’église, très attaché à ses croyances et à ce qu’il appelait la « science de l’ésotérisme », si-tant-est  qu’on puisse établir une science d’un domaine aussi instable. L’aveugle était loin de partager ses intérêts, mais les deux hommes avaient appris à se respecter en tant que deux hommes précis et ayant le goût de la chose bien faite. Et puis – il fallait bien l’avouer – l’homme-bouc avait une qualité qu’on ne retrouvait que chez très peu de personnes. Il était muet. Ou du moins, il avait fait vœu de silence. Ainsi les rares discussions qu’ils avaient pu avoir ensemble s’étaient réduites à quelques échanges télépathiques, allant toujours au plus simple, sans s’embarrasser des formules de politesse à rallonge que les autres prêtres avaient l’habitude d’asséner au tout-venant. Oui, s’il y avait bien un homme ici qui était sérieux et appliqué, c’était Saagi. Lui et Eerah se raidirent imperceptiblement, se prêtant cette fois-ci avec plus d’intégrité à la dernière répétition. L’Archimage reprit après un raclement de gorge, visiblement satisfait par l’absence de commentaire qu’il avait rencontré. « Excellent. Au fond de se lac, vous le savez, se trouvent les broches mortuaires qui accompagnent nos morts dans l’au-delà. Toutes ces broches sont indestructibles. Même le plus fort des hommes ou la plus lourde des masses ne pourraient les entamer. De par cette particularité, elles possèdent une valeur inestimable, et certains hommes malveillants seraient prêts à vendre mère et femme pour en obtenir sur le marché noir. Il y a de cela quelques jours, plusieurs dizaines de ces broches ont été dérobées, et remplacées par de pâles copies. ». Il fit une courte pause, appuyant avec colère ses paroles. « C’est inadmissible. Votre travail, dans un premier temps, sera de détruire chacune de ses broches factices, en vous répartissant la zone comme vu précédemment. Une fois ci-fait, ceux d’entre vous qui ont accepté de participer à la traque seront appelés à se mettre en chasse, pour retrouver les originales, et… infliger la sanction nécessaire aux voleurs. ». Ses mots étaient froids, tranchants. Tous savaient ce que cette dernière recommandation pouvait signifier. L’homme-bouc, par conviction, avait refusé de se prêter à ce second aspect de leur mission ; Eerah le sentit hésiter lorsque l’Archimage termina sa phrase. « Je n’aime pas ça. ». Le Déchu n’avait pas les mêmes réticences. Sans aller jusqu’à les tuer, ce qu’ils avaient fait était grave, irrespectueux. Et contrairement à l’homme d’église, il ne pouvait nier trouver un léger plaisir à cette traque. Avec un sourire, il posa sa main sur l’épaule de son comparse, répondant d’une pensée amusée : « Ne t’inquiète pas, nous ne sommes pas là pour simplement exécuter les basses tâches des Magiciens. Personne n’a envie de se salir les mains à leur place. Nous n’avons qu’à nous occuper du lac, et ceux qui iront en chasse se contenterons de ramener les broches. ». Puisque dans un sens, c’était clairement ce que l’Archimage Vallen leur demandait de faire. Garder cette réputation de race pure et bénéfique avait un prix, et il fallait entre autre passer par des intermédiaires pour mener à bien leurs exactions plus discutables moralement. Et on osait se demander pourquoi il ne portait pas les races dites « bénéfiques » en haute-estime.

Le Magicien les délaissa finalement pour aller discuter plus loin avec l’un de ses semblables, tandis que les mercenaires se concertaient autour du plan du lac, sur lequel on avait tracé les différentes zones à explorer pour détruire les doublons de broches. En s’apercevant de la cécité d’Eerah, un Réprouvé au parler distingué lui expliqua rapidement les limites et contours de son aire de recherche. L’intéressé le remercia rapidement, traçant de mémoire la carte du Lac de la Transparence telle qu’il avait pu l’étudier en Avalon. Quand tout le monde fut enfin prêt à commencer le travail, ils partirent vers les quais, où plusieurs barques avaient été mises à leur disposition. À en croire ce qu’il percevait des conversations autour de lui, chacune était équipée d’un hublot en verre au fond de la coque, qui permettait de percevoir avec plus ou moins de précision les fonds aquatiques. Ce n’était évidemment d’aucune utilité pour le Déchu ; il avait l’habitude de trouver des solutions alternatives. Au moment de partir, on leur confia à tous une lanterne, sensée diffuser un flot continu de magie bleue, de quoi réveiller le pouvoir des broches, pour les différencier des copies – et éviter de s’acharner sur les indestructibles. Mais même avec toute la bonne volonté du monde, l’accessoire ne lui était pas plus utile que le hublot ; il avait besoin de quelque chose d’audible, ou au mieux de sensitif. Laissant partir devant le reste des mercenaires, il approcha d’un groupe de Magiciens. « Excusez-moi ? Vous auriez quelque chose pour moi, pour me faciliter un peu la tâche ? ». Un court silence pesant lui fit face, alors qu’il tentait vaguement de conserver un air aimable. Finalement, une voix jeune, hésitante proposa une solution : « Heu… Il y a bien l’outil du Maitre-Mage Basil, le… Le Sceau Nhar ? Je… Je crois. Enfin il faudrait vous expliquer comment ça marche… ». Immédiatement, un autre poursuivit, sous les sourcils froncés du Déchu. « Oui, il s’agit de matériel précis, au fonctionnement compliqué, vous perdriez plus de temps à essayer de comprendre plutôt que de tester une à une toutes les broches. ». Eerah aurait pu en rester bouche bée, s’il n’était pas aussi pressé et irrité par le mépris avec lequel on le traitait. Après une courte exclamation et un soupir exténué, il renonça à toute attitude amicale, pour retrouver une calme froideur. « ‘‘NB : Assigner la zone 8 au prêtre pour éviter tout problème avec les sépultures 56 à 126’’. C’est ce qui que votre Archimage a noté au bas de la carte qu’il nous a donné. Combien d’entre vous lisent le vieux Mage ? Je suis aveugle et pourtant je le décrypte sans le moindre problème. Alors donnez-moi cet outil, et gardez pour vous vos commentaires. ». C’était un peu brut et osé de les attaquer sur leur propre culture, mais il n’en était plus à faire des courbettes ; on lui demandait de réaliser un travail en le privant des ressources nécessaires pour l’accomplir. Un murmure d’indignation à moitié contenue parcouru le groupe, et finalement, le plus vieux ordonna d’un ton mauvais au premier d’aller chercher l’objet en question, avant de s’éloigner avec les autres membres de l’assemblée. Moins d’une minute plus tard, le Magicien revenait, et lui remettait une sorte de lentille métallique oblongue. Il lui expliqua rapidement comment s’en servir, semblant pressé de s’éloigner le plus vite possible. « Alors… C’est plutôt logique quand on y réfléchit en fait. Le Sceau Nhar produit des ondes magiques à intervalle régulier, et réceptionne les échos, réverbérés sur toute chose possédant des propriétés d’origine non naturelles fortes. Dans notre cas, les broches. Lorsqu’il reçoit un retour, le Sceau Nhar produit une tonalité neutre, plus ou moins forte en fonction de la proximité de l’objet. Avec ça, et si vous arrivez à vous en servir, vous devriez être à même de situer les bijoux imprégnés. Vous n’aurez qu’à les éliminer de la masse à purifier, et détruire les autres. Des questions ? ». Pour une fois qu’on lui proposait une explication claire et sans détour, il hocha négativement la tête, en s’emparant de l’outil, avant de remercier le Mage d’un signe du menton. Le Déchu poussa sa barque à l’eau, et embarqua sans attendre ; il était déjà en retard sur le reste du groupe, s’il voulait avoir la moindre chance de participer à la traque, il allait devoir être efficace.

Quatre longues heures plus tard, il ramenait laborieusement le bateau le long des quais, pour le confier à un officier portuaire, et retrouver la terre ferme. En posant pied sur le sol pavé, Eerah poussa un long soupir. Le travail avait été plus que laborieux, et constitué dans sa majorité par du tâtonnement en apnée. Scanner la zone à l’aide du Sceau Nhar, dresser la carte des véritables broches, plonger et rechercher les doublons. C’était répétitif et parfaitement barbant, mais il n’avait pas réellement le choix. Tout le monde semblait, à peu de choses près, dans le même cas que lui, aussi lorsqu’il retrouva les autres mercenaires, seulement la moitié d’entre eux avaient déjà fini leur partie du travail. Saagi n’en faisait pas partie, mais ce n’était pas étonnant. « Toute tâche requiert un temps précis. », comme il aimait à le rappeler. Inutile donc de s’enquérir de sa progression par télépathie, il était de toute façon peu probable qu’il réponde. Ainsi, pendant une vingtaine de minute, en attendant les derniers participants à la chasse, chacun y alla de son anecdote personnelle sur les quelques heures peu gratifiantes qu’ils venaient de passer. Des vêtements trempés à la barque percée, tous semblaient avoir été affectés des plus immondes tracas, mais s’arrangeaient pour tenir le ton de la plaisanterie – question d’honneur. Et lorsque qu’enfin le dernier membre de l’expédition rendit les rames pour venir les rejoindre, ils se mirent d’accord sur la répartition des recherches. De la même manière que pour la première partie de leur mission, plusieurs points stratégiques avaient été mis en évidence sur une carte de la région ; des endroits susceptibles de cacher le camp des pilleurs de tombe. « … Et je prendrais donc la clairière de l’est. Sir Scaldes, pourriez-vous vous occuper des ruines de la pointe du lac ? ». Il aurait été difficile de nier qu’il ne prenait pas un plaisir immense à être appelé ‘Sir’. Avec un sourire, il hocha la tête : « Avec joie. ». En quelques minutes, chacun avait été affecté à un objectif ; Eerah vérifia son équipement et d’un battement d’ailes, décolla pour filer plein nord. L’endroit en lui-même n’était pas compliqué à atteindre, c’était une butte qui avait un jour été surmontée d’un donjon, aujourd’hui réduit à l’état de ruines recouvertes de lierre et de lichens ; ce qui le rendait parfait pour établir un campement à l’abri du vent et des animaux. Une dizaine de minutes plus tard, il arrivait à portée d’ouïe de la zone en question, et un sourire carnassier se dessina sur son visage. Il avait tiré le bon numéro ; un peu plus loin résonnaient des voix d’hommes. Le Déchu abaissa son altitude, et vint se tenir en sur-place en contrebas du promontoire rocheux.  On aurait cru voir un enfant, trépignant d’impatience devant un jouet qui lui était réservé. Il atténua volontairement le bruit émis par ses appendices dorsaux en s’approchant des ruines, jusqu’à pouvoir atterrir doucement derrière un parapet effondré. Rapidement, il identifia deux empreintes psychiques différentes. Rien d’insurmontable. Et il avait envie de s’amuser. Eerah laissa bâton et couteau au fourreau, et avec l’air le plus naturel du monde, il enjamba un monticule de roches. « Bon, la zone est sécurisée. ». Comme prévu, les deux brigands se levèrent d’un bond, renversant au passage leur butin et proférant un nombre non négligeable d’insultes et de jurons plus ou moins imagés. Le Déchu profita de la confusion pour s’introduire dans l’esprit de chacun d’entre eux, et en arracher le plus d’informations possibles ; une fois satisfait, il intercala dans leur mémoire un souvenir factice, aussi simple qu’efficace. Il y avait trois semaines, c’était lui qui les avaient engagé, il avait même mené la tête de l’opération. « Qu’est-ce que vous foutez ? Ce n’est que moi, bande d’abrutis. Kyle, va chercher les affaires, Ryle, prends les broches et suivez-moi, on va trouver l’acheteur. ». Après une seconde de pause, comme pris d’un doute, il ne bougèrent pas. Eerah pesa un peu plus sur leur conscience : « Allez, grouillez-vous ! Sinon vous irez rejoindre ces débiles de magots au fond de l’eau ! ». C’était suffisant. Ils bafouillèrent vaguement quelque chose et finirent par s’exécuter. Pas une goutte de sang, pas un bleu. Du travail bien fait, se félicita en silence l’aveugle. Il n’avait plus qu’à les conduire aux Magiciens. Et eux seuls devraient se faire justice. Les deux voleurs ne le savaient pas encore, mais il venait probablement de leur sauver la vie.

2140 Mots
Je prendrais les deux gains, merci ♥


[LDM mars/avril] ~ Poker face GqzDWY

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Jeu 13 Mar 2014, 12:14

La forêt qui bordait le Lac de la Transparence, la grande forêt qui couvrait plus de la moitié des rives, gardait ses chemins à l’ombre de ses branches. Et même les journées les plus chaudes de l’été qui débutait, il y régnait une agréable fraicheur, de quoi faire sourire inconsciemment le garçon qui se dandinait comiquement sur le sentier qui filait droit vers le lac. Le bruit de ses pas était étouffé par le vacarme grouillant de vie qui surgissait de chaque buisson, chaque feuillage et chaque terrier ; et Mickey chantonnait innocemment, insolemment. Il mettait au défi – sans en avoir réellement conscience – les prédateurs environnant d’essayer de le prendre en chasse. D’un autre côté, il n’avait pas de raison de ne pas être content. Il faisait beau, c’était le début des vacances et comme si ce n’était pas déjà suffisant, il avait eu droit à un véritable festin un peu plus tôt, de quoi le caler pour le reste de la journée, peut-être même lui éviter de souper. Son ventre le rappela à l’ordre d’un gargouillis indigné. Bon, peut-être pas jusqu’au diner. Du dos de la main, il essuya une gouttelette écarlate qui tentait de s’échapper sans aucune manière du coin de sa bouche. Ses grands yeux se posèrent sur la tâche sombre qui venait de s’étaler sur sa peau. « Hé hé ! ». Du bout de l’index, il traça deux yeux et un sourire en arc de cercle ; ravi de son œuvre, il trotta de plus belle, le regard rivé sur sa patte désormais décorée. Et pendant une bonne heure, il se contenta de pousser de temps à autre une exclamation ravie, ou un rire candide. Tout était si passionnant dans une forêt ; les troncs recelaient de milliers de visages cachés à découvrir, et il aurait pu regarder les feuilles au-dessus de lui pendant des heures, à y chercher la plus grande de toute. Le petit Démon marchait à reculons, la tête renversée sur les épaules et la bouche grande ouverte, en essayant de compter combien il y avait de branche qui passait au-dessus du sentier. Mickey était stupéfait : il y en avait bien plus que les doigts de ses mains, et même de ses pieds ; passé un stade, il ne parvenait même plus à tenir le compte. Soudain, elles s’évanouirent, et le ciel bleu se révéla à lui, uni et infini. L’enfant resta bloqué un instant, avant de baisser de nouveau le menton.

