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 Envol - PV Lumi

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Sam 03 Mai 2014, 21:42



Hiraeth jeta un coup d’œil inattentif à la sa lame, avant de l’essuyer et de l’examiner une dernière fois. Malgré l’obscurité, son visage se reflétait parfaitement dans le métal, lui renvoyant l’image de ses traits tirés par la fatigue et des poches violacées qui s’étaient formées sous ses yeux. Hiraeth soupira : depuis combien de temps astiquait-elle cette épée qui n’était, de toute manière, pas sortie de son fourreau depuis la dernière fois qu’elle l’avait nettoyée ?

Tout était silencieux. Cela faisait déjà quelques heures que le paysage sableux du désert avait fait place à de gigantesques plaines sillonnées de routes bien définies, et que par le même temps Hiraeth était quelque peu déboussolée. Malgré la fatigue, elle ne parvenait pas à trouver le sommeil : un ineffable mélange d’excitation et d’appréhension l’emplissait au rythme où elle réalisait qu’elle avait cette fois complètement quitté son habitat. C’était ce même sentiment qui l’avait empêchée de fermer l’œil la veille de son départ, et qui, malgré son initiale disparition au fil des jours, avait laissé à la jeune fille une insomnie chronique. Depuis des semaines, Hiraeth n’avait pas fait de nuit de plus de trois heures. Et ses journées en charrette n’amélioraient pas la chose.

Hiraeth, le regard porté sur le ciel, pensa à ses parents. Que faisaient-ils ? Étaient-ils en train de s’inquiéter ? Après tout, le monde était bien dangereux pour les humains – ses parents en avaient fait les frais, avant d’arriver à Utopia, et l’avaient maintes fois répété à leurs enfants : Utopia était le seul endroit sûr. Cependant, la veille du départ de leur fille, ils lui avaient pour la première fois conté leur merveilleuse vie vagabonde qu’ils avaient dû abandonner à la naissance de leur premier enfant. La liberté, les découvertes, mais le danger, et surtout le danger. Ils réprouvaient cette décision, mais Hiraeth s’était sentie comprise et n’en fut pas moins aidée dans ses préparatifs.

Ainsi, alors que ses parents lui étaient venus à l’esprit, Hiraeth se pensa pour la première fois proche de son frère. Lui aussi peut-être était en train de fixer le même ciel, les mêmes étoiles et de penser à sa vie d’avant. Mais Hiraeth devrait revenir, elle – parce qu’Utopia était sa maison, et elle n’avait aucun doute là-dessus. C’était son enfance, c’était sa famille, c’était ses moments avec son frère. C’était ce qu’elle chérirait toujours.  À cette pensée, Hiraeth ramena instinctivement ses jambes vers sa poitrine, et posa sa tête sur le ventre de son griffon. Bercée par la chaleur du corps de l’animal et le mouvement régulier de sa respiration, la jeune fille ferma doucement les yeux, avant de tomber dans les bras de Morphée.

La charrette s’arrêta. Hiraeth se redressa lentement en se frottant les yeux, tentant de réveiller assez son corps pour pouvoir faire face convenablement au marchand qui lui faisait face. La lumière l’éblouissait, il devait bien être midi passé. L’homme lui disait quelque chose avec un sourire gêné. Hiraeth, sans bien comprendre ce qu’il disait, se contentait d’acquiescer d’un air distrait, en cherchant Ceri des yeux. Il devait être parti pour une chasse, aussi descendit simplement la jeune fille du véhicule et salua succinctement son conducteur.

Le ciel était parfaitement bleu. Le sac sur l’épaule, l’épée dans son fourreau, Hiraeth s’avança vers le lac qui s’étendait face à elle, et s’assit sur sa bordure. Des montagnes se profilaient à l’horizon, un doux son d’eau s’écoulant accompagnait les lieux - tout était exceptionnellement calme. Hiraeth ferma les yeux ; elle sentait qu’elle aimait déjà cet endroit.