Il était sorti du bosquet. Devant lui filait le chemin qu’il avait parcouru, s’enfonçant inexorablement dans l’ombre. Les bras le long du corps, il pivota dans tous le sens, observant les environs. Des collines, d’autres forêts, le lac, un peu plus bas, au bout de cette même route qu’il parcourait depuis des heures. En écoutant un moment le silence, il fut pris d’un sentiment étrange. Finalement, ses camarades de classe lui manquaient un peu. S’ils avaient été là avec lui, ils auraient couru jusqu’à l’eau, et auraient surement sauté sans perdre un instant. Et la maitresse les aurait grondé, mais elle aurait ris aussi. Du bout du pied, il repoussa un gravillon. C’était un peu moins drôle, tout seul. D’autant que c’était un peu de sa faute, après tout. S’il avait pris le temps de grignoter avant de partir en balade avec la classe, il n’aurait pas eu à tous les manger. Trisha, leur institutrice, avait bien essayé de lui trouver des gâteaux secs, mais sans succès. En se grattant la tête, il fit une moue déçue. À bien y réfléchir, c’était la première fois qu’il l’avait vu pleurer, elle aussi. Même pour un enfant comme lui, faire un tel caprice simplement parce qu’il avait dévoré Mélodie et Jules, c’était un peu exagéré, tout de même. De toute façon c’était toujours pareil, songea-t-il en marchant vers l’immense étendue d’eau. À chaque fois qu’il avait besoin de manger, tout le monde se mettait à agir bizarrement. Entre Mickael qui criait très fort en essayant de s’écarter de lui et Liddie qui restait à serrer ce qui restait du buste déchiqueté de sa sœur jumelle, on ne pouvait pas appeler ça un comportement logique. Non vraiment, toute cette comédie pour un gouter, et c’était lui l’enfant ? Parfois, Mickey aurait voulu grandir un peu. Les grandes personnes étaient forcément un peu plus raisonnable, non ? Quoique, la maitresse n’avait pas l’air plus mature que les autres, quand il s’était attaqué au deuxième bras d’Emile. Elle s’était mis à genoux, à pleurer et à couler du nez, c’était vraiment ridicule ! Il avait un peu rit au début, d’ailleurs, mais la morve donnait un gout assez particulier à la chair, qu’il n’était pas certain d’aimer. Une pensée lui redonna le sourire ; au moins s’était-il bien amusé avec le jeune Lucas. Le jeune Rehla était diabétique, et sa maladie lui donnait un gout extrêmement sucré, alors le Démon se l’était gardé comme dessert, et il avait joué à chat pendant plusieurs dizaines de minutes avant qu’il ne finisse par l’attraper ! C’était d’ailleurs la première fois qu’il jouait aussi bien, il ne courait jamais aussi vite, d’habitude.

Mickey était encore perdu dans ses pensées, totalement absorbé par le mouvement que produisaient ses pieds quand il marchait, quand il entendit au loin la voix du vieil homme. Ses pupilles violettes pétillantes de curiosité, il redressa la nuque en direction du groupe qui se tenait sur une des rives du lac. Il y avait une vingtaine de personnes au bas mot, toutes vêtues de longues robes à capuchons ; surement des Magiciens. D’après Billy la Teigne, le caïd des quartiers est de Stenfek, il n’y avait que les Magiciens pour oser se vêtir avec de vieux draps troués. Mais les goûts vestimentaires de Billy n’avaient jamais été très assurés ; et d’ailleurs lui non plus n’avait pas bon goût. Trop d’os pour ce qu’il supportait de graisse. Sans réellement savoir pourquoi, le garçon se mit à courir dans leur direction, pour arriver finalement dans les jambes de celui qui avait parlé, complètement exténué, soufflant comme un bœuf. La plupart s’interrompirent pour observer l’enfant avec un air estomaqué ; et il n’hésita pas à profiter de cette pause gênante pour lancer tout haut : « Tu fais quoi, monsieur ? ». Typique du petit Démon. Un mélange de politesse rehaussé d’une pointe de familiarité enfantine. L’intéressé émit une sorte de protestation bafouillée, à mi-chemin entre colère et gêne. « Que… Qu’est-ce que ce gamin fait ici ?! Ecartez-moi ça ! ». La bouche toujours entrouverte d’une admiration muette, en observant les entrelacs que formaient les nœuds du bâton du Mage, il ne compris pas tout de suite que l’on parlait de lui. Le vieil homme reprit de plus belle. « Tu m’as entendu ? File ! Ce n’est pas pour les enfants comme toi ! ». Ça, ce n’était pas vraiment gentil. Le bambin se renfrogna immédiatement, et croisa les bras en fixant un point sur le lac. Pas pour les enfants comme lui ? Voilà pourquoi ça n’avait aucun intérêt d’être petit ; personne ne vous prenait au sérieux. De toute façon, il n’avait pas l’intention de bouger de là avant d’avoir obtenu une réponse claire. Un des autres hommes présents, semblant encore plus vieux que le premier, se racla la gorge et se rapprocha de lui – jetant au passage un regard réprobateur à celui qui avait parlé. Tant bien que mal, il s’accroupi à côté du garçon, et lui sourit gentiment. « Bonjour ! Comment tu t’appelles ? Moi, c’est Eliassen. ». Et il tendit une main assurée vers le petit Démon. Celui-ci hésita un instant, quitta des yeux son point fixe pour jeter un bref coup d’œil à l’homme. Lui n’avait pas l’air aussi stupide que le premier. Il hésita encore un instant, avant de prendre un air penaud et de lâcher à voix basse, en attrapant sa main : « Je m’appelle Mickey. Mickey K. Maester… ». Ses derniers mots se perdaient en un murmure inaudible, qui ne sembla pas déranger le vieillard. Au contraire, l’homme lui sourit plus largement, et le salua en agitant doucement leur poignée de main. « Enchanté, Mickey. Pourquoi est-ce que tu te promènes tout seul ? C’est un peu dangereux pour un jeune garçon comme toi, non ? ». Une brève lueur de défi apparut dans les iris violacés de l’enfant, et il gonfla comme il put sa petite poitrine. « Je sais me débrouiller tout seul, je suis fort ! Et puis j’ai plus de copains, parce que j’avais faim. ». Pas la moindre trace d’émotion sur son visage lorsqu’il ajouta la dernière phrase ; le Mage tiqua un instant avant de reprendre. « Hum, je vois. Tu as du t’éloigner pour trouver des baies et tu ne les as pas retrouvé, c’est ça ? ». Sans attendre de réponse de son interlocuteur, il se tourna vers ses compagnons et leur fit un signe de tête, avant de revenir sur Mickey. « Tu viens de Bouton d’Or, non ? J’enverrais quelqu’un te raccompagner tout à l’heure. En attendant, tu veux savoir ce qu’on est en train de faire ? ». Rien d’autre au monde n’intéressait le jeune Maester à ce moment. D’un ton enjoué, ravi, il répondit en exultant : « Oh oui ! ». Le Magicien explosa de rire, et l’amena près d’une table, passant devant le premier homme, qui lâcha un soupir exaspéré à peine contenu.

On avait disposé sur le bois une série de broches dorée aux motifs compliqués, toutes similaires, jusqu’au moindre détail. D’un geste de la main, Eliassen lui désigna l’ensemble des bijoux. « Parmis ces broches, il en est qui sont indestructibles, d’autres non. Nous essayons de déterminer lesquelles sans utiliser de magie, c’est une sorte de test, si tu veux. ». Mickey posa ses yeux inspecteurs sur chaque objet, les deux mains posées sur le rebord de la table, sur la pointe des pieds. Non, il n’y avait vraiment aucune différence entre l’une ou l’autre. Le Mage se recula d’un pas en croisant les bras, comme pour mettre le jeune Démon à l’épreuve. Celui-ci fit une petite moue de côté, en regardant les broches ; et quand il fut certain qu’il n’avait rien de plus à observer, il se saisit de l’une d’entre elles au hasard. Le bijou en lui-même était magnifique, travaillé avec la plus grande finesse. Sans plus d’émotion, l’enfant le porta à sa bouche et mordit violemment. Sans résultat. Celle-ci était donc indestructible. Derrière lui, les Magiciens éclatèrent de rire. Eliassen lui-même eut un petit rictus, et osa un conseil : « Elles sont toutes en acier, n’abime pas tes petites dents ! ». Mickey n’y prêta pas attention, et en saisit une autre. Même résultat, indestructible. Les hommes dans son dos étaient hilares. Le petit Démon leur lança un regard incompréhensif, et pris une autre broche. Elle arriva à sa bouche, et lorsqu’il mordit, le métal fut tranché net. Avec un sourire de contentement et sous le regard médusé des Magiciens, il mâcha un instant l’acier plaqué or, avant de déglutir. Tout fier de lui, il lança : « Celle-ci c’est une fausse ! ». Et devant les visages blêmes et décomposés de ses aïeuls, il goûta chaque broche, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les originales sur la table. Ca ne valait pas de la viande bien saignante, mais il saurait s’en contenter pour l’instant. Lorsqu’il eut fini, Eliassen l’observa longuement, passant des bijoux à sa bouche, tentant de comprendre quel maléfice était à l’œuvre. Finalement, il bafouilla rapidement, en l’entrainant un peu plus loin : « Euh… Eh bien merci, Mickey. Färgen ? Téléporte-le à Bouton d’Or, tu veux bien ? ». Le jeune Démon alla se placer auprès de son accompagnateur, en agitant la main en direction du vieil homme, un grand sourire aux lèvres. « Au revoir monsieur ! A plus tard peut-être ! ». Et sans que l’autre ne lui rende son salut, ne lui offrant qu’un regard un peu effrayé, Mickey disparu avec le Mage, pour réapparaitre dans la ville Réprouvée, prêt à retourner à l’orphelinat, d’un pas guilleret.


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1pt d'Intelligence et le pouvoir Poker Face
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Lun 17 Mar 2014, 21:51

Le lac de la transparence. J’étais déjà venus ici par le passé quand j’étais encore au service de mon maitre. Il m’avait confié sur la route que ce lieu l’apaisait et lui permettais de se recentrer. Je n’avais pas compris au début me demandant comme un simple lac était capable d’exercer de telle prouesse sur une personne comme lui. Et puis je l’ai vu. De grande forêt bordaient le lac et un sentiment de bien être et de calme se dégageait  de lui. Nous sommes restés deux jours aux bords du lac. Deux jours durant lesquels mon maitre m’expliqua différentes choses. J’appris notamment que au fond de ce lac était disposé des broches d’or indestructible qui symbolisaient âmes des mages blanc. Mon maitre nous fis revenir les années suivantes à la même période afin de se ressourcer.

Bien qu’il m’ait rendu ma libertés je suis de retour aux bords du lac à la même période que d’habitude. J’espère grandement que Hadanell seras présent cette années encore. J’ai besoin d’avoir des réponses sur certaines choses qui se sont passée durant les dix dernières années. Je marchais au bord du lac perdue dans mes pensées quand quelqu’un m’interpella. Je me retournas méfiante et vis l’homme qui m’avait appelé. Il était âgé d’une quarantaine d’années, avait des cheveux brun lui tombant aux épaules et ces yeux semblaient aussi bleu et profond que le lac. Une grande cape cachait ces vêtements et bien qu’il n’en ai pas besoin il s’appuyait sur un bâton. Il était en fer forgé finement ouvragé. Une gemme qui semblait changer constamment de couleur était enchâssée sur le dessus et une multitude de gemme plus petite étaient incorporée au bâton de-ci de-la. Quand il s’adressa à moi sa voie était pleine de sagesse et aussi pur que le diamant. « bonjours jeune humaine je me nomme Vallen. je suis désolé de vous arracher à votre méditation mais j’aurais un service d’une grande importance à vous confier. Si vous êtes d’accord pour m’aider bien sur. » j’écoutais l’individu pensivement. Ainsi c’était lui Vallen ? Mon maitre m’avait déjà parlé de lui. Pas en bien malheureusement mais je pense pouvoir compter sur les doigts d’une main les personnes dont je n’ai pas eu de retours négatif de la par de mon maitres. Pour que l’archimage ait un service à demander à un inconnu cella devait être très important et il devait lui même être très occuper pour ne pas le faire de lui même. Je lui en voulait de m’avoir tirée de ma méditation mais je ne pouvais pas refuser une requêtes de la part de l’archimage. « Et bien si ce que vous voulez me demander et à ma portée se seras une joie que de rendre un service à l’archimage. » A ces mots il semblât légèrement étonné. Après tout il ne devait pas s’attendre à ce qu’un humaine ais déjà entendu parler de l’archimage. « Bien si vous savez déjà qui je suis cela me feras gagner du temps. Demain a lieux une cérémonie de purification. La reine en personnes seras présente mais nous avons un problème. Des vandales se sont amusé à jeter dans le lac des répliques incomplètes des bijoux que nous offrons à nos défunts. Ces répliques peuvent, à l’opposée des originaux, êtres brisée. Je voudrait donc que vous alliez au fond du lac enlever les faux bijoux et si vous pouviez après cela mettre la main sur les vandales qui ont fait ça vous me feriez gagner un temps fout. » Ce qu’il me demandait n’était pas évident. Je pourrais facilement réussir à retrouver les coupables mais enlever les bijoux allait être un problème. Je lui fit par de mes ressentis.     « Retrouver les vandales ne seras pas un réelle problème mais je ne pourrais pas tenir assez longtemps sous l’eau pour enlever ne serait-ce qu’un bijoux » Il me regardât une lueur amusée dans les yeux « je sais très bien que cela vous est impossible tout comme c’est impossible à la plupart des races seul les ondins ou certains élémentals pourraient le faire sans avoir recours à une aide extérieur. C’est pour cela que j’ai préparé une potion qui vous donneras la capacités de respirer sous l’eau pendant environ trois heures. Bien plus qu’il n’en faut pour fouiller la zones ou sont entreposé les bijoux ». En effet mon maitre m’avait expliqué que la majorités des objets tombaient dans une zones précise. Tout en me parlant il sortis de sa cape une fiole remplis d’un liquide bleu violet qu’il me tendis. « Très bien dans ce cas j’accepte de vous aider. J’enverrais les responsable de cette acte au château quand je les aurait trouvés. » je commençais à m’éloigner quand l’archimage me dit une dernière chose «  Lumi vous avez eu de la chance d’avoir Hadanell comme maitre. J’ignore ce qu’il a put vous dire sur votre famille et qu’elles étaient vos relations mais sachez que vous êtes bien plus proche de lui que vous ne le pensez. » Je me retournas vers l’archimage afin de lui demander ce qu’il entendait par la mais une seconde avait suffit pour qu’il disparaisse.

Je marchais vers le lieux ou était le plus gros des bijoux. Pendants ce temps un multitude de question se bousculer dans ma tête autant sur Hadanell que sur ce qui avait pu motiver des gens à jeter des faux des bijoux dans le lac. Je me forças à me concentrer uniquement sur les vandales les questions sur mon maitre viendrait plus tard. Quels avantages avaient’ils à saboter une cérémonie sacrée comme celle-ci ? La réponse la plus logique qui me vint à l’esprit était qu’ils devaient vouloir discréditer l’archimage au yeux de la reine, probablement afin qu’un autre puisse prendre sa place. J’arriva sur les lieux ou était purifiés les mages blancs je regardas un instant au fond de l’eau pour essayer de mémoriser ou était le plus grand nombre de bijoux. Vallen avait dit que la potion me permettrait de respirer sous l’eau mais il n’avait pas précisé si ma vision en serait affectée ou non et si j’arriverais à avoir une vue correct au fond du lac. Je me déshabilla ne gardant que le strict nécessaire sur moi et après avoir vérifiée que ma dague était bien accrochée à ma ceinture je plongea dans le lac. Contre toute attente l’eau n’était pas froide. Elle était au contraire tiède et le lac semblait presque heureux de ma présence comme si il savait que j’allais le débarrasser de ces impuretés. J’étais encore en train de me demander comment j’allais reconnaitre les vrais bijoux des faux quand je parvint à leur niveau. L’archimage avait mentionné le fait que les copies pouvaient être brisée à l’inverse des vrais. Il ne me resté donc qu’à essayer de rayer tous les bijoux que je voyais et si je parvenais à en érafler un c’est qu’il s’agissait donc d’un faux et que je devrais le remonter à la surface afin de détruire
.