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Lun 05 Mai 2014, 01:57

J’avais beau avoir tenté de ne pas me rendre au lac l’envie avait été plus forte que moi. Plus que l’endroit que je trouvais magnifique et qui été l’un des seul à réussir à me faire me sentir sereine c’était l’habitude de me rendre tous les ans à la même période sur ce lieux qui avait guidée mes pas ici. J’avais quittée Utopia quelques temps au par avant et avant de me relancer dans un nouveau voyage à travers le monde j’avais décidée de venir me ressourcer quelques temps au lac. Cependant j’étais restée trop longtemps sur ce lieu et je devais commencer à penser à partir. Les raisons qui me poussaient à vouloir quitter cet endroit était simple. La premières était que je ne parvenais pas à rester plus d’une dizaine de jour à un endroit et la deuxième était que dans quelques temps la cérémonie de la magie bleu organisée par la mage allait débuter et je n’avais pas du tous envie de me retrouver aux milieux de tous cela.

Me levant péniblement du rocher ou je m’étais assise je me mis à inspecter les environs. Avec de la chance une caravane marchand c’était peut être installée dans le coin. Si c’était le cas je pourrais surement embarquer avec eux lors de leur départ. Enfin seulement s’ils prévoyaient de partir avant la célébration ce qui était loin d’être gagnée. Après de longues heures de recherche je dus me rendre à l’évidence. J’allais soit devoir rester ici le temps de la célébration soit partir à pied. Je commencer à perdre espoir quand je vis qu’une charrette venait d’arriver. Je connaissais déjà la raison de sa venue ici mais je ne risquai rien à aller demander à son propriétaire s’il repartait avant le début de la cérémonie.

J’étais en train de m’approcher  quand je vis quelque chose me fit changer d’avis. Une jeune femme venait de descendre du véhicule et après avoir rapidement saluée son hôte elle s’approcha du bord du lac et s’assis au bord. Je ne la connaissais pas et le bon sens me disait de ne pas m’attarder ci d’avantage, d’aller voir le marchand avant qu’il ne parte mais en même temps mon instinct me criait d’aller la voir. Après un bref instant d’hésitation je compris ce qu’y était à l’origine de ce sentiment. Elle ne dégageait aucune force magique ou quoi que se soit de ci caractéristique à toutes les races peuplant ce monde. C’était elle aussi une humaine et la premières que je croisais en dehors d’Utopia. La voir regarder ainsi le lac me fit me rappeler la première fois ou je l’avais vu moi aussi. J’étais âgée d’une dizaine d’année et n’ayant jamais parcourut le monde il s’agissait pour moi du plus bel endroit existant. J’avais depuis changée d’avis mais ce sentiment ne m’avait pas vraiment quitté depuis. je la laissa regarder le lac puis après un instant je m’assis à cotée d’elle.

« Quand j’ai découvert le lac pour la première fois j’ai eu la même réaction que toi. Je l’ai regardé longtemps et je me suis dis que se devait sans doute être le plus bel endroit au monde. » Je me tus un instant puis jugeant qu’il était peu correct de la perturber dans sa méditation sans me présenter je dis « Je m’appelle lumi désolée si mon approche t’a semblé un peu brutale mais c’est tellement rare de rencontrer des humains en dehors d’utopia que je me suis sentis obligée de venir te voir. » Je lui souris amicalement et attendis sa réponse espérant ne pas l’avoir effrayer avec mon approche et souhaitant ne pas voir partir le premier humain avec qui je parlait depuis longtemps.
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Jeu 08 Mai 2014, 15:25


Au doux son des clapotis de l’eau se mêla une voix. Hiraeth savait qu’on lui parlait, mais ne détourna d’abord pas le regard du mystérieux lac, qui offrait à la fois le spectacle d’une vie sous-marine et l’illusion que la liberté céleste n’était qu’à quelques pas. Quelle ironie de la part du Créateur que d’avoir peint des tableaux si majestueux, si proches, et pourtant intouchables. Enfin, peut-être était-ce cette intangibilité qui les rendait justement tant majestueux. Hiraeth aurait pu rester des heures assise là, en éternelle spectatrice de la vie, mais elle savait bien que c’était impossible. À un moment où à d’autres, elle  était contrainte de prendre part à la pièce et par le même temps faire face aux angoisses des potentielles erreurs, du regard porté sur soi ; faire face à toute la machination mise en place pour plaire. Faire un choix entre suivre le scénario pour la certitude de faire partie de l’histoire, ou improviser à ses risques et périls. Mais depuis longtemps, à chaque fois qu’elle entrait en scène, Hiraeth avait déjà en tête ce qu’elle devrait faire : risquer, risquer, risquer. Rien ne dirigerait ses actes, malgré le fait que souvent, ils fussent en étroit rapport avec ce qui était attendu. De toute façon, tout ce qui lui importait était de faire ce qu’elle voulait ; pas seulement et stupidement s’éloigner du normal pour s’éloigner du normal, aussi décida-t-elle de prêter attention à celle qui lui avait adressé la parole.

C’était une jeune femme à  la peau pâle et aux cheveux clairs, qui firent penser à Hiraeth un court instant à l’éventualité que ce fût un ange. Cependant, elle remarqua très vite que cela devait être l’unique caractéristique qu’elle possédait de cette race, et que son visage lui était familier. Après tout, elle avait mentionné Utopia – cette dite Lumi devait être une humaine, tout comme Hiraeth, l’adolescente devait l’avoir croisé une fois, dans une des nombreuses rues de la ville.

Est-ce le cas ? , dit-elle d’une voix calme.

L’idée que son interlocutrice ne sût pas à quoi elle voulait faire allusion ne lui traversa l’esprit qu’à l’instant où elle termina la phrase. Hiraeth adressa alors un sourire aimable à Lumi, visant à effacer des pensées de cette dernière la possibilité que la question de l’adolescente pût être une réflexion déplacée quant à ses dernières paroles. Elle reporta brièvement son attention sur le lac, avant de tourner une nouvelle fois sa tête vers son interlocutrice.

Je m’appelle Hiraeth. J’ai grandi dans la forge Tangwin ; si vous connaissez.

Ne sachant quoi ajouter, elle se contenta de fixer son interlocutrice de ses yeux sombre. Après tout, ayant grandi presque essentiellement dans son quartier, un passé de phobique sociale et un désintérêt actuel et manifeste pour les rencontres visant uniquement à enrichir son carnet d’adresses, les mots ne lui venaient absolument pas naturellement. Elle restait quelqu’un souvent peu loquace, mais rarement gênée par les circonstances, aussi se retrouvait-elle souvent à mettre mal à l’aise les gens avec qui elle parlait sans s’en rendre compte. Pensant à cette éventualité et loin d’elle étant l’idée de délibérément déstabiliser les rares gens à qui elle parlait, Hiraeth tenta de nouveau de prendre une expression chaleureuse, en prenant bien soin d’éviter de regarder son reflet dans l’onde. Car même si elle essayait du mieux qu’elle pouvait, l’adolescente le savait. Quoi qu’elle faisait, elle gardait une allure indifférente, voire mélancolique, les traits de son visage et son attitude n’améliorant pas la chose. Enfin ; cela lui importait le plus souvent très peu, qu’elle paraisse accueillante. Le plus souvent.


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Sam 10 Mai 2014, 03:30

De toute évidence Hiraeth avait l’air quelque peu gênée et semblait avoir du mal à parler librement. Elle se contentait d’agrémenter la plupart de ces phrases d’un légé sourire et lorsqu’elle eu finis de parler elle ficha ces yeux dans les miens en attente de ma réponse. J’ignorais si son comportement était du à mon approche, que je jugeais moi-même un peu brutale, ou bien si c’était un trait de son comportement mais dans tous les cas je ne m’en formalisa pas. Je quitta son regards afin de porter le mien sur le lac et avant de répondre à ces questions je replias mes jambes au niveau de mon torse et posas ma tête sur mes genoux.

Le nom de la forge ne m’est pas inconnu mais je ne l’ai jamais vu. Je n’ais fait que de très bref passage à Utopia et je n’ai réellement visitée la ville qu’une seule fois. Et malheureusement au vue de la taille de la ville je n’ai pas pus la visiter en entière.