Tester tous les bijoux me prix environs deux heures et aux final le nombre de faux ne s’élevaient qu’à une petite vingtaine.Je récupéras tous les bijoux que j’avais trouvée au fond de l’eau, en ayant préalablement vérifier qu’aucun d’entre eux n’étaient un vrai, et allas les enterrer au cœur de la forêt. Je me mis ensuite à réfléchir à un moyen de trouver les individus qui avaient fait cette mauvais blague. Le plus simple était d’aller demander à un forgeron dans une ville voisine si il avait forgé des pièces comme celles-ci. Je me mit donc à faire le tour des villes afin de chercher des renseignement. Le troisième fut le bon. Il ne savait pas qui étaient ces clients car ils c’étaient contenter de lui laisser un mot lui indiquant le nombre de bijoux à faire, ou les déposer et ou trouver l’argent. Il avait une dernière commande à livrer ce soir c’était ma chance de coincer les vandales. En échange d’un peu d’argent le forgeron accepta de me révéler ou il devait récupérer l’argent et poser les bijoux. Le rendez vous était fixé à onze heures en pleine forêt cela me laissais encore quatre heures devant moi. Je me préparas rapidement vérifias que ma dague et mes couteaux de lancés étaient bien à leur place et partis sur les lieux de la rencontre. Le forgeron m’avait dit que l’argent était déjà en place quand il arrivait le soir pour déposer les bijoux. Mon objectif était de réussir à suivre les voyous pendant qu’ils récupéraient l’argent et les capturer pendant qu’ils jetaient les faux dans le lac. Je profitas du temps que j’avais avant l’échange pour me familiariser avec la forêt et mettre en place des point de repères qui me permettrais de suivre les vandales en pleine nuit. A dix heures j’étais en place et prête à traquer mes ennemis. Le forgerons arriva à onze heures piles et quelque minute plus tard un homme vint récupérer le butin. Bien que je me pris plusieurs fois les pieds dans des racines le suivre fut plus facile que je ne le pensais le chemin qu’il suivait étant presque rectiligne. Lorsqu’il arriva au bord du lac je fut surprise de voir que les vandales étaient en réalités un groupe d’enfant dont le plus vieux devait avoir tout juste quinze ans. M’approchant d’eux je leur demanda « puis-je savoir ce que vous faite ? Jeter de fausses broche dans le lac peut avoir des circonstances dramatique. » En entendant le son de ma voie deux des quatre enfants sursautèrent le plus vieux eu peur et essayer de me lancer un sortilège de sommeil. « Désolés petit mais tu n’est pas assez puissante pour réussir à passer outre mon anti-magie tu ne pourras rien me faire avec ta magie. » La peur et la culpabilité se lisait dans leurs yeux je commençais à comprendre ce qui les avaient fait agir comme sa. Cependant je ne pouvais pas les laisser continuer sur cette voie sinon cela risquer de mal finir pour eux. Soudain l’un d’eux pris la parole « pardonnez nous madame on ne savait pas que c’était interdit nous voulions juste faire comme les grands. » C’était donc ça. Ils avaient vu une cérémonies et avaient voulu la recréer. « Je comprend mais vous ne pouvez pas toujours faire comme les grandes personnes. Les fausses broches que vous aviez jetés étaient une insulte aux défunt et auraient pu empêcher la personnes qui vas être purifier demain de reposer en paix. Vous avez de la chance que se soit soit moi qui soit intervenus car je ne vous ferez rien mais vous auriez pu avoir de gros problème. » Ma tirade avait eu son petit effet ils avaient suffisamment peur pour ne pas recommencer quelque chose dans le genre de sitôt. « pour ma part je vous pardonne mais demain vous irez quand même voir l’archimage. Vous l’avez mis dans une situation très gênante et la moindre des chose à faire est de s’excuser auprès de lui » Ils opinèrent tous de la tête et ne se firent pas prier quand je leur dit de rentrer chez eux. Je pris le sac de bijoux de la soirée et alla l’enterrer avec les autres. Je marchas un peu au bord du lac ressassant les évènement du jours. Au bout d’environ vingt minute de marche je m’arrêta afin de passer la nuit ici devant le lac. Au même endroit et à la même date que je l’avais fait les dix dernières années.
Sauf que cette années j’étais enfin seule et libre.

1932 mots
je prendrais juste le point d'intel merci d'avance
de toute façon les humains peuvent pas avoir de pouvoir ^^
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Dim 30 Mar 2014, 21:00


Le lac avait pour moi quelque chose d'étrange et de mélancolique. J'étais venue ici, cas Alicia l'avait demander et je n'avais pas voulu lui refuser, pourtant, malgré tout mes efforts fait ces derniers temps, venir dans cet endroit avait quelque chose de douloureux, voir quelque chose de difficilement supportable. C'était ici que j'avais passé une dernière journée ou rien ne nous faisait de l'ombre, une dernière journée heureuse et sans me dire que ce serait la dernière. Quelle idiote, car si j'avais su j'en aurais beaucoup plus profité. Enfin, je dis ça, mais si j'avais su, qu'est ce que j'aurais pu faire réellement ? Une larme perla et je détournai rapidement la tête pour ne pas qu'elle soit visible par ma fille. Une fois ressaisie, je lui proposais alors de faire tranquillement le tour du lac.

-D' accorde, mais est-ce que je pourrais me baigner ? Et puis, qu'est-ce que c'est ce bâtiment là-bas ? Je ne savais pas qu'il y avait une île.

J'étais quelque peu surprise, j'aurais cru qu'elle lui en aurait parlée, mais visiblement ce n'était pas vraiment dans son intention, mais ce n'était pas grave, peut être n'avait elle simplement pas voulu allée trop vite dans son apprentissage. Quelque part je m'en voulais de ne pas m'en occuper moi-même, mais n'étant qu'humaine avant de devenir ange, il m'était compliquer de lui expliquer ce qui concernait les magiciens, bon au moins je pourrais lui répondre sur ça.

— c'est ce que l'on appelle communément le repère des magiciens, tout simplement. C'est là que ce retrouve les tiens, c'est aussi là que se trouve la reine de ton peuple. Est-ce que tu veux que l'on y aille ?
-Vraiment? Hum... non, je préfère rester avec toi, je finirais bien par venir un jour ou l'autre, quand je serais plus grande sans doute. Mais j'aimerais tellement être un ange comme toi. On serait moins... différente.
— ne dis pas ça. Tu sais que pour devenir un ange ce n'est pas évident pour l'entourage, surtout que l'on ne peut pas être certain. De plus, mes parents sont humains, tu crois que s'ils étaient encore en vie, je me sentirais moins leur fille ? Tu es là mienne, même si tu es une magicienne. D'accord ?

Je savais que ça lui pesait et qu'elle en souffrait quelquefois, mais en même temps, ça faisait partie d'elle et risquer de la perde pour lui faire plaisir... non, je ne pourrais pas le supportée. On continuait alors notre route, changeant de sujet pour ne pas qu'elle commence à trop se tracasser non plus, mais alors que l'on se reposait sur les rives, un homme s'approchait de nous et visiblement, il me semblait tracasser.

-Escusez moi jeunes filles, mais est-ce que je pourrais vous demander un service ? Bien évidemment ce ne sera pas gratuit et je peux vous donner une rémunération.
— De quoi s'agit-il ?
- Je m'appelle Vallen et je suis un des archimages. J'ai remarqué que des vandales avait mélangé à des broches, des copies, celle qui se trouve au fond du lac. Cependant, ces broches représentent nos défunts, c'est juste inadmissible vous comprenner ? J'ai besoin d'aide pour les détruire et retrouver les responssables.

Je comprenais et je trouvais même cela honteux. Je le rassurais alors rapidement et je demandais à Alicia de rester ici pendant que je m'occupais des broches. Heureusement que je pouvais crée une bulle d'air pour m'aider à respirer sous l'eau. Il me dit alors que les vrais seraient illuminer, ce ne serait donc ne pas compliquer a trouvé les autres et effectivement, je mis un certain temps a toute les trouver, mais plus à cause de la distance a parcourir que la difficulté a les retrouvés. Une fois toute réunie sur les rives, elles ne trainèrent pas à être détruite. Maintenant, il fallait encore trouver ceux qui avaient eu l'indélicatesse de jeter ces broches dans l'eau, mais comment faire ? Avec un peu de chance, ils allaient recommencer.
Je m'envolais alors dans les airs et commençait a survolée la région du lac, mais je ne vis pas grand-chose dans un premier temps, mis à part un groupe de promeneur il me semblait. Je continuais alors à chercher, mais c'était comme si j'espérais avoir de la chance, après tout rien ne nous disait que le responsable était encore là. Je soupirais alors en faisant demi-tour, je ne trouverais rien comme ça, j'allais devoir allée posée des questions à l'archimage pour voir s'il ne pouvait pas m'en apprendre un peu plus sur ce qu'il c'était passé, voir depuis quand il s'en était rendu compte.
Cependant, un bruit attira mon attention, j'étais assez haute, était-ce pour ça qu'il ne m'avait pas remarquée ? Mais les hommes qui se promenaient venaient de jeter quelque chose dans le lac. Je les regardais s'éloigner un instant avant de plongée une nouvelle fois, une fois remonter, je tenais une nouvelle broche, enfin, une nouvelle copie dans les mains. Et dire qu'ils ne m'avaient pas semblé suspects la première fois. Je les rattrapais alors rapidement créant en même temps de la glace grâce au lac qui se trouvait a cotée, gelant leurs jambes, je leur expliquais rapidement pourquoi je faisais cela, car ils se demandaient ce que je leur voulais, ce qui était assez normal après tout.

— vous m'attendez ici, bien sagement, il y a un archimage qui a certainement envie de vous poser quelque question et n'essayer pas de fuir ; je serais revenue dans quelques secondes.

Je me téléportais alors ou j'avais laissé ma fille, qui me dit que l'archimage était rentré dans le repère. Ce n'était pas à moi de m'occuper de ça, ce n'était pas mes affaires en quelque sorte. Je me téléportais alors une nouvelle fois et je demandais que l'on le prévienne que les responsables étaient coincées sur une rive et que je l'y attendais, avant de retourner près d'eux les surveiller. Quelque minutes après, je fus rejointe par ma fille, puis par l'archimage qui s'occupa de les emmener après m'avoir remercié, quand il me proposa de me rémunérer comme il l'avait dit, je refusais, je n’en avais pas besoin, j'avais aidé, car je trouvais ça scandaleux, pas pour une quelconque récompense. Je continuais alors ma ballade avec ma fille, même si elle allait être plus courte que prévu.

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Lun 31 Mar 2014, 01:26

Le soleil offusquant battait son plein, aveuglant le vampire allongé à l'ombre en principe mais baignant dorénavant entièrement dans les rayons lumineux de l'astre solaire. Sa peau brillerait sûrement à son contact s'il ne préférait pas s'en écarter, couvrant ainsi son dos d'un tissu épais avant de s'aventurer plus loin dans l'étendue forestière. Kyle dans ses talons, bayait de toutes ses forces et on pouvait y voir là une ambiance de paix comme si le moindre conflit ne demeurait sur ces terres et que l'on avait enfin trouvé le moyen de résoudre ses mépris et ambitions autrement que par la force des poings ou des muscles. Harpant la couverture autour de ses deux épaules et saisissant celles du petit de son avant-bras, il continuait sa recherche d'un endroit aussi tranquille que le précédent pour ne pas dire plus, féerique comme tout droit sorti d'un rêve.

Le ciel, légèrement bleuté avec seulement quelques nuages de coton recouvrant sa surface, est aussi immense que l'étendue aqueuse portant la même nuance de couleurs dans les plages cristallines. La nature recelant de milliers de trésors se pare de son voile d'insectes, feuillages verdâtres et autres végétaux en tout genre. En outre, l'impression de se trouver dans un véritable paradis pour les sens qui s'y réunissent avec abondance et où il est bon d'en profiter. Luka s'installa de nouveau au détour d'un des nombreux chemins en terre bâtie qui aident aventuriers et touristes du dimanche à traverser les bois sans trop de problèmes, l'orine toujours fidèlement assise à ses côtés. « Pourquoi tenais-tu tellement à venir ici ? C'est un endroit magnifique j'en conviens mais je doute que ce soit la seule chose … » l'interrogea-t-il soucieux des intentions de son nouveau maître mais ne quittant en rien l'emprise qu'il avait sur lui.

Venant loger sa tête sur l'épaule de Luka, il se laissa bercer par les courants et la fraîcheur emplissant l'air, prenant le large sans faire particulièrement attention à la réponse de Luka qui au bout du compte l'intéressait tout de même de très près. Voyant que le sommeil tentait son partenaire, le vampire se laissa assoupir à son tour, n'ayant au final gardé cette journée à deux que pour éprouver ce genre de tranquillité, journée qui - pour son plus grand malheur mais aussi son plus grand bonheur - s'apprêtait à faire un sacré revirement. Quelques notes musicales flottent au gré du vent, vous parviennent comme par magie, fusent dans votre esprit les images les plus loufoques qui en accompagnent la mélodie. Un chant merveilleux, une douce chanson harmonieuse qui tente votre ouïe et vous pousse à marcher, parler contre votre gré tant sa beauté vous épate et sa volonté vous agrée. Vous en devenez son prisonnier et pourtant … Cela ne semble pas gêner votre esprit charmé par ces chansonnettes enchantées. Vous cherchez à découvrir la provenance de cette voix angélique dont le chant renforce la sonorité tonique. Le chant de sirène, que l beau spécimen des plus épatant à écouter et piège dans lequel vous ne ressentez même pas être tombé. Il s'agit bel et bien des symptômes et il est souvent avisé d'être on ne peut plus prudent s en présence de ces entités fantastiques, celles-ci manquant de vous noyer sans que vous ne réalisiez vos propres faits et gestes.

Se levant d'une traite, craignant que cela ne provienne une fois de plus que du domaine de ses rêves, il s'éveilla à la réalité, apercevant une silhouette mobile pas très loin. Prenant la main du petit bonhomme – déjà bien assez réveillé après la façon violente dont il l'avait dégagé – il le suivit, laissant le bénéfice du doute ne serais-ce que quelques secondes. Une sirène. Un homme sirène pour être bien précis. Une longue chevelure bouclée tombant sur ses épaules, des yeux de saphir  pénétrants, l'eau ruisselant sur sa peau de cachemire alors qu'il flotte sur l'étendue aqueuse, un air de peine et de tracas tandis que ses nageoires le portent là où il souhaite aller. Le vampire ne s'en approcha guère, se contentant de le contempler de loin, lui et son engeance particulière qu'il jalousait d'un certain côté, leur trouvant un charme inouï et une pureté toute contraire à celle de sa propre race.

Loin d'avoir l'air hostile, il ne semblait pas particulièrement aimant ou désireux d'un peu de compagnie, obligeant ainsi le vampire à garder ses distances alors qu'il ne comptait aucunement le quitter des yeux. Cependant, quelqu'un ne semblait pas du même avis et n'hésita pas à s'en approcher nonchalamment. Quitte à s'y lancer d'une manière ou d'une autre, il le saisit – de la manière la plus respectueuse possible toutefois – l'arrachant de force au petit interrogatoire qu'il s'apprêtait à faire. Luka, levant les yeux pour affronter le regard de son interlocuteur légèrement plus grand que lui, en examina l'apparence : ses boucles blondes attachées d'un cordon très fin les gardant à peine intactes, ses yeux d'une couleur aussi chatoyante que les environs, un homme en somme assez plaisant à regarder mais qui de toute évidence n'avait pas l'habitude de rire énormément.

Ne laissant pas la timidité le taler, il prit les devants avec ses milles manières habituelles et le sourire de façade constant. « Je m'excuse de m'être mêlé de ce qui ne me regardait pas mais … si j'étais vous j'essaierais de ne pas m'approcher trop près du lac. Quelques unes des sirènes qui s'y cachent, ne sont pas bien sociables et ne semblent pas vous tenir très à cœur. » « Je ne vois vraiment pas en quoi cela vous regarde-t-il. » répondit-il à son affirmation précédente, cachant une certaine mine de regret au coin des lèvres, un rictus étrange que le vampire ne manqua pas de remarquer. « Effectivement, je n'ai pas mon mot à dire sur la question. Sur ce, … » riposta-t-elle dans un ton contraire à l'agacement, plutôt teinté d'un certain contentement.

S'éloignant pour observer de plus près les rives du lac immense, ils virent que l'homme continuait de les suivre comme un enfant convoitant un jouet ou une sucrerie mais ne voulant pourtant pas y renoncer après s'en être vu privé. Ils s'arrêtèrent dans leur marche, loin d'imaginer la terrible histoire que ce mystérieux personnage avait à conter.   « Vous nous voulez quelque chose ? » demanda Kyle au bout de quelques minutes d'attente, l'homme se démangeant de les aborder, gardant cependant sa carrure droite et inflexible intacte, pas moins chamboulée  de l'intérieur pour autant. « Pardonnez mon insolence de tantôt mais je suis sur pression et j'aurais besoin de votre aide pour pouvoir mettre un terme à cette tourmente. » lança-t-il pour piquer à vif l'intérêt de ses sujets, du moins l'espérait-il grandement. Il reprit rapidement, battant le fer pendant qu'il est encore chaud. « Je vous promet une récompense pour le travail bien fait, bien que mes exigences ne soient aucunement clémentes. Le travail est assez délicat et d'un calibre de diamant, ce qui fait que je ne pourrais me pardonner s'il s'avérait raté ou interrompu. Nous avons un accord ? » exclama-t-il avant de recevoir un simple hochement de la tête de la part du vampire – accompagné du sourire habituel – avant qu'on ne l'invite à raconter plus en détails les fins-fonds de cette affaire épineuse.

Il est inutile de dire qu'entre explications et questionnements divers, ils perdirent tout au plus une heure qui se serait avérée précieuse pour résoudre cette tâche dans la vision optimiste du jeune magicien, n'ayant aucune envie de la voir dégénérer. Luka, sympathique, ingénu et serviable comme à son habitude, ne demanda rien de bien extravagant en échange de ses services et se contenta de laisser les négociations à Kyle pendant que lui se chargeait plutôt de l'enquête en question. Cela étant dit, ils risquaient d'avoir du fil à retordre ne serais-ce qu'à détruire toutes les broches - ces sales copies d'une tradition visant au bien commun des magiciens tombés mais comme il fallait s'y attendre utilisée à mauvais escient -  qui se trouveraient au fond du lac.

Quand bien même ils réussiraient à mener cette mission à bien, la deuxième risquerait de s'annoncer beaucoup plus corsée, les deux jeunes amis n'ayant de toute évidence aucun indice et encore moins des possibles suspects à ces délits,  n'ayant rien détecté de bien étrange dans les environs depuis les maigres heures qu'ils avaient peuplé l'endroit. Les recherches, comme il fallait s'y attendre, se sont achevées par un cuisant échec, des efforts purement vains ramenant une fois de plus le vampire à son point de départ, autrement dit les rives des profondeurs cristallines. Une fois de plus, il se tenait à l'écart, craignant d'effrayer ces individus merveilleux et ne plus pouvoir les contempler. L'ondin de tantôt sorti la tête de l'eau une fois de plus et une fois de plus, Luka laissa ses yeux le suivre de son propre chef. Sauf que cette fois, ils n'étaient pas avides de sa beauté et de son apparence exotique mais bien d'une toute autre chose qui le rendait absolument irremplaçable à cet instant précis. Il réalisait enfin que sur lui – ainsi que tous ses confrères – reposait de près ou de loin le brin d'espoir restant au magicien, sans qu'il ne s'en doute lui-même.

Il se lança la tête la première. Avançant pas après pas dans une marche élégante – simplement la posture symbolique d'une petite nervosité – il s'approcha du jeune homme, ne cherchant aucunement à le froisser mais justement à lui montrer qu'il n'avait aucune mauvaise intention. Il ignorait quelles étaient ses pensées, idées ou ambitions, ce qu'il pensait des magiciens ayant plus ou moins prit le contrôle de ce lac qui autrefois leur appartenait, une colère à juste titre, mais il n'était pas prêt à baisser les bras. Prenant confortablement place – prenant appui sur ses deux genoux au sol pour rester dans une position stable – il interpella le jeune homme essayant de lui ''soutirer'' – bien grand mot pour ces quelques questions bien innocentes qu'il lui adressait – non seulement des informations quant à ces profanateurs de trésors mais aussi la manière de détruire ce qu'ils avaient engendré. Au final, qui avait dit que les connaissances ou les bonnes actions n'apportaient jamais que de l'ingratitude ?

Ayant compris que le jeune Luka n'avait effectivement aucune vue ni sur son lac ni sur son engeance – encore moins envers lui – il se permit de s'ouvrir un peu plus indiquant par avance à Luka quelques personnages de mauvais souche ayant fréquenté dernièrement ces côtés du lac, quasi assurément les commanditaires de cette horreur, mais également la meilleure façon de détruire ces résidus qui souillaient les profondeurs de cette merveille vivante. Plongeant avec l'aide précieuse de son ''nouvel ami'', celui-ci lui apporta une aide précieuse à déceler – malgré l'éclairage défaillant – toutes les broches susceptibles d'être des fausses, ce qui demande un certain effort physique que j'aurais dit d'une grand importance. Kyle de son côté, ne voulant pas être un fardeau pour les deux protagonistes faisant de leur mieux au fond du lac, se chargeait à son tour d'utiliser l'épée de Luka pour détruire de ce semblant de flammes bleutées - comme celles utilisées pendant ce rite mortuaire – ce qu'on avait utilisé pour s'en moquer. La vengeance est un plat qui se mange froid et ces vandales ne tarderaient pas à le comprendre, la petite grotte n'étant en rien un refuge capable de les protéger.


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Dim 06 Avr 2014, 15:24



Emivia tourna lentement dans le lit et enlaça son cher et tendre en souriant. Aujourd’hui était un jour bien particulier. Elle comptait se rendre incognito au Lac de transparence, lieu appartenant aux magiciens. Elle avait prévu ce voyage depuis quelques semaines déjà et ne comptait pas le repousser. Il y avait, là bas, des plantes qui l’intéressaient grandement pour ses projets d’alchimie. Cette excursion la mettait en émois. Ce n’était effectivement pas tous les jours qu’un sorcier se rendait en ces terres. Après s’être assurée que son homme se réveille dans les meilleures conditions qui soient, elle quitta le lit et se prépara vite fait avant de descendre en cuisine. Elle s’assura que Ryan et Alexis étaient tout deux réveillés et se tenaient prêts pour un départ imminent. Elle prit soin de remplir son sac de vivres et emporta également quelques concoctions au cas où. La brunette se dirigea ensuite à l’écurie et attela Cassiopée, laissant Poupi à Alexie et Hiei au plaisir de Ryan. Elle embrassa amoureusement et longuement l’amour de sa vie avant de monter sa licorne et quittait le repaire du couple.

La route fut relativement calme et sans encombre, passant du continent dévasté au naturel par la voix fluviale. La demoiselle arrêta alors sa monture au bord de l’eau et mit pieds à terre. Elle observa la beauté de l’endroit, les yeux brillants. « Finalement, cela n’a vraiment pas été difficile de s’y rendre… »
- On y est. Évitez de faire des vagues… Je ne compte pas m’éterniser ici plus que nécessaire. Vu ?!
Ryan et Alexis hochèrent la tête en signe d’accord.
Emivia s’accroupit alors au dessus de l’eau et y plongeant lentement la main. Celle-ci n’était pas glacée, une bonne chose. Son regard se posa sur des Nymphéa et la fit sourire. « Et bien, si je trouve aussi les Dahlia aussi vite, je pourrai repartir sans m’attarder… ». Elle ôta délicatement ses chaussures puis fit tomber sa cape et releva sa robe afin de pénétrer dans l’eau lentement.
- Faites attention, Dame Emivia…
Elle fronça les sourcils au son de la voix d’Alexis et fit un signe de sa main libre.
- Vas voir ailleurs si j’y suis !
Elle grommela et avança lentement en direction des plantes. Ryan eut un léger rire et s’approcha de l’orine, lui murmurant après une petite tape amicale sur l’épaule.
- Je te conseille de faire ce qu’elle t’a dit… Il serait fâcheux de la mettre en colère en ce lieu…
- Je voulais juste être prévenant…
Le vampire éclata de rire.
- Quand apprendras-tu que l’on ne doit pas être prévenant avec elle ? Allez viens… On va voir dans le coin si on déniche un truc sympa à faire.
Ce fut ainsi que les deux jeunes hommes partirent en reconnaissance sur les rives du lac, laissant la sorcière tranquille, du moins pour le moment.

La jeune femme se pencha alors en avant et ramassa délicatement par en dessous la fleur, avec ses feuilles. Elle tourna la tête et constata sa solitude avant de regarder partout autour d’elle. Elle se concentra afin d’ouvrir son sac par télékinésie puis ramena à elle un bocal de verre vide tout en douceur. Elle ôta le bouchon et plaça à l’intérieur la fleur avant d’en cueillir quelques unes de plus. A cet instant précis, ses yeux furent attirés par une étrange magie bleutée dont elle chercha immédiatement la source. « m*rde, un mage ! Invisibilité.» Ses pupilles grises scrutaient le magicien au loin, restant parfaitement immobile. Lorsqu’elle constata que l’homme ne l’avait pas vu, elle réapparut et sortit de l’eau dans la foulée. « Où sont donc passés ces deux idiots ?! ». Cherchant alentours ces deux jeune compagnons, la demoiselle se sécha rapidement les jambes à l’aide d’une petite serviette et enfila ses chaussures. Suivie par la licorne, elle longea la rive opposée de celle où se trouvait son éventuel ennemi. Elle aperçut alors Ryan, loin, sur le rivage de l’autre côté. Les deux hommes avançaient dans la mauvaise direction, enfin selon elle. « Mais ce n’est pas possible, ils lui foncent droit dessus ! ». Sans prendre plus de temps pour réfléchir, elle enfourcha sa monture et se dirigea vers eux au triple galop. « Mais qui m’a fichu entre les pattes ses deux boulets ?!... »

La brunette arriva trop tard. Ryan et Alexis se trouvaient devant le mage et semblaient discuter sereinement. Elle fit ralentir sa monture et arriva au simple trot, s’armant de son plus joli sourire. Elle inclina poliment la tête avant de descendre au sol. Les deux jeunes hommes se regardèrent et affichèrent tout deux un visage embêté. Ryan eut aussi le rougeaux joues. Sa voix se fit plutôt douce et enjouée.
- Bonjour Monsieur. J’espère qu’ils ne vous ont pas trop ennuyés…
- Bonjour Mademoiselle. Oh non, ils sont vraiment charmants. Ils ont accepté de m’aider pour… Pour un petit souci pas bien grave…
« Aider ? Souci ? Mmmmh je vais les tuer… »
- Ah oui ?
Elle leurs jeta un regard des plus noirs. Aider un magicien, le comble du comble.
- C’est vraiment gentil de leurs parts… J’ai cru qu’ils faisaient encore des bêtises…
« Et visiblement, ils ont dépassé ce stade… ».
Ryan brisa le silence en souriant légèrement, connaissant parfaitement la demoiselle avec qui il voyageait depuis un certain temps maintenant.
- Des vandales ont volé de broches appartenant aux morts au fond de l’eau ! Tu te rends compte ? Voler les morts…
Elle haussa un sourcil et secoua la tête. « Pathétique… J’espère que tu as une meilleure explication que ça… ». Elle soupira et posa son regard sur le magicien en souriant.
- Et que faut il faire afin d’y remédier ?
- Le nécessaire…
Elle hocha la tête dans l’affirmative, sourire coin. « Message reçu cinq sur cinq… ». Il ajouta toutefois.
- Oh et… Serait-il possible que vous détruisiez les broches non lumineuses aussi? Je vous paierai aussi pour cela, évidemment…
- Évidemment…
- A présent, je dois m’absenter quelques heures. Une affaire urgente à régler. Je reviendrai vers vous dans la soirée. Merci beaucoup de m’apporter votre aide. Je vous en suis reconnaissant.
« Pour ce que j’en ai à cirer de ta reconnaissance… »

Elle attendit patiemment le départ de ce dernier puis maugréa entre ses dents.
- Mais qu’est ce qui vous a pris à tout les deux ?!
- Ben…
- Tais-toi !
Elle attrapa Ryan par le col avec violence et l’approcha d’elle, le regard foudroyant de rage.
- Ne t’énerve pas Emi. Laisse-moi t’expliquer.
- Tu as trente secondes !
- Il nous offre une grosse somme d’argent…
- Et ? Crois-tu être dans le besoin ?!
- Il a parlé de reconnaissance des mages blancs…
- Et cela devrait m’importer ?!
Il esquissa un sourire malsain qui calma légèrement la brunette.
- Je me suis dit que ce ne serait pas commun… Une… Fin tu vois… Avoir leurs reconnaissances… Ce serait un excellent atout… Enfin, je trouve…
Elle relâcha sa prise, réfléchit un instant puis se détourna.
- Bien vu… Tu devrais ôter tes vêtements…
Ce fut lui qui haussa à présent un sourcil.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que c’est toi qui ira chercher les broches…
Le vampire fit une moue déconfite puis ouvrit la bouche afin de contester mais se ravisa des suites du regard menaçant d’Emivia.
- D’accord, d’accord. Pas la peine de t’énerver…
- Quand à toi et vu que tu ricanes bêtement, tu vas aussi te mouiller.
- Hein ?
- C’est pas négociable.
La demoiselle s’en frotta les mains puis fit un sourire en coin.
- Maintenant que ce détail est réglé. Allez me chercher ses broches et revenez avec des indices… Pendant ce temps, je ramasserai quelques Dahlias ainsi que des plantes dont j’ignore tout et que j’ai entraperçu non loin.

Tandis que les deux garçons s’occupaient brillamment de détruire les broches et dénichaient des indices, Emivia cueillait des Dahlia qu’elle plaçait soigneusement dans un récipient rempli d’eau au préalable. Elle ressortit après de longues minutes, satisfaite de sa pêche. Elle dénicha aussi une jolie et nouvelle fleur, qu’elle nomma instinctivement Valhia Illuminée, en récoltant un bon nombre avant d'en dégotter une autre dont l'odeur lui rappela de l'ail. Elle n'avait encore jamais vu cette plante à l'état sauvage. Elle s’installa ensuite tranquillement aux abords du Lac, prenant un bain de soleil et laissant ainsi sécher sa peau ainsi que ses sous vêtements. Elle avait en effet retiré ses habits afin de pouvoir nager plus librement lors de sa cueillette. Elle laissa ensuite librement vaquer son esprit, attendant que ses acolytes finissent leurs tâches. Elle se redressa soudainement au grognement de Poupi. Celui-ci avait ses oreilles en arrière, visiblement alerté par quelque chose, une odeur suspecte peut être. Elle regarda autour d’elle, se leva et enfila sa robe rapidement. Ses yeux furent tout de suite attirés par un objet brillant sur sa droite. Ryan et Alexis sortaient tranquillement de l’eau quand une dague lancée à vive allure surgit de derrière un rocher. La sorcière usa de sa télékinésie pour envoyer l’arme directement dans l’eau. Ce fut une nuée de flèches qui suivit.
- Mettez vous à couvert !
Ryan se jeta à terre alors qu’Alexis fit une roulade et ramassa son bâton pour finir accroupi. La brunette dévia les flèches qui lui étaient destinées avant de se redresser, furieuse.
- Bande de petits trous du c*l !
Elle dégaina  son katana et chargea comme une furie. Les jeunes hommes se regardèrent brièvement puis lui emboitèrent le pas sans attendre ainsi que le félin.