Je me tu un instant pour me plonger dans le sentiment de paix que me conférais le lac. Se faisant je réfléchie un peu à ça premières questions. Le lac n’était pas le plus bel endroit de ces terres mais il était indéniable qu’il possédait un charme et dégageait une force qui en faisait un lieu unique. Cependant je devais réfléchir un minimum avant de lui fournir une réponse. Je ne voulais pas l’influencer à propos du monde. J’avais eu la chance de ne avoir d’avis externes lorsque j’avais découvert certaines terres et cela m’avait fait avoir une vision unique qui n’aurait pas pus exister si on m’avait dis à quoi m’attendre.

Concernant le lac cela dépends des gens. Certains te diront que c’est le plus bel endroit qu’ils ont jamais vu et d’autre te diront qu’il ne s’agit que d’un lac comme temps d’autre. Pour ma par j’apprécie beaucoup ce lieu et il fait partis des endroits que je juge les plus beau mais il n’est pas en première position. Après si tu te m’est à voyager tu découvriras de nouveaux endroits et se seras à toi de décider si oui ou non cet endroit et le plus beau au monde.

Je reportas mon regards sur elle et cette fois ci c’est moi qui lui adressa un sourire maladroit. Ma réponse n’était surement pas celle qu’elle attendait mais je ne voulais pas lui gâcher le plaisir d’explorations futur. Non restâmes un instant sans parler le silence uniquement perturbé par le clapotis de l’eau. Au bout d’un certain temps je rompis de nouveau le silence et lui demanda.

Au fait c’est la première fois que tu quitte le désert et Utopia ou tu a déjà eu la chance de voyager au par avant ?
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Sam 17 Mai 2014, 13:14

Hiraeth écoutait Lumi d’une oreille distraite. Une grande partie de son attention s’était relâchée subitement après que Lumi avait quitté son regard, pendant ce court instant de silence qui avait suffi pour que la jeune fille se fasse de nouveau aspirer par l’hypnotisante surface de l’onde. La façon dont ce lac influençait l’état des gens intriguait Hiraeth, qui avait pour habitude d’être plus hermétique à son environnement. Après tout, comment pourrait-elle supporter de faire attention au moindre détail pour qu’il devienne une information inutile de plus dans sa mémoire ? L’adolescente observait son interlocutrice d’un œil à la fois inattentif et amusé.

Lumi était certes une humaine, mais elle n’habitait pas à Utopia. Elle y était déjà allée, avait déjà visité la ville, avait déjà constaté la sécurité qui y régnait, à l’inverse d’à l’extérieur des murs de la cité. Et malgré tout, elle avait fait le choix de ne pas rester dans ce minuscule coin de sûreté pour l’humanité, et de continuer à découvrir ou redécouvrir le monde. Les choses avaient-elles changé depuis la génération précédente, ou l’opinion des gens changeait-elle réellement tant de personne en personne ? Hiraeth sourit. Elle n’était pas dans la tête de tous ceux qui avaient préféré de mener une vie de bohème, et n’avait pas d’intérêt à l’être.

Son interlocutrice semblait en pleine réflexion. Déterminer des choses que l’on préfère plus que d’autres devait être ardu lorsque l’on avait visité tant d’endroits. Après tout, dans ses dix-sept malheureuses années de vie, Hiraeth n’avait même jamais été capable de déterminer le plat qu’elle aimait le plus manger, ou l’activité qui l’amusait le plus. Mais à cet instant, ce qu’elle trouvait le plus cocasse, c’était sans hésiter Lumi, qui tentait de rester à la fois objective, de bon conseil, et qui ne savait visiblement pas trop comment s’y prendre avec la jeune fille. Sans surprise, Hiraeth se vit répondre de se fier à sa propre expérience malgré tout ce que les gens pouvaient lui dire. Tout ce à quoi elle s’attendait, mais la jeune fille sourit, alors que le silence revenait de nouveau et que Lumi semblait toujours quelque peu embarrassée.  L’expression maladroite qu’arborait cette dernière faisait rire intérieurement Hiraeth, qui à cet instant pensa à ses propres habitudes étranges avec les gens. Toutefois, elle restait silencieuse et se contentait de regarder dans la même direction que l’humaine, tout en gardant une attention réduite pour ce qu’elle pourrait éventuellement dire.

Au fait c’est la première fois que tu quittes le désert et Utopia ou tu as déjà eu la chance de voyager auparavant ?

Au son de la voix de la jeune femme, Hiraeth tourna lentement la tête en sa direction et lui répondit sans hésitation.  

C’est la première fois. Disons que je commençais à connaître un peu trop bien Utopia. Mon frère est déjà parti explorer le monde il y a quelques années, alors j’ai voulu peut-être partager cette expérience avec lui, même si je ne le vois plus.

Un léger coup de vent passa alors, et, proclamant avoir assez contemplé le lac pour que le sentiment de paix ne la quitte par pour une bonne semaine, Hiraeth se leva, comme prise d’un élan de dynamisme. Elle s’étira, et tendit la main à la jeune humaine.

Voulez-vous venir avec moi ? Puisque le monde est si vaste, autant faire un morceau de chemin ensemble, si petit soit-il.

À l’instant où elle finit de parler, Hiraeth jeta un regard dans le ciel, où un lointain point apparut. Ce dernier s’agrandit très vite, jusqu’à ce qu’on puisse distinguer une créature volante qui s’approchait. Elle se posa aux pieds d’Hiraeth, à qui elle se frotta affectueusement, tandis que la jeune fille souriait.  
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Jeu 29 Mai 2014, 15:14

J’étais encore en train de regarder la lac quand je sentis Hiraeth se lever soudainement et tous en me demandant si j’accepte de faire un bout de chemin avec elle me tendit la main. Je la pris et alors que je me relevais je la vis regarder dans le ciel. Je suivis son regards et je distingua une créature volante qui s’approcher de nous. Une fois arriver sur nous elle se posa par terre et se frotta tendrement à Hiraeth qui souriait à ce contact. J’avais déjà eu l’occasion de voir des griffons et l’envie de le toucher était très grande mais j’avais peur que faire cela la fasse fuir. Je me tournas alors vers sa maitresse afin de lui faire par de mes pensée

J’ai déjà eu l’occasion de voir des griffon mais jamais d’aussi près. Tu a de la chance que l’un d’eux ai accepté de venir avec toi.

Je continua de regarder l’acolyte d’Hiraeth avec une curiosités grandissante. Cela se voyait sans doute mais je m’en fichait un peu. la seules fois ou j’avais essayée de m’approchée d’un griffons je m’étais retrouvée à affrontée une mère clairement décidée à ne laisser personnes s’approcher de ces petits. Cela c’était soldée par une bonne chute et je n’avais depuis plus rien tentée à propos des créatures volante quelle qu’elle soit. Mon regard se porta vers le ciel et je cherchas des yeux Sheva. Bien que la plupart du temps loin de moi et indépendant il venait la plupart du temps vers moi si je l’appelais. Enfin c’était le cas la plupart du temps mais le lac faisait partis de ces endroits ou je n’avais aucune influence sur lui. Après quelque seconde à regarder le ciel à sa recherche je me tournas vers Hiraeth.

En temps normale je suis moi aussi accompagnée d’une créature volante mais à l’approche du lac je n’aies plus aucune emprise sur lui et je ne parvient à le voir que de temps en temps ou quand je quitte les abords du lac. Enfin par créature volante je ne veux pas parler d’une créature aussi noble que la tienne il s’agit plus d’un sorte de corbeau qui ne doit pas mesurer plus de cinquante centimètre avec les ailes déployée. Enfin je l’ai sauvé quand il était plus jeune et depuis il ne m’a plus quittée.