Les vandales venaient de mettre en rage Emivia par le simple fait d’avoir interrompu son moment de tranquillité. Ils allaient le regretter, amèrement. La demoiselle ne ferait certainement pas de quartier voir même un réel massacre, juste par vengeance. Le premier en visuel se prit son katana de plein fouet tandis que celui de droite se voyait octroyer un Lux Tenebris Metum. Elle usa sur le suivant de son Impera Dolor afin de le faire se plier en quatre. Ses yeux ébènes voyaient rouges. Ryan récupéra l’épée du premier cadavre afin de pouvoir combattre. Son envie de sang fit son apparition et il se rua sur le premier homme à sa portée, mordant sa jugulaire et le vidant de son précieux liquide jusqu’à ce que mort s’en suive. Poupi se déchainait aussi, sautant d’individu en individu, les assénant de ses crocs et de ses griffes alors que l’Orine les tabassait à mort de son arme, visant le plus souvent la tête. En quelques minutes à peine, le petit groupe de vandales était entièrement décimé ou presque. Il n’en restait qu’un, celui tenu par l’Impera Dolor qui gémissait et se tordait au sol de douleur. Il ne fallut pas longtemps pour le faire parler afin qu’il dénonce ses petits copains, cachés à quelques lieux d’ici. La sorcière fit un sourire mauvais et son regard indiqua clairement ses intentions. Alexis en eut froid dans le dos tandis que Ryan se sentait tout excité.
- On y va ?
- La question ne se pose même pas.
Le vampire afficha un beau sourire et se dirigea vers le lieu indiqué fièrement. Emivia sortit alors un kunai et planta le vandale qui la suppliait de lui laisser la vie sauve sans aucun remords, voir même avec un certain plaisir. Elle emboita ensuite le pas du jeune homme, Poupi marchant à ses côtés alors que l’orine se faisait un peu attendre. La brunette lui lança d’une voix plutôt désagréable.
- Tu as choisi de me suivre, non ?... Alors viens.
- Je… Oui Dame Emivia…
- La peur appartient au faible, tout comme la pitié ou le remord. Garde bien cela en tête, Alexis. Il en va de ta survie en ce monde.
Le jeune homme baissa la tête, ferma les yeux une seconde avant de les rouvrir et d’accélérer la marche afin de se mettre à sa hauteur.
- Tu as sans doute raison…
Emivia eut un léger rire.
- J’ai été exactement comme toi Alexis, rêveuse, idéaliste… Mais cela n’a pas duré. La vie n’est ni simple, ni rose. Pour survivre, il faut se battre, tuer, grandir et gagner en puissance. Je n’essayerai cependant pas de te convaincre, le temps le fera pour moi.

Le groupe arriva non loin du campement. Les vandales ne semblaient pas nombreux et ils pouvaient apercevoir de leur petite cachette qu’il y avait également leurs femmes et leurs enfants.
- Parfait. Aucun survivant.
Ryan hocha la tête dans l’affirmative tandis qu’Alexis murmura.
- Même pas les femmes et enfants ?...
- J’ai dit aucun.
Il déglutit avec difficulté. C’était la première fois qu’il accompagnait Emivia dans un de ses voyages. Il ferait le travail demandé, même si cela le rebutait. Ils chargèrent donc, s’occupant en priorité des hommes et femmes armés, éliminant tout ce qui se trouvait sur leurs passages. Une fois le camp complètement rasé, la sorcière s’approcha de l’orine et posa une main sur son épaule.
- Que se passerait-il, d’après toi, si les magiciens venaient à savoir qu’une sorcière est sur leurs terres ?
- Je ne sais pas.
- Et bien réfléchis-y.
Il vit un signe affirmatif de la tête.
- Allez, le mage ne devrait plus tarder… Retournons sur la rive.

La demoiselle se réinstalla alors tranquillement, allongée sur le sol à profiter du peu de temps où le soleil serait encore visible. L’archimage arriva peu de temps après. Alertée par Poupi, la brunette se redressa et lui adressa un sourire avant d’indiquer.
- L’affaire est réglée…
- Bien.
« Tiens, il ne souhaite aucun détail ?... Intéressant… ». L’homme tendit la récompense demandée par Ryan et Alexis avant d’ajouter.
- Je vous remercie pour l’aide que vous m’avez apporté. Vous avez toute ma reconnaissance ainsi que celle de l’ensemble des Mages Blancs.
Un léger sourire en coin s’afficha sur les lèvres de la jeune femme.
- Ce fut un… réel plaisir.


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Jeu 17 Avr 2014, 05:30


- Cette fois ne disparait pas sous mes yeux !
L'orisha ne pu s'empêcher de rire à cette affirmation de sa cousine qui n'avait pas visiblement pas apprécié la situation survenue au marché de Mégido quelques jours plus tôt.
- Promis se sera dans ton dos la prochaine fois...
- Ethan !
- Tu sais, ce n'était pas du tout volontaire.
- Tsss

La discussion fut close ainsi pour le moment, tout deux sur leur monture. Elle à cheval et lui sur Tempête. La rouquine voulait voir du pays, plus précisément le lac de la transparence, après tout elle voulait user de magie plus tard en jouant avec les éléments, l'énergie ambiante de l'endroit pouvait être propice pour elle, qui sait.  Pourtant la journée ne s'annonçait pas du tout comme ça au réveil, matin comme tout les autres, se réveillant aux côtés de sa bien-aimée, prenant le temps de s'offrir tout deux un moment de chaleur. C'est à ce moment que le vent tourna, sa brunette adorée se voyant octroyé une requête de mission, forçant son départ jusqu'au lendemain si l'on considérait le temps de déplacement. Quittant le manoir sur le dos de son dragon après un long baiser seul tout les deux dans la cour arrière «Je t'aime, fais attention à toi...» Oh il savait fort bien qu'elle était en mesure de se défendre en cas de besoin, mais il préférait être avec elle, cela lui manquait de pouvoir se battre à ses côtés et semer librement le désordre dans le but d'accomplir leur destin. Malèna avait alors proposé de se changer les idées par cette visite du lac, l'orisha avait accepté, se disant qu'il pourrait y découvrir quelconque ressource ou ingrédients pour le laboratoire de la sorcière.

Chemin sans encombre outre des brigands de campagne qui avait bloqué la route dans le but de les détrousser. Ethan descendit du pégase qui se fit félin sans attendre et sauta à la gorge de celui qui semblait mener le groupe. Créant la confusion et la dispersion de toute la troupe... L'orisha poussa le corps dans le fossé afin que les charognards y prennent repas puis repris place sur Tempête redevenu monture.
- Tu ne te sens pas coupable de l'avoir laissé ainsi à demi mort ?
- Je devrais ? Il a voulu nous détrousser, il en paye le prix.
- Et la diplomatie ?
- Avec une lame pour langue, la parole ne passe pas en premier plan pour ces gens là.
Elle baissa la tête, non pas qu'elle détestait les combats au contraire, mais la froideur de son cousin l'avait un peu surprise. Le dialogue se poursuivit un moment entre eux, elle voulait en savoir un peu plus sur ses idées et convictions, comprenant que les choix d'Ethan tournait très fortement autour du principe de Liberté. Orisha pur qui ne se laisserait plus marcher sur les pieds par quiconque, celui qui essayerai de le mettre au fer y risquerait littéralement sa vie.

Les paysages c'étaient succédé l'un après l'autre sur leur route qui fut tout à fait tranquille sur toute la suite du voyage, à croire que les collègues du brigand avaient répandu la parole de leur délicatesse. Devant eux miroitait le lac de la transparence, lieu magnifique en tout point, les description qu'il en avait lu n'était pas embellie mais bien réelle. Ici et là des gens flânait, discutait, s'entraînait, profitant de l'atmosphère sereine qui y règne. Le duo mit pied à terre, Maléna tenant son cheval par la bride alors que Tempête se fit tigre pour marcher entre son maître et la demoiselle pour donner un coup de tête à gauche ou à droite, réclamant une grattouille derrière les oreilles.
La rouquine s'émerveillait de ce lieu et sa magie lorsqu'elle pointa du doigt une grande île au milieu du lac, un bâtiment aux allures de temple y prenait place comme surgissant des eaux.
- Une petite nage pour aller voir ?
- Non je passe mon tour.
- Qui sait l'eau est peut-être super bonne et ton exercice du jour sera fait.
Il aimait taquiner sa cousine, sachant qu'elle courait déjà quelques kilomètres chaque matin, chacun son exercice au réveil après tout... Marchant en silence, un vieil homme s'approcha d'eux lentement et leur fit signe de s'arrêter avec politesse.
- Bonjour monsieur, pouvons-nous vous aider ?
- Effectivement les enfants, des voyous s'amuse à profaner le dernier repos de nos défunts.
- Et en quoi pouvons-nous être utile.
- Ils lancent de fausses broches au fond du lac.
- Mais quel est le lien avec les morts ?
Le vieil homme expliqua alors brièvement le rite entourant les magiciens mort et la présence de la broche au coeur de la purification. Le duo hocha de la tête, comprenant mieux la situation.
- Ils vous suffit de plonger et détruire les faux afin que seuls les véritables persistent.
- Et bien tu vas vraiment nager Maléna...
- Toi aussi.
Tout deux se mirent à rire puis se regardèrent le vieillard.
- Je présume que vous avez récompense à la clé ?
- Bien sûr, la reconnaissance des magiciens vaut déjà beaucoup, ce à quoi je vous rajouter une bourse pleine à chacun et un toit pour la nuit si vous en avez besoin.
- Nous verrons pour le logis, commençons d'abord par nettoyer.
- Merci beaucoup les enfants... et si vous trouvez les coupables, faites le moi savoir je vous prie.
Les yeux de Vallen montrèrent une lueur de vengeance et Ethan fit un sourire en coin, se disant qu'une recherche dans les alentours permettrait sûrement de récolter quelques indices à ce sujet.

Ils s'approchèrent de la berge, marchant dans le sable fin en bordure du lac, Ethan murmurant à l'oreille de Tempête de rester sage, ce dernier se couchant aussitôt pour profiter du soleil tandis que le cheval goûtait avec plaisir l'herbe des environs. L'orisha retira son haut pour ne garder que son short puis plongea à l'eau,  nageant pour s'éloigner de la rive avant de se laisser descendre jusqu'au fond. Regardant avec étonnement la clarté de l'eau, y voyant presque comme à la surface, la lumière tranchant le liquide de ses rayons qui faisait briller les bijoux. Certains réagissaient mieux que d'autres à la luminosité, l'orisha se disant que ceux-là devaient être les véritables et les autres les breloques de mauvaise qualité.

Il se mit à monter et descendre à répétition, ramassant les faux puis reprenait de l'air en surface, lançant les trouvailles sur la rive en attendant. Maléna avait quant à elle sauté dans le lac avec son haut de maillot et son pantalon qui arrivait à mi-jambe. Alors que tout deux étaient à la surface pour reprendre une bouffé d'air, l'homme éclaboussa sa cousine.
- Prévoyante... tu traines toujours ton maillot comme ça ?
Elle répliqua aussitôt par une bonne vague.
- On allait à un lac, je me devais d'en profiter.
- Mais tu ne voulais pas nager jusqu'au temple.
- Tu as vu la distance !
- Avoue que tu pense manquer de force pour t'y rendre.
- Pari tenu, tu me donnes ta part de la récompense ?
- Pourquoi pas et c'est réciproque si tu échoue.

Sourire malicieux, il lui fit une grimace puis plongea à nouveau, parcourant les environs à la recherche des autres bijoux de pacotille, tout deux remontant à la surface bredouille à quelques reprises. Nageant alors jusqu'à la rive, considérant le travail accompli. Progressant sous l'eau, l'attention d'Ethan fut attiré par une tache sombre sur le fond, fouillant brièvement le sable pour attraper un morceau de tissu avec une broderie. Satisfait de sa découverte, il rejoignit Maléna qui avait fouillé dans son sac pour en sortir une grande serviette afin de s'assécher. La lançant à l'orisha pour qu'il puisse en faire de même. La petite compétition jusqu'au temple allait attendre un moment, après tout ils venaient de se fatiguer avec tout ces aller-retour. Chacun remis son haut puis étalèrent les objets en longueur sur le sol, attrapant le cheval par la bride pour le faire marcher à pas rapprocher sur le bout des sabots. Profitant de la dureté de ses fers pour écraser à chaque mouvement une breloque, détruisant en une multitude de morceaux les items qui profanaient la quiétude des morts et le respect des traditions. Vallen s'approchait lentement, regard satisfait de ce labeur rondement mené.

- Laissez-moi m'occuper des restes vous voulez bien.

Levant la main, bougeant les doigts tout en marmonnant des mots en une langue incompréhensible pour le duo, les débris se mirent à fondre comme neige au soleil avant de disparaître totalement. À l'endroit se mit alors à pousser ce qui semblait être un arbre qui atteignit plus d'un mètre de haut.
- Rien ne se perd, rien ne se créé, il n'y a que changement.
L'orisha avait attendu que l'incantation soit terminée puis présenta le bout de tissu au vieillard dont le visage n'affichait que peu de surprise.  Il s'agit de la marque des brigands qui sévices dans le coin depuis un moment mais nous n'avons jamais les preuves de leurs méfaits. Ils sont interdits de passage dans ce secteur et la présence du tissu dans le lac prouve selon moi leur responsabilité de cet outrage.
- Nous allons leur rendre visite.
- Oh ce n'est pas nécessaire, je peux demander à nos gardes de s'y rendre.
- Laissez nous un peu de temps d'abord.
- À votre guise.

Ethan fit signe à Tempête de le suivre, laissant le cheval à la dégustation d'une meule de foin offerte par le magicien. Le trio avançant vers le lieu indiqué, trouvant aisément dans une clairière le campement des brigands, reconnaissant le logo sur leur tunique tout comme la ressemble de cette dernière avec l'homme qui avait essayé de les détrousser. Il murmura à la demoiselle.
- Je te laisse parler d'abord, si tu es pas assez convaincante j'interviens.
Elle se frotta les mains avec satisfaction, heureuse de la confiance que lui donnait son cousin. Maléna se leva, suivit de près par les deux autres et s'avança mains devant vers l'adversaire. La réaction fut immédiate et les lames furent levés dans leur direction avant de descendre lentement sous l'ordre d'un supérieur assurément. «Tiens ils ont une hiérarchie eux ?»

- Halte ! Qui êtes-vous ?
- Nous venons discuter.
- À quel sujet ?
- Les breloques du lac.
- En quoi ça vous regarde.
Le visage de l'homme était sans la moindre expression, innocent ou coupable, il ne reflétait rien. Ethan observait son attitude avec attention.
- Les magiciens veulent votre tête pour ce geste.
- Qu'ils viennent nous la couper, ils sont trop doux pour passer à l'acte.
- Si vous insistez je vous le fais gratuitement tout de suite...
Maléna tourna la tête vers l'orisha qui jouait des doigts sur sa dague.
- Non non, pas de ça ! C'est justement ce que je veux éviter, nous sommes civilisé non ?
- Non
- Pas toujours.
- Que proposes tu petite fille ?
- Petite fille ! Je t'ai pas insulté moi.
- Mes excuses pucelle...
- Grrr tu vas me le payer !

La rouquine ne songeait plus du tout à la diplomatie, sautant sans prévenir à la gorge de son interlocuteur, le plaquant au sol, ses mains se resserrant sur son cou avec force. Lui flanquant des coups de genoux dans les flancs pour qu'il perde son air encore plus vite. Il essayait de se débattre tant bien que mal sous le regard étonné de ses hommes. Profitant de la surprise, le fouet de l'orisha claqua à plusieurs reprises, blessant tour à tour les brigands aux yeux, au nez, à la main pour les désarmer. Se réveillant de leur stupeur, ils laissèrent leur chef se débrouiller comme un imbécile pour s'attaquer à Ethan qui semblait la plus grande menace. Combat acharné de l'homme et son félin qui en éliminèrent une quinzaine avant que les autres ne se calment et comprennent leur faiblesse. Maléna se leva, dernier coup de pied à sa victime car il avait expié son dernier souffle.

- Partez loin, je vous le conseil sans quoi les magiciens viendront vous faire prisonnier, je suis sûr que de petites expériences ferait de vous d'excellent cobayes...

Ethan se mit à rire en les voyant détaler comme des lapins après avoir attrapé leurs effets personnels. La rouquine ne put que rire avec lui tandis qu'ils rebroussaient chemin pour se rencontrer Vellan de nouveau. Ce dernier était assis sur un banc à regarder le soleil se coucher à l'horizon.

- Vous ne serez plus embêté par les voyous.
- Comment ?
- Sans importance...