Les derniers mots me firent sourire et je me remémora la fois ou perdus dans une forêt j’étais tombée sur ce morceau d’oiseau probablement tombée de son nid. J’avais rigolé devant cette créature aussi perdu et maladroite que moi et j’avais alors décidée de le prendre avec moi. Cette pensée me fit rire et je demanda à Hiraeth

Au fait comment s'appelle t'il ? Et comment vous êtes vous rencontré si tu n’as jamais quittée Utopia ?
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Sam 14 Juin 2014, 11:34


La jeune humaine prit sans grande hésitation la main d’Hiraeth, avant de se relever grâce à son appui. Lorsque l’adolescente détourna le regard vers le ciel, elle fut suivie par son interlocutrice dont l’attention fut très vite accaparée par l’animal qui venait de se poser. L’idée que Lumi n’eût jamais vu de griffon traversa l’esprit d’Hiraeth pendant quelques instants où l’humaine éclaira sa situation d’elle-même. Ainsi, elle était une de ces chanceuses qui avaient déjà croisé la route d’un griffon, mais pas une de ces chanceuses qui avaient pu les approcher. Sûrement devait-elle penser qu’Hiraeth avait quelque chose de spécial pour avoir pu obtenir la loyauté d’une de ces bêtes capricieuses et farouches, mais au fond, elle n’avait jamais fait grand-chose de particulier : après tout, Ceri avait presque toujours, dans son existence, été accompagné par elle. Pas étonnant qui s’y soit attaché.

Hiraeth fut amusée de voir que Lumi était à présent obnubilée par son compagnon ailé. Elle le suivait du regard, lui et chacune de ses actions, d’un air penseur, plongé dans des pensées lointaines. Et pourtant, les griffons étaient censés être des êtres discrets pouvant effacer leur présence… Ceri ne devait vraiment pas être l’un deux. Déjà la première fois qu’ils s’étaient vus, Hiraeth et le voisinage avaient été éveillés avant l’aube par ses cris incessants dans la rue. Il était juste-là, devant sa porte, et ne voulait pas en bouger, sous quoi Hiraeth avait décidé de faire avec sa présence, qui très vite allait devenir permanente.

À son tour, Lumi dirigea son regard dans les cieux. Mais cette fois, rien ne parut à l’horizon, et ce même si l’humaine semblait espérer que quelque chose arrive sous l’appel de son regard. Une fois de plus, elle expliqua spontanément la présence habituelle de son compagnon ailé, un petit oiseau semblable à un corbeau. Un oiseau indépendant, mais un oiseau qui avait lui-même choisi de suivre celle qui l’avait sauvé. Dans tout ça, Hiraeth fut amusée de la façon dont avait désigné l’humaine Ceri. « Créature volante noble », c’était vraiment la plus grosse blague que l’on puisse lui faire, à moins qu’elle ne se fût toujours méprise sur le sens du mot noble et qu’il veuille plutôt dire « empoté boudeur ». Noble. Noble. De toute manière, Hiraeth ne voyait pas quelle distinction on pouvait bien faire entre les différentes créatures vivant sur la terre en leur collant de tels adjectifs. Ceri était Ceri, le compagnon de Lumi était ce qu’il était.

Interrompue dans ses pensées par Lumi qui s’enquit de plus de détails à propos du griffon, Hiraeth eut un court instant de réflexion, avant de répondre.

« Ceri. Il s’appelle Ceri. Cela veut dire aimé. Mais très sincèrement, je ne sais vraiment pas pourquoi je lui ai donné ce nom – à mon avis ça l’a fait devenir un peu égocentrique. » Hiraeth rit un court instant, passa sa main dans la fourrure du griffon, qui arbora une expression boudeuse, avant de continuer. « Je n’en ai pas la certitude, mais je crois que mon frère avait trouvé son œuf un jour – c’était mon 15e anniversaire, si je me souviens bien.  » De nouveau, Hiraeth s’interrompit. Pourquoi disait-elle ça ? Elle se souvenait toujours bien. C’était juste cette fois-là, il y a un an, que sa mémoire avait défailli. « Le lendemain, il est parti en voyage à travers le monde. Et une année après, j’ai retrouvé devant chez nous, et il s’est peu à peu collé à moi. Je pense que mon frère ne pouvait plus s’en occuper. »

Hiraeth sourit, et remarqua derrière son interlocutrice une petite bête s’approchant. Avant qu’elle ne pût signaler sa présence, l’oiseau noir se posa sur la tête du griffon.