Le vieil homme restait tout de même perplexe à cette affirmation et fit envoyer une poignée de magicien au campement. Ceux-ci revinrent peu de temps après pour confirmer le départ de la totalité du groupe. Il sortit alors de sa tunique deux bourses bien pleine que chacun pris en main.

- Tel que promis, de l'or et notre reconnaissance. Désirez-vous un toit pour la nuit qui approche ?
- Volontiers
- Un hôtel se trouve dans la cité non loin, dites leurs que je vous envois, vous aurez des chambres à mes frais.
- Merci.
Hochant la tête, il s'éloigna, satisfait d'avoir régler deux soucis d'un coup et pouvant se concentrer sur sa cérémonie qui aurait lieu bientôt.

- Allez plonge, tu as encore un défi à relever.
- Avec plaisir cousin.

Elle sauta à l'eau sans attendre et nageant avec vitesse jusqu'à l'île du temple, y mettant les pieds tout en admirant l'architecture de ce lieu sacré dont elle ne pouvait se permettre de visiter ainsi vêtu. Ethan envoya Tempête en pégase la chercher pour ne pas qu'elle s'épuise, la ramenant sur la rive où elle s'enroula dans la serviette. Attrapant les deux bourses maintenant sienne, sourire aux lèvres de sa petite victoire. Ethan riant de bon coeur, n'ayant que faire de cette petite bourse avec ce qu'il possédait déjà. Le petit groupe se rendant à l'hôtel indiqué pour s'y reposer, les animaux étant également accueilli à l'écurie de l'endroit mais le pégase tricha et s'envola pour rejoindre la fenêtre de son maître et se faire félin pour s'écraser au pied du lit. Tous repartant au lever du soleil direction le manoir.

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Lun 21 Avr 2014, 10:15

Le lac de la transparence, un endroit serein, à ceci près que je suis depuis longtemps au courant de magouille de jeune démon laisser là pour éliminer les jeunes magicien un peu trop sûr d'eux et curieux. Enn bref, un passage obligé près de ses lumineux qui ne mérite rien d'autre que la mort et le désespoir aux survivants. L'esclavage aussi, mais ça, je verrai plus tard, dans l’immédiat je n'ai pas besoin d'un magicien, sauf si il y en a un d'assez fou pour m'invoquez mais ne rêvons pas trop. Enfin bref, en venant ici je ne m'attends en rien à tomber sur ce qui va justement me tomber dessus et l'Archimage qui approche à une aura bien trop inquiétante pour songer à l'éliminer d'un coup de chakram bien placer. Je pose sur lui un regard froid, c'est un ennemi, même si à première vue, lui ne c'est pas rendu compte de la race qui était mienne, tant mieux, voilà comment garder un effet de surprise pas déplaisant si nécessaire.

- Mesdemoiselles ! Attendez, j'ai un service à vous demandez.
- Et on oublie le renard à six queues, pas très gentil ce gars là.
- Tu es jaloux maintenant ?
- Misa, tait toi, et tiens toi prête, ce gars là n'est pas un ami si tu vois ce que je veux dire.
- Oh ... bien maîtresse.

Mon Orine aux cheveux vert baisse la tête alors que je laisse ce magicien approcher, sur mes gardes, un service, à un démon, soit il est fou, soit il est aveugle, soit j'ai vraiment pas une apparence de démon et en ce cas, mon stratagème pour être un loup déguisé en agneau est on ne peu plus fonctionnel. Je souri faiblement, répliquant d'une voix douce, trop douce peut-être même mais qu'importe, cela ne semble pas éveiller de soupçon en cet Archimage aux long cheveux blanc et au visage doux.

- Que pouvons nous faire pour vous monsieur ...
- Vallen, l'Archimage Vallen. Et bien voilà, il me faudrait de l'aide, car des petits malins mêle de fausse broche aux vrais au fond du lac, tout cela pour dire que c'est ruiner nos croyance, c'est là un affront. J'aurai besoin d'aide pour détruire toute ses fausses broches et pour faire arrêter ses vauriens de quelques manières qu'il soit.
- Tout les moyens sont bons en somme ?
- Oui demoiselle.
- Je vois, et bien, pourquoi pas. Mais rien ne s’obtient sans rien en retour, je pense que vous comprendrez. Je ne demanderai pour ma part pas grand chose, juste un droit de passage car, et bien, disons qu'on est loin d'être amis.

Je laisse à mes ailes leur apparence naturelle alors que j'étire un sourire mesquin sous le regard un peu perdu de ce magicien qui reprend pourtant bien vite contenance. Un droit de passage contre une élimination pur et dur des gêneurs. Oh il doit savoir qu'on ne peut faire confiance aux démons, même si, contrairement à d'autre race, nous avons des valeurs et celle de la parole en est une chez moi, c'est d'ailleurs Misa qui fini de le convaincre, lui expliquant sa situation alors que j'attends les bras croisé. Elle n'est peut-être qu'une Orine qui m'est dévoué, mais elle est trop pur, beaucoup trop pur mais en cet instant, cela peu bien me servir car sans faire un grand éloge de ma personne, elle assure que je n'ai qu'une parole, juste ce qu'il faut pour obtenir de cet Archimage mon fameux droit de passage en échange de quoi, je me charge du reste.
Les accords conclu, je lui demande comment reconnaître les dites fausses broches, il m'explique brièvement qu'elles seules peuvent être détruite et je soupire faiblement, le regardant déjà partir. Et bien, au travail car oui, je n'ai qu'une parole, ou presque mais concernant ce dernier point, il n'est pas obligés de le savoir pleinement. Néanmoins je m'assois au bord du lac, observant les dites broches sous un dernier regard de l'Archimage, lequel me voit usé de ma télékinésie, j'attrape une première broche, use de ma superforce, et comme prévu, elle résiste, me brûlant me^me légèrement la paume de la main, pas assez pour me faire du mal, juste assez pour que ce soit désagréable. Je continue donc avec une seconde et ce n'est que la quatrième qui deviens poussière. Je sais ce qu'il me reste à faire, et la journée va être longue.

- Vous avez besoin de quelque chose mai...
- Misa, appel moi Opalyne d'accord, et, essaie de me trouver une boisson chaude et une couverture. On va en avoir pour long même si j'avance vite et tôt ou tard il faudra que je me repose un peu, autant se trouver de suite un coin tranquille.
- C'est moi ou tu commence à vraiment apprécier Misa comme tu m'apprécie moi ? Ça ne te ressemble pourtant pas de t'attacher aux gens, c'est comme avec Abel.

Je porte sur le renard un regard sombre, noir même, mais il c'est tue et à son expression je devine qu'il ne cherchait nullement à provoquer ma colère. Je soupire avant de l'attraper, délicatement, le serrant contre moi avec tendresse, j'ai besoin de lui, il a raison en prime, même si l'avouer me donne l'impression de devenir une faible créature.
Une journée complète pour briser toutes les fausses broches, nul doute que ceux qui les avaient jetés là sache depuis qu'ils étaient rechercher. Néanmoins, j'avais fini cette première œuvre et Vallen était venu la veille au soir voir ou j'en étais, content de découvrir le tas de poussière à mes côtés et de voir qu'effectivement, seules les vrais réagissait à présent. J'avais me^me eu droit à un vrai lit, sous bonnes garde cependant, mais qu'importe. Il était temps de découvrir qui en était les auteurs, car je doutais qu'une personne seule en soit capable. Et les démons de bas étages, ses sous-fifres juste assez bon pour ramasser les miettes, aller être mes informateurs. A condition que je les déniches, ce qui ne fut pas bien difficile car ils avaient attrapé un magicien, le faisant hurler de douleur en le torturant de diverse manière possible, ce qui ne m'étonna nullement. Ma présence passa inaperçu toutefois, jusqu'à ce que mes ailes de papillon battent furieusement l'air. Je n'étais encore qu'une anonyme au sein des miens, mais ses démons là comprirent vite qu'entre eux et moi, il y avait une différence et pas nécessairement à leur avantage.

- J'ai juste besoin de petit renseignement, votre jouet du jour ne m'intéresse pas. Alors répondez moi et j'oublierai jusqu'à vous avoir croisé, dans nos intérêts à tous.

Un démon se détache du groupe, il n'a pas l'air impressionné le moins du monde, du moins, jusqu'à ce que je le pousse contre le mur par télékinésie avant d'user de ma surperforce pour lui broyer le genou. Face à ça, j'obtiens ce que je veux, mes renseignements. Et l'un de ses démons est d'ailleurs un membre du groupe de vaurien que je cherche, mais contre sa vie j'obtiens le nom et la cachette de tout ses camarades, et la promesse qu'il m'apprendra quelque chose si je tiens parole. Marché conclu donc.
Je part sans faire davantage de remous, les laissant avec le misérable magicien dont le calvaire ne fait visiblement que commencer. Dommage pour lui, mais c'est plaisant pour moi, car si j'ai donné ma parole concernant les broches, je n'en reste pas moins un démons et la mort de mes ennemis naturel, ses fichus êtres qui croient en je ne sais quel bonté, est un plaisir. Même si je préfère les voir humiliés et réduit en esclavage. Enfin, je m'éloigne de se repaire connu de tous déjà et encore debout par je ne sais quel miracle, comme quoi, même nous démons avons notre dose de chance.

- Tu es sûr de ce qu'il t'as dit ?
- Non Azazel, son visage était impassible mais c'est dans son intérêt de ne pas m'avoir mentis, et je pense qu'il le sait. Leurs auras étaient insignifiante pour moi, en somme, je ne m'en fais pas trop.
- Hum ...

Je regarde le renard dont l'expression songeuse à quelque chose d'amusant et en même temps, d’inquiétant. Misa nous suis sans dire un seul mots, se contentant d'observer comme à son habitude, même si je sais que la violence dont j'ai fait preuve, quoi qu'à mes yeux légère, ne lui plaît pas. Elle n'en dira rien, elle sait ce que je suis et le Lien qui nous unit fait qu'elle doit me servir, même si en retour, j'avoue lui concéder bien des choses que je ne laisserai nullement passé autrement. Elle me conseil, et finalement, elle efface un peu de la solitude qui m'accompagnait jusque là malgré la présence d'Azazel. Le fait qu'elle me contredise parfois, de sa voix douce et timide est u plaisir en réalité, ça anime les longs jours de marches ennuyant. Enfin, trêves de pensées, je suis arriver dans le nid des rats que je cherchais, le carnage peu commencer. je demande à Misa de rester en retrait, pour sa propre sécurité mais surtout, parce qu'à la moindre utilisation de pouvoir, elle peut grâce justement à notre lien, l'utiliser à son tour, ou me le transmettre, ma magie étant souvent plus puissante et mon endurance dans ce domaine plus grand. Ce qui n'a rien d'étonnant quant on sait qu'elle ne participe guère aux combat, ce qui est pourtant le moyen le plus efficace de s'endurcir.
ils sont la, impassible comme le démon me l'avait promis, et bientôt, mon chakram, l'hypnose d'Azazel et mes bâtons allié à l’âme en peine ont raison de ses petits vandales sans importance. Leur cris se répercute sur les parois de leur planque quand mes bâtons se pose sur leur corps, envoyant une décharge de souffrance pur, trop intense parfois pour leur garantir la survie. Ils doivent tous mourir, point final. Mais parfois, je me retrouve face à cet impassibilité étrange, pas un cris, pas une expression, rien, juste la mort pour compagnon alors que leur dernier souffle sifflant se fait entendre.

- Ils sont tous morts.
- Bien, retournons voir ce démon, il m'apprends ce qu'il doit m'apprendre et nous partons, enfin, après être retourné voir cet Archimage et lui avoir offert un petit présent.
- Opalyne tu ne vas quand même pas ...
- Si Misa, si.

Elle blêmit alors que j'attrape une tête qui a rouler sur le sol, la mettant dans un sac épais avant de partir, sereine. Le démon m'attends, fébrile, du moins, il le laisse transparaître un court instant avant d'afficher cet impassibilité qui me ferai presque froid dans le dos si son aura n'était pas aussi minable. Une heure me suffit à en apprendre le secret, afficher un masque neutre en toute circonstance, voilà ce que je veux depuis longtemps. Ça n’effacera pas mes émotions, je le sais, mais au moins ça les masqueras aux yeux des autres et ça, c'est un atout non négligeable.
Je repars sans rien dire, tenant moi-me^me parole et laissant le derniers vandale en vie, en prime contrairement aux autres c'est un démon, ce geste de pitié lui inspirera peut-être du dégout, mais si il deviens plus fort, il pourrait aussi s'en souvenir dans le futur, un futur que je vois déjà venir et dont je dessine les plans dans ma tête. Vallen est là, et lorsque je jette le sac à ses pieds son expression reste neutre, il sait déjà ce que le sac contient, mais il ne dit rien, se contentant de bref remerciement, et de l’assurance que j'ai mon droit de passage ici, du moins tant qu'une guerre ouverte n'est pas déclarer entre nos deux peuples. C'est tout ce qu'il me faut pour ne pas avoir à m’inquiéter d'être traqué comme un animal. J'ai déjà assez d'ennemis comme ça, plus je m'assure d'en écarter certain, même temporairement, et plus j'avance dans mes projets. Car oui, chaque chose en son temps et comme ont dit parfois, voilà une bonne chose de faite.

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Mar 29 Avr 2014, 00:20


« Mmmm. »

Le jeune 'homme' aux cheveux argent scrutait la surface du lac, son regard vermeil s'arrêtant de temps à autre sur ce qui reposait au fond de celui-ci, qu'il s'agisse de cailloux ou d'artefacts plus précieux. Il lui était déjà arrivé plus d'une fois de repérer sous les eaux limpides ces broches indestructibles portées par les Magiciens décédés, mais pas une fois il n'avait commis le sacrilège de les voler, alors qu'elles auraient pu servir d'inspiration pour son travail. Bon, d'accord, il avait une fois examiné d'un peu plus près les bijoux, mais jamais il ne les avait éloignés du Lac de la Transparence. Les us et les coutumes les barbaient, mais se faire poursuivre par une horde de Magiciens outrés demeurait une perspective encore plus ennuyeuse. D'autant plus qu'il ne pouvait s'empêcher d'avoir une pensée pour son mentor Eric, ce Magicien qui lui avait appris à se familiariser avec la magie, et qui était peut-être mort dans la destruction d'Eärudien. Le cœur du jeune 'homme' se serra, pour une raison qu'il ne comprit guère, aussi préféra-t-il éloigner le souvenir de son esprit. Son repère, sa balise dans ce monde était absente. A ses yeux, cela faisait d'ailleurs une éternité qu'il n'avait pas revu celle qui lui avait permis de ne pas sombrer dans les affres de ses propres sentiments.

Avisant le regard perdu dans le vague de l'Elémental, Xena ne manqua pas de lui coller un taquet amical à l'arrière de la tête, qui lui valut un regard meurtrier de la part du jeune Eren. La Réprouvée ignorait exactement ce qu'il s'était passé à Eärudien, mais elle savait que la cité des Elfes, à présent reconstruite, était un lieu particulier pour le jeune 'homme', et qu'il s'y était déroulé bien des choses. Que l'Elémental y avait connu espoir et désespoir, sans qu'elle n'en sache plus. Et elle ne manqua pas non plus d'aviser le regard en biais que lui adressa le Magicien qui s'était adressé au joaillier, lui présentant une requête qui pouvait relever de son domaine.

Nonobstant ce jeu de regards dont il n'avait de toute façon cure, le joaillier s'avança, plongeant ses pieds encore bottés dans la flotte pour se pencher et ramasser au fond du lac une broche qui avait été amenée vers le rivage par le gré des courants. Ses doigts fins effleurèrent doucement le bijou, son regard embrassant chacun des détails de l'artefact. Puis il tendit le bijou à Vallen.

« C'ui-là est un faux. »

L'Elémental laissa tomber le bijou dans le creux de la main du Magicien, qui l'examina un bref instant avant de hocher la tête et de refermer son poing sur la contrefaçon.

« Vous connaissez votre métier, commenta-t-il. »

Le jeune 'homme' se contenta de hausser les épaules et entreprit de ôter ses bottes, avant de retrousser son pantalon et s'immerger davantage dans l'eau du Lac. Xena s'apprêta à l'imiter, mais d'un regard, l'hermaphrodite lui fit comprendre qu'elle avait mieux à faire. Et pour une fois, elle obtempéra, pas par soumission, mais par excitation : aller s'occuper de quelques voyous vandales pouvait s'avérer être aussi intéressant, sinon plus, que d'examiner une à une les broches du Lac, d'autant plus qu'elle ne possédait pas le regard expert d'Ercan.

N'ajoutant rien de plus, Vallen se détourna, laissant carte blanche au duo certes étrange, mais efficace. La demoiselle s'éloigna, déployant ses ailes et s'envolant afin d'aller enquêter dans les villages alentour. La Répouvée n'était certes pas des plus discrètes, mais son excentricité était telle que n'importe qui serait capable de croire qu'elle était intéressée dans l'achat des broches volées aux Magiciens. D'autant plus que le fait qu'elle côtoie un joaillier susceptible d'être intéressé par la chose était de notoriété commune, pour ceux qui la reconnaissaient – être vainqueur d'une des épreuves de la coupe des nations avait au moins cet avantage.

Il fallut plusieurs heures à l'Elémental pour examiner toutes les broches qui lui parurent suspectes puis les détruire, se promenant d'abord aux alentours du lac, les bottes à la main, avant d'entreprendre un exercice de natation plus long et plus complexe. Finalement, il n'hésita pas à faire appel à ses pouvoirs d'Elémental pour faciliter son travail, usant de l'Eau pour se déplacer plus facilement et du Métal pour attirer à lui les broches suspectes. Lorsque le jeune Eren eut achevé son œuvre, le soleil avait teinté l'horizon des couleurs chatoyantes du crépuscule, et Xena choisit ce moment pour revenir sur la rive du Lac où ils avaient rencontré Vallen.

« T'as des clients, affirma la Réprouvée avec un sourire empli de fierté. Ils t'attendent demain au village de Rudebord, à la taverne 'le Tonneau Sale'.
- Charmant, commenta le jeune 'homme'. »

L'Elémental et la Réprouvée passèrent la nuit sur les berges du lac, établissant un bivouac sommaire, mais dont ils avaient l'habitude. Le lendemain, ils plièrent bagages, contactèrent Vallen afin de le tenir au courant et se rendirent au village en question après quelques téléportations ratées, autant à cause des manies magiques d'Ercan que des indications plus que vagues de Xena. Bon gré malgré, ils s'installèrent cependant à l'heure convenue à une table de la taverne 'Le Tonneau Sale'. Quelques minutes plus tard, un individu, qui avait l'air des plus ordinaires, vint s'asseoir à leur table, le plus naturellement du monde.

« Alors, quoi d'neuf ? demanda-t-il avec enthousiasme. »

Ercan haussa les épaules, désinvolte, mais la Réprouvée eut cependant et étrangement un peu plus de tact que son partenaire :

« Rofl, bah, rien d'très extraordinaire. Les affaires vont bien, mais elles pourraient mieux aller. »

La Réprouvée acheva sa phrase avec un clin d'oeil complice, auquel l'homme répondit par un sourire du même acabit. Après quelques minutes de discussion sans intérêt – à propos des derniers événements des terres du Yin et du Yang, de la météo et de la fille du tavernier – l'homme se leva et invita l'Elémental et la Réprouvée à le suivre jusqu'à une maison ordinaire du village. Et une fois le pied posé à l'intérieur de celle-ci, le jeune Eren ne fit pas dans la dentelle : il téléporta tout ce qui lui tomba sous la main avec lui jusqu'au Lac de la Transparence, où l'attendaient Vallen et d'autres Magiciens, prévenus de la manœuvre. Certains d'entre souffrirent malgré tout de l'atterrissage maladroit et imprévu de tabourets, téléportés par erreur, mais aucune casse sérieuse ne fut à déplorer. Par précaution, le jeune 'homme' retourna au village pour prendre par surprise le reste de la maisonnée, la téléportant également vers Vallen. Peut-être que tous les vandales n'étaient pas présents, mais cela suffisait probablement pour l'Archimage, qui ne tarderait pas à trouver les criminels restant.

Et plutôt que d'attendre de recevoir les remerciements de Vallen, Ercan ne tarda pas à se téléporter avec désinvolture loin de là, embarquant avec lui une Réprouvée et quelques tabourets.

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Mer 30 Avr 2014, 01:39

HRP:

Attention, certains détails sont susceptibles de choquer un auditoire sensible.



" AAAAAAAaaaaAARghhhhhhHHHHHHH "
Un long cri déchira soudain la nuit, faisant fuir un banc de chauve souris d'un bosquet proche.
" Je vais te le redemander, peut-être as-tu mal entendu avec une oreille en moins... Que. Fais. Tu. Avec. Ce. Bijou ? "
" AAaAAargh.... ouii grrrr.... je vais..... je vais le dire alors.... arrêtez, par p... pitiééÉÉAAAAARGHHHh... "
" HYAHAHAHHAHAHAHAHAHAHA !! "

Les ruines du manoirs Darkenvy résonnaient des cris et des rires tonitruants du bourreau et de son prisonnier. Enfermé dans la cave qu'il chérissait, Lokys y avait traîné un manant déniché plus tôt dans la soirée, au détour d'un repas qu'il prenait dans une taverne bondée...


{Quelque trois heures auparavant...}

" Vous êtes seul ? "
" Plus maintenant on dirait... "
" Je peux m'asseoir là ? " Une candide humaine visiblement éméchée vint prendre place sur ses genoux avant même qu'il eût à le lui demander. Les grandes mains du vampire épousèrent la volupté de ses hanches charnues, remontant jusqu'à sa taille afin de la caler confortablement contre lui.
Une discussion feutrée s'entama entre les deux envoûtés...

(...)
" Et quel nom vient sublimer cette magnifique œuvre de chair ? " S'enquit l’homme après avoir bavassé longuement de la pluie, du beau temps et des récents événements.
" Vally... Appelez-moi Vally, monseigneur ?... Ff... "
La jeune femme retint un soupir de bien-être alors que Lokys appliquait ses lèvres pâles sur son buste d’ivoire. Le vampire remonta une de ses mains le long de la colonne vertébrale de la dénommée Vally jusqu'à sa nuque, puis ses doigts l'enserrèrent en un massage charnelle qui incita la demoiselle à pencher la tête en arrière, dévoilant à son regard famélique sa jugulaire battante.
" Lokys, déchu des Darkenvy... " Il murmura son titre à l'oreille frémissante de sa délicieuse proie avant de déposer un filet de salive sur toute la longueur du cou de celle-ci, la préparant savamment à accueillir son extatique morsure.
" Lokys... je m'en... souviendr... Ah ! "

La voix de la jeune femme se perdit en un hoquet de surprise lorsque le bicentenaire pénétra sa tendre chair de ses deux canines effilées. Sous la sensation de succion, elle ferma les yeux et se laissa aller au plaisir que lui provoquait son sanguinaire baiser. Lokys savoura son fluide vital jusqu'à ce que sa victime posât ses mains sur son torse et le repoussât doucement. Docile, il s'extrait de sa veine et embrassa langoureusement les deux perforations qu'il avait laissées afin que les enzymes cicatrisantes de sa salive arrêtent au moins le saignement.
" Qu'y a-t-il... "Vally" ? T'aurais-je fait mal ? " Lui demanda l'albâtre, sincèrement inquiet en fixant la gourmette dorée qui enserrait son cou.
" Non du tout mais... Voyez cet individu là-bas ? " Le vampire suivit du regard la direction que la jeune fille pointait du doigt. Il aperçut alors un fellah attablé en face de deux autres individus encapuchonnés, discutant précipitamment et à voix basse, penchés les uns sur les autres.
Lokys tendit l'oreille... Le premier avait des biens précieux à vendre et les trois négociaient férocement le prix à grands coups d'arguments. Soudain, l'un des acheteurs exigea de voir le produit... et le vendeur en herbe sortit à la vue de tous...

" Une broche de Suris ? "
" Vous connaissez ? " Le ton suspicieux de la jeune femme attira le regard méfiant du vampire, quand elle ajouta d'une voix plus engageant, "Peu importe ! Je... Que diriez-vous d'en apprendre plus sur ce trafic ? Disons que ça sera une petite compensation en échange de mon sang ?
Retrouvez-moi au Lac de la transparence quand vous en aurez plus appris, s'il vous plaît ! "

Lokys sourit mais son regard s'assombrit.
" Je n'ai pas pour habitude de payer mes consommations, mais l'enjeu est de taille et vous avez toute mon affection... Je vous retrouverai là-bas avec les détails de cette affaire... "
(...)


{De retour dans la cave...}

Lokys tournait autour de la planche de bois sur laquelle était cloué notre vendeur. Il suçotait quelque chose, un bâtonnet de chair ensanglanté qui s'avéra être la phalange majeure droite du malchanceux humain.

" AAAAAAaaargh par pitié.... Je ferai tout.... Tout ce que vous voule... "
" .... Je sais oui... " Bien entendu qu’il le ferait, cette perspective n’était pas à remettre en question. Le strige poursuivit en croquant goulument l’appendice sanglant.
" Je fais de mon mieux dans cette histoire, faut dire que tu n'y mets pas du tien non plus ! Avec tous tes cris, je me perds dans tes... explications... " Ironisa le bicentenaire en se plantant devant sa victime. Il termina de dévorer le doigt, faisant craquer les os et les tendons sous ses molaires puissantes. Ses zygomatiques se crispaient à chaque mâchouille et il finit par avaler la bouilli de chair en râlant de plaisir. Le vampire fit courir ses doigts agiles sur la tablette à côté de lui, jonchée d’objets en tout genre. Il finit par se saisir d’un scalpel et d’une fourchette… un peu rouillée par les années. Gardant le manche du couvert dans la bouche, il s’attarda un instant l’air songeur, le dos de sa main sous le menton et son bras soutenu par l’autre.

" Hmmm… Ca y est, je sais ! Je vais te rendre magnifique ! "

Quatre petites sections rapides sur les quatre tendons qui reliaient les doigts de sa main droite entre eux suivirent ses mots… Et une fraction de seconde après :

" AaAAaaAARGH.... Aah... "
" Tss... Je n'en ai pas fini avec toi, tu vas pas me lâcher derechef ? "

L'humain s'était évanoui pour la troisième fois. Sa pâleur trahissait le bon litre de sang qu'il avait sûrement perdu et qui continuait de s'écouler des diverses taillades où se trouvaient avant plusieurs de ses membres, une oreille, deux ou trois doigts, des dents... Lokys fit tinter une seringue pour liquéfier son contenu. Il pressa doucement la gâchette qui laissa fuir une gouttelette translucide, puis il prit le bras de sa victime et pour y infuser le remontant.

" Tiens, voilà de quoi supporter les prochaines réjouissances... "

L'effet fut immédiat. Le corps du fellah sursauta comme pris de décharges électriques et il se réveilla malgré lui, une expression de terreur sur le visage en s'apercevant que la mort n'était toujours pas venue le délivrer de ce cauchemar.

" Chuuuut… Calme-toi, jeune humain. Toutes tes souffrances peuvent s’arrêter, là, tout de suite tu sais ?
Tu sais ce que je veux… "
Poursuivit Lokys en s'entaillant lentement le bras. Son regard suivit le mince sillon rougeâtre qui glissa le long de son biceps. Il reprit en un murmure...
" Le sang de vampire... savais-tu que le boire peut soigner tes maux ? Faire repousser ton majeur malgré le fait qu'il se trouve en ce moment même dans... mon estomac ? " Le vampire pourlécha les lèvres et accompagna son information d'un sourire compatissant. Il poursuivit de calme olympien qui le caractérisait. " Tu en boiras petite chose... alors, dis-moi maintenant ce que je veux savoir… "

Et le mince espoir de survie délia la langue de l'humain, qui se mit à lui déballer l'intégralité de la combine. Les broches volées étaient au nombre de huit. Lui-même n'en possédait qu'une. Cinq allaient être vendues lors d'une vente aux enchères sous-terraine dont il lui indiqua la position, la date et l'identité de "équipe organisatrice". Enfin, les deux dernières se trouvaient sur le pend intérieur de la veste de ses complices...
Lokys but les mots de l'humain, puis tint parole et approchant sa plaie des lèvres de ce dernier, il lui permit de se délecter de son sang maudit, ce qui n'eut pour effet qu'accélérer sa mort et intensifier son agonie.

" Bien, il est temps de partir pour le lac, ma douce amie... "

Après avoir emporté la broche du trépassé, le vampire enfourcha sa monture et se dirigea vers le Lac de la transparence.


{Vingt-quatre heures plus tard, sur les rives du lac}

Une agitation peu coutumière des ondées translucides régnait cette nuit-là. En arrivant, Lokys roula un regard curieux sur les environs familiers puis aperçut un trio d'hommes en train de discuter. Le vampire n'aurait pu reconnaître physiquement la jeune Vally, en revanche, son odeur et le goût de sa peau ne pouvaient détromper ses sens, c'était bien elle, sous une autre forme, qu'il avait sous les yeux.
Laissant Freya approcher, il glissa au sol d'un pas leste en fixant la nouvelle "Vally" qui s'avança soudain vers lui.

" Ah, Lokys ! Je savais que vous viendriez.
C’est un haussement de sourcil étonné qui accueillit son salut. Le vampire approcha d’un pas lourd, détaillant l’enveloppe charnelle qui était à présent la sienne.
" Oui, je comprends votre étonnement... Mon véritable nom est Vallen. Magicien de mon état, un très grave délit à nos traditions a été commis ici...
Comme vous pouvez vous en douter maintenant, mon... statut ne me permet pas d'intervenir directement auprès des mortels... C'est pourquoi j'ai jugé bon de... m'attirer votre sympathie, afin de m'offrir vos services. "


Il n'y avait aucun doute quant à son identité. Sa gorge masculine présentait toujours la cicatrice de ses deux canines... Vally, Vallen donc, avait cela dit très mal joué en le dupant ainsi, et le vampire aurait pu s'emporter si son instinct et son appétit repu ne l'avaient retenu. Après tout, la mission n'était pas terminée, et la perspective de pouvoir à nouveau torturer et mutiler les trois compères restants de l'affaire l'électrisait de plaisir.

" Toute cette mascarade... était bien superflue, Vally... Vallen. Voici la première des broches volées. Je sais où sont les autres, mais il me faudra encore un peu de temps avant de pouvoir vous les apporter. "
" Bien, je savais que mon intuition m'avait bien guidée. Vous êtes la personne de la situation ! Du temps hmm... Il y a quelque chose que vous pourriez faire ici en attendant. Je vous laisse avec mon intendante qui va tout vous expliquer. "

Tandis que Vallen s’éloignait en discutant dans une langue qui lui était inconnu, une elfe dont l'âge avancé n'avait d'égal que l'incommensurable beauté s'avança vers lui. Apparemment, les huit bijoux dérobés avaient été remplacés par de pâles ersatz de fer qui risquaient d'altérer le milieu du lac, aussi fallait-il les retrouver. L'elfe lui tendit une cloche de lumière bleutée à emporter avec lui là-dessous, ce que le vampire finit par accepter en rechignant... il détestait la magie, mais devait bien se résigner à l'utiliser s'il voulait pouvoir trouver rapidement les contrefaçons parmi les autres.

" Les faux ne réagiront pas aux stimuli magiques. Récupérez-les, je me chargerai de les détruire, marcheur. "
" Marcheur ? " s'étonna Lokys d’être ainsi appelé, ce à quoi l'elfe répondit en haussant les deux sourcils d'un air hautain, avant de se détourner pour rejoindre l'escorte du magicien.