« Le vôtre ? »
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Dim 15 Juin 2014, 19:41

Hiraeth venait de m’expliquer sa rencontre avec Céri, son griffon, et alors qu’elle finissait son récit je vis son regard capter un mouvement derrière moi. J’allais me retourner afin de voir de quoi il s’agissait quand je vis un tache noir passer à côté de moi. L’instant d’après il était posé sur la tête de Céri et me regardait sa tête penchée sur le côté. Je tendis la main et Sheva sauta sur mon avant bras regardant cette fois Hiraeth et Céri avec un regard chargée de curiosités. «  en effet voici ce dont je te parlait toute à l’heure. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il vienne aujourd’hui, en général quand je viens faire une pause au lac il passe tout son temps à le survoler ou à se cacher dans la forêt bordant le lac si bien que je ne le vois pour ainsi dire pas du tout durant plusieurs jours. »

Je caressa distraitement la tête de Sheva qui sauta de mon bras pour venir se poser sur mon épaule. Tout à coup je réalisa quelques chose. Comme à mon habitude j’avais tutoyer de manière naturel Hiraeth néanmoins pour sa part elle se bornait à me vouvoyer. Je savais pertinemment que mon tutoiement n’était pas au gout de tous le monde et nombreux était les gens à m’avoir fait la réflexion néanmoins je ne parvenais pas à m’empêcher de faire sans. J’allais faire part de mes pensée à Hiraeth quand je me repris. Elle n’avais pas besoin de tous savoir juste le fait qu’elle pouvait me tutoyer suffisait. « Au fait tu a le droit de me tutoyer tu sait ? j’ai l’age d’être ta sœur et cela m’embête de t’entendre me vouvoyer depuis tout à l’heure. » Je finis ma phrase en lui souriant tendrement et après un bref instant je reportas mon attention sur le lac.

Je resta un instant le regard perdus sur le lac et repensa à ce qu’elle m’avait dit. Elle n’avait jamais quittée Utopia et aujourd’hui c’était son premier voyage en dehors de la ville. Cella voulait donc dire qu’elle n’avait surement jamais rencontré de personnes vouant ne serait-ce que du mépris aux humains. J’espérais sincèrement que jamais elle ne ne rencontreras une personnes nous détestant. Malheureusement ces personnes était bien trop nombreuses dans le monde actuel et même si la plupart d’entre elle ne tentait rien envers nous le risque zéros n’existait jamais vraiment.

Je me retournas vers elle et dit « Bon on ne vas pas rester ici toute la journée n’est-ce pas ? le monde est vaste alors que dirait tu de commencer par explorer les abords de ce lac ? Il y a une cascade qui se jette dedans un petit peu plus loin et si la vue d’ici est magnifique la zones las bas n’a rien à lui envier. » Je me tus un instant attendant une réponse de sa part et une fois celle obtenus je commenças à marcher. A ce moment Sheva s’envola, tourna un petit autour d’Hiraeth et moi avant de se reposer sur la tête de Céri. Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire devant la tête du griffon qui ne s’attendait pas à servir de perchoir.

Nous marchâmes quelques temps avant que je reprennes la paroles « Au fait tu m’as dit tout à l’heure que c’était la premières fois que tu quittait Utopia n’est-ce pas. Je pense que on te l’a déjà dit un nombre incalculable de fois mais je me sens obligée de te le dire. C’est regrettable à dire mais dans ce monde les humains ne sont pas aimé. Et même si la majorités des gens ne tenterons rien envers nous ce n’est pas le cas de tous. Je ne veux pas te donner de leçons mais juste te demander de faire attention et de ne pas dévoiler à tous le monde à quel peuple tu appartient. »

Je savais que tous cela n’était pas quelques chose de vraiment agréable à entendre néanmoins à l’heure actuelle les choses était comme ça. Nous étions obligé de nous cacher et de ne dévoiler qu’a une poignée de personnes à quel peuple nous appartenions. « Au fait si tu as des questions quels quels soit, que se soit sur le monde qui nous entoure ou tout simplement sur moi n’hésite pas à me les poser temps qu’elle sont dans la limite de mes connaissances j’y répondrais avec joie »

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