Il fallut une nuit entière au vampire pour dénicher les bijoux contrefaits. Explorer l'intégralité des fonds marins qu'il connaissait bien, repérer celles à moitié enfouies sous le sable. Il trouva les huit à force de persévérance, de nage éreintante, de retour sur ses pas, de rencontres plus ou moins belliqueuses qui donnèrent aux sirènes l'occasion de reprendre sur lui leur revanche bien méritée...
Lokys allait revenir donner son fardeau à Vallen, quand quelque chose attira son attention. Il ne sut pas trop pourquoi il eut l'intuition de tourner les yeux vers cet endroit précis du lac à ce moment-là... mais en s'approchant, il déploya une nouvelle vague d'énergie bleue dans l'eau et trouva une neuvième broche factice... Plein de soupçons à présent, il décida de dissimuler l'information au magicien, et retournant auprès de lui sur les berges, il lui tendit comme convenu les huit artéfacts à détruire, se gardant bien de mentionner le neuvième qu’il avait coincé dans la poche intérieure de sa veste.


" Merveilleux !
Nous allons nous en charger... "

" Tiens, elfe, reprends ton lampion... Et maintenant, je... "
" Vous allez assister à cette vente, et récupérer les dernières broches. Venez, je vais vous apprêter... "
" Volontiers mais, qui vous a parlé d'une vente déjà ? "

De plus en plus méfiant, Lokys toisa Vallen afin d’y dénicher la moindre ride, la goutte de sueur de trop qui trahirait ce que le magicien tentait de lui cacher… mais rien, et pour seule réponse une justification plus que probable qui suffit au vampire, pour l’instant.
" Hum... Euh, je suis magicien, ne l'oubliez pas ! "

Lokys suivit Vallen qui le vêtit d'un atour sobre et prestigieux censé l'effacer parmi la foule d’invités. Un fond de teint lui rendit un épiderme plus humain, un costume en queue de pie noir sur fond de chemise blanc dégageait avec style ses contours trapus. Un chapeau haut-de-forme venait habiller ses cheveux d'ordinaire lâchés qui étaient pour l'occasion noués en une longue tresse qui pendait le long de sa colonne vertébrale. Un petit nœud papillon rouge sombre et une fleur d'amaryllis coloraient son habit terne.


{La nuit suivante, sous-sol d'un manoir}

La suite des événements prit une tournure plus qu'inattendue. Complètement fondu dans la masse des invités comme si les deux siècles qui le séparaient de sa vie princière n'avaient jamais existé, Lokys se rendit sur les lieux de la vente. Le lot des broches de Suris arriva en dernier, comme la coutume voulait que plus les biens furent précieux, plus tard étaient-ils présentés. Les bijoux magiques réveillèrent l'assemblée qui hua avec enthousiasme, de nombreuses mains se levèrent pour s'emparer des artéfacts... Mais le vampire n'avait d'yeux que pour le vendeur... un goguenard congénère qui observait amusé ses futurs acheteurs, l'œil avide. Ce dernier ne remarqua Lokys que lorsque celui-ci leva enfin la main, alors que tous les autres s'étaient calmés, rehaussant la mise que plus personne ne semblait vouloir suivre.
" Oh, aurions-nous un acheteur qui fait du zèle ? A combien s'élève votre mise monseigneur ? "
"
Lokys se leva lentement, sa main gantée toujours dressée vers le ciel, puis il releva la tête vers le vendeur, les bords de son chapeau dévoilant les fentes reptiliennes de son regard carnassier.
" Vos vies, messires... "

Jamais une expression sur le visage d’un homme n’avait mieux retranscrit la terreur. Mais de quoi avait-il peur au juste ? De plus de cent ans son aîné, cette goule impertinente n’avait pas de quoi lui causer le moindre mal, qui plus est, il en avait été le maître pendant de nombreuses décennies. Le visage du vieux vampire changea du tout au tout tandis qu’un sourire assuré prenait place sur ses fines lèvres.

Jamais il n'aurait cru trouver cet individu ici. Lokys resta là à l’observer, les yeux brûlants de haine et d’une folie meurtrière qu’il ne pouvait plus enliser. Son seul désir était à présent de meurtrir son ancien geôlier, de lui arracher les broches afin de les ramener à celui qui le paierait pour… et par décence, nous préférerons passer sous silence les multiples sévices que l'un des douze salopards qui lui avaient fait vivre l'enfer sur terre  et qui courraient encore le monde aura eu à subir pendant les semaines qui suivirent. Quant à son complice, il servit tout bonnement de repas à un Lokys que les débordements d’horreur avaient affamés, un misérable humain allié au mauvais vampire, tombé au mauvais endroit au mauvais moment.

{Le lendemain, retour au lac}

De retour au lac avec les sept dernières broches, Lokys fit appeler Vallen par l'une des elfes qui arpentaient encore les berges. Celui-ci ne devait venir que le lendemain, aussi le vampire passa-t-il la journée à se remettre de ses émotions, à l'abri du soleil.
Le soir venu, Vallen se présenta à lui.

" Monseigneur, vous n'avez pas idée de la valeur du service que vous nous avez rendu. Donnez-moi les broches à présent, que je les renvoie là où est leur place... "

Sans un mot, l'hémophage tendit le sac qui contenait les broches au magicien... Ce dernier en vérifia le contenu, puis il tendit une main polie au strige qui en contempla le vide désespérant. Enfin, il s’y était attendu…
Ils étaient seuls sous le bosquet qui avait accueilli le repos du nocturne. Se levant en saisissant la main que le magicien lui tendait, Lokys enlaça l’homme au niveau du ventre et passa derrière lui, le serrant contre son corps glacé.

" Aurais-je droit à nouveau à ce sang que j'aime tant ? J'aimerais avoir une idée de la valeur de ce service comme vous dites... "

Et sans attendre confirmation, il planta ses crocs avec fougue dans la nuque du magicien. Surpris par la brusquerie de son prédateur, Vallen tressaillit et tenta de s'échapper... curieusement sans faire appel à la magie. Lokys n'y prit même pas garde tant sa forge physique était réduite par rapport à la prise tenace qu'il avait sur lui. Le magicien subissant de lancinantes douleurs et poussa plusieurs exclamations qui n’atteignirent visiblement pas son escorte restée mystérieusement près du lac...le vampire ne s'arrêtait pas. La vie continuait de fluctuer d'un corps à un autre tandis qu'il semblait vouloir vider le vivant jusqu'à sa dernière goutte. Vallen tenta de protester, mais les vertiges s'emparèrent bientôt de lui, son esprit perdit pied avec la réalité, et la mort bientôt vint cueillir sa jeune vie, révélant au monde sa véritable apparence...

" Vous aviez raison, on dirait... "

Ce n'était plus le sage magicien à la chevelure d'argent dont Lokys tenait la carcasse entre les bras, mais une sublime jeune femme aux courbes divines, dont le cou était cerclé d'une gourmette où pouvaient se lire en lettres finement ciselées le mot : "Dehlya".

" Merci pour votre confiance, vampire. La neuvième broche doit se trouver quelque part sur elle. "

Comme déchirant le tissu de la dimension, le véritable Vallen apparut soudain derrière le vampire accroupi qui fouillait la dépouille de sa victime à la recherche du dernier bijou volé. Il le trouva coincé dans un endroit assez improbable, puis remit l'intégralité des broches de Suris au réel magicien qui l'avait engagé.


" Vous n'aviez pas besoin de tuer ces pêcheurs... "
" Ma mission, mes règles... vieillard ! "
" Hm... Votre arrogance vous perdra... mais je l'excuse aujourd'hui au vu de vos faits. Voici votre récompense... "
" Une bien fructueuse affaire... "
" C'est le cas de le dire en effet... Quoi qu'après vos exploits au fond du lac de la semaine dernière, je ne sais pas si elle était méritée ! "
" Ha... J'allais y venir... On ne peut décidément rien vous cacher. "
" J’ai les amis qu’il faut... Et je dois vous retourner le compliment, n’est-ce pas ? Nous allons procéder au rituel d'immersion des broches, vous êtes libre de pouvoir y assister si cela vous intéresse ? "
" Vous imaginez bien que rien ne m’aurait fait plus plaisir... " Un sourire entendu dessina les traits juvéniles de Lokys tandis que les deux se fixèrent un instant.
Le vampire s'apprêta à repartir quand Vallen, à présent escorté par les deux elfes au courant de la combine, dont celle qui l'avait traité de marcheurs, l'interrompit.

" Au fait, puis-je vous demander… comment avez-vous compris... ? "
Le sourire de Lokys s'élargit et sans se retourner, à présent juché sur Freya, il murmura :
" Étonnant, le pouvoir de dissimuler aux autres les moindres aspérités émotionnelles sur son visage. Cette femme maîtrisait ce don à la perfection. Peut-être vous serait-il utile de l'étudier à votre tour ? Sur ce, messieurs, milady..."
Puis il s'éloigna d'un bon trot avant de disparaître dans les épaisses ombres que fournissait le bois environnant, laissant à un Vallen songeur le soin de se débarrasser de la dépouille de la voleuse...



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Mer 30 Avr 2014, 13:37

Certaines histoires avaient le don d'attirer la curiosité des gens. Certaines histoires étaient faites pour être préservés. Mais il fallait dire que combien même la belle vampire était une espionne et qu'elle en savait sur grand nombres d'histoires. La plupart du temps cela lui laisser dans l'indifférence la plus totale. Il y avait peut être bien assez de problème comme ça, pour qu'elle aille s'occuper de celle des autres. Mais hélas, lorsque ses devoirs de chef de la section 13 l'obligeait à s'informer sur les éventualités détails de la vie passionnantes et scandaleuse des gens, il fallait dire qu'elle se devait de le faire. Parfois ses informations étaient utiles, d'autres pas. Mais en règles générale, ce n'étaient là qu'une distraction de plus, bien vite oubliée lorsque sa mission était terminé. Alors durant le reste de son temps libre, vous croyez bien qu'elle n'avait pas envie du tout de se mêler dans des affaires qui ne la regardait pas. Et pourtant en cette journée où le ciel était recouverte d'une épaisse couche de nuage gris. Le destin voulait sans doute d'acharner sur elle. A moins que ce n'était là qu'une fois de plus un hasard dont elle n'y croyait pas du tout. Loris dirait plutôt que cela serait le mauvais karma.

Cela faisait quelque jours qu'elle avait parcouru les terres pour se rendre à une ville où avait lieu une réception, donnée par la famille Giovanni. Et connaissant la très charmante Meredith, toute absence serait un affront. Sur le chemin, la belle vampire à la peau de porcelaine, c'était arrêtée aux lacs de la transparence afin de s'y reposer quelques heure. Ce n'était pas la première fois et sans doute pas la dernière, que la belle noble c'était retrouvée dans ce lieu, où l'eau était aussi pur et aussi clair que l'élément le plus rare de ce monde. La beauté de l'endroit était sereine et apaisante. Et pourtant, bien qu'elle aimait ce lieu pour ça, Heavenly allait très vite se rendre compte que cette tranquillité si rechercher, allait très vite disparaître avec l'arrivé d'un homme. Levant son visage de porcelaine, sans pour autant du sol sur lequel elle c'était posait et continuant tranquillement à barboter ses pieds dans l'eau limpide du lac. La belle vampire demeurait silencieuse et calme, observant les pas de l'inconnu s'arrêter devant elle.


- L'eau est elle bonne ma dame ? demanda l'homme
- Ma foi je dirai que oui répondit la vampire avec douceur Vous êtes ?
- Vallen pour vous servir fit le mage en s'inclinant devant elle Je ne vous ai jamais vu dans les parages, vous êtes de passage ?
- Je présume que vous pour me posez ce genre de question, c'est que vous êtes du coin ? répondit Heavenly avec un sourire

Voyant les lèvres de ce dernier s'élargir. Elle n'avait besoin de nul de réponse de sa part pour connaitre la réponse à sa question. Et il fallait pas non plus mille an pour la jeune femme pour savoir ce que cet homme voulait d'elle en réalité. Elle avait ce don, ce pouvoir qu'elle se servait à sa guise. Le pouvoir de lire dans les pensées. Et si cette rencontre pouvait paraître aux premiers abord innocente. Elle savait parfaitement qu'il n'en était rien.

- Savez vous que sous ce lac abrite des broches représentant chaque âmes de défunts mages blancs ?
- Vos confrères je suppose ? J'imagine que la cérémonie de purification doit s'approcher à grand pas, pour que vous soyez ici.
- Vous semblez bien au courant ma dame
- Sur vous ? Pas grand chose, sur ce qui se passe au alentour ? Qui sait, peut être bien répondit la jeune femme avec malice Et donc Quel est le problème ? Des tritons se sont emparés de vos broches ?
- Pas tout à fait, de fausses broches ont étaient remplacés et ces objets sans valeurs ont étaient éparpiller partout.
- Et vous voulez que je les détruises et que je retrouve les vauriens ? demanda la jeune femme Vous manquez pas de culot...
- Je ne vous ai rien demandé fit le mage avec le sourire
- Non...mais vous le pensez trop fort

Se levant avec le soupire avant de commencer à défaire sa robe tout en regardant l'homme avec un demi sourire. Sans aucune pudeur, la belle vampire laissa tombée sa robe le long de son corps avant de la laisser à terre, dévoilant les courbes majestueux et enchanteresse. Sans pour autan affichée de la gêne et tout en lui tournant le dos elle entendit ce dernier

- Vous comptez donc m'aider ?
- Ne vous méprenez pas...Je vais juste prends un bain
- Alors je vous attends ici...

Dans un rictus quelque peu amusée, la belle vampire plongea dans l'eau. Parcourant ainsi les profondeurs du lac. Tout en nageant elle découvrit alors des objet brillant au fond...par centaines voir un peu partout. C'étaient donc ça les fameuses broches ? N'ayant pas trop envie de perdre du temps, Heavenly avait usée de sa magie de téléportation afin de rassembler toute les broches avant de les détruire. Mais alors qu'elle s'apprêtait à remonter à la surface, quelque chose avait attirée son attention. Se cachant derrière un rocher, elle vit une femme ou plutôt une sorcière remplacer les vrai broches par de vulgaire substituts. C'était donc elle la coupable. Tout en suivant cette femme à la surface de l'eau avant de nager quelque peu et de voir que non loin du lac, un petit repère de sorcier avait établis leurs camps. Elle avait le choix, soit se mêler de ce qui la regardait pas, soit ignorée tout ça. Enfin maintenant qu'elle était là, autant en finir avec cette histoire...Profitant de voir qu'un sorcier c'était approché de l'eau, Heavenly nagea jusqu'à lui se faisant passée pour une nageuse. Éblouis par sa beauté ce dernier avait baissé sa garde en la rejoignant dans l'eau. Le malheureux n'avait pas compris que cet acte allait lui coûter la vie. Le reste du groupe, Heavenly s'en était occupée petit à petit, un par un et en douceur. C'est après quelque heures que se retrouvant devant le magicien vêtu d'un drap et agrippant les cheveux de la sorcière que cette dernière la lâcha devant le mage, sous son regard calme et quelque peu intrigué.

- Votre baignade à était bonne ?
- Ma foi quelque peu dérangeante. Vous voulez votre coupable, vous l'avez.
- Une sorcière ? murmura il froidement en fonçant les sourcils
- Des sorciers...mais c'est la dernière. Faite en bon vous semble, cela ne me regarde pas.

Tout en prenant ses affaires et en passant devant le magicien qui c'était dangereusement approché de la femme. Les tournants le dos et avançant tranquillement, Heavenly entendit le mage lui adresser la parole.

- En faite...Je ne sais même pas votre nom ?

Tout en gardant un petit sourire et sans pour autant se retourner. Cette dernière fit

- Quel importance ? De toute manière nous ne nous reverrons surement plus. Adieu.

Et sur ces dernières paroles, Heavenly s'éloigna du mage, laissant les histoires qui ne la regardait pas, loin derrière elle.


